La revue de Presse KYLIA 1 LA REVUE DE PRESSE DE LA SEMAINE Du 9 au 15 mai 2016 LES ARTICLES DE LA SEMAINE - RESIDENTIEL Les pros de l’immobilier confiants sur la reprise du marché Le 09/05/2016 Le Crédit foncier ausculte chaque trimestre, depuis janvier 2015, le moral des professionnels de l’immobilier. Sa dernière livraison, lundi 9 mai, montre qu’il est au plus haut. Ils sont ainsi 74 % (des 400 agents immobiliers, lotisseurs, promoteurs, constructeurs de maisons, gestionnaires de patrimoine interrogés, du 29 mars au 5 avril, par l’institut CSA) à se dire optimistes sur l’avenir du marché, contre 59 %, il y a un an. Et, logiquement, les pessimistes ne sont plus que 24 %, contre 40 % l’an dernier. Nicolas Pécourt, directeur de la communication du Crédit foncier, l’explique : « L’inversion de la tendance a eu lieu en mai 2015 et elle s’accentue enquête après enquête. » Cette confiance se nourrit d’abord de la faiblesse du coût de l’argent : « Entre 2008, quand les taux d’emprunt immobilier dépassaient 5 %, et ce printemps 2016 où ils sont à moins de 2 %, les
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La revue de presse de la semaine du 9 au 15 mai 2016
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La revue de Presse KYLIA
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LA REVUE DE PRESSE DE LA SEMAINE Du 9 au 15 mai 2016
LES ARTICLES DE LA SEMAINE - RESIDENTIEL
Les pros de l’immobilier confiants sur la reprise du marché Le 09/05/2016
Le Crédit foncier ausculte chaque trimestre, depuis janvier 2015, le moral des professionnels
de l’immobilier. Sa dernière livraison, lundi 9 mai , montre qu’il est au plus haut. Ils sont ainsi
gestionnaires de patrimoine interrogés, du 29 mars au 5 avril, par l’institut CSA) à se dire
optimistes sur l’avenir du marché, contre 59 %, il y a un an. Et, logiquement, les pessimistes ne
sont plus que 24 %, contre 40 % l’an dernier. Nicol as Pécourt, directeur de la communication
du Crédit foncier, l’explique :
« L’inversion de la tendance a eu lieu en mai 2015 et elle s’accentue enquête après enquête. »
Cette confiance se nourrit d’abord de la faiblesse du coût de l’argent : « Entre 2008, quand les taux
d’emprunt immobilier dépassaient 5 %, et ce printemps 2016 où ils sont à moins de 2 %, les
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acquéreurs ont, à mensualité et durée constante, gagné 25 % de pouvoir d’achat », mesure
M. Pécourt.
Des mesures qui commencent à porter leur fruit
La stabilité des prix concourt aussi à soutenir le marché : 78 % des sondés ne prévoient pas de
hausse des tarifs dans le neuf, et 82 %, dans l’ancien.
Enfin, les récentes mesures gouvernementales commencent à produire leurs effets : la prolongation
d’un an du dispositif dit « Pinel » d’aide à l’investissement locatif, jusqu’à fin 2017, annoncée par le
président François Hollande, en déplacement à Romainville (Seine-Saint-Denis), le 8 avril, conforte
les projets et les ventes des promoteurs ; l’élargissement, à partir du 1er janvier 2016, des conditions
d’accès et d’emprunt du Prêt à taux zéro pour les primo-accédants devrait, lui, permettre de financer
120 000 acquisitions, en 2016, contre 60 000 en 2015. « Cet objectif paraît réaliste étant donné le
succès enregistré depuis janvier », note le Crédit foncier, l’un des principaux distributeurs de ce prêt,
avec le Crédit agricole.
Le Crédit foncier, banque spécialiste de l’immobilier table, en 2016, sur une hausse de 8 % des
ventes de logements et, dans l’ancien, de 3 % (après le bond de 15 % enregistré en 2015). Les bons
chiffres de la construction, publiés le 28 avril, viennent en renfort : le nombre de permis de construire
accordés durant les douze mois précédant le 31 mars 2016 est en hausse de 7,7 % par rapport à
l’année précédente, tandis que les mises en chantier progressent, sur la même période, de 3 %.
Générateur d’activité
Jacques Chanut, président de la Fédération française du bâtiment (FFB), pronostique ainsi :
« Une progression de l’investissement des ménages de 2,5 %, due, notamment, à l’acquisition de
logements, ce qui, pour nous, contribuerait pour 0,2 point à la croissance de l’économie française, au
final plus proche de 1,4 % que des 1,2 % généralement admis. »
L’achat de logements anciens, qui entraîne autant de déménagements, d’achats de meubles, de
travaux de rénovation – plus d’un quart des nouvelles cuisines sont installées à la suite d’un
emménagement –, est également générateur d’activité, sans oublier les droits de mutation encaissés
par les collectivités locales, qui leur apportent, les bonnes années, quelque 10 milliards d’euros
d’argent frais, prêt à investir.
Source: Le Monde.fr
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Optimiste comme un agent immobilier Le 09/05/2016
INFOGRAPHIE - Jamais les professionnels de l’immobilier n’avaient autant vu l’avenir en rose. Selon
un baromètre Crédit Foncier/CSA, 74% d’entre eux sont optimistes pour l’année à venir et entrevoient
(à 70%) une stabilisation des prix.
Si le moral des ménages stagne dans la grisaille (en avril dernier il était toujours à 6 points en
dessous de sa moyenne de 1987 à 2015), les professionnels de l’immobilier, eux, semblent en pleine
forme. Selon la dernière livraison du baromètre Crédit Foncier / CSA, les trois quarts des membres de
la profession sont confiants dans l’avenir. Ils n’étaient pourtant que 35% à être dans ce cas en janvier
2015.
Depuis cette période, l’optimisme des professionnels n’a cessé de gagner du terrain. Il se nourrit
principalement des niveaux de taux d’intérêt de crédit qui ne cessent d’atteindre de nouveaux
planchers (pour 88 % des professionnels), mais aussi des dispositifs de soutien à l’achat immobilier
(69 %) ainsi que des mesures liées au PTZ (67 %). Le pessimisme n’a évidemment pas disparu pour
autant, les plus inquiets justifiant leurs sombres pronostics par le contexte économique (92 %) et le
niveau du pouvoir d’achat des ménages (77 %).
Stabilisation des prix et des volumes
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Sur les premiers mois de l’année, les agents immobiliers, promoteurs, constructeurs et
commercialisateurs interrogés ont été 81% à estimer que le marché du logement prenait la bonne
direction, soit en considérant qu’il s’est amélioré (44 %) ou stabilisé (37 %) début 2016. Une
perception là encore en rupture par rapport à 2014 où 61 % des professionnels estimaient alors que le
marché s’était détérioré.
Et l’avenir? Là encore, plutôt favorable. Dans le neuf, 69 % des répondants anticipent une stabilisation
des prix (contre 61 % précédemment) contre 15% voyant une hausse (et 9% une baisse). Côté
volume, 44 % pensent que le nombre de transactions va se stabiliser, 39% anticipant encore une
hausse. Quant à l’ancien, les professionnels tablent majoritairement sur une stabilisation des prix
(pour 57 % d’entre eux), 25% entrevoyant une hausse (et 10% une hausse). Une majorité d’entre eux
(50 %) estime aussi que le volume de transactions va se stabiliser, contre 31% prédisant une hausse
(et 10% une baisse).
Source : Le Figaro.fr
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Pourquoi les étudiants londoniens ne paient plus leur loyer Le 09/05/2016
Une jeune fille dans une manifestation contre les frais universitaires organisée par un mouvement d'étudiants anti-austérité, le 19 novembre 2014 à Londres. (AFP PHOTO/JUSTIN TALLIS)
Le plafond leur tombe sur la tête, les loyers coûte nt de plus en plus cher, et on leur explique
que c'est une fatalité.
Etranglés financièrement par leur loyer, ils ont décidé d'arrêté de payer. 1.000 étudiants londoniens
ont déjà rejoint le mouvement de grève pour protester contre le prix qu'ils doivent débourser chaque
trimestre pour se loger dans un des "halls of residence", ces résidences étudiantes gérées par leur
université. Le mot d'ordre des grévistes : "Cut the Rent" (ou "réduisez le loyer").
Quelque 750 étudiants de l'University College London (UCL), soit 15% des résidents de ses halls, se
sont engagés à ne pas payer leur loyer du troisième trimestre. Les chambres en résidence y sont
les deuxièmes plus chères de Londres, après celles de la prestigieuse London School of Economics.
Pour s'y loger, un étudiant peut avoir à dépenser jusqu'à 262 livres par semaine (335 euros).
Et le mouvement s'étend : selon "Pi Media", journal en ligne des étudiants de l'UCL, 300 étudiants de
l'Université Goldsmiths ainsi que des dizaines de Roehampton et de l'Institut Courtauld se sont aussi
engagés à ne pas payer la note.
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Au total, un million de livres pourraient ne pas rentrer dans les caisses de leurs universités ce
trimestre.
Des bouts de plafond qui tombent
A l'UCL, la campagne Cut the Rent a débuté en octobre 2014, "lorsque les étudiants se sont rendu
compte que les loyers avaient augmenté de près de 50% depuis 2010", explique à
"l'Obs" David Dahlborn, un membre du mouvement. Selon lui, "tout le monde – étudiants,
universitaires et parents – est en faveur d'une baisse des loyers".
Car, malgré leur prix, les logements proposés sont loin d'être des palaces. Il arrive que des bouts de
plafond s'effondrent dans des chambres ou des couloirs. En novembre 2015, des étudiants de
l'UCL ont même reçu une compensation de 300.000 livres (près de 380.000 euros) parce que leurs
chambres étaient trop bruyantes et infestées de rats.
Dans ces conditions, difficile pour les étudiants d'encaisser le fait que l'université empoche une marge
de 45% sur les loyers versés.
L'université assure que tout cet argent est réinvesti dans l'entretien et la rénovation des résidences. Et
rappelle que les tarifs proposés aux étudiants pour les chambres universitaires restent plus bas que
dans le parc privé londonien.
Maigre consolation pour les étudiants, qui demandent une réduction des loyers de 40%. David
Dahlborn :
"Même si les loyers de la plupart des chambres de l 'UCL sont plus bas que les prix du marché,
la plupart restent inabordables pour la majorité de s étudiants."
Il craint que l'augmentation des loyers ne conduise à un "nettoyage social" dans des universités où le
coût des études est déjà élevé.
Une université pour les riches
Dans un tiers des universités outre-Manche, les étudiants doivent débourser le montant maximum des
frais de scolarité, soit 9.000 livres par an (plus de 11.000 euros). Une étude récente a ainsi montré
qu'à la fin de ses études universitaires, un étudiant britannique serait endetté de 44.500 livres en
moyenne. Pour les étudiants les plus défavorisés, la dette pourra s'élever à 50.000 livres.
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A Londres, le coût des études se conjugue aussi avec une crise du logement sans précédent. Entre
décembre 2014 et décembre 2015, le prix moyen d'un bien à Londres a augmenté de 12%, et de
nombreux habitants doivent renoncer à acheter autre chose que des placards sous l'escalier.
La campagne Cut the Rent ne vise donc pas seulement à faire dépenser moins d'argent aux étudiants
actuels, mais aussi à faire en sorte qu'aller à l'université à Londres ne soit pas le privilège de quelques
uns.
C'est ce que Joe, étudiant à Goldsmiths, explique au "Guardian" :
"Beaucoup renoncent à étudier à Londres car le prix des loyers y est trop élevé. Nous pensons
ce doit être un devoir pour les universités, où qu' elles se trouvent, de faire en sorte que
l'argent ne soit pas une barrière à l'éducation."
"De nombreux étudiants en grève doivent travailler en plus de leurs études, qui prennent parfois 40
heures par semaine", explique David Dahlborn. Avec deux ou trois emplois à temps partiel, cela peut
conduire à des semaines "de 50 ou 60 heures".
Et le coût de la vie n'affecte pas seulement les études des étudiants, mais aussi leur santé
mentale. Une étude récente menée au Royaume-Uni a montré que 63% d'entre eux s'inquiètent de
leurs finances tout le temps ou très souvent, et que 36% disent être tellement inquiets que cela a un
impact sur leur santé mentale.
Une fatalité ?
"Le coût de la vie à Londres est un défi pour l'ensemble de l'université", assure-t-on à l'UCL.
En février, Andrew Grainger, le responsable du parc de logements de l'UCL, semblait pourtant
considérer le fait que certains ne puissent pas se loger à Londres était une fatalité. Il expliquait alors :
"Nous n'établissons pas les loyers en fonction des étudiants les moins riches. Certaines
personnes ne peuvent simplement pas se permettre d' étudier à Londres, c'est une réalité."
Si la direction de l'université ne semble pas prête à envisager une baisse des loyers de 40%, un porte-
parole affirme que 30% des loyers du parc immobilier de l'UCL seraient soient réduits soit gelés
l'année prochaine. Les universités de Roehampton et Goldsmiths ont aussi annoncé un gel des loyers
de certains types de chambres.
De leur côté, les membres du mouvement Cut the Rent disent "maintenir leur position.
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"Jusqu'ici, la direction a légèrement infléchi sa p osition qui était de refuser de baisser les
loyers, et nous attendons qu'ils reviennent autour de la table pour des négociations
sérieuses."
Pour le moment, c'est une autre réduction qui a été annoncée par l'UCL pour l'année universitaire à
venir : celle des bourses accordées aux étudiants les plus modestes.
Source. NouvelObs.com
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Rénovation énergétique : chèque énergie et éco-PTZ précisés par décret Le 09/05/2016
Capital vous avait prévenu dans son numéro de mai actuellement en kiosque… si vous louez un
logement occasionnellement, gare aux contrôles ! A Paris, la municipalité incite à dénoncer les
fraudeurs de locations saisonnières.
A la mairie de Paris les contrôles se renforcent envers les loueurs de courte durée puisque, après
Airbnb, ce seront Abritel et Homelidays qui collecteront directement pour son compte la taxe de séjour
dès janvier prochain. Pour compléter le tableau la ville vient de mettre en ligne l’adresse des meublés
touristiques officiellement déclarés sur son territoire (les locaux dont l’usage a été modifié), histoire de
valoriser les propriétaires qui sont en règle, au nombre de 128 aujourd’hui. Pourquoi ?
Interrogé le 10 mai par Europe 1, Mathias Vicherat, le directeur de cabinet d’Anne Hidalgo expliquait
que "d'une certaine manière, cela peut exercer une pression, notamment via le syndic, ou les voisins
(qui) vont demander des comptes, en demandant pourquoi cette personne qui n'a pas procédé à
l'opération de mise en conformité continue à louer son logement. On souhaite que cela provoque un
espèce de choc de conscience de civisme, et que les gens se mettent en règle d'eux-mêmes, sans
attendre d'être éventuellement signalés par un de leurs voisins". Malgré les apparences, la mairie de
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Paris réfute qu’il s’agit là d’un appel à la délation envers les contrevenants qui risquent, eux, une
amende de 25.000 euros.
Du côté des plateformes, l’heure est à la contre-attaque puisque Airbnb vient de lancer auprès de ses
"membres" une pétition en ligne contre le projet de loi sur le numérique actuellement en discussion au
Parlement. Un texte qui prévoit que toute municipalité pourra obliger tous les bailleurs à déclarer leurs
activités de location saisonnière, y compris, et c’est nouveau, ceux qui louent leur résidence
principale. Ce qui obligera les propriétaires à un fastidieux enregistrement auprès de leur mairie.
Source : Capital.fr
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LES ARTICLES DE LA SEMAINE - COMMERCE
Euro 2016 : Welcome to... une campagne pour inciter les commerçants à jouer le jeu Le 12/05/2016
L'Euro est un enjeu sportif et touristique. La France, indique Atout France, doit accueillir plus de 1,5
million de visiteurs internationaux entre le 10 juin et le 10 juillet. Cette gestion des flux touristiques
aura des répercussions sur l'image touristique de la France dans les mois et année qui suivront. Une
campagne, baptisée « Welcome to… » va être lancée pour inciter les professionnels à jouer à fond la
carte de l'accueil. La France va devoir montrer son savoir-faire et créer un mouvement amical envers
tous les supporterus estiment les institutionnels. L'opération, initiée par le ministère des Affaires
étrangères et du Développement international, Atout France, le Club des Sites d'accueil de l'Euro
2016, CCI France et la DGE sera relayée par plusieurs villes hôtes. « Partant de l'idée qu'un
professionnel de l'accueil se cache derrière chaque Français, elle mettra en valeur l'enthousiasme et
la volonté de tous les acteurs de la chaîne d'accueil (commerçants, cafés, restaurateurs, hôteliers,
etc.) de recevoir au mieux les visiteurs internationaux. Les affiches conçues seront ainsi visibles chez
plus de 31 000 commerçants au sein des villes hôtes. Des sets de table, des sachets à pains, des
stickers vitrine aux couleurs de la campagne seront également mis à leur disposition ainsi qu'un kit de
communication dédié aux réseaux sociaux. Des affiches génériques Welcome to France seront aussi
diffusées sur les camps de base où logeront les équipes nationales ainsi que par les partenaires de la
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campagne. En complément, les CCI ont souhaité accompagner les professionnels du tourisme et les
commerçants pour améliorer la qualité de l'accueil. Basé sur le programme High Hospitality Academy,
CCI France et la DGE proposent une vidéo de sensibilisation ainsi qu'un guide pratique de l'accueil. »
Source : lhotellerie-restauration.fr
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Tous au Restaurant : une 7e édition qui vise les 1 500 restaurants Le 12/05/2016
Du 19 septembre au 2 octobre, l'opération Tous au Restaurant devrait une fois encore attirer plus de 1 000 restaurateurs qui en profiteront pour remplir leur restaurant.
"En sept ans, Tous au Restaurant s'est imposé auprès des professionnels et des amoureux de belle cuisine comme le grand rendez-vous de la rentrée. En démontrant la vitalité de la restauration d'aujourd'hui, nous construisons un avenir prometteur pour la cuisine française de demain", dit Alain Ducasse, parrain de l'événement. Avec 575 000 repas vendus en 2015, Tous au restaurant a fait ses preuves. Le principe aussi : un menu offert pour un menu « Tous au Restaurant » payant. Le contenu du menu, son prix, le nombre de tables allouées à l'opération ainsi que les jours, tout est maîtrisé par le professionnel. Pas de surprise. Au fil des éditions, l'opération a convaincu les professionnels qui sont plus nombreux chaque année à y participer et qui connaît un taux de réinscription très élevé parmi ceux qui y ont goûté. 998 restaurants (99 étoiles Michelin et 26 tables d'exception) se sont inscrits en 2015. L'objectif 2016 ? + 50%, soit 1500 restaurants. Le Top 3 des régions participantes : Ile-de-France, Rhône-Alpes et PACA. Un million de visiteurs sur le site internet Au départ, l'idée était d'attirer de nouveaux clients pendant une période ralentie après la saison, mais aussi de fidéliser sa clientèle en lui permettant de revenir avec une offre alléchante, et surtout de communiquer sur son établissement. De le mettre en lumière avec une animation relayée au niveau national par une campagne de publicité et de très nombreux articles dans les journaux (966 en 2015). Le site internet (www.tousaurestaurant.com), qui présente tous les restaurants, a enregistré 1 million de visiteurs et 14 millions de pages vues. Les inscriptions sont désormais ouvertes sur le site. Aussi, de trois jours, elle est passée à deux semaines et les professionnels comme les clients en redemandent (98 % des clients souhaitent en profiter en 2016). Aussi, le rendez-vous de la rentrée
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avec son lancement à la mairie de Paris est inscrit dans le calendrier. En attendant, Tous au Restaurant entreprend un tour de France à la rencontre des restaurateurs et autres professionnels de la restauration dans sept grandes villes de mai à juin 2016. Chaque date sera l'occasion d'expliciter l'opération, de donner des conseils pour en tirer le plus de bénéfices, mais aussi d'assister à des démonstrations réalisées par les chefs ambassadeurs ou de participer à des débats d'actualité : la restauration responsable, la transmission et l'emploi, et le digital. Il sera aussi question de la nouveauté 2016 : « fromage compris ». Il s'agit pour les restaurateurs d'intégrer le fromage dans leur menu Tous au Restaurant et de valoriser la diversité de notre patrimoine, en association avec l'interprofession.
Tous au Restaurant 2016
Alain Ducasse , parrain de l'événement : « Pour des convives plus attentifs que jamais à leur choix de table, c'est devenu un repère crédible pour s'orienter dans une offre foisonnante ».
Sébastien Sanjou , Le Relais des Moines, aux Arcs-sur-Argens (83), participe depuis la première édition : « Tous au Restaurant est pour moi un événement essentiel. Tout d'abord, cela permet à une clientèle qui ne connaît nos maisons d'en pousser la porte, de se rendre compte de ce qu'est réellement une maison étoilée contemporaine et par conséquent de faire tomber certains clichés qui trop souvent encore nous collent à la peau. C'est également le moyen de remercier nos clients habitués en leur faisant profiter de cette offre ». Le tour de France 2016 Bordeaux : Le Prince Noir / Vivien Durand : le 25 mai 2016 Lille : Restaurant Clément Marrot : le 31 Mai 2016 Strasbourg : La Maison Kammerzell : Le 2 juin 2016 Nantes : Château des Ducs de Bretagne / jean Yves Gueho : le 9 juin 2016 Lyon : Le 33 Cité / Christophe Marguin et Frédéric Berthod Marseille : L'Epuisette / Guillaume Sourrieu : le 13 juin 2016 Paris : Ecole de Cuisine Alain Ducasse : le 20 juin 2016
Source : lhotellerie-restauration.fr
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Retour d'expérience : "J'ai ouvert un restaurant à Miami" Le 15/05/2016
Miami (ETATS-UNIS) Christophe Bibard, ancien candidat de Top Chef en 2011, a créé un établissement en Floride. Témoignage.
Christophe Bibard s'est établi à son compte en Floride.
Une nouvelle page s'ouvre pour Christophe Bibard . Celui qui a fait ses armes au Plaza Athénée
(Paris) auprès de Jean-François Piège , puis participé à l'émission Top Chef en 2011, avait un rêve
en tête : travailler à l'étranger. En juin 2013, le chef passe à l'acte et embarque femme et enfant
direction Miami. "J'étais parti deux fois en vacances dans cette ville. Je m'étais un peu renseigné pour
savoir s'il était facile d'y travailler. Finalement, on est arrivé sans papiers - juste un visa de touriste -,
sans contact, sans rien, et on a tenté l'aventure !", raconte-t-il.
Rapidement, le jeune chef entre en relation avec un restaurateur français, installé sur place de longue
date. "Je savais qu'on pouvait se faire sponsoriser par un employeur afin d'obtenir les papiers
nécessaires, mais à condition d'avoir des compétences particulières que les Américains n'ont pas
forcément. Avec mon parcours, j'avais mes chances", poursuit-il.
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Depuis ses fourneaux, Christophe Bibard observe son pays d'adoption et ses spécificités, le marché,
les attentes de la clientèle… Son but ? Se mettre à son compte. "Le visa le plus simple à obtenir est
celui pour les investisseurs. Il faut compter entre 50 000 et 80 000 $ minimum, mais cela se joue aussi
en fonction de chaque cas", précise-t-il. L'avocat de l'immigration qui s'occupe de son dossier lui
déniche un local, situé dans un condominium (une résidence fermée). Un pari risqué. "Le local ne
possède aucune visibilité depuis la rue. Il faut donc travailler sur internet, être présent sur des sites
comme Tripadvisor ou Yelp… Les Américains regardent beaucoup les commentaires, c'est très
important ici", souligne le Français.
Tendance bistronomique
L'Edito ouvre finalement ses portes il y a un an. Pour faire fonctionner ce restaurant de 35 places
assises, Christophe Bibard commence seul aux fourneaux, tandis que sa compagne gère la salle. La
cuisine est de style international, afin de toucher une clientèle la plus large possible. "On propose
aussi bien des escargots et de la soupe à l'oignon que du couscous ou des plats d'origine asiatique.
Mais notre best-seller reste le boeuf bourguignon, même par 40 degrés !", s'amuse-t-il.
Le bouche à oreille fait vite son oeuvre, et en haute saison, l'établissement affiche complet tous les
soirs. Les prix modérés expliquent en partie ce succès. "Le ticket moyen se situe entre 30 et 40 $
[environ 26 à 35 € NDLR], boisson comprise. Les clients trouvent souvent que ce n'est pas assez
cher. Miami est une grosse ville touristique, et beaucoup de restaurants en profitent. Nous, nous
avons un loyer peu élevé, nous sommes une petite équipe et nous le répercutons sur nos prix",
explique le chef. En parallèle, L'Edito surfe sur la vague de la bistronomie. "On travaille beaucoup sur
la présentation de l'assiette, ce que ne font pas les autres restaurateurs. 90 % de nos clients prennent
des photos de nos plats, cela fait plaisir !", note-t-il.
Un avenir incertain
Encouragé par ces résultats prometteurs, Christophe Bibard espère ouvrir un fast good, un service
traiteur et peut-être même une adresse plus gastronomique. Cependant, rien n'est gagné. Certes, la
Floride est très peu taxée, mais d'autres difficultés jalonnent le parcours de l'expatrié. "Ici, l'offre de
produits est ultra-limitée. Il y a une dizaine de poissons différents seulement. Le veau, la viande de
faisan, de caille ou de pigeon sont introuvables", constate-t-il.
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La question des ressources humaines s'avère elle aussi épineuse. "Pour le personnel, c'est encore
plus compliqué qu'en France. Les gens manquent souvent d'une bonne formation et il y a une
véritable absence de professionnalisme. Il arrive souvent que des employés ne viennent pas travailler,
sans même vous prévenir", déplore-t-il. Le volet administratif, quant à lui, n'est pas à prendre à la
légère. "Il faut respecter les règles à la lettre et payer les taxes en temps et en heure. Tout est
contrôlé - les taxes, les ventes d'alcool… - de manière très pointilleuse. De plus, les papiers sont
difficiles à obtenir et temporaires. Par exemple, je suis en train de renouveler mon visa, mais rien ne
me garantit à 100 % que ma demande sera acceptée…"
Source : lhotellerie-restauration.fr
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A propos de Kylia KYLIA, nouvel acteur du marché immobilier, est un réseau d’agences immobilières Nouvelle Génération : Le 1er réseau immobilier à partager sa croissance avec l’ensemble de ses agents. Kylia développe un modèle économique orienté « Agent » : Une entreprise construite par et pour ses agents immobiliers. Plus d’information sur le site Internet : http://www.kylia-immo.com Contact Presse : KYLIA Immobilier