Revue de presse « Défense » (contact : [email protected]) Votre avis nous intéresse : si vous voulez réagir à un article de la Revue de presse, vous pouvez soit contacter directement le responsable de thème de Défense soit réagir en adressant un courriel à l’adresse indiquée ci-dessus. L’équipe de la Revue de presse Défense vous remercie de votre confiance et de votre intérêt pour son travail, toutes vos suggestions sont les bienvenues. Cette revue de presse paraît désormais sur le site de l’UNION-IHEDN, à l’adresse : http://www.union-ihedn.org/ Le 19 janvier 1840, Jules Dumont d’Urville découvre la Terre-Adélie. Date : 19 janvier 2015 Sommaire des articles proposés 1) Enjeux de la Défense, Doctrine, Concepts, Missions : Armées : François Hollande a deux jours pour financer ses promesses Tribune libre : le Val-de-Grâce ne doit pas être démantelé 2) Relations internationales - Europe de la défense - OTAN : Processus de paix en Libye : Genève à l’épreuve des seigneurs de la guerre L’Arabie saoudite, royaume malade UE : poursuite de la politique de sanctions contre la Russie (Varsovie) 3) Armements - Industries - Économie : En 2016, les 1% les plus riches détiendront plus de la moitié du patrimoine mondial Le premier B2M prend forme chez Piriou Rafale et Frégates FREMM : l’Egypte et la France proches d’un accord
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Revue de presse « Défense - union-ihedn.org · Un drapeau français brûlé et remplacé par un drapeau marocain La une de ... un contrat à Oman dans les ... de bots dévoilés
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Les pays de l’Union européenne ont convenu de la nécessité de poursuivre la politique de
sanctions à l'encontre de la Russie, a annoncé lundi le chef de la diplomatie polonaise
Grzegorz Schetyna, cité par EUObserver. "Nous avons été unanimes à décider de ne pas
changer de politique à l'égard de la Russie", a déclaré le ministre à l'issue de quatre heures de
discussion au sein du Conseil de l’Union européenne. La chef de la diplomatie européenne
Federica Mogherini a déclaré auparavant que les ministres des Affaires étrangères des pays de
l'UE n'adopteraient pas de décisions sur les sanctions contre la Russie, mais poursuivraient la
discussion déjà engagée et prépareraient des décisions pour les futures rencontres
européennes. Des sanctions ont été adoptées par l'Occident en représailles à la position de
Moscou sur la crise en Ukraine. La Russie a pour sa part déclaré qu'elle n'était pas impliquée
dans le conflit intérieur ukrainien et qu'elle souhaitait voir ce pays surmonter la crise politique
et économique.
3/ ARMEMENTS - INDUSTRIES – ECONOMIE THEME 3 - 1 : En 2016, les 1% les plus riches détiendront plus de la moitié du patrimoine mondial Source, journal ou site Internet : Le Figaro
liaisons régulières. Il s’agit d’un ravitaillement « routinier » composé d’effets divers
(habillement, pièces de rechange automobiles, matériel aéronautique…). Le centre réalise
aussi des transports à la demande, directement de l’expéditeur au destinataire. Enfin, le CTTS
peut aussi, dans certains cas, faire appel à des prestataires de service privés (dans le cas des
petits volumes notamment). Tourné vers l’avenir, le CTTS s’adapte à l’évolution des besoins
de la Défense. « Rien n’est figé, affirme le colonel Chevalier. Nous allons ainsi bientôt
bénéficier d’un nouveau système d’information logistique appelé SILRIA en remplacement de
SILCENT, le système actuel. Nous travaillons aussi à une meilleure gestion des containers de
transport et nous sommes intégrés aux réflexions sur la logistique liée au maintien en
condition opérationnelle (supply chain MCO). Nous cherchons à améliorer encore les délais
de livraison des pièces de rechange, en repensant la gestion de nos plateformes et de nos
lignes régulières. » L’armée de l’air occupe une place centrale dans ces projets. À terme, la
base de Romorantin doit ainsi s’affirmer comme la plateforme centrale du transport et du
transit national.
Portrait : Un aviateur au cœur des transports terrestres
Le centre des transports et transits de surface (CTTS) compte une majorité de militaires de
l’armée de terre. Pour leur part, les aviateurs représentent 20% des effectifs. Focus sur l’un
d’entre eux : l’adjudant-chef Tony.
« Je suis adjoint au chef du centre opérationnel, entité au cœur du CTTS. Nous nous trouvons
dans un vaste open space où l’activité est continue. Nos camions ne s’arrêtent jamais ! Avec
le chef, nous sommes responsables de l’organisation et de la répartition de l’activité au sein
des cellules du centre opérationnel. Dans notre travail, la réactivité est primordiale,
notamment en cas de demandes urgentes de transport. Cela fut notamment le cas au début de
l’opération Serval en janvier 2013. Quatre personnes étaient chargées de répondre, de jour
comme de nuit, au flux ininterrompu de demandes nous parvenant. Ce métier est exigeant ;
mais il est aussi gratifiant. Nous savons que les forces sont tributaires des matériels que nous
devons acheminer. Nous participons également directement aux opérations extérieures. En
permanence, environ 10% du personnel du CTTS est déployé au sein de détachements de
transit interarmées de surface (DETIS) œuvrant partout dans le monde. Ici, quelle que soit la
couleur de l’uniforme, nous contribuons tous aux missions qui nous sont confiées. »
THEME 4 - 4 : Ravivage de la flamme Source, journal ou site Internet : defense.gouv.fr
Date : 19 janvier 2015
Auteur : service de santé des armées
Adressé par André Dulou
Jeudi 15 janvier, le médecin général des armées Jean-Marc Debonne, directeur central, a
déposé une gerbe et ravivé la Flamme sur la tombe du soldat Inconnu, avant de prononcer ses
vœux au SSA pour 2015 à l’école du Val-de-Grâce.
5/ ZONES DE CONFLITS THEME 5 - 1 : Quatre mois après le début de l’offensive, la bataille de Kobané a freiné l’élan de l’EI en Syrie Source, journal ou site Internet : L’Expression
Date : 19 janvier 2015
Auteur : Adressé par Jean-François Mazaleyrat
Les jihadistes du groupe «Etat islamique» ont été arrêtés dans leur expansion à Kobané,
province kurde de Syrie
Les frappes de la coalition internationale à Kobané ont donné un coup de frein aux
ambitions du groupe Etat islamique (EI) de prendre cette ville kurde et à ses rêves
d'expansion en Syrie, selon des experts.
Quatre mois après le début de l'offensive de l'EI, à la mi-septembre, les forces kurdes ont
repris le gros de cette ville frontalière de la Turquie, appuyées par les raids aériens de la
coalition menée par Washington depuis le 23 septembre. L'EI ne détiendrait plus que 20% de
Kobané (nom kurde d'Aïn al-Arab), notamment dans l'est et le sud, selon l'Observatoire syrien
des droits de l'Homme (OSDH, basé en Grande Bretagne). En perdant plus de 1.000 jihadistes
dans cette bataille qui a fait jusqu'à présent 1.600 morts, l'EI a payé cher sa détermination à
conquérir cette ville devenue le symbole de la lutte contre ce groupe extrémiste qui contrôle
de larges territoires en Syrie et en Irak. «Tout le monde sait désormais que Kobané est le lieu
où les Kurdes ont stoppé l'avancée de l'EI», affirme, cité par l'AFP, Mutlu Civiroglu,
spécialiste des affaires kurdes basé à Washington. «Les jihadistes y ont perdu des centaines de
combattants, des millions de dollars en armes et leur image d'invincibilité». Les frappes
Fluide Glacial rappelle celle provoquée par «Les Chinois à Paris», une comédie de Jean
Yanne sur l’armée de Mao occupant Paris. Les autorités de la République populaire avaient
tout fait pour empêcher le tournage et sa sortie en 1974.
7/ SECURITE INTERIEURE THEME 7 - 1 : Résurgence du Jihadisme en Europe : en France comme en Belgique, la fin du mythe du « loup solitaire » Source, journal ou site Internet : L’Expression
Date : 19 janvier 2015
Auteur : Adressé par Jean-François Mazaleyrat
Les polices européennes sur les dents, à la chasse de cellules jihadistes
Les attentats à Paris et le démantèlement de cellules en Belgique font voler en éclats le
concept du «loup solitaire», qui se radicalise et passe à l'action seul, sans lien avec une
organisation jihadiste, estiment des experts.
Que ce soit les frères Kouachi, tueurs de Charlie Hebdo, Amédy Coulibaly, preneur d'otages
de l'épicerie casher à Paris, ou les autres jihadistes qui sont passés à l'action au cours des
dernières années dans des pays occidentaux, les enquêtes démontrent ou vont démontrer qu'ils
avaient tous un lien, plus ou moins ténu mais incontestable, avec des organisations ou la
mouvance islamiste radicale, engagée dans le «jihad» mondial, assurent-ils. «Le
démantèlement de réseaux constitués en France et en Belgique démontre une fois encore
l'inanité du mythe du loup solitaire''», assure, cité par l'AFP, Jean-Pierre Filiu, professeur à
Sciences Po à Paris. «Cette figure largement fantasmée est une création intellectuelle apparue
aux Etats-Unis lorsque la guerre globale contre la terreur'', lancée par l'administration Bush en
2001, donnait ses premiers signes d'essoufflement». «L'absence de cibles facilement
accessibles dans les terres de jihad amenait une cohorte de supposés experts (...) à alimenter la
thèse d'une menace diffuse. Cette construction d'un ennemi intérieur, par définition
insaisissable et omniprésent, tendait à justifier les dispositifs liberticides de type Patriot Act,
dont l'efficacité est pour le moins discutable», ajoute ce spécialiste du jihadisme. «Agiter le
spectre du loup solitaire'' ne sert qu'à semer la confusion et à éviter de désigner les vrais
responsables de la terreur, soit les donneurs d'ordre implantés au Moyen-Orient». Saïd et
Chérif Kouachi avaient été en contact avec Al Qaîda dans la péninsule arabique (Aqpa),
considérée comme la franchise la plus dangereuse du réseau créé par Oussama Ben Laden.
Quant à Amédy Coulibaly, il s'est réclamé du groupe Etat islamique (EI). «Coulibaly, même
s'il semble qu'il n'ait pas eu de contact direct avec Daech (acronyme de l'EI), s'est fait leur
bras armé», explique Louis Caprioli, ex-chef du contre-terrorisme à la DST. «Il s'est inspiré
de leurs menaces contre la France, en a fait son combat (...) C'est la force du discours
jihadiste: il pousse à des opérations suicide des gens qui deux mois auparavant n'y auraient
pas pensé. Leur manipulation des esprits est exceptionnelle». Pendant longtemps l'exemple
ultime du «loup solitaire» a été le major Nidal Malik Hassan, psychiatre de l'armée
américaine, qui en septembre 2009 a tiré sur une troupe de soldats sur la base de Fort Hood au
Texas, faisant 13 morts. S'il a bien agi seul, l'enquête a prouvé qu'il avait été en contact avec
Aqpa. «Derrière les attentats islamistes, on trouve toujours un donneur d'ordre», assure Jean-
Pierre Filiu. La façon dont ces ordres sont donnés peut varier: même si Al Qaîda ou l'EI, dans
leurs revendications, affirment souvent que «les héros» passés à l'action avaient reçu des
instructions précises, les enquêtes démontrant que les jihadistes ont été le plus souvent laissés
libres de choisir leurs cibles et leurs modes d'actions. Ils doivent aussi en assurer le
financement, qui ne représente jamais de grosses sommes. Pour le centre de réflexion new-
yorkais Soufan Group, il faudrait substituer au concept erroné de «loup solitaire» celui de
«loups connus», car il apparaît que la quasi-totalité des jihadistes qui passent à l'action étaient
connus, et souvent surveillés, par les forces de l'ordre. «Ces individus, qui agissent seuls ou en
petits groupes, étaient dans le collimateur de différentes agences et organisations», écrit-il
dans un rapport publié vendredi. «Cela illustre la difficulté qu'il y a à surveiller efficacement
des individus qui sont à la croisée de la criminalité et du terrorisme». «Il apparaît qu'en
Belgique les autorités ont exploité avec succès des renseignements sur les déplacements en
terre de jihad, des adeptes d'idéologies violentes avec des renseignements sur des individus
ayant des antécédents criminels, ce qui a permis de monter des opérations destinées à
empêcher de possibles attentats», selon ce rapport. «Il sera fondamental en 2015 et au-delà de
continuer à contrecarrer les plans des loups connus, à la croisée des idéologies extrémistes et
des comportements criminels».
8/ ENERGIE - ENVIRONNEMENT – CLIMAT THEME 8 - 1 : Pétrole : la France pourrait économiser 20 milliards d’euros en 2015 Source, journal ou site Internet : Le Figaro
Date : 19 janvier 2015
Auteur : Hayat Gazzane
Adressé par André Dulou
La chute des prix du pétrole devrait considérablement impacter les déficit commercial. Crédits
Ce contrat porte sur la construction d'une deuxième cellule de stockage sur le site déjà
exploité par la filiale de Suez Environnement, Sita Al Basheer, depuis 2010 ( AFP/Archives /
Francois Guillot )
Suez Environnement, via sa filiale locale Sita Al Basheer, a remporté un contrat de 32
millions d'euros pour la réalisation de l'extension et l'exploitation d'un centre de stockage des
déchets municipaux de la ville de Mascate à Oman. Ce contrat porte sur la construction d'une
deuxième cellule de stockage sur le site déjà exploité par Sita Al Basheer depuis 2010, ainsi
que l'exploitation du centre de stockage pendant cinq ans. Le centre sera désormais capable de
stocker 400.000 tonnes de déchets par an, contre 250.000 actuellement. Cette nouvelle
installation sera dotée d'une solution de récupération du biogaz produit et d'une unité de
traitement des liquides résiduels. Suez Environnement est déjà présent à Oman dans la gestion
des déchets, mais aussi dans la gestion de l'eau, avec notamment une usine de dessalement.
Suez Environnement détient 60% de Sita Al Basheer, le reste appartenant à des acteurs
locaux.
9/ GEOPOLITIQUE DE LA CULTURE : THEME 9 - 1 : "La radicalisation salafiste est un sujet tabou depuis longtemps" Source, journal ou site Internet : Marianne
Date : 19 janvier 2015
Auteur : Régis Soubrouillard Adressé par Jean-François Mazaleyrat
Ancien haut fonctionnaire au ministère de la Défense, maître de conférences à Sciences
Po, Pierre Conesa a publié en décembre 2014 un rapport sur la contre-radicalisation
islamiste pour l'Association française des victimes du terrorisme. Interrogé par
"Marianne", il avance des propositions politiques concrètes et évoque les raisons pour
lesquelles, selon lui, l'administration française a toujours ignoré ces questions.
Marianne : Vous avez publié en décembre 2014 un rapport sur la contre-radicalisation
pour l’Association française des victimes du terrorisme dans lequel vous faites des
propositions. Vous dites qu’il est par exemple essentiel de bien désigner la cible. Serait-
pas laisser les enseignants seuls face au problème de la montée des radicalismes religieux de
toutes natures (témoins de Jéhovah, radicalisme juif et évidemment musulman...). Mais c’est
un sujet tabou depuis longtemps. Mohamed Arkoun, qui était un philosophe et un grand
islamologue, avait déjà travaillé sur le sujet dans les années 80 pour l’Education nationale.
Son travail a été complètement saboté pour des raisons administratives. Je fais le recensement
dans le rapport d’une vingtaine de projets essentiels qui n’ont jamais vu le jour. On part donc
de très loin. La question des aumôniers en prison, l’enseignement de la théologie étaient déjà
abordés par Mohamed Arkoun. L’administration n’y a jamais apporté de réponses.
Aujourd’hui, on peut reprendre le dossier.
Cela nécessiterait également une révision de la politique étrangère de la France. Pour le
moment, le discours de Laurent Fabius sur l’Arabie saoudite et le Qatar n’a pas varié
d’un pouce…
Il y a une génération de néoconservateurs dans la sociologie du ministère des Affaires
étrangères qui est complètement déconnectée des réalités de terrain et le ministre n'en est que
le sommet. Le président lui-même est un homme qui manquait d’expérience internationale. Il
faudrait véritablement s'arrêter et réfléchir sur les différents axes de la politique extérieure,
mais la pression médiatique rend obligatoires les annonces ou alors l'immobilisme pour faire
croire que la France tient fermement à ses principes...
THEME 9 - 2 : «La liberté de ne pas croire n'existe pas dans les pays musulmans» Source, journal ou site Internet : La tribune de Genève
Date : 19 janvier 2015
Auteur : Olivier Bot
Adressé par Jean-François Mazaleyrat
Le marocain Kacem el Ghazzali revendique le droit d'être athée dans un pays
musulman. Son combat pour la liberté d'expression l'a contraint à quitter son pays pour
se réfugier en Suisse en 2011
Image: Renate Wernli
Kacem el Ghazzali a dû quitter son pays, le Maroc, parce qu'il a publiquement déclaré son
athéisme. Menacé de mort, il est entré en contact avec l'ambassade helvétique au Maroc et
obtenu un visa pour la Suisse. Depuis 2011, il vit à Zurich.
L'athéisme n'est pas permis au Maroc?
La culture islamique ne fait aucune place à la non croyance. Devenir athée, c'est un acte de
trahison. On est automatiquement perçu comme un étranger à sa propre société. Cette culture
n'accepte pas la liberté de ne pas croire, elle n'autorise pas l'individu à faire ses propres choix,
à penser par lui-même.
Quel a été votre cheminement?
Mon histoire, ce n'est pas seulement celle de quelqu'un qui devient athée. Dans ma
communauté, j'ai revendiqué le droit de l'être, d'être accepté comme citoyen, comme humain.
J'ai écrit des articles sur un blog. Certains ont été publiés dans la presse britannique. J'étais
aussi très actif avec les ONG des droits de l'homme au Maroc. J'ai reçu des menaces de mort.
La pression devenait trop forte. J'ai alors pris contact avec l'ambassade suisse et j'ai obtenu un
visa. Je suis parti du Maroc pour la Suisse en 2011. Depuis, je vis à Zurich. Et je suis
intervenu plusieurs fois au Conseil des droits de l'homme de Genève au nom de l'ONG
International Humanist and ethical union (IHEU), spécialement à propos de violations des
droits de l'homme dans les pays musulmans.
La réaction de pays musulmans à la nouvelle caricature de Mahomet en une de Charlie
hebdo ne vous a pas surpris?
Non. Dans les pays musulmans, c'est banal. Tout musulman, même modéré et libéral, ne
supporte pas l'idée de liberté d'expression. Il se trouve offensé pour un oui ou pour un non.
Même si c'est de la part de quelqu'un qui n'est pas musulman ou qui a quitté l'islam. Le seuil
de tolérance est très bas. Pour les islamistes, c'est pire. Dans leurs mosquées, les chrétiens et
les juifs sont traités de singes ou de porcs. Si j'étais un immigrant né en Europe qui va à la
mosquée dans un pays musulman et que je parle de mes voisins chrétiens ou juifs, cela
m'exclurait aussitôt de la communauté.
Il y a beaucoup de gens qui pensent comme vous dans les pays musulmans?
Il y en a eu avant l'islam, pendant et il y en aura encore après. On n'en entend pas parler parce
qu'il n'y a pas de réelle liberté d'expression dans les pays musulmans. Avec les réseaux
sociaux, cette expression devient possible. Je reçois beaucoup de messages de jeunes qui
vivent dans des pays musulmans. D'Egypte, beaucoup, d'Arabie saoudite ou du Pakistan. S'ils
rejettent la religion musulmane, ce n'est pas pour se convertir, c'est parce qu'ils se déclarent
agnostiques, sans croyances.
Est-ce différent d'être athée en Occident ou dans les pays musulmans?
Pour ceux avec qui j'ai été en contact en Occident, c'est un peu une mode, ou le fruit d'une
éducation rationaliste. Pour moi, c'est un choix politique. Je m'oppose à la charia, la loi
islamique. Je conteste les lois civiles inspirée par l'islam. Dans un pays musulman comme le
Maroc, il y a un prix à payer à cet engagement. Il est cher. Car les autorités parlent au nom de
Dieu. Mohamed VI, roi du Maroc, est commandeur des croyants. En 2012, le haut conseil de
la religion a déclaré que le rejet de l'islam, l'apostasie, valait condamnation à mort. Ce qui est
contraire à la constitution et en violation des droits de l'homme.
10/ GEOPOLITIQUE DE L’INFORMATION : THEME 10 - 1 : Charles Martel, au secours ! Source, journal ou site Internet : mondafrique.com
Date : 19 janvier 2015
Auteur : Philippe Duval
Adressé par Jean-François Mazaleyrat
A regarder ces informations télévisées, qui sont relayées par de nombreuses chaînes
tricolores, le monde arabo-musulman serait à feu et à sang et se dresserait comme un
seul croyant offensé contre les impies français. N' éxagerons rien !
Crédit photo: Tous droits réservés d.r.
« Manifestations anti Charlie, toujours autant de monde dans les rues », annonce BFMTV
dans l’un de ses titres de son journal de la mi-journée de lundi. La caméra nous embarque au
Pakistan où huit mille personnes sont descendues dans la rue la veille, deux mille à Karachi,
six mille à Lahore. On y voit des barbus piétiner et brûler le drapeau français et le portrait de
François Hollande. On enchaîne avec le Niger avec un gros plan sur un exalté qui crie « A bas
Charlie » sur fond de paysage enfumé que l’on devine dévasté. Dans ce pays, on dénombre
plusieurs morts et une dizaine d’églises dévastées. Ces images tournent en boucle depuis la
veille. Avec une carte d’Afrique et d’Asie rouge de colère. Ce sont les pays où des
manifestations anti-Charlie ont été recensées. A regarder ces informations télévisées, qui sont
relayées par de nombreuses chaînes tricolores, les expatriés qui vivent dans ces pays auraient
à compter leurs abattis, voire faire leurs valises. Fichtre, il faut vite ressusciter Charles Martel
pour arrêter cette déferlante de haine.
Le verdict de la calculette
Cliquons sur pause pour repasser ces reportages au ralenti. Huit mille protestataires
au Pakistan dans un pays musulman qui compte deux cent millions d’habitants, ça représente
quel pourcentage de la population ? 0,00000004 pour cent, répond la calculette. Pas de quoi
fouetter un chat, fut-il contaminé par la fièvre islamiste. Retour au Niger et vérification du
nombre de manifestants. Ils sont quelques centaines à Niamey (trois cent affirment même des
observateurs). Si peu et tant de dégâts ? La réponse à cette distorsion, on la trouve vite dans
le contexte de politique intérieure nigérienne. Mahamadou Issoufou, le président du pays, fait
partie des six chefs d’état africains qui ont défilé à Paris au côté de François Hollande. Ses
opposants avaient prévu, de longue date, de manifester samedi contre lui, le même jour, où
des anti-Charlie ont exprimé leur colère. Une aubaine politique pour Issoufou dont la police
n’a pas fait preuve d’un zèle excessif contre les casseurs. Ce qui lui permet aujourd’hui de
jeter dans le même sac les opposants et les islamistes.
Zoom sur Grozny,
A Grozny, la capitale de la Tchétchénie, BFMTV nous annonce huit cent mille manifestants
anti-Charlie. Une marée humaine. Selon des dépêches d’agence, on en compterait plusieurs
dizaines de milliers Seulement. Un échec pour Ramzan Kadyrov, le président du pays et
célèbre démocrate, qui avait appelé un million de ses compatriotes à descendre dans la rue.
Dans son discours, il a ciblé Khodorkoski, l’oligarque russe, opposant à Poutine, qui avait
demandé une publication mondiale des caricatures du prophète. Aucun doute, il s’agit aussi en
Tchétchénie d’une opération de politique intérieure, menée en liaison avec le Kremlin, pour
discréditer l’opposition. Mais les téléspectateurs de BFMTV n’en sauront rien.
Retour à la carte du monde rougie par la colère des Musulmans. Et, en la détaillant pays par
pays, on en tremble. Un raz de marée de cinq à six cent manifestants à Jalalabad dans l’est du
Pakistan, quelques centaines à Modagiscio en Somalie, une vague de quelques dizaines à
Sanaa (Yemen), un tsunami de deux à trois mille à Alger et de deux mille cinq cent en
Jordanie, quelques centaines à Khartoum (Soudan) et à Tunis, un millier à Dakar… Au total
donc, en comptant large, quelques centaines de milliers de protestataires dans la planète. Sur
une populations mondiale d’un milliard cinq cent millions de croyants. Qui ont été très
souvent choqués par la publication de la caricature de leur prophète, sans pourtant l’exprimer
violemment.
D’où la question : A quoi jouent ces chaînes de télé qui montent en épingle médiatique un
phénomène très minoritaire ?
THEME 10 - 2 : La décennie noire et la presse française : « Tout a commencé par une trahison », selon JF Kahn Source, journal ou site Internet : El Watan
Date : 19 janvier 2015
Auteur : Nadja Bouzeghrane
Adressé par Jean-François Mazaleyrat
C’est l’une des rares voix et plumes médiatiques françaises à rappeler l’erreur, voire la
«trahison» d’une grande partie de la presse française devant la tragique décennie noire
de l’Algérie. Jean-François Kahn, ancien directeur de Marianne, le rappelle dans le
dernier numéro du magazine (du 16 au 22 janvier 2015). Dans une analyse intitulée «Et si
on reconnaissait enfin toutes les erreurs que nous payons aujourd’hui», Jean-François Kahn
rappelle qu’«on a voulu l’oublier, mais les premiers résistants qui versèrent leur sang en
affrontant la barbarie furent des musulmans». «Tout a commencé par une trahison. Car on a
presque fini par l’oublier ou, plus exactement, on a voulu l’oublier, ceux qui, depuis plus de
vingt ans, sont tombés par centaines de milliers sous les coups des tueurs fanatisés d’un islam
perverti sont des musulmans ; ceux qui, les premiers, à leurs risques et périls, leur ont opposé
(je pense aux femmes algériennes) leur héroïque détermination sont des musulmans. Ceux
qui, les premiers également, ont lutté les armes à la main, comme aujourd’hui les Kurdes de
Syrie, sont des musulmans.» Et, plus clairement, «or, on les a poignardés dans le dos». «Faut-
il rappeler cette période terrible où l’Algérie étant en butte aux atrocités commises par ceux
dont les auteurs du carnage de Charlie Hebdo sont les héritiers, toute une fraction des médias
français se déchaîna non contre les ‘barbares’, mais contre ceux qui tentaient de leur tenir tête
?» Et : «Souvenons-nous donc : ce n’étaient pas les fanatiques allumés du GIA qui tuaient,
massacraient, exterminaient femmes, enfants, vieillards, non, non, c’étaient leurs
adversaires… Des témoins de leurs épouvantables agissements, scandalisés par ce déni,
envoyaient des délégations à Paris pour dire le vrai. On refusait de les recevoir. Des civils
épouvantés dont on avait égorgé les proches, des démocrates, des laïcs, des patriotes, souvent
issus de mouvances de gauche, à la suite de tueries, se regroupaient et constituaient des
milices d’autodéfense, ce sont eux et non les islamistes qu’une journaliste de Libération
fustigeait et désignait comme les fauteurs de guerre. Les tueurs étaient des ‘rebelles’, ce qui
est noble, ceux qui appelaient à les combattre étaient des ‘éradicateurs’. Donc des méchants.
On sortait de temps à autre du chapeau des ‘officiers déserteurs’ qui affirmaient qu’en effet,
ce n’étaient pas des islamistes qui tuaient. Gros titre à la une assuré. Or, on découvrit, à
l’occasion des attentats de Londres, que c‘étaient tous des faux témoins, des militants
islamistes radicaux à qui l’organisation avait demandé de jouer ce rôle. Les lecteurs (ou
auditeurs) français n’en furent pas avertis.» Les Algériens, les démocrates algériens, eux,
n’ont pas oublié. Ils ne sont pas pour autant rancuniers, voire vindicatifs, eux envers lesquels
la communauté internationale a été en faillite de solidarité, pis, a isolé le pays pendant la
tragique décennie noire, considéré alors comme non sûr et non fréquentable. Lorsque Charlie
Hebdo a été la cible de l’attentat terroriste du 7 janvier, la presse algérienne a unanimement
dénoncé le crime et apporté la solidarité – dont elle a elle-même cruellement manqué – à ses
confrères français. Au niveau diplomatique, la présence du ministre algérien des Affaires
étrangères à la marche de Paris a signifié la solidarité nationale à la France endeuillée, son
soutien à lutte, aujourd’hui – ou plus exactement depuis le 11 septembre 2001 –
internationale, contre le terrorisme que l’Algérie n’a eu de cesse de combattre, seule, pendant
une décennie.
THEME 10 - 3 : Les « Millennials » américains : un espoir pour les médias Source, journal ou site Internet : ZDnet
Date : 19 janvier 2015
Auteur : Olivier Chicheportiche
Adressé par André Dulou
Chiffres : Dans ses prédictions 2015 (#TMTPredictions), Deloitte se penche sur le
comportement de la génération des « Millennials » qui détient une des clés de l’avenir des
médias.
s
83 millions de "Millennials" vont dépenser 62 milliards de dollars en médias en 2015
Bien que cette étude ne concerne que les Etats-Unis et le Canada, elle permet de mieux
comprendre comment les 18-34, ceux que les sociologues appellent les « Millennials »
envisagent d’investir dans les médias en 2015. Accusés de ne jamais vouloir payer ce qu’ils
regardent, les « Millennials » ont très mauvaise réputation pour tout ce qui concerne leurs
achats numériques. Et pourtant, Deloitte révèle qu’ils vont dépenser 62 milliards de dollars
en 2015, soit 750 dollars par personne. Ce n’est évidemment pas en achetant des CD et en
s’abonnant à des journaux papier qu’ils vont dépenser leur budget média : les « Millennials »
délaissent les médias traditionnels pour concentrer leurs dépenses sur la télévision payante.
Pas forcément une surprise quand on connaît l’addiction des nord américains pour la
télévision, mais une surprise quand même tant nous avons lu de choses sur le désintérêt de
la NSA de réseaux de bots bas de gamme pour des attaques de DdoS. L’objectif ? Brouiller
les pistes et se cacher derrière d’autres pirates pour mener à bien ses actions.
THEME 10 - 5 : Trois effets immédiats de l’économie en réseau Source, journal ou site Internet : silicon
Date : 19 janvier 2015
Auteur : sponsorisé par ARIBA/AP
Adressé par André Dulou
L’économie en réseau a ou aura bientôt un impact essentiel dans les domaines de la fidélité
client, de l’innovation collaborative et de la meilleure utilisation des ressources de toutes
sortes. L’économie en réseau est le fruit de changements importants intervenus au cours de la
dernière décennie avec l’apparition des réseaux sociaux et, en parallèle, l’éclosion des réseaux
de commerce inter-entreprises. Ces deux tendances convergent aujourd’hui voire s’accélèrent
sous l’effet de l’augmentation exponentielle des objets connectés (ou Internet des objets).
« Désormais entreprises, processus, données, appareils et individus peuvent être connectés à
un réseau. Cela transforme toutes les relations », synthétise Dinesh Sharma, vice-président
responsable du marketing de l’Internet des objets chez SAP. Dans ce nouvel environnement
économique, des opportunités inédites de collaboration et de personnalisation des échanges
apparaissent.
1) Une meilleure fidélisation client
Le fonctionnement en réseau aide déjà les entreprises à apporter des réponses plus
personnalisées à leurs clients. Mais ces possibilités seront bien plus nombreuses dans un
avenir proche. « Un distributeur automatique ‘intelligent’ pourra reconnaître le
consommateur et lui présenter un choix de boissons en fonction de ses préférences: un cola
light au citron, une bière sans alcool, un thé glacé sans sucre, de l’eau de source, ou sa
boisson de sport préférée », souligne Vivek Bapat vice-président en charge du marketing chez
SAP. Cette faculté d’approvisionnement plus ciblé ouvre la voie à toutes sortes de
propositions commerciales d’offres groupées et de promotions. Et elle dépend d’une
logistique plus précise basée sur la récupération en temps réel des données liées aux actes
d’achats et à l’état des stocks. Cet exemple parmi d’autres illustre la façon dont les entreprises
peuvent apporter un service individualisé participant à la fidélisation de leur clientèle. Au
cours de la prochaine décennie, tous les secteurs connaîtront des innovations similaires de
« personnalisation de l’expérience client », anticipe Vivek Bapat.
2) L’instauration de nouveaux modes de travail collaboratif
Le modèle dominant consiste à confiner le processus d’innovation à l’intérieur des frontières
de l’entreprise. Depuis quelques années, ce modèle vole en éclat. Les plus grandes entreprises
se dirigent vers un modèle d’innovation ouvert qu’il s’agisse de marketing dans le secteur des
services ou de produits dans l’industrie ; elles impliquent fortement leur écosystème dans leur
processus : fournisseurs, clients, partenaires et parfois même concurrents dans le cadre de
grands programmes de coopération. Cette évolution s’installe d’autant plus facilement que la
génération Y remplace à grand pas celle des baby-boomers. Premiers représentants des
« digital natives », la génération Y travaille naturellement en réseau. Mieux, elle s’épanouit
dans ce genre d’environnement. C’est une réalité dont les entreprises devront tenir compte
afin d’attirer les meilleurs talents et d’en tirer profit en tant que source d’innovation. De plus,
l’économie en réseau s’appuie sur le savoir et non sur la proximité géographique. En clair, les
entreprises devront être capables d’aller chercher le savoir là où il se trouve.
3) L’optimisation des ressources
Les experts de SAP prédisent par ailleurs que l’économie en réseau permettra aux entreprises
de trouver des solutions plus efficaces dans la gestion et l’optimisation des ressources. Un
besoin crucial dans le domaine agricole. Les projections prévoient que la population terrestre
dépassera les 9 milliards d’individus d’ici 2050, un chiffre supérieur de plus de 2 milliards à
aujourd’hui. Ce qui implique un accroissement de la production agricole et des terres
cultivables de 70% selon la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et
l’agriculture). « L’agriculture de précision nous permettra de fournir davantage de nourriture
avec la même surface cultivable », prédit Dinesh Sharma. Le projet du port de Hambourg
offre un exemple actuel d’optimisation des ressources dans le secteur du transport de
marchandises. Le port allemand, l’un des plus actifs d’Europe du nord, souhaitait augmenter
son activité. Confronté à un manque d’espace, il a mis en place un système Cloud recueillant
les informations du trafic en temps réel afin de mieux coordonner le transit entre terre et mer.
Le port qui gérait 9 millions de containers en 2012 vise une trajectoire de 25 millions de
containers en 2025. « Grâce à l’hyper-connectivité, nous tirons davantage profit de ce que
l’on a déjà », analyse Dinesh Sharma. Et l’économie en réseau est la clé qui ouvre la porte
vers ces nouvelles possibilités.
11/ JOUR Par JOUR ... le 19 janvier 2015 THEME 11 - 1 : Evénements dont c’est aujourd’hui l’anniversaire Source, journal ou site Internet : l’internaute histoire
Date : 19 janvier 2015
Auteur : Adressé par André Dulou
639 19 janvier
Mort de Dagobert Ier
Le roi des Francs Dagobert Ier est inhumé dans la basilique de Saint-Denis qu'il
avait fait agrandir en prévision de ses obsèques. Son règne, long de 10 ans, aura
été marqué par l'unification du royaume franc auquel il donna Paris pour capitale.
L'Austrasie, la Neustrie, la Bourgogne et l'Aquitaine ont été réunies en 632. Au
lendemain de sa mort, cette unité sera rompue : le fils illégitime de Dagobert,
Sigebert III, deviendra roi d'Austrasie et son fils légitime, Clovis II, montera sur
La 16 200 000ème Coccinelle sort des usines Volkswagen de Wolfsburg en
Allemagne. Elle sera la dernière à être fabriquée en Europe. La production, selon
le modèle original, continuera au Mexique et au Brésil. Au total, ce sont près de
20 millions d'exemplaires qui ont été vendus depuis sa création en 1938. En
janvier 1998, une version modernisée de la "Cox" qui fera son apparition aux
Etats-Unis: la New Beetle.
2000 19 janvier
Adoption des 35 heures
La Loi Aubry II vient compléter la loi de 1998 sur la réduction du temps de
travail de 39 à 35 heures par semaines. Toutes les entreprises devront négocier
des accords avec leurs salariés pour réduire leurs heures de travail hebdomadaires
ou compenser le surplus d’heures par des repos compensatoires. Par un
glissement de sens, ceux-ci sont appelés RTT (abréviation de « réduction du
temps de travail ») et entrent rapidement dans le langage et les mœurs.
12/ REVUE de PRESSE INTERNATIONALE en langue étrangère
THEME 12 - 1 : Failure to stop Paris attack was “Intelligence failure” former defense secretary says Source, journal ou site Internet : The Washington Post
Date : 19 janvier 2015
Auteur : Adressé par Jean-Claude Tourneur
Former Defense Secretary Leon Panetta called Sunday for improvements to be made in how
terrorists are tracked and information is shared between the United States and its allies, saying
that the failure to stop recent attacks in and around Paris was an intelligence failure. Panetta,
speaking on CNN’s “Fareed Zakaria GPS,” said the United States has “pretty good security”
when it comes to managing terrorist watch and no-fly lists. But he added that parts of Europe
do not and that they are less aggressive in monitoring potential terrorists returning from
countries like Iraq, Syria and Yemen, where they can receive training. “So the real challenge
here is going to be for the United States to work very closely with our counterparts in Europe
to make sure that these watch lists are shared, that we’re working together to make sure that
these individuals are being tracked when they try to come back to the various countries, and
that we work together operationally to be able to go after them once that happens,” Panetta
said. “So there’s room for a great deal of improvement here in order to make sure that we’re
at the top of our game in terms of trying to protect our country.” The United States created a
consolidated terrorist watch list in 2003. It includes a database of identifying information
about those known or suspected of being involved in terrorist activity. That is relevant to the
Paris attack because two brothers accused of carrying it out were already on the U.S. no-fly
list. The older brother, Said Kouachi, 34, visited Yemen in 2011 and met with a group led by
American-born terrorist suspect Anwar al-Awlaki, a senior Yemeni security official said. The
younger brother, Chérif Kouachi, 32, had served 18 months in prison for recruiting militants
forum website has said that the frigate has also been refitted with the Type 1130
close-in weapon system, which consists of 11 30-mm caliber guns with rate-of-
fire capability rated at between 9,000 to 11,000 rounds per minute. Forum users
said that following the upgrades, the Huanggang's anti-submarine capabilities
might even exceed that of China's Type 052C and Type 052D destroyers. In
conjunction with its destroyers, the frigate is expected to bolster the medium -to-
high altitude air defense capabilities of the East Sea F leet, according to forum
users.
THEME 12 - 4 : Damen builds first patrol boats in South Africa Source, journal ou site Internet : UPI
Date : 19 janvier 2015
Auteur : Ricahrd Tomkins
Adressé par Jean-Claude Tourneur
Two FCS 5009 patrol vessels have been built in South Africa by Damen Shipyards Cape
Town, the first constructed in the country. The vessels, for use in offshore patrol, are each
174.7 feet long and have a maximum speed of 30 knots. Weaponry to be integrated onto the
vessels includes a 20mm cannon and two 12.7mm Browning guns. "This continues our policy
of building in Africa for Africa," said Friso Visser, Damen's sales manager for Africa, "and its
makes us very proud to see our South African facility maintaining the Damen tradition of
building technically advanced vessels to the highest standards. "The versatile FCS 5009
Patrol boats have consistently shown themselves to be an ideal solution for patrolling an EEZ
(exclusive economic zone). They have low operational costs, are very fuel efficient, have a
competitive purchase price and, crucially, are easy to maintain." Damen Shipyards Cape
Town is a subsidiary of the Damen Shipbuilding Group of the Netherlands. The FCS 5009
comes in two variants -- fast crew supply ship and security patrol vessel. Details on the time
taken to construct the vessels and their cost were not provided by the company. Damen
Shipbuilding Cape Town, which recently expanded its production capabilities, is one of 32
facilities of the Damen Shipbuilding Group around the world.
THEME 12 - 5 : No sign of N.Korea nuclear test preparations : US think tank Source, journal ou site Internet : AFP
Date : 19 janvier 2015
Auteur : Adressé par Jean-Claude Tourneur
North Korea is showing no signs of preparing for a new nuclear test, a US think tank said
Friday, citing recent satellite imagery. However one or more tunnels at the Punggye-ri
nuclear test site are complete and ready for another test should Pyongyang decide to carry one
out, the US-Korea Institute at Johns Hopkins University said. On its closely-watched 38
North website, the institute said commercial satellite pictures of the Punggye-ri test site
revealed no signs of test preparations. "As a result, a fourth nuclear test seems unlikely in the
near-term, for at least the next two to three months," 38 North said. "However, it is quite
possible that one or more tunnels at the facility are sufficiently complete to be readied for
another nuclear test should Pyongyang make the political decision to move forward." The
North has so far conducted three nuclear tests at the Punggye-ri site in its northeast, in 2006,
2009 and 2013. Pyongyang in November threatened to carry out its fourth test in response to
a UN resolution condemning its human rights record. But last week it offered to
"temporarily" suspend any future test if the United States cancels its annual joint military
drills with South Korea this year. The United States immediately rejected the offer, calling it
an "implicit threat".
THEME 12 - 6 : US$200m boost for Russian shipbuilding Source, journal ou site Internet : The motorship
Date : 16 janvier 2015
Auteur : Adressé par François Jouannet
New yards, contracts and partnerships in engine manufacturing will result in a US$200m
investment boost in the Russian shipbuilding industry in H1 2015, according to a recent report
by the Russian Ministry of Industry and Trade. St Petersburg, Russia’s historic centre of
shipbuilding, is a major focus of plans to develop the industry by 2030, writes Eugene
Gerden. A modern shipbuilding complex will be built at the existing Severnaya Yard, one of
St Petersburg’s largest shipyards. Analysts at the ministry believe the new complex will have
no problem attracting orders. The report noted that Russian shipyards are working at close to
90% of building capacity as a result of stable orders from major customers including
Sovcomflot, Atomflot and Rosmorport. Construction of atomic ice-breakers and vessels for
offshore development will be a priority for the Russian industry. Illustrating this, St
Petersburg shipyard Baltic Shipyard-Shipbuilding has won a RUB 84.4bn (US$2.5bn)
contract for the supply of two 22220 60MW nuclear-powered icebreakers. The first will be
delivered before 25 December 2019 and the second by 25 December 2020. Russian
manufacturers will also aim to cooperate with foreign investors in order to boost the
production of on-board equipment. One of Russia’s leading suppliers, Morskay Technika,
recently signed an agreement with French company Nanni Diesel to jointly engineer ship
engines with a capacity of up to 780hp. The engines will be sold to the Russian and, in due
course, EU markets. The ministry noted that cooperation with Western shipbuilding
companies and manufacturers will be critical to Russian shipbuilding, which is hindered by a
lack of modern shipbuilding technologies. That shortage has intensified since the imposition
of EU and US sanctions on Russia, as well as the resulting countersanctions.
13/ Titres des articles pouvant être demandés à l’adresse [email protected], qui vous les adressera dans la journée de la demande.
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