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LE VIEILLARD AMOUREUX - RERO DOC

Apr 20, 2023

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Khang Minh
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Page 1: LE VIEILLARD AMOUREUX - RERO DOC

LA VIE DU COUPLE DANS LE MONDE MODERNE I Z^T.On a pu taire remarquer qu 'en des son principal thème dramatique, soit distance prise, peuvent aussi nous en Jì j °

te^-__. ¦ ' Bsiècles où etilit proclamò l'indisso- pour le théàtre sérieux, soit pour la faire juger autrement. M j ^®*llljl||p,"«sìSjL |!lubilité du mariage et le caractère comédie. L'éternel trio, ce fut encore Le metteur en scène Cayatte, avee ì i .. ' ^| jfeùttssHaa^ , - .sacre de ses liens , on en faisait assez l'essence mème des pièces de Sacha son film «la vie coniugale» tend à $ €"y^^^^__K__^_i_&___^ -bon marche dans la haute société. Guitry, grand amuseur, comme ce fut montrer que deux ètres médiocres, || jg||L Liti. • ^^*a

^^P^ìfch__ . ;La Bruyère peint un tableau des le ressort des milliers de romans qui quand ils sont réunis dans le mariage, |jj . - wB JT"-mceurs de son siede, où la vie des parurent entre 1880 et 19-10. tendent à imputer à celui-ci, Ies eau- || ! , IP ^^lllÉItes, %époux évoluait de facon si indépen- „ , , _ . . . . ses de leur médiocrité; le mariage, à y | WÉk, *&»!_&__ 4 ' 'dante que ceux qui auraient été Ces tendances ont laissé parfois pen- ce tìtrR peni u niolm ptsaer pour !\. ' JiSll <tentés de vivre de facon moins dis- ser que les interets humains et dra- motif de réconfort de l'amour-propre |> J_»* ' W*. 1solue, par vertu ou par amour ré- mat.ques manquaient en France, d un perSonnel que la vie a durement frois- ;

_ _*%» . ^'' K ' |ciproque . ne l'osaient pas. par crain- peu ae sérieux. sé Dans [e film <<9 jours d'une an- ^ | A\VWSSW,*ì** _

" '•""V-^H H_l; JÉk S|« du r id icule Notre epoque a une toute autre atti- née», le metteur en scène Mikhail fi)j*|*«ivv \H W_W__->- $t$JA la fin du dix neuvièmj siècle et tude à l'égard de la vie du couple. du Rouim, retrace, lui , la collaboration ^w^^Lr^^^^**** ff i KÉlEnirau début du vingtième, on professai! marine, sans doute, n 'a-t-on pas ex- exaltée de deux poux s'entraidant j ***m*r ^^^>S^IÌ P*"*

ordinairement pour des raisons socia- clu l'adultere de nos préoccupations dans leurs carrières professionnelles, || | W. .-Ics , un grand respect théorìque des au théàtre et au cinema , mais il n 'est sans parler du succès actuel du film j - || ^fifiwr "%!, ;*liens du mariage : Madame Bovary fit plus la grande affaire le sujet iVo 1 de Lelouch «Un homme et une fem- j . "_ -_, T^HHH

^p!r *V*WS %scandale et motiva des poursuites con- de notre littérature. me» dont la presse parie abondam- BÌ_É_?- fi\ ^S*§ìk " jtre son auteur parce qu 'en fait , le thè- . . . ment encore aujourd'hui. , |J . jPyilSIME^fll WLt ' i l \ • .me de l'adultere y était trace avec sé- Lcs ,nterets «» theatre, du roman Mème un amuseur professionnel j ' IfeJ^MtZ^- ! \. ""%,rieux. Cela n 'empèchait point une prò- et du cinema se sont elargis: I hom- comme i?élicien Marceau , dans «la |. * ^nMÉ* i MB^^wW \ J ^ 1fusion de gaudrioles qu 'on feignait me se préoccupe davantage de proble- preuve par quatre» s'interroge à sa teà»_SK_L___l /8jPttoJ <Ì& V. wnplus ou moins d'estimer sans impor- mes sociaux, scientifiques. pol i t iques maniòre bien entendu fantaisiste, hu- . liÌP-1 BP JÉF SlO^(ance, mais qui ridiculisaient l' insti- religieux et meme si pieees ou romans nl0ristique, sur le bonheur possible _ • ' ^F 1_S^^ ^Hà, *l ^» Stution. sont reduits a des aventures de portée du couple . sa solution — au moins | I lljF ^fes*. fcJ • 1

Le théàtre des boulevards jusqu 'à n""118 generale, il est notmre de cons- pour rhomme _ ie héros de sa pièce j <ÉS& j J^ " ^SÉL %* 1l'aube de la seconde guerre mondiale tater que le projecteur n est plus au- cr0.:t l' avoir trouve en s'efforcant d'a- | [¦¦ ¦.""¦ ' «¦g|irr:' '""- ¦¦ <_ ** ?la fait des jeux infinis de l'adultere. Jourd hui braque sur «1 eterne! trio» , vo i r une épouse pour l'ordinaire train- ij .. ' . ¦¦ ,:- . WBR -2. ¦'¦: ^m ' .i y |mais plutòt sur le couple. Car c'est le train du ménage, une maitresse pour | ! . "'. '¦.. Wg 1

2 A '2 mmmmMmmmmmamZfÀ couple qui aujourd hui interesse, qu il les plaisirs plus pimentés. une autre 1 _^i^-._^^;-fi^^^ilff i^^_i^_i,...„ . , *, _ -. |I soit uni par Ies liens du mariage ou ,es aspirations sentimentales, une È . I

¦ couple qui aujourd hui interesse, qu u ies plaisirs plus pimentés. une autre 1 *- — - - I| soit uni par Ies liens du mariage ou p0Ur les aspirations sentimentales, une 1 __ _ ^.. __._* *_ .__ i

II™ *.ln-i«n« ^ ST r«e"=r -7 ssrs-rarsss! I UN HEL COPTERE POUR JAMES BOND IE N G I N A N T I M I S S I L E S %

nion ibre, diuis ses memoires rennies s6esj > - Mais cette division du travaiI |W A^r r T N a r r m — Tur, rie . S sous le titre de «la force des choses»; ne sera flu flt de tout le mon. f a Dernièrement, a eu lieu, à Cointrin, la démonstration de l'autogyre 1

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deux t y ie s l 'engins annalisti- | ^p^du" "!^ !0 S

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ilm de 1ave. ni,, rloinp nt ètre emnloiié* U conipte-renau assez largement oojec- Ce sont là des fantaisies assez osees, & James Bond « On ne vit que deux fois ». 1dlns l^noZe^svstèmTde

dé- I ?*

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que !a

bo«rSeols'e mais elles témoignent elles aussi de § C'est le wing commander K. H.. Wallis qui a dessiné et pilote cet |

fense du continent américain a t i ' SS- . usalt " envisager jusqu ici avec i>intérèt nouveau que l'homme du li autogyre. L'équìpement militaire de celui-ci pour le f i lm est constitue 1

it o oormii n^on anr-ò* nnnn-nr-p w sérieux> ,a brocardant d'effets faciles vingtième siècle prend aux problèmes M de 14 rockets contenus dans deux tubes , de 50 « mines parachutes », de §le Pentagone ' annonce I . et affectant

^ de la tenir pour une ex- de la vie du coupIe. | 2 lance-flammes à l'arrière et de 2 miirailleuses.

!| centricite d'anarchistes de bistro. ^g_ || ^e f ìécollage et l'atterrissage en p leine montagne, aux bords des IIl s'agit de l'engin « Sprint » 1 Mais ce ne sont pas seulement, heu- I abimes et des volcans posaient de dangereux problèmes. Ce fu t un 1

ì confu pour intercepter un en- || reusement. les formes libres de la vie || test sevère car la moindre erreur pouvait avoir de sérieuses consé- B| gin nucléaire après sa rentrée m d . couple qui intéressent aujourd'hui le 5W50HT H'I !W HlFOl FU

lì Qwences.| dans l'atmosphère. L'essai «-'ett"#" ptibllc. C'est la vie conjugal e mème »»*«*FI I U \Jty - MiCO ril-O g Voici une vue de cette démonstration.I lieu au polygone de White Sands [| qui est abordée de facon si mul t ip le D ' O S C A R '

' W I -D E i ™™__™__™___™™___j|(Nouveau Mexique). et a donne 1 qu'on doit y voir le reflet d'un besoin W"fMSSISi!MM£MS ^VM^ ^ ^ W ^ B^ ^ ^ ^ ^ S^ &mmiS ^ ^ mtoute satisfaction , tant en ce m d'information et de révision mème des LONDRES. — Vyvyan Beresfordqui concerne la rapidité de ma- ti idées. A Paris , le théàtre «Récamier» Holland , le fils cadet d'Oscar Wilde, j n» * J_ 1 1 Jj • il '2. 1*noeuure que la résistance à d'é- 1 affichait «le mariage», le théàtre du est mort subitement avant-hier, ap- I ACI s, \| V >Jy JÌMlPfì ì |PC A0fl_Pl l ITPIl)* I l l f ì I l P t lCnormes frictions atmosphéri- ti Tertre donnait en rétrospective trois prenait-on hier matin à Londres. UvJ vv U1A '/ Utili Vili IVIJ Uti idilli/Vili IJ 11/liJULl/lllJques. i pièces. une de Mirbeau, une de Bec- H était àgé de 80 ans. Écrivain lui- U

Le second type d' engin est le I que- une de vn,ier de rlsle Adam qui méme> ° était notamment l'auteur de BRUXELLES. — La commission des outre un prèt à un taux de faveur et« Spartan » Dote d une plus ' i offraient des aspects de critiqué aiguè deux autobiographies « Fils d'Oscar communautés européennes vient d'ap- une contribution en capital de la partin-nr,i,o nn,ti_ , „„_, i„ cr,,;it 1 sur le mariage. Cette rétrospective Wilde » et « Time Remembered ». Vy- prouver l'octroi du concours du du gouvernement italien.

l' U est delt é rintercep teTun dramatique intitulée «Histoire natu- vyan , qui parlait un excellent frangais, F.E.O.G.A. (Fonds européen d'orienta- La Communauté avait décide le 7enoin balistiaue ennemi avant H re"e du couple» peut sembler une ma- avait travaille a la BBC pendant la (.;on e(. de garantie agricoles) à l'Italie décembre 1966 d'apporter une aide ef-

L

sa rentrée dans l'atmo<svhère Kl crlme de guerre contre l'institution, dernière guerre. Il etait également dans \e cadre des mesures spéciales fective et rapide aux populations des. ' M mais le vieillissement de ces pièces, la connu comme fin gastronome et spe- décidées par le Conseil des ministres régions italiennes sinistrées par les

W/#,iWP 2&73W#Mff iW/0'M%ff iX^Jk cialiste

en vins. des « Six » à

la suite des inondations inondations de

l'automne 1966 et plus" " catastrophiques qui ont frappé, l'au- particulièrement aux agriculteurs qui

tomne dernier, certaines régions de ne pouvaient remédier, par leurs seuls¦ LE CAIRE. — Le Gouvernement l'Italie. moyens, aux dégàts occasionnés aégyptien a rejeté un projet qui pré- Les décisions de la commission por- l'agriculture.voyait le déblaiement du canal de tent sur un montant de 10 000 000 de Dans ce but, le conseil avait décideSuez et sa réouverture ultérieure dollars, qui se répartissent sur 29 prò- d'affecter dix millions de dollars pouraprès l'éventuel retrait des forces is- jets d'investissement. Le concours du la reconstitution et l'amélioration desraéliennes à une distance de vingt- F.E.O.G.A. couvre, en moyenne, envi- conditions de production et des ins-cinq kilomètres de la rive orientale ron 40 % des coùts des investisse- tallations de commercialisation ou dede la voie d'eau. ments. Les bénéficiaires regoivent en transformation.

Une actrice et la ((femme ideale» des Hippys

' y i* - ,«___£ * ' ¦ • » - '

'*/ .ks t\> ,< X ' •!• 'ViyilBiX-ra»y.4f ì ì:ìmm_WL'actrice anglaise Susannah York passe le bras autour de la « femme ideale »des Hippys. C'est cette forme féminine grotesque que l'on verrà apparaitredans le fi lm « Duffy » qui est tourne actuellement dans les studios anglaisde Shepperton. « Duffy » (joué par James Coburn) est l'artiste Hippy quivoit les femmes de cette fagon et les crée dans son studio de Tanger : unequantité de camelote et beaucoup d'imagination...

; ^IBRS_^»BmBSBaH_SK

Echec au «ballon diaboììquogràce à la puree de patate

LONDRES . — Aux termes de la nouvelle loi sur la circulationI routière qui est entrée en vigueur lundi en Grande-Bretagne, les ;

! policiers britanniques peuvent prier tout conducteur fautif — mème is'il ne présente pas de signe d'ébriété — de souffler dans le fameux

j ballon détecteur d'alcool. L'interesse est soumis à une prise de sang| ou à une analyse d'urine si le test du ballon est positif.

Le ministre britannique des Transports — une femme — qualifiécette nouvelle réglementation de « revolution sociale ». Pourtant. cer-tains aubergistes ont déjà trouve le moyen d'en atténuer les effets :pour « protéger » leurs clients de toute action intempestive de la police,ils leur o f f ren t gratuitement, au moment de la fermeture du locai , unplat de puree de pommes de terre. Cet aliment aurait un effet neu-tralisant...

' w.

LE VIEILLARD AMOUREUXGrand seigneur espagnol, Silva ne

N.D.L.R. — Nous annoncions avant-hier la mort de notre éminent colla- peut croire que l'hòte qu 'il a sauvéborateu r M. André Maurois de l'Académie frangaise. Nous publion s manquera aux lois de l'honneur et luiaujourd'hui l'un des derniers articles que nous possédions de lui , en disputerà la femme à laquelle il vaportefeuille. Ces lignes, données en plein drame, nous apparaissent d'au? s'unir. Dans sa douloureuse fureur , iltant plus significa ti ves et, une fois de plus, témoignent de l'incomparable exige la mort des deux jeunes amants.genie de l'auteur de « Climats ». Dans « Hernani » comme dans « Tris-

_^^^^_________^_ __^^^_^^^^_^^^^ tan » le drame du conflit jeunesse-vieillesse ne trouve d'issue que dans

Le thème du vieillard amoureux a court à la tentation la plus forte : 11 WI?° , . ,,., _, ,

souvent été traité en littérature, au offre la jeune [Marguerite " ou ,e, vieillard amoureux devientthéàtre, et naturellement aussi sous Lc viei| amant Ie vieux mari ne

"dicule, e est quand il prétend impo-forme d'onera I e nlus souvent il s'a- «

amant, le vieux mari ne ser à une jeune fi ,]e , ne yeuttorme a opera. Le plus souvent il sa- sont pas liecessairement ndicules. Ils de ...: ._ mari i"e et là fidólité nar lag t d'un homme àgé qui s'est mis en deviennent nathétinne-. <_i leur amour . . 7 mam^.et ,a ,,dpl,le Par .latéte d'énonser une ieune femme Sur-

ae.v,e.nn?*" Pathetiques si leur amour contrainte la méfiance ct une surveil-tete tì epouser une jeune lemme, sur- est sincere et s'ils ont eu quelque rai- Ian „p d„ „pA|ipr T p v:pllv ,inp fp lirgit un rivai plus jeune et la femme,

de croire; au moins un instant> ™

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d'instinct, le préfère. Le public aussi. „ue ,a ie,,ne femme de son coté les BarthoI°; ^

ans. « Le Barbier de Se-Tout le théàtre de Molière est le Jimalt ^'m' s «st .m,s en tete .d:6po"se,r sa

triomphe de la jeunesse. Déjà , au , „ . „.„ „ T . , t pup,I,e R^ine. Pourquoi ? D abord

temps de l'antique comédie romaine, vLe

„ro' »«* (*™s a Tr,stan et Parce «>« " la désìre Rien •»*«•« ",usw.„t„ „„i„n,;t rt„= «rt-Mi»^. r-ur,.,,. Yseult») est lom d'ètre un person- dangereux , en ce temps-là, que lesPlaute peignait des vieillards ridicu- ~" ~" „ , , "" ¦*""," "' »»«B™«= U*, «=-- *.<- «....^-1-.. _!U r .»les, rivaux de leurs fils auprès de "age ^inique II a toute la majesté raPports d'un tuteur. célibataire ouquelque belle. Et naturellement Ies ?c son. ranS et ,a beaute d "ne v,el1- veuf et de sa pupille. Un homme agefils l'emnortaient e v|S°u reuse. En chargeant son ne- vivait legalement en intimité óonstan-

veu Tristan d'aller chercher au-delà te, sous le mème toit , avec une jeuneQuelle est l'origine de ce thème ? des niers la future reine, Yseult. il a fille sur laquelle il avait toute auto-

Mais tout simplement la nature hu- montre une noble confiance. Et cette rité. Quelle puis. ance et quelle tenta -maine. Il est pénible de vieillir . sur- confiance était justifiée. car Tristan tion !tout pour ceux qui ont trouve dans voulait de tout cceur s'en montrer di- En ontre dans ,e cas de Bartholol'amour leurs plus grandes joies. « Le f ae . Mais que faire contre ce philtre : (et c,est ce q uj ,e rpnd irrém cdiable-chàt.ment de ceux qui onl trop aimé »» Jeunesse . ment an tipathique), se mèle à ce pro-les femmes, c'est de les aimer tou- Don Ruy Gomez de Silva, dans j et de mariage une question d'argent.jours ». Condamné à la décrépitude et « Hernani ». n'est pas ridicule. Bien Si Rosine épouse un autre que lui. ilà la mort. le vieillard espère naìve- que beaucoup plus àgé qu 'elle . il ai- devra rendre des cnmptes de tutelle :ment découvrir en la femme un re- me sa nièce Dona Sol. Il pense ótre s'ì| l'épouse il carderà la fortune demède à ses maux. Il la veut jeune, di _ .no de s'en faire aimer puisqu 'il lui la jeune fille. D'où la garde sevèrebien portante, fùt-il lui-mème aux apporté l'honneur de plusieurs siè- qu 'il monte autour d'elleportes de la mort. Plus il est vienx cles et un grand nom II fait preuve. Mais F} s.pntend à déjo ,plus, il est ivide de chair fraiche. lui aussi. d'une confiance heroique en -„„„„ H ,_ „:.„„ *.,*».,. „* a »„„„,..,._..Pnur convaincre le vieux Faust de lui protégeant . contre le roi Don Carlos, " dU VI6UX tnteUr et à favoriser

vendre son àme, Méphistophélès re- le jeune Hernani qu 'aime Dona Sol. (Suite en page 9)

Page 2: LE VIEILLARD AMOUREUX - RERO DOC

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Page 3: LE VIEILLARD AMOUREUX - RERO DOC

Tetes «raffiche : Young Boys - Grasshoppers et Zurich - LuganoSION SUR SA LANCÉE CONTRE YOUNG FELLOWS

I Liste des matches des 14 et 15 ottobre

Coupé suisse :surprise

Wettingen élimtné

La défaite de Grasshoppers au Hardturm contre l'avant-dernier di!classement , Bellinzone, remet tout en question , et surtout fait renaìtre eieI'cspoir dans tous les camps. L'entraìneur de Lugano, Louis Maurer , nousdisait récemment. que son club perdrait probablement encore des ren-contres et que Grasshoppers en perdrait également. Il ne s'est pas trompé : quinze jours après sa déclaration, contre toute attente, l'equipe deSkiba se faisait contrer par cet étonnant Bellinzone qui veut aussi faireparler de lui dans ce Championnat et ne pas jouer les utilités commeMoutier la saison passée.

C'est dire que la confrontationYoung Boys - Grasshoppers de diman-che après-midi au Wankdorf , revètune importance toute particulière etqu 'en cas de défaite zuricoise, Lugano,Bàie et naturellement Young Boys,vont faire un bond en avant , ce quirelancera l'intérét du Championnat.Cependant, Grasshoppers pourrait ànouveau se retrouver a quatre pointset plus de ses poursuivants, suivantl'issue des matches La Chaux-de-Fonds - Bàie et Zurich - Lugano. C'estdire que toutes les hypothèses sontpermises et qu 'incontestablement lematch de dimanche au Wankdorf atti-rerà la foule.

Il devrait en aller de mème de larencontre Sion - Young Fellows, carìncontestablement les , Sédunois setrouvent maintenant dans une trèsbelle forme et ils ont prouve leur trèsgrande classe à Berne. Ils se heurte-ront certainement à une formationjouant la défense resserrée, et procé-dant par contre-attaques dangereuses.Mais nos joueurs font plaisir par leurallant et il ne fait pas de doute quela grande foule doit maintenant lesencourager et surtout ne jamais lesabandonner.

Examinons le programme très inté-ressant de ce prochain week-end.

Ligue Nationale ABellinzone - ServetteBienne - LucerneChaux-de-Fonds - BàieLausanne - GrangesSion - Young FellowsYoung Fellows - GrashoppersZurich - -Lugano

BELLINZONE - SERVETTE. — IIest toujours très difficile de s'imposerau Tessin et ce n 'est pas d'un cceurléger que Servette entreprend ce dé-placement D'autant plus que Bellin-zone, tout aurèole de sa victoire contreGrasshoppers, prend le ròle de favori.L'issue donc est très incertaine et unenouvelle victoire tessinoise ne sur-prendrait pas.

BIENNE - LUCERNE. — Sur sonterrain , Bienne est toujours dangereuxmais cependant il accuse une certainebaisse depuis quelque temps. Cepen-dant, de jouer en nocturne contre Lu-cerne peut lui ètre favorable. C'est cequi ferait pencher la balance en safaveur.

LA CHAUX-DE-FONDS - BALE. —Il est très difficile d'émettre une opi-nion sur l'equipe neuchàteloise capa-ble d'exploits un dimanche puis fai-sant preuve d'une grande faiblesse ledimanche suivant. C'est dire que con-tre Bàie , normalement La Chaux-de-I'onds devrait ètre dans un jour faste.Il ne faut pas oublier que la victoireenregistrée contre Lausanne est unstimulant po'T Bàie, qui vise la pre-mière place tout de méme, et espèreune défaillance de Grasshoppers. Issuedonc très incertaine mais Bàie partfavori tout de méme.

LAUSANNE - GRANGES. — On sesouvient que la saison passée, se trou-

vant dans une mauvaise situation,Granges avait battu Lausanne à laPontaise. Rappan et Vonlanthen sesouviendront de cette mésaventureavant d'envoyer leur équipe sur ieterrain. et ils la prépareront en fonc-tion de ce facteur. Normalement, Lau-sanne devrait s'imposer, mais la sur-prise n 'est pas exclue.

SION - YOUNG FELLOWS. — LesSédunois sont maintenant sur le bonchemin, et il n 'y a pas de raison qu 'ilss'en écartent. Cependant, il ne faudrapas pécher par excès de confiance, carYoung Fellows se bat pour son exis-tence. Normalement Sion devrait con-tinuer sur sa lancée et s'imposer, maiscela sera difficile car Young Fellowsvendra chèrement sa peau.

YOUNG BOYS - GRASSHOPPERS.— Les Bernois ne nous ont pas con-vaincu, loin de là, samedi dernier.Certes, ils peuvent provoquer la sur-prise sur leur terrain, mais nous endoutons fort , car Grasshoppers aurarecu un coup de fouet contre Bellin-zone, qui ne l'engagera pas à répéterpareille mésaventure. C'est la raisonpour laquelle nous ferons de l'equipevisiteuse notre favori.

ZURICH - LUGANO. — Secondetète d'affiche de cette journée, ìncon-testablement. Zurich retrouve sa for-me et marque des buts. Lugano, ce-pendant, va tout mettre en oeuvrepour remporter un nouveau succès etsurtout garder le contact avec la tètedu classement. Une nouvelle défaiteet la victoire de Grasshoppers feraientrétrograder Ies Luganais qui n 'y tien-nent pas. Là aussi l'incertitude règnequant à l'issue de la rencontre et unmatch nul ne surprendrait pas, pasplus qu 'une victoire zuricoise.

< Ligue Nationale Bi Bruchi - Aarau> Chiasso - Baden/ Moutier - Winterthour\ Soleure - Xamax j & x2 i_> Thoune - Fribourg< UGS - BerneS Wettingen - St-Gall

Un grand choc également est p r e _ udans cette Ligue puisqu 'il opposeWettingen et Saint-Gali. Une victoiresaint-galloise et Wettingen se trouverelégué à quatre points de son adver-saire, alors qu'une victoire lui per-metti ait de le rejoindre et peut-ètrede distancer Fribourg.

Mais reprenons le programme, trèsintéressant également.

BRUEHL - AARAU — Ces deuxadversaires se tiennent à un point etle match nul ne surprendrait pas.Cependant s'il veut conserver le con-tact . avec la tète du classement ,Aarau doit tout mettre en ceuvrepour remporter la victoire.

CHIASSO - BADEN — La situationdes deux antagonistes n'est pas trèsbrillante et les Tessinois devraientfinalement bénéficier de l'avantagedu terrain.

MOUTIER - WINTERTHOUR —Le réveil de Moutier , dimanche passea été marquant et jouant à nouveausur son terrain, il devrait confirmerce retour en forme. Mais cela serad i f f i c i l e , car Winterthour o f f r i rà uneautre résistance qu 'Urania.SOLEURE - X A M A X — Soleure estquelque peu en perte de vitesse alorsque Xamax a a f f i c h é une belle formecontre Wettingen qu 'il a largementbattu. Nous ferons de Xamax notrefavorì .

THOUNE - FRIBOURG — Les Fri-bourgeois ont laissé apparaitre quel-ques faiblesses contre Berne diman-che passe. Le déplacement à Thounesera donc périlleux mais il sembleque les Fribourgeois soient capablesde sauver un point sur sol bernois.

U R A N I A - BERNE — Une chancepour Urania de s'éloigner de la zonedangereuse. Mais encore faudra-t-ilsavoir la saisir cette chance car lesGenevois ont regu une « douche froì -de » à Moutier.

WETTINGEN - SAINT-GALL —La défai te enregistrée contre Xamaxpeut faire l' e f f e t d'un stimulant ou,au contraire , atteindre le moral del'equipe. La réponse sera donnée surle terrain dimanche, mais Saint-Galiparait mieux arme pour remporter lavictoire.

; Première Ligue> Cantonal - US Campagnes> Vevey - Stade Lausanne, Fontainemelon - Yverdon

Activité très réduite dans cette Li-gue, puisque trois rencontres seule-

Le match à re jouer du 3e tourprincipal de la Coupé entre Mez-zovico et Wettingen s'est terminepar une surprise.

Devant son public (2 000 spec-tateu rs), le représentant de la 2eLigue a battu Wettingen. actuel-lement 2hje en LN BÌ par 2-1(0-0) . Le prerhier Amateli s'étaittèrmine. J>àr ' le ^sco£eS!'dè i-I. Lesdeù» bui s ¦ tcssi»M|iS! fi ont été mar-ques de ia tètè" par Bombelli (54eet 88e). Wettingen , qui était privede Beichter et de . Lenherr, a sau-vé l'honneur par Comioley à la81e minute.

ment sont à raffiche et qu'aucun clubvalaisan n 'est engagé. Cantonal de-vrait venir à bout d'US Campagnesà Neuchàtel alors que les deux au-tres rencontres sont beaucoup plusindécises. Vevey et Stade Lausannepourraient partager l' enjeu, alors quefinalement Yverdon devrait venir àbout de Fontainemelon, ce qui ren-drait service à Rarogne, toujours der-nier, mais avec trois matches de re-

Deuxième Ligue| Collombey - US Port-Valais|| Fully - Grónef~ Sierre - Saillon|| Vernayaz - SaxonB Salgesch - St-MauriceII.

Troisième LigueH Savièse - Conthey|| Chalais - NatersH Brig - LensH Chàteauneuf - Grimisuatl| Chippis - LaldenH Visp - Steg|f Monthey II - Ardon

Troistorrents - Vétrozm Vouvry - VionnazP Riddes - St-GingolphU Muraz - Orsières

Quatrième LigueU Salgesch II - Lalden IIÉ Raron II - Steg H8 Agarn - Turtmann| Brig II - Varen| St. Niklaus - Visp HH Vétroz II - Salgesch III|| Sierre II - St-Léonard IIli Ayent - Chippis IIB Chalais II . Lens IIH Montana - Grimisuat II

ES Nendaz II - GrangesAyent II - EvolèneP ES Nendaz II - Granges Sme tour principal

S Ayent II - Evolène Gròne II - St-Léonard1| Chippis HI - Savièse II mI Ve.x - Bram°is t Coupé des juniors Aij Isérables - Leytron ' ¦il Chamoson - Saxon IH quarts de finalesI Ardon II - Conthey H Raron - Salgesch|| Erde - Veysonnaz sion - BrigII Evolène II - ES Nendaz Conthey - Fully 1¦ Orsières H - Vollèges Martigny - Vouvry8 Evionnaz - Saillon II SI Fully II - Riddes II Coupe Jgj j un,iors Q Im Leytron II - Bagnes r ¦1 Martign y III - Saxon H quarts de finales

| Vouvry II - Troistorrents H Lens . sierre1 ^aSS£nger,; -t?%!f

M1 1 TT Sion - Chalais I

1, ^lonthey HI

- SMÌIngolph II sion . chalais,| Collombey H _ US Port-Valais II Leytron . contheyM 1È

Juniors A - ler Degré VETERANS

|ì Naters - Gròne Vernayaz - St-Maurice

tard . A ce propos, on s'étonne que ceclub soit au repos, car ce retardfausse quelque peu l'optique du clas-sement Il en est de mème pour Chè-nois et il serait temps que le comitéde Première Ligue fasse une fois lenécessaire pour que la différence dematches entre les clubs n 'excède pasune unite, à la rigueur deux matchesau grand maximum.

G. B.

Saxon - Sion HSt-Maurice - Monthey

2me DegréChalais - AgarnTurtmann - VispChippis - VarenLalden - Steg ||Savièse - ErdeSt-Léonard - ChàteauneufES Nendaz - AyentGrimisuat - LensRiddes - Martign y IIUS Port-Valais - Troistorrents

Juniors B - RégionauxVisp - Steg 11Gròne - RaronSierre - Sion IIISalgesch - NatersBrig - ContheyVex - Vétroz BAyent - Sion IIChamoson - SavièseIsérables - LeytronEvionnaz - FullyVionnaz - St-MauriceSt-Gingolph - Monthey HOrsières - CollombeyMartigny - Martigny II

Coupé vabrsaime

LES COUPÉS EUROPÉENNES 9 LES COUP

P n i m n rie_ c_ rhamninne 4-2 après avoir mene aiu repos paiooupe aes cnamptons ,_, Dèi, „tetorisuse à ral]er *

Coupé des coupés

JUVENTUS EN HUITIÈMESDE FINALE

A Turin , en match retour des sei-zièmes de finale de la Coupé d'Europedes champions , la Juventus de Turin abattu Olympiakos du Pirée par 2-0après avoir mene au repos par 1-0. Al'aller, les deux équipes avaient faitmatch nul (0-0) de sorte que les Tu-rinois sont qualifiés pour les huitiè-mes de finale.

Vasas sans discussionAu Nepstadion de Budapest , devant

85.000 speatateurs, Vasas Budapest aobtenu sa qua l i f i ca t ion pour les hui-tièmes de f inale de la Coupé d'Euro-Pe en écrasant le FC Dundalk. cham-pion d'Eire , par 8-1 (mi-temps 4-1). Al'aller, '.es Magyars s'étaient déjà im-posés par 1-0.

Il a fallu les prolongationsA Madrid , le Real Madrid a dù

avoir recours aux prolongations pourse qual i f ie r pour les 8mes de fintileeis la Coupé d'Europe des champions.A la f in du temps réglementaire deson match contre Ajax Amsterdam,le score était de 1-1 (0-0) . Or , lesdeux équipes avaient déjà fait matchnul (1-1) à l'aller à Amsterdam.

En match retour des l&mes de fi-nale de la Coupé des vainqueu'rs decoupé, à Belfast , le FC Valence abattu les Crusaders de Belfast par

4-0, l'equipe espagnole est qualifiéepour les 8mes de finale.

Bordeaux - St-Patrick Dutolin, 6-3(3-2). Vainqueur à l'aller par 3-1,Bordeaux est qualifié pour le secondtour.

AC Milan qualifiéL'A.C. Milan s'est qualifié pour les

huitièmes de finale de la Coupé desvainqueurs de coupé à l'issue dumatch retour qu 'il a joué à Sofia con-tre Levski Sofia , match qui s'est ter-mine sur le score de 1-1. A la mi-temps, les Milanais menaient par 1-0.Ils avaient remporté le match allerpar 5-1.

Les buts ont été marques par Sor-mani à la 12e minute et par Aspa-roukov à la 75e.

Le Danemark perdAprès une sèrie de trois victoires

remportées sur l'Islande (14-2) la Nor-vège (5-0) et la Hollande (3-2), le Da-nemark a dtì s'incliner contre l'AUe-magne de l'Est pour son dernier matchdu groupe 5 du Championnat d'Europedes nations. A Leipzi g, devant 30.000spectateurs , les Allemands de l'Est sesont imposés par 3-2 après avoir étémenés au repos par 2-1. Dans ce grou-r>e, la Hongrie a cependant d'ores etdéjà assure sa qualification.

Classement du groupe 5 : 1. Hon-grie, 5-9 (qual ; fiée) - 2. Allemagne del')st 5-5 - 3. Hollande 6-5 - 4. Dane-mark 6-3.

PREMIERE VKTOtttt DE LA SAISON POUR LE H. C. SION

SION BAT VBÈGE 3-2 (2-0; 1-0; 0-2)Patinoire de Sion, giace bonne, 400

spectateurs. Arbitres : MM. Randin(Lausanne) et Gunzinger (Courrendlin).

VIEGE : Darbellay, G. Furrer, R.Furrer, Zurbriggen, O. Truffer, In-Albon, Salzmann, P. Pfamatter, HTruffer, Nellen, A. Truffer, Anden-matten , G. Truffer , Henzen. Man-quent : Biner blessé, Ludi, Benhau-sern , Basanni , service militaire.

SION : Heldner, Zermatten, Germa-nier, Moix , Gianadda, Arrigoni, De-bons, Dayer, Dondainnaz, MicheloudII, Micheloud I, Titzé , Albrecht, Des-larzes, Schroeter, Fontannaz.

BUTS : ler tiers-temps : 4e Dayersur passe de Debons ; 16e Schroetersur passe de Zermatten. - 2e tiers-temps : 17e Albrecht. - 3e tiers-temps ;2e G. Furrer , 16e H. Truffer.

Cette première rencontre de la sai-son disputée par la formation de lacapitale aura laissé à tous les spec-tateurs présents une excellente im-pression. En effet, les hommes de

Jimmy Rey, nullement impressionnéspar leurs adversaires de Ligue natio-naie A, dictèrent le tempo du jeupresque durant toute la rencontre.Seules les quelques dernières minutesfurent à l'avantage des hommes deNikta.

Bien mieux organisé que son ad-versaire, le HC Sion ne tarde pas àmettre la défense des visiteurs en dif-ficulté. Les descentes sont mieux coor-données et la défense haut-valaisan-ne ne sait bientót plus où donner dela tète. L'avance prise par Ies Sédu-nois n'était certes pas imméritée etsans quelques maladresses de débutde saison, la différence aurait pu ètreplus grande. Heldner de son coté asans doute passablement découragé lesattaquants viégeois. Il est déjà en tou-te grande forme et a su donner con-fiance à son équipe. D'autre part , lesdéfenseurs se sont montrés efficaces,mis à part quelques erreurs dans laconstruction, qui seront sans doute vi-

te corrigées par l'entraìneur JimmyRey.

Pour le HC Viège, on ne sait pasencore ce qu'il fau t en penser. Aprèsdeux premiers tiers-temps assez dé-cevants, il donna enfin durant la der-nière période l'impression d'une équi-pe capable d'autre chose. Tout d'uncoup les hommes se trouvèrent et lesdescentes prenaient beaucoup plus deconsistance. II a fallu Ha forme deHeldner (voir puis haut) et la volontéde tous Ies Sédunois pour que la vic-toire n 'échappe pas aux Bas-Valaisans.Ce fut en definitive une excelienterencontre d'avant-saison et un ensei-gnement certain pour les deux entrai-neurs.

Nous reverrons avec p'.risir le HCSion samedi soir face à Villars-Cham-péry qui est annoncé avec trois Oa-nadiens... H y aura sans doute duspectacle...

Em.

Le premier but de la saison est signé Dayer

Voici le premier but de la saison marque par le HC Sion. C'est Dayer , à gauche , à coté d'O. T r u f f e r (No 10), quia regu une passe de Debons , au fond à droite, qui bat Michel Darbellay. De dos , à droite , Dondainaz (12) està l' a f f ù t alors que Zurbriggen , derrière le but, ne peut que contempler celle première réussite sédunoise. ( Vp)

Page 4: LE VIEILLARD AMOUREUX - RERO DOC

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Page 5: LE VIEILLARD AMOUREUX - RERO DOC

Motocyclisme : classements du championnat suisseLes résultats des Championnats

suisses 1967 ont été homologués pal-la commission sportive nationale dela F.M.S. au cours d'une séance tenueà Berne. Le président Karl Zbinden(Ostermundigen) a précise à cette oc-casion que les 39 manifestations de lasaison avaient été suivies par 241.000spectateurs environ , ce qui représen-te une moyenne de 6.000 personnes parépreuve. Les champions suisses 1967seront honorés lors de l'assemblée ge-nerale de la F.M.S.. le 5 novembre àLugano.

Pour 1968. 47 manifestations ont étéannoncées : 21 motocross, 13 coursesde còte, 6 trials , 4 courses sur gazonet 3 courses en circuit qui se déroule-ront sur des pistes étrangères (Monza.Hockenheim et Monthoux - Annemas-se). Voici les classements finals desChampionnats suisses 1967 :

TrialCat. nat ionale (4 meilleurs résultats

sur 7 manches) : 1. Marcel Wittemer(Delémont) sur Blutaco. 30 p. - 2.Ernst Dellsperger (Steffisburg) surBultaco. 28 - 3. Bruno Schidli (Baden)sur Greeves, 24 - 4. Walter Buetzer(Steffisburg) sur Maico , 14 - 5. Sa-muel Mosimann (Radfluh) sur Bulta-co 14. — Cat. internationale (4 résul-tats sur 7) : 1. Rudolf Wyss (Steffis-burg) sur Bultaco, 32 - 2. Hansrued iMenzi (Egetswil) sur Greeves, 24 - 3.Roland Stalder (Laufelfingen) sur Bul-taco. 22 - 4. Samuel Hirschi (Ober-diessbach) sur Bultaco, 13 - 5. PaulDummermuth (Heiligenschwendi) surGreeves, 9.

MotocrossCat. nationale, 250 cmc. (3 résultats

sur 4) : 1. Kurt Wetzel (Buchs) surHVA , 20 - 2. Erich Engeli (Frauen-feld) sur X, 18 - 3. Hermann Marty(Alpthal) sur HWA , 17 - 4. GeorgesKlaus (Genève) sur Bultaco. 12 - 5.Robert Grogg (Deitingen) sur CZ, 7.— 500 cmc. (3 résultats sur 4) : 1. Sa-muel Wuillemin (Essertines) sur BSA,20 - 2. Raymond Huguelet (Payerne)sur Metisse, 14 - 3. Daniel Wermeille(La Chaux-de-Fonds) sur Metisse, 10- 4. Etienne Huegli (Bevaix) sur BLM,9 - 5 . Karl Hegglin (Hilfikon) surBSA, 8. — Oat. internationale, 250cmc. (3 résultats sur 4) : 1. LorenzStocker (Altwies) sur Greeves, 16 -2. Josef Loetscher (Roggenberg) surGreves, 6 - 3 . Peter Schindler (Thoe-rigen) sur CZ. 6 - 4 . Rudolf Fischer(Gelterkinden) sur CZ, 4 - 5 . Jean-Jacques Loup (Montmagny) sur Me-tisse, 5. — 500 erme. (2 résultats sur 3) :1. Hanspeter Fischer (Gelterkinden),16 - 2. Philippe Bussy (Renens) sur

HOCKEY SUR GLACÉ

Malico, 12 - 3. Bernard Bussy (Re-nens) sur BLM, 10 - 4. Pierre-AndréRapin (Corcelles) sur Matchless, 7 - 5 .Albert Courajod (Genève) sur CZ, 7.

Courses sur routeOat. nationale, 50 cmc. (5 résultats

sur 8) : 1. Jean-Frangois Budry (Cugy)sur Derbi . 40 p. - 2. Vittorio Bonardi(Viganello) sur Manarelli, 21 - 3. At-tilio Tognan (Genève) sur Sachs , 20.— 125 cmc. (5 résultats sur 9): 1. Os-car Niederhauser (Thielle) sur Bulta-co, 40 - 2. Leo Hegglin (Cham) surX, 32 - 3. Ulrich Hubschmid (Berne)sur Bultaco , 21. — 250 cmc. (5 résul-tats sur 9) : 1. Aloisio Zanetta (Vacar-lo) sur Tenconi , 40 - 2. Georges Ro-mailler (Yverdon) sur Suzuki, 29 - 3.Dichel Risse (Morges) sur Bultaco, 24.— 350 cmc. (5 résultats sur 9) : 1. TinoErenni (Mendrisio) sur Aermacchi. 38— 2. Bernard Michaud (Troistorrents)sur X. 34 - 3. Michel'Perriard (Yver-don) sur Honda , 28. — 500 cmc. (5 re-sultata sur 8) : 1. Tino Erenni (Men-drisio) sur Triumph , 36 - 2. GerardJorand (Bulle) sur Honda . 31 - 3. PaulHartmann (Wohlen) su r X. 25. — Side-care (5 résultats sur 8) : 1. Ernst Tradi-sci - André Schmid (Heimberg) surMatchless , 40 - 2. Detraz - Monbaron

(Lausane) sur BMW, 32 - 3. Aéllen - X(Lausanne) sur BMW, 25.

Oat internationale. 50 cmc. (5 resul-tate sur 8) : 1. Roger Wampfler (Lau-sanne) sur Derbi, 40 - 2. Bruno Hil-pert (Dorflingen) sur Honda, 32 - 3.André Guinot (Genève) sur Derbi , 24— 123 cmc. (3 résulitats sur 5) : 1.Arthur Fegbli (Berne) sur Ronda , 24 -2. Herbert Denzler (Zurich) sur Hon-da, 14e - 3. Auguste Maneschi (LeMont) su Gilera, 12. — 250 cmc. (5 re-sultata sur 9) : 1. Walter Rungg (Oster-mundigen) sur Aermacchi, 36 - 2. An-dré Favre (Genève) sur Bultaco, 36 -3. Lucien Piatti (Orsières) sur Aer-macchi, 25. — 350 cmc. (5 résultats sur8) : 1. Ernst Weiss (Edlibach) sur X,38 - 2. Gilbert Argo (Genève) surHonda , 36 - 3. Jacques Petitat (Tavel)sur Honda, 24. — 500 cmc. (5 résultatssur 9) : 1. Ernst Weiss (Edlibach) surSeeley, 40 - 2. Josef Eigenmann (St-Gall) sur Norton, 32 - 3. Jean-Fran-gois Zanetta (Genève) sur Honda , 194. Georges Dumoulin (Lausanne) sur

Honda , 12. — Side-cars (5 résultatssur 9) : 1. Hanspeter Hubacher - HansBlum (Aarburg) sur BMW, 40 - 2.Fischer - Kemmer (Thalwil) sur BMW,32 - 3. Castella - Castella (Lausanne)sur BMW, 32.

Calendrier du tournoi olympique

Allemagne de l'Est

Le directoire de la Ligue interna-tionale de hockey sur giace a entérinéle calendrier des rencontres du tour-noi olympique qui aura lieu à Grenobledu 6 au 18 février 1968. Voici l'ordredes rencontres :

Mardi 6: 18.00 Tchécoslovaquie -Etats-Unis ; 21.00 URSS - Finlande ouNorvège ; 21.00 Canada - Allemagne del'Ouest ou Pologne.

Mercredi 7: 13.30 Allemagne del'Ouest ou Pologne - Japon ; 17.00 Al-lemagne de l'Est ou Roumanie - Autri-che ; 17.30 Suède - Etats-Unis ; 20.30Finland e ou Norvège - France ; 21.00URSS - Allemagne de l'Est ou Rouma-nie.

Jeudi 8 : 13.30 Yougoslavie - Japon ;17.00 Allemagne de l'Ouest ou Polo-Eno - I ta l ie : 17.30 Tchécoslovaquie -Allemagne de l'Ouest ou Pologne ;20.30 Allemagne de l'Est ou Rouma-nie - France ; 21.00 Canada - Finlandeou Norvège.

Véndredi 9 : 14.00 Suède - Allema-gne de l'Ouest ou Pologne ; 17.00 You-goslavie - Autriche ; 17.30 URSS -Etats-Unis ; 20.30 Finlande ou Nor-vège - Italie ; 21.00 Canada - Allema-gne de l'Est ou Roumanie.

Samedi 10 : 13.00 Tchécoslovaquie -Finlande ou Norvège ; 13.30 Allema-gne de l'Est ou Roumanie - Japon ;16.30 Suède - Allemagne de l'Est ouRoumanie ; 17.00 Allemagne de l'Ouestou Pologne - France ; 20.30 Finlandeou Norvège - Autriche.

Dimanche 11 : 17.30 Canada - Etats-Unis : 20.30 Italie - Yougoslavie ; 21.00URSS - Allemagne de l'Ouest ou Po-logne.

Lundi 12 : 10.00 Allemagne de l'Ouestou Norvège - Japon ; 14.00 Tchéco-slovaquie - Allemagne de l'Est ou Rou-lovaquie - Allemagne de l'Est ou Rou-manie ; n.00 France - Yougoslavie ;1"30 Suède - Finlande ou Norvège :20.30 Allemagne de l'Est ou Rouma-nie - Italie ; 21.00 Etats-Unis - Alle-magne de l'Ouest ou Pologne.

Marcii 13 : 17.00 Japon - Autriche :17.30 URSS - Suède ; 20.30 Allemagnede l'Ouest ou Pologne - Finlande ouNorvège ; 21.00 Tchécoslovaquie - Ca-nada.

Mercre di 14: 1G.0O Allemagne de•'Est ou Roumanie - Finlande ou Nor-vège ; 17.00 France - Italie : 20.30Allemagne de l'Es't ou Roumanie -lougoslavie.

Jeudi 15 : 13.30 Italie - Japon ; 14.00Allemagne de l'Est ou Roumanie -E'" ,:nis : 17.00 France - Autriche :1" 'fède - Cif"da : 20 "0 Finlande<"• .Nu- .òge - Allemagne de l'Est ou

Roumanie ; 21.00 URSS - Tchécoslo-vaquie.

Véndredi 16 : 16.00 Finlande ou Nor-vège - Allemagne de l'Ouest ou Polo-gne ; 20.30 Allemagne de l'Ouest ouPologne - Yougoslavie.

Samedi 17 : 10.00 Italie - Autriche ;10.30 Allemagne de l'Est ou Rouma-nie - Allemagne de l'Ouest ou Polo-gne ; 13.30 France - Japon ; 14.00 Etats-Unis - Finlande ou Norvège ; 17.00Finlande ou Norvège - Yougoslavie ;17.30 Suède - Tchécoslovaquie ; 20.30Allemagne de l'Est ou Roumanie -Allemagne de l'Ouest ou Pologne ; 21.00URSS - Canada.

Suisse -

Le tirage au sort pour les matchesde qualification du premier Cham-pionnat d'Europe juniors s'est dérou-le à Paris. La Suisse se voit designerun adversaire de première force : l'Al-lemagne de l'Est. Les deux rencontresse dérouleront le 10 novembre en Suis-se et le 12 novembre en Allemagnede l'Est. Le vainqueur se qualifierapour le tour final au mème titre queceux des matches Allemagne occiden-tale - Tchécoslovaquie, Norvège - Suè-de. France - Pologne et URSS - Bul-garie. Pays organlsateur, la Finlandeest qualifiée d'office. Ce tour final au-ra lieu du 26 décembre 1967 au 2janvier 1968 a Tampere et Helsinki.

USA en FinlandeVingt-quatre heures après avoir été

battue 5-2 à Tempere! l'equipe natio-naie des Etats-Unis s'est à nouveaunettement inclinée devant la Finlan-de, à Helsinki , sur le score de 7-1(2-0 3-0 2-1).

NATATION

COUPÉ DES VILLES DE FOIRES - COUPÉ DI

LAUSANNE - SPORTS ÉLIMINÉA Trnava, en match retour du pre-

mier tour de la Coupé des vainqueursde coupé, Spartak Trnava a battu leLausanne-Sports par 2-0 (mi-temps1-0) et s'est qualifié pour les huitiè-mes de finale de l'épreuve. Les Tché-coslovaques n'avaient en effet été bat-tus que par 3-2 au match aller.

Ce succès ne souffre aucune dis-cussion. Sur l'ensemble de la partieen effet , les Tchécoslovaques ont do-mine et, avec un peu plus de réussite,ils auraient pu obtenir un résultatplus sevère. Les Lausannois, dont cer-tains ont été rapidement éprouvés parla chaleur inhabituelle, n'ont cepen-dant pas été assistè, eux non plus, parla chance, tant en attaque qu'en dé-fense. Les deux buts encaissés ont étémalheureux. Le premier l'a été à "lasuite d'une hésitation de Bosson qui,alors qu'il avait maitrise la balle, atarde à dégager et a ainsi permis àAdamec de la lui subtiliser. Le secondfut précède d'une faute de main deMartinkovic et a fait suite à un coupde coin qui n'existait pas. Voyant la

faute, Schneider s'arrèta de jouer etil laissa ainsi toute liberté de mar-quer à Martinkovic.

Tacchella a sans aucun doute été lemeilleur élément de son équipe encompagnie de Delay. Devant , Bessona fait son possible pour soutenir sesattaquants mais, après une période deservice militaire, il manquait vraimentde condition. Mais le plus décevant aété Hosp, qui a pratiquement passeinapergu tout au long de la rencon-tre. Chez les Tchécoslovaques, Ada-mec et les deux ailiers Martinkovic etKabat furent un danger Constant pourla défense lausannoise. Heureusementpour elle, la précision dans les tirsleur fit défaut. Les hommes du mi-lieu, Kravarik et Kuna, se sont éga-lement mis en évidence dans le do-maine offensif.

Les équipes étaient les suivantes :

SPARTAK : Kozinka, Dobias, Jara-bek, Zlocha , Hagara, Kravarik, Kuna,Martinkovic, Krusecky, Adamec et Ka-bat.

LAUSANNE : Schneider, Grobéty,Tacchella , Delay, Hunziker, Weibel,Durr, Bosson, Hosp, Vuilleumier etKerkhoffs.

15 000 spectateurs. Arbitre : M. Riegg(ALE.).

La Coupé des villes de foire , pre-mier tour : Ferencvaros Budapest -Argesul Pitesti (Rou) 4-0 (1-0). Battuà l'aller par 3-1, Ferencvaros se qua-lifié sur le score total de 5-3. Il y avait80.000 spectatuers à cette rencontrejouée en lever de rideau de Vasas -Dundalk.

Slavia Prague - FC. Cotogne 2-2(2-0). Vainqueur à l'aller par 2-0, leFC. Cologne est qualifié.

La classe de ChenauxLe recordman suisse du 1.500 m. na-

ge libre, 200 m. quatre nages et 400m. quatre nages , Elliot Chenaux, quidéfend les couleu rs de Porto-Rico, estactuellement en grande forme. Il vientde réussir le temps de 5'06" au 400m. quatre nages. ce qui le place audeuxieme rang des meileures perfor-mances de la saison dans la spécialitépour l 'Amérique centrale et l'Améri-que du Sud. Son temps est de 7"4 plusrap ido que colui qui lui pe:'mit d'éta-blir son record suisse, il y a un an.

Tirage au sortLe tirage au sort de l ordre des

rencontres du deuxieme tour de laCoupé des villes de foire a eu lieuà la maison de la FIFA , à Zurich.La cérémonie était présidée par SirStanley Rous, président de la FIFA.Ce deuxieme tour comprendra douzematches. Les équipes en lice ont étéréparties en quatre groupes géogra-phiques et politiques , selon la formulequi avait déjà été utilisée pour lepremier tour.

Le dernier représentan t suisse, leFC Zurich, af fronterà le vainqueurde Nottingham Foresi - EintrachtFrancfort. Les Allemands ont rem-porté le match aller à Francfort par1-0 et le match retour aura lieu le17 octobre. Nottingham est actuelle-ment en septieme position du Cham-pionnat d'Angleterre de Première Di-vision alors qu'Eintracht Francfort ,demi-finaliste de la dernière Coupédes villes de foire , est treizième enBundesliga allemande.

Le second tour devra en principeétre termine avant le 18 novembre.

Voici l'ordre des rencontres :Vainqueur de Napoli - Hanovre

contre Hibernian Edimbourg, Liver-pool contre Munich 2860, WienerSportclub ou Atletico Madrid contreFC Antwerp ou Goeztepe Izmir, DOSUtrecht ou Real Saragosse contre Ar-gesul Pitesti ou Ferencvaros Buda-pest , Dundee United contre FC Lié-geois, Vojvodìna Novisad contre Lo-komotive Leipzig, Bologna contreDynamo Zagreb , Eintracht Francfortou Nottingham Foresi contre FC Zu-rich, St-Patrick Dublin ou Bordeauxcontre Atletico Bilbao . Sporting Lis-bonne contre Nice ou Fiorentina ,Glasgow Rangers contre FC Cologneou Slavia Prague , Partìzan Belgradeou Lokomotive Plovdiv contre LeedsUnited ou Spora Luxembourg.

LE SPORT AUX AGUETS Ii L'AURA ? L'AURA PAS? I

jj1"** ''1"-«••-¦¦¦—• - mÈ

j| Quarante-huit heures avant laa réunion du comité directeur dem l'UCI qui doit décider si le recordP du monde de l'heure (47 km. 493)j$ battu le 28 septembre à Milan par|| Jacques Anquetil , doit ètre homo-B logué, les employeurs du championfjj frangais ont rendu publique la|| lettre qu'ils ont adressée au secre-ta tarlai, general de l'UCI et quiIl constitue leur exposé des fa i t s .H Cette longue lettre comporte|| huit points d'où il ressort notam-Kj ment que c'est dans la voiture quip| les ramenaìt à l'hotel que Gemi-li niani mit Anquetil au courant desli incidents survenus avec le docteur|i Marcia , qui ne s'était adresse§| qu'au seul Géminiani , exigeantH d' e f f ec tuer sur place son contròieIl alors que le directeur sportif de-|ì| mandali qu 'il ait lieu à l'hotel. Lesf i employeurs d'Anquetil parlent éga-m lement des tentatives de GéminianiH pour joindre le docteur et ils pròH duisent une attestation de M. Stru

molo, directeur du Vigorelli.Ils écrivent encore : « Le doc

traiterai ce sujet de doping dans mle cas du record de l'heure. Mais Èj' estim.e que l' on ne peut décem- ÉSment enlever à un gargon comme mJacques Anquetil , le fruii d'un fce f f o r t considérable et surtout d'une |préparation combien soignée pour mréussir cet exploit. Récemment , un 8docteur sédunois me disait : « Qu'on felaissé tranquilles ces profession- gnels qui sont constamment sous msurveillance medicale, mais, par mcontre, qu'on sévisse contre les l|soigneurs « marrons » qui font Éprendre des fort i f iants à des jeu- mnes gamins. Où commence et où Hs'arréte le doping ? Nul ne peut If

m -._ .- --I IU ^II

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H leur n'a pas montre la bonne vo- préparation combien soignée pour Slonté et la courtoisìe requises réussir cet exploit. Récemment , un ||

H après un tei e f f o r t . I l a exigé de docteur sédunois me disait : « Qu'on fej| fa ire de suite un contróle qui po u- laissé tranquilles ces profession- m

H vait étre e f fec tué , comme le lui nels qui sont constamment sous IH proposait Géminiani, deux heures surveillance medicale, mais, par |§I plus tard. Le corps medicai accor- contre, qu'on sévisse cantre les |H de généralement des délais de 36, soigneurs « marrons » qui font mH voire de 48 heures, pour ce genre prendre des fort i f iants à des jeu- 8|| d'examen. Le docteur Marcia a nes gamins. Où commence et où Mì| quitte le Vigorelli sans laisser d'a- s'arréte le doping ? Nul ne peut f iÉ dresse, ne permettant pas à Gemi- le dire avec certitude.È niani de le joindre par la suite ». Anquetil a repris son record de 3

Enfin, les employeurs d'Anquetil l'heure gràce à sa classe et si, d'a- S|| relèvent des contradidions dans venture, l'UCI le lui refusali, ce 1H l'application des règlements de serait un scandale que seul le ssU l'UCI concernant le doping. « Nous coureur pourrait atténuer en ac- ||H ne relevons nulle pari — articles ceptant la gageure : faire une ||H 20 à 26 — qu'un exploit sportif ne nouvelle tentative et réussir une Wt|j sera pas homologué si le coureur nouvelle fois. Car ce n'est ni mH n'a pas pu ou laissé ef fectuer un Guyot , ni Motta qui pourront rèa- mM contróle antidoping », soulignent- User cet exploit. Ils ne sont pas Im ils. Après avoir note qu'au Vigo- préparés comme Vétait Anquetil. tti relli ne se trouvait pas « le locai Georges Borgeaud. «

X222X.X'y y f X "X 'X 'f " X " 'X X y 2 2 2 . ti::]

apte à la sauvegarde de la discré- 1tion qui s'impose (article 24) », ils 1précisent : « Le paragraphe sui- j |•uant l'article 24 indique : au cas Ioù l'atlilète rej'userait de laisser j |e f f ec tuer les prélèvements jugés inécessaires, ce re/ics serait consi- Mgné , signé par lui et transmis aux morganismes responsables pour dèci- ìsion. Or, Jacques Anquetil n'ayant Mgjamais refusé ce contróle, personne |ne l' a consigne par écrit et per- 1sonne n'a demandé à Anquetil de |signer un tei papier. »

A la lecture de ces points de la Èlettre des employeurs du champion Sfrancais , on se trouve en plein j |imbroglio et déddément ce record ide l'heure aura fa i t couler beau- 1coup d' encre, déverser des f lo t s de Sparole et susciter des controver- mses. C'est la dernière fo i s que je ì|

Essais peu concluants de B. GuyotBernard Guyot a procede merore-

dit sua- la piste du Vigoreilli die Milanà un premier essai en vue de sa ten-tative contre le record de l'heure,réalisant sur 5 km uin temps moyenentre 6' 29" et 6' 30".

Si l'on considéré uniquement lerésultat technique, cet essai n 'a pasété concluan t car Rivière et Anque-til , lors de leur tentativo, avaientété crédités respectivement de 6' 11'2 et 6' 17" 1. Toutefois, il est pre-mature de tirar des conclusions. Bneffet, il faut tenir compte de plu-sieurs éléments qui expliquent ce ré-sulta t moyen : Guyot a fait en quel-que sorte cet essai au pied leve, ilin 'a pas l'habitude de rouler sur pis-te, il avait un braquet trop grand(57x14 = 8 m. 68), et, enfin , il futgène par le vent.

« Il est imcontestable que j'aivaisun braquet trop grand, a reconnuBernard Guyot au terme de cet essaiqu 'il a fait après avoir roulé autrain pendant un quart d'heure. Il autilise un vélo avec dérailleur dontles rapports étaient les suivants :

57x14x15x16. « Grace au 57x16, j'aipris un très bon départ. Le premiertour fut couvert en 31" 6, a préciseGuyot, mais passant ensuite sur le57x14, ce fut • plus dur ». De fait,son coup de pedale devint sacoadé et,en moyenne, il pardait une secondepar tour sur les temips réalisés parAnquetil.

Après quekjues instants de repos,Guyot s'est remis en selle avec unvélo de piste cette fois (braquet de55x14, soit 8 m. 39). D'un seul coupson rythme se fit plus souple, sonallure plus harmonieuse. Il montamoins hau t dams les virages et nedonna jamais l'imprèssion de forcer.

« C'est un braquet plus raisonna-ble, a avoué le jeuine champion, ilfaut que je m'y habitué ». De sancoté, Maurice de Muar, son directeursportif, a précise : « n ne faut pasesagerar en matière de braquet : le55x14 est amplement suffisant. Il estdifficile de tirar des conclusions carBernard n'a pas roulé depuis diman-che d'une part et, d'autre part ilfut gène par le vent ».

Breves nouvelles qui onf leur importanceCYCLISME FOOTBALL

Coupé suisseLe match à rejouer du 3e tour de

la Coupé de Suisse entre Durrenastet Breite Bàie, qui devait avoir lieumercredi, a été reporté au dimanche29 octobre. A la date primitivementprévue, ce ne sont pas moins de qua-torze joueurs de la première et dela deuxieme équipe de Durrenast quise trouveront au service militaire.

Joli gesteLes écoliers bernois pourront as-

sister gratuitement dimanch e auWankdorf au match de Championnat.Young Boys - Grasshoppers. La seu-le condition est qu 'ils se présanten tan groupe et qu 'ils soient accompa-gnés d' un professeur.

Le procès contreM. Rodoni reporté

Le procès contre M. Adriano Rodoni ,président de l'Union cycliste interna-tionale (U.C.I.), accuse de diffamationpar les dirigeants de l'ancienne Li-gue italienne du cyclisme profession-nel , qui devait avoir lieu devant lapremière section pénale du tribunal deMilan , a été renvoyé au 12 décem-bre prochain , un des avocats de M.Rodoni ayant des engagements.

Cette affaire judiciaire, qui met enprésence d'importantes personnalitésdu cyclisme italien , aux positions op-posées . est née à la suite de déclara-tions attribuées à M. Rodoni et selonlesquelles ce dernier reprochait auxdirigeants de la Ligue professionnelle.d'avoir viole des dispositions fédéra-les et d'avoir entrepris des actionscontraires aux règlements de l'U.C.I.Après ces déclarations, rapportées pardes journaux , Fiorenzo Magni et Iesautres dirigeants de la Ligue portèrentplainte contre M. Rodoni.

Le dopingA Paris, au ministère de la Jeunesse

et des Sports, une séance de travail,dont le but principal était l'étude denouveaux règlements cyclistes dans lecadre de la lutte contre l'usage desstimulants par des sportifs, a réunides représentants du ministère et dela Fédération frangaise du cyclisme.Cette réunion a permis d'apporter desprécisions sur les modalités d'applica-tion de la législation actueile et duprojet de règlements fédéraux , quientreront en vigueur le ler janvier1968.

Un match samediUn seul match de la prochaine

journée du Championnat suisse deLigue nationale aura lieu samedi :Bienne - Lucerne (20 h. 15). Toutesles autres rencontres des Ligues Aet B débuteront dimanche à 15 heu-res.

BOXE

RenvoiPrévu à Berne pour le ler no-

vembre, le Championnat d'Eu ropedes poids mouche entre le tenant,l'Italien Fernando Atzori , et le Ber-nois Fritz Chervet, ne pourra sansdoute pas avoir lieu à cette date.Atzori doit en effet rencontrer leThailandais Sakdinoi en novembreà Bangkok et son manager envisagemaintenant de demandar le renvoide ce championnat au 15 détoetnbre,toujours à Berne,

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Baby sitting. — Pour tous renseigne-ments , s'adresser à Mme Alex Théler ,Petit-Chasseur, Sion, tél. 2 14 84.

Cabaret-Dancing de la Matze, Sion— Orchestre Aldo et ses Baronets. Enattraction tous les soirs : LudovicMercier, fantaisiste imitateur.

Carrefour des Arts. — Eric de Quay.Chceur mixte du Sacré-Cceur. —

Véndredi 13 octobre, à 20 h., le chceurchanté la messe de Notre-Dame deFatima. Ensuite répétition. Assembléegenerale le 27.

ENSEVELISSEMENTSDANS LE CANTON

MASE : M. Joseph Zermatten, 74ans, à 10 heures.

SAVIÈSE : Alain Zuchuat, 9 ans etDominique Dubuis, 11 ans, à 10 h. 30.

MONTHEY : M. Frédéric Piola, 83ans, à 10 h. 30.

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4 20 22. En cas d'absence, s'adresser àla police municipale, tél. 17.

RADIO - RADIO - RADIO - RADIO - RADIO RADIO - RADIOJeudi 12 octobre

SOTTENS6.10 Bonjour à tous ; 6.15 Informa-

tions ; 7.15 Miroir-première ; 8.00, 9.00Miroir-flash ; 9.05 Les souris damsent ;10.00, 11.00 Miroir-flash ; 11.05 Emis-sion d'ensemble ; 12.00 Miroir-flash ;12.05 Au carillon de midi ; 12.15 Lequart d'heure du sportif ; 12.35 10...20... 5.0... 100 ; 12.45 Informations ; 12.55Extrème-Orient Express ; 13.05 Lesnouveautés du disque ; 13.30 Musiquesans paroles ; 14.00 Miroir-flash ; 14.05Le monde chez vous ; 14.30 Récréation ;15.00 Miroir-flash ; 15.05 Concert chezsoi ; 16.00 Miiroir-flash ; 16.05 Le ren-dez-vous de seize heures ; 17.00 Miroir-flash ; 17.05 Idées de detmain ; 17.30Jeunesse-Club ; 18.00 Informations' ;

Le Comité des ManifestationsArtistiques de Sion présente

jeudi 12 octobre 1967à 20 h. 30

18.10 Le mictro dans la vie ; 18.35 Larevue de presse ; 18.45 Sport ; 19.00Le miroir du monde ; 19.30 Bonsoir lesenfants ; 19.35 La Suisse de A jusqu 'àZ ;• 20.00 Magazine 67 ; 20.20 Sur lesmarchés du théàtre ; 20.30 Un Mari àla Porte ; 21.15 Le concours lyrique ;21.30 Fernando Corona ; 22.30 Infor-mations ; 22.35 Médecine ; 23.00 Airai-gnée du soir ; 23.25 Miroir-dernière ;

Second programme12.00 Midi-musique ; 18.00 Jeunesse-

Club ; 19.00 Emission d'ensemble ; 20.00Vingt-quatre heures de la vie du mon-de ; 20.20 Extrème-Orient Express ;20.30 Lénine en Suisse ; 21.20 Le ca-lendrier du souvenir ; 22.00 Aujour-d'hui ; 22.30 Les, jeux du jazz ;

BEROMUNSTERInf.-flash à 6.15, 7.00, 9.00, 10.00,

11.00, 15.00, 16.00, 23.15.6.20 Opérettes ; 7.10 Musique légère ;

7.30 Pouir les automobilistes ; 8.30 Suitepour flùte ; 9.05 Le plus grand port diumonde ; 10.05 Opérettes ; 11.05 Emis-sion d'ensemble ; 12.00 C. Cavallaro ;12.30 Informations ; 12.40 Commentai-res ; 13.00 Ensemble champètre ; 13.30Mélodies du Sud ; 14.00 Magazine fé-minin ; 14.30 Pages d'Hindemith ; 15.05Orch. de la Suisse romande ; 16.05Lecture ; 16.35 Orch. de Beromunster ;17.30 Pour les jeunes ; 18.00 Inf. Mèteo ;18.20 Accordéon et jodels ; 18.40 Con-cert d'iinauguration ; 19.00 Sports ; 19.15Inf. Echos du temps ; 20.00 Grandconcert réoréatif du jeudi ; 20.30 Joh.Strauss ; 2(1,15 Danses hongroises ; 21.30Magazine culturel ; 22.15 taf. Comimen-taires ; 22.25-23.15 Jazz à la carte.

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Location Hallenbarter & CieRue des Remparts - Sion

Tél. (027) 210 63

| Coup d oeil sur le petit écranSiiÉ « Les Habits noirs » poursuìventM leur aventure pour le plaisir deS nombreux téléspectateurs. L'histoi-Ijì. re est assez passionna nte. L'intrigue|| aussi. C'est bien monte, agréable àM suivre.H Oli ne peut pas en dire autantIjj de « Banco », dont nous souhaitonsH la f i n , car cette emission est sansm intérèt. Il f au t avoir le courage de

l'a f f ì r m e r tout f ranchement. Peut-on la rattraper avant qu 'elle nesombre dans le néant ?

H Arnaud et Bardet , dans « Cinéma-Vìf », nous ont présenté Nico Papa-takis, qu'on appelle « l'oublié du

È Festival de Venise ». Avec son pre-mier f i l m « Les Abysses », Nico Pa-

li patakis s'était fa i t remarquer parm sa violence, son esprit de révolte.

Dans une sorte de « Tribune li-S . bre », à l' enseigne de « Cinéma-

Vif », Nico s'est exprimé plus queB librement. On a p arie cinema , cer-m tes, mais le réalisateur du nouveaum f i lm « Les Pàtres du désordre », quih n'a pas été retenu au Festival duM cinema à Venise, a fa i t le procèsS des dictatures, de la démocratie di-m riaé.e. On n. aussi narl.é des ronr.en-_|| rigee. On a aussi parie des concep-ii tions de Nico sur le septieme art.

— Je cherche un cinema arti f i -|| ciel, qui soit pris dans un carcang dès l'élaboration du sujet , dans l'ar-M chitecture du scénario, dans le jeuS des comédiens, dit Nico. Je chercheM à établir les rapports de pauvre àm riche, de maitre à esclave. Il n'y ati» jamais eu de Grece libre. Il fau t_S que les Grecs soient soumis, qu'ilsm aillent au fond de leur soumission

pour qu'ils en prennent conscience. $jIl faudrait prendre des bateaux ar- Hmés et aller délivrer les prisonniers Ides camps de concentration.

Nico Papatakis est un révolte, un 1'homme torture par des problèmes 1qu'il ne parvient pas à résoudre. BIl veut un cinema terroriste , un ci- fenéma de pauvre et protestatane. I l mlente d'inventer une esthétique de |révolte. Et , f inalement , il dit à Ar- _|naud : « Je ne veux pas ètre com- Ilpris par vous » . A travers Arnaud. pc'est au public qu 'il s'adresse.

Ce cinema est dur. Il déconcerte hles gens. Il dérange le confort des ||spectateurs. « J e veux crier le mal- tiheur des opprimés. C'est cela qui f |est important. Pour moi, la misere Ècrie. Elle hurle. Je veux donner Mau spectateur des cauchemars qui mle réveillent ». En cet art, Nico est fcpasse maitre en dépit de son her- 1métisme. K

Son f i l m crée des malaises mais, ||en f i n de compte, il est révélateur. 1Le drame grec, pour Papatakis , mn'est pas celui du coup d'Etat. Il $ìexiste depuis mille ans. La Grece §ja toujours été sous la coupé de IIquelqu 'un. Jamais libre. Jamais de- Sgagée du carcan. Ce carcan dans le- mquel Papatakis veut enfermer le l|cinema pour favoriser 'une extra- Èpolation des valeurs dans un con- Htexte rigoureux. Il y parvien t mais mon ne le suit pas aisément dansles méandres de son esprit tour-mente.

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GROUPEMENT SPORTIF DE L'ETAT DU VALAÌSUn groupement sportif de l'Etat du

Valais vient d'ètre constitue afin defacilitar aux fonctionnaires la pratiqued'un sport et de leur permettre denouer des liens d'amitié.

Le Comité centrai se compose deMessieurs :André JUILLAND, chef cantonal IP,président ; Albert TARAMARCAZ,Service du feu , vice-président ; EmileARLETTAZ, département de l'Ins-truction publique, secrétaire ; MarcelDUC, Sarvioe de la comptabilité gene-rale, caissier.

M. Leon ZINGG a été nommé mem-

bre d'honneur en hommage pour somdévouememt inlassable à la cause dusport.

Responsables des sectionsFootball : M. Marius Walzer, Ser-

vice des Contributions.Gymnastique : M. Roland Roch, Ser-

vice de la comptabilité generale.Natation : M. Jean-Pierre Salamin,

Service de la comptabilité generale.Ping-pong : M. Gerard Meytre, Ser-

vice de la comptabilité generale.Pétanque : M. Roger Dèlez, Service

des Contributions.Le secrétaire

Marche commémorative Bamer Maria RilkeVIEGE (er). — Sous le signe de ran-

née « Mathieu Schinner », la sociétéde Viège nouvellement fondée « Vereinfur Lebenreform » avait organisé unemarche commémorative entre Brigueet Viège. D'entrée l'idée avait été ac-cueillie avec enthousiasme par la po-pulation. Ce sont pas moins de 650marcheurs, qui, pendant le troisièmeweek-end de mai s'étaient rendus deBrigue à Viège. Par le chemin des

écoliers, marcheurs de tout àge avaientaccompli une marche silencieuse deplusieurs heures sous un soleil deplomb.

Reprenant la mème formule, la so-ciété haut-valaisanne organisé poursamedi 21 et dimanche 22 octobre, unenouvelle marche commémorative, maiscette fois-ci sous le signe du poèteRainer Maria Rilke. Utilisant un par-cours relativement accidente, les mar-cheurs partiront de Rarogne pour re-joindre Viège via St-Germain, Ausser-berg puis Eggerberg. Il semble quecette nouvelle formule va au-devantd'un succès certain. Nous nous som-mes laissé dire que les inscriptionsarrivent nombreuses au secrétariat dela société, car , chaque particìpant ter-minant le parcours impose dans lesdélais fixés , recevra une magnifiquemédaille-souvenir frappée à l'éfigie dupoète. Déjà rien que l'idée de com-mémorer le poète Rilke en organisantune marche populaire valait la peined'ètre signalée. Si l'oeuvre de celui quirepose sur le rocher de Rarogne estlargement connue dans certains mi-lieux , en revanche, il y a tant degens qui ignorent encore celui qui sutsi bien chanter les roses !

A U J O U R D ' H U ITV - TV - TV - TV17.00 Fur unsere jungen

ZuschciuerEmission pour la jeunessede la Suisse alémanique.

18.00 Interlude18.10 Les grands écrivains

Henri Guillemin présente :Gustave Flaubert (1).

18.45 Bulletin de nouvelles18.50 Le Magazine19.25 Trois petits tours et puis

s'en vontPour les petits.

19.30 Les Habits noirsFeuilleton (13).

20.00 Téléiournal20.20 Carrefour20.35 Angel Chavez

Un film interprete par Jef-frey Hunter (Tempie Hous-ton), etc.

21 r25 Le pointInformation politique.

22.10 L'Ensemble nationalbulgareChants et danses folklori-ques.

22.30 Téléjournal22.40 Soir-in'formation

Interview de Frangois Pe-rico:.

Jeuidi 12 octobreEn Grande Premièreavec l'equipe no 1 de l'ainnéeAlain Delon - Lino Venturadans

LES AVENTURIERSUn très grand film d'aventuresParie frangais - Scopecouileuirs16 ans révolus.

Du jeuidi . 12 au dimanche 19octobre.Sophie Daumier - FnangolsePrevost - Francis Bianchedans

60 MINUTES CONTRE LA MORT(le repas des fauves)Qui accetptara d'ètre un otage ?Un film qui vous réserve imefin SMnprenante.Parie franglais - 18 ans révolus

Jeudi 12 octobreStanley Baker, Susaneah Yorkdans

LES SABLES DU KALAHARIperdus dans le désert, cinqhommes et une femme oublientqu 'ils sont des ètres humains.Parie frangais. Panavisioncou-leurs - 18 ans révolus.

Jusqu'à dimanche 15 - 18 amsrévolusEn grande première valaisanneUn film d'une dròlerie sanspareille

UN IDIOT A PARISavec Dany Carrel et Jean Le-fèbvre.

Jusqu 'à dimanche 15 - 18 ansrévolus.Une captivante affaire d'es-pionnage

TONNERRE SUR PEKINavec Dominique Boschero etYoko Tani.

Aujourd 'hu i : RELACHESamedi-dimanche :

PARIS AU MOIS D'AOUT

Jeudi 12 - 16 ans révolus.Action... Espionnage...

OBJECTIF HAMBOURGDès véndredi 13 - 18 ans rév.Pierre Brasseur et Michel Si-mon dans

Aujourd'hui : RELACHEDès véndredi 13 - 16 ans rév.

DEUX HEURES A TUERFrederick Stafford et MarinaVlady dans

ATOUT CCEUR A TOKYOPOUR OSS 117

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Ce soir : RELACHEVéndredi et dimanche

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Page 8: LE VIEILLARD AMOUREUX - RERO DOC

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Page 9: LE VIEILLARD AMOUREUX - RERO DOC

LE VIEILLARD ASVfOUREUX

Apres l'auto, le velo possedè son musee

(Suite de la p remière page)« le jeune amant sans barbe à la bar-be du vieux ». Ici encore, et cettefois gaiement , la jeunesse vaincra.« Le Barbier de Séville » a pour se-cond titre : « La Précaution inutile ».Contre l'amour ct la haine toutes lesprécautions sont inutiles .

Molière a peint dans « L'Ecole desFemmes » un homme mùr, Arnolphe ,qui a pousse la crainte d'ètre un jourun mari trompe jusqu 'à former lui-mème depuis l'enfance l' esprit de safuture femme. Il a acheté une joliepetite fille de anatre ans, Agnès, àune paysanne pauvre et a fait élevercette enfant seule , dans une maisonécartée , sous la surveillance d'un cou-ple de serviteurs shipides et dévoués.Au début de la p:èce Agnès est deve-nue une jeune fille en apparence fortignorante et (croit Arnolphe) tout àfait innocenle.

Oui , mais on sait comment l'espritvient aux filles Ies plus naives. Il suf-fit qu 'un beau et jeune cavalier passesous sa fenètre et la trouve belle pourqu 'elle découvre aussiiòt l'art de re-cevoir et d'envoyer des lettres en ca-chette, celui de bien tourner ces let-tres, de les jeter par la fenètre auxpieds d'un jeune homme. celui enfinde faire entrer son galant dans unemaison si bien défendue. Arnolphepeut enfcrmer Agnès ; il suffit d'untour de clef. Cependant la pensée s'en-vole ; la pensée n'est jamai s sous clef.A-t-on le moindre devoir de fidélitéenvers celui qui vous enferme ? Tuseras trompe, vieux mari jaloux ; tul'es déjà ; et tu le sais.

Quelle est la tradition qui a donn enaissance au thème du vieillard amou-reux et, en particulier , du barbon quiprétend épouser une j eune femme ?Pour la comprendre, il faut se souvenirde ce que fut si long femps la condi-tion de la femme. L'idée de la fem-me libre de son choix, maitresse deson corps et ne l'accordant qu'à unhomme aimé, est assez recente. Dansles civilisations antiques la force ré-gnait . Comment la femme aurait-elleété libre alors que , lors de la prised'une ville , elle était un obj et qui fai-sait partie du butin ? Les vainqueursse partageaient les femmes. Ils pou-vaient , soit les garder , soit les vendrecomme esc'aves. Mais il n'en était pasmoins vrai qu 'un vieillard , s'il étaitriche et puissant. pouvait s'acheterune femme — ou se la faire attribuercomme sa part de la victoire.

Le christianisme a reconnu I'égalitédes àmes et honcré la femme. Néan-moins au Moyen àge, dans tous Iesvieux romans nous voyons que la li-berté de la femme dans l'amour et lemariage est encore bien loin d'ètreentière. On trouve alors tout naturel ,et mème louable qu 'un vieux roi ou lechef d'une famille noble, s'ils sontsans postérité, cherchent une jeunefille pour maintenir leur race. La fille

se résigne parce qu'elle est elle-mè-m. sensible au prestige du nom et durang. Ne volt-on pas encore, de nosj ours, des femmes jeunes accepter des'unir à un vieillard qui leur apportéune grande fortune ou un grand pres-tige.

De tels mariages ne débouchent pasnécessairement sur l'adultere ou lamort. Le genie parfois peut séduire,autant que la jeunesse, une femmedigne d'admirer un grand homme. Vic-tor Hugo fut très aimé par des jeu-nes femmes jusqu 'à la fin de sa longuevie; ce n 'était pas lui qui craignait Iesj eunes galants , mais les jeunes marisqui le craignaient, et avec raison. Ilne s'en étonnait pas, «car le jeunehomme est beau , mais le vieillard estgrand», disait-il. Un musicien francais ,Widor , épousa, fort vieux, une toutej eune femme et cela fit un ménageheureux On en peut dire autant dePicasso, de Pablo Casals. Il est fré-quent de voir une étudiante s'éprendre,trèj sincèrement , d'un maitre plus àgé,mais brillant. Le célèbre savant Ale-xandre Fleming fut aimé avec pas-sion. alors qu 'il avait atte int un grandàge. par une étudiante grecque d'unerare beauté qui n'a jamais cesse deregretter cet époux dont elle admiraitle genie et la jeunesse.

Pourtant le genie lui-mème connaìtde péniblcs déceptions amoureuses,Goethe avait été for +. longtemps trèsbeau et très aimé. Cela lui avait don-ne une telle confiance en soi qu 'ayantpasse soixante-dix ans il demanda lamain d'une jeune fille , Ulrike vonLevetzow, qui lui avait témoigné l'in-térét respectueux que peut éprouverune femme cultivée pour un poètequ'elle admire. Cette demandé en ma-riage étonna prodigieusement à la foisles parents et Ulrike. Le vieillard a-moureux, si grand qu 'il fùt , fit sourire.II en souffrit douloureusement dans sapassion et dans son orgueil. Goethe eut,pour consolation, la toule jeun e Bet-tina qui lui cl.an .ait des hymnes d'a-doration , venait s'asseoir sur ses ge-noux, l'embrassait et lui brodait despantoufles , mais cela n'alia pas plusloin.

Chateaubriand, qui avait tant aiméIes femmes, dans sa vieillesse necroyait plus à son pouvoir de se faireaimer et il a exprimé magnifiquementles souffrances du vieil amant. Quandle vieillard amoureux est un Chateau-briand ou un Goethe, il demeure lu-cide, méme dans la passion. Maisl'homme vulgaire se croit aimé malgrél'àge. Il ne comprend pas que parfoisune femme se donne à lui parce qu 'ellea besoin de son appu< ou de sa fortune ,parfois aussi parce qu'elle veut seservir de son crédit en faveur d'unjeune amant. Balzac a souvent montre ,dans ses romans, à combien l'amourrevient aux vieillards. Dans «La Cou-sine Bette », c'est le baron Hulot quidescend, par besoin de Iuxure , j .ius-qu 'au dernier degré de l'abj ection.

Dans Ies «Illussions perdues». c'est leBaron Nuoingen , grand banquier , quiachète, au prix d'une fortune , la mal-heureuse courtisanc Esther, pour rece-voir, après tant de sacrifices , cettelettre : «si nous restons ensembledans les relations de pére à fille , vousaurez un plaisir faible, mais durable;si vous exigez l'exécution du contrat ,j e me tueral», ce qu 'elle fait.

Et pourtant Balzac, qui comprendtout, a essayé de réhabiliter, mème enNucingen , le vieillard amoureux. «Ilse sent jeune, il a le cceur plein d'a-doration , il eùt donne la clef de sacaisse».

Mais si un Balzac devine I'amoureuxsous le masque du vieux débauché, leplus souvent le vieillard amoureux ,dans Ies romans et les opéras, n'estqu 'un objet de moquerie. Des valetsadroits, des fripons, des enfants rebel-les montent des complots pour se jouerde lui. «Don Pasquale», vieux et riche,veut à tout prix prendre femme. Envain son docteur, ses amis, sa famillecherchent à l'en dissuader. Comme ilne veut pas en démordre , ils recourentà une supercherie. On lui présente,comme épouse possible, une jeuneveuve, jolie et rusée, Norine , qui estaimée de son neveu Ernesto. Un ma-riage est simulé. Norine se révèle toutde suite odieuse et accueille son vieuxmari par un souff.et dès qu 'il veutlui prouver son amour. Désespéré des'ètre uni à cette megère, il veut s'allerpendre , mais on lui dit à temps quetout cela n'était que comédie et qu'iln'est pas vraiment marie. La leconsuffira et Norine épousera Ernesto.La musique de Donizetti donne àtoutes ces foi ies l'allcgresse et l'espritqui conviennent.

Situation plus tragique : le pére ri-vai de son fils et lui disputant la maind'une femme. Dans le «Don Carlos» deSchiller , Philippe II, roi d'Espagne, s'é-prend de la fiancée de son fils Carlos ,Elisabeth , la lui enlève, l'épouse etcomme Carlos continue d'aimer Eli-sabeth , Philippe le fait tuer. Verdien a fait un opera. Molièrs a traité lemème sujet en comédie dans «l'Avare».Cleante, fils de l'affreux Harpagon ,aime une jeune personne qui se nom-mé Marianne. Or Harpagon , malgré sonàge, prétend se remarier et une entre-metteuse matrimoniale, Frosine, lui apropose Marianne. On voit ici ce qu 'é-tait encore la condition des femmesau XVIIe siècle. Marianne parce qu'el-le est pauvre et doit faire vivre unevieille mère, n'ose pas refuser cetteépouvantab'e union. «Hélas ! ai-je lepouvoir de prendre des résolutions ?»Un pére ou une mère pouvait alorsimposer à une fille , ou un vieillard ,ou le couvent. Mais naturellement,dans la comcd ;e trut finit bien et,après d'incroyables péripéties. Cleanteépouse Marianne. Harpagon se conso-lerà par l'avarice, passion qui convientmieux à son àge.

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Une situation très belle est celle del'homme àgé qui se met au serviced'un jeune amour. Dans «Ies MaitresChanteurs de Nuremberg», HansSachs, le vieux cordonnier poète, aideWalther , jeune gentilhomme. à gagnerun tournoi dont le prix est la main dela belle Eva. C'est un peu de la me-ni- manière que, dans «Cyrano de Ber-gerac», Cyrano, qui hélas ! n'est nibeau ni très jeune, mais qui a l'àmeet le talent d'un poète, prète son élò-quence et son genie à son rivai incons-cient , Christian de Neuvillette lequela, lui , la beauté mais non l'esprit, afi nque celui-ci puisse conquérir la char-mante Boxane. Ce dévouemeht est nonseulement méritoire, mais sublime, carCyrano aime lui-mème Boxane aveopassion , mais il sait qu 'elle ne peutl'aimer et il choisìt de la gagner sousle visage de Christian plutòt que dela perdre entièreircnt.

Une dernière solution consolante duproblème de l'amour dans la vieillesseest celle des vieux couples qui ontgardé fidèlement jusqu'à la mort unamour de jeunesse. Ce n'est pas tou-jo urs facile. La Rosine du «Brabier de

il Avant le siècle de l'automobile,M peu d'inventions ont joué un rólem plus important que la bicyclette , etm elle n'est encore nullement sur sonj| déclin , en dépit d' une motorisationm généralisée. Et pourtant il n'existaitm pas de musée de la bicyclette.H C'est un oubli qui est aujourd'huim réparé , puis qu'un collectionneur a8 constitue à Maule , dans la région

parisienne , un ensemble de cyclesB anciens unique au monde.B 71 est di f f ic i le d' a f f i rmer avecm certitude qui eut l 'idée le premierÈ d'un engin de locomotion sur deuxs roues et actionné par l'energie hu-m maine. On dit que le grand ancètreH de la bicyclette f u t présenté en 1791m en France dans les jardins du Pa-|j lais royal par un originai , le comteH de Sivrac. Il s'agissait plus exacte-$} ment d' un engin for t lourd et d ìf f i -

cilement manceuvrable permettant|| de se déplacer quelques instants au

prix d'équilibres périlleux. Le pre-mier velocipede digne de ce nom

ÌS est dù au baron allemand Drais —p d' où le nom de draisienne : il ima-H gina le guidon. La « petite reine »|J ira ensuite de perfect ionnement en

perfectionnement : en 1861 , un mé-te canìden adapte une manivelle sur

chacu n des deux còtés de la roueH avant. Le principe du pédalier estÈ né. On allégera l'instrumenl par la

suite et l' on garnira les jantes d' unti bandage de caoutchouc plein.bandage de caoutchouc plein.H Une erreur evidente allait toute-

fois paralyser revolution de cettebicyclette encore inconfortable et|| rudimentale : la querelle entre les

partisans du gran d et du petit bi.Selon les constructeurs anglais , ilconvenait de donner .'amplitudemaxima à la roue avant en rèduì-

\ sani au possible la roue arrière. Onorganisa des courses sur ces enginsextraordinairement élevés , d i f f i c i les

| à maintenir en équilibre et qui exi-geaient des qualités d' acrobate.

Pour rendre à nouveau populairele velocipede , il fa l lu t revenir f ina-lement à I'égalité des roues , tandisque l'on mettait au point vers 1880la roue arrière motrice , avec unechaine presque horizontale. La

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Séville» qui se croyait si aimée du com-te Almaviva devlendra la femme dé-laissée des «Noces de Figaro». L'operae' la comédie sacrifient tout aux a-motn-s de jeunesse, et ils ont raison,mais enfin beaucoup d'amours meu-rent , de mort naturelle.

Plus rare, infinimen t plus belles,sont les amours qui ne meurent j a-mais. On peut admirer avec bonheur,au soir d'un beau jour, une femme queFon a beaucoup aimée. L'automne del'amour est une saison dorée et l'hivermème n'est pas san s charme. Les An-ciens avaient inventé un mythe, celuide Philémon et Baucis, vieux coupleamoureux -comme aux premiers jours .Tous deux n'avaient qu 'un seni voeu etle méme : mourir ensemble. Les dieu xaccordent cette requète. Un jo ur lesdeux vieillards, touj ours aimants, sen-tent qu 'ils se métamorphosent en ar-bres. Baucis devient tilleul, Philémondevient chéne. Le vent melerà leursfeu-llages voisins. Gounod en a faitun opera : «Philémon et Baucis». Maisces choses-Ià n'arrivent que dans lescontes. Dans la vie c'est la j eunessequi triomphe, avec Rosine et Figaro.

grande amélioration sera encore la jdécouverte du pneumatique- par 1Dunlop, qui sera perfedionné par |Michelin. Dès la f in du siècle der- 1nier, la bicyclette ne subirà plus |que des améliorations de détail : |rotte libre, changements de vitesse. |

La plupart de ces curieux engins |du passe , M. Gerard Buisset les a 1rassemblés dans son « Moulin de la 1Petite Reine » à la Maule.

La motorisation n'a pas tue le 1cycle. La bicyclette reste un moyen 1de transport et aussi un sport bien ivivant. I

Chez nous, par exemple , on 1compte trois sortes d' adeptes de la |« petite reine » :

1. Les enfants : la bicyclette de- imeure un des cadeaux les plus de- |mandés au « pére Noel ».

2. Les sporti fs : les Tours de 1France , de Suisse , les grandes com- ipétitions organisées en Italie et en tiEspagne gardent un public passion- Iné. Ces courses contribuent beau- 1coup au presHge du « vélo » que §l' on pourrait imaginer décadent de- 1vani le développement prodigieux 1de l'automobile. I

3. De nombreux adultes qui dé-sirent garder la ligne , f aire del' exercice , maintenir leur sou f f l é .On s'est apergu qu 'il n'est rien deplus e f f icace pour maintenir saforme qu 'une heure de vélo parjour. Ceci expliqué la faveur de lanouvelle bicyclette pliante , que l' onpeut monter lorsque l'on habite enétage et ranger dans un placar d.

Aux Etats-Unis de nombreusesactrices pratiquent la bicyclett e ,que les médecins leur recomman-dent et une usine de Chicago pro -duit 3 000 machines par jour. Onutilise de plus en plus des vélosde course , souvent équipes de pi è-ces importées d'Europe.

En Suisse , ajoutons qu 'en Belgi-que, aux Pays-Bas , au Danemarket mème en France , la bicyclettereste encore un moven de locomo-tion très apprécié : on estimé que30 % des Frangais se rendent parce moyen à leur travail.

Roger Valde

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La publicité peut-elle vousvendre ce que vous n'avez nulleenvie d'acheter? Par exemple •¦cet ours apprivoisé pour bébé,ce haut-fourneau pour votrecuisine ou ce crocodile pourvotre baignoire?Evidemment non!Le consommateur n'apprécieguère que la publicité joue aveclui comme avec un pantin. Ilachète ce qu'il veut bien ache-

i ter, ce qui luì plait, ce qui luirend service. Fabricants etpublicitaires en sont conscients.C'est pourquoi, avant de créerou de lancer un nouveau produitsur le marche, ils se donnent lapeine de prendre l'avis précisdu publicQuels sont les produits à suc-cès? Précisément ceux dont lesavantages et la présentationrépondent à un besoin réel, ceuxqui comblent une lacune. Leprix doit cependant en resterabordable, ce qui presupposeque le produit se fabriqué et sevende en quantités suffisammentimportantes.

C'est une des raisons pour les-quelles mème le meilleur produita besoin de publicité. Notremarche est vaste et nous nevivons plus au temps où larecommandation de bouche àoreille suffisait à écouler la pro-duction artisanale. Aujourd'hui,fabrication restreinte est syno-nyme de prix élevé.Trouver les acheteurs, là est laquestion. Or, ces acheteurs serecrutent souvent dans desmilieux bien définis , dans unhabitat bien délimité. C'est là

¦ L'annoncem reflet vivant du marche

pantin» <_*ne^c

fpas !

que le publicitaire doit aller leschercher. C'est là qu'il les attein-dra le plus efficacement , par desannonces dans des journauxqu'il choisira selon la région oùils vivent, selon leur professionou leur classe sociale.L'annonce du journal , mieux quatout autre moyen, permet detoucher à coup sur le véritableinteresse.

Page 10: LE VIEILLARD AMOUREUX - RERO DOC

S * X ° "' ,, „. f 7tr

Me *""* Une véritabl. 50 f°ÌS 3 A\ ICI I A14 et 15 octobre 1967 ^

le petit flacon d < eau dentUrice Try- JE—li «Il l'I J_i _m-i ¦ ii i /- • i r nr i i _-_ ¦¦ i >i x r T T r CnOlfie C C ITI D TI C16 boi vous donnera l'agréable sensation IÌ_____ iÌ-3--HS|_ 19 I H S Ì________ W7 e A M I C A L E DE L A Q U I N T E T T E M- r- d'ètre particulièrement bien soigne. BE JiT » W ________¦¦ _________ ____-_ MS $1

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• > « ym, I ¦—¦ 1 Alfonso a travaille pendant près de cinq dans les travailleurs étrangers des ennemis passe et nous offrir davantage de plaisirs.

_fe* i lI Offì^O £__J_. ans en yuisse - En dernier lieu sur un tron- et des profiteurs devraient tirer les consé- Une telle amélioration de nos conditions JeiP»fl fl W H Bv*"W %^a son d'autoroute. L'hiver prochain, il re- quences Iogiques de leur propre attitude : vie eùt été impensabile sans la collabora-g f ^ tf % \ gagnera définitivement son pays, y retrou- accepter un travail quotidien et hebdoma- tion des travailleurs étrangers. Qui de nousB i- f a _?5in _ l i- _ un n inni ni .» i i iiiiiiwii j i daire de durée plus longue ; accepter des voudrait renoncer à son bien-ètre ?

'W'% V*B ti' *i_> jj ¦/ *'_f*~ \\ travaux plus pénibles et moins bien payés.

retourne ffl SiflSSSSiJS L.fre,n»,,„„.,_„, -*«-».*-.«»-S. n n _/T *V A iP li vent en supporter les consé- d'étrangers a fonctionné il a trouve du travail enSuisse, souvent dur ,

H ^gS fa W _X J JS K_ quences ! y mais régulier et convenablement rémun- re.

ELrli«S? *** | /T^VVMS L- .I. -IJ Le nombre des travailleurs étrangers sou- "f donc pu mettre quel que chose de cote.

\LaA__ ^^ Uli , ¦„ ¦„ o- u _¦ mis à contròie a diminué d'un bon 10»/o en Alfonso a eu besom de nous i nous '.vionsd-. f i m i T HIB yera sa famlI1f ' ,, " y'!laEe - RKhe d.^ ses moins de deux ans. L'economie s'est pliée bcsoìn de lui-

f f -K\ J»11L_ V tml eonomies et de I expérience acquise, il en- aux ord res dcs aut0rités de contróle , maisny^ &^ [g**wdro

visage

d'ouvnr un petit «negozio» . une démobilisationburocradqueplus rapide /"*«« #o5*e e^Dt*$È ¦.'¦ 'iftiffii et plus schématique pourrait avoir des con- w'©fe SualS &OlltMlH_l ¦S-B-Bt-WH-H- flM _ . _ _ ¦ u - séquences catastrophiques , tant pour notre AA«K I K\

HBB9«raKyM Notre economie a besoin economie que sur notre bien-ètre. COnnUS.|: ; :« de ,ravai..eurs étrangers

Sj fallait POUrtaHtAlfonso est l'un parmi ces centaines de mil- H—«H! SKWJ Sans la participation de travailleurs étran- Quelle est la part d AJfonSO \ts.__ r<3nr_A!n IIliers que nous appelons Ics travailleurs WMJ HnV' gers, de nombreuses entreprises de genie à notre bien-ètre ? I©S raPP©.©r!étrange rs. La Suisse n'est pas leur patrie , ¦ p™WWWWB_lHlllm civil , des hò pitaux , des hótels et des restau-mais ils y ont trouve du travail et des possi- rants, des usines et des fabriques, ne pour- Quand l'economie va bien, chacun en prò- Groupe d'information et d'actionbilités de gain bienvenucs. I I raient plus fonctionner. Ceux qui voient fite. Nous pouvons vivre mieux que par le «bonne volonté»

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Election au Conseil des Etats dans 15 cantonsBERNE. — Le 29 octobre seront élus

les députés au Conseil national maisaussi, dans quinze cantons, les députésau Conseil des Etats. Font exception lescantons de Berne (elections par le GdConseil en novembre), Fribourg (elec-tion par le Grand Conseil en 1968 et1970) et Neuchàtel (election par leGrand Conseil en 1969), Obwald, Nid-wald, Glaris et Appenzell Rh. Int. (elec-tion par la Landsgemeinde), Zoug (oùl'élection a lieu une année avant laconsultation pour le Grand Conseil),Tessin (premier dimanche de décem-bre) et enfin les Grisons (mars 1968).

Dans Ies 15 autres cantons donc, lesconseillers aux Etats seront aussi dési-gnés le 29 octobre, par le peuple. Sixsièges sont vacants par suite de de-missions: à Zurich (M. Zellweger, soc),à Schwyz (M. Auf der Maur, OCS). àSoleure (M. Obrech t, rad.), à Bàie-Campagne (M. E. Mùller , soc), dans lecanton de Vaud (M. Despland. rad.) eten Valais (M. Guntern, CCS). Dans lecanton de Berne, le Grand Conseil de-vra designer le successeur de M. Ch.Jeanneret (rad).

En tout, 27 sièges sont en jeu (12cantons à 2 sièges et demi-cantons àun siège). L'élection sera, sinon tacite,du moins incontestée dans six cantons(Lucerne, Uri, Appenzell Rh. ext., St-Gall, Argovie, Thurgovie), où les titu-laires actuels ne sont pas combattus.Election simple aussi en Valais, où iln'y a qu'un candidat pour un siège va-cant. Méme situation pour le cantonde Soleure.

Restent sept cantons où la lutte seraparfois serrée : Zurich : M. R. Meier

(PAB) sera reelu. Mais il y a deuxcandidats pour le siège de M. Zellwe-ger (soc), soit MM. Fritz Honegger(rad .) et Albin Heimann (Intl.).

Schwyz : M. Oechslin (CCS) seraréélu. Le siège vacant est revendiquépar MM. J. Ulrich , landamann, can-didat officiel du parti CCS, et par unconservateur disident , M. A. Kessler.

Bàie-Ville : M. Dietschi (rad), se re-présente. Mais les Iibéraux lancent lacandidature de M. W. Wenk.

Bàie-Campagne : Le siège libre estvisé par deux candidats : IVI. W. Jauss-lin (rad.) et M. Leo Lejeune, conseillerd'Etat (soc.)

Schaffhouse : Les partis bourgeois

proposent de réélire les deux sortantsMM. Baechtold (rad.) et Graf (pah)Mais les socialistes proposent M. S.Winzeler.

Dans le canton de Vaud, MM. Guisan(lib. sortant) et Pradervand (rad.-nou-veau) sont présentés par les partis ra-dicai, liberal , p.i.a. et chrétien-social,Le parti socialiste propose Mme Isa-belle de Dardel, le P.O.P. Mme Antoi-nette Stauffer.A Genève enfin, il y a cinq candidats:

MM. Borei (rad.) et Choisy (lib.), titu-laires actuels. présentés par les radi-caux et les Iibéraux. Mme Emma Kam-macher (soc), M. Théodore de Felice(p.d.t.) et M. Roland Troyon (vigilant).

Allocatici! de vie chère au personnel federaiBERNE. — En vertu de l'arrété fede-

rai àu 30 septembre 1965 concernant leversement d'allocations de renchérisse-ment au personnel federa i de 1965 à1968, le Conseil federai est tenu, si lecoùt de la vie continue de moniter,d'augmenter chaque fin d'année les al-locations de renchérissement dans unemesure correspondant à cette hausse.C'est pourquoi le Conseil federai aporte de 5,5 à 11 pour cent, en octobre1966. ]£ taux dell'allocatici! s'ajoutant respondra à 104,1 pts de l'indice (=235,1aux traitemenits 'et rentéS. •"Pan cette pts selon les anièiennes bases de cai*mesure, le renchérissement a été com- cui). - ¦pensé jusqu'à 99,6 points de_ l'indice Leg dépenses supplémentaires quides prix à la consommation (- 255 pts. résulteromt de l'augmentation des allo-selon les anciennes bases de calcul),Les prix ayanit continue d'augmenterdans l'année en cours et l'indice ayantatteint 104,3 pts. à fin septembre ,(=235 ,6 pts. selon les anciennes basesde calcul) le Conseil federai a décide

mercredi, de verser au personnel fe-derai, également pour 1967, une alloca-tion supplémentaire de renchérisse-ment fixée à 5 pour cent du montantde base des traitements et rentes, cequi représente 4,5 pour cent de la ré-tribution globale actueile. L'allooationde renchérisisemenrt périodique s'élève-ra à 16 pour cent dès le ler janvier1968, de sorte que le revenu du per-sonnel federai actif et pensionné cor-

oations de renchérissement s'élèverontà 90 millions de francs environ pour lepersonnel actif et à 10 millions appro-ximativement pour le personnel retrai-te. De ces 100 millions de francs, 36millions seront supportés annuellementpar les chemins de fér fédéraux. 35millions par l'entreprise des postes, té-léphones et télégraphes et 4 millionspar les autres établissements fédérauxen règie. 25 millions environ grèverontdirectement le compte d'Etat.

Une gifl'e qui revient cher

COURGENAY — Le 20 maidernier, lors de l'assemblée deCowrgenay convoquée par ungroupement interpartis , le f i l sde M. Julien Peter, député , M.Alex Peter, membres des « gar-des civiques », avait f r a p p é unejeune f i l l e au visage.

Celle-ci ayant porte plaint e,l' a f f a i r e s 'est déroulée mardidevant le tribunal de district dePorrentruy. La jeune f i l l e a ac-cepté un arrangement aux con-ditions suivantes : regret et ex-cuses de M. Alex Peter, paie-ment d'une indemnité pour tortmoral de cent francs.

e célèbre dessinateur R. Peynet inauguro le studio Rosenthal

Raymond Peynet , le dessinateur frangaissur porcelaine. La célèbre porcelaine defignrines en porcelaine, avait convié laVoici Raymond Pevnet. dans une partie

mondialement connu par ses petits amouret i a dé.-ore de n oi , : . ux motifsRosenthal qui produit ces vases et boites dècuiées par Pe_> . _ .t avec sespresse au ve lissage du studio Rosenthal chez Pamblanc à Lausanne,de ce studio, dédicacant ses dessins.

« Pour le droit au logometri»Dépòt d'une initiative popi_.__ .re federale

BERNE. — Une initiative populairevient d'ètre déposée à la Chaoeellariefederale. Elle porte le nom «d'initiati-ve populaire pour le droit au logementet le déveloopement de la protectionde la famille». Selon ses promoteurs,cette initiative est appuyée pair 83 300citoyens suisses. 63 000 se reorutant enSuisse romande, plus de 18.00C en Suis-se alémaniique et 1.800 au Tessin.

Le but de l'initiative est l'introduc-tion dans la Constitution federale d'unarticle 34 sexies nouveau (faisant sui-te à l'article 34 quinquies sur la protec-tion de la famille) dont la teneur esitla suivante :

« La Confédération recoonait le droitau logement et à j et effet prend lesmesures nécessaires pour que les fa-milles et les personnes seules puissentobtenir un logement répoodant à leuirsbesoins et domt le loyer ou le coùt n 'ex-cède pas leur capacité financière. Leslois édiotées en vertu de cet alineaseront exécutées avec le concours descantons, appel poilrra ètre fait à lacollaboration de corporations de droditpublic et prive.

Si, néanmoins, i'1 y a penurie de lo-gements dans un canton ou une agglo-mération, la Confédération prend, eincollaboration avec le canton interesse,les mesures temporairement nécessai-res pour y protéger toutes les familleset personnes looataires contre la rési-liation des baux sans justes motifs, lafixation des loyers à un niveau exces-sif et toutes autres exigences abusives».

Une disposition transitoire préciseque les lois et arrètés d'application en-treront en vigueur le ler janvier 1970.L'Assemblée federale ayant un délaide trois ans pour soumettre une initia-tive en votation populaire, les travauxparlementaires devront ètre accéléréssi elle veut souscrire àu vceu des pro-moteurs. Ces derniers arguent du faitque les mesures de protection desloyèrè et des locaitaiires prenant fin le31 dicembre 1969, il' serait préjudicia-ble aux locataires qu 'un temps plus oumoins long nes'écoule entre la législa-tion actueile et l'introduction de celleproposée par l'initiative.

Un Venom s'abat au soBERNE. — Un avion de type Ve-

nom s'est écrasé au sol dans la régionde Flims, dans le canton des Grisons,mercredi après-midi, aux environs de14 h. 30, alors qu'il se trouvait en void'entrainement. Le pilote, le premier-lieutenant Konrad Schilling, né en1938, incorporò à l'escadrille 18, fonc-tionnaire federai, domicilié à Schwer-zenbach, dans le canton de Zurich , aété tue. Les causes de l'accident nesont pas encore connues.

Mesures en faveurdu jus de raisin

BERNE. — En vue d'encourager l'u-tilisaition non alcoolique d'une partiede la récolte de raisin indigène de 1967,le Conseil federai a décide, dans saséance de mercredi de faciliter l'achatde jus de raisin blanc provenant de cé-pages européens. Cette mesure permetaux entreprises de préparation de jusde raisin de mettre sur le marche lejus de raisin blanc à des prix équiva-lenits à ceux des jus de raisin rouge.La consommation du jus de raisin nonalcoolique a doublé au cours de la der-nière décennie, pour atteindre une di-zaine de millions de litres.

Le Conseil federai a décide en outrede sitimuler l'écoulemnt du raisin rou-ge tessinois en contribuant aux fra is detransport et de distribution.

On cherche un proeureur generalBERNE. — La place de proeureur

general de la Confédération est auconcours par suite de la démission dutitulaire, M. Fuenst. Les conditions re-quises sont les suivantes : pratiquejudiciaire et administrative, expérien-ce particulière en maltiére de droitpenai et de procedure pénale, aptitu-de à diriger un service administratif età exécuter des travaux de ministèrepublic et de législation. Ce fonotion-naire recevra un traitement « horsclasse A ». Les offres sont recues jus-qu'au 20 octobre par le chef du dé-partement de Justice et Police.

On note ausisi , dans le bulletin offi -ciel des places vacantes, le nouveauposte de chef du service de documen-tation de l'Assemblée federale. Le ti-tulaire doit avoir fait des études uni-versitaires (de préférence de droit),

connaitrè la législation et avoir unebonne expérience des méthodes de tra-vail scientifiques modernes. Les ins-criptions doivent étre ad'ressées à laChancellerie federale d'ici au 21 octo-bre.

Chefs des départementsde l'Economie publique

ZOUG. — Les chefs des départe-ments cantonaux de l'Economie publi-que tiendront jeudi et véndredi à Zougleur assemblée annuelle. En dehors dela liquidation des affaires statutaires,ils devront élire un nouveau présidentde conférence, en remplacement duconseiller d'Etat Egger, de Zurich. Dif-férents exnosés ont , en outre, été pré-vus. M. Leo Schuermann, conseillernational et président de la commissionfederale des oartels parlerà de la loisur les cartels. de la commission de laBIGA traitera plus particulièrement laquestion de la réglementation de lamain-d'ceuvre étrangère. La sessionprendra fin véndredi par des visiteseffectuées dans plusieurs industries duoairuton.

Un nom qui s'oublie, commetant d'autres, et un métier pour

ti de celle de mes parents. Je le re-se vois encore avec précision dansw mon souvenir. Long, sec, à demi -mi chauve, avec de grandes mains auxIl os saillants et aux adresses de ma-il giden, parlant peu , mais toujoursÈ juste et calmement , honnète etm frane comme le bon bois avec qui,M pendant toute une vie, il entretìntm de mystérieux colloques.

Artiste du bois, magicien desm formes , je le vois encore à cali-li fourchon sur son établi , plia nt,m planant , et volaient les copeauxIl de mélèze sentant bon la rèsine,m et naissait un baril, une seille , unefi f a tte, une cuve, un tonneau. Le|| vin et le lait , en premier lieu,H trouvaient en ces ustensiles des|| demeures de choix.H J' ai toujours aimé à le regarderm travailler et à suivre, un gesteIl après l'autre, la naissance de tousM ces compagnons de la vie quoti-li dienne. Il y avait toute la sdence1| du bois en chaque mouvement.É Tout d'abord , Alexandre avait dé-H bité de la bilie de mélèze desIj planchettes d 'inègales grandeurs ,H que la grande gueule de Vétabli|| happait maintenant et tenait so-li lidement, cependant que lui égali-B sait leur surface et leur donnaittì la forme légèrement incurvée d'u-j ^

ne douve. Tout en f agonnant, ilììì passait de temps en temps la_j| main sur la planchette: ses doigts|| sentaient avec une infai l l ible sii-li rete aussi bien I'égalité d° l' aìreti que la perfect ìon de la forme.

Une fo i s les douves p repare °s.la vraie d i f f i c u l t é de l' assembla-

ti gè de celles-d commengait Ar>ecm quelle adresse les douves s'èpou-|| saient. de manière qinme f o i sH l'ustensilp termine le Hnriide ne

s'p ^hap vnt p oint entre elles.lp Et voilà ! Vniis nonvez m.esvrp r .

Ce baril. de mélèze ou de aenévricrS contieni un vot c'est-à-dire un li-

tre et demi pas quatorze ni seized.éeis. mais quinze bien exacte-

B ment.Le trnvail abondait. chez le bois-

selier . dans le temps où le vi l lageétait encore le mondo f e r m e et au-tonome , et QU 'U f n l t n 't se s uf f l èà soi-mèmo TJn tn-n np nii . un sp alià Ini t , p t tant d' autres choses \ns&-parabl.es de la vie 07 .ofWei .ne.qv.p le boissp lier ronfp c t ionnn i t

ss -, . . .il aviA-r art pf rp l e r i t p|| Et rmt.s. il np f a u t vas onb^er A insi donc le boisselier , apna- 1

qu 'A lPTnnrf re rrrmmp hp ciiicou -p do renté à Jo seph r lp s temp s b'b't- fi_] SPS roìlAnves. nvnit ses rvratiaues. oues. hnmhle art isan. au sens no- ,

r lnvs 'e hns nmis p t sur lp ro *Pin blp dn termp . gf ou 'on ne p0-."1.i jjrinnp rnn T_ ,P iour dp marche à la pas laissp r rl t ins l' oubV Car cha- Enp t i tp nìl le voisine. il auittait le que jour. dans sa modp ste échop- .r i l lnnn avant l' anbp . un gros sac "e. nnissn ìp nt ri»! nhìp ts unis à la ¦

p o o nf lp comme un hnllon sur son beauté du monde.dos . Sous Ics arradp s citadinei . à Jean Follonier

sa place habituelle, il étalait leproduit de son travail et prenaitégalement des commandes pour lesprochains jours de marche ou lesfu tures vendanges.

Regardez donc comme Alexan-dre vous observ é de ses yeux pé-tillants de douce malice. Vous te-nez en main un de ses barils. zè-bres de blanc et de rose; ils sontlisses et frais au toucher; ils f leu-rent bon la rèsine et le bois sa_nde la haute futaie. Ce serait unjoli petit ornement sur le dressoirde votre salle à manger. Maisnon, ne soyez pas ridicule ! Ale-xandre ne vous o f f r e pas un objetde musée, mais autre chose deplus prédeux et vivant. Il travail-le pour le réel , lui. D'aiHeurs , cen'est peut-ètre pas exactement àvous, dtadins, que le boisselier avoulu se rendre utile en descen-dant le raidillon de la montagne.Il sait que beaucoup de vigneronsVattendent , au marche, et qu'il nepourra combler les désirs de tous.

Mais, je vois, vous tenez absolu-ment à emporter avec vous ce m.'i-nuscule chef-d' ceuvre. Alors, degràce , ne le placez pas dans votresalle à manger. Ce serait renver-ser l'ordre des choses. Car seul levin doit habiter ce petit pa lais.Alexandre fai t , en premier lieu,des utilités. Je ne vous comprendspas très bien. Vous pré férez em-porter dans vos promenades pé-destres une bouteille qui se brise-ra au moindre aeddent. Et le ba-ril en bois que vous avez acheté?le trouvez-vous moins digne ?

Je sais, la première fois que ivous le portez à la bouche , il arri- 1ve que le liquide se répande sur gvotre belle chemise bianche. Com- ilme c'est dommage , avec une si ||belle soif de vin ! Mais on prend |vite l 'habitvde. H faut bien arron- pdir les lèvres, comme quand on Iembouche une trompette; ensuite, fion se renverse un peu , on regar- mde le ciel et on aspiré le précieux 1liquide. Ca ne va pas encore bien! j |C'est vrai , je n'entends pas ces ffpe t i t s s i f f l ements qui suivent cha- ||que lampèe , quand. l 'air s'introdivt gpour permettre à la nouvelle gor- |<gée de vous régaler. Recomm <>n- mcez encore, c'est tellement amn- 1sant , passez le baril à votre copam ||et regardez bien ses maladresses : |identiques au.T vótres. Après quel- mques exercices , tout va pour le mmieux.

Et n'oubliez pas que nulle cou- Spe ne donne pareille saveur au |vin, ni ne lui gardera aussi long-temps son àme véritable.

Sur le soir , après le marche, IAlexandre le boisselier , revenait |au village . le sac vide Ses e n f a n t s lmanaeront une f ranche de pamblanc, à l 'ep oque, f r iand i se des f iarandes rirconstances.

Jeune étudianfSue par un camionBIASCA. — Le jeume Ariddio Ai-

bertoni, de Biasca. àgé de 15 ans, ap-prenti dessinateur, qui se rendait mar-di à la gare en bicyclette pour se ren-dre à l'Ecole technique de Lugano, aété happé et tue par un camion. Lescirconstances du tragique accident de-vront encore ètre tirées au clair. IIn'est pas exciu que le jeune hommea été pris nar un malaise au momentoù le camion le déoassait et qu'il aperdu l'équilibre en tombant sous lesroues arrière du lourd véhicule.

Une petite fillese noie

AMRISWIL. — Par suite d'un mal-heureux enchaìnement de circonstan-ces, la petite Monika Hungerbuehler,àgée d'un an et quelques .mois, esttombée dans l'étang du pare de la gareà Amriswil mardi après-midi. Le peti-te fille avait été amenée dans le pare,à bord de sa poussette, par sa grandesceur, àgée de 12 ans, puis laissée pen-dant un bref instant à la surveillanced'une fillette de 5 ans et demi. Cettedernière se laissa malheureusementdistraire par une femme qui donnaità manger aux poissons. La poussettese mit en mouvement , roula sur lapente et disparut dans l'eau.

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LE VALAIS de-viendrait-il uneterre élue pourle c i n e m a ?Deux réalisations

d'Orson Welles en unesemaine, voilà qui estpour nous surprendrecar nous n 'avions pasété habitués à de telleslargesses. Cependant ,nous nous garderonsbien de nous plaindre.Sion a accueilli pendantdeux jours « Le Pro-cès », tire du roman deKafka , alors que Sierreregoit « Falstaff », l'a-vant-dernier film deWelles. Falstaff — enréalité les Carillons deminuit — est le troisiè-me film que Welles réa-lisé à partir de l'ceuvrede William Shakespeare,les deux premiers étant« Macbeth » en 1947 et« Othello » en 1952.

La particularité de cefilm est qu 'il n 'est pastire d'une seule piècemais qu'il est issu dequatre ceuvres différen-tes de Shakespeare, àsavoir « Richard II »,« Henri IV », « Lesjoyeuses commères deWindsor » et « Henri V ».DES POINTS COM-MUNS — Lorsqu'il s'ins-pire de Shakespeare, Or-son Welles se sent engeneral très à l'aise etla rencontre des deuxhommes donne des ré-sultats étonnants, desceuvres fortes, des mo-numents.

par n imporre quelsmoyens la défense desdroits acquis.

de tout temps. C est lale genie de Shakespearede ne s'ètre attaque qu 'àl'essentiel. Quatre sièclesaprès, son oeuvre gardetoute son actualité etson réalisme, car ellemet en cause l'homme,splendide et immonde àla fois, personnage prin-cipal d'une comédie hu-

maine souvent tragique.« Falstaff », c'est la pro-gression et le déclind'un homme, une histoi-re comme tant d'autresmais sublimée par lesgénies successifs deShakespeare et Welles.Une rencontre au som-met et un chef-d'ceuvredu 7e art. D. T.

UN FILM ACTUEL —« Falstaff » est un filmpoignant , sensible etcruel à la fois. L'epoqueet le costume n'ont guè-re d'importance, car lesproblèmes abordés sont

Welles aura fa i t une irruption imposante sur les écrans valaisans, cettesemaine.

Avec « Le Procès », adapté clu roman de K a f k a , Welles projettel'absurde sur l'écran. C'est peut-ètre un des premiers cinéastes à le fa ire ,ou en tout cas il le fa i t puissamment , esthétiquement.

Les personnages , physiquement anodins dans leur monstruosité , à chaque

A part les trois films §1dont nous parlons «dans cette page, rien Sà signaler en Valais Usinon quelques poli- Mciers de plus ou §moins bonne qualité. Ìf|A LAUSANNE — Par 1contre, deux films |||retiennent l'attention pcette semaine, deux 11ceuvres d inspirationet de provenance fortdifférentes. En effet, l'un est américain et l' au-tre tchécoslovaque II s'agit de « Que Vienne lanuit » d'Otto Preminger avec notamment JaneFonda et Michael Caine dans les ròles princi-paux et du « Miroir aux alouettes » de JanKadar et Elmar Klos.A GENÈVE — Godard est à l'ordre du jouravec la « Chinoise » qui ne semble pas avoirla cote d' amour auprès des critiques de la ville.A PARIS — On s'interroge sur la réussite dedeux adaptations cinématographiques de romanstrès connus. Le « Grand Meaulnes » réalisé parJean-Gabriel Albicocco, recoit actuellement unaecueil plutòt mitigé. On s'accorde à penserqu Alain Fournier est trahi et que le réalisa-teur n'a pas su recréer l' ambiance particulièredu livre. Autre póle d'intérèt , la mise en imagesde 1' « Ecume des jours » de Boris Vian par unjeune réalisateur totalement inconnu. Qu 'en ad-viendra-t-il ? On ne peut encore le dire aveccertitude. mais on craint le pire.

Une scène du « Grand Meaulnes », de Jean-Gabriel Albicocco. — Au premier pian, JeanBlaise, qui personnifie le héros.

d OrsonWellesCINEMA CASINOSIERRE12 AU 15 OCTOBRE

par veulerie ou par vice,nous assistons à desfilms qui nous le dissi-mulent chaque jour unpeu plus. »Cette phrase de JeanDemarchi expliqué assezbien cette communionqui semble exister entreles deux hommes, com-munion de pensées et demoyens d'actions. L'unet l'autre n 'ont cesse aucours de leur vie demettre en question desvaleurs trop facilementacceptées. Ils bousculenttous deux l'ordre établi,témoins lucides de leurepoque et d'un style devie. L'oeuvre de Wellesapparait comme uneprotestation véhémenteet sans espoir contre unmonde où le mécanismedes institutions stériliseet interdit toute initiati-ve généreuse. Welles necompose pas, il refusecatégoriquement les rè-gles du jeu.UN PÈLERINAGE —Chaque fois que Wellesse plonge dans l'oeuvrede Shakespeare, il effec-tué une sorte de pèleri-nage. En adaptant l'ceu-vre de ce dernier, Or-

Un critiqué a dit très son Welles reste fidèle à apparttion, triomphent du mythe cin'ématographique. Welles n'aime pas l' e f f e t . tijustement : « Welles lui-mème, ne se trahit I I lance la trame au gre de l'action des acteurs, abandonne à la camera laremplit pour nous, hom- en aucune fagon. La si- cruaute d'un témoin impitoyable , qui en l'occurrence serait lui-mème, Orson imes du XXe siècle, la militude de pensée est We.Ies. .mème fonction que Sha- frappante, les moyens Dans « Le Procès » , comme dans « Fa l s ta f f », il se détruit , il se dyna-kespeare pour ceux du de l'exprimer identiques. mite. II est vraiment celui qui dit : « L'écrivain, dans la réalisation d'un %

.; XVIe siècle. Il nous obli- A l'instar de son mode- f i lm , devrait avoir le premier et le dernier mot ». mgè à nous interroger sur le, Welles est un nostal- Welles a réussi à pàlir le ròle de l'acteur. On oublìe que se meuventle sens véritable du ci- gique qui dénonce l'è- un Anthony Perkins ou une Jeanne Moreau. _ ¦ 8

11 néma que nous serions : troitesse, l'absence de , ., .^-Sttt..l*écr4n;,-i : j|¦yf tentés d'oublier, lorsque, scrupules qui assurent W.elles.. r .Kafka , et le drame de l'existence 'humaine... Ly.

D

EUX amis, une f i l l e , un trésor et surtout l'aventure,mais l' aventure avec un grand A. D'un bout à l'autredu f i l m , elle est là, collant à la peau des personnages.Le f i lm ne raconte pas une histoire au sens propredu terme, il fa i t irruption dans l'existence de deux

hommes, qui continuent à vivre , devant nous. Enrico se con-tente de nous proposer deux hommes à l'état brut, unis parune amitié plus fo r t e que l'amour ou l'argent.

UN HYMNE A L'AVENTURE — L'aventure pour ces deuxhommes est une chose qui va de soi. Ils ne peuvent concevoirde vie sans elle. L'aventure les soutient , elle est leur raisonde vivre. Sans elle tout s 'écroule , chancelle , le monde n'estplus qu 'un décor inutile , un cadre sans tableau.L'aventure est souvent une chimère, une chasse au trésorperman ente. Presque toujours le trésor se dérobe , leur échappe ,mais ces échecs successifs ne les abattent pas , car ce quicompte n'est pas tant la possession que l'action.On ne s'improvise pas aventurier , il n'y a pas de déguisement ,pas de méthodes infaìllìbles. On nait ainsi et on le reste.

UN MODE DE VIE — L' aventure , c'est un mode de vie, unesuccession d'actes plus ou moins gratuits. De l'art pour l'art.

DE ROBERT ENRICO, TIRE DU ROMANDE JOSÉ GIOVANNI

AVEC LINO VENTURA, ALAIN DELON,JOHANA SHIMKUS. SERGE REGGIANNI

Passer sous l'Are de Triomphe avec un avion, partir a larecherche d'un trésor enfoui dans l'Océan, construire un enginde mort , autant d' actes inutiles, ìncompréhensibles pour lecommun des mortels.Le bonheur pour nos deux héros, c'est de rechercher systéma-

tiquement des choses impossibles à obtenir. Pourtant , chaquefois , ils sont près de réussir ; cependant , un événement fortuitles empéche de jouir de leur possesion. L'aventure est leurdrogue , elle est aussi le support de leur amitié. Plus que lesupport , le moteur. Parfois , des écueils se dressent mais ilssont aussitòt écartés. Une femme entre deux hommes, belle,désirable , partagée. Un court instant , on craint une rupture.L'amour seraìt-il la fai l le dans cette amitié ? La f i l l e meurt,laissant le spectateur perplexe mais résolvant d'un coup lesproblèmes des deux hommes.

A TRAVERS L'ÉCRAN — Robert Enrico a réussi là un f i lmparticulier avec le concours d' acteurs dont la personnalitén'écrase jamais le personnage. A part quelques temps morts,certains passages Urani en ìongueur, le f i l m ne vous laisséaucun répit. Les images vous emportent , défì lent , voltìgent,prennent leur envoi , s'attardent quelquefois mais ne lassentjamais. Elles sont la vie, le s o u f f l é , l'élan , l' amitié. L'aventurepour Enrico n'est pas seulement celle de deux hommes, elleest le mythe, le pays aux merveiU.es dont on rève avec nos-talgie, lorsqu 'on commence à perdre ses illusions.

D. Traversini

. _

— Ne voulez-vous pas patienter letemps que j e m'habille pour vous . ac-compagner ?

— Non , non ! Je vous ai assez dé-rangé comme cela ! A demain , moncher , mon très cher ami... Je n 'oublie-rai j amais ce que vous avez fait pour•noi et vous ètes en droit de me de-mander tout ce que vous voudrez !

Lyndsay s'inclina , ce qui lui evitade répondre.

L'obscurité noyait les contours de lacampagne au travers de laquelle MissMcCarthery, folle de joie, regagnaitCallander. Elle riait toute. seule ensongeant à sa revanche sur l'espiongallois qui devait fouiner dans tousles coins pour essayer de remettre lamain sur les précieux documents. Enarrivant à Callander , elle obliqua sursa gauche afin d'éviter le village etatteindre directement les « Moors » oùs'r Henry Wardla\y la féliciterait desa réussite. illle pensa qu 'il serait inu-tile de lui raconter les circonstancesexactes de son triomphe ; mieux va-'ait se retrancher derrière un silencemodeste qui permettrait à sir Henryd' imnginer d'héroi'ques nations dont ilf erait part à sir David Wuolish. En

bonne Ecossaise, Imogène ne négli-geait aucun bénéfice.

Miss McCarthery dépassait le bo-queteau lui masquant les « Moors »lorsque, subitement, il lui parut quele ciel se précipitait à la rencontre dela terre ou , mieux , que la terre mon-tait d'un seul coup vers la voùte noc-turne. Elle n'eut pas le temps de ré-fléchir plus avant sur cet étrange phé-nomène, car elle s'évanouit , ignorantqu'elle venait d'ètre assommée.

CHAPITRE VImogène ouvrit lentement les yeux

et quand son esprit fut sorti de lagangue du sommeil. elle ne reconnutpas le décor familier de sa chambre.L'absence de sir Walter Scott sur lemur en face d'elle la rendait à laréalité : elle se trouvait bien sur unlit où elle venait de se réveiller, maisailleurs que chez elle ! Malgré sonàge. Miss McCarthery restait très pru-de et elle se remémora les vilaineshistoires entendues au cours de sonexistence et qui , toutes, avaient pourpoint de départ un mauvais hommequi abusait de l'innocence d'une jeunefille. Affolée — au point d'ètre inca-patale de raisonner et de se dire que,

n'étant plus un tendron il y avaitpeu de chance pour qu 'une pareilleaventure lui soit arrivée et qu 'en toutcas, si cela s'était produit , elle engarderait le souvenir — elle voulutsauter au bas du lit mais en fut in-capatale, des courroies lui attachaientles jambes au sommier et des menot-tes reliaient ses mains l'une à l'autre.La vue de ce dernier objet la poussaà se demander si , par hasard , elle se-rait en prison ? Mais jamais ellen'avait entendu dire qu 'il y eùt desfourneaux dans les prisons ; or , elleen voyait distinctement un dans lecoin de la pièce dont le milieu étaitoccupé par une table de bois blancet deux chaises se faisant vis-à-vis.Une fenètre donnait sur un dehors en-soleillé mais dont la captive ne pou-vait rien apercevoir. Puis l'Ecossaisese rappela l'accident de la veille etreahsa , avec douze heures de retard ,qu 'on l'avait assommée et probable-ment droguée. L'abominable Galloisdevait la suivre et , informe qu 'elleétait de nouveau en possession des do-cuments , il l'avait assaillie pour leslui reprendre. Et maintenant , enfer-mée dans une maison sans douteabandonnée , pieds et poings liés , elleallait mourir de faim. Cette perspeo-tive la désespérait à un tei pointqu 'elle ne put s'empècher de pousserun hurlement qui lui rappelait laplainte des chiens sentant l'approchede la mort imminente. Le résultat enfut que la porte de la pièce s'ouvritavec violence pour laisser passage àune espèce d'avorton qui se precipitavers la prisonnière et lui déclara . avecle plus atroce des accents cockney :

— Qa vous prend souvent ? Recom-mencez pas , car vous me foutez lafrousse ! Si vous remettez ga , je vous

colle un baillon , compris ?D'un élan, Miss McCarthery s'assit

sur sa couche. Du moment qu 'elle setrouvait en présence de quelqu 'un , elleretrouvait toute sa vitalité. Elle endonna une preuve immediate à songeólier : boulot , ma cocotte ! J'en ai connu des

— Dites donc, espèce de méprisable comme vous, elles ont fini à l' asile !individu , de quel droit me séquestrez- — Vous, c'est à la potence que vousvous ? C'est un coup à vous conduire finirez !à la potence, ga, mon gargon ! — Vous vous répétez, chérie ! Si

L'autre ricana :— Taisez-vous, poupée, je sens que

je vais pleurer !Jamais encore on ne s'était permis

de traiter Imogène McCarthery depoupée. Elle en regut un choc.

— Je ne suis pas votre poupée etje vous conseillé de vous montrer unpeu plus respectueux à mon égard , es-pèce de sale petit Anglais !

— Et moi, je vous conseillé de lafermer, et vivement, si vous voulezpas ramasser une baffe sur votre mu-seau d'Ecossaise !

La querelle devenait patriotique.Une descendante des Mac Gregor nepouvait s'en laisser imposer par de lagraine de voyou venue sans doute toutdroit de Whitechapel.

— Vous avez bien fait de m'attacher

— C'est pas possible que vous entraìniez une pareille brouette ! VotreJules, c'est votre type, votre homme,quoi !

— Je ne suis pas mariée !— C'est ga qui vous monte au ci-

vous vous tenez peinarde , j ai ordrede vous relàcher ce soir, à la nuittombée.

— Pour que votre chef ait eu letemps de filer , n 'est-ce pas ?

— Pour votre sante, vous feriezmieux de ne pas vous mèler de ga...C'est Jimmy qui vous le dit !

Peut-ètre, après tout , ce gargonn'était-il pas aussi pourri qu 'il enavait l'air ? Imogène essaya d'une au-tre tactique :

— Jimmy... je pourrais ètre votresoeur aìnée...

— Vous pourriez mème étre mamère !

Miss McCarthery jugea cette réfle-xion des plus déplacée Mais peut-onattendre de ces gens-là qu 'ils aient dutact !

solidement, parce que je vous auraismontre comment nous traitions lesAnglais jadis en Ecosse !

Le bonhomme se mit à rire.— Au fond , vous ètes marrante, sa-

crée grande rouquine ! Votre Jules, ildoit pas s'embèter avec vous ?

Cette familiarité déplaisait extrè-mement à Imogène. D'un air pince,elle répondit qu 'elle ne connaissaitpas de Jules. L'autre, apitoyé, remar-qua :

—... Et c'est pour ga que je tienspas à vous faire du mal Vnus avez qu 'àpromeltre de rester sage et on s'en-tendra bien tous les deux jusqu 'à cesoir. D'accord ?

Imogène hésitn à ;'en2a_rer. maisavec un ennemi qui l' ava i t a t taquéelàchement par-d° ,-rière , elle seraitbien sotte de se soucier de ses pro-pres promeises.

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La S.E.N.C.O. ou Sénégal-Consult est une entreprise financée par unfonds special des Nations-Unies pour l'étude de l'aménagement hydro-électrique et l'irrigation du fleuve le Senegal.

LE FLEUVE SENEGALCe fleuve prend sa source au Mali.

Il est forme tout d'abord par les bran-ches mères qui sortemi en Guinee : leBafing, du Fouta-Djalon, et le Bakhovqui se réunissent à Boufalabé pourconstituer le Senegal , qui fait limiteensuite entre la Mauritanie et le paysdu Senegal. Ce fleuve se jette finale-ment dans l'Atlantique à St-Louis, parune embouchure tourmentée et dan-gereuse.

Le Senegal est long de 1 700 kilomè-itres et traverse tout d'abord des ré-gions accidentées et rocheuses, puis lessteppes et Ies savanes depuis Boufalabé

Bruno Bagnoud est entouré des mécaniciens Guy Gaudry et Jacques Siimi.Le pilote Daniel Wasserfalen (le 4me de l'equipe d'Air-Glaciers au Malai),n'était pas à Sion hier quand nous avons pris cette photo.

juqu 'à Kayes et des terrains s'appau-vrissant .vers le Sahara jusqu'à l'Atlam-tique.

Pour engendrer la vie dans ces ré-gions, il est nécessaire d'entreprendrede gros travaux d'irrigation.LE MALI ET KAYES

C'est la nouvelle république née del'ancien Soudan frangais ayant Bama-ko comme capitale. Le quart du paysappartieni au désert , le reste est le do-maine de la savane et de la brousse.Il y a un peu plus de 6 000 Européenspour une population de 4,3 millionsd'indigènes.

KJayes est une ville de 30 000 habi-tants. C'esit dans cette localité que l'e-quipe d'Air-Glaciers va prendre par-tielìemnt ses quartiers. n y a un peuplus de 40 Blancs, dont principalementdes Russes et des Tchèques.

Dans le pays on culbive essentielle-ment le mil, le blé, le mais, le riz, lemainioc, le citron, etc. Autres produits:le sésame, l'arachide, le kola , le coton.Rien n'est très renitable, oar il man-que de main-d'ceuvre et d'outils.L'OPÉRATION «AIR-GLACIERS»

Voyons d'abord l'equipe qui s'apprèteà partir. Elle est composée de BrunoBagnoud, directeur, pilote d'un «A-louette III» et du mécanicien de cethélicoptère Guy Gaudry et du piloteDaniel Wasserfalen, du mécanicienJacques Sumi pour le « Turbo-Porter ».

Resteront en service à l'aérodromede Sion, sous la direction de FernandMartignoni : les pilotes Turco et Alletet les mécaniciens Geiger, Uldry etDelaloye pour le service technique.

— Qu'allez-vous faire exactement là-bas ?

A cette question Bruno Bagnoudrépond :

— Il importe de savoir, tout d'abord ,que les travaux d'ètude et de recher-che onit été mis en concurrence un peupartout en Europe. Diverses entrepri-ses se sont intéressées mais elles envi-sagaient de les entreprendre avec deschenillettes tandis que la S.E.N.C.O. afait des offres en prévoyant l'utilisa-tion de l'aviation. Cela lui permehtaitde présenter les conclusions des rap-ports au moins deux ans avant lesautres.

La-bas, il y a deux périodes sèchesprévues pendami lesquelles les ingé-nieurs et les techniciens pourront tra-vailler en une première grande étaoe :la période du ler novembre 1967 à finjuin 1968 et celle du ler novembre1968 à fin juin 1969. Nous sommes en-gagés pouir ces deux périodes, en prin-cipe.

Mais restons-en à la première phase.L'hélicoptère aura sa base à Kayes

pour transporter les hommes sur 13 si-tes à examiner par le personnel tech-nique de ia S.E.N.C.O. HS en retien-dront 3 ou 4. Sur ces sites ou basesseronit effectués des recherches plusapprofonddes et c'est alors qu 'inter-viendra le « Turbo-Porter » pour lequelil faudra construire des pistes d'atter-rissage. L'hélicoptère rentrera quand titude.sa mission spécif icjtlè sera terminée. ¦. , — La chaleur ?

— C'est-à-dirgllpM-l||lf_l\^— Eh bien : transport de personries *

et de marchandises, transport du ravi- ' Tout est pare. On attend l'heuretaillemenit, vols pour photogramétrie H qui dépendra de la mèteo,et géodésique, intervention en cas Martignoni reste à Sion avec l'au-d'accidents. tre équipe.

Le rayon d'interventlon depuis Kayespour atteindre les sites est de 800 ki-lomètres.

— Bt le ravitaillement ?— Il sera fait surtout depuis Dakar

pour le 80% des marchandises.— Connaissez-vous l'Afrique ?

—Un peu, oui. Je suis alle au Sa-hara , à Dakar et dans différentes ré-gions de l'Afrique du Sud.

— Par où passerez-vous pour allerà Kayes ?

— Perpignan, Valence, Malaga . Tan-ger, Casablanca, Ifni , Agadir , Port-Etienne et Dakar. Kayes se trouve à700 km. à voi d'oiseau de Dakar. Unchemin de fer relie Dakar à Kayes maisil lui faut 36 heures.

— Avez-vous équipe spécialementl'hélicoptère et le Porter ?

— La contenance du Porter est de467 litres. Sa consommation est de120 litres à l'heure, la vitesse-horairede 240 km.-h, l'autonomiie de voi de 6heures environ. Nous avons simple-ment ajouté un réservoir de 200 litres.Itou pour l'hélicoptère dont la consom-mation est de 180 litres à l'heure etdont l'autonomie de voi est de 4 heures.

— Avez-vous déjà expédié du ma-tériel ?

— Bien sur puisque nous sommesprèts à partir, je dira i mème presqueà la veille du départ. Nous avons ex-pédié par avion du matériel sanitaireainsii que les pièces et outils qui noussont nécessaires immédiatement.

Bruno Bagnoud est optimisite. Il seréjouit d'aller vivre quelques mois enAfrique. Ses coéquipiers aussi. Ecou-tons-les !

•— Alors, Jacques Sumi ?Il est en train de serrer un écrou ,

lève la tète et sourit :— Je pense bien que ga va aller.

Je ne connais pas ce qui m'attend.J'ai acheté un livre et je me suis do-cumenté, plus ou moins. Il y a descrocodiles, des scorpions, des serpents.C'est de ces trois animaux que je meméfierai le plus. Je ne suis j amaissorti de l'Europe. Je suis heureuxd'aller à la découverte de l'Afrique.C'est le voyage de ma vie...

•Guy Gaudry est mécano de l'héli-

coptère.— Je suis heureux d'aller voir du

pays. Je suis Frangais d'origine. Il ya deux ans que je suis établi à Sion.Une ville que j'aime beaucoup. Jeconnais l'Algerie et le Sahara.

— Vous ne serez pas trop dépaysé.— Pas du tout. Je m'acclimato très

vite. Et puis nous n'allons pas ¦ aumilieu du désert. C'est un paysage deColorado qui nous attend. Nous se-rons entre 300 et 700 mètres d'al-

FEUTTJ.E D'AVIS DU VALAIS — 15

— Ca ira ?— Bien sur. En hiver nous avons

moins de travail.— Que faites-vous pendant cette

saison ?— Du transport par hélicoptère

pour des matériaux surtout, des volsde plaisance, des vols-taxi, le trans-port des skieurs en montagne, et l'in-tervention en cas d'accidents. Pourcela, nous avons assez de machineset de personnel.

Souhaitons bonne chance à l'equipequi va opérer dans les steppes et lessavanes du Mali.

F.-Gerard Gessler.

Lettre pastorale des évèques suisses pour la Fète federale d'action de gràceNos tres chers Frères,Pour qui prète attention aux discours

que le Souverain Pontife adresse cha-que semaine aux pèlerins qui accou-rent vers lui, il n 'esit pas possible den 'ètre pas frappé par l'insistance aveclaquelle le chef visible de l'Eglise meten garde ses fidèles contre les dangersqui menacent la foi. L'année que nousvivons et qui coincide avec le 19eCentenaire de la mort des ApòtresPierre et Paul, le Saint-Pére l'a d'ail-leurs consacrée comme « l'année de lafoi ».

C'est que nous voyons se réaliserl'avertissement que donnait déjà saintPaul , II Tim. 4, 3-5 : « Un temps vien-dra où les hommes ne supporteront pasla saine doctrine , mais au gre de leursdésirs ils se donneront une foule demaitres , et ils détourneront l'oreillede la vérité pour se tourner vers lesfables. » Oui, le danger le plus subtilest là. Ce qui nous menace n'est pastant la brutale négation des véritésélémentaires que ce grignotement quis'en prend à telle ou telle affirmationtraditionnelle et qui , sans qu'on yprenne gard e, modifie bel et bien lasubstance de notre religion. On necroit plus parce que Dieu a parie, maisparce que telle doctrine nous paraitencore accepta ble.

Vos évèques , nos très chers Frères,ne peuvent rester insensibleij à cettedétérioration du climat spirituel. Gar-diens de la foi dans les diocèses confiésà leur garde, ils doivent vous avertirdu danger et vous protéger. C'est ceque nous faisons par la présente lettreen rappelant dans ses grandes lignesla nature de la foi , comme aussi lespérils qui la menacent aujourd'hui.

1. Le motif de la foiL'acte de foi est essentiellement un

acte de notre intelligence par lequelnous faisons nòtre les vérités que nousenseigné l'Eglise parce que c'est Dieula vérité et la sagesse infinies qui lesa révélées et confiées à son Église. Lemotif de notre foi est donc la sagesseet la véracité de Dieu qui ne peut nise tromper ni nou s tromper. Nous necroyons pas parce que tei enseigne-ment nous platt ou nous convient . nouscroyons parce que c'est Dieu qui aparie.2. Le ròle de l'Eglise

Mais qu 'est-ce que l'Eglise vient fai-re ici. puisque c'est à cause de Dieu

Lui-mème que nous croyons ? Noustouchons ici à un point très délicatqu 'il faut examiner de plus près. L'au-torité de l'Eglise n'intervieni pas com-me motif de notre foi , mais seulementpour nous assurer que Dieu a parieet pour garder fidèlement la paroledivine. C'est en effet , comme le Con-cile cecuménique vient de le rappeler,à saint Pierre et aux apòtres queJesus a confié son message. SaintPaul ira jusqu 'à dire aux Galates :« Méme si quelqu 'un , fusse nous-mè-me, fusse un ange venu du ciel, vousannoncé un évangile différent de celuique nous avons annoncé, qu 'il soitanathème » (Gal. 1, 8). Et plus tard àTite et à Timothée il rappellera , avecinsistance, leur devoir de veiller àl'intégrité du dépòt révélé. Il faut te-nir ces deux vérités concordantes,mais distinctes : le motif de notre foiest la Parole de Dieu et non pas l'au-torité de l'Eglise , mais c'est l'auto-rité de l'Eglise qui nous transmet laParole de Dieu. Cette distinction esttrès importante. Elle expliqué quel'Eglise ne dispose pas à son gre dela vérité révélée, elle n'en est quel'humble servante. Mais parce quel'Eglise est servante de la vérité, ellene peut que garder fidèlement, sansy rien soustraire ni rien ajouter , ceque le Seigneur lui a transmis. LeConcile cecuménique du Vatioan IIest particulièrement expliclte à cesujet. « La charge d'interpréter au-thentiquement la parole de Dieu. écriteou transmise, a été . confiée au seulmagistèro vivant de l'Eglise dontl'autorité s'exerce au nom de Jésus-Christ. Ce magistèro n'est pas au-dessus de la Parole de Dieu , il lasert , n 'enseìgnant que ce qui a ététransmis puisqu 'en vertu de l'ordredivin et de l'assistance du Saint-Es-prit il écouté pieusement la Parole,la gard e religieusement. l' explique fi-dèlemen t et puise dans cet uniquedépòt de la foi tout ce qu 'il nouspropos e à croire. comme étant divi-nement révélé. Il est évident. dit leConcile, que la tradition sacrée, lasainte Ecriture et le magistèro del'Eglise, sont entre eux, selon le trèssage dessert, de Dieu , tellement liéset associò? qu 'aucun d'eux n 'a deconsistance sans les autres et quetous contribuent. en mème temps defacon efficace au salut des àmes.chacun à sa manière, sous l'actiondu seul Saint-Esprit^ (Constitutionsur la révélation divine. No 10).

On le voit clairement, bien qu'ellene soit pas le motif de notre foi,l'autorité de l'Eglise, dans la trans-mission du dépòt révélé, ne doit pasétre laissée dans l'ombre, comme cer-tains ont tendance à le faire aujour-d'hui. Il est désirable que chacuns'efforce de chercher, à travers l'his-toire de la pensée religieuse, revo-lution de la doctrine chrétienne.Mais, pour un catholique, il faudrasavoir ce que l'autorité de l'Eglisea présenté de la part du Seigneur. Sibien que s'écarter du magistère vi-vant , constitue par le Souverain Pon-tife et les Evéques, c'est s'écarter duSeigneur lui-mème^ Certes, le ma-gistère n'a pas pour mission de trans-mettre de nouvelles révélations di-vines. La révélation peoprement diteest terminée à la mort du dern ierdes apòtres. Mais le magistère d'au-jourd'hui , comme celui d'hier, a pourdevoir de maintenir intact le dépòtconfié à Pierre et aux apòtres. Etl'exercice de cette mission est assurepar cette assistance speciale qu'onnomme l'infaillibilité. Est-il besoinde rappeler à ce propos que oetteinfaillibilité se réfère uniquement àla garde de la vérité révélée et qu'ellen'empèche ni les erreurs individuellesni les fautes personnelles.

3. Les périlsS'incliner devant Dieu qui parie

par son Église est un acte éminem-ment raisonraable puisque Dieu nepeut ni se tromper ni nous tromperet puisque l'Eglise a regu mandat deJesus Lui-mème pour nous trans-mettre la parole de Dieu.

Oui , mais l'assentiment qui reposesur un témoignage et non pas surla vision immediate et directe deschoses, personne ne peut nous con-traindre à l'accepter. On peut tou-jours refuser de croire. mème auxtémoins les plus qualifiés. mème autémoignage de Dieu . Certes, ce refusest déraisonnable, mais on ne peutcontraindre personne à ètre raison-nable ! Or la foi se heurte en nouset autour de nous à de multiplesobstacles, les uns d'ordre intellectuel.ies autres d'ordre moral. L'orgueild'abord répugne à soumettre notreintelligence au jugement de quelqu 'und'autre que nous-mème. Nous aime-rions voir , alors qu 'il nous est de-mandé ici-bas de croire. Au ciel nousverron s Dieu face à face tei qu 'il est.Ici-bas nous devons nous contenter

d'adhérer, dans l'obscurité de la foi ,à sa Parole que nous transmet l'Eglise.En faisant crédit à Dieu de toutenotre àme nous faisons au Seigneurl'offrande de ce que nous avons deplus noble, notre intelligence. Quelleconsolation pour nous de pouvoir direau Seigneur que ce que nous avonsde plus beau nous le lui offrons libre-ment Cette consolation l'Eglise larappellera au moment où nous quit-terons ce monde : « Bien qu 'il aitpéché, cependant il ne vous a pasnié, vous Pére, Fils et Saint-Esprit,mais il a cru et fidèlement il vousa adoré. » Mais il reste que nous pou-vons par orgueil refusar de croire etc'est là une très grande responsabi-lité.

Loin de nous cependant de laisserentendre que c'est toujours par or-gueil conscient que les hommes re-fusent de croire. Il y a l'ignorancereligieuse, le milieu éducatif , les con-ditions matérielles déplorables où v>vent lirop de gens. Il y a le mauvaisexemple que donnent des croyantsqui ne vivent pas selon les exigencesdo leur foi et nous touchons ici auxdifficultés qui viennent des exigencesmorales de la foi. Il faut vivre commel'on pense, dit le proverbe, sinon tòtou tard on finirà par penser commel'on vit. Or, croire en Dieu , obéirà son Église, exige qu'on respeeté lescnmmandements de Dieu que l'Eglisenous présente, que l'on domine sespenchants mauvais et qu 'on s'efforcepar la prière, la reception des sacre-ments, de remonter sans cesse lecourant qui nous porte à l'égoismeet au désordre moral. Il arrive alorsqu 'on spécule sur la patience de Dieuen se disant qu 'on se corrigera plustard. Mais sans oublier qu 'une mortsubite peut nous faire passer brusque-ment dans l'éternité , il faut rappelerque la foi est un don de Dieu. C'estnous qui librement adhérons à laparole de Dieu. mais cet acte lui-mème qui pourtant est bien de nousn'est possible que si Dieu nous endonne la force par sa gràce. C'est làun très grand mystère qui transpa-rait dans le fait que des àmes de-.rande bonne volonté placées dans lemème milieu n 'arrivent pas toutes enmème temps à l'acte de foi ! Personnene passe de ce monde dans l'autresans avoir regu de Dieu l'appel à lafoi , mais U v a l'appel de la troisièmeheure, celui de la sixième et celui del . neuvième heure.

Mais il y a aussi les ouvriers quiont regu le don de la foi et qui l'ontperdu ! A force d'avoir méprisé lesavancés de Dieu il arrive que lecroyant perde la foi et aucune puis-sance humaine ne pourra la lui resti-tuer. Saint Augustin ira jusqu 'à eom-parer le re tour de la foi chez celuiqui Fa perdue à une véritable résur-rection. La foi est un don de Dieu,il faut la garder , la protéger en nousefforgant de vivre selon ses exigences;en nous relevant si nous tombons,en nous confiant à l'intercession decelle que l'Eglise nous invite à invo-quer comme gardienne de la foi , laVierge Marie. Il faudra pour celalaisser dominer en nous l'humilité caroette vertu est la condition indispen-sable d'une vie vraiment chrétienne.« Apprenez de moi que je suis douxet humble de cceur et vous trouve-rez le repos de vos àmes.. »

4. ConclusionA la suite du Souverain Pontife et

avec lui , nos très chers Frères, nousvous exhortons à réfléchir au donineffable que Dieu nous a fait ennous appalant à la foi. Et pour queDieu nous fasse la gràce de nous laconserver , veillons à donner partoutl'exemple d'une \>ie authentiqueme.ntchrétienne. Ne soyons jamais pourpersonne l'occasion de se détournerde la foi. Veillons aussi à aider parnos prières et nos offrandes les mis-sionnaires qui s'en vont au loin porterla bonne nouvelle de l'Evangile auxpeuples qui ne la connaissent pas.Dieu se sert de nous pour transmettreson message. Quelle responsabilité sipar notre négligence, notre paresse,notre égoTsme, nous venions à ètreun obstacle à la transmission del'Evangile. Que Dieu nous garde enson amour.

t Angelo Jelmini . évèque titulairede Thermos. Adrninistrateur aposto-lique du Tessin. doyen de l'Episco-par suisse.

t Francois von Streng, évèque deBàie et Lugano.

t Louis Haller , évèque titulaire deBethléem. Abbé de Saint-Maurice

t Francois Charrière, évèque deLausanne. Genève et Fribourg.

t Nestor Adam, évèque de Sion.t Joseph Hasler, évèque de Saint-

Gali.t Jean Vonderach , évèque de Coiret Raymond Tschudy. abbé d'Ein-

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Page 16: LE VIEILLARD AMOUREUX - RERO DOC

Seconde vie pour le téléphérique Dorénaz-Allesse-Champex

Avec Ies soins eclaires de MM. Rouiller et Veuthey, employés du D.A.C., Iescabines et les installations du téléphérique auront bientót fait peu neuve.

MARTIGNY — Depuis quelquessemaines, les installations du téléphé-rique Dorénaz - Allesse - Champexsont entrées en sommeil. Le nombredes transports de passagers a pro-gressivement diminué pour s'arrètercomplètement il y a quelques jours.Et pour cause ! Les deux cabines ontété décrochées du cable porteur et sereposent à la station inférieure oùl'on s'occupe activement de leur re-donner l'éclat du neuf.

Et pourtant , le D.A.C., comme on airs entre le village de Dorenaz et lel'appelle dans la région, n'est pas si hameau de Champex se faisait en

vieux pour menter tant de sollicitu-de. Il s'agit tout simplement pour lesresponsables de son exploitation dese rendre titulaires d'une concessionfederale accordée par l'Office federaides transports, privilège qui dépendde l'observation de prescriptions trèsprécises.

POINT DE DÉPARTDU DÉVELOPPEMENT

Le premier raccordement par les

1958. Le téléphérique avait alors étéconstruit par la commune de Dorénazpour permettre aux gens de la plainede s'occuper de leurs mayens sur leshauteurs et pour desservir les petitesagglomérations d'Allesse et de Cham-pex qui comptaient une centaine d'ha-bitants par trop isolés du fait dumanque total de voie de communi-cation.

L'exploitation du téléphérique futreprise en 1963 par le départementdes Travaux publics , précisément parle service dirige avec la compétenceque nous connaissons à M. Matter.

Le ròle joué par cette réalisationsur le développement économique ettouristique d'une région jusqu 'alorspresque inconnue du public n 'est plusà dépeindre. La société de dévelop-pement de Dorénaz peut regarderl'avenir avec optlmisme.

En effet , la désertion qui avaitcommence dans les deux villagesisolés n 'est bientót qu 'un souvenir. Oncompte mème des exemples de pro-priétaires qui , ayant vendus leurs ter-rains il y a une quinzaine d'années,en ont racheté une partie pour unprix nettement supérieur afin d'yconstruire un chalet ou un restau-rant.

Preuve que l'isolement n'est pas unobstacle insurmontable : le mayen dela Giétaz, aujourd'hui accessible enjeep, connaìt une prolifération deconstructions et un succès remarqua-ble auprès des estivants étrangers quiy trouvent le vrai calme et le reposcomplet.

PAS UNE ANICROCHEEN DIX ANS

Le système selon lequel a été cons-truit dès 1957 le téléphérique Doré-naz - Allesse - Champex donne en-tièrement satisfaction. En près de dixans de service, on n'a eu à déploreraucun accident , aucune égratignuremème, dù à un vice de fonctionne-ment.

La déniveliation totale entre lesstations supérieure et inférieure estde 700 mètres. La concession canto-nale permet le transport de quatrepassagers simultanément, ce qui estnettement insuffisant en période depointe, durant la saison touristique.Naturellement, l'installation peut sup-porter une charge nettement supé-rieure, puisqu 'elle a été congue pourtransoorter 800 kilos.

LES TRANSFORMATIONSLes travaux actuellement en cours

ne comportent pas le changement descàbles porteurs ou tracteurs, en par-fait état. Il s'agit d'une améliorationdu système de sécurité qui permettrades courses plus fréquentes, plus ra-pides et un tonnage supérieur.

La signalisation et les Communica-tions principalement seront complè-tement transformées. Les transmis-sions électriques se feront par un ca-ble indépendant.

Les transports de matériel serontégalement facilités par la mise enservice de palans électriques sembla-bles à ceux du TRI, qui autoriserontun chargement et un déchargementplus rapides des marchandises.

Au début de décembre, les travauxseront terminés et le DAC pourra ànouveau rendre à la population lesnombreux services que l'on en attend.

dr.

Toujours dynamique: la SFG VernayazVERNAYAZ. — Samedi 7 octobre,

au restaurant du Simplon , avait lieul'assemblée generale de la Société fe-derale de gymnastique sous la prési-dence de M. Max Gétaz.

A 17 heures, les quarante membresprésents ouvraient l'assemblée enchanitant « Mon beau Valais ». On pas-sa ensuite à l'appel des membres puisà la lecture du protocole de la der-nière assemblée, qui fut approuvé.

Dans son rapport , le président re-mercia les gymnastes pour leur tra-vati, leur discipline, leur persévérancedurant l'ainnée écoulée.

Le moniteur chef M. Max Gay-Bal-maz fit un rapport technique duquelil ressort que les activités de la socié-té. du point de vue technique, sontréjouissiajntes. La gestion des comp-tes présentée par le oaissier M. LeonLovey a rencontre l'approbation detoute l'assemblée.

On procèda ensuite au renouvelle-ment du comité administratif qui secompose donc comme suit : M, MaxGétaz, presiderai ; M. Bernard Puippe ,vice-présidenit ; M. Raymond Décail-let, secrétaire ; M. Leon Lovey, cais-sier ; M. Samuel Morand , archiviste ;MM. Michel Lugon et Bernard Cret-ton , membres adjoints.

Le comité technique est compose de

MM. Marc Gay-Balmaz, président ;Roland Martignoni , moniteur acti f ;Christian Walker, sous-moniteur aotifet également mondteur pupilles ; Phi-lippe Crettaz et Roland Vassaux. sous-moniteurs pupilles. Les monitrices despupillettes sont Mlles Solange et Si-mone Cretton. A tous, nos félicitationspour leur dévouement.

Dans les divers, la discussion s'é-teradit sur la reprise des répétìtionsfixée pour les actifs au 11 octobre.Quanit aux pupilles et pupillettes, ilsont déjà repris leurs répétìtions de-puis quelques semaines.

Le programme des manifestaitions dela société a été élaboré : le loto auralieu le 23 décembre et la soirée an-nuelle le 20 janvier 1968.

L'année 1968 est une année creusepour la gymnastique puisq u'elle necomporte aucune fète importante , àpart la Fète regionale du Bas-Valais.

Après la clòture officielle de l'as-semblée, la soirée se prolongea par unpetit souper où les compagnes desgymnastes étaient également conviées.La partie récréative démoratra unefois de plus que l'humour ne fai t pasdéfaut aux responsables de la SFGVernayaz, et elle dura jusqu 'à uneheure avancée de la nuit.

bp

Valaisans È Lausanne a la découverte d isérablesUne fois de plus et selon une tra-

dition solidement ancrée, la Sociétévalaisanne de Lausanne avait mis lecap, en ce lumineux, deuxieme diman-che d'octobre, sur le Valais pour sasortie automnale. Plus précisément surIsérables, ce charmant village accro-ché à la montagne, belvedére auxperspectives plongeantes sur la vallèedu Rhòne et son ruban argenté.

Le choix se révéla très heureuxpuisque 180 membres de la société(un record) se présentèrent au ren-dez-vous et vécurent là-haut unejournée splendide. Isérables apparutsous des traits bien nouveaux à ceuxqui ne l'avaient pas visite depuis plu-sieurs années et fit l'étonnement desValaisans qui en faisaient la décou-verte. Un village propre comme unsou neuf , aux ruelles goudronnéeset bordées de maisons coquettes etabondamment fleuries , des pintesavenantes, un « collège » à faire pà-lir d'envie des bourgs de la plaineet une église rénovée avec autant debon goùt que de pieuse simplicité nepouvaient que surprendre agréable-ment nos visiteurs d'un j our.

Bien des légcndes s'évanouirent àla vue de ce grand et beau village,reflet d'un certain bien-ètre acquis àla force du poignet. Cependant , à tra-vers sa remarquable évolution , Iséra-

bles a su conserver son cachet rusti-que. Les témoins d'une epoque bienrévolue subsistent et sont respectés,tels les nombreux greniers ou mazotsdéfiant le temps et les lois de la pe-santeur, solidement fixés au rocher,tei l'édifice religieux datant du XVIIesiècle, les bois sculptés, etc. Enfin , cequi risquait de prendre le chemin desbazars d'antiquités fut sauvé et cons-titue aujourd'hui un musée aux in-nombrables souvenirs de la vieilleepoque.

C'est cet Isérables accueillant quiregut nos Valaisans de Lausanne, unIsérables anime, vivant et resplendis-sant de sante. Un voeu pourtant : quela circulation automobile à traversles sympathiques et sinueuses ruellesdu village soit supprimée, comme àSaas-Fee, par exemple. Le dimanche,du moins, pour ne plus entendre cetteréflexion désabusée : « On se croiraità Saint-Frangois ! »

Cela n'enlève naturellement rienaux belles heures passées en compa-gnie des « Bedjuids ». Le fameux« Johannlsberg » offert en guise d'a-péritif par la commune, la cordialereception du président Fort et la vi-site du musée créèrent le contactsouhaité entre visiteurs et amphy-trions.

Puis ce fut la radette servie à la

grande salle communale et fleurantbon l'alpée (avis à M. Bourquin), ra-dette accompagné d'un Pendant venudes caves de l'Etat, du coté duGrand-Brulé...

Ce furent aussi quelques envoléesoratoires, dirigées par M. Pellaud ,major de table. Ainsi, apprécia-t-onles échanges de civilités entre MM.Armand Barman , président de la So-ciété valaisanne de Lausanne, Fort,président de la commune d'Isérables,et Ernest Matter , chef du service ad-ministratif du département des Tra-vaux publics de l'Etat du Valais. Al'heure du pousse-café, le groupe cos-tume des Bedjuids se produisit pourle plaisir de chacun.

Enfin vint l'heure du départ , decette formidable plongée vers Riddesgràce au confortable TRI, que l'Etatavait gracieusement mis à dispositionde la SVL pour la circonstance. Enpassant , un grand merci également àM. Gay-Crosier , directeur du Télé-phérique, pour son impeccable orga-nisation.

Sur le chemm du retour , une baltes'imposait à Martigny pour une der-nière visite au Comptoir. Questiond'ajouter quelques degrés supplémen-taires au 0,8 ! Exception faite pourles chauffeurs de cars, bien sur...

Fedo.

Sortie du Ski-Clubà Bovietfe

MARTIGNY (FAV). — C'est diman-che 15 octobre qu'aura lieu la tradi-tionnelle sortie familiale du Ski-Clubaux chalets de Boviette.

Les inscriptions doivent étre faitesjusqu'à véndredi soir auprès de Clau-dine Darbellay, au Colibrì, tél. 2 17 31.

Les cloches vont arriver

MARTIGNY — La paroisse du 25 aoùt dernier, à la fonderief f Bourg va vivre à la f in de ce d'Aarau.ti mois des heures inoubliables. Le m. _< i ¦_ __,E? 29 octobre, en e f f e t , les cinq nou- ^hocu.™i des cloches; rendra unI l velles cloches de l'église Saint- "" *£fent, Mm «u'eltef soient1 Michel seront hissées dans le do- "*°ff*J" entre .*"." e* aufc c

T!."es1 cher tout neuf par la force et la d* église paroissiale de la Ville.1 bonne volonté des enfants bordil- ^

a »°™J"e simultanee sera doncì lons. du p " etid.

Auparavant, Mgr Adam les au- Notre photo : Le sapin décoréj| ro consacrées solennellement. Com- a été pose sur le clocher de l'église| me le veut la tradition liturgique, du Bourg qui sortirà bientót de sa

le metal en fusion a été bèni le gangue d'échafaudages.

Réunion d'architectesvalaisans

Poursuivant son effort de participa-tion à la lutte contre le bruit , la mai-son Paul MARTI, matériaux de cons-truction, à Martigny, réunit une as-semblée d'architectes valaisans, de-main véndredi 13 octobre, à Martigny,pour entendre un exposé de M. Lu-cien-D. PERROTTET, acousticien-conseil , vice-président de l'Associationeuropéenne pour l'étude des techni-ques du bàtiment, qui parlerà des fu-tures normes d'isolation architectura-les prévues en Suisse et de leurs con-séquences.

Voiture voléeRIDDES (FAV). — Samedi 31 sep-

tembre 1967, un ou des individus ontvolé une volture stationnée à Riddes.

Il s'agit d'une Opel caravane, modèle1962, sans porte-bagage, de couleurgrise, immatriculée VS 15.582.

Les personnes qui auraient vu cevéhicule sont priées de téléphoner àla police cantonale (027) 2 56 56 ou auposte de police le plus proche.

Chàteauneuf-Conthey, les 13 et 14 octobre 1967

| GRAND GALA DE VARIÉTÉS :| UNIQUE EN VALAIS : Plus de 106 participants \l Véndredi 13 : En attraction

I Pierre Collef - Les Faux-Frères[ Franose Rime \ì ORCHESTRE JO PERRIER

\ Samedi 14, dès 20 heures «

\ Colette Jean I? de la Radio romande, vous presenterà les artistes suivants .

| Arlette Zola - Pierre Collet |\ Franeoise Rimej Cilette FaUSt (25 porf/c/panfsj

\ Ballet russe Bottóne m partkìpanfs) \\ Les New Orleans - La Guinguette» Vous danserez avec l'orchestre Botkine <l (6 musiciens), jusqu'au matin HALLE CHAUFFÉE ;

Assembléedes industriels

MARTIGNY. — Au cours des der-niers jours de la huitième Foire-ex-position du Valais romand, la grandenartie des assocdations professioninellesvalaisannes tinrent leurs assises dainsla cité du Comptoir.

iParmi ces importante séances, lesindustriels valaisans eurent samedileur assemblée generale à l'école deMartigny-Bourg.

Divers exposés très intéressants fu-rent apportés devant les nombreuxparticipants à cette assemblée prési-dée par M. Sitz, directeur de l'usined'aluminium de Chippis, et à laquelleparticipait ime foule de personnali-tés.

M. le conseiller d'Etat Lorétan pro-nonga une importante allocution quifut éminemment appréciée de noschefs d'industrie

Les participants ne manquèrent pascette occasion de s'intéresser de prèsà cette manifestation de l'economievalaisanne qu'est le Comptoir de Mar-tigny.

Page 17: LE VIEILLARD AMOUREUX - RERO DOC

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District de Saint-MauriceL'ORCHESTRE DE CHAMBRE TtBOR VARGA

ST-MAURICE. — Cette premierequinzaine d'octobre volt l'orchestre dechambre Tibor Varga se produire unpeu partout en Romandie , à l'inten-tion de différentes sections J.M.

Compose de .j eunes artistes, cet or-chestre — hormis le fait d'ètre con-duit par un chef tei que Tibor Varga— joint à l'enthousiasme de la jeunes-se ju stement, une sorte de fougue.mais une fougue admirablement diri-gée et contrólée par une musicante etune virtuosité remarquables. Le pu-blic de St-Maurice. enchanté . rappelaTibor Varga. six ou sept fois. à l'is-sue des « 4 Saisons » de Vivaldi , quicomposent la première partie du pro-gramme.

Merveilleuses saisons que l'on en-tend et réentend avec, à chaque fois.un plaisir renouvelé : Le PRINTEMPSet ses oiseaux , dont les chants son tinterrompus par les giboulées . repren-nent leurs ébats sitòt la bourrasquepassiae , célébrant le retour de la bellesaison. Tout se termine sur une dansepastorale des muses, nymphes et ber-gers. L'ETE débuté dans une certainelangueur. Il fait chaud, la campagnesomnole. Et sur cette détente de labelle saison, le coucou s'en donne àcceur joie ; la tourterelle, elle, pres-sent le vent du nord qui va amener latempète. Son chant reflète l'inquié-tude Bientót les arbres eraquent , leciel est déchainé ; l'eau ruisselle departout . Avec l'AUTOMNE, on célè-bre les vendanges et la joie des ré-coltés par des danses et des chants. Lepochard cuve son vin avec bonhomietandis qu 'au loin les chasseurs battentla forèt , les chiens sur leurs talons ;

des coups de fusil éclaitent. Toute-fois , la lumière peu à peu diminué,le ciel devient gris, les forains plientbagages. On entre dans l'HIVER surla pointe des pieds , à travers des nua-ges gris d'où tombent des flocons gla-ces et tiremblotants. Les chaussuresheurtent le seuil à l'entrée pour endétacher ia neige. Les gosses souf-flent dan s leurs doigts rougis. Maisla sérénité d'une bonne soirée au coindu feu , lors que la pluie s'acharnesur la fenètre, monte en un « largo »qui est un des plus beaux moments del'oeuvre II fait bon fermer la portesur le froid et le vent . l'hiver et lamarche incertaine par les chemins dif-ficiles.

Cette vieille histoire toujour s neu-ve, que Vivaldi avait transente avecune furie de composition prodigieuse,l'orchestre de chambre de Tibor Var-ga nous l'a transmise avec une élo-quence impérieuse, conduit d'un re-gard , d'une expression par son maitrequi en est le brillant soliste.

Le « Divertimento en ré majeur »de W. A. Mozart et la « Serenade enmi majeur » d'A . Dvorak sont de lamème veine. Genie et jeunesse pourle premier , fraicheur un peu exotiqueque l'on se plaìt à reconnaìtre à l'oeu-vre de Dvorak pour la deuxieme, tra-duisen t une sorte de passion musicalequi emporte l'auditoire à sa suite.

Ce concert avait reumi a St-Mauriceune très belle salle ; il remeontreratrès certainement à Sion et à Sierre.où il doit avoir' lieu cette semaine , lemème succès.

Eliette

REPRISE D'ACTIVITÉ DU CINE-CLUB

Avis de tir

r /> R_ iV_ rH__<'«4,I*-Ai# mi I f^\_ _

ST-MAURICE (El). — Ayant rem-porté l'an dernier un joli succès, iespromoteurs du Cine-Club ont réunipour le programme 67-68 une nou-velle brachette d'ceuvres de valeur.

C'est ainsi que l'on pourra assis-ter à la projection du « Oarrossed'or » , de Jean Renoir, d'après unenouvelle de Prosper Mérimiée ; sui-vront « L'Evangile selon Saint-Mat-thieiu », de Pier Paolo Pasolini, filmqui a rencontre ces années derniè-res un éclatant succès et obtenu leprix special du jury à Venise en1964 ; « Jour de fète », est uneréédition du premier film de JacquesTati , une référence également ; « LosOlvidados », de Luis Bunuel (Pitiepouir eux) ; « Le Baron de Crac »,dù au célèbre animateur tchécosilo-vaque Karel Zeman ; « AlexandreNevsky », du réalisateur russe Ein-sensteim ; « Un condamné à morts'est échappé », de Robert Bresson ,l'auteur du « Journal d'un cure decampagne », base sur ime histoireauthenti que, a également en sontemps fait courir des foules de spec-tateurs ; « Les fraises sauvages »,l'un des meilleurs films d,u réalisa-teur suédois Ingmar Bergman, bienconnu ; - Farrebique », documentai-re de Georges Rouquier, sur la viepaysanne dans l'Aveyron ; « Dròlede drame » , enfin, de Marcel Carnè,scénario de Jacques Próveri, avecMichel Simon, Louis Jouvet et J.-L.

Barrault , couronn era ce prograimmeélaboré avec soin.

Un changament à noter : bon nom-bre de personnes ne pouvaient, l'andernier, participer à toutes les séan-ces fixées au mardi , cette soirée étantdéjà très souvent hypothéquée parcertaines sociétés. Pour remédiar àcet état de choses, les séanees deconférences et projections sont fi-xées au lundi soir à 20 h. 30.

La première séance aura donc lieulundi prochain 16 octobre à ia salledu Roxy.

iST-MAURICE (FAV). — Des tirsau canon auront lieu le jeudi 12 oc-tobre 1967, de 13 h. à 23 h. et levéndredi 13 octobre de 8 h. à 11 h.

L'emplacement des pièces est Sa-lante, alors que les régions des butssont Cime de l'Est, Haute-Cime, Dentde Barma , Mont-Ruan, Mur des Ros-ses, pie de Tennevarge, Fontanabranet col d'Emarey.

Le public est prie de se conformeiraux mesures de sécurité affichéesdans la commune.

u»c miniu-Gy au _,_.c_v>

Mgr Adam consacreun autel à La PelouseBEX (r) . — Mgr Adam, accom-

pagné de son chancelier, l'aibbé Emi-le Tscherrig, s'est rendu hier matinà la maison-mère des sceurs de Vé-rolliez , à La Pelouse, au-dessus deBex. Monseigneur a consacré l'autela la chapelle de l'Institut, célèbre lamesse et parie aux quelque 40 re-ligieuses qui vivent dans l'établisse-ment.

La maison-mère des sceurs de Vé-rolliez se trouvait autrefois à Saint-Maurice. Depuis 1957, Ies religieusessont venues à La Pelouse, colline ma-gnifique qui domine la plaine duRhòn e. La supérieure de l'institu t estBctuel ieman t une Valaisanne MèreMarie-Dominique. Les moniales sonttriboli rgeoises, valaisannes, vaudoiseset alémaniques. Des religieuses dela congrégation oeuvrent toujours àSt-Maurice, notamment à la cliniqu eSt-Amé.

Statistique paroissialede Vernayaz

BAPTEMES : 19.8 : Fournier Fabri-ce-Michel, de Joél et de. Josiane Gay ;Croptier Yasmina-Marie-France, deRoland et de Carmen Décaillet ; 20.8 :Gay-Salma t Vincent-Louis-Joachim ,de Maurice et d'Anne-Maric Revaz ;2~ 8 : Morend Gerald , de Samuel etd'Andrée Cretton ; 3.9 : Pisanello An-nam aria , de Cosimo et d'Assunta Pal-misand.

MARIA GE : 9.9 : M. Lugon-MoulinGeorges, de Martigny, a épouse MlleSchurch Myriam, de Vernayaz.

SÉPULTURE : Le 9 septembre . a étéMisevel; Marc Pochon, decèdè aprèsQuelques semaines de maladie , récon-forté par les secours de la religion.

CambriolageMONTHEY (FAV). — Des cambrio-

leurs ont visite le salon de coiffurede Mme Gachoud , à l'avenue de l'In-dustrie.

Ils ont pénétré dans la pièce enpassami par un vasistas. Ne trouvantque Fr. 2.50 dans le tiroir-caisse, ilsfirent mains baisse sur un transistoret sortirent tout tranquillement parune fenètre.

La police cantonale a ouvert uneenquéte.

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Voiture contre charà vendanges

RIDDES (FAV). — Alors qu'une vol-ture de marque allemande circulaithier, vers 20 h. 30, sur la route can-tonale à l'entrée de Riddes , elle heurtaun char à vendanges.

La collision a eu lieu à hauteur dela carrosserie Michaud. Il n 'y a pas eude blessé, mais les dégàts matérielssont très importants.

L'accident est dù à un manque d'at-tention du conducteur allemand quin'a pas remarque le char qui le pre-cèdei t.

Contròie des phareset pneumatiques

MONTANA , garage du Lac, le 12 oc-tobre, de 10 à 12 heures et de 14 à18 heures ; le 13 octobre. de 8 à 12heures et de 14 à 17 heures.

NENDAZ , garage Lathion. le 12 octo-bre 1967, de 14 à 20 h. 30 ; le 13ootobre de 14 à 12 keures et de 18à 20 h. 30.

Bientót des lynx en Valais ?Nos chasseurs auront-us la surprise

d'ici quelques années de trouver aubout de leur fusil non plus un che-vreuil, un lapin ou un lièvre, maisun... charmant lynx ?

REINTRODUCTION DU LYNXEN SUISSE

Cela serait en effet probable,, puis-qu 'en coordination aux efforts desAmis de la nature, l'Inspectorat desforèts , de la chasse et de la pèche,a l'intention de réacclimater le lynxen Suisse.

La première phase de cette expé-rience est la libération de deux cou-ples de ces félins dans une régionalpine, riche en herbivores sauvages,tels que chamois, chevreuils, etc, etpauvre en troupeaux domestiques.Ces lynx seraient capturés en Tché-coslovaquie.

Quant au lieu de l'expérience età sa date , les responsables gardentencore la plus grande discrétion. Onles comprend d'aiHeurs ! Il s'agitavant tout de tenter une expérience...

Mais qu 'est-ce qu 'un lynx ? C'estun chat... Ou plutòt un grand chat ta-cheté, puisqu 'il mesure un mètre àun mètre trente dont vingt à trentecentimètres pour la queue. Il a despoils en pinceaux au bout des oreil-les. Sa hauteur approche les soixantecentimètres et son poids maximumest de trente kilos. Contrairement àce qu 'on pourrait penser, il ne pré-sente absolument pas le moindre dan-ger pour l'homme puisqu 'il le redouteet le fuit .

AMÉLIORATION DES ESPÈCESIl s'agit, comme on l'a dit plus

haut , d'une réintroduction.En 1837, les Alpes suisses regor-

geaient de lynx. Il n'était pas rarequ'on en tuait sept à huit par année.Le dernier lynx du pays vaudois aété tue en 1830. Un chasseur genevoisen abattit un en 1850 en Haute-Sa-voie.

Quant au dernier lynx adulte deSuisse, il a été tue en 1894 au sud-ouest du Simplon. Par contre, on af-firma en 1909 qu 'un lynx a été aper-gu poursuivant des chamois sur _ leversant valaisan du Simplon !...

Le lynx s'acclimate très bien dans

13 octobre 1967 — 13 octobre 1967 — 13 octobre 1967' : 1

| Cfnquantenaire ée$ apparita de Fatima jBs ; ;

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Le monde actuel est particulière-ment friand de sensationnel et demerveilleux. Il faut se méfier.

Autre chose sont les apparitionsmariales modernes dùment contrò-lées et approuvées par . l'Eglise.Lourdes , Fatima, La Salette sontparmi celles-là. Elles ne sont pasarticle de foi , car les révélationsprivées sont secteur libre dans lecatholicisme, mais bien orgueilleux

ia et suffisant serait le catholique qui: les écarterait sans autre alors qu 'il

sait que l'Eglise est extrèmementprudente dans la matière.

Demain , véndredi 13 octobre, il yI a exactement 50 ans que la ViergeI est apparue pour la sixième et der-

nière fois à Fatima , petit villagedu Portugal à trois enfants dontl'une, Lucie dos Santos , devenuereligieuse . vit encore et avec la-

quelle Paul VI s'est laissé photofc:: . ¦¦'."" xxx-AXZX!m%zm

notre pays et, de l'avis des milieuxofficiels intéressés, il ne peut ètrequ 'utile aux espèces qui le cótoyentUne certaine sélection se ferait dansles espèces qui en sortiraient plusbelles et plus nobles.

placement mème des apparitions au ||milieu de 2 millions de pèlerins. |j

Ce jour-là , 13 octobre 1917, de- ||vant 70 000 personnes, après l'avoir l|promis et prédit à l'avance, Notre BDame signait l'authenticité des ap- Mparitions par un prodige extraor- ||dinaire , un miracle dans le soleil. ||Pendant environ 12 minutes, celui- Ici se mit à tourner vertigineuse- ijspectateurs lement sur lui-mème, offrant au pu- mblic le spectacle fantastique d'un Bfeu d'artifice comme jamais il y en geut sur terre. Finalement le soleil ||se détacha comme dévissé d'une 1roue et se precipita sur l'assistance Batterrée qui crùt à la fin du monde. 1C'était le miracle promis pour 1prouver la vérité des apparitions.

Ce fait est historiquement incon- ptestable quoique scientifiquement 1inexplicable. La Sainte Vierge ne gl'a pas fait sans une raison ex- ||ceptionnellement grave. Si elle in- 1tervient si souvent dans le monde Imoderne (7 fois depuis 1830 : rue mdu Bac à Paris , La Salette, Lour- 1des, Pont-Main , Fatima , Beauraing, mBanneux) c'est que quelque chose mde grave s'y passe. 1917 est une |date-clef et il est difficile d'écar- 1ter d'emblée la co'incidence trou- 1blante de la « Revolution d'octo- Ibre » de cette méme année ou prise 1de pouvoir par les communistes en IRussie. __

Les amis de la Sainte Vierge nepeuvent pas ne pas penser à toutcela en ce véndredi 13 octobre 1967,50 ans après, jour pour jour. Ils nepeuvent oublier les avertissementset les prédictions qui se sont véri-fiés point par point jusqu 'ici et àla lueur sinistre de la bombe ato-mique, ils commencent à entrevoirles soucis maternels de la Viergepour ses enfants.

Étrange anniversaire, qui mérited'ètre médité. « Il y aura des signesdans le soleil » dit l'Ecriture (LueXXI, 25). Or il y eut à Fatima dessignes dans le soleil.

Gustave de Longeborgne.N.B. - Demain véndredi à l'église

du Sacré-Coeur, à Sion, tou-te la journée exposition dela statue de N.-D. de Fati-ma qui a visite les parois-ses du Valais. Messes et cha-pelets toute la journée. Al-lons rendre visite à Notre-Dame et écouter son messa-sage de Fatima.A 20 h., messe et sermon deMgr Adam , l'évèque du dio-cèse, consacrée au Cceur Im-maculée de Marie en 1953.

AVEC LES ANCIENS RETRAITANTS VALAISANSLes responsables des sections A.R.P

valalsannes se sont réunis pour unejournée de formation dimanche leroctobre.

Présidée par M. R. Pignaut , qui sa-lua Mgr Grand Je Rd pére Métrail-ler C.P.C.R., M. Marmy. vice-prési-dent de l'Action catholique generale ,ainsi que les 120 responsables repré-sentant 50 sections.

Le but de cette rencontre était dese retremper dans la vie intérieure.comme aussi de prendre conscience deses responsabilités et de bonnes réso-lutions pour l'action. Oeuvrer pour un

mouvement à but uniquemenit spiri-tuel n 'est pas chose facile à notre epo-que.

Après la conférence du Rd pére etla messe de Mgr Grand , les respon-sables traitèrent des questions concer-nant [' organisation sur le pian canto-nal. Un effort specia l est demandé envue de la grande Récollection canto-nale du 5 novembre à la Matze.

Sans doute , le Seigneur bénira lesefforts déployés tout au long de cettejournée empreinte d'une grande fer-veur.

Un particlpant

LES FESTIVITES QFF.C.ELLES OU CENTENAIREDE LA NAISSANCE DE CHARLES HAENNI

IMof-fmnif *__¦_- IAO r.i<4ni?fl«

SION. — Mercredi matin, au coursd'une conférence de presse donnée àSion, le souvenir du compositeur etartiste valaisan Charles Haenni , donton fète cette aranée le centenaire dela naissance, fut longuement évoqué.

Les festivités officielles de cet anni-versaire, festivités patronnées par laville de Sion, ont été fixées à samedi14 ootobre.

Né en 1867, decèdè en 1953, CharlesHaenni était diplòmé des Conservatoi-res de Genève et Strasbourg. Ses ac-tivités dans le domaine artistique et au-tre furent multiples. Haenni fut orga-niate de la cathédrale de Sion , pro-fesseur de musique dans de nombreuxétablissements. Il fonda le Chceur mix-te de la cathédrale, l'Ecole d'orga-nistes valaisanne, l'Orchestre de Sion,ainsi que les sociétés « La Valesia » et« La Sédunoise » .

H marqua de son influence tout ledéveloppement de la musique sacréeen Valais.

On lui doit six opéras, cinq opéret-tes, plus de 400 pièces religieuses di-verses, de nombreuses messes de re-quiem et autres, des centaines de dan-sej valaisannes, partitions pour ©r-chestres, chceurs mixtes, chceurs dedames ou d'hommes et plus d'un mil-lier d'ceuvres pour orgue.

Charles Haenni , pére du composi-teur valaisan bien connu GeorgesHaenni , l'acbuel directeur de la « Chan-son valaisanne » et du Conservatoirede Sion, beau-père également de M.Bonvin , président de la Confédération ,a su ailier à ses talents de musicien,de compositeur et de sculpteur, unenoblesse de coeur qui le rendali ex-trèmement atta chant.

Les festivités officielles de son cen-tenaire auxquelles participeront lesprésidents de la Confédération, du Gou-vernement valaisan, du Grand Con-seil et maintes autres personnalités,permettront de présenter au public di-verses ceuvres de Haenni dont la cé-lèbre operette « Un Carnaval à Sa-vièse ».

A Ste-Mane des AngesSION (FAV). — En complement à

neutre information du 7 octobre, noustenons à préciser que ce n'est pas lebàtiment du pensionnat Ste-Marie-des-Anges qui sera transformé et ré-nove.

Il ne s'agit en effet que d'une gran-ge se trouvant derrière le pensionnat.

Statistique paroissialede Martigny

I NAISSANCES :1 Anne Bourgeois, de Max et de Geor-gi gatte Kiipfer, Bourg ; Anne-Marie|| Bencivenga, de Domenico et de Mar-fi tha Jornot , Ville ; Sonia Gomez, de

Guillermo et de Trinidad Bello, Ville ;É Gabriella Maria Rosa Ciccocioppo, dej Pierino et de Carmela Perilli, Ville ;H Maria del Carmen Guerrero, de José1 Antonio et de Marie del Rosario Var-¦ gas, Ville ; Martine Celine Louise Ma-|| rie Berguerand. de Roger et d'EvelyneP Pellaud , Bourg ; Christian Michel Mo-tti ret , de Laurent et d'Odette Storelli,¦ Bourg ; Emma Claudia Janine Beth,1 de Francois et de Fernande Copt,É Bourg ; Antoniella Corviello, de Mar-

co Salvatore et de Rose Marie Gysin,Ville ; Nicole Lina Volluz, de Willy et

1 de Miranda Di Nicolò, Charrat ; Pa-trick Lonfat. de Pierre et d'Elisabeth

S Formaz, Charrat ; Barbara Schrage,de Erhard et de Susanna Heun, Ville ;

i I Aimée Valérle Rouiller, de Georges et| de Simone Carron , Combe ; Mariecke

Helena Heyd, de José et de MoniqueWutrich, Combe ; Claudio Pedane, deSalvatore et de Maria Bortone, Ville ;Agostino Mioranza . d'Angelino et deGaetana Ma rotti, Ville ; Olivier Fran-gois Zaugg, de Beat et de Marie-Loui-se Schòpfer, Ville ; Florence Véroni-que Pellaud, d'André et de SuzanneOguey, Charrat : Jacques Bernard Ga-gliardi , de Léonard et de Joseph Mi-chellod, Ville ; Franeoise Frane, d'E-douard et de Milda Rey, Ville ; OlivierFrédéric de Preux. de Gerard et de

il Christiane Dussange, Tourg ; RomaineMarie Zecchin, de Giuseppe et d'A-driana Ferrari, Ville ; Martial Mon-

8 ney, de Jean-Louis et d'Yvette Rai-0 roux, Ville : Isabelle Leiggener, de

Pierre Paul et de Gerda Bergdolt, Vil-le ; Alessandro Bortolotti , de Giorgioet de Maria del Filar Diéguez, Ville ;Sandra Heynard . de Roland et de De-nise Vésy, Ville ; Pierre Payot, de Ber-nard et d'Henriette Carron, Ville.

MARIAGE :Raymond Claivoz , de Vétroz, et Ni-

cole Pierroz, du Bourg.DECES :Joseph Adrien Pont, 1881, Combe ;

Firmin Clerc, 1904, Bourg ; Louis Mar-tinetti. 1908, Lausanne ; Anna JosephMarie Balma , 1904 , Ville ; Marius Re-né Saudan , 1910. Combe ; MargueriteLucie Rinaud, 1918, Ville ; Maria Fu-meaux, 1907, Bourg ; Adrien IsaacBerguerand, 1896, Ville ; Lucien EmilePouget. 1915, Ville.

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AU TRIBUNAL D'HÉRENS - CONTHEY

Au Tribunal cantonalConfirmation

en fous points

Voyeur et cambrioleur...des bureaux de la sQreté !

SION. — N'infligeons pas cent li-gnes de lecture avant de dire que leTribunal d'Hérens-Conthey, siégeantdans sa composition habituelle, a con-damné hier un jeune homme de 23ans à 12 mois d'emprisonnement fer-me. L'accuse, qui s'était rendu coupa-ble de vols , vols d'usage, mise en dan-ger de la vie d'autru i et violation dedomicile. était défendu par Me Fran-gois Bagnoud . tandis que le siège duMinistère oublic était occupé par M.Louis Allet , orocureur general , et queMe Roger Taugwalder officiai! com-me conseil de la partie civile.

On pourrait en rester là pour le lec-teur prese. Mais le cas présent dujeune homme sur la mauvaise pentevaut sans doute d'otre relate et lujusqu 'au bout. Tout a commence —pour la police du moins — dans lanuit du 27 au 28 juil le t dernier. L'ac-cuse était grimpé sur le balcon d'unemaison appartenant au tenancier d'unétablissement public. Pourquoi , devi-nez ? Sans avoir lu Robbe-Grillet,pense-t-on, il est voyeur à ses heures.

Malheureusement. bien qu 'il soit 1h. 30 du matin , le patron entendra desbruits suspects. Il sort. L'accuse, sur-pris , se Iaissera tomber d'une hauteurde quatre mètres. Craignant d'ètre re-connu, il tirerà — en direction d'unerivière selon ses dires. C'est la miseen danger de la vie d'autru i, au sensdes dispositions pénales. Le patron ,lui, avait depose plainte pour tentati-ve de meurtre.

— Je me suis immédiatement tire enarière, dira-t-il en cours d'instruc-tino. Sans cela j' aurais peut-ètre regule coup de feu en pleine poitrine.

— Je conteste avoir tire dans sa di-rection , affirmera au contraire l'accu-se.

Strip-tease et parabellumOn n'a pas précise que l'accuse est

fiancé, ce qui ne l'emoèche pas d'avoirle goùt de certaines séances pour les-quelles d'autres payent. Mais ce n 'estpour les délectations douteuses dustrip-tease, assurément, qu 'il penetre-rà dans des locaux de la police desùreté de Martigny, où' il emportera

des armes du type mauser, parabel-lum, etc.

— Je ne voulais pas prendre de l'ar-gent. Si j' en avais eu l'intention, jeme serais introduit dans les bureauxde la gendarmerie ; là , je savais oùl'argent se trouvait , car je connais par-faitement les lieux...

Les interroga toires successifs aux-quels l'accuse sera soumis mettront àjour d'autres méfaits. C'est ainsi quel'on apprendra au cours du réquisi-toire que l'accuse s'est encore intro-duit dans une chambre appartenantau mème tenancier d'établìssement pu-blic sur le balcon duquel il s'adonnaitau voyeurismo. Il y déroba cette foisquatre livres. Qu 'il n 'a pas un respectdémesuré pour les moyens de loco-motion d' autrui du genre cyclomoteur,motocyclé léger, dont il s'est servi àplusieurs reprises sans la bénédictiondes propriétaires. Il les a abandonnésaprès usage au premier coin de ruevenu. Vols d'usage...

Le proeureur general affronitait MeFrangois Bagnoud en la cause. L'avo-cat sierrois argumenta que le Minis-tère public avait dramatisé les choses.Il s'appliqua à démontrer que l'accuseavait certes tire pour effrayer le pa-tron , mais qu 'en aucun cas i] n 'avaitpointe son arme dans sa direction. Ilécarta , par conséquent, la mise endanger de la vie d'autrui et, à fortiori ,la tentative de meurtre. Pour le reste:

— Je l'ai visite souvent au péni-tencier. Il en est à cette phase de lavie où l'on fait le point. Il a vingt-trois ans, il a l'avenir devant lui . Ilveut désormais ètre honnète (on lesouhaité certes volontiers).

Ire foudroyante du proeureur gene-ral, sceptique et éloquent.

Le drame — et l'acquittement —d'un chauffeur postai

Le Tribunal d'Hérens-Conthey, àl'issue de l'audience suivante, a ac-quitté le chauffeur postai Paul V. del'accusation d'homicide par négligen-ce. Il a mis tous les frais à la chargedu fise.

Le 6 juillet dernier , à 9 h. 05, lepetit Michel Bormatticci , né en 1961,avait été écrasé par un car postai surla place-d'arrèt d'Arolia, L'enfant suc-

comba sur le Iieu de l'accident à unécrasement de la boite crànienne etde la cage thoracique. Le malheureuxchauffeur vit dans le rétroviseur unattrouppement de personnes autou r del'enfant qu 'il venait d'écraser !

Deux gargonnets jouaient sur la pla-ce le jour du drame. On apprit aucours de l'audience, par la bouche deMe Roger Lovey, défenseur, que leoar postai , remorque comprise , mesure13 m. 80 de long. La cabine est avan-cée, le volant se trouve à 10 cm. dupare-brise. « Mème en faisamt le tourdu car — 13 m. 80 ! — il aurait pu sefaire qu'un enfant s'installai devamtle véhicule, sans que le conducteur n'yfùt pour rien ». C'est par cet argu-menit que le défenseur a apparemmentconvaincu les juges et conduit leurraisonnement sur la voie de l'acquitte-ment.

Au point de vue de Me Lovey, leproeureur general avait oppose l'arti-cle 17 de l'ordonnance sur la L.C.R.,qui dit à son alinea premier : « Avantde démarrer. le conducteur s'assureraqu 'li ne met en danger aucun enfantou autre usager de la route, etc. ». LeMinistère public convint cependantque Paul V., àgé de 35 ans, est unchauffeur remplissant entièrement lesconditions exigées dans ce difficilemétier. Et Me Lovey : « Mon client ala conscience professionnelle deschauffeurs postaux ».

Sans doute. Mais le drame n en de-meure pas moins pour les parents del'enfant et le chauffeur...

r.

SION. — Les juges cantonaux ontconfirmé en tous points la décision deleurs collègues du Tribunal d'arron-dissement de Sierre dans la cause dontnous avons parie hier. Ils ont reconnuB. coupable de larcin et de faux té-moignage et l'ont condamné à 7 moisd'emprisonnemnet. Ils ont refusé delui; accorder le sursisii . , . _,[. .... «^., ,,

« La Guinguette »au marche

En 1968 à la Majorie, une grande expositionsera consacrée à la très célèbre famille Ritz

SION. — L'exposition consacrée au peintre Paul Monnier a fermeses portes le 30 septembre. Le musée de la Majorie retrouve sonaspect traditionnel et les collections reprennent leurs places sur lescimaises. Mais on n'a pas attendu que I'exposition prenne fin pourenvisager la suivante. Depuis plus d'une année, le conservateur desmusées cantonaux, M. Albert de Wolff , préparé l'exposition de 1968.Celle-ci sera consacrée aux membres d'une grande famille valaisanneaux multiples talents, la famille Ritz.

Un ivoire romain du 4me siècle, unedes plus belles pièces du Musée deValére.

M. de Wolff s'est donne pour butde réunir une importante documen-tation sur les Ritz , originaires de Nie-derwald, dans la valico de Conches.

Les représentants de cette illustre fa-mille, connue dans le monde entier,se signalèrent dans des domaines aus-si divers que les sciences, l'art ou l'hò-tellerie. Les hòteliers sont certaine-ment les plus connus mais les autresmembres de la famille ont presquetous cultivés avec plus ou moins dasuccès des talents divers. Cette expo-sition qui commemorerà le 50e anni-versaire de la mort de Cesar Ritz ,pére de la chaine hótellière, se pro-met d'ètre intéressante à tous pointsde vue.

NOMBREUX PROJETSL'exposition consacrée à la famille

Ritz n'est pas le seul projet qui tientà cceur à M. de Wolff. Il espère fer-mement que les travaux d'aménage-ment de la Majorie, commencés. en1944, vont pouvoir se poursuivre souspeu. Les aménagements extérieurssont maintenant terminés, il reste l'in-térieur qu 'il faut rénover ou agrandir.D'autre part , des travaux sont actuel-lement en cours dans ce qui était au-trefois le théàtre de poche. Là aussiun agrandissement est prévu qui per-mettra de construire une nouvelle sal-le attenante au nouveau théàtre de po-che. Elle servirà de galerie pour lesexpositions de jeunes peintres valai-sans et sera propriété de l'Etat. Ce-pendant la fin des travaux n 'est pasenenre imminente.

L'ARGENT FAIT LE BONHEURM. de Wolff est un homme satisfait ,

qui exerce ses fonctions avec succèsdepuis 23 ans. De nombreuses réalisa-tions jalonnent sa carrière de conser-vateur et ses plus beaux fleurons sontcertainement la rénovation du muséede Valére et la création de ce mu-sée des Beaux-Arts qui lui incombeentièrement.

Bien qu 'il ait toujours rencontrebeaucoup de compréhension de la partdes autorités cantonales, son souci ma-jeur demeure le financement des deuxétablissements.

Pendant plus de 20 ans, il a réussià jongler avec les subsides, donnantaux deux musées une personnalité

qu 'ils n'avaient pas auparavant. Au- TranSTOrtS 06 DUTeaUXjourd'hui, le musée de Valére est con- <_. T^,Tnu dans le monde entier, non seule- MON- — Les bureaux du juge dement pour les pièces admirables qu'il commune de Sion .

^ seront transférés

contient mais pour son esthétique par- des .1(r 17 octobre a l'ancienne Ecoleticulière supérieure de commerce des jeunes

filles, avenue de la Gare, salle nu-ACCROISSEMENT DU CAPITAL mèro 15.Bien que limite par une politique

d'austérité financière, M. de Wolff anotablement accru le capital artisti-que, culturel ou historique des deuxétablissements. Il s'est attaché à met-tre en valeur le patrimoine, a acqué-rir des pièces souvent uniques ou plussimplement belles. Parmi les dernièresacquisitions, citons notamment quel-ques meubles du XVIIe et du XVIIIesiècles ainsi qu 'un dessin d'Auberjo-nois. D'autre part , la Majorie a étél'objet d'un don de la part du pein-tre Paul Monnier qui a légué douzecartons qui furent les maquettes devitraux créés pour plusieurs eglisesdu Valais.

x x xGràce. aux efforts constants de M.

Albert de Wolff , les deux musées deValére et de la Majorie sont aujour-d'hui connus à divers titres. Le nom-bre des visiteurs et des invités atteintpresque les 100 000 unités par année etil n 'y eut pas moins de 62 congrès àla Majorie en 1966. Ces chiffres indi-quent clairement que les deux muséesont maintenant acquis leurs lettres denoblesse et qu 'ils sont dignes des sa-crifices consentis par les autorités etles organes compétents.

D. T.

j p _______W__W_M_W_W___M_W_ _m_m

SION (FAV). — Samedi matin 14 oc-tobre, à l'occasion du marche sédu-nois, « La Guinguette », notre ensem-ble de musique fort connu non seule-ment dans le Valais, mais à l'étran-ger, donnera un concert de 10 h. à10 h. 45 sur l'emplacement de la fon-taine au Grand-Pont. Ce complementmusical apporterà une note très gaieau marche sédunois dont nous som-mes heureux de saluer le renouveaude pleine activité.

A l'issue de ce concert , « La Guin-guette » se rendra à la chapelle deSt-Léonard pour donner une aubadeà l'occasion du mariage de son mem-bre, M. Naoux, trombonne, à qui nousformulons tous nos vceux de bonheur.

L edition romande est bien vivante — L'édi

DEUX OEUVRES D'AUTEURS VALAISANS fiIHIi< ' I« Les Editions du Panorama » à Bienne, dirigées par Paul Thierrin , |

I annonccnt pour cet automne quatre importantes nouveautés : R. M. H. Albérès, professeur de littérature francaise à l'Université de Fribourg, | s I VJ-- '¦" ,'<v; .' '- ' V-

titulaire du feuilleton des « Nmvelles littéralres », public un recueil j§ Il \ \ \^'.'.'xz2/y)ix22.: .'¦', de nouvelles, « Manuscrit enterré dans le Jardin d'Eden », qui , à peine i || I . Iv^^O- " ¦:**-•'-'• V^.'

H paru , est déjà à Paris un succès de librairie. Maurice Zermatten, avec 1 »i fH^C-^A )*¦ '.• .'. "Ì .Ó--V'i « La Louvc », pièce on 5 actes, a écrit , nous dit Jean Anouilh , une 1 5; I >lw// ).cj-'V H ' . • '.'.' • ¦] vraie tragedie, inspirée de la célèbre affaire Dominici . Maurice Métral , j 7^§ Y i

~"* ^LÌ__£E2L ' ' •qui s'est fait un nòni de romancier avec « L'Avalanche », donne cette nSfflL /lliL ^HJ5»p'W.année « LTmpuissantc », le roman boulevcrsan. (rune femme qui , 8»B5BkJ |B|tB|_ BPwr5!*'

j le soir de son mariage, constate qu 'elle n 'est pas normale. Netton I ;''{§*"';;¦ _ ; B i\x 'M' .:.,''¦ Bosson , enfin , se voit consacré poète authentique de la Gruyère par I I mlMillIftlllirai—U f f --' 1

H une critiqué unanime à louer l'originale saveur de son dernier livre ! __,, _ . . , , . , , , . _« Les courtes fètes ». I " C est rate , Joesplune ! Viens imme-

fj diatement me raconter ce qui s est_à_i-i_i_;_i: .» .. 22.2.2. 2.222.2.2XX22.2X.2.22222227222:222 '2~22yX22iS2ìmmm passe à l'école cet après-mid i ! »

Dedicate de ValéreSION. — Rares sont les villes qui

possèdent comme Sion deux cathédra-les et toutes deux consacrées à laVierge Marie : Notre-Dame de Valéreet Notre-Dame du Glarier. L'une prè-side aux destinées de la plaine ; l'au-tre domine tout le Valais centrai , de-puis Ravoire jusqu 'au coude de Loè-che. C'est dire la confiance de nosancètres envers la Vierge Marie.

Dimanche dernier, nous célébrionsla dédicace de Notre-Dame du Gla-rier. Dimanche prochain , c'est à Va-lére que nous allons monter. La splen-deur du lieu vaudrait à lui seul ledéplacement. Les étrangers viennentpour admirer la beauté de l'édifice,la majesté du site, les charmes du dé-tail. Et dire que des milliers de Sé-dunois n 'ont jamais pris la peine degravir les pentes qui mènent au sanc-tuaire ! Quand je pense que des mil-liers se déplacent pour assister à unmatch jusqu 'au delà du Rhòne et quepas mème quelques centaines de Sé-dunois prennent la peine de monter àValére, alors qu 'une messe pontificales'y célèbre, que notre évèque y prè-che, que le Choeur mixte y fait re-tentir des chants magnifiques , soute-nus par le plus ancien orgue du mon-de, qui est une pure merveille, alors,je me dis que la beauté véritable etla gioire du Seigneur sont moins at-trayants que les amusements et jeme demandé s'il est vra i qu 'un spoe-tatale grandiose où l'on ne pale paspour entrer, perd , par le fait mème,les trois quarts de sa valeur. Oh !l'enivrement de la bagatelle et le dé-laissement de la beauté réelle ! Oubien , serait-il vrai que l'homme actuelest en train de perdre ce qui fait saréelle grandeur : le goùt du beau etles intérèts de son àme immortellepour se rabattre sur les aspirationsdes Romains de certains temps : dupain et des j eux ! Mais ne suis-je paspessimiste ? Je m'en rendrait comptedimanche.

CE SOIR AU THEATRE : GRANO CONCERTDE L'ORCHESTRE DU FESTIVAL TIBOR VARGA

C'est ce soir, au Théàtre, que s'ou-vre la saison artistique à Sion, avecun concert de l'orchestre du FestivalTibor Varga.

Ce concert est donne dans le cadred'une tournée nationale qui a débutéà Lausanne le 2 octobre et qui prendrafin à Sierre le 13 ootobre.

Au programme figurent deux ceu-vres de Bach «Ricercare de l'Offran-de musicale » et le « Concerto en la mi-neur » pour violon et orchestre, ainsique le « Divertimento pour ochestre àcordes » de Bela Bartok .

En Hongrie, Bela Bartok (1881-1945)est vènere à juste titre comme le com-positeur folklori que par excellence. Etsa vie de compositeur — il fut d'a-bord un pianiste réputé — étonne parsa continuelle évolution. Jamais Bar-tok n 'est revenu sur ses ceuvres mais,quoique celles-ci restent inséparable-ment liées organiquement par la mè-

me inspiration folklorique, il a suiviune voie musicale tracée par un con-tinue] renouveau. C'est là un fait ex-ceptionnel dans le monde des compo-siteurs.

Le divertimento, à l'origine une sor-te de suite instrumentale libre et lé-gère, finii , avec le temps, par étreabsorb é par la musique de chambrepour reparaìtre au XXe siècle, avecplus condensée. C'est ainsi que le «Di-plus condensée. C'est ainsi que « Di-vertimento » de Bela Bartok ne pré-sente que trois mouvements : allegronon troppo — molto adagio — allegroassai. Composée en 1939, quelquesmois seulement avant l'exil de sonauteur en Amérique, cette ceuvre pré-sente peut-ètre un esprit moins légerque les divertimenti d' antan mais el-le fait entendre une sincérité que cesderniers n'ont point connue.

GRAIN DE SEI

Les forts en queule...— On daube faci lement sur les

autorités communales. Elles sontexposées sans cesse à la critiqué.

— La critiqué est utile.— Oui , Ménandre , quand elle se

manifeste à bon escìent.— On ne peut pas dire amen à

— Certes non , mais il ne f a u t pa inon plus critiquer pou r crit iquer.c'est-à-dire émettre un j ugementnégat i f sur tout ce qui se f a i t . Ilf a u t savoir gar der raison et resterobject i f dans ses appréciations.

— C' est beaucoup demander à unSédunois...

— Non. Il en est qui reconnais-sent les choses bien fa i t e s dans l'in-térét general de la collectìvìté. Heu-reusement , d' aiHeurs , car il en estd' autres qui protestent pou r tout etpour rien, qui ne sont jamais con-tents du travail que fon t nos auto-rités. Quoiqu 'elles fassent , ils s'éri-gent en juges et, en imaginantqu 'ils possèdent la science in fuse ,se livrent à de constantes attaquesqui tiennent du parti-pris et plusencore...

— C' est humain...— Jusqu 'à un certain poin t, peut-

ètre. Mais très souvent on dépassela mesure. En écoutant ces redres-seurs de tort, on pourrait penserque le Conseil communal est com-pose des derniers ànes que l' ontrouve dans le canton. Tout de mè-me... On y va un p eu fort.. . Respec-tons nos autorités.

— Sur ce point-, j e suis d'accordavec vous. Si nous perd ons le res-pect que nous devons à nos élus,tout est perdu. Mais la critiqué doitrester possible...

— Je partage ce point de vue acondition qu 'elle s'exerce, cette cri-tiqué , intelligemment. Qu'elle soithonnète, correcte, loyale , aussi pro-pre dans les termes que dans lesintentions. L'autre jour, j' entendaisquelques citoyens qui vitupéraientcontre nos autorités à propos destravaux exécutés pou r améliorerl'avenue de la Gare et la rue deLausanne...

— Il n'y a rien à redìre.— Tout n'est pas parfai t . On

peut chercher la «petite bète» . C'estfaci le , mais dans l' ensemble, c'estdu beau travail. C'est mieuxqu'avant. Et c'est ce que j' ai lented' expliquer aux ronchonneurs ducoin.

— Vous ont-il écouté ?— A peine, car ils avaient trop

à faire non pas à juger le travailmàis tés membres du Conseiif .. Cesont des idiots, ce sont des ceci etdes cela... Et palati et patata... A laf i n , ayant compris qu'ils refusaientun dialogue object i f , j e les ai quit-tés en me disan t que des types , pa-rdllement irascibles , plus tètu s quemille mulets, ancrés dans des idéesprécongues, solidement accrochés àla pioche des démolisseurs, ne mé-ritaient pa s que l'on tenie, si peusoit-il , d' engager la discussion... Ilss'énervaient, faisaien t de grandsgestes. On aurait cru qu 'ils étaienttous des ingénieurs diplòmes. Cen'étaient que des forts en gueule.

ìsandre

JOSEPH!^

Page 19: LE VIEILLARD AMOUREUX - RERO DOC

Sierre €. . . .

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Ambroise Nouassé, émigré du Togo, parie de Fexil et du Valais

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M O N T A N A ( L y ) — Nous avionsdéjà rencontre Ambroise Nouassédans la Noble-Contrée. Se mèlantà la vie du pays , s 'e f forgant àl'integration, le jeune Noir aime àparticiper aux f è t e s , aux tradi-tions, et dans ses pérégrinations dedécouvreur d'un pays et d' un peu-ple , il n'a pas encore connu unemanifestation de racisme.

QUITTER L'AFRIQUEPOUR LA LJBERTE

- En Afr ique , si dans un village — Mes camarades de travailon vous dit : « Faites ceci ou ce- sont ouverts , sympathìques, coni-la », vous devez le fa ire , que ce préhensifs . On ne doit pas me

soit bien ou mal. Moi , je n'aimepas qu 'on m'oblige à fa i re quelquechose, que ce soit bien ou mal.Chez vous, en Valais, quand jeveux quitter ma place sociale , jepars. On ne me tue pas. Il n'y au-ra pas de mìlice poli t ique pour metuer. Ambroise f a i t ce qu 'il veut ,si ce qu 'il veut est bien, c'est-à-dire en accord avec l'élémentairerègie commune.

— Vous dites que l 'Afrique n'estpoint libre , et que le Valais, laSuisse est un pays de liberté abso-lue. Vous pourriez dire cela enraison du confort de notre civili-sation ; de l'assurance physique deslois. Mais est-ce bien le seul cri-tère de liberté pour un peuple ?

— Tous mes amis, mes parentssont restes en Afr ique ; j e ne re-tournerai jamais en Afrique. Caril n'y a aucune base solide , aucu-ne organisation stable , aucun res-pect de l'individu dans sa conti-nuile. C'est un continent inégal :inégalité de raisonnement , inégali-té sociale.

Ce que j' admire en Suisse, c'estcette solidité de base ; ce standingéquilibre qui se perpétue ; tous lesjours , je constate personnellementun progrès. Je veux vous aideravec mes moyens. Je veux aidervotre peuple par mon travail.Pour cela, je ne quìtterai plus leValais.

— Vous avez travaille en France. Comment était-ce ?

— Je ne regrette pas la France. pour elle , tant que j aurai... « Vini-li y a quelque chose de désordon- pression » d'ètre libre.né. Il se peut que je me trompe ;j' ai très confiance en l'AUemagne :ils furent de justes colonisateurs.

PAS DE R A C I S M EEN VALAIS

— Rencontrez-vous de Vhostilitédans notre pays ?

haìr, à mon avis. Je ne pense pasavoir été hostile envers les Valai-sans. Je suis venu pour travaillerpour eux. Je leur ai fa i t confian-ce. »

En e f f e t , dans un établissementpublic de la région , où AmbroiseNouassé prend ses repas journa-liers , tout le monde avait l' air dele connaitrè. De table en table , leNoir du Togo dialoguait , d' une f a -gon nettement détendue et amicale.Pas de forme quelconque de ra-cisme.

« Nouassé ? », avons-nous de-mandé à un travailleur.

« Nouassé travaille avec nous :type correct. travati correct... »

A B D I C A T I O N ?« Ne pourraìt-on pas interpréter

votre « refus » de l 'Afrique , de la« nouvelle A f r ique en progression »,comme une abdìcalion , un acte deciésertion ? Ne vous sentez-vous pasun peu responsable de « votre »continent ?1*IV £J _ l * . f _.1_^. / \ .M I U V . Ul 1- vv_. — _/ V _* l W *r «

continent ? |ì

— Je ne retourneraì pas en Afr i - mque. Ici tout est bien : pas de mguerre , pas de revolution, pas de Hmal... Il

— Pour a f f i r m e r pareille opi- 9nion, ne pensez-vous pas qu'il f au -drait connaitrè le pays plus pro-fondément ? Vous n'ètes encore,presque , qu'un spectateur, en Va-lais ?

— Je verrai. Pour l'instant , jecrois en votre nailon. J' ceuvrerai

Une dernière question— Vous qui connaissez l 'Afrique ,

tant con-que pensez-vous du f i l m tant con-troverse « Africa Addio » ?

— C'est juste. Ce f i l m est équi-libre. Blancs et Noirs ont étéégalisés dans la bestialité , dans cef i lm. Les Européens qui ne con-naissent pas ' l 'Afrique doiventcroire les témoins, les rescapés.

«RONTATION ENTRE LES AUTORITÉS CIVILES ET MILITAIRESil LES MEMBRES DE LA LIGUE POUR LA DÉFENSE DU PATRIMOINE

Voi à l'église

SIERRE (Ly). — Étaient présentslors de cette assemblée, les représen -tants du corps medica i sierrois, avecnotamment le médecin-chef de laclinique Ste-Claire, clinique située àvoi d'oiseau à environ 500 m. dulieu de construction des éventuellescasernes. Il y avait également desmembres de la Ligue pour la défen -se du patrimoine , des autorités mi-

SIERRE (FAV). — Des malandrinan'ont rien trouve de mieux que des'introduire la semaine dernière à l'in-térieur de l'église de Sainte-Catherineet d'emporler plusieurs micros.

Plainte a été déposée et nous espè-rons que la police mettra bientót lamain au collet de ces peu scrupuleu-ses personnes.

litaires, représentées par le majorSalamin.

L'ordre du jour était la prise deconnaissance des rapports concernantles effets du bruit provoqué par laprésence de l'armée.

Un de ces rapports a été établipar M. Villar, expe.rt architecte -acousticien. Ce spécialiste a récem-ment été appelé par l'Ecole d'agri-culture pou r juger du bruit desavions et de sa portée sur les élèves.Ce rapport a été demandé en outrepar le CM sierrois.

Le second rapport présenté a étéétabli par Ies soins de l'autorité mi-litaire, qui chargoa un stagiaire enmédecine de le réaliser. Ce qui futfait avec des engins de la policecantonale. Après diverses discussions,le rapport de M. Villar concluaitau danger de l'installation d'une pla-ce d'armes aux iles Falcon : enraison de la proximité pour ainsi

dire immediate de la clinique pré-citée et de l'Ecole de commerce. Zo-nes classées « zones tranquilles ».

Le rapport du jeune stagiaire, pourqui ce rapport était l'occasion defaire ses expériences, était d'un avisdifférent...

Le major Salamin a déclaré, ausujet de la conclusion du rapport :« Cela est quelque chose d'idiot... »

L'on precisa ensuite que les exer-cices faits pour l'analyse du bruitavaient été menés par cinq soldatssuisses, pas un de plus. Il ne pou-vait donc étre question d'accepter lateneur du rapport militaire commedépendant de faits judicieux.

L'assemblée pria M. le major Sa-lamin de procéder dans le délai leplus bref à un nouvel exercice detir, mais avec cette fois-ci la parti-cipation d'au moins une section. Ilsera ainsi possible de tirer des con-clusions plus nettes. Les participantsremarquèrent avec regret l'absencede IVI. le président qui avait étéinvite à l'assemblée.A Crans : £a va « boumer » cet hiver...

A 4-v-i _ ts^ve— Ì A . ___. #_. ¦•- _. \ /- ~,_ * ..-_

Les « 5 Dorados », un des nombreux

CRANS (NI) — C'est calme, c'estsilencieux... Actuellement, la stationde Crans est en préparation pour la« grande » saison qui commenceraaux environs du 15 décembre.

Nous avons eu la chance de nousentretenir avec le patron d'un princi-entretenir avec ie patron d'un impor-tant dancing « frangais » de la sta -

— Depuis plusieurs mois déjà , nouspréparons nos soirées qui se déroule-ront cet hiver.

Au début 1968, Crans aura le plaisird'accueillir l'ensemble suisse de Lu-cerne, « The 5 Dorados ». Ce sontd'excellents musiciens et ils ont déjàplusieurs disques à leur actif.

— Y aura-t-il de l'originalité cethiver à Crans ? '

— Oui , « originante » est bien unpetit mot.

— J'ai l ' intention d'orgamser unesoirée « Astérix » et « Obélix » . Toutle monde viendra déguisé et il y aurad° nombreux prix.

(Je vous signale en passant que ce

orchestres qui se produiront à Crans.

patron a mème l'intention de faire unsanglier à la broche pour cette soi-rée... mais chut ! ce sera la surprise.)

Nous tenons à féliciter ce patronqui se dévoué sans compter pouroffrir à tous les nombreux touristesun programme de qualité. NI.

Mort tragiqued'un touriste

BRIGUE. — Un touriste en vacan-ces en Valais, M. Jakob Waelti , néen 1888, domicilié à Zurich , s'étaitrendu mercredi en excursion dans larégion des alpages de Bimi .

Le malgeureux glissa et fit unechute de plusieurs mètres. II estmort sur les lieux de l'accident.

Assemblée generaledes pecheurs

SIERRE (Ly). — Dimanche prochainaura lieu . à l'hotel Terminus , l'assem-blée annuelle et generale de la So-ciété des pecheurs amateurs du dis-trict.

L'ordre du jou r comporterà notam-ment la lecture des comptes et lerapport des vérificateurs ; un rapoortdu président et des gardes-pèche.Les membres partici peront en outreau renouvellement du comité et à lanominat ion de deux délégués.

Le comité oroposera une discu ssionau sujet de la pòche électrique et dela mise à l'eau , ainsi que des projetspour la prochaine assemblée canto-nale.

Madame Anne-Marie POMELLI-GUEX et sa parente tiennent à expri-mer leurs plus v i f s remerciements àtoutes les personnes qui les ont en-tourées dans les heures douloureusesqu'elles ont vécues lors de la pertede leur cher époux et parent ,

MONSIEUR

Salvatore POMELLIQue toutes celles qui ont manifeste

leur sympathie par leur présence ,leurs envois de f l eurs , leurs messa-ges , leurs dons de messes, trouventid l' expression de leur reconnaissanceémue.

P. 38558 S.

A. travers ìe Hàut-Valais___ . , ; ,

Bénédiction du fanion de la section desguides de St-Nicolas, Taesch et Randa

A l'instar des grandes sections deguides du canton , la petite mais biencélèbre section des guides de la vallèede Saint-Nicolas a eu le plaisir debénir son tout premier drapeau , enl'église de Taesch, dimanche dernierpendant la grand-messe. Parmi leshòtes de la petite fète qui s'ensuivit,on. notait la présence d'une douzainede guides de la section amie duLoetschental ainsi qu 'une délégationde la Noble Compagnie des guides deChamonix qui a eu sa place à latable d'honneur. Les organisateurs dela fète furent d'autant plus heureuxd'accueillir ces derniers, que les sec-tions du Bas-Valais n'avaient mal-heureusement pas répondu à leur in-vita tion.

A Chamonix, en tout cas, on nesemble pas avoir oublié les grandsguides qui ont fait la renommée dela petite section, ces magnifiques al-pinistes qu 'étaient Franz Lochmatter,fondateur et premier président de lasection, les Knubel, les Mooser, lesSummermatter et les Pollinger quiont presque tous ouvert de nouvellesvoies, devenues désormais classiques

:x_ i. - xyf .

dans les montagnes valaisannes etmème chamoniardes.

Aujourd'hui, les jeunes ont pris larelève. Ils portent d'autres noms.Mais ils semblent animés du mèmefeu sacre qui poussait les anciens àaccomplir leurs exploits.

Quant à la création du drapeau lui-mème, il n'était certes pas aisé , desatisfaire ou mème de prendre enconsidération tous les désirs des gui-des des trois communes différenteset de réunir quelque chose de carac-téristique à chacune d'elle sur une sipetite, surface. Cependant, le jeuneartiste indigène Theo Imboden, deTaesch, a su résoudre le problème àla satisfaction generale. La marquantesilhouette du clocher de St-Nicolas,l'accueillante cabane de Taesch et làplus majestueuse des pyramides desAlpes, le Weisshorn, sont les sym-boles choisis qui évoqueront désor-mais à chaque guide de la section lesidéaux de sa magnifique profession.

Que le nouveau et magnifique dra-peau soit le symbole de l'unite et del'amitié, indispensables à l'accomplis-sement du beau mais rude métier deguide ! , Un guide.

Monsieur et Madame Arnet-Ebener et leurs enfants Daniele et Pieirre-André, à Sion ;

ainsi que les familles parentes et alliées ont la grande douleur de fairepart du décès de

MONSIEUR

Kaspar ARNET-DANTHINEleur cher et regretté pére, beau-père, grand-pére et parrain, survenu àSchaffhouse, le mercredi 11 octobre 1967, dans sa 79me année.

L'ensevelissement aura Iieu à Schaffhouse, le véndredi 13 octobre.

Cet avis tient lieu de faire-part.

—«iM«MnrmMMa ^ «si ai—«MMI ^ M—inumi IIIIM—gs l imi II III IIIIUMBJ

La famil le de

MADEMOISELLE

Marie MAISTREFille de l'oncien président

très touchée lors de sa grande épreuve, remercie bien sincèrement toutes lespersonnes qui lui ont témoign é leur sympathie par leur présence , leurs donsde messes, leurs envois de f l eurs et leurs messages et les prie de trouverici l' expression de sa reconnaissance émue.

Un merci special au clergé , aux autorités communales, au docteur Aymon,au directeur, aux sceurs, aux infirmières et infirmiers de l'hòpital de Sion.

Villaz-La Sage , octobre 1951.

Page 20: LE VIEILLARD AMOUREUX - RERO DOC

modifient leur politique

Conclusions troublantes sur la mort j LWière de j ar rètoC

_0% ffl* <®>M __Pfc _\ 0_ f_ __t __fe 4% J% _M B ¦ UM <fl_ M _R_ A S« _-ff_. il A BAA <*k M MULHOUSE — Marguerite Bauer, 38 ans , épouse d'un gargon deO l i i B OIH OFV 0(L l ^v i ! ! : ' M ' i ÌTI O B O l ' O O B 11 lTl O _r c" f ''' Henri Bauer > ( l ui pretendali avo ir hérité quelque 60 millions dp

S U H H Ì ¦« !»_ !¦ V -Oi t' F ' H i- f i I I I H fl ¦ I I K B i H II : fj l ( ra i icr , de non pére mort aux Etats-Unis, a été arrètée hier après-midi%? -_] S &.__ V I V I VW W U 11 I M I U U I I U I fl 1 I B I v i I à son domicile de Colmar et écrouée sur décision du Parquet de 2

fi Colmar. Son mari est laissé en liberté.LE CAIRE. — Les autorités égyp- maréchal allait mieux puisque, selon Ces déclarations, souligné le docu- Après avoir répandu la nouvelle de cet héritage fabu le ux, les §

tiennes ont mis un point final à l'évé- des témoins, il parla de la situation ment, sont contredites, non seulement ! § époux Bauer avaient fa i t des emprunts importants, promis de f inancer 1nenient le plus tragique de la vie pò- politique et militaire du pays avec le par les autres témoins, mais encore ; la construction d'un héliport à Colmar et de relancer en Championnat |litique de ces dernières années : lamort du maréchal Amer. Le1 suicidede l'ancien comir.endant en chef desforces armées de la R.A.U. est désor-mais considéré comme une affaireclassée. Le proeureur general du Cairecharge de l'enquète l'a précise avant-hier soir en rendant publiques sesconclusions.

Hier matin . I'officieux « Al Abram »public l'essentiel du rapport des en-quèteurs et reconstitue ainsi les der-niers instante de celui qui fut le nu-mero deux du regime égyptien. Ils'agit d'un texte de plus de 15 000 mots.Contrairement aux premières versionsofficielles. les enquèteurs ne parais-sent pas formels sur le fait que le ma-réchal ait absorbé le 14 septembreune nouvelle dose de poison. Poureux. semble-t-il, la dose absorbée laveille à son domicile par l'anciencommandant en chef égyptien lui aété fatale. Ils n 'excluent pas néan-moins que le maréchal ait voulu ac-célérer sa mort en reprenant le 14septembre une nouvelle quantité decette aconitine qui lui avait été four-nie par les Services spéciaux egyptienset qu 'il portait sur lui cachée sousune bande adhésive.

Le récit par les témoins des der-nières minutes que le maréchal Amera vécues à son domicile est particu-lièrement dramatique.

Entre la vie et la mort , l'anciencommandant en chef se débat pourne pas quitter sa villa , sa famille ettous ses proches. Arme d'un bàton, lemaréchal veut frapper le nouveau chefd'état-major de l'armée égyptiennequi tenie de l'entrainer au dehors.Quand l'ancien commandant en chef apris place, non sans mal, dnns la voi-ture qui doit le conduire à l'hòpital.un de ses fils, àgé de 14 ans, réussità tromper la surveillance des policiers ,se precipite sur l'automobile et , avecun gourdin , brise une vitre.

On note encore, à la lecture de celong document, que les médecins n 'ontpu effectuer un lavage d'estomac aumaréchal qui refusai! de se laissersoigner, qu 'ils n'ont pu le dévètir. etqu 'ils ont dù se contenter de lui /aireabsorber un vomitif.

Dans la soirée du 13 septembre, le

Les «centristes» f ranpais I

PARIS. — Le gouvernement deM. Georges Pompidou ne l'a em-porté mercredi après-midi à l'As-semblée nationale frangaise, qued'extrème justesse : trois voix aucours du premier vote qui soit in-terventi dans la discussion du bud-get 1968.

Le leader parlementaire du cen-

I

tre, M. Jacques Duhamel. avait de- montrer, selon les observateurs, que 1mandé aux députés de voter une son divorce avec l'opposition de 1« question préalable » (ce qui aurait gauche ne signifiait pas un rallie- 1eu pour résultat d'arrèter le débat) ment complet et immédiat à la 1

1 afin de contraindre le Gouverne- majorité.ment à décider une diminution de C'est pourquoi on peut s'attendre |l'impòt sur les revenus. que la discussion du budget qui 1|

Finalement il n 'a pas été suivi , durerà deux mois ne sera pas ||mais son initiative a été remarquée exempte de diff icul tés pour le Gou- 1dans la mesure où , avant-hier, M. vernement sans cependant qu 'elle iDuhamel avait provoqué une cer- mette en difficulté , semble-t-il, |jtaine sensation en décidant avec l'existence de celui-ci.

nouveau commandant de 1 armeeégyptienne et le chef d'état-major.

Le rapport précise encore que tousles témoins ont confirmé la thèse dusuicide, à l'exception des deux fillesdu maréchal qui ont déclaré que leurpére « était un croyant, qu 'il étaitcourageux, qu 'il n'avait pas peur depasser en jugement et que, de ce fait ,il était impossible qu 'il se soit donnela mort ».

• BEYROUTH. — Le chef de l'Etatsyrien , M. Nurrcdin Al Atassi , est ar-rivò mercredi à Bagdad par la voiedes airs en provenance de Damas. Ilfera une visite officielle de deux ioursen Irak.

Selon une nouvelle diffusée par ra-dio Bagdad , le premier syrien a étéaccueilli à sa descente d'avion par leprésident de l'Etat irakien , M. AbdelRahman Aref , ainsi que par une fouleconsidérable.

ses amis de ne pas voter une mo- Htion de censure déposée par Top- mposition de gauche ce qui était in- f|terprété comme une amorce de rap- ftprochement entre le centre et la §jmajorité gaulliste.

En livrant mercredi une premiò- |1re escarmouche sur le budget , le ||centre de M. Duhamel a voulu II

par 1 examen des médecins legistes etles résultats des analyses ainsi quepar Ies précédentes tentatives de sui-cide du maréchal Amer.

On lit en conclusion : « Etant don-ne ce qui précède, nous, proeureurgeneral , classons l'affaire d'office ».

Sous de grosses manchettes, tous Iesjournaux du Caire publiaient hier ma-tin ces quelques lignes qui marquentla fin de l'affaire sombre du regime.

professionnel le foo tba l l colmarien.Le retour de chèques impayés par les banques avait provoqué j

j l 'intervention de la section économique et financière de la polic e judi- t .j | ciaire de Strasbourg lundi soir. Hier , Mme Bauer, après avoir été §

; inculpée d' escroquerie et tentative d' escroquerie, avait été laissée enm liberté provisoire.

¦ HONG-KONG. — Un porte-paroledu Gouvernement de Hong-kong a an-noncé que, pour la deuxieme fois en5 jours, un habitant de la colonie aété enlevé et amene en territoire chi-nois.

Le villageois roulait à bicyclette.lorsqu 'il fut attaque pair 4 hommes, èla proximité de la frontière chinoise.

DEUX ITALIENS ASSASSINES EN LORRAINENANCY — Deux ressortissants ita-

liens, M. Joseph Vergnaduzzi , 65 ans,et son épouse Caroline Petracco, tousdeux originaires de la province d'An-cone, ont été trouvés, mercredi , assas-sinés dans leur logement à Champi-gneulles (Meurthe-et-Moselle).

M. Vergnaduzzi , qui dirigeait unefabriqué de tuiles et y logeait , avaitpris son travail tòt ie matin et étaitrentré chez lui vers 7 h. 30.

Ne le voyan * pas revenir , ses col-laborateurs se rendirent chez lui ettrouvèrent la maison fermée à clef.Quand on ouvrit la porte, M. Ver-gnaduzzi gisait mort , la gorge tran-

Bref four du mondet_ BEYROUTH — L'accord de reconversion de la banque Intra a été ||

Bné

par les représentants de la commission gouvernementale chargée J.la banque Intra et ceux des gros déposants : les gouvernements de |

weit , de Qatar et du Liban ainsi que la « Credit Commodity Com- Sny » l'américaine), ànnonce-t-o?i of f ic ie l lement .

LA NOUVELLE-DELHI. — Le chef du parti socialiste indien , M. Im Manohar Lohia , est mort mercredi à La Nouvelle-Delhi . II était ;'¦ de 57 ans.

CITTANOVA. — Un malfai teur recherche par toutes les polices 1la péninsule. Malsano, qui était àgé de 49 ans, a été retrouve mort !>|

ìs de Cittanova , dans le Sud (le l'Italie, la tète criblée de balles. §|police avait offert 5 millions de lires à qui pourrait faciliter sa i

j ture. H

chee par une arme bianche qui n 'apas été retrouvée. Non loin de lui ,sa femme avait eu la tète fracassée àl'aide d'une statue se trouvant dansle logement.

Les enquèteurs ont pu situer l'heu-re du crime à un quart d'heure près :entre 7 h. 30 et 7 h. 45, mais n 'ontpu déterminer les mobiles de I'assas-sin. Un grand désarroi régnait dansle logement par suite de la résistancedes victimes. On ne connait pas d'en-nemis aux Vergnaduzzi et la tàchedes policiers qui s'efforcent d'éluciderce doublé assassinai mystérieux sem-ble ètre ardue.

Le Vietnam du Sud est prèt maintenantà aceueillir toutes propositions de paix

SAIGON. — Le general Nguyen VanThieu , chef de l'Etat sud-vietnamien,a déclaré mercredi qu 'il accueilleraitfavorablement « toutes les initiativesde paix d'où qu 'elles viennent , que cesoit des nations du monde libre oudes nations neutres, ou des nationsdu bloc communiste ».

Le general Thieu a fait cetile décla-ration à Sai gon, à l'occasion de laséance inaugurale du sénat élu le 3septembre dernier.

C'était le premier discours que leprésident de la République prononpaitdepuis que son election a été validéepar l'Assemblée constituante du Sud-Vietinam le 2 octobre.

« Nous avons souvent été dé?us par

l'attitude toujours obstinée du Nord-Vietnam », a dit d'autre pari le gene-ral Thieu , mais « mème aujourd'hui ,nous souhaitons sincèrement que leGouvernement du Nord-Vietnam ac-cepté de s'asseoir à la mème table quenous pour discuter des mesures logi-ques et concrètes en vue d'une négo-ciation efficace ».

Des inondations en Argentine25 MORTS DONT 12 ENFANTS

BUENOS AIRES. — Vingt-cinq per-sonnes au moins, dont douze enfants,ont trouve la mort, au cours des der-nières 24 heures. dans les inondationsde Buenos Aires , les plus importantesenregistrées depuis cinquante ans.

Les pluies torrentielles qui se sontabattues sur la capitale et ses envi-rons depuis dimanche ont provoquédes dégàts considérables. Les usines,les centrales électriques et les Com-munications aériennes et terrestressont paralysées.

Des milliers de policiers, de pom-piers et de soldats luttent pour éva-cuer les nombreuses) familles dont Iesmaisons ont été Submergées par leseaux.

Les autorités fédérales et provin-ciales lancent continuellement des ap-pels par la radio et la télévision pourobtenir des dons en vètements. vivreset médicaments, en faveur des sinis-trés.

La menace continue de peser sur les

zones inondées car les vents tres vio-lents venus du Fòle Sud ont provoquéune forte agitation des eaux du Riode la Piata , qui ont debordò les mursde protection et inondò les bas quar-tiers.

Drame à la chasseIl vise un oiseau et tueson frère, pére de 3 enfants

ROYAN (FAV). — Encore undrame de la chasse ou plutòt dela criminelle stupidite de certainschasseurs.

M. Alexandre Moreau , 23 ans,traquait une palombe, à St-Geor-ges-de-Didonnc, près de Royan.Lorsque l'oiseau fut à portée deplomb il épaula, visa et tira,sans remarquer (était-il doncaveugle, ce nemrod ?) que la tòtede son frère paul, 27 ans, setrouvait entre la pointe du fusilet la cible ailée.

La palombe fut indemne maisPaul Moreau est mort après avoirrecu la décharge en plein visage.Il était pére de trois jeunes en-fants.

La Chinesoufient l'Albanie

PEKIN. — « Les 700 millions deChinois promettent qu 'ils soutiendrontl'Albanie si quelqu 'un ose l'envahir »— a déclaré hier M. Kang Sheng,membre de la commission permanentedu Bureau politique du PC chinois , aucours d'un grand meeting qui s'est te-nu à Shanga 'i en présence de la délé-gation gouvernementale albanaiseconduite par M. Mehmet Chenou.

M. Kang Sheng, qui a prononce undiscours en présence de plus de centmille personnes, a accuse « l 'impéria-lisme américain » et « la clique révi-sionniste soviétique d'inciter les am-bitieux fascistes greos à envahir l'Al-banie ».

Evoquant l'éventualité de la convo-cation d'une conférence communisteinternationale , le leader communistechjinois a sévèrement flétri les diri-geants soviétiques, en af f i rmamt que« Brejnev et Kossyguine se proposaientde réunir une sinistre conférence con-tre-révolutionnaire dnrigée contre laChine. l 'Albanie et le marxisme le-ninismo , en profi tant de la célébra-tion du 50me anniversaire de la Re-volution d'octobre »

Lancement en URSSd'un nouveau Cosmos

MOSCOU. — L'URSS a lance le 11octobre un nouveau satellite artificielde la Terre de la sèrie des SS Cos-mos — le « Cosmos 181 » — annoncél'agence Tass.

Voici , selon l'agence, les paramètresde l'orbite du nouveau satellite : apo-gèo 344 km, périgée 200 km., inclinai-son par rapport au pian de l'Equa-teur : 65,6 degrés.

« Cosmos 181 », dont la radio de bordémet sur la frequente de 19,995 méga-cycles, est destine à la poursuite desrecherches spatiales dórut le program-me avait été annoncé par Tass le 16mars 1962.

Une actrice roumaine demandé asile en ItalieVENISE. — Une actrice roumaine

a choisi la liberté à l'occasion du Fes-tival international de théàtre de Veni-se. Mme Zoe Teodorescu Petrescu, néeil y a 45 ans à Buzan et résidant àBucarest, était arrivée à Venise avecla troupe de 53 acteurs du Théàtre deBucarest , qui a donne deux représen-tations au festival. Au moment du dé-part pour la Roumanie, elle a réussi

à quitter le groupe et a demandéasile politique à la préfecture de po-lice. Très elegante, elle a expliquéqu'elle ne pouvait plus supporter lesrestrictions imposées dans son pays, etqu'elle espérait pouvoir refaire sa car-rière en Italie. Elle a été conduite aucamp de réfugiés de San Saba prèsde Trieste.

E Diplomates chinois stoppés en Angleterre

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H Dimanche dernier , une voiture de l' ambassade de Chine rouge a jLondres parlait pour une « randonnée » en direction est. Derrière elle , j |

: roulait tranquillement une voiture de police. Mais la randonnée s'est ||; terminée à la limite des 8 km. qui a été imposée aux Chinois au |

H moment des troubles devant leur ambassade. Apr ès la l imite, la l 'oiture |. chinoise accelera pour semer son escorte. Une poursuite s'engagea et ÈI les policiers stoppèrent la volture chinoise , exp l i quan t pol i rne» , aux |I occupants qu 'ils n'étaient p as autorìsés à visiter le bateau chinois |j| Han.o-Zhou à Tilbury. Furìeux. les Chinois f i ren t demi-tour. Une occu- j |! ponte brandissait les « Pensées » de Mao qui aurait été très f i e r d' elle. || Voici la volture chinoise stoppée au bord de la route et les « Pensées » §

f§ de Mao dans les mains de la Chinoise.fefi ' -.: ^:2i ii_^ ;..i: ;,_j ^aB^BiBE:x: - -

DEBRAY A VOUECAMIRI. — Régis Debray a annon-

cé mercredi qu'il renoncait à se dé-fendre contre les accusations de meur-tre, rébellion et attaque à main ar-mée. portées contre lui au procès deCamiri, et qu 'il entendait ètre consi-déré comme responsable des actionsde guerrilla dans le sud-est de la Bo-livie.

C'est devant un groupe d'étudiantsde l'Université de San Andres, de LaPaz, que Debray a annoncé prendrela responsabilité des actes de guerril-la. II a ajouté, en sanglotant, étre trèsaffeeté par la mort de Che Guevara.

Cette déclaration compromet toute sadéfense, puisque jusqu 'ici Régis De-bray déclarait se trouver en Boliviepour des raisons journalistiques. De-puis l'annonce de la mort de Guevara,Debray suivait les débats de son pro-cès dans une attitude d'abattement.