En bref - RERO DOC

LE RALLIEMENT de ta Grande-Bretagne, tête de file de l'A.E.L.E., auMarché commun, ralliement qui doit entraîner ceux du Danemark,du Portugal et peut-être même de la Norvège, amène la Suisse

à reconsidérer ie problème de l'intégration européenne et celui de notreneutralité traditionnelle. Il ne manque pas, chez nous, de bons espritspour estimer que celle-ci a fait long feu et qu'aucune demande en bonneet due forme d'entrée dans la Communauté économique européenne(C.E.E.) est la seule solution qui s'impose.

DEMAIN, C'EST DIMANCHEJésus, chez le pharisien Simon,

se rend compte que les invitésvont d'emblée se placer au hautbout de la table, se croyant toussupérieurs les uns aux autres. Udit alors : « Quand vous serez in-vités à des noces, ne vous mettezpas aux premières places 1 U pour-rait se trouver parmi les hôtes unepersonne plus considérable quevous, et devant tous, vous subiriezla honte de redescendre. Non, al-lez vous mettre à la dernière placeel alors, quand le maître viendra,il vous dira en présence de tous :« Mon ami, monte plus haut 1 »

Ce petit tableau vivant , si nousn'en avons pas été le héros ou lavictime, nous en f ûmes tous lesspectateurs une f ois ou l' autre,dans un banquet où la maîtressede maison avait oublié de déposerune carte sur la serviette des hô-tes. Mais l'enseignemen t de Jésusva sans doute un peu plus loin etla conclusion dépasse largementle plan social ou psychologique :« Quiconque s'élève sera abaisséet quiconque s'abaisse sera éle-vé. » i

Nous sommes invites a d autresnoces ! A ces noces que S. Paulvient de décrire en ces termes :« Que le Père de notre SeigneurJésus-Christ... vous donne, selonles richesses de sa gloire... que leChrist habile par la loi vos cœurs,alin que, enracinés et Iondés dansla charité , vous puissiez compren-dre avec tous les saints, quelle estla largeur et la longueur , et lahauteur et la prolondeur de l'a-mour du Christ , qui surpasse tou-te connaissance, en sorte que voussoyez remplis de toute la plénitu-de de Dieu. »

Notre banquet esl celui de lavie spirituelle , où Dieu lui-mêmese donne dans la mesure de notrecapacité. La porte d' entrée de cebanquet est l'humilité. L'âme or-gueilleuse n'en a aucune notion ,elle n'y entre pas. L 'âme qui secroit importante en comparaisondes autres et va se mettre auxpremières places parce qu'elle enaurait appris quelque chose parles livres, ressemble à l 'historienqui irait se placer à la droite duroi parce qu 'il connaît un peul 'histoire du royaume. U sera viteêconduit !' La seule laçon de taire échec

au roi, dit Sainte Thérèse, c'estd' employer la reine, c'est-à-direl 'humilité. La seule laçon de iaireéchec à Dieu, c'est de se laisserconquérir par lui -, la seule laçonde lc posséder , c'est d 'être possé-dé par Lui ». Ainsi til le publicainqui alla se placer derrière la por-te, tout au lond du temple, et sehappait la poi trine en disant :« Ayez pitié de moi, pécheur. »

Ce jour-là , il entrait au lestin etnous pouvons croire qu'on ne lemit pa s tout au bas de la table.

Marcel MICHELET.

Toutefois, il ne faudrait pas perdre idevue que l'Angleterre n'a pas encore elle-même résolu entièrement la question deson accession à la table des pays du Traitéde Rome. Rien n'est encore fait et signé,et la politique de « wait and see » s'imposepour nous pour un temps encore. Après,l'on verra. Mais ceux qui estiment quenous avons fait fausse route, cn faisant« le détour par Stockholm », — autrementdit en participant à PA.E.L.E., — oublientque l'on n'entre pas au Marché communcomme dans un moulin. Ainsi, la Grècea dû faire longuement antichambre avantd'y être admise, et encore ! en parentepauvre dont les droits ne sont pas ceuxdes autres membres de la famille. Notreappartenance à l'A.E.L.E., avec l'assurancedonnée par la Grande-Bretagne d'une pro-tection à tous ses coéquipiers dc la PetiteZone de Libre Echange, nous fait unesituation beaucoup plus forte que si nousétions demeurés hors de toute associationéconomique... sans compter que 1'A.E.L.E.demeure pour chacun des Sept une utileposition de repli.

Mardi matin, le Conseil fédéral a lon-guement discuté de ces différents problè-mes, sans d'ailleurs que la presse ait purecueillir des informations sur le sens et

En brefir L'AMERIQUE ET FORMOSE. —Les Etats-Unis auraient invité le gou-vernement nationaliste chinois à li-miter au détroit de Formose les pa-trouilles de ses chasseurs à réaction.ir EN VACANCES. — 2.283.760 per-sonnes ont quitté Paris par le traindu 21 juillet au 6 août.ir UN CAR SUR LA VOIE FER-REE. — Un autocar est tombé d'unpont sur une voie ferrée, sur le gol-fe de Juan-les-Pins, près de Canneset a été happé par le train. Deux An-glais ont été tués.ir LANCEMENT D'UNE FUSEE ENSARDAIGNE. — Une fusée météoro-logique a été lancée dans la nuit dejeudi à vendredi depuis Perdasdefogu,en Sardaigne. Elle a atteint une altitu-de de 250 km.ir L'HABITANT LE PLUS AGED'AUSTRALIE. — M. James Hull , âgéde 109 ans, l'habitant le plus âgé del'Australie, est décédé vendredi à Mo-long, en Nouvelle Galles du Sud.ir EXECUTION A LONDRES. — LePolonais Hendryk Niemasz, 49 ans, con-damné à mort pour l'assassinat d'unjardinier , a été exécuté vendredi àLondres par pendaison.ir LA LUTTE AU VIET-NAM. —Cinq postes de la région de An Khe,entre Pleiku et Qui Nhon, auraient étéattaqués par les Vietcong. Les agres-seurs auraient été repoussés avec despertes.ir SUCCES A CAP CANAVERAL. —Pour la deuxième fois, en 24 heures,l'armée de l'air américaine a lancéavec succès une fusée balistique inter-continentale « Titan ». qui a effectuéune trajpectoire de 8.300 kilomètres au-dessus de l'Atlantique Sud.ir EN DETRESSE. — Le navire hol-landais « Fram » a lancé un « SOS »qu'il se trouvait à environ huit millesde la côte du Kent. Le navire fait eauet ses machines sont arrêtées.#• FIN DE GREVE. — Les trois-quarts des ouvriers italiens qui étaienten grève dans la région de l'industriedu textile, dans l'est de la Hollande,ont repris le travail. Les 400 Espa-gnols, par contre, continuent leur grèvegénérale pour protester contre le trai-tement qu 'ils subissent de la part dejeunes gens néerlandais.-£ LES COMBATS AU VIETNAM.— Au cours d'engagements entre rebel-les et l'armée régulière du Vietnam, ona dénombré quelque 170 tués du côtéVietcong et 9 tués, 27 blessés et 36disparus, du côté des forces de l'ordre.

la conclusion de cette discussion. Celle-cia cependant dû être axée sur les conver-sations que vont avoir à Vienne, dès le18 septembre, les experts des trois paysneutres de PA.E.L.E., à savoir l'Autriche,la Suède et la Suisse, aux fins de rechercherles possibilités d'unir leurs efforts pourfaire face à la situation nouvelle crééepar la décision britannique.

LE POINT DE VUEDE M. CHAUDET

Si le Conseil fédéral n'a pas fait con-naître à la presse, mardi, son. point de vuesur le problème d'un éventuel rattachementde la Suisse au Marché commun, c'estd'ailleurs peut-être parce que M. Chaudet,son vice-président, l'avait communiqué, sa-medi dernier, dans un grand discours pro-noncé à Yverdon, à l'Assemblée généralede l'Union des communes vaudoises. Aprèsavoir fait le point de la situation de laSuisse vis-à-vis de l'étranger et examinéles problèmes imbriqués les uns dans lesautres, de notre neutralité et de notredéfense nationale, le. chef du Départementmilitaire fédéral en est venu à parler del'adhésion probable de l'Angleterre, duDanemark et du Portugal au Marchécommun et des conséquences que celapourrait avoir pour notre pays.

Il a mis en garde contre une hâte «dan-gereuse : toute décision doit être mûrieet pesée. Pour un certain temps encore,nous nous en tenons à PA.E.L.E., qui n'estpoint encore défunte. C'est ce que nousavons de mieux à faire, pour les raisonsindiquées plus haut.

« En travaillant, pour l'instant , dansJe cadre de la zone cfe libre-échange, — adit M« Ctaudet^^»fftp£serons plus soli-daires et plus forts «que si nous nous iso-lions. Quelle que soit l'évolution desévénements, nous serons alors .mieux placéspour réaliser un jour une forme d'associa-tion que permet d'envisager le Traité deRome, sans enfreindre en rien le principede la neutralité. II y a tout lieu de penserque les pays occidentaux ne pourronttraiter en quantité négligeable des Etatsqui

^ ont une tradition et une expérience

politique et dont l'existence demeure unélément d'équilibre. QUOI QU'IL EN SOIT,NOUS DEVONS NOUS DIRE QU'UNRENFORCEMENT DE L'EUROPE ESTUNE CHANCE DE PLUS POUR NOTREINDEPENDANCE, UN AFFAIBLISSE-MENT, AU CONTRAIRE, UNE CHAN-CE DE MOINS.V

LES JURASSIENS EN FETE...ET EN EBULLITI0N

_ La 14e fête du Peuple jurassien a eulieu dimanche dernier, à Delémont, aveccortège sur le thème « La Jeunesse duJura », grand déploiement de foule (15 à18.000 personnes) et festival d'allocutionsséparatistes. A l'issue de la partie officielle,une résolution a été lue aux participantsà la fête. Elle constate que « rien n'a étéentrepris par les autorités bernoises pour¦ LA SU.TE EN PAGE 2 ¦

Notre photo montre le président Nehru avec une guir lande de Heurs au bras auxcôtés du présiden t Khrouchtchev (à gauche) à l' aéroport de Moscou. A droite on aper-

çoit la ioule qui acclame M. Nehru.

M A T I N

Simedi 9 et dimamche 10 septembre 1961

N O T R E C H R O N I Q U E S O C I A L E

L'Eglise et la question sociale en Asiepar le R. P. Harry HAAS

(Voir « Nouvelliste du Rhône » des 29 août et 8 septembre)

On ne peut pas dire que les p auvres ne recevaient pas d'éducation ouqu'on ne s'occupait pas d' eux. Au contraire, on a fait beaucoup pour lebien-être spirituel et temporel des catholiques pauvres. Mais les sujets bienformés, comme ceux qui ne l'étaient pas (nous prenons ce terme dans sonacceptation courante, bien qu'il puisse paraître impliquer une préférencepour Véducation selon les critères occidentaux ) n'étaient pas p réparés àl'apostolat laie, à la responsabilité sociale. On s'intéressait aux pauvres. Lesmissions .eur assuraient des école^ et des institutions caricativ s, au dJbutaidées financièrement par l'étranger, plus tard financées en fait par le gou-vernement ou par les élites locales (qui avaient acquis, grâce à leur éducation,la possibilité de bénéficier de la prospérité du système colonial).

Tout cela se faisait dans le cadre qui prévalait alors : féodal et colonial.Ainsi s'édifiait un système administratif qui pourvoyait aux besoins aussibien temporels que spirituels de la population. Des sommes formidables ontété dépensées dans ce but et des générations de prêtres, étrangers et locaux,ont donné le meilleur d' eux-mêmes à cette tâche. L'idéal des masses danscette conception était celui d' une population simple, soumise, docile, obéis-sante. Les brebis qui s'écartaient du chemin étaient l'objet de mesures tressévères. Les masses étaient organisées en associations pieuses dirigées exclu-sivement par des prêtres. La seule initiative qu'on leur laissait au plan deleur organisation avait trait aux dévotions, à la décoration des églises, etc.

Le seul groupe de gens formés , mais incomplètement, dans les masseset qui venaient des masses était celui des maîtres d'école. Ils étaient les brasdroits des prêtres, maigrement pay és, travaillant dur, dignes de confiance etsouvent même assumant aussi les fonctions de catéchistes. C'est ce groupequi est resté dans le cadre traditionnel, parce qu'il n'avait pas accès à lalangue des puissances étrang ères. On ne saurait nier que ce cadre avait sagrandeur. Il convenait à merveille au système existant et rendait au maxi-mum. Mais il contenait en germes les calamités à venir. Les élites se déve-loppèrent à l'écart des masses, à l'écart de leur propre peuble et ellesne prirent pas . le leadership dans l'évolution des événements. Les p rêtresétaient du coté de ceux qui avaient reçu une formatiôf i occidentale, incons-cients de l'écart qui grandissait entre eux et les masses qui commençaient àbouger. Les maîtres d'écoles, d'éducation incomplète, mais qui étaient lesseuls leaders possibles des masses, n'avaient pas la formation suffisante pouréprendre ce leadership et leur, position de dépendance fut une cause demécontentement.

(Â suivre)

LA DERNIERE CHANCEM

Jawaharlal Nehru, premier ministre indien, au cours d'une allocutionprononcée au meeting d'amitié soviéto-indien à Moscou, a lancé un vibrant¦ appel en faveur de la paix mondiale et a, notamment, demandé l'arrêt total

des expériences nucléaires.Soulignant l'aggravation, de la situa-

tion international e et la menace d'anéan-tissement nucléaire qui pèse sur lemonde, d'homme d'Etat indien a déclaré,sous les applaudissements de l'assis-tance : « Je sais que l'URSS, plus quetout autre pays , est préoccupée par leproblème de la paix ».

« La guerre n'ajoutera rien au prestigede personne », s'est alors écrié M. Neh-ru. Evoquant alors le « développementimmense des armements », le présidentindien a affirmé que les conséquencesde la radioactivité étaient imprévisiblespour l'ensemble de l'humanité.

M. Nehru s'est ensuite attaché à bros-

Un commerçant qui sepasse de publicité estcomme un maçon quitravaille sans fil à plomb

ser un vaste tableau des ressources of-fertes par la science à l'humanité. « Ence moment, c'est la dernière chance quinous reste, a-t-il dit. Un faux-pas pour-rait entraîner un désastre pour l'huma-nité... Nous comprenons que «les clés dela paix ne se trouvent pas dans nosmains... mais nous demandons à l'UnionSoviétique , l'un des pays qui détiennentces olés, d'oeuvrer pour la paiix. »

Après avoir évoqué les termes du mes-sage adressé par les pays non-engagésaux présidents Khrouchtchev et Kenne-dy, M. Nehru a poursuivi : « Seuls despourparlers peuvent amener des résul-tats fructueux. Il nous semble qu'il n'e-xiste pas d'autre voie que celle me-nant à des pourparlers en vue de ré-soudre ces graves problèmes ».

Le premier ministre de l'Inde ayWtlancé un nouvel appel en faveur d|undésarmement complet, a remercié, enconclusion , le peuple soviétique pourson hospitalité et a exprimé son espoird'une amélioration des relations inter-nationales.

NR FlashO Un jeune homme

atteint par une pierre$ Martigny : retour de

la colonieEN PAGES 17 ET 19

® Un reportage exclusifEN PAGE 9

© Tous les sportsEN PAGES 11 ET 14

# Nos informations dedernière heure

EN PAGE 20

La semaine politique en Suisse¦ SUITE DE LA PREMIERE PAGE ¦

tenter de résoudre le problème jurassienet de ramener la paix dans le canton ».

Le ton de la résolution est assez vifet n'est pas sans rappeler celui des com-muniqués du F.L.N.: « Chacun est con-traint d'admettre que le vote du 5 juille t1959 n'a été qu'un coup de force perpétrécontre la grande majorité des Jurassiensde langue française, et que Berne entendl'exploiter à fond pour réduire les Juras-siens à un silence définitif ».

U est dit encore, dans ce document, que18.000 Jurassiens réunis à Delémont « pro-clament leur attachement à la cause del'autonomie et leur volonté de mener lalutte jusqu'à ce que justice leur soit ren-due ».

Heureusement, le Jura n'est pas encoreen passe de devenir notre Algérie, et i!ne faut rien dramatiser. Toutefois, il y adans cette question jurassienne quelquechose qui heurte un peu notre sentimenthelvétique du respect du droit des mino-rités. Notre Confédération est ainsi faiteque lorsqu'un membre souffre, tout lecorps ressent un malaise. Or, ce problèmecomplexe et non résolu nous affecte touset->l'©n '«-se -«.doit de faire des vœux pourque I* formule de compromis que de-mandent les Jurassiens soit bientôt trouvée.

V Ajoutons encore que l'Union des patrio-, tes jurassiens, qui est au Rassemblement

séparatiste un peu ce que le M.N.A. esttau F.L.N., a pris énergiquement position

- contre la résolution votée dimanche, en' affirmant que les membres et les sympa-thisants du mouvement qui organisa la

''fête de Delémont ne forment pas la ma-jorité du peuple jurassien...

DU PAINSUR LA PLANCHE

Les bureaux du Conseil national et du. Conseil des Etats, ainsi que les présidentsdes groupes parlementaires, se sont réunis

i Chronique économiqueUTILISATIONS DE LA RECOLTEDE FRUITS A PEPINSPRIX D'ACHAT DE L'EAU-DE-VIEDE FRUITS A PEPINS ET IMPOTSUR LES EAUX-DE-VIE

;* Berne. — Le Conseil fédéral a prisjjjra arrêté sur l'utilisation «de la ré-' coite de fruits à pépins en vertu de'i'ta loi sur l'alcool et autorisé la Régie

d«cs alcools à prendre les mesures pro-pres ¦: à- assurer l'utilisation de cesfruits "autant que possible sans distil-lation. Dans un autre arrêté, il a main-tenu aux taux actuels les prix d'a-chat de Feau-de-vie de fruits à pé-pins, le droit sur cette eau-de-vie etl'impôt sur les eaux-de-vie de spécia-lités. ;;*> ' .' ¦•. ' •'¦ >'• ' • • ¦

En outre» le Conseil fédéral a fixécomme suit . les prix , minima pourles fruits à cidre :

Fruits à distiller.: 5 fr. 50 par 100kilos.

tes cours de la bourse/ Z U R I C H Actions étrangères

Un. Banques Suisse» 4695 4695 COlêeS en SUÏSSeCrédit Suisse 2995 3000Soc Banque Suissa « 2960 2940 C. du T C. du SBanque Populaire — . 2205 Aluminium ttd 134 131Electro- Watt 2710 2710 American Tel et Tel 520 518Interhandel ' 4290 4255 Baltimore 132 132 d.Motor-Coloumbus 2300 2320 Canadian Pacific 106,50 105(talO-Sulaie . 1018 1010 Dow Chemical 366 364Réassurances ' 3150 3200 Du Pont de Nem 985 997Zurich assurance* 6400 6500 Eastman Kodak 450 447Saurer * Arbon 1640 1840 Ford Moto» 418 421Aluminium-Ind AC • 6950 6900 General Electric 319.50 315Bally A G 1775 1775 General Foods 406 408Brown Boven 3890 3900 Gênerai Motors 104.50 200.50En êleol Simplon 850 850 d. Goodyeai 1 -Rubbet 196 196Chocolats Villars 1010 1010 International Nickel 36i 357Nestlé porWi 3985 3950 lnternallnr.ni Pn«per 154 154Nestlé tmmtitàuv* 2265 2250 Monteomery Ward 129 128Loki Wlnlrrthui 430 d. 425 National outillera 118,50 117 ,50Sulzer AG 4850 4900 Pennsvlvanla 64 ,50 62,50

Standard Oi'nt N.J 192 .50 189 ,50B A I P Union Carbide 603 604

• • . ° M r e OS S'eel 368 366C. du 7 C. du S

Ciba 13 475 13 475 Philips Ï187 1173Geigy nominative 22 000 22 100 d. Royal Outcb 135 1:•> '"Oelg.v porteur 40 000 • 40 000 d. Unilever 887 877Hoffmann-La Roche 38 000 38 700Lonza . 3 380 3 360 A E <i 440 «0Sandoz . . . 12400 12 500 Bartische Aniltn 540 542

Baver 685 688G E N E V E Far'-werke Hoechrt 562 570. * t N t V t Siemens et Halske 670 672

' F C. du S Thvwn Huette — 254Pub1tcita> E 2900 of.Sécher ur " R 850 Pècmney — 301 d.Charmilles M 1650 Béghin 553 520 d.(nstr de Phvs pol ,. E - 960

: L A U S A N N E C°UrS deS *'""*C du '' C. du * Achat Venta

Câbler de Cossomj 6600 d. 6750 Allemagne 106 .50 1>'9. —Banque Can! Vaud 1520 1525 Angleterre 12.— 12,20Rom d «Kloi-t rirtté 670 d 670 ' Autriche 16.55 16 ,85Fonte Be» • • 320 d. 320 Beleiaiie 8 ,50 8,75Ateliers -Moi-union *» 850 875 Canaris 4.12 4,20Chaux el Ciments 3600 d. 36"0 d. F.sDaene 7 — 7.30Zyma 3125 3: Etots Unis 4.29 4.33

-' , . France N ? 85 .50 88.50T . Italie 68.— 70.50Tendance : soutenue

—— Cours de l'orCours communiqués A > >¦¦ '• ¦ Vente

tlftt Banane de l'Inri.. . »™ 20 rrs Suisse 36.25 38.25Napoléon 34.50 36.50Cour, de, omets et a* rot Souverain 41 .50 43.50

communion*! DOt 20 dolIa«r» US 183.— 189.—Bonmt ' Strii*. «f'Fm.Tm»* »f de Crédit

par Jean Hug/ijeudi, à Berne, pour fixer l'ordre du jourde la session d'automne, qui débutera le18 septembre (lundi en huit).

Une première chose à signaler, c'estque les débats du Conseil national neseront pas dirigés par M. Duft, car il setrouve en clinique pour quelque tempsencore. C'est M. Walter Bringolf , vice-président, qui le remplacera pour la ses-sion.

Celle-ci durera deux semaines et unprogramme relativement modeste a étéarrêté, de façon à permettre la liquidationd'un grand nombre de motions, .interpella-tions et postulats qui attendent leur tour(notamment le postulat Grandjean, sur lacréation d'un canal du Rhône au Rhin...avant que les Français, — qui ont fait, deleur côté, des études très poussées, 1 cesujet — ne nous enlèvent ce qui paraîtêtre une chance très sérieuse pour notredéveloppement économique).

Parmi les objets inscrits à l'ordre dujour de la première semaine, signalons,pour le Conseil national , la création denouvelles missions diplomatiques à l'étran-ger, l'élaboration du programme des cons-tructions militaires et des places d'armes,la modification du statut des fonctionnai-res, la fixation de la taxe supplémentairesur les carburants (aïe !) pour financer nosautoroutes: la commission du Conseil desEtats a déjà approuvé, a ce sujet, unesurtaxe allant de S à... 7 centimes. Commeon se retrouve !

Au Conseil des Etats, l'on aura a exa-miner les constructions militaires, le ren-forcement de la D.C.A. et la modificationdu statut du lait. * .

Durant la deuxième semaine, on parlera,au Conseil national, de vente par acomptes,du texte explicatif officiel en cas de vota-tion fédérale et de l'interdiction des armesatomiques que demande une initiative po-pulaire. Les Etats examineront certainesdes questions qui auront été vues par leConseil national, la semaine précédente.

Poires à cidre saines et mûres : S fr.50 à 7 fr. par 100 kilos.

Pommes à cidre saines et mûres :7 fr. 50 à 9 fr. 50 par 100 kilos.

Pommes à cidre spéciales : 12 francspar 100 kilos.

Comme l'année précédente, le prixminimum de 5 fr. 50 par 100 kilosprévu pour les fruits à distiller seraapplicable aux poires à cidre excéden-taires qui ne peuvent être utiliséessans distillation. Il est ainsi tenucompte du fait que la production despoires à cidre dépasse encore très for*tement les possibilités d'écoulement.

SOCIETE FINANCIEREITALO-SUISSE

La société financière italo-suisse aenregistré durant l'exercice 1960-61 unbénéfice net de 32.949.767 francs (15millions 715.663 fr. l'exercice précé-dent). Av«ec le report de l'exerciceprécédent, le solde actif à dispositions'élève à 39.036.857 francs.

DANS NOS CANTONSFRIBOURG

0 DU TERRAIN EN MOUVEMENT. —Quelque 40.000 mètres cubes de terrainbougent au-dessous des cèdrets bordantla vallée de la Jogne. Il a fallu abattreenviron 4.000 mètres cubes de bois ap-partenant à la commune de Cerniaz.% CONFERENCES. — U Conférencesuisse des directeurs de pénitencierss'est tenue à Morat sous la présidencede M. E. Burren, de Lenzbourg, tandisque Vaduz recevait l'association deschefs de police cantonale des étrangers.

N E U C H A T E L# CONTRE LA MENACE ATOMIQUE— Le mouvement neuchâtelois contre lamenace atomique a adressé aux ambas-sades de l'URSS, de France et des Etats-Unis à Berne une protestation énergiquecontre toute reprise des expériences nu-oléaires.

BALE• AVANT LA FETE FEDERALE DESCOSTUMES NATIONAUX. — Fondéeen 1926, à Lucerne, la Fédération suissedes costumes nationaux qui compte ac-tuellement 16.000 membres, organise saprochaine fête fédérale les 23 et 24 sep-tembre à Bâle. Quarante «groupes comp-tant 5.000 participants sont déjà an-noncés.

BERNE• NOUVEL AMBASSADEUR. — Le Con-seil fédéTal a conféré vendredi le titred'ambassadeur extraordinaire et plénipo-tentiaire à M. Ernesto Thalniann, obser-vateur permanent de la Confédérationsuisse auprès de l'Organi sation des Na-tions-Unies.# BONNE FETE. M. BURCKHARDT. —Le ministre Cart-Jakob Burckhardt, quifut président du Comité international de

et financièreLe Conseil d'administration propose

à l'assemblée des actionnaires convo-quée pour le 3 octobre, de répartircomme suit ce solde actif : dividendede 24 francs par action (6.000.000 fr.),200.000 fr. au Conseil d'administra-tion, attribution de 10 actions Finsi-der pour chaque action Société finan-cière italo-suisse (29.375.000 fr.) et re-port à nouveau $«'3.461.857 francs.

ENQUETE SUR LES ECHANGESCOMMERCIAUXENTRE LES ETATS-UNISET L'U.R.S.S.

La Chambre des représentants a dé-cidé, par 90 voix contre uhe,; d'insti-tuer une commission chargée d'ouvrirune enquête sur les exportations amé-ricaines en URSS et dans les payscommunistes. M. Delbert Latta, dépu-té républicain de l'Ohio, s'est fait l'in-terprète de nombreux parlementairesen disant : « Il est ridicule en cettepériode de guerre froide, qui devientde plus en plus dure, de faire du' com-merce avec des pays communistesdont le seul but est de nous enter-rer ».

journée f inancièreLa meilleure tenue de Wall Street a

exercé une certaine inlluence sur lesmarchés en ce sens que les cours cessè-rent de s 'ellriler pour se maintenir ap-proximativement aux niveaux précédentsou même s'améliorer légèrement , en Al-lemagne notamment.

Comme partout ailleurs, la tension po-litique internationale continua à f reinerles èchêqnces aux bourses suisses, quiconnurent à nouveau une séance cal-me/ La tendance n'y f u t pas aussi bienorientée que la Veille, mais toutef ois lesplus-values qui \se distinguèrent f urentsubstantielles. Npus voulons prendre àtémoin Réassurances (+50), Zurich(+100), Saurer (,+200), et Sulzer (+40) .Les grandes banques commerciales de-meurèren t pratiquement au statu-quo, et ,excepté Motor-Columbua (+20), les so-ciétés linancières perdirent à nouveaudu terrain : Interhandel (—35), et Italo-Suisse (—8), pour ne citer que les prin-cipales. Dans le compartiment des Indus-trielles , plusieurs valeurs dominantesrestèrent sur leurs positions de la veillePar contre , Nestlé porteur régressa de35 points , le titre nominatil de 15 pointset Aluminium dq 50 points.

Le compartiment étranger s'est , mal-qrè tout af f a ib l i . A pari Francf ort , oùles pains dominèrent , les autres p lace *perdirent g é néralement T'avance ré ""~ ' -

auparavant

la Croix-Rouge et chef de notre missiondiplomatique en France, notamment, fê-tera dimanche son 70e anniversaire.

Z O U G# CHUTE MORTELLE D'UN MOTOCY-CLISTE. — Pour une raison encore in-connue, M. K'iemens Heinrich, 61 ans,de Baar (Zoug) a fait une chute, la nuitdernière , à motocyclette et s'est griève-ment blessé. 11 ne fut retrouvé sans con-naissance qu'une heure plus tard, et dé-céda à l'hôpital de Zoug.

Z U R I C H9 NECROLOGIE. — L'ancien professeurHans-Jenny Duerst, qud avait enseigné àl'Ecole polytechnique fédérale, est dé-cédé jeudi à Zurich, à l'âge de 75 ans.

PELERINAGE DU ROSAIREA LOURDES

Il «est encore temps de s inscrire, maisseulement encore pendant quelquesjours, à ce magnifique Pèlerinage, quilaisse à tous ceux qui l'ont vécu unsouvenir absolu de grandeur, d'unité etde pitié. Pour permettre à nos pèlerinsd'en profiter au mieux au point de vuespiri tuel, nous avons prévu un séjourde cinq jours à Lourdes. Nous rappelonsque notre Pèlerinage aura lieu du 2 au8 octobre.

D'autres pèlerinages sont organisésdans le cadre de celui du Rosaire àLourdes. C'est ainsi que nous repren-drons cette année notre Pèlerinage àFatima, du 6 au 22 octobre. Mais cegroupe est à peu près complet. Par con-tre on peut s'Inscrire à notre Pèlerinagede Lisneux et de Chartres , qui aura lieudu 28 septembre au 3 octobre, et quicomportera un séjour de trois jours àParis, avec des messes à Notre-Dame,au Sacré-Cœur de Montmartre, à la ruedu Bac (chapelle de la Médaille miracu-leuse). Les personnes qui le désirentpourront même combiner ce Pèlerinageavec celui de Lourdes, du 28 septembreau 8 octobre.

Programmes et inscriptions à la seuleorganisation du Pèlerinage du Rosaireofficiellement reconnue par l'autorité ec-clésiastique : PELERINAGE DU ROSAI-RE (Père C. FRUND, o.p.) Botzet 8, FRI-BOURG. Tél. (037) 21124.

INVITE AUX CATHOLIQUESSUISSES

Comme nous l'annoncions hier, la se-crétairerie d'Etat de SS. Jean XXIII ademandé aux Evêques de Suisse d'invi-ter leurs fidèles à se joindre par la pen-sée à l'office pour le maintien de lapaix que le Saint-Père célébrera diman-che à 17 h. 30, et au cours duquel iladressera un appel au monde chrétien.

INCENDIE D'UN RESTAURANTRIGI KLŒSTERLI. — Le feu a éclaté,

jeudi après-midi, vers 15 h. 45, dans lapension et le restaurant « Hospenthal »,à 10 minutes de la gare de Rigî Klœsterli.

L'incendie a pris Immédiatement degrandes proportions et tout le bâtimentconstruit en bois a été détruit.

Cette pension pouvait héberger unequinzaine d'hôtes. Elle n'en comptait qu'unedizaine au moment de l'incendie. Les pen-sionnaires ont pu se sauver à temps.

On ignore lès causes du sinistre.

L'AVENIREST A L'AUSTRALIE

A l'issue des conversations entre MM.Torchi, vice-ministre de l'émigration d'I-talie, et A. Downer, ministre de l'immi-gration d'Australie , celui-ci déclara queson pays allait pousser vigoureusementet avec imagination son programme d'im-migration. Il prophétisa une forte réduc-tion du chômage pour la fin de l'an-née et déclara que les immigrants ita-liens en Australie avaient un bel avenir.

Echoset nouvellesGILBERT BECAUD...POMPIER !

Gilbert Bécaud a failli provo-quer l'incendie du château giron-din de Bouscaut, à Cadaujac.

Pour satisfaire le désir duchanteur, son hôte entrepris d'al-lumer un feu de braise sous legril traditionnel placé dans unetour reliant les dépendances auchâteau lui-même.

Tout fut préparé selon les rè-gles gastronomiques et les convi-ves passèrent à table... Mais ilsdurent la quitter précipitamment,la toiture de la tour s'étant em-brasée.

Leurs Invités, Gilbert Bécauden tête, n'eurent plus qu'à fairela chaîne pour circonscrire l'In-cendie qui fut définitivementvaincu une heure plus tard... avecle concours des pompiers de Bor-deaux.

UN CELEBREACTEUR SOVIETIQUEACCUSE DE« COMMERCE ILLEGAL »

« Troud », organe des syndicatssoviétiques, accuse un des pluscélèbres acteurs du cinéma rus-se, Pavel Petrovitch Kadoohnlkov,d'avoir gagné frauduleusement del'argent en jouant... dans destournées privées.

Les « activités illégales » de Ka-dochnikov ont été dévoilées dansun article écrit par d'ancienscompagnons de travail. Ces der-niers révélaient que Kadochnikovet son imprésario et ami P. An-dreicbnuk battaient la campagnedans la voiture de l'acteur ettonnaient des spectacles dans lespetites villes et villages.

Andreichuk a été reconnu cou-pable de « commerce illégal » etcondamné à trois ans de prison.«Mais l'acteur ne fut pas poursuivien raison de sa popularité.

LOUIS LOU RMAISVEUT RELIERPARIS A LONDRESA LA NAGE

Louis Lourmals, le célèbre« homme-grenouille » qui a réa*s-sé des liaisons aussi remarqua-bles que Ouessant—Brest, Ile deSein—Continent, après avoir ef-fectué la descente de grandsfleuves comme le Saint-Laurentiu le Rhin, vient d'annoncer qu'ilt l'intention de relier Paris àLondres à la nage.

UNE BONNE NOUVELLEC est avec plaisir que le gourmet ap>prendra qu'il peut, dès aujourd'hui, dé-guster à nouveau en L'AUBERGE DUVIEUX STAND à Martigny (entre Bourget Ville), les fins plats de saisons telsque : Civet et Médaillons de chevreuil,Pieds de porc au Madère à la Lyonnai-se et Tripes à la Provençale.

UNE SPLENDEUR !L'Exposition « Montres et Bijoux»st la présentation des Trésors del'Inde, Genève, Musée Rath(9 sept.-ler oct.).

Conservatoire Cantonalde Musique - Sion

Reprise générale des cours jeudi 14 ot

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Enseignement professionnel supérieur du canton de Vaud

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LausanneOuverture des cours ; lundi 30 octobre 1961, à 8 heures.

Délai d'inscription : 16 septembre 1961, au secrétariat de l'Ecole complémentaireprofessionnelle, rue de la Vigie 12, Lausanne.

La durée des émides «est ile 3 ans, dont 3 semestres d^cole et 2 semestres destages pratiques. Oes étiu'des se tj enminenc par oun exaimem officiel donnant droitva titre de connramaître diplômé.

Un cours ile raocordamtant 5 l'Ecole romande Se cotniDremaîtres auiria - lieu tousles samedis.

Ouverture du cours : samedi 4 novembre 1961.

Délai d'inscription : 16 octobre 1961.

Le programme de l'Ecole «xmiande de contremaîtres est envoyé SUIT 3iamawde par' •*!»• Direction de l'Ecclô iadanpilianl'en'taire professionnelle et par la Fédération¦vaudoise des 'en.t*aprein'eurs, avenue Ton-uni 8, 4 'Lartisanne. v ..'' * ' '..' ,> ''

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D«es larmes de souffrance et de faiblesse montent aux yeuxde Miss Dirks. Par un effort violent, elle se ressaisit. «Vouscomprenez, si je disparaissais», dit-elle. «Elizabeth serait seuleau monde. Je lui laisserai tout ce que je possède. Ce sont meséconomies et la part qui me revient du négoce de mon père,à Nolham... Seulement, il faudra veiller sur cet argent. Eliza-beth est parfois nerveuse, emportée. Il lui faudrait un cura-teur qui s'occupe de ses intérêts et se charge de la faire rentrerle plus vite possible en Angleterre...» Miss Dirks termine timi-dement ! «J'ai pensé à vous. J'espère que ce n'est pas tropindiscret. Je ne voudrais pas...» — «J'en chargerai mon notai-re», dit vivement Ransome. «Ainsi, si jamais je quittais Ranchi-pur, vous pouvez être sûre qu'un homme capable s'occuperade Miss Hodge. Je la lui recommanderai personnellement. Ellesera en de bonnes mains.»

De nouveau, des larmes de gratitude apparaissent dans lesyeux bleu clair de Miss Dirks. «Je vous remercie», dit-elde,«mais je voudrais vous demander encore quelque chose. Si... siElizabeth avait une forte dépression nerveuse après mon dé-part, voudTlez-vous vous assurer qu'ellle serait traitée avecbonté et bien soignée ? C'est beaucoup d'audace, je le sais,mais... mais j'ai pensé à autrefois, à Nolham...» Ransome devinesa pensée. «Elle agit comme si elle était encore à Nolham ILà-bas, elle serait montée au château pour demander du se-cours», songe-t-il, violemment ému. N'est-ce pas une ironiequ'elle s'adresse à lui, le révolté qui a quitté sa famille, sestraditions et qui croyait avoir brisé tous liens avec le passé ?Peut-être est-il impossible de renier ses origines puisque, mê-me au fond des Indes, Tom Ransome reste pour Miss Dirksle seigneur de Nolham ? «Soyez tranquille», dit-il à Miss Dirks.«Quoiqu'il arrive , je me chargerai de Miss Hodge.»

ML&—u. \wmm&«Nous avons peut-être eu tort de vivre tellement à l'écart»,

dit Miss Dirks. «Elizabeth a eu souvent envie de faire desvisites, de lancer des invitations pour le thé. Ça ne s'est jamaisarrangé... et c'est pour cela que, maintenant, nous ne connais-sons personne.» — «Ce n 'est pas trop tard» , dit Ransome. «Jesuis certain que rien ne vous arrivera , mais si jamais il y avaitdes... complications , il vaudrait mieux que Miss Hodge ne soitpas trop isolée. Si vous voulez, je vous inviterai à prendre lethé ici avec les Smiley, leur tante et peut-être Rashid AliKhan et sa femme...» Miss Dirks accepte à regret. Il lui estdifficile de ne pas se raidir , de se prêter aux mondanités qu 'ellea toujours fuies... «S'il le faut , ce sera plus raisonnable» , dit-elle. «Nous pourrions donner nous-mêmes un thé. Elizabethrêve depuis des années de montrer comment elle a arrangé lamaison...» Elle se lève alors pour prendre congé. Ransome, enl'aidant à enfiler son manteau , s'aperçoit qu'elle tremble despieds à la tête. Quel effort cette visite a-t-elle dû lui coûter !

IA SUIVRE)

RED ACTION-ADMINISTRATION: Sion, rue de l'Industrie, téL (027) 2 31 51 . 52. • PUBLICITE : Publicitas S.A.. Sion téL (027) 2 44 22 et tootes ARenees Puhllcita». - REDACTIONS REGIO NAI ES : Monthey, tel„ -. .. . ,. ..... . .. .. .. .. -JT... ....««mi * . t>. u — o /* D IT- I T A TA\..„. . IMPH 'MÏÏRll .MnnFRNTF S. A. — STON

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Sur les ondes suisses22.00 Dernières informations ; 22.05 C estdemain dimanche ; 22.10 Téléjournal i22.25 Fin.

SAMEDISOTTENS

7.00 Le bonjour de Radio-Lausanne ;7.15 Informations ; 7.20 Aubade populai-re ; 7.45 L'anglais chez vous ; 8.00 Rou-te libre ; 8.45 et 10.45 Le Miroir du mon-de ; 11.00 Emission d'ensemble (voir Be-romunster) s 12.00 Accordéon ; 12.20 Cesgoails sont pour demain i 12.30 Fanfareset harmonies romandes s 12.45 Informa-tidns , 12.55 «Colonel-Docteur» i 13.05Demain dimanche ; 13.40 Trésors^de no-tre discothèque ; 14.00 Images musicailesdes Pays-Bas ; 14.15 Jazz sur le toit del'Europe i 15.00 Orchestre de la SuisseRomande ; 16.00 Chasseurs de sons i 16.30Un trésor national t nos patois i 16.50Moments «musicaux ; 17.05 Swing-Séré-nade ; 17.30 Pour Jes enfants ; 18.20 Lemicro dans la vie ; 19.00 Ce jour enSuisse ; 19.15 Informations ; 19.25 Le Mi-roir du monde ; 19.50 Chanson vole ;20.05 Le monde est sur l'antenne ; 21.05Chartes Aznavour à Lausanne ; 21.30Jazzific 59-16 ; 22.30 Informations ; 22.35Entrons dans la danse i 23.15 Fin,Second programme

19.00 Emission d'ensemble. Tour deSuisse i 20.00 Vingt-quatre heures de lavie du monde ! 20.12 Les nouveautés ;20.20 «Cotonel^Docteur» ; 20.30 Fichumétier ; 20.45 Refrains en ballade i 21.00Série rose ; 21.15 «L'amour des troisoranges», opéra ; 21.45 Le français uni-versel ; 22.05 L'anthologie du j azz ; 22.30Programme de Sottens.BEROMUNSTER

6.15 Informations ; 6.20 Valses et pol-kas ; 7.00 Informations i 7.05 Joyeux jo-dlers ; 7.30 Pour Madame ; 8.15 Septchants populaires espagnols i 8.30 Uni-versité radiophonique internationale ;8.45 Petits portraits de grands maîtres ;10.00 Guide musical pour les automobi-listes i 11.00 Emission d'ensemble. Con-cert Dvorak i 12.00 L'art et l'artiste! 12.30Informations i 12.40 Refrains musette ;13.00 D'un crayon critique i 13.15 Succèsd'aujourd'hui i 13.40 Chronique de poli-tique intérieure i 14.00 Jazz bulletin î14.30 Chronique de la Suisse occidenta-le ; 14.45 Mélodies fribourgeoises ; 15.03Le cheval et le moteur dans l'armée ;15.35 FanfaTe militaire j 16.05 Un récit ;16.35 Récital d'orgue ; 17.00 Chants ;17.15 Disques nouveaux ; 18.00 L'hommeet le travail i 18.20 Variétés musicales i18.45 Piste et stade ; 19.00 Actualités ;19.30 Informations. Echo du temps i 20.00Intermède léger i 20.30 Karl Valentin Titet chante i 21.45 Mélodies et refrains dutemps passé i 22.15 Informations ; 22.20Danse i 23.00 Les championnats du mon-de de cyclo-bail t 23.15 Fin.MONTE-CENERI

7.00 Marche. Gymnastique ; 7.15 Infor-mations ; 7.20 Almanach sonore; 8.00 Ar-rêt j 11.00 Emission d'ensemble (voir Be-romunster) i 12.00 Musique variée ; 12.30Informations ; 12.40 Musique variée ;13.00 Pour ies automobilistes ; 13.30 Mo-saïque de chansons i 14.00 L'histoire desparfums ; 14.20 Suite No 1, E. Bloch ;14.35 L'uomo al punto , raidiodrame ; 16.40Thé dansant; 17.00 Œuvres de C-M. vonWeber ; 18.00 Musique demandée ; 18.30Voix des Grisons italiens ; 19.00 Tangoscélèbres ; 19.15 Informations. Il Quotidia-no i 19.45 Refrains à la guitare ; 20.00Orchestre Radiosa [ 20.30 Horizons tessi-nois i 21.00 Orchestre tzigane ; 21.30Chansons et variétés ; 22.15 Informations;22.35 Danse ; 23.00 Fin.TELEVISION

15.00 Championnat du monde de cy-clo-bail ; 16.30 Barb e Noire ; 17.00 Ima-ges pour tous ; 18.05 Fin ; 20.00 Télé-journal et bulletin météorologique ; 20.15Quinze minutes avec J.-C. Pascal ; 20.30Les aventures de Gil Blas de Santillane ;

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« Pardonnez-moi , dit-elle, un mouEF

vement de terreur si ridicule ; mais ceque M. Léon nous avait dit... et puiscette figure qui parait endormie... Ilm'a semblé que ce pauvre homme allaitouvrir la bouche en criant qu'on lui fai-sait mal. »

K REGARDE . SES YEUX ^U. A L'AIRv LANCENT DES ECLAIRS» VRAIMENT\»"_ _^^FUBJEUX...z^T T- /CET

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7.10 Le bonjour de Radio-Lausanne ;7.15 Informations j 7.20 Concert matinal i8.00 Les beldes cantates de J.-S. Bach i8.30 Grandes œuvres, grands interprè-tes ; 8.45 Grand-messe (St-Maurice) i10.00 Culte protestant i 11.05 L'art cho-ral ; 11.30 Le disque préféré de l'audi-teur ; 12.15 L'émission paysanne i ' 12.30Le disque préféré de l'auditeur i 12.45Informations j 12.55 Le disque préféré del'auditeur ; 13.45 Proverbes et légendes f14.00 Dimanche en liberté ; 15.30 Repor-tages sportifs i 17.10 L'heure musicale î18.30 L'émission catholique j 18.45 Cour-rier protestant ; 19.00 Résultats sportifs i19.15 Informations -, 19.25 Escales ; 19.50Villa «Ça m'suffit» ; 20.10 Un souvenir...une chanson ; 20.30 Septembre musicalde Montreux ; 22.30 Informations i 22.35Le poète autrichien Nicolas Lenau ; 23.00Au grand orgue de Radio-Lausanne i23.15 Fin.Second programme

14.00 La Ronde des festivals r 15.30Discanalyse i 16.20 Le quart d'heure vau-dois ; 16.35 La boîte à musique i 17.00Le théâtre en famille : «Pango-Pango» i18.05 Le charme de la mélodie s 18.30Sans bagages ; 19.00 Premier choix t19.30 Le chemin des écoliers ; 20.00 Ledimanche des sportifs i 20.15 Le kiosqueà musique ; 20.30 La grande parade ;21.40 A l'écoute du temps présent ; 22.30Programme de Sottens.BEROMUNSTER1.1.50 Pièces pour piano s 12.30-Informa-tions ; 12.40 Divertissement musical i13.30 Notre émission pour la campagne ;14.15 Ensemble champêtre i 15.00 Pour le60e anniversaire de l'écrivain valaisanA. Fux » Hommages ; 15.20 Le ChœurfoMori«que du HautrValais i 15.30 Sportset musique, reportages i 17.30 Ensem-ble de chambre de Radio-Berne » 18.15Quelques considérations i 18.30 Musiquerécréative 1- 19.00 Les sports -du diman»che i 19.30 Informations i 19.40 Divertis-sement pour un dimanche j 20.20 L'hom-me et sa puissance ; 21.05 Aois et Gala-tée, drame ; 22.50 Sérénade, Beethoven î23.15 Fin.MONTE-CENERI

8.00 Marche. Petit concert ; 8.15 Infor-mations i 8.20 Almanach sonore ; 8.45Musique légère ; 9.15 Le monde curieux i9.45 Quintette à vent ; 10.15 Inédits d'é-crivains de la Suisse italienne j 10.30Guitare ; 10.40 Orchestre de la Suisseromande ) 11.20 L'expression religieusedans la musique i 11.45 Causerie reli-gieuse ; 12.00 Concert ; 12.30 Informa-tions i 12.40 Musique variée ; 13.00 Lecafé sportif ; 13.15 Chronique de notretemps ; 13.45 Juke-Box i 14.00 Quintettemoderne ; 14.15 Le micro répond ; 14.45Trois fois trois î 15.15 Sports et musi-que ; 17.14 Résultats sportifs i 17.15 «Con-fessione», drame i 18.00 Disques variés ;18.15 Concerto, Mozart ; 18.40 La j ournéesportive ; 19.00 Jeux d'enfants, extraits,Bizet ; 19.15 Informations. Hebdomadairesonore ; 20.00 Dix minutes avec LouisArmstrong ; 20.10 «Spirito allegro» , co-médie ; 22.30 Informations. Résultatssportifs ; 22.40 L'Auberge du Cheval-.Blanc î 23.00 Fin.TELEVISION

9.50 Messe solennelle ; 11.30 Fin ; 17.00Ciné-Dimanche ; 18.00 Résultats sportifs;18.15 Fin ; 19.30 Téléjournal i 20.00 Lessentiers du monde ; 21.15 Congrès inter-national de mag ie ; 22.15 Présence pro-testante ; 22.25 Dernières informations ;22.30 Fin.

LIidrais que ce maudit colonel futdrais que ce maudit colonel lut audiable !... »

Léon s'empressa de refermer la boîtede noyer, tandis que M. Martout ra-massait le fragment d'oreille et le met-tait dans sa poche.

« Animal que je suis, murmuraitLéon. Le jour où je revois Clémentineje n 'imagine rien de plus spirituel quede lui montrer des momies!... Je vou-

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ikeresa Charles 122— Hier soir. Elle a voulu faire une dernière prome-

nade à cheval avant de regagner son poste au pension-nat ce matin. La directrice a été très désagréable quand 'je lui ai téléphoné que Margot était retenue ici parsuite d'un accident, dit Maggie. Entrez donc, Edward,je vais vous fai«re du thé. Veux-tu monter voir Margot,yasmine? Le docteur a dit qu'il valait mieux qu'elilereste au lit un jour ou deux.

J'avais donc cru à tort entendre la voix de Margotdans le vestibule... :

— Où est Père ? demandai-je.— Il est allé en ville par l'autobus de deux heures

pour acheter des choses dont Margot a besoin. Dallassera ici d'une minute à l'autre. Je lui ad dit qu'il devaits'excuser auprès de toi de t'avoir dérangée. Quand jel'ai appris, je t'ai appelée pour vous empêcher de venir,mais vous étiez déjà partis.

— Cela ne fait rien, dit Edward en souriant. Noussommes en route pour la Comouailles mais nous nesommes pas pressés.

De nouveau, un malaise s'empara de «moi.— Je vais juste dire quelques mots à Margot et en-

suite je crois que nous ferions bien de repartir. Il n'ya pas de raison d'attendre d'avoir vu Dallas.

— Autant le voir ' et entendre son explication, ditEdward.

Je n'Insistai pas ,ne voulant pas lui paraître éner-vée et capricieuse, mais j e ne pouvais me défendrede me méfier de ce coup de téléphone et de penserqu'il était, d'une manière quelconque, dirigé contre Ed-ward. Je montai à l'étage .à contre-cœur.

Margot, les joues rouges et les yeux brillants, étaitassise dans son lit, son bras gauche dans le plâtre.

— Regarde ce que j'ai fait ! dit-elle avec défi. N'est-ce pas une malchance ?

— Eh bien, tu n'avais pas envie de retourner aupensionnat. Je suppose que tu comptais seulement surune entorse ou d'insignifiantes contusions ?

Bile rougit davantage et me foudroya du regard, puiselle sourit s

— Il est toujours inutile d'essayer de te duper, n'est-ce pas ? dit-elle avec résignation. J'ai sauté un obstacleavec l'intention de tomber mais je ne pensais pas mecasser le bras. Ce pauvre Dallas a eu une peur bleue.Il m'a crue morte.

— Cela te servira peut-être de leçon , dit-je sévè-rement. Tu ne peux espérer t'en tirer chaque fois sansdommages,

— Eh bien I c'est un bon prétexte pour envoyer pro-mener mon emploi et pour hâter mon mariage 1... Com-ment va le tien, Yasmine ? Assieds-toi et Tacontes-moitout.

— Dis-moi d'abord pourquoi Dallas m'a téléphoné defaçon à m'effrayer.

— Il était bouleversé de me voir souffrir. J'ai dit queje regrettais ton absence et il a insisté pour te fairevenir. En es-tu furieuse ?

ICopvfWî» S» Cowrropn**) f A SUIVRE)

A partir de ce jour, Clémentine necessa de penser au pauvre Colonel etrien, ni personne, ne put lui ôter del'esprit l'histoire de cette momie. Quantà Léon, cela lui valut un mauvais rêveet bien des soucis. (A SUIVRE.)

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Fait remarquable, les personnes qui prennentde la Minvitine ne ressentent aucune faim,l'appétit est normalement satisfait. La Min-vitine rassasie comme un vrai repasDe quoi la mîn\Mneest-elle incapable?La Minvitine n'est pas un produit miraclelequel, absorbé additionnellement, fait dis-paraître comme par enchantement un excèsde poids. Elle doit être utilisée judicieuse-ment , et les personnes qui désirent maigrirfortement au moyen de la Minvitine doiventse soumettre au régime strict. Cela n'estd'ailleurs pas difficile car, après deux jours,si ce n'est immédiatement , la faim ne semanifeste plus.A quelles pertes de poidspeut-on s'attendre ?Lors d'alimentation exclusive a la Minvitine ,on observe des pertes moyennes de poids de200 à 250 grammes par jour. Un amaigrisse-ment plus rapide n'est pas à conseiller.

monter les difficultés que cela implique ? — Qu'est-ce que la Minvitine Wander? — Comment mettreen pratique la cure amaigrissante à la Minvitine?— Préparation de la Minvitine Wander — Tableaudes poids — Comment déterminer le poids idéal?— Comment réduire un excès de poids?

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lilEn cas de maladies, en particulier lors d'af-fections vasculaires, métaboliques et rénales,la cure ne doit être appliquée que sous sur-veillance médicale.La disparition d'un excès de poids représenteun soulagement pour le cœur et la circulation ,pour la respiration, le système digestif et lesfonctions motrices. C'est pourquoi une cure «menée correctement n'amène pas de fatiqueni d'abattement mais, au contraire, une sen-sation de bien-être et des capacités accrues.La Minvitine est en vente, sans ordonnance,dans les pharmacies et drogueries. Elle est àvotre disposition en boîtes originales de225 grammes, en cartons de 10 sachets-portions et en emballages géants. Demandervotre arôme préféré : cacao, café ou neutre.

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La fleur de la plante de tabac (variété « Basma »).

Ainsi que nous l'avons annoncé dans les colonnes de ce Journal , la Grèce esll'hôte d'honneur du 42e Comptoir Suisse et s'y présente en un pavillon organisé parson Gouvernement et son Ambassade à Berne. Pour laisser au visiteur de la prochai-ne Foire de Lausanne le plaisir de la découverte et d'une incursion au cœur de cebeau pays, nous avons retenu d'évoquer, dans le cadre de cet article, plutôt que laprésentation du pavillon lui-même, l'agriculture grecque et ses principales pro-ductions.

Car, en dépit d'une industrialisation: d'ailleurs récente mais toujours plus-«largement introduite dans le pays, l'agri-j Kultuw-jdemeure l'une des valeurs fon-'damentalés de son économie ; elle occu-„peA encore la majorité de la populationactive et ses exportations procurent à laGrèce - d'appréciables revenus.

Et d'abord , quelques données statisti-ques nous permettent de composer une

« image très nette de la répartition du solet des étendues cultivées : les forêts

•-s'étendent sur 18.7 r.c de la superficie to-« talé du pays ; les lacs, fleuves et marais

en réprésentent 8 % ; les routes et lesagglomérations urbaines , 3 % ', les éten-

- dues incultes , 3.1 % ; les pâturages demontagne et de plaine , 46 % ; les éten-

• dues cultivées, enfin . 28,2 % qui 'serépartissent de la manière suivante :

Cultures annuelles 26.300 km2 ou 71,3 %' et pépinières 1.100 km2 ou 2,9 %

Jardins potagers- Vignobles 2.250 km2 ou 6,1 %

Olivaies 5.200 km2 ou 14,1 %Vergers 1.450 km2 ou 3,9 %

¦ Prairies 600 km2 ou 1,7 %ce qui équivaut au total de 36.900 km2,la superficie du pays étant de 130.918km2.

Depuis quelques années, dès l'appli-cation de son grand Programme quin-quennal de développement économique,la Grèce procède à la reconversion deson agriculture, en limitant, notamment,

Le repiquage se fait au plantoir , on n'emploie pas de machine

la culture des céréales au profit d'au-tres cultures à plus grand rendement.

C'est ainsi, par exemple, que la pro-duction des fruits ' et des légumes y afait des progrès considérables, favoriséspar le magnifique climat du pays, pro-grès quantitatifs aussi bien que quali-tatifs. La culture fruitière — oranges,citrons, mandarines , pommes, poires, ce-rises, abricots, pêches, prunes, raisinsde table et fraises — a produit 560.000tonnes en 1960. Quant à la culture ma-raîchère — la tomate, la pomme de terre,l'oignon ,1e haricot vert, le pois, la ca-rotte, le poivron vert — sa productionglobale a représenté au cours de la mê-me année 656.000 tonnes de légumes .

La culture de l'olivier occupe en Grèceune surface de 520.000 hectares. Le nom-bre des oliviers s'élève à environ 75millions et tend à s'accroître. C'est direque cett e branche revêt une importancetoute particulière, puisqu'elle rapporte12 % du revenu agricole total. Près de50.000 tonnes d'olives et de 140.000 ton-nes d'huile sont produite bon an mal an.Par l'amélioration des méthodes de cul-ture, la lutte contre les maladies et lesparasites de l'olivier , .d'une part , et lamodernisation des huileries existantesd'autre part, de gros efforts sont accom-plis actuellement pour élever les mar-chés à l'exportation qui , pour l'heure, setraduisent par 7 000 tonnes d'huile et12.000 tonnes d'olives annuellement.

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Mais il est évident que les princi-pales ressources de l'agriculture grecquesont le tabac et le coton.

En 1960, la superficie cultivée en co-ton s'est élevée à 165.34 hectares, exploi-tés par de petites entreprises familialesdans leur presque totalité. D'excellentesconditions de climat et de sol assurentun rendement à l'hectare de 380 kg. decoton fibre, coton très blanc et très bril-lant. Trois variétés sont cultivées : deux,de provenance américaine, l'Acala et laCoker, la troisième connue sous le nomde variété IOC, étant une création del'Institut national grec du coton . C'estce même office, service de l'Etat, quicentralise toute la production locale,classe, l'une après l'autre, les balles dontle poids varie autour de 250 kg., et as-sure les transactions commerciales aussibien sur le plan du marché indigèneque sur celui du commerce extérieur,la Grèce étant, depuis 1951, fournisseuren coton de pulsieurs pays de l'Europeoccidentale et orientale, de. l'Amériquedu Sud et de l'Extrême- Orient. On pré-voit que, pour cette arrn«éë, la productiontotale dépassera '78'0ÔO tonnes dont40.000 seront absorbées par l'étranger.

La culture du tabac a été introduite enGrèce qui , à cette époque, faisait partiede l'Empire ottoman, il y a environ troiscents ans. A partir des deux ou troisvariétés importées d'Amérique, il s'estpeu à peu formé dans le pays et dansles régions voisines une variété nouvellede la plante de tabac, le « tabac oriental» ,parmi lequel le tabac grec est l'un desplus réputés.

Depuis la constitution d'un Etat hel-lénique indépendant, le tabac est le pro-duit national grec par excellence ; il aconquis une place de plus en plus im-portante dans la structure économiquedu pays et occupe le premier rang dansle commerce d'exportation. Il assure dutravail à près de 200.000 familles de pay-sans, ainsi qu 'à des dizaines de milliersd'ouvriers ,de courtiers, de commerçantset de techniciens, soit à 1/12 de la popu-lation totale .

Le succès et la généralisation de cetteculture en Grèce ne sont pas dus auhasard. Le tabac est une culture d'été.Le soleil, le climat, le relief et la com-position du sol constituent une véritableserre dans laquelle les qualités naturellesde la plante se développent et se sta-bilisent à travers toutes les étapes, cul-ture, cueillette, séchage méthodique, ma-

NR

Séchage du tabac

nipulation paysanne, manipulation com-merciale, fabrication des cigarettes, etc.

Le tabac grec se distingue par la beau-té des feuilles .ordinairement petitesdorées, à nervures fines et souples dé-pourvues de matières ligneuses, par safaible teneur en nicotine, et son arômenaturel. C'est à ces qualités que la Grècedoit d'être le troisième producteu r mon-dial en tabac et de retirer de cette cul-ture le tiers de ses revenus à l'expor-tation, soit la somme de 80 millions dedollars.

Le ' nombre des pays achetant des ta-bacs de Grèce va croissant : il s'élèveactuellement à 40, au nombre desquelsles clients les plus importants sont l'Ai-

Champ de tabac en Grèce du Nord pendant la cueillette

Iemagne et l'Amérique ,1a Russie ,1aTchécoslovaquie, les pays de la Commu-nauté économique européenne, l'Autri-che, la Finlande, l'Egypte, le Portugal etla Suisse qui , pour sa part .importe an-nuellement 1500 tonnes environ de tabacsoriginaires de la Macédoine orientaleet de la Thrace.

Disons encore que la culture est con-trôlée par l'Insitut national du tabac,créé en 1930 à Drama, en Macédoine. IIassume, en Grèce, un rôle comporable àcelui que jouent, dans notre pay, nosStations fédérales d'essais et recherches,

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Sion - ChiassoLes équipes tessinoises ont toujours

valu leur pesant d'or, c'est connu, sur-tout pour le caissier du club qui re-çoit ! Chiasso vaut davantage encorepuisqu'en cas de défaite dimanche, ildevrait céder sa première place au FC.Sion...

On se plait d'autre part à reconnaî-tre Chiasso comme l'une, si ce n'est laplus forte équipe de la « B » de cettesaison, à juste titre. Chiesa et Riva, in-ternationaux, sans parler de RobustelUou encore Gilardi...

Première au classement, cette forma-tion a recueilli 6 points en 3 rencon-tres (3 à 2 contre Bellinzone et 4 à 0contre Briihl, at-home, puis 3 à 1 contreUGS à Genève).

Sion a pris deux points à Martignypuis à Porrentruy, pour, entre-deux,abandonner la moitié de l'enjeu àAarau.

Il est ainsi difficile d'établir un pro-nostic valable pour dimanche, si tant ilest vrai que chacun espère une victoiresédunoise, naturellement.

Les gars de Spikofski semblent avoirrepris du poil de la bête. Si la victoirecontre les pruntutrains n'a pas été ob-tenue sans difficultés, la défaillancecoutumière de l'équipe de la capitalesemble être appelée à disparaître.

Et si encore l'entraîneur arrive àtrouver la formation « type » qui resteInchangée dimanche après dimanche, àce moment-là encore ce sera plus facile.

Mais, comme il le dit lui-même, ce sont les joueurs eux-mêmes qui formentl'équipe du dimanche, car, leur condition physique, leur volonté ou encore leurforce intrinsèque est déterminante en vue de leur sélection.

L'introduction de jeunes éléments n'est pas pour déplaire au spectateur. Aprèsun ou deux dimanches, ils se révéleront peut-être aptes à tenir leur place dansles rangs de la première garniture.

Battre Chiasso dimanche et lui ravir du même coup la première place duclassement équivaudrait à une affirmation glorieuse des couleurs sédunoises. Cene serait pas non plus le moindre des encouragements tant pour les joueurs quepour le public qui reprend goût, certainement, au football sédunois.

Et voici ce que vous attendez tous : la formation sédunoise :PANCHARD

I SIXT I HERITIER SALZMANNGIACHINO KARLEN

GRAND BAUDIN ANKER SPIKOFSKI GASSER (MEIER)Et maintenant, le FC Sion compte sur vous. Ne ménagez pas les encourage-

ments aux actions sédunoises, comme lc font les supporters tessinois lorsqu'ils'agit de leur équipe.

Soyez « chauds » mais pas « chauvins»; soyez justes... en bref, aidez à unevictoire sédunoise à laquelle vous pouvez contribuer grandement, croyez-le !

THOUNE - MARTIGNYDimanche , le Martigny-Sport eliec-

tuera le diiiicile déplacement dans lacité des artilleurs. Le FC Thoune, bienque battu dimanche à Vevey, sera unadversaire redoutable pour les Oclodu-riens. En ellet , la presse romande aqualllié de chanceuse la victoire vevey-sanne. Pourtant les Valaisans sont déci-dés à vendre chèrement leur peau , af ind' ellaccr le 6 à 0 encore présent dansloutes les mémoires ! Renko , en tantqu 'entraîneur consciencieux , s 'ef iorcerade laire disparaître les p lus gros déiautsde ses poulains , spécialement en atta-que, où le f lagrant manque dc décisionne va p as sans créer de grands soucisaux dirigeants du Martigny-Sport . Unhomme comme Mauron doit à tout prixcomprendre que les camarades qu 'il cô-toie dimanche après dimanche sont p lusjeune s que lui , donc plus rapides. Sonexcellente technique individuelle doitêtre mise entièrement au service dejoueurs comme Martinet U ou Rigone ,éléments d' une grande rap idité , laetcurinutile si le jeu est sans cesse temporisé ,comme on l'a vu ù maintes reprisesdimanche dernier.

La Iormation de dimanche subira unlé ger changement , car Vouilloz , visible-ment lali gué , laissera sa place à unnouvel élément , l' ex-yverdonno is. Frey-mond. U est à souhaiter que le nouvelinlergauche « trouve » rap idement sescamarades qui ont déjà disputé ttoismatches ensemble.

Parc des Sports - SIONDimanche 10 septembre

Dès 15 heures :

CHIASSO - SïONLE CHOC DES LEADERS I

Dès 13 h. 15 :MATCH DES RESERVES

C-oup À c&mi

Deuxième Ligue

PIERRE HERITIER :20 ANS DE FIDELITE AU F.C. SION20 ans de f idélité au même club. Avoirpassé par tous les bons et mauvais mo-ments du club sédunois , tel est i'« Anni-versaire » qui échoit à notre sympathi-que arrière, iorce vive et lucide de l'é-quipe.Bravo , « Bischof !» Que cet exemple 'def idél i té au club soit un exemple pourles coéquipiers en particulier et pourtous les sportils en qénéral !

L'équipe de Marti gny évoluera doncdans la iormation suivante :CONSTANTÎN , MARTÎNET t, RUCHET ,KAELIN , REGAMEY , RIGONE , FREY-MOND , MARTINET 11, MAURON elRIMET.

Mauron saura-t-il forcer la défense du « 11 » de l'entraîneur Beck, et , du mêmecoup, servir ses coéquipiers de façon à obtenir une victoire qui s'avère difficile 1

sur le ooj bi\{{ VAIAISAH

Saillon - GrôneEn tête du groupe avec 3 m. 5 pts,

c'est un beau bilan pour un néo-promu.Gageons qu'il ne s'arrêtera pas là!Quand on est sur une aussi belle voie,il faut continuer... Les obstacles nemanqueront pas. Dimanche prochain,l'adversaire est de taille. Saillon a unvieux compte à régler avec lui : lafinale comptant pour le titre de cham-pion valaisan de 3e ligue ne lui futpas favorable. Grône emporta la bellecoupe... C'est donc sous le signe de larevanche que les deux adversairesvont s'affronter. A Sion, Grône avaitremporté une victoire méritée quoiquetrop nette. Saillon a maintenant desatouts pour faire pencher la balan-ce : l'avantage du terrain et une soli-dité physique que ne semble pas avoirson rival. Nous en voulons pour preu-ve la surprenante défaite enregistréesur son terrain devant Fully. L'équipeserait-elle donc moins forte que ne lelaisse supposer sa belle victoire surVernayaz ? En tout cas, Saillon répon-dra à ce point d'interrogation avec l'é-lan qui le caractésire ; d'une part par-ce qu'il entend consolider sa positionde leader et, d'autre part, pour pren-dre une revanche qui lui tient à cœur.Il y aura donc du monde et de l'am-biance autour du stade et... des buts !

Troisième Ligue

Lens I-Naters ILens a les dents longues cette sai-

son et nous promet un beau champion-nat; depuis le temps que nos amis, di-rigés par Jimmy Emery travaillent pouraccéder à la ligue supérieure, il seraitbientôt équitable que la récompensearrive enfin.

Après un début sensationnel dû à uneforme excellente, Simili et ses hommesn'auront pas trop de peine à prendrele dessus sur un Naters, encore en ro-dage en. troisième ligue. Il faudraitcependant se méfier d'une équipe haut-valaisanne, coriace et volontaire et d'unphysique de fer par-dessus le marché.

Aldo Simili revêtira très probable-ment l'équipement du FC Lens — qu'ilavait quitté - lîautprrine dernier pourmieux suivre ses poulains de la tou-che — pour remplacer Clovis Bagnoud,blessé dimanche dernier. Quant au res-te de la formation, pratiquement aucunchangement n'est annoncé. Il est sincè-rement souhaitable que Germain Eme-ry reprenne sa place. Avec GermainBagnoud en position de centre-avant,ne pourrait-on pas essayer un MédardBonvin en ligne d'attaque, en compa-gnie de Laurent Duc ? C'est une idéepersonnelle que nous nous permettonsd'émettre très franchement; MédardBonvin étant un footballeur très rapi-de, courageux et volontaire, peut-êtreque la chance de marquer des butslui sourira. L'arrière semble suffisam-ment solide pour se permettre un essai.

Chicot conservera le poste de rem-plaçant.

Trois points en trois matches , un matchnul suf f irai t donc pour tenir la moyenne 1.C'est un minimum souhaitable et par-f aitement possible !

s. - ' - . ., «

Rarogne - ForwardAlors que Monthey est au repos, que

Sierre ira rendre visite à Genève, Ra-rogne effectue un déplacement difficilesur les bords du lac dimanche après-midi.

Forward-Morges est vaillant, surtoutchez lui. Sierre en a déj à fait l'expé-rience et le petit but d'écart obtenu parle club local lui a valu une victoiredifficile.

Rarogne, en excellente condition pour-tant , est mal parti dans ce championnat.Deux matches et un seul point : unpartage de l'enjeu , dimanche passé, con-tre Malley en terre vaudoise.

Dans l'ordre des grandeurs, Rarognedevrait ainsi pouvoir s'affirmer à Mor-ges demain , si tant il est vrai toutefoisque le club local est difficile à battresur son terrain.

Forward occupe la 5ème position duclassement, à un point seulement duquatuor qui tient la tête d'affiche. Ra-rogne devra ainsi lutter de toutes sesforces pour se hisser aux sommets ac-tuellement nuageux du classement de la1ère ligue.

Ainsi, rien n'est dit. Rarogne ne mé-nagera pas ses efforts, et pour qui lesconnaît, l'intransigeance qu 'ils affichentdurant les rencontres, si difficiles soient-elles devrait leur permettre de battrela formation des bords du Léman de-main après-midi, encouragé par le par-tage des points obtenus dimanche passé.

VERSOIX-SIERRE

Notre photo : Camporini, l'un des maî-tres-piliers de la défense réussira-t-il,par son expérience, a donner la fouguenécessaire aux couleurs sierroises en

vue d'une victoire ?

Troisième Ligue

Leytron - SaxonDéjà deux favoris aux prises dans

le gr. II de 3e ligue. Leytron a maldébuté contre Conthey, mais s'estbien repris contre Port-Valais. Sessupporters attendent une confirmationdimanche. Ils espèrent que l'équipe,avec les moyens dont elle dispose, fe-ra preuve de plus de stabilité qu'aucours de la saison 1960-61, où ellemanqua le titre de peu. Son adver-saire, Saxon, affiche de légitimes pré-tentions ; lui aussi, a raté le sprintfinal du dernier championnat aprèsavoir longtemps caracolé en tête. Ilentend montrer qu 'il aurait été dignede la 2e ligue et que ce n'est que par-tie remise. Avec patience et obstina-tion, l'entraîneur Jost s'occupe desjeunes ; d'ici peu, il sortira des élé-ments de valeur qui assureront les suc-cès de Saxon de manière durable etconstructive. C'est donc deux belleséquipes qui seront aux prises et quivont défendre leurs chances avec lesmoyens qui semblent égaux. Il est ma-laisé de prévoir l'issue de cette luttequi , nous l'espérons, restera correc-te et courtoise malgré l'importance del'enjeu.

Evionnaz - Port-ValaisEvionnaz n'a pas eu de chance lors

de son premier match ; un seul butdonna la victoire à son heureux ri-val , Vouvry. Pour son deuxième match ,il se rendait à Conthey. A la surpri-se générale, il parvint à tenir en échecle brillant vainqueur de Leytron. Ladéfense se comporta admirablement ,soutenant les assauts d' un team lo-cal déchaîné. Cette solidité des lignesarrières peut lui valoir, dimanche , sonpremier succès. En effet , Port-Valaisest surtout redoutable chez lui : àl'extérieur il a moins de panache.Pourtart. il faut se souvenir qu 'il tintCollombey en échec, un Collombeyoui. il est vrai, un peu plus tard, re-

Bruno Zurbriggen, caché en partie parle ballon reste le grand absent du FCRarogne durant ce premier tour. Onsait qu'il devra se faire opérer au ge-nou des suites de son accident... afin,comme ie le dit lui-même, de pouvoircomme il le dit lui-même, de pouvoir

Bonne chance, Bruno !

Ce n'est pas une sinécure pour lesSierrois que de se déplacer jus qu'àGenève pour disputer leur troisièmematch de championnat demain.

Après deux rencontres, nos amis de lanoble contrée n'on recueilli aucun pointencore. Dimanche passé même, chez eux,ils n'ont pu venir à bout de Xamax,le leader de la 1ère ligue.

Mais la chance n'est pas toujours del'« autre côté » ! Un jour, cela doit chan-ger,inévitablen*ient. Il suffit--ge ne passe décourager1, surtout pas. Prospérerdans l'effort collectif , garder le moralhaut, même si cela est difficile.

Et ça l'est, à l'heure actuelle... maiscela s'oublie vite aussi !

Surtout au moment où une victoirea souri à l'équipe. Peut-être est-ce cellede demain après-midi ? A coup sûrpeut-être, car Versoix ne paraît pasêtre la formation qui battra Sierre di-manche, même chez lui.

Versoix, en effet, n'a pas un seul pointnon plus. Et si le goal-average est de3—5 en ce qui concerne Sierre, il Testpar contre de 2—10 pour les Genevois.

Ainsi, Sierrois, partez avec confiance.Vous êtes capables de battre Versoix etde revenir avec les deux points, afin,surtout, de contredire de fameux dictonpar trop affirmatif : Jamais deux sanstrois !

çut une bonne leçon de Saxon. Lo-giquement, donc, si l'on s'en tient auxrésultats, Evionnaz devrait cueillir 2points précieux. Mais sur un terrainles impondérables sont nombreux etse plaisent à brouiller toutes les car-tes. Souvent tel est pris qui croyaitprendre...

Montana I - Grimisuat IL'échauffourée s'annonce des plus

passionnantes après la défaite des deuxclubs lors de la dernière rencontre. Leshommes de l'entraîneur Marius Cor-donnier ont promis d'y mettre un coupcette fois-ci et présenteront une équipeau grand complet, après le remplace-ment de six titulaires dimanche der-nier. Pour un match hors-championnat,il était encore acceptable de voir évo-luer des apprentis; mais, dans la« grande course »... inadmissible, sur-tout pas en début de championnat oùles points sont si précieux. Montananous annonce la découverte d'un nou-veau gardien pour défendre ses bois;les frères Emery, Paul et Marius, deuxfootballeurs bien aguerris et tout deroutine, occuperont leurs places habi-tuelles. Avec Gilbert Masserey, le pilierNo 1 de la défense, Denis Cordonnier,l'infatigable, Jacky Durand , le coura-geux centre-avant et les frères Barrasde Chermignon , Montana conserve in-tacte ses chances de victoire, malgré lemoral peu convaincu de son équipe. Ilest évident qu 'on puisse prendre unebonne « brossée » un dimanche où l'au-tre, mais cela doit servir de leçon et in-citer à vous ressaisir, vous relever etreprendre confiance.

Grimisuat part naturellement favori.C'est une équipe jeune et robuste, àla technique encore en voie de forma-tion mais qui promet beaucoup quandelle aura enfin trempé définitivementl'acier < "e ses armes. La présence dePerruchoud donne une flamme capablede dévorer d'un seul coup les plusgrands appétits et tous les pronostics.Soyez sur vos gardes amis du FC Moa«tana.

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flVfS DE TIRPour plus de détails, consulter les «Avisde Tir » affichés dans les Communes.Des tirs à balles auront lieu comme Hcuit tDATE DES TIRS : du lundi 11 au jeudi

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1. Vu le danger de mort, il est interditde pénétrer dans la zone dangereuse.Le bétail qui s'y trouve en sera éloignéa temps. Les instructions des sentinellesdoivent être strictement observées.

2. Pendant les tirs, des drapeaux oudes ballons rouges et blancs seront pla-cés en des endroits bien visibles dansla zone dangereuse et près des positionsdes pièces. La nuit, ils sont remplacéspar trois lanternes disposées en triangle.

3. Projectiles non éclatés— En raison du danger qu'ils présen-

tent, il est interdit de toucher ou de «ra-masser les projectiles non éclatés oudes parties de projectiles (fusées, ogives,cuilots, etc.) pouvant contenir encore desmatières explosives. Ces projectiles ouparties de projectiles peuvent exploserencore après des années.

— La poursuite pénale selon l'article225 ou d autres dispositions du code pé-nal suisse demeure réservée.

— Quiconque trouve un projectile ouune partie de projectile pouvant conte-nir des matières explosives est tenu d'enmarquer l'emplacement et d'aviser im-médiatement la troupe la plus procheou le poste de destruction des ratés.

4. Les demandes d'indemnités pour lesdommages causés doivent être faites auplus tard dix jours après les tirs. Ellesseront adressées au commissaire de cam-pagne par l'intermédiaiTe du secrétariatcommunal qui procure les formules né-cessaires.

5. Toute responsabilité est déclinée en«pas de dommages dus à l'inobservationdes instructions données par les senti-nelles ou de celles figurant sur les pu-blications de tir. (Poste de destruction des ratés iOp. GF 10, St-Maurice. Tf. (025) 3 63 71Le Commandant : Rgt. drag. mot. 1Tf. (021) 6 85 94Villeneuve, le 10. 9. 61.

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Gunitsr Green quitte la JuventusLe Suédois Gunnar Green, qui assumait depuis le printemps de cette année

le poste de directeur technique de la Juventus, championne d'Italie de série A,se voit contraint d'abandonner cette charge pour d'impérieuses raisons familialesqui l'obligent à rejoindre immédiatement la Suède. Les dirigeants du club turinais3nt fait appel à Carlo Parola pour pallier ce départ. Au début de la présentesaison, Parola, qui était le second de Green, avait été limogé par oes même dirin'eants de la Juventus, ses prétentions financières ayant été alors jugées inae-<:eptables

ENCORE ET TOUJOURSALLEMANN

Au cours d'un match d'entraîne-ment qui opposait Mantova à Gover-nola, le Suisse Tony Allemann apris une part prépondérante an suc-cès de Mantova en marquant troisdes huit buts de la rencontre (sco-re final 8 à 1).

Est-ce un présage pour le match dedimanche qui oppose sa « squadra »à Venezia dans la cité des Doges ?

RINK-HOCKEY

Avant les championnatsd'Europe à Turin

La Norvège et l'Allemagne de l'Estayant déclaré forfait, dix équipes natio-nales seulement participeront auxchampionnats d'Europe de rinkhockeyqui débutent aujourd'hui à Turin etdureront jusqu'au dimanche 17 septem-bre prochain.

Voici les pays inscrits : Espagne - Ita-lie - Suisse - Portugal - Angleterre -France - Belgique - Hollande - Alle-magne-Ouest - Yougoslavie.

De ce fait, les dix concurrents se-ront groupés en une seule poule, alorsque précédemment, les organisateursavaient formé deux poules éliminatoiresde six équipes.

^Vrtofs croisésProblème No 72

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! BU ! I i HlHORIZONTALEMENT

1. Contrôleur général des «finances trèsimpopulaire. — 2. Perdit son maire enouvrant ses portes à une certaine con-férence. — 3. Sur une plaque. Romande Chateaubriand. — 4. Clé. Feuille decertaines plantes carnivores, en formed'urne. — 5. Arrêtera l'écoulement. —'6. Perdront peu à peu de leur vigueur*— 7. Un peu de mail. Dans une for.mule de congédiement. — 8. Reste au"fond du tonneau. Le commencement etla fin de Tell. Sur la table du techni-cien. — 9. Démonstratif. Sur une rose.— 10. Préposition. Ont en main les rênesde l'Etat.VERTICALEMENT

1. Danse espagnole rapide, d'origineandalouse. — 2. Bugle à fleurs jaunesde la région méditerranéenne. — 3. Me-sure chinoise. Arrêter de souffler. —4. Est le bienvenu après un bon repas.— 5.. A toujours bon dos. Joue sanshandicap. — 6. Plante à feuilles très dé-coupées. — 7. Auquel il ne manque ab-solument rien. — 8. Ont la possibilitéde tout réussir avec facilité. — 9. Gra-tifiées d'un caractère «très sociable. —10. Un peu d'aérogastme. Cherchent àprouver quelque chose.

Les solutions sont à envoyer Jusqu'àjeudi soir au plus tard sur carte postaleà la rédaction du Nouvelliste du Rhône.

Solution du problème précèdentHorizontalement. — 1. Eclairoies

2. Rousse-Ave. — 3. Ulm-Ag. — 4. Boi-tards. — 5. Ere, ours. — 6. Sarcfloir. —7. Cie, Ion, Or. — 8. Et , et , Envi. — 9.Pré , Soie. — 10. Trisse , Uns.

Verticalement. — 1. Erubescent. — 2.Colorait. — 3. Lumières. Pi. — 4. As,Ers. — 5. Israélites. — 6. Ré. oo. — 7.Idoines. — 8. la. Sur. Nou. — 9. Eva,Ovin. — 10. Segestries.

Ont envoyé les solutions exactes Mes-dames, Mesdemoiselles, Messieurs :Isaac Rouiller , Troistorrents ; Marie-Louise Michellod, Leytron ; Rémy Du-bosson, Troistorrents ; Clément Barman,Aigle ; Janine Raboud, Vernier (GE) iCharlotte Quennoz, Plan-Conthey ; Ma-rie-Thérèse Favre , Vex ; Ida Mottiez , St-Maurice ; Marc Berger, Carouge ; Ale-xienne , Troistorrents ; Alice Dubosson,Champéry ; Antoine Martenet , Troistor-rents : Léonce Granger, Troistorrents,

N A T A T I O NCHAMPIONNE D'ITALIF

...A 12 ANS !La jeune génoise Valentina Martinolï ,

âgée de 12 ans à peine, a réalisé unemagnifique performance en battant de21"5 le record d'Italie du 1500 mètresqu'elle a porté à 21'14"5. Le record pré-cédant appartenait à Gisella Costoldi(Rome) avec 21'36".

TOUTE CHANCE...LA SUISSE A PERDU

Dans le championnat du monde décycloball , la Suisse n'est pas représen-tée par les tenants du titre, les f rèresOberhaensll, mais par Breitenmoser-Lie-nhadr. Après une pénible victoire surl 'Autriche , cette équipe a concédé deuxdéf ai tes lace à l 'Allemagne de l 'Est et àla Tchécoslovaquie. C'est dire que f aSuisse a pra tiquement perdu toute chan-ce de s'-attrlbuer une médaille.

O BOXE. — A Villeurbanne, le poidsmoyen français Marcel Pigou a battuaux points en dix reprises l'Italien Gian-ni Loinmi.

Willy Trepp battu au Vigorelli de MilanCinq champions du monde ont parti-

cipé à la réunion internationale qui s'estdéroulée an Vigorelli de Milan en pré-sence de 5.000 spectateurs.

Voici les résultats :Vitesse professionnels, classement final:

1. Antonio Maspes (It, champion dumonde) 8 p.! 2. Gaiardoni (It) 7 p.; 3.Plattner (S) 6 p.; 4. De Bakker (Be) 5 p.;5. Rousseau (Fr) 4 p.Poursuite professionnels (5 km) t

1ère série : 1. Leandro Faggin (It)6'09"8 (moyenne 48,647); 2. Rudi Altig(Ail, champion du monde) 6'12"6.

2ème série : 1. Bailetti (It) 6'18"4(47,510); 2. Willy Trepp (S) 5'25"2.Poursuite amateurs (4 km) :

1. Franco Testa (It) 5'0r* (47,841);2. Henk Nijdam (Ho, champion du mon-de) 5'08"4.

En match omnium l'Allemand Mar-sell, champion du monde de demi-fond,a battu l'Italien Pizzali par 2—1. Dansun second match omnium, le Français

Programme du week- endATHLETISME — Championnats suisses juniors à Zurich.AUTOMOBILISME — Grand Prix d'Italie à Monza.AVERON — Régates jurassiennes à Bienne.CYCLISME — Course en circuit pour amateurs à Longeau (sa).?— Critérium des As à Paris (sa).t— Critérium professionels à Winterthour.— Critérium amateurs à Olten et Stfifa.— Course de côte Maltes—Schwarzenberg.CYCLO-BALL — Championnats du monde de cyclo-bail et de cyclisme

artistique à St-Gall (sa).FOOTBALL — Championnat suisse de Ligue nationale :— Ligue nationale A — Ligue nationale B

Fribourg—Zurich Berne—AarauGrasshoppers—Bâle (sa) Bodio—VeveyGranges—Servette Brûhl—BellinzoneLausanne—La Chaux-de-Fonds Sion—ChiassoLugano—Young Fellows Thoune—MartignyLucerne—Young Boys Yverdon—Porrentruy (sa)Schaffhouse—Bienne U.G.S.—Winterthour

— Championnats à l'étranger.HIPPISME — Courses Internationales de Bâle.HOCKEY SUR ROULETTES — Championnat d'Europe à Turin.HOCKEY SUR TERRE — Championnat suisse de série A :

Stade Lausanne—HC. Bâle Black Boys—U.G.S.Lausanne-Sports—HC. Bâle Rotweiss Wetting.—Blauweiss OltenHC. Berne—Servette HC. Zurich—Red Sox

MARCHE — Grand Prix du Comptoir.SKI NAUTIQUE — Championnats suisses à Zoug (tremplin).

PROGRAMME DE LA SEMAINEATHLETISME — 16 : Finale du championnat suisse interclubs féminin.AUTOMOBILISME — 14 - 22 :Tour de France.— 16 : Epreuve nationale de régularité à Lucerne.CYCLISME — Grand Prix des Nations à Paris.— Tour de Vénétie.FOOTBALL — 16 : Championnat suisse de Ligue nationale :— Ligue nationale A — Ligue nationale B

Bâle—Lucerne Aarau—ThouneBienne—Grasshoppers Bellinzone—SionLa Chaux-de-Fonds—Servette Chiasso—YverdonLausanne—Schaffhouse Martigny—BodioYoung Boys—Fribourg Porrentruy—BerneYoung Fellows—Granges U.G.S.—BrûhlZurich—Lugano Winterthour—Vevey

— Championnats à l'étranger.— 13 : Sélection suisse—Sélection du Jura à Delémont.— 13 :Sélection suisse B—F.C. Bienne à Bienne.— 13 : Sélection d'espoirs suisses—F.C. Thoune à Thoune.— 13 :France A—Servette à Paris.— 17 : Match-retour de la Coupe intercontinentale des clubs : Penarol Mon-

tevideo—Benfica Lisbonne.HOCKEY SUR ROULETTES — 11 - 17 : Championnat d'Europe à Turin.

CARNET BLANCdu Hockey-Club sédunois

Cest aujourd'hui en effet queM. Charles-Albert ZERMATTEN,le dynamique hockeyeur sédunois,convole en justes noces avec MlleJosiane Lorétan, fille d'un fer-vent supporter des équipes sé-dunoises de sport.

Nos meilleurs vœux vous ac-compagnent, jeunes époux, dansle difficile chemin de la vie mo-derne.

AUTOMOBILISME34 PILOTES INSCRITS

AU GRAND PRIX D'ITALIELe 32ème Grand Prix d'Italie, avant-i

dernière épreuve comptant pour lechampionnat du monde des conduc-teurs, aura lieu dimanche sur la pistede Monza. 43 tours de circuit (5 km 750sur piste routière et 4 km 250 sur lefameux anneau de vitesse sont imposésaux concurrents, au total 430 km.

Les quatre pilotes de l'écurie Ferrariont réalisé les meilleurs temps au coursde la première journée des essais offi-iciels en vue du 32ème Grand Prix d'Iitalie à Monza. L'Américain Richie Gin-<ther a été crédité de 2'46"8 pour les10 km (moyenne 215,827), devant soncompatriote Phil Hill (2'48"9), le Mexi^cain Ricardo Rodriguez (2'49"6) et l'Al-lemand Wolfgang Von Trips (2'50"3). LeBritannique Stirling Moss a réalisé2'51"8 au volant de sa Lotus-Climax.

Gaignard a battu l'Italien Morettini par2—1 également.# Le Suisse Armin von Bûren partici-pera aux prochains Six Jours de New-iYork.

Trois championsdu monde à Lonnchamp

Quatorze concurrents, dont troischampions du monde (Van Looy, RudiAltig et Marsell) participeront samedi àl'annuel critérium des As sur le circuitde Longchamp, les participants serontles suivants :

Jacques Anquetil (Fr), Rik Van Looy(Be), Raymond Poulidor (Fr), Rudi Al-tig (Ail), André Darrigade (Fr), Arnal-do Pambianco (II), Louison Bobet (Fr),Rik Van Steenbergen (Be), Jo Vellh (Fr),Jean Graczyk (Fr), Jean Raynal (Fr),Bastian Maliepaard (Ho), KarlhelnzMarsell (AH) et Hans Junkermann (Ail).

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Son et Lumière : Tous les soirs, jus-qu'au 30 septembre, Sion à la lumièrede ses étoiles. . ,

Médecins de service : Dr Burgener,tél. 2 26 66; Dr Gay-Grosier, tél. 21061.

Service médical du dimanche : En casde nécessité, si le médecin habituel nepeut être atteint , s'adresser directementà l'Hôpital Régional de Sion, tél. 2 43 01.

Pharmacie de service : Pharmacie Dar-bellay, tél. 2 10 30.

Aula du Collège : Orchestre de laSuisse Romande sous la direction d'Er-nest Ansermet. Soliste Henri Honegger,violoncelllliste. Œuvres de J.-S. Bach, L.van Beethoven, E. Lalo et C-M, vonWeber. Unique concert : dimanche, 10septembre, à 20 h. précises. Locationchez Tronchet-Revaz.

OFFICES DU DIMANCHEParoisse du Sacré-Cœur : Messes bas-

ses , 6 h. 30, 7 h. 15, 8 h. 15 (pour lesenfants), 11 h., 19 h.

Grand messe : 9 h. 30 (chantée).Chapelet et bénédiction du S. Sacre-

ment : 20 heures .En semaine : messes à 6 h. 30, 7 h.

et 8 h.Paroisse de St-Guérin. - Hall d'entrée

de l'école des garçons : 7 h., messe ;9 h., messe chantée.

Châteauneuf-Village : Messe à 7 h. 30et 9 h,

Eglise du Collège : Messe à 10 h. pourles italiens.

SION - EGLISE REFORMEE10 h. 15 : Culte de rentrée pour les

parents et les enfants. Toutes les fa-milles de la paroisse sont invitées defaçon très pressante.

DANS LES SOCIETESAmis de la Nature (section de Sion) :

Sortie d'automne à l'Eggishorn les 9 et10 septembre.

Meute St-Michel : L'activité de la meu-te reprend aujourd'hui 9 septembre irendez-vous à 13 h. 30 sur la place dela Planta. Tous les enfants nés en 1953et faisant partie de la paroisse de lacathédrale sont acceptés.

OJ CAS : Les 9 et 10 septembre, sor-tie OJ Suisse à Leysin. Tour d'Aï.

Chœur mixte de la cathédrale : Diman-che 10 septembre, à 10 h. Première messede Dom Jacques de Chastonay, moine bé-nédictin.

M A R T I G N YCinéma Etoile (tél. 6 1154) : VoiT an-

nonces.Cinéma Corso (tél. 6 16 22) : Voir an-

nonces.Petite Galerie : Exposition permanen-

te, ouverte l'après-midi.Pharmacie de service : Ce soir, dès

17 h. 30 jusqu'à samedi prochain, à lamême heure y compris jeudi après-midi , Pharmacie Lovey, place centrale,toi. 6 10 32.

Médecin de garde : Dr Iten, tél. 6 19 22.Martigny : Centenaire du Confédéré.

M O N T H E YTreize Etoile : Danoing.Scooter-Club : Sortie à Trient , diman

che , 10 septembre.Médecin de service : Dr A. Caloz , tel

4 26 25 ou 4 26 55.Pharmacie de service : J. Carraux, téd

4 21 06.

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r~ iMeroredi 13 septembre, 20 h. 30 j

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Paul KleckiSolistes :

Pierre Fournie» Christian Ferrasvioloncelliste violoniste

Programme : J. Brahms : Ouverture Tragique, opus 81 ; Double ooncerto «pourviolon et violoncelle en k mineur, opus 102 ; 4e Symphonie en mi mineur, opus 98.Location : SION • Ha.llenbarter et Cie, tél. 2 10 63, Dupuis et Comtat, tél. 2 21 80,

Office du Tourisme Montreux , tél. (021) 6 30 25.— 1 i i I

Propos de fin de service

La 11/163 n'oubliera pas...... bien sûr, comme tous les copains,la merveilleuse chaleur tropicale dela première semaine, qui faisait re-trouver la ligne aux plus résistants,lessiver les chemises des plus non-chalants et rêver à des oasis pleinesd'ombre et de bière fraîche... — mi-rages délicieux que ni les exercices,ni les inspections angoissantes nepouvaient altérer 1... « Vois-tu, disaitRené, pince-sans-rire et romantiquesur les bords , ce qui me manque er»core, c'est des draps molletonés..., etroses, avec des petits dessins de ca-nard» I...

Point non plus ne seront oubliés— oh I non — les repas «sensas» dela Cp. d'une qualité et d une perfec-tion dignes des meilleurs restaurants.Julot, maître-queu spécialiste en ri-sotto, goulache et Cie, avait attachépar surcroît toute sa réputation auxpotages raffinés... — Vous savez, lesfameux «potages Têtard» ! — «C'estsimple, expliquait-Il d'une voix dou-ce et nuancée avec des gestes deChef de Protocole en voyage, c'esttrès simple : l'essentiel est d'ajouterau dernier moment des petites her-bes hachées menu... le potage s'entrouvera grandement amélioré...» Lelendemain, on y trouvait une partiede son index I

Mais ce qui restera lumineux pourtous ceux de la 11/163 — et malgréles brumes des pénibles manœuvres— ce sera la fameuse soirée de com-pagnie au lac de Tanay. La troupey était montée en partie en camion,

\ . .M. V _. _. H_ . aa.J_ _<f _ _ H a*£_. a_ _oucc M» cocus au j x n x mS A L V A N

N é c r o l o g i eVendredi, une foule nombreuse a con-

duit à sa dernière demeure terrestreMme Vve Anna Bochatay-Derivaz , an-cienne sage-femme. La défunte jouissaitde l'estime générale.

A ses proches va toute notre sym-pathie.

Nécrolo gieVISSOIE : Dimanche 10 septembre, à

11 heures, ensevelissement de M. JulesCrettaz.

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en partie à pied. Puis, après une co-pieuse « raclette » servie en pleinenature — prodige d'habileté, décou-verte gastronomique pour beaucoup— tous s'étaient retrouvés autourd'un feu de camp. C'est alors que la11/163 a chanté... et son répertoire etla qualité de l'ensemble, l'enthousias-me de la troupe ont littéralement stu-péfié les nombreux touristes pré-sents. Et il a fallu beaucoup de Fen-dant pour calmer tous ces esprits,depuis les romantiques susurrantsous la lune jusqu'aux exaltés dé-ployant sans retenue leurs flots d'har-monie... Même Cyrille, qui avait unpeu «traîné la patte», s'y était mis,tandis que Romain modulait grave-ment, selon son habitude, avec le«Caruzzo» Henri...

«Des Increvables, cette Compagnie»,s'était exclamé le Cdt, le Plt Perren.La Cp fribourgeoise avait tôt faitd'adopter son nouveau chef valaisanet de lui manifester toute son esti-me. Elle l'a prouvé d'une façon vi-brante et chaleureuse autour du feude camp. C'était du reste lui, le Cdt,qui avait eu cette idée bienvenueet... valaisanne, aidé en cela par ceschers Léon et Ernest de Vouvry, quel'on s'est empressé de revoir au vil-lage pour se donner du courageavant et après chaque «coup dur»...même quand il n'y en avait pas !

«Hardi, p'tit I» comme dit Emile, leSgtm, à chacune de ses initiativesaudacieuses et... généreuses.

F. R.

FARINET A LA TELEVISIONPlusieurs de nos lecteurs auront suivi

avec intérêt, vendredi soir, à la télévisionromande, le film « L'or dans la montagne »,retraçant quelques péripéties romancées dela vie du trop célèbre faux-monnayeurFarinet, film tourné il y a une vingtained'années déjà, en Valais.— '—'-" -*-!—

On y a admiré de nombreuses vues deSaillon, Saxon, Sion, etc... On y a mêmereconnu, au milieu d'acteurs tels que Jean-Louis Barrault et Suzi Prim, plusieursValaisans, notamment MM. René Cheseaux,Philibert Roduit et Fernand Thurre, quiprésidait la commune de Saillon lorsque cefilm fut tourné.

AMIS PATOISANT?A L'ECOUTE !...

Notre émission, « Un trésor national:nos patois », reprend samedi 9 crt., à 16.30,après l'interruption habituelle du moisd'août. Elle sera entièrement consacrée àson créateur F.L. Blanc, journaliste, fer-vent défenseur de nos traditions, décédé àLausanne, le samedi 6 août, à l'âge de62 ans.

Le président du Conseil des Patoisantsromands, Joseph Gaspoz, de Sion, feral'éloge du regretté défunt,

Pour honorer la mémoire de cet ani-mateur de grande classe, nous entendrons la« Chanson de Fribourg », sous la directionde Pierre Kaelin, dans deux de ses excel-lentes productions: « A vous, notre plusbeau chant » et « Adiu, mon bi paï », del'abbé Bovet.

C H E R M I G N O NPROFESSION RELIGIEUSESOLENNELLEET CONSECRATIONMISSIONNAIRE

Dimanche prochain, 10 septem-bre, en l'église paroissiale deChermignon, M. Jean-Luc Ba-gnoud, Marianiste, qui vient determiner brillamment sa licencees Lettres & l'Université de Fri-bourg, fera sa profession religieu-,se perpétuelle et sa consécrationmissionnaire.

La cérémonie se déroulera aucours d'une messe solennelle célé-brée par le R.P. Robert Mattlé ,Supérieur Provincial des Maria-nistes suisses. Elle débutera à9 h 45 par le chant du « VeniCreator ». M. l'abbé Boucard, di-recteur du Collège Ste Marie àMartigny, prononcera le sermonde circonstance, tandis que leChœur mixte St. Georges assure-ra le chant.

Le nouveau profès définitif , quia déjà reçu sa croix missionnairede S.E. le Cardinal Agagianian,lors de la cérémonie grandiose du8 Janvier à St-Gall, s'envolerapour la mission de Lama-Kara auTogo, le 24 septembre.

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« Comment notre cœur ne se serrerait-il pas quand nous considérons les gra-ves problèmes que posent l'extension etl'approfondissement de la vie chrétien-ne en ce vaste continent africain , quandnous comparons à «l'ampleur et à l'ur-gence des tâches à accomplir le nom-bre infime des ouvriers apostoliques etleur manque de ressources. » Pie XII.

Un magnifique élan de générosité arépondu à cet appel : en 1960-61 , treizejeunes sont partis en missions, consa-crant trois années de leur vie au ser-vice du Christ , et pour 1961-62 plus dequinze autres ont déjà leurs places etattendent leurs visas.

C'est beaucoup, et cependant c'est en-core insuffisant , vu les besoins en per-sonnel laïc missionnaire.

L'an passé , plus de 70 jeunes gens etjeunes filles ont suivi les cours d'infor-mation missionnaire pour laïcs à Sionet beaucoup se sont inscrits comme vo-lontaires. Cependant, les demandes af-fluent , surtout en personnel masculin :mécaniciens, agriculteurs, maçons, insti-tuteurs , menuisiers. Pour les jeunes filleson demande des nurses, sages-femmes,institutrices , infirmières.

Cette année, vu «le développement, lescours d'information se donneront à Sion,Lausanne et Fribourg. Ils auront • lieuune fois par mois, le dimanche, et du-reront de 9 h. à 16 h. Ils comporterontune messe, une conférence et des en-tretiens sur cette conférence. Les dateset les sujets de conférences seront com-muniqués à tous ceux qui en feront lademande.

Tous ceux que cela intéresse, soitqu'ils veuillent se consacrer au servicedes missions, soit qu'ils désirent se ren-dre outre-mer à titre privé , soit qu'ilssouhaitent dévelo«pper leurs connaissan-ces missionnaires logiques, sont priésd'écrire à :

Information missionnaire pour laïcs ,Sion, Lausanne ou Fribourg, suivant laville où ils désirent suivre les cours.Les responsables de chacun de ces troiscentres vous feront parvenir toute ladocumentation utile à ce sujet.

Les indigènes sont, la plupart du temps,de très bons apprentis et souvent d'ex-cellents professionnels lorsqu'un ensei-gnement complet a pu leur être donné.Mais pour cela il faut que nous puissionsfournir à nos missionnaires des laïcsaptes à comprendre les besoins de cespeuples en pleine évolution.

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Nos iéîicilalions el nos voeux 'desanté à la maman et au bébé.

*JVous apprenons également la nais-

sance d'une petite Marie-Claire auf oyer de M. Mutzenberg.

Nos félicitations et nos meilleursvœux.

« Le Nouvelliste du Rhône ».

L O E C H EVOITURE CONTRE CAMION

Hier matin à 7 h 15, une voiture demarque Simca toute neuve, portant pla-ques françaises se dirigeait de Briguevers Sierre. Peu avant le pont sur 1*111-graben le conducteur français vouluttourner à droite pour emprunter la rou-te de Loeche, mais, ayant mal jugé l'ac-centuation du virage et n'ayant pas as-sez réduit sa vitesse, il fut déporté surla gauche de la route. A ce momentarrivait de Loeche un gros camion avecremorque qui essaya de s'arrêter maisla voiture française vint s'emboutir con-tre la remorque. Par chance, personnene fut blessé, mais dégâts matériels as-sez importants à la carrosserie. L'auto-mobiliste français put cependant con-tinuer sa route car le moteur n'avait pasété touché.

Bloc-no*65vatflisaN

GRIMSEL. — Mgr Adam, évêquedu diocèse, a inauguré hier la nou-velle chapelle du Grimsel, sanctuairedédié à St-Christophe. Les plans son tde * M. Paul Sprung, architecte àNaters.

BLUCHE. — On procède actuelle-ment au goudronnage de la rue prin-cipale de cette localité, après avoirélargi dernièrement la chaussée.

SAAS-FEE. — A Snnt.Boi. - 'Al ASAAS-FEE. — A Saas-Fee a étécélébré hier la lête de la Chapelle« Maria zur Hoben Stiege ». Commede coutume, cette manitestation a at-tiré un grand nombre de p ersonnesdans la pitto resque station haut-va-laisanne.

VIEGE. — M. Adolphe Fux, le cé-lèbre poète et écrivain haut-valaisan,ancien président de Viège, va fêterdemain ses soixante ans. Nos meil-leurs vœux.

AUX AMIS ET BIENFAITEURSDE CARITAS VALAIS ROMAND

Un rapport de notre Caritas relatantses effets bienfaisants au cours de l'an-née 1960, accompagné d'un bulletin deversement est envoyé à nos amis etbienfaiteurs , à nos membres passifs,pour leur demander un concours géné-reux afin de nous permettre de conti-nuer notre action bienfaisante enversles pauvres du Valais Romand. Si vous,lecteur assidu de ce journal , avez étéoublié , sachez que le numéro de notrecompte de chèque postal est de Ile 5232Sion.

Aidez-nous par de modestes contri-butions, à faire tout le bien que nousvoudrions à nos frères dans la peine.

D'autre part , pour tous ceux qui s'in-téressent à notre œuvre , nous sommesheureux de porter à leur connaissanceque nous avons acheté la Pension duLuisin , à Salvan, pour en faire une mai-son de repos et de séjour en faveur dedames et demoiselles de conditions mo-destes , âgées et fati guées.

D'ores et déjà , nous remercions nosmembres passifs et amis qui répondrontà notre appel.

Le Comité de Caritas Valais Romand.

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JOURNEE FRANCO-SUISSEIU COMPTOIR DE MARTIGNY

La fanfare municipale de Chamonix, letroupe folklori que « Les Rhodos », le pré-fet de la Haute-Savoie, le consul de Franceà Lausanne, le président de la Chambrefrançaise du Commerce, participeront àune Journée Franco-Suisse placée dans lecadre du Comptoir de Martigny, Foire-Exposition du Valais Romand, le samedi7 octobre prochain.

MARCHE-CONCOURS DE BETAILDE LA RACE D'HERENS

LE 5 OCTOBRE 1961B ut

Dans le cadre du Comptoir de Martignyet sous les auspices du Département can-tonal de l'Agriculture, la Fédération desSyndicats d'élevage de la race d'Hl/rensorganise un marché-concours de vaches etde génisses de la race d'Hérens.

Ce marché-concours a pour but de réunirles meilleurs sujets d'élevage des districtsde Marti gny et d'Entremont, d'en assurerune appréciation rationnelle et de démon-trer les progrès réalisés dans l'élevage dela race d'Hérens.

Seules les génisses et vaches avec MMet appartenant à des membres de syndicatsdes districts dc Marti gny et d'Entremontpeuvent être exposées.

I n s c r i p t i o nLe règlement de ce marché-concours et

les bulletins d'inscri ption peuvent être ob-tenus auprès de la gérance de la Fédérationà Sion (tél. 2 32 89) et auprès des secré-taires de syndicats.

Dernier délai d'inscription : 20-9-1961.

A s s u r a n c eTous les animaux seront assurés contre

les accidents entraînant la mort ou l'abat-tage d'urgence.

A p p r é c i a t i o n - P r i m e sLes animaux seront appréciés et classés

«elon leur conformation, leur ascendanceet leur productivité.

Des prix récompenseront les meilleursanimaux.

A c c r o c h a g eUne voiture française et une voiture

valaisanne se sont accrochées à l'avenuedu Simplon. Tout se solde par des dé-gâts matéri els.

A V I SA l'occasion des fêtes du Centenaire

du « Confédéré », dimanche 10 septem-bre, le stationnement est interdit surlc parcours du cortège soit Place dela Gare - Avenue de la Gare - Cantine

du Comptoir, de 12 h. à 14 h.Les usagers des cars postaux sont

priés de prendre note que les coursessuivantes seront détournées dimancheprochain , 10 septembre 1961. L'arrêt àla posle de Marti gny-Ville ne sera doncpas desservi.Li gne Martigny - Chemin : départ 13.30Li gne Marti gny - Ravoire : départ 13.30Ligne Martigny - Trient : départ 13.35

R I D D E SSur le pont...

Le Pont de Riddes a été une fois deplus le théâtre d'une violente rencontreentre deux voitures françaises. Ce pas-sage en force dont l'enquête établirales responsabilités s'est soldé par detrès importants dégâts matériels.

Voici, p hotographiés en gare de Martigny, les petits protèges de Madame GAY . a leur retour de RtminiA Va rrière-pla n , on reconnaît M . le Docteur BESSERO , président de la Croix-Roi

qui a eu la charg e de ces enfants durant trois semaines.

O R S I E R E S

t Mlle Bernadette OersazUne assistance exceptionnellement

nombreuse, émue jusqu' aux larmes,accompagnait an cimetière d'Orsières,mercredi 6 septembre, dans une profu-sion de prières et de fleurs, le corpsde Mlle Bernadette Dorsaz, victime dela débâcle du torrent « Tollent » dans leVal Ferret.

Jeune, débordante de vie et de santé,de caractère agréable, Bernadette ve-nait de participer à un pèlerinage enhaute montagne dirigé par des guidesexpérimentés tant dans l'ascension descimes terrestres que dans l'Ascensionvers le Seigneur. En effet, les Rds Cha-noines du Gd-St-Bernard, Gratien Vol-luz et Bernard Rausis, avaient accompa-gné une quarantaine de participants àla « Traversée des Glaciers » Trient—Cabane de La Neuve, puis de Ferretpar le Col Fenêtre au Gd-St-Bernard.De retour à Orsières, dimanche soir, cefut la dislocation dans la joie et lessouhaits d'un « au revoir » prochain.

Mais Celui qui dispose lorsque leshommes proposent attendait son éluesur le chemin de Frayon et les flotsdévastateurs qui épargnèrent miracu-leusement le compagnon de Bernadet-te ne lâchèrent pas leur proie. L'on nedevait découvrir qu'un cadavre, lundi,au petit matin, dans la région de Bran-che-d'en-Bas, un cadavre certes mutilé,mais gardant jusque dans la tombe unvisage serein et même souriant...

Chère Bernadette, malgré ton départsubit et combien tragique, tu laisses àtes parents et à tous ceux qui prientet pleurent sur ta tombe un souvenirréconfortant, l'image de la tranquillitéet de la paix. Puisses-tu l'avoir trou-vée pour toujours, la vraie paix des

M O N T H E YErreur ne fait pas compte 1

Dans notre reportage intitule « Notreindustrie laitière va toujours de l'avant »,en tête de l'article, nous avons cité l'alpagede M. Paul Perrin, tandis que, dans leslégendes, nous avons parlé de M. AdrienPerrin, par erreu r. Nos lecteurs — et spé-cialement ceux du Val d'Illiez — aurontrectifié d'eux-mêmes, sachant qu 'il nepouvait s'agir que du chalet de M. PAULPERRIN.

TROISTORRENTSVillage occupé...

Après un cours de répétition entrecoupéde quelques jours de manœuvres, le Bat. 165démobilise ce matin. La population a faitbon ménage avec ces soldats du contingentfribourgeois qui laissent un excellent sou-venir partout où ils ont cantonné.

La semaine prochaine, ce seront de nou

ILS SONT REVENUS I

\e de Mar t i gny et Mme GAY(Photo Dominique FURET)

élus de Dieu. Puisses-tu de ta demeurecéleste veiller sur les tiens dans le deuilet qui, eux, n'ont pas terminé leur pè-lerinage.

S A I L L O NATTEINT PAR UNE PIERRE

Occupé dans la carrière Granges àSaillon, un jeune homme de la localité,M. Henri Thurre, a été atteint à lacuisse par une grosse pierre. Il a étéhospitalisé à Martigny. Il pourra ce-pendant regagner son domicile ces pro-chains j ours.

MAGNOT-VETROZLES MEFAITS D'UNE ROUTE

BEAUCOUP TROP ETROITEAvec la densité de la circulation U

devient actuellement de plus en plusdifficile de circuler sans danger, surtoutlorsque la route est étroite. M. LaurentPillet, de Magnot, en a fait la malheu-reuse expérience.

Un attelage, conduit par son fils cir-culait réglementairement au bord de laroute, lorsqu'une voiture venant de Mar-tigny le heurta violemment depuis l'ar-rière. Le jeune homme n'a miraculeuse-ment rien eu, mais le cheval fut tuéet le char complètement démoli. Lavoiture subit elle aussi d'importantsdégâts matériels. C'est dire la violencedu choc.

Ceci est d'autant plus navrant qu'ily a une année environ, au même en-droit, c'est-à-dire en face de la maisond'école de Magnot, un accident identi-que se produisit, et M. Pillet perditaussi son cheval.

II est donc absolument nécessaire defaire une correction entre Vétroz etArdon, car à Magnot, en plus d'uneétroitesse dangereuse la route comportedeux virages sans visibilité se suivantimmédiatement.

velles unités qui occuperont les. cantonne-ments pour leur cours de répétition.

Ainsi , pendant plus d'un mois, Trois-torrents et les autres villages de la Valléeauront vécu une... occupation toute pacifi-que de nos « gris-vert »...

De nouveaux travauxsur la route

On sait que d'importants travaux de ré-fection sont entrepris sur plus de deuxkilomètres du lieudit Levaux, au contourdu « GuiillaïU'me-Ta 'Jl », à Troistonrents. Cha-cun se réjouit de ce travail qui sera terminépour le printemps prochain.

Nous apprenons que l'Etat du Valaismettra en soumission, ces prochains jours,un autre tronçon de 2 kilomètres sur lacommune de Troistorrents, avant l'entréedu village de Morgins, au lieudit « Plat-de-Morgins ».

C'est dire que l'on est décidé à activer

De Vaièteà Tourbillon

L'Ancien-Sfand, derrière ce magnifi-que rideau de peupliers, la nouvelleEcole prolessionnelle s'édilie insensible-ment, à la manière d' un Important com-plexe, don t les locaux de l'Orientation,les bâtiments des cours, les ateliers etautres dépendances.

Je passais par là, il y a plusieurs mois,le jour où deux pelles mécaniques com-mençaient à mordre dans ce pré à lalois bétonneux et capillaire ; J' enfrepn'sen'était pas aisée. Aujourd 'hui, ces obs-tacles sont surmontés, et les étagess'allirment, jour après jour, selon lesdonnées ionctionnelles et architecturalesqui ont prévalu dans le choix des nom-breux projets du concours.

Spontanémen t me viennent à l'espritces strophes de Claudel dédiées à lamémoire de l'architecte Sainte-MariePerrin :

— L 'architecte est celui qui a vocationpar son art d'édiiier quelque chose denécessaire et de permanent non paspour être regardé seulement ou compris,mais pour que Ton vive dedans... Heu-reux de qui la demeure quand il la re-connaît au loin abritée par le toit ampleet mûr, n'est pas une soulirance pourl'oeil, une insulte pour la nature .'...

Et l'emplacement , à proximité de laPoste et de la Gare, me paraît judicieux,la plupart de nos apprentis venant del'extérieur, des vallées et de la plaine.

Les rues de la capitale ne connaîtrontplus alors cette pittoresque animationque lui communiquait , matin et soir, lepassage de cette jeunesse peu désinvoltedéjà en contact avec les réactions de lamatière plus ou moins ductile, et at-tentive à ses multiples réactions.

Je songe surtout à la voie des Châ-teaux et au royaume de la Majqrie , quivon t retomber dans un silence de pres-bytère. Que de générations auront mar-telé ce chemin raboteux, et dévalé cetterampe d'escaliers de notre premier éta-blissement prolessionnel qui , de commu-nal, est devenu, oliiciellement, l 'Ecolecantonale des prof essions ! Depuis quel-

la réfection complète de la route alpestreTroistorrents-Morgins d'ici un ou deux ans.En effet, après ce sera le contour des« Mayettes » qui sera transformé par unedéviation importante.

On attaquera ensuite le passage à niveaudu « Guillaume-Tell ».iiauine-ii.il ». ajnsj que |es fam;]|es parentes et alliées, ont

SAINT-MAURICE 'a grande douleur de faire part du décès de

On démobilise !... MonsieurAujourd'hui samedi, l'Em. Gr. destruc-

tion 10, que commande le distingué pré-sident des matcheurs valaisans, le majorArmand Bochatay, de Saint-Maurice, ledétachement destruction 35, que comman-de le cap. Dumur de Cully et le détache-ment destruction 36, dont le commandantest le cap. Jaquet, de Montreux, serontdémobilisés, après avoir passé une semaineagréable dans nos murs. Que tous ces an-ciens soient remerciés de leur tenue exem-plaire.

Lundi prochain, ce sera au tour de laCp. sapeurs 1-10 de la Br. mont. 10 demobiliser, à Saint-Maurice, au Parc desSports. Nous souhaitons à cette compagnievalaisanne un bon service dans nos régions.

Heureuse nominationNous apprenons avec plaisir qu'un en-

fant de Saint-Maurice, M. Roger Gex-Avan-thay, employé à la gare de Bex, vientd'être nommé chef de bureau à la gareC.F.F. de Saint-Maurice.

Le « Nouvelliste du Rhône » présenteses félicitations et ses bons voeux à M. Gex.

JOURNEE REGIONALEDES MALADES

La section des Brancardiers de Lour-des des districts de Monthey et Saint-Maurice organise une journée régionaledes malades le dimanche après-midi 10septembre à Vérol liez.

Placée sous le haut patronage de MgrHaller , évêque de Bethléem et Abbé deSt-Maurice, qui a bien voulu présidercette cérémonie, le programme se dé-roulera comme suit :13.00-13.30 Arrivée des malades.13.40 Petit mot de bienvenue aux ma-

lades. Chapelet médité .14.30 Sermon de circonstance.15.30 Procession du Très Saint-Sacre-

ment. Bénédiction des malades.Bénédiction du Très Saint-Sacre-ment.

16.00 Goûter.16.45 Départ.

Chaque participant voudra bien se mu-nir du «Manuel du Pèlerin» distribuélors des pèlerinages interdiocésains àLourdes.

D'autre part , il est recommandé auxmalades de bien se vêtir.

Le transport des malades est organisépar le responsable local en accord avecla Commission des transports.

En cas de mauvais temps , la journéesera renvoyée à une date ultérieure.

Les organisateurs invi tent tous les ma-lades à participer à cette journée. Ils la

recommandent aussi à la population.

ques années, il est loin de pouvoir con-tenir les lorts contingents de candidats,qui s'inscriven t auprès d'un patron dansle but d'apprendre un métier. Heureuse-ment , de nos jours, il n'y a pour ainsidire de parents qui ne s'avisent d'ac-corder un apprentissage à leurs entants.

Sinon, c'était pas mal là-haut : Valè-re, la Majorie, le Théâtre, sont des lieuxpri vilég iés où s o uf f l e l 'esprit , où le pin-ceau, inlassable, exprime l 'harmonie.¦ * Tes.

LE CORPS DE MUSIQUE iDE SCHŒNENWERD A SIONA nouveau, un corps de musique a choisi

le Valais — et plus particulièrement sacapitale — comme but de sortie annuelle.

Ces musiciens arriveront à Sion aux en-virons de 16 h. 30. Partant du sommet duGrand-Pont, ils défileront en ville pourfinalement aller remiser temporairementleurs instruments à l'hôtel de la Planta.

Temporairement, oui, car ils n'ont pascraint d'inscrire au programme de leurconcert qu'ils donneront dès 17 h. 45,à l'hôtel de la Planta, toujours quelquesmorceaux choisis qui seront, n'en doutonspas, fort prisés du public sédunois et deleurs invités du week-end.

DEPART D'UN MISSIONNAIREAujourd'hui, 9 septembre, M. l'abbé

Joseph Fischer, Marianiste, s'embarqueà Anvers pour la mission de Lama-Kara, au Togo. Il est accompagné detrois Frères belges qui s'occuperont desnouvelles constructions de la mission.Nous leur souhaitons à tous une bonnetraversée et un apostolat fécond.

Madame Thérèse CRETTAZ et ses enfantsMarco, Marcia, Chantai , Francine et Joël,à Mission ;

Monsieur Cyprien CRETTAZ, à Mission ;Monsieur Henri CRETTAZ, à Mission ;Mademoiselle Germaine CRETTAZ, à Mis-

sion ;Madame et Monsieur Michel SALAMIN-

CRETTAZ et leurs enfants Jean-Marc,Bernard et Pascal, à Grimentz ;

Mademoiselle Olive CRETTAZ, à Mission;Monsieur et Madame Pierre CRETTAZ, à

Vissoie ;Madame et Monsieur Arthur SAVTOZ-

CRETTAZ et leurs enfants Michèle etDominique, à Vissoie ;

Madame et M; Michel ZUBER-CRETTAZet leur fille Annelise, à Sierre ;

Madame et Monsieur Joseph VIANIN-CRETTAZ et leur fille Patricia, à Gri-mentz ;

Monsieur Bernard CRETTAZ, à Vissoie ;

Ju es CRETTAZ38 ans

Instituteur et Vice-Présidentde la commune d'Ayer

leur cher époux, papa, fils, frère, beau-fils,beau-frère, neveu, oncle et cousin, enlevéà leur tendre affection le 8 septembre, aLausanne, après une longue et pénibl e mala-die, chrétiennement supportée, muni desSacrements de l'Eglise.

L'ensevelissement aura lieu à Vissoie, di-manche 10 septembre, à 11 h.

Tres touchée par la sympathie et l'affec-tion qui lui ont été témoignées à l'occasionde son grand deuil

la familleAuguste D0RSAZ-HUBERT

à ORSIERESremercie sincèrement toutes les personnesqui , par leur aide, leur présence, leursprières, leurs messages, leurs envois defleurs et de couronnes, ont pris part a sagrande peine et les prie de croire à leurreconnaissance émue.

Profondément touchée par les nombreusesmarques de sympathie reçues lors de songrand deuil, la famille de

MonsieurJean-Marie RAPPAZ

à EVIONNAZremercie toutes les personnes qui ont prispart à son grand deuil , soit par leur pré-sence, leurs envois de fleurs ou leurs mes-sages.

Elle dit en particulier toute sa reconnais-sance à la Direction et au Personnel del'Usine électri que de Lavey, à la Directionet au Personnel d'Orgamol , aux Off., Ss-of.et Sdts de la G. G.F. 10, à l'Associationdu Personnel de la Cp. G.F. 10, au F.CEvionnaz, à la Fanfare munici pale, au Se-cours Mutuel, aux Classes 1945-1947.

EVIONNAZ, le 8-9-1961.

Vers une solution au problème de Bizerle ?

M. BourguibaEa porte aux négociations

Tunis. — «- Contrairement' à ce que l'on a cru ici, je n'ai pasl'impression que l'allocution du général de Gaulle soît désastreuse.Seulement, il faut comprendre la façon de parler du chef de l'Etatfrançais », a notamment déclaré Mrence de presse.

« Le général de Gaulle a esquissé unesolution raisonnable, — a poursuivi le chefde l'Etat tunisien. — Il semble qu'il aesquissé ce que l'on appelle le dégagement.

« Quand on présente mon attitude àRambouillet comme celle d'un homme quia accepté de renvoyer aux calendes grecquesl'affaire de Bizerte, je dis que cette assertionest fausse. Nous ne pouvons accepter indé-finiment l'occupation de Bizerte. Je ne mesuis pas accommodé de la thèse françaisequi veut prolonger le maintien des forcesfrançaises. Quant à la menace de dévoilerdes faits secrets concernant le Sahara , jedois dire que j'ai demandé un rétablisse-ment de nos frontières du sud, conformé-ment à un accord international signé pardes représentants français.

» Quand j 'ai expliqué notre position au

LE CONGRES BRESILIENACCORDE LA CONFIANCEA M. NEVES

BRASILIA — Par 235 voix contre22 le Congrès brésilien a accordé sa-medi sa confiance au président Tancre-do Neves. La plupart des opposants ap-partiennent au petit parti social pourle progrès, de l'ancien candidat à laprésidence D. Adheman De Barros.

Un second vote est en cours pourl'approbation de la composition du nou-veau cabinet.

L'EX-COLONEL GARBESECHAPPE DE JUSTESSE

ALGER. — L'ex-colonel Gardes, con-damné à mort par contumace à la sui-te du procès des généraux du Putschd'Alger, et actuellement en fuite, aéchappé de justesse la semaine dernièreà un coup de filet effectué par la po-lice de Tiaret, tout comme l'ex-généralSalan il y a quelques jours. L'opérationde police n'a cependant pas été infruc-tueuse : de nombreux documents et deslettres dont certaines avaient pour des-tinataire l'ex-général Salan, égalementcondamné à mort par contumace, ont étésaisis.

C'est l'exploitation de ces documentsqui, semble-t-il, aurait permis ces joursderniers l'arrestation de 21 personnesdans l'Oranais et l'Algérois. Parmi cel-les-ci se trouvaient sept « activistes ».

LES « IZVESTIA »ET L'AFGHANISTAN

MOSCOU. — Les « Izveslia » ont écritvendredi que des puissances du Pacte duCento projettent de partager l'Afghanis-tan entre le Pakistan et l'Iran. L'organegouvernemental soviétique a ajouté quesi l'on tentait de mettre à exécutionce plan, un conflit militaire serait in-évitable.

11 s'agirait d'un conflit aux confinsde l'Union Soviétique , et il serait fauxde prétendre que l'Union Soviétique res-tera indifférente en face d'une telle éven-tualité.

Une petite tragédie humaine à la limite des secteurs à Berlin

Lorsque le gouvernement de la zone soviétique procéd a au verrouillage de tousles passages irontières à Berlin, le petit Romano Kops se trouvait justement enséjour à Berlin-Ouest auprès de sa tante et de sa grand-mère. C'était également dansla partie occidentale que le père du petit Berlinois de l'Est travaillait avant le13 août. Des Vopos viennent maintenant rechercher le petit Romano pour le re-conduire chez ses parents. Sur notre photo , à gauche , on le voit , accompagné parun Vopo , traverser « la zone de mort » à ia station f rontière Friedrichstrasse , pen-dant que sa tante el sa grand-mère le suivent avec des larmes aux yeux.

Bourguiba, ou cours de sa confé-

général de Gaulle, j'ai bien précisé quel'on ne pouvait ignorer une convention.Voilà ce que le généra l de Gaulle a omisde dire.

» J'ai également dit qu'une fois ce pro-blème résolu, il convient de se penchersur notre espace saharien. L'équité l'exigeet je l'ai souvent exposé dans des discoursofficiels.

» Un autre élément du dossier est laissédans l'ombre : l'attaque de Bizerte, aprèsles éloges adressés au généra l de Gaulle.

» U y a lieu de replacer les événementsdans leur véritable contexte : l'extensionde la base aérienne de Bizerte ».

Après avoir fait l'historioue de l'originedu conflit, le chef dc l'Etat tunisien aajouté : « Ceux qui ignorent la suite desévénements se livrent à des cogitations, àdes suppositions. »

POUR UN DIALOGUE« Il ressort de la conférence du gênerai

de Gaulle que la possibilité d'une solutionraisonnable de l'affaire de Bizerte com-mence à se dessiner.

» Quand le chef de l'Etat français pré-cise que la France ne quitterait pas la basedans les circonstances actuelles, cela retientmon attention. Il me semble — si j'aibien compris et bien interprété — quel'insistance de de Gaulle sur la situationmondiale ouvre de nouvelles perspectives.Aussi, nous acceptons le processus qu'il aindiqué : discussion d'un « modus vivendi »pour éviter les incidents; ensuite, des négo-ciations sur l'utilisation de la base dansla période dangereuse que court le monde.Seulement, nous devons fixer cette période.A ce sujet, j'affirme que nous ne 1 pouvonslaisser à la France seule l'appréciation desévénements. J'accepte de faire le pari etje ne pose aucun préalable.

» Nous commencerons les contacts avecle consulat français. Un échange de pri-sonniers interviendra dès demain. Pour lesdéserteurs, ils seront remis aux autoritésde leurs pays.

» Nous essaierons de tourner la page, de

La réponse m OccidentaiiH à moscouLa note soviétique donne un avant-goût de ce qu'elle entend par liberté

«Le gouvernement français désire répéter dans les termes les plus solennelsl'avertissement qu'il a déjà formulé dans sa note du 26 août 1961 contre toutemesure visant à faire obstacle aux vols dans les couloirs aériens en direction deBerlin-Ouest», déclare notamment dans sa conclusion la note française répondant

à la note soviétique du 2 septembre relative aux « couloirs aériens ».« La note soviétique donne un avant-

goût de ce que la liberté de Berlin-Ouest serait comme conséquence d'untraité de paix avec le régime de l'Al-lemagne de l'Est », dit encore la noteoccidentale.

La note conclut en affirmant que

ouvredominer notre colère. Je souhaite n'avoirplus à faire de conférence de presse etque d'ici lundi , on aura mis sur les railsla solution véritable des problèmes franco-tunisiens dans le respect de la souverainetétunisienne et du prestige de la France.

» J'espère que les secousses laissent lavoie toujours ouverte à une coopérationsur le même pied d'égalité aussi bien dansle domaine économique que culturel avecla France ».

LE PROFESSEUR LEIBBRANDLIBERE

STUTTGART. — Le professeur KurtLeibbrand , expert international en ma-tière de circulation , qui se trouvait enprison préventive à Stuttgart depuis sonarrestation le 23 juillet dernier , sousl'inculpation d'assassinat, a été remisen liberté à la surprise générale, parle tribunal de Stuttgart. La Chambre pé-nale, présidée par le président du Tri-bunal régional de Stuttgart , M. HansNeidhard , a admis ainsi la plainte duprofesseur Leibbrand contre la décisiondu juge du tribunal d'arrondissementde Stuttgart du 31 août.

Après un examen .détaill é des enquê-tes faites jusqu'ici , la Cour pénale a li-béré le professeur Leibbrand de l'accu-sation d'assassinat. Sa mise en libertéa eu lieu sous caution et sous certainesconditions.

RENFORTS AMERICAINSEN ALLEMAGNE

WASHINGTON. — Le général G.Decker, chef de l'état-major général del'armée américaine, a annoncé, vendredi ,que sous peu 3.000 hommes et un certainnombre de véhicules blindés seront envoyésen renfort à la 7e armée américaine sta-tionnée en Allemagne.

Un porte-parole du Pentagone a préciséqu'il s'agissait là de la première mesureprise en vue du renforcement des unitésse trouvant en Europe occidentale depuisles décisions prises dans ce sens par le pré-sident Kennedy.

Une partie de ces renforts permettrontde combler le vide causé par le départ de1.500 soldats américains pour Berlin-Ouest.

tout changement dans le mouvement li-bre et pacifique par la voie aériennede personnes et de marchandises entrel'Allemagne de l'Ouest et Berlin-Ouest,sera le résultat des actions agressivesmenées par le gouvernement soviétiqueet le régime de l'Allemagne de l'Estcontre des droits établis.

Les trois ambassadeurs occidentauxont remis ce matin des réponses iden-tiques à Moscou.

La note précise en outre que, depuisla fin de la seconde guerre mondialeen 1945, l'accès aérien à Berlin en pro-venance de l'Allemagne de l'Ouest parles trois couloirs n'est et n'a jamais étésoumis à aucune restriction.

« Les droits d'accès aérien à Berlin ,ajoute la note, dérivent des mêmessources quç les droits que possèdel'URSS en Allemagne de l'Est et àBerlin-Est, à savoir la défaite mili-taire du Reich allemand et l'exercicede l'autorité suprême en commun surl'Allemagne ».

S'appuyant sur un certain nombre detextes, le document précise que dès l'o-rigine, l'Union Soviétique a reconnuque les couloirs aériens pouvaient êtreutilisés « par les avions des quatre na-tions alliées avec une entière libertéd'action ».

La note affirme que, si Berlin estdivisé en deux actuellement, c'est enraison du « mur de barbelés et de ci-ment qui a été construit à la limitedes secteurs par les autorités de l'Alle-magne de l'Est en violation des obliga-tions solennelles prises librement etplus d'une fois répétées par l'URSS ».

En ce qui concerne le traité de paixque le gouvernement soviétique vou-drait signer avec les autorités de l'Al-lemagne de l'Est, la note déclare qu'untel traité peut à l'extrême avoir cer-tains effets limités sur les rapportsentre l'Union Soviétique et sa zoned'occupation. Les affirmations soviéti-ques à ce sujet ne constituent Qu'une

Ben voy ons!Le général Minoru Genda, chef

d'état-major de l'aviation japonaisea bien surpris les journalistes bri-tanniques. Venu assister au meetingaérien de Scarborough , il leur aprouvé que l'attaque surprise dePearl Harbour était un acte justi-fié et un succès tactique.

« Je n'ai qu'un seul regret. Jedéplore que nous nous soyons ar-rêtés après la première incursion àPearl Harbour au lieu d'attaquer en-core et encore jusqu'à l'écrasementcomplet de la flotte adverse. »

L'attaque du 7 décembre 1941 aété déclenchée sans déclaration deguerre préalable et alors que les né-gociations Washington-Tokio se traî-naient encore.

Les regrets du général ont choqué.On ne dit pas ça devant ses anciensennemis devenus de chers alliés.Pourtant il n'a pas tout-à-fait tortce brave général. Nous n'en sommesplus à la dentellerie de Fontenoy.La victoire appartient à celui quifrappe le premier et le plus fort.Pourquoi attendre que l'ennemi soitsur ses gardes. Pour avoir cru quela guerre se faisait après une mobi-lisation, une période d'hivernage, etun schéma classique, les démocratiesont pris une pile en 1940. Mainte-nant si M. K décidait la guerre il

Publication à Bonn d'un «livre jaune» surla fuite à l'Ouest des Allemands de l'Est

BONN — Un « livre jaune » concernant la fuite des habitants de l'Allemagneorientale et de Berlin-Est vers la République fédérale et Berlin-Ouest, a été pré-senté, hier à la presse, par M. Ernst Lemmer, ministre fédéral pour les questionsconcernant l'ensemble de l'Allemagne.

Ce « livre jaune » contient de nom-breux documents, déclarations de réfu-giés, lois, ordonnances des autoritésorientales, des cartes et photographies.

Des chiffres éloquentsAu moins 30 Berlinois de l'Est se sont

donnés la mort dans le seul arrondis-sement de Lichtenberg dans les 10 joursqui ont suivi l'érection de la « muraillede Chine » coupant Berlin-Est des sec-teurs occidentaux de la ville.

D'autre part 10.000 enfants se trou-vaient coupés de leurs familles depuisles mesures prises le 13 août par lesautorités de l'Est.

tentative pour l'exploitation de certainsavantages que le gouvernement sovié-tique croit pouvoir tirer de la situationgéographique de Berlin.

MESSAGE JAPONAISAU CHANCELIER ADENAUER

BONN. — M. Zentaro, ministre japonaisdes Affaires étrangères, a déclaré, dans unelettre adressée au chancelier fédéral Con-rad Adenauer, que les questions allemandeet berlinoise constituaient, à l'heure pré-sente, les problèmes mondiaux les plusurgents à résoudre. Dans ce même message,publié vendredi , à Bonn, M. Zentaro ex-prime toute sa confiance dans les « qualitésexceptionnelles » du chef du gouvernementouest-allemand et se déclare convaincu quecelui-ci saura surmonter la crise actuelle.

REUNION DU PERSONNELDE L'O.N.U. A NEW-YORK

NEW-YORK. — Le personnel des Na-tions Unies a tenu, vendredi , à New-York,une assemblée de masse qui groupa plusde 3.000 fonctionnaires. Les participants àcette réunion furent informés que DagHammarskjœld, secrétaire général , avaitrecommandé à l'Assemblée générale del'O.N.U. d'autoriser une augmentation de20 °/o des traitements des employés per-manents. Le Secrétaire général en personnedéclara ensuite à l'Assemblée qu'un nom-bre croissant de ressortissants des payscommunistes et des Etats ayant récemmentacquis leur indépendance, devraient êtreinclus dans le personnel de l'O.N.U, afind'assurer , en son sein , une répartition géo-graphique proportionnelle.

Danger ou pas danger?WASHINGTON. — Le Secrétaire à la

Santé publi que, M. Abraham Rubicoff ,déclare, dans un rapport publié vendrediaprès-midi, que la station de repérage situéeen Alaska est la seule qui ait enregistréune augmentation des radiations atomiquesde la nouvelle série d'explosions à laquelleprocède l'U.R.S.S.

Ce rapport ajoute, sur la base des don-nées fournies par 44 postes de surveillance

ne prendrait certainement pas letemps d'en avertir Washington parlettre recommandée.

Le général japonais a réagi selonles lois de son métier. Il a exposéune banalité et bien de ses confrè-res de par le monde se disent: « Maisvoyons, si le Japon et l'Allemagneavaient gagné nous n'aurions plusd'URSS et nous nous préparerionspas à affronter cette satanée Chinepopulaire. » (Je ne vois pas trèsbien ce que nous aurions gagné àêtre les satellites de Hitler, maispour beaucoup il parait que la ques-tion ne se pose pas).

L'aveu du général a choqué lesAméricains. Hiroshima n'a pas effa-cé Pearl Harbour. Ils avaient pristant de peine pour faire du Japonmilitariste une démocratie pacifique,réarmée à regret qu 'ils se deman-dent si leurs protégés ne supportentpas avec impatience leur présence,leurs conseils, s'ils ne souhaitent pasreprendre le combat contre la dé-mocratie et la puissance yankec,bref s'ils ne regretteraient leurtemps de péché. Comme quoi lafranchise malencontreuse d'un gé-néral peut provoquer parfois unedouloureuse prise de conscience.

Jacques HELLE.

De septembre 1949 au 15 août 1961,2.691.270 réfugiés avaient demandé às'établir dans la République fédérale.On estime cependant qu'au moins 3,7millions de personnes ont quitté depuis1945 la zone soviétique. Tel est le bilande la fuite vers l'Ouest...

Le ministre Lemmer a indiqué qu'onenvisageait actuellement la possibilitéde faire appel à des organisations degrand renom international pour enquê-ter sur « les mesures inhumaines prisesen Allemagne orientale ». Le ministren'a pas précisé à quelles organisationsil faisait allusion. On pense néanmoinsqu' il pourrait s' agir de la « Croix-Rouge internationale ».

M. Lemmer s'est enfin prononcé enfaveur des propositions selon lesquellesle Service central d'enquête sur les cri-mes nazis à Ludwigsbourg, « devraitégalement enregistrer les crimes com-mis par les autorités d'Allemagne orien-tale ».

UN JEUNE AUTRICHIENRECONDUIT DANS SON PAYS

BAAR. — La police zougoise a retrouvéun jeune Autrichien de 14 ans qui avaitquitté son domicile d'Innsbruck, lundi passé,à cause de divergences avec ses parents.

Il gagna Zurich par lc train , passa lanuit en plein air ct sc rendit ensuite àBaar, en pratiquant l'auto-stop.

Le garçon a été reconduit à la frontièreet remis aux autorités autrichiennes quiétaient à sa recherche, à la demande dcses parents.

UN PACTE DE DEFENSEDES « DOUZE »

TANANARIVE. — La conférence des« Douze » du groupe dc Brazzaville, réunieà Tananarive, depuis mercredi , a adopté,hier soir, un projet de pacte de défensecommune préparé par des experts. Lesiège du nouvel organisme a été fixé àOuagadougou (Haute-Volta).

La question de l'unification du com-mandement n'aurait pas été envisagée,croit-on savoir.

D'autre part , les chefs de délégation in-sistent sur le caractère exclusivement dé-fensif de ce pacte.

LE ROI HASSAN IIA INVITEMM. NASSER ET NEHRU

RABAT. — On apprend , de source offi-cielle marocaine, que le roi Hassan II ainvité, au cours de son séjour à Belgrade,le président Nasser, lc chef de l'Etat birmanet le président Nehru, à se rendre en visiteofficielle au Maroc.

Le président Nasser viendrait à Rabatau mois de novembre; le chef de l'Etatbirman en décembre. La date du voyageau Maroc du président Nehru n'a pas en-core été fixée.

situes dans 39 Etats des Etats-Unis, que :« Aucun changement significatif dans 1»radioactivité atmosp héri que au niveau dusol n'a été détecté aux Etats-Unis propre-ment dits, jeudi.»

Rappelons que, le 6 septembre, il y apeu de jours donc, le même ministre amé-ricain de la Santé faisait diffuser une in-formation assez alarmante , dont nous avionifait état. 11 faudrait s'entendre !_