UNIVERSITE DE TOAMASINA FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION ========================= DEPARTEMENT DE GESTION MEMOIRE DE MAITRISE ES SCIENCES DE GESTION 11 Janvier 2008 Sous la direction de : ANNEE 2009 Présenté et soutenu par : RAVALITIANAHENDRY Marcella OPTION : FINANCES ET COMPTABILITE PROMOTION 2006 – 2007 Encadreur Enseignant Monsieur Modongy ROLAND Enseignant Chercheur À l’Université de Toamasina Encadreur Professionnel Monsieur GUILLAUME Belaud Directeur Administratif et Commercial de CORESEL TOLIARA Fahaizana sy Fanahy
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UNIVERSITE DE TOAMASINA FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION
========================= DEPARTEMENT DE GESTION
��� � ���
MEMOIRE DE MAITRISE ES SCIENCES DE GESTION
11 Janvier 2008
Sous la direction de :
ANNEE 2009
Présenté et soutenu par : RAVALITIANAHENDRY Marcella
OPTION : FINANCES ET COMPTABILITE
PROMOTION 2006 – 2007
Encadreur Enseignant
Monsieur Modongy ROLAND Enseignant Chercheur
À l’Université de Toamasina
Encadreur Professionnel
Monsieur GUILLAUME Belaud Directeur Administratif et Commercial de
CORESEL TOLIARA
Fahaizana sy Fanahy
SOMMAIRE
SOMMAIRE REMERCIEMENTS GLOSSAIRE LISTE DES ABREVIATIONS ET DES SIGLES METHODOLOGIE INTRODUCTION
CHAPITRE I. LE SEL PROPREMENT DIT .......................................................................................... 11
SECTION I. GENERALITE ..................................................................................................................... 11 SECTION II. UTILITE DU SEL ................................................................................................................ 16
CHAPITRE II. : LA SALINE ET L’EXPLOITATION ..................... ....................................................... 21
SECTION I. LA SALINE ......................................................................................................................... 21 SECTION II. LA SALICULTURE ............................................................................................................ 31 SECTION III. L’EXPLOITATION ............................................................................................................. 40
CHAPITRE III. ETUDE DE MARCHE DU PROJET ............................................................................... 46
SECTION I. DIFFERENTES TYPES DE DEMANDES .......................................................................... 46 SECTION II. STRUCTURE DE L’OFFRE ............................................................................................... 47
CHAPITRE IV. ANALYSE DE FAISABILITE DU PROJET .................................................................. 52
SECTION I. L’ANALYSE DU PROJET .................................................................................................. 54 SECTION II. LE CONTEXTE DU PROJET ............................................................................................. 55 SECTION III. LES PROPOSITIONS DE SOLUTION AUX PROBLEMES IDENTIFIEES ..................... 59 SECTION IV. CONTRAINTES ET AVANTAGES DU PROJET .............................................................. 60 SECTION V. ETUDE DE LA FAISABILITE DU PROJET ...................................................................... 61
CHAPITRE I. POLITIQUE ASSOCIEE A LA GESTION FINANCIERE DU PROJE T ................... 66
SECTION I. LA DECISION D’INVESTISSEMENT .............................................................................. 66 SECTION II. LE FINANCEMENT DU PROJET ET LE FONDS DE ROULEMENT ............................. 78 SECTION III. LE FONDS DE ROULEMENT (FR) ................................................................................... 84 SECTION IV. LES COMPTES DE GESTION .................................................................................................... 91
CHAPITRE II. PRESENTATION ET ANALYSE DES ETATS FINACIERS DU PROJ ET ............... 96
SECTION I. PRESENTATION ................................................................................................................ 96 SECTION II. L’ANALYSE ..................................................................................................................... 108 SECTION III. LA NOTION DE LA VALEUR ACTUELLE NETTE DU PROJET (VAN) ..................... 112 SECTION IV. L’INDICE DE PROFITABILITE DU PROJET (IP) .......................................................... 114 SECTION V. TAUX DE RENTABILITE INTERNE (TRI) .................................................................... 115 SECTION VI. LE DELAI DE RECUPERATION (D) ............................................................................... 117
CHAPITRE III. MESURES D’ACCOMPAGNEMENT ET LES PERSPECTIVES D’AVEN IR ....... 119
SECTION I. MESURES D’ACCOMPAGNEMENT ............................................................................. 119 SECTION II. LES PERSPECTIVES D’AVENIR .................................................................................... 120
Pour que l’évaporation puisse se faire, l’eau de mer est emprisonnée dans un réseau
de bassin, C’est au XI siècle que les marais salants apparaissent.
Le métier de saunier, qui utilise encore des méthodes traditionnelles du Moyen
se transmet de père en fils.
C’est un métier qui dépend beaucoup des conditions climatiques, plus venteux, plus la récolte sera importante. Le soleil et le l’évaporation de l’eau. Des qu’il pleut l’eau salée ne s’évapore plus, il y a alors une baisse de salinité et le travail des sauniers s’en trouve ralenti.
En effet, il faudra attendre que l’eau douce des pluies se
processus de cristallisation recommence.
2.1. Les étapes du travail des sauniers
Le travail des sauniers est en général faire le traitement des bassins, et récoltes les sels
produits. Le saunier parcourt les talus pour ouvrir et fermer
de l’eau, il doit surveiller l’écoulement régulier de l’eau pour maintenir dans chaque bassin
une petite quantité d’eau qui permettra la cristallisation, il observe aussi le vent, la chaleur et
le soleil.
A la récolte, il pousse vers les talus les cristaux de sel aux cristaux légers. La fleure de
sel est retiré en premier pour que les autres cristaux continuent de grossir, elle est placée dans
un panier.
Si le mauvais temps arrive, c'est
sur le site car il s’avère impossible de transporter le sel, alors le saunier protège sa récolte
avec des herbes sèches ou avec de la bâche.
2.2. Les outils de saunier
A chaque travail dans un marais le saunier utilise différents outils ad
des outils peut varier en fonction de la région
- la lousse : elle sert à récolter la fleur de sel
Figure VI: Schéma de la lousse
Source : CORESEL de Tuléar 2008
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Pour que l’évaporation puisse se faire, l’eau de mer est emprisonnée dans un réseau
de bassin, C’est au XI siècle que les marais salants apparaissent.
saunier, qui utilise encore des méthodes traditionnelles du Moyen
C’est un métier qui dépend beaucoup des conditions climatiques, plus venteux, plus la récolte sera importante. Le soleil et le vent sont les forces nécessaires pour l’évaporation de l’eau. Des qu’il pleut l’eau salée ne s’évapore plus, il y a alors une baisse de salinité et le travail des sauniers s’en trouve ralenti.
En effet, il faudra attendre que l’eau douce des pluies se soit évaporée pour que le
processus de cristallisation recommence.
Les étapes du travail des sauniers
Le travail des sauniers est en général faire le traitement des bassins, et récoltes les sels
produits. Le saunier parcourt les talus pour ouvrir et fermer les trappes qui règlent l’arrivée
de l’eau, il doit surveiller l’écoulement régulier de l’eau pour maintenir dans chaque bassin
une petite quantité d’eau qui permettra la cristallisation, il observe aussi le vent, la chaleur et
pousse vers les talus les cristaux de sel aux cristaux légers. La fleure de
sel est retiré en premier pour que les autres cristaux continuent de grossir, elle est placée dans
Si le mauvais temps arrive, c'est-à-dire, à la saison des pluies, la production est restée
sur le site car il s’avère impossible de transporter le sel, alors le saunier protège sa récolte
avec des herbes sèches ou avec de la bâche.
outils de saunier
A chaque travail dans un marais le saunier utilise différents outils ad
des outils peut varier en fonction de la région :
elle sert à récolter la fleur de sel ;
de la lousse
: CORESEL de Tuléar 2008
Pour que l’évaporation puisse se faire, l’eau de mer est emprisonnée dans un réseau
saunier, qui utilise encore des méthodes traditionnelles du Moyen-âge,
C’est un métier qui dépend beaucoup des conditions climatiques, plus il fera chaud et vent sont les forces nécessaires pour
l’évaporation de l’eau. Des qu’il pleut l’eau salée ne s’évapore plus, il y a alors une baisse de
soit évaporée pour que le
Le travail des sauniers est en général faire le traitement des bassins, et récoltes les sels
les trappes qui règlent l’arrivée
de l’eau, il doit surveiller l’écoulement régulier de l’eau pour maintenir dans chaque bassin
une petite quantité d’eau qui permettra la cristallisation, il observe aussi le vent, la chaleur et
pousse vers les talus les cristaux de sel aux cristaux légers. La fleure de
sel est retiré en premier pour que les autres cristaux continuent de grossir, elle est placée dans
production est restée
sur le site car il s’avère impossible de transporter le sel, alors le saunier protège sa récolte
A chaque travail dans un marais le saunier utilise différents outils adaptés. Le nom
- la boyette ou boguette
des bassins. Elle est également utilisée pour refaçonner les chemins du marais et remodeler le
fond du marais ;
Figure VII : Schéma de la boyette ou boguette
Source : CORESEL de Tuléar 2008
- le simoussi : il permet de récolter le gros sel
Figure VIII : Schéma du Simoussi
Source : CORESEL de Tuléar 2008
- le souvron : il sert à hisser le sel sur le chemin
Figure IX : Schéma du Souvron
Source : CORESEL de Tuléar 2008
- le rouable : le saunier retire les boues molles et les algues qui se sont accumulées
pendant l’hiver pour retrouver une argile lisse. C’est un outil en bois utilisé pour l’agouage et
le paluage de printemps.
Figure X : Schéma du Rouable
Source : CORESEL de Tuléar 2
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la boyette ou boguette : c’est une sorte de pelle qui permet de rejeter la vase hors
des bassins. Elle est également utilisée pour refaçonner les chemins du marais et remodeler le
: Schéma de la boyette ou boguette
: CORESEL de Tuléar 2008
permet de récolter le gros sel
: Schéma du Simoussi
: CORESEL de Tuléar 2008
il sert à hisser le sel sur le chemin ;
: Schéma du Souvron
: CORESEL de Tuléar 2008
le saunier retire les boues molles et les algues qui se sont accumulées
pendant l’hiver pour retrouver une argile lisse. C’est un outil en bois utilisé pour l’agouage et
: Schéma du Rouable
: CORESEL de Tuléar 2008
c’est une sorte de pelle qui permet de rejeter la vase hors
des bassins. Elle est également utilisée pour refaçonner les chemins du marais et remodeler le
le saunier retire les boues molles et les algues qui se sont accumulées
pendant l’hiver pour retrouver une argile lisse. C’est un outil en bois utilisé pour l’agouage et
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- la simouche : elle est utilisée pour le paluage de printemps et pour tirer le sel ;
Figure XI : Schéma de la Simouche
Source : CORESEL de Tuléar 2008
- la laisse à sel fin : permet de cueillir le sel à la surface de l’œillet.
- la lousse à ponter : permet de relever la vase et refaire les bordures des œillets.
- la las au manche très long : sert à pousser ou à retirer le sel de l’œillet »1.
§3. La production de sel de mer
3.1. La technique de production
« Les salines sont des fois loin des villages et se qui pause un peu de problème pour
l’alimentation en eau. L’alimentation en eau de la saline se fait en fonction des marées.
L’aménagement du site a été fait en fonction d’une étude topographique réalisée afin
d’obtenir son relief. Suite à cela, les bassins ont été réalisés en fonction de cette étude afin
d’obtenir une circulation gravitaire de l’entrée de l’eau de mer dans la saline jusqu’aux
cristallisoirs. L’eau de mer rentre dans la saline et est stockée dans une réserve ; ensuite elle
passe par les bassins de chauffe dit condensateurs.
Cette opération de décantation se divise en trois phases distincts, la circulation de
l’eau entre les ces trois phases est gérée en fonction de la densité de l’eau et se fait par
l’intermédiaire de trappes.
Première phase : l’eau de mer passe de la réserve à un premier condensateur. Dans
se condensateur, l’eau passe d’une densité de 1040-1060 à 1100.
Deuxième phase : par circulation gravitaire, l’eau est transvasée dans un deuxième
condensateur où la densité va monter de 1100 à 1150.
1 CoReSEL Toliara 2008, (http://www.transmad.org)
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Troisième phase : toujours par circulation gravitaire, l’eau est transvasée dans un
dernier condensateur où elle va passer d’une densité de 1150 à 1200-1215, soit le point de
saturation en NaCl. A partir de se moment, l’eau est transvasée dans les cristallisoirs afin que
le sel précipite.
Durant ces trois phases, l’eau se décharge de la vase en suspension qui se dépose dans
les condensateurs.
L’alimentation de tous les cristallisoirs se fait au moyen de petits canaux appelés
canaux d’alimentation.
La lame d’eau dans les cristallisoirs est importante, environ 30 à 40 centimètres afin
d’obtenir des cristaux de sel de taille conséquente.
Le fait de passer par trois phases de décantation permet d’obtenir un sel avec un de
NaCl très satisfaisant ainsi qu’une propreté irréprochable des cristaux produit, et cela à pour
effet de donner un sel de très haute qualité »1.
3.2. La gestion de l’eau de mer
« L’eau de mer, comme nous avons déjà dit ci-dessus, est composée de molécules
d’eau H2O à l’état liquide et de très nombreux éléments à l’état d’ions. Elle consiste une
solution complexe qui titre 3,60Baumé, présente une salinité de 36 pour mille ou une densité
de 1,216 à la température de 200C, ce qui représente une concentration d’environ 29g par litre
de chlorure de sodium sur un total de 36,7g par litre de sels totaux.
La production de sel de mer est un processus long et minutieux qui nécessite
beaucoup de technicité. Il ne s’agit pas simplement de pomper de l’eau de mer, de la laisser
s’évaporer et de récupérer le sel s’y trouvant naturellement. C’est pour cela que le procédé
nécessite une réelle gestion de l’eau de mer, avec un suivi de la salinité tout au long d’un
parcours bien défini d’échanges entre les surfaces successives appelées « pertènements » »2
3.3. La récolte
« Lorsque la saumure atteint la concentration de 25,6o, elle se trouve saturée en
chlorure de sodium dont la teneur atteint alors 260 g par litre pour une salinité de 266 pour
mille. On la fait alors pénétrer sur d’autre surfaces appelées « tables salants » ou encor
« cristallisoirs » dont la superficie globale représente environ 1 /10 èmè de la surface totale et
En économie, le marché est appréhendé comme le lieu de rencontre entre l’offre et la
demande ou le réseau de relation entre échangistes qui sont en communication étroite par
quelque moyen.
Il désigne aussi d’une manière plus large la façon dont se fait cette confrontation.
Donc, d’une manière plus restrictive et plus opérationnelle, la notion de marché peut
encore représenter le consommateur ayant acheté ou susceptible d’acheter un produit.
Alors, nous allons analyser en premier lieu les demandes existantes sur le marché du
projet, et en deuxième lieu, la structure de l’offre avec l’analyse quantitative de cette offre.
SECTION I. DIFFERENTES TYPES DE DEMANDES
La demande représente le client, c'est-à-dire, ceux qui ont besoin d’un produit
considéré.
En général, il existe deux types de demande sur le marché telles que :
-la demande potentielle
-les noms consommateurs absolus
Donc, la demande se mesure alors en calculant le nombre de ces deux clients d’un produit.
§1. La demande potentille
La demande potentielle, ce sont les clients actuels sur le marché, les non
consommateurs relatifs, et les clients de la concurrence.
a- Les clients actuels sur le marché :
Ces sont les personnes qui sont déjà clients du produit considéré.
b- Les consommateurs relatifs :
Ces sont les personnes qui n’achètent pas encore le produit, mais qui sont susceptibles
d’acheter dès qu’ils auront connaissance de ce produit.
c- Les clients de la concurrence :
Ces sont les personnes qui achètent déjà le produit mais chez le concurrent.
§2. Les non consommateurs absolus
Les non consommateurs absolus, ces sont les personnes qui a pour raisons
personnelles (physique ou religion…), ne consommeront jamais le produit considéré.
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SECTION II. STRUCTURE DE L’OFFRE
L’offre est constituée par des producteurs, qui mettent des produits à dispositions sur
le marché auprès des demandeurs.
Alors, nous allons montrer ci-après, les différentes structures de l’offre, qui peut être
atomisée, concurrentielle et oligopolistique suivant les évolutions des parts du marché.
- L’offre atomisée :
Les offreurs sont très nombreux, ils ont tous une petite part de marché.
- L’offre concurrentielle :
Les offreurs sont nombreux et détiennent une part de marché comparable.
- L’offre oligopolistique :
Les offreurs sont nombreux, quelques uns dominent en réalisant plus de 50% de vente.
§1. Les concurrents
Les concurrents sont très nombreux à savoir qu’ils soient internationaux comme :
Sénégal, Guinée, Grande Bretagne…, que nationaux.
Puisque nous ne faisons pas des exportations, nous n’intéressons qu’aux concurrents
internes, c'est-à-dire, les productions de sel à Madagascar seulement comme : La Saline de
Diego, La Saline de Belo à Morondava…
Les concurrents sont reliés au niveau de l’amélioration des quantités et des qualités.
Les producteurs de sel de mer sont alors des ventes directes malgré que cette concurrence au
niveau du demandeur soit imparfaite.
§2. Production envisagée de la collecte
La production envisagée de la collecte est la production collectée chez les
producteurs, c’est-à-dire les sels achetés.
D’après l’information du service conditionnement de Tuléar, la totalité de production
sort de Tuléar est de 7 894,734Tonnes en 2007, et la production de CORESEL avec ses 35
producteurs est de 521,4Tonnes en 2007.
Donc, la production de sel de Tuléar en 2007est de 8 500Tonnes.
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Tableau IV: Production de sel sort de Tuléar en 2007, auprès du service
Conditionnement de Tuléar(Poits=Tonnes)
Producteurs Sel
Alimentaire Sel Industriel Total A 925,82 481,68 1 407,50 B 204,28 478,40 682,68 C 273,83 266,15 539,98 D 317,40 153,96 471,36 E 221,36 163,84 385,20 F 220,20 34,50 254,70 G 73,00 167,18 240,18 H 155,70 65,54 221,24 I 172,90 46,95 219,85 J 128,80 28,00 156,80 K - 111,00 111,00 L 59,00 38,06 97,06 M - 22,00 22,00 N 566,84 324,60 891,44 O 653,25 8,00 661,25 P 155,58 200,52 356,10 Q 149,00 177,40 326,40 R 99,76 206,24 306,00 S 227,55 26,46 254,01 T 123,54 59,80 183,34 U 22,54 45,34 67,88 V - 48,35 48,35
TOTAL 4 750,34 3 153,97 7 904,31 Source : Service Conditionnement de Tuléar 2008
A,…V = Nom des promoteurs
Ce projet envisage à acheter 1 084Tonnes de sel chez les producteurs à la première
année d’exploitation, à un prix unique de 40,00Ariary.
§3. Production final
La production finale envisagée de ce projet est la production collectée chez les
producteurs et les propres productions de la saline de ce projet.
Calcul de la production de la société :
Pour une surface de 780m2, la production mensuelle est de 4,5 à 8Tonnes, en fonction
de la saison.
Dans une année la saison froide est 4mois (Mai,..., Août), la sison chaude est de
8mois (Septembre,…, Avril).
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C’est-à-dire la production annuelle maximum est de 162 Tonnes.
Saison froide :
4.5Tonnes/mois X 4mois = 18Tonnes
Saisons chaude :
8 Tonnes/mois X 8mois = 144Tonnes
Ce projet envisage à faire une exploitation sur une surface de 14 040 m2, d’où 18
bassin de saline.
C’est-à-dire la production de la société au début est de 2 916Tonnes ;
(18 bassins X 162Tonnes/Bassin)
Tableau V : Quantité de productions finales
ANNEE N Désignation Code Quantité (kg) Quantité par lot
SOUS TOTAL 7 000 000 280 000 763 000 000,00 TOTAL 10 000 000 928 000 000,00
Source : Notre propre calcul.
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CHAPITRE IV. ANALYSE DE FAISABILITE DU PROJET
Ce projet aura pour activité principale la collecte et la production de sel de mer ou sel
marin.
Nous analysons l’évolution quantitative et qualitative du marché du projet durant les
périodes de campagnes.
Cette analyse et étude ont été réalisées suivant les résultats de l’enquête par sondage
auprès du service d’encadrement et de la Société CORESEL qui est rattaché a l’ONG Trans-
Mad Développement, à l’Unicef et au service de Santé Public, et surtout auprès des paysans
saliculteurs.
Cette exploitation sera effectuée dans la Région Sud-ouest de Madagascar, plus
précisément la collecte se fait pour tout producteur de Tuléar, et le site salinier se trouve sur
la côte Sud-ouest de MADAGASCAR, situé entre la ville d’Andrevo et Fitsitika ; ce site se
trouve à 45 Km au nord de Tuléar et à 7 Km au sud de Manombo.
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Figure XIII : Carte de localisation de la zone salinière
Source : CORESEL de Tuléar 2008
Anja-Belitsaka
Tanandrenafiry
Lavavolo Tampolo
Laboafo
Salary Ava....
Besely Belofotsy Andraharo
AndranoboryAndranoboryAndranoboryAndranobory Androka V Belamba
Androka
Village
Algoculture
Ankilibory
Lanivato
Tongaenoro
Tampolove
Belavenoka
Morombe
Bevato
Andavadoaka Ampasilava
Antsepoka
Ambohitsabo
Lamboara
Andravony
Salary Atm
Tsiandamba
Ambatomilo
FiserenamasaManombo
Fitsitika
Tsifota
Andrevo
Tsivonoabe Ifaty
Songoritelo
Toliara Ankaloaka Ankilibe
Sarodrano Anatsono (Saint- Augustin)
Soalara
Anakao
AmbahevahVatolalaka
Beheloka
Marofijery Efoetse
Maromitilike
Ankilibory
Behazomby
ZONE SUD
ZONE NORD
0 30 60
Kilomètres Légende
Site Salinier
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SECTION I. L’ANALYSE DU PROJET
C’est une étude faite en vue de discerner les diverses parties d’un projet, comportant
la mesure des temps d’exécution de l’exploitation, en vue d’accroitre la production et la
productivité.
Alors voici les différents facteurs à considérer dans l’analyse de ce projet :
-L’identification des problèmes
-Le contexte et justification du projet
-Les propositions des solutions aux problèmes identifiés
-Les contraintes et avantages du projet
-Enfin, l’étude de faisabilité du projet
§1. Identification des problèmes
Plusieurs problèmes existent en milieu rural, de même aux producteurs de sel qui
vivent en ville :
-sur le plan financier
-sur le plan naturel
-sur le plan social
1.1. Problème financier
Le seul problème financier, c’est l’insuffisance de revenu, et cette insuffisance est
causée :
-soit par la mauvaise gestion de ressource : les paysans ont trop des dépenses à faire, par
exemple le respect des traditions, tel que : savatry, soro…, qui passent dans les habitudes
-soit par le retard de paiement lors de la livraison des produits
-soit par l’abondance des charges familiales (nombre d’enfants à charges).
Alors, l’insuffisance de revenu, ou le manque d’économie fait beaucoup trainer
l’amélioration de la productivité.
L’insuffisance de scolarisation des paysans est aussi l’un des problèmes qui entraine
la mauvaise gestion de leurs ressources.
1.2. Problème naturel
En général, l’abondance de pluie et l’arrivée brusque d’un cyclone sont les grands
problèmes auxquels sont confrontés les producteurs dans leurs activités chaque année.
55
A cause de ces problèmes qui semble inévitable, les producteurs sont entrainent de
découragés pour continuer leurs activités et se suggère même d’envisager une autre activité
pour rattraper les temps perdues (comme la pèche, le docker…).
Les dégâts naturels comme nous avons dit provoquent un grand retard dans
l’exploitation et surtout une diminution massive de rendement.
1.3. Problème social
Le grand problème chez les producteurs, c’est le manque de solidarité, l’absence de
formation, d’assistance technique et aussi l’existence de l’insécurité :
-l’insécurité matériel et économique
-l’insécurité de la production au moment de la récolte.
A part, ces problèmes, l’insuffisance de l’éducation est aussi l’un des facteurs qui
empêchent les paysans dans leurs exploitations.
SECTION II. LE CONTEXTE DU PROJET
§1. Le contexte
La zone d’activité pour la collecte de sel marin chez les producteurs est dans toute la
Région Sud Ouest de Madagascar.
Voici leurs répartitions en zones d’exploitations :
-Ambohitsabo
-Ankiembe
Ces zones de salines sont presque des zones d’exploitations des producteurs membres
des coopératives fondés par la société CORESEL depuis le mois de Juin 2005.
§2. Justification
L’insuffisance de revenu par la mauvaise gestion des ressources, l’insécurité, les
dégâts naturels, l’insuffisance de l’éducation et de la formation, et l’analphabétisme, sont les
grands obstacles au développement de l’exploitation, mais cela n’empêche pas de créer un
centre d’exploitation dans cette zone.
D’autant plus que l’Etat a pour projet de développer le milieu rural de toutes les
Régions existants à Madagascar, pour réduire la pauvreté, c/f DSRP (version du 01 octobre
2001).
56
2.1. Sur le secteur de l’éducation
Les axes prioritaires pour lutter contre la pauvreté sont :
� Assurer l’accès des tous enfants aux opportunités de développement
avant leur véritable scolarisation ;
� Créer un système d’éducation primaire performant ;
� Mettre fin à l’analphabetisme.
57
Tableau VII : Justification par un tableau
AXE PRIORITAIRE PROJETS ET ACTIVITES PRIORITAIRES S TRATEGIES OBJECTIFS
ASSURER L’ACCÈS DE TOUS LES ENFANTS AUX
OPPORTUNITÉS DE DÉVELOPPEMENT
AVANT LEUR VERITABLE
SCOLARISATION (Défit 01)
1. Former les travailleurs communautaires pour diriger les ateliers sur l’éducation parentale 2. Mettre en place un cadre juridique et institutionnel pour l’éducation préscolaire 3. Impliquer les communautés dans l’élaboration de projets de centres préscolaires, par la sensibilisation concernant les avantages de l’éducation préscolaire et les consultations sur l’établissement et le fonctionnement de centres préscolaires. 4. Former et recruter des éducateurs du préscolaire sur la base de contrats de 2 ans renouvelables. 5. Etablir des plans de financement durable pour les centres préscolaires : subvention initiale des communautés locales pour leur permettre de financer les dépenses obligatoires, et à terme, mise en place d’un système d’autofinancement du préscolaire 6. Elaborer des programmes appropriés et assurer leur cohérence avec la première année de l’éducation primaire pour qu’il puisse y avoir une transition sans problème
1. Elaborer une stratégie nationale de développement du préscolaire. 2. Impliquer les membres des communautés locales. 3. Assurer la disponibilité d’éducateurs compétents 4. Mettre au point un plan de financement durable pour le préscolaire. 5. Elaborer un programme de nutrition pour les centres préscolaires. 6. Former les travailleurs communautaires en éducation parentale.
1. Tous les enfants entre 0 et 5 ans recevront des soins et support pour leur développement à travers l’éducation parentale. 2. Le système d’éducation préscolaire sera disponible dans tout Madagascar, avec un taux d’inscription d’au moins 20%. 3. Les éducateurs du préscolaire auront reçu une bonne formation, et seront motivés grâce à une rémunération appropriée et une reconnaissance de l’importance de leur rôle. 4. Les autorités et les communautés locales apporteront leur soutien durable aux centres préscolaires de leur localité.
CRÉER UN SYSTÈME D’ÉDUCATION
PRIMAIRE PERFORMANT
(Défit 02)
1. Construire au moins 3.000 salles de classe 2. Former et recruter 7.000 nouveaux enseignants par an 3. Augmenter les subventions accordées aux enseignants payés par les parents d’élèves (FRAM) de manière à ce qu’ils reçoivent une rémunération égale à 70% de celle des enseignants fonctionnaires 4. Appuyer les initiatives locales par l’entretien des écoles communautaires fonctionnelles 5. Créer dans les zones vulnérables des activités de cantine scolaire
1. Augmenter les capacités d’accueil des écoles, en particulier dans les zones vulnérables, à travers le développement des infrastructures scolaires, la formation et le recrutement de nouveaux enseignants. 2. Favoriser un engagement plus durable des enseignants recrutés au niveau local par une meilleure gestion de leur carrière. 3. Assurer l’accès universel, par la communication et la sensibilisation des parents à l’importance d’une scolarité prolongée pour leurs enfants. 4. Réduire la contribution financière des parents (leurs charges).
1. Tous les enfants malgaches bénéficieront d’une éducation primaire en 7 ans. 2. La consolidation et la durabilité des connaissances, des compétences acquises ainsi que de l’alphabétisation seront garanties. 3. Les écarts entre les genres, les catégories sociales, les régions, ainsi que les milieux urbain et rural, seront réduits. 4. Le taux d’achèvement de l’école primaire passera de 57% à 85%.
58
6. Réviser et reformuler les programmes de l’éducation primaire de manière à garantir leur pertinence et leur cohérence par rapport à la vision nationale 7. Former les enseignants aux nouvelles méthodes et innovations pédagogiques 8. Renforcer la formation des directeurs d’école et des autorités locales de l’éducation 9. Améliorer le développement de l’enseignement à distance 10. Produire et distribuer de nouveaux manuels et outils pédagogiques
5. Apporter soutien et encouragement aux enfants des zones vulnérables et défavorisées. 6. Améliorer les programmes d’enseignement en renforçant l’enseignement des mathématiques, des sciences et technologies, des langues étrangères et des sciences sociales, et par le développement des compétences transversales (créativité, compétitivité, sens de l’entreprise). 7. Améliorer la formation des enseignants et directeurs d’école. 8. Produire davantage de manuels en malgache, le français et l’anglais étant des langues secondaires, et en équiper les écoles.
METTRE FIN À L’ANALPHABÉTISME
(Défit 06)
1. Former 14 000 agents d’alphabétisation par an 2. Produire et distribuer 750 000 matériels d’alphabétisation par an 3. Construire 570 salles de classe par an pour les programmes d’alphabétisation en dehors du système d’éducation formelle, tels que ASAMA 4. Mise en place de nouveaux centres d’alphabétisation et élargissement de leurs activités : programmes de nutrition, de formation technique et professionnelle de base 5. Mettre en œuvre la stratégie nationale pour la réintégration dans le secteur formel des enfants n’allant pas à l’école
1. Intensifier les activités d’alphabétisation en dehors des programmes d’éducation scolaire en ciblant les jeunes et les adultes analphabètes. 2. Proposer des programmes spécifiques pour les jeunes illettrés de 11 à 17 ans de manière à leur permettre de rattraper les programmes de l’éducation formelle, en particulier par les activités ASAMA (éducation alternative). 3. Mener de grandes campagnes de sensibilisation sur la lutte contre l’analphabétisme. 4. Développer une stratégie nationale pour réintégrer dans le secteur formel les enfants n’allant pas à l’école par la fourniture de formation et de conseils concernant l’alphabétisation et les aptitudes.
Madagascar atteindra l’Objectif de Développement du Millénaire qui consiste à réduire de moitié d’ici 2015 le taux d’analphabétisme des adolescents et des adultes par rapport à son niveau de 1990. La réduction de l’analphabétisme aura aussi un rôle à jouer pour promouvoir l’épanouissement des jeunes ruraux, développer leur esprit d’entreprise et encourager la prise de risque ainsi que le sens personnel de l’initiative.
Source : Suivant le montant de la rémunération de la société
La rémunération totale annuelle est donc Ar 56 002 800,00 (4 666 900,00 x12mois).
Ce montant dû à la soustraction des déductions obligatoires (CNAPS, OMSIE et IRSA) :
Montant brute…………… 3 955 000,00
CNAPS………………….. 514 150,00
OMSIE………………….. 197 750,00
4 666 900,00
2.1.5. Autres charges de personnel
Ce sont les ouvriers ou les mains d’œuvres qui sont payées journalière durant la
période de la campagne, et qui sont estimés à la somme de Ar 900 000,00 pendant une année
89
(1an). Ils travaillent uniquement durant la saison de la récolte. Ils font toutes les activités
nécessaires pour renforcer les ouvriers.
Tableau XXXII : TABLEAU RECAPITULATION DES CHARGES
RUBRIQUES MONTANT
Achat matière première :
-iode et fluore….. 800 000,00
-sel collecté……..43 360 000,00
Achat des emballages
Achats des fournitures de bureaux
Achats des accessoires
Autres charges (carburant….)
Service extérieur
Impôts et taxes
Charges de personnel
Autres charges de personnel
44 160 000,00
82 420 000,00
200 000,00
3 717 000,00
2 500 000,00
3 000 000,00
500 000,00
56 002 800,00
900 000,00
TOTAL 193 399 800,00
Source : Notre propre calcul.
2.2. Présentation du bilan d’ouverture du projet
Tableau XXXIII : Bilan d’ouverture du projet
ACTIF MONTANT PASSIF MONTANT
EMPLOIS STABLES :
- Immobilisations Incorporelle :
Frais d’Etablissement
- Immobilisation Corporelle :
Construction
A.A.I
M.M.B
Matériels et outillages
Matériel informatique
Matériel de transport
EMPLOIS D’EXPOITATIONS :
Disponibilité
200 000,00
25 100 000,00
1 000 000,00
256 000,00
12 779 000,00
1 163 000,00
40 000 000,00
193 399 800,00
RESSOURCES STABLES :
- Capitaux propres
- Emprunt à long terme
RESSOURCES
D’EXPLOITATIONS :
Dette à court terme
120 000 000,00
150 000 000,00
3 897 800,00
TOTAL 273 897 800,00 TOTAL 273 897 800,00
Source : Suivant la présentation schématique du bilan et les montants de chaque rubrique.
90
D’ où les fonds de roulement donnent :
FR = RESSOURCES STABLES – EMPLOIS STABLES
Soient, FR : Fond de Roulement
RS : Ressource Stable
ES : Emploi Stable
AC : Actif Circulant
DàCT : Dette à Court Terme
Etude haut du bilan :
FR = RESSOURCE STABLE – EMPOIS STABLE
FR = 270 000 000,00 – 80 498 000,00
FR = 189 502 000,00
D’après l’étude du haut du bilan : FR = 189 502 000,00Ar.
Etude bas du bilan :
FR = EMPLOIS D’EXPLOITATION – DETTE A COURT TERME
FR = 193 399 800,00 – 3 897 800, 00
FR = 189 502 000,00
D’après l’étude du bas du bilan : FR = 189 502 000,00Ar.
Cela signifie que nous avons une disponibilité de Ar 189 502 000,00 pour financier
une partie des actifs circulants, et un complément de Ar 3 897 800,00, c'est-à-dire le montant
des dettes à court terme ; nous devons recourir à l’emprunt relatif pour le financement des
activités durant le début de l’exercice ; c’est donc un crédit de fonctionnement.
Montant : 3 897 800,00 (capital)
Durée de remboursement = 12 mois (1an)
Taux d’intérêt = 23% (suivant le taux de crédit à court terme)
D’où, Intérêt = Capital x t x n
Application numérique :
Avec: Capital = 3 897 800, 00
T = 23%
n = 1 an
I = 3 897 800, 00 x 23% x 1
I = 896 494,00Ar
L’information comptable et financière externe de l’entreprise sont assurées par
l’analyse des documents de synthèse annuels, bilan, et compte de résultat.
91
Puisqu’on vient de déterminer, par le jeu des comptes du bilan, dans l’analyse du
fonds de roulement initial du projet, il est maintenant possible de présenter ci-après la somme
algébrique des charges et des produits dans les comptes de gestion de cette entreprise.
SECTION IV. Les comptes de gestion
§1. Les comptes des charges1
Ces sont les décaissements effectués par l’entreprise comprenant : les investissements,
les amortissements, les achats, les charges,…
Ils sont enregistrés dans les comptes de charge de l’entreprise, et en général, ces
charges sont distinguées en deux parties telles que :
- les charges fixes,
- les charges variables.
1.1. Les charges fixes
Les charges fixes sont les charges liées à une structure donnée de l’entreprise ; Elles
sont dans l’ensemble stables, telles que : les dotations aux amortissements, l’impôt et taxe, la
charge du personnel, le service extérieur.
1 : Cours finance des entreprises en 3ème année gestion, université de Toamasina
92
Tableau XXXIV : Présentation d’un tableau des charges fixes hors taxes
CHARGES N N+1 N+2 N+3 N+4 CHARGES FIXES : Dotation aux amortissements : -Frais d’établissement - Construction - AAI - MMB -Matériel et Outillage : Groupe électrogène Machine à coudre Machine à souder Balance Machine à goitre Machine triphasé Motopompe Tuyau - Matériel info - Matériel de transport
Les charges variables ou les charges opérationnelles sont des charges évoluant avec le
volume d’activités de l’entreprise, et même avec l’évolution du niveau de vie ; dans
l’ensemble leurs montants changent :
Les charges sur les achats, les fournitures de bureau, carburant, autre charges de
personnel, frais de transport.
93
Tableau XXXV : Présentation d’un tableau des charges variables hors taxe
CHARGES N N+1 N+2 N+3 N+4 CHARGES VARIABLES : - Achats de MP : Iode&fluore Sel collecté - Achats des Emballages - Achats des accessoires - Autres Approv
800 000,00 43 360 000,00
82 420 000,00
3 717 000,00
400 000,00
1 102 400,00 45 520 000,00
113 574 900,00
3 902 850,00
450 000,00
1 404 800,00 47 680 000,00
144 729 550,00
4 088 700,00
500 000,00
1 707 400,00 49 880 000,00
175 925 025,00
4 274 550,00
500 000,00
2 000 000,00 50 080 000,00
206 050 000,00
4 460 400,00
500 000,00
SOUS TOTAL 1 130 697 000,00 164 532 150,00 198 403 050,00 232 266 975,00 263 090 400,00 AURES CHARGES VARIABLES : -Fourniture de B -Autre Charge -Autre charge de P -Charges financières -Location Terrain
200 000,00 2 500 000,00
900 000,00 896 494,00
3 000 000,00
250 000,00 2 700 000,00
950 000,00 28 500 000,00 4 170 000,00
275 000,00 2 900 000,00 1 000 000,00
22 800 000,00 5 340 000,00
300 000,00 3 100 000,00 1 050 000,00
17 100 000,00 6 510 000,00
300 000,00 3 300 000,00 1 100 000,00
11 400 000,00 7 680 000,00
SOUS TOTAL 2 7 496 494,00 36 570 000,00 32 315 000,00 28 060 000,00 23 780 000,00
1 : Cours finances des entreprises en 3ème année gestion, université de Toamasina.
102
§4. La capacité d’autofinancement (CAF)
Le CAF est une ressource interne dégagée par l’activité de l’entreprise au cours de
l’exercice. L’objectif est donc de financier son maintient et sa croissance vis à vis des
immobilisations.
Le calcul de la CAF se de deux manières :
- A partir de l’excédent brut d’exploitation (EBE)
- A partir du résultat net (RN)
C’est à partir du résultat net qu’on a calculé le CAF dans cette entreprise, dans le
tableau ci-dessus (Tableau 42) ; D’où la formule :
1 : RESULTAT NET 2 : + DOTATION AUX AMORTISSEMENTS ET AUX PROVISIONS 3 : + MOINS VALUS SUR CESSION D’IMMOBILISATION 4 : - PLUS VALUS SUR CESSION D’IMMOBILISATION 5 : -SUBVENTION D’INVESTISSEMENT REINTEGREE AU RESULTAT CAPACITE D’AUTOFINANCEMENT COMPTABLE
d = 2 ans et 0,360 (0, 360 x 12 = 4,32 ; 0,32x 30 = 9,6)
Au bout de la 3ème année (N+2), on aura Ar 361 733 570,673 ; c'est-à-dire une somme
supérieure au capital investi Ar 270 000 000,00.
1 Cours de finances des entreprises, 3ème année gestion, université de Toamasina.
d : 2 ans, 04 mois et 10 jours
I = ∑Cp (1 + t)
n
p =1
- p
∑Cp (1 + t)
n
p =1
- p
118
Le délai est compris entre 2 ans et 3 ans, seule la méthode de l’interpolation permet de
retrouver le délai exact de d.
Au bout de 2 ans, 04 mois et 10 jours, le capital investi est récupéré.
Le délai de récupération est court et il est bien inférieur à la durée de vie du projet qui
est de 5 ans, ce qui nous montre que le projet et rentable.
En conclusion, quels que soient les critères utilisés pour apprécier la rentabilité de ce
projet, l’investissement s’avère rentable.
Alors, en faisant la synthèse de toutes ces méthodes, nous pouvons affirmer d’une
manière très certaine que l’utilisation de la méthode TRI favorise toujours la situation du
projet vis à vis de la rentabilité, donc le critère TRI est le critère le mieux approprié.
En outre, la VAN est nécessaire aux capitaux investis dans la maximisation de
l’avantage global absolu, tandis que l’IP est classé dans l’objectif de la maximisation de
l’avantage global relatif du projet en question.
119
CHAPITRE III. MESURES D’ACCOMPAGNEMENT ET LES PERSPECTIVES D’AVENIR
SECTION I. MESURES D’ACCOMPAGNEMENT
Vu la rentabilité de cette activité, deux choses sont demandées à l’Etat ainsi qu’au
département ministériel du développement rural :
- La première chose concerne la communication routière : c’est le renforcement et
l’amélioration des réseaux de transport, l’amélioration des réseaux (entretien des
infrastructures routières), dans le but de faciliter le transport des productions. Un des grands
problèmes dans ces zones touchent les infrastructures routières, surtout durant les saisons de
pluie.
- La deuxième chose, c’est le renforcement et l’appui des secteurs privés et des ONG,
en vue de financier les paysans.
Pour maximiser la rentabilité, il faut que ces deux choses mentionnées ci-dessus ne
soient pas négligées, parce que les producteurs participent beaucoup à cette activité. Si ces
conditions sont réunies, le niveau de vie de ces producteurs va s’améliorer et se développer
normalement, le taux de la pauvreté va réduire suivant les stratégies du DSRP.
Pour accroître et garder le maximum de rentabilité de production, il faut améliorer et
renforcer les activités nécessaires à l’exploitation par l’application de techniques modernes, le
suivi et le contrôle périodique de l’exploitation, et motiver les producteurs,…
En ce qui concerne les contraintes financières, c'est-à-dire l’analyse des états
financiers, l’entreprise se situe sur deux (2) niveau tels que la solvabilité et la rentabilité.
La solvabilité : d’après cette analyse, l’entreprise réalise un résultat positif, et
l’équilibre financière est atteint ; Elle ne serait pas exposée au risque de faillite.
Elle est donc en mesure d’honorer ses engagements, de payer ses dettes, pour garder
une solvabilité nécessaire dans le délai de ses exercices suivant la valeur du bilan, et pour
assurer la croissance de sa rentabilité ; Elle peut encore participer au développement humaine
durable, c'est-à-dire aux œuvres sociales telles que : le don de médicaments, le ravitaillement
de matériels et des produits de premier nécessité (PPN), et même l’installation de
dispensaire,…
La rentabilité : s’exprime par le rapport entre les moyens de résultat ; elle relate la
mise en œuvre des moyens pour mesurer l’efficacité monétaire des capitaux investis.
120
Alors, la mesure politique essentielle à prendre consiste à assurer :
- Le maintient du capital de l’entreprise,
- Les paiements des intérêts dus au prêteur, plus précisément au niveau de
l’établissement financier (BOA),
- Les remboursements des emprunts,
- Les renouvellements des immobilisations.
SECTION II. LES PERSPECTIVES D’AVENIR
Ce projet prévoit surtout l’amélioration des revenus de la population du littoral du sud-
ouest malgache, et la maintenance de l’équilibre entre l’offre et la demande du pays, en ce qui
concerne la consommation du sel.
Ces objectifs généraux sont très pertinents pour la communauté rurale côtière :
- la création des activités génératrices des revenus ;
- la lutte contre la pauvreté ;
- la participation à l’amélioration de la balance de payement ;
- la participation à la conservation du patrimoine environnemental.
CONCLUSION
L’exploitation ou la collecte de sel de mer est une activité économique qui consiste à
favoriser le développement du monde rural et pour en tirer des substances utiles pour les
industries, l’agriculture, l’alimentation,…
Pour le projet, cette exploitation a pour ambition de développer notre économie
rurale par la réduction du taux de la pauvreté dans ce milieu, en augmentant les quantités
produites, les surfaces d’exploitation et le nombre des employés.
Etant donné que les marais salants soient un univers doté d’un environnement très
particulier qui est constitué des milieux biologiques ou biotopes caractérisés par des
associations d’espèces bien définies tant végétales qu’animales ; on ne doit pas craindre les
impacts négatifs de l’exploitation de sel marin.
En outre, même si ce projet est confronté à beaucoup de problèmes, l’exploitation faite
dans ce lieu permet de réaliser de grands rendements qui ont un taux de rentabilité de
64,517% ; la différence entre les recettes imputables et les dépenses imputables au projet
tourne autour de 106 397 990,959Ar (année N) et 170 386 894,833Ar (année), par
l’investissement de 270 000 000.00Ar dont 120 000 000.00Ar est le capital et 150 000
000.00Ar est la somme de dettes ; notre projet est alors très compétitif par rapport aux autres
projets.
Les solutions proposées pour lutter contre les problèmes identifiés sont :
- sur le plan financier, le renforcement des ONG, des micros finances pour faciliter le
financement des producteurs pour lancer un tel secteur ;
- sur le plan social, le renforcement du système de prévention de type DINA, le
renforcement d’une politique de sécurité de proximité (KALONE), et la consolidation et la
coopération intercommunautaire;
- en ce qui concerne le problème naturel : trouver les meilleurs sites, les surfaces
d’exploitation appropriées, éloignées des rivières et d’eau douce ;
Pour le projet, la solution adéquate, c’est d’être vigilant en matière de gestion de
ressource pour avoir une exploitation optimale assurant un développement durable.
Ce dernier étant assimilé à la question de durabilité comme s’il s’agit d’un
développement intergénérationnel visant le long terme.
Bref, sa réalisation s’impose avec comme condition sine qua non, la durabilité
écologique, faisant partie intégrante avec la protection de la qualité des éléments nutritifs du
sel du point de vue bio-physico-chimique.
BIBLIOGRAPHIE
I : OUVRAGES GENERAUX
- BOUGEARD Jean- François : La comptabilité, une clé pour l’économie, Editions du Seuil, octobre 1991.
- COLASSE Bernard : L’analyse financière de l’entreprise, Edition la Découverte, Paris 2003.
- JOBARD Jean-Pierre et RAIMBOURG Philippe : Finance d’entreprise, édition Dalloz, Paris 1994.
- KOTLER et DUBOIS : Marketing et Management, 11e édition Nouveaux Horizons, Paris 2003.
- VALCESCHINI Egyzio : Agro-alimentaire : une économie de la qualité, Editions Economica 1995.
II : PERIODIQUES ET DOCUMENTS
- Conseil Supérieur de la Comptabilité (CSC), Ordre des Experts Comptables et Financiers de Madagascar (OECFM) et Institut National de la Statistique (INSTAT) : Plan Comptable Général 2005, cohérant avec les normes comptables internationales (IAS/IFRS), 2005
- Comptoir Régional du Sel de Tuléar (CoReSEL): Un appui à la filière sel Tuléaroise
dans le cadre d’un objectif de santé publique (ioder et fluorer le sel).
- CSM : Compagnie Salinière de Madagascar, BP : 29, [email protected]
III : SUPPORTS PEDAGOGIQUES
- Mme Landy RAJONSON, Cours STATISTIQUE en 1ère Année Gestion (2002-2003)
- Mr Yves Magloire RAJONARISON , Cours MARKETING en 2ème Année Gestion (2003-2005)
- Mr Mohajy Samosdine ANDRIATIANA , Cours FINANCE DES ENTREPRISES en 3ème Année Gestion (2005-2006)
- Mr Marie Edmé ZAFALIE , Cours TECHNIQUE BANCAIRE en 3ème Année Gestion (2005-2006)
- Mme Vololonirina RAVELOSON , Cours COMPTABILITE ANALYTIQUE D’EXPLOITATION en 3ème Année Gestion (2005-2006)
IV : OUVRAGES ENCYCLOPEDIQUES
- Microsoft Encarta 2008 - Études DVD
V: SITES WEB:
- http://fr.wikipedia.org/wiki/Sel.
- http://www.transmad.org.
Annexe I : CIRCULATION DE L’EAU DE LA MER AUX CRISTALLISOIRS.
Annexe II : CIRCULATION DE L’EAU ET PROCESSUCE DE CRISTALISATION DE SEL
Annexe III : LISTE DES SYMBOLES CHIMIQUES
ANNEXES
Annexe I : CIRCULATION DE L’EAU DE LA MER AUX CRIST ALLISOIRS
Source : CORESEL de Tuléar 2008
Annexe II : CIRCULATION DE L’EAU ET PROCESSUCE DE C RISTALISATION DE SEL
CaSO42H2O Source : PHYSIQUE CHIMIE, Encarta 2008-Etudes DVD
LISTE DES FIGURES
Figure I : Schéma de la différence de niveau entre les bassins d’une ligne ........................................................ 26
Figure II : Schéma de zone des partènements littoraux ....................................................................................... 28
Figure III : Schéma de la zone des tapis algaires ................................................................................................ 29
Figure IV : Schéma de la zone de dépôt de gypse ............................................................................................... 30
Figure V : Schéma de la zone de dépôt de l’Halite .............................................................................................. 30
Figure VI : Schéma de la lousse .......................................................................................................................... 32
Figure VII : Schéma de la boyette ou boguette ................................................................................................... 33
Figure VIII : Schéma du Simoussi ...................................................................................................................... 33
Figure IX: Schéma du Souvron ........................................................................................................................... 33
Figure X : Schéma du Rouable ............................................................................................................................ 33
Figure XI : Schéma de la Simouche .................................................................................................................... 34
Figure XII : Schéma du circuit à passer ............................................................................................................... 42
Figure XIII : Carte de localisation de la zone salinière ....................................................................................... 53
Figure XIV : Diagramme de GANT .................................................................................................................... 62
Figure XV : L’organigramme du projet (référé à l’organigramme de Moyen et Petit Entreprise) ...................... 62
LISTE DES TABLEAUX
Tableau I : Tableau récapitulatif d’une saline pilote ........................................................................................... 25
Tableau II : Tableau de repère de saumure de la saline ....................................................................................... 37
Tableau III : Prix de vente prévisionnel ............................................................................................................. 45
Tableau IV : Production de sel sort de Tuléar en 2007 (Poits=Tonnes) .............................................................. 48
Tableau V : Quantité de productions finales ................................................................................................... 49-50
Tableau VI : Vente des productions envisagées ............................................................................................. 50-51
Tableau VII : Justification par un tableau ...................................................................................................... 57-58
Tableau VIII : Répartition de la surface de la zone salinière .............................................................................. 67
Tableau IX : Tableau des matériels et accessoires pour une ligne de saline ....................................................... 68
Tableau X : Présentation de matériel et outillage pour une zone de collecte ....................................................... 69
Tableau XI : Tableau des immobilisations .......................................................................................................... 70
Tableau XII : Tableau d’amortissement de frais d’établissement ....................................................................... 71
Tableau XIII : Tableau d’amortissement de construction .................................................................................. 72
Tableau XIV : Tableau d’amortissement d’AAI ................................................................................................. 72
Tableau XV : Tableau d’amortissement des matériels de bureau ........................................................................ 73
Tableau XVI : Tableau d’amortissement de Groupe Electrogène ....................................................................... 73
Tableau XVII : Tableau d’amortissement de Machine Coudre ........................................................................... 74
Tableau XVIII : Tableau d’amortissement de Machine soude ............................................................................ 74
Tableau XIX : Tableau d’amortissement de Balance .......................................................................................... 75
Tableau XX : Tableau d’amortissement de Machine Gloitre .............................................................................. 75
Tableau XXI : Tableau d’amortissement de Machine Triphasé .......................................................................... 76
Tableau XXII : Tableau d’amortissement de Motopompe .................................................................................. 76
Tableau XXIII : Tableau d’amortissement de Tuyau en Plastique ..................................................................... 77
Tableau XXIV : Tableau d’amortissement de matériel informatique .................................................................. 77
Tableau XXV : Tableau d’amortissement de matériel de transport ..................................................................... 78
Tableau XXVI : Tableau de la variation de taux ................................................................................................ 80
Tableau XXVII : Tableau de classification de taux ............................................................................................ 83
Tableau XXIX : Le Bilan .................................................................................................................................... 85
Tableau XXX : Tableau des achats d’emballages ............................................................................................... 87
Tableau XXXI : Les charges de personnel .......................................................................................................... 88
Tableau XXXII : Tableau récapitulatif des charges ............................................................................................ 89
Tableau XXXIII : Bilan d’ouverture du projet ................................................................................................... 89
Tableau XXXIV : Présentation d’un tableau des charges fixes hors taxe ........................................................... 92
Tableau XXXV : Présentation d’un tableau des charges variables hors taxe ...................................................... 93
Tableau XXXVI : Présentation d’un tableau des charges hors taxe .................................................................... 94
Tableau XXXVII : Tableau récapitulatif de vente de production : ..................................................................... 95
Tableau XXXVIII : Compte de résultat au 31/12/N : ......................................................................................... 97
Tableau XXXIX : Compte de résultat au 31/12/N+1 .......................................................................................... 97
Tableau XL : Compte de résultat au 31/1/N+2 3 ................................................................................................. 98
Tableau XLI : Compte de résultat au 31/1/N+3 ................................................................................................ 98
Tableau XLII : Compte de résultat au 31/1/N+4 ............................................................................................... 99
Tableau XLIII : Présentation dans un tableau ................................................................................................... 100
Tableau XLIV : Présentation du plan de financement....................................................................................... 101
Tableau XLV : La Capacité d’autofinancement ................................................................................................ 102
Tableau XLVI : Bilan prévisionnel du 31-12-N .............................................................................................. 103
Tableau XLVII : Bilan prévisionnel du 31-12-N+1 .......................................................................................... 104
Tableau XLVIII : Bilan prévisionnel du 31-12-N+2 ........................................................................................ 105
Tableau XLIX : Bilan prévisionnel du 31-12-N+3 ........................................................................................... 106
Tableau L : Bilan prévisionnel du 31-12-N+4: .................................................................................................. 107
Tableau LI : Calcul de SR en valeur : ............................................................................................................... 109
Tableau LII : Tableau des ratios d’autonomie financière du projet : ................................................................ 110
Tableau LIII : Tableau de ratio de financement: ............................................................................................... 111
Tableau LIV : Tableau des ratios de rentabilité Cash flow .............................................................................. 112
Tableau LV : Tableau des cash-flow prévisionnel ........................................................................................... 117
Tableau LVI : Tableau des Cash flow actualisée ............................................................................................. 117
TABLE DES MATIERES SOMMAIRE REMERCIEMENTS GLOSSAIRE LISTE DES ABREVIATIONS ET DES SIGLES METHODOLOGIE .............................................................................................................................................. 8
������ � ������ � ������ � ������ � .............................................................................. LE SEL PROPREMENT DIT .............................................................................................................................................................................. 11
1.1. Liaisons ioniques dans un cristal de sel .................................................................................................... 13 1.2. Définition .................................................................................................................................................. 13
§3. Classification du sel ........................................................................................................................... 13 3.1. Différentes types de sel ............................................................................................................................ 14 3.2. Différentes formes .................................................................................................................................... 14
§4. Le sel marin ........................................................................................................................................ 16 4.1. Origine de sel de mer ................................................................................................................................ 16 4.2. Composition du sel ................................................................................................................................... 16
SECTION II. UTILITE DU SEL ............................................................................................................... 16 §1. Contexte général ............................................................................................................................... 16 §2. Le sel de mer ...................................................................................................................................... 17
1.1. Le sel alimentaire ...................................................................................................................................... 18 1.2. Le sel industriel ......................................................................................................................................... 18
§3. Effets du sel........................................................................................................................................ 19 3.1. Effets sur la sante ..................................................................................................................................... 19
������ �� ������ �� ������ �� ������ �� ................................................................ : LA SALINE ET L’EXPLOITATION .............................................................................................................................................................................. 21
SECTION I. LA SALINE ......................................................................................................................... 21 §1. Généralité sur la saline ...................................................................................................................... 21 §2. Structure du bassin ............................................................................................................................ 21
2.1. Préparation et traitement du bassin......................................................................................................... 21 1.2. Le choix de l’emplacement ....................................................................................................................... 22 1.3. La préparation du sol ................................................................................................................................ 22
§3. Mise en place de la saline ................................................................................................................. 23 §4. Aménagement de la saline ............................................................................................................... 24
4.1. Utilité des condensateurs ......................................................................................................................... 24 4.2. Surface des condensateurs ....................................................................................................................... 25 4.3. La différence de niveau entre les bassins ................................................................................................. 25 4.4. Épaisseur d’eau dans le cristallisoir .......................................................................................................... 26 4.5. Purge des eaux de mers ............................................................................................................................ 26
§5. L’environnement d’une saline ........................................................................................................... 27 SECTION II. LA SALICULTURE ............................................................................................................ 31
§1. Notion ................................................................................................................................................ 31 §2. Les travaux du saunier ...................................................................................................................... 31
2.1. Les étapes du travail des sauniers ............................................................................................................ 32 2.2. Les outils de saunier ................................................................................................................................. 32
§3. La production de sel de mer .............................................................................................................. 34 3.1. La technique de production ...................................................................................................................... 34 3.2. La gestion de l’eau de mer ........................................................................................................................ 35 3.3. La récolte .................................................................................................................................................. 35
§4. Repères sur le processus de cristallisation ........................................................................................ 36 4.1. Rappel ....................................................................................................................................................... 36 4.2. Composition des saumures et seuils de cristallisation des sels dissous ................................................... 36
4.3. L’évaporation facteur dominat de la précipitation du NaCl...................................................................... 38 §5. Les autres produits issus de la saline ................................................................................................ 38
5.1. La fleur de sel ............................................................................................................................................ 38 5.2. Les roses de sel ......................................................................................................................................... 39 5.3. Le gypse .................................................................................................................................................... 39 5.4. L’huile de mer ........................................................................................................................................... 39 5.5. La poudre de salicorne.............................................................................................................................. 40 5.6. Le zooplancton.......................................................................................................................................... 40
SECTION III. L’EXPLOITATION ............................................................................................................ 40 §1. Notion ................................................................................................................................................ 40
2.1. La collecte du sel aux producteurs ........................................................................................................... 42 2.2. Traitement du sel ...................................................................................................................................... 43
2.3. Conditionnement du sel ....................................................................................................................... 45 ������ ��� ������ ��� ������ ��� ������ ��� ................................................................. ETUDE DE MARCHE DU PROJET .............................................................................................................................................................................. 46
SECTION I. DIFFERENTES TYPES DE DEMANDES ......................................................................... 46 §1. La demande potentille ...................................................................................................................... 46 §2. Les non consommateurs absolus ...................................................................................................... 46
SECTION II. STRUCTURE DE L’OFFRE ............................................................................................... 47 §1. Les concurrents .................................................................................................................................. 47 §2. Production envisagée de la collecte .................................................................................................. 47 §3. Production final ................................................................................................................................. 48 §4. Valeur de production envisagée ....................................................................................................... 50
������ �� ������ �� ������ �� ������ �� ....................................................... ANALYSE DE FAISABILITE DU PROJET .............................................................................................................................................................................. 52
SECTION I. L’ANALYSE DU PROJET ................................................................................................. 54 §1. Identification des problèmes ............................................................................................................. 54
SECTION II. LE CONTEXTE DU PROJET ............................................................................................. 55 §1. Le contexte......................................................................................................................................... 55 §2. Justification........................................................................................................................................ 55
2.1. Sur le secteur de l’éducation .................................................................................................................... 56 2.2. Sur le secteur de production .................................................................................................................... 59
SECTION III. LES PROPOSITIONS DE SOLUTION AUX PROBLEMES IDENTIFIEES .................... 59 §1. Pour les problèmes financiers ........................................................................................................... 59 §2. Pour les problèmes sociaux ............................................................................................................... 59 §3. Pour les problèmes naturels .............................................................................................................. 60
SECTION IV. CONTRAINTES ET AVANTAGES DU PROJET ............................................................. 60 SECTION V. ETUDE DE LA FAISABILITE DU PROJET ...................................................................... 61
§1. Structure environnemental ............................................................................................................... 61 §2. Superficie d’exploitation ................................................................................................................... 61 §3. Planning du projet ............................................................................................................................. 61 §4. Structure organisationnel du projet ................................................................................................. 62
������ � ������ � ������ � ������ � .................. POLITIQUE ASSOCIEE A LA GESTION FINANCIERE DU PROJE T .............................................................................................................................................................................. 66
SECTION I. LA DECISION D’INVESTISSEMENT .............................................................................. 66 §1. Les éléments constitutifs ................................................................................................................... 66
1.1. Frais d’établissement ................................................................................................................................ 66 1.2. Terrain ...................................................................................................................................................... 66 1.3. Matériaux de constructions ...................................................................................................................... 67 1.4. Agencement, aménagement et installation (AII) ...................................................................................... 68 1.5. Matériels et mobiliers de bureaux (MMB) ............................................................................................... 68 1.6. Matériels et outillages (M&O) .................................................................................................................. 68 1.7. Matériel et informatique .......................................................................................................................... 69 1.8. Matériel de transport ............................................................................................................................... 69
§2. L’amortissement ................................................................................................................................ 70 2.1. Amortissement de frais d’établissement .................................................................................................. 71 2.2. Amortissement de construction ............................................................................................................... 71 2.3. Amortissement d’agencement aménagement et installation(A.A.I) ........................................................ 72 2.4. Amortissement de matériel de bureau ..................................................................................................... 72 2.5. Amortissement des matériels et outillages .............................................................................................. 73 2.6. Amortissement de matériel informatique ................................................................................................ 77 2.7. Amortissement des matériels de transport .............................................................................................. 77
SECTION II. LE FINANCEMENT DU PROJET ET LE FONDS DE ROULEMENT ............................. 78 §1. Le financement proprement dit ........................................................................................................ 78
1.1. Conditions d’octroi de crédit .................................................................................................................... 79 1.1.1. Pour le CIDR/VOLAMAHASOA ....................................................................................................... 79
a) Condition exigée par le CIDR ............................................................................................................. 79 b) Critère de crédit .................................................................................................................................. 79
1.1.2. Pour l’établissement BOA Madagascar ............................................................................................... 80 1.2. La décision de financement du projet ...................................................................................................... 80 1.3. Les modes de financement ....................................................................................................................... 81
1.3.1 Le financement interne ........................................................................................................................ 81 1.3.2 Le financement externe ....................................................................................................................... 81
a) Financement par des capitaux propres ............................................................................................... 81 b) Conditions requises par la banque BOA Madagascar ........................................................................ 81
§2. Les différents crédits bancaires ......................................................................................................... 82 2.1. Le crédit de fonctionnement .................................................................................................................... 82 2.2. Le crédit d’équipement ............................................................................................................................ 82 2.3. Le crédit d’investissement ........................................................................................................................ 82 2.4. Détermination du montant de l’emprunt et du remboursement du crédit ............................................. 83
SECTION III. LE FONDS DE ROULEMENT (FR) ................................................................................... 84 §1. Présentation schématique du bilan .................................................................................................. 85 §2. Présentation analytique du bilan financier du projet ...................................................................... 86
2.1. Les éléments constitutifs du projet .......................................................................................................... 86 2.1.1. Les achats ............................................................................................................................................ 86 2.1.2. Services Extérieur................................................................................................................................ 88 2.1.3. Impôt et Taxes ..................................................................................................................................... 88 2.1.4. Charge de Personnel ............................................................................................................................ 88 2.1.5. Autres charges de personnel ................................................................................................................ 88
2.2. Présentation du bilan d’ouverture du projet ............................................................................................ 89 SECTION IV. LES COMPTES DE GESTION .................................................................................................... 91
§1. Les comptes des charges ................................................................................................................... 91 1.1. Les charges fixes ....................................................................................................................................... 91 1.2. Les charges variables ................................................................................................................................ 92
§2. Les comptes des produits .................................................................................................................. 95 ������ �� ������ �� ������ �� ������ �� ............. PRESENTATION ET ANALYSE DES ETATS FINACIERS DU PROJ ET .............................................................................................................................................................................. 96
SECTION I. PRESENTATION................................................................................................................ 96 §1. Le compte de résultat ........................................................................................................................ 96 §2. Tableau de grandeur caractéristique de gestion............................................................................ 100 §3. Le plan de financement ................................................................................................................... 101 §4. La capacité d’autofinancement (CAF) ............................................................................................. 102 §5. Le bilan prévisionnel ........................................................................................................................ 103
SECTION II. L’ANALYSE ..................................................................................................................... 108 §1. Le seuil de rentabilité du projet (SR) ............................................................................................... 108
1.1. Les facteurs affectées au calcul du SR .................................................................................................... 108 1.2. Détermination du calcul dans un tableau ............................................................................................... 109 1.3. Interprétation DU SR .............................................................................................................................. 109
§2. Les ratios .......................................................................................................................................... 109 2.1. Le ratio de structure ............................................................................................................................... 110 2.2. Le ratio de synthèse ................................................................................................................................ 111 2.3. Ratio de rentabilité ................................................................................................................................. 111
SECTION III. LA NOTION DE LA VALEUR ACTUELLE NETTE DU PROJET (VAN) ..................... 112 §1. Les Cash-Flow .................................................................................................................................. 113 §2. Calcul de la VAN .............................................................................................................................. 113
SECTION IV. L’INDICE DE PROFITABILITE DU PROJET (IP) ......................................................... 114 SECTION V. TAUX DE RENTABILITE INTERNE (TRI) .................................................................... 115 SECTION VI. LE DELAI DE RECUPERATION (D) ............................................................................... 117
SECTION I. MESURES D’ACCOMPAGNEMENT ............................................................................. 119 SECTION II. LA PERSPECTIVE D’AVENIR ....................................................................................... 120