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SAVI EZ - VOUS QUE PLUS DE 300 DOCKS ET ENTREPOTS ONT T
CONSTRUITS,
EN TOUT OU EN PARTIE, D'APRS LES PLANS
HENNEBIQUE
PARMI LESQUELS
LES DOCKS DU HAVRE DE BREST DE CALAIS D'ANVERS DE TURIN DE
MANCHESTER
LES ENTREPOTS D BRUXELLES DE CARDIFF DE DSSELDOR F
DE GNES D'OSTENDE DE ROUBAIX
ETC.
DOCKS DE MANCHESTER
6 5 0 M 6 TRES DE LONG 70.000 M* DE PLANCHERS
JTJ^V^O, BTON ARM N""
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BTON ARM 1465
m, 4 MMEUBLE A METZ
N ous ne voulons pas revenir en dtail sur les nombreux avantages
que prsente l'emploi du bton arm dans tous les genres de
construction; tous les architectes et les entrepreneurs les
connaissent. Qu'il s'agisse d'ouvrages d'art, de btiments
industriels, commerciaux, d'immeubles de rapport ou d'habitations
particulires, quelle qu'en soit l'im-portance, les mmes qualits,
qui doivent tre exiges d'un bon matriau de construction, se
retrouvent toujours dans le bton arm: la scurit (rsultat du calcul
et de la bonne mise en uvre), la souplesse (adaptation aux formes
diverses qu'exige l'architecture), l'homognit, la rapidit
d'excution.
Nous ne donnons, en gnral, dans cette revue, que des
photographies se rapportant des ouvrages importants et souvent de
conception hardie, videmment beaucoup plus sus-ceptibles
d'intresser le lecteur. Mais il nous a sembl qu'il ne serait pas
inutile de reproduire aussi quelques vues d'im-meubles de rapport
et de simples habitations o le bton arm a t utilis. Ces
constructions ont t ralises dans le dpar-tement de la Moselle. Il
ne s'agit naturellement, l, que d'une intime partie de celles qui
ont t ainsi difies, mais nous voulons montrer qu'il y a les mmes
raisons et avantages l'emploi du bton arm, qu'il s'agisse d'une
petite, moyenne ou trs importante construction. Elles intressent au
mme
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BTON ARM 1466
Pig. 5 TRANSFORMATION DE GARAGE A METZ
titre l'ingnieur-eonseil en bton arm. En effet, quelle qu'en
soit ou paraisse l'importance, le bton arm doit toujours tre calcul
judicieusement et exactement. Il faut cire bien persuad, considrant
par exemple des planchers, qu'il n'y en a jamais deux semblables.
Ils diffrent toujours par quelques dtails, de plus ou moins grande
importance, il est vrai, mais qui influent toujours, plus qu'on ne
le croit, sur les rsultats de l'tude et, par consquent sur les
dtails d'excution.
Ainsi, dans tel immeuble (fig. 1) il fallait tenir compte de
boxv-window certains tages dans d'autres (par exemple fig. 2 et 3)
ce sont des balcons isols puis, dans la plupart des cas, ce sont
des murs ou cloisons non ngligeables qui ne sont pas fondes, et ne
partent que d'un certain tage et doi-vent tre entirement supportes
par le plancher correspon-dant.
L'immeuble (pie reproduit la figure 4 prsentait une diffi-cult
certaine de construction. On ne pouvait pas s'appuyer sur le mur
mitoyen du fond, en trs mauvais tat. Le bton arm a permis, comme
chaque fois qu'il se prsente une diffi-cult, si grande soit-elle,
de rsoudre le problme. Il a t prvu dans le plancher haut du
sous-sol, une poutre console en bton arm qui reoit un poteau
montant dans la hauteur des cinq tages et portant les
planchers.
BTON ARM 1467
La figure 5 montre la transformation d'un immeuble Metz. Il
s'agissait de faire du rez-de-chausse un garage et de rendre le
premier tage utilisable comme atelier de rparations de voilures
avec l'outillage mcanique appropri, le 2' tage tant usage de
bureaux.
A cet effet, les murs du rez-de-chausse ont t supprims en
partie, laissant un passage libre d'une largeur de 13 in. environ.
Au-dessus de ce vide, les entrepreneurs ont excut, d'aprs les plans
de la Maison Hcnnehiquc, la poutre repr-sente sur la photographie.
Cette poutre a t calcule pour supporter la faade sur la hauteur de
deux tages, les trois planchers et la toiture de la cour dont on
voit deux abouts de formes mtalliques prendre appui dans la
nouvelle poutre en bton arm. Les planchers existants, reconnus
insuffisants pour supporter les charges supplmentaires rsultant,
d'une part, de la nouvelle destination des locaux et, d'autre part,
de la suppression des poteaux intrieurs ont t renforcs sans qu'il
soit ncessaire de procder leur dmolition totale. En effet, des
poutres nouvelles ont t prvues accoles celles existantes. Pour
couler le bton de ces poutres, on a fait seu-lement une saigne
au-dessus de chacune d'elles, dans les plan-chers existants, comme
on peut le voir sur la photographie, en laissant intactes les
armatures ds dalles existantes qui pren-nent ainsi normalement
appui sur les poutres nouvelles.
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BTON ARM 1468
Fig. 7 IMMEUBLE A MET
Comme le premier tage devait supporter des charges assez tories
du fait des voitures qui y ont accs par un monte-charges, efforts
pour lesquels le plancher existant n'avait pas t cal-cul, il a t
ncessaire de renforcer aussi le hourdis. Ce ren-forcement a t ralis
par la construction d'une deuxime dalle au-dessus de celle
existante.
Ces travaux ont t excuts trs soigneusement et avec toute clrit,
de la manire la plus rationnelle et ont permis une utilisation
rapide des nouveaux locaux, montrant une fois de plus ce que l'on
est en droit d'attendre du bton arm, dans tous les domaines de la
construction.
Andr FLAMENT.
MM. les Architectes et Entrepreneurs dsirant recevoir une
documentation complte sur un produit | dtermin sont pris de
s'adresser M. LEROY, Chef du Service j de Publicit de la Revue, 42,
Rue de Dantzig, PARIS (XV), :: Tlphone : Lecourbe 87.40, qui la
leur fera adresser sans frais. I
BTON ARM 1469
Btons Arms Hennebique) AUTO-GARAGE BRESTOIS. La faade (Photos
Chalois, Brest)
AUTO-GARAGE BRESTOIS RENAULT
Il nous est agrable de prsenter ci-dessous un article de M.
Freyssinet, Architecte diplm par le Gouvernement Brest, se
l'apportant au Garage Renault amnag sous sa direction dans des
conditions particulirement dif-ficiles et dlicates au point de vue
technique. La conception architecturale et la ralisation
rationnelle honorent le Matre de l'uvre, M. Frcyssinet et
l'Entreprise Marc. Concessionnaire de la Maison Hennebique, charge
des travaux. Nous sommes heureux de leur adresser ici nos trs
sincres remer-ciements pour la parfaite et efficace collaboration
qui a prsid l'tude et la construction de cet ouvrage.
Pierre BORE.
Le dveloppement considrable du mouvement automobile a fait
s'lever Brest extra-niuros une quantit de petits et moyens garages,
tandis que, intra-muros, un seul garage existant depuis une
trentaine d'annes et admirablement situ pour accueillir les
touristes leur arrive Brest devenait nettement insuffisant pour
satisfaire une clientle locale tous les jours grandissante.
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(Btons Arms Hennebique)
Sa conception et ses dimensions ne rpondant plus aux ncessits
pr-sentes, la Direction de PAuto-Garage Brestois se dcida faire les
agran-dissements devenus indispensables.
Dans ce but, des locaux rcuprables furent annexs dans la surface
du Garage existant, ainsi qu'un terrain lui attenant vers le
fond.
Les premiers sondages dmontrrent que le btiment datant de 1907
pr-sentait des dfauts de construction tels, qu'il tait imprudent de
le surle-ver, onreux de le renforcer et la dcision fut prise de
raser le garage existant par parties pour permettre la continuit de
l'exploitation pendant le cours des travaux.
Le garage qui comportait primitivement un rez-de-chausse de 900
111 et un sous-sol peu prs inaccessible de 1.400 m2 comporte
aujourd'hui: un sous-sol de 2.600 m2, un rez-de-chausse de 2.600
m2, y compris bureaux, un tage de 1.400 m2.
Les principales entreprises de la rgion ayant t appeles
participer un concours deux degrs, ce fut l'Entreprise Armand Marc,
trs connue Brest, Concessionnaire des Systmes Hennebique, qui fut
charge des travaux.
L'Architecte profita de l'obligation d'une dmolition presque
gnrale pour changer le rgime des traves de 'i ,0fl X 8,00 au
sous-sol et de 8,00 x 8,00 au rez-de-chausse pour les porter 11,00
x 10.00 ces deux niveaux, tandis que l'tage tait appel prsenter un
Hall de 26 m. de largeur moyenne par 48 mtres de longueur sans
aucun point d'appui.
De grandes difficults d'excution furent surmontes par
l'Entreprise. Elles provenaient:
1 De l'accs difficile du terrain destin l'agrandissement; 2 De
la ncessit de dmolir le garage existant. 3 De toutes les sujtions
imposes pendant toute la dure des travaux,
afin d'assurer le bon fonctionnement du garage. Grce sa bonne
organisation, son outillage des plus modernes, au
zle de ses collaborateurs, M. Marc put mener bien ce chantier
dans le dlai trs court de 6 mois.
Le travail fut excut en 3 parties: 1 Le fond, la partie centrale
et le sous-sol tant conservs pour l'exploi-
tation du garage existant pendant le cours des travaux; 2 Le
fond livr, le centre fut dmoli et reconstruit, ainsi que
l'angle,
rue Colbert. 3" Cette seconde partie livre, ce fut enfin
l'amnagement des entres
et de la faade. A l'heure actuelle, l'Auto Garage Brestois
comprend un espace de
2.600 m- qui se dveloppe sur la rue Colbert et sur l'angle des
rues Colbert et Emile Zola.
Sur la rue Colbert, droite et sous un porche largissant le
trottoir, se trouve la salle d'exposition qui a vue galement sur
l'entre.
Cette entre de 8 mtres de largeur est double d'un passage de 4
mtres rserve la sortie.
A gauche de la sortie, se trouvent le Bureau du Concierge et son
loge-ment avec, sur l'arrire, une salle d'attente pour les clients,
avec lavabos et VV.-C.
A droite, en arrire du hall d'exposition, sont amnags les
bureaux et, la suite, le magasin et l'atelier.
L'entre donne accs au rez-de-chausse un hall d'une superficie de
1.500 m% au fond duquel se trouvent quatre ponts de service, dont
deux pour les poids lourds, camions de 15 tonnes et deux autres
pour voitures de tou-risme de 1.600 kilos. Une rampe droite 14 %
permet l'accs des voitures l'tage. Une rampe galement droite,
parallle la prcdente, permet l'accs au sous-sol.
Au rez-de-chausse, l'angle des deux rues gauche, se place la
Station Service.
Au point de vue construction, le btiment se compose
essentiellement de deux tages de planchers en bton arm de traves de
10 mtres et 11 mtres de portes libres.
La Station Service ne comportant qu'un rez-de-chausse, est
couverte en terrasse, ainsi que la rampe d'accs au sous-sol. Le
hall de l'tage est couvert en plaques Eternit ondules, poses sur
charpente mtallique. Les fermes mtalliques reposent sur des poutres
et poteaux en bton arm.
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BTON ARM 1472
.llfllll
AUTO-GARAGE BRESTOIS A . Le rez-de-chausse (Betons Armes
Henneb.quei (vue vers l'entre)
Les poteaux ont t fonds sue le solide rencontr des profondeurs
variant de 4 6 mtres, par l'intermdiaire de puits en gros bton.
Etant donnes les grandes portes des poutres, les charges imposes
au rez-de-chausse (800 kilos) et la charge des ponts, les poteaux
du sous-sol supportent de trs lourdes charges atteignant en
certains points 200 tonnes.
Les poutres matresses, sous le passage des camions de 1.J
tonnes, ont une porte de prs de 11 mtres et une section totale de
0,30 x 1,40. Les poutres des ponts ont une hauteur totale de 1 m.
47 correspondant la profondeur des fosses de rparation. Elles
comportent, leur partie suprieure, les chemins de roulement en
porte--faux, avec talon chasse roue et sont vides dans leur me pour
assurer l'clairage des fosses.
AUTO-GARAGE BRESTOIS Le rez-de-chausse (vue vers le fond)
AUTO-GARAGE BRESTOIS Le sous-sol
Des servitudes de voisinage obligeaient prendre l'clairage du
sous-sol presque au niveau du rez-de-chausse. L'utilisation
judicieuse de plans inclins dans la hauteur des fosses a permis de
capter au maximum cet clai-rage, sans perdre de surface
horizontale.
La srie de photographies que nous prsentons dans cet article
donne une ide trs nette de l'importance des poutres matresses et de
la lgret des parties supportant les ponts et rservant l'clairage du
sous-sol.
Sur l'avant, certains poteaux ont t supprims pour faciliter la
circula-tion des voitures, et ce fut l certainement une des plus
grandes difficults. Il a fallu reprendre au niveau du 1" tage les
poteaux supprims au rez-de-
AUTO-GARAGE BRESTOIS Le rez-de-chausse
(vue sur les bureaux et les vitrines d'exposition)
(Btons Arms Hennebique)
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BTON ARM 1474
AUTO-GARAGE BRESTOIS Le rez-de-chausse (vue des ponts de
rparation I
(Btons Arms Hennebique)
chausse et portant les tages suprieurs du btiment en faade. Ce
travail a ncessit des talements allant du sous-sol au 2" tage
pendant la construc-tion de la poutre devant supporter les poteaux
interrompus. Cette poutre qui mesure prs de 13 mtres de porte a une
section de 0,30 x 1,50. Le mme travail fut ralis en faade o 4
poteaux supprims au rez-de-chausse reposent sur une poutre
au-dessus de l'entre qui se trouve ainsi considra-blement
agrandie.
Les voitures sont ranges au sous-sol en lignes parallles avec de
grandes traves de circulations variant de 4 m. 50 5 mtres de
largeur. Chaque voiture a sa place marque qu'elle peut atteindre et
quitter par ses propres moyens.
AUTO-GARAGE BRESTOIS Rampe d'accs au premier tage
BTON ARM 1475
AUTO-GARAGE BRESTOIS Les rampes
Le sous-sol contient 135 voitures, le rez-de-chausse, 90
voitures; l'tage. 75 voitures, soit au total, 300 voilures.
Je n'ai eu qu' me fliciter de la rapidit avec laquelle
l'Entreprise Marc a excut le bton arm de tout l'difie, au milieu
des nombreuses difficul-ts, ainsi que de la mise au point rapide de
toutes les tudes de la Maison Hennebique et de son ingnieur. M.
Bor, qui ont parfaitement rsolu, d'accord avec l'Entrepreneur, les
problmes de tous ordres que prsentait cette construction et ralis
la conception de l'architecte qui exigeait que le ct esthtique soit
respect.
FREYSSINET, Architecte D. P. L. G.
AUTO-GARAGE BRESTOIS Le premier tage
(Btons Arms Hennebique)
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BTON ARM 1476
VARITS TECHNIQUES
LE BETON ET SES ARMATURES (SUITE DE NOTRE DEUXIME ARTICLE)
HOURDIS ARMS DANS LES DEUX SENS
Ces hourdis sont, dans presque tous les cas, rectangulaires ou
carrs et reposent sur leurs quatre cts.
Cependant l'armature en quadrillage s'applique souvent dans des
cas trs diffrents.
Une plaque de hourdis circulaire peut s'armer dans les deux
sens, tout comme un platelage carr.
Coupe A.A
\ AJ9/- Mjt AAT
Quelle que soit sa forme, un hourdis, pourvu que sa plus grandi
dimension dans un sens n'excde pas environ une fois et demie deux
fois sa petite dimension, s'accommode trs bien de ce dispositif
d'arma-tures.
Ces hourdis comportent: a) Toujours une srie de barres droites
du bas places 1 cm. S
du parement dans le sens de la plus petite porte; b) Presque
toujours des barres de renfort droites du bas, places
1 cm. 5 du parement comme les prcdentes, ces barres de renfort
tant rparties dans le milieu du panneau raison d'une barre dans
chaque intervalle de deux barres ordinaires de la catgorie a) ;
c) Toujours une srie de barres droites du bas places
immdia-tement sur les prcdentes dans le sens de la plus grande
porte;
d) Presque toujours des barres de renfort places dans le mme
niveau que les barres de la catgorie c) et cela dans le milieu du
pan-neau en suivant la mme rgle que pour les barres de la catgorie
b) ;
e) En gnral des barres d'angles, qui sont places suivant une
direction oblique en plan ( 45 pour un carr) en chaque angle du
panneau la partie infrieure du hourdis;
f) Toujours des barres chapeaux, celles-ci tant places
exactement comme dans les hourdis arms dans un seul sens, mais
au-dessus de-barres de catgorie a) et c) raison de: une barre
chapeau toutes les deux barres droites du bas.
L'lment de plan et la coupe de la figure 1 montrent nettement
les diffrentes dispositions d'armatures que l'on peut rencontrer
dans ce genre de hourdis.
Cette figure correspond un hourdis comportant toutes les barres
possibles; si certaines de ces barres manquent, il n'y a qu' les
sup-primer sans modifier la disposition des autres catgories de
barres.
Tout ce qui a t expliqu au sujet de la dformation des hourdis
arms dans un seul sens et des efforts que cette dformation fait
natre est applicable aux hourdis arms dans les deux sens.
Nous attirerons l'attention de nos lecteurs sur un point
particulier de l'armature de ces hourdis:
La section d'acier est toujours la plus forte dans l'armature du
sens de la plus petite porte, il en dcoule que l'armature de
section plus faible arme le sens de la plus grande porte.
Il est facile d'expliquer les raisons de cette particularit qui
semble priori contraire la logique:
En comparant les flches de deux hourdis semblables en paisseur
et armature, mais ayant des portes diffrentes, indpendants l'un de
l'autre et surchargs galement par unit de surface, il est facile de
concevoir que la flche la plus forte correspond la porte la plus
grande.
Dans le cas d'un hourdis arm en quadrillage, nous sommes bien en
prsence de deux hourdis dont l'un porte sur le grand sens et
l'autre sur le petit sens, mais il n'y a pas indpendance entre ces
deux hourdis.
C'est la mme pice qui flchit et il ne saurait y avoir deux
flches diffrentes puisque tous les points matriels qui constituent
un des hourdis, constituent galement l'autre.
Le sens qui en raison de sa grande porte a tendance flchir
davantage prend alors appui sur le sens plus rigide.
La surcharge dans chaque sens n'est plus la mme, le hourdis se
comporte en fonction des ractions des appuis qui sont totalement
diffrentes dans les deux sens et les efforts ds la flexion sont
plus levs dans le sens de la petite porte que dans celui de la
grande.
Il en rsulte que l'armature qui doit quilibrer ces efforts est
d'au-L
tant plus considrable dans le petit sens que le rapport de la
plus 1
grande porte par rapport la petite porte est plus lev. Toutefois
pour les faibles surcharges et pour des valeurs L inf-
rieure une fois et demie 1 , on dispose quelquefois les mmes
sections d'acier dans les deux sens; ceci constitue une
simplification pour le chantier n'entranant pas une grande
difficult d'adaptation pour le bton arm.
Nous aurons l'occasion de parler de cette facilit d'adaptation
du matriau bton arm , qui met en dfaut les rgles de l'lasticit
applicables normalement aux matriaux homognes, et qui lui sont
appliques bien souvent avec une rigueur excessive.
G. BOSSUYT.
BTON ARM 1477
COMPTE RENDU des runions d'Agents
(EXTRAITS)
CHAUFFEMENT DES LIANTS HYDRAULIQUES PENDANT LEUR PRISE
Tirage ae ce numro certifi h 5.000 exemplaires. Le Grant: D.
BLANCHARD.
Imprimerie Martin-Mamy, Crouan et Roques, 86, rue de Paris,
Lille
par G. BAIRE, Ingnieur la Socit des Ciments Franais
Le dgagement de chaleur qui accompagne la prise des liants
hydrau-liques varie suivant un certain nombre de facteurs dont les
principaux sont la nature du liant, sa composition chimique, la
dure de prise, les additions diverses que l'on est amen effectuer
pour ralentir ou acc-lrer cette prise, le dosage en liant du
mortier ou du bton dans lequel i! entre, le volume de ce mortier ou
de ce bton, etc..
Le but principal de ces essais a t d'observer l'influence de ia
nature du liant, additionn ou non de diverses substances. On a
confectionn des blocs cubiques de 20 cm. d'arte en mortier
plastique 1 : 3, l'intrieur desquels tait mnage une cavit destine
contenir le rservoir d'un thermomtre enregistreur Richard. Un petit
nombre d'essais ont t faits galement sur ptes pures et mortiers 1 :
1 et 1 : 2.
Les courbes obtenues ont permis de dterminer, non seulement le
maxi-mum de temprature, mais aussi ce que l'on peut appeler la
priode de monte et celle de descente, c'est--dire le temps coul,
d'une part, entre la mise en exprience et le maximum de temprature
(sommet de la cour-be) et, d'autre part, entre ce maximum et le
montant o le bloc est revenu la temprature ambiante. Le gchage et
la conservation des blocs ont t effectus la temprature de 16 pour
tous les essais.
La comparaison des priodes de monte et de descente de la
temp-rature peut avoir un intrt au point de vue de la construction.
Il est avantageux, toutes choses gales, que la monte, notamment
soit la moins brusque possible.
Si l'on met part le pltre et la chaux hydraulique, dont
rchauffe-ment est trs faible, les liants qui ont manifest le
minimum d'lvation de temprature sont les ciments pouzzolaniques:
ciments la gaize et ciment au laitier. Le ciment prompt et
l'alumineux fondu sont ceux qui s'chauffent le plus.
Les super-portlands (surdoss en chaux) donnent une lvation de
temprature un peu plus forte que celle des portlands ordinaires,
dosage moyen en argile (20 21%), et surtout que celle des portlands
pour travaux la mer, surdoss en argile (22 % environ). L'influence
de la composition chimique du mlange avant cuisson se trouve ainsi
mise en vidence.
Deux ciments de mme dure de prise ne manifestent pas toujours la
mme lvation de temprature.
En ce qui concerne la finesse de mouture, un portland rebroy la
mme finesse qu'un super-portland s'chauffe plus que le ciment
primitif.
Le chlorure de calcium en solution concentre, qui rend la prise
plus rapide, augmente en mme temps le maximum de temprature.
Le ciment la gaize en mortier riche s'chauffe moins que le
por-tland en mortier 1 : 3. Ce dernier en mortier 1 : 2 et le
super-portland en mortier 1 : 3 manifestent peu prs le mme
chauffement. Le por-tland ordinaire en mortier 1 : 1 prsente
sensiblement la mme lvation de temprature que le ciment prompt et
l'alumineux fondu en mortier 1 : 3.
Mme en pte pure, le ciment la gaize s'chauffe peine plus que le
super-portland en mortier 1 : 3 et beaucoup moins que le ciment
prompt et l'alumineux fondu au mme dosage 1 : 3.
La priode de monte est, pour les portlands, en gnral, d'autant
plus courte que la prise est plus rapide. Les priodes de descente
ont t assez longues pour certains ciments, notamment le ciment la
gaize en mortier riche, ce qui, pour ce liant, est encore un
avantage ajouter celui d'une trs faible lvation de temprature.
(Extrait de la Revue des Matriaux de Construction et de T. P. ,
N 309, juin 1935, page 151).
Sommaire du N 343, Septembre 1 936 = Le sanatorium dpartemental
du Haut-Rhin.
Sommaire du N 344, Octobre 1 936 1 Bassins de natation et
piscines. = S
wnr1,...^..........>..lllM.Mlt"'W""' """" ""
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