Incident à l'arrivée de fà. Kissinger - RERO DOC

La Conférence Nord-Sud s'est ouverte à Paris

Un incident a marqué l'arrivée deM. Henry Kissinger au Centre deconférences international de l'avenueKléber à Paris, où s'ouvrait hier ma-tin la Conférence ministérielle sur laCoopération économique internatio-nale.

Alors que le secrétaire d'Etat amé-ricain entrait dans l'immeuble, unhomme d'une quarantaine d'annéesl'a insulté et tenté de le suivre àl'intérieur.

Il a été immédiatement ceinturésans ménagement par le service d'or-dre qui avait dressé un imposant dis-positif de sécurité autour du Centrede conférences.

Plus de 200 déléguésPlus de 200 délégués sont présents

dans la salle de conférences, chacunedes 27 délégations ayant droit à septassistants. Les chefs de délégationsont installés autour d'une table rec-tangulaire par ordre alphabétique. Lesecrétaire général de l'ONU, invitéà titre d'observateur, fait face, surl'un des petits côtés de la table,au président de séance.

Pour la séance d'ouverture, M. Va-léry Giscard d'Estaing avait le co-

président vénézuélien a sa gauche etM. Abdelaziz Bouteflika , ministre al-gérien des Affaires étrangères, à sadroite. La Communauté économiqueeuropéenne est la seule des déléga-tions à avoir deux sièges autour dela table, l'un pour le président enexercice de la communauté, M. Ma-riano Rumor (Italie) , l'autre pour leprésident de la Commission de laCEE M. François-Xavier Ortoli.

Une seule note de couleur parmila multitude des complets sombres :la calotte en léopard du chef de ladélégation zaïroise M. Mandungu Bu-la Nyati.

Discrètement installé, dans un desderniers rangs : M. Louis de Guirin-gaud, représentant de la France àl'ONU qui fut le président techniquedes deux réunions préparatoires quiont précédé la présente conférence.« Je suis venu voir mon enfant deve-nir adulte » a-t-il déclaré, avant l'ou-verture de la conférence.

« Je suis convaincu qu 'elle sera unsuccès car tous les participants leveulent ».

La première reunion ministériellede la Conférence sur la coopérationéconomique internationale ou dialo-

gue Nord-Sud , s'est donc ouverte à10 h. 30 au Centre de conférencesde l'avenue Kléber à Paris.

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Incident à l'arrivée de fà. Kissinger

Les otages d'Amsterdam: offred'hommes d'affaires hollandais

En Hollande, les otages du train de Beilen ont été fêtés après leur libération(bélino AP)

Selon le journal « Algemeen Dag-blad » , un groupe d'éminents hom-mes d'affaires hollandais a pris con-tact avec les dirigeants de la com-munauté sud-moluquoise aux Pays-Bas et leur a offert un million deflorins (un million de francs envi-ron), s'ils obtiennent la reddition ducommando retranché au consulatd'Indonésie à Amsterdam, avec 25otages.

D'après le journal , les six terroris-tes du train, qui se sont rendus di-manche, ont également été informésde l'offre, mais seulement aprèsavoir accepté de se rendre.

M. Johàn Alvares Manusama, lechef de la communauté sud-molu-quoise, a confirmé la proposition,mais a dit qu'elle n'avait joué « au-cun rôle » dans la reddition du com-

mando du train. Il a ajouté qu 'ilétait douteux qu'elle ait une influen-ce sur l'issue de l'affaire du consulat.


PAYER LE PRIXOPINION —

80 pour cent du public interrogés'est prononcé en faveur du réta-blissement de la peine de mort.Pourtant, le Parlement britannique,au lendemain de ce sondage d'opi-nion, s'y est opposé, refusant de sefaire l'écho d'une vague d'émotionprovoquée par une dramatique séried'attentats et plusieurs prises d'ota-ges. A l'heure où les députés délibé-raient, quatre terroristes de l'IRAétaient toujours assiégés dans unappartement de Londres où ils me-naçaient de leurs armes un coupleâgé qui leur servait de rempart.

80 pour cent de personnes esti-mant qu,'il faut tuer ceux qui nefont aucun cas de la vie d'autrui ,c'est énorme. Mais tout aussi énor-me est l'ampleur prise par le déve-loppement de la grande délinquanceet des procédés dits « modernes »que constituent l'enlèvement ou laprise d'otage. Extrémistes politiquesou bandits de grands chemins, pe-tits truands ou détraqués n'hésitentplus à utiliser les moyens les plusabjects pour avoir gain de cause, ougain tout court. La prolifération deces actes est si catastrophique qu'el-le finit même par lasser ceux quine sont pas concernés, par devenirbanale aux yeux d'un monde enfolie où plus rien n'est respecté. EnHollande , des commandos prennentdes otages par dizaines, dans uneambassade, dans un train où lescaptifs , dont trois y ont laissé leurvie, ont passé 300 heures d'enfer.En Angleterre, les « Provisoires »irlandais portent la guerre de ruedans la population. En Italie, lesrapts sont si fréquents, quasi quoti-diens, qu 'ils ne valent plus quequelques lignes dans les journaux.Pour dire qui a été kidnappé, com-bien l'on réclame, et si l'affaire aété conclue. Le phénomène touchemaintenant la France où une rançonrecord a été versée pour la libéra-tion du fils d'un gros industriel.

Et partout où le progrès, celui dela morale et de l'âme humaine, afait que l'on a supprimé la peinecapitale au nom de grands senti-ments, partout , le crime progresseeffroyablement comme s'il faisaitpartie de nos moeurs. Même outreJura, où la peine de mort subsiste,elle n'est appliquée qu 'avec une

extrême parcimonie. Ce qui est jus -tifié. Ce qui l'est moins, c'est qu'enne faisant pas preuve de la plusextrême sévérité, on laisse s'accroî-tre le cancer , qu'en ne voulant pascouper les membres malades, onprovoque un déchaînement de vio-lence, qu'en ne faisant pas des casd'exemple, on livre la société aubal sinistre des réprouvés.

La peine de mort , disent ses dé-tracteurs, n'a jamais eu d'effet dis-suasif. Mais que dire alors des pei-nes d'emprisonnement bienveillan-tes, des remises incroyables de du-rée qui permettent à des assassinsde repartir libres deux ou trois ansaprès leur condamnation. Que direde cette clémence qui anime lestribunaux à l'égard des grands dé-linquants, qui encourage le crimeparce que la facture est toujoursmoins lourde à payer.

On a connu la spirale des détour-nements d'avions. En une année, en1970, des avions de 47 pays et 7000passagers ont été impliqués dans detels agissements. Rien que durantcette période, plus de quarante ap-pareils furent détournes sur La Ha-vane. II fallut l'entente raisonnableentre Cuba et les Etats-Unis (resti-tution des rançons, arrestations descoupables) pour que cessent ces opé-rations. Il fallut quelques tireursd'élite à bord des avions de compa-gnies israéliennes ou éthiopiennespour que les pirates prennent cons-cience des risques encourus.

Maintenant , il faut l'intransigean-ce d'une police et de gouvernementsanglais ou hollandais pour que l'onmesure la faiblesse de ces tueursde tout poil qui mettent la sociétédans un tragique sentiment d'insé-curité. A Dublin , à Londres, à Bei-len, ces « jus qu'au boutiste » n'ontpas été jusqu 'au bout. Ils se sontrendus. Il faudra maintenant lescondamner.

Ce n'est qu'en refusant le chanta-ge, quel que soit le prix à payer,qu 'on mettra fin à ce fléau. C'estaussi dans la mesure où la justicefrappera très fort que moins d'hom-mes seront tentés de recommencer.Car, ce qui est le plus affligeant ,c'est qu 'ils puissent rééditer presqueimpunément.

J.-A. LOMBARD

L application du nouveau cessez-le-feulibanais s'avère difficile

Les forces de sécurité ont occupéhier des hôtels du centre de Beyrouthmais des miliciens chrétiens et mu-sulmans restaient sur des positionsd u r e m e n t conquises, sceptiquesquant au nouveau cessez-le-feu , le15e depuis avril.

Des fusillades sporadiques ont éga-lement été entendues dans plusieursquartiers de la capitale et, d'aprèsla radio , des miliciens tiennent desbarricades à Tripoli , dans le Nordainsi qu 'à Zahle, à 55 km. à l'est dela capitale.

Les difficultés rencontrées dans lamise en œuvre de la trêve, malgréles prouesses faites de part et d'au-tre, illustrent l'amertume et la mé-fiance qui sont fruits de huit mois deguerre civile. Elles traduisent aussil'absence de réconciliation politiquenécessaire à tout règlement durable.

« La formule libanaise est en pé-ril et nous avons presque épuisé lessolutions », a déclaré M. Pierre Ge-mayel, chef des Phalanges chrétien-nes libanaises.

Les musulmans de gauche, rappor-te-t-on, auraient accepté le nouveaucessez-le-feu sous la pression de M.Yasser Arafat chef de l'OLP. On ditaussi que le général Hafez el Assad ,chef de l'Etat syrien, serait intervenudans ce sens.

« Les Syriens souhaitent que lemassacre prenne fin à tout prix au

Liban , a déclaré Kamal Joumblatt,leader de la gauche libanaise au re-tour d'un voyage de 24 heures àDamas. C'est dans leur intérêt etdans le nôtre ».

Le nouveau cessez-le-feu prévoyaitun retrait total des adversaires maisaucun des deux camps n'a voulu éva-cuer complètement ses positions, ac-cusant l'autre de rester sur place.Il s'en est suivi une occupation com-mune des hôtels et d'autres pointsstratégiques, les Phalangistes et lesmusulmans se déclarant prêts à dé-crocher , mais seulement quand lesautres l'auraient fait.

Dès l'évacuation du quartier deshôtels, les autorités ont annoncé leurintention de rouvrir la route de Da-mas, fermée depuis deux semainesà cause des combats dans la capita-le libanaise.

Mais tout dépend , en fait , du bonvouloir des combattants, le gouver-nement de M. Rachid Karamé étantdans l'impossibilité d'imposer sa vo-lonté. Ce qui a amené certains Liba-nais à penser que les combats pour-raient reprendre d'ici une semaine.

L'ambassade de Belgique a faitpasser, dans un journal de languefrançaise, un avis, pour conseiller àses ressortissants de quitter le Liban.Une demi-douzaine de représenta-tions étrangères ont déjà fait demême, (ap)

/PASSANTOn a fait une. découverte — qui à

vrai dire n'en est pas une — au récentcolloque du Club européen de la Santé.

A savoir que 80 pour cent des fem-mes se plaignent d'être fatiguées...

Et les hommes donc ! Croit-on qu'euxaussi ne voudraient pas se reposer unpeu ?

Bien sûr il est assez curieux de cons-tater que la fatigue surgisse au premierrang des préoccupations, alors que lasanté, elle, ne vient qu 'au sixième :« Tout ça n'est rien quand on a la san-té... » disait hier encore un adage con-nu. Eh bien, répondent nos compagnes,une femme peut en fait avoir la santéet être tout de même très fatiguée.

Ce qui s'explique aisément.Il n'y a pas, en effet , que la « pout-

ze », les gosses, la cuisine et tous lesefforts accomplis quotidiennement pourle ménage, par exemple, qui épuisent.Au contraire, parfois une bonne fati-gue physique fait bien dormir. Maislorsque s'y aj outent les soucis, le tra-vail professionnel , les responsabilitésvis-à-vis de l'éducation des enfants —et même du mari occasionnellement —on ne saurait parler d'une sinécure.Quant au train où la vie s'écoule, ilfaut avoir souvent de bonnes jambespour la suivre.

J'ai rencontré l'autre jour une char-mante veuve, très allante, cinquantai-ne à peine sonnée, et à qui j'ai poséla question indiscrète :

— Alors, à quand cette fin de veuva-ge ?

— Jamais ! Je suis trop bien ainsi...— Pourtant il était gentil ?— Oui, mais vous ne pouvez pas

vous imaginer ce qu 'il me fatiguait...Je savais déjà que cela peut arriver.

Réciprocité non exclue !Le père Piquerez

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A l'image de la conj oncture éco-nomique, Ct, bien sûr, en conjonc -tion avec elle, la population baissesensiblement dans le canton de Neu-châtel, principalement dans les dis-tricts des Montagnes. Le bilan, dres-sé en cette fin d'année, est assezinquiétant ainsi qu'on peut le lire

. en pages régionales.

Population neuchâteloise :la baisse

Condamnésa mort par erreur

Condamnés à mort en juin 1974,malgré leurs dénégations, pour lemeurtre d'un étudiant, quatre Cali-forniens ont retrouvé la liberté lundi,un autre homme s'étant accusé dece crime.

Pendant leur procès, les quatrecondamnés avaient même nié s'êtretrouvés à Albuquerque le jour ducrime. Mais un témoin de l'accusa-tion avait affirmé avoir assisté aumeurtre. Elle s'est rétractée depuis,en expliquant qu 'elle avait fait cefaux témoignage sous la pression desadjoints du shérif.

Une nouvelle expertise balistique,par ailleurs, a prouvé que les ballesqui ont tué la victime avaient ététirées par le revolver de l'hommequi s'accuse maintenant du crime.

Ces nouveaux éléments ont étéjugés suffisamment importants pourprovoquer la libération des quatrecondamnés, (ap)Terroristes irlandais menaces de manq lier de moyens

Les troupes britanniques qui lut-tent en Irlande du Nord contre l'ar-mée républicaine irlandaise (IRA)ont saisi au moins 1500 armes defabrication américaine achetées auxEtats-Unis et livrées clandestinementaux terroristes par des sympathisants

américains d'origine irlandaise, af-firme-t-on à Londres de sources mili-taires.

Selon elles, ces livraisons ne re-présentent qu 'une petite partie desquelque 2,5 millions de dollars quid'après les autorités britanniques etirlandaises, ont été recueillis auxEtats-Unis au profit de la branche« provisoire » de l'IRA au cours descinq dernières années par un grouped'organisations dont le but affichéest de collecter des fonds pour lessecours aux catholiques d'Irlande duNord.

Cependant, selon des sources pro-ches des services de renseignement ,une faible part de cet argent a étéutilisée pour aider les catholiquessinistrés ou les familles des détenus.L'essentiel aurait été donné à l'IRA« provisoire » pour acheter des armeset des explosifs.

M. Tess Kearney, secrétaire du« fonds social » de la branche politi-que de l'IRA, le Sinn Fein, a révéléen octobre que plus de 500.000 livressont collectées chaque année, princi-palement aux Etats-Unis, pour veniren aide aux familles des militants del'IRA incarcérés. Les autorités bri-tanniques estiment que ce chiffre apeut-être été exagéré dans un but depropagande.

Le ministre irlandais des Affairesétrangères, M. Garret Fitzgerald, avisité l'automne dernier aux Etats-Unis les communautés d'Américainsd'origine irlandaise, et il leur a de-mandé de ne plus donner d'argentaux prétendues organisations de se-cours. « Une grande partie des fondsde l'IRA viennent d'ici, sans comptercertaines de ses armes » , a-t-il dit aucours d'une réunion à Washington.


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L'HISTOIRE CHAUX-DE-FONNIERE EST ENTIEREMENT ECRITECh. Thomann publie «La Chaux-de-Fonds au temps des Orléans-Longueville»

Pour être relativement brève, l'histoi-re de la collectivité chaux-de-fonnièren'avait pas encore été entièrement édi-tée. Ni même rédigée. On avait l'ou-vrage de L.-E. Roulet sur l'érection dela mairie en 1656, puis la « Chroniquede la Communauté de La Chaux-de-Fonds sous la domination du roi dePrusse » de Ch. Thomann, et enfinles deux éditions successives (1894, puis1944) de l'ouvrage « La Chaux-de-Fonds, son passé et son présent, noteset souvenirs historiques » édité par lessoins de la ville. Plus un certain nom-bre de monographies (histoire de l'E-glise, etc.). Avant 1656, il serait diffi-cile de rassembler des documents —et d'ailleurs, il n'y avait pas grandmonde dans nos pâturages ! Restaitnon « couverte » par ces ouvrages lapériode allant de la création de lamairie jusqu'au début du 18e siècle.Or, c'est la période du premier essorde La Chaux-de-Fonds, celle à laquelleremontent les plus vénérables de nosfermes anciennes.

Une fois de plus, c'est Charles Tho-mann, docteur en sciences économiqueset professeur à l'Ecole supérieure decommerce, mais surtout féru d'histoirerégionale, qui a comblé cette lacune.Quelque temps seulement après la pu-blication du petit recueil d'images de.< La Chaux-de-Fonds à la Belle Epo-que », dont nous avons parlé ici même,voici que paraît un ouvrage plus fouil-lé, plus « sérieux » : « La Chaux-de-Fonds au temps des Orléans-Longue-ville (1657-1707) ». Tout comme « Sousla domination du Roi de Prusse » ou« L'Histoire de La Chaux-de-Fonds ins-crite dans ses rues », cet ouvrage estpublié aux éditions du Griffon, dansla collection bien connue ' « Trésors demon pays ». Et il paraît juste cinqans après le premier cité ci-dessus,juste dix ans après le dernier cité ! Acroire que M. Thomann adopte ce ryth-me d'un livre par lustre !

Comme à l'accoutumée, malgré lesérieux du travail, cet ouvrage histo-rique est d'une lecture aisée, et mêmepassionnante. En effet, si l'auteur abien dû, au début, « cader » son sujetdans un panorama de la situation poli-tique européenne et neuchâteloise, ils'est surtout attaché, ensuite, à exami-ner la « petite histoire », celle des lieux,celle des gens, qui est souvent plus si-gnificative que la « grande »... On dé-

Une des belles illustrations de ce livre : La Maison carrée, au Valanvron, ancienp avillon de chasse du prince...

couvre ainsi, au fil des pages, commentse présentaient le territoire, l'habitat,le climat de la région au XVIIe siècle.Un chapitre entier est consacré auxpatronymes et aux prénoms du lieu,leur origine, leur histoire : nombre defamilles d'aujourd'hui y trouverontgrand intérêt. Enfin, M. Thomann dé-peint, souvent avec humour, les con-ditions d'existence des habitants à cetteépoque, l'agriculture, l'artisanat (no-tamment un certain nombre de chosesinédites sur les débuts de l'horlogerie)

et même la médecine du temps.L'attrait particulier du livre de M.

Thomann réside aussi dans le fait quel'essentiel de sa documentation provientdes archives originales de la communeet non pas de compilation d'ouvrages.Au surplus, ce passionnant « voyageau pays de nos ancêtres » est illustréd'une quinzaine de belles photos (bâ-timents, détails architecturaux, repro-ductions de documents du temps) duesà M. P. de Pietro, lui aussi professeurà l'Ecole de commerce, (k)

Pour Madame...Un menu

Bouillon à la tomateChou haché aux œufsSaladeTarte au vin cuit

CHOU HACHÉ AUX OEUFSpour 4 personnes :

1 chou de grosseur moyenne, épluchéet coupé en julienne grossière, 1 oignonhaché, 100 gr. de dés de lard , 3 œufsbattus, sel, poivre, marjolaine, mus-cade, persil.

Rôtir les dés de lard dans un corpsgras. Ajouter l'oignon, le blondir. Ré-partir le chou sur le tout, couvrir etlaisser mijoter jusqu'à ce que le chousoit tendre. Assaisonner. Ajouter lesœufs battus et laisser prendre légère-ment. '

VERS UNE GRANDE FÊTE DES CHANTEURS NEUCHÂTELOISRécemment au Locle, la Commission

de musique de la Société cantonaledes chanteurs neuchâtelois, placée sousla présidence de M. Francis Perret ,s 'est réunie af in de débattre les d i f f é -rents points d'un ordre du jour chargé.

La prochaine fê te cantonale deschanteurs neuchâtelois aura lieu à Pe-seux en juin 1977. Déj à un comitéd' organisation présidé par M. MauriceS t a u f f e r est en activité et les démar-ches effectuées laissent augurer unepleine réussite de cette union qui sedoit d'être la f ê t e de tous les chan-teurs et chanteuses du canton. Quantà la Commission de musique cantonale,elle a pris contact., avec deux compo-siteurs romands , de , musique chorale.M M . Jean Rachat et Oscar Laagercréeront les œuvres, destinées auxépreuves de lecture à vue — les socié-tés bénéficiant d'un temps de déchif-f rage f ixé à 50 minutes — soit trois

œuvres pour chœurs d'hommes et deuxœuvres pour chœurs mixtes sur destextes de M. Jacques Bron. Ces troismusiciens fonctionneront par ailleurscomme jury lors des exécutions deces œuvres encore inédites. Prochaine-ment la Commission de musique de laSociété cantonale des chanteurs neu-châtelois aura à sélectionner les chantsd' ensemble et les chœurs imposés dechaque division tant pour les chœursd'hommes que pour les chœurs -mixtesde langues française et allemande.

La même Commission a égalementdressé l'ordre du jour de la prochainerencontre des directeurs, directrices,présidents, présidentes et de toutes lespersonnes que le développement duchant choral intéresse, qui se tiendrale second samedi de janvier à Auver-nter.

Cette rencontre sera essentiellementconsacrée au recrutement et aux di-vers moyens de le favoriser (renouvel-lement du répertoire, nouvelles for -mules de soirées, f ê tes et concerts ré-gionaux, rôle des chœurs d' enfants , etc.)

Il f u t encore décidé d'éditer un re-cueil de chants populaires sous formede parolier avec introduction musicalenotée, destiné à toutes les personnes

appelées inopinément à entonner unchant lors d'une f ê t e ou réunion tantprivée que publique.

Les cours de direction chorale don-nés par M M . Emile de Ceuninck etVincent Girod sont en plein déroule-ment : outre les séances de travail dusamedi matin à Fontainemelon , les élè-ves ont déjà eu l' occasion de pratiquerleur savoir avec la bienveillante colla-boration du chœur d'hommes La Penséede La Chaux-de-Fonds et du chœurmixte de Bâle , avant d' a f f ron ter , dansle courant du mois de février, les chan-teurs de « La Concorde » à Fleurier.

La Commission de musique, en coursde séance à laquelle le président de laSociété , . cqnto.nçd,e. . des chanteurs neu-châtelois M. René Burdet avait tenuà prendre part, a pris connaissanceat?ec regret de la démission de l'unde ses membres, M. Roger Sommer,professeur de musique à Neuchâtel ,ancien président de ladite commission ,démission qui sera prés entée aux dé-légués des sociétés af f i l iées à la So-ciété cantonale des chanteurs neuchâ-telois lors de la prochaine assembléebisannuelle en mars prochain aux Bre-nets.

E. de C.

ÉCOUTÉ POUR VOUSBach (1685-1750)

OEUVRES POUR CLAVECIN,VOL. 2.

Interprètes : Huguette Dreyfus etRalph Kirkpatrick.

Archiv Produktion 2.722.020. Edi-tion Bach. Coffret de dix disques.

Qualité sonore : très bonne dansl'ensemble.

Parmi les marques de disques quiont constamment attaché la plusgrande importance à la diffusionde l'œuvre de J.-S. Bach, ArchivProduktion peut se vanter d'occu-per l'une des premières places. Avecla monumentale édition en coursde parution, le sommet semble cettefois avoir été atteint.

A l'intention des mélomanes quiont renoncé à acquérir la collectioncomplète, signalons la récente appa-rition du deuxième volume des œu-vres pour clavecin. Les dix micro-sillons qui le composent peuventêtre répartis en deux séries : lapremière, enregistrée au cours deces trois dernières années, porte lasignature d'Huguette Dreyfus ; ladeuxième, réalisée entre 1958 et1961, celle de Ralph Kirkpatrick.Il appartient à la claveciniste fran-çaise d'interpréter l'ensemble desSuites françaises et anglaises ainsique la Fantaisie et fugue en lamineur. On sera sensible dans cejeu admirable au parfait équilibreentre la rigueur du style et la spon-tanéité. Kirkpatrick se voit confierles Partitas, le Concerto italien,l'Ouverture française, l'Aria variata,le Caprice sur le départ d'un frèrebien-aimé, la Fantaisie en ut mi-neur et la Fantaisie chromatique etfugue en ré mineur. Le jeu estplus sévère que celui d'H. Drey-fus mais d'une tenue tout aussiirréprochable.

Une fantaisie, imprévue celle-là ,fait que les étiquettes semblent avoirété distribuées au hasard. Fiez-vousdonc à ce que vous entendez etnon à ce qu'on vous promet. Detoute façon, la musique est magni-fique !

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Les grandescantates, vol. 4

Dix solistes. Gâchinger Kantorei.Bach Collegium de Stuttgart, dir.Helmut Rilling.

Erato STU 70.855-9. Coffret decinq disques.

Qualité sonore : très bonne.A l'heure où paraissent ces lignes,

le cinquième volume est disponibledepuis peu. Le quatrième qui a mis

long à nous parvenir puis à êtreprésenté dans ces colonnes est pourplusieurs raisons d'un intérêt ex-ceptionnel. Tout d'abord , la plupartdes cantates connaissent leur toutpremier enregistrement ; ensuitequatre ou cinq d'entre elles (il y ena neuf au total) appartiennent auxplus purs chefs-d'œuvre de Bach ;enfin chef , solistes, choristes et ins-trumentistes réunissent toutes lesqualités qui font les grandes inter-prétations. Quelques surprises atten-dent le discophile. Ainsi dans laCantate 120, il trouvera un chœuraccompagné de trompettes qui, unpeu transformé, sera interprété plustard à la Messe en si ; dans la Can-tate 146, il reconnaîtra deux mouve-ments du Concerto en ré mineurpour clavecin, l'un joué à l'orgue,l'autre faisant intervenir le chœur ;et dans la Cantate 156, un mouve-ment initial qui n'est autre quel'Aria du Concerto en fa mineurpour clavecin confié cette fois auhautbois.

Voilà un coffret qui contient despages réellement sublimes. La do-cumentation annexée est exemplai-re.

Pour Noël

Rares sont les disques qui appor-tent une contribution originale aurépertoire de Noël. Celui que vientde publier Deutsche Grammophonsous le titre allemand « Liebe alteWeihnachtslieder » innove surtout enmatière d'arrangements. Il permetd'apprécier P. Schreier , ténor, H.Otto, orgue, M. Rost , guitare, leThomanerchor de Leipzig et laStaatskapelle de Dresde, dir. H.-T.Rotzsch, interprétant de vieux airsparfois peu connus, revêtus pour lacirconstance d'une parure instru-mentale qui leur donne un ton quel-que peu doucereux (réf. DG2.536.114). Bonne prise de son.

J.-C. B.

Des la fin de 1973 , la Confrérie desvignerons de Vevey a consulté sanssuccès plusieurs ensembles instrumen-taux suisses afin d'assurer l'exécutionmusicale de la Fête des Vignerons de1977.

Les musiciens suisses et leur unionprofessionnelle, de leur côté, n'ont pasmanifesté à l'époque un intérêt parti-culier pour la future fête, indique uncommuniqué de la Confrérie des vi-gnerons, qui poursuit :

Force a été pour la Confrérie d'en-visager l'engagement d'un orchestreétranger. Après de longs pourparlersavec plusieurs d'entre eux, un contrata été conclu avec l'Orchestre du Capi-tole de Toulouse, contrat prévoyantdes possibilités de résiliation.

Les conditions ayant changé et vul'attrait croissant que suscite la grandefête d'août 1977, l'Union suisse desartistes musiciens a fait part à la Con-frérie de son intérêt à participer à laFête des Vignerons

De son côté, le Conseil de directionde l'Orchestre de chambre de Lausannea envisagé favorablement une colla-boration avec la Confrérie.

Etant donné les circonstances con-joncturelles et la qualité des musiciensproposés, la Confrérie a estimé oppor-tun et judicieux de mettre sur pied unorchestre et, partant, de renoncer, mal-gré le plaisir qu'elle aurait eu à cettecollaboration, aux services de l'Orches-tre du Capitole de Toulouse.

En conséquence, l'Orchestre sympho-nique de la Fête des Vignerons seraformé avec le concours de l'Unionsuisse des artistes musiciens et del'Orchestre de chambre de Lausanne.

(ats)

L'orchestre de la Fêtedes vignerons: suisse

Un sourire...A L'UNI

Le professeur à un étudiant far -fe lu :

— Dites-moi, Claude, de quelsmuscles vous servez-vous pour vousasseoir ?

— Eh bien... des mêmes que pourme lever, monsieur.

Il faut faire comme les « autres »,maxime suspecte, qui signifie presquetoujours : il faut mal faire.

La Bruyère

Pensée

Par Nicolas BERGER: No 49

HORIZONTALEMENT. — 1. Un ré-gime qui ne serait certainement pasdu goût des jeunes. Possessif. 2. Man-geuse de montagnes. Sert à oter ce quidépase. 3. Sur la Loire. Plus d'un hom-l'est au gain. Le propre de l'homme. 4Saint retourné. Etaient du ressort d'unguérisseur couronné. 5. Dans le rôleDangereusement pointu. 6. C'est par-fois une cruelle devant laquelle on hé-site. Vieille porte. 7. Abusera. Se tientdroit. 8. De dr. à g. : manquée. Tout cequi peuple le monde. Le sixième eslhypothétique.

VERTICALEMENT. — 1. La damedu monsieur aux étoiles. 2. Une tellevoix atteste un usage aussi abusif queprolongé des spiritueux. 3. Qui ne l'apas est bien pauvre. Cacha. Vieux ser-vice. Produira. 5. Non reconnue. Troisque certains roulent. 6. Province ita-lienne. 7. Pronom. Lopin de terre. 8.Il pique pendant les chaleurs. 9. N'a plusfaim. 10. Menée à la source. 11. Avaitcours en Chine. Une histoire de dépê-che est attachée au nom de cette ville.12. Fin d'infinitif. Note. 13. Ont appa-remment reçu un coup. 14. N'est pas àprendre au sérieux (fem.). 15 Sonchamp ne se laboure pas. Chose insi-gnifiante. 16. Manquent à la sphère.

Solution du problème parumercredi 10 décembre

HORIZONTALEMENT. — 1. Cristallerie. En. 2. Héroïne. Régnante. 3Omission. Potier. 4. Ris. Os. Odorantes5. Is. Ineptes. Sétif. 6. Sédentaire. Ene7. Anet. Cm. Dés. Tu. 8. Etna. EgéenneGex.

VERTICALEMENT. — 1. Choriste2. Remise. 3. Iris. Dan. 4. S.O.S. Iéna5. Tisonne. 6. Anisette. 7. Léo. Pa. 8Notice. 9. Er. Derme. 10. Repose. 11Igor. Dn. 12. Entassée. 13. Aine. 14Nette. 15. Etreinte. 16. Nés. Feux.

CR

MOTSISES

L,es médicaments sont une « mar-chandise d'un caractère particulier ».Leur mise au point, leur productionet leur distribution imposent des obli-gations spéciales tant à l'industrie chi-mique qui les fabrique qu'à l'autoritéde contrôle.

Les efforts qui sont en cours dansle monde entier pour garantir au maxi-mum l'innocuité des médicaments nedatent pas d'aujourd'hui.

C'est en 1140 que le roi Roger deSicile a promulgué la première loi duMoyen Age sur les médicaments. En1231 l'empereur Frédéric II de Hohen-stauffen a édicté pour le royaume deSicile une ordonnance sur les médica-ments, en réalité un véritable codequi protégeait la population contre lesabus de la noblesse féodale, du clergéet des fonctionnaires. Cette ordonnancea servi de modèle à bon nombre d'au-tres lois en la matière.

L'étape suivante fut la publication,sous l'estampille officielle, de registresspécialisés dont tous les fabricants demédicaments et de moyens thérapeu-tiques existants étaient tenus de res-pecter les prescriptions. Au XVIe siè-cle, ces registres prirent le nom de« pharmacopée ». Aujourd'hui encore,celles-ci sont constamment et rigoureu-sement mises à jour parallèlement àl'élaboration et à l'application de lé-gislations nouvelles sur les exigencesrequises pour l'enregistrement officielde nouveaux médicaments, (ic)

Il y a plus de 800 ans quel'on contrôle les médicaments

En vaccinant pour la première foisun enfant contre la rage en 1885, LouisPasteur ouvrait il y a quatre-vingt dixans une ère nouvelle, celle de la méde-cine préventive dont les effets peuventaussi se mesurer en termes économi-ques. C'est ce qu'a fait Mme RégineLambert, médecin-chef du Service cen-tral des vaccinations de Paris.

Elle précise que : un cas de grippecoûte l'équivalent de 100 vaccinations ;un cas de tétanos coûte l'équivalentde 400 vaccinations ; un cas de para-lysie infantile (poliomyélite) coûte l'é-quivalent de 30.000 vaccinations.

Ces exemples valent pour la Francemais ne doivent pas être très éloignésdes conditions helvétiques, (ic)

Un cas de grippe coûte autantque cent vaccinations

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La ville a perdu 3 % de sa population en un anRecensement : 1218 habitants en moins

Depuis 1967, date à laquelle elle avait enregistré sa population-re-cord, plus de 43.000 habitants, La Chaux-de-Fonds a connu un mou-vement démographique négatif constant. Cette année pourtant, cettecourbe régulièrement mais légèrement descendante dessine un brus-que seuil : effet bien sûr de la récession, le chiffre de population adiminué de 1218 unités, pour s'établir à 40.376. La ville a donc perduen un an 3 pour cent de ses habitants. Si l'on ajoute à ce résultat les19 habitants perdus par La Sagne (956 contre 975) et les 4 gagnés auxPlanchettes (204 contre 199), le bilan du district s'établit donc à 1233

habitants de moins.

La statistique très complète établiepar la Police des habitants permet uneintéressante analyse de ce mouvementet de la composition de la population.Ainsi, une petite consolation est-elleapportée à l'évolution négative que l'onconstate : le nombre des naissances(458) est resté identique à celui de1974, tandis que le nombre des décès(457) est resté inférieur à celui desnaissances. Le bilan démographique« naturel » est donc, lui, plutôt positif.Le déséquilibre provient d'un nombrede départs (2933, soit 504 de plus qu'en1974) excédentaire par rapport au nom-bre d'arrivées (1714, soit 560 de moins).

MOINS D'ÉTRANGERS SURTOUTA noter que les départs d'étrangers

représentent la grosse part de ce mou-vement. Alors que 480 étrangers s'ins-tallaient cette année en ville, 1367 par-taient ; la population étrangère a doncà elle seule diminué de 778 unités sil'on tient compte des décès et des nais-sances également. Ne sont pas comprisdans la statistique les saisonniers (343,soit 286 de moins) ni les frontaliers(441, soit 446 de moins) chez lesquels,comme on voit, la diminution est trèsforte.

Actuellement, la population chaux-de-fonnière se compose de 11.408 Neu-châtelois, soit 28 "/« . en diminution de170 unités, parmi lesquels on compte

4037 Chaux-de-Fonniers ; de 20.48GConfédérés (51 °/o, moins 270), dont12.881 Bernois ; et de 8482 étrangers(21 °/o, moins 778). Parmi ces derniers,6108 sont au bénéfice du permis d'éta-blissement (livret C).

MAJORITÉ DE FEMMESLa moyenne d'âge de la population

s'établit à 39 ans, mais elle est nette-ment plus élevée chez les Suisses (3Sans et demi pour les hommes, 43 anspour les femmes) que chez les étran-gers (29 ans chez les hommes, 28 pouiles femmes), et plus élevée chez lesfemmes (40 ans et demi) que chez leshommes (37 ans). Au demeurant, etmême si leur nombre a diminué plusfortement (— 671 contre — 547), il ya toujours plus de femmes (21.288 , soit53 °/o) que d'hommes (19.088, soit 47Vo) à La Chaux-de-Fonds. Si l'on con-sidère l'état civil, la population sedécompose en 20.262 mariés (50 °/o),15.622 célibataires (39 °/o), 2838 veufs(7 %>) et 1654 divorcés (4 °/o). Selon lesconfessions, on a la répartition suivan-te : 21.267 protestants (52,7 %>), 16.908catholiques romains (41,9 °/o) , 381 ca-tholiques chrétiens (0,9 °/o), 333 israéli-tes (0,8 °/o) , 572 personnes de confes-sions diverses (1,4 %>) et 915 personnesdéclarées sans confession (2,3 °/o). Onnotera la modicité étonnante de cedernier pourcentage lorsqu'on le com-pare à la fréquentation des lieux decultes ou... au rendement de l'im-pôt ecclésiastique ! U faut relever tou-tefois que c'est la seule catégorie quienregistre une augmentation (+ 27 uni-tés) ; la plus forte diminution est celledes catholiques romains (— 831), évi-demment très influencée par le dé-part des étrangers.

L'ATTRAIT DU PLATEAU...La statistique examine également les

régions de provenance ou de destina-tion de la population migrante. Ons'aperçoit ainsi que chez les arrivantsà La Chaux-de-Fonds, on trouve enparts sensiblement égales des gens ve-nant du Littoral neuchâtelois (16 %>),du Jura neuchâtelois (15 °/o), du Jurabernois (15 "lu), des cantons romands(14 °/o) ou de Suisse alémanique (14°/o) , le Tessin ne fournissant qu'l °/eet l'étranger 25 °/o. En revanche, cespourcentages sont très différents chezles partants : 20 "lu sont partis en Ita-lie , 12 °/o en Espagne, le total des dé-parts vers l'étranger ascendant à 44"lu de l'ensemble ; en Suisse, ce sontles cantons romands qui attirent leplus de partants (16 °/o), suivis du Lit-toral neuchâtelois (13 Vu) et de laSuisse alémanique (11 °/o). Le Juraneuchâtelois n'a attiré que 9 "/« de cespartants, et le Jura bernois 6 "lu, leTessin fermant la marche avec 1 °/oaussi.

L'HORLOGERIE, PERDANTE No 1Par catégories d'âge et de profes-

sions, on peut faire aussi des consta-tations intéressantes. Par exemple, onnote que c'est entre 21 et 30 ans quel'on « bouge le plus » (39 °/o des arri-vants, 34 "lu des partants). Proportion-nellement, il est parti davantage d'en-fants de moins de 5 ans (10,5 "lu) et de6 à 15 ans (10,5 "lu) qu'il n'en est ar-rivé (9,5 °/o et 9 °/o respectivement) . En

revanche, il est arrivé plus de jeune:de 16 à 20 ans (18,5 »/o) qu'il n'en estparti (12,5 °/o). Dans les catégories pro-fessionnelles, personne ne sera surprisde constater que 15 °/e des partants,contre seulement 5 '/o des arrivantsappartenaient à l'industrie horlogère.Les enfants et étudiants représentaient26,5 °/o des partants et seulement 22 "Ades arrivants. Le secteur de la méca-nique a un bilan à peu près équilibré :6 °/o de partants, 5,5 Vo d'arrivants. Enrevanche, dans tous les autres secteursprofessionnels, on enregistre des pro-portions plus fortes du côté « arri-vants » que du côté « partants » ; cettedifférence est sensible surtout dans lesecteur tertiaire et au niveau du per-sonnel soignant. Mais bien évidemment,en chiffres absolus on enregistre par-tout un déficit . 402 personnes de moinsdans les catégories « sans profession,enfants, étudiants » ; 358 personnes demoins dans l'industrie horlogère ; 133de moins dans les professions commer-ciales ; 96 de moins dans l'hôtellerie etle service de maison ; 78 de moins dansla mécanique ; 27 de moins dans le bâ-timent ; 24 de moins dans les servicespublics ; 20 de moins dans le person-nel soignant et 81 de moins dans les« autres professions ».

« MOTIF : PLUS DE TRAVAL »Révélatrice aussi est la statistique

des motifs indiqués par les arrivantset les partants, pour autant bien sûrque cette indication soit sincère ! Si967 partants (33 °/o) et 658 arrivants38 ,5 °/o) ont indiqué « raison de famil-le », ce qui peut recouvrir bien des cho-ses et ne permet guère de conclusion,on notera avec intérêt, par exempleque : 26 'lu des arrivants (448) contreseulement 15 "lu des partants (428) ontindiqué «meilleur salaire et situation» ,que 9 % des arrivants (157) contre seu-lement 5 %> des partants (151) ont men-tionné « question de logement », maisqu'en revanche, 340 partants (11,5 Vo)contre 4 arrivants seulement ont invo-qué le manque de travail et que 362partants (12,5 °/o) contre 68 arrivants(4 Vo) seulement ont indiqué « retourau pays ».

UNE STATISTIQUEDES ENTREPRISES

Cette statistique ne permet pas en-core, malgré son caractère très appro-fondi, d'avoir une vision précise deseffets de la récession' sur lé nombrede postes de. travail, tet aspect, le re-censement fédéral des entreprises, con-jointement avec le recensement com-munal des activités économiques, lemettra plus précisément en lumière.Ce très gros travail statistique, effec-tué cette année par 86 agents recenseursrecrutés parmi les personnes sans em-ploi , sera publié ultérieurement. Onpeut toutefois indiquer d'ores et déjàque 19.158 travailleurs non agricolesont été recensés (14.261 Suisses et 4897étrangers), auxquels il faut ajouter 300ouvriers agricoles et 500 employés del'administration fédérale (CFF, PTT,etc.), soit au total 20.000 travailleurssur une population de 40.500 habitants,en chiffres ronds. Les exploitationsagricoles ont été dénombrées par 310formules, tandis qu'on recensait 2439entreprises commerciales (magasins,fabriques, petits ateliers, restaurants)contre 2011 en 1965. Au niveau habitat,on a dénombré 3988 maisons et 18.320logements. Relevons enfin que pour lapremière fois, la ville dispose d'unestatistique détaillée de ses établisse-ments publics : on en compte 149 : 101cafés-restaurants, 18 bars à café etdancings, 4 salons de thé, 11 cercles et15 hôtels. Ils occupent une surface to-tale de 39.140 m2. offrent 16.523 placesassises et 269 chambres avec 433 litset occupent 702 personnes. Ces chiffresne comprennent pas les 5 homes pourjeunes gens et jeunes filles, ni les 5homes pour personnes âgées que comp-te en outre la ville, (mhk)

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La Chaux-de-FondsCentre de rencontre : 14 à 22 h., expo-

sition d'artisanat.Bibliothèque de la Ville : Prêt : 10 h.

à 12 h. - 14 h. à 21 h.Musée paysan : 14 h. 30 à 17 h. 30.Musée international d'horlogerie : 10

à 12 h., 14 à 17 h.Musée des beaux-arts : 10 à 12 h.,

14 à 17 h., exposition Jean Cornu.Musée d'histoire naturelle : de 14 à

17 h., exposition faune marine.Vivarium : 10 à 12 h., 14 à 17 h.Galerie Club 44 : 18 à 20 h. 30, expos.

Margrit Jaeggli et Wolfgang Hàus-ler.

Galerie des Six-Pompes : expositiond'artisanat, 15 à 22 h.

Galerie du Manoir : 15 à 22 h., expos,Anna Mark.

Cabaret 55 : Attractions internationales.Le Scotch : Bar-dancing.Le Domino : Cabaret-Attractions.Cabaret Rodéo : Dancing-attractions.La Boule-d'Or : Bar-dancing.ADC : Informations touristiques, tél.

(039) 23 36 10, avenue Léopold-Robert 84.

Piscine Numa-Droz : ouverte au public(hormis restrictions affichées) mar-di, jeudi, vendredi, 19 à 22 h. ;samedi, 13 h. 30 à 17 h. 30, 19 à22 h. ; dimanche 9 à 12 h.

Ludothèque : 14 à 16 h. (Industrie 19).Ecole des parents : tél. 23 33 57 et

22 12 48.Baby-Sitting Croix-Rouge : 7 h. 30 à

11 h. 30, tél. 22 22 89.Service d'aide familiale : tél. 23 88 38.

En cas de non-réponse, tél. 23 20 16.

Boutique 3e âge (r. Temple-AU. 23) :du lundi au vendredi, de 14 à

J ' 17 heures. * -Vestiaire Croix-Rouge : Paix 73, 14 i

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23 86 65 ou 23 85 24 ; case postale99.

SOS alcoolisme : tél. 23 39 22 ou Croix-Bleue, tél. 23 51 35.

La Main tendue: tél. (032) 25 45 55.Armée du Salut: Poste de secours,

tél. 22 44 37.Pharmacie d'office : jusqu'à 21 heures,

Wildhaber, L.-Robert 7.Ensuite le No 111 renseignera.

Service d'urgence médicale et dentaire :tél. No 22 10 17 renseignera. (N'ap-pelez qu'en cas d'absence du mé-decin de famille.)

Service médical de soins à domicile :tél. 23 41 26.

Centre d'information et de planningfamilial : tél. 23 56 56.

Service de consultations conjugales :tél. (038) 24 76 80.

Drop-in (consultations et informations),tél. 23 52 42.

Police secours : tél. No 117.Feu : tél. No 118.Société prot. animaux : tél. 22 20 39.

CinémasCorso : 20 h. 30, Les Emigrants.Eden : 20 h. 30, Un flic hors la loi ;

18 h. 30, Jeunes filles soumisespour la perversité.

Plaza : 20 h. 30, L'incorrigible.Scala : 20 h. 45, Tarzoon, la honte de

la jungle.

¦

Voir autres informationschaux-de-fonnières en page 5

fc&SÀNI? Suite de la Ire page

En revanche cela explique fort bienque les causes de la fatigue sont lé-gion et que nombre de femmes aientparfois — comme les hommes — « malà vie » et qu'elles disent : « Je suiséreintée, je n'en peux plus ». Le moraljoue son rôle. Et ce rôle est souventplus important qu'on ne suppose. Lesfemmes ont des nerfs, une sensibilité,contrairement à beaucoup de bravesbougres qui n'en possèdent pas. Aurythme de la lutte et de la sacrée vieque nous menons, ça compte...

— Eh bien, a conclu le taupier, je nedirai pas que tu me fatigues : tu m'as-sommes. Si 80 pour cent des femmessont fatiguées c'est sûrement parceque c'était l'année de la femme. Tuverras que tout ira mieux en 1976, oùcomme dit Françoise Giroud, s'ouvre« le siècle de la femme ».

Puisse-t-il dire vrai, ce sacré ron-chonneur

Le père Piquerez

état dvifMARDI 16 DÉCEMBRE

Promesses de mariageCour Vincent Norbert, mécanicien de

précision et Lo Ricco Nunziata Giulia-na.

MariagesJeanmaire - dit - Quartier Ernest Au-

guste, artiste-peintre et ApothélozNelly Marguerite. — Jeandupeux RogerCélien Raymond, agriculteur et Cra-matte Marie-Claire Yvette Hélène.

Au volant d'une auto, M. J. S., duLocle, circulait hier à 13 h. 50 rue Nu-ma-Droz, en direction ouest. Peu aprèsla rue du Stand, le flanc gauche desa machine a été heurté par une fil-lette, Aicha Vyser, 6 ans, de la ville,qui traversait la chaussée en courant.Blessée, la petite Vyser a été trans-portée à l'Hôpital de la ville. Aprèsavoir reçu les soins nécessaires, ellea pu regagner son domicile.

Fillette légèrementblessée

Action commune d entraide de Caritaset du Centre social protestant

Pour la 6e année consécutive, l'ac-tion de solidarité de Noël « ActionLoyer » ou « Budget des autres », estlancée en commun par le Centre so-cial protestant et Caritas pour veniren aide aux familles déshéritées enleur permettant de boucler leur bud-get à fin décembre.

En effet , quelques centaines de fa-milles ou de personnes seules connuesde Caritas et du Centre social pro-testant luttent toute l'année pour« nouer les deux bouts » et vivent onzemois « sur la corde raide ». En décem-bre, ces deux organisations souhaitentles aider financièrement en prenant encharge une partie de leur budget alour-di tout au long de l'année par des dé-penses indispensables : traitements pourenfants, hospitalisation, convalescence,habillement pour l'hiver, etc.. Pour-ront-elles apporter un respoir à ceuxqui déjà se résignent ? Leur donne-ront-elles un signe de votre solidarité,sachant que :

— « L'Action Loyer » ou « Budget desautres » vient en aide à des personnesconnues de Caritas et du Centre so-cial protestant ; ce n'est pas une impro-visation de fin d'année.

— L'origine, la confession, etc.. nejouent aucun rôle, seule la situationsociale et financière des bénéficiairesest déterminante ;

— Tous les frais administratifs sontpris en charge par le Centre socialprotestant et Caritas, vos dons sontdonc redistribués à 100 pour cent, (sp)

«Action loyer» ou «Budget des autres»

Le juge d'instruction des Monta-gnes communique :

En octobre - novembre 1975,H. G., né le 7. 1. 1954, Tunisien, atenté d'extorquer par téléphone etpar lettre à un habitant de LaChaux-de-Fonds, une somme de100.000 fr. qu'il a réduite successi-vement à 20.000 et à 10.000. Appré-hendé par la police cantonale etécroué dans les prisons de la ville,H. G. a d'abord nié sa culpabilitémalgré les preuves réunies contrelui mais il vient de passer auxaveux. Il reconnaît maintenant êtrel'auteur de la tentative d'extorsiondont il est inculpé.

Tentative d'extorsion

LE VOILA !Noël à La Chaux-de-Fonds

Le voilà... Il arrive, le Père NoëlIl est attendu pour cet après-midi,à 15 heures, place de l'Hôtel-de-Ville, avec quatre de ses Pèresfouettards. II formera son cortège ,puis déambulera dans l'avenue Léo-pold-Robert jusqu'au Grand-Pont,avec retour jusqu'à la Fontaine mo-numentale, où il distribuera les pre-miers prix du concours d'affichesdes enfants.

Attention voici l'horaire : 15 heu-res, arrivée du Père Noël place del'Hôtel-de-Ville ; 15 h. 30, départde la caravanne par l'artère nordde l'avenue Ld-Robert ; 16 h. 15environ, distribution des premiersprix devant le sapin de la Fontainemonumentale.

mmmmummiés« Action loyer » ou « Budget des au-

autres » : les dons peuvent être versésavec la mention « Action loyer » ou« Budget des autres », à Caritas Neu-châtel : CCP 20 - 5637 ; CSP Neuchâ-tel : CCP 20 - 7413 ; CSP La Chaux-de-Fonds : CCP 23 - 2583.

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Fondation Sandoz : budget 1976 dansles normes des directives cantonales

Le Conseil d administration de laFondation Sandoz était réuni récem-ment pour examiner le budget 1976 del'institution locloise, sous la présidencede M. Paul Tuetey.

Au terme de la cinquième année defonctionnement du foyer-atelier pouradolescents, son directeur, M. Eric Pa-villon eut en outre l'occasion de bros-ser un tableau très évocateur des pro-blèmes, des préoccupations mais aussides résultats extrêmement positifs en-registrés par l'équipe éducative dansle cadre d'une mission qui apparaît ,aujourd'hui plus que jamais, essentiel-le mais non dépourvue de grandes dif-ficultés. Seul un engagement total etsolidaire de l'équipe bien soudée quiconstitue l'ensemble du personnel dela maison, permet de faire face auxproblèmes lorsqu'ils se présentent tout

en continuant d'assumer les rôles dif-ficiles d'éducateurs, d'animateurs, d'in-tendants ou de chef de maisonnée.

En ce qui concerne le budget de l'ins-titution , précisons simplement qu 'avecun effectif de 32 élèves à fin 1975, letotal des charges du Foyer-atelier de-vrait voisiner 863.000 fr. en 1976 alorsque la contribution des parents ajoutéeaux diverses prestations rembourséespar le personnel s'élèveront à quelo.ue179.000 fr. L'excédent des dépenses pré-vu atteindra quelque 684.000 fr. dontà déduire les subventions de l'instruc-tion publique cantonale ainsi que lessubventions fédérales. A ce propos no-tons que les directives de l'Etat deNeuchâtel a l'égard des établissementspour enfants et adolescents qui préco-nisaient l'application du budget 1975moins 5 pour cent, tout en tenant comp-te d'un renchérissement minime dessalaires et charges sociales, ont été res-pectées à la Fondation Sandoz, puisquela compression par rapport au budget1975 atteindra effectivement 5,49 pourcent.

C'est dire que des efforts ont été con-sentis à tous les niveaux dans l'établis-sement de ce budget. En outre, selonles indications comparatives à d'autresinstitutions, il s'avère que le prix dejournée à l'établissement loclois se si-tue bien en dessous de la moyenne.

ET L'AVENIR ?Comme devait cependant le relever

le directeur ainsi que M. Knutti , secré-taire cantonal des Maisons d'enfants,cette situation satisfaisante ne doit pasmasquer les difficultés que risquentd'entraîner les restrictions probablesliées à la récession. « Des choix poli-tiques déchirants pourraient alors de-voir intervenir, choix qui ne seront audemeurant pas facilités dans -une so-ciété en crise où vraisemblablement

le taux de placement d'adolescents endifficulté n 'est pas en régression ! »ajoutèrent en substance les responsa-bles.

Le budget fut accepté à l'unanimité.C'est également unanimement que le

conseil accepta la proposition de nom-mer M. Joseph Luisier, éducateur expé-rimenté, adjoipt de direction du foyer.Cette formalité qui ne modifiera enrien l'esprit très ouvert qui caractérisele travail d'équipe à l'institution per-mettra toutefois de clarifier une situa-tion vis à vis de l'extérieur, lorsque ledirecteur est empêché.

PROJET D'ENQUETEDans son rapport, M. Pavillon releva

encore les dons particuliers reçus parl'institution qui s'élèvent à 1475 fr.auxquels s'ajoutent de nombreux donsen nature de diverses personnes pri-vées, commerçants et industriels.

Le directeur parla d'un projet d'en-quête destiné à établir une statistiquesur les anciens élèves du foyer, enquêteà laquelle ont d'ores et déjà accepté departiciper M. Bassan de Genève, pro-fesseur de sociologie et un groupe d'é-tudiants. Cette étude permettra, avecun certain recul d'établir un bilan ob-jectif des résultats obtenus au foyer enmatière de réinsertion sociale.

M. Pavillon donna un aperçu desdiverses activités du foyer soulignal'importance des contacts établis avecdes animateurs de l'extérieur, notam-ment La Lucarne des Brenets qui four-nit régulièrement l'occasion pour lesjeunes d'avoir des échanges directsavec les artistes qui s'y produisent etqui logent généralement au foyer. L'ef-fectif des élèves se répartit à raisonde 7 garçons en préformation, 17 enformation à l'extérieur (apprentissageou école) et 8 autres en post-cure. AR

La ville du Locle perd 291 habitantsRecensement au 15 décembre

C'est la dure constatation qui s im-pose d'emblée à la lecture des premiersrésultats connus pour la ville du Locleayant trait au recensement arrêté le15 décembre.

La Ville du Locle compte ainsi à cejour 13.559 habitants parmi lesquels4648 Neuchâtelois, 5553 autres Confé-dérés et 3358 étrangers.

Le déficit parfaitement prévisible quiatteint ainsi un taux de 2,1 pour centpar rapport à la population de mi-dé-cembre 1974 (13.850) n'a toutefois riend'alarmant attendu qu'aux vacanceshorlogères déjà, les statistiques men-suelles laissaient apparaître une pertede plus de 100 habitants.

L'hémorragie démographique enre-gistrée de 'manière sensible depuis lafin de l'année dernière (près de 450habitants en deux ans) trouve bien en-tendu ses causes dans la récessionéconomique qui frappe plus durementqu'ailleurs les Montagnes neuchâteloi-ses et la région horlogère en particu-lier. Le taux de diminution de la popu-lation étrangère par rapport à la popu-lation suisse en atteste. Il est de 5,5pour cent pour la population étrangère(moins 202 unités) ; alors qu'il n'atteintpas un pour cent pour la population(suisse moins 89 unités).

Au plan du district du Locle signa-lons que le déficit démographique du-rant ces douze derniers mois atteint lenombre de 300 unités.

Nous aurons dans notre prochaineédition l'occasion de revenir en détailsur l'analyse des chiffres et sur lescommentaires qu'ils impliquent. Nousverrons ainsi, et c'est loin d'être uneconsolation, que la « soupape » repré-sentée par les travailleurs frontaliers,non compris dans la statistique de lapopulation résidente, a largement fonc-tionné, évitant à coup sûr une désertionplus marquée d'une ville où le chômagetouche actuellement plus de 2000 per-sonnes.

Voici le tableau résumant la répar-tition de la population dans l'ensem-ble du district du Locle, les chiffres en-tre parenthèses représentent ceux dela statistique de décembre 1974 :

Mouve-NE Conf. Etrang. Total ment

Le Locle 4648 (4678) 5553 (5612) 3358 (3560) 13559 (13850) — 291Ponts-de-Martel 821 ( 818) 415 ( 414) 82 ( 75) 1318 ( 1307) + 11Les Brenets 475 ( 494) 571 ( 564) 176 ( 182) 1222 ( 1240) — 18La Brévine 481 ( 492) 228 ( 231) 19 ( 21) 728 ( 744) — 16Chaux-du-Milieu 203 ( 190) 159 ( 172) 1 ( 1) 363 ( 363) —Cerneux-Péquign. 208 ( 197) 106 ( 111) 25 ( 25) ,. , $39 ( 333) + 6Brot-Plamboz 214 ( 207) 54 ( 53) — '268 ( 260) + 8TOTAL 7050 (7076) 7086 (7157) 3661 (3954) 17797 (18097) — 300

AR

Veillées de Noël au Cerneux-PéquignotEn dehors de l agitation artificielle

et souvent mercantile qui prélude à laf ê t e de Noël , il reste tout de même desmoments privilégiés, qui par la géné-rosité et la chaleur humaine qu'ilsdispensent , font plus que de longs dis-

cours pour rappeler le vrai sens de lafê t e de la Nativité. La lumière deNoël était présente vendredi après-mi-di lors de la rencontre au bas du Cer-neux des personnes du troisième âgede la région. L'organisation de cetteveillée était confiée cette année à laparoisse catholique du village. Ainsiune cinquantaine de personnes ont par-tagé cette ambiance si particuli ère,toute teintée de la joie de se retrouveret de pouvoir encore une fois partagerla richesse d'une vie au travers desmille et un souvenirs tissés dans lachaîne du temps.

A cette f ê t e , les jeunes accordéonis-tes et le chœur mixte du village ontapporté l'ambiance musicale, alors queM. P f y l par des diapositives a racontéson merveilleux voyage au pays qui avu naître le Christ, et que M. MichelMarguet à son tour tournait le livred'images qui rappelait à tous les bellesheures de la fê te que la communautévillageoise of f ra i t à son curé, M. Veil-lard , voici deux ans déjà , pour marquerle cinquantenaire de sa consécration.

Une collation f u t servie, alors quele traditionnel paquet de bricelets-maison du service d'aide familiale étaitremis à chacun.

A L'ÉCOLEDepuis quelques jours, de grandes

af f i ches , hautes en couleurs et pleinesde fantaisie , annoncent les deux « su-per-soirées » que préparent avec f ébr i -lité les écoliers du village. C'est doncune ambiance bien personnelle et poé-tique que tous vont retrouver jeudiet vendredi soir. Les élèves de ladeuxième classe ont déjà , en avantpremière, o f f e r t une plaquette, qui sousle titre alléchant « Les cuistots duCerneux » dévoile quelques secrets dela cuisine campagnarde, (c l )

Les «derniers » de la mob 1939-1945Ancien Stand, mardi matin, libération de la classe 1925

Un garde-à-vous... à l' ancienne mode, (photos Impar - Bernard)

La classe 1925 a été libérée mardimatin de ses obligations militaires. Pources hommes de cinquante ans, c'estvrai en théorie, c'est différent dans lapratique puisque ces derniers recevrontprochainement un second livret de ser-vice : celui de la Protection civile. A50 ans, le citoyen suisse est encore apteà servir son pays. Et le cap A. Thurn-herr, commandant du 8e arrondisse-ment militaire d'ajouter : « Les pre-miers à faire grise mine au moment dese rendre à Sugiez pour un cours deprotection civile, seront les premiersà demander d'y retourner. »

Mais mardi à l'Ancien-Stand, unepage s'est tournée pour ceux de la clas-se 1925 — ils étaient 140 — des dis-tricts du Locle et de La Chaux-de-Fonds. Un dernier matin sous le gris-vert. Trente ans d'incorporation mili-taire pour des hommes dont la plupartsont les « derniers » de la mob 1939-1945. La tradition établie voici bientôtcinq ans par l'ancien chef d'arrondisse-ment militaire, le cap E. Tacchella , estrespectée. La libération se termine parune choucroute servie par le personnelde l'Arsenal de Colombier.

Les autorités militaires étaient re-présentées par les cap A. Thurnherr,F. Reinhard , chef de section , A. Geiser,de l'intendance de l'Arsenal de Colom-bier, et par quelques officiers de laclasse 1925. Les autorités civiles avaientdélégué MM. René Felber , conseillernational et président de la ville duLocle, et les conseillers communaux deLa Chaux-de Fonds, des Brenets, du

Cerneux-Péquignot, de La Brévine etdes Ponts-de-Martel, respectivementMM. Roger Ramseyer, Cl. Matthey, Cl.Simon-Vermot, M. Lambelet et M. Du-commun.

Ceux de la grande époque du char-leston ont rendu leurs effets militaires.Pour le président de la Ville du Locleet représentant du Conseil d'Etat neu-châtelois, la classe 1925 a été confrontéeavec différentes et douloureuses épreu-ves : la crise des années 1930, la guerrede 1939-1945 et aujourd'hui une criseéconomique qui donne des inquiétudes.Mais c'est également une classe qui a

vécu les différentes évolutions de notrearmée. Cette libération ne peut doncpas se passer sans une certaine nostal-,gie. Dans une vie militaire, il y a desbons et des mauvais moments. Il y ades souvenirs plus ou moins heureux.Gardons en mémoire les meilleurs mo-ments. On ne trouve pas toujours dansla vie civile la même camaraderie quecelle du service militaire.

Enfin , il appartint à M. Roger Ram-seyer de parler au nom des communesdes deux districts. Son rôle fut simple :celui de remercier les soldats et sous-officiers de la caisse de 1925. (rd)

Le dernier repas « militaire T

rBBSI2 T" ISIMÎEU!SEMAINE DU 17 AU 23 DECEMBREContemporaines 1909. — Mercredi 17,

souper de Noël à 18 h., au Cercle del'Union.

La Montagnarde. — Jeudi, 20 h., aulocal , dernier jeudi de 1975.

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ntésnenïoi. ' \ :' : ¦ ¦¦ ¦¦ . ¦'. ¦. : ¦ . . ¦ ¦ :_ -:-¦ . ¦¦ ' ' ¦ ¦ . ¦ . . . . . . . . .. ¦ : ¦ ' ¦ ¦ ¦¦ ¦ : ¦ ' ¦¦'

Le LoclePharmacie d'office : Philippin, jusqu 'à

21 heures. Ensuite le No 117 ren-seignera.

Permanence médicale : en l'absence dumédecin traitant, tél. No 117 ouservice d'urgence de l'hôpital, tél.(039) 31 52 52.

Permanence dentaire : tél. No 117 ren-seignera.

Centre d'information et de planning fa-milial : tél. 23 56 56.

Service de consultations conjugales :tél. (038) 24 76 80.

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vure Alfredo Dominguez (clôture à23 heures).

Moment fort attendu par nombrede détenteurs dont les numéros seterminent par le chiffre 7, le tiragedes gros lots de la Loterie Lit-Hop'75 s'opérera cet après-midi dès 16heures à l'Hôtel des Trois-Rois. Cet-te manifestation très officielle, mar-quant la conclusion de la gigantes-que action destinée à doter l'Hôpi-tal du Locle de lits modernes estpublique mais précisons qu'elle nesera pas l'objet d'une animationparticulière.

Les cent premiers lots dont unevoiture de tourisme seront ainsidésignés en public, en présenced'hommes de loi.

Illuminationaux bougies

Renouvelant une expérience ten-tée l'an dernier, l'ADL en appelle àla participation de l'ensemble de lapopulation locloise pour procéderà une illumination et de surcroîtpeu onéreuse du plus grand nombrede maisons de la cité. U s'agirapour les habitants du Locle de pla-cer une ou deux bougies devantchacune de leurs fenêtres les 22, 23et 24 décembre. Si un grand nombrede fenêtres sont illuminées, la villeprendra un air de fête , modeste, maispourtant chaleureux, à l'image d'unNoël 1975 dont on ne pourra ignorerqu'il sera pour bon nombre de fa-milles celui de l'austérité.

Afin d'encourager les Loclois àparticiper à cette action, une illumi-nation « publicitaire » aura lieu jeu-di soir dans le quartier de l'Hôtelde Ville. Les immeubles de Centre-Locle, des banques et de l'Hôtel deVille , brilleront de mille feux dis-posés à chaque fenêtre.

Des bougies seront en outre misesen vente sur la place du Marché,samedi. Mais des recommandationsde prudence s'imposent néanmoinsafin que cette sympathique initia-tic ne soit pas à l'origine d'undrame ! (r)

Ouverture nocturnedes magasins locloisLa ville du Locle connaîtra d'au-

tre part une animation toute parti-culière jeudi 18 et lundi 22, à l'oc-casion de l'ouverture nocturne deses magasins. Comme par le passéles commerçants du CID installe-ront des torches à l'entrée de leurboutique et des bons donnant droità une consommation dans l'un desmagasins du groupement seront dis-tribués à la clientèle attendue nom-breuse en ville.

Loterie Lit-Hop 75 :tirage cet après midi

MK5MESMÊË Feuille d'Avis desMontapesHHIESSIHMatinée de fin d'année des invalides

Toujours attendue , avec impatiencepar ses nombreux membres, la matinéede fin d'année de la section locloisedes invalides fut une parfaite réussite.Présidée par M. Emmanuel Muller , pré-sident , qui salua l'assistance, parmi la-quelle , M. et Mme Charles Bauer, pré-sident de l'Association suisse, M. etMme Mindel , ainsi que quatre déléguésde la section de La Chaux-de-Fonds,sans oublier l'abbé Joseph , qui présentapar la suite un message de paix et deconfiance , soulignant la joie de pouvoirfêter Noël dans une parfaite harmonie.Il faut rappeler que depuis plusieursannées la Salle Marie-Thérèse, au Cer-cle catholique, est gracieusement miseà disposition des membres de la section.

Le groupe des louveteaux apportaun flot de fraîcheur par sa jeunesse,car ses chants mimés furent une évo-cation de l'adolescence des participants.Puis les « Gars de la Marine » exécu-tèrent un ravissant ballet. Il semblait

que l'on sentait , en ce décembre nei-geux , les effluves de la mer ! Ce futencore un très beau ballet du groupedes grands de l'Eglise catholique, quicréa une ambiance juvénile, même chezles plus âgés.

Un numéro de cirque donné par les" Clowns » (deux Loclois et un garçondu Vallon) compléta de façon heureusece programme.

Pour donner la note finale à cetterencontre, Mmes Antenen, bien con-nues comme d'excellentes cantatrices,accompagnées au piano de Mme Béguin ,régalèren t chacun par des œuvres d'unegrande valeur. Le Comité présente desremerciements à tout ceux qui ont con-tribué à la réussite de cette charmanterencontre, car ne l'oublions pas, pourcertains invalides , c'est le seul Noëlauquel il leur est possible d'assister.Un peu de joie, de lumière, pour allerde l'avant sur un chemin parfois diffi-cile à parcourir, (je)

Oui , le sang coulera ce soir a la hallede gymnastique des Brenets, mais cesera pour une bonne cause.

La section locale des Samaritainsorganise en effet sa deuxième action« don du sang » à laquelle toute la po-pulation est invitée à participer. Lesang recueilli (presque) sans douleur etsans danger pour le donneur par uneéquipe de spécialistes sauvera des vieshumaines.

N'est-ce pas là le plus beau cadeaude Noël que l'on puisse offrir à sonprochain ? Et un cadeau qui ne coûteque le temps de se rendre à la halle dèsle début de soirée puis, après « l'opé-ration », d'être substantiellement ré-conforté par l'équipe des « Samas »dans une joyeuse ambiance, (dn)

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les salons seront ouvert leslundis 22 et 29 décembre1975 toute la journée.Fermeture des salons les 25 et 26 décembre 1975,ainsi que les 1er et 2 janvier 1976.

En outre, les salons seront fermés le mardi 6 janvier1976.

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p 19662

Tribunal de police de Neuchâtel

Créé en 1909, le Restaurant du Théâ-tre, puisqu'il faut bien le nommer,a été géré depuis 1921 par la familleS. Pendant une quarantaine d'années,c'est M. R. S. qui l'a administré. Bienjusqu'à cette dernière décennie où leschoses ont mal tourné. Si mal que l'é-tablissement a été déclaré en faillite.Ce qui serait, somme toute, une cho-se banale nonobstant deux éléments :comment une telle affaire a-t-elle pus'effondrer, comment aussi se fait-ilque M. S. se retrouve au Tribunal depolice, prévenu de violation de l'obli-gation de tenir une comptabilité, d'in-fraction à la LAVS, inobservation desprescriptions légales sur la comptabi-lité, etc. ?

Eh bien, c'est la triste histoire d'unhomme dépassé par les événementsqui se retrouve, à 66 ans, profondémentatteint dans sa santé, avec une épouseobligée de travailler dans un café dela ville, l'histoire d'une grande détres-se et d'une émouvante déconfiture. Ceque la justice a à reprocher à S., c'estnotamment d'avoir retenu des cotisa-tions AVS sur les prestations de sonpersonnel et de ne pas, ensuite, avoirrétroversé ces sommes qui ont doncété détournées de leur destination. S.ne le nie pas. Encore que son défen-seur mette en doute le montant pé-nal. Mais comme, justement, aucunecomptabilité ne permet de vérifier quoique ce soit, il faut bien s'accommoderdes chiffres avancés. Jusqu'en 1968, lescomptes du Café du Théâtre ont ététenus par la Fiduciaire suisse des ca-

fetiers. A ce moment, S. ne parvenaitpas à régler les honoraires de ce bu-reau spécialisé. Les ponts furent doncrompus, la gestion étant, dès lors, li-vrée à tous les vents.

«La récession, dit S. les yeux embués,n'a rien arrangé. Le chiffre d'affairesne s'accroissait pas, et puis j'avais desproblèmes avec mon personnel ». Unpersonnel qui avait finalement exigéd'être payé chaque jour. Seulementvoilà, le calcul du service était peut-être convenablement fait , mais parcontre, les retenues sociales n'étaientpas normalement effectuées. Quandelles étaient faites, elles n'étaient pasversées comme elles l'auraient dû. Lors-que cette année, il fallut dresser unbilan, les pièces manquaient. Commecertaines sommes : un peu plus de6000 francs dus au titre de la LAVS.

« Pendant plus de 40 ans, dit le dé-fenseur à la présidente, Mlle Fiala, M.S. a donné largement de sa personnepour faire marcher son entreprise. IIa vécu modestement. Les époux S.n'ont pas de maison à eux, ni même devoiture. Us ne se sont surtout pas en-richis. Mme S. a été jusqu'à mettre90.000 francs, sa fortune personnelle,pour sauver l'affaire. Une affaire quiétait bonne, une maison qui était ré-putée bien au-delà des frontières ducanton. Si aujourd'hui M. S. se re-trouve dans cette situation, ce n'estpas entièrement sa faute. Vous savezpourquoi. Tout le monde savait, lesautorités, la police notamment, que leCafé du Théâtre était devenu le ren-

dez-vous des drogues. S. avait lance uncri de détresse. Mais rien n'a été fait.Pour la police, il était plus facile delaisser les choses telles quelles, de sa-voir où se retrouvaient les drogués,plutôt que d'intervenir et libérer M.S. de cette clientèle qui lui portait pré-judice. Je l'affirme bien haut, la clien-tèle du Café du Théâtre a été tuée parla présence de ces drogués. Tous lesennuis de M. S. viennent de là. L'Etatde Neuchâtel est en partie responsablede cette faillite. Vous devrez en tenircompte dans votre appréciation desfaits ».

La présidente se donne le temps dela réflexion, fixant le prononcé de sonjugement à une date ultérieure.

JAL

La déconfiture d'un grand restaurantBudget favorable à La Côte-aux-Fées

Le Conseil général s'est réuni ven-dredi dernier sous la présidence de M.Pierre Grandjean-Brugger en présencedu Conseil communal incorpore et del'administrateur.

Le principal objet de cette séanceétait l'adoption du budget 1976. Avantd'aborder l'ordre du jour, M. J. Cl.Barbezat , conseiller communal, chef dudicastère des finances, fit un exposé dela situation actuelle tant au point devue cantonal que communal. Il se plutà constater la situation encore favora-ble qui a permis de mener à bien uneimportante étape de l'adduction d'eau.

Le budget 1976 est ensuite lu et com-menté par le président tandis que l'ad-ministrateur donnait quelques rensei-gnements. U se présente de la manièresuivante : recettes 652.463 fr. ; dépenses479.730 fr. ; mise en réserve pour ad-duction d'eau 170.000 fr., soit un béné-fice présumé de 2733.

Le rapport de la commission du bud-get relève le coût très lourd de l'Ins-truction publique par 204.240 fr., demême que les Oeuvres sociales par

78.500. Aux recettes c'est le chapitre del'impôt qui attire l'attention par 600.000fr. Ce budget est accepté à l'unanimité.

Le deuxième objet concernait la pis-cine du Val-de-Travers. Cette associa-tion fait appel aux communes pouramortir un nouveau prêt de 250.000 fr.La somme demandée annuellement estminime, cependant les conseillers fontremarquer que cette nouvelle méthodede toujours solliciter les pouvoirs pu-blics est dangereuse et si par deux foison aide la piscine « ce ne sera pas troisfois » déclare un conseiller. Malgré cesquelques réticences, l'accord est donnéà l'unanimité.

Dans les divers, après les petitesquestions habituelles, le chef du dicas-tère des eaux renseigne le Conseil surla marche des travaux qui est des plussatisfaisante, notamment à cause d'untemps favorable.

Le président du Conseil communalformule des voeux et invite le conseilà terminer cette soirée dans l'un desétablissements où un repas est servi.

(dm)

Le Conseil général de Noiraigue adoptele budget et le plan d'alignement

Présidé par M. Lucien Barbezat, leConseil général s'est réuni pour ladernière fois de l'année vendredi soirau Collège. Onze conseillers générauxprenaient part à la séance, à laquelleassistait le Conseil communal au com-plet. Aucun candidat n'étant présentépour remplacer M. Léon Walther, dé-cédé, à la Commission de police dufeu, il est décidé de ne pas reporter cepoint à l'ordre du jour d'une séanceultérieure. M. Henri Yerly. fils, rempla-ce son père à la Commission d'agricul-ture.

Le budget 1976 présentant un déficitde 74.051.35 fr. est adopté à l'unanimi-té. Relevons que dans son rapport, laCommission financière, tout en recom-mandant l'adoption de ce budget, de-mande au Conseil communal d'être trèsvigilant quant au respect de ce dernieret d'être mise au courant très rapide-ment si l'évolution devait être plus dé-favorable.

AIDE A LA PISCINELe rapport à l'appui d'une demande

d'autorisation d'un emprunt de 250.000francs pour une aide financière à laPiscine du Val-de-Travers par toutesles communes du Vallon suscite unelongue discussion. Quelques conseillersgénéraux reprochent au Conseil com-munal de n'avoir pas présenté lescomptes et le budget de la Piscine. M.Armand Clerc, conseiller communal etmembre du comité directeur de la Pis-cine s'emploie à réparer cette lacune.Il est aussi à noter que cette demanded'aide intervenant une fois les dépen-ses faites n'est pas du goût de tout lemonde. Finalement, par huit voix etdeux abstentions, le Conseil généraladopte le projet d'arrêté.

Le projet présente par le Conseilcommunal ne fait pas l'unanimité, tants'en faut. La mise à l'enquête publiqueà fin 1972 avait suscité, on s'en sou-vient, un véritable tollé, l'emprise à12 et 15 m. prévue pour les routes nepassant manifestement pas la rampe.M. Roger Perrenoud, suivi en cela parM. Marcel Jacot, préconise le rejet puret simple. Le vote reflète le peu d'en-thousiasme du Conseil général ; en ef-fet, le plan d'alignement est adopté partrois voix contre deux et cinq absten-tions.

Quant au plan de quartier de laMercière et le règlement s'y rappor-tant, ils sont adoptés par 6 voix contreune et trois abstentions.

M. Lucien Barbezat met un terme àla séance en présentant ses vœux pourl'année prochaine et espère que la dé-population et le chômage ne continue-ront pas leur œuvre néfaste à là bonnemarche de la Commune. M. Rémy Ha-mel, président du Conseil communal,présente ensuite les vœux de l'exécutifet invite le Conseil général à boire leverre de l'amitié dans un restaurantde la place, (re)

Recensement:lourde perte

Au 15 décembre, la population deNoiraigue s'élève à 445 habitants, soitune perte de 56 par rapport à l'annéedernière. Par origine, l'on recense 198Neuchâtelois (perte 7), 132 Confédérés(perte 4) et 115 étrangers (perte 45).

Du fait de la conjoncture économiqueayant pour résulta t le départ massifd'étrangers, Noiraigue perd en une an-née le bénéfice d'une certaine stabili-sation du nombre de ses habitants en-registrée entre 1971 (522 habitants) et1974 (501 habitants) et due à l'accrois-sement régulier de la population d'ori-gine étrangère.

Les autres enseignements de ce re-censement sont qu 'il y a (entre paren-thèses les chiffres de 1974) 180 chefsde ménage (184), 5 personnes atteignantleur 20e année en 1976 (5) et 62 per-sonnes (59) âgées de 65 ans et plus. Enoutre 290 personnes (298) sont de reli-gion protestante, 153 personnes (201)de religion catholique, ainsi que 2 (2)sans religion , (re)

Résultats provisoiresdu recensement cantonal

DistrictsNEUCHATELNeuchâtelHauteriveSaint-BiaiseMarin-EpagnierThielle-WavreCornauxC ressierEngesLe LanderonLignièresTotal

BOUDRYBoudry -1"1 *** *MCortaillodColombierAuvernierPeseuxCorcelles-Corm.BôleRochefortB rot-DessousBevaixGorgier-C.-le-BartSt-Aubin-SaugesFresensMontalchezVaumarcusTotal

V. -DE-TRAVERSMôtiersCouvetTraversWoiraigueBoveresseFleurierButtesCôte-aux-FéesSaint-SulpiceLes VerrièresLes BayardsTotal

Total 1974Différence

VAL-DE-RUZCernierChézard-St-MartinDombressonVilliersLe PâquierSavagnierFenin Vilars SaulesFontainesEngollonFontainemelonHauts-GeneveysBoudevilliersValanginCoffraneGeneveys/CoffraneMontmollinTotal

Total 1974Différence

Total Totaldéc. 74 NE Conf. Etrang. déc. 75 En + En —37159 10980 17246 8101 36327 — 8322512 616 1473 511 2600 88 —2811 — — — — — —3111 — — — — — —370 83 197 96 376 6 —1104 269 635 185 1089 — 151666 363 675 539 1577 — 89146 60 82 2 1 4 4 — 23420 847 1992 541 3380 — 40532 267 241 27 535 3 —

52831 — — ' — " — — —

*-42« ';H68J 1863 "1144 ' 4173 *~ J» **B93739 1084 1806 780 3670 — 694424 1350 2104 813 4267 — 1571503 628 646 198 1472 — 315499 1999 2593 947 5539 40 —3270 1326 1436 . 477 3239 — 311607 551 855 171 1577 — 30605 296 286 29 611 6 —124 47 78 6 131 7 —2323 — — — — — —1345 512 634 202 1348 3 —1997 — — — — — —133 78 53 2 133 — —141 60 81 5 146 5 —131 62 69 9 140 9 —

31083 — — — — — —

812 398 304 99 801 — 113359 1081 1237 925 3243 — 1161373 549 520 236 1305 — 68501 198 132 115 445 — 56330 134 167 29 330 — —4092 1496 1508 937 3941 — 151701 346 212 107 665 — 36537 324 178 28 530 — 7589 199 273 90 562 — 27876 360 452 36 848 — 28350 216 130 7 353 3 —

13520 5301 5113 2609 13023 ' 3 500

5417 5260 2843 13520 19 331— 116 — 147 — 234 — 497

1691 665 742 286 1693 2 —1122 528 504 79 1111 — 111104 485 498 82 1065 — 39192 59 127 6 192 — —214 99 112 1 2 1 2 — 2490 313 158 32 503 13 —343 194 136 24 354 9 —589 229 306 53 588 — 158 44 13 — 5 7 — 1

1605 478 718 356 1552 — 53592 256 307 39 602 10 —471 266 154 34 454 — 17396 155 183 59 397 1 —468 208 154 89 451 — 17

1337 396 615 323 1334 — 3311 141 157 11 309 — 2

10983 4516 4884 1474 10874 ' 35 146

4560 4819 1604 — — —— 44 + 65 — 130 — 109

Les services d'entretien du tun-nel de La Clusette sont à la recher-che actuellement de l'origine d'in-filtrations d'eau qui se manifestentsur une certaine partie des trottoirsde l'ouvrage. En fait , ce problèmeétait prévu par les constructeurs.Pour des raisons financières, l'en-semble du tunnel n'a pas été isoléde l'extérieur. Le bétonnage sousla chaussée aurait en effet entraînédes dépenses tout à fait insupporta-bles. De part et d'autre du tunnelse trouvent des tuyaux d'amenéed'eau sous pression placés dans unenvironnement sablonneux de façonà les protéger du gel. C'est là sansdoute qu'il faut chercher les cau-ses de ces résurgences auxquelleson devrait pouvoir rapidement re-médier. (L)

Tunnel de La Clusette :infiltration d'eau

Premier prix aun film neuchâtelois

Le comité du 16e Festival inter-national du film du tourisme etdu folklore, de Milan, communiqueque le 1er prix absolu a été décer-né à l'unanimité au film suisse in-titulé « Le chant d'un pays » duréalisateur Jean-Luc Nicollier, uneproduction de Condor Film SA àZurich.

Ce prix sera remis le 19 décem-bre à Milan. Rappelons que ce filmvient de recevoir le Grand Prix del'Union mondiale du tourisme audernier Festival de Bruxelles et lamention « excellent » de l'Office dufilm d'Allemagne fédérale.

Le réalisateur neuchâtelois Jean-Luc Nicollier est l'auteur de 12films de court-métrage dont le filmintitulé « Nous autres fossoyeurs »,qui avait remporté le premier prixdu Festival de Varza, en Bulgarie,en 1971. « Nous autres fossoyeurs »avait également été distribué à l'é-chelon international par United Ar-tists.

« Le chant d'un pays » est distribuéen Suisse par Impérial Film à Lau-sanne et avait été produit pour leGroupement pour la production d'unfilm documentaire neuchâtelois àl'occasion du 125e anniversaire dela République et canton de Neu-châtel pour le soutien du tourismeet de l'industrie du canton, (sp)

¦ Voir autres informationsneuchfiteloises en page 27

Départ de plus de 3000 personnesLe recul démographique est général dans le canton de Neuchâtel, plus spé-

cialement dans les Montagnes neuchâteloises qui accusent les plus fortes pertes.Les tableaux que nous publions ci-dessus font apparaître ce phénomène dedépopulation qui voit notamment les deux plus grandes villes perdre respective-ment 1218 habitants pour La Chaux-de-Fonds et 832 pour Neuchâtel tandis queLe Locle n'accuse une baisse « que » de 300 personnes pour le district.

Au Val-de-Travers la perte est de 497 personnes et au Val-de-Ruz de 109.Quelques rares communes, traditionnellement en retard dans l'établissement

de ces statistiques manquent encore dans cette récapitulation que nous complé-terons ces prochains jours. Mais d'une façon globale, on sait que le canton, en1975, a perdu plus de 3100 habitants ; en 1974, la perte était de 216 unités alorsqu'en 1973, on comptait 378 personnes en plus. (Imp.)

CERNIERPopulation stable

Le recensement de la population au15 décembre 1975 a donné les résultatssuivants : 884 (888) mariés, 144 (136)veufs et divorcés, 665 (667) célibataires,soit au total : 1693 (1691 en 1974).1048 habitants sont protestants, 643 sontcatholiques romains et 2 sont de reli-gions diverses. Les habitants du sexemasculin sont au nombre de 812 (837)et ceux du sexe féminin de 881 (854).La population est composée de 665(661) Neuchâtelois, 742 (707) Confédéréset 286 (323) étrangers.

De ces 286 étrangers, 224 sont aubénéfice d'un permis d'établissementet 62 au bénéfice d'une autorisation deséjour. 24 (24) jeunes gens atteindrontleur majorité en 1976 et 217 (203) per-sonnes sont âgées de 65 ans et plus.Les chefs de ménage sont au nombrede 625 (613). Les chiffres entre paren-thèses sont ceux de 1974. (mo)

FONTAINESRecensement

Le recensement annuel de décembrea donné les résultats suivants : popu-lation totale 588 (—1), dont 229 Neu-châtelois (sans changement) ; autresSuisses 306 (+ 10) ; étrangers 53 (—11).Parmi ces derniers, 47 (—1) sont aubénéfice d'un permis d'établissementet 6 (—10) n'ont qu'un permis de séjour.

On a dénombré 397 protestants (+ 8),181 catholiques romains (—10) et 10divers (+ 1). U y a quasi égalité dessexes, soit 293 masculins (—8) et 295(H- 7) féminins.

Les chefs de ménage sont au nombrede 210 (+ 13) et les personnes âgéesde plus de 65 ans sont 55 (—1). 293 ha-bitants de la commune sont mariés(—12), 33 veufs ou divorcés (—1) et262 célibataires (+ 12).

La doyenne du village est Mme VveOlga Monnier, des Loges, née en 1890,et le doyen M. Georges Feiser, né en1895. (e)

Audience du tribunalLe Tribunal de police du Val-de

Ruz a tenu audience hier. Nous y reviendrons dans notre prochaine édition.

FONTAINEMELONSuccès de la soirée

de la SFGAvec ses 125 membres, la Société de

gymnastique de Fontainemelon se portebien. Preuve en est le magnifique ré-sultat obtenu lors de sa soirée desamedi dernier dans la salle de specta-cles qui était comble.

Le président de la société, M. GérardPerrin salua les spectateurs parmi les-quels se trouvaient le président can-tonal , M. Albert Perrin ainsi que lechef technique, Claude Bedaux. A tourde rôle, les d i f férents groupes se pro -duisirent sur scène et fure nt très ap-plaudis , en particulier le « Kung Fugymnastique » et le « Ballet sicilien ».

Des remerciements ont été adressésau moniteur, M. P.-A. Gafner ainsiqu 'aux monitrices, Mlles Carmen Pieraet Cariés.

C' est par une soirée dansante con-duite par l'orchestre « The combostars » que se termina cette belle soi-rée, (m)

Recensement en décembre 75— 53 habitants

Le nombre des habitants est de1552 soit une diminution de 53 habi-tants par rapport à 1974. Cette popu-lation se répartit comme suit :

Mariés 846 ; veufs ou divorcés 104 ;célibataires 602.

Religion : 928 protestants, 582 catho-liques romains et 42 divers.

Origine : 478 Neuchâtelois, 718 autresSuisses et 356 étrangers.

Etrangers au bénéfice d'un permisd'établissement 231 et au bénéfice d'uneautorisation de séjour 125. Le nombredes étrangers est en diminution de 36par rapport à 1974. (mv)

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DISTRICT DU VAL-DE-RUZ

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Chute d'un ouvrierHier après-midi, à 14 h. 30, à Bôle.

rue du Lac rio 6, des ouvriers étaientoccupés à démonter une maison. A unmoment donné, M. Pelico Théodore,24 ans, domicilié à Colombier, a faitune chute d'un échafaudage d'une hau-teur d'environ 4 mètres. Souffrant dedouleurs à une épuale et à un pied, il aété transporté à l'Hôpital de La Provi-dence.

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La SFG de Saint-Imier fête Noël

Quelque 150 jeunes gymnastes rassemblés pour la fête de Noël. (Photos Impar-rj)

Quelque 150 pupil les et pupil let tesse sont retrouvés samedi après-midiaux Rameaux pour leur traditionnellef ê t e de Noël. Après une rétrospectivede l'année écoulée, présentée par M.Hebeisen, président technique de laSFG qui a félicité les jeunes sportifs ,le Père Noël a fai t son entrée, venantparaît-il tout droit de Paris. Chants,récitations lui ont été présentés ; leprésident central , M. Alain Pantet aensuite projeté aux jeunes sociétairesdes f i lms comi ques qui ont déclenchél'hilarité générale. Après le départ dupère Noël , on passa à la distributiondes cuillères en argent à tous ceuxqui ont été très assidus aux entraîne-ments durant la saison. Il y eut encore

les représentations musicales de cer-tains jeunes gymnastes et les remer-ciements de ceux-ci à leurs moniteurset monitrices. Enf in , dans la bouscula-de, ce f u t la distribution des cornets.En soirée, les aînés se sont réunis quantà eux aux Treize-Cantons autour d'unsapin richement décoré et dans uneambiance joyeuse et empreinte d'ami-tié, (r j )

Un moment attendu : la remisedes cornets.

Quelque chose de spécifique à offrir:l'ivresse des grands espaces blancs

Le Jura à la veille de la saison touristique hivernale

L'Office jurassien du tourisme, ProJura, a mis sur pied, hier, une confé-rence de presse destinée à informer lapopulation sur la saison touristique etsportive hivernale qui va s'ouvrir oùl'est déjà en certains endroits du Juraplus favorisés que d'autres.

Directeur de l'office, M. Francis Erarda dirigé cette rencontre en présentantplus particulièrement le côté touristiquede la chose avec les manifestations etactions de propagande prévues ; quantà la présentation des moyens techni-ques à disposition des touristes et dessportifs (nouvelles installations, nouvel-les pistes, ski de fond, innovations,etc.), elle fut traitée par M. Jean-PaulMiserez, chef de la section d'aménage-ment. Les exposés ont été suivis d'unediscussion à laquelle participa égale-ment M. Henri Gorgé, président de ProJura.

EXCELLENTE SAISON ESTIVALEAvant d'entrer dans le vif du sujet,

M. Erard signala qu'après un sondaged'opinion et contrairement à ce quel'on pourrait supposer, la saison estiva-le fut excellente et même la meilleureenregistrée au cours des cinq derniè-res années. Cela est dû en grande par-tie au fait que pour la première foisdepuis longtemps la majorité des Hel-vètes ont préféré passer leurs vacan-ces au pays, une grande partie deceux-ci été tout particulièrement atti-rés par le Jura, région touristiquepar excellence qui enregistre toutefoisun fléchissement des nuitées, ce der-nier étant bien moins important que lamoyenne du pays (15 à 18 pour cent)puisqu'il représente 3 à 5 pour cent.

UNE SAISON HIVERNALEQUI S'ANNONCE BIEN

En ce qui concerne l'hiver 1975-1976, il faut signaler d'emblée qu'ils'annonce aussi sous les meilleurs aus-pices puisque les moyens d'héberge-ment para-hôteliers sont déjà loués àraison de 70-80 pour cent, la situationdans les hôtels étant à peu près identi-que. Il est vrai qu'au cours des der-nières années, les sports d'hiver furentet sont toujours l'un des volets impor-tants de Pro Jura qui a consenti à degros efforts dans ce domaine.

En ce qui concerne le ski de descente,les remontées mécaniques sont toujours _nombreuses et les sportifs ont mainte-"nânt les plus grandes possibilités dechoix. Le Chasserai reste la région pré-férée des skieurs, grâce à son altitudetrès favorable et à ses pentes qui of-frent de nombreuses pistes, variéesdans leur difficulté et pleines d'at-traits. Aux Savagnières et aux Bugne-nets, sur le flanc nord de la montagne,deux stations facilement accessibles deNeuchâtel, La Chaux-de-Fonds, Saint-Imier ou Bienne, les remontées méca-niques atteignent une altitude de 1500à 1600 mètres, où la neige est abon-dante et la période d'enneigement pro-longée. Côté sud, en plus des nouveauxtéléskis de Nods et du Chasserai, letélésiège Nods-Chasseral, long de quel-que trois kilomètres, conduit non loindu sommet d'où l'on skie sur une pen-te ensoleillée qui domine un coupd'oeil exceptionnel. A la joie de vivreen plein air, intensément, s'ajoute labeauté du paysage, car le Chasseraiest connu comme un point de vue in-comparable. Au nord, le regard plongevers le Plateau des Franches-Monta-gnes et le vallon de Saint-Imier.

Saint-Imier, c'est précisément lepoint de départ pour atteindre Mont-Soleil, une des plus anciennes stationsde ski du Jura. On la rejoint grâce auEuniculaire qui conduit en quelques mi-nutes jusqu'à une altitude supérieure

à 1200 mètres, d'où les nombreusespistes redescendent vers le vallon deSaint-Imier. Entre le Chasserai et leMont-Sujet la région des Prés-d'Or-vin est également une station de skitrès fréquentée, avec de nombreux té-léskis, dont le principal rejoint l'alti-tude de 1300 mètres.

D'EXCELLENTES POSSIBILITÉSAUSSI A TRAMELAN

ET DANS LE GRAND VALA proximité des Franches-Monta-

gnes, Tramelan offre aussi d'excellentespossibilités. C'est là que se trouve leplus long téléski du Jura — 1410 mè-tres — qui se termine à une altitudede 1200 mètres. Complété par une ins-tallation nouvelle et toute proche, quiamène les skieurs à 1300 mètres d'alti-tude, ainsi que par un troisième té-léski, il assure à cette station une placede choix dans l'ensemble des remontéesmécaniques dont dispose actuellementle Jura. La région de Moutier possède

elle aussi, dans le Grand Val, desmoyens qui lui permettent de s'ouvriraux sports d'hiver : les deux téléskisqui déposent les skieurs à quelque1200 mètres d'altitude connaissent, àproximité de Moutier et de Delémont,une affluence remarquable. Un peupartout dans le Jura , des installationsde moyenne importance favorisent lessports d'hiver. Les Breuleux, La Golat-te, Tavannes, Montvoie, Romont, LesOrdons et Les Geneveys, en espérantne pas en oublier, disposent de re-montées mécaniques très appréciées,qui permettent de skier à proximité deslocalités et qui rendent elles aussi lessports d'hiver encore plus populaires.

Le Jura, en hiver ? Un hiver juras-sien n'est jamais une saison triste et letemps de la neige qui commence ennovembre pour prendre fin aux alen-tours de mars, promet au moins quatremois de bonnes conditions : c'est plusqu'il n 'en faut pour s'adonner auxjoies du ski dans une région qui nefait que s'ouvrir au tourisme hivernal.

Renan : nouveau président de paroisseA l'issue du culte de dimanche, les

paroissiennes et paroissiens de Renanétaient invités à l'assemblée ordinairedu budget. Sous la présidence de M.M. Barraud, celle-ci fut rapidementme née à chef.

Après la lecture du procès-verbal dela dernière assemblée, présenté parMme Th. Kiener, M. Barraud, caissier,présenta le budget élaboré par le con-seil pour l'an prochain. Il présente desrecettes pour 53.870 francs et des dé-penses qui, avec une mise en réservede 7025 francs en prévision des travauxde rénovation du temple, égalent lesrecettes. Sans discussion, ce budget futaccepté.

ÉLECTIONSM. Roger Krebs a présidé le Conseil

de paroisse pendant près de 20 ans. Ildésire se retirer. Le président des as-semblées lui dit toute la reconnaissancedu conseil et des paroissiens pour legrand dévouement et le travail quereprésentent ces années de fidèles ser-

vices. M. Krebs remercia avec émotion,puis on passa à l'élection de son rem-plaçant. Le conseil proposa M. PierreJoerin conseiller. Il est élu sans oppo-sition.

Mme Yvette Courvoisier quitte éga-lement le conseil après 24 ans de fonc-tion. Pour remplacer ces deux démis-sionnaires, l'assemblée élit MM. FritzWinkler, des Convers et Walter Rufe-ner de Renan. Puis les six anciensmembres sont réélus en bloc. Il s'agitde Mmes Lily Oppliger et Yvette Bar-raud, et de MM. Jean Béer, GottliebWiedmer, Samuel Kiener, Charles Buh-ler.

La nouvelle équipe s'organisera lorsde sa première session. Aux divers, onentend encore un bref rapport du cais-sier sur la situation favorable des fi-nances de la paroisse. Cette positionpermet d'envisager sereinement le fi-nancement des travaux de rénovationdu temple qui débuteront dès que pos-sible, (ba)

Deux cent cinquante-sept électriceset électeurs sur 836 ayants-droit ontparticipé lundi passé à une assemblée

municipale qui avait notamment portéà son ordre du jour, l'adhésion de lacommune à l'ARP et le baptême d'uneplace du 16-Mars. Après un exposédétaillé de M. Ory, secrétaire de l'ARP,et une discussion largement utilisée,l'assemblée décida par 119 voix contre108 de renvoyer à une prochaine as-semblée la décision à ce sujet. Ce ren-voi est motivé par le fait que les statutsde l'ARP n'avaient pas été déposéscomme le prévoit le règlement commu-nal dix jours avant l'assemblée. Ensuited'une dmeande émanant du groupeSanglier, le Conseil municipal proposaitla désignation et le baptême d'uneplace du 16-Mars. Par plus de 200 voix,l'assemblée repoussa l'entrée en matiè-re à ce sujet. Puis l'assemblée acceptaun nouveau règlement sur le ramassagedes ordures ménagères et le budgetpour l'année 1976. Ce budget équilibré,basé sur une quotité inchangée de2.3, prévoit aux recettes ainsi qu 'auxdépenses une somme approximative de1.400.000 francs. En fin d'assemblée,des remerciements furent adressés àM. Hermann Gerber, maire, qui aban-donnera son mandat à la fin de l'année.

(mt)

¦

Voir autres informationsjurassiennes en page 13

Assemblée municipale à Sonceboz-Sombeval

Magnifique concertPaul Falentin, 1er prix de trompette

du Conservatoire national supérieur deParis, et Bernard Heiniger, organisteprofesseur au Conservatoire de Bienne.ont donné un concert de l'Avent pourtrompette et orgue, dimanche, au tem-ple d'Orvin. Ils ont présenté un excel-lent programme et ont obtenu ungrand succès ainsi que l'ont prouvéles applaudissements nourris des nom-breux mélomanes qui s'étaient dépla-cés. Les artistes ont dédicacé leursdisques à l'issue du concert, (rj )

PLAGNEBudget équilibré

L'assemblée municipale de Plagnes'est déroulée en présence de 120 ci-toyennes et citoyens sous la présidencede M. Armand Evalet, maire. MmesMarguerite Koechli et Bernadette Voi-blet ont été élues respectivement à laCommission de vérification des comp-tes et à celle de l'école. MM. Jean-Robert Gerber et Jean-Robert Dumou-lin ont, quant à eux, été réélus conseil-lers. Le budget pratiquement équilibréavec 291.000 francs aux dépenses a étéapprouvé. Enfin l'assemblée a acceptéle règlement transitoire du Syndicatde l'épuration des eaux usées, (rj)

ORVIN

,:LA VIE JURASSIENNE • LA VIE JURASSIENNE '• • LA VIE JURASSIENNE " ;

Mais de par sa morphologie, le Jurapsopose aussi aux amateurs de ski defond et de randonnées hivernales desconditions idéales.

L'ouverture de pistes balisées et bienentretenues a suscité une grande af-fluence populaire. Les centaines deskieurs qui ont parcouru l'hiver dernierla première piste de ski nordique ou-verte dans les Franches-Montagnes parles Chemins de fer du Jura, et auMont-Soleil par la Société de dévelop-pement de Saint-Imier ont reconnul'exceptionnelle qualité du pays juras-sien et, du même coup, les bienfaits duski de tourisme.

Le ski de fond et de tourisme re-nouvelle en effet les possibilités d'unsport que les amateurs de descentecroient parfois avoir épuisées. Tous lestraités modernes consacrés aux sportsreconnaissent que cette discipline hi-vernale donne mieux que toute autrela possibilité d'éprouver ses ressour-ces physiques et ses qualités morales.De plus ce renouveau de ski de tou-risme est favorisé, il est vrai, par lefait qu'il ne nécessite pas un matérielcoûteux.

DEUX NOUVELLES PISTESEn plus de toutes les pistes dont

nous avons déjà eu l'occasion de par-ler dans nos colonnes, il faut signalerles deux nouvelles aménagées auxPontins (10 km) et aux Breuleux (éclai-rée, 2,5 km.), tout l'aménagement pré-saison étant effectué avec la collabora-tion importante des sociétés de dévelop-pement et des ski-clubs.

ENCORE DES INNOVATIONSEnfin Pro Jura poursuivra cette sai-

son ses randonnées populaires à ski,récompensées par la remise d'une ma-

gnifique médaille, chaque participantdevant accomplir six parcours à sonchoix avec contrôle à la moitié de cesderniers. Il innovera avec son « Jura àla carte », des séjours à ski forfaitai-res par équipe (10-12) ou d'évasion(individuel-familles) durant trois à septjours dans le premier cas sous la con-duite d'un instructeur diplômé FSS,ceci pour un prix fort modeste.

Par ailleurs, la mise en vente descartes de ski de randonnée apportanttous les détails nécessaires pour en-treprendre une promenade a pour butde permettre à chaque sportif (ama-teur ou professionnel) de préparer àl'avance son parcours comme lors degrandes compétitions et ainsi de pou-voir tester ses capacités physiques àtous les niveaux.

Pour revenir dans le domaine duski alpin, il faut signaler la créationd'une nouvelle piste de descente aNods-Chasseral, celle-ci permettant do-rénavant l'organisation de champion-nats suisses (coût 14.800 fr.) et rejoi-gnant celles déjà existentes au bas dela pente.

Et pour ceux qui veulent se prome-ner sans trop d'efforts, il y aura cef hi-ver la mise sur pied aux Breuleux derandonnées en traîneaux rappelant letemps jadis, ceci en collaboration avecles hôteliers. Autres rendez-vous auprogramme : le 1er tour des Franches-Montagnes dont nous avons parlé dansune récente édition et la course dechiens polaires à Saignelégier (7-8janvier prochains), sans oublier bienentendu toutes les compétitions mi-ses sur pied par le Giron Jurassienet destinées quant à elles aux sportifslicenciés. Que demander de plus pourpasser un hiver heureux ?

R. JUILLERAT

Le ski de fond, de tourisme ou de randonnée

SAINT-mnERAdministration municipale : tél. (03E

41 20 46 ; du lundi au vendredi d7 h. 30 à 12 h. et de 13 h. 40 à 18 1

Service du feu : tél. (039) 41 34 03 o41 19 50.

Service technique : tél. (039) 41 43 4ou 41 43 46.

Police cantonale : tél. (039) 41 25 6(Police municipale : tél. (039) 41 20 4(Bureau officiel des renseignements

tél. (039) 41 26 53.Sœur garde-malade : tél. (039) 41 42 81Hôpital : tél. (039) 41 27 73 ou 41 48 Si

Chambre commune : mardi, jeudisamedi et dimanche de 13 h. 30 ;15 h. ; tous les jours de 18 h. 30 :19 h. chambre privée et mi-privée, tous les jours de 13 h. 30 ;16 h. et de 18 h. 30 à 19 h.

Ambulance : tél. (039) 41 27 73 oi41 48 88.

Service d'aide familiale : tél. (03941 32 47 ou 41 33 95.

A.A. (alcooliques anonymes) : tél. (03941 12 18.

Funiculaire Saint-Imier - Mont-Soleiltél. (039) 41 25 53.

Patinoire d'Erguel : tél. (039) 41 22 91Centre de culture et de loisirs : M. F

Schwaar, tél. (039) 41 44 30 oi41 24 22.

Bibliothèque municipale: Ecole primaire (ancien bâtiment), tous les mercredis de 16 à 20 h.

TRAMELANBureau de L'Impartial, Grand-Rue 147

tél. (032) 97 58 58.Administration municipale : (032)

97 51 41.Services techniques : (032) 97 58 96.Service Industriels : (032) 97 41 30.Service du Feu : (032) 97 40 69 ; cdt de:

sapeurs-pompiers 97 46 69 et du-rant les heures de bureau 97 49 71

Police cantonale : (032) 97 40 69 ; en ca:de non-réponse (039) 44 17 27.

Police Municipale : (032) 97 51 41 et erdehors des heures de bureau (03297 50 66 et 97 58 29.

Médecins : Dr A. Haemmig (032)97 40 16.Dr G. Parrat (032) 97 61 13.Dr M. Rossel (032) 97 40 28.

Pharmacies : L. Boillat (032) 97 42 48.J. von der Weid (032) 97 40 30.

Aide familiale : (032) 97 54 84.

COURTELARYAdministration communale : tél. (039)

44 16 01.Police cantonale : tél. (039) 44 14 27.Service du Feu : tél. (039) 44 12 29 ou

No 118.Préfecture: tél. (039) 41 11 04.Sœur visitante : tél. (039) 44 11 68.Aérodrome du Jura-Sud : tél. (039)

44 12 80 ou (032) 91 27 14.Médecin : M. B. Chopov, tél. (039)

44 11 12 — MM. B. Barich (032)97 17 66 et E. Leuenberger (032)97 11 67 à Corgémont.

SAIGNELÉGIERPolice cantonale: tél. (039) 51 11 07.Préfecture : tél. (039) 51 11 81.Hôpital et maternité : tél. (039) 51 13 01.Ambulance Nufer, Le Noirmont : tél.

(039) 53 11 87.Médecins : Dr Baumeler, Le Noirmont,

tél. (039) 53 1165.Dr Bloudanis , Saignelégier, tél.(039) 51 12 84. '

Pharmacie Fleury, Saignelégier, tél.(039) 51 12 03.

Service du Feu: tél. (039) 51 11 45 (pro-fessionnel) ; 51 17 32 (privé) ou51 16 55 (professionnel), de nuit51 15 58 (privé).

Service d'aide familiale : tél. (039)51 11 04.

Service social tuberculose et asthme :tél. (039) 51 11 50.

Bureau régional de renseignements duSyndicat d'initiative et de Pro Jura,(039) 51 21 51.

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VAUFFELINDeux nouveaux conseillers

de bourgeoisieM. Marc Voiblet a présidé l'assemblée

générale ordinaire de la communebourgeoise de Vauffelin à laquelle 25membres ont participé. Le budget défi-citaire de 3750 francs a été approuvé.Après la réélection du président, deuxnouveaux membres ont été admis auconseil , soit MM. Laurent et RobertHuguelet. Enfin M. Fernand Villars etMlle Micheline Huguelet ont été nom-més vérificateurs des comptes, (rj)

ROMONT.Assemblée de bourgeoisieL'assemblée de bourgeoisie s'est dé-

roulée dernièrement sous la présidencede M. René Benoit. MM. Roger Bour-quin , vice-président, Marcel Benoît etClaude Kohler , conseillers, ont étéréélus. Enfin le budget , présenté parle caissier, M. Maurice Kohler, etbouclant avec un déficit présumé d'en-viron 9000 francs au compte forestieret 4000 francs au compte bourgeois,a été approuvé, (rj )

Budget de bourgeoisieexcédentaire

Quinze personnes seulement ont as-sisté à l'assemblée ordinaire de bour-geoisie présidée par M. Fernand Bes-sire. Le budget qui boucle avec unreliquat actif de 1500 francs a étéapprouvé. Le berger du lieudit LePré-La-Patte, M. Hans Gerber, a étéréélu. Par ailleurs, Mme Heidi Bessirea été nommée vérificatrice des comp-tes et M. Marcel Bessire suppléant.

(rj)

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La commune de Moutier a-t-elle lun-di soir adhéré à l'Association des res-ponsables politiques du Jura bernois(ARP) ? La controverse est engagée.Il appartiendra peut-être aux juristesde trancher.

Le Conseil de ville (législatif) devaitse prononcer sur un projet d'arrêté dela municipalité portant adhésion de lacommune à l'ARP. Les conseillers deville autonomistes, 18 sur 41, étaientfermement décidés à s'y opposer, maisleurs adversaires sont majoritaires.Tout au long de la séance, les autono-mistes multiplièrent les amendements,soulevèrent des questions d'ordre juri-dique. Ils réussirent à faire passer unamendement précisant que la commu-ne adhérait « pour l'année 1976, et sousréserve de l'adhésion de Bienne ». Ladiscussion se poursuivit, très tard, lesautonomistes visant nettement à fati-guer leurs adversaires. A deux heuresdu matin, il fallut néanmoins voter.

L'arrêté est soumis avec l'amendementpréalablement accepté. Certains pro-Bernois s'abstinrent, probablement par-ce qu'ils étaient contre l'amendementdéjà accepté. Quatorze voix pour leprojet d'arrêté, en bloc les 18 autono-mistes votent contre. Moutier n'adhèredonc pas à l'ARP... brouhaha dans lesrangs pro-Bernois. « Il faut revoter »,lance-t-on. « Pas du tout , le vote quivient de se dérouler est légal », décla-rent les autonomistes qui quittent lasalle. La présidente décide néanmoinsde faire à nouveau voter, mais sansl'amendement préalablement accepté.19 voix pour l'adhésion, deux absten-tions. Lequel des deux scrutins est va-lable ? Pour les pro-Bernois, c'est lesecond. « Nous avions encore le quo-rum », disent-ils. « Pas du tout rétor-quent les autonomistes, c'est le pre-mier qui s'est déroulé régulièrementqui est valable, on a même écartél'amendement accepté lors du secondvote ». Affaire à suivre, (kr)

Moutier et I ARP: controverseFaire fcsce à la Sitsacstaon conjoncturelleAssises à Muriaux des propriétaires de forets du Aille arrondissement

Près d'une centaine de personnes ont participé samedi après-midi, aux Emibois,à rassemblée générale de l'Association des propriétaires de forêts du XHIe ar-rondissement « Chasserai ». Son président, M. François Gauchat, inspecteur fo-restier, a salué les délégués présents, les autorités communales de Muriaux, M.Philippe Gigandet , inspecteur du XlVe arrondissement, ainsi que les représen-tants des forêts publiques du district de La Neuveville. L'assemblée a honoré lamémoire de M. Antoine Willemin qui fut durant 35 ans le garde-forestier

compétent de la commune de Muriaux.

Apres rappel et la lecture du pro-cès-verbal parfaitement rédigé par M.Jules Mottet d'Orvin , le président aprésenté un rapport d'activité très com-plet qui a vivement intéressé tous lesspécialistes de la forêt présents. Il arappelé qu'après les ventes record en-registrées en 1974, ce climat euphori-que s'était rapidement détérioré quel-ques mois plus tard avec pour consé-quence un net recul des prix. Il a fallufaire des concessions et maintenir surpied 40 pour cent de la coupe prévue,tout en recherchant de nouveaux dé-bouchés, en France voisine notamment.En fait , la baisse des prix a été aussibrutale que la hausse enregistrée entre72-73 et 1974. M. Gauchat a complétéson exposé par un panorama chiffrétrès éloquent.

En ce qui concerne l'évolution dumarché du bois , le président a insistésur la nécessité d'accroître la propa-gande en faveur de son utilisation.Les métiers du bois connaissent unregain d'intérêt et le canton compteactuellement 164 apprentis forestiers-bûcherons, dont 46 pour le Jura.

PROTECTION CONTRELE BRUIT DES TRONÇONNEUSES

Des mesures ont dû être prises pourla protection des bûcherons contre lebruit des exploitations forestières. Eneffet , une tronçonneuse développe entre100 et 120 décibels, ce qui est considérécomme nocif , le seuil tolérable étantdépassé. C'est la raison pour laquelledès le 1er janvier prochain tout lepersonnel forestier devra porter desprotège-ouïe et des casques.

Dans ses conclusions, M. Gauchat aconstaté que l'exercice écoulé, richeen événement, avait été placé sous lesigne du changement. Les efforts ac-complis par les propriétaires de forêtspour maintenir sur pied le plus de boispossible, n'ont pas été vains si bienque la situation s'est améliorée dans lecourant de l'été. Ce rapport a étéapprouvé à l'unanimité.

DÉMISSIONDU SECRÉTAIRE-CAISSIER

L'assemblée a accepté ensuite lescomptes bouclant avec un bénéfice de1592 fr., avec de vifs remerciements aucaissier, M. Jules Mottet, pour sonexcellente gestion. Elle en a fait demême pour le budget du prochainexercice.

Le président a orienté les déléguéssur la nouvelle méthode d'encaisse-ment de la contribution au « Fonds dubois ». Ce dernier qui a pour but prin-cipal la promotion du bois, a besoinde ressources financières qui ont étéfixées comme suit : 70 centimes par m3à payer par le propriétaire de forêt et60 centimes par l'acheteur, marchandou scieur.

Il y a un an déjà , le secrétaire-cais-sier, M. Jules Mottet d'Orvin. avaitémis lé désir de se démettre de sa fonc-

tion. Aucun remplaçant n ayant puêtre trouvé, il avait accepté le prolon-gement de son mandat pour un an.M. Gauchat a relevé les grands méritesde M. Mottet. Entré au comité en1947 , alors qu 'il présidait la communebourgeoise d'Orvin , il était devenu se-crétaire-caissier en 1961 à la suite dudécès du titulaire , M. Bernel de Son-ceboz. Durant 14 ans, il fut la chevilleouvrière compétente et appréciée del'association. En témoignage de recon-naissance, le président lui a offert unemagnifique channe dédicacée.

ÉLECTIONSSon successeur a été désigné à l'una-

nimité, sur proposition du comité, enla personne de M. Jean Bourquin, se-crétaire-caissier de la commune bour-geoise de Villeret.

C'est ensuite par acclamations quel'assemblée a réélu son président : M.François Gauchat , puis, en bloc, lesmembres du comité : MM. AlphonseFroidevaux du Noirmont, vice-prési-dent ; Raymond Baume des Breuleux ,pour les Franches Montagnes ; GeorgesMarchand , Sonvilier ; Walter Lerch,Corgémont ; Alfred Grosjean, Plagne,pour le district de Courtelary ; ainsique les vérificateurs des comptes, MM.Maurice Favre de Cormoret et AndréKubler de La Chaux-de-Fonds, ainsique leur suppléant, M. Claude-Fran-çois Voumard de Courtelary.

SITUATION DU MARCHEDES BOIS

Dans le préambule de son intéressantexposé, M. Gauchat a fait un tourd'horizon complet de la situation éco-nomique mondiale et nationale et aexaminé les perspectives d'avenir. Par-mi toutes les branches touchées, le re-cul a été le plus important dans laconstruction, ce qui a provoqué desérieuses répercussions sur le marchédu bois de construction. Toute l'écono-

mie forestière souffre de cette stagna-tion. Il s'agit maintenant de tout misersur la relance préconisée par le gou-vernement. Il est recommandé de n'a-battre que le 60 pour cent des coupesde résineux prévues.

Pour le bois de papier , les prix de74-75 sont garantis pour l'an prochain.Toutefois les quantités seront réduitesde 30 pour cent pour le bois de papieret de 50 pour cent pour le bois decellulose.

Pour conclure, M. Gauchat, évoquantun avenir aussi incertain , a invité lespropriétaires de forêts à rester souples.Les pronostics les plus divers sontémis, mais néanmoins, il estime qu'ilconvient de garder un certain optimis-me en souhaitant que l'économie fo-restière se remette rapidement de cettecrise. Enfin , il a recommandé aux pro-priétaires privés qui en ont la possi-bilité de ne pas entreprendre de coupel'an prochain et d'attendre des tempsmeilleurs.

DÉCISIONS DE LA COMMISSIONDES FORÊTS ET DU BOIS

M. Philippe Gigandet , inspecteur duXlVe arrondissement, a donné con-naissance des résultats des pourparlersentre les partenaires jurassiens du mar-ché du bois. Jeudi dernier , la séancede la commission des forêts et des boisdu Jura , a débouché sur un accordsur les prix pour l'an prochain. Ildiffère quelque peu des recommanda-tions de l'Association cantonale.

EXCURSION A DERBORENCEAprès avoir admis trois nouveaux

membres privés, MM. Antoine Chapat-te, Le Noirmont ; Otto Kobel , Lam-boing ; Jean Meier, Les Pontins ; l'as-semblée a accepté le projet du comitéd'organiser en 1976 une excursion enValais, à Derborence. Depuis sa fonda-tion en 1920, l'Association des proprié-taires de forêt n 'a jamais siégé à Pla-gne. C'est donc dans ce village qu 'ellese retrouvera l'an prochain.

Pour terminer le compte-rendu decette fructueuse assemblée, signalonsencore que le maire de Muriaux, M.Jean Boillat , a eu d'aimables parolesà l'égard de ses hôtes et leur a offertune collation et le verre de l'amitié.

(y)

Une piste de fond éclairéeAssises du Ski-Club Les Breuleux

Samedi soir, le Ski-Club local orga-nisait son souper annuel au chalet deLa Babylone. La première partie dela soirée était comme d'habitude réser-vée à l'assemblée générale. Le prési-dent, M. Jean-Michel Boillat étant ab-sent, c'est M. J. Roy qui a dirigé lesdébats.

Les comptes et protocoles ont étéacceptés sans autre. Les membres ontappris avec plaisir que les installa-tions pour l'éclairage d'une piste defond venaient d'être posées et que l'onattend plus que la neige pour l'inau-gurer. Elle forme un circuit de 1,5 km.sur le pâturage des Vacheries, du Ga-rage Clémence à la maison de M. J.Aubry. Une belle réalisation qui rem-portera sans aucun doute un grandsuccès.

ACTIVITÉ 1976Deux concours seront organisés cet

hiver dans le cadre du Giron juras-sien : la course de fond qui se déroule-ra le 11 janvier et une course de skialpin qui aura lieu le 14 février. Enoutre, le ski-club organisera un con-cours local dont la date n 'a pas encoreété arrêtée.

L'assemblée a fixé au 1er week-endde mars sa sortie annuelle. Elle se feracette année aux Crosets. (VS)

NOMINATIONSUn petit changement est intervenu

au sein du comité : M. Benoît Bouveratremplace M. Joseph Roy comme secré-taire des verbaux. Tous les autresmembres ont été confirmés dans leurfonction , soit : président, J.-M. Boillat ;vice-président, Karl Laux ; secrétairecorrespondance, Rolande Baume ; res-ponsable des alpins, Jean-Louis Pelle-tier ; responsable des nordiques, Bruno

Willemin ; chef du matériel, Pierre-Alain Aubry.

Sur proposition, une commission spé-ciale sera formée qui aura pour tâche,la révision du règlement de la société.

La soirée s'est poursuivie par unexcellent souper dans un cadre et uneambiance sympathiques, (pf)

Assembléede l'arrondissement

de sépultureDimanche s'est tenue l'assemblée de

l'arrondissement de sépulture sous laprésidence de M. Marcel Paratte.

Les comptes et dépassements debudget ont été acceptés sans discus-sion ainsi que le budget 1976 qui neprévoit pas de travaux importants.

Le comité a été réélu en blocpour une période de 4 ans. Rappelonssa formation : président : Marcel Pa-ratte ; Pierre Bouverat , vice-président ;conseillers : le curé Georges Sauvain,Marcel Wermeille, Marcel Cattin re-présentant de Muriaux , Jean Chapattereprésentant de La Chaux , René Sur-dez représentant du Peuchapatte ; se-crétaire-caissier, André Theurillat ;

trois vérificateurs : Jean-Claude Joly,Raymond Willemin et Bernard Donzé.

FidélitésAu cours d'un souper marquant la

fin de l'année, l'entreprise Cattin & Ciea fêté quelques ouvriers, dont M. Ju-lien Triponez pour ses 30 années deservices. 1975 a été une bonne annéepour l'entreprise qui a travaillé enplein . M. Cattin s'est d'ailleurs montréoptimiste pour l'année 1976. (pf)

[' :• LA VIE JURASSIENNE • ]. DANS LES FRANCHES-MONTAGNES •

A Moutier, dans les locaux de l'Ecoleprofessionnelle, les maîtres aux écolesprofessionnelles du Jura ont tenu sa-medi leurs assises annuelles. Une qua-rantaine d'enseignants étaient présentspour ces débats présidés par M. MarcelTurberg, de Delémont. On notait laprésence d'un délégué du conseil muni-cipal M. Maxime Beurret et du direc-teur de l'Ecole professionnelle, M. Jean-Jacques Diacon. Après l'acceptation duprocès-verbal lu par M. Jean-ClaudeBailat , on entendit les rapports duprésident M. Marcel Turberg, qui rele-va la bonne marche de l'association,et de l'inspecteur M. Trachsel qui re-présentait le canton. M. Paul Simon ,de Saignelégier , qui remplaçait M.Rychner secrétaire central de la SEB(Société des enseignants bernois) fitun remarquable exposé sur les rapportsentre la SEB et l'Association juras-sienne des maîtres aux écoles profes-sionnelles.

M. Gaston Brahier de Delémont , par-la en tant que membre de la Commis-sion romande de civisme et présentales documents qui seront à dispositiondes écoles dès le 15 janvier 1976 touten rappelant que le programme d'ins-truction civique comprenait 120 heurespour les apprentis qui font un appren-tissage pendant 4 ans et de 80 heurespour ceux qui n'en font que 3 ans. Il

termina en relevant que la commissionreste toujours opposée à ce que desexamens soient organisés sur ce sujetà la fin de l'apprentissage, comme celase fait dans d'autres cantons.

Dans les mutations, l'assemblée ac-cepta les démissions de MM. Jean-Pierre Méroz, de Saint-Imier, SergeBalmer et Robert Chodat, de Moutieret l'admission de Christian Kunz deMoutier. L'effectif actuel de l'associa-tion est de 88 membres dont un mem-bre d'honneur, M. Félix Jaquet, deMoutier. Les comptes 1974 ont étéacceptés tels que présentés par M. Bai-lat de Delémont. Un nouveau membredu comité a été nommé en la personnede M. Norbert Girard de Porrentruy,en remplacement d'Etienne Fuet alorsqu'un nouveau vérificateur des comptesa été nommé en la personne de M. Ma-xime Beurret de Moutier.

Dans les divers le directeur de l'écoleprofessionnelle de Tavannes, M. ClaudeGassmann présenta un intéressant rap-port concernant la revision de la loisur la formation professionnelle. Com-me principale innovation, qui est con-testée, l'obligation pour le maître d'ap-prentissage c'est-à-dire le patron desuivre des cours de formation de 50heures, (kr)

Assises, à Moutier, de l'Association jurassiennedes maitres aux écoles professionnelles

Réélections communalesC'est l'assemblée communale qui est

compétente à Souboz pour procéderà l'élection des autorités communales.26 citoyens et citoyennes ont participéà cette assemblée samedi soir. Le bud-get a été accepté et boucle avec unequotité inchangée de 2,8. Le maire,M. Ariste Carnal, le secrétaire, M. An-dré Carnal, le caissier M. CharlesCarnal ont tous été réélus ainsi quetrois conseillers de la série sortante ,MM. André Boegli, Ernest Kloetzli etFritz Schaer. L'assemblée a nommé unnouveau membre de la Commissiond'impôt en la personne de M. RenéCarnal. Un crédit de 8000 fr. a étévoté pour la rénovation du clocher del'école. Enfin, concernant l'adhésion àl'Association des responsables politi-ques, il en a été discuté et comme cetobjet ne figurait pas à l'ordre du jour ,il sera traité lors de l'assemblée deprintemps, (kr)

SOUBOZ

Augmentationdes impôts

Quelque 189 citoyens et citoyennessur 1115 ayants-droit ont participé àl'assemblée communale qui s'est tenuelundi soir sous la présidence de M.Jacques Langel. Avant l'assemblée, ilfut procédé à la cérémonie de consécra-tion civique pour les jeunes de 1955.29 jeunes sur 34 étaient présents.

Le budget 1976 a ensuite été présen-té par le maire M. Aimé Charpilloz etbouclait avec une quotité augmentée de1,8 à 1,9 et un roulement de quelquetrois millions de francs. Le principe desubventionnement de la constructionde logements a été reconduit pour unan et le nouveau règlement d'organisa-tion de la commune municipale a étéaccepté ainsi que le nouveau règle-ment concernant les élections par lesurnes. La Commission d'école et le Con-seil municipal seront élus par le systèmeproportionnel et le maire et le bureaude l'assemblée par le système majori-taire, (kr)

BÉVÎLARD

La probité d'un ImérienHier après-midi, M. Georges Oppli-

ger, de Saint-Imier, a trouvé sur laplace de la Foire un porte-f euille con-tenant 2S20 francs. Grâce à la probitéexemplaire de M. Oppliger , cette im-portante somme a pu être remise à sonpropriétaire, en l'occurrence un com-merçant zurichois, (rs)

DELÉMONT

Heureuse nouvelle pour les contri-buables de la Paroisse catholique lorsde l'assemblée tenue dimanche matinsous la présidence de M. Jean Zuber.Les 26 paroissiens et paroissiennes pré-sents ont accepté le budget 1976 quiboucle avec une quotité d'impôt di-minuée de 10 à 9 pour cent de l'impôtd'Etat et avec 301.810 fr. aux recetteset 299.500 fr. aux dépenses, (kr)

Diminution des impôtsparoissiaux

Non à l'augmentationdes impôts

Quelque 278 citoyens et citoyennesont assisté à l'assemblée communale deReconvilier présidée par M. MarcelVoirol. Le procès-verbal lu par M.P. A. Némitz a été accepté. Le budget1976 qui prévoyait une augmentationde l'impôt de 2,0 à 2,2 a dû être modi-fié, les citoyens par 127 non contre 79oui n'acceptant pas cett e augmenta-tion. Il a été supprimé une dépense de250.000 fr. comme tranche pour la con-tribution à l'Hôpital de district et lesrecettes ont été diminuées de deux di-zièmes. Après ces modifications, lebudget bouclait avec un excédent decharges de 6865 fr. et a été accepté.L'assemblée a ensuite accepté une mo-dification mineure du règlement com-munal et du règlement pour la ferme-ture des magasins et salons de coiffurequi seront ouverts dorénavant jusqu 'à20 heures le vendredi soir, (kr)

¦

Voir autres informationsjurassiennes en page 27

RECONVILIER

Elections communalesTrente-huit citoyens et citoyennes

ont assisté samedi soir à l'assembléecommunale de Châtelat, présidée parM. Otto Raetz. Le procès-verbal lupar M. Daniel Boillat a été acceptéainsi que le budget 1976 qui boucle avecune quotité inchangée de 2,8. L'assem-blée devait ensuite réélire son Conseilmunicipal pour quatre ans. Il a étéréélu comme suit : maire M. Otto Raetz;vice-maire M. Francis Juillerat ; secré-taire M. Daniel Boillat ; caissier M.Walther Allemand. Les conseillers sontMM. Samuel Liechti pour Fornet , OscarLoosli pour Moron et Ulrich Amstutzpour Châtelat. Dans les commissionsmunicipales, un autonomiste n'a pasété réélu soit M. Fritz Christen qui aété remplacé à la Commission d'écolepar M. Kânzig et à la Commission devérification des comptes par M. OttoRaetz, fils, (kr)

CHÂTELAT

MONTFAUCON

Mutations au corpsdes sapeurs-pompiers

Le Conseil communal a pris congé deM. Albert Chevillât, commandant ducorps des sapeurs-pompiers, atteint parla limite d'âge. M. Chevillât a servipendant trente-six années dans lecorps, dont quinze ans en qualité decommandant. En témoignage de grati-tude, le Conseil communal lui a remisune channe dédicacée.

Pour lui succéder, le conseil a dési-gné M. Gilbert Chevillât, sous-com-mandant et instructeur des sapeurs-pompiers qui entrera en fonction le1er janvier prochain, (by)

Carnet de deuilMONTFAUCON. — Les derniers hon-

neurs ont été rendus à M. Arnold Ber-berat, décédé dans sa 81e année. Ledéfunt était gardien de bétail. Il vi-vait en solitaire, (by)

L'assemblée de la Paroisse catholiques'est réunie sous la présidence de M.Marcel Borne, en présence de 42 per-sonnes. Après l'approbation du procès-verbal rédigé par M. Joseph Frésard,le président a commenté le budget de1976. Basé sur une quotité toujoursinchangée de 13 pour cent, il boucle ai-sément avec 152.645 francs de recetteset 150.130 francs de dépenses, d'où unreliquat actif de 2515 francs. Les dépen-ses sont en augmentation de quelque10.000 francs, provenant principalementdes frais qui découleront de l'installa-tion du nouveau curé et de l'ordinationde quatre futurs prêtres (6000 francs)ainsi que de la création de deux nou-

veaux postes : catéchèse des laïcs (2000francs) et fonds des pauvres (1500 fr.).Ce dernier fonds sera à nouveau ali-menté en raison de la récession. Lesrentrées d'impôts sont devisées à138.000 francs alors que dans les comp-tes de 1974 elles ont rapporté 149.601francs à la caisse paroissiale. L'assem-blée a approuvé successivement à l'u-nanimité la quotité de 13 pour cent etle budget 1976.

Le président a ensuite annoncé ladémission de Mlle Hélène Jobin, con-seillère de paroisse, qui travaille main-tenant à Porrentruy et de ce fait nepeut plus participer à la vie paroissialecomme elle le souhaiterait. Sur propo-sition du Conseil , rassemblée a nommeà l'unanimité Mme Rémy Grimm-Véyapour la remplacer.

Dans les divers, M. Borne a renseignél'assemblée sur les problèmes poséspar la nomination du nouveau curé.Le Conseil de paroisse a proposé la dé-signation de l'abbé Philippe Rebetez,l'actuel administrateur de la paroisse.Toutefois, l'Evêché n 'a pas encore don-né une réponse favorable à cette re-quête en raison du projet de pastoralede groupe qui est actuellement à l'étudepour l'ensemble des Franches-Monta-gnes. Une prochaine rencontre avecl'évêque du diocèse devrait apporterdes réponses aux nombreuses questionsen suspens, (y)

Budget accepte a la paroissecatholique de Saignelégier

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FORTE AUGMENTATIONDU CHÔMAGE DANS

LE CANTON DE VAUDLe nombre des chômeurs complets

enregistré par l'Office du travail dansle canton de Vaud a augmenté de 1259à la fin d'octobre à 1735 à la fin denovembre, soit de 38 pour cent. C'estla ville de Lausanne qui en compte leplus (738). Cependant, le nombre deschômeurs partiels a diminué de 5730 à5506, les communes les plus touchéesrestant Yverdon (905), Le Chenit (844)et Sainte-Croix (649).

Plus de cent communes vaudoisessont maintenant touchées par le chô-mage complet ou partiel. Les secteursindustriels qui comptent le plus grandnombre de chômeurs complets sont lamétallurgie et les machines (482), lecommerce et les bureaux (348), le per-sonnel technique (145) et le bâtiment(121). (ats)

Présence suisse en France et récession(Du correspondant de Paris de l'ATS)

Pendant les neuf premiers mois de1975 , les importations suisses de Fran-ce ont diminué de 21 pour cent, et lesimportations françaises de Suisse de8 pour cent, par rapport aux résultatsde l'an dernier. Malgré le repli géné-ral des affaires, la Suisse semble de-voir rester comme en 1974 le principalfournisseur de devises commercialesde la France, étant donné l'importancedu solde débiteur de la balance com-merciale helvétique (2 ,77 milliards defrancs suisses l'année dernière) 1,4milliard pour les neuf premiers moisde 1975.

Cependant les entreprises suisses enFrance ont réussi à limiter le chômageà un pourcentage nettement inférieur àla moyenne française , et voisin du tauxsuisse (0,7 pour cent contre environ5 pour cent).

Ces chiffres résultent d'une enquêtede la Chambre de commerce suisse enFiance. La compagnie constate que laplupart des entreprises suisses de Fran-ce ont accru leur part de productiondestinée à l' exportation , suivant en celale voeu du gouvernement français. C'estnotamment grâce à cet effort que lechômage a pu être circonscrit dans lesentreprises suisses de France, qui ontaussi largement bénéficié de l'appui deleurs maisons-mères sur les marchésextérieurs.

Selon la même étude, 378 entreprisesà capitaux suisses (51 pour cent du ca-pital ou davantage) occupant en moyen-ne 215 personnes, constituent la présen-ce économique en France. Les effectifsde ces entreprises, dont une centaine

sont implantées dans la région pari-sienne, se montent à 81.600 personnes,ce qui correspond à la population activedu canton de Neuchâtel ou de la villede Berne.

LA PLUS PORTE COMMUNAUTÉAvec 92.500 individus, la communau-

té suisse de France demeure la plusforte communauté suisse de l'étranger.L'effectif des Suisses sans autre natio-nalité a diminué ces dernières années.Us sont encore environ 30.000. Mais lenombre des double-nationaux a aug-menté : 63.000 contre 57.000 en 1966.En commentant les résultats de cetteenquête, le président de la compagnie,M. Georges Reymond, a évoqué les ef-forts faits par la société pour sensibi-liser l'industrie suisse aux possibilitésoffertes en France à la sous-traitance.Jusqu'à la période de récession, lesrésultats en ont été quelque peu déce-vants.

Aujourd'hui en considérant l'ouver-ture persévérante de l'industrie fran-çaise aux nouveaux marchés mondiaux,et l'énormité de certaines commandesannoncées, (que l'industrie française nepourra vraisemblablement pas honorerseule), M. Reymond se demande s'il ne

serait pas possible d'élargir la coopéra-tion industrielle de part et d'autre desfrontières, au mieux des possibilitésréciproques de travail et de production.

L'étude de la Chambre de commercesuisse paraîtra dans le numéro de dé-cembre de la « Revue économique fran-co-suisse » qu'elle édite, sous le titre :« La conjoncture franco-suisse sous lesigne de la récession économique ».

(ats)

¦

Voir autres informationssuisses en page 26.

ANET : ACCIDENT MORTELLundi matin, vers 10 heures, Mme

Duescher - G u t m u n n cheminait lelong d'un trottoir à Anet (BE). Sou-dain, elle fit un faux-pas et tombasur la route, au moment où surve-nait un camion. Celui-ci ne putl'éviter et Mme Duescher, écrasée,fut tuée sur le coup.

ENTREPRISE RACHETÉELa maison britannique BTR Li-

mited , l'une des entreprises les plusimportantes du secteur de la pro-duction des produits en caoutchoucet de la transformation de matièressynthétiques, reprend, le 1er jan-vier prochain , la maison LonstroffSA, fabrique suisse d'articles encaoutchouc, à Aarau. Cette derniè-re occupe actuellement quelque 400travailleurs.

La reprise de l'entreprise argo-vienne, indique un communiqué,permettra un meilleur accès aumarché mondial et renforcera laposition de la maison britanniquesur le continent.

ATTENTION AUX INCENDIESDE NOËL

Les dangers d'incendie augmen-tent au moment des fêtes de Noël ,quand les bougies s'allument un peupartout dans les maisons. Le pre-mier sinistre de ce genre vient d'ê-tre signalé dans le canton de Saint-Gall : une bougie allumée, oubliéedans un bureau pendant la pausede midi, a provoqué un incendiequi a causé pour plus de 40.000 fr.de dommages.

GENÈVE : DÉPART DU CHEFDE LA SÛRETÉ

Le Conseil d'Etat de Genève aaccepté pour le 31 janvier 1976, avec-honneur et remerciements pour lesbons et loyaux services rendus pen-dant plus de 36 ans, la démission

LA VIANDE A VARIÉLa maison Werner Hossli SA, la

plus importante maison de discountpour la viande , avec 16 magasinsdans les cantons d'Argovie et deZurich, a déposé une demande desursis concordataire. L'entrepriseoccupe 180 collaborateurs et unepartie des places de travail doit êtreassurée. Les difficultés financièresde la chaîne de discount provien-nent en grande partie de la mau-vaise marche des affaires du ma-gasin d' alimentation de « Rivoli » àSpreitenbach (ZH) où des pertesconsidérables ont été enregistrées.

(ats)

de M. Louis Corboz, commissairede police et chef de la police desûreté, indique un communiqué pu-blié lundi.

Né en 1915 à Lausanne, M. Cor-boz a effectué toute sa scolarité àGenève, avant d'exercer pendantun certain temps la profession delibraire, puis d'entrer à la policede sûreté en 1939. Avant d'entrerà l'état-major de la sûreté, puis àl'état-major de la police, M. Cor-boz avait effectué la plus grandepartie de sa carrière en brigade ju-diciaire et, pendant la guerre, auservice de renseignements et sécu-rité.

RIXE MORTELLEComme l'a communiqué la po-

lice, hier, une rixe mortelle s'estdéroulée dans un foyer chrétienpour adolescents perturbés à Zu-rich-Alstaetten. La victime est lecuisinier de l'institution, âgé de 25ans, qui , retrouvé inconscient estmort peu après son admission àl'hôpital. Le juge d'instruction aplacé en détention préventive untravailleur agricole de 21 ans, quia avoué avoir battu la victime, lefrappant notamment à la tête.

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L'IMPARTIALFEUILLE D'AVIS DES M O N T A GN E S

Direction générale: Wllly GesslerRédacteur en chef responsable: Cil Baillai!Rédaction-Administr.: La Chaux-de-FondsRue Neuve H . Tél. 039/211135 • Télex 35251Le Locle ¦ Pont 8 ¦ Téléphone 039/31 1444

Ce n'est pas demain que le Code civil consacrera le concubinat— De notre correspondant à Berne, Denis BARRELET —

Le droit de filiation, chaque être humain y est sou-mis, dans ce pays. D'où l'importance de sa révisioncomplète, examinée hier par le Conseil national. UnConseil national qui y a consacré une longue journée,durant laquelle il a beaucoup été question de l'intérêtde l'enfant. La grande idée qui sous-entend la révision,c'est de supprimer tout ce qui actuellement dans leCode civil défavorise les enfants. Ce n'est pas l'évo-lution des mœurs ou le besoin de confort des parentsqui a intéressé les auteurs du projet. Le législateur n'apas eu de peine à faire sienne cette optique. Voilà pour-

Quelques-uns des moments les plusmarquants de la journée : si la mèren'est pas mariée avec le père, c'est ellequi détient l'autorité parentale. Uneminorité de la commission, emmenéepar l'indépendant Claudius Aider, deBàle-Campagne, propose de partagerl'autorité dans le cas où père et mèrevivent en ménage commun. Puisqu 'onne fait plus de différences entre en-fants légitimes et illégitimes, il fautaller jusqu'au bout de la démarche dansle cas où la vie en commun des parentsle permet. Le président de la commis-sion , le radical tessinois Per FeliceBarchi est aussi de cet avis.

Mais le rapporteur de langue alle-mande, la démocratie-chrétienne schwy-tzoise Elisabeth Blunschy et le conseil-ler fédéral Kurt Furgler lèvent un im-mense doigt avertisseur. Ils insistentsur le fait que le concubinat , contrai-rement au mariage, peut se dissoudresans formalités jurid iques. Qu'advien-drait-il alors de l'autorité parentale ?Et puis, Mme Blunschy estime qu'il nefaut pas donner raison à ceux qui ontdéjà trop facilement tendance à voir,dans ce projet de révision, une ma-chine de guerre contre la famille lé-gitime. Par 98 voix contre 29, ces ar-guments l'emportent.

VEXATOIREPOUR BKEN DES FEMMES

Un peu plus tard , c'est le jeune so-cialiste genevois Christian Grobet ap-puyé de son compatriote, le démocrate-chrétien Guy Fontanet, qui passe àl'attaque. Cible : la disposition, re-prise du droit actuel, qui oblige l'auto-rité tutélaire à nommer un curateurdès qu'elle a été informée de l'accou-chement d'une femme non mariée. Cet-te règle, selon eux n'est pas autre cho-se qu'une relique d'une époque pater-naliste où l'on estimait la femme in-capable ,de se débrouiller seule, ce

» q«i est loin, d'être . toujours le cgùs,aujourd'hui. Nombreuses sont les fem-mes non mariées qui jugent cette me-sure vexatoire. On leur répondra quecette mesure est dans l'intérêt de l'en-fant , que la tâche première du cura -teur est d'établir la filiation paternel-

quoi, par exemple, le Conseil national n'a pas pu ac-cepter de mettre l'union libre sur un pied d'égalité avecle mariage, pour ce qui est du partage de la puissanceparentale. Voilà pourquoi il n'a pas voulu tolérer d'ex-ception au principe suivant lequel un curateur est dé-signé chaque fois qu'une mère célibataire accouche.Mais dans d'autres cas, il est moins simple de dire quelest le véritable intérêt de l'enfant. Hier soir, le Conseilnational était arrivé quasiment au bout de ce volu-mineux projet, sans y apporter de retouches fonda-mentales. Le vote d'ensemble est pour aujourd'hui.

le. que la mère le veuille ou non. Sansparler des cas tout de même nombreuxoù la femme, affaiblie par l'accouche-ment , a besoin de conseils. La propo-sition de M. Grobet est rejetée par 61voix contre 28.

Faut-il obliger le juge à prévoir l'in-dexation de la contribution d'entretiendue par le père ? Une minorité repré-sentée par la socialiste valaisanne Ga-brielle Nanchen le propose. Sans succès,puisque, par 77 voix contre 39, le Con-seil préfère donner au juge la simplefaculté de le faire. Le conseiller fé-déral Furgler avait déclaré que cer-tains pays qui avaient introduit l'adap-tation obligatoire au coût de la vies'en mordaient les doigts, aujourd'hui.

QUE VAUT UN TEL PÈRE ?Nouvel échec d'une minorité de la

commission quelques instants plustard , par 55 voix contre 52. C'est le so-cialiste thurgovien Rolf Weber qui està la tribune. U demande que les con-tributions d'entretien fixées par con-vention puissent être modifiées, que lesclauses excluant une telle modificationsoient interdites, même si elles ont étéapprouvées par l'autorité tutélaire desurveillance. M. Weber a en vue l'in-térêt de l'enfant , nul ne pouvant pré-dire l'avenir. Mais le conseiller fédéralFurgler, qui lui répond , est persuadéque de telles clauses, au contraire, peu-vent favoriser l'enfant , dans le cas oùon peut s'attendre à ce que le débiteurrevienne toujours à la charge pourtenter d'obtenir une réduction.

Semblablement, on invoquera depart et d'autre l'intérêt de l'enfant àpropos de la présomption de paternité.Celle-ci, dit le projet , « cesse lorsquele défendeur prouve que sa paternitéest exclue ou moins vraisemblable quecelle d'un tiers ». Pour le libéral vau-dois Claude Bonnard , très actif d'unbout à l'autre du débat, il faudrait di-re : « ... ou que celle d'un tiers est aus-si vraisemblable que la sienne ». Dansquel état d'esprit sera le père que lejuge a déclaré tel avec une certitudede 50 pouf cent, demande M. Bon-nard ? Mais il n'est écouté que par29 de ses chers collègues, contre 66.

Changements de noms : selon quevous habiterez Genève ou Romanshorn...

A quelques reprises, les minoritésde la commission l'emportent . Ainsi,l'action en désavœu de paternité est

reconnue aux père et mère du mari,lorsque, par suite de décès ou d'inca-pacité de discernement, il n'a pu agirlui-même. Ainsi, la reconnaissance dela paternité peut avoir lieu par testa-ment (le Conseil fédéral ne le voulaitpas). Ainsi, l'obligation d'entretien desmère et père à l'égard de leur enfantcesse à 20 ans, ou à 25 ans au plustard si l'enfant n'a pas achevé sa for-mation professionnelle.

La minorité parvient aussi, par 58voix contre 48, à imposer le statu quoà propos" de l'obligation d'entretien dela parente tombée dans le besoin. Con-

seil fédéral et Conseil des Etats vou-laient exclure de cette obligation lesfrères et sœurs.

Enfin , M. Bonnard remportera unejolie victoire sur la question des chan-gements de noms. Le projet prévoitune série de « justes motifs » pour les-quels le gouvernement du canton dedomicile (et plus le canton d'origine)peut autoriser une personne à changerde nom. Or, par 59 voix contre 33, leConseil national a décidé de biffer cesdétails et de s'en remettre, comme parle passé, à la sagesse du Tribunal fé-déral. Les inégalités choquantes, avaitdéclaré M. Bonnard , disparaîtront du

fait que c est au domicile que le chan-gement de nom sera désormais décidéet que le Tribunal fédéral pourra êtreplus facilement saisi, par le recours enréforme. M. Bonnard avait aussi misen garde contre la fâcheuse tendancedu législateur à régler des détails quipeuvent très bien , et encore mieux,être réglés par le juge.

PAS DE FONCTIONNAIRESSUPPLÉMENTAIRES

En début de séance, le Conseil na-tional est revenu, par 91 voix contre59, sur sa décision d'autoriser, dans lecadre du budget fédéral, l'engagementde 225 fonctionnaires supplémentairesdès l'année prochaine. U s'est ainsirallié au Conseil des Etats. Une nou-velle fois, la gauche a mis le doigt surles effets regrettables du blocage dupersonnel, dans certains services. Poursa part , le conseiller fédéral Cheval-laz a déclaré que la récession était luind'alléger le travail de l'administrationet que le gouvernement ne pourraitpas faire autrement que de présenterune demande de crédit additionnel ,l'année prochaine, pour 20 à 30 fonc-tionnaires supplémentaires au moins.Le Parlement préfère cette manière-Là.

Au Conseil des Etats

D'un de nos correspondants à Berne :Hugues FAESI

La Chambre haute a dû remaniercomplètement le programme de sa troi-sième semaine de session : l'absencede deux conseillers fédéraux, en dé-placement à Paris, à la ConférenceNord-Sud, en est la cause. Mardi après-midi, le Conseil des Etats a adoptepar 32 voix sans opposition la loi surl'octroi de cautionnements dans lesrégions de montagne. Puis il a pris ac-te du rapport sur la 59e session de laConférence internationale du travail etadopté la motion déjà transmise auConseil fédéral par le Conseil natio-nal sur le programme d'investissementsfuturs. En fin de séance, il a acceptéles modifications apportées par le Na-tional à l'arrêté sur la surveillancedes prix.

L'ADDE AUX MONTAGNARDSEii cfébu*»de séance,-'M. Aubert (soc,

NE)"*èx^Hqùe- les raisons qui militenten faveur de la prolongation d'un an dudélai imparti au Conseil fédéral pourprendre position à l'égard de l'initiativepour le développement des chemins etsentiers : il faut attendre le sort queréservera le peuple suisse à la loi surraménagement du territoire en juinprochain. Accord tacite du Conseil desEtats.

Le cautionnement dans les régionsde montagne constitue le complémentdirect de la loi sur l' aide en matièred'investissement. U s'agit de subven-tionner la Coopérative suisse de cau-tionnement et de couvrir les pertes surcautionnement que la Coopérative nesaurait supporter. Avec quelques modi-fications apportées au texte législatif ,et par 32 voix sans opposition , le Con-seil des Etats adopte la loi.

CONGÉS-ÉDUCATION :PAS MURS ENCORE

Le rapport sur la 59e Conférenceinternationale du travail à Genève qui

SURVEDLLANCE DES PRIX :D'ACCORD

Après avoir accepté de transmettreau Conseil fédéral une motion du Con-seil national touchant un programmed'investissements à moyen terme à pré-senter avant le printemps, et un postu-lat sur l'assainissement du marché lai-tier, la Chambre haute élimine lesdivergences qui existent encore avec leConseil national au sujet de l'arrêtéfédéral urgent prolongeant la surveil-lance des prix. Le Conseil fédéral s'é-tant également déclaré d'accord avecla version élaborée par la Chambrepopulaire, il y a un accord général : leConseil national puis les Etats pour-ront procéder au vote de la claused'urgence qui requiert la majorité ab-solue dans les deux conseils. Quant aupeuple souverain, son heure viendrapuisque, obligatoirement, il devra seprononcer sur cette prolongation dansle délai d'une année.

contient également la proposition d'ad-hérer à la convention sur la lutte contrele cancer professionnel est adopté par31 voix sans opposition. Une proposi-tion de la minorité socialiste de ratifierégalement la convention sur les congés-éducation en faveur des travailleurs,ne trouve en revanche pas l'adhésiondes Etats : M. Brugger, conseiller fédé-ral , souligne que cette idée des congéspayés pour des buts de formation etcTéducation à ancrer dans la loi (ou àdéfaut dans les contrats collectifs detravail), est encore assez peu répanduechez nous. Rien ne presse par ailleurs,car un seul pays a ratifié cette conven-tion , et la Suisse se doit d'attendrequ'une volonté politique plus marquéeen faveur des congés-éducation se ma-nifeste parmi les intéressés directs, res-tant entendu cependant que personne,bien sûr, ne remet en cause le principede l'éducation permanente.

Cautionnement , congés-éducationet surveillance des prix

Le Tribunal de district de Zurich acondamné à une amende de 300 francsun garçon de café de 27 ans bissexuelqui , travesti, faisait commerce de sescharmes à la gent masculine.- Les juges se sont vus confrontés àla question , difficile de ^déterminer àquel sexe appartenait le bissexuel. Ce-lui-ci a déclaré qu 'il se considérait com-me étant une femme et que par consé-quent c'était habillé en femme qu "ilavait vendu ses charmes. L'expertquant à lui a estimé que l'accusé étaitun homme du point de vue anatomique,mais que dans son comportement ex-térieur et son état psychique on déno-tait la prédominance du caractère fé-minin. U a souligné à cet égard que lesdonnées anatomiques jouaient peud importance pour le comportement enpublic et dans la profession, (ats)

Circonstances atténuantespour un bissexuel

Légère amélioration dutrafic marchandises des CFF

Après quatorze mois d'un recul con-tinu , le trafic marchandises a partielle-ment repris dans son ensemble sur leréseau des CFF. Alors qu'il avait enco-re fléchi de 13 pour cent au Gothard,le transit s'est accru de 22 ,4 pour centsur le Simplon et a presque atteint leniveau élevé d'octobre 1973. Cet ac-croissement est dû surtout aux trans-ports de bois en direction de l'Italie etde l'augmentation des transports d'au-tomobiles dans le sens Italie-Allemagneet au-delà. Ces transports avaient uti-lisé jusqu'alors d'autres lignes des Al-pes ou même avaient parfois totalementcessé. En outre, le transport de véhicu-les routiers gros porteurs commencéen août entre Altdorf et Airolo, a prisun certain essor par suite de la ferme-ture de la route du Saint-Gothard, desorte qu 'une cinquième paire de trainsa dû être mise en marche du lundi auvendredi, (ats)

L'Allemande Evi Mittermaier bat les favoritesSurprise lors de la descente féminine de Cortina d'Ampezzo

Les Allemandes de l'Ouest et les Autrichiennes ont dominé la descenteféminine de Cortina d'Ampezzo disputée dans des conditions difficiles. Lasurprise est venue de la jeune Evi Mittermaier (24 ans le 16 février pro-chain) qui a signé son premier grand succès international. La skieuse deReit im Winkl, qui jusque-là avait toujours plus ou moins vécu dans l'om-bre de sa sœur Rosi, a distancé de 13 centièmes l'Autrichienne BrigitteTotschnig, qui avait réalisé le meilleur temps à l'entraînement, et de 69

centièmes la Suissesse Bernadette Zurbriggen.

Avec les SuissessesA nouveau, la Valaisanne a été la

seule à pouvoir tailler une brèche dansl'hégémonie germano - autrichienne.Lauréate de la première descente deCoupe du monde de la saison à Val-d'Isère, Bernadette Zurbriggen étaitpartie pour réaliser un nouvel exploitdans la station des JO de 1956 où Ma-deleine Berthod et Frida Daenzeravaient réussi un exceptionnel double.Malheureusement, la skieuse de SaasGrand, déjà troisième à mi-course(l'09"84 contre l'09"33 à Brigitte Tot-schnig et l'09"47 à Evi Mittermaier)n 'est par parvenue à améliorer sa posi-tion dans la partie inférieure du par-cours, la plus technique puisque com-portant plusieurs virages.

Visiblement, Bernadette Zurbriggen,qui a reconnu avoir été déportée dansune courbe, a souffert du manque devisibilité. Cette situation n'est toute-fois pas propre à la Suissesse. Pour tou-tes, les chutes de neige ont constituéun handicap certain sur une piste (2800

m. - 700 m. dénivellation, 24 portes) oùil fallait skier en finesse et en souples-se.

La troisième place de BernadetteZurbriggen prouve que le fartage desSuissesses était judicieux. Celles-ci ontà nouveau enregistré l'échec de Marie-Thérèse Nadig sur la fin, laquelle étaitdéjà tombée à Aprica. Championneolympique, la Saint-Galloise expliquedifficilement sa nouvelle chute. Aupa-ravant, elle avait toutefois connu lesursis dans un virage. Dans le camphelvétique, outre la performance sa-tisfaisante de Bernadette Zurbriggen,on s'est également félicité de la 12eplace de la jeune Saint-Galloise Mar-lies Oberholzer (Goldingen) qui fêterases 18 ans le 25 avril prochain.

Fin de parcour s décisiveLe succès d'Evi Mittermaier n'était

pas attendu malgré des progrès évi-dents dans cette spécialité. A Val-d'Isè-re, la jeune Allemande s'était blesséeau dos en tombant. Son meilleur ré-sultat avait été obtenu en coupe d'Euro-pe (elle s'était imposée à Barèges en1973). Fille d'un hôtelier munichois éta-bli à Reit im Winkl , Evi Mittermaier,la saison dernière, s'était classée 7ede la descente de Coupe du monded'Innsbruck et 9e du combiné du Kan-dahar. Cet hiver, elle avait pris la 6eplace du slalom géant et la 6e place ducombiné du Critérium de la premièreneige, à Val-d'Isère.

Sur la piste olympique Copriolo dela Tofane, Evi Mittermaier n'a étécréditée que du deuxième temps à mi-parcours (à 14 centièmes de Totschnig).C'est donc sur la fin qu'elle a forgé savictoire au cours d'une épreuve qui aégalement été fatale à la CanadienneBetsy Clifford et à la Française Mi-chèle Jacot. Evi Mittermaier, commesa sœur Rosi , est à même maintenantde viser le combiné attribué à l'issuedu slalom spécial de mercredi. Il estvrai que les meilleurs résultats d'Evi. ¦ .\ . . , . . i- ,, ... ^ .. .. • àtf

Mittermaier cette saison ont été obte-nus en géant, ce qui va incontestable-ment rendre la tâche plus facile à sasœur aînée.

Résultats1. Evi Mittermaier (RFA) 162"82 ;

2. Brigitte Totschnig (Aut) à 13 cen-tièmes ; 3. Bernadette Zurbriggen (S)à 69 centièmes ; 4. Wiltrud Drexel (Autà 95 centièmes ; 5. Irène Epple (RFA)à 1"30 ; 6. Elfi Deufl (Aut) à 1"41 ;7. Martina Ellmer (Aut) à 1"56 ; 8.Rosi Mittermaier (RFA) à 1"84 ; 9.Irmgard Lukasser (Aut) à 2"34 ; 10.Cindy Nelson (EU) à 2"58 ; 11. MonikaKaserer (Aut) à 2"90 ; 12. Marlies Ober-holzer (S) à 2"96 ; 13. Ingrid Eberle(Aut) à 2"97 ; 14. Edith Peter (Aut) à3 "13 ; 15. Evelyne Dirren (S) à 3"28.Puis : 20. Marianne Jaeger (S) à 3"80 ;21. Germaine Michelet (S) à 3"88 ; 28.Doris de Agostini (S) l'57"71 ; 39. Bri-gitte Briand (S) 2'00"57 ; 40. Lise-MarieMorerod (S) 2'01"63.

COUPE DU MONDE1. Brigitte Totschnig (Aut) 59 pts ;

2. Bernadette Zurbriggen (S) 51 ; 3.Lise-Marie Morerod (S) 50 ; 4. RosiMittermaier (RFA) 44 ; 5. Irène Epple(RFA) 37.

Descente (après 3 épreuves). — 1.Brigitte Totschnig 56 ; 2. BernadetteZurbriggen 51 ; 3. Irène Epple 34 ; 4.Elfi Deufl 27 ; 5. Evi Mittermaier 25.Puis : 7. Marie-Thérèse Nadig 15.

Par équipes. — 1. Autriche 242 pts(messieurs 97, dames 145) ; 2. Suisse223 (107 - 116) ; 3. Italie 151 (132 - 19) ;4 RFA 125 (10 - 115) ; 5. Canada 55(50 - 5).

L'ordre des départsdu slalom

1. Rosi Mittermaier (RFA) ; 2. Fabien-ne Serrât (Fr) ; 3. Patricia Emonet (Fr) ;4. Marlies Mathis (Aut) ; 5. Monika Ber-wein (RFA) ; 6. Cindy Nelson (EU) ; 7.Christa Zechmeister (RFA) ; 8. MurielMandrillon (Fr) ; 9. Hanni Wenzel (Lie) ;10. Pamela Behr (RFA). — Puis : 15.Lise-Marie Morerod (S) ; 16. MarianneJaeger (S) ; 27. Bernadette Zurbriggen(S) ; 32. Marie-Thérèse Nadig (S) ; 51.Brigitte Briand (S) ; 52. Marlies Ober-holzer (S) ; 64. Germaine Michelet (S) ;65. Evelyne Dirren, (S) ; 70. Doris deAgostini (S) ; 72. Marianne Roemmel(S).

Le Français Duvillard! gagne à Aspen

Evi Mittermaier s'est imposée grâce à sa technique, (aslj

Début du championnat mondial de ski des professionnels

Le Français Henri Duvillard aremporté le slalom géant parallèled'Aspen, première épreuve du cham-pionnat du monde des professionnels.En finale, il a pris le meilleur surl'Américain Hank Kashiwa, cham-pion sortant. Duvillard retrouvaitKashiwa en finale pour la huitième

fois et il s est impose pour la sixiè-me fois.

Kashiwa s'adjugea la Ire mancheavec une avance de 556/1000es deseconde. Dans la seconde manche,Kashiwa se bloqua après avoir ac-croché une pierre de sa spatule et leFrançais termina avec 3"5 d'avance.

L'Autrichien Werner Bleiner a prisla troisième place devant l'Améri-cain Ruud Pyles.

Pour accéder à la finale, Duvillardavait éliminé successivement l'Amé-ricain Whit Sterling, son compatriotePatrick Russel et Bleiner tandis queKashiwa avait triomphé de l'ItalienRenzo Zandegiacomo, de son compa-triote Tyler Palmer et de Pyles.

Le Suisse Josef Odermatt, troisiè-me du championnat du monde 1975 ,a été battu par Bleiner en quart definale.

¦ Voir autres informations •*sportives en page 19

i| | Football

Finales européennes

Le comité executif de I UISï A adésigné les lieux des finales desCoupes européennes interclubs, édi-tion 1975-76. La finale de la Coupedes clubs champions aura lieu le12 mai 1976 au Hampden Park deGlasgow et celle de la Coupe desvainqueurs de coupe le 5 mai 1976au stade du Heysel à Bruxelles.

A Glasgowet Bruxelles i|| Patinage de vitesse

Nouveau recordpour Krienbuhl

Le vétéran zurichois Franz Krien-buhl (46 ans) a battu un nouveau re-cord suisse, celui du 5000 mètres, surla piste olympique d'Innsbruck. Il aété crédité de 7'41"2, soit une amélio-ration de 35 centièmes par rapport àson temps des championnats du mon-de d'Innsbruck. Il y a quelques jours,il avait déjà obtenu la limite de qua-lification pour les JO sur 10.000 mè-tres. L'annonce de ce nouveau recordn'a toutefois été faite qu'au retour deKrienbuhl à Zurich.

Le charme des sœurs Mittermaier jLes sœurs Mittermaier, aussi sou-

riantes l'une que l'autre, ont fai tla conquête de Cortina d'Ampezzo.Evi était tout à la joie : « La des-cente est ma meilleure spécialité,mais je ne m'attendais absolumentpas à gagner. D'autant plus qu'aprèsVal-d'Isère, à la suite d'une chute,j' ai pré féré rentrer chez moi pourme soigner. J' ai ainsi renoncé vo-lontairement à la descente d'Aprica.Je suis venue à Cortina sans grandeambition car j'éprouve encore unecertaine gêne dans le dos quand jeme baisse », a-t-elle avoué.

BRIGITTE TOTSCHNIG : « Je necomprends pas comment Evi a pume reprendre 27 centièmes dans laseconde partie. De toute façon , au-

cun remord. J' ai fai t ma course. J' aiquand même la consolation de con-server la tête de la Coup e du mon-de ».

BERNADETTE ZURBRIGGEN :« J' ai fa i t une petite faute dans lapremière partie. Cela a s u f f i 'à medéséquilibrer. Je me suis rétabliein extremis. J' ai même touché laneige avec une main. Alors, dansces conditions, terminer à la troi-sième place constitue déjà une bon-ne performance ».

MARIE-THERESE NADIG , elle ,ne cachait pas sa déception et sacolère. Elle s'est d'ailleurs précipitéedans une cabine de télévision pourrevoir le f i lm de sa chute. Pour elle ,la prime de la malchance.

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Boxe

Possible championnatdu monde Monzon - ValdezL'Argentin Carlos Monzon et le Co-

lombien Rodrigo Valdez pourraient serencontrer à Porto Rico à une dateindéterminée pour le titre mondial desmoyens. C'est ce qu'a déclaré le pro-moteur Don King à San Juan de PortoRico. Il a également précisé que Mo-hamed Ali pourrait mettre son titremondial des poids lourds en jeu enfévrier prochain à San Juan. Parmi seschallengers possibles figurent l'Argen-tin Oscar Bonavena, l'Américain HenryClark et le Jamaïcain Joe King Roman.

Don King présentera sous peu à SanJuan également un combat opposantle champion du monde des légers, lePanaméen Roberto Duran, à son chal-lenger mexicain Leoncio Ortiz.

CFN : réduction de tauxLe Conseil d'administration du Cré-

dit Foncier Neuchâtelois a décidé deréduire, avec effet immédiat, à 6,25 °/ole taux d'intérêt de ses nouveaux prêtshypothécaires en premier rang garan-tis par des immeubles locatifs et do-maines agricoles. Les prêts soumis àun taux supérieur pour les catégoriesci-dessus bénéficieront d'un taux iden-tique dès le 1er mars 1976.

Chronique financière

¦874 Cours communiqués par : SOCIETE DE BANQUE SUISSE

A = Cours du 15 décembre B = Cours du 16 décembre

NEUCHATEL A BCr. Fonc. Neu. 560 d 560 dLa Neuchâtel. 240 d 240 dCortaillod 1100 1100 dDubied 290 o 290 o

LAUSANNEBque Cant. Vd. 1155 d 116°Cdit Fonc. Vd. 760 d 760 dCossonay 1030 d 1035Chaux & Cim. 510 d 510 dInnovation 250 ci 240La Suisse 22.70 2250

GENEVEGrand Passage 270 d 270 dFinanc. Presse 300 d 315Physique port. H° 105Fin. Parisbas 1<" 107 dMontedison !-70 --80Olivetti priv. 3- 60 3-55Zyma 9°° 95°ZURICH(Actions suisses)Swissair port. 440 452Swissair nom. 395 398U.B.S. port. 3205 3200U.B.S. nom. 449 450Crédit S. port. 2690 2690Crédit S. nom. 368 367

ZURICH A B

B.P.S. 1900 1890Bally 625 630Electrowatt 1730 1735Holderbk port. 397 395Holderbk nom. 358 o 356 dInterfood «A» 520 d 520Interfood «B» 2525 2425Juvena hold. 445 465Motor Colomb. 895 900Oerlikon-Buhr. 1300 1310Italo-Suisse 143 143RéassuKances 1905 1910Winterth. port. 1820 1810Winterth. nom. 990 990Zurich accid. 6275 6290Aar et Tessin 750 740Brown Bov. «A" 1465 1465Saurer 790 780Fischer port. 555 550Fischer nom. 100 100 oJelmoli 1090 1090Hero 3300 3300Landis & Gyr 505 505Globus port. 2400 0 2400 oNestlé port. 3235 3250Nestlé nom. 1560 1555Alusuisse port. 970 980Alusuisse nom. 375 375Sulzer nom. 2410 2410Sulzer b. part. 405 405Schindler port. 1000 d 1045Schindler nom. 175 d 190

ZURICH A B(Actions étrangères)

Akzo 39'A 39'A»Ang.-Am.S.-Af. 117s HViAmgold I 86V2 87V»Machine Bull 19 183AiCia Argent. El. 82'/2 8OV2De Beers 9V4 9'/:Imp. Chemical 17 17 lUPechiney 61 60 dPhilips 26'/» 2674Royal Dutch 101 101Unilever 116 11672A.E.G. 85 86Bad. Anilin 149 1487»Farb. Bayer 124V2 125Farb. Hoechst 143 14472Mannesmann 302 303Siemens 282 28372Thyssen-Hûtte 97 977»V.W. 132 132V2d

BALE(Actions suisses)Roche jce 105250 105000Roche 1/10 10525 10550S.B.S. port. 462 460S.B.S. nom. 22572 233S.B.S. b. p. 410 408 dCiba-Geigy p. 1590 1585Ciba-Geigy n. 638 638Ciba-Geigy b. p.H50 1185

BALE A BGirard-Perreg. 225 d 225 dPortland 1925 d 1925 dSandoz port. 4600 4700Sandoz nom. 1845 d 1870Sandoz b. p. 3925 3900Von Roll 570 550 d

(Actions étrangères)Alcan 5274 527sA.T.T. 133 134Burroughs 2217s 222Canad. Pac. 347s 347iChrysler 2674 267SColgate Palm. 753Ai 773AiContr. Data 45 457sDow Chemical 236 23872Du Pont 323 324Eastman Kodak 27272 274Exxon 229 229Ford 11472 1151'!Gen. Electric 1237» 12372Gen. Motors 1497» 1517»Goodyear 55°/i 56I.B.M. 570 573Int. Nickel «B» 637i 6374Intern. Paper 145'/» 1447sInt. Tel. & Tel. 56' '2 56Kennecott 733/4 747iLitton I6V4 177sMarcor 74 747tMobil Oil 12072 120Nat. Cash Reg. 563/4 5674Nat. Distillers 4l7i 41Union Carbide 1547» 153U.S. Steel 169 172

NEW YORKInd. Dow Jones

Industries — 843,30Transports — 165,52Services public — 81,35Vol. (milliers) — 18.320

Billets de banque étrangersDollars USA 2.58 2.70Livres sterling 5.15 5.50Marks allem. 98.50 101.50Francs français 58.— 60.50Francs belges 6.30 6.70Lires italiennes — .3474—.3774Florins holland. 96.50 99.50Schillings autr. 14.10 14.50Pesetas 4.20 4.50Ces cours s'entendent pourde petits montants fixés parla convention locale.

Prix de l'orLingot (kg. fin)11650.- 11900.-Vreneli 110.— 123.—Napoléon 123.— 138.—Souverain 105.— 120 —Double Eagle 560.— 600.—

\J \f Communiqués

Y~7 irar la BCN

Dem. OffreVALCA 69.— 71.—IFCA 1260.— 1280 —IFCA 73 99— 101 —

/*TOC^ FONDS

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AMCA 32.50 34.—BOND-INVEST 70.50 71.50CANAC 82.30 88.—CONVERT-INVEST 74.50 75.50DENAC 67.— . 68.—ESPAC 237.— 239.-EURIT 108.— HO —FONSA 80.— 81.—FRANCIT 76.— 77.—GERMAC 101.— 103 —GLOBINVEST 60.— 61.—HELVETINVEST 95.50 —ITAC 104.— 106.—PACIFIC-INVEST 69.— 70.--ROMETAC-INVEST 296 — 298.—SAFIT 194.— 204.—SIMA 169.— 171- —

Syndicat suisse des marchands d'or11.12.75 OR classe tarifaire 257/11816.12.75 ARGENT base 355

FONDS SBS Dem. Offre Dem. Offr*UNIV. BOND SEL. 73.— 76.25 SWISSIM 1961 1070 — 1080.—UNIV. FUND 85.24 88.31 FONCIPARS I 1950.— 1970.—SWISSVALOR 189.75 — FONCIPARS II 1110.— 1130.—JAPAN PORTOFOLIO 352.50 374.50 ANFOS II 102.— 103.—

M Fonds de la Banque Populaire Suisse INDICE BOURSIER SBSDem. Offre Dem. Offre

Automation 67,0 68,0 Pharma 149 0 150 0 , , , . 15 dec - 16 dec -Eurac. 273.5 274.0 Siat 1340i0 _ 0

Industne f 270,1 270,5

Intermobil 69,0 70,0 Siat 63 1055.0 1060,0 finance .et asîj - 287 ,4 288,0

Poly-Bond 68 3 69 3 IndlCe general 277 .2 277 ,6

BULLETIN DE BOURSE

(Ensemble des titres cotés aux boursesde Bâle, Genève, Lausanne et Zurich)

"28.11 5.12 12.12

Confédération 5,75 5,78 5,76Cantons 6,06 6,03 6,01Communes 6,20 6,15 6,13Transports 6,35 6,32 6,28Banques 6,19 6,10 6,07Stés financières 7,33 7,29 7,28Forces motrices 6,25 6,21 6,20Industries 7,41 7,23 7,21

Rendement général 6,31 6,45 6,23

Communiqué par la Société de BanqueSuisse

Rendement moyen brutà l'échéance des emprunts

de débiteurs suisses

Folle avoine

FEUILLETON DE « L'IMPARTIAL » 14

André BESSONIl le débusquait souvent au cours de ses pro-menades. C'était un vieux rusé qui avait survé-cu à deux ou trois saisons de chasse en se réfu-giant, dès l'ouverture, dans le périmètre dela réserve. Il y en avait beaucoup d'autres là-bas, ainsi que des faisans qui avaient plus demal à se cantonner dans cette aire de surviedu gibier.

Le simplet arriva enfin à proximité desGoudots, un vaste maquis de viornes, d'aubé-pines et d'ajoncs , une grande mer de buissonsmoutonnée de peupliers, de bouleaux et desaules. C'était l'endroit le plus sauvage de larégion. C'était vraiment le pays des Trois Ri-vières, là où le Doubs , déjà fort large en cetendroit, s'engrossait encore de deux affluents,la Loue et l'Orain. La jonction des trois coursd'eau s'opérait dans une suite de terrains minéset bouleversés par les crues qui y faisaientde grands ravages à la saison des pluies.

L'été, par contre , l'endroit devenait un en-chantement d'ombre et de fraîcheur. Un mer-veilleux paysage d'eaux vivantes et de boistouffus. Pour les pêcheurs qui ne craignaientpas de s'enfoncer dans l'espèce de jungleépaisse qui s'étendait sur plusieurs dizainesd'hectares de chaque côté des trois rivières,c'était un véritable paradis halieutique. Om-bres, truites, brochets, saumons et poissonsmoins nobles proliféraient sous les souchesd'arbres morts, sous les racines immergées,entre les grosses pierres enrobées de lichens.

Roman

(Editions Mon Village - Vulliens)Jeanjean traversa tout d'abord en diagonale

un grand champ en jachère, à l'herbe rase etroussie, peluchée de chardons. A son approche,des alouettes jaillirent d'un buisson comme unegerbe d'étincelles et s'enfuirent en criant. Ilatteignit ensuite une pièce déjà fauchée etavança d'un grand pas dans la touffeur deséteules. De sa haute stature, il découvrait lepaysage, l'immense étendue des blés mûrs, lesmoissons onctueuses et dorées ressemblant àdes tartines de miel blond.

Très haut dans le ciel couleur de bleuet ,une buse se balançait mollement portée parle courant de l'air , comme une feuille sur leseaux. Soudain , un grand lièvre se leva aumilieu d'une touffe de blé épargnée par lamoissonneuse-batteuse. Il détala à vive allureen direction d'un champ d'orge encore surpied. Jeanjean le connaissait bien ce capucin.

Pour atteindre ce vivier, on devait possédernon seulement le sens de l'orientation , maiségalement la souplesse des grands félins quipermet de se couler à travers l'enchevêtrementdes buissons et des ronciers. Il ne fallait pasnon plus craindre l'enlisement car d'innombra-bles « mortes », trous d'eau de résurgence ourésidus d'anciennes crues, jalonnaient traîtreu-sement le parcours, tendant des pièges sousles pas des promeneurs imprudents. Plusieurspêcheurs et chasseurs s'étaient noyés dans cesmares limoneuses d'où s'échappait , l'été, uneodeur amère de vase asséchée et de poissonen décomposition.

Jeanjean se moquait de tous ces dangers.Le site des Goudots était son domaine. Il con-naissait chaque pouce de terrain , chaque pas-sage, chaque gué, chaque secret de ce mondeperdu , livré à l'envahissement des ajoncs. Ilavait appris le langage des prés et des bois ,celui des buissons de viornes ; le chant desherbes sauvages, le feulement de la brise dansles roseaux. Il vivait en accord avec la grandevoix de la rivière. Il tenait d'interminablesconciliabules avec tout ce qui existait, ani-maux, végétaux, minéraux. Il allait rendrevisite à ses brochets et aux grosses truitesendormies entre les pierres, dans les repairesignorés des plus fins pêcheurs. Il suivait pen-dant des heures à travers la transparence deseaux de la Loue le manège des ombres àl'affût des insectes aquatiques. Il connaissait le

gîte des lièvres roux et tous les nids ou cou-vaient les poules faisannes et les sarcelles.Lorsqu 'il avait faim , il savait où diriger sespas pour dénicher les clairières toutes piquetéesde rouge par les petites fraises des bois. Ilpossédait un flair extraordinaire pour décou-vrir les grands ronciers couverts de mûres oules framboisiers des bois.

Jeanjean trouvait dans la sauvagerie de ceslieux un asile à la mesure de son besoin depaix , de solitude et d'espace. Les Goudots luiprocuraient une impression d'isolement et desécurité. L'épaisseur des feuillages et des rose-lières comblaient son aspiration de calme etde silence. Le temps filait comme l'eau vive.La brise tiède l'enveloppait, berçait ses rêvesinformels. Un accord profond s'établissait entrecet univers agreste et lui à tel point qu'il yeût vécu facilement comme un animal. Sanssa mère, qui servait de relais entre ce mondeempli de sortilèges et la civilisation , il auraitsans doute fini par rester en ces lieux, poury retourner à une vie quasi primitive.

Depuis quelque temps, un autre être l'attiraitvers le pays des Trois Rivières. La premièrerencontre datait du début juin de cette année.Un après-midi , alors que Jeanjean se prome-nait en bordure du Doubs, il avait entendule clapotis caractéristique que fait un baigneuren remontant un cours d'eau à contre-courant.Intrigué, il avait jeté un coup d'œil à traversle lacis des branches. (A suivre]

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| Edition du 31 décembre 1975: lundi 29 décembre à 17 h.

K; Edition du 3 janvier 1976: mardi 30 décembre à 9 h.

Edition du 5 janvier 1976 : mardi 30 décembre à 9 h.

Edition du 6 janvier 1976: lundi 5 janvier à 9 h.

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Importante soirée du championnat suisse de hockey sur glace

En ligue B, Zoug et Arosa ont fait le trou dans le tour de promotionA 48 heures du premier des deux matchs internationaux contre la RDA,

les équipes qui fournissent le plus grand nombre de joueurs à la sélectionsuisse ont connu une bien mauvaise soirée de championnat, exception faitepour Langnau, qui n'a fait qu'une bouchée de Kloten (6-0), grâce notammentà quatre buts de Berger (ce qui ne manquera pas de réconforter un peul'entraîneur Rudolf Killias). A Villars, le leader biennois a été longuementinquiété par la « lanterne rouge ». Villars, qui mena un moment par 2-1,s'est finalement incliné par un but d'écart (3-4) mais non sans avoir faitsouffrir les Seelandais. Ceux-ci conservent leur première place avec troislongueurs d'avance sur Langnau. Derrière, le CP Berne et le HC La Chaux-

de-Fonds, battus respectivement à Ambri et à Sierre, se retrouvent à sixpoints (les champions suisses) et à neuf points (les Chaux-de-Fonniers).À Ambri, les Bernois furent menés un moment par 4-0. Ils réagirent dans ladernière période mais ils durent se contenter de limiter les dégâts.

Dans le tour de promotion de ligue nationale B, tous les représentantsdu groupe ouest ont été nettement battus. Genève Servette a encaissé uncinglant 7-1 à Zoug, qui réussit un véritable k.-o. au début de la dernièrepériode et de ce fait il reste avec Arosa, vainqueur à Fleurier, candidatà l'ascension avec une avance de 4 points sur leurs rivaux. Dans le tourde relégation, Fribourg détient la « lanterne rouge ».

Bienne et Langnau désormaisseuls candidats pour le titre

AutresrésultatsLigue nationale A

AMBRI-PIOTTA - BERNE 5-4(2-0, 1-0, 2-4)

Le Bernois Wittwer a marqué deuxbuts, mais la victoire est restée à

Ambri-Piotta.

Vallascia, 3000 spectateurs. —ARBITRES : MM. Kubli , Kemmleret Kratzer. — BUTS : 2' Gaw, 1-0 ;13' Gaw, 2-0 ; 24' Cvach , 3-0 ; 42'Pons, 4-0 ; 47' Holzer, 4-1 ; 48' Meier4-2 ; 57' F. Panzera , 5-2 ; 58' Witt-wer, 5-4. — PENALITES : 3 X 2'contre Ambri ; 1 X 2' contre Berne.

VILLARS - BIENNE 3-4(1-1, 1-0, 1-3)

Patinoire de Villars, 2000 specta-teurs. — ARBITRES : MM. Ehren-sperger. Niederhauser et Wenger.— BUTS : 1' Bartel, 1-0 ; 15' Jen-kins, 1-1 ; 35' Jeker, 2-1 ; 41' Jen-kins, 2-2 ; 42' Widmer, 2-3 ; 44' J.-L.Croci-Torti , 3-3 ; 55' Lardon, 3-4.— PENALITES : 7 X 2' + 1 X 10'(J.-L. Croci-Torti) contre Villars ;4 X 2 ' contre Bienne. — Bienneavec Wettstein dans les buts

LANGNAU - KLOTEN 6-0(3-0, 0-0, 3-0)

Patinoire de Langnau, 4400 spec-tateurs. — ARBITRES : MM. Ma-thys, Randin et Leuba. — BUTS :1' Berger, 1-0 ; 15' Berger, 2-0 ; 16'Berger, 3-0 ; 45' Tschiemer, 4-0 ;53' H. Wuthrich, 5-0 ; 57' Berger,6-0. — PENALITES : 2 X 2' con-tre Kloten . — Kloten avec McFad-den dans les buts. P. Wuthrich(Langnau) blessé dès la 10e minu-te et remplacé par Huggenberger.

CLASSEMENTJ G N P Buts Pt

1. Bienne 18 14 0 4 108-66 282. Langnau 18 12 1 5 83-57 253. Berne 18 10 2 6 92-63 224. Chx-de-F. 18 9 1 8 88-90 195. Ambri 18 7 3 8 53-67 176. Sierre 18 6 3 9 69-78 157. Kloten 18 5 1 12 66-109 118. Villars 18 3 1 14 59-79 7

Ligue nationale BTOUR DE PROMOTION

Langenthal - Lugano 4-7 (1-2, 2-4,1-1) ; Zoug - Genève-Servette 7-1(0-0, 2-0, 5-1) ; Zurich - Lausanne9-3 (1-0, 3-1, 5-2). Classement :

J G N P Buts Ptl .Zoug 4 4 0 0 32-8 82. Arosa 4 4 0 0 27-11 83. Zurich 4 2 0 2 22-17 44. GE-Serv. 4 2 0 2 22-18 45. Lausanne 4 2 0 2 14-19 46. Lugano 4 1 0 3 14-24 27. Fleurier 4 1 0 3 16-31 28. Langenthal 4 0 0 4 15-34 0

TOUR DE RELËGATIONBâle - Sion 0-5 (0-1 , 0-2, 0-2) ;

Fribourg - Davos 1-10 (0-1, 1-4,0-5) ; Forward Morges - Olten 4-7(2-3, 2-2, 0-2) ; Uzwil - Viège 6-3(4-2, 1-1. 1-0). Classement :

J G N P Buts Pt1. Olten 4 3 0 1 32-17 62. Davos 4 3 0 1 33-19 63. Viège 4 2 0 2 25-21 44. Sion 4 2 0 2 17-19 45. Uzwil 4 2 0 2 19-22 46. Forward M. 4 1 1 2 15-18 37. Bâle 4 1 1 2 18-28 38. Fribourg 4 1 0 3 9-24 2

Bâle licencie son CanadienLe HC Bâle s'est séparé de son

joueur canadien , Roger Lafrenière,qui n'a d'ailleurs pas joué mardisoir contre Sion. Ce licenciementa des origines financières , le HCBâle n 'étant plus en mesure de te-nir ses engagements en raison dudésintéressemnt du public.

Sierre bat La Chaux-de-Fonds 7 à 5 (3-3, 1-1, 3-1)Que d'occasions perdues... par les Neuchâtelois

SIERRE : Abegglen ; Oggier, Henzen ; Imhof, J.-C. Locher ; N. Mathieu, R.Mathieu, Gagnon ; K. Locher, Wyssen, Pousaz ; Tscherrig, Udriot, R. De-bons. — LA CHAUX-DE-FONDS : Brun ; Amez-Droz, Huguenin ; Girard,Sgualdo ; Dubois, Turler, Piller ; Reinhard, O'Shea, Friedrich ; T. Neininger,B. Neininger, Willimann. — BUTS : premiers tiers-temps : 2' Reinhard ; 4'Oggier ; 12' O'Shea ; 13' N. Mathieu ; 17' R. Mathieu ; 20' Turler. Deuxièmetiers-temps : 5' Amez-Droz ; 8' Henzen. Troisième tiers-temps : 14' Turler ;

18' Imhof ; 19' et 20' R. Mathieu. — ARBITRES : MM. Haegi, Hauri etZimmermann. 2400 spectateurs.

Malgré les cadeaux !Et pourtant tout aurait pu être faci h

pour La Chaux-de-Fonds qui présen-tait un visage d i f f é r en t que lors d>précédent match disputé sur la pati-noire de Graben-, perdu par les Neu-châtelois 4 à 1. La défense valaisanni.o f f ra i t de véritables cadeaux aux hom-mes de Pelletier qui n'ont pas su er

tirer parti au deuxième tiers-tempssurtout.

Charly Henzen, capitaine de l'équi-pe suisse — ?nais au fa i t l' est-il encore,il est en touts les cas sélectionnépour les prochains matchs internatio-naux — donna un exemple f rappantde mauvaises passes, d'erreurs de po-sition. Il entraîna dans son sillage ses

Le gardien Abegglen et Mathieu, deux artisans du succès des Valaisans.

coéquipiers défenseurs. A tel pointqu'on se demande vraiment ce quef a i t Henzen dans l'équipe nationale enregard de sa forme actuelle. C'eut étépourtant simple de profi ter de ces er-reurs adverses mais au lieu de cela,les Chaux-de-Fonniers s'embrouillè-rent devant Abegglen qui s 'en tiraavec bonheur. Et pourtant , tout s 'an-nonçait bien, Reinhard marquant unpremier but classique, comme à l'en-traînement.

Il f aut y croire« Certes nous disait Gaston Pelletier

nous avons eu des occasions mais Sier-re en avait autant que nous. Mes défen-seurs ne sont pas au mieux de leurforme et Huguenin, blessé (il sou f f red' une élongation), connaît quelques pro-blèmes. Je dois dire que mes garçonssubissent le contre-coup des défaitessuccessives. Pour vaincre il faut abso-lument y croire. On peut parler duvieillissement de l'équipe mais celan'est pas une excuse » .

Et pour cause, car si Gaston Pelle-tier pouvait jouer , il serait capableà 41 ans, de tirer encore derrière luitous ces jeunes vieux.i .. '¦. .. . . . . j. . . .. a .. .. i

C'est f ini...Cette envie de gagner a habité les

deux équipes et finalement Sierre a tiré

Turler, auteur de deux buts.

son épingle du jeu, parce qu'il a sugarder son sang-froid dans les derniè-res minutes. Une fo is de plus nous re-grettons que La Chaux-de-Fonds n'aitpas su tirer parti des occasions qu'ils'est créées, car il ne méritait pas deperdre en regard de la physionomie dela rencontre. Mais ce sont les impondé-rables du sport et. il ne faut pas son-ger au titre' cette année. Surtout à lasuite de ce que nous a présenté l'équipede Gaston Pelletier hier soir à Sierre.

G. B.

Fleurier -Arosa 3 à 11 (3-2, 0-5, 0-4)Championnat de ligue nationale B, tour de promotion

FLEURIER : Schlaefli ; Domeniconi, Girard ; Reymond, Grandjean ; Vallat,Jeannin, Burkhard ; Grimaître, Kobler, Tschanz ; Dolbec, Courvoisier, Fros-sard et Kneissler. — AROSA : Meroni ; Gull, Staub ; Hall, Muggli ; Bona-durer, M. Lindenmann, G. Lindenmann ; Berger, Koller, Schmid ; Vogelsang,Kôppel, Miihlebach ; Burger et Ammann. — MARQUEURS : 2' G. Linden-mann (sur passe de M. Lindenmann) 0-1 ; 7' Berger 0-2 ; 9' Jeannin 1-2 ; 14'Dolbec (Jeannin) 2-2 ; 16' Courvoisier (Dolbec et Domeniconi) 3-2 ; 21'Bonadurer (G. Lindenmann) 3-3 ; 23' Koller (Berger) 3-4 ; 26' Vogelsang(Hall) 3-5 ; 34' Schmid (Berger et Koller) 3-6 ; 39' G. Lindenmann (M. Lin-denmann) 3-7 ; 42' Kôppel (Vogelsang) 3-8 ; 49' M. Lindenmann (G. Linden-mann) 3-9 ; 52' Schmid 3-10 ; 53' M. Lindenmann (Bonadurer et G. Linden-mann) 3-11. — NOTES : arbitres, MM. Niederhauser et Odermatt. 800spectateurs, glace en bonne état. A Fleurier manquent Cuenat, blessé, etRippstein, suspendu. — PÉNALITÉS : 4 X 2' contre Fleurier et 2 X 2'

contre Arosa.

MAUVAIS DÉBUT, PUIS...Le match avait mal débuté pour les

Vallonniers qui , avant même que 80secondes ne se soient écoulées, étaientdéjà menés à la marque par leurs ad-versaires. Ceux-ci s'étant littéralementrués à l'attaque et se déplaçant à unevitesse vertigineuse faisaient circulerle puck de manière à ce qu 'il échappetotalement au contrôle des Fleurisansce qui permit aux visiteurs d'arriverrapidement à leurs fins et de s'octroyerun but initial au caractère rassurant.Débordés par l'expression de tant de

fougue , les joueurs locaux utilisèrentprès de la moitié du premier tiers-temps pour reprendre leur esprit etpouvoir amorcer leur première vérita-ble attaque. Bien heureusement lachance leur sourit immédiatement etun premier but de Jeannin, obtenupar un tir décoché depuis le milieu dela patinoire, donna le départ à unephase de redressement. La physionomiede la partie changea du tout au toutet les Neuchâtelois parvinrent le plusnaturellement du monde à marquerles deux autres buts qui leur octroyè-

rent le bénéfice du premier tiers-temps.

AROSA TRÈS FORTL'espoir de victoire fut de courte du-

rée et le déroulement des premièresminutes de la période intermédiairedonna immédiatement l'image de cequ 'allait être la fin de la rencontre,à savoir un quasi monologue de l'équi-pe suisse alémanique. Rapides et dis-ciplinés , les joueurs de l'équipe gri-sonne fournirent un effort notoire quifut immédiatement récompensé partrois buts marqués en l'espace de sixminutes à peine. Ce premier handicapsurmonté, Arosa se montra alors par-ticulièrement attentif et prit vérita-blement la rencontre en main voulantéviter la mésaventure du premier tiers-temps. Une certaine désinvolture ap-parut alors dans les rangs fleurisansqui ne fit que faciliter la tâche à leursadversaires.

Transformant la fin de la rencontreen véritable démonstration, la forma-tion arosienne fit étalage de ses gran-des ambitions. Sur le tard , les Fleuri-sans lancèrent encore régulièrementdes attaques jusqu'au terme de la ren-contre mais avec si peu de convictionqu'elles ne purent trouver concrétisa-tion ce qui eut pour conséquence delaisser au score l'ampleur qu'il avait.

J.-P. D.

AVEC LES JUNIORSCHAUX-DE-FONNIERS

MINIS : Fleurier - HCC 3-7. — JU-NIORS A : HCC - Serrières 2-0. —INTERS : HCC - Genève Servette 9-1.— ELITES : Villars - HCC 6-6.

EN DEUXIEME LIGUECourt - Nidau 4-3 (1-1, 2-1, 1-1).

Marqueurs pour Court : Wyss 3 X etHorisberger.

|||f Boxe

Stracey - Arcarivirtuellement conclu

Le championnat du monde des wel-ters (version WBC) entre le Britanni-que John Stracey, récent vainqueurpar k.-o. de José Napoles, et l'ItalienBruno Arcari , aura lieu en principele 16 mars à l'Empire Pool de Wembleyà Londres.

Le manager italien Rocco Agostinoa déclaré qu'on avait offert une bour-se de 40.000 dollars a Arcari pour serendre à Londres. « Nous tenterons,avec Rodolfo Sabbatini, d'organiser lematch à Monte-Carlo, a-t-il ajouté. Detoute manière, il est exclu que la ren-contre puisse se disputer en Italie,personne ne pouvant garantir à Stra-cey la bourse qu 'il demande ».

Championnat suisse de première ligue

Patinoire d'Erguel, bonne glace, lé-gère pluie, 200 spectateurs. — ARBI-TRES : MM. Bastaroli et Pfister. —SAINT - IMIER : Bourquin ; Chiquet,Moscr ; Niklès, P.-A. Perret , R. Per-ret ; Wittmer, Gobât ; M. von Gunten,J. -C. von Gunten, Jeanrenaud ; Meyer,R. Schori, Schafroth ; H. Schori, Gei-ser. — MARQUEURS : 5' Fahrni, 16'Jeanrenaud, 33' Niklès, 38' M. von Gun-ten, 41' Niklès, 43' M. von Gunten, 54'Niklès, 55' M. von Gunten, 59' Decor-vet. — PÉNALITÉS : 5 X 2' plus 10'à Saint-Imier, 3 X 2' à Steffisbourg. Ré-sultat final 7-2 (1-1, 2-0, 4-1).

Début timide des Imériens et il fallutque Steffisbourg ouvre la marque pourvoir les hommes d'Huggler se réveillerun peu. Ce ne fut pas sans peine qu'ilségalisèrent après avoir manqué deux

excellentes occasions par von Guntenqui voyait son tir frapper le poteau etpar Jeanrenaud qui se présentait devantle portier sans pouvoir le battre.

A peine la période intermédiaire en-tamée que R. Perret , en tirant trop fai-blement, ratait une nouvelle occasion.Contre une équipe qui pense avant toutà limiter les dégâts, Saint-Imier éprou-vait bien des difficultés. Cependant ilparvenait néanmoins à creuser l'écart.

Dans les vingt dernières minutes,sous la pression des Vallonniers, Stef-fisbourg se désunissait et Saint-Imierprenait nettement ses distances. Si lescore ne prenait pas plus d'ampleur, lesvisiteurs le devaient avant tout à lachance qui les assista à plusieurs re-prises. Par cette nouvelle victoire, St-Imier partage maintenant la 4e placedu classement avec Thunerstern. (Ib)

Saint-Imier bat Steffisbourg 7 à 2

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Pêcheursde corail

Grand feuilleton de « L'Impartial » 5

Nikolai von Michalewsky

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Robert Laffont)Et soudain, les couleurs apparurent aussi.La nuit sombre cédait la place au rouge, à

l'orange et au violet. Partout où le faisceaude lumière se posait sur le rocher, celui-cis'animait, et les anémones de mer, les corauxen forme d'éventails, les oursins et les petitspoissons foisonnants devenaient des taches decouleur sur un écran gris-jaune.

Je glissai vers le bas le long de la paroi et,cette fois-ci, je fis courir la corde sous monaisselle, car je m'attendais à rencontrer lecourant que nous avions prévu à cette profon-deur. Mais, même ici, la mer était parfaitement;alme. Les coraux éventails se balançaientd'une façon à peine perceptible — séismogra-phes ultrasensibles qui enregistraient le moin-dre mouvement de l'eau. Un fort courant eûtrendu mon travail très difficile. Il y avait peude choses au monde que je haïssais davantageque ces courants contre lesquels il fallait lutter,si l'on ne voulait pas se voir emporté commeune feuille morte au milieu d'une tempête.Le pis, c'est que leur présence ne se révèleque lorsqu'on est déjà en plein dedans.

Je n'avais pas à me faire de souci. Lorsqueje pris pied au fond de la mer, nulle part nese manifesta le moindre courant pouvant re-présenter un danger. Je jetai un coup d'œilsur le bathymètre et constatai que je me trou-vais exactement là où j' avais voulu atterrir —sur la partie surélevée du plateau, à 95 mètressous la surface de la mer et très exactementau pied d' une petite montagne.

Je disposais de cinq minutes pour faire montravail.

Ce fut seulement lorsque je laissai la lu-mière de la lampe se promener vers le hautde la falaise, que j' aperçus « nos » coraux.C'était impressionnant. Us étaient partout , surchaque saillie et dans chaque anfractuosité :des assemblages rouges et bizarres, pareils àdes sculptures abstraites, témoins silencieux desmillénaires pendant lesquels la nature les avaitfaçonnés, royaume de pourpre maudit, plongédans la nuit et le sommeil éternels.

Tantôt m'éloignant d'une poussée, tantôt denouveau entraîné vers la falaise, j'étais toujoursfasciné par cette richesse qui semblait attendreque je l'arrache à son destin pour la remonterà la surface où des yeux humains pourraientenfin l'admirer.

Le souvenir de Roberto me frôla à peine.Dans les profondeurs, les pensées elles-mêmesralentissent, perdent leur acuité, deviennentdes images sans consistance. Cessant de pensera Roberto, je saisis le marteau qui pendait àma ceinture et me mis en devoir de détacherdu rocher, à petits coups précautionneux, lapremière branche de coraux. Elle était vieille,dure et cassante comme le verre. Je n'eusaucun mal à la faire venir dans ma main, où jela soupesai durant un instant, avant de lafourrer dans le filet qui pendait à mon flancgauche. A elle seule, cette branche avait au-tant de valeur que tous les coraux que nousavions pu cueillir dans les eaux siciliennes. Jeme remis au travail , un travail monotone etqui ne demandait aucun effort. Je saisissais lesramilles de ma main gauche et je maniais lemarteau de la droite. L'épais cuir de mes gantsme défendait contre les égratignures. A chaquecoup de marteau, je tressaillais légèrement. Lemouvement et le bruit ne s'accordait pas. Leson clair et métallique produit par l'acierheurtant les coraux atteignait mon oreille avecun certain retard. C'était d'un effet sinistre etassez oppressant. Pendant ce temps, je tenaisla lampe serrée sous l'aisselle gauche ou, lors-

que cela n 'allait pas parce que je devais metourner , serrée entre mes cuisses. A la longue,cela devint pénible et je cherchai une sailliesur laquelle je puisse déposer ma lampe. Lors-que cela fut fait , je pus travailler plus vite.

Je ne pensais plus au temps qui passait.Ayant manqué son but , le marteau atteignit

mon pouce ; c'est à peine alors que je me sou-vins que je ne pouvais pas m'éterniser au fondde la mer.

Je consultai ma montre. J'étais en bas de-puis six minutes, une minute de plus quece qui m'était permis.

Réserve comprise, l'air que contenait encorema bouteille était juste suffisant pour que jepuisse atteindre le scaphandre de rechangequi pendait dans l'eau au-dessous du canot.

Je tâtai le filet et constatai qu 'il était pres-que plein. Je saisis ensuite la lampe et éclairailes alentours pour retrouver la corde quim'indiquait le chemin.

Elle avait disparu.Je fis exactement ce que je n'aurais pas dû

faire : Je nageai, tout agité, de-ci de-là, encherchant la corde, au lieu de remonter toutsimplement, quitte à chercher plus haut oumême à y renoncer tout à fait. Mais j' avaissoudain l'impression fatale que, sans cettemaudite corde, je ne retrouverais plus le che-min vers le monde auquel j' appartenais, etc'est pourquoi je nageais à tort et à travers,laissant errer la lumière de ma lampe sur lenéant obscur.

Mon comportement stupide me coûta unegrande quantité d'air. Lorsque je rejoignisenfin la corde, l'air passait déjà difficilementà travers le détendeur. Je ne pouvais rienfaire d'autre que de tirer, avec ma main gau-che, le levier qui libérait l'air de réserve. Jerespirai aussitôt mieux, mais cela ne chan-geait rien au fait que je devais me presserpour atteindre à temps l'autre scaphandre.

Cette fois-ci, je laissai filer la corde dansma main, pendant que je remontais lentementet lourdement vers la surface. Tout était encoreobscur , mais, au-dessus de moi , à une très, très

grande distance, apparemment infranchissable,il y avait comme un brouillard gris. Malgrémes efforts, j' avais l'impression de faire dusurplace. Mais la corde, qui glissait dans mamain, m'assurait du contraire.

C'était ainsi, chaque fois qu'on rentrait deszones profondes d'immersion.

Ce n'est qu 'en pénétrant de nouveau dansl'eau éclairée par la lumière du jour , ce n'estque lorsque, poussé par les battements rapidesdes palmes, on se rapproche, mètre par mètre,de la surface de la mer, que la peur et le sen-timent d'oppression que vous inspirent lesgrandes profondeurs vous quittent. Arrive lemoment où, avec un geste de triomphe, onbrise le miroir cristallin de la surface, oùl'on arrache de sa bouche l'embout qu 'on asi longtemps serré entre les dents, où l'on seremplit enfin les poumons de l'air frais etmerveilleux, qui n'a plus le goût du caoutchoucet du métal. Epuisé, on se laisse dériver, pa-resseusement, dans le soleil, frémissant commejamais de la joie extraordinaire de vivre. Lesamis vous aident à monter dans le canot etvous débarrassent du pesant équipement quin'est plus d'aucune utilité dans le monde deshommes.

J avais encore un long chemin a parcouriravant d'atteindre ce moment de détente. L'airdu réservoir arrivait non sans mal et avec desà-coups. Chaque respiration exigeait une dé-pense d'énergie considérable. Le palier de dé-compression intermédiaire, que je dus respec-ter, me parut interminable. Puis, soudain, jevis au-dessus de moi le canot et le scaphandrede rechange qui flottait au-dessous de lui. Cet-te vue m'inspira le courage dont j'avais tantbesoin pour parcourir les derniers vingt mètresqui me séparaient de la vraie vie. Le scaphan-dre se trouvait immergé à exactement 6 mè-tres. Je n'eus qu 'à le prendre dans mes bras,à échanger, dans ma bouche, l'ancien emboutcontre le nouveau et actionner le poussoir.Après les premières inspirations avides, jeconsultai ma montre. J'avais largement letemps.

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Lorsque je levai la tête, je reconnus Marco,qui s'était penché au-dessus du bord du canotet semblait guetter mes mouvements. Je luienvoyai un baiser du bout des doigts, peusoucieux de savoir s'il pouvait le percevoirou non.

Maintenant , que je me trouvais au-dessousdu canot , rien de fâcheux ne pouvait plusm'arriver. Je flottais paresseusement entredeux eaux, imprimant, de temps à autre, unpetit battement à mes palmes et chassant,lentement, de mes poumons le poison que lapression de dix atmosphères avait accumulédans mon sang. Après quelque temps, je m'in-ventai une occupation. Je décrochai le filetcontenant les coraux et l'attachai à la cordequi m'avait guidé d'une manière si sûre. Puisj' agitai la corde de façon que la bouée jauneen surface oscille de gauche à droite — unsignal que Marco savait parfaitement inter-préter. La corde se mit en mouvement et lefilet glissa vers le haut, à la rencontre dusoleil, qui n'avait encore jamais vu une tellerichesse.

J'aurais dû être content de mon exploit.L'île aux merveilleux coraux rouges était uneréalité, elle nous appartenait , aussi longtempsque nous serions décidés à lui arracher sestrésors, aussi longtemps que nous aurions lecœur de descendre dans le gouffre noir Robertoavait tenu parole.

Mais il était mort en ce lieu même, et jene savais toujours pas pourquoi.

Chaque descente dans les grandes profon-deurs constituait un risque. Mais Roberto étaitun homme en pleine santé et expérimenté.Là-bas, pourtant, quelque chose l'avait à telpoint effrayé qu'il avait fui vers la surface,tout en sachant comment cette fuite devaitfinir.

Je ne cessais de tourner, en pensée, autourde cette énigme, jusqu 'au moment où je pus,enfin , briser la surface de la mer ; mon triom-phe sur le silence des profondeurs me la fitoublier.

UNE NOUVELLE MÉTHODE DE PLONGÉE

L'après-midi était déjà avancé, lorsque laFortunata jeta de nouveau l'ancre dans leport de Santa Teresa. Sur le gaillard d'avantle compresseur insufflait de l'air frais dans lesbouteilles d'acier des scaphandres autonomes.Je me tenais devant le tableau de bord et meconcentrais sur la manœuvre d'accostage, Gio-vanna se tenait derrière moi. Elle avait comprisque, dans les moments délicats où le navireévoluait au-dessus des hauts fonds; elle nedevait pas m'adresser la parole. Elle se taisaitet m'observait seulement et , sans que je sachevraiment pourquoi , cela me faisait du biende la savoir à proximité. J'avais dormi unpeu et je me sentais moins exténué que dansl'heure qui avait suivi mon expédition sous lamer.

Tout de suite après moi , Marco et Bernardavaient plongé à leur tour. Nous avions ré-colté, au total , un peu plus de cinq kilos decoraux. Pour une seule journée c'était uneperformance, et d'autant plus satisfaisante queles coraux étaient d'excellente qualité et qu 'onen obtiendrait certainement un bon prix. Oui,à la réflexion, nous devions être très contents,car, pour cinq kilos de coraux , des plongeursmoins heureux devaient risquer leur santé etmême leur vie pendant des jours , voire dessemaines. Nous , nous n'avions pour ainsi direqu'à ramasser toute cette fortune. Ni Marconi Bernard n'avaient eu à affronter de diffi-cultés particulières. Leurs expériences confir-maient les miennes. Les coraux se trouvaient,certes, à une très grande profondeur, mais,comme il n'y avait là aucun courant , les appro-cher ne présentait pas de danger.

J'offris à Giovanna de la raccompagner à sonhôtel , mais elle refusa.

— Dès que nous aurons vendu ces trucs,dis-je, vous recevrez votre part.

Elle secoua la tête.

— Je ne prétends à rien.— Mais Roberto aurait eu sa part , objectai-

je. Et vous êtes sa sœur. Un quart de tous lescoraux vous appartient.

¦— Vous décidez ainsi , sans avoir consultévos associés, dit-elle. Ce n'est pas bien.

— Mes associés pensent comme moi, répli-quai-je. Les choses sont simples. Tout ce quenous tirerons de la mer sera partagé en quatre.

— Mais pas le risque.— Le risque aussi. Roberto l'a pris de son

côté.— Parfois, Riccardo, il me semble entendre

mon frère parler par votre bouche.— Parfois , Giovanna , il me semble qu 'il

me regarde avec vos yeux.

Je la suivis du regard, alors qu 'elle s'éloi-gnait : une grande jeune fille mince, sûre d'elle-même, au pas élastique et aux cheveux noirs.Et je me souvins, soudain , de tout ce queRoberto m'avait raconté, par bribes, de lui-même et de sa famille. Ils n'avaient plus deparents. Leur père était mort pendant la guer-re, et leur mère avait succombé à une maladiegrave, au temps où Roberto fréquentait l'Uni-versité. Ils n'avaient pas de parents proches.

Marco vint près de moi et me dit :— Bernard veut te faire une proposition ,

Riccardo.— Comment la trouves-tu ? demandai-je.Il me jeta un regard pensif.— Il y a un dicton marin plein de sagesse...— Ah oui ?— « Ne prends j amais de femmes à bord. »— Va au diable ! fis-je à moitié fâché, à

moitié amusé.Mais Marco m'enveloppa les épaules de son

bras et m'entraîna, en bas, vers le carré. Ber-nard s'y trouvait , absorbé dans l'examen destables de plongé ; il avait noirci une feuilleentière de chiffres. Je compris tout de suite.Bernard eût mieux fait de dormir , car, en cemoment, avoir notre plein de sommeil étaitpour nous une affaire vitale. Mais je connais-

sais d'expérience ce sentiment électrisant d'in-quiétude, qui chassait le sommeil et vous obli-geait à retourner toujours à ce monde de cristalfluide. C'était là plus qu'une passion. Celanous tenait comme une maladie. On disaitalors qu 'on avait la mer dans le sang, ettous ceux qui étaient de la partie savaient ceque cela voulait dire. Roberto aussi avait étél'un de ces fous, un homme avec les instinctsd'un poisson, qui ne vivait vraiment que lors-qu'il était plongé dans l'eau. Bernard était dela même espèce. J'étais moins sûr que ce fûtle cas pour Marco. Moi-même j'étais immuni-sé contre cette maladie. Pour moi, plongern 'était qu'un moyen de gagner beaucoup d'ar-gent en peu de temps.

— J'ai fait quelques calculs, dit Bernard.Je pris une chaise et Marco alluma la lampe

du plafond. Notre carré était assez spacieux et ,compte tenu de nos exigences minimes, assezconfortable. Il nous servait aussi de chambrede navigation. Le poste émetteur-récepteur, leradio-téléphone et l'installation de radiogui-dage prenaient presque toute la partie avant dela cabine. De l'autre côté, sur un large pupitre,se trouvaient d'autres instruments de bord :jumelles, sextant , compas et un monceau decrayons finement taillés.

Je me tournai vers Marco :— Alors, qu 'avez-vous mijoté ?— Nous sommes arrivés à la conclusion que

cinq minutes ne nous suffisent pas.— J'ai été en bas, dis-je, pendant six minu-

tes et ça a failli me coûter cher.— Parce que tu n'avais qu'un seul appareil

respiratoire, observa Bernard.— Je ne sais pas ce que j'aurais pu faire

d'un deuxième.— Moi, je sais, dit Bernard. Si tu vides tota-

lement tes bouteilles à cette profondeur , celate fait huit minutes, soit trois minutes de plus.

— Et comment vas-tu remonter ? demandai-je , bien que j'eusse déjà commencé à entrevoiroù Marco et Bernard voulaient en venir.

Marco dit : (A suivre)

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vous souhaite de joyeuses fêtes de Noël et vousprésente ses meilleurs vœux pour la nouvelle année.

Il vous informe que son bureau SERA FERMÉdu 20 DÉCEMBRE 1975 au 5 JANVIER 1976

A VOIRNON STOP SUR A 2Dès demain jeudi , innovation —

d'ailleurs limitée, pour le moment,à la période des fêtes — sur Anten-ne 2 : des émissions commençant à9 h. 30 du matin et se poursuivanttoute la journée durant , jusqu 'à<; Astralement vôtre ». A moins, évi-demment, que des grèves intempesti-ves ne viennent réduire à néant , oudu moins amoindrir le résultat desefforts accomplis par Marcel Jul-lian pour rendre sa société d'émis-sion toujours plus populaire , donctoujours plus regardée, donc tou-jours plus « rentable » sur la basede l'indice d'écoute...

En tentant cette expérience detélévision « non stop », Marcel Jul-lian « rend hommage à l'avenir »,explique le service d'informationde la TV française, qui ajoute : « Ilest évident que la télévision en estencore à ses débuts et qu 'elle ne faitque découvrir, au jour le jour , sesimmenses possibilités. L'une de cespossibilités est la « télévision deservice », qui existe déjà dans denombreux pays, de quelque idéolo-gie qu 'ils se réclament. Qu'est-ceque la télévision de service ? C'estla télévision qui rend service. Etd'abord au citoyen-téléspectateur » ...

Pour repondre a cette intention ,Antenne 2 diffusera donc, en coursde matinée, chaque jour ouvrable,vers 10 h. 25, un « En direct... »,pour montrer aux téléspectateursd'outre-Jura comment les pouvoirspublics (français, bien entendu) sonten mesure de rendre service auxcitoyens. En une autre séquence dumême genre, Antenne 2 se posera en« médiateur » entre l'Etat et les té-léspectateurs... Cela , c'est la partie« utile » de ces émissions.

Mais comme, en principe, elless'adressent à ceux... qui peuvent lesregarder (c'est un truisme) : les ma-lades, les handicapés, les personnesâgées, bref tous ceux qui sont « blo-qués » chez eux ou dans un établis-sement hospitalier, ces émissionsseront également divertissantes. Lejournal du matin aura un ton plusfamilier que ceux de l'après-midi etdu soir. Après un dessin animé (LaPanthère rose) l'antenne sera ouver-te à la musique, en particulier àMozart , dont un référendum orga-nisé il y a quelques années en Fran-ce, par la radio, avait montré qu 'ilest le compositeur préféré du plusgrand nombre d'auditeurs. C'estdonc lui qui sera au programme deces concerts télévisés donnés pardes orchestres et des chefs renom-més. Puis un feuilleton, en reprise(pour ceux qui n'ont pu le voir lesoir) : « Le Chevalier de Maisonrouge », des émissions pour les en-fants, et une rétrospective sur « lesgrandes heures de 75 » compléterontces émissions, dans lesquelles s'inté-greront soit un Magazine régional ,soit « Aujourd'hui Madame... » .

Des demain matin , Antenne 2 seraune compagne plus matinale pourbeaucoup. Mais si cela est un avan-tage pour certains, ce « non stop »ne risque-t-il pas d'accentuer enco-re l'aspect « machine à abrutir » ou« robinet d'eau tiède » que la télé-vision a pour d'autres ? Tout dé-pend, en effet , de l'usage que l'onen fait. J. Ec.

lEffïTTETfEl RTHïïTïlSUISSE ROMANDE 1 (MF)

12.15 Les uns, les autres. 12.30 Editionprincipale. 13.00 Le rendez-vous del'humour et de l'humeur. 13.10 env.Magazine d'actualité. 14.05 Des rondsdans l'eau. 16.15 Madame Scarron (8).17.05 En questions. 18.00 Le journaldu soir. 18.20 Edition régionale. 18.40Informations sportives. 18.50 Revue dela presse suisse alémanique. 19.00 Edi-tion nationale et internationale. 19.30Médecine et santé. 20.05 Contact. 22.05Baisse un peu l'abat-jour. 24.00 Hymnenational.

SUISSE ROMANDE 2 (MF)14.00 Informations. 14.05 La librairiedes ondes. 16.00 Vivre ensemble sur laplanète. 16.30 Suisse - musique. 17.30Redilemele. 18.00 Informations. 18.05Rhythm'n pop. 18.30 Jazz contact. 19.00Per i lavoratori italiani in Svizzera.19.30 Novitads. Informations en ro-

manche. 19.40 Europe-jazz. 20.00 Infor-mations. 20.05 La Suisse à la rencontrede l'Europe. 20.30 Les Concerts deGenève : l'Orchestre de la Suisse ro-mande. A l'issue du concert : Réso-nances. 22.30 Marchands d'images. 23.00Informations. 23.05 Hymne national.

SUISSE ALÉMANIQUEInformations-flash à 12.30, 14.00. 16.00,18.00, 20.00, 22.00, 23.00. — 12.15 Féli-citations. 12.40 Rendez-vous de midi.14.05 Magazine féminin. 14.45 Lecture.15.00 Non-stop. 16.05 Pour les aînés.17.00 Onde légère. 18.20 Musique légè-re. 18.45 Sport. 19.00 Actualités. Musi-que. 19.50 Gymnastique pour skieurs.20.05 Prisme. 21.00 Le pays et les gens.22.15-24.00 Music-box.

SUISSE ITALIENNEInformations-flash à 14.30, 16.30, 18.30,22.15. — 12.15 Revue de presse. 12.30Actualités. 13.00 Disques. 13.30 Elixir

musical. 15.00 Pour le plaisir. 18.00Misty. 18.35 Disques. 18.45 Chroniquerégionale. 19.00 Disques. 19.15 Actuali-tés. 19.45 Mélodies et chansons. 20.00Un jour , un thème. 20.30 Panoramamusical. 21.00 Cycles. 21.30 Piano-jazz.21.45 Rencontres. 22.20 La Côte desBarbares. 22.45 Orchestre Radiosa. 23.15Actualités. 23.35-24.00 Nocturne musi-cal.

JEUDI

SUISSE ROMANDE 1 (MF)Informations toutes les heures, de 6.00à 23.00, puis à 23.55. — 6.00 Le journaldu matin. 6.00, 7.00, 8.00 Editions prin-cipales. 7.30 Billet d'actualité. 8.05 Re-vue de la presse romande. 8.30 La puceà l'oreille. 12.00 Le journal de midi.

SUISSE ROMANDE 2 (MF)7.00 Suisse-musique. 9.00 Informations.

9.05 A votre service. 10.00 Entretien.10.15 Les musiciens s'adressent auxenfants. 10.45 50e anniversaire du pre-mier manifeste du surréalisme (fin).11.00 Suisse-musique. Le Groupe ins-trumental romand. 11.30 Interprètesromands. 12.00 Midi-musique.

SUISSE ALÉMANIQUEInformations-flash à 6.00. 7.00, 8.00,9.00, 11.00. — 6.05 Espresso. 9.05 Inter-prètes célèbres : Yehudi Menuhin. 10.00Musique populaire grecque. 11.05 Jeu-nesse chante. 12.00 Musique à midi.

SUISSE ITALIENNEInformations-flash à 6.30, 7.30, 8.30,10.30. — 6.00 Musique. 6.45 La penséedu jour. 7.00 Sport. 7.45 Agenda dujour. 8.00 Revue de presse. 8.45 Radio-scolaire. 9.00 Radio-matin. 12.00 Musi-que.

Le Concert de GenèveCe soir à 20 h. 30

Radio Suisse romande 2 (MF + OM)Cette soirée musicale sera réservée

à la transmission directe du 5e concertd'abonnement donné au Victoria-Hallde Genève par l'Orchestre de la Suisseromande placé sous la direction deHorst Stein. Deux œuvres figurent àce programme présenté avec le con-cours de la harpiste Susanna Mildo-nian, respectivement le Concerto pourharpe et orchestre du compositeur ar-gentin Alberto Ginastera et la monu-mentale Sixième Symphonie de GustavMahler.

Fixé maintenant à Genève, AlbertGinastera poursuit dans la ville deCalvin une très brillante carrière decompositeur. L'audition du Concertopour harpe et orchestre permettra àceux qui ne le connaissent pas encorede découvrir un musicien d'une grandeindépendance d'esprit qui , tout en cons-truisant un « espace sonore » très ac-tuel , sait par la puissance de son ima-gination suggérer beaucoup de poésieet de mystère. Si dans ces premièresœuvres, Ginastera s'affirme nettementinfluencé par le folklore de son paysnatal , ses pièces plus récentes sontautant de synthèses où une certainetonalité élargie ne cache pas ses ori-gines lyriques.

On se réjouira d'entendre en secondepartie cette Sixième en la mineur deMahler que son imposante dimensionéloigne trop souvent des concerts... (sp)

INFORMATION RADIO

(La plupart des émissions sont en couleurs)

SUISSE ROMANDE12.30 Ski alpin

Coupe du monde. Slalom dames (Ire manche). Endifféré de Cortina d'Ampezzo.

12.55 Ski alpinCoupe du monde. Slalom dames (2e manche). EnEurovision de Cortina d'Ampezzo.

17.35 Les 4 coins de Martine et MartinJardin d'enfants.

17.55 Présentation des programmes18.00 Téléjoumal *18.05 TV-Jeunesse

Les enfants et leur ville.

18.30 Outre-Sarine, outre-GothardL'actualité alémanique et suisse italienne.

18.55 Arpad le Tzigane15e épisode : L'Envoyé de Louis XIV (1). Série.

19.15 Un jour, une heureEmission d'actualités.

19.40 Télé journal20.00 Un jour, une heure20.15 GJenn Ford dans Sam Cade21.05 Le procès de Nuremberg22.40 Télé journal

SUISSEITALIENNE

9.55 Ski alpinSlalom dames, premiè-re manche

12.25 Ski alpinSlalom dames, secondemanche

18.00 Pour les petits18.55 Rencontres19.30 Téléjournal19.45 Arguments

Apprentis au Tessin20.45 Téléjournal21.00 Oederland

Fantaisie en douze ta-bleaux de Max Fisch

23.15 Aujourd'hui auxChambres fédérales

SUISSEALÉMANIQUE

12.00 Ski alpin12.30 Ski alpin17.30 L'heure des enfants

Programme pour lesjeunes de 7 à 12 ans

18.40 Fin de journée18.50 Téléjournal18.55 Point chaud19.05 Eléphant Boy19.35 Avant 20 heures20.00 Télé journal20.15 Ici Berne20.25 Douce Nuit

Télépièce21.35 Magazine du mois22.20 Téléjournal22.30 Les programmes

TVR

21.05 - 22.40 Le procès de Nurem-berg.

Nuremberg, c'est un procès uni-que dans l'histoire de l'humanité, un« grand moment de la conscienceuniverselle », comme l'a dit EdgarFaure.

La seconde guerre mondiale s'estsoldée par une effrayante tuerie :40 millions de morts. Au lendemaindu conflit, un tribunal militaire in-ternational a jugé une partie desresponsables de ce massacre. Hitlers'était suicidé lors de la prise deBerlin, le 30 avril 1945, mais sesacolytes étaient, pour la plupart,encore en vie. Après une véritablechasse à l'homme, dignitaires nazis,chefs de camps, tortionnaires entout genre furent identifiés et arrê-tés.

D'innombrables tribunaux furentmis sur pied pour régler le cas des« petits », mais le 8 août 1945, letribunal international était consti-tué, et le 20 novembre s'ouvrait leplus extraordinaire procès de tousles temps. Sur le banc des accuséssiégeaient les chefs et les ministresde Hitler. Vingt-quatre dignitairesen tout. Parmi eux : Goering, Hess,Rosenberg, Streicher, Frank, Speer,von Ribbentrop, Dônitz entre autres.

Trente ans plus tard, des person-nalités, des juges, des journalistesreviennent sur les lieux du procès,dans la salle du tribunal. Grâce àdes documents filmés à l'époque,grâce à leur témoignage — AlbertSpeer lui-même participe à cetteémission — le spectateur revit ceprocès. Procès des crimes, sans dou-te, mais aussi procès d'une guerre

A la Télévision romande, à 21 h. 05 : Le procès de Nuremberg. Notrephoto : (De gauche à droite) : on reconnaît Goering, Hess , von Ribbentrop.

Novembre 1945 - Octobre 1946. (Photo TV suisse).

et même de bêtise contraste avecla lutte intérieure très émouvanted'un simple passant qui est amenéà prendre la décision la plus cou-rageuse de sa vie.

Un forcené met en danger tout unquartier, mais chacun est enfermédans son égoïsme...

A 2

15.30 - 16.20 « La Planète des Sin-ges ». « L'évasion est pourdemain ».

Trois astronautes, sont projetésdans le futur à bord d'un vaisseauspatial. Us viennent de faire unbond d'un millier d'années.

Au terme de ce voyage provoquépar un mécanisme fantastique, lacabine spatiale se pose brutalement.Le choc va coûter la vie à l'undes hommes. Les deux autres, Vir-don et Burke, sont évanouis lorsquele vieux Farrow les découvre.

Lorsqu'ils reprennent conscience,le vieil homme les met au courantde la situation : la Terre est à pré-sent dirigée par les Singes, les hom-mes sont devenus leurs esclaves.

Les gorilles sont sur le pied deguerre. Ils recherchent les astro-nautes. Le grand maître du conseil ,Zaïus, discute avec son lieutenant,Galen. Il lui est difficile de croireque les hommes ont construit untel engin. Pourtant il y a quelquesannées des astronautes ont déjà at-terri. A cette époque, Urko le chefde la Sécurité les a exterminés.

Cette fois Zaïus ordonne de captu-rer les hommes sans leur faire demal. U veut les étudier de près carils représentent un danger pour l'or-dre des singes...

et de toute une conception politi-que...

TF 1

20.30 - 22.00 Amigo. Une dramati-que de Jean Cosmos.

Un homme s'est barricadé dansson appartement. Il a tué sa femmeet un gendarme. Les forces de po-lice sont sur place et prêtes à exé-cuter les ordres. Le commissaire

Olivieri hésite sur la tactique àadopter. Répugnant à tuer l'homme,il cherche plutôt à le connaître età se renseigner sur sa personna-lité.

Comment un homme comme toutle monde peut-il devenir un héros ?C'est ce que Jean Cosmos et Phi-lippe Joulia ont analysé dans cettedramatique où les mouvements defoule et la « vox populi » avec toutce que cela comporte de passion

Sélection de mercredi

FRANCE 3 (FR 3)De 12 h. 15 à 18 h. 15, relais

en couleur du programmede TFl

18.27 Le cœur à l'ouvrage (2)Avec ceux qui cons-truisent, ou les métiersdu bâtiment

18.58 FR3 actualités19.00 Trois contre X

Jeu d'activité19.20 Actualités régionales19.40 Tribune libre19.55 FR3 actualités20.00 La télévision régionale20.30 Le Rouge et le Noir

Film22.00 FR3 actualités

(La plupart des émissionssont en couleurs)

ALLEMAGNE 116.15 Téléjournal16.20 Pour l'amour des

chevaux17.05 Flop17.55 Téléjournal18.00 Programmes

régionaux20.00 Téléjournal20.15 Iran 197521.00 Eurogang22.00 Abramakabra22.45 Téléjournal23.05 Le sportif de l'année23.50 Téléjournal

ALLEMAGNE 216.20 Jeux d'enfants16.30 Pour les petits17.00 Télé journal17.10 Fin du Monde17.40 Plaque tournante18.20 Martin Détective19.00 Téléjournal19.30 La Grande Barrière

de Corail20.15 Bilan21.00 Téléjournal21.15 Pourquoi

l'œcuménisme ?21.45 Théo Lingen présente23.00 Téléjournal

Par suite de la grève, les programmes de la télévisionfrançaise peuvent subir de profondes modifications...

FRANCE 1 (TF 1)(Emissions uniquement en noir et blanc)

9.30 Télévision scolaire10.00 Coupe du monde de ski

Slalom dames à Cortina d'Ampezzo (Italie) Iremanche.

12.15 Réponse à tout12.30 Midi première12.57 IT1 journal13.35 Les visiteurs du mercredi

13.38 Brok et Chnok. 13.44 Point chaud. 14.00_^-^-._—Corsaires et Flibustiers. 14.30-Vive le sport. 14.45

Belle et Sébastien. 15.15 Hong-kong fou-fou. 15.40Le club. 16.40 Flipper le Dauphin. 17.10 Paradedes dessins animés. 17.30 Les infos. 17.45 Bandedessinée.

18.15 Â la bonne heure18.45 Chapi Chapo18.55 L'île aux enfants19.20 Actualités régionales19.40 Une minute pour les femmes

Attention aux jouets dangereux !19.47 Le Renard à l'Anneau d'Or (23)20.00 IT1 journal20.30 Amigo

Dramatique de Jean Cosmos.22.00 Interrogations

L'amour.23.01) TT1 journal

' FRANCE 2 (A 2)(La plupart des émissions sont en couleurs)

14.30 Flash journal - Aujourd'hui MadameUne femme à l'aventure.

15.30 La Planète des Singes1. L'Evasion est pour demain. Série.

16.20 Les après-midi d'Antenne 218.30 Journal18.42 Le palmarès des enfants18.55 Des chiffres et des lettres19.20 Actualités régionales19.44 Y'a un truc20.00 Journal de l'A220.30 La mâle parole (1)

Série.21.30 C'est-à-dire

L'actualité de la semaine.23.00 Journal de l'A2

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SUR TOUSLES ARTICLES

(Articles réglementés et nets exceptés) Une tour de 40 étages pour la presseEn vue des Jeux olympiques d'été à Montréal

C'est dans le nouveau complexe dela place Desjardins, dans le centre deMontréal, que sera installé le princi-pal centre de presse des Jeux olym-piques d'été. Cette décision, qui con-firme les rumeurs circulant depuisplusieurs jours, devra être néanmoinsapprouvée par la Commission depresse du CIO en réunion le 29 jan-vier prochain, à Innsbruck.

Les 6000 journalistes attendus,dont 2800 de la presse écrite, dispo-seront d' environ 11.000 m2 répartissur cinq étages dans une des toursde 40 étages. Le coût de l'installationet du fonctionnement du centre depresse est évalué à environ 6 millionsde dollars. M. Simon St-Pierre, vice-président du comité d'organisation,a affirmé que toutes les dispositionsseront prises pour que des moyens detransport rapide permettent aux jour-nalistes de se rendre sur les lieux descompétitions.

La place Desjardins, située à l'estdu centre des affaires de Montréal,

comprend un hôtel, des immeublesde bureaux, un centre commercialcouvert et de nombreux restaurantset cinémas.

En quelques lignes...BERNE. — Le ralentissement parti-

culièrement sensible de l'activité éco-nomique en Suisse dès l'automne 1974se poursuit, lit-on dans un communi-qué publié lundi par la Commissionde recherches économique du Dépar-tement fédéral de l'économie publique.Les diverses branches en sont affectéesde manière inégale. L'évolution diffè-re également d'une composante à l'au-tre de la demande globale. D'une fa-çon générale, le tassement économi-que s'est quelque peu modéré, maison ne prévoit pas un revirement destendances au cours des prochains mois.

BALE. — L'assemblée des déléguésdes organisations progressistes de Suis-se (POCH) demande au Conseil fédé-ral de soumettre immédiatement ausouverain l'initiative populaire dépo-sée par les POCH, le PSA et la LMRen faveur de l'introduction de la se-maine de 40 heures.

BELLINZONE. — Pour la premièrefois depuis de nombreuses années, letrafic routier a fortement baissé auTessin en 1975. Ce phénomène est dûà la diminution du nombre des usa-gers italiens qui, en raison de la si-

tuation économique et du cours de lalire ne prennent plus guère la routede la Suisse. Ainsi, à la douane deChiasso, on a enregistré une diminu-tion du trafic de 28 pour cent et auSaint-Gothard une diminution de 13pour cent.

LIESTAL. — L'action non-violenteKaiseraugst (GAK) à Liestal (BL) de-mande au Département fédéral destransports, des communications et del'énergie de différer l'autorisation d'ex-ploitation pour la centrale nucléairede Leibstadt et de ne pas l'octroyer,comme prévu, dans les semaines à ve-nir.

C'était Bonnard...Si beaucoup de jeunes qui vivent

aujourd'hui ensemble sans être mariésrenoncent à avoir des enfants, c'est enraison du statut défavorable qui attendceux-ci. La loi supprimant cet obstacle,les familles illégitimes proliféreront.Cet argument, développé au Conseilnational par le libéral vaudois Bonnard ,a été quelque peu tronqué dans notrenuméro d'hier.

La mort d'un enfant martyr devantle Tribunal criminel de Vevey

Hier s'est ouvert, devant le Tribunalcriminel de Vevey, le procès des épouxAndrée et Sebastiano B., 30 et 31 ans,domiciliés à Montreux, prévenus demauvais traitements envers les enfantsavec suites mortelles, et de complicité :après deux ans de sévices, le petitMarc J., fils d'un premier lit d'AndréeB., avait succombé à un traumatismecrânien , le 11 juillet 1974, à l'Hôpital deMontreux, à l'âge de cinq ans. Le pro-cès doit durer trois jours.

Marc était le cinquième enfant— non désiré — du couple français J.Il naquit le 1er août 1969. Après ledivorce de ses paren ts, sa mère, AndréeJ., Française, concierge à Territet-Montreux, se remaria avec SebastianoB., Italien , vitrier à Clarens-Montreux.

Marc avait moins de trois ans quand,en 1972, il subit les premiers sévicesde sa mère. Retiré deux fois à la gardede celle-ci, il vécut chez des tiers qui ,

après chaque week-end qu 'il passaitavec sa mère, constatèrent qu 'il portaitdes traces de coups. Aussi bien auxparents nourriciers qu'aux médecins,la mère parlait d'accidents ou de chu-tes. Puis, quand elle fut remariée, lagarde de l'enfant lui fut rendue. Elle selivra sur lui à des mauvais traitementstoujours plus graves, qui nécessitèrentune premitre hospitalisation à Lausan-ne. Le garçonnet avait le corps couvertde meurtrissures, de blessures, de brû-lures par eau bouillante. Il eut mêmeun bras cassé et des brûlures au deu-xième degré aux mains et aux pieds.Au lieu de faire cesser ce martyre, lenouveau mari frappa lui-même l'en-fant.

Le 11 juillet 1974, la mère battit sonfils si violemment que, en le frappantau visage, elle le fit tomber contre unmeuble. Le même jour, la petite victi-me mourait à l'Hôpital de Montreux.

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Afin que cette situation change,l'Union technique suisse demande queles cantons et la Confédération pren-nent le plus rapidement possible lesmesures nécessaires pour que soient

enfin reconnus les diplômes délivréspar des écoles techniques supérieures.

(ats)

Main-d'œuvre agricoleComme dans les autres branches de

l'économie, le nombre des travailleursétrangers engagés dans l'agriculture adiminué au cours de cette année. Dejanvier à août , ce nombre a diminuéde 18,5 pour cent par rapport à la pé-riode correspondante de l'année der-nière. Le service d'information agricoleprécise que c'est avant tout le nombredes saisonniers et des annuels étrangersqui a diminué. Le nombre des fronta-liers est par contre resté constant. Parnationalités, ce sont 700 ftaliens , 400Yougoslaves et 400 Espagnols qui netravaillent plus dans l'agriculture. Desnégociations sont en cours avec lesautorités responsables de l'émigrationen Espagne, au Portugal et en Yougo-slavie, (ats)

Ingénieurs et architectes en passe dedevenir des travailleurs étrangers?

- *.5 Football

Lucerne - BorussiaMœnchengladbach 1-5

Tenu en échec dimanche à Bâle,Borussia Mœnchengladbach, leader duchampionnat de RFA, a nettementremporté le deuxième match amicalqu 'il disputait en Suisse. A Lucerneil a battu le FC Lucerne par 5-1 aprèsavoir mené au repos par 3-0.

Devant 6000 spectateurs, les buts on1été marqués par Heynckes (8e), Bon-hof (19e), Simonsen (31e et 88e) et Jen-sen (62e) pour Borussia et par Meyei(83e) pour Lucerne.

Dans le JuraIVe ligue. — La Rondinella - Aar

berg 0-15.

LA VIE JURASSIENNE • LA VIE" JURASSIENNE • LA VIE JURASSIENNE

Des députés contestent la procédureMutations de gendarmes dans le Jura

Lors d'une séance de travail , le 4décembre, la députation du futur can-ton du Jura s'est inquiétée de la démar-che faite auprès des gendarmes juras-siens. On leur demande une réponsejusqu 'au 31 décembre quant à uneéventuelle mutation souhaitée du nordau sud du Jura ou vice-versa. Les dé-putés se demandent si une telle démar-che n'est pas prématurée.

Dans une lettre qu 'elle vient d'adres-ser au conseiller d'Etat Robert Bauder,directeur de la police, la députation duterritoire du futur canton indique no-tamment que c'est par la presse qu'ellea pris connaissance de la lettre adresséeà chaque gendarme concernant uneéventuelle mutation.

« Lors de notre entrevue du 10 no-vembre dernier, écrit la députation , il

avait été convenu du principe de con-sultations quand des décisions ayanttrait au futur canton seraient discutées.Les députés ont regretté ce manque decontact. Us ressentent la démarche duConseil-exécutif comme étant un précé-dent dangereux. Après délibérations

» — ils vous demandent de surseoirau délai de réponse fixé au 31 décem-bre,

» — ils sollicitent une explication devotre démarche car ils craignent que lesgendarmes se trouvent dans l'obl igationde se prononcer pour le futur cantonou pour Berne, avec toutes les consé-quences qu'un tel choix suppose,

» — ils insistent pour que le bureaude la députation du futur canton soitreçu par le commandement de police ».

(ats)

Brillante réélection de la présidenteAssises de la Paroisse réformée de Tramelan

Sous la présidence de M. DanielChaignat, une vingtaine de paroissiensont pris part à l'assemblée généraleordinaire de la Paroisse catholique.MM. Aloïs Chaignat et Marcel Donzéfurent tout d'abord nommés scruta-teurs, après quoi M. Maurice Jolydonna lecture du procès-verbal de l'as-semblée du 25 août 75, lequel fut accep-té à l'unanimité avec les remerciementsd'usage à son auteur.

Un point important de l'ordre dujour consistait à approuver l'installa-tion d'une sonorisation à l'église. M.Georges Donzé, président du Conseil deparoisse, rapporta sur ce sujet et donnad'utiles renseignements. Signalons enpassant que c'était en connaissance decause que les paroissiens ont pu seprononcer puisque depuis le mois d'août1975, une maison spécialisée avait misà disposition , à titre d'essai, une telleinstallation qui avait déjà fait ses preu-ves dans certaines paroisses des envi-rons. Finalement les paroissiens pré-sents se sont prononcés en approuvantà l'unanimité cette installation qui estdevisée à près de 8000 fr.

Les comptes furent ensuite présentéset commentés par M. Charles Angehr-ne. Après quelques questions auxquel-les, M. Angehrne répondit avec samaîtrise habituelle, le budget fut ac-cepté à l'unanimité avec une quoti téinchangée de 12 pour cent de l'impôtde l'Etat. Les comptes bouclent euxavec un reliquat actif de 22.400 fr.et l'on trouve aux recettes la som-me de 123.840 fr. contre 101.440 fr. auxdépenses.

M. Georges Donzé profita des divers

pour informer l'assemblée qu 'il seranécessaire de revoir le règlement deparoisse. En effet, comme le préfet l'ademandé, dans bon nombre de paroissesil serait indiqué que ces règlementssoient mis à jour et revus car plusieursmodifications et adjonctions les ont sé-rieusement embrouillés. C'est ainsi quele Conseil de paroisse s'occupera de ce

problème dès le début de l'année pro-chaine. Enfin le curé Fleury remercial'assemblée des décisions prises et re-commanda le concert qui sera donnéà l'église dimanche prochain par lesPetits chanteurs de Lourdes qui de-vront être logés chez l'habitant. U était21 h. 20 lorsque M. Daniel Chaignatleva cette assemblée, (mov)

Fleurier: budget de récessionLors de la séance du Conseil général

hier soir, la récession a fait sa premièreapparition dans les comptes commu-naux. Le budget présenté par l'exécu-tif laisse présumer un déficit de309.600 fr. provenant essentiellementd'une diminution des recettes, alorsque les dépenses sont maintenues aumême niveau qu'en 1974. Les élémentspermettant d'estimer les rentrées d'im-pôts sont très incertains et difficile-ment évaluables. Si la restriction desbénéfices enregistrés par les personnesmorales sera partiellement compenséepar l'introduction des nouvelles dispo-sitions de la loi sur les contributionsdirectes, il n'en reste pas moins quel'introduction d'un chômage plus oumoins important selon les secteurs pro-voquera une diminution quasi généraledu nombre et de l'importance des bor-dereaux d'impôt. Le Conseil général abasé ses estimations sur une moins-value de 450.000 fr. environ. La stabili-sation, voire la diminution des budgetsménagers, laisse présumer des mesuresd'économie et une restriction des in-vestissements dont les Services indus-triels doivent tenir compte et qui setraduit par des recettes inférieuresdans la vente d'énergie et le produitdes installations. Dans les secteurs del'administration, de l'Instruction publi-que et des Travaux publics qui provo-quent les charges les plus lourdes, onsent une volonté certaine de limiter lesdépenses à un niveau égal ou inférieurà celui des années précédentes.

REFECTION DU COLLÈGEDE LONGEREUSE

Dans son rapport, le Conseil com-munal rappelle que ce collège a étéconstruit en 1889 et que si l'on exceptequelques travaux d'entretien courant ,il n 'a jamais été rénové. L'état actueldes locaux laisse à désirer. Les mursextérieurs doivent être doublés, les fe-nêtres dont certaines datent de la cons-truction et ne sont plus étanches, doi-vent être remplacées, les sols réparés ,etc. En tout une dépense prévisible de560.000 fr. Malgré l'importance de ladépense qui surgit à un moment où leséconomies sont de rigueur, les conseil-lers généraux jugent que les élèvesont droit à des classes décentes ettous les groupes politiques recomman-dent l'acceptation du projet.

MODIFICATIONDU PLAN D'ALIGNEMENT

On se souvient de l'incendie quiavait ravagé un immeuble de la Grand-

Rue pendant les vacances horlogères.Si les superstructures avaient brûlé,le rez-de-chaussée et le premier étageavaient été conservés intactes et pour-raient être réutilisés moyennant quel-ques réparations. Or le plan d'aligne-ment communal exigerait que le bâti-ment soit détruit et reconstruit un peuen retrait. Cette mesure comportait desinconvénients graves pour le proprié-taire et pour la commune qui auraitdû intervenir financièrement. Le légis-latif a décidé le maintien de l'immeu-ble à l'emplacement qu'il occupe et lamodification du plan d'alignement.

NOMINATIONEn remplacement de M. André Clerc,

décédé, M. Jean-Claude Gosteli estnommé membre de la Commission desServices industriels.

DIVERSLe Conseil communal répondra favo-

rablement à une demande visant àmettre une salle à disposition des per-sonnes du troisième âge qui désirentpratiquer la gymnastique. De même,le président de commune a accepté dese préoccuper des moyens qui pourrontaider certaines personnes mises dans lagêne par le chômage à payer leurscontributions communales. Après quel-ques questions relatives à l'étude con-sacrée à une antenne collective de TV,le président du Conseil général a closla séance par des voeux pour une pro-chaine année qu'il souhaite moins dureque celle qui va se terminer, (jlb)

éicsft civilTRAMELAN

NaissancesNovembre 3. Desvoignes, Frédéric

Gérald de Gérald Achille Aimé etJeanne, née Grossglauser. — 5. Ger-miquet, Stéphanie de Jean-Jacques etRose Line Anita, née Thôni.

Mariages7. Zryd, Hans à Tramelan et Gerber,

Heidi Johanna à Courtedoux. — 14.Broquet , Denis Pierre Joseph à Move-lier et Béguelin, Marianne Mina àTramelan. — 21. Gerber, Peter Isaacet Gyger, Annelies Christa, les deuxà Mont-Tramelan. — 24. Fleury, Mein-rad Joseph à Moutier et Frésard, Da-nielle Suzanne à Tramelan.

Décès24. Chaignat, Paul Urbain, époux de

Renée Maria Elisa, née Prince, né en1914. — 28. Spycher, Adolphe Albert ,époux de Marcelle Yvonne, née Gin-drat , né en 1910.

Caisse de chômage et marché du boisAssociation des maires d'Ajoie

Réunie sous la présidence de M. Au-guste Petignat, maire de Miécourt , l'As-sociation des maires d'Ajoie et duClos-du-Doubs a traité de divers ob-jets.

L'assemblée a tout d'abord désignéMM. François Rossé, maire de Bon-court, Charles Moritz , maire de Saint-Ursanne, Marcel Prongué, maire d'Aileet Ernest Cerf , maire de Courgenaypour faire partie d'une commission dedistrict qui est chargée de mettre surpied un service social régional. Un telprojet est également en cours dans ledistrict de Delémont.

Les maires d'Ajoie avaient préco-nisé la création d'une caisse d'assu-rance chômage publique pour le dis-trict. Après étude, il apparaît que lecanton préfère que les caisses exis-tantes étendent leur rayon d'action

plutôt que d'en créer de nouvelles.Aussi, la caisse municipale de chôma-ge de Delémont est-elle invitée à s'é-tendre aux trois districts du Jura-Nord.Une commission comprenant des mairesde chaque district sera constituéePour l'Ajoie, MM. Gabriel Boncourt etErnest Cerf , maire de Courgenay, enferont partie.

Enfin, les maires ont pris connais-sance d'un projet visant à la créationd'un centre du bois à Aile. U s'agiraitde transformer sur place une partiedu bois industriel produit par l'Ajoie(stères provenant des coupes). Unegrande scierie de Vendlincourt seraitd'accord de faire les investissementsnécessaires pour autant que les pro-priétaires de forêts — essentiellementles communes — s'engagent à alimen-ter ce centre industriel, (r)

mémentoes ¦. .:¦- . .

NeuchâtelPharmacie d'office : jusqu 'à 23 heures,

Favez, av. Premier-Mars.Ensuite, tél. (038) 25 10 17.

Cinémas

Apollo : 15 h., 20 h. 30, Ordre de tuer.Arcades : 15 h., 20 h. 30, La nuit de

la peur.Bio: 18 h. 40, Qui sème la violence;

15 h., 20 h. 45, Folle à tuer.Palace : 15 h., 20 h. 30, Un divorce

heureux.Rex : 15 h., 20 h. 45, La grande Casse.Studio : 15 h., 21 h., Les hommes ;

18 h. 45, La nuit américaine.

Il y a quelque temps, les mères responsables de la garderie d'enfants organisaientune vente en faveur de leur institution. Un bon nombre de passants s 'arrêtèrentafin d'acquérir parmi le vaste choix qui était proposé par les responsables quiles avaient confectionnés : des objets de bois, d'osier, jouets et autres tricots. Lapopulation locale, voire régionale a soutenu cette action en faisant une visite

au banc de la garderie d'enfants . (Photo vu)

Tramelan : un succès pour la garderie d'enfants

NOUVELLES POMPES FUNÈBRESÀ LA CHAUX-DE-FONDSFLORIAN JACOT

représentées par

Didier GigonRue de Chasserai 4

Tél. permanent (039) 22 16 16Services soignés. Prix modérés

élections communalestacites

Les élections communales se sontdéroulées tacitement à Montmelon. MGeorges Maître, maire, a été recon-duit dans ses fonctions, de même queMM. Maurice Chevillât, secrétaire-caissier, Léon Girardin , conseiller. M.Philippe Schnetz, conseiller non-rééli-gible a été remplacé par M. JosephGirardin. (r)

COURTEDOUXNouveau conseiller

de paroisseL'assemblée de paroisse a adopté le

budget 1976, basé sur un impôt de15 °/o de celui de l'Etat. En remplace-ment de M. Georges Schindelholz, l'as-semblée a nommé Mlle Anne-MarieStouder ou Conseil de paroisse, (r)

MONTMELON COURTÉTELLEUne entreprise

ferme ses portesLa récession vient de faire une nou-

velle victime dans le domaine du bâti-ment. L'entreprise de construction mé-tallique et camions-grue Roger ChèvreSA, à Courtételle, a été, en effet , con-trainte de renoncer à la poursuite deses activités et ceci depuis vendredidernier. Cette brutale mesure a en-traîné la mise au chômage de 33 per-sonnes. Ces dernières se trouvent dansune situation difficile d'autant plusqu'elles ne furent averties de leur licen-ciement que la veille de la fermeture.La maison Chèvre SA fut fondée en1961 et avait occupé jusqu'à 65 person-nes. Aux dernières nouvelles, il appa-raît que certains licenciés, mais uneminorité bien sûr, ont pu être embau-chés dans une entreprise de construc-tion de route dont le siège se trouveégalement à Courtételle. (rs)

Les Fabriques d'Ebauches Réunies (FER)prennent des mesures «offensives»

Adepte de la direction participativepar objectifs, la direction du groupeFER (Fabrique d'Ebauches de Fleurier,Unitas à Tramelan, Valjoux aux Biouxet Peseux) a convié le personnel desquatre maisons à une séance annuelled'information.

A cette occasion, M. François Sandoz,de Fleurier, directeur général, a expli-qué les buts et les structures de cegroupe créé dans le cadre de la nouvel-le organisation d'Ebauches SA. A l'aidede diapositives, il a démontré que cetteentité industrielle disposait maintenantd'une direction intégrée et des moyensnécessaires à l'application d'une politi-que industrielle.

Ce dernier a ensuite commenté lesrésultats de l'exercice 1975 et a parlé

Chiffres d'affairesEbauches venduesProduction

Les directeurs respectifs des maisonsrattachées ont ensuite donné connais-sance de la marche des affaires de leurentreprise pour le présent exercice.

Les séances se sont-achevées en pré-sence des retraités par la présentationdes jubilaires, à savoir :

des perspectives à court terme en fai-sant allusion aux actions prévues pourcombattre le net fléchissement du volu-me d'affaires de ces derniers mois. Faceà la récession , et à côté des mesures decaractère défensif (compression desfrais et diminution des horaires de tra-vail), des mesures dites « offensives »sont en voie de réalisation, notammenten ce qui concerne le développementde la qualité, l'accélération des pro-grammes de recherche et la mise aupoint de nouveaux produits.

Les chiffres ci-dessous, naturellementinfluencés par la cherté du franc suisseet le recul de la conjoncture mondiale,donnent les résultats de l'exercice 1975.Entre parenthèses, les chiffres de 1974font apparaître, pour le groupe, unediminution moyenne de 30 pour cent :

Fr. 50.000.000.— (72.000.000.—)pièces 4.970.000 ( 7.140.000 )pièces 5.400.000 ( 7.150.000 )

40 ans d'activité : Mlle Mical Rossel,Unitas ; Mme Madeleine Luscher, Fleu-rier ; M. Ami Rochat , Valjoux.

25 ans d'activité : M. Paul Hasler,- Unitas ; M. Jean Laessér, Unitas ; M.

Henri Meylan, Peseux ; M. Henri Se-moroz, Valjoux.

Paroisse catholique : sonorisation à l'égliseJeudi dernier , une quarantaine de

paroissiens avaient répondu à la con-vocation et participaient à l'assembléegénérale ordinaire. Avant les débatsproprement dits, il appartint à M. JeanCharpier, pasteur, de donner une courteméditation . La présidente, Mme NicoleGagnebin-Berlincourt donna encorequelques précisions concernant les con-ditions du droit de vote étant donnéqu 'il se trouvait deux jeunes gens neremplissant pas les conditions requisesquant à leur âge. Puis MM. Jean-François Kissling et Giuseppe Vigliettifurent nommés scrutateurs pour cetteassemblée. Le dernier procès-verbal futbien sûr accepté à l'unanimité avec re-merciements à son auteur, M. Jean-Louis Maire. Le budget quant à luifut présenté et commenté par le cais-sier, M. Marc Gagnebin. Ce dernierrenseigna l'assemblée sur les postes quiavaient subi des modifications. Avecune quotité inchangée de 8 pour centde l'impôt d'Etat, ce budget fut approu-vé à l'unanimité. Il a été prévu un

montant de 16.000 fr. destiné au Fondspour renouvellement.

ÉLECTIONSA ce chapitre, cinq membres du Con-

seil de paroisse étaient à réélir alorsque deux nouveaux membres faisaientleur entrée. De plus la présidente, MmeGagnebin , arrivant au terme de sonmandat, devait également être confir-mée pour une nouvelle période.

Concernant la série sortante, quatreconseillers furent réélus en bloc soitMme Micheline Kessi, MM. MarcelChoffat, Jean Gagnebin et Jean-LouisMaire. Le cinquième conseiller, quittantla localité, n'acceptait bien sûr pas uneréélection. Sur proposition du Conseilde Paroisse, MM. Walter Graber etLouis Senaud furent nommés et fontainsi leur entrée au sein du Conseilde paroisse. Dernier point de cet objet ,la réélection de Mme Nicole Gagnebin-Berlincourt. Il appartint à M. Jean-Daniel Houriet, vice-président, de pro-poser une nouvelle réélection ce quifut fait à la majorité des membresprésents.

Signalons que les deux nouveauxmembres MM. Senaud et Graber rem-placeront MM. Pierre Châtelain qui adésiré se retirer après 8 années decollaboration et M. Alexandre Vuilleu-mier après 4 années de service.

Mme Gagnebin remercia pour sa ré-élection à la présidence et souligna quesa tâche n 'était pas toujours très facile.Cependant, avec une équipe extrême-ment sympathique, il ne fait aucundoute que du bon travail pourra êtreeffectué.

Les divers ont permis à Mme Martid'intervenir en ce qui concerne l'éclai-rage du cadran du clocher de l'église ;à M. Roland Choffat de rendre attentifl'assemblée quant au nombre des con-seillers et à M. Frédy Degoumois d'in-tervenir afin qu'une commission soitno*rimée;-«n;**ue--d'une transformationde 1E1C ' maison dê^ paroisse qui devientvieillotte. Les pasteurs et les membresdu Conseil de Paroisse furent encoreremerciés par M. R. Choffat qui, aunom des paroissiens, s'adressa à euxavant que l'assemblée ne prit fin. (vu)

LA DIRECTIONET LE PERSONNEL DE

MESSIEURS GRANDJEANET CIE

Manufacture de boîtesont le grand chagrin de fairepart du décès de

Monsieur

Albert WUTRICHouvrier étampeur

survenu après une longue etpénible maladie.Ils garderont de lui le meilleursouvenir.

P AY S N E U C H ATE LOISt::-:-/::' . 'ï< ,:-s,-y- ¦¦>.- : , . .:¦- '. ¦:¦<::¦ - . \v. . . . - , .- . ; . ' ¦. - ' . . . - :- -¦ .:¦ *>!,

¦-, :A

TIMOR : DES MILLIERSDE VICTIMES

Le commandant en chef des forcesde l'APODETI (pro-Indonésien), Tho-mas Gonçalves, a accusé le FRETI-LIN d'avoir fait « 55.000 victimes »parmi les membres de la populationde Timor oriental , lors d'une décla-ration diffusée hier par «Radio-Dili».

Il n'a pas précisé ce qu 'il entendaitpar « victimes » et notamment si cenombre incluait les personnes dépla-cées et les réfugiés, ou s'il ne dési-gnait que les morts et les blesséspendant les quatre mois de guerrecivile. (La population de l'anciennecolonie portugaise est estimée à660.000 habitants).

Une radio pro-indonésienne timo-raise a d'autre part fait état de lareddition de 243 soldats membres duFront révolutionnaire pour l'indé-pendance de Timor-Est, les accusantd'avoir brûlé des édifices publics etreligieux et des habitations de par-ticuliers avant de rendre les armes.

(ats, afp)

Croisade anticommuniste de RomeDans la perspective des prochaines élections

« Il n'est pas possible d être a lafois chrétien et marxiste », ont décla-ré les évêques italiens. Pour eux, lemarxisme « conduit inévitablement àquelque forme d'asservissement » et« la profession de foi chrétienne estincompatible avec l'adhésion ou lesoutien à des mouvements qui, mê-me sous des formes différentes, re-posent sur le marxisme. »

Le Parti communiste italien, quiréunit le tiers des voix électoraleset qui contrôle déjà de grandes villesitaliennes, n'a pas encore réagi àcette relance de la croisade anti-communiste par l'Episcopat.

Mais l'organe du PCI « L'Unita »,qualifie cette déclaration d'« attaqueviolente et inquiétante contre la li-

bre détermination politique des chré-tiens » . C'est , déclare le journal ,« une initiative qui rappelle uneépoque condamnée par la conscienceet le pays » .

Selon les milieux du Saint-Siège,la déclaration des évêques italiens aobtenu l'approbation du pape et tra-duit son inquiétude de voir Romepasser sous le contrôle communistelors des élections municipales del'été prochain. Paul VI a déjà déclaréqu 'une municipalité communiste se-rait « inacceptable » pour la villedont l'évêque est le pape lui-même.

(ap)

Le supersonique soviétique entre en serviceLe supersonique civil soviétique

Tu.polev-144 sera mis en service le25 décembre sur une ligne intérieure,Moscou - Aima Ata , capitale duKazakhstan , qu 'il desservira deuxfois par semaine, annonce « Troud »,le journal des syndicats soviétiques.

La distance représente à peu près3500 km.

Le TU-144 battra ainsi de quelquesjours son rival franco-anglais Con-corde, dont la mise ne service doitavoir lieu en janvier .

D'après « Troud » , des techniciensont procédé dimanche à un ultimeexamen du plan de vol et des ins-tallations d'Alma Ata. Parmi eux setrouvait le chef pilote d'Aeroflot ,V. P. Voronine, qui a été le premierà piloter le TU-144.

Selon Voronine, le TU-144 couvri-ra la distance en une heure 55 minu-tes, alors qu 'il faut quatre heuresà l'Ilyouchine-62, l'équivalent desBoeing et Douglas.

Dès la fin de la semaine, le TU-144effectuera un « vol technique Mos-cou-Alma Ata et , ajoute le journal ,sera remis le 25 décembre à la com-pagnie Aeroflot.

« Troud » ne précise pas quels se-ront les premiers passagers, ni com-bien ils seront. En principe, l'appa-reil peut accueillir 140 passagers.

Le TU-144, qui a subi ses premiersessais en 1968, devait , à l'origine,être mis en service en 1970 ou 1971.Mais en 1973, un prototype s'écrasaau cours d'un vol d'exhibition, pen-dant le Salon aéronautique du Bour-get, et il est vraisemblable que desmodifications ont été apportées auxavions en cours de construction.

On ignore encore quand le TU-144sera mis en service sur des lignesinternationales, (ap)

Tension entre le Maroc et l'AlgérieQuatre cent trois autres ressortis-

sants marocains ont été expulsésd'Algérie durant les dernières 48heures, apprend-on à Rabat. Deuxcents personnes avaient déjà été ex-pulsées.

Selon la presse marocaine, certainsd'entre eux résidaient depuis cin-quante ans en Algérie. Dans des dé-clarations faites au quotidien isti-qlalien « Al-Alam », les expulsés ma-rocains affirment avoir été « déles-tés de tous leurs biens », avoir été« torturés pendant plusieurs jours ».

Ils indiquent également que « plu-sieurs grands commerçants maro-cains d'Oran ont été enlevés, il y aquelques jours dans la nuit pouravoir refusé aux autorités algérien-nes de consentir une aide financièreau front POLISARIO.

Les observateurs à Rabat notentqu 'aucune mesure d'expulsion n'aencore été prise par les autoritésmarocaines à l'encontre des ressor-tissants algériens résidant au Maroc

et dont le nombre est d'environ12.000.

Par ailleurs, dans une dépêche da-tée d'El Aioun, au Maroc espagnol,l'agence officielle marocaine annon-ce que des vedettes, battant pavillonalgérien, ont débarqué des hommeset du matériel militaire dans le petitport de pêche de la Gouera, à proxi-mité de la frontière mauritanien-ne.

D'après l'agence, des accrochagessérieux ont eu lieu entre les élémentsdébarqués et des unités régulièresmauritaniennes, (ats , afp, ap)

Non aux comitésde soldats

Cinquante-quatre pour cent desFrançais estiment inacceptable laconstitution dans l'armée de syndi-cats ou de comités de soldats, selonun sondage publié hier par le quo-tidien parisien « L'Aurore ».

Réalisée du 2 au 4 décembre auprèsd'un échantillon de 1026 personnes« représentant la population adultede plus de 18 ans », cette étude pré-cise que 24 pour cent sont d'un aviscontraire, tandis que 22 pour centne se prononcent pas.

Selon ce sondage, les jeunes sonten majorité hostiles aux syndicatsou aux comités de soldats : 44 pourcent contre 35 pour cent favorablesdans la tranche des 18 à 20 ans, et 39pour cent contre 32 pour cent parmiceux âgés de 21 à 25 ans. Au-dessusde 25 ans, les pourcentages enregis-trés sont respectivement de 57 et de20 pour cent, (ats, afp)

mm Terroristes irlandais menacés de manquer de moyens

? Suite de la Ire pageLes gouvernements de Londres et

de Dublin ont lancé depuis deux ansdes appels identiques pour tenter detarir ce qu 'ils considèrent comme laprincipale source de financement desopérations terroristes en Ulster.

Selon les services de renseigne-ment, l'afflux de dollars en Irlandedu Nord s'est ralenti. Mais d'aprèsd'autres sources dignes de foi , cettediminution est due surtout à un dé-mantèlement de la « filière irlandai-se » entrepris par les autorités amé-ricaines sous la pression des gouver-nements britannique et irlandais.

Ces opérations menées par le mi-nistère américain de la justice et lebureau des alcools, tabacs et armes àfeu (BATF) ont réduit les activitésde nombreux sympathisants de l'IRAindique-t-on à Londres.

Depuis 1972, les tribunaux desEtats-Unis ont jugé au moins douze

affaires de trafic d'armes, et pronon-cé une vingtaine de condamnations.D'autres affaires sont en instance dejugement, et une grande enquête encours pourrait , selon certains infor-mateurs, mettre au jour le plusgrand réseau de livraison d'armes àl'IRA à jamais découvert aux Etats-Unis.

Les autorités américaines « fontun magnifique travail » , a déclaréun haut fonctionnaire britannique àBelfast , « mais elles luttent contreune grande organisation qui est loind'être anéantie » .

Elles refusent désormais l'entréeaux Etats-Unis, pour plaider leurcause, des dirigeants de l'IRA com-me David O'Connel, ancien chefd'état-major de la branche « provi-soire » actuellement incarcéré, RoyO'Brady, président du Sinn Fein, etSeamus Loughran , ancien comman-dant de l'IRA devenu un des respon-sables du Sinn Fein.

RevirementLa diminution apparente des fonds

collectés pour l'IRA proviendraitégalement d'un revirement provoquéparmi les quel que 15 millions d'Amé-ricains d'origine irlandaise par lescampagnes d'attentats à la bombedans des villes anglaises. Le fait queCaroline Kennedy, la fille du prési-dent John Kennedy, ait récemmentéchappé de justesse à une explosionà Londres, a dû avoir un effet sur denombreux Américains d'origine ir-landaise, a indiqué un fonctionnairebritannique.

Les organisations de collecte defonds, comme le comité d'aide àl'Irlande du Nord (Noraid) qui a sonsiège dans le quartier du Bronx àNew York , présentent les activités de

l'IRA comme une tentative pourachever de libérer l'Irlande du colo-nialisme britannique.

Les sympathisants de l'IRA ontcommencé à changer de tactique. LeComité national irlandais (INC) a étécréé l'an dernier pour chapeauter lesquelque dix organisations d'Améri-cains d'origine irlandaise. Son objec-tif est de faire pression sur les auto-rités de Washington pour qu 'à leurtour elles exercent des pressions surle gouvernement britannique afinqu 'il cesse d'administrer l'Ulster. Ila obtenu certains succès en obtenantle soutien de parlementaires in-fluents et de dirigeants syndicaux.

(ap)

Soutien financier américain en baisse

Otages en Hollande? Suite de la Ire page

« Je ne me suis jamais intéressé àla politique , mais je pense que cesgens (les Sud-Moluquois) ont été maltraités, a déclaré un des auteurs dela proposition , M. Kouwenhoven, or-ganisateur de rencontres sportives.S'il n'en avait pas été ainsi , jamaisles choses ne seraient allées aussiloin.

Pendant ce temps, l'armée et lapolice continuaient de monter , dansle froid , une garde vigilante devantl'immeuble du consulat, tandis qu 'onespérait une reprise des négociationsavec le commando, (ap)

Les autorités militaires américai-nes ont démantelé ces jours-ci unréseau de trafic de haschisch animépar 27 policiers de l'armée de l'airaméricaine à la base aérienne deDeux-Ponts, en Rhénanie-Palatinat,apprend-on de source bien informée.Quinze autres militaires américainsont également été arrêtés ainsi qu 'uneressortissante ouest-allemande

Deux-Ponts est une importante ba-se aérienne américaine en RFA oùsont stationnés le 26e « Combat Sup-port Group » et le 26e « Tactical Re-connaissance Wing ».

Il y a six mois, les autorités mili-taires américaines avaient démanteléun autre réseau de trafiquants, cettefois d'héroïne, à la base aérienne deBitburg, en Rhénanie-Palatinat. Unevingtaine de militaires avaient étécondamnés à diverses peines de pri-son, (ats, afp)

Policiers-trafiquantsarrêtés

UN ÉVÉNEMENT PAR JOUR -

« Quand l'Amérique éternue, leinonde occidental s'enrhume ».Cette formule à l'emporte-pièceétait jusqu 'ici utilisée essentielle-ment par les économistes. Les res-ponsabilités incontestables que lesEtats-Unis ont dans le déclenche-ment de la très grave crise ac-tuelle semblent pour une fois leurdonner raison.

Indépendamment du fait qu 'é-conomie et politique sont étroi-tement liées, il devient aujour-d'hui de plus en plus évident quela formule peut être transposéepresque sans autre dans le do-maine de la diplomatie planétai-re. Le mot occidental étant sim-plement , ici, superflu.

Par cette affirmation , il ne s'a-git pas d'enfoncer les portes ou-vertes, débouchant sur le rôle évi-demment prépondérant que lesEtats-Unis, de par leur puissance,sont amenés à jouer dans les af-faires mondiales, ni de gémir surles dangers d'un partage du mon-de en zones d'influence des deuxsuper-grands.

Au contraire les données étantconsidérées comme provisoire-ment acquises, le problème con-siste plutôt à s'interroger sur lesrépercussions que peut avoir surla marche des affaires du mondeun soudain cafouillage dans lesactivités diplomatiques et para-di-plomatiques des Etats-Unis.

Une question qui est loin d'êtreacadémique en ce début de pé-riode électorale américaine. Lesviolentes attaques auxquelles doitfaire face depuis un certain tempsdéjà la CIA aux Etats-Unis mê-mes, et à travers elle M. Kissin-ger , tout comme la fausse indi-gnation dont font actuellementpreuve divers députés américainsdevant l'aide apportée par Was-hington à un des camps qui sedisputent le pouvoir en Angola,ne sont que deux exemples desnombreux grains de sable qui ,tout au long de la campagne pré-sidentielle, risquent de paralyserles engrenages de la diplomatieaméricaine. Une paralysie qui , endehors de toute question de sou-tien ou de désapprobation des op-tions de la politique étrangèreaméricaine, est à craindre.

Car dans la mesure même où lapaix, certes relative, qui règne ac-tuellement dans le monde dépendessentiellement du fragile équili-bre auquel sont parvenus les deuxsuper-grands par le biais d'un j euambigu de pressions et de com-promis, de menaces et de sourires,il est pour le moins inquiétantde constater que pendant plu-sieurs mois, pour de mesquinesmachinations électoralistes, lecomportement d'un des deux pro-tagonistes deviendra en grandepartie imprévisible.

Roland GRAF

Les dangersde l'imprévisible

La Conférence Nord-Sud s'est ouverte à Paris

? Suite de la Ire pageDès la sortie de la presse filmée et

télévisée, qui avait été admise dansla salle de conférences avant l'ouver-ture des travaux , M. Manuel PerezGuerrero (Venezuela), qui préside laréunion , en alternance avec le délé-gué canadien , a passé la parole àM. Valéry Giscard d'Estaing, pourl'allocution d'ouverture.

M. Valéry Giscard d'Estaing, pré-sident de la République française asouligné dans son discours d'ouver-ture à la Conférence Nord-Sud que« l'objectif de cette réunion est defaire progresser la rationnalité et lajustice dans le fonctionnement deréconomie mondiale ».

Regard sur les pauvres« La rationnalité nous invite à re-

chercher des conditions économiques

plus ordonnées et la justice nouscommande d'adopter une attituderéaliste et hardie vis-à-vis des pro-blèmes des pays en voie de dévelop-prement, en particulier des plus dé-favorisés », a-t-il précisé.

M. Giscard d'Estaing a souligné lecaractère sans précédent de la Con-férence de Paris. « Pour la premièrefois, a-t-il dit , l'ensemble des pro-blèmes économiques va être examinéà l'échelle mondiale... vous allez exa-miner à la fois les problèmes de l'é-nergie et des matières premières, del' aide au développement, des ques-tions financières qui leur sont liées,les traitant simultanément du pointde vue des producteurs et des con-sommateurs, des pays industrialiséset des pays en voie de développe-ment , des pays distributeurs et despays bénéficiaires d'aide ».

Le président de la République arappelé que la gestation de la Confé-rence Nord-Sud avait duré quator-ze mois. C'est en effet le 26 octobre1974 que M. Valéry Giscard d'Es-

taing avait lancé l'idée d'une ren-contre entre pays producteurs etpays consommateurs pour discuterdes problèmes de l'énergie. L'initia-tive de la Conférence de Paris luiappartient donc, mais son objet , aufil des mois, s'est considérablementélargi.

En présence de M. GraberC'est M. P. Graber , président de

la Confédération , qui dirige la délé-gation suisse. Le conseiller fédéralE. Brugger , chef du Département del'économie publique , occupé hier pardes travaux parlementaires, se ren-dra à Paris aujourd'hui et rempla-cera le chef du Département politiqueà la tête de la représentation helvé-tique. M. Graber sera donc de retouren Suisse ce mercredi déjà.

Les ambassadeurs P. R. Jolies, di-recteur de la Division du commerce,P. Languetin , délégué du Conseil fé-déral aux accords commerciaux etM. Heimo, délégué à la coopérationtechnique, assisteront à tous les tra-vaux de cette première réunion, (ats)

Inddent à l'arrivée de M. Kissinger

• SAN-DIEGO (USA). — Ami delongue date de l'ancien président Ni-xon , le financier Arnolt Smith a étéarrêté pour avoir commis diverses ma-nipulations financières et fiscales illé-gales.• PARIS. — Un million et demi de

bijoux ont été volés chez une princes-se russe qu'ils ont auparavant ligotéeainsi que ses domestiques.

• LONDRES. — Le gouvernementbritannique annonce son intention deconsacrer près de 900 millions de francssuisses au plan de sauvetage de la fi-liale britannique de Chrysler de ma-nière, notamment, à préserver 17.000des 25.000 emplois.• PARIS. — M. Michel Poniatow-

sky, ministre français de l'Intérieur, aabandonné hier la présidence du Partides républicains indépendants. Cetteformation politique , celle du présidentde la République, sera dorénavant di-rigée par le député Jacques Dominati.• TOKYO. — Le Japon vient de

lever les restrictions sur les exporta-tions d'appareils électroniques, pilessèches et parapluies à destination del'Europe occidentale.• ROME. — Dans la nuit de lundi

à mardi , des jeunes ont commis uneagression contre le Bureau suisse dutourisme à Rome en lançant des cock-tails Molotov contre la vitrine de l'é-tablissement.• LISBONNE. — Le général Antonio

Pires Veloso, commandant de la régionmilitaire du Nord-Portugal , a été ad-mis au sein du Conseil de la révolu-tion. Il est considéré comme un par-tisan du rétablissement de la disci-pline militaire.• PARIS. — L'alerte a été levée

dans l'immeuble de « L'Express », ruede Berri où, peu avant 15 h. 30, lepersonnel de la publication ainsi quecelui du laboratoire d'analyse médica-les voisin a pu réintégrer les locaux.Un coup de téléphone anonyme, par-venu une heure plus tôt au standardde « L'Express » avait annoncé qu'unebombe devait exploser dans l'heure quisuivrait.

Aujourd'hui..,Vous lirez en pages :

2 Un livre sur le passé chaux-de-fonnier.

11 Le Jura à la veille de la sai-son touristique d'hiver.

13 Jura : problèmes forestiers.15 Aux Chambres fédérales.16 Ski : surprise à Cortina

d'Ampezzo.19 Le championnat suisse de

hockey sur glace.24 Programmes radio , TV.

Prévisions météorologiquesLe ciel restera très nuageux ou

couvert , avec des précipitations in-termittentes. La limite des chutesde neige s'élèvera jusque vers 1500mètres.

Niveau du lac de NeuchâtelHier, à 6 h. 30 : 428,95.

Incident à l'arrivée de fà. Kissinger - RERO DOC

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