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Page 1: MST Syphilis primaire et secondaire Chlamydiae Gonococcie.

MST

Syphilis primaire et secondaire

Chlamydiae

Gonococcie

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SYPHILIS

• Infection du à un spirochète Tréponema Pallidum• Infection non immunisante très contagieuse• Recrudescence • surtout les homosexules masculins, 1/2 infectés

par le VIH• Transmission sexuelle si rapport non protégés,

maternofoetale surtout 4ème et 5ème mois, post-transfusionnelle et greffe d’organe

• Chancre et syphilides érosives sont contagieuses

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Classification

• Syphilis précoce– syphilis primaire– syphilis secondaire– syphilis sérologique précoce

• Syphilis tardive – syphilis tertiaire– syphilis sérologique tardive

• Diagnostic de SP parfois méconnu car chancre vaginale, col utérin, anorectal, pharyngé

• Grande simulatrice

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Syphilis primaire

• Incubation variable en moyenne de 4 sem.• Chancre syphilitique

– ulcération muqueuse +/- profonde– 5 à 15 mm de diamètre– unique, rarement multiple– fond propre rosé– induré– indolore– sillon balano-préputial le + souvent, rarement gland et fourreau– partie externe de la vulve le + souvent chez la femme

• Adénopathie satellite non inflammatoire unilatéral• Régression en qq semaines sans séquelle, 30% vont présenter des signes

cliniques de syphilis secondaire

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Syphilis secondaire

• Plusieurs éruptions cutanéo-muqueuses entrecoupées de phases asymptomatiques

• Roséole syphilitique = 1ère floraison : peu intenseet transitoire (flanc, macules rosées)

• Syphilides papuleuses : visage tronc membres, polymorphe, mais toujours papule cuivrée, parfois simule acnée, dermite seborrheique, collerette de Biett non spécifique, non constante

• Syphilides palmoplantaires très évocateur, à cheval sur les plis palmaires

• Syphilides génitales et périnéales souvent caractère érosives

• Autres symptômes :fausse perlèche, fausse DS, papules acnéiformes du menton, plaques fauchées de la langue, alopécie en aire, dépilation des sourcils

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Syphilis secondaire

• Signes généraux :– fièvre– céphalée– sd méningé– polyADP– HSM– polyarthralgie– douleurs lancinantes osseuses (ostéocopes)– AEG– manifestations ophtalmo (névrite papillite uvéite)

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Diagnostic biologique

• Examen au microscope à fond noir pratiqué sur des lésions érosives (pas de valeur dans la bouche spirochète saprophytes)

• Examen sérologique :– TPHA Ac spécifiques des tréponèmes– VDRL Ac anticardiolipidiques non spécifiques– FTA réaction spécifique du tréponème

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TPHA/VDRL et FTA

• TPHA

– Se positive autour du 8ème jour du chancre

– Reste positif toute la vie en l’absence de ttmt

– Se négative qu’en cas de ttmt bien conduit et si ttmt instauré moins de 1 an après le chancre

• VDRL

– se positive 8-10 jours apès le chancre

– sert à suivre l’efficacité du ttmt

• FTA

– se positive au 5ème jour du chancre

– intérêt en cas de chancre à TPHA/VDRL neg

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Interprétation d’une sérologie

• TPHA - et VDRL - ==> absence de tréponématose, tréponématose très récente (incubation, 5 à 15 premiers jours du chancre), tréponématose guérie traitée précocément

• TPHA + et VDRL + ==> tréponématose traitée ou non, guérie ou non

• TPHA - et VDRL + ==> faux positif

• TPHA + et VDRL - ==> tréponématose guérie, tréponématose très précoce (premiers jours du chancre) ou syphilis tertiare

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Fausses sérologies syphilitiques

• Causes infectieuses– parasitaires (paludisme…)– virales : varicelle, oreillons, MNI, hépatites virales, rougeole, VIH– bactériennes : lèpre, tuberculose, pneumococcie, leptospirose,

borréliose, scarlatine

• causes non infectieuses– grossesse– toxicomanie intraveineuse– hépatopathie chronique– gammapathie monoclonale– lupus érythémateux systémique– sd des antiphospholipides– cancers

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Traitement

• Recommandations générales : – ne pas attendre le résultat du TPHA/VDRL pour traiter– rechercher une autre IST– rechercher des complications neuro-ophtalmiques

• en cas de syphilis primaire : en l’absence de CI aux péni et aux IM extencilline 2,4MU IM 1 injection (réaction d’Herxheimer bénigne)

• en cas de syphilis secondaire : même traitement mais risque de réaction d’Herxheimer (céphalée, myalgie, fièvre et accentuation des signes locaux) prévenir le patient et lui donner un antipyrétique

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Traitement (suite)

• En cas d’allergie aux péni : doxycycline 100 mg 2/24h pendant 15 jours (sauf VIH et femme enceinte)

• examen et traitement des sujets contacts

• suivi clinique et sérologique à 3 et 6 mois :– à 3 mois : VDRL quantitatif divisé par 4

– à 6 mois : VDRL quantitatif divisé par 16 (VDRL - 1 an après le ttmt d’une primaire et 2 ans après ttmt d’une secondaire)

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Cas particuliers

• Femme enceinte :– CI aux cyclines et mauvais passage des macrolides donc

désensibilisation aux pénicillines si allergie, sinon même ttmt (parfois 2 injections)

– suivi échographique régulier, sérologiques mensuels– passage transplacentaire à partir du 4 et 5ème mois

• Sujet VIH :– même traitement– PL non systématique sauf signes neurologiques et ophtalmologiques

(idem que l’immunocompétent)– cyclines non validées

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NEISSEIRIA GONORRHOEAEdiploccoque encapsulé gram neg intra ou extracellulaire, résistance aux ATB production de Blactamase (15%), cycline (20%) et ciprofloxacine (30%)• Urétrite : OUI, parfois anorectite

• prévalence dans les uréthrites : 10%

• incubation : 2-5 jours

• écoulement : 90% purulent

• cervicite : OUI

• portage asymptomatique : exceptionnel à l’urètre (1%) plus fréquent au pharynx et à l’anus

• complications : prostatite, orchyépididimite, septicémie avec signes cutanés périarticulaires et arthrite septique, salpingite, sténose urétrale

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• transmission au nouveau né : OUI, rare, conjonctivite

purulente cécité

• diagnostic : examen direct coloration de Gram sur le pus

ou par frottis endo-uretral, culture sur gélose chocolat avec

antibiogramme, si pvmt + de gorge systématique

• dépistage : pas d’intérêt sauf sujet consultant pour une

MST

• traitement : ceftriaxone 250 mg 1 IM ou ciprofloxacine

500 mg per os 1 prise ou céfixime 400 mg per os 1 prise +

ttmt antichlamydiae systématique

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CHLAMYDIAE TRACHOMATISbacterie intracellulaire obligatoire, prévalence 2 à 10% des sujets jeunes, portage asymptomatique => complication infectieuse sur le haut appareil génitale féminin

• Urétrite : OUI

• prévalence dans les urétrites : 20 à 30%

• incubation : plusieurs semaines

• écoulement : 40 à 50%, clair

• cervicite : OUI

• portage asymptomatique : jusqu’à 10% à l’urètre

• complications : prostatite, orchyépididimite, arthrite réactionnelle, sd de Fiessenger-Leroy-Reiter (conjonctivite bilatérale, polyarthralgie et signe cutané : balanite circiné et lésions psoriasiformes palmoplantaires), kératoconjonctivite, salpingite, stérilité tubaire, GEU, algies pelviennes inflammatoires

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• transmission au nouveau né : OUI, conjonctivite, pneumopathie

• diagnostic : PCR sur premier jet d’urine chez l’homme et sur

prélèvement à l’endocol chez la femme

• dépistage : intérêt chez les sujets jeunes du fait des

complications chez la femme (PCR sur premier jet d’urine dans

les deux sexes)

• traitement :azythromycine 1 gramme per os en dose unique ou

doxycycline 100 mg 2/24 H 7 jours ou minocycline 100 mg pdt

7 jours ou ofloxacine 300 mg/24 h 7 jours

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Dans tous les cas, il faut

• Identifier le, la ou les partenaires sexuels

• proposer sérologie VIN VHB TPHA/VDRL

• éducation des patients


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