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208. (Créé en juin 1898) JUIN 1925. Le Béton Armé REVUE MENSUELLE TECHNIQUE ET DOCUMENTAIRE Des Constructions en Béton Armé Système Hennebique RÉDACTION & ADMINISTRATION : 148. BOULEVARD MAGENTA . PARIS-X F. MARGRY. ÉDITEUR (Reg. Corn. N- 31925, Seine). ( Cuvette pour réservoirs à pétrole à La Pallice, p. 65. C f u T . rnf iî|. f i i Barrage et station électrique auxiliaire de Bosmont, p. 67. OUIlllllctirc Consolidation et reconstruction de la patte d'oie de Golbey, p. 70. f Réservoirs à acide nitrique faible à la poudrerie de Toulouse, p. 72. CUVETTE POUR RÉSERVOIRS A PÉTROLE A LA PALLICE Les importateurs de pétrole sont obligés de constituer, dans les ports arrivent leurs bateaux, des stocks impor- tants de carburants. Pour mettre les organisations voisines à l'abri des risques résultant de cette accumulation de ma- de dimensions moyennes et la surface disponible assez grande. Le dépôt de carburants établi à La Pallice par la Société immobilière et industrielle du Midi comportait 4 réser- FIG . r. tières inflammables, des mesures de protection très rigou- reuses doivent être prises. En particulier, pour empêcher le pétrole enflammé de se répandre au loin en cas de rup- ture et incendie des réservoirs, il est d'usage de les entou- rer d'un petit mur de terre pouvant former barrage. La hauteur de ces murs reste faible quand les réservoirs sont voirs de 5. 000 mètres cubes, et la superficie dont elle pou- vait disposer était de 7.500 mètrescarrés. lien résultaitque la hauteur du liquide enflammé pouvait atteindre 2 m. 75, en cas de rupture de tous les réservoirs à la fois. 11 n'était donc pas possible de faire un mur en terre de cette hauteur.
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Sep 15, 2018

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  • N 208. (Cr en juin 1898) JUIN 1925.

    Le Bton Arm REVUE MENSUELLE TECHNIQUE ET DOCUMENTAIRE

    Des Constructions en Bton Arm Systme Hennebique

    RDACTION & ADMINISTRATION : 148. BOULEVARD MAGENTA . PARIS-X F. MARGRY. DITEUR (Reg. Corn. N- 31925, Seine).

    ( Cuvette pour rservoirs ptrole La Pallice, p. 65. CfuT. rnfi|.fi i Barrage et station lectrique auxiliaire de Bosmont, p. 67. OUIlllllctirc Consolidation et reconstruction de la patte d'oie de Golbey, p. 70.

    f Rservoirs acide nitrique faible la poudrerie de Toulouse, p. 72.

    CUVETTE POUR RSERVOIRS A PTROLE A LA PALLICE

    Les importateurs de ptrole sont obligs de constituer, dans les ports o arrivent leurs bateaux, des stocks impor-tants de carburants. Pour mettre les organisations voisines l'abri des risques rsultant de cette accumulation de ma-

    de dimensions moyennes et la surface disponible assez grande.

    Le dpt de carburants tabli La Pallice par la Socit immobilire et industrielle du Midi comportait 4 rser-

    FIG . r.

    tires inflammables, des mesures de protection trs rigou-reuses doivent tre prises. En particulier, pour empcher le ptrole enflamm de se rpandre au loin en cas de rup-ture et incendie des rservoirs, il est d'usage de les entou-rer d'un petit mur de terre pouvant former barrage. La hauteur de ces murs reste faible quand les rservoirs sont

    voirs de 5. 000 mtres cubes, et la superficie dont elle pou-vait disposer tait de 7.500 mtrescarrs. lien rsultaitque la hauteur du liquide enflamm pouvait atteindre 2 m. 75, en cas de rupture de tous les rservoirs la fois. 11 n'tait donc pas possible de faire un mur en terre de cette hauteur.

  • Il fut dcid, dans ces conditions, de placer les rservoirs l'intrieur d'une immense cuvette en bton arm; ce matriau tant choisi tant pour sa rsistance au feu que pour sort conomie d'emploi et les faibles dimensions qu'il ncessite.

    Les photographies ci-contre permettent de se rendre compte de la faon dont fut construite cette cuvette.

    rois qu'il faut escalader l'aide d'chelles en fer pour acc-der aux rservoirs situs l'intrieur de la cuvette.

    L'tude de cette construction a t faite par l'agence de Nantes de la maison Hennebique et le travail a t excut dans des conditions remarquables de rapidit et de prci-sion par l'Entreprise Cardinal de la Rochelle.

    En raison de la destination de l'ouvrage, aucun joint de

    Les parois verticales sont constitues par un rideau en bton arm sans contreforts, encastres dans une semelle calcule pour assurer largement la stabilit tout en n'im-posant au sol qu'une charge compatible avec sa rsistance. Ces parois ont 3 m. 75 de hauteur, leur partie suprieure devant servir de pare-flammes. Le fond de la cuvette est constitu par un radier mince en bton arm reposant sur un remblai de sable.

    Aucune porte, bien entendu, n'est mnage dans les pa-

    dilatation n'a pu y tre prvu. Comme, d'autre part, il est expos toutes les intempries sur une esplanade absolu-ment nue proximit de la mer, on aurait pu s'attendre constater, en particulier sur les parois qui n'ont que 6 cen-timtres d'paisseur sur 140 mtres de longueur en ligne droite, les traces des effets des dilatations et des retraits. Il n'en est rien. Aprs plusieurs ts et hivers, il n'est apparu ni fissures ni dformations.

    O. ROBIOU DU PONT et H. MARTIN.

  • BARRAGE ET STATION LECTRIQUE AUXILIAIRE DE BOSMONT STATION ASYNCHRONE A RGLAGE AUTOMATIQUE T TLCOMMANDE

    L'lectrification des campagnes est une question tout fait l'ordre du jour ; mais pour pouvoir obtenir du cou-rant un prix assez faible pour qu'il reste intressant, il est ncessaire d'une part de ne pas utiliser des matires pre-mires chres, c'est--dire qu'il faut crer l'lectricit par la houille blanche, et d'autre part de rduire au minimum la main-d'uvre spcialise.

    Dans la rgion de l'Aisne o se trouve la station que

    40 communes du syndicat du Nord de Laon, quelques agglomrations importantes du canton de Sissonne et enfin les communes de la rgion d'Agnicourt, est un poste de commandement qui dirige toutes les stations auxiliaires qui lui sont rattaches et que l'on voit sur la carte ci-aprs; c'est de Voyenne par exemple que l'on met en marche, que l'on arrte, que l'on contrle, le mouvement de la petite station de Bosmont dont nous allons donner une rapide

    Vue d'ensemble : ancien moulin, vannage existant, usine, entre de la chambre d'eau de la turbine et vannes automatiques.

    nous allons dcrire, il n'y a pas de grandes chutes d'eau, mais par contre on peut, comme partout, y amnager des petites chutes. Quel est en effet le cours d'eau qui n'avait pas autrefois ses moulins? Mais chacune deces chutes ne pro-duisant qu'une quantit faible de force motrice, il ne faut pas songer immobiliser un personnel spcialiste pour la surveillance de faon continue et le rglage; il faut donc pour arriver lectrifier pratiquement les campagnes qui ne sont pas dans des rgions montagneuses, multiplier les petites stations et commander [celles-ci distance d'un point central. Ce sont ces ides qui ont dirig les organisa-teurs de la Socit Anonyme lectrique de Voyenne(Aisne). La station centrale de Voyenne, laquelle on a pu ratta-cher successivement un premier rseau de distribution comptant i3 communes dont la ville de Marie, puis

    description ; c'est de Voyenne galement que l'on rgle la distribution d'nergie lectrique que cette petite station est charge d'assurer.

    La station de Bosmont est, ainsi que son barrage, enti-rement en bton arm Hennebique pour tout ce qui est ossature et parties rsistantes; cette petite station hydro-lectrique est constitue par un btiment de 4 mtres sur 5 mtres en plan; toute la partie au-dessous du terre-plein que l'on voit sur la photographie est forme d'une chambre d'eau entirement en bton arm etqui contient la turbine, cette chambre d'eau limite par des cloisons de i5 centi-mtres d'paisseur est fonde sur des pieux galement en bton arm qui vont chercher le bon sol 10 mtres environ au-dessous du terre-plein, soit 5 mtres environ au des-sous du niveau de la rivire.

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    Le plancher de la station est calcul pour porter une sur-charge de 1 .000 kgr. par mtre carr, il porte tous les organes mcaniques non immergs.

    La construction en lvation a son ossature et sa terrasse en bton arm, les remplissages sont en briques.

    En avant de la station et latralement, se trouvent deux sries de vannes automatiques tenues par des cloisons en bton arm que l'on voit trs nettement sur les photogra-phies, ces vannes spciales assurent le rglage de la charge d'eau et la marche rgulire de la turbine suivant le dbit lectrique demand la gnratrice et la quantit d'eau qui passe dans la rivire, elles s'appuient sur un radier gale-ment en bton arm et constitu par une dalle de o m. 12 d'paisseur raidie par des nervures noyes dans le sol.

    Entre le mur limitant les vannes latrales et la rive oppose

    Le mouvement du vannage pour la mise en route de la turbine et le rglage de sa marche est tributaire de mca-nismes particuliers, qui permettent de conduire ces opra-tions l'aide d'un servo-moteur actionn par le courant de la station centrale.

    Il serait intressant de donner plus de dtails au sujet de ces stations auxiliaires, qui sont appeles jouer un grand rle dans la vulgarisation du courant lectrique, mais cette digression sortirait du cadre de notre publication et, il faut bien le dire, de notre comptence.

    Si nos lecteurs dsirent des renseignements plus particu-liers, nous les prions de s'adresser la Socit rurale de distribution d'lectricit de qui nous tenons les dtails techniques ci-dessus ou la Socit lectrique de Voyenne (Aisne).

    Vue de ct des vannes automatiques, entre d'eau de la turbine et barrage rideau avant.

    Vue arrire : ancien moulin ; vannage existant; usine et barrage avec ses chevalets, supports du rideau.

    de la rivire se trouve le barrage qui a une longueur de .12 mtres prsentant par rapport la rive une inclinaison en plan de 45 degrsenviron, ce barrage entirementen bton arm est constitu par un radier nervur prenant appui sur les deux ranges de pieux, au-dessus de ce radier se trouve une srie de contreforts triangulaires que l'on voit sur la photographie, donnant la vue aval de la station, ces con-treforts portent un hourdis nervur de om. 12 d'paisseur, inclin 45 degrs sur la verticale et constituant l'cran d'arrt des eaux. Des enrochements sont prvus en avant et en arrire pour viter les affouillements.

    Contre l'ancien moulin se trouvent les grandes vannes de retenue dj existantes.

    Cette usine auxiliaire d'nergie lectrique a cela de par-ticulier, ainsi que nous le disions au dbut, c'est qu'elle se commande entirement distance, supprimant ainsi le personnel pour ne conserver l'entretien ordinaire du ma-triel qu'un agent nullement spcialiste et faisant seule-ment des visites priodiques.

    L'nergie lectrique est obtenue au moyen d'une gnra-trice asynchrone compense, actionne par la turbine et contrle distance

    Comme en gnral tous les travaux en rivires, ces pe-tits ouvrages ont ncessit pour leur dification des bar-rages provisoires et l'obligation de vaincre les difficults bien connues de tous nos entrepreneurs spcialistes de ce genre de travaux, surtout en automne, saison des pluies; quoi qu'il en soit et malgr l'poque trs dfavorable nos concessionnaires en sont venus parfaitement et rapide-ment bout.

    L'utilisation du bton arm pour toutes constructions situes en pleine campagne, quelquefois loin de toute agglomration, supprime les chances d'incendie et r-duit au minimum celles des dommages et entretiens, tributs habituels de constructions difies en matriaux prissables.

    L'ensemble de cette installation, aussi bien au point de vue btiments que mcanique, a t prvue et ralise sous la haute direction de M. Laqueille, ingnieur-administra-teur de la Socit, que nous prions ici d'agrer nos trs vifs remerciements pour la bonne obligeance avec laquelle il a bien voulu mettre au point ce petit article.

    H. NOUAILHAT.

  • CONSOLIDATION ET RECONSTRUCTION DE LA PATTE D'OIE DE GOLBEY Le canal qui dessert la ville d'pinal est runi au canal

    de l'Est par un ouvrage de raccordement dit : Patte d'oie de Golbey.

    Avant d'atteindre cet ouvrage, le canal franchit la Mo-selle sur un pont et passe sous la route nationale n bj. Tout le terrain situ sous la Patte d'oie est constitu, de-puis le niveau du radier du canal jusqu'au fond du lit de la Moselle, par des blocs de muschelkalck runis entre eux

    par une gangue argileuse et ne prsentant qu'une stabilit trs prcaire.

    Depuis l'origine de la construction du canal, l'Adminis-tration des Ponts et Chausses, charge de son entretien, avait prouv de grosses difficults pour maintenir l'tan-chit des parois verticales du fond. Les corrois d'argile qu'on avait longtemps employs ne tardaient pas se fis-surer. L'eau d'infiltration se prcipitait par les vides de plus en plus grands ainsi forms, allait rejoindre la Mo-selle situe 6 mtres au-dessous et dtruisait l'agrgat maintenant les blocs en quilibre. Des boulements dans la masse du sous-sol se produisaient alors d'une telle im-portance que le canal devait tre mis en chmage. Le pont-route, dont les cules reposaient sur le mme terrain, se fissurait aussi, rendant inquitante la circulation.

    Devant l'inutilit des efforts faits pour assurer l'tan-chit au moyen des corrois d'argile, on fit construire sur la plus grande partie de la surface de la Patte d'oie un ra-dier gnral en bton arm. On avait pens que ce radier serait susceptible de transporter la charge d'eau correspon-dant aux parties faibles du sous-sol sur les parties plus r-

    sistantes. Mais l encore, les prvisions ne se ralisrent pas. L'importance des modifications du sous-sol amena la fissuration du radier et la mme impossibilit se prsenta. Le canal dut tre mis en chmage et resta inutilisable de-puis septembre 1918, causant ainsi un prjudice consid-rable la ville d'pinal.

    En 1919, sur la recommandation de M. Drogue, inspec-teur gnral des Ponts et Chausses, qui connaissait la va-leur du systme Compressol , MM. Roth, ingnieur en chef, et Varney, ingnieur ordinaire pinal, deman-drent la Socit de Fondations d'tudier un projet de consolidation du sous-sol. Sur la demande de cette So-cit, un crdit lui fut accord pour faire une tude du ter-rain et un essai de perforation de la masse par Compres-sol . Cet essai permit de constater qu'il tait possible de foncer des puits jusqu'au terrain solide correspondant au lit de la Moselle, par refoulement des blocs de muschel-kalck sous les chocs rpts d'un pilon perforateur en acier de 2.000 kgr., tombant en chute libre de 8 10 mtres de haut. On remarqua, d'autre part, qu'en bourrant mcani-quement du bton l'intrieur des puits ainsi forms, la quantit de bton absorbe tait trs suprieure au vide du puits et variait beaucoup tout le long de la profondeur de celui-ci. Il tait donc certain que du bton tait refoul dans les fissures du muschelkalck entourant les parois du puits et venait les aveugler.

    On pouvait en conclure que l'excution de pylnes Compressol en nombre convenable dans la masse du sous-sol situ sous la Patte d'oie aurait pour effet :

    i De crer des points d'appuis fort frottement latral, et, par suite, trs rsistants ;

    2 D'augmenter la compacit et, par suite, de stabiliser le terrain sparant deux pylnes voisins.

    Se basant sur cette certitude, la Socit de fondations et la Maison Hennebique tablirent de concert et soumi-rent M. Bressot, ingnieur des Ponts et Chausses qui avait succd M. Varney, un projet de bche avec radier et parois verticales en bton arm reposant sur des pylnes Compressol. Ce projet, dont les dispositions d'ensemble sont figures aux dessins ci-aprs, fut accept par l'Admi-nistration et excut par M. Louis- Grasset, ingnieur-constructeur Paris, concessionnaire des deux firmes pr-cites.

    Les travaux, commencs en octobre 1920, "furent ache-vs en mai 1921, grce aux dispositions spciales prises pour lever les difficults dues au froid intense svissant dans cette rgion pendant les mois d'hiver.

    Mis en eau aussitt, le canal put tre rendu la circula-tion quelques mois aprs.

    Depuis lors, aucune trace quelconque de mouvement dans les fondations n'a t signale et le canal continue fonctionner l'entire satisfaction des services intresss.

    Le systme Compressol et le bton arm ont permis de donner une solution dfinitive un problme dlicat que d'autres systmes n'avaient pas permis de rsoudre pen-dant de longues annes.

    B. H.

  • Htm

  • 72

    RSERVOIRS A ACIDE NITRIQUE FAIBLE A LA POUDRERIE DE TOULOUSE

    Ces rservoirs, au ^nombre de 10 (deux groupes paral-lles de 5) ont t construits dans le courant de l't de 1918 et mis en service aussitt aprs ; ils ont 4 m. 60 de diamtre intrieur et 1 m. 60 de profondeur, pour une hau-teur de liquide emmagasin de 1 m. 20. Chacun d'eux est support par 4 poteaux dont les semelles rpartissent les charges sur le bon sol situ 4 mtres environ au-dessous du fond des cuves, raison de 2 kgr. 5 maximum par cen-timtre carr.

    4 poutres diamtrales faisant entre elles un angle de 45 de-grs et formant un tout monolithe qui s'appuie sur la paroi des cuves. Ces poutres reoivent des dalles galement en bton arm de 5 centimtres d'paisseur; il y en a 4 pour chaque i/8 de cercle; elles reposent sur les feuillures des poutres de telle sorte que, comme le montre la photogra-phie, il reste un vide entre elles et le dessus des cuves sur tout le pourtour, ce qui assure la ventilation de ces cuves.

    La difficult pour la conservation de ces rservoirs tait

    Dix rservoirs pour acide nitrique faible.

    Ces poteaux sont entretoiss au niveau du sol par un plancher gnral calcul pour porter 25o kgr. par mtre carr. Ce plancher prsente deux pentes de 5 mm. par mtre de manire dverser les eaux dans un caniveau central prenant appui sur un entretoisement runissant les poteaux.

    Les parois de ces caniveaux, dont la profondeur varie de 1 m. 10 1 m. 25, portent des potelets servant d'appui la passerelle suprieure dont le platelage en bois est support par deux poutres de rive en bton arm ; le garde-corps est galement en bton arm; un escalier plac chaque extrmit permet l'accs cette passerelle.

    La couverture de chaque rservoir est constitue par

    naturellement de soustraire absolument le bton l'action des liquides. A cet effet ils furent revtus intrieurement d'une cloison cylindrique et d'un fond de protection cons-titus par deux ranges de briques vitrifies joints che-vauchs spares du bton par une couche d'asphalte de 1 centimtre environ d'paisseur.

    Ce garnissage donna toute satisfaction. Dans deux cuves seulement ily a eu, au dbut, un lger suintement de liquide teint de sels de fer, mais cet accident tout local fut vite rpar sans autre ennui par la suite. F. F.

    Le Grant : F. MARGRY.

    1(1 -6 -35. Tcurs Imp. 8. irraull l *.