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UNIVERSITE DE PARIS
1er semestre 2019/2020 – Mickaël GONCALVES
UE 2
HISTOLOGIE
FICHE DE COURS 1
LES EPITHELIUMS
CPCM – 106 Bd Saint Germain 75006 PARIS – Tel : 01.46.34.52.25
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L’histologie et l’embryologie sont deux des matières de l’UE2.
Au concours, elles comptent pour 9 points de l’UE2, donc 11 points pour la biologie
cellulaire. L’épreuve est composée de 72 QCMs ; 36 en biocell, 36 en histo/embryo. Pour
l’histo, les questions sont assez récurrentes d’une année à l’autre mais il ne faut pas faire
d’impasse car tous les chapitres tombent tous les ans !
Pour la matière en elle-même, c’est LA matière de par cœur du premier semestre, mais c’est
aussi la plus en lien avec le domaine médical donc à mon avis la plus intéressante. Elle peut
être une pause dans vos révisions (entre docs de biocell, les calculs de chimie…).
Pour les profs, le Pr Barbet est le prof qui s’occupe d’une grande partie du programme, il est
assez lent dans ses cours mais il fait beaucoup de schémas qui permettent de bien visualiser.
Si vous n’êtes pas allé en cours, je vous conseille de les regarder, même en accéléré, pour être
sûr de rien rater (le poly de la fac n’est pas très complet).
En histo, il y a aussi le Pr Margaill, qui prend moins le temps d’expliquer et qui donc parle
plus pour plus d’infos. Elle ne fait pas de schémas en direct, donc elle est plus barbante que
Barbet…
Ces fiches retranscrivent tout le cours, mais quelques éléments peuvent changer d’ordre pour
être plus compréhensible. De plus, ces fiches ont été faite à partir des cours de 2018-2019 et
2017-2018, il peut donc y avoir des modifications entre celles-ci et vos cours mais dans ce
cas, vous le saurez et on modifiera les fiches.
A la fin de chaque fiche, je mettrai entre 10 et 20 « Vrai ou faux » sur le cours et 3 ou 4
questions d’annales, ce qui fera aussi entre 15 et 20 items. Ces questions seront surtout sur des
parties qui peuvent créer des pièges. N’hésitez pas à me contacter si vous avez des questions.
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INTRODUCTION A L’HISTOLOGIE
Discipline en lien avec l’anatomie, il s’agit d’anatomie microscopique. L’anatomie à
proprement parler étudie le corps humain à l’échelle macroscopique.
Elle a suivi une évolution. A l’époque de Galien (IIe siècle ap. JC), il y avait une description
des tissus organiques : comportant soit des parties similaires (un seul type de substance dans
l’os) soit des parties dissimilaires (plusieurs types de substances comme le muscle avec le
muscle à proprement dit, son enveloppe et ses tendons). Ces substances sont aujourd’hui
tissus. M. Malpighi et A. Leeuwenhoek ont permis le développement de l’histologie à la fin
du XVIIe siècle grâce aux premiers microscopes. Au XVIIIe siècle, Bichat a décrit 21 types
de tissus par l’analyse macroscopique. Il est le premier à montrer les rapports
structures-fonctions ainsi que les rapports structures-pathologies.
(La partie historique n’est jamais tombé au concours)
PRINCIPAUX TISSUS DE L’ORGANISME
Il y a différents niveaux d’organisation :
La cellule (biologie cellulaire) Les tissus : ensemble de cellules groupées les unes avec les autres dans le but
d’assurer une fonction principale (ex : le tissu cartilagineux)
Les organes : ensemble de tissus groupés les uns avec les autres dans le but d’assurer une fonction principale (ex : la trachée)
Les appareils : ensemble d’organes groupés les uns avec les autres dans le but d’assurer une fonction principale (ex : appareil respiratoire)
L’organisme
L’organisme est composé de 4 types principaux de tissus, divisés selon 2 types de définition :
Définition morphologique Définition fonctionnelle
Les épithéliums : cellules jointives sans
interposition de substance fondamentale
Tissu musculaire : capable de générer un
mouvement
(nommé motilité à l’échelle cellulaire
et mobilité à l’échelle du corps humain)
Tissu conjonctif : cellules séparées par une
substance fondamentale, la matrice
extracellulaire
Tissu nerveux : capable de transmettre une
information
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TABLE DES MATIÈRES
I. LES EPITHELIUM DE REVETEMENT 6
A. ORGANISATION GENERALE 6
1) Moyens d’unions intercellulaires 7
a. Jonctions serrées (ou tight junctions) 7
b. Jonctions adhérentes (ou anchoring junctions) 8
c. Jonctions communicantes / à interstice (ou gap junctions) 9
d. Moyens d’unions intercellulaires associés 10
2) Liaison au tissu conjonctif 10
3) Nutrition des épithéliums 11
B. DIFFERENCIATION CELLULAIRE 11
1) Formes et assises des cellules 11
2) Différenciations apicales 12
a. Microvillosités : plateau strié 12
b. Microvillosités : stéréocils 13
c. Cils vibratiles 13
3) Différenciation basale 14
C. SPECIALISATIONS FONCTIONNELLES : EXEMPLES 15
1) Epithélium malpighien non kératinisé 15
2) Epithélium malpighien kératinisé 16
3) Epithélium gastrique 17
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4) Epithélium intestinale 17
5) Epithélium respiratoire 18
6) Urothélium 18
D. DIFFERENTS TYPES D’EPITHELIUMS 20
E. RENOUVELLEMENT DES EPITHELIUMS 21
II. LES EPITHELIUMS GLANDULAIRES 22
A. FONCTION GLANDULAIRE 22
1) Mode d’extrusion 22
2) Différents niveaux d’organisation 23
B. DIFFERENTS TYPES DE GLANDES 23
1) Glandes exocrines 23
a. Sécrétion séreuse 25
b. Sécrétion muqueuse 25
2) Glandes endocrines 26
a. Architecture trabéculaire 26
b. Architecture folliculaire (ou vésiculaire) 27
3) Glandes mixtes 27
a. Glandes mixtes à populations cellulaires distinctes 28
b. Glandes mixtes avec une seule population cellulaire 28
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QCM d’entrainement
LES ÉPITHÉLIUMS
Cette première fiche d’histologie regroupe tout le cours sur les épithéliums qui correspondent
aux 3-4 premiers cours. Il peut paraître long mais il présente les notions les plus importantes
du semestre donc il est à bien apprendre avant les autres.
I. LES ÉPITHÉLIUMS DE REVÈTEMENTS La plupart des épithéliums ont une fonction de revêtement mais certains ont une fonction
glandulaire. Mais, attention, un épithélium peut être de revêtement, glandulaire ou les deux
à la fois.
Les épithéliums de revêtement ont pour fonction de tapisser des bordures, qui sont la surface
du corps et les cavités naturelles du corps. Pour la peau, l’épithélium en question est
l’épiderme.
(/!\ la peau est un organe, pas un tissu épithélial. C’est bien l’épiderme qui est l’épithélium de la peau)
Les cavités naturelles se divisent en deux catégories :
Ouvertes, qui communiquent avec l’extérieur, tapissées par des muqueuses. Une muqueuse est toujours composée d’un épithélium de revêtement et d’un chorion
(fine membrane de tissu conjonctif) sous-jacent.
Exemples : appareil respiratoire, appareil digestif, appareil urinaire…
Fermées La cavité vasculaire, au sein des vaisseaux, recouverte d’un endothélium
Les cavités séreuses, qui entourent certains organes, sont bordées par une séreuse composée d’un épithélium de revêtement, appelé mésothélium, et
d’un chorion.
Il existe trois cavités séreuses :
- Cavité péricardique, autour du cœur, formé par le péricarde - Cavité pleurale, autour du poumon, formé par la plèvre
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- Cavité péritonéale, autour des intestins, formé par le péritoine
A. ORGANISATION GÉNÉRALE Tous les épithéliums suivent des règles
histologiques communes. D’abord, les
cellules sont jointives et juxtaposées,
leur cohésion est assurée par des
jonctions intercellulaires spécifiques. A
l’échelle de la microscopique optique,
aucune substance fondamentale ne
semble s’interposer entre les cellules.
Attention, même si cette coupe
histologique laisse penser le contraire, toutes les cellules ont un noyau. L’incidence de la
coupe ne passe pas systématiquement par le noyau de la cellule.
1) Moyens d’unions intercellulaires
La microscopie électronique a permis de décrire des moyens d’unions qui assurent la cohésion
des cellules entre elles, ces jonctions sont présentes sur la face latérale des cellules.
(/!\ ces moyens d’unions ne sont pas spécifiques des épithéliums, il en existe dans d’autres tissus)
Il existe deux formes topologiques :
Dispositif maculaire : point d’union comme un bouton d’attache, ponctuel, arrondi, localisé
Dispositif zonulaire : plus diffus, se disposent en forme de ceinture, étendus sur toute la périphérie de la cellule. La ceinture est considérée sur l’ensemble des cellules du
tissu.
Il existe également trois types fonctionnels :
Jonctions serrées Jonctions adhérentes
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Jonctions communicantes
a. Jonctions serrées (ou tight junctions)
Elles existent sous forme maculaire (macula occludens) ou zonulaire
(zonula occludens). Il s’agit de jonctions occlusives qui présentent des
fusions membranaires, ce sont les feuillets externes des membranes
plasmiques qui fusionnent. Il y a donc une occlusion complète de
l’espace intermembranaire.
De plus, si le dispositif est zonulaire et étendu à l’ensemble du tissu, il
entraîne donc une compartimentalisation de l’espace intercellulaire.
Une substance ne peut donc pas diffuser entre les compartiments.
b. Jonctions adhérentes (ou anchoring junctions)
Elles assurent une fonction d’adhérence / d’ancrage entre les cellules. Elles peuvent exister
sous forme maculaire ou zonulaire. De plus, ces jonctions permettent une double liaison :
à la fois une adhésion intercellulaire transmembranaire et une adhésion intracellulaire entre la
membrane plasmique et le cytosquelette, afin de solidifier au plus l’adhésion des cellules.
Il en existe plusieurs types qui sont composées de différents filaments du cytosquelette :
à partir de filament d’actine à partir de filaments intermédiaires. Pour les cellules épithéliales, ces filaments sont
nommés cytokératines, et ils composent principalement les desmosomes.
Le desmosome (ou macula adhaerens) est le modèle le plus représentatif des jonctions
adhérentes. Il est très visible en microscopie électronique, où l’on peut détailler son
organisation spécifique.
L’espace intercellulaire est densifié avec un
renforcement central mais persiste.
Les feuillets externes des membranes
plasmiques restent inchangés mais les
feuillets internes sont épaissis.
De part et d’autre des feuillets internes, le
cytoplasme est densifié et forme des plaques
cytoplasmiques.
Enfin, sur ces plaques, viennent s’insérer des
filaments intermédiaires de cytokératines.
Filaments de cytokératines
Plaque cytoplasmique
Feuillet interne épaissit
Espace intercellulaire densifié
Feuillet externe normal
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Des protéines transmembranaires peuvent également améliorer l’adhésion des cellules : les
desmogléines qui permettent l’adhésion intercellulaire et les desmoplakines, au sein des
plaques cytoplasmiques, qui permettent l’adhésion des plaques cytoplasmiques avec les
filaments intermédiaires aidant à la cohésion intracellulaire.
(D’autres molécules transmembranaires sont données mais leurs noms ne sont jamais tombés
au concours)
Ces descriptions sont faites grâce au microscope électronique, mais les desmosomes sont
également visibles en microscopie optique seulement s’ils sont très nombreux. L’épiderme
devant avoir une forte résistance, il fait partie des épithéliums ayant le plus de desmosomes.
Ceux-ci sont ainsi nommés Nodules de Bizzozero, et sont présents dans la couche épineuse
de l’épiderme.
Par ailleurs, le nom de « couche épineuse » vient du fait que les nombreux desmosomes
forment des épines entre les cellules.
c. Jonctions communicantes / à interstice (ou gap junctions)
Desmogléines
Desmoplakines
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Ces jonctions sont moins fréquentes et ont une signification différente, elles n’ont pas pour
objectif d’assurer la cohésion des cellules mais de permettre une communication chimique
intercellulaire. Elles sont à interstice car il persiste un espace entre les cellules et, de plus, ces
jonctions sont toujours maculaires. A chaque jonction, il existe des protéines cylindriques
présentant un trou hexagonal au centre. Ces cylindres sont appelés connexons, sont chacun
composés de six connexines et sont en vis-à-vis des connexons des cellules avoisinantes.
Ainsi, une jonction est constituée
de deux connexons et de douze
connexines. Si les deux
connexons face à face sont
ouverts, ils permettent des
échanges entre les cellules et
donc de communiquer.
d. Moyens d’unions intercellulaires associés
En microscopie optique, entre certaines cellules, des points, appelés cadre épicellulaire,
peuvent être observés. La microscopie électronique a permis de voir que ces points sont en
réalité une association de jonctions intercellulaires. Ce complexe de jonction, qui a pour rôle
une fonction d’occlusion et d’adhérence, est toujours composé du pôle apical vers basal
(du haut vers le bas) :
D’une zonula occludens, qui permet une compartimentalisation de l’espace intercellulaire
D’une zonula adhaerens De nombreux desmosomes
2) Liaison au tissu conjonctif
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Les épithéliums ont une fonction de revêtement et séparent une surface d’un tissu conjonctif
sous-jacent. Il tapisse donc soit la surface du corps, soit une cavité naturelle. La plupart des
tissus épithéliaux sont séparés du tissu conjonctif sous-jacent par une membrane basale.
Cette membrane est visible en microscopie optique et est d’épaisseur variable, elle n’est pas
composée de cellules mais de fibres.
La membrane basale est composée de deux lames :
La lame basale, au contact des cellules épithéliales et fabriquée par celles-ci, a une
épaisseur constante.
La lame réticulaire, au contact du tissu conjonctif et fabriquée par celui-ci, a une
épaisseur variable.
La variation de la taille de la membrane basale dépend
donc de la taille de la lame réticulaire.
Il existe donc aussi des moyens de jonction entre
l’épithélium et la matrice extracellulaire. Il s’agit de jonctions adhérentes maculaires ayants
un double rôle de liaison : extracellulaire transmembranaire et intracellulaire avec le
cytosquelette. Ils sont appelés hémidesmosomes et sont situés au pôle basal de certaines
cellules épithéliales.
Leur structure est similaire à celle des desmosomes avec la présence d’une plaque
cytoplasmique, de desmogléines, de desmoplakines et ils ont rôle semblable.
3) Nutrition des épithéliums
Pour pouvoir assurer la nutrition d’un tissu, il est nécessaire qu’il y ait à proximité un apport
sanguin. Cependant, un épithélium n’est pas vascularisé, sa nutrition doit donc être assurée
par les capillaires sanguins présents dans le tissu conjonctif. Ainsi, les substances doivent
diffuser dans le tissu conjonctif et passer la membrane basale, qui doit donc être perméable,
pour pouvoir atteindre les cellules épithéliales. Il y a donc une polarité fonctionnelle des
épithéliums en général avec un pôle basal au contact de la membrane basale et un pôle apical
au contact de la surface.
Dans la peau, l’épiderme (l’épithélium) est nourri grâce aux capillaires présents dans le derme
(tissu conjonctif).
B. DIFFERENCIATION CELLULAIRE Chaque type d’épithélium a ses spécificités et répond donc à une classification permettant leur
description.
1) Formes et assises des cellules
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Il existe plusieurs formes observables dans une coupe :
Pavimenteux : plus larges que hautes (comme des pavés)
Cubiques : aussi hautes que larges
Prismatiques (=cylindriques) : plus hautes que larges
Elles peuvent aussi avoir un nombre d'assises différentes :
Simple : une seule couche de cellules entre la membrane basale et la lumière
Stratifié (ou pluristratifié) : plusieurs couches de cellules clairement superposées les unes par rapport aux autres. Il peut donc y avoir plusieurs types de cellules dans un
même épithélium. Pour désigner le type de cellules, on prend celui de la couche la
plus superficielle même si ceux des autres couches sont d'un autre type.
Pseudo-stratifié : impression d’avoir des noyaux à plusieurs niveaux dans l’épithélium sans pour autant avoir une structure stratifiée
2) Différenciations apicales
Elles sont le plus souvent liées avec une fonction entre les cellules et le milieu extérieur.
Il y a d’une part les microvillosités qui sont incapables de mouvements actifs et donc inertes.
Et, d'autre part, les cils vibratiles qui ont une fonction de mouvement.
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Attention, même si presque toutes les cellules présentent quelques microvillosités, elles ne
présentent pas toutes une différenciation apicale. On parle de différenciation quand ils
répondent à une structure organisée et sont relativement nombreux.
a. Microvillosités : plateau strié
Il est notamment présent au niveau des
entérocytes de l'épithélium intestinal.
C'est un épithélium prismatique simple
qui présente un plateau strié au niveau
de son pôle apical. Chaque
microvillosité, d’environ 1 µm de
hauteur, est une expansion de la
membrane apicale avec en son cœur
une armature filamentaire d’actine.
La surface d’échange de la membrane plasmique étant considérablement augmentée, ces
microvillosités répondent à la fonction d’absorption de la muqueuse de l'intestin grêle.
La bordure en brosse est une forme de différenciation apicale, semblable au plateau strié,
mais où les microvillosités sont plus longues (jusqu’à 2 µm), avec une organisation plus
irrégulière et sont présents dans les tubes des reins. Elle a la même fonction d’absorption
qu’un plateau strié.
(/!\ le prof n’insiste pas trop dessus, mais ça peut tomber)
b. Microvillosités : Stéréocils
On les retrouve notamment au niveau de l’épididyme sous forme d’épithélium prismatique
simple. Ce sont des microvillosités qui ont une structure irrégulière. Ils n‘ont pas de
capacité de mouvement. Ils ont pour fonction la sécrétion de substances.
c. Cils vibratiles
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Ce sont des expansions irrégulières qui ont une fonction de mouvement.
On les retrouve au niveau de l’épithélium respiratoire. Mais aussi au
niveau des trompes utérines où ils permettent le transport de l'ovule depuis
l'ovaire vers l’utérus.
Chaque cil s’insère au niveau d’un corpuscule basal et est composé de microtubules. Au
niveau du corpuscule basal, on trouve 9 triplets de tubules périphériques et au niveau du cil 9
doublets autour d’un doublet central. Ces battements ciliaires nécessitent de l’énergie via
I’ATP qui sera consommé au niveau des microtubules.
3) Différenciation basale
Le seul exemple donné est celui du labyrinthe basal. On les retrouve notamment au niveau
des canaux striés des glandes salivaires (parotide, sous-maxillaire, sublingual) et des
néphrons des reins.
C’est une structure composée d’épithéliums prismatiques simples présentant de nombreux
replis de la membrane plasmique dans la région basale. On y observe de très nombreuses
mitochondries qui donne un aspect éosinophile au cytoplasme. La production d’ATP par les
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mitochondries et la grande surface d’échanges permise par les nombreux plis va permettre un
transport actif de substances du tissu conjonctif au cytoplasme cellulaire.
C. SPECIALISATIONS FONCTIONNELLES : EXEMPLES
1) Epithélium malpighien non kératinisé
Pour commencer, un épithélium malpighien est un épithélium stratifié pavimenteux. Celui-
ci peut être kératinisé (s’il produit de la kératine) ou non.
On retrouve les épithéliums malpighiens non kératinisé au niveau de certains organes
muqueux qui débouchent vers l'extérieur : la cavité buccale, l'œsophage, la marge annale et la
cavité vaginale. On les appelle aussi tissus malpighiens muqueux car on ne les retrouve
qu'au niveau des muqueuses. Leur fonction principale est le revêtement.
Il y a plusieurs couches, de la plus profonde à la plus superficielle :
La couche basale (CB) : il n'y a qu’une rangée de cellules cubiques. C'est dans cette couche que l'on trouve un pool de cellules souches qui permettent de renouveler les
cellules de l'épithélium. Ces cellules sont douées de mitose et sont donc capables de
s’auto-renouveler. Les cellules vont, par la suite, maturer dans les couches plus superficielles.
La couche parabasale (CPB) : Les cellules sont polyédriques, en plusieurs assises. Elles ont un noyau et des limites cellulaires bien visibles.
La couche intermédiaire (CI) : les cellules sont plus aplaties que dans les couches plus profondes. Elles ont un noyau et des limites cellulaires bien visibles en plusieurs
assises superposées.
La couche superficielle (CS) : les cellules sont pavimenteuses, en plusieurs assises. Les cellules sont encore vivantes, leur noyau est densifié ce qui leur donne un aspect
sombre appelé pycnose.
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Le renouvellement des cellules se fait donc du bas vers le haut et les cellules s’aplatissent
au fur et à mesure. Les cellules les plus superficielles se détachent après être mortes par un phénomène appelé la desquamation.
2) Epithélium malpighien kératinisé
On retrouve un seul épithélium malpighien kératinisé :
l’épiderme. Cet épithélium joue un rôle de revêtement et
de protection mécanique. Ce rôle de protection est permis
par la kératine molle que l'on retrouve dans cet épithélium.
C'est pour cette raison que l'on appelle les cellules de cet
épithélium des kératinocytes. De plus, l’épiderme a une
épaisseur variable, il est plus épais dans la paume de la main qu’autour des yeux.
Il y a aussi plusieurs couches (de la plus profonde à la plus superficielle) :
La couche basale : une seule rangée de cellules cubiques et quelques cellules formant le pool de réserve.
La couche épineuse (ou couche spineuse) : plusieurs assises de cellules polyédriques avec un gros noyau arrondi. On a l'impression que des épines éosinophiles lient les
cellules les unes entre elles. En réalité, les cellules sont liées par de très nombreux
desmosomes qui confèrent une grande résistance à la peau. Dans la partie la plus
profonde, on trouve encore quelques cellules en mitose (qui ont donc la capacité de
régénérer l'épithélium).
CS
CPB
CI
CB
Pycnose
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La couche granuleuse : les cellules commencent la kératinisation en formant un précurseur de la kératine : la kératohyaline qui forme des grains dans leur cytoplasme.
La couche cornée : plusieurs assises de cellules pavimenteuses anucléés, mortes, très aplaties. Elles sont riches en fibre de kératine molle, permettant la protection
mécanique de la peau, et possèdent encore des desmosomes. La maturation de la
kératine entraine la mort des cellules.
On y décrit trois sous-couches (du bas vers le haut) :
La couche claire
La couche compacte qui est la plus résistante, dû à l’importante abondance de kératine dans cette couche (des desmosomes sont encore présents ici)
La couche desquamante (ou disjointe) qui est la couche où a lieu la desquamation des cellules.
Les épithéliums muqueux et kératinisés présentent d’autres légères différences :
Dans l'épithélium muqueux, la couche régénérative est située uniquement dans la couche basale alors que dans l’épiderme, il y a aussi quelques cellules dans la couche épineuse.
Dans l'épithélium muqueux, toutes les cellules sont vivantes alors que dans l’épiderme, des cellules mortes persistent au niveau de la couche cornée.
3) Epithélium gastrique
C’est le seul épithélium à présenter un pôle muqueux fermé.
Le mucus est stocké dans une volumineuse enclave au pôle apical. Cet épithélium
prismatique simple a un rôle de protection vis-à-vis des substances acides de l’estomac.
En microscopie électronique, on peut observer qu’une fine couche de mucus est présente au
contact de l’épithélium. Celui-ci confère une protection chimique empêchant que les sucs
digestif auto-digèrent l’estomac.
Enzymes digestives
Fine couche de mucus
Grains de mucus
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4) Epithélium intestinale
On y retrouve un épithélium prismatique simple.
Il présente deux types de cellules :
Les entérocytes qui présentent à leur pôle apical des plateaux striés. Ce sont les cellules qui permettent l’absorption des nutriments.
Les cellules caliciformes.
Ces cellules sont des cellules à
pôle muqueux ouvert. C’est-à-dire qu’elles présentent une forme de cavité ouverte vers
l’extérieur et remplie de mucus (comme un calice). Elles présentent un noyau densifié
triangulaire.
En réalité, les cellules ne sont pas ouvertes mais le mucus est stocké dans de très nombreuses
vésicules et la membrane plasmique est très fine ce qui donne cet aspect.
Le mucus produit tapisse les entérocytes environnants et a pour rôle de retenir les substances
présentes dans l’intestin, permettant une amélioration de l’absorption par les entérocytes.
Les deux types cellulaires fonctionnent de manière coordonnée, on parle donc de symbiose
cellulaire.
5) Epithélium respiratoire
C’est un épithélium prismatique pseudo-
stratifié que l’on retrouve au niveau des
bronches et de la trachée.
Il y a deux types de cellules principalement : des
cellules ciliées et quelques cellules caliciformes.
Les cellules caliciformes produisent du mucus
qui est déplacé par les cellules ciliées. Ainsi, un
tapis de mucus se déplace et permet d’épurer l’air
des différentes poussières et agents pathogènes.
On parle d’escalator muco-ciliaire qui permet
l’éjection des particules, par la toux par
exemple. Cet épithélium a donc une fonction de
mouvement, grâce à une symbiose cellulaire.
Les cellules basales sont celles qui permettent le renouvellement de l’épithélium.
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6) Urothélium
On le retrouve au niveau de certaines voies urinaires : les uretères, la vessie et la partie
proximale de l’urètre. C’est un épithélium pseudostratifié, aussi appelé polymorphe,
transitionnel ou encore para-malpighien.
On observe plusieurs rangées de cellules :
Des cellules basales qui n’atteignent pas la lumière.
Au-dessus, des cellules en raquette qui nous donnent l’impression de ne pas être rattachées à la basale.
La couche la plus superficielle est
composée de cellules qui
sont parfois binucléées et
qui sont liées les unes aux
autres par des cadres
épicellulaires.
En réalité, toutes les cellules reposent sur la basale.
On dit que cet épithélium a une
fonction de glissement. En effet, il
s’agit d’un tissu qui est capable de
s’étendre. Quand la vessie est pleine,
la pression de l’urine entraine un
aplatissement du tissu grâce au
coulissement des cellules en raquette.
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D. DIFFERENTS TYPES D’EPITHELIUMS Les épithéliums sont tous différents et sont donc classés selon quatre critères : la forme des
cellules, le nombre de couche des cellules, les spécialisations cellulaires et la fonction des
épithéliums.
Simple Stratifié Pseudostratifié
Pavimenteux Endothélium : tapisse la cavité vasculaire
[ fonction de revêtement ] Mésothélium : tapisse les
cavités séreuses
[ fonction de revêtement ]
Epithéliums malpighiens : Kératinisés : peau
[ protection mécanique ]
Non kératinisés : muqueuses
[ fonction de revêtement ]
Cubique Certains canaux excréteurs de glandes.
Exemple : canaux biliaires du
foie
[ fonction de revêtement ]
Canaux excréteurs de certaines glandes :
Exemple : canaux
excréteurs des glandes salivaires
[ fonction de revêtement ]
Prismatique Certains canaux excréteurs de
certaines glandes. Exemple :
canaux biliaires du foie
[ fonction de
revêtement ] épithélium de la
vésicule biliaire
Canaux excréteurs de
certaines glandes : Exemple : niveau terminal
des canaux excréteurs des
glandes salivaires
[ fonction de revêtement ]
Les noyaux sont à
différents niveaux mais toutes les
cellules sont en
contact avec la basale.
Les couches ont un
aspect irrégulier.
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[ fonction de
concentration de la
bile ]
Trompe utérine : épithélium
cilié [ fonction de transport ]
Estomac : pôle muqueux fermé
[ protection chimique ]
Intestin : entérocytes et
cellules caliciformes
[ fonction d’absorption ]
Certaines parties de
l’épididyme : stéréocils
[ fonction d’excrétion ]
Tubes du rein :
- bordure en brosse [ fonction d’absorption ]
- labyrinthe basal [ transport actif ]
Exemple :
épithélium
respiratoire, cellules ciliées et
cellules
caliciformes
[ fonction de
mouvement ]
(L’urothélium n’est pas dans le tableau car il ne peut être décrit de pavimenteux, cubique ou
prismatique)
(Ce tableau reprend tous les tissus épithéliaux vu en cours. Tous les ans, il y a des questions
sur ça avec des pièges qui font confondre des exemples entre eux, souvent c’est entre
« stéréocils et cils vibratiles » ou « pôle muqueux ouvert ou fermé ».
Attention, les canaux excréteurs des glandes salivaires reviennent souvent dans plusieurs
cases, ça montre juste qu’un tissu peut avoir plusieurs types de cellules, un peu comme les
intestins)
E. RENOUVELLEMENT DES EPITHELIUMS (Le prof parle parfois de marqueur cellulaire, surtout PAS (=acide périodique de Schiff, qui
marque le mucus) ou Ki67 (marqueur du cycle cellulaire), mais il n’insiste pas et il n’y a
jamais eu de question dessus, donc ne vous attardez pas sur ça)
Le renouvellement des épithéliums se fait grâce à des cellules souches capables de se
différencier en cellules spécifiques du tissu. Une fois différenciées, les cellules sont dites
post-mitotiques et sont incapables de se diviser, elles se détachent du tissu une fois arrivées
au terme de leur maturation et sont libérées dans la lumière de la cavité. Ce renouvellement a
une durée variable selon les tissus.
Plusieurs exemples sont donnés :
L’épiderme présente des cellules souches dans les couches basale et épineuse. Cette zone est dite germinative. Les cellules se différencient et suivent donc une
maturation selon un axe baso-luminal, jusqu’à desquamer. La zone la plus
superficielle est dite fonctionnelle. Le renouvellement de la peau prend entre 4 et 5
semaines.
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L’épithélium respiratoire présente des cellules souches d’aspect triangulaire formant la zone germinative se différenciant pour donner les cellules ciliées ou caliciformes,
qui forme donc la zone fonctionnelle.
(le schéma est toujours le même pour des épithéliums stratifiés ou pseudo-stratifiés)
On retrouve d’autres types de maturation dans d’autres tissus.
Par exemple, au niveau de l’intestin on trouve
des replis de la muqueuse qui sont appelées
villosités intestinales et favorisent, elles aussi,
l’absorption. Ces villosités ne sont constituées
que de cellules différenciées. On retrouve les
cellules précurseurs au sein des glandes
intestinales, à distance, dans des replis. Ainsi,
la maturation fonctionnelle suit l’axe de la
villosité et la desquamation a lieu au niveau
des cellule matures, dans la lumière de l’intestin grêle.
Le renouvellement de ces cellules prend 7 jours.
II. LES EPITHELIUMS GLANDULAIRES
A. FONCTION GLANDULAIRE Une cellule épithéliale glandulaire est une cellule qui est capable d’élaborer une substance,
de la stocker avant de l’excréter. D’autres types de cellules que les épithéliums peuvent
avoir une fonction glandulaire comme certains neurones.
La sécrétion correspond à la fabrication d’un produit particulier par les cellules. Cela nécessite une organisation souvent particulière des organites (Noyau, Golgi…), on
parle de polarité sécrétoire.
Le stockage est aussi appelé la mise en charge. En effet, après que le produit a subi une maturation, il est le plus souvent stocké dans une zone du cytoplasme que l’on
appelle pôle sécrétoire.
L’excrétion correspond à la façon dont est évacué le produit de sécrétion à l’extérieur de la cellule. On parle de pôle excrétoire d’une cellule pour l’endroit où ça a lieu. A
l’échelle monocellulaire, on parle d’extrusion.
1) Mode d’extrusion
Il en existe trois types :
Mérocrine : le produit de sécrétion est libéré à partir de vésicules cytoplasmiques. La cellule reste intacte et la sécrétion est le plus souvent continue. Le produit est le
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plus souvent stocké au niveau du pôle apical. Il s’agit du mode d’extrusion le plus
courant.
Holocrine : l’ensemble de la cellule se détruit et libère en même temps le produit de sécrétion. On retrouve ce mode d’extrusion au niveau des glandes sébacées qui se
présentent comme des petits sacs alvéolaires possédant une cloison de refend. Ces
glandes sébacées produisent du sébum. Elles sont cubiques au niveau de la basale et
vont lors de leur maturation fonctionnelle traverser différentes strates de cellules en
direction de la lumière. Elles vont alors accumuler du produit de sécrétion et avoir
un aspect vacuolisé. Lorsque la cellule arrive au niveau de la lumière, elle va involuer
et mourir afin de libérer son produit de sécrétion. Ce mode d’extrusion entraine donc
la mort de la cellule et ne permet donc qu’un seul cycle de sécrétion par cellule.
Apocrine : c’est un type d’extrusion intermédiaire entre le mode mérocrine et le mode holocrine et donc souvent appelé holomérocrine. Le produit de sécrétion est
stocké au pôle apical des cellules avant d’être libéré par le clivage d’une partie de
son cytoplasme (c’est un peu comme si on décapitait la cellule). La cellule sera
capable de recommencer un cycle de sécrétion en reconstruisant de la membrane
plasmique et en accumulant à nouveau du produit de sécrétion. On retrouve ce mode
d’extrusion au niveau des glandes sudoripares apocrines et des glandes mammaires
en lactation.
(/!\ certaines cellules peuvent avoir plusieurs modes d’excrétion comme les glandes sudoripares)
2) Différents niveaux d’organisation
Les glandes peuvent avoir différents niveaux d’organisation :
Unicellulaire : une seule cellule est capable de former le produit et de l’excréter. Exemple : cellules caliciformes qui ont un mode d’extrusion mérocrine du mucus
Tissulaire : un tissu est constitué uniquement de cellules ayant une fonction glandulaire.
Exemple : épithélium gastrique où les cellules ont à la fois un rôle de revêtement et un
rôle glandulaire également mérocrine
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Anatomiquement individualisé : des glandes qui constituent des organes et sont donc pluritissulaires.
Exemple : hypophyse, pancréas, thyroïde, surrénales…
(/!\ même si cette partie se concentre sur l’aspect glandulaire des tissus, ils sont toujours décrit comme épithélium. C’est-à dire que les cellules sont toujours jointives sans
interposition de substance fondamentale, et ne sont pas vascularisées. Mais attention, pour
les glandes anatomiquement individualisées, le tissu épithélial n’est pas vascularisé mais la
glande en tant qu’organe est vascularisée)
B. DIFFERENTS TYPES DE GLANDES
Cette partie se consacre essentiellement aux glandes anatomiquement individualisées, elles
sont classées selon leur type d’excrétion : exocrine (excrétion vers l’extérieur ou les cavités
naturelles), endocrine (excrétion interne, dans la circulation sanguine) ou mixte.
1) Glandes exocrines
Ce sont des glandes qui excrètent leur produit de sécrétion vers une cavité du corps humain
ou à la surface du corps. Pour cela ces glandes nécessitent un système de canaux excréteurs
pour amener les substances de leur lieu de sécrétion vers leur lieu d’action. Les glandes
exocrines ont toutes une fonction de revêtement puisqu’elles sont reliées à l’extérieur.
Chaque glande est constituée
d’un tissu conjonctif qui peut se
densifier pour former une
capsule. A partir de ces
capsules, le tissu conjonctif va
se diviser en cloisons
interlobulaires et définir de
petits territoires appelés
lobules. On dit ainsi qu’une
glande est lobulée.
On peut définir deux territoires dans la glande :
La portion excrétrice qui est formée de l’ensemble des canaux excréteurs. C’est celle qui permet de transporter les substances. Ces canaux sont formés par un
épithélium de revêtement lui-même entouré d’une basale. Ces canaux peuvent être
intralobulaires, interlobulaires ou terminaux.
La portion sécrétrice est formée par l’épithélium glandulaire, elle permet de produire le produit de sécrétion. Cette portion est constituée d’unités sécrétrices qui
sont tapissées par un épithélium de revêtement lui-même entouré par une basale et
délimitent une lumière centrale. Elles peuvent avoir plusieurs formes :
Tubuleuses (ou tubulaire) = structure allongée. Elles peuvent être simples ou composées, être droites ou pelotonnées
Canal excréteur terminal
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(= contournées)
Acineuse (ou acinus) = structure sphérique. Elles peuvent être simples ou composées.
Alvéolaire = en forme d’alvéoles. Elles sont alors toujours composées et présentent des cloisons de refend.
On classe aussi les unités sécrétrices en fonction de leur type de sécrétion : muqueux ou
séreux.
(Mais se ne sont pas les seuls, il en existe bien d’autre. Seuls ces deux-là sont décrits en
PACES)
a. Sécrétion séreuse
Le produit de sécrétion est de nature protéique. Les
unités sécrétrices ont une structure caractéristique.
Elles forment des acini qui ont une lumière
centrale pratiquement virtuelle (c’est-à-dire très
petite). Autour de la lumière, on trouve des cellules
épithéliales dont les limites cellulaires sont mal
visibles au niveau des faces latérales. On a
l’impression qu’il y a une continuité entre les
différentes cellules. Le noyau de ces cellules est
actif, vésiculeux, situé à l’union tiers moyen -tiers
inférieur de la cellule. La membrane nucléaire est
bien visible, possède un ou deux nucléoles et la
chromatine est fine. Au pôle basal des cellules, on
observe des structures qui ont une forte affinité
pour les colorants basiques (donc une structure
basophile), cela montre qu’il y a dans ces régions beaucoup d’acides ribonucléoprotéiques et
est le signe d’une forte synthèse protéique. On parle ici de l’ergastoplasme qui est
responsable de la synthèse protéique et donc de la sécrétion. Au pôle apical (= pôle
sécrétoire), on trouve des petits grains acidophiles de zymogène qui correspondent à la mise
en charge des protéines qui seront excrétés par mode mérocrine.
On retrouve cette organisation au niveau de la glande parotide (glande salivaire) qui sécrète
l’amylase salivaire mais aussi au niveau du pancréas exocrine qui sécrète l’amylase
pancréatique.
Droite, simple
Pelotonnée, simple
Droite, composée
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b. Sécrétion muqueuse
Il s’agit de la sécrétion de mucus. Les unités
sécrétrices ont une forme tubulo-acineuse et
présentent une lumière large. Cette lumière est
entourée de cellules épithéliales aux limites
cellulaires bien visibles. Leur noyau est refoulé en
périphérie, aplati à proximité de la membrane
basale avec une chromatine dense. On observe au
sein du cytoplasme une accumulation importante
de mucus qui donne un aspect clair au cytoplasme
que l’on dit être spumeux. Le mucus va être excrété
par un mode mérocrine dans les canaux excréteurs.
2) Glandes endocrines
Les glandes endocrines sont des glandes à sécrétion interne, leur produit de sécrétion est
excrété dans des capillaires sanguins. Elles sont donc dépourvues de canaux excréteurs.
C’est le sang qui va les transporter jusqu’à leur cible.
On appelle les produits de sécrétion les hormones. Chaque cellule endocrine doit donc être
en contact avec un capillaire sanguin. On dit que les glandes endocrines sont richement
vascularisées.
Les hormones peuvent aussi agir sans passer par le système sanguin soit :
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par voie paracrine, elle agit sur les cellules voisines par voie autocrine, elle agit sur la même cellule.
Il existe plusieurs types d’architecture.
a. Architecture trabéculaire
C’est l’architecture la plus fréquente des glandes endocrines.
Les cellules sont disposées en forme de travées. Elles sont collées les unes aux autres et sont
situées entre deux basales les séparant d’un tissu conjonctif richement vascularisé. Cette
structure permet d’aligner les cellules le long des capillaires.
Le produit de sécrétion sera sécrété et
excrété au même pôle
(ici, pôle sécrétoire = pôle excrétoire,
aussi appelé pôle vasculaire), au niveau
des faces latérales de cellules. Ces glandes
ne présentent aucune fonction de
revêtement.
On retrouve cette organisation au niveau de
la glande hypophysaire antérieure et des
glandes surrénaliennes.
b. Architecture folliculaire (ou vésiculaire)
La thyroïde est une glande endocrine individualisée situé à la face antérieure du cou. C’est
la seule glande folliculaire du corps. Chaque follicule thyroïdien forme une sphère délimitée
par une rangée de cellules épithéliales qui entoure une cavité remplie de substance colloïde
qui est de signification extra-cellulaire. La thyroïde est capable de former deux hormones qui
lui sont spécifiques : la T3 (triiodothyronine) et la T4 (tétraïodothyronine) que l’on appelle le
plus souvent hormones thyroïdiennes. Ces hormones sont produites par les thyréocytes qui
sont les principales cellules de la thyroïde. La particularité des thyréocytes est leur double
polarité.
Dans un premier temps, la thyroglobuline est sécrétée par les thyréocytes et mise en charge
dans la substance colloïde (donc en dehors de la cellule). C’est un précurseur hormonal
« portant » des molécules de MIT (MonoIodoThyronine) et DIT (DiIodoThyronine), formé à
partir d’iode et de tyrosine. Ces molécules réagissent après entre elles pour former T3 (MIT +
DIT) et T4 (DIT + DIT).
Cette première étape se fait donc des capillaires sanguins vers la substance colloïde
(polarité baso-apicale).
La seconde étape se fait depuis la substance colloïde vers les capillaires sanguins. La
thyroglobuline est recaptée par les thyréocytes, créant des vésicules de résorption dans la
substance colloïde, puis est dégradée pour libérer T3 et T4 dans le sang (polarité apico-
basale).
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3) Glandes mixtes
Ce sont des glandes anatomiquement individualisées qui ont à la fois une fonction endocrine
et une fonction exocrine.
a. Glandes mixtes à populations cellulaires distinctes
Au sein d’un même organe, on trouvera des cellules endocrines et d’autres exocrines. On
retrouve cette organisation au niveau du pancréas. Cette glande barre horizontalement
l’abdomen. Il communique avec le duodénum (le début de l’intestin grêle) par des canaux
excréteurs. Il s’agit d’une glande lobulée. Ses lobules sont triangulaires, on parle de
lobulation cunéiforme du pancréas.
Il est composé en partie d’acini
séreux qui fabriquent l’α-amylase
pancréatique ; c’est la fonction
exocrine du pancréas.
La partie endocrine est formée par
les ilots de Langherans qui sont
visibles dès un faible grossissement.
Il s’agit d’une structure
trabéculaire entre les acini. Ce
pancréas endocrine est capable de
former plusieurs hormones dont
l’insuline qui est la seule hormone
hypoglycémiante du corps humain.
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b. Glandes mixtes avec une seule population cellulaire
Le foie est une glande dont les cellules ont à la fois un rôle endocrine et un rôle exocrine ;
on dit que c’est une glande amphicrine. Il est composé d’hépatocytes et possède une
architecture trabéculaire habituelle, à l’exception qu’il n’y a pas de membrane basale.
On retrouve des petits espaces qui persistent entre les cellules et qui forment des canalicules
où circule la bile. Celle-ci est acheminée jusqu’aux canaux biliaires, c’est le versant
exocrine du foie.
La libération d’hormone est permise grâce à l’architecture trabéculaire de la glande et
l’importante vascularisation du tissu conjonctif. C’est le versant endocrine du foie.
VRAI OU
FAUX :
1. Un épithélium peut être de revêtement uniquement.
2. Un mésothélium est un épithélium caractéristique d'une séreuse.
3. Les desmosomes sont spécifiques des épithéliums.
4. Les jonctions à interstice sont de type zonula uniquement.
5. Un épithélium n'est jamais vascularisé.
6. Les entérocytes sont des épithéliums prismatiques simples.
7. Les stéréocils présentent une armature de tubuline.
8. L'épithélium de la cavité buccale est de type malpighien muqueux.
9. Dans l'épiderme, toutes les cellules sont vivantes.
10. L'escalator muco-ciliaire est défini par la coordination des cellules caliciformes et ciliées de l'épithélium respiratoire.
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11. Le mode holocrine est le mode d'excrétion le plus courant.
12. Les cloisons interlobulaires sont créées à partir de tissu conjonctif.
13. Une sécrétion séreuse est de nature lipidique.
14. Les canaux excréteurs des glandes endocrines ne sont pas innervés.
15. Toutes les glandes sont vascularisées.
16. L'épithélium de l'hypophyse antérieure est glandulaire uniquement.
17. La thyroïde est la seule glande exocrine d'architecture folliculaire.
18. Les hormones thyroïdiennes se nomment T3 et T4.
19. La partie endocrine du pancréas est formée par les îlots de Langerhans.
20. Le foie est une glande amphicrine car il possède 2 populations cellulaires distinctes ; une partie exocrine et une partie endocrine.
Q1 (annale 2015-2016)
Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) concernant les épithéliums de
revêtement ?
A. Ils reposent pratiquement tous sur une membrane basale B. Les cadres épicellulaires visibles au niveau des faces latérales de certaines cellules
épithéliales correspondent à des moyens d’union intercellulaire
C. Les cellules superficielles de l’épithélium malpighien non kératinisé de l’œsophage possèdent des noyaux bien visibles en microscopie optique
D. L’épithélium respiratoire est un épithélium prismatique pseudostratifié E. L’urothélium est un épithélium pseudostratifié cilié avec des cellules caliciformes,
ayant une fonction de mouvement
Q2 (annale 2016-2017)
Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) concernant les microvillosités
cellulaires ?
A. Elles correspondent à des évaginations de la membrane plasmique des cellules épithéliales
B. Il en existe de façon habituelle à la partie basale des cellules des épithéliums cubiques et prismatiques simples
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C. Lorsqu’elles sont nombreuses, elles peuvent réaliser une différenciation connue sous le nom de plateau strié
D. Elles contiennent une armature de tubuline et peuvent se déformer de façon active E. Leur présence en grand nombre augmente la surface membranaire et peut favoriser les
phénomènes physiologiques d’absorption.
Q3 (annale 2014-2015)
Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) concernant les glandes exocrines
anatomiquement individualisées ?
A. Elles ne sont jamais vascularisées B. Leur portion sécrétrice correspond à des cellules capables d’excréter un produit de
sécrétion
C. Les glandes séreuses élaborent un produit de sécrétion de nature protéique D. Les glandes muqueuses élaborent un produit de sécrétion de nature protéique E. Elles comportent toujours des canaux excréteurs
Q4 (annale 2014-2015)
Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) concernant le pancréas ?
A. Il s’agit d’une glande mixte, à la fois endocrine et exocrine B. Les acini pancréatiques sont de types muqueux pur C. Les cellules des acini pancréatiques élaborent de la bile D. Les acini pancréatiques sont regroupés les uns avec les autres pour former des îlots de
Langerhans
E. Certaines cellules du pancréas élaborent de l’insuline CORRECTION :
1. Un épithélium peut être de revêtement uniquement.
VRAI
2. Un mésothélium est un épithélium caractéristique d'une séreuse.
VRAI
3. Les desmosomes sont spécifiques des épithéliums.
FAUX - ils sont présents dans les autres tissus
4. Les jonctions à interstice de type zonula uniquement.
FAUX - elles sont de type macula uniquement
5. Un épithélium n'est jamais vascularisé.
VRAI
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6. Les entérocytes sont des épithéliums prismatiques simples.
VRAI
7. Les stéréocils présentent une armature de tubuline.
FAUX - ce sont les cils vibratiles qui possèdent des microtubules (donc une
armature de tubuline)
8. L'épithélium de la cavité buccale est de type malpighien muqueux.
VRAI
9. Dans l'épiderme, toutes les cellules sont vivantes.
FAUX - les cellules de la couche cornée sont mortes
10. L'escalator muco-ciliaire est défini par la coordination des cellules caliciformes et ciliées de l'épithélium respiratoire.
VRAI
11. Le mode holocrine est le mode d'excrétion le plus courant.
FAUX - c'est le mode mérocrine qui est le plus courant
12. Les cloisons interlobulaires sont créées à partir de tissu conjonctif.
VRAI
13. Une sécrétion séreuse est de nature lipidique.
FAUX - une sécrétion séreuse est de nature protéique
14. Les canaux excréteurs des glandes endocrines ne sont pas innervés.
FAUX - les glandes endocrines n'ont pas de canaux excréteurs (mais ceux des
glandes exocrines sont bien innervés par le système autonome)
15. Toutes les glandes sont vascularisées.
VRAI
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16. L'épithélium de l'hypophyse antérieure sont glandulaire uniquement.
VRAI
17. La thyroïde est la seule glande exocrine d'architecture folliculaire.
FAUX - la thyroïde est une glande endocrine
18. Les hormones thyroïdiennes se nomment T3 et T4.
VRAI
19. La partie endocrine du pancréas est formée par les îlots de Langerhans.
VRAI
20. Le foie est une glande amphicrine car il possède 2 populations cellulaires distinctes ; une partie exocrine et une partie endocrine.
FAUX - c'est une glande amphicrine car il n'y a qu'une seule population de
cellules, qui ont à la fois un rôle endocrine et un rôle exocrine (le pancréas a bien
2 populations de cellules distinctes)
(Vrai : 1, 2, 5, 6, 8, 10, 12, 15, 16, 18, 19)
Q1 (annale 2015-2016)
Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) concernant les épithéliums de
revêtement ? (VRAIES : A B E)
A. Ils reposent pratiquement tous sur une membrane basale
VRAI. L’exception vue en cours est l’épithélium du foie
B. Les cadres épicellulaires visibles au niveau des faces latérales de certaines cellules épithéliales correspondent à des moyens d’union intercellulaire
VRAI. Un cadre épicellulaire correspond à un complexe de jonctions composé de
différenciations latérales. Il permet donc une adhésion intercellulaire. Pour
rappel, un cadre épicellulaire est composé de zonulas occludens, de zonulas
adherens et de desmosomes (apical vers basal)
C. Les cellules superficielles de l'épithélium malpighien non kératinisé de l’œsophage possèdent des noyaux bien visibles en microscope optique
FAUX. Les cellules superficielles de l’épithélium malpighien non kératinisé de
l’œsophage possèdent des noyaux plus petits et rétractés, on dit qu’ils sont en
pycnose
D. L'épithélium respiratoire est un épithélium prismatique pseudostratifié
VRAI. L’épithélium respiratoire correspond à l’épithélium de la trachée et des
bronches, il est bien prismatique et pseudostratifié.
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E. L'urothélium est un épithélium pseudostratifié cilié avec des cellules caliciformes, ayant une fonction de mouvement
FAUX. C’est l’épithélium respiratoire qui correspond à cette description.
L’urothélium est bien un épithélium pseudostratifié ayant une fonction de
mouvement qui contient lui des cellules en raquette, permettant de s’adapter au
volume de la vessie.
Q2 (annale 2016-2017)
Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) concernant les microvillosités
cellulaires ? (VRAIES : A C E)
A. Elles correspondent à des évaginations de la membrane plasmique des cellules épithéliales
VRAI. Attention, les microvillosités sont bien des Évaginations (expansion de la
membrane vers l’extérieur de la cellule), à ne pas confondre avec des
invaginations (repliement de la membrane vers l’intérieur de la cellule)
B. Il en existe de façon habituelle à la partie basale des cellules des épithéliums cubiques et prismatiques simples
FAUX. C’est une différenciation apicale.
C. Lorsqu’elles sont nombreuses, elles peuvent réaliser une différenciation connue sous le nom de plateau strié
VRAI. On parle de différenciation apicale seulement avec un nombre important
de microvillosités
D. Elles contiennent une armature de tubuline et peuvent se déformer de façon active FAUX. Attention à ne pas confondre microvillosités et cils vibratiles ! Ce sont ces
derniers qui sont composés de microtubules et qui ont un mouvement actif.
E. Leur présence en grand nombre augmente la surface membranaire et peut favoriser les phénomènes physiologiques d’absorption.
VRAI. C’est le cas du plateau strié et de la bordure en brosse.
Q3 (annale 2014-2015)
Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) concernant les glandes exocrines
anatomiquement individualisées ? (VRAIES : C E)
A. Elles ne sont jamais vascularisées FAUX. Toutes les glandes anatomiquement individualisées, en tant qu’organe,
sont vascularisées. Le prof insiste beaucoup sur le fait que les glandes endocrines
sont richement vascularisées mais les glandes exocrines aussi (moins que les
glandes endocrines mais quand même), même si leur produit de sécrétion ne
passe pas par la circulation sanguine.
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B. Leur portion sécrétrice correspond à des cellules capables d’excréter un produit de sécrétion
FAUX. La portion sécrétrice correspond bien à des cellules capables de sécréter
un produit de sécrétion. La portion excrétrice permet bien d’excréter le produit.
C. Les glandes séreuses élaborent un produit de sécrétion de nature protéique
VRAI. Et les glandes muqueuses élaborent du mucus.
D. Les glandes muqueuses élaborent un produit de sécrétion de nature protéique FAUX. Voir C
E. Elles comportent toujours des canaux excréteurs
VRAI. C’est ce qui caractérise les glandes exocrines.
Q4 (annale 2014-2015)
Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) concernant le pancréas ?
(VRAIES : A E)
A. Il s’agit d’une glande mixte, à la fois endocrine et exocrine
VRAI. Le pancréas est bien une glande mixte, à la fois endocrine et exocrine,
comme le foie.
B. Les acini pancréatiques sont de types muqueux pur
FAUX. Ils sont de type séreux, leur produit de sécrétion est de nature protéique,
c’est l’amylase pancréatique qui est une enzyme.
C. Les cellules des acini pancréatiques élaborent de la bile
FAUX. Ce sont les travées d’hépatocytes qui synthétisent la bile. Les acini
pancréatiques sécrètent l’amylase pancréatique.
D. Les acini pancréatiques sont regroupés les uns avec les autres pour former des îlots de Langerhans
FAUX. Les acini pancréatiques sont bien distincts des ilots de Langerhans. Ces-
derniers ont une structure endocrine trabéculaire, élaborant l’insuline.
E. Certaines cellules du pancréas élaborent de l’insuline VRAI. Ce sont les fameux ilots de Langerhans.
(Certaines questions sont très récurrentes en histo, et surtout sur ce chapitre. C'est souvent sur
des points où le prof insiste beaucoup, par exemple sur la vascularisation des épithéliums, il y
a quasiment tous les ans un item là-dessus. Il y a aussi quelque fois des pièges mais, encore
une fois, les mêmes reviennent tous les ans du type : « les canaux excréteurs des glandes
endocrines », « confondre stéréocils et cils vibratiles », « pôle muqueux ouvert ou fermé »,
« confondre foie et pancréas ».)