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SAVIEZ -VOUS QUE DANS LA RGION DE NANCY, PLUS DE
3.000 CONSTRUCTIONS ONT T RALISES
EN TOUT OU EN PARTIE, D'APRS LES PLANS
HENNEBIQUE
PARMI LESQUELLES :
LES GROUPES SCOLAIRES DE LAMARCHE, R AON, MIRECOURT LES SILOS A
SOUDE DE LA MADELEINE, DE SAI NT-GOBA I N LE SIGE SOCIAL DES
FONDERIES DE PONT-A-MOUSSON LES TABLISSEMENTS BALNAIRES DE R AON ,
SENONES LES GLISES STE THRSE ET N.-D. DE LOURDES LES HOTELS DES
POSTES DE NANCY, VITTEL LES GRANDES BRASSERIES DE SAINT-NICOLAS LES
TABLISSEMENTS FERRAND-RENAUD LA CIT UNIVERSITAIRE DE NANCY LE MUSE
DE PEINTURE DE NANCY LA BANQUE SOCIT NANCIENNE LA C IE GNRALE
LECTRIQUE L'INSTITUT DE ZOOLOGIE LES MAGASINS MAJORELLE LES H. B.
M. DE NANCY L'EST RPUBLICAIN
ET UN TRS GRAND NOMBRE D'IMMEUBLES, RSERVOIRS, PONTS, SILOS,
BATIMENTS INDUSTRIELS ET AGRICOLES, etc..
LA CIT UNIVERSITAIRE DE NANCY
Entreprise BICHATON & C
0 r x du Numro 12 francs |^) 1FI WW% % ^LW M W% H/Y 1 NUMRO 373
ISJEi 1 UIi nlrnlVlli marsi?39 NGER .... I50(rancs ^ ^m "
Revue mensuelle technique et documentaire des CONSTRUCTIONS en
BTON ARME RDACTION ET ADMINISTRATION : 86, rue de Paris, LILLE
(Nord) Tl. 213.23
PUBLICIT : M. Marcel LEROY, 42, rue de Dantzig, PARIS (15*) Tl.
lecourbe 87.40
LES GRANDS MAGASINS AU BON MARCH
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BTON ARM 1960
IBtons Arms Hennebiquel LE BON MARCHE
A BRUXELLES Le grand hall.
L 'volution rapide et la prodigieuse extension des grands
magasins dans tous les pays la fois, est un des points dominants de
la vie conomique dans ces dernires an-nes. En Amrique, en France,
en Angleterre, en Alle-
magne, les grands magasins, souvent modestes l'origine, sont
parvenus en cette courte priode un dveloppement formi-dable sans
cesse en voie de progression, et leur rle a depuis longtemps dbord
son cadre strictement commercial pour s'exercer une action plus
large et plus haute, ducative et bienfaisante, qui pntre la vie mme
des peuples et marque les murs d'une indniable empreinte.
La Belgique, en ce domaine, n'a rien envier aux grandes nations
europennes. Les Grands Magasins Au Bon March , par leur magnifique
extension, la font participer galement cet irrsistible mouvement de
progrs gnral, qu'ils devan-cent mme en bien des circonstances, car
grce leur propre initiative, cette extension continue ncessite des
agrandisse-ments successifs qui mettent contribution l'art des
architec-tes et la science des ingnieurs.
Dans les pages qui suivent, il sera question de
l'agrandisse-ment des Grands Magasins Au Bon March , dont le
travail a t commenc en aot 1928.
Le Bon March, fond en 1860, par M. Franois Vaxe-laire, n'tait
l'origine qu'un magasin de modestes propor-tions (250 m2 environ),
formant l'angle de la rue Neuve et
BTON ARM 1961
de la rue de la Blanchisserie. C'tait, dans le got de l'poque,
une Maison de Nouveauts vendant exclusivement les tis-sus et la
confection pour dames.
D'anne en anne, le Bon March s'organise, accroissant et
dveloppant ses affaires, dirigeant en les satisfaisant, l'vo-lution
des besoins d'une clientle qui grossissait sans cesse. Des premiers
agrandissements avaient t bientt ncessaires. Ils taient loin,
naturellement, des agrandissements formida-bles qui devaient tre
raliss par la suite, et dont les plus importants ont t achevs en
1930.
En 1878, le Bon March, agrandi dj, couvrait environ 484 m de
superficie de vente. Les accroissements fonciers par absorption des
immeubles contigus, se soudrent un un la parcelle initiale pour
former le bloc actuel d'une superficie cadastrale de 16.416 m 2 ,
supportant une surface de vente de 100.000 m-.
Ce gigantesque dveloppement fut atteint par bonds, en 1878,
1897, 1901, 1903, 1906, 1907, 1910, 1912, et surtout en 1920, 1922,
1923 et en 1928 et 1930.
Par le dernier agrandissement, en une fois, les magasins
doublent leur superficie, et relient la rue Neuve au Boulevard du
Jardin Botanique.
De nouveaux et importants dpartements sont ouverts, ceux des
articles de mnage et d'alimentation, le restaurant et son tea-room,
le salon de coiffure, l'agence de la Compagnie
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BTON ARM 1962
des Wagons-Lits, l'agence de la Banque de Bruxelles, sans
compter de nombreux rayons.
Les agrandissements du Boulevard Botanique furent ex-cuts sous
la direction de M. l'Architecte Maughe.
L'entreprise a t confie MM. Hargot et Somers, et conduite de
telle manire, que non seulement les magasins sont rests ouverts
pendant toute la dure des travaux, mais encore que ceux-ci
n'entravrent en aucun moment le libre mouvement de la clientle, qui
ne cessa de frquenter, toujours trs nombreuse, les rayons installs
proximit des chantiers mmes.
Les agrandissements furent excuts en deux temps: On leva d'abord
la partie du nouvel difice qui forme le
coin du Boulevard Botanique et de la rue des Cendres. La
dmolition des immeubles qui occupaient cet emplace-
ment fut commence en aot 1928, et l'on procda bientt
l'tablissement des fondations, particulirement importantes, en
raison de la nature du sous-sol cet endroit.
750 pieux forment l'assise du btiment qui reprsente une charge
de 30 millions de kilogs.
En 10 mois, le gros uvre atteignait les 4', 5 tages, sur
sept.
BTON ARM 1963
LE BON MARCHE A BRUXELLES Les nouveaux magasins en cours de
construction. (Btons Arms Hennebique)
I
Immdiatement, on s'attaquait la deuxime partie de l'entreprise,
en dmontant d'abord le grand dme mtallique qui couronnait les
anciens magasins datant de 1922; et qui formait lui seul une masse
de 150 tonnes.
Ce dmontage fut men bonne fin sans qu'il fut nces-saire d'vacuer
les locaux de vente situs sous le dme.
Ensuite, sans interrompre la vie du magasin, qui restait ouvert
au rez-de-chausse, aux premier et deuxime tages, on assura les
fondations, on dmolit faades et murailles, et on leva les tages
suprieurs de la nouvelle construction, avant d'en commencer le
rez-de-chausse, et les deux premiers tages.
On construisit seulement ceux-ci lorsqu'il fut possible de
transfrer les rayons qui s'y trouvaient dans les nouveaux lo-caux
partiellement termins.
Enfin, l'amnagement des sous-sols, n'a t achev qu'en dernier
lieu et alors que les divers dpartements de vente,
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BTON ARM 1964
PASSAGE SOUTERRAIN DU BON MARCHE Place Rogier. Bruxelles. Les
chantiers. A gauche, la gare du Nord.
(Btons Arms Hennebique)
dont certains depuis plusieurs mois dj, se trouvaient instal-ls
leur emplacement dfinitif tous les tages du nouvel immeuble.
Les nouveaux magasins du Bon March prsentent une superficie de
vente dpassant 23.500 m-, rpartie sur les 7 ta-ges et un sous-sol
(les ateliers et rserves occupant au 2 sous-sol et aux tages
suprieurs 10.050 m 2 ).
Ils sont desservis par de larges escaliers, quatre grands
as-censeurs et un escalator reliant le rez-de-chausse au 4\
Ces moyens d'accs s'tant rvls insuffisants, on a d construire
deux nouveaux ascenseurs desservant tous les ta-ges et pouvant
transporter 1 5 personnes la fois.
Les nouveaux magasins
Dans les nouveaux locaux, de multiples rayons ont trouv en un
cadre appropri la place qu'exigeait leur importance.
Le dpartement d'articles de mnage dispose du vaste sous-sol qui
correspond au rez-de-chausse de la rue Neuve.
On y accde de plain-pied par les anciens magasins et par le
passage souterrain de la place Rogier qui y dbouche
direc-tement.
BTON ARM 1965
Le grand hall dont l'ample vaisseau aux lignes lances, la
dcoration simple et riche la fois, est ds l'entre un mer-veillement
pour les yeux. D'lgants rayons composent un har-monieux
parterre.
Nous noterons de plus, gauche et droite, l'agence de la
Compagnie Internationale des Wagons-Lits et des Crands Express
Europens, et The Cook and Sons Ldt, le bureau des postes et
tlgraphe et l'agence de la Banque de Bruxelles.
Aux deux premiers tages, des dpartements de vente oc-cupent de
spacieuses galeries proximit des salons de coif-fure, et d'une
salle de confrence pouvant contenir 250 per-sonnes.
Le 3' tage est entirement rserv aux nouveaux dpar-tements
d'alimentation gnrale.
Au 4 tage, les restaurants comprennent la grande salle moderne
la plus spacieuse du pays , le salon Louis XVI, tout intime, la
salle chinoise, et la rtisserie Provenale. Deux mille dners peuvent
tre servis chaque midi. De 2.500 3.000 personnes frquentent
continuellement le Th-concert et cette foule importante se trouve
l'aise dans les salons.
Pour satisfaire cette immense clientle, les tages sup-rieurs
sont outills en vritable usine.
m y t \ >l m \
PASSAGE SOUTERRAIN DU BON MARCHE Les travaux. Remarquez le*
diffrentes canalisations qui ont t conserves. A droite, les grands
magasins du Bon March dont les agrandissements sont en cours de
construction.
(Btons Arms Hennebique)
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BTON ARM 1966
Les cuisines alignent 50 mtres de fourneaux, o s'affaire une
arme de cuisiniers et d'aides.
La ptisserie, dont les fours psent 120 tonnes, permet
d'atteindre la formidable production journalire de 25.000
pices.
La confiserie, la chocolaterie, la charcuterie, sont munies de
l'outillage le plus moderne pour leurs fabrications diverses.
La terrasse qui couronne le nouvel difice, et o se trouve
galement un restaurant salon de th, est le plus beau point de vue
de la ville. C'est l'endroit idal o se dtendre avec plaisir au
grand air par les belles journes, et la clientle, aprs ses visites
aux magasins, aime y passer le longs moments d'agrable repos.
Les nouveaux magasins du Boulevard Botanique consti-tuent une
trs importante contribution l'embellissement de Bruxelles par
l'imposante masse de leur immeuble faisant face la Care du Nord et
dominant la place Rogier, avec sa faade aux lignes riches et
sobres, ses larges baies vitres, ses encor-bellements, ses
revtements en Rocheret jaune, pierres mar-brires d'une belle teinte
paille nuance, ses encadrements de vitrines en granit des Vosges et
du Labrador et sa marquise lumineuse.
BTON ARM 1967
PASSAGE SOUTERRAIN DU BON MARCHE Les palplancb.es ont t
bat-tues, le radier est fait. (Btons Arms Hennebique)
L'intrieur est une merveille d'architecture et de
dco-ration.
Le grand hall avec sa haute verrire, ses pilastres, ses
balus-trades, toute sa parure de marbre d'un rose saumon dlicat,
que rehaussent les arabesques de fer forg et que la lumire
lectrique anime de ses multiples jeux.
Les installations industrielles
Indpendamment des ateliers de boucherie, charcuterie, ptisserie,
etc., dont nous avons parl, des ateliers de couture, de manutention
et de fabrication, qui doublent la plupart des dpartements des
anciens et des nouveaux magasins, il con-vient de mentionner les
nombreuses installations industrielles du Bon March , qui
constituent tout un ensemble d'usines, fonctionnant dans les
coulisses et dont les clients qui parcou-rent les rayons, ne
souponnent gure l'importance ni mme souvent l'existence.
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BTON ARM 1968
PASSAGE SOUTERRAIN DU BON MARCHE
(Btons Arms Hennebique)
ELECTRICITE
Deux sous-stations d'lectricit reoivent le courant la tension de
5.000 volts, et le ramnent dans une srie de trans-formateurs 190 et
1 10 volts, pour le distribuer en clairage et en forces motrices
aux quatre coins des immenses btiments.
CHAUFFAGE
Le chauffage des locaux est assur par une installation mixte
vapeur et eau chaude. La vapeur sert au chauffage des batteries de
ventilation des lanterneaux et du restaurant de la terrasse.
Le restant du btiment est chauff par eau chaude en cir-culation
par pompes.
Pour excuter ces installations, outre les chaudires et les
radiateurs, il a fallu le placement de 5.000 mtres de
tuyau-terie.
SERVICE D'EAU CHAUDE
Pour les cuisines, ptisserie, charcuterie, chocolaterie et
restaurants, trois boilers sont employs, totalisant une conte-nance
de prs de 6.000 litres. Un rchauffeur spcial de 2.500 litres
alimente les salons de coiffure.
BTON ARM 1969
DEPOUSSIERAGE
Une station centrale de dpoussirage tablie en caves, permet
l'emploi de 4 bouches d'aspiration par tage, et assure le service
jusqu' la terrasse.
VENTILATION
Outre les tambours d'entre, dont le chauffage est assur par des
batteries vapeur avec ventilateurs, la ventilation a t applique
tous les locaux. Ces installations comportent des batteries de
chauffe, et des batteries de froid pour pouvoir pour chaque saison
assurer une ventilation approprie.
Une vacuation d'air spciale, trs nergique, a t tablie pour les
grillades et le grill-room.
Les spacieuses cuisines et les hottes des fourneaux ont une
installation particulire d'vacuation d'air vici.
Il en est de mme du rayon d'alimentation du 3 tage, pour la
charcuterie et ses dpendances, la poissonnerie et le rayon des
fromages.
LE BON MARCHE A BRUXELLES La rtisserie provenale.
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BTON ARM 1970
FRICORIFERE
Le rseau de distribution du froid comporte 2.400 mtres de
tuyauterie en acier soud. Il dessert de nombreux postes,
notamment:
1 La salle de conservation des fourrures qui est unique en
Belgique. Dans cette salle, la temprature est constamment maintenue
2, assurant ainsi une conservation idale.
2 Un talage luxueux 2 vitrines, boulevard du Jardin Botanique,
installation unique en Europe, vritable tour de force technique.
Dans cet talage de 20 m 2 de surface sont exposs les divers
produits prissables de l'alimentation, de-puis les plats de
traiteurs et les fruits jusqu'aux bufs en-tiers et,
automatiquement, la temprature s'adapte aux condi-tions exiges pour
la bonne conservation de ces marchandises.
3 Les diverses chambres frigorifiques de conservation de
produits alimentaires, au nombre de douze.
4 Les armoires et comptoirs frigorifiques du rayon
d'ali-mentation au 3 e tage.
BTON ARM 1971
LE BON MARCHE A BRUXELLES Lgumes et primeurs.
5 L'appareil de fabrication de crme glace, et ses appa-reils
conservateurs.
6 Les comptoirs de dgustation: au sous-sol, 3 tage et la
terrasse.
7 Les meubles de dbit de bire aux offices des restau-rants.
8 Les batteries de refroidissement de la ventilation.
L'tablissement de ce rseau a demand le placement de plus de
2.000 m de lige expans au brai, et le placement de coquilles du mme
produit, autour de la tuyauterie.
EXTINCTION AUTOMATIQUE DES INCENDIES
Cette installation existe dans tous les immeubles
indis-tinctement et ne prsente de visible que les espces de
fusi-bles que l'on peut apercevoir dans tous les plafonds, une
distance rgulire de 3 m. l'un de l'autre.
Ds que la temprature s'lve environ 70 centigrades dans le
voisinage du fusible, celui-ci remplit son office, c'est--dire
qu'il dverse sous lui une trombe d'eau en mme temps qu'une sonnerie
automatique alarme le poste de pompiers le plus proche.
-
BTON ARM 1972
Ce systme est aliment d'abord par une rserve d'eau de 60.000
litres, se trouvant place au-dessus de la terrasse la plus leve,
une pression de 8 kg., ensuite par les rserves inpuisables de
l'Intercommunale des Eaux.
*
Un dtail qui montre quel point la Direction des Grands Magasins
du Bon March s'inspire de la Technique Moderne, rside dans
l'utilisation d'un phare lectrique grande puis-sance, plac 8 m.
au-dessus de la terrasse, soit 40 m. au-dessus du niveau de la rue.
Ce phare, du systme rotatif com-prend 3 feux horizontaux de 3.000
W. chacun et un autre vertical de 4.000 W. Il est visible 50 km. de
distance par temps clair, et ses faisceaux lumineux balaient le
ciel de la capitale une vitesse de 3 tours la minute.
LE BON MARCHE A BRUXELLES
Faade sur le boulevard ' Botanique.
MM. les Architectes et Entrepreneurs
dsirant recevoir une documentation complte sur un produit
dtermin sont pris de s'adresser M. LEROY, Chef du Service de
Publicit de la Revue, 42, Rue de Dantzig, PARIS (XV), Tlphone :
lecourbe 87.40, qui la leur fera adresser sans frais,' par les
fournisseurs intresss, sous la responsabilit de ceux-ci!
ISTE DES AGENTS HENNEBIQUE EN 3? PAGE DE COUVERTURE
BTON ARM 1973 I
COMPTE RENDU des runions d'Agents
(EXTRAITS)
EFFETS DU FEU ET DE LA NATURE DU CIMENT SUR LA RSISTANCE ET
L'ENDURANCE DU BTON
Monsieur Inge Lyse a prsent l'American Concrte Institue un
rap-port sur ses recherches concernant la rsistance au feu et
l'endurance de btons constitus au moyen de dix-huit varits
diffrentes de ciment, dont treize taient des ciments portlands et
cinq des ciments dur-cissement rapide et haute rsistance. Des
analyses chimiques et des essais sur la raction aux solutions
sucres turent effectus avec tous les ciments, de mme que fut
dtermine leur finesse de mouture. La rsis-tance la compression de
cylindre 3 + 6 pouces l'ge de 3, 7 et 28 jours de quatre mlanges
diffrents du bton, servit de critrium de la rsistance au feu et le
nombre successif de gel et dgel de ces mmes 'cylindres ncessaires
la dsagrgation du bton pour les mmes quatre mlanges, jusqu' ce
qu'une perte en poids de 25 % en soit la consquence, servit
d'indication pour la mesure de l'endurance. Les rsultats dmontrrent
que la rsistance aussi bien que l'endurance des diffrents ciments
stan-dards sont trs variables. L'endurance est, en gnral,
indpendante de la rsistance au feu; mais l'endurance aussi bien que
la rsistance des btons semblent tre indpendantes de la composition
chimique des ciments exp-riments, ce qui indiquerait que les procds
employs de fabrication des ciments jouent dans la qualit finale de
ceux-ci le rle prpondrant; des ciments spciaux durcissement rapide
et haute rsistance accusrent des rsistances de btons tout ge,
considrablement suprieures celles des ciments portland standards.
L'endurance de btons dosages trs pauvres taient incontestablement
suprieurs avec ces ciments spciaux durcissement rapide et haute
rsistance, mais dosages normaux et dosages riches, l'endurance tait
sensiblement la mme qu'avec le portland standard. (Journal of the
American Concrte Institute, N 3, 1935).
(Extrait de la revue des Matriaux de Construction et de Travaux
Publics d'aot 1936, N 323, page 190).
L'ACTION DES SULFURES DU LAITIER DE HAUT FOURNEAU DANS LE CIMENT
ET LE BTON
par H. BURCHARTZ et Eugen DETSS. Arch. Eisen Hiittenw, vol. 8,
p. 181 186. Res. dans Chemical Abstract, Easton, Pa (E. U.), vol.
29, N 2, p. 571.
Des recherches ont t effectues pour savoir si le soufre contenu
dans le laitier de haut fourneau l'tat de sulfure, pouvait tre
transform en oxyde par l'oxygne de l'air en prsence de l'eau, et
produire ainsi l'acide H 2S0 4 , lequel serait nuisible dans le cas
o le laitier serait addi-tionn au ciment ou au bton, ou simplement
employ comme ballast pour les voies de chemin de fer. Ces
recherches dmontrrent que le laitier, employ dans ces conditions,
ne donnait aucune proportion apprciable de sulfure en prsence de
l'eau et que l'oxydation des sulfures y tait prati-quement
ngligeable. Une action nuisible qui se produirait par suite de la
transformation des sulfures en sulfates n'est donc pas craindre et
l'emploi du laitier de haut fourneau, sous n'importe quelle forme,
soit finement moulu comme sable, soit en gros fragments, ne prsente
aucun inconv-nient. Une dizaine de rfrences sont donnes l'appui des
conclusions.
(Extrait de la Revue des Matriaux de Construction et des Travaux
Publics , de juillet 1938, N 346, page 137).
Tirage de ce numro certifi 5.000 exemplaire
l_e Gerani : O BLANCHARD.
nprimerle Martin-Mmy, Crouan et Roques. 86. rue de Paris,
Lille
p |M|MMMMttMIIIMaiMMH|IWIMMillH|H|HI
Sommaire du N 374, Avril 1939 - Les silos bl dans le Nord de la
France.
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.1
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BTON ARM NUMRO 377 JUILLET 1939 Revue mensuelle technique et
documentaire des CONSTRUCTIONS en BTON ARM
RDACTION ET ADMINISTRATION = 86, rue de Paris, LILLE (Nord) Tl.
213.23 PUBLICIT : M. Marcel LEROY, 42, rue de Dantzig, PARIS (15*)
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LES LABORATOIRES DE BTON ARM
Vue partielle des nouveaux btiments desti-ns aux laboratoires
techniques de l'Uni-versit de Gand. Le Laboratoire de Bton Arm est
situ dans le btiment paral-lle l'Escaut.
DE L'UNIVERSITE DE GAND