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ACTUALITÉS p. 14 Loiret, Loir et Cher, Indre et Loire, Indre et Cher JdP Journal des Professionnels des Professionnels LES POINTS DE PRESSE DE L’ENTREPRISE ÉDITION CENTRE VAL-DE-LOIRE SEPTEMBRE-OCTOBRE-NOVEMBRE 2012 Numéro 2 | Septembre - Octobre - Novembre 2012 Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr FORMATION p. 21 À la recherche de la double compétence BANQUES & FINANCE p. 7 Le défit des nouveaux moyens de paiements Formation, recherche et innovation le tiercé gagnant de la compétitivité INNOVATION & RECHERCHE p. 11 Protéger et sécuriser l'information et les connaissances dans l'entreprise © goodluz - Fotolia.com INVESTISSEMENT p. 29 Immobilier d'entreprise et d'investissement
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jdp val de loire2

Mar 09, 2016

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RHEA MARKETING

JDP centre Val de Loire 2
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ACTUALITÉS p. 14

Loiret, Loir et Cher, Indre et Loire, Indre et Cher

Journaldes Professionnelsdes ProfessionnelsJdP

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LES POINTS DE PRESSE DE L’ENTREPRISE

ÉDITION CENTRE VAL-DE-LOIRE SEPTEMBRE-OCTOBRE-NOVEMBRE 2012

Numéro 2 | Septembre - Octobre - Novembre 2012 Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr

FORMATION p. 21

À la recherche de la double compétence

BANQUES & FINANCEp. 7

Le défit des nouveaux moyens de paiements

Formation, recherche et innovation

le tiercé gagnantde la compétitivité

INNOVATION & RECHERCHEp. 11

Protéger et sécuriser l'information et les connaissances dans l'entreprise

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et d’un moteur électrique permet de réduire votre consommation de carburant** et vous garantit de faibles émissions de CO2.* Offre valable jusqu’au 31 octobre 2012, composée du montant du bonus écologique qui, pour les véhicules hybrides, est désormais équivalent à 10 % du prix d’acquisition du véhicule (hors frais annexes et accessoires) avec un plafond de 4 000 € et d’une remise exceptionnelle d’un montant équivalent. ** Jusqu’à – 42 % sur 3008 HYbrid4 vs le moteur 2,0L HDi 163ch FAP BVA6. *** Totalement hybride diesel.

(1) 3008 HYbrid4, (2) 508 HYbrid4, (3) 508 RXH. Consommation mixte (en l/100 km) : (1) 3,8 ; (2) 3,6 ; (3) 4,1.

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JOURNAL DES PROFESSIONNELS NANTES • SP Plein Papier • 300 x 425 mm • Visuel:Hybrid 4 «bonus Peugeot» • Remise le 12/sept./2012 PHU • BAT

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Numéro | Septembre - Octobre - Novembre 2012 | Page 3 Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr

Dans la France d’en bas, celle des territoires, des entreprises et des villes plutôt petites et moyennes, le bonheur de vivre paraît plus accessible que dans les grandes métropoles urbaines, à commencer par la région parisienne. Dans cette dernière, les conditions de vie (coût du logement, temps de transport, sécurité des biens et des personnes, bruits et nuisances…) se sont singulièrement dégradées par rapport aux autres régions, qui du même coup paraissent plus attractives. Les plus aisés se dirigent vers le Sud-Est et les autres vers le Grand-Ouest ou la région Centre selon leurs origines mais aussi leurs revenus.

Des fl ux migratoires vers les territoires

C’est ainsi que le quart des retraités de l’Ile de France s’installent ailleurs lorsque cesse leur vie de travail (ce n’est le cas que pour 5 % des retraités des autres régions). Cette fuite de l’Ile de France par tous ceux qui le peuvent conduit à une perte de population active pour toutes les catégories socio-professionnelles (ouvriers, employés, techniciens) croissante d’un recensement à l’autre. Le fl ux

net reste positif pour les cadres, mais il l’est de moins en moins. Ce qui est vrai pour les jeunes cadres qui commencent leur carrière à Paris, l’est de moins en moins pour les cadres confi rmés qui, revenant à Paris pour raison de carrière, laissent de plus en plus souvent leur famille installée dans une capitale régionale ou une grande ville de province (le TGV et l’avion sont passés par là). On peut être branché sur Paris et le reste du monde la semaine tout en vivant à La Rochelle, Nantes, ou Bordeaux.

L’Ile de France ne se dépeuple pas pour autant, en raison de son important excédent naturel et de l’apport migratoire international pour lequel Roissy est une porte d’entrée privilégiée. Il faut se réjouir de ce renfort de l’immigration à notre fécondité qui permet à notre pays d’être le seul en Europe continentale à assurer le quasi renouvellement des générations. Rappelons que l’on compte 27  % des naissances avec au moins un parent né à l’étranger pour l’Hexagone, et probablement 40  % de celles de l’Ile-de-France. Mais il faut aussi reconnaître que la réussite de l’intégration est d’autant moins au rendez vous que l’on a concentré les handicaps dans certains quartiers au lieu de les diluer dans les villes et dans les territoires.

Des territoires de haute qualité de vie

Les régions autres que l’Ile de France sont devenues plus attractives pour y vivre, aux yeux d’une majorité croissante de citoyens, tout simplement parce que les conditions de vie y apparaissent qualitativement meilleures, non seulement pour se loger, mais aussi pour se déplacer, se divertir à moindre coût, éduquer ses enfants, participer à la vie associative et culturelle, se sentir en sécurité et ne pas subir l’humiliation et les frustrations d’inégalités trop visibles. C’est dans ces territoires de haute qualité de vie que les pôles de compétitivité de demain auront

tendance à se développer. Pour rester durables, les pôles de compétitivité devront aussi devenir des pôles de qualité de vie. Sinon ils migreront et s’installeront là où les populations ont plaisir à vivre.

C’est ainsi qu’il y lieu de s’interroger sur la pertinence et la justifi cation du Grand Paris. Faut-il vraiment dépenser des dizaines de milliards d’euros (que l’on n’a pas) pour développer des infrastructures nouvelles qui vont certainement renforcer la congestion d’une Ile de France où l’on compte les embouteillages journaliers en centaines de kilomètres. Cette vision jacobine et hyper-centralisatrice du Grand Paris n’est elle pas un pari risqué  ? Le temps n’est plus des grands projets royaux comme Versailles. Avec les mêmes sommes voire beaucoup moins on pourrait certainement développer les dessertes en train rapides des villes à moins de deux heures de Paris.

La différence provient des hommes porteurs de projets

Cette question est d’autant plus justifi ée qu’appa-remment, et malgré un niveau de vie par habitant beaucoup plus faible, les habitants de la Mayenne, par exemple, sont plus heureux qu’ailleurs. Ainsi, le taux de chômage de ce département est deux fois plus faible que la moyenne nationale. La France d’en haut ferait bien de s’inspirer de la France d’en bas qui entreprend et innove, et de mutualiser les bonnes pratiques en organisant la contagion des initiatives.

Des entreprises performantes à l’échelle mondiale comme Michelin, basée à Clermont Ferrand, Legrand à Limoges, et Airbus à Toulouse montrent qu’il n’y a pas de fatalité à la concentration géographique des activités, et que le mythe de la taille critique fait aussi partie des exceptions

françaises. Pourquoi continuer à concentrer tout sur Paris et l’Ile de France  ? Montréal, Bruxelles ou Barcelone et Munich sont aussi des métropoles de réputation mondiale tout en restant de taille plus humaine et plus facile à vivre.

Ni les infrastructures ni les technologies ne font la différence. Celle-ci provient des hommes porteurs de projets dans des territoires de confi ance et d’harmonie sociale où les inégalités ne sont pas trop fortes, et où la sécurité des biens et des personnes est assurée autant que les liens.

Si la méfi ance est la règle sur le plan global, la confi ance continue à régner sur le plan local. C’est ainsi que la France des territoires va mieux que celle des métropoles régionales et mieux que l’Ile de France. C’est bien le point commun à beaucoup de belles histoires de réussite, elles se placent souvent dans la France des territoires et des villes moyennes. Tout se passe comme si le mythe de la taille critique des métropoles n’était pas fondé.

Michel GodetProfesseur au Conservatoire national des Arts et métiers,

Membre du Comité directeur de l’Institut Montaigne et de l’Académie des technologies

Par Michel Godet

ÉDITO

REVUES DE PRESSE

---------n des professionnels 4

---------n de l'entreprise 5

---------n internationale 6

ACTUALITÉS

---------n Indre 14

---------n Loiret 15

---------n Indre-et-Loire 15

---------n Loir-et-Cher 15

---------n Cher 16

---------n Les Entreprises qui bougent 16

DOSSIERS

--------n Banques & fi nances p. 7Sécuriser ses crédits bancairesLe système PaypalCession de créances et affacturage

---------n Innovation et recherche p. 11 Comment doper l’innovation ? Principaux organismes soutenant la recherche et l’innovation en région La sécurité numérique et les systèmes d’informationDématérialiser ses documentsL’essor phénoménal de l’Internet mobile

--------n Formation p. 21 Quelle est la valeur des diplômes ?Diplômes, les fi lières anti-criseLes premiers mois sur le marché du travailLa concentration des établissements universitairesL’image de l’universitéFaire ses débuts à l’Université

--------n Négotiation p.26L’Art de négocierOctroi ou cession de licence ?

--------n Immobilier d'endtrepriseImmobilier d'investissement p. 29 S

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LE BONHEUR DE VIVRE DANS LA FRANCE DES TERRITOIRES

La Francedes bonnes nouvelles

M I C H E L G O D E TAlain Lebaube, Philippe Ratte

préface deMichel Roc ard

Derniers ouvrages parus : Bonnes Nouvelles des Conspirateurs du futur (Odile Jacob, 2012) ; Prospective

stratégique pour les entreprises et les territoires (Dunod, 2011), traduit

en sept langues, téléchargeable gratuitement sur www.laprospective.fr

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et d’un moteur électrique permet de réduire votre consommation de carburant** et vous garantit de faibles émissions de CO2.* Offre valable jusqu’au 31 octobre 2012, composée du montant du bonus écologique qui, pour les véhicules hybrides, est désormais équivalent à 10 % du prix d’acquisition du véhicule (hors frais annexes et accessoires) avec un plafond de 4 000 € et d’une remise exceptionnelle d’un montant équivalent. ** Jusqu’à – 42 % sur 3008 HYbrid4 vs le moteur 2,0L HDi 163ch FAP BVA6. *** Totalement hybride diesel.

(1) 3008 HYbrid4, (2) 508 HYbrid4, (3) 508 RXH. Consommation mixte (en l/100 km) : (1) 3,8 ; (2) 3,6 ; (3) 4,1.

TECHNOLOGIE HYbrid4 – FULL HYBRID DIESEL***

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JOURNAL DES PROFESSIONNELS NANTES • SP Plein Papier • 300 x 425 mm • Visuel:Hybrid 4 «bonus Peugeot» • Remise le 12/sept./2012 PHU • BAT

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Numéro 2 | Septembre - Octobre - Novembre 2012 | Page 4 Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr

REVUE DE PRESSE DES PROFESSIONNELS

n MANAGEMENTLES FEMMES PLUS APTES À DIRIGER EN PÉRIODE DE CRISE

Il semble que les femmes dirigeantes soient mieux armées que les hommes en période de crise pour défendre la santé de leur entreprise. Plusieurs chercheurs ont démontré cette réa-lité et notamment Michel Ferrary, professeur de management, pour qui « Les grandes entreprises dont le taux de féminisation est le plus fort dans les sphères de direction sont aussi celles qui s’en tirent le mieux pendant les périodes de crise ». Cette constatation vient d’être récemment confirmée par un groupe de chercheuses améri-caines provenant de différentes universités qui soulignent notamment « Les relations sont fortes entre la féminisation des hautes sphères et la bonne santé financière des entreprises, lorsqu’on se limite aux périodes de récession ». Leur pre-mier constat est que les femmes dirigeantes sont bien plus prudentes que les hommes face à la prise de risque. Le second enseignement est que les femmes montrent un altruisme plus fort que les hommes en décidant davantage par rapport aux intérêts de l’entreprise qu’en fonction de leur intérêt personnel.

n MOTIVATIONREMOBILISER SES COLLABORATEURS PAR TEMPS DE CRISE

Dans un contexte peu propice aux coups de pouce sur la rémunération et/ou sujet aux bruits de couloir sur la santé de leur entreprise, beau-coup de salariés s’inquiètent pour leur emploi. Avec un quotidien qui devient de plus en plus lourd et anxiogène, c’est au dirigeant et à ses managers qu’incombe le devoir de lutter contre la baisse de moral et d’énergie. Aussi pour redonner confiance aux troupes, la première règle est d’évi-ter le « syndrome du bunker » avec une direction

qui tend à s’enfermer dans sa tour d’ivoire. Au contraire, souligne Jean-François Moine Consul-tant chez Cegos, « Le dirigeant doit rester présent sur le terrain, garder le contact et surtout com-muniquer ». Même avis de la part d’Olivier Gelis, Managing director chez Robert Half International France, qui propose 6 conseils pour remobiliser les collaborateurs, encourager les équipes à se prendre en main et assumer de nouvelles respon-sabilités :

• Communiquer en toute transparenceIl est nécessaire de chasser toute forme d’incer-titude démotivante et déstabilisante en étant le plus clair, précis et concret possible, comme en ne dramatisant surtout pas et en faisant en sorte que chacun ait le même niveau d’information.

• Jouer collectifLa culture d’entreprise est essentielle en temps de crise car elle permet de fédérer l’ensemble des salariés sur des objectifs communs. Pour cela le mieux est d’utiliser les échanges informels, les réunions, les stages de cohésion…

• Etre à l’écouteIl est recommandé d’être présent et attentif lorsque les craintes s’accumulent chez les colla-borateurs afin de pouvoir démentir les rumeurs, réaffirmer la stratégie, recentrer les efforts ou défendre l’entreprise en cas de critiques injus-tifiées.

• Recentrer les objectifsMiser volontairement sur un nombre réduit d’ob-jectifs facilement atteignables et réalisables à court terme.

• Récompenser les réussitesMême si les objectifs fixés ne sont pas totale-ment atteints, il faut récompenser les efforts consentis d’une manière ou d’une autre.

• Mobiliser sur de nouvelles missions Sachant que la recherche de créativité occupe

positivement les esprits, il faut rester ouvert aux propositions, à la nouveauté, à l’innovation et aux améliorations, si précieuses en temps de crise.

n RELATION CLIENT« LE CRI DU CLIENT CONTENT »

« Sachant que c’est le client qui paie le salaire à la fin du mois » Ralph Habadou, coauteur de plusieurs livres, propose 5 conseils pour entendre « Le cri du client content ». Selon lui, il est impératif que le chef d’entreprise s’interroge en permanence sur les moyens de séduire le client, lequel « a de toute façon gagné la guerre et se montre de plus en plus exigeant ». Pour ce consultant, il existe 2 principes intangibles concer-nant le client, à l’instar de ceux affichés dans les su-permarchés américains Stew Leonard’s : Première loi : le client a toujours raison. Deuxième loi : si jamais il a tort, relisez la première règle.

1. Soigner la première impressionPour séduire le client d’entrée de jeu (surtout en

BtoC) mettre en place la règle des 3x20 : 20 pre-mières secondes durant lesquelles le client vous regarde et envisage votre apparence ; 20 premiers pas qu’il fait dans les lieux ; 20 premiers mots pro-noncés à son endroit.

2. Ecouter le clientLire tout ce que les clients écrivent sur l’entre-

prise, ses produits et les problèmes rencontrés car « Les gens ne s’expriment pas quand tout va bien. Ils ont plutôt tendance à souligner ce qui cloche, sachant que seulement 4 % du panel sont des râleurs compulsifs et d’éternels insatisfaits ».

3. Se différencierDans la pyramide des services on part toujours

de la base, c’est-à-dire de ce que l’entreprise offre a minima, pour aller ensuite progressivement au sommet en fournissant le service différenciant qui répond aux attentes du client, jusqu’à sortir volon-tairement du lot par un service hyper personnalisé bien au-dessus des attentes.

4. Faire parler de soiLe buzz ancestral représenté par le parrainage

entre clients et le bouche-à-oreille a prouvé depuis longtemps son efficacité. Ainsi, tous ceux qui éva-luent la qualité du service entre 8 et 10 sont aussi

ceux qui sont les mieux placés pour transmettre le message à leurs amis ou collègues.

5. Agir avec bon sensPour Ralph Habadou, « Il ne faut pas croire que

le produit ne se vendra que grâce à sa qualité. Si le service client ne suit pas, le produit n’aura pas de succès ! ». Aussi préconise-t-il de ne pas « Envoyer ballader son manager (ou un collègue) si celui-ci vient vous interpeller pour un problème avec un client. Soyez disponible et attentif ! »

FAVORISER L’ENCHANTEMENT RELATIONNEL

Pour réenchanter le consommateur, Laurent Gar-nier, président de KPAM, préconise de son côté de répondre qualitativement à 5 attentes :• Facilitation : Eviter les complications inutiles, se montrer disponible, arrangeant, hyper réactif.• Transparence  : Donner une information objec-tive, considérer le client en adulte, dire clairement les choses.• Confiance  : Croire d’emblée en la bonne foi du client, arrêter de se méfier de lui lorsqu’il se plaint.• Humilité : Faire en sorte que l’entreprise, ou la marque, discute honnêtement et à égalité, qu’elle descende de son piédestal, qu’elle reconnaisse ses erreurs, formule des excuses appropriées.• Prévenance  : Etre en permanence proactif et bienveillant envers le client, se mettre à la place de celui-ci pour défendre ses intérêts.

Principales sources utilisées : L’Entreprise - L’Expansion - Le Point

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Numéro 2 | Septembre - Octobre - Novembre 2012 | Page 5 Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr

REVUE DE PRESSE DES ENTREPRISES

n INDICATEURS ÉCONOMIQUES

PÉRIODE 2007-2012

Une analyse menée par le Magazine L’Expan-sion sur la période 2007-2012, à partir de 7 cri-tères économiques, montre que la position de la France est « très moyenne » du point de vue de son bilan général avec une note globale de 10,6 sur 20.

Elle prend, en fait, la 5e place parmi les 12 prin-cipaux pays européens loin derrière la Suède (15,6), la Suisse (15,3) et l’Allemagne (14,8) mais aussi devant les Pays-bas (10,4), l’Espagne (7,8), l’Italie (6,8) ou encore le Royaume-Uni (6,0).

Il semble toutefois que ce résultat ne découle pas directement des mesures politiques prises durant la dernière mandature mais davantage du caractère autoporteur de l’héritage du bon vieux modèle social français.

C’est du moins l’avis de Hervé Boulhol, spécia-liste à l’OCDE, pour qui « La capacité de la France à amortir un choc est de 20 % supérieure à celle des autres grands pays industrialisés ».

Cet édredon économique a permis notamment d’adoucir le choc dans le domaine de l’emploi avec un droit du travail français particulièrement protecteur.

Evolution des 7  principaux Indicateurs éco-nomiques sur la période 2007-2012  avec place occupée parmi les 12 grands pays européens :

Chômage +16,5 % 5e placeCroissance +0,25 % 7e place

Dette +54,4 % 6e placeExportations -3,9 % 10e place

Infl ation +1,8 % 6e placeInvestissements +7,3 % 4e place

Revenus +1,3 % 5e place

Source : L’Expansion

n MARKETINGUNE BOÎTE À OUTILS GRATUITE

Un nouveau site gratuit baptisé Marketing pour PME a été mis en place par le ministère de l’éco-nomie, des fi nances et de l’industrie pour aider les TPE et PME à mieux comprendre la nécessité de la fonction marketing dans l’entreprise.

À partir de 3 pôles – Analysez, Agissez, Uti-lisez – il est possible d’obtenir de nombreuses fi ches pratiques et conseils apportant une aide utile pour trouver de nouveaux clients et les fi dé-liser, ou encore aborder de nouveaux marchés. www.marketingpourpme.org

TWEET MARKETING

Selon l’agence américaine Buddy Media, il est conseillé d’utiliser 7 best practices afi n d’encou-rager ses « followers » sur le réseau Twitter.

1. Tweeter aux heures de bureau entre 8 h et 19 h, sachant que les tweets en journée reçoivent 30 % d’engagements de plus.

2. Faire court avec des messages rédigés en moins de 100  signes (au lieu des 140  permis) permettant de recevoir 17 % d’engagements sup-plémentaires.

3. Eviter de tweeter plus de 4 fois par jour car trop de tweets tuent le tweet.

4. Utiliser moins de 2 mots clés car, au-dessus, la baisse d’engagement atteint 21 %.

5. Ajouter des liens pour augmenter le taux de retweets.

6. Inclure des images en fi chier.

7. Proposer un bouton d’action « retweet » ou RT pour inciter à faire suivre ses tweets

n MARCHÉ DU TRAVAILUN CHÔMAGE QUI GROSSIT CONSTAMMENT

Si le chômage fl ambe moins qu’ailleurs en temps de crise du fait de rigidités structurelles dans le droit du travail, il diminue, de manière inverse, moins vite lorsque la croissance repart. Cette mécanique infernale baptisée «  rigidité à la baisse » fait que le nombre d’inscrits au Pôle emploi affi che une hausse de +45  % depuis l’été 2008  et que depuis le printemps 2012, le chiffre atteint même 30 000 chômeurs de plus en moyenne chaque mois (1.000 par jour). La CGT estime que près de 80 000 postes sont directe-ment menacés par les plans sociaux. Alors que les licenciements économiques ne représentent que 6 % des ruptures de CDI, il faut y ajouter les fi ns de mission d’intérim et de CDD qui représentent le tiers des inscriptions à Pôle emploi. Actuel-lement, 65  % des embauches se font sur des contrats courts d’une durée inférieure à 1 mois.

UN SOUS-EMPLOI ANORMAL

Bien que la France dépense près de 100 mil-liards d’euros chaque année pour la politique de l’emploi, le chômage continue à grossir. C’est également le cas du sous-emploi avec le temps partiel subi (1,35 million), les contrats courts et précaires (2,70 millions) et surtout les 3,5 mil-lions de salariés déclassés, dont le niveau de qua-lifi cation est nettement supérieur à celui requis pour l’emploi occupé. En ajoutant tous ceux qui ont renoncé à trouver un emploi mais souhaitent travailler et/ou sont en formation (0,57 million), il existe actuellement en France 8,10 millions de personnes en situation de chômage et de mal-emploi. Soit plus d’1 actif sur 4 avec une forte polarisation sur les deux extrêmes des classes d’âge : les jeunes dont le taux de chômage est 2,3  fois plus élevé (22,1 %) que celui de leurs aînés (10,1 %) et qui mettent en moyenne 5 ans pour décrocher un emploi durable après leurs études et, les +55  ans dont le taux d’emploi (44,3 %) reste de 5 points inférieur à la moyenne européenne. L’Apec estime, de son côté, que

les embauches de cadres doivent rester étales jusqu’en 2016 avec, à la clé, un durcissement de l’accès à l’emploi pour les jeunes diplômés.

n ÉGALITÉ HOMME-FEMME

UNE REPRÉSENTATION ARCHAÏQUE

La dernière enquête menée par IMS-Entreprendre pour la Cité indique que 29 % des managers croient que les différences de compétences entre hommes et femmes s’expliquent par les gènes. L’étude ré-vèle ainsi qu’il existe « Une vision très différenti-aliste des compétences » en allouant aux hommes l’intelligence cartésienne, le sens de l’action, la prise de risque, l’autorité naturelle et aux femmes, la création et l’intuition, l’écoute et l’empathie, la rigueur et l’organisation. Pour Patrick Scharnizky, docteur en psychologie sociale : « Ces représenta-tions sont archaïques mais la bonne nouvelle, c’est que lorsqu’on les interroge sur les qualités idéales d’un manager, les sondés mettent en avant un ma-nager androgyne qui cumule les qualités attribuées aux hommes et aux femmes ».

POUR UNE MIXITÉ EFFICACE

L’étude démontre également que «  Plus les hommes et les femmes se côtoient, plus leurs sté-réotypes s’effondrent ». D’une manière générale c’est presque toujours dans les entreprises où la mixité est la plus importante que les stéréotypes sont les plus positifs. La prégnance d’images préconçues dans l’entreprise tend alors à se ré-duire fortement. Mais, selon Patrick Scharnizky, il ne doit pas s’agir de n’importe quelle mixité car « Mettez trois hommes et trois femmes dans un bureau et faites-leur remarquer  cette mixité, vous obtiendrez alors l’effet inverse. La mixité est effi cace uniquement lorsqu’elle n’est pas mise en avant. »

Principales sources utilisées : L’Entreprise - L’Expansion

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La Communauté de Communes Mable et Vienne commercialise son Parc d’Activités environnemental “René Monory (Antran)”. Entièrement conçu et aménagé dans une démarche de développement durable, ce parc accueille toute entreprise s’engageant dans le respect de l’environnement, quelle que soit son activité artisanale ou industrielle.

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REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE

REVUE DE PRESSE EUROPEENNE

n COMPETITIVITE : L’EUROPE DU NORD TRUSTE LES PREMIERES PLACES

Dans le classement publié lors du Forum économique mondial 2012 de Davos relatif à la compétitivité de 144 pays, il apparaît que, parmi les dix pays les plus compétitifs au monde, six sont des européens : la Suisse (1re), la Finlande (3e), la Suède (4e), les Pays-Bas (5e), l’Allemagne (6e) et le Royaume-Uni (8e). Singapour (2e), les Etats-Unis, Hongkong et le Japon s’intercalent dans ce «  Top ten  ». Depuis trente ans, ce classement vise à appréhender la capacité des pays à «  réaliser une croissance économique durable à moyen et long terme  » et non les performances de l’année en cours ou à venir. Ce qui explique pourquoi la Chine n’est pas présente dans le Top 10 mais à la 29e place.

La France en 21e position

Bien qu’elle reste la cinquième puissance économique mondiale en termes de PIB, la France, pour la première fois, ne fait plus partie du Top 20. Elle est classée en 21e position (18e en 2011 et 15e en 2010) en raison d’une « situation macroéconomique qui continue de se détériorer et de problèmes persistants autour de la flexibilité du travail, le poids de la fonction publique et l’imposition encore très élevée », explique l’économiste Thierry Geiger. Parmi «  les douze piliers  » qui analysent les forces et faiblesses des économies et permet de composer ce classement, la France se situe au 4e rang mondial pour la qualité de ses infrastructures (transports, communication, réseau électrique), en 21e position pour la santé et la qualité, ainsi que pour la diffusion de l’éducation mais à la 111e place pour son «  équilibre budgétaire  », 137e place pour «  les relations employeurs employés » et au 141e rang pour «  les pratiques de recrutement et de licenciement », autrement dit l’absence de flexibilité.

Tour du monde• Si les pays du nord de l’Europe caracolent en

tête, ceux du Sud sont à la peine : la Grèce passe de la 90e à la 96e place et le Portugal perd quatre places au 49e rang.

• Les Etats-Unis sont rétrogradés à la septième place du classement pour leur «  incapacité à affronter leurs problèmes de finances publiques », alors qu’ils étaient N°1 en 2008.

• Parmi les BRICS, la Chine et le Brésil avancent tandis que l’Inde recule.

• Au Moyen-Orient, le Qatar prend la tête de la région en pointant à la 11e place, devant l’Arabie Saoudite (18e).

• Sur le continent africain, seuls l’Afrique du Sud (52e) et le Maroc (70e) s’en sortent tant bien que mal.

Un classement contestéLe « Global Competitiveness Report 2012/2013 »

se fonde sur des dizaines d’indicateurs et statistiques mais aussi sur des sondages d’opinion réalisés auprès de chefs d’entreprise internationaux. Or, ce dernier point jette la suspicion sur la validité de l’étude compte tenu de la vision économico-managériale qui anime ces chefs d’entreprise. Il y a effectivement de quoi s’étonner de voir la Suisse arriver en tête du classement pour la 4e année consécutive, compte tenu de la structure de son économie et de son « profil » bien particulier. Mais il est vrai que Davos est en Suisse…

n INVESTISSEMENTS : L’ALLEMAGNE RAVIT LA 2e PLACE À LA FRANCE

Selon le onzième baromètre de l’« Attractivité » réalisé par le cabinet d’audit et de conseils Ernst & Young, la France a attiré en 2011, 540  projets étrangers représentant 13.000  emplois tandis que l’Allemagne affichait 597 projets d’investissements pour près de 15.000 postes. C’est la première fois depuis 2002 que la France cède sa deuxième place européenne au profit de l’Allemagne. Malgré un léger recul, le Royaume-Uni reste le pays européen qui attire le plus d’implantations internationales avec 679 projets et près de 30.000 emploi en 2011, soit plus d’emplois que la France et l’Allemagne réunies.

Selon l’étude, si la France attire moins de capitaux, c’est parce qu’elle n’a pas su séduire les investisseurs des pays à forte croissance comme le

Brésil, la Russie, l’Inde ou la Chine. De fait, elle n’a attiré que 23  implantations en provenance de ces pays alors que l’Allemagne en a convaincu 69. Pourtant, la France dispose de réels atouts dans des secteurs industriels comme l’aéronautique, le luxe et les biotechnologies. D’ailleurs, elle reste le premier pays européen pour les implantations industrielles avec 170  projets créateurs de 7.800  emplois en 2011 contre 121 en Allemagne et 92 au Royaume-Uni.

L’Europe : destination prioritaire des investissements chinois

En 2011  et pour la première fois, l’UE a été le territoire le plus attractif pour les capitaux chinois. Sur les 68  milliards de dollars d’investissements directs à l’étranger (IDE) réalisés par la Chine, 44 % ont servi à des fusions acquisitions et le reste à des investissements ex nihilo. Or, dans le domaine des fusions acquisitions, c’est l’Europe qui remporte la palme en ayant accueilli 10,4 milliards de dollars, soit 34 % des fonds investis, devançant des Etats-Unis en perte de vitesse (21 % en 2011 contre 34 % en 2010).

n CINQ PAYS DE L’UE AUTORISENT LES MARIAGES GAYS

En matière de mariage gay, les pays européens, comme les États américains, affichent de grandes disparités dans leurs législations. Tour d’horizon :

• Cinq pays de l’UE offrent aux homosexuels la possibilité de se marier  : les Pays-Bas, la Belgique, l’Espagne, la Suède et le Portugal. Hors UE, l’Islande et la Norvège se sont jointes à cette liste en 2009 et 2010.• À l’inverse onze pays, principalement de l’Est, leur refusent toute forme d’union civile ou religieuse.Quant aux onze autres, ils autorisent des unions civiles avec des conditions diverses comme :• Au Royaume-Uni, le « partenariat civil » donne le droit à l’adoption. • En Allemagne le « contrat de vie commune » donne des droits similaires à ceux du mariage, sauf concernant la fiscalité et l’adoption.

• En France, une personne «  pacsée  » peut bénéficier de la sécurité sociale de son partenaire mais l’adoption n’est pas autorisée et l’héritage n’est pas soumis aux mêmes droits.

n UE : LA FRACTURE DU CHÔMAGE La dernière livraison d’Eurostat sur les chiffres

du chômage en 2011  pointe une fois de plus d’énormes disparités entre les régions.

Sur les dix régions les plus touchées, huit se

situent en Espagne (taux de chômage) :

Andalousie 30,4 % Estrémadure 25,1 %Canaries 29,7 % Valence 24,5 %La Réunion 29,6 % Melila 24,4 %Ceuta 29,3 % Macédoine 23,2 %Murcie 25,4 % Castille 22,9 %

Sur les dix régions les moins concernées par

le chômage, huit se situent en Autriche et en Allemagne.

Salzbourg 2,5 % Fribourg 3 %

Tyrol 2,5 % Flandre 3,2 %

Zélande 2,7 % Tübingen 3,2 %

Hte-Bavière 2,8 % Hte-Autriche

3,2 %

Basse-Bavière 2,9 % Bolzano 3,3 % • Les disparités sont encore plus grandes chez les jeunes, puisque le taux de chômage des moins de 25 ans s’élève à 4,3 % dans la région allemande de Tübingen et à 50,4 % en Grèce du Nord. • Mais c’est pour les chômeurs de longue durée que le contraste est le plus important : 4 % dans la région d’Åland, en Finlande contre 82,1 % en Guadeloupe (43,1 % en moyenne dans l’ensemble de l’UE).

Sources : AFP, Les Echos, Le Figaro.fr, La Tribune.fr, Toute l’Europe.eu, Eurostat

n AÉROPORTDES DISTANCES TROMPEUSES

Alors que tout le monde recherche des vols à prix réduit ou low cost pour les déplacements aé-riens, il convient de se méfier, à la fois, des aéro-ports de départ et des aéroports d’arrivée lorsque l’on évoque certaines grandes villes en Europe. Les réservations peuvent réserver de grandes sur-prises en alourdissant le temps de déplacement et les coûts de transport secondaires.

Exemples d’aéroports low cost associés à des grandes villes :

Barcelone Gérone 94 km de BarceloneBarcelone Reus 94 km de BarceloneFrancfort Hahn 110 km de FrancfortLondres Oxford 97 km de LondresMunich West 112 km de Munich

Oslo-Torp 110 km d’OsloParis Beauvais 88 km de Paris

Paris-Vatry 165 km de ParisStockholm Skavsta 95 km de Stockholm

n SPORTUN PACIFICATEUR UNIVERSEL

Le sport moderne est devenu un outil civilisa-teur en évacuant l’affrontement rituel, en neu-tralisant les hiérarchies sociales et nationales, en favorisant l’égalité réelle des chances tout en se distinguant clairement de la tradition et des dates religieuses.

C’est le constat établi par les sociologues Nor-bert Ellias et Eric Dunning, auteurs du livre Sport et Civilisation. La violence maîtrisée (Ed. Fayard), pour lesquels le sport est devenu, depuis 1 siècle et demi, le principal outil civilisateur et pacifi-cateur des sociétés modernes.

A la sortie des Jeux Olympiques de Londres, force est de constater que si les XXXe Olympiades ont réu-ni 204 délégations nationales (hormis le Vatican), celles-ci se sont déroulées dans une éthique de fair-play subordonnant la recherche de la victoire au respect de règles strictement codifiées.

LA MEILLEURE FAÇON DE MAÎTRISER L’AGRESSIVITÉ NATURELLE

Dans l’ensemble des milliers d’événements sportifs programmés chaque année partout dans le monde, force est de constater que la pratique du sport permet aux participants de libérer leurs tensions agressives ou violentes dans le cadre d’une bonne maîtrise de soi.

Le suivi du sport est également devenu le principal moyen de canaliser et libérer l’agres-sivité naturelle de millions d’individus en leur procurant (via la TV et les stades) une excita-tion particulière leur permettant de libérer, à la source, leurs affects et leurs tensions naturelles (humeur, colère, peur, stress…).

Ainsi, selon Ellias et Dunning, «Autant le spec-tateur comme le pratiquant peuvent donner libre cours à leurs pulsions agressives tout en les conte-nant dans un cadre bien réglé et un espace-temps circonscrit».

UNE EXEMPLARITÉ POUR L’ENTREPRISE

Cette manière civilisée d’associer l’agressivité naturelle à la maîtrise de soi s’est également traduite, durant ces 30 dernières années, par le «Culte de la performance» au sein de l’entreprise.

Ce culte a même été érigé en modèle d’excellence mettant entre parenthèses la hiérarchie, les dif-férences sociales et nationales. Dans beaucoup d’établissements il incite les salariés à libérer au maximum leur agressivité et leur combativité tout en réclamant d’eux, en même temps, tou-jours plus de respect des normes et d’autocon-trainte dans le cadre de valeurs centrales.

n INDUSTRIEUN EMPLOI EN FORT RECULLe processus de désindustrialisation engagé

dans la plupart des sociétés développées se caractérise, à la fois, par un recul de l’emploi industriel, une baisse de la contribution de l’in-dustrie à la richesse du pays (PIB), une baisse de la valeur ajoutée nationale en valeur et volume, une forte délocalisation des sites industriels existants, ainsi que le choix d’implantation de nouveaux sites dans les pays à bas coûts, créant ainsi les conditions d’une concurrence de plus en plus rude avec les pays émergents.

Evolution de l’emploi dans l’industrie ma-nufacturière entre 1991 et 2010 en % :

Royaume-Uni - 41,1%Japon - 32,2%

Allemagne - 30,7%Etats-Unis - 28,7%

France - 28,6%Suède - 24,2%

Corée du Sud - 21,9%Italie - 16,7%

Espagne - 9,1%

Source : Ameco-Commission européenne

n ÉPARGNEMOTEUR OU FREIN À LA CROISSANCE ?

Alors que les Etats-Unis, l’Europe et le Japon détiennent 77% de la richesse financière mondiale (23% pour les pays émergents) il faudra, au rythme actuel, encore 25 ans pour que la majorité de la richesse mondiale soit détenue à 50% par les pays émergents. Parmi cette richesse, l’épargne brute des ménages représente la partie non consommée du revenu. En France, le taux d’épargne n’a jamais été aussi haut en approchant cette année les 17%. En théorie, le taux d’épargne mesure ce qu’une économie nationale peut investir pour accroître ses capacités de production en devenant alors un déterminant central de la croissance potentielle. Toutefois, selon la manière dont l’épargne finan-cière est utilisée et/ou comment elle se constitue, elle peut devenir aussi une source de risque pour la progression effective de l’activité en l’entravant plus qu’en l’aidant, poussant alors à la stagnation, voire vers la dépression, par manque de consom-mation donc de croissance.

Taux d’épargne brut début 2012 en % du revenu disponible brut des ménages :

16,9% Suisse16,7% Allemagne16,4% France13,9% Belgique11,3% Japon8,9% Etats-Unis7,4% Royaume-Uni2,0% Pologne-6,3% Grèce

Source : AmecoPrincipales sources utilisées : Problèmes Economiques - L’Expansion

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Numéro 2 | Septembre - Octobre - Novembre 2012 | Page 7 Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr

DOSSIER BANQUE & COMMERCEen cas de compromis de vente. Hormis la tréso-rerie, ils peuvent négocier presque tous les types de prêts : achat immobilier, parts sociales, rachat de fonds de commerce, droit au bail, investisse-ments, travaux… en intervenant sur des montants minimum de 50 000€.

Il existe 2  types de courtiers pour les profes-sionnels : ceux qui proposent de remplir un dos-sier en ligne (ex. Financement-entreprise.com) et ceux qui privilégient le contact direct. Après un premier contact, le courtier accepte ou pas en écartant les dossiers jugés trop risqués ou mal ficelés, sachant que le taux d’obtention de crédit monte à 85 % grâce à l’entremise des courtiers. Ces derniers sont généralement rémunérés sous forme d’honoraires (de l’ordre de 1 à 2 % du mon-tant du prêt) et/ou par les banques sous forme de commission en tant qu’apporteurs d’affaires.

• Professionnalisation des chargés de clien-tèle entreprise

Pour Gérard Soularue, «  De nombreux patrons de PME se plaignent  d’avoir des interlocuteurs bancaires qui ne connaissent pas suffisamment le fonctionnement d’une entreprise. Face à un chargé de compte de ce type, le dirigeant est obligé de passer un temps fou à expliquer son activité et ses besoins de financements… pour devoir recommencer deux ou trois ans plus tard avec un nouveau chargé de compte parce que le premier a été muté ailleurs ». Une situation que le secteur bancaire reconnaît volontiers ainsi que l’approuve Eric Groven de la FBF, en indiquant que «  La confiance ne peut s’installer entre un chef d’entreprise et son chargé de compte bancaire que si chacun reconnaît l’autre comme un interlocu-teur compétent. » 

• Renforcement de la compétence financière des entrepreneurs

Pour continuer à obtenir des crédits, la plupart des dirigeants d’entreprise vont devoir acquérir dans les années qui viennent une culture finan-cière et surtout apprendre à parler le langage des banquiers, afin de pouvoir négocier avec lui. Une perspective qui convient parfaitement à Eric Gro-ven en insistant sur le fait que « Nous sommes d’accord pour dire qu’il faut impérativement ren-forcer la compétence financière des dirigeants de PME. Beaucoup trop d’entrepreneurs ne possèdent pas le minimum de connaissances nécessaires pour discuter sereinement avec leurs banquiers. Nous ne demandons pas mieux que d’expliquer aux chefs d’entreprise en quoi consiste notre métier, et surtout comment nous prenons nos décisions… »

COMMENT SE PROTÉGER DE LA RUPTURE DE CRÉDIT ?

Il existe des parades pour éviter que la banque ne supprime, à sa guise, les lignes de crédit à court terme. D’après Gérard Picovschi, avocat d’af-faires, « Peu de gens le savent, mais toute banque a le droit de réduire ou de supprimer ses concours à durée indéterminée moyennant un préavis de soixante jours ». En effet, il suffit qu’un banquier notifie par écrit sa décision à l’entreprise de res-treindre ou d’annuler ses lignes de crédit à une échéance de 60 jours pour que, la date venue et quel que soit le motif de la décision, il puisse le faire en toute légalité. En cela, les crédits à court

terme constituent une arme à double tranchant en répondant à un besoin évident de trésorerie mais aussi en faisant peser un risque permanent de retrait. Pour éviter ce risque, il existe 5 solu-tions possibles :

• Diversifier ses sources de financementC’est le conseil donné par François Gouesnard,

directeur de la société UFG et membre de l’Afte (Association française des trésoriers d’entreprise) pour qui « Il faut impérativement diversifier ses sources de financement. En clair, travailler avec plusieurs banques. »

• Opter pour un prêt à moyen termePour François Gouesnard, «  Il est malin d’em-

prunter à moyen terme à hauteur du montant dont on est emprunteur à court terme 365 jours par an. Par exemple, si vos utilisations de crédits à court terme varient sur l’année entre 4  et 6  millions d’euros, vous pouvez solliciter un prêt à moyen terme de 4 millions d’euros  ». Il faut pour cela que l’entreprise se porte bien et que la demande de prêt soit bien ficelée. Il conseille également que dans le cas où « L’entreprise rencontre ou est susceptible de rencontrer des difficultés de tréso-rerie d’origine conjoncturelle mieux vaut se faire aider par Oséo via son fonds de garantie « Renfor-cement de la trésorerie des entreprises  ». Selon Jean-Marc Durand, directeur de la stratégie et du développement d’Oséo, « Ce fonds contre-garantit à hauteur de 50 à 60 % les banques qui acceptent de transformer des lignes à court terme en prêt à moyen terme. »

• Obtenir des lignes « confirmées »Il s’agit d’un type de crédit (autorisation de dé-

couvert, d’escompte ou de Dailly) que la banque s’engage à ne pas remettre en cause jusqu’à l’échéance fixée et ce, quoi qu’il arrive dans la vie de l’entreprise. Cette façon de sécuriser ses cré-dits bancaires est souvent ignorée des PME qui ont tout intérêt à demander, en lieu et place de lignes à court terme classiques, des lignes à court terme confirmées.

• Saisir le médiateur du créditLa médiateur du crédit poursuit 2  objectifs  :

Ne pas laisser seul le chef d’entreprise qui ren-contre des difficultés avec sa banque en l’aidant à résoudre ses problèmes de financement ou de tré-sorerie ; veiller au respect des engagements pris par les banques dans le cadre du plan de soutien à l’économie. Pour bénéficier d’une médiation ban-caire, il suffit soit d’appeler au 0810 00 12 10 ou de remplir un dossier en ligne de demande d’inter-vention (www.mediateurducredit.fr)

• Recourir à un avocatEn cas de rupture jugée « illégitime » d’un cré-

dit bancaire ou de litiges récurrents avec une ou plusieurs banques, le dernier recours consiste à confier le dossier à un avocat. L’action menée par lui est alors fondée sur l’analyse précise du champ de la faute bancaire (manque de devoir d’informa-tion, de diligence, de conseil, de discernement, mauvaise foi, gestion de fait…). En fait, plus le dossier est solide, plus il devient possible d’uti-liser des moyens de pression pour négocier en position de force et préserver ainsi ses relations bancaires aux conditions habituelles.

SÉCURISER SES

CRÉDITS BANCAIRES p. 7

LE SYSTÈME PAYPAL p. 8

CESSION DE CRÉANCES

ET AFFACTURAGE p. 8

SÉCURISER SES CRÉDITS BANCAIRES

3 GRANDS MOTIFS DE CRAINTE À PARTIR DE 2011

Dans la relation banque-entreprise, il existe plu-sieurs grandes tendances qui vont se développer à grande échelle à partir de 2011. En novembre 2010, François Pérol, Président de la Fédération bancaire française (FBF) a indiqué que « L’indus-trie bancaire dans le monde va être bouleversée. Le financement de l’économie après la crise et après les évolutions réglementaires en cours sera différent de ce qu’il était avant la crise ». Selon lui, nous commençons à assister à une véritable rupture liée à la mutation de l’environnement fi-nancier dont la principale conséquence est d’avoir « Un impact sur les clients des banques donc sur les entreprises et leurs modes de financement ». Autant dire qu’après la douche froide qu’ont subie les chefs d’entreprise depuis le début de la crise, le système bancaire en remet une nouvelle couche dans le durcissement des relations avec les TPE-PME. D’après Gérard Soularue, membre de la CCI de Paris, les entreprises et créateurs d’entreprise vont souffrir d’une pénurie de crédits pour 3 rai-sons majeures :

- Les nouvelles réglementations bancaires qui vont faire peser davantage de contraintes sur les activités de crédit. Il va en résulter une politique d’octroi de prêts beaucoup plus sélective en privilégiant ouvertement les dos-siers les moins risqués.

- Une compétition de plus en plus forte entre les nations qui cherchent à attirer, coûte que coûte, des masses de capitaux afin de combler leurs déficits budgétaires créant ainsi, partout dans le monde, des besoins accrus de liquidi-tés. L’une des conséquences est d’orienter une partie importante des fonds bancaires dispo-nibles vers les institutions d’Etat.

- La difficulté pour les grandes entreprises du CAC 40 de ne plus pouvoir se financer sur les

marchés boursiers avec, pour effet mécanique, de revenir chercher des crédits auprès des banques et de capter ainsi l’essentiel dispo-nible.

VERS DE NOUVEAUX COMPROMIS

Alors que les besoins de financement vont re-commencer à croître avec la sortie de crise, les PME-TPE vont se heurter à une forte réduction des octrois de crédit ainsi que le souligne Gérard Soularue, en précisant que «  Tous les signaux indiquent que les crédits aux PME vont devenir plus rares et plus chers ». Malgré le fait que les relations vont se tendre au niveau des crédits, les banquiers savent parfaitement qu’ils ont besoin de conserver une clientèle de PME, car l’entreprise c’est la base de l’économie locale et surtout de l’emploi avec des revenus réguliers versés aux sa-lariés qui sont aussi clients des banques. De leur côté, les entreprises ont besoin des banques pour se développer, innover et investir. Une situation qui doit normalement aboutir à des propositions d’amélioration et à des compromis, afin que le développement des PME-TPE ne soit pas trop pé-nalisé par l’évolution du contexte économique et réglementaire bancaire.

D’après Eric Groven, président du comité régio-nal Paris-Ile de France de la FBF et délégué régio-nal de la Société Générale, la tendance générale est relativement rassurante en invoquant le fait que « Nos avis sur les actions correctrices à enga-ger se sont révélés en phase » en parlant des rela-tions actuelles avec les représentants de la CCI de Paris. Parmi les actions envisagées de la part des banques :

• Réduction du délai de traitement des dos-siers de crédit

Les banques ont pleinement conscience du mécontentement des entreprises face à la durée souvent excessive du traitement des dossiers de crédit. Ainsi que le fait remarquer Gérard Sou-larue  avec justesse  : «  Un chef d’entreprise qui demande un financement a besoin d’avoir une ré-ponse rapide. Il ne peut se permettre d’attendre un ou deux mois, voire plus, pour savoir si sa banque est disposée ou non à lui prêter les fonds néces-saires ! ». Les grandes banques se sont donc enga-gées à ramener à 15  jours leur délai de réponse pour les demandes de financements courants, à partir du moment où l’entreprise a correctement formulé sa demande de crédit et fourni l’ensemble des pièces indispensables au montage du dossier.

METTRE LES BANQUES EN CONCURRENCE

Une bonne façon de ne plus se déplacer auprès des banques pour obtenir un prêt est d’utiliser les services des courtiers en prêts. Pour cela, il ne faut pas attendre le pépin bancaire ou faire le tour des banques pour obtenir un crédit avant de contac-ter un courtier. Au contraire, il est conseillé de le contacter le plus tôt possible avant même d’avoir contacté sa banque ou d’avoir signé un compromis de vente. Habitués aux transactions commerciales et au dialogue avec les établissements bancaires, les courtiers prodiguent des conseils sur le juste prix de l’opération, le montage financier et éven-tuellement les conditions de la clause suspensive

COMMENT SE

PROTÉGER DE LA

RUPTURE DE CRÉDIT ?

DR

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Numéro 2 | Septembre - Octobre - Novembre 2012 | Page 8 Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr

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CESSION DE CRÉANCES ET AFFACTURAGE

UNE SOLUTION HORS BANCAIRE

En 2010, les derniers chiffres communiqués par l’ASF (Association Française des Sociétés Finan-cières) font apparaître au 3e trimestre une « vive croissance de +21,3 % sur un an » qui se monte sur les 9 premiers mois de l’année 2010 à un vo-lume de 109,5 milliards d’euros de créances prise en charge contre 90,3 milliards sur cette même période en 2009. Cette situation confirme que l’affacturage a renoué avec la croissance et s’af-firme comme un véritable partenaire financier des entreprises, même et surtout en période difficile ou de crise. Avec la hausse du coût du crédit et les nouvelles exigences des banques, les besoins de trésorerie sont devenus l’une des préoccupa-tions majeures des petites, moyennes et grandes entreprises. Il existe pourtant plusieurs solutions alternatives à la banque permettant de se faire financer auprès d’organismes spécialisés. En fonc-tion du bilan, du chiffre d’affaires, du nombre annuel de clients et de factures à gérer, de nom-breuses sociétés spécialisées dans l’affacturage savent déterminer rapidement quel est le produit de mobilisation de créances le plus adapté pour l’entreprise.

Qu’il s’agisse de l’affacturage, ou d’autres moyens de financement, la cession de créances commerciales est une option intéressante dans la mesure où la plupart des banques limitent de plus en plus les lignes d’encours pour les entreprises et/ou ne financent qu’une partie du poste « client ». Le chef d’entreprise a dès lors la possibilité de mobiliser ses créances commerciales, en dehors du système bancaire, en étant immédiatement réglé sans attendre la fin du délai de paiement client. En contrepartie, l’entreprise verse une commission qui correspond à un certain nombre de services (gestion des factures, recouvrement), plus un taux d’intérêt équivalent au coût du financement pour le factor.

L’AFFACTURAGE POUR LES TPE

Plusieurs sociétés d’affacturage se sont spécia-lisées dans le financement des TPE, sans limite de taille de chiffre d’affaires en les rendant éligibles à moindre coût, même pour une ligne d’affactu-rage comprise entre 10 000 € et 100 000 €. 

Les TPE en création qui ne réalisent pas encore de chiffre d’affaires peuvent également se faire financer grâce à l’affacturage. Selon Philippe Lepoutre, directeur général de CGA (groupe So-ciété Générale), l’affacturage est « Une technique de financement à court terme bien adaptée aux besoins des entreprises et tout particulièrement en période de crise, car elle apporte une grande sécurité.

En souscrivant un contrat d’affacturage sans recours, la société est payée même si son client fait défaut ». L’actuelle période de crise est même devenue du pain béni pour les sociétés d’affac-turage qui rivalisent d’imagination pour dévelop-per de nouvelles offres susceptibles de répondre à tous les types de demande (forfait pour les TPE, financement de stocks…).

Une sorte de panacée face aux difficultés crois-santes de financement des TPE et PME afin de pou-voir financer leurs besoins en fonds de roulement (BFR), leur poste client et générer ainsi de la tré-sorerie sous 24 à 48 h d’émission de factures.

Principale garantie contre les impayés, l’affac-turage classique indemnise aussi à 100  % les créances en cours.

Enfin, la prise en charge du poste client par un factor, avec notamment le recouvrement de créances, allège considérablement cette charge administrative pour la plupart des entreprises.

LES DIFFÉRENTS MODES D’AFFACTURAGE

Bien que tous les services d’affacturage conser-vent, dans l’ensemble, les mêmes finalités d’appui à la trésorerie de l’entreprise, les solutions propo-sées varient selon leurs propres spécificités.

LE SYSTÈME PAYPAL

LES AVANTAGES DE CE MOYEN DE PAIEMENT

Pour l’internaute privé ou professionnel qui effectue ses achats ou ses ventes en ligne, le sys-tème le plus adapté est de loin celui de Paypal. Ce service de paiement en ligne est placé sous l’égide du groupe eBay depuis 2002 qui l’a racheté pour la somme de 1,5 milliard de dollars alors que ce service avait été créé seulement 2 ans auparavant par la fusion de 2  jeunes startups (Confinity et X.com). 

Leader incontesté du paiement en ligne sécu-risé, le système Paypal permet de payer des achats et de recevoir des paiements. Il offre également la possibilité de transférer de l’argent partout dans le monde dès lors que chaque internaute dispose d’un compte Paypal. Aujourd’hui, ce sys-tème accueille plus de 210 millions de comptes utilisateurs dans 190 pays et régions du monde, dont plus de 18 000 sites d’e-commerce en France. 1 cyberacheteur sur 3 utilise ce moyen de paie-ment en ligne que ce soit sur eBay ou en dehors d’eBay.

Pour bénéficier de ce service bancaire, l’inter-naute doit créer gratuitement, au départ, un dossier en ligne en transmettant diverses coor-données financières dont un numéro de carte de crédit (ou plusieurs) qui servira ensuite pour le paiement des achats et/ou un compte bancaire pour l’encaissement en cas de vente.

Ensuite, lors de chaque transaction, il n’est plus nécessaire de saisir ses coordonnées financières, seul un identifiant (adresse de courrier électro-nique) et un mot de passe suffisent.

Un autre point fort de Paypal est de garantir les cyberacheteurs en cas de non-livraison ou de non conformité d’un produit via un mécanisme de réclamation à faire sous 45 jours. C’est le cas pour toutes les transactions avec eBay mais aussi avec un nombre de plus en plus important de sites d’e-commerce utilisant Paypal.

GRATUIT POUR L’ACHETEUR, PAYANT POUR LE VENDEUR

En matière de sécurisation, PayPal utilise les meilleurs systèmes pour protéger les informations concernant la carte bancaire et éviter ainsi la fraude. Contrairement à la majorité des solutions de paiement en ligne proposées par les banques, la mise en place est rapide et ne nécessite pas l’obtention d’un contrat de vente à distance (VAD). L’entreprise, dont le siège est situé au Luxembourg, dispose du statut de banque dans l’Union européenne. Elle est soumise à certaines règles en matière de lutte contre le blanchiment d’argent comme, par exemple, l’obligation de vé-rifier que l’utilisateur d’un compte bancaire en est bien le propriétaire dès que 2 500€ de paiement ont été réalisés. Elle s’engage également à rem-bourser les utilisateurs à concurrence de 100 % en cas de piratage de leurs comptes. Enfin, les informations financières ne sont jamais communi-quées au marchand et ne sont jamais demandées lors d’un achat. Pour l’acheteur, l’utilisation de Paypal est gratuite y compris pour envoyer des paiements. Il n’est pas nécessaire d’alimenter le compte Paypal à l’avance sachant que les prélè-vements automatiques, au moment de la transac-tion, s’effectuent directement à partir du compte bancaire indiqué.

Par contre, lors des paiements reçus en tant que vendeur, ceux-ci transitent sur un compte Paypal nominatif sur lequel est prélevée une commission qui va de 1,4 % à 3,4 % + 0,25€ par transaction. C’est d’ailleurs le seul mode de rémunération uti-lisé pour l’ensemble du service Paypal. Naturelle-ment, on ne peut utiliser ce système que sur les sites d’e-commerce affichant le logo Paypal. Même en ne disposant pas de compte Paypal, il est tou-jours possible d’utiliser ses autres cartes bancaires (CB, Visa, MasterCard, American Express, Aurore, Cofinoga, 4étoiles, Privilèges) lesquelles transite-ront par le système Paypal. Tous les destinataires, acheteur, bénéficiaire ou vendeur, sont prévenus quasi instantanément par courriel des opérations en cours.

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la gestion et le recouvrement des créances à l’échéance contractuelle soient conservés par l’entreprise qui doit faire elle-même le néces-saire et déposer les encaissements sur un compte bancaire dédié.

Ce compte bancaire dédié est un compte bancaire partagé entre l’entreprise et le factor ouvert dans la banque de son choix. Comme avec les autres contrats d’affacturage, le finan-cement s’effectue sous 24 à 48H avec possibili-té d’assurance-crédit pour garantir les impayés.

PRINCIPALES SOCIÉTÉS D’AFFACTURAGE

• Bibby• Eurofactor• Factobail• Rbs• Ifn Finance• Compagnie Générale d’Affacturage (CGA)• Cofacredit• BNP Paribas Factor

• Affacturage confidentielL’affacturage confidentiel  est destiné aux

entreprises réalisant déjà un chiffre d’affaires de plusieurs millions d’euros (2  à 3  M€ au minium) suivant les secteurs d’activités avec un historique comptable qui s’inscrit dans la durée.

Dans ce type de contrat, le client ne sait pas que l’entreprise a souscrit un contrat de cession de créances commerciales car celui-ci n’impose aucune mention sur la facture et qu’il n’existe aucun changement dans le mode habituel de facturation.

Les clients continuent à régler directement l’entreprise qui conserve la maîtrise totale de la relation client (relance, recouvrement, gestion du poste client). Il est naturellement possible d’obtenir un financement des factures sous 24 à 48H. sachant qu’à réception et/ou

encaissement des règlements clients, il faut rétrocéder les fonds à la société d’affacturage. Un contrat d’assurance-crédit contre les im-payés peut être également souscrit de manière optionnelle par l’entreprise.

• Affacturage au forfaitRéservé principalement aux TPE, ce produit

propose des forfaits d’affacturage très acces-sibles en terme de coût en démarrant à partir de 200€ par mois.

Au forfait mensuel qui représente le coût de gestion et de garantie des créances clients, il convient d’y ajouter un  coût de financement qui correspond au taux d’intérêt appliqué au montant financé pendant la période de l’avance des fonds. Le taux de financement est celui de l’Euribor à 3 mois, plus un pourcentage qui va-rie généralement de 2 % à 4 % en fonction du volume financé.

L’affacturage au forfait permet de budgéti-ser à l’avance le coût d’affacturage, mois après mois, en fonction du nombre de créances clients remises et du nombre de clients à gérer.

Les factures prises en compte sont toutes des factures et créances clients certaines, liquides et exigibles, incluant également les factures atypiques, les factures intermédiaires, les fac-tures d’honoraires, les factures liées au déve-loppement de logiciels, les modes de factura-tion particuliers et sous certaines conditions de durée, les situations de travaux.

• Reverse factoringCe mode d’affacturage appelé aussi affac-

turage des achats ou affacturage fournisseur connaît une utilisation croissante, en per-mettant aux fournisseurs d’être payés sous 48 heures après l’émission de leurs factures.

Ce contrat est souscrit par le client afin d’en faire bénéficier directement ses meilleurs four-nisseurs, libre à eux ensuite d’accepter cette option et bénéficier d’un règlement anticipé de leurs factures.

Le reverse factoring est surtout utilisé par les centrales d’achat de la grande distribution,

Panel des principales solutions d’affacturage :

• Affacturage total en gestion déléguéeLe full factoring repose sur 3 services couvrant

le financement, la garantie et la gestion com-plète du poste client. Le client de l’entreprise est obligé de régler directement les factures auprès du factor qui se charge également des relances, du recouvrement, de la gestion des encours et de l’enregistrement des opérations. Ce produit intéresse beaucoup les entreprises car cela leur permet de conserver une bonne relation avec leur clientèle. Dans la plupart des cas, il s’agit d’indiquer sur la facture une men-tion de subrogation indiquant que l’entreprise a confié la gestion de son poste client à une enti-té extérieure mais que le client doit continuer à régler directement l’entreprise. Pour bénéficier de ce type d’affacturage, il faut que le CA avoi-sine au minimum les 5 M€.

• Recourse factoringC’est une technique d’affacturage qui com-

prend toutes les fonctions de l’affacturage clas-sique avec le financement, mais sans la ges-

tion des créances clients. La gestion du poste clients est entièrement à la charge de l’entre-prise qui en assure le risque et le recouvrement. En cas d’impayés, le factor va rendre la créance à l’entreprise et lui débite son compte du mon-tant préalablement financé. C’est à l’entreprise de prendre une assurance-crédit ou de faire de l’auto-assurance.

L’affacturage avec recours (factoring with re-course) est une variante qui permet de remettre au factor des créances clients et d’en obtenir le financement correspondant. La gestion du poste client avec tous les risques liés restant entièrement à la charge de l’entreprise.

• Affacturage non géréCette possibilité est également connue sous

les termes d’affacturage délégué, d’agency factoring, d’affacturage semi-confidentiel ou même  de home service. Ce contrat per-met de remettre au factor, au cas par cas, des créances notifiées qui portent une mention su-brogative indiquant que la créance a été cédée à une société d’affacturage. Le client est ainsi informé de la cession de ses factures, bien que

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DOSSIER BANQUE & COMMERCE

hors circuits bancaires classiques avec une ligne comprise généralement entre 50 000 et 750 000 € ».

Selon D. Besson, si une banque prend un risque sur l’entreprise «  Notre prise de risque porte sur l’ensemble de ses débiteurs, ce qui dilue le risque. L’opération est moins fragile. »

Principales sources utilisées  : Commerce International - L’Entreprise - Enjeux - L’Expansion - www.e-affacturage.fr

Dossier consultable gratuitement en PDF sur les sites www.journaldesprofessionnels.fr.

turbations dans l’environnement commercial et fi nancier de l’entreprise. Il intervient en complément des lignes bancaires existantes.

Ainsi, lorsque le chef d’entreprise juge inopportune la mise en place d’un contrat d’affacturage, cette formule apporte une optimisation de la gestion de trésorerie par l’utilisation d’un fonds commun de créances multicédant ».

Ce produit qui consiste à céder ses factures à un fonds de créances contre fi nancement est surtout réservé «  Aux entreprises bien organisées sur un plan administratif et fi nan-cier sachant que les opérations se passent

L’affacturage export comprend la gestion des factures, la relance des clients, le suivi des comptes clients et la garantie de créances, avec un coût de gestion qui varie générale-ment entre 0,12 % et 3,5 % du montant des créances remises au factor.

Ce pourcentage est directement fonction du chiffre d’affaires à affacturer, de la taille moyenne des factures et de la qualité des clients. L’intérêt de ce fi nancement est qu’il se réalise sous 48H, voire sous 24H si les fac-tures sont transmises par voie électronique. En plus de la gestion des encaissements et du recouvrement de créances, il apporte une garantie contre les impayés en déléguant la gestion du poste client avec un suivi par pays, client et par facture.

• Financement de la balance clientsAppelé aussi invoice discounting, ce mode

d’affacturage permet à l’entreprise de fi nancer ses factures clients par remises de sa balance par période courte, semaine, quinzaine ou mois.

Le factor reçoit ainsi régulièrement les états de la balance de l’entreprise lui permettant de suivre le lettrage des encaissements (associa-tion d’écriture destinée à ventiler les règle-ments). C’est à partir de cet état que le factor libère de l’encours à chaque fois qu’un état des règlements encaissés par l’entreprise est effectué.

Il s’agit d’une alternative offrant plusieurs avantages pour les entreprises non éligibles à l’affacturage classique du fait d’une taille petite ou moyenne, de factures très faibles et/ou d’un nombre trop élevé de petits clients à gérer.

Ce type de produit n’oblige pas à une cession physique de factures. La gestion comptable, comme le recouvrement ou l’encaissement des règlements, reste de la responsabilité de l’entreprise.

• Financement à court terme par titrisa-tion

Selon Didier Besson, fondateur de SIT Group, « Ce type de fi nancement ne crée pas de per-

mais aussi par certains industriels pour régler leurs achats, en déléguant entièrement le fi -nancement et la gestion des marchandises à la société d’affacturage.

• Affacturage importCette possibilité s’adresse aux entreprises

importatrices, aux distributeurs, centrales d’achats, groupements d’achats et aux agents, à partir du moment où l’importateur dispose d’une commande ferme de son client fi nal. 

Les achats peuvent être effectués auprès de fournisseurs partout dans le monde mais les clients doivent se trouver dans un pays de l’OCDE. 

Les produits achetés doivent être des biens d’équipement ou des produits fi nis qui ne de-mandent aucune transformation. L’affacturage import permet ainsi de fi nancer les importa-tions et les achats sans utiliser de concours bancaires et sans mobiliser de lignes de fi nan-cement bancaires.

Il donne la possibilité de payer ses fournis-seurs sans attendre l’échéance de la lettre de crédit.

Autre avantage, il permet de regrouper sur un seul factor les opérations de fi nancement, de logistique, de distribution de marchan-dises, voire de sous-traitance entière ou par-tielle dans l’opération d’importation.

• Affacturage exportL’affacturage export s’applique aux créances

émises sur des débiteurs étrangers mais aussi sur des créances de sociétés basées à l’étran-ger, qu’elles soient fi liales de sociétés fran-çaises ou non.

Il permet de fi nancer des factures fermes émises sur les clients export en apportant un fi nancement souple destiné à aider la société dans sa gestion et le suivi de ses encaisse-ments. Les pays de la CEE et de l’OCDE sont éligibles à l’affacturage export. Pour tous les autres pays, l’accord est donné au cas par cas suivant l’évolution de la notation fi nancière du pays.

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Numéro 2 | Septembre - Octobre - novembre 2012 | Page 11 Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr

DOSSIER INNOVATION & RECHERCHE

L’obligation de disposer

d’un avantage

concurrentiel nécessite

de pouvoir sortir

des sentiers battus

et des habitudes tout

en sachant se régénérer

régulièrement

de l’intérieur.

COMMENT DOPER L’INNOVATION ? p. 11

PRINCIPAUX ORGANISMES SOUTENANT LA RECHERCHE ET L’INNOVATION EN RÉGION p. 11

LA SÉCURITÉ NUMÉRIQUE ET LES SYSTÈMES D’INFORMATION p. 12

DÉMATÉRIALISER SES DOCUMENTS p. 12

L’ESSOR PHÉNOMÉNAL DE L’INTERNET MOBILE p. 13

L’innovation en région Centre réunie en réseau

Pour répondre à toutes les problématiques d’inno-vation que peuvent rencontrer les entreprises, quelle que soit leur taille, le Réseau Centre Inno-vation (RCI) a été créé en région Centre.

Un site Internet dédié au RCI – www.reseaucentreinnovation.fr - donne l’accès sur une seule page à l’ensemble des liens et documents qui constituent l’offre du Réseau Centre Innovation : les for-mations,  les guides thématiques, la boite à outils, les OPCP et les liens vers les actions collectives.

La principale porte d’entrée pour un projet est l’ARITT, néanmoins tous les acteurs de ce réseau sont à même d’orienter les entreprises postulante à l’innovation.Retrouvez ici quelques adresses du RCI, la liste complète des membres du réseau est disponible sur le site Internet.ARITT CENTRE6 rue du Carbone ORLEANS 45 072 CEDEX 2  Stéphane AUFRERE – Pôle Ingénierie de projets [email protected] / 02 38 88 85 33 Nathalie VIGOT - [email protected] 02 38 88 88 33OSEO CENTRE 32 rue du Boeuf Saint Paterne 14537 45 045 ORLEANS CEDEX 1Contact : Guillaume VAULTIER [email protected] / 02 38 22 33 95OSEO Délégation Val de Loire5 place Jean Jaurès 1347 37 013 TOURS CEDEX Contact  : Hervé ROUSSELLE - [email protected] 02 47 31 77 06CONSEIL REGIONAL 9 rue Saint Pierre Lentin 45 041 ORLEANS CEDEX 1 Contact : Olivier [email protected] / 02 38 70 32 70DIRECCTE CENTREPôle 3 E Service Compétitivité & Mutation Economique12 Place de l'Etape 45 000 ORLEANS Stéphane ROCHE - [email protected] 02 38 7769 53 ORLEANS VAL DE LOIRE TECHNOPOLECentre d'Innovation 16 rue Léonard de Vinci 45 074 ORLEANS CEDEX 2 Contact : Marie-Pierre PAPET [email protected] / 02 38 69 80 57UNIVERSITE D'ORLEANS 5 rue du carbone 45 072 ORLEANSLaurent DAVIDS - Suréo Innovation [email protected] / 02 38 41 71 74Contact : David DELOUCHE - Suréo Innovation [email protected] / 02 38 41 71 74PLATE-FORME TECHNOLOGIQUE DE BLOISIUT 15 rue de la chocolaterie 41 000 BLOISContact : Bruno PIGNON - [email protected] 02 54 55 21 88CENTRE NATIONAL DES RISQUES INDUSTRIELS6 rue Maurice Roy 18 000 BOURGES Contact : Céline NECTOUX [email protected] NATIONAL DE LA PROPRIETE INDUSTRIELLECCIRParc d'activités d'Ingré 45 926 ORLEANS CEDEX 9Contact : Leila EQUINET - [email protected] 02 38 53 59 65

• Tester en permanence les frontières du marché en se posant la question « Quels sont les besoins des clients non satisfaits ? ».

• S’alimenter en idées neuves, les exploiter, les insérer dans des programmes de moyen terme en les rendant utilisables par le biais du service mar-keting.

• Favoriser l’open innovation (ou développement collaboratif) qui consiste à acheter des idées et/ou brevets à l’extérieur mais aussi accepter de vendre ou faire développer les brevets déposés par des partenaires, ou encore participer active-ment à des structures communes (campus, incu-bateur…).

• Concevoir de nouvelles offres croisées entre industriels et prestataires en décloisonnant le chacun pour soi dans le but de se constituer des relais de croissance essentiels pour beaucoup d’entreprises.

• Favoriser une dynamique entrepreneuriale dans le cadre d’une philosophie Tests & Learn dans laquelle les expérimentations constituent, en elles-mêmes, une source d’apprentissage (uti-lisation, faisabilité technique) mais aussi une exploration curieuse et opportune qui suppose de ne pas suivre forcément un seul scénario, en n’hésitant pas à rebondir et à générer des idées et des concepts novateurs, tout en assurant le développement de connaissances permettant leur mise en œuvre.

• Développer l’innovation «  participative  » en invitant les salariés à participer à l’effort d’inno-vation « incrémentale » comme à utiliser les sys-tèmes d’information pour créer des échanges, des réflexions, des participations, des liens entre les personnes et les métiers.

n PRINCIPAUX ORGANISMES SOUTENANT LA RECHERCHE ET L’INNOVATION EN RÉGIONDans un environnement économique incertain, l’innovation représente un véritable enjeu pour les PME-PMI, majoritaires en région Centre. Pour accompagner les TPE et PME : • Faire émerger tout projet de développement à vocation technologique• Accompagner dans la mise en oeuvre du projet• Financer partiellement les dépenses internes et externes induites par chaque projet• Octroyer des aides financières sous forme de subventions• Financer presque en totalité l’intervention d’un consultant  dont la mission consiste à accom-pagner l’entreprise dans la formalisation de son projet

concurrentiel nécessite de pouvoir sortir des sen-tiers battus et des habitudes tout en sachant se régénérer régulièrement de l’intérieur. Pour cela, il s’agit de ne pas confondre innover (apporter ou introduire quelque chose de nouveau) et inventer (créer ce qui n’existe pas).

SORTIR DES HABITUDES

Cette évidence amplifiée par la crise suppose de mettre en place des stratégies de rupture qui favorisent l’attaque à la défense, ainsi qu’un nou-vel état d’esprit collectif capable de faire évoluer les mentalités, brasser les idées, favoriser les initiatives. Selon Sylvie Ouziel, directeur géné-ral adjoint Monde chez Accenture Management Consulting, « À trop se braquer sur la performance financière, certaines entreprises atteignent le pla-teau sans l’avoir vu venir : il est trop tard. L’entre-prise qui doit faire face à un coup d’arrêt majeur de sa croissance fait faillite ou est rachetée dans les deux tiers des cas. Elle a moins de 10 % de chances de revenir à son niveau de performance  ». Pour cette spécialiste, il existe d’abord 2 approches : anticiper la prochaine dynamique concurrentielle de son marché et évaluer les limites du modèle actuel, puis 2 mesures  : développer les capaci-tés de différenciation et accepter de changer une équipe qui gagne.

QUELQUES CLÉS POUR INNOVER

Il est vrai que pour une PME dynamique, les axes d’innovation sont nombreux dès lors que l’on s’attache à regarder au plus près les besoins des clients et les solutions proposées par les autres. C’est aussi le cas lorsque les managers savent dé-montrer une capacité à se saisir de la technologie, à inventer un modèle, à se lancer sur le marché de manière lisible. Selon Jeff Bezos, président et fondateur d’Amazon, l’innovation est un investis-sement en affirmant que « Dans une entreprise les germes mettent cinq ans à se transformer en ré-colte. C’est le cycle qui sépare les premiers lance-ments du véritable impact économique  ». Il est clair que l’innovation doit reposer sur une vision et une anticipation mais aussi sur une continuité dans l’effort engagé appuyée par une grande téna-cité.

Quelques clés pour innover en permanence et faire en sorte que le flux d’idées nouvelles ne s’épuise jamais :

• Organiser une veille technologique ou antici-pative en observant et en analysant l’environne-ment scientifique, technologique et économique (banques de données en ligne, dépôts de brevets, colloques, salons…).

• Entretenir des relations étroites avec les écoles, les universités, les laboratoires et les pôles de compétitivité de son territoire, ainsi qu’avec les autres entreprises de ses réseaux  : fournisseurs, sous-traitants, concurrents.

n COMMENT DOPER L’INNOVATION ?

Face au problème de la désindustrialisation et au constat que les dépenses de R&D ne dépassent guère 2 % du PIB, alors que le Sommet de Bar-celone en 2002 avait fixé un objectif de 3 % en 2010, la France a mis les bouchées doubles ces dernières années. Pour les entreprises, l’enjeu est devenu majeur dans la lutte pour la survie éco-nomique. L’obligation de disposer d’un avantage

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Numéro 2 | Septembre - Octobre - Novembre 2012 | Page 12 Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr

DOSSIER INNOVATION & RECHERCHE27. Pourriel (spam)  avec envoi massif d’un

message non sollicité vers des utilisateurs n’ayant pas demandé à recevoir cette information. Cet usage qui n’est pas forcément hostile contribue néanmoins à la pollution et à la saturation des systèmes de messagerie.

28. Rayonnements électromagnétiques et brouillage.

29. Rejeu qui est une variante du déguisement permettant à l’attaquant de pénétrer un SI en envoyant une séquence de connexion d’un utili-sateur légitime et enregistrée à son insu.

30. Reniement d’actions (ou répudiation) qui consiste pour une partie prenante à une transac-tion électronique à nier sa participation à tout ou partie de l’échange d’informations ou encore, à prétendre avoir reçu des informations différentes (message ou document) de ceux réputés avoir été réalisés dans le cadre du SI.

31. Réseau de robots logiciels (Botnet) ins-tallés sur des machines aussi nombreuses que possible. Les robots se connectent alors sur des serveurs IRC (Internet Relay chat) au travers desquels ils peuvent recevoir des instructions de mise en oeuvre de fonctions non désirées (envoi de spams, vol d’information, participation à des attaques de saturation...).

32. Sabotage avec mise hors service, indispo-nibilité de services.

33. Salami, technique destinée à collecter des informations de manière parcellaire et impercep-tible afin de les synthétiser par la suite en vue d’une action rapide (méthode fréquemment utili-sée pour les détournements de fonds).

34. Saturation  du SI sous forme d’attaque contre la disponibilité provoquant un déni de ser-vice (remplissage forcé d’une zone de stockage ou d’un canal de communication).

35. Souterrain : Attaque ciblée sur un élément supportant la protection du SI et exploitant une vulnérabilité existant à un niveau plus bas que celui utilisé par le développeur pour concevoir et tester sa protection.

36. Substitution  sur des réseaux comportant des terminaux distants via l’interception des mes-sages de connection-déconnection pouvant per-mettre à un attaquant de continuer une session régulièrement ouverte sans que le système ne remarque le changement d’utilisateur.

37. Trappe sous forme de fonctionnalités utili-sées par les développeurs pour faciliter la mise au point de leurs programmes.

13. Emission d’une information sans garantie d’origine (désinformation).

14. Exploitation d’un défaut (bug)  à par-tir des logiciels standards les plus répandus qui comportent souvent des failles de sécurité consti-tuant autant d’opportunités pour des intrusions indésirables

15. Facticiel ou logiciel factice disposant de fonctions cachées.

16. Faufilement dans le cas où une personne non autorisée franchit un contrôle d’accès en même temps qu’une personne autorisée.

17. Fouille  laissant accéder les visiteurs non autorisés à des fichiers de données (avec ou sans clé USB).

18. Fraude physique  consistant à accéder à l’information par copie illégale de supports physiques  : bandes magnétiques, disquettes, disques classiques ou optiques, listings rangés ou abandonnés imprudemment dans les bureaux, armoires, tiroirs…

19. Hameçonnage et filoutage (Phishing) des-tiné à l’obtention d’information confidentielle (codes d’accès, mots de passe) en prétextant une fausse demande ou en faisant miroiter un pseudo avantage à partir d’un email.

20. Inférence sur les données se caractérisant par l’établissement d’un lien entre un ensemble de données non sensibles pouvant permettre, dans certains cas, de déduire quelles sont les données sensibles.

21. Interception de données sur les voies de communication en vue de les modifier, détruire les messages, insérer des nouveaux messages, provoquer un décalage dans le temps ou encore la rupture dans la diffusion des messages.

22. Interception de signaux compromet-tants et cryptanalyse. 

23. Logiciel espion (spyware) dont le but est de collecter et de transmettre à un tiers des infor-mations sans que l’utilisateur en ait connaissance.

24. Mystification  avec simulation du compor-tement d’une machine pour tromper un utilisateur légitime et s’emparer de son login et mot de passe.

25. Perturbation  du SI visant à fausser son comportement ou à l’empêcher de fonctionner comme prévu (saturation, dégradation du temps de réponse, génération d’erreurs).

26. Piégeage du logiciel avec un programme dormant dont l’exécution est conditionnée par l’occurrence d’un événement ou d’une date et/ou de fonctions cachées introduites à l’insu des utili-sateurs à l’occasion de la conception, fabrication, transport ou maintenance du SI.

des données du SI, dégradation ou encore interrup-tion du service fourni par l’entreprise :

1. Analyse de supports recyclés ou mis au rebut avec fouille des poubelles ou des archives de l’entreprise.

2. Abus de droit  caractérisant le comporte-ment d’un utilisateur ayant autorité pour accéder au sein même du système d’information en utili-sant certaines fonctions pour un usage personnel excessif et/ou pour la surveillance d’autrui.

3. Accès illégitime lorsqu’une personne se fait passer occasionnellement pour une autre en usur-pant son identité.

4. Balayage (scanning) qui consiste à envoyer au SI des informations afin de détecter celles qui provoquent une réponse positive. L’attaquant peut ensuite analyser les réponses reçues pour en dégager des informations utiles voire confiden-tielles (nom des utilisateurs, profil d’accès) ;

5. Canal caché de nature à favoriser des types d’attaque de très haut niveau permettant d’ex-traire illégalement des informations selon 4 types de canaux cachés : canaux de stockage ; canaux temporels ; canaux de raisonnement ; canaux dits de « fabrication ».

6. Canular (Hoax) dont l’objectif vise à désin-former en annonçant l’arrivée d’un événement de nature imaginaire censé être fortement perturba-teur, voire catastrophique.

7. Chantage exercé sur une personne privée ou une organisation en vue de lui extorquer une information sensible.

8. Cheval de Troie sous forme de programme ou du fichier comportant une fonctionnalité ca-chée connue seulement de l’agresseur. L’utilisa-tion courante de ce programme par l’utilisateur permet à l’attaquant de contourner les contrôles de sécurité en se faisant passer pour l’utilisateur interne.

9. Déguisement  lorsqu’une personne se fait passer pour une autre de façon durable et répé-tée en usurpant son identité, ses privilèges et les droits d’accès d’une personne visée.

10. Détournement d’utilisation (normale ou de maintenance) en utilisant un défaut d’implan-tation ou de programmation de manière à faire exécuter, à distance, un code non désiré, voire malveillant.

11. Destruction de matériels ou de supports.12. Ecoute passive consistant à se placer sur

un réseau informatique ou de télécommunication pour collecter et analyser les informations ou les trames de données qui y circulent.

n LA SÉCURITÉ NUMÉRIQUE ET LES SYSTÈMES D’INFORMATION

Alors que la sécurité numérique représente un enjeu majeur pour la pérennité et la compétiti-vité des entreprises, le système d’information (SI) représente un patrimoine essentiel pour l’entre-prise qu’il convient de protéger. Ces deux aspects sont intimement liés et recouvrent un ensemble de moyens techniques, organisationnels, juri-diques et humains qu’il convient de protéger en permanence sachant que la plupart des menaces pesant sur un système informatique sont dues à l’erreur et à la négligence humaine. Aussi, la sécurité informatique est un défi permanent et d’ensemble qui concerne aussi bien les infrastruc-tures matérielles de traitement et de communica-tion que les logiciels (systèmes d’exploitation ou applicatifs), les données et le comportement des utilisateurs afin d’éviter des dommages financiers et/ou d’image qu’ils soient directs ou indirects :

• Reconstitution des bases de données• Reconfiguration du parc informatique• Réécriture d’une application• Dédommagement des victimes du piratage• Vol d’un secret de fabrication • Perte de marchés commerciaux• Vol de numéros de cartes de crédit• Perte directe par la publicité négative faite autour d’une sécurité insuffisante• Baisse de confiance du public dans la société• Diffusion de fausses informations

40 MÉTHODES D’ATTAQUE

Pour parer aux éventualités d’actions nuisibles, les responsables de systèmes d’information se pré-occupent depuis longtemps de sécuriser les don-nées. Pour eux, l’hypothèse réaliste demeure que la sécurité ne peut être garantie à 100 % et requiert le plus souvent la mobilisation d’une panoplie de mesures. Sachant que le niveau global de sécurité se définit par le niveau de sécurité du maillon le plus faible, les précautions et les contre-mesures doivent être envisagées en fonction des vulné-rabilités propres au contexte auquel le système d’information est censé apporter service et appui. Exemples de pratiques utilisées couramment dans le but de nuisance, espionnage, perte d’intégrité

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Numéro 2 | Septembre - Octobre - Novembre 2012 | Page 13 Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr

américain Chetan Sharma, l’Internet mobile repré-sente un formidable relais de croissance sachant qu’à partir du milieu de l’année 2013, la valeur des données par client sera aussi élevée que celle de la voix. Il est vrai que le flux de données double presque chaque année et que, en 2012, il va même dépasser 90  % du volume total des communica-tions mobiles, ne laissant à la voix que la portion congrue des réseaux. D’après lui, malgré cette pro-gression, l’Internet mobile ne représente pas une menace pour les opérateurs télécoms spécialisés dans la voix, même si ceux-ci sont confrontés à de nouveaux concurrents et doivent investir davan-tage dans leurs réseaux.

L’ÉMERGENCE DES SERVICES VERTICAUX

Selon Chetan Sharma, «  Dans trois à cinq ans, il est prévu que si une entreprise ne réalise pas la majeure partie de son activité numérique dans le mobile, elle ne sera plus en phase ». Pour lui, le nouveau paradigme est dorénavant « mobile only » en remplacement de « mobile first » cher à Apple, une entreprise qui profite déjà de cet essor en ac-caparant près de 70 % des profits dans le mobile au deuxième trimestre 2012. Ce consultant affirme également que « La vitalité des données est positive pour les opérateurs télécoms qui ont besoin de nou-veaux leviers de croissance. Au début du siècle, à peu près 15 % du revenu des fournisseurs d’accès venait des nouveaux clients. À la fin de l’année, ce pourcen-tage chutera à 3 % ». Les nouveaux revenus doivent donc venir de la conversion des clients à l’Internet mobile, à la suite du lancement de nouveaux ser-vices verticaux. Des services qui regroupent tous les services mobiles spécialisés sur la sécurité, la santé, l’éducation, le commerce, etc. Ces nouveaux mar-chés doivent se développer progressivement grâce au dialogue entre machines (M2M), ainsi qu’aux interfaces de programmation des réseaux télécoms qui vont permettre de construire des applications métiers toujours plus puissantes.

Principales sources utilisées : Alternatives Economiques - L’Entreprise - Les Echos - L’Expansion - www.ged.prestataires.com - http://fr.wikipedia.org - www.rdt-poitou-charentes.org

révoquer un document périmé ? ; Faut-il modifier le document lui-même ? ; Comment indiquer les modifications ? ; Comment répercuter les modifi-cations d’un document à toutes ses copies ? Com-ment prévoir la migration permanente des fichiers sans rupture de service (changement de logiciel ou de prestataire) ?

4. Certification des documents : La multiplica-tion des copies d’un document numérique néces-site de porter une attention toute particulière à cette phase. Il est impératif après la numéri-sation de certifier que la copie numérique est bien conforme à l’original papier. Les logiciels de reconnaissance de caractères ne pouvant viser la perfection, la personne vérifiant la copie numé-rique et devant y apposer sa signature est respon-sable de la certification conforme. Elle doit donc être clairement identifiée en évitant son usurpa-tion d’identité ce qui oblige, selon les cas à :• Utiliser a minima d’un identifiant (login) et d’un mot de passe • Contrôler la signature électronique à l’aide d’un certificat émis par l’une des 14 autorités de certi-fication en France. • Utiliser une liaison interne sécurisée (htpps) avec contrôle d’adresse IP et un logiciel installé sur une machine dans l’entreprise• Utiliser un support cryptographique sous forme de clé USB intégrant un programme de cryptage associé à un logiciel de certification permettant l’authentification.

n L’ESSOR PHÉNOMÉNAL DE L’INTERNET MOBILE

Une récente étude réalisée sur le marché amé-ricain du mobile indique que la « data » (trans-fert de données) représente 42  % des revenus des services mobiles, soit plus de 67 milliards de dollars en 2011. Selon son auteur, le consultant

4 PRINCIPALES ÉTAPES

Même si la conservation de certains documents papier demeure obligatoire (facture par exemple), la plupart des entreprises ont le choix entre pra-tiquer par elle-même la numérisation de leurs documents (contrat de travail, fiches de paie, fac-tures fournisseurs, factures client…) ou s’abonner auprès d’un prestataire spécialisé sur le Net (100€ en moyenne, plus une facturation au document comprise entre 12 et 80 centimes d’euros selon la nature de celui-ci (facture, fiche de paie) jusqu’à 3€ le contrat de travail). Sachant que le document numérisé reste une copie et (non un original) plu-sieurs grandes étapes sont nécessaires en matière de dématérialisation.

1. Numérisation : Il s’agit de transférer l’image du document papier vers un fichier en le scan-nant. L’image brute obtenue est ensuite traitée afin d’en extraire le contenu sous une forme exploitable, en particulier pour l’indexation. On fait appel pour cela aux outils de reconnaissance de documents ou de reconnaissance de caractères lesquels sont jugés fiables à 95 %. Les formats de fichiers les plus utilisés sont le PDF, le XML pour les fichiers structurés intégrant des balises ou le RTF pour les documents simples.

2. Archivage : Les documents numérisés sont stockés en fonction de plusieurs problématiques : supports utilisés, droits d’accès aux documents, classement des documents, sauvegardes, intégrité des documents au cours du temps. Exemple de cir-cuit d’archivage vers un coffre-fort électronique :1. Transmission des documents à archiver à partir d’un poste d’opérateur lambda2. Horodatage, calcul d’empreintes, scellement, indexation, création de l’accusé de réception3. Archivage en 4 exemplaires sur 3 sites distants4. Consultation des archives par les personnes autorisées

3. Procédures de gestion des évolutions ultérieures  : Il s’agit de répondre à plusieurs questions  : faut-il créer un nouveau document et annuler la validité du précédent ? ; Comment

38. Ver sous forme de programme malveillant ayant la faculté de se déplacer à travers un réseau qu’il cherche à perturber en le rendant totalement ou partiellement indisponible.

39. Virus sous forme de programme malveillant capable de faire fonctionner des actions nuisibles pour le SI et éventuellement de se répandre par réplication à l’intérieur de celui-ci.

40. Vol de matériels concernant les ordinateurs et surtout les ordinateurs portables.

n DÉMATÉRIALISER SES DOCUMENTSLa dématérialisation d’un document consiste à transférer grâce à la numérisation, un document d’un support papier à un support informatique. On parle alors de dématérialisation « native » lorsque les documents (par exemple les factures) arrivent ou sont créés sous forme électronique dans l’or-ganisation. La dématérialisation « a posteriori » permet de traiter un document entrant sous forme papier dans l’entreprise. L’intérêt de la numérisa-tion est principalement lié à l’économie réalisée sur le papier et les coûts postaux mais aussi aux avantages suivants :• Apporte des gains de productivité horaire (rapi-dité des opérations, moins de personnes)• Améliore la fluidité des process (réduction des délais de traitement)• Facilite le partage d’informations• Copie instantanée et gratuite • Accès à plusieurs personnes en même temps• Améliore l’indexation et l’archivage des docu-ments• Traitement automatique plus complet grâce à l’informatique• Assure les sauvegardes en plusieurs endroits et/ou sur plusieurs supports• Evite la destruction physique liée au papier (vol, incendie, accident…)

L’Union européennedispose d’outilsd’intervention pourappuyer ledéveloppement desterritoires régionaux.Les fonds européensconstituent uneressource financièremajeure pour favoriserle développement desterritoires et celui desentreprises.

L’Europe au service desentreprises qui innovent !

Ils ont bénéficié du soutien de l’Europe :pourquoi pas vous ?

Pour ses projets d’industrialisation d’une recetteinnovante de macarons salés et de profession-nalisation de ses salariés dans la maîtrise denouvelles techniques, l’entreprise de biscuiterie-chocolaterie Mercier (Baugy, 18) a bénéficié de plusde 384 000 € de soutien de l’Union européenne.

L’entreprise NEOLUX (41), spécialiste dans laconception et la réalisation de solutions d’éclairage àLED intégrées à destination des professionnels estsoutenue à hauteur de 150 000 € par l’Europe pourson projet de développement et d’industrialisation desystèmes LED intégrant de l’intelligence embarquée.

L’entreprise RAIGI SAS (28) a été soutenue àhauteur de 48 000 € par l’Europe pour son projetinnovant SAGANE dont l’objectif est de concevoir unsystème complet d’avitaillement en gaz naturel desautomobiles principalement pour les véhiculesparticuliers et utilitaires, pour accroître l’autonomie desvéhicules et répondre aux enjeux environnementaux.

Depuis 2007, plus de 393millions d’euros de fondseuropéens (FEDER, FSE,FEADER) ont été attribués à desprojets en région Centre.

Plus de 40 % de ces fondssoutiennent le développementdes entreprises, notamment surdes thématiques orientées vers :

l’innovation, ledéveloppement des PME, lacollaboration entre entreprises etlaboratoires de recherche(FEDER)

les ressources humaines,pour favoriser la compétitivité desentreprises, l’anticipation desmutations économiques, lacréation et la reprise d’entreprises(FSE) ou la modernisation desindustries agro-alimentaires(FEADER).

Les fonds européens en région Centre en un clic !www.europe-centre.eu

Contact : [email protected]

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ACTUALITÉS RÉGION CENTRE

Numéro 2 | Septembre - Octobre - Novembre 2012 | Page 14 Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr

FONDS EUROPÉENS ET AU CONTRAT DE PROJETS ETAT-RÉGION : 275 PROJETS EN RÉGION CENTRE

Le comité de programmation régional sélec-tionne les projets qui bénéficieront des subven-tions européennes et des crédits du Contrat de projets État-Région.

En mai dernier, les membres du comité ont sélectionné 275  projets, qui bénéficieront de 30,31 millions d’euros de l’Union européenne, de l’État et du Conseil régional :

4,74 millions d’euros du fonds européen de développement régional (FEDER) ont été al-loués à 38 projets ;

9,74  millions d’euros du fonds social euro-péen (FSE) ont été accordés à 131 projets ;

5,37 millions d’euros du fonds européen agri-cole pour le développement rural (FEADER) ont été attribués à 28 projets ;

10,46  millions d’euros ont été consacrés à 78 projets dans le cadre du Contrat de projets État-Région (CPER)

TOURISME D’AFFAIRES EN VAL DE LOIRE : LE CLUB RÉGIONAL « DESTINATION SÉMINAIRES » SE MOBILISE

Le vendredi 19 octobre, les professionnels ré-gionaux de la filière tourisme d’affaires donnent rendez-vous à leurs clients à l’Hôtel « Les Jar-dins de Beauval  », à Saint-Aignan (Loir-et-Cher), dans le cadre du ZooParc de Beauval. Ces rencontres visent à établir, ou consolider, des liens commerciaux entre les acteurs régionaux et les différentes sociétés invitées. Le prestige du Val de Loire, associé aux vrais atouts d’une offre collective de qualité et cohérente, ren-contre un intérêt marqué auprès de ces interlo-cuteurs. Au programme : “Speed meeting”, de 10 h à 12 h 30 puis découverte du ZooParc de Beauval à travers des activités originales, de 14 h 30 à 16 h 30, rallye, jeux de piste, dégus-tations… pouvant être proposés en incentive/team building.

Le club « Destinations Séminaires » en Val de Loire, coordonné par le Comité régional du Tou-risme Centre-Val de Loire, compte aujourd’hui 78 membres répartis sur l’ensemble du territoire de la Région Centre. Signataires d’une charte de qualité, tous se sont engagés à assurer des niveaux de prestations haut de gamme, ainsi qu’à travailler ensemble à la constitution d’une offre globale homogène et complémentaire. Le site www.val-de-loire-seminaire.fr offre ainsi la possibilité aux sociétés demandeuses de se voir proposer des prestations adaptées à leurs cri-tères de sélection.

Pour participer au séminaire, contactez Christophe Mouton au 02 38 79 95 30 ou [email protected]

COSMETIC VALLEY : EN ROUTE POUR LA LABELLISATION INTERNATIONALE

Les premiers résultats de l’audit gouver-nemental mené en novembre dernier sur les 71  pôles de compétitivité français ont été communiqués et sont très positifs pour la Cos-metic Valley. Ce pôle regroupe 550 entreprises principalement sur la région Centre, mais aussi sur l’Ile-de-France et la Haute-Normandie, soit 63  000  emplois, ce qui représente un chiffre d’affaires global de 18 milliards d’euros. Depuis toujours, il vise la reconnaissance mondiale, déjà acquise dans les faits, mais le nouveau regroupement des pôles issus de l’audit mené va certainement permettre cette labellisation. Cette nouvelle répartition devrait distinguer les «  pôles de compétitivité internationaux  » qui seront pilotés par l’État et les « pôles de compétitivité et d’innovation  » gérés par les régions et les collectivités locales avec l’octroi de subventions. Grâce à cette reconnaissance de l’État sur l’envergure du pôle, celui-ci amé-

liorera d’autant plus sa visibilité et atteindra sa taille critique.

224 M€ POUR LES INVESTISSEMENTS D'AVENIR EN RÉGION CENTRE

Favoriser l'innovation, encourager l'enseigne-ment supérieur et la recherche et mettre l'accent sur la croissance verte… tels sont les objectifs des investissements d'avenir, programme adop-té en mars 2010, avec l’ambition de créer plus de croissance et donc des emplois. À ce jour, 25 initiatives impliquant des acteurs régionaux ont été retenues par le Commissariat général à l'Investissement, pour un montant total de 224  millions d'euros, mais d’autres appels à projet sont actuellement en cours. Les lauréats déjà sélectionnés sont à pied d’œuvre pour la réalisation des projets.

Parmi ceux-ci, la SATT ''Grand Centre'', société accélératrice de transfert de technologie, vise à valoriser la recherche dans les entreprises exis-tantes par le biais de la vente de licences, et à aider à la création d'activités innovantes dans des entreprises naissantes grâce à l'appui d'un réseau de compétences essentiellement dans le domaine de l'innovation thérapeutique à Tours et la gestion des ressources naturelles à Or-léans. Le financement devrait s'élever à 60 mil-lions d’euros, dont environ 30 millions d’euros pour la région Centre.

Le projet ''Géodénergie'' porté par le BRGM (Bureau de recherches géologiques et minières) situé à Orléans devrait être doté de 15,9 mil-lions d’euros de la part de l'État. Son ambition est de nouer des partenariats autour des filières climatiques ou énergétiques entre des universi-tés et des grands groupes comme Total, GDF ou Air Liquide ou des PME.

L'Université d'Orléans a reçu deux labellisa-tions dans le cadre des ''laboratoires d'excel-lence'', pour les projets Voltaire (géosciences, dotation de 11  millions d’euros) et Caprysses (sciences de la matière et de l'énergie, 3,5 mil-lions d’euros). De son côté, l'Institut du médi-cament de Tours va se voir doté, par le biais du PRES (Pôle de recherche et d'enseignement supérieur), de la somme de 7,6 millions d’euros, pour un projet de centre de formation en pro-duction biotechnologique, en lien avec le labo-ratoire d'excellence ''Mablmprove'' porté par les CHU de Tours et Montpellier, lui aussi sélection-né dans le cadre des investissements d'avenir.

Pour en savoir plus : www.centre.direccte.gouv.fr ou htt://investissement-avenir.gouvernement.fr

MEDEF CENTRE : OLIVIER RENAUDEAU, NOUVEAU PRÉSIDENT

C’est à l'occasion de l'assemblée générale du Medef Centre qui s'est tenue le 22  juin der-nier qu’Olivier Renaudeau, actuel président de l'Union des entreprises du Loiret (depuis dé-cembre  2010), a pris la tête du Medef Centre pour une durée de trois ans. Il succède à Serge Richard (Cher) dont le mandat arrivait à échéance. Olivier Renaudeau, 62 ans, est direc-teur de la clinique de la Reine-Blanche à Or-léans et de la polyclinique des Longues Allées, à Saint-Jean-de-Braye (Loiret).

EXCELLENTES RETOMBÉES ÉCONOMIQUES POUR LA LOIRE À VÉLO

16  millions d’euros de retombées, c’est ce qu’ont généré en 2011 les usagers de la Loire à Vélo, c'est-à-dire les 789 000 cyclistes qui ont emprunté les différents parcours balisés en ré-gion Centre et dans les Pays de Loire mais aussi des randonneurs, des joggeurs et des rollers. C’est un des premiers chiffres issus d'une étude réalisée en 2011 et présentée par François Bon-neau, président du Conseil régional du Centre, et Jacques Auxiette, son homologue des Pays de la Loire.

Quelques autres chiffres indicatifs : 23,3 mil-lions de km y ont été parcourus par 51 % de touristes dont 36  % étrangers (Néerlandais, Allemands et Anglais).

L’étude Inddigo établit que «  les retombées économiques directes engendrées par le produit peuvent être estimées à 15,8  millions d’euros en 2011 ». Elles pourraient atteindre 24,4 mil-lions d’euros par an, en incluant les dépenses réalisées sur les boucles, ces itinéraires com-plémentaires du circuit principal. Les retombées se font dans les recettes des monuments et des musées, la gastronomie, l’hébergement et les services liés au vélo (réparations chez des pro-fessionnels).

La région Centre bénéficie des dépenses des usagers. En effet, celles-ci sont principalement concentrées sur la section la plus ancienne de l'itinéraire, entre Tours et Saumur.

Côté dépenses, l'aménagement des 800 km de l'itinéraire a représenté un investissement de 50 millions d’euros par les 12 maîtres d'ouvrage (départements, communes et intercommunali-tés), dont 60 % par les deux régions. Celles-ci doivent maintenant assumer le coût du service ferroviaire mis en place au profit des cyclistes sur l'Interloire  : 747  900  euros investis dans l'aménagement de quatre  fourgons spéciaux, dont 162  274  euros pour le seul fonctionne-ment, en l'occurrence les 12  agents SNCF qui s'en occupent.

Mais la conclusion positive est que l’étude montre que les touristes de la Loire à Vélo sont plus dépensiers que les touristes sédentaires, alors il faut les soigner comme il se doit.

(*) Étude Inddigo Altermodal

DERNIÈRE VAGUE D’APPELS DU 7e PCRDT : 8,1 MILLIARDS D’EUROS POUR LA RECHERCHE ET L’INNOVATION

La Commission européenne a publié au Jour-nal officiel de l’Union européenne (C202/6)  la dernière et la plus importante série d’appels à propositions au titre de son septième pro-gramme cadre (7e PC). Cet évènement marque un effort historique de l’Union européenne en matière de recherche et constitue à ce titre un enjeu important pour la communauté scienti-fique européenne.

L’ensemble des 54  appels ouverts totalise 8,1  milliards d’euros en faveur du soutien de projets des organisations de recherche, des universités et des entreprises de tous les États membres de l’Union européenne et des pays partenaires, soit la majeure partie des 10,8 mil-liards d’euros du budget "recherche" proposé par l’Union Européenne pour l’année 2013.

D’autres appels seront encore publiés à l’au-tomne 2012 et en début d’année 2013. Ces ap-pels sont préfigurateurs d’HORIZON 2020, futur Programme Cadre de recherche et d’innovation puisqu’ils ciblent tant l’innovation qu’une série de défis auxquels la société est confrontée :

4,8  milliards d’euros consacré aux priorités thématiques dans le domaine de la recherche (Santé  ; Alimentation, agriculture, pêche, bio-technologies  ; T.I.C  ; Nanotechnologies, nou-veaux matériaux  ; Énergie  ; Environnement (dont changement climatique) ; Transport (dont aéronautique)  ; Sciences Socio-économiques et Humanités  ; Espace  ; Sécurité). 365  mil-lions d’euros seront notamment accordés aux technologies qui transformeront les zones ur-baines en "Villes et communautés intelligentes" et durables  ; 147  millions d’euros pour lutter contre l’augmentation du nombre de bactéries résistantes aux médicaments ; près de 100 mil-lions d’euros pour des solutions innovantes de gestion des ressources d’eau douce ;

1,2  milliard d’euros pour l’innovation indus-trielle (activités proches du marché, telles que les actions pilotes ou de démonstration, la nor-malisation et le transfert de technologie et sou-tien aux petites et moyennes entreprises (PME) ;

2,7  milliards d’euros aux mesures visant à renforcer, au niveau mondial, l’attractivité de l’Europe auprès des chercheurs, principalement par des bourses individuelles octroyées par le Conseil européen de la recherche (1,75 milliard d’euros) et par des actions Marie Skłodowska Curie (963 millions d’euros) en faveur de la for-mation et de la mobilité des chercheurs.

Plus d’infos sur www.eurosfaire.prd.fr

36 INDRE

LA CAPEB A UN NOUVEAU PRÉSIDENT

La Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment de l’Indre vient de nom-mer son nouveau président. Il s’agit de Sylvain Schuller, artisan à Arthon. Il succède à Pierre Block qui a quitté ses fonctions.

SAISON TOURISTIQUE DANS L'INDRE : BILAN 2011

Dans l’Indre, Les dix sites payants les plus fréquentés ont comptabilisé un cumul de 263 000 visiteurs (- 5 %). On remarque la pro-gression notable du Parc de la Haute Touche (54  000  soit +  15  %), du château d’Azay-le–Ferron (16  000  soit +  17  %) et du musée de la Chemiserie (8 000 soit + 30 %). À noter la

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ACTUALITÉS RÉGION CENTRE

Numéro 2 | Septembre - Octobre - Novembre 2012 | Page 15 Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr

réouverture du musée d’Argentomagus, qui a connu une longue période de travaux et donc de fermeture au public et a reçu 8 900 visiteurs depuis juillet. Le château de Valençay, site le plus visité de l’Indre a enregistré 99  000  en-trées et le domaine de Nohant 38 000. Quant au top 10 des sites gratuits, il cumule 166 600 vi-siteurs (+ 12 %), « tiré » par la maison du PNR Brenne (77 000, + 26 %), la maison de la Nature à Chérine (18 000  soit + 16 %) et le couvent des Cordeliers à Châteauroux boosté en parti-culier par la biennale de la céramique (11 500, + 80 %).

L’hôtellerie, de son côté, a dénombré 419 000 nuitées (- 0,6 %), dont 62 000 étran-gères pour un taux moyen d’occupation de 52,6 % (un point de plus qu’en 2010) et une durée moyenne de séjour de 1,44 nuit. Les cam-pings, pour leur part, ont enregistré près de 134 000 nuitées, soit un recul global de - 6 %, surtout marqué pour la clientèle étrangère  : 46 000 (- 13,9 %), la durée moyenne de séjour plafonnant à 2,4 nuits.

Le poids économique de l’hébergement tou-ristique marchand s’affirme d’année en année, puisqu’en considérant également les nuitées estimées en chambres d’hôtes, gîtes et meublés en location directe et hébergements de groupe, on atteint environ 760  000  nuitées, soit une estimation de retombées économiques de l’ordre de 38,5 millions d’euros.

37 INDRE-ET-LOIRE

UNE CANTINE NUMÉRIQUE POUR SE RENCONTRER

Une cantine numérique, il s’agit d’un espace de travail partagé, dit de co-working, qui per-met aux entrepreneurs spécialisés dans l’éco-nomie numérique présents en Touraine, de se rassembler dans un même lieu, pour se rencon-trer, échanger, partager et, s’ils le souhaitent, développer un projet commun. La vocation d’un tel espace est de dynamiser et de fédérer l’éco-système local. Trois entreprises locales dédiées à internet (BuzzleMe, Anov Agency et Gomés Brothers) sous l’égide de l’association Palo Altours, sont à l’initiative de cette première cantine numérique régionale implantée à Tours. Concrètement, la « cantine numérique » se si-tuera au 1er étage à la pépinière du SANITAS, et pourra accueillir près d’une quarantaine de web-entrepreneurs tourangeaux répartis sur 230 m², dont 130 m² destinés au co-working. Les autres 100 m² seront réservés à une salle de réunion, une cafétéria et une terrasse d’environ 20 m².

Contacts de l’association Palo Altours :- [email protected] facebook.com/paloaltours- twitter.com/paloaltours

ZOOM SUR LUMIOLLIS, UN PROJET COLLABORATIF ENTRE L’ÉTAT ET DES PME, PILOTÉ PAR LE PÔLE S2E2

Dans le cadre du plan « administration exem-plaire », la DRIEA, Direction régionale et inter-départementale de l’équipement et de l’aména-gement en Île-de-France, a souhaité renouveler l’équipement de ses locaux rue Miollis à Paris pour une meilleure performance énergétique. Son objectif  : faire de cet immeuble une vi-trine d’innovation technologique en associant plusieurs types de solutions proposées par des PME, membres du pôle S2E2.

Une première phase d’étude de faisabilité et de dimensionnement a été réalisée, coordonnée par le pôle S2E2. Elle a rassemblé plusieurs en-treprises de la région Centre :

Sun One, qui réalise des installations photo-voltaïques (Azay le Rideau - 37) ;

Easy Li, qui crée des systèmes de stockage électrique en technologie lithium (Larçay - 37)

NeoLux, qui développe et installe des solu-tions d’éclairage à base de LED (La Chapelle Vendômoise - 41) ;

Revame, qui accompagne la mise en œuvre de solutions novatrices de gestion intelligente du bâtiment (Saint-Denis-de-l’Hôtel – 45).

Une seconde phase est envisagée pour la fin de l’année qui consistera à installer un démons-trateur sur le bâtiment DRIEA.

EN ROUTE POUR L'ALTERNANCE AVEC LA JCE DE TOURS

La Jeune chambre économique de Tours mène un projet original baptisé "Une auto pour le congrès". Il s’agit de faire remettre à neuf une Austin Mini, première génération, achetée par la JCE à l'état d'épave, d’ici au congrès natio-nal des Jeunes chambres économiques qui se tiendra en octobre prochain à Tours. Un par-tenariat a été conclu avec le lycée technique Albert-Bayet de Tours (carrosserie), le CFA de Sorigny (moteur) et avec le soutien du garage de la Choletterie à Veigné, spécialiste des Minis. L'objectif est de promouvoir la formation par alternance, à travers la réalisation concrète de la rénovation de la mini-voiture. La formation par alternance est une grande pourvoyeuse de débouchés qualifiants et d'emplois dès la fin des études.

41 LOIR-ET-CHER

COLLOQUE BIOTECHNOCENTRE : BIENTÔT LA 25e ÉDITION

L’association Biotechnocentre organise son 25e colloque, les 11 et 12 Octobre 2012 à Seil-lac (Loir-et-Cher). Ce colloque multidiscipli-naire (domaines des Sciences de la Vie et de la Santé) réunira des conférenciers de région Centre et des personnalités extérieures. Occa-sion pour les non spécialistes d’un domaine de s’informer, pour les spécialistes de débattre, et pour les étudiants et les jeunes chercheurs de la région de rencontrer des chercheurs séniors et des industriels.

Programme et fiche d’inscription sur www.orleans.inra.frContact : Nathalie Riche, Secrétariat de l’association Biotechnocentre ([email protected])

LA ZONE D’ACTIVITÉS VAU DE CHAUME ACCUEILLE SA PREMIÈRE ENTREPRISE

Le 12 juillet dernier, l’invitation était lancée par Michel Chadenas, président de la Commu-nauté de communes Val de Cher Saint-Aignan, François Charbonnier, vice-président en charge de l’aménagement du territoire, et Jeany Loron, vice-président en charge du développement économique, pour fêter l’installation du Centre de contrôle technique automobile Auto Securi-tas, première entreprise sur la zone d’activités Vau de Chaume, route du Blanc, à Saint-Aignan.

DÉCOUVERTE DE LA FILIÈRE COSMÉTIQUE-PARFUMERIE

Dans le cadre de la Conférence départemen-tale de l’économie, le cycle «  Savoirs écono-miques », ouvert aux classes de collège et de lycée, a permis à des jeunes du Loir-et-Cher de découvrir la filière cosmétique. Ce ne sont pas moins de 450 élèves qui ont participé à des vi-sites d’entreprises, au parcours d’une exposition pédagogique et à un atelier. Cette opération menée par le Conseil général du Loir-et-Cher avec le concours de l’Inspection académique et celui d’entreprises de la Cosmetic Valley (Dior, Guerlin, Puig France, Shiseido, Sisley…) a été clôturée par une table ronde réunissant des in-dustriels et des spécialistes de la filière autour de Daniel Guillermin, Vice-président de la Cos-metic Valley.

FORUM EMPLOI ENTREPRISES : UNE SEPTIÈME ÉDITION RÉUSSIE

270  demandeurs d’emploi ont répondu pré-sents à l’invitation lancée pour la septième édition du Forum « emploi-entreprises » par la Communauté de communes Val de Cher Saint-Aignan.

Cet événement organisé en partenariat avec les Communautés de communes du Pays de Va-lençay et Cher Sologne a répondu aux attentes de deux types de public : les demandeurs d’em-ploi et les responsables d’entreprises locales.

Les demandeurs ont suivi le parcours qui leur était proposé. Ils ont rencontré les repré-sentants des secteurs recruteurs  : le tourisme, l’agriculture, les services à la personne. Ils ont également participé à des ateliers animés par les partenaires de la Maison de l’emploi. L’ate-lier « entretien d’embauche » animé sous forme de jeu de rôle a rencontré un grand succès. Les animateurs dans la peau de l’employeur et du candidat dépeignaient les comportements à évi-ter. Les participants ont ainsi pu échanger, sans être jugé, sur les points clés de la réussite d’un entretien d’embauche.

Trois temps forts de la journée étaient consa-crés aux chefs d’entreprise. Autour d’un petit déjeuner, les collectivités locales ont présenté les aides financières qu’elles peuvent apporter. Les services publics de l’emploi ont exposé les aides financières au recrutement. Enfin, les chambres consulaires ont animé une table ronde sur la transmission d’entreprise.

45 LOIRET

GREENERB@T, UNE PLATE-FORME DE TEST DES BÂTIMENTS EN CONDITIONS RÉELLES

Plate-forme d’innovation et de formation des solutions innovantes de gestion de l’énergie des bâtiments et de leurs usages, GREENERBAT souhaite rassembler entreprises et laboratoires autour de ses moyens d’expérimentation.

Greenerbat, laboratoire à énergie positive, est constitué de deux halles de tests géo-cli-matiques et de cellules d’essais, dont l’instru-mentation permet de reproduire à volonté, des caractéristiques climatiques en grandeur réelle telles que l’ensoleillement, le vent, la pluie, la température.

Facilitant ainsi la constitution de scenarii climatiques reproductibles sans contraintes météorologiques, le comportement effectif de constructions réelles ou d’équipements peut être étudié en maîtrisant totalement leurs stimuli. Les halles permettent de remettre en situation tous les concepts de construction, d’y contrôler le niveau d’assemblage des compo-sants, les méthodologies utilisées, de vérifier la cohérence des équipements énergétiques instal-lés et de mesurer les performances des systèmes dans leur ensemble.

Par ailleurs, les locaux de Greenerbat ré-servent un espace dédié aux chercheurs et à la formation, espace avec un accès privilégié aux outils mis à disposition. Ils répondent ainsi aux défis de la formation des professionnels en liai-son avec les enjeux réglementaires avenirs de la RT 2020 et suivante

Retrouvez la maquette de Greenerbat sur youtube.Informations complémentaires et contacts :Thierry Allard et Stéphane JuillotTél. : +33 7 62 77 44 [email protected] ; [email protected]

GREENERB@T SÉLECTIONNÉE PARMI LES 13 PLATES-FORMES MUTUALISÉES D’INNOVATION

Treize projets de « plates-formes mutualisées d’innovation » (PFMI) ont été sélectionnés dans le cadre du Programme des investissements d’avenir. Greenerbat, la plate-forme de test des bâtiments en conditions réelles fait partie des projets.

L’action «  plates-formes mutualisées d’inno-vation  », dont la gestion a été confiée à la Caisse des Dépôts et qui est dotée de 50 mil-lions d’euros de financement public s’inscrit dans le cadre des actions menées en faveur du renforcement des pôles de compétitivité au sein du Programme des investissements d’avenir.

Au terme d’une procédure très exigeante, comportant l’avis d’un jury indépendant et du comité interministériel des pôles de compéti-tivité, le comité de pilotage interministériel et le commissariat général à l’investissement ont sélectionné treize projets de plates-formes.

GreenerB@t entre désormais dans la phase d’ingénierie, dont le but est d’approfondir les

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Numéro 2 | Septembre - Octobre - Novembre 2012 | Page 16 Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr

conditions techniques, économiques, finan-cières et juridiques préalables à la création des plates-formes.

LABEL ENTREPRISE INNOVANTE DES PÔLES (EIP) : POUR LEVER DES FONDS ET SE DÉVELOPPER

Le Label Entreprise Innovante des Pôles de Compétitivité (EIP) a pour vocation d’offrir de la visibilité aux entreprises innovantes en re-cherche de financement, auprès d’investisseurs en capital, et de les préparer afin d’améliorer leurs opportunités de levée de fonds.

Aujourd’hui, cette démarche accompagnée par l’Association Polinvest regroupe 55  des 71 pôles français, avec le soutien de la DGCIS et de la Caisse des Dépôts, en partenariat avec OSEO, RETIS, France Angels et l’AFIC (Associa-tion Française des Investisseurs pour la Crois-sance).

Quatre pôles de la région Centre ont décidé de s’engager en commun dans la mise en œuvre du label EIP : S2E2, Cosmetic Valley, Elastopole et Dream. 

Les entreprises innovantes qui souhaitent ou-vrir leur capital pour financer leur développe-ment (phase d’industrialisation, de mise sur le marché de l’innovation, de développement) seront invitées à présenter leur activité. La validation du projet de levée de fonds leur per-mettra d’accéder à un coaching personnalisé pour le montage du business-plan stratégique et financier, qui pourra être financé à 50 % par le Conseil régional du Centre dans le cadre de son dispositif Cap Conseil.

À l’issue du processus concrétisé par la dé-livrance du label, l’entreprise bénéficiera de mises en relation avec des investisseurs poten-tiels (fonds d’investissements, acteurs du capi-tal développement, business-angels).

Une réunion de présentation du label et des mécanismes de la levée de fonds est prévue le mardi 9 octobre 2012 à Orléans. Plus d’informa-tions sur www.s2e2.fr

5e CONFÉRENCE RÉGIONALE DE L’INNOVATION

La 5e conférence régionale de l’Innovation, se tiendra le 23 octobre 2012 au Centre de Confé-rences d’Orléans de 14 h à 20 h 30

L’Europe, l’État et la Région consacrent des moyens importants à l’innovation pour la pé-riode 2007-2013, coordonnés dans le cadre de la Stratégie Régionale de l’Innovation. Issue des concertations réalisées lors des conférences régionales de l’Innovation de 2008  et 2009, son adoption a permis à la région Centre d’être la première à se doter d’un plan d’action, pour développer la compétitivité des entreprises via l’innovation.

Il s’agit d’un axe essentiel qui permet aux en-treprises d’être plus compétitives et d’obtenir une meilleure croissance, à la fois sur le mar-ché national et international. Elle fait partie de la stratégie globale de l’entreprise et contri-bue à son développement et à la pérennisation de son activité. Dans cette démarche, il est nécessaire d’analyser les savoir-faire internes, la concurrence, les avantages compétitifs de ses produits ou services et éventuellement de s’adjoindre des compétences externes, tant en en matière de développement de projet que de dépôt de marques ou brevets.

La conférence régionale de l’Innovation contribue à vous apporter les informations nécessaires à cette démarche. Au programme : un Forum des compétences organisé en 3 temps forts :

- quatre mini-conférences- des tables rondes, 24  thématiques liées à

l’innovation, animées par un chef d’entre-prise et un consultant APEC ;

- des stands partenaires.

Cette conférence sera également l’occasion de récompenser des initiatives exemplaires, de soutenir le développement d’entreprises régionales innovantes et de valoriser leur sa-voir-faire grâce aux Trophées de l’innovation. Ils récompenseront celles qui ont su mettre en place les actions nécessaires pour développer le tissu économique régional.

Les cinq catégories retenues sont :- Innovation produits- Innovation services- Innovation créatrice d’emplois- Projet collaboratifInnovation et internationalUn trophée spécial du jury sera décerné à l’une des entreprises candidates.

Toutes les informations pour déposer votre candidature sur www.arittcentre.fr

CONGRÈS ENERGIES S2E2 SUR L’EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE DU BÂTIMENT

L’édition 2012 du Congrès Énergies S2E2, ma-nifestation annuelle du pôle de compétitivité S2E2, aura lieu les 20 et 21 novembre 2012 à Orléans, sur le thème : « Efficacité énergétique du bâtiment : de l’amélioration à la démocrati-sation des solutions ».

Cette édition, dont la Région Centre et l’ADEME sont les partenaires associés, a pour objectif de rassembler plus de 300 profession-nels  : concepteurs, fabricants, prescripteurs, installateurs, sociologues, etc.

Au programme, deux tables rondes :- "Placer le confort et les besoins des utilisa-teurs au coeur de l’amélioration de l’efficacité énergétique du bâtiment",- "La gestion des énergies dans le bâtiment de demain, entre utopie et réalitéDes ateliers :- Le mix-énergétique  : faire cohabiter diffé-rentes sources d’énergies renouvelables pour gagner en efficacité énergétique- Information des usagers : mesures, affichages, supervision et communication des consomma-tions d’énergie- Améliorer l’efficacité énergétique de l’enve-loppe du bâtiment- Information des usagers : mesures, affichages, supervision et communication des consomma-tions d’énergie- Smart grids, smart home, smart building : les solutions- L’efficacité énergétique dans la construction d’habitats individuelsDes sessions de formation-information sur la maquette numérique.Une convention d’affaire pour détecter de nouveaux partenaires commerciaux et technolo-giques.Retrouvez le programme détaillé sur www.congres-energies-s2e2.com

CENTRE MULTI-SERVICES PARTAGÉS 45 : UNE PREMIÈRE EN FRANCE

Le centre multi-services partagés du Pôle 45, zone d’activités située sur Ormes, Ingré et Sa-ran, a été inauguré le 26  juin dernier. Cette initiative est à l’origine du cluster Nekoé, spé-cialisé dans l’innovation par les services et l’AgglO Orléans Val de Loire. C’est la société Derichebourg, très impliqué dans le cluster, qui s’est vue confier la gestion de ce centre d’un nouveau genre. L’ambition est de créer un éco-système au cœur du parc d’activité permettant de faciliter la vie des salariés et améliorer les performances des entreprises en leur propo-sant un catalogue de prestations diverses et en phase avec leurs besoins du quotidien.

Unique en son genre, cette sorte de concier-gerie à l’échelle d’un parc d’activités si elle répond à ses ambitions sera dupliquée sur les autres parcs de l’AgglO.

www.cmp45.fr

UNE CONFÉRENCE INTERNATIONALE SUR LES PLASMAS APPLIQUÉS À LA MÉDECINE

250  physiciens, biologistes, médecins, bio-chimistes et pharmaciens se sont réunis en juin dernier à l’université d’Orléans pour témoigner de leurs travaux de recherche sur le domaine récent et en pleine croissance des plasmas (gaz ionisé créé par décharge électrique) appliqués à la médecine.

La Société Internationale pour la Médecine Plasmas avait en effet confié l’organisation de la 4e édition de cette conférence au Groupe de Recherches sur l’Énergétique des Milieux Ioni-sés (GREMI – Laboratoire de recherche mixte du CNRS et de l’université d’Orléans). Grâce à ces équipes travaillant sur cette thématique Médecine Plasmas, ce laboratoire est reconnu à l’international comme l’un des quatre grands centres mondiaux du domaine. Les chercheurs du GREMI, situé sur le Grand Campus orléanais, travaillent sur les Plasmas dits Froids Hors Équi-libre (PFHE) dans lesquels la température du gaz reste proche de la température ambiante. Les PFHE sont spécialement attractifs et adap-tés pour le développement de nouveaux procé-dés dans le domaine médical pouvant conduire à des applications thérapeutiques dans le contrôle des saignements ou la prévention du développement de bactéries sur des organes opérés, dans les soins sur des plaies persis-tantes ou des ulcères, dans le traitement de tumeurs cancéreuses ou en en dermatologie. Ils ont notamment démontré pour la première fois in vivo l’effet antitumoral des plasmas (colon, pancréas) et ont aussi fait la première démons-tration d’un effet bénéfique de l’association d’une chimiothérapie et d’un traitement plasma dans le cas du cancer du pancréas.

Les précédentes éditions de cette conférence avaient eu lieu aux États-Unis (2007 et 2009) et en Allemagne (2010). L’université d’Orléans a donc eu le privilège de recevoir ces spécia-listes pour la première fois en France, à Orléans.

ICPM4 est la seule conférence internationale entièrement consacrée à ces domaines scien-tifiques à très fort impact sociétal. Les avan-cées réalisées auront des conséquences demain sur le traitement de certaines maladies, sur la stérilisation d’objets médicaux et chirurgicaux accompagnant la lutte contre les maladies no-socomiales, le traitement d’objets contaminés, la mise en place de nouveaux matériaux pour les prothèses, la mise au point de nouveaux matériaux permettant des avancées dans les greffes, le remplacement de certains tissus, la délivrance de nouveaux médicaments.

n LES ENTREPRISES QUI BOUGENT

18 CHER

SIROPS MONIN : UNE ENTRÉE DANS LA GRANDE DISTRIBUTION POUR SES 100 ANS

Après son succès sur les circuits profession-nels, Le Fruit de Monin arrive en grande dis-tribution. Ce mélange de fruits (50  %) et de sucre s’utilise aussi bien en boissons  (cock-tails, smoothies), qu’en nappage de pâtis-series, glaces… Une PLV a été spécialement conçue pour l’occasion et pour encourager la clientèle à découvrir ce nouveau produit, près de 300  000  échantillons seront distribués en magasin. Ce lancement en grande distribution a été aussi accompagné d’une campagne de communication exceptionnelle avec notamment une visibilité maximale sur Internet avec le site Marmiton.org complètement passé aux couleurs

de Monin ainsi qu’une trentaine de blogs parte-naires. Preuve qu’une société, cette année cen-tenaire, peut toujours surprendre et innover.

CARREFOUR MARKET S’AGRANDIT À SANCERRE

Sancerre va voir son magasin Carrefour Mar-ket bientôt s’agrandir. La CDAC du Cher vient, en effet, d’autoriser l’extension du bâtiment de 1 700 m² à 2 370 m².

ABATTOIR DOUX DE BLANCAFORT : L’ESPOIR GRÂCE À UNE OFFRE DÉPOSÉE

Dans le cadre de la liquidation judiciaire du pôle frais de l’entreprise Doux de Blancafort, une offre de reprise a été déposée par Glon San-ders et Duc. Ce site qui emploie actuellement 244 employés avait un avenir plus qu’incertain en l’absence de repreneur potentiel.

Cette offre de reprise prend la forme d’une location/gérance de deux ans durant laquelle 130 emplois seront préservés. À l’issue de cette période, 60 CDI devraient être conservés, selon les propos de Nadine Hourmant, déléguée cen-trale FO du groupe Doux.

36 INDRE

FOCUS SUR LA FORMATION « MANAGER DE SYSTÈMES D’INFORMATION PAR APPRENTISSAGE » DU CFSA CAMPUS CENTRE ET DU CESI

Les évolutions perpétuelles de l’ingénierie informatique rendent nécessaires les poursuites d’études pour les diplômés Bac +2, Bac +3. Pour intégrer le marché du travail dans les meilleures conditions, les jeunes doivent consolider et approfondir leurs compétences scientifiques et techniques mais également pouvoir maîtriser l’environnement de l’entreprise.

La formation Manager de Systèmes d’Infor-mation par Apprentissage (MSIA) proposée par le CFSA Campus Centre de Châteauroux et du CESI, organisme de formation, est un diplôme de niveau 5 reconnu par l’État qui se déroule en trois ans et en apprentissage.

Ce cycle forme des Managers de Systèmes d’Information capables de s’adapter à des situa-tions de travail évolutives et qui se destinent à des fonctions telles que  : responsable d’af-faires, chef de projets informatiques, architecte du système d’information, ingénieur d’études et développement, ingénieur systèmes et réseaux, consultant informatique, analyste d’exploita-tion, responsable marketing web…

Les compétences acquises sont mises en œuvre sur le terrain de l’entreprise tout au long des trois ans, constituant ainsi une véritable expérience professionnelle.

Pour toutes les informations concernant les publics concernés, les contenus de la formation et son organisation, les missions en entre-prises et les modalités d’obtention du diplôme, contacter :

Adélia Costa CFSA Campus Centre Châteauroux 02 54 53 52 17 mailto : [email protected] Céline Beni - CESI Orléans mailto : [email protected] - www.cesi.fr

IFB REFRACTORIES SE LANCE DANS UN PROGRAMME D’INNOVATION

Créée en 1929, dirigée depuis 2004 par Didier Pessiot, installée dans des bâtiments d’une sur-face totale de plus de 15 000 m² et comptant aujourd’hui une quarantaine de salariés, IFB Refractories fabrique des briques réfractaires

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ACTUALITÉS RÉGION CENTRE

Numéro 2 | Septembre - Octobre - Novembre 2012 | Page 17 Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr

isolantes destinées à l’industrie, notamment pour les hauts fourneaux des aciéries, les fours tunnel des industries céramistes et verrières du monde entier.

Sa capacité de production est de l’ordre de six  millions de briques réfractaires isolantes. L’usine de Buzançais est l’une des plus impor-tantes unités de production dans cette spécia-lité, pour le monde entier.

IFB Refractories a entamé une recherche d’amélioration du pouvoir isolant de ses briques légères. Cependant, il est rapidement apparu que cet objectif nécessitait des compétences minéralogiques et des moyens d’introspection permettant de connaître la micro  structure de leurs produits. Depuis début septembre 2010, l’entreprise a déjà réalisé plusieurs productions en série pour disposer d’un nombre suffisant de produit à analyser en détail avec les moyens d’introspection du laboratoire de recherche pu-blique « Groupe d’Étude des Matériaux Hétéro-gènes » (G.E.M.H.) et de l’École Supérieure de la Céramique Industrielle (E.N.S.C.I.) de Limoges. L’objectif pour l’entreprise est de mieux maîtri-ser la production des briques, en optimisant les formules et conditions techniques de fabrica-tion.

Ce programme intitulé «  Influence entre la porosité et la conductivité thermique pour les briques isolantes » a été estimé à 119 073 € H.T. Il a été soutenu par le Conseil général de l’Indre pour un montant de 23 000 € au titre du Fonds Départemental d’Aide à l’Innovation et à la Re-cherche (F.D.A.I.R.).

LE CHANTIER NAVAL EVEZARD A FAIT NAÎTRE UN RESTAURANT

Amarré en plein cœur d’Orléans (Loiret), le Bateau Lavoir, le tout nouveau restaurant flot-tant de la cité johannique est né à Marseilles-Les-Aubigny. C’est en effet sur le chantier naval Evezard qu’a été construite la coque d’acier du Bateau Lavoir, d’une longueur de 28 mètres et d’une largeur de 8 mètres.

FORTE ACTUALITÉ POUR GONNIN DURIS

La société Gonnin Duris, spécialiste en machi-nisme agricole, se développe à Saint-Aoustrille en doublant la superficie de son site qui compte 40  salariés et réalise un chiffre d’affaires de près de 20 millions d’euros. Cet investissement s’élève à trois millions d’euros. Le nouveau bâti-ment de 2 500 m² regroupe un atelier de répara-tion pour moissonneuses-batteuses et tracteurs, un magasin de 500 m² ainsi qu’un libre-service de 500 m² destiné à la clientèle.

Fort de cet investissement, le groupe Gon-nin Duris (200  salariés au niveau national et 70 millions de chiffre d’affaires en 2011) vient de passer aux mains du groupe vendéen Du-breuil (2  900  collaborateurs pour 1,2 milliard d’euros de chiffre d’affaires). Dubreuil prend 75 % du capital, les 25 % restant sont détenus par Eric Bibault qui reste le président de Gon-nin Duris.

CHANGEMENT DE NATIONALITÉ POUR L'USINE FENWAL DE LACS

Spécialisé dans les injectables et les per-fusions, le laboratoire allemand Fresenius (130 000 employés, 60 usines, 15 milliards d'eu-ros de chiffre d'affaires en 2010) a annoncé fin juillet l'achat de l'américain Fenwal. La société Fenwal est née fin 2006 de la vente de l'acti-vité transfusion de Baxter à d'anciens cadres, associés aux fonds d'investissement Texas Paci-fic et Maverick. Elle s’est fortement dévelop-pée puisqu’elle est passée de 3 500 salariés à 4 900 salariés et dispose de cinq usines : trois sur le continent américain, une en Tunisie, et celle de Lacs, près de La Châtre dans l’Indre. Ce site compte 500  personnes et a bénéficié en 2009 d'un transfert de quinze machines d'une usine belge de Baxter.

Spécialisé dans la fabrication de poches et d'accessoires de transfusion sanguine, prêtes à être manipulées (huit millions d’unités pro-duites par an), le site produit aussi des acces-soires en dentaire.

La transaction qui semble avoir été estimée à 906 millions d'euros reste encore soumise à l'approbation des autorités anticartel. Frese-nius compte s'appuyer sur le savoir-faire de l’usine de Lacs pour démarcher le continent américain.

FRANCE TÉLÉCOM ORANGE/CONSEIL GÉNÉRAL DE L’INDRE : POUR UNE MEILLEURE COMMUNICATION

Le Conseil général de l’Indre a signé avec France Télécom Orange une convention de par-tenariat afin de renforcer la qualité du réseau téléphonique du département.

Cette démarche partenariale a pour objec-tif de renforcer la qualité de service du réseau cuivre. Elle permettra aux collectivités territo-riales de signaler les désordres visuels consta-tés sur le réseau (poteaux cassés, câbles té-léphoniques arrachés)grâce à un numéro Vert dédié, mis à la disposition exclusive des élus locaux et disponible sur tout le territoire natio-nal, 24 h/24, 7j/7.

Dans le cadre des engagements mutuels, un comité de pilotage réunissant le Conseil géné-ral et le Délégué régional de France Télécom Orange, se réunira pour s’assurer de la bonne circulation de l’information, du maintien d’un dialogue qualitatif avec les élus locaux et du suivi des engagements.

Par exemple, France Télécom Orange mettra en place un dispositif spécifique en cas d’aléas climatiques ayant causé d’importants dom-mages au réseau. Les équipes d’intervention de France Télécom Orange pourront agir plus effi-cacement sur le terrain en concertation avec les élus locaux.

La « boucle locale cuivre » est en perpétuelle évolution depuis sa construction. Le réseau cuivre est le support majeur des activités et services faisant appel aux technologies de l’information et de la communication (TIC) et des usages « triple play » (Internet, téléphone et télévision accessibles grâce à la technologie ADSL). Il est devenu incontournable dans la vie quotidienne des citoyens et des entreprises.

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FORMATIC CENTRE FÊTE SES 25 ANS

La progression, l’adaptation, l’apprentissage sont au cœur des problématiques de la société depuis toujours. Créé à Tours en 1987, l’orga-nisme de formation Formatic Centre fête cette année ses 25 ans durant lesquel l’accompagne-ment, l’adaptation et le perfectionnement de son offre a permis à ses clients de se former dans les domaines de l’informatique, des res-sources humaines, des langues, du management, ou encore de la communication. L’ensemble de ces formations est éligible au Droit individuel à la formation (DIF)

En 2012, cet organisme de formation est constitué d’une équipe de 12 collaborateurs et de 40 formateurs. Tours, Orléans, Poitiers, trois agences peuvent ainsi accueillir les stagiaires de la région Centre et du Poitou au sein de Formatic Centre, et l’adhésion au Réseau Natio-nal Aginius permet de couvrir l’ensemble de la France avec les mêmes formations et les mêmes exigences. Depuis plus de 10  ans, l’organisme est qualifié ISQ-OPQF pour la Qualité de ses prestations.

Pour fêter son anniversaire, Formatic Centre s’est associé pour l’occasion au Parc du Futuros-cope, haut lieu de l’innovation qui fête égale-ment ses 25  ans. L’équipe Formatic Centre y a accueilli ses clients et ses partenaires privilégiés le 25 juin dernier pour une soirée inoubliable.

Pour plus de renseignements : www.formatic.fr

LYTESS DÉVELOPPE LE DERMO-TEXTILE

Lytess s’agrandit et déménage, c’est ce que l’on peut lire lorsqu’on traverse Tours par l’auto-route. Effectivement cette entreprise touran-gelle, créée en 2003  à Saint-Avertin par Phi-lippe Andrieu, se développe. Grâce notamment au téléachat, elle s'est imposée comme leader français des cosméto-textiles avec 4,5 millions de produits vendus l'an dernier. L'entreprise a réalisé un chiffre d'affaires de 12,4 M€ en 2011, elle emploie 40 collaborateurs à Tours et 50 dans l’usine de Monastir en Tunisie. Une récente col-laboration avec L'Oréal a permis à Lytess des partenariats sur les marques Biotherm et Mixa. Un autre partenariat a été signé, celui-ci avec Go Sport, pour toucher une clientèle fitness.

C’est désormais plus largement sur le secteur des dermo-textiles que se positionne l’entre-prise avec pour objectif d’aller au-delà de la cosmétique pour toucher le marché du soin, de l’hydratant à l’anti-douleur (soulagement des entorses, tendinites, ceinture anti-lombal-gie…).

Le secteur de la lingerie est lui aussi en ligne de mire pour le développement de l‘entreprise.

AUCHAN : NOUVEAU DRIVE EN CONSTRUCTION

Sur la ZAC de Chambray-Lès-Tours, un nouveau drive de 1 700 m² est en construction, chantier mené par Auchan. Sa mise en service est prévue pour septembre. Ce sera, ainsi, le 9e  drive de l’agglomération tourangelle.

DALKIA CONSTRUIT UNE CENTRALE DE COGÉNÉRATION BIOMASSE

La société Dalkia a entamé les travaux de construction d'une centrale de cogénération biomasse à Saint-Pierre-des-Corps, le long de l'avenue Yves-Farge, sur une emprise des an-ciens Magasins généraux de la SNCF, elle devrait être livrée au printemps 2013.

Cet équipement qui représente un investis-sement de 35 millions d'euros, permettra d’ali-menter le réseau de chaleur de la Société de chauffage des bords du Cher (SCBC) et celui du Sanitas, soit 13  000  logements au total, mais aussi de produire de l'électricité (via une turbine d'une puissance de 7,5 MW) qui sera ensuite revendue à EDF. Pour ce faire, 92  000  tonnes de bois seront nécessaires chaque année, leur combustion permettra de dégager de la vapeur.

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Numéro 2 | Septembre - Octobre - Novembre 2012 | Page 18 Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr

Ce ne sont pas moins de 15 à 18 camions qui alimenteront cette centrale en bois, bien plus écologique côté traitement des fumées avec des rejets inférieurs de plus de 50 % à ceux autorisés par la règlementation. L’entreprise a conservé un raccordement au réseau ferroviaire pour se garder la possi-bilité d’une alimentation de la centrale par cette voie.

Côté emploi, une douzaine d'emplois seront créés sur le site à laquelle il faudra ajouter une trentaine d'autres dans la filière biomasse.

ST MICROELECTRONICS : UN NOUVEAU PROJET DE R&D EN ROUTE

«  Tours 2015  », c’est le nom du projet porté par la société ST Microelectronics, à Tours, qui devrait bénéficier d'un finance-ment de l'État à hauteur de 69 millions d'eu-ros, dans le cadre du premier appel à projets « Nanoélectronique » du programme écono-mie numérique soutenu par le dispositif des Investissements d’Avenir.

Par ailleurs, les Investissements d’Avenir assureront le financement de l’installation d’une plate-forme d’étude et de réalisation de micro-batteries sur l’usine de Tours Nord de ST Microelectronics pour un montant de 34 millions d’euros. Son objectif est de dé-velopper de nouveaux composants électro-niques permettant de convertir, de stocker et de récupérer de l'énergie.

Sont prévus près d'un milliard d'euros de chiffre d'affaires potentiel à un horizon de cinq ans et la création ou la pérennisation de 500  emplois avec une application dans divers domaines : habitat, automobile, mé-decine...  Le projet «  Tours 2015  » signera

une collaboration avec le CEA et treize labo-ratoires du CNRS.

FUSION ENTRE SANITRA-FOURRIER ET SANI OUEST

La société Sanitra-Fourrier, filiale de Sita France-Suez Environnement, est spécialisée dans l’assainissement et la maintenance industrielle. Implantée à Joué-Lès-Tours, elle compte 430 salariés et réalise un chiffre d’affaires de 70 millions d’euros. De son côté, Sani Ouest, filiale du même groupe, emploie 200  salariés répartis sur 30  départements. Ces deux entreprises viennent de fusionner en conservant le nom de Sanitra-Fourrier.

FEDEX ET TATEX, ENSEMBLE SUR LA ROUTE

Le spécialiste tourangeau du transport express Tatex (143 millions d’euros en 2010) va être racheté par Fedex, géant américain de la messagerie rapide. Les deux entités resteront séparées, cependant, il n’est pas exclu que Fedex s’appuie sur sa nouvelle acquisition (35 agences et 6 hubs) pour son développement, avec en conséquence une baisse de collaboration avec Geodis.

MAISONS PIERRE ET TERRE : UN CONSTRUCTEUR LABELLISÉ HQE

L'entreprise EGB Pierre et Terre, de Tours a récemment obtenu la labellisation NF Haute Qualité environnementale (HQE) décernée par Cequami, l’organisme de référence pour la certification en maisons individuelles. Déjà certifiée NF maison individuelle en 2001, cette entreprise familiale construit

des maisons individuelles depuis 1989, elle emploi 16  salariés et a réalisé, en 2011, 14 millions de chiffre d’affaires. En ligne de mire, la qualité des matériaux, des artisans de qualité et les dernières techniques, sans oublier l’éducation de ses clients pour opti-miser les économies d’énergies.

LASER CONTACT ACQUIS PAR ARMATIS

470, c’est le nombre de salariés du site de LaSer Contact à Tauxigny, près de Tours, parmi les 3 000 collaborateurs que compte l’entreprise au niveau national. Cette société de télémarketing vient d’être rachetée par Armatis qui rejoint ainsi les leaders du mar-ché des centres d’appels, avec un chiffre d’affaires cumulé de plus de 200  millions d’euros et un effectif global de 6 500 sala-riés. La direction annonce une poursuite des activités sans changement sur les différents sites et de nouvelles acquisitions à venir.

LIB’ACCÈS : L’ACCESSIBILITÉ À L’ORDRE DU JOUR

Au 31 décembre 2014, tous les établisse-ments recevant du public (ERP) devront pou-voir accueillir les personnes handicapées, quel que soit le handicap. De nombreux éta-blissements seront confrontées à cette obli-gation de mise aux normes. Contrainte pour certains, opportunités pour d’autres. En effet, Ida Adamo est la présidente de l’asso-ciation Avenir handicap. Avec Ludovic Fau-varque, PDG de l’entreprise Millet à Tours, elle a fondé la société Lib’Accès et elle as-sure être la première entreprise du bâtiment à proposer une offre globale d’accessibilité quel que soit le type de handicap.

Créée en juin dernier, Lib’Accès propose de faire les préconisations nécessaires, réaliser les travaux mais aussi apporter du conseil pour obtenir des aides, les subventions, un crédit d’impôt… Plus d’une trentaine de chantiers chez des particuliers ont été me-nés. Côté entreprises, Lib’Accès est interve-nue pour réaliser l’aménagement des locaux de l’entreprise Millet, chez STMicroelectro-nics et dans les laboratoires Dior (Saint-Jean-de-Braye, 45).

Plus d’informations sur www.avenirhandicap.fr - www.libacces.fr

LES ATELIERS D’ART DE FRANCE SUR VOTRE SMARTPHONE

Une nouvelle application Smartphone est mis à la disposition du public par "Atelier d’Art de France" et permet de s’informer sur les ateliers présents à proximité du lieu on l’on se trouve dans un rayon de 20 km, de se renseigner sur les différents savoir-faire des 90 métiers proposés et enfin de suivre leurs actualités.

Atelier d’Art de France a pour objectif de donner une vision plus positive du secteur au niveau régional et national mais aussi à l’échelle internationale. Il vise à rendre vi-sible les 5 400 professionnels du secteur afin de mettre en avant leur savoir-faire.

41 LOIR-ET-CHER

B. BRAUN AVITUM PREND SES AISES À BLOIS

C’est un bâtiment de 800  m² sur le do-maine de l’hopital de Blois qui va bientôt sortir de terre. Il accueillera l’activité dia-lyse du groupe B. Braun Avitum ainsi que son personnel. Livraison courant septembre.

STAL : CONTRAT ET DÉVELOPPEMENT EN VUE

En 2011, le fabricant de mobilier de maga-sins Stal décrochait, auprès d'Eco-Systèmes, le marché d'équipement des meubles de tri et de collecte des déchets électriques et électroniques (D3E) en grandes surfaces. Le design pratique et innovant du meuble Stal lui avait valu un Janus de l'Indus-trie. Ainsi, ce sont désormais 26 enseignes (Auchan, Carrefour, Leclerc, FNAC, Darty, Ikea, etc.) qui doivent désormais se fournir auprès de cette PMI, créée en 1986 par Jean-Christophe Perruchot. Ce marché représente plus de 10 % de l’activité de l’entreprise qui compte une centaine de salariés.

Pour faire face à cette nouvelle demande, l’entreprise Stal a réalisé une extension de son usine de Romorantin qui passe ainsi de 7 000 à 10 000 mètres carrés. Ce sont près de trois millions d’euros qui ont été inves-tis dans l'agrandissement et l'amélioration du parc machines, l’entreprise peut ainsi augmenter d'un tiers ses capacités, tant en tôlerie fine qu'en menuiserie bois. Le chiffre d'affaires de Stal devrait avoisiner les 12 millions d'euros en fin d'année (+ 20 %).

Ce nouvel outil de production permettra à l’entreprise de fournir un millier de magasins dès la fin 2012, au lieu des 700 équipés à ce jour.

NOUVEAU PRÉSIDENT POUR LA S.A. JACQUES GABRIEL

La S.A. Jacques Gabriel, filiale blésoise du groupe 3F, vient d’accueillir son nouveau président en la personne d'Alain Courtois. Il succède à Bruno Vigezzi. Alain Courtois a auparavant occupé les fonctions de PDG de la société blésoise Dubuis et celles de pré-sident de la CCI 41. Sa mission première sera de gérer un parc de 5 270 logements sociaux dans le déparement.

BGE ISMER : DES CRÉATRICES D’ENTREPRISES DU LOIR-ET-CHER SOUTENUES PAR L’EUROPE

BGE ISMER est une association loi 1901 qui accueille, forme et accompagne les porteurs de projet et créateurs/repreneurs d’entre-prise depuis 1993 sur Vendôme, Blois et Ro-morantin. Un diagnostic réalisé en 2011 en Loir-et-Cher a fait ressortir des difficultés d'organisation et de communication des créatrices d'entreprise avec leur entourage, ce qui constitue un réel frein à l’installation.

Outre la motivation et la rentabilité éco-nomique, la réussite d’une entreprise néces-site également de prendre en compte les incidences de la création d’activité pour le chef d’entreprise et son entourage.

Cette dimension est au coeur du projet de l’ISMER. Il s’articule autour de trois axes : la mise en place d’un plan de formation auprès de 40 participants (futures créatrices d'en-treprise, conjoints), la construction d’outils pour faciliter l'organisation quotidienne et la prise de responsabilité, et la mise en place de groupes de paroles et de pratiques pour les femmes ayant participé aux modules.

Ce projet de 25  000  € est cofinancé par le Fonds Social Européen à hauteur de 85 % dans le cadre du dispositif d’Appui aux mi-croprojets associatifs.

ANCIEN SITE GIAT DE SALBRIS : VERS LA RECONVERSION

L’État, le Conseil général, la Région Centre et l'Europe sont désormais associés dans la reconversion industrielle du site Giat Indus-tries à Salbris désaffecté depuis 2000. Dès lors, il est possible d’espérer un nouveau souffle pour ce site. Cependant, la recon-

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ACTUALITÉS RÉGION CENTRE

Numéro 2 | Septembre - Octobre - Novembre 2012 | Page 19 Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr

version d'un site occupé précédemment par une usine de production d'armement n'est pas une chose aisée à mener. L'opération est compliquée du fait de la nécessité de procéder à un assainissement des sols pour le rendre à nouveau vierge, avant d'en envi-sager l'utilisation future. Le Génie de Tours (armée de terre) assure la maîtrise d'œuvre de la dépollution du site en liaison étroite avec la Dird. Dix tonnes de munitions, dont trois de matière active, ont déjà été mises au jour sur l'ensemble des 85 hectares.

45 LOIRET

BNP PARIBAS REAL ESTATE : LES TRANSACTIONS AVANT L’ÉTÉ

L’arrivée de l’été n’a pas ralenti le rythme de l’équipe de BNP Paribas Real Estate qui a réalisé diverses transactions sur le territoire de l’agglomération orléanaise.

Ce sont les biens de seconde main qui se sont faits remarqués par les clients du spé-cialiste de l’immobilier d’entreprise et prin-cipalement à la location. Suivant ces deux principes, on peut citer Vélo+ qui s’est ins-tallé à Orléans, sur une surface de 433 m² afin de pouvoir répondre rapidement aux attentes des usagers du système de location de vélo courte durée. Sur les mêmes critères, un laboratoire d’analyses médicales a inves-ti 565  m², avenue des droits de l’Homme à Orléans, sous les conseils de l’équipe de BNP Paribas Real Estate. La société Savelys, quant à elle, s’est installée sur Saint-Jean-de-Braye en louant deux lots de bureaux de 349 m² et 261 m². Une société de piscine a implantée son activité sur 235 m², rue de la Bergeresse à Olivet. À Saran, c’est une entreprise de travaux d’installations élec-triques qui a pris possession de 673 m² de locaux d’activités.

La rentrée devrait amener son lot de nou-veaux besoins en immobilier de bureaux et d’activités.

Contacts : www.realestate.bnpparibas.fr

LEVÉE DE FONDS DE 400 000 EUROS POUR LA START-UP WIKIPIXEL

La start-up orléanaise - http://wikipixel.fr/ WikiPixel a été créée par Dylan Gou-bin-Dahan, Wikipixel au début de l’année 2012. La jeune pousse édite  un logiciel collaboratif de gestion de fichiers multi-médias (photos, vidéos, sons…) en mode

SaaS (Software as a Service) destiné aux entreprises et collectivités. Parmi ses pre-miers clients, on retrouve  :  la Lyonnaise des eaux, SmartBox, l’AgglO Orléans Val de Loire ou encore Vilmorin & Cie… La jeune entreprise vient d’annoncer une première levée de fonds d’un montant de 400 000 €. Grâce à ces fonds supplémentaires, Wiki-Pixel compte  accélérer sa croissance avec le recrutement de deux personnes et ren-forcer sa place sur le marché français des logiciels photothèques. Son ambition est de s’exporter sur le sol Nord-américain à l’hori-zon 2013.

ABALIUD OPÈRE UNE CROISSANCE EXTERNE

La société Abaliud, spécialisée dans la gestion des ressources humaines et du re-crutement vient de faire l'acquisition d'une nouvelle société, Scalènes, un cabinet Conseils RH installé depuis 30 ans et situé dans le 17e arrondissement de Paris.

Membre du Syntec Recrutement, Scalènes a de très belles références dans le milieu bancaire, la pétrochimie, la pharmacie...

Cette acquisition va ouvrir d'autres sec-teurs à Abaliud et permettre de proposer de nouveaux services comme le coaching, le recrutement par approche directe, des entretiens multilingues... d’un point de vue logistique, cela va aussi permettre de réali-ser des entretiens sur Paris.

BORNÉO© CITY À ORLÉANS, UNE PREMIÈRE EN FRANCE

Le 16  juillet 2012, deux bornes «  Bor-néo©  City  » ont été installées sur le ter-ritoire orléanais  : l’une place de Gaulle, l’autre sur le parvis de la gare d’Orléans.

Il s’agit d’une borne qui transforme l’éner-gie solaire en électricité. Elle permet la recharge gratuite, grâce à une prise 220 V et une prise USB, des téléphones portables, ordinateurs portables, appareils photo, consoles de jeu ou tout autre appareil élec-tro-portatif… À Orléans, il faudra désormais se déplacer avec son chargeur en poche.

Concrètement, la borne « Bornéo© City » prend la forme d’un banc autonome accolé à une borne surmontée d’un panneau photo-voltaïque. Il suffit d’apposer sa main sur la zone verte pour déverrouiller la trappe qui donne accès aux prises situées sur le côté gauche de l’appareil. Une belle innovation d’une entreprise locale.

PROCHAINE FUSION POUR AEROWATT ET JMB ENERGIE

Les discussions étaient entamées avec le groupe suisse KKB mais c’est finalement par une société de l’Hérault que l’entre-prise saranaise, Aerowatt, va être acquise. JMB Énergie opèrera une prise de contrôle majoritaire avant la fusion des deux enti-tés. Aerowatt produit de l’électricité à par-tir d’énergies renouvelables, elle est cotée sur Alternext. À elles deux, JMB Energie et Aerowatt cumule un chiffre d’affaires de 60  millions d’euros et un parc installé de 300 MW bruts.

L’AMA : UN SERVICE DE GARDE EN HORAIRES ATYPIQUES SOUTENU PAR L’EUROPE

Les dispositifs classiques de garde d’en-fants proposent des services ne répondant pas toujours aux besoins locaux, notam-ment en termes d’horaires. Depuis 2010, l’Association Montargoise d’Animation (AMA) propose un service d’aide ponctuelle répondant à des situations difficiles de gardes d’enfants de parents travaillant à des horaires atypiques. Le service de mode de garde d’enfants à domicile en horaires déca-lés s’adresse aux familles, et prioritairement aux femmes en situation monoparentale, travaillant sur des horaires atypiques ou décalés et rencontrant de réelles difficultés à trouver une solution de garde.

La garde en horaires décalés permet de mieux concilier la vie familiale, profession-nelle et sociale, d’accompagner les bénéfi-ciaires dans la recherche d’une solution de garde pérenne, de répondre aux attentes des familles mono-parentales et de favo-riser les démarches d’insertion des familles et principalement des femmes.

L’AMA a souhaité poursuivre la mise en place de ce service en 2011  et 2012. Ce projet de 124  439,74  euros est soutenu par le Fonds social européen pour près de 32 %.

LAST-EVENT.FR : PREMIER SITE DE L’ÉVÉNEMENTIEL DE DERNIÈRE MINUTE

Deux jeunes orléanais, co-gérants d’une société spécialisée en animation casino factice, ont décidé d’ouvrir le premier site consacré à l’événementiel de dernière mi-nute. D’un coté, des organisateurs d’événe-ments (particuliers ou professionnels) avec

peu de budget ou organisant à la dernière minute, et de l’autre, des prestataires et artistes proposant leurs services sur leurs dates encore disponibles.

Le service est entièrement gratuit pour les organisateurs. Ils visitent le site, trouvent ce qui correspond le mieux à leur événe-ment en musique, animation, spectacle, lo-cation ou encore en technique et envoient une demande de contact au prestataire. La création d’un compte client sera tout de même nécessaire.

Pour les artistes, l’inscription et la mise en ligne des prestations sont gratuites, cependant, à la première mise en relation accepté, un abonnement annuel de 160€ HT sera demandé.

Plus d’informations sur www.last-event.fr

LE COMPTOIR DES LITS S’IMPLANTE À ORLÉANS

Le 22 août, le Comptoir des Lits a ouvert un magasin de 300m² à Orléans, avec un parking, sur la RN20 Nord, en face du res-taurant Buffalo Grill et proche du rond-point des cinémas. Ce magasin permet aux clients du nord et de l’est de la région Centre d’ac-céder plus rapidement qu’en allant à celui de Saint Laurent-Nouan (Loir et Cher) situé à proximité de l’usine. Un site Internet vi-trine (www.comptoir-des-lits.com) permet par ailleurs aux clients de visualiser tous les produits proposés en magasin.. Le Comptoir des Lits propose, notamment, un matelas à mémoire de forme rafraîchissant qui pro-curera une sensation de fraîcheur l’été et pourra être retourné l’hiver pour bénéficier d’une mémoire de forme « traditionnelle ».

Orléans devient le centre de la direction commerciale du Comptoir des Lits, sous la responsabilité d’Henri-Louis Arviset-Laconte. Deux vendeurs ont été recrutés pour le magasin d’Orléans. Des postes en apprentissage seront proposés en vue d’une intégration future et d’une prise de respon-sabilité.

Depuis 25 ans, l’usine de Saint Laurent-Nouan a fabriqué 500  000  sommiers pour des grandes marques telles que Treca, Dun-lopillo, Simmons... Les pièces, de qualité, sont toutes réalisées manuellement.

Magasin ouvert du lundi au samedi, de 9 h à 12 h et de 14 h à 19 h

Le CastelrenaudaisLe CastelrenaudaisLe CastelrenaudaisLe CastelrenaudaisLe CastelrenaudaisLe CastelrenaudaisLe CastelrenaudaisLe CastelrenaudaisLe CastelrenaudaisLe CastelrenaudaisLe CastelrenaudaisLe Castelrenaudais

PORTE DE

TOURAINE

PARC INDUSTRIEL

OUEST

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www.cc-castelrenaudais.fr Communauté du Castelrenaudais - 02 47 29 57 40

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(à l’échangeur Château-Renault/Amboise - sortie n°18 )

Un site de 45 ha en pleine expansion 8,5 ha de lots modulables

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entre A10 et A28

Plus de 25 entreprises (700 emplois) déjà implantées 6,5 ha viabilisés immédiatement disponibles

Commercialisation

dès septembre

2012

3560

52

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356050

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DOSSIER FORMATION

eux inférieurs en termes de statut social. Un autre paradoxe est de constater que l’accès aux études longues d’un nombre croissant d’enfants issus de familles modestes renforce la concur-rence scolaire mais aussi l’entrée sur le marché du travail en créant un véritable parcours d’obs-tacles que n’avait pas à subir leurs parents.

DES ATTENTES PLUS ÉLEVÉES DE LA PART DES EMPLOYEURS

Face à ces paradoxes, peut-on dire pour au-tant que les diplômes ne valent plus rien de nos jours alors qu’ils sont plus que jamais le viatique nécessaire pour trouver un emploi dans un cadre de crise et de chômage  ? Ce qui est sûr, c’est que l’accès généralisé  à un niveau de diplôme plus élevé a accompagné le mouvement de trans-formation des structures de l’emploi en faveur de postes toujours qualifi és. Alors qu’en 1982, il existait 6,4 millions d’emplois de cadres et de professions intermédiaires, le nombre est passé à plus de 10 millions aujourd’hui. Sous cet angle les chances d’accéder, à diplôme égal, à ce type d’emplois n’ont pas varié dans le temps et sont même devenues plutôt meilleures qu’hier pour les jeunes issus des catégories populaires.

Du côté des employeurs les attentes se sont élevées en préférant les titulaires d’un bac pro aux titulaires d’un CAP pour de nombreux emplois ouvriers. De même, pour beaucoup de postes d’employés, le diplôme de référence est devenu le BTS. Il est vrai également que lorsque la concurrence s’exacerbe sur le marché du tra-vail, beaucoup de jeunes sont embauchés à des

avec 66 % d’une génération décrochant son bac contre 10 % en 1960, modifi e également le rap-port au niveau intrinsèque du diplôme. Aussi, la question plus essentielle est de savoir quelle est la valeur réelle du diplôme en fonction de l’idée que l’on se fait de l’emploi et du statut social auquel renvoie le diplôme.

SITUATION DES JEUNES DIPLÔMÉS - PARTIE 1

Selon la dernière l’enquête Apec Jeunes diplômés menée en septembre 2010, taux d’emploi des jeunes diplômés de la promotion 2009, 8 mois après la fi n de leurs études :

IUFM (formation des enseignants) 95 %

Médical, pharmacie, paramédical, social 91 %

Informatique, télécom, Tech. Multimédias

70 %

Sciences humaines (hors IUFM) 65 %

Lettres, langues, documentation 63 %

Mathématiques 62 %

Gestion, comptabilité, RH 59 %

Ingénieur généraliste 59 %

Finance, banque, assur., tourisme, transport

58 %

Electronique, productique 58 %

Arts, édition, communication, journalisme

57 %

Commercial, marketing 57 %

Génie civil, BTP, autres spécialités indust.

56 %

Sciences économiques, AES 53 %

Agronomie, alimentaire, environnement 53 %

Droit, sciences politiques, fi scalité 52 %

Physique, chimie, biologie, géologie 49 %

Source : Apec

Sur ce point, il semble que l’on assiste à un déclassement manifeste du fait de la démocra-tisation scolaire. Celle-ci a créé ces dernières décennies plusieurs paradoxes dont le premier est de constater que les enfants disposant d’un diplôme supérieur à celui de leurs parents s’in-sèrent majoritairement à des niveaux jugés par

La valeur du diplôme

est plus importante

que le niveau

QUELLE EST LA VALEUR DES DIPLÔMES ? p. 21

DIPLÔMES, LES FILIÈRES ANTI-CRISE p. 22

LES PREMIERS MOIS SUR LE MARCHÉ DU TRAVAIL p. 23

LA CONCENTRATION DES ÉTABLISSEMENTS UNIVERSITAIRES p. 23

L’IMAGE DE L’UNIVERSITÉ p. 24

FAIRE SES DÉBUTS À L’UNIVERSITÉ p. 25

n QUELLE EST LA VALEUR DES DIPLÔMES ?

LE DIPLÔME, UN INVESTISSEMENT RENTABLE

Tout le monde s’accorde pour dire que l’infl a-tion des diplômes leur a fait perdre une bonne partie de leur valeur sur le marché du travail, même s’il existe toujours une hiérarchie entre eux mais pas forcément linéaire. La précarité des jeunes diplômés, et des jeunes en général, en matière de premier poste est une réalité confi r-mant le fait que le diplôme ne donne, à lui tout seul, aucun passe-droit pour trouver rapidement un travail. Toutefois, il est clair que la déten-tion d’un diplôme validant des études longues (licence ou master) dans une fi lière porteuse de-meure la meilleure garantie contre le chômage. Selon l’OCDE « Au niveau mondial, la demande de diplômés  ne ralentit pas malgré l’augmenta-tion continue de la population qualifi ée passée entre 1995 et 2007 de 20 % à 40 % d’une classe d’âge ». D’après les calculs de cet organisme, in-vestir son temps et son énergie dans une forma-tion supérieure (à condition de miser sur le bon cursus) est « Bien plus rentable par dollar investi que l’achat d’un bien immobilier ou la spéculation en Bourse, grâce au gain de salaire obtenu et à une meilleure protection contre le chômage. »

LA VALEUR DU DIPLÔME EST PLUS IMPORTANTE QUE LE NIVEAU

Le niveau d’un diplôme renvoie aux connais-sances et aux compétences acquises par son titu-laire à un moment donné. Aussi, la comparaison entre des époques différentes est relativement délicate du fait que les attentes des enseignants ont changé avec, par exemple, un accroisse-ment des mathématiques et de la pratique orale des langues vivantes et une moindre attention portée à la culture générale et à l’orthographe. L’accès beaucoup plus large aux diplômes,

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DOSSIER FORMATIONIl existe toutefois de grandes disparités selon

les fi lières universitaires suivies. La fi lière infor-matique et plus généralement les fi lières tech-nologiques, ce que les anglo-saxons appellent IT (information technology), écrasent la plupart des autres fi lières avec un taux de 97 % de diplô-més ayant trouvé un travail dont 93 % en CDI et 98 % bénéfi ciant du statut cadre.

L’alternance connaît également un succès constant en étant devenue « Un moteur d’ascen-seur social extraordinaire » selon l’expression du ministre de l’enseignement supérieur, Laurent Wauquiez.

Même avis pour Philippe Hedde, directeur général de NextiraOne, leader européen en sys-tèmes d’intégration et d’ingénierie, pour qui ces salariés « Sont plus matures, s’adaptent plus faci-lement à la réalité, sont plus effi caces… C’est la voie royale ! » 

HIÉRARCHIE DES DIPLÔMES

L’adéquation parfaite entre le diplôme et l’emploi est illusoire pour les années à venir, même si pour l’Apec la hiérarchie des diplômes est globalement respectée.

Selon elle plus le diplôme est élevé, plus les chances de s’insérer dans de bonnes conditions sont grandes. Avec les Bac+6, 7 et 8, les Bac+3 et leurs licences professionnelles sont très appréciés par les em-ployeurs.

Ces diplômes sont parmi les plus avantagés sur le marché de l’emploi même si seulement 3 étudiants sur 5 (59 %) trouvent un emploi en relation directe avec leur formation.

Ce n’est pas le cas des Bac+4 (master 1) qui peinent beaucoup à ce niveau de sortie d’études du fait qu’ils ne correspondent plus aux attentes du marché du travail.

À l’inverse, selon François Béharel président de Randstad France, « Les diplômés des fi lières courtes se casent mieux que les Bac+5 trop généralistes de l’univer-sité  ». C’est globalement au niveau des Bac+2 que l’insertion est la plus rapide souvent à des postes intéressants. Rappelons que d’une manière générale seulement 40 % des actifs en France occupent un emploi dans le droit fi l de leur formation initiale.

veaux défi s. Par exemple, en enrichissant leur cur-sus ». Il est vrai que l’entrée sur le marché du travail s’est profondément complexifi ée, quelle que soit la fi lière de formation suivie.

Tout se passe comme s’il existait 2  vitesses pour trouver un premier emploi.

Alors que près de 50 % des jeunes diplômés profi tent d’une embauche dans le mois suivant leur sortie d’études, les autres passent par une période plus ou moins longue de galère même si, au bout du compte, l’écrasante majorité des diplômés du supérieur fi nit par trouver un em-ploi. Selon Daniel Martinelli, chercheur à l’Insee, « Ce n’est pas le niveau du diplôme qui garantit une bonne insertion professionnelle mais la spé-cialité choisie. Ainsi Les bacs professionnels de l’industrie sont moins frappés par le chômage que certains Bac+5 pour des salaires équivalents ! »

TAUX DE RECHERCHE D’EMPLOI APRÈS 8 MOIS DE SORTIE D’ÉTUDES

Part des jeunes diplômés 2009 n’ayant pas trouvé un nouvel emploi ou un premier emploi 8 mois après la fi n de leurs études selon leur niveau de sortie :

Bac+6, 7 ou 8 25 %

Bac+5 40 %

Bac+4* 50 %

Bac+3 30 %

Ensemble 36 %

Source : Apec

LA BONNE INSERTION PROFESSIONNELLE DES DIPLOMÉS DE L’UNIVERSITÉ

La dernière enquête menée par le ministère de l’enseignement supérieur en matière d’insertion professionnelle des diplômés d’université montre que, tous diplômes confondus (Master, DUT, li-cence professionnelle), 92,25 % des jeunes issus de l’université ont trouvé un emploi dans les 30 mois suivant leur diplôme.

Une période relativement longue mais qui dé-montre, du moins sur le papier, que ce score est supérieur à celui des grandes écoles (91,6 %).

n DIPLÔMES, LES FILIÈRES ANTI-CRISE

SOUVENT UNE ORIENTATION PAR DÉFAUT

En se penchant sur la question de l’orientation des étudiants, l’Apec a constaté que l’inscrip-tion dans une fi lière d’enseignement supérieur résulte le plus souvent d’une orientation par éli-mination. En fait, les bacheliers choisissent la discipline dans laquelle ils ont eu les meilleurs résultats, sans avoir d’idée précise des métiers auxquels celle-ci prépare.

Une logique scolaire qui se perpétue dans l’enseignement supérieur et qui fait qu’un grand nombre d’étudiants s’adapte ensuite par défaut à l’enseignement suivi et/ou aux débouchés des métiers proposés.

Cette situation d’inadéquation dans la fi lière suivie explique, en partie, les départs prématurés d’un grand nombre d’étudiants avant l’obtention du diplôme.

CORRÉLATION ENTRE EMPLOI ET DIPLÔME

Taux d’emploi dans l’enseignement supérieur par niveau de sortie d’études (base promotion 2009) :

Bac+6, 7 ou 8 75 %

Bac+5 60 %

Bac+4* 50 %

Bac+3 70 %

Ensemble 64 %

* hors formations d’enseignants (IUFM)Source : Apec

2 VITESSES POUR TROUVER UN EMPLOI

Malgré un marché du travail relativement chaotique, les jeunes qui sortent de l’enseigne-ment supérieur « Ne se considèrent pas comme une génération sacrifi ée assure Jacky Chatelain, directeur général de l’Apec. Ils ont intégré les règles du jeu et s’emploient à répondre aux nou-

postes qui ne correspondent pas à leur niveau de diplôme en s’estimant alors à juste titre surqua-lifi és. Selon Camille Peugny, auteur d’un ouvrage intitulé Le déclassement (Ed. Grasset), si les em-ployeurs recherchent des personnes détenant un niveau de diplôme plus élevé qu’hier du fait que le contenu des tâches a effectivement changé, « Les nouvelles responsabilités assumées par ces salariés ne sont pas toujours reconnues en termes de rémunération ou de qualifi cation au sens de la position occupée dans les grilles défi nies par les conventions collectives. »

SITUATION DES JEUNES DIPLÔMÉS - PARTIE 2

Selon l’enquête Apec Jeunes diplômés menée en sep-tembre 2010, salaire médian constaté en 2009 selon la fi lière suivie :

Médical, pharmacie, paramédical, social

36 000€

Ingénieur 31 800€

Electronique, productique 31 200€

Informatique, télécom, Tech. Multimédias

30 900€

Mathématiques 30 000€

Finance, banque, assur., tourisme, transport

30 000€

Génie civil, BTP, autres spécialités indust.

30 000€

Physique, chimie, biologie, géologie 30 000€

Gestion, comptabilité, RH 28 800€

Agronomie, alimentaire, environnement

26 400€

Commercial, marketing 26 000€

Droit, sciences politiques, fi scalité 21 600€

Lettres, langues, documentation 21 600€

IUFM 21 000€

Sciences économiques, AES 21 000€

Sciences humaines (hors IUFM) 20 200€

Arts, édition, communication, journalisme

19 500€

Source : Apec

Numéro 2 | Septembre - octobre - Novembre 2012 | Page 22 Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr

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• Formation ou reprise d’étudesIls sont 7 % à choisir de retourner volontai-

rement à l’école pour sortir de l’impasse ou se mettre à l’abri provisoire du chômage.

ENTRÉES SUR LE MARCHÉ DU TRAVAIL

Accès rapide et durable à l’emploi selon le diplôme (en n’ayant jamais connu le chômage) (base 2009) :

Bac+2 santé/social 93 %

Doctorat 78 %

Ecole de commerce Bac+5 75 %

Ecole d’architecture (autres Bac+5) 75 %

Licences professionnelles 73 %

Ecole d’ingénieurs 69 %

Ecole de commerce (autres Bac+4) 68 %

Licences générales 67 %

BTS 67 %

Ensemble 65 %

DUT 65 %

Master Pro, DESS 62 %

Ecole d’art Bac+2 61 %

Master 1 universitaire 59 %

Master 2 recherche, DEA 59 %

DEUG DEUST 56 %

MST, MSG, maîtrise IUP 55 %

Ecole d’art bac+4 48 %

Source : Cereq

n LA CONCENTRATION DES ÉTABLISSEMENTS UNIVERSITAIRES

LA CONCURRENCE DES CLASSEMENTS

Il existe environ 17  000  universités dans le monde accueillant plus de 150  millions d’étu-diants dont 3,3 millions poursuivent leur scola-rité hors de leur pays d’origine. Une rude concur-

ries sociales plus aisées, ils ont aussi les moyens d’attendre » explique Stéphane Jugnot, chef de département au Céreq.

COMMENT TROUVER LE PREMIER EMPLOI ?

Principaux moyens utilisés par les jeunes diplômés pour trouver un 1er emploi (base 2010) :

20 % Réseau hors Internet

16 % Offres d’emploi sur Internet

14 % À la suite d’un stage

11 % Candidatures spontanées par courrier

10 % Réussite d’un concours

7 % Dépôt de CV sur Internet

6 % Cabinet de recrutement, Intérim

6 % Offres affichées dans un organisme pour l’emploi

5 % Candidature spontanée sur Internet

2 % Salon, forum de recrutement

2 % Offres transmises par l’établissement de formation

1 % Réseau sur Internet

Source : Apec

• Décrochage de l’emploiIls représentent 7 % des sortants de l’ensei-

gnement supérieur qui ont peu à peu perdu pied sur le marché du travail. Ainsi, par exemple, 14 % des diplômés d’écoles d’art (niveau Bac+2), 10 % des licenciés en art, psycho, administra-tion économique et sociale (AES) ou encore 11 % des Deug de sciences dures (chimie, phy-sique, sciences de la vie…) se retrouvent dans cette catégorie.

• Eloignés de l’emploiIls concernent d’abord les 75 000 jeunes qui,

au-delà du bac, sortent de l’enseignement su-périeur sans diplôme (19 % des effectifs) mais aussi 5 % des diplômés du supérieur qui n’ont jamais réussi à dépasser le stade des petits bou-lots. Cette galère concerne également 11 % des licenciés en biologie, 15 % des licenciés en art, 16 % des diplômés d’écoles d’art (niveau Bac+4) et même 14 % des docteurs en lettres.

n LES PREMIERS MOIS SUR LE MARCHÉ DU TRAVAIL

5 TRAJECTOIRES DIFFÉRENTES

Le marché du travail est devenu beaucoup plus sélectif du fait qu’un pourcentage croissant de postes en entreprises requiert une maîtrise suf-fisante de savoir-faire formels. Si tous les diplô-més ne sont pas égaux sur le marché du travail, les différentes enquêtes du Cereq montrent éga-lement que les non-diplômés sont de loin les plus exposés au chômage et à la précarité. La dernière enquête menée en 2010 par le Centre d’études et de recherches sur les qualifications permet de se faire une idée assez précise de ce qui se passe entre l’obtention du diplôme et les 3  premières années sur le marché du travail. D’une manière générale, il en ressort que plus on grimpe dans la hiérarchie des diplômes, plus la protection contre le chômage est forte. Elle per-met également de se faire une idée assez précise sur la valeur réelle des diplômes en mettant en évidence 5 trajectoires différentes. • Accès rapide et durable à l’emploi

65 % des étudiants sortis de l’enseignement supérieur n’ont quasiment pas connu le chômage ou les emplois précaires. Le record est obtenu par les diplômés Bac+2 du secteur santé-social dont 93 % sont entrés immédiatement dans la vie active. Il s’agit également des Bac+3  (li-cences professionnelles), des Bac+5  (écoles de commerce) ainsi que les Bac+8  (doctorats). C’est également le cas des BTS en génie civil et construction, mécanique et électricité.• Accès à l’emploi différé

Cette seconde catégorie regroupe 16  % des jeunes diplômés dans presque tous les niveaux de sortie d’études qui doivent passer par un sas de transition avec des temps d’inactivité ou de chômage. Les plus diplômés comme les ingénieurs sont également concernés du fait que « Ces profils ont plus d’exigences. Issus de catégo-

NE PAS OUBLIER CEUX QUI S’ARRÊTENT EN COURS DE CHEMIN

Selon Stéphane Tassel, secrétaire général du Sne-sup-FSU, « Il faut que les étudiants aient une vision claire et objective sur la filière pour la choisir et non la subir  ». Si les taux d’insertion professionnelle sont relativement bons pour les diplômés de la plupart des filières universitaires, la problématique se concentre surtout dans l’abrasion importante du nombre d’étudiants entre la première année et le nombre de diplômés à la sortie.

Ils sont, en effet, 75 000 chaque année à sor-tir de l’enseignement supérieur sans diplôme. Pour Olivier Vial, président du syndicat l’Uni, « L’absence de sélection en première année est un vrai problème. Le vrai filtre actuellement c’est la licence. Ce n’est pas la sélection la plus honnête et la plus juste socialement qui soit ». Par exemple, dans la filière psycho « Sur 10 000 étudiants en première année, ils ne sont effectivement que 2 500 à être diplômés à Bac+5 » confirme Benoît Schneider, professeur en psychologie de l’éduca-tion à Nancy-2 et coprésident de la Fédération française des psychologues et de psychologie.

Pour lui, « Plus que des chiffres, c’est la réalité professionnelle qu’il faudrait clarifier. » 

TAUX D’INSERTION PROFESSIONNELLEClassement des filières en fonction de leur taux d’in-sertion professionnelle au sein des universités de la région Limousin-Poitou-Charentes avec la note sur 20 accordée par le magazine Le Point :

• Filières Droit, Economie et Gestion (DEG)

La Rochelle 98 % 18,40

Limoges 93 % 16,65

Poitiers 93 % 16,65

• Filières Sciences, Technologies, Santé (STS)

Poitiers 96 % 18,1

La Rochelle 92 % 18,45

Limoges 89 % 17,3

• Filières Sciences humaines et sociales (SHS)

Poitiers 91 % 16,7

Source : Palmarès Le Point

Numéro 2 | Septembre - octobre - Novembre 2012 | Page 23 Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr

“ Ma vie n’aurait pas été la même sans le cnam.”

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L’OFFRE DE FORMATION CONTINUEDU CNAM REGION CENTRE EVOLUE

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DOSSIER FORMATIONSelon les autorités, ces déficits proviennent

du changement de normes comptables et de la hausse de la masse salariale liée au vieillisse-ment de certains personnels changeant d’indice. En fait, derrière ces considérations techniques se cachent des raisons plus profondes comme la baisse du budget total de l’enseignement supé-rieur et surtout le fait que le gouvernement n’a versé qu’une partie seulement des 5  milliards promis en 2007 dans le cadre de la loi LRU. Si l’objectif initial était de verser 1 milliard par an pendant 5 ans, la réalité plafonne fin 2011 à seu-lement 3 milliards. Il semble que faute de modes de financements adaptés à l’urgence, la réforme piétine et fasse monter la grogne dans certaines universités.

Une soixantaine de présidents d’université, de directeurs d’établissement d’enseignement supé-rieur et de hauts fonctionnaires, se sont d’ail-leurs réunis au sein du groupe Marc-Bloch pour dénoncer en coeur «  l’enfumage statistique  », « les tours de passe-passe » budgétaires et les « écrans de fumée » déployés par le gouverne-ment depuis 2007.

LOI LRU

La loi relative aux libertés et responsabilités des universités instaurée le 10  août 2007est l’une des mesures-phares du dernier quinquennat. Elle est cen-sée faire progresser l’équité sociale et donner une plus grande autonomie aux universités françaises en matière de gestion du patrimoine immobilier, en modifiant la gouvernance et en ouvrant sur des finan-cements privés. La loi LRU prévoit que les 83 univer-sités françaises doivent être autonomes à la fin de l’année 2012, c’est-à-dire qu’elles aient « Plus de liber-tés et de responsabilités afin de renforcer leurs énergies, renforcer leur réactivité et plus de légitimité face à leurs partenaires ». La loi LRU favorise également les mou-vements de concentration entre établissements afin de pouvoir capter davantage de financements territo-riaux et résister à la concurrence. Fin 2011, la France comptait 73 universités autonomes soit 88 % du total des établissements. Il existe actuellement 24 fonda-tions universitaires et 15 fondations partenariales.

rence oppose ainsi les universités à l’échelle internationale que différents classements (12 en tout) essaient de hiérarchiser. Le plus connu d’entre eux est celui dit « Classement de Shan-ghai » qui, depuis 2003, établit chaque année le palmarès des 500 premières universités dans le monde. Bien que largement critiqué, il est éga-lement le plus transparent dans la méthode uti-lisée même si celle-ci se limite principalement à « l’après-enseignement » en fonction directe de la notoriété acquise par certains de ses membres (travaux, articles, livres, prix Nobel, médaille Fields…). Avec lui on apprend, par exemple, qu’il n’existe que 8 établissements français clas-sés dans le top 200 des grandes universités et que le premier établissement français arrive à la 40e place (Université Paris-Sud-XI d’Orsay).

PRINCIPES DU « CLASSEMENT SHANGHAI »Ce classement mis en place en 2003  a été réalisé pour répondre à la demande des familles chinoises souhaitant augmenter les chances de réussite de leurs enfants dans les établissements étrangers. Il repose sur 4 familles de critères donnant lieu à 6 in-dicateurs agrégés incluant chacun une pondération pour obtenir une note unique : • 20 % de la note concerne le nombre de prix Nobel

ou de médaille Fields décernés à un membre de l’université.

• 20 % de la note concerne le nombre de membres mentionnés dans la liste des chercheurs les plus cités réalisée par l’institut Thomson Reuters

• 20 % de la note concerne le nombre d’articles parus dans les revues de référence en Sciences et Nature.

• 20 % de la note concerne le nombre d’articles pa-rus et référencés par la base de données de Thom-son Reuters.

• 10 % de la note concerne la taille de l’institution.• 10  % de la note concerne la qualité de l’ensei-

gnement.

QUALITÉ OU PERFORMANCE ?

Malgré le fait que le système organique des grandes écoles françaises (éclatement) ne cor-responde pas au mode d’organisation internatio-nal (regroupement), les mesures gouvernemen-tales prises depuis 2006 ont permis de regrouper un certain nombre d’établissements universi-taires sous forme de pôle de recherche et/ou d’excellence en vue de bénéficier de l’effet de taille afin de grimper dans les classements.

Selon Lesley Wilson, secrétaire générale de l’EUA (Association européenne des universités), « Les universités sont prises dans un dilemme : améliorer leur qualité ou grimper dans les clas-sements ». Si le premier objectif doit normale-ment  servir le second, en réalité la démarche qualité dans l’enseignement n’influence pas nécessairement la performance globale de l’éta-blissement au niveau international. Il est vrai également que la plupart des classements ne ciblent que moins de 5  % des établissements universitaires dans le monde. C’est la raison pour laquelle, les classements restent des outils d’appréciation globale sans être forcément un révélateur de l’enseignement dispensé.

RÉPARTITION DES 100 PREMIÈRES UNIVERSITÉS DANS LE MONDEClassement Shanghai selon la nationalité des éta-blissements (base 2009) :

55 Etats-Unis

11 Royaume-Uni

5 Allemagne

5 Japon

4 Canada

3  France

17 Autres

Source : www.shanghairanking.com

BAISSE DU BUDGET DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

En novembre dernier, le ministère de l’Ensei-gnement supérieur a annoncé la mise sous tutelle de 7  universités coupables d’avoir voté deux budgets consécutifs déficitaires.

C’est la première fois que le résultat consolidé des universités est déficitaire.

• Une offre de cursus très largeLa réussite d’un cursus (filière choisie) est

toujours liée à son adéquation avec la réalité économique. La plupart des universités offrent ainsi une large palette de licences et de mas-ters en phase avec les attentes du marché ce qui signifie, au final, pour l’étudiant une insertion express sur le marché du travail. C’est d’ailleurs l’une des missions à part entière de l’université que de favoriser l’insertion de ses étudiants. L’étroite collaboration avec les entreprises, les organisations patronales et les syndicats profes-sionnels, a permis de proposer des formations ul-tra pointues et souvent plus réactives que celles proposées par les grandes écoles. En général, plus les facs sont jeunes et/ou petites, plus elles sont adaptatives et avancées en ce domaine.

IAE OU ÉCOLE DE COMMERCE ?

Face aux écoles privées, les IAE (Institut d’admi-nistration des entreprises) gagnent haut la main en matière de rentabilité avec des frais de scolarité universitaires de l’ordre de 245€ pour un master 1 ou master 2, alors que la moyenne tourne autour de 8  000€ par an pour les ESC (Ecoles supérieures de commerce). Faire ses études de comptabilité, fi-nance, marketing ou de stratégies d’entreprise dans un IAE, c’est certes avoir du mal au début à rivaliser avec les 10 ou 15 meilleures écoles de commerce qui disposent d’une forte notoriété auprès des recruteurs mais c’est aussi disposer, au final, d’un rendement identique aux ESC. Le taux d’insertion professionnel est de l’ordre de 92 % pour les diplômés qui trouvent généralement un emploi en moins de 3 mois avec un salaire annuel brut moyen de l’ordre de 31 500€. Bien que les IAE soient très différents d’une université à l’autre, question cursus, les programmes sont très similaires avec les écoles de commerce en proposant des masters 2 plus spécialisés, même si les étudiants doivent effectuer par eux-mêmes les démarches pour les périodes obligatoires à l’étranger.

• Suivi des étudiantsAlors que près de 60 % des bacheliers changent de voie, perdent une ou deux années ou encore abandonnent purement et simplement leurs études, les 40 % restant décrochent une licence en 3 ans. La plupart des universités ont intégré ce fait et font dorénavant bénéficier leurs étu-diants d’un accompagnement individualisé du-rant la première année reposant notamment sur :• Un encadrement plus serré • Un contrôle continu en cours d’année• La lutte contre l’absentéisme• Un dispositif de choc pour la remise à niveau

des plus fragiles• Le tutorat• Des entretiens individuels réguliers• Des passerelles vers les filières profession-

nelles courtes

• Lien étroit avec les entreprisesFini le temps où l’université était découplée

pour tous et notamment les classes populaires. Ces dernières années, les facs ont subi une in-croyable mue au profit direct de leurs étudiants. L’option université est devenue beaucoup plus séduisante et n’est plus perçue comme une option par défaut pour étudiants rejetés par des filières trop sélectives. Les différentes réformes mises en place ont largement fait bouger les lignes en apportant davantage d’autonomie et de finance-ment. Dorénavant les universités sont jugées et financées selon leurs résultats à partir des taux de réussite aux examens et non plus en fonction du nombre d’inscrits. Elles savent également mieux se vendre et présenter de manière attractive leurs offres sur l’Internet. Il est clair que si une fac sait bien se vendre, c’est qu’elle est aussi un établisse-ment organisé et soucieux de sa réputation donc de ses performances. Pour l’étudiant, il est doré-navant possible de sélectionner la bonne filière en comparant l’offre universitaire (peu coûteuse) et celle des grandes écoles dont l’offre est géné-ralement bien plus coûteuse.

2 VISAGES

L’image de l’université a bien changé ces der-nières années en rivalisant, pour certaines, avec les plus grandes écoles. Fondée sur un accès peu onéreux ainsi que sur la non présélection des étudiants, l’université française offre 2  visages malgré la grande diversité de ses cursus. Il existe toujours d’un côté d’antiques cursus coupés de la réalité économique et/ou disposant de peu de moyens et de l’autre, des campus d’un grand dynamisme avec des pratiques et des ressources de même niveau que celles des grandes écoles. Depuis que la loi le leur permet, la plupart des universités se sont lancées avec succès dans la course au financement avec, pour corollaire, la nécessité d’être plus dynamiques, mieux équi-pées et réactives par rapport aux nécessités économiques. Aujourd’hui, la plupart des univer-sités font feu de tout bois et rivalisent à égalité avec les grandes écoles d’un point de vue qua-lité d’enseignement, diplôme et taux d’insertion. Elles offrent quasiment toutes les avantages suivants :

• Un accueil dynamique des étudiantsTous les nouveaux entrants à la fac reçoivent

dorénavant un avis motivé sur leurs choix de filières. Ils peuvent également s’entretenir avec les enseignants pour réfléchir à leur projet et suivre, s’ils le souhaitent, des modules de remise à niveau. Malgré les 53 % d’étudiants qui ob-tiennent leur licence en fin de cursus, le plan « réussite en licence » lancé en 2007 a fait aug-menter régulièrement ce chiffre en proposant une première année moins spécialisée, 5 heures hebdomadaires supplémentaires d’encadrement pédagogique, des réorientations facilitées en fin de premier semestre, des enseignants référents et des tuteurs pour encadrer les novices.

LES MOTIFS DE LA GROGNE

Si l’autonomie est une véritable avancée que personne ne conteste, il n’en n’est pas de même avec la faiblesse des moyens financiers mis sur la table. Parmi les principaux sujets de mécon-tentement évoqués par le groupe Marc Bloch :

• Le décalage entre les promesses et la réalité des engagements budgétaires : 3 milliards reçus contre 5 prévus sur 5 ans.

• Une présentation trompeuse des chiffres en jouant sur la confusion entre les crédits de paiement (euros sonnants et trébuchants réelle-ment versés) et les autorisations d’engagements (sorte de droits de tirage qui peuvent s’étaler sur une vingtaine d’années).

• L’affectation mécanique d’une bonne partie de l’argent injecté dans l’accroissement de la masse salariale qui représente traditionnellement de 70 % à 80 % du budget.

• Un nouveau transfert de compétences iden-tique à celui auquel ont été confrontées de nombreuses collectivités locales dans le cadre des lois de décentralisation. En effet, l’autono-mie rime immédiatement avec une inflation des charges dont les causes sont  : l’investissement nécessaire dans du personnel qualifié pour gérer l’autonomie ; l’augmentation naturelle des rému-nérations liée au vieillissement des chercheurs ; la mise en place de primes  ; la régularisation de centaines de contractuels ; les changements catégoriels de milliers d’administratifs…

n L’IMAGE DE L’UNIVERSITÉ

DES ÉTABLISSEMENTS SÉDUISANTS

L’université a toujours été un symbole fort en France car elle caractérise la réussite possible

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du monde professionnel. Dorénavant la plupart d’entre elles ont tissé des liens étroits avec les entreprises en organisant des forums, des ren-contres, des partenariats, des galas de fin d’an-née. Il existe même des clubs d’entreprises hyper impliqués dans certains cursus (management no-tamment) qui ont leur mot à dire dans le choix des vacataires et intervenants professionnels.

• Assistance pour trouver un métierSachant que les étudiants se méfient générale-

ment des infos qui viennent de l’institution elle-même, certaines facs ont placé leurs professeurs en première ligne afin d’aider leurs étudiants à mieux s’orienter d’un point de vue métier. Selon Patrick Kennis, directeur du service information à Lille 1, « Plusieurs études ont mis en évidence le rôle déterminant joué par les enseignants dans ce domaine. Pour les étudiants, ils sont crédibles et légitimes pour parler de leur avenir. »

AUTRES RAISONS POUR INTÉGRER LA FAC

Il existe également plusieurs autres raisons ob-jectives pour choisir un cursus universitaire :• Des formations de qualité avec un décloisonne-ment des filières associant, par exemple, le droit, l’économie et une langue vivante. C’est également la possibilité du double diplôme avec la multipli-cation des partenariats entre les universités et les grandes écoles ou encore, des passerelles concer-nant les classes prépas intégrées dans les facs de sciences permettant de déboucher ensuite sur un diplôme d’ingénieur.• Une proximité territoriale avec 83 établissements permettant à tous les jeunes bacheliers d’accéder à des études supérieures à moindre coût. L’offre des IUT (instituts universitaires de technologie) est également répartie dans de nombreuses petites et moyennes villes.• De nombreux dispositifs d’accompagnement des étudiants  : tutorat, accessibilité et disponibilité des enseignants, centre d’information et de res-sources documentaires…• Des enseignants passionnants et passionnés qui donnent souvent envie d’aller jusqu’au bout dans la filière d’enseignement et/ou dans la recherche, sachant que certains sont de véritables pointures dans leurs spécialités.• Une dynamique globale de modernisation qui, certes a pris du retard, mais qui est destinée à of-frir progressivement de bonnes conditions d’études même si de nombreuses facs fonctionnent encore avec certains locaux relativement vétustes.• Une insertion professionnelle en fin de cursus diplômant qui est devenue une priorité dans toutes les universités. Pour cela, chaque établissement est doté d’un BAIP (bureau d’aide à l’insertion professionnelle) chargé de recueillir les offres de stages et d’emploi et d’aider directement les jeunes diplômés sur le marché du travail.

n FAIRE SES DÉBUTS À L’UNIVERSITÉ

ÊTRE SURTOUT MOTIVÉ(E)

Une étude du ministère de l’éducation nationale menée en 2010  a montré qu’un étudiant inscrit « par défaut » (faute de mieux) à la fac échoue 3,5 fois plus souvent qu’un étudiant motivé depuis son entrée dans les études universitaires. Il en res-sort, à l’évidence, que la clé de la réussite à l’uni-versité et dans le supérieur repose sur une grande motivation à aller jusqu’au bout avec volonté et détermination. C’est très souvent le manque de motivation et l’absence de perspectives qui mine l’étudiant dans son parcours d’apprentissage. Pour rester motivé(e), il suffit de suivre quelques règles simples :• Avoir envie d’aller à l’université• S’obliger à faire acte de présence aux cours• Bien connaître le cadre de son apprentissage• Maîtriser son environnement afin d’éviter de le

subir• Etre clair sur tout ce que l’on veut faire et ne

pas faire

• Rencontrer de nouvelles personnes • Eviter de rester isolé(e) trop longtemps• Prendre du plaisir dans toutes les choses que l’on

fait• S’obliger à atteindre des objectifs limités dans

le temps

PLAN CAMPUS

Le second chantier lancé fin 2007, appelé plan Cam-pus, doit permettre à certaines universités de disposer d’une enveloppe de 5 milliards d’euros pour la rénova-tion et la construction de bâtiments neufs. Or, ce plan a pris beaucoup de retard depuis 4 ans sachant que la plupart des chantiers n’ont même pas commencé en raison de la complexité administrative du projet. Dans les faits, le principe du plan Campus prévoit que les universités ne reçoivent que les intérêts des sommes qui leur ont été allouées. Ainsi pour 2011, seulement 270 millions d’euros ont été débloqués au titre de la réalisation d’études. Pour recevoir ces sommes, les universités doivent signer des partenariats public-privé (PPP) pour la construction de nouveaux locaux faisant que cette procédure (dite de dévolution du patrimoine) allonge considérablement les délais. Après signature du partenariat, le partenaire privé devient généralement propriétaire des locaux et l’uni-versité doit lui verser une sorte de loyer sur plusieurs décennies avec un montant qui peut varier en fonction des coûts de l’énergie ou d’éventuels travaux ultérieurs.

CONSEILS POUR S’ACCROCHER

Toutes les études et enquêtes démontrent que les étudiants qui réussissent le mieux sont ceux qui ont suivi leur passion ou leur domaine de pré-dilection.

En niant cette évidence, 1  étudiant sur 2  dé-croche la première année en université.

Selon Bernard Beignier, doyen de la faculté de droit de Toulouse : « L’année universitaire a long-temps été un marathon. Aujourd’hui, c’est un sprint, il faut que l’étudiant soit fin prêt mi-octobre : l’uni-versité d’été permet d’être tout de suite en pôle position  ». Il poursuit en indiquant que «  L’uni-versité c’est un monde séduisant mais très vaste, on peut vite  s’y sentir isolé  » ce qui suppose de respecter certains conseils pour mener un parcours sans embûches.

• Prendre des repères avant l’entréeProfiter de l’été pour avoir un aperçu du pro-

gramme de l’année suivante ou effectuer un pre-mier tour de chauffe à l’occasion des universi-tés d’été permet aux étudiants de rencontrer les enseignants et de mieux appréhender ce qui les attend. Il peut s’agir également de faire le tour du campus, visiter les locaux, participer à des ateliers en petits groupes, se faire présenter les nouvelles matières, réaliser des exercices pratiques, aller à la cafétéria, au resto U, à la bibliothèque… Prendre les devants est surtout très utile dans les matières déjà pratiquées au lycée (maths, sciences phy-siques…). Pour Patrick Porcheron, vice-président à l’université Paris VI : « C’est essentiel avant d’abor-der l’année. Dans ces séances très interactives, les professeurs insistent sur les notions importantes à maîtriser dès la rentrée. » • Avoir un objectif de métier

Comme l’armée, la fac est une grande muette qui suppose de savoir se débrouiller seul pour dénicher les bonnes informations.

Tout commence par un repérage au Scuio (Ser-vice commun universitaire d’information et d’orien-tation), un service transversal qui permet de se renseigner sur tous les dispositifs : soutien, labos de langues, cours à distance, fiches métiers…

Il peut être utile également de réaliser un bilan de compétences et/ou de ses aspirations.

Pour cela, le mieux consiste à se faire aider par les responsables des Scuio afin de donner du sens à ses études et/ou se fixer un objectif précis du métier.

D’après Georgette Da, vice-présidente déléguée vie et réussite des étudiants à Lille 3, « Il ne faut pas rester sans projet mais penser très tôt à un plan professionnel pour réussir à se projeter et travailler à rebours. »

LE TEMPS UNIVERSITAIRE

Alors que le temps de présence au cours avoisine la vingtaine d’heures par semaine, en réalité le temps de travail nécessaire lors du premier cycle universitaire se monte à une cinquantaine d’heures par semaine, soit presque autant de travail personnel que de cours. Par principe, il faut savoir qu’une heure de cours en faculté est beaucoup plus dense qu’une heure de cours au lycée. Il est de plus indispensable de relire chaque jour ses cours.

• Bien gérer son emploi du tempsIl faut éviter de s’accorder trop de liberté lorsque

les cours ne sont pas obligatoires car « Gare aux il-lusions ! L’assiduité est indispensable pour réussir » prévient Solange Mirabail, enseignante en droit.

OCCUPER SON TEMPS EN AMPHI

S’il est nécessaire de faire acte de présence aux cours en essayant de suivre et comprendre la matière ensei-gnée, il est également possible durant ce moment de :• Revoir les notes du cours précédent• Lire des sujets connexes• S’accorder le luxe de ne pas prendre de notes en écou-

tant plutôt le sens et l’esprit du cours magistral que la lettre et le détail technique, afin de s’imbiber de l’essentiel.

Même avis de la part de Thierry Michot, vice-pré-sident de l’université de Bretagne occidentale, pour qui « Celui qui croit être peinard se trompe » en pen-sant que l’emploi du temps en apparence léger est facilement supportable. «  À la vingtaine d’heures de cours hebdomadaires, voire trente dans certaines licences, s’ajoute autant de travail personnel ».

Un avis partagé par Georgette Da pour qui « As-sister au cours, cela semble aller de soi mais l’assi-duité est indispensable pour réussir. Tout comme le fait de travailler régulièrement en dehors des cours en n’hésitant pas à utiliser toutes les ressources, comme les bibliothèques ou les centres de lan-gues ». Le temps libre doit être consacré à faire des choses utiles, du travail personnel, à multiplier ses loisirs mais aussi à trouver un job étudiant afin de gagner de l’argent et s’offrir ainsi de petits plaisirs.

• Créer du lien avec les autres et les professeursÀ la fac, moins on reste anonyme, plus on réus-

sit. Il faut d’autant plus sortir de sa coquille qu’il n’existe pas de concurrence entre étudiants ni d’esprit de compétition comme dans les classes prépas. Les travaux dirigés (TD) sont, par exemple, le moyen le plus facile pour sortir de l’anonymat des amphis et se rapprocher des autres étudiants.

Il ne faut donc pas hésiter à travailler par petits groupes de 3 ou 4, se soutenir entre collègues « Et ne rater aucune occasion de créer du lien conseille Georgette Dal qui affirme également que c’est un moyen d’ancrage rapide pour s’approprier son envi-ronnement. C’est un accélérateur de réussite ». Ne pas rester anonyme consiste également à se faire remarquer par les professeurs influents. Le rapport avec les enseignants n’est pas du tout le même qu’au lycée, il faut apprendre à frapper à leur porte. En première année, les professeurs sont très atten-tifs et ouverts aux questions liées aux cours et aux lectures à privilégier. Ils donnent volontiers des conseils et aident à trouver des contacts utiles en extérieur notamment pour les stages. Le meilleur moment pour aller à la rencontre des enseignants est à la fin des TD.

• Ne pas hésiter à se faire aider par un tuteurL’ensemble des facs propose un tutorat pour

accompagner les étudiants de première année. Il s’agit le plus souvent de séances de soutien ani-mées par des étudiants plus avancés dans leur par-cours (Master). L’objectif est d’éviter l’isolement des nouveaux venus grâce à un accompagnement personnalisé capable de répondre à leurs interro-gations légitimes. Pour Mary Spencer, étudiante en Master arts plastiques : « On répond à leurs ques-tions ou on leur réexplique des notions : le rapport est plus spontané qu’en cours, car il n’y a pas l’enjeu de la note, la crainte de l’évaluation. ». Un autre axe d’action consiste à participer à une association ou à se faire conseiller par les syndicats étudiants.

• Tisser son réseauDès la seconde année l’anonymat disparaît et du-

rant la 3e année, il devient temps de constituer son propre réseau. La solidarité est essentielle entre membres de la même école, même promotion, club de diplômés.

Il est alors recommandé d’opportuniser toutes les occasions pour accumuler les cartes de visite : forums emploi, stages, rendez-vous avec les DRH, interventions de professionnels.

Il est aussi nécessaire de s’inscrire sur des ré-seaux sociaux tels que LinkedIn ou Viadeo.

LES TESTS D’ÉVALUATION D’ANGLAIS

Selon un grand nombre d’experts le Toeic (Test of english for international communication) n’est pas suffisam-ment ciblé et ne permet pas d’avoir une approche fine des efforts à accomplir par rapport à son activité pro-fessionnelle.

Pour Christophe Ferrandou, directeur général de go-Fluent, « Il y a un réel décalage entre la pratique des entre-prises qui continuent à faire passer le Toeic à leurs salariés pour mesurer leur niveau d’anglais et leurs besoins réels ».

La constatation est identique pour le Bulats (Business language testing service) sachant, par ailleurs, que d’autres tests apparaissent sur le marché comme l’Ifce (International certificate in financial english) destiné à mesurer le niveau des professionnels de la finance et de la comptabilité ou encore l’Ilec (International legal english certificate) réservé aux juristes.

• Effectuer des stagesSelon Sébastien Hampartzoumian, directeur au

cabinet Michel Page, « À diplôme égal, ce sont les stages, leur cohérence autour d’un projet profession-nel, la nature des missions qui font la différence à l’embauche ».

Pour sortir très vite du lot, il  faut obligatoire-ment multiplier les stages même si ceux-ci ne sont pas obligatoires et ce, dès la première année afin de développer rapidement un esprit « pro ». C’est aussi le meilleur moyen d’entretenir l’acquis durant son cursus et préparer sa sortie de formation en s’orien-tant vers un métier en rapport avec ses objectifs. Il est également conseillé de suivre les conférences métiers organisées par le Scuio ou par le Baip (Bu-reau d’aide à l’insertion professionnelle).

• Varier les modes d’apprentissageIl existe plusieurs astuces pour se motiver à ap-prendre et suivre le tempo imposé. Il peut s’agir par exemple :

• De varier les lieux d’études à la bibliothèque, au café, dans les transports en commun, chez des ami(e)s

• De lire au moins 10 minutes par jour (et plus naturellement) en dehors des cours,

• Découper le travail en tâches après en avoir fait une liste quotidienne

• Se débarrasser toujours d’abord du travail fasti-dieux puis s’accorder ensuite des pauses et des récompenses

LA RÉTRIBUTION DES STAGES

À défaut de convention de branche ou d’accord pro-fessionnel étendu, le montant horaire de la gratifi-cation due au stagiaire est fixé à 12,5 % du plafond horaire de la Sécurité Sociale d’après le décret du 31 janvier 2008 relatif à la gratification et au suivi des stages en entreprise. D’après la loi du 24  no-vembre 2009 relative à l’orientation et à la forma-tion professionnelle tout au long de la vie, cette gratification n’est obligatoire que si le stage dure 2 mois au minimum. Depuis 2011, le paiement de ces 2 mois est obligatoire, même s’ils ne sont pas consécutifs, à condition qu’ils aient lieu la même année. En juillet 2011, le montant mensuel normal de la gratification était de 417,09 euros.

Principales sources utilisées : Alternatives Economiques - Challenges - L’Expan-sion - L’Express - Le Point - Science Et Avenir

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Numéro 2 | Septembre - Octobre - Novembre 2012 | Page 26 Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr

DOSSIER NÉGOCIATIONce qui se réglait avant naturellement occa-sionne aujourd’hui des pourparlers pour chaque décision importante ». Actuellement tout se discute, favorisant, malgré des heurts réguliers, une expression bien plus démocra-tique qu’auparavant.

LE CONCEPT D’HARVARD

Le concept Harvard appliqué à la négocia-tion objective a été développé il y a presque une trentaine d’années par une équipe de chercheurs de l´université d´Harvard. Les interventions de l’un de ses concepteurs, le Pr Roger Fischer, ont été régulièrement couronnées de succès dans plusieurs grands conflits. C’est notamment le cas en tant que négociateur de paix au Salvador et, en tant que conseiller ayant accompagné la fin du régime de l´apartheid et le transfert pacifique du pouvoir en Afrique du Sud. À chaque fois, la méthode utilisée repose sur l’application des 12 règles suivantes :

1. Se mettre dans la situation de l´autre personne en essayant de comprendre sa fa-çon de penser et son point de vue.

2. Discuter largement des idées émises par les deux parties.

3. Ne pas attribuer la responsabilité de ses propres problèmes à la partie adverse.

4. Faire participer la partie adverse au résultat en veillant à ce qu’elle intervienne dans le processus de négociation.

5. Adapter ses propositions au système de valeurs de l´autre partie en lui donnant la possibilité de « sauver la face ».

6. Accepter les émotions suscitées par l’en-jeu en reconnaissant leur bien-fondé.

7. Autoriser la partie adverse à décompres-ser sans réagir à ses explosions émotionnelles.

8. Utiliser régulièrement des gestes symbo-liques tels que serrer la main, offrir un petit présent, faire une excuse…

9. Ecouter attentivement en s’efforçant de donner un retour d´informations concis (feed-back) sur ce qui vient d´être dit.

10. Parler de manière à être compris de l’autre dans un langage simple, modeste,

sans emphase.11. Savoir aussi parler de soi avec sincérité.12. Etablir des relations durables en appre-

nant à connaître le partenaire.

EVITER DE COUPER L’ORANGE EN DEUX

Dans la plupart des négociations contrac-tuelles, il est courant d’observer que chacune des parties estime détenir la bonne réponse et que sa vision des choses est la bonne. Il est clair toutefois que la négociation en « ligne droite » n’est pas la plus propice à favoriser un processus créatif de solutions. Pour créer des options aux résultats plus efficaces il est nécessaire d’envisager, dès le départ, plu-sieurs types de solutions sans jamais porter de jugement de valeur durant le processus de création. Un peu à la façon du brainstor-ming, il faut prendre pour exemple l’histoire proverbiale des deux sœurs qui se disputent à propos d´une orange et qui finissent par convenir d’une négociation relativement sté-rile et étriquée. En effet, après avoir convenu de couper le fruit en deux, les deux sœurs se séparent avec l´une qui fait exactement ce qu’elle envisageait de faire depuis le début en mangeant la pulpe de sa moitié de fruit et en jetant la peau. De son côté, l´autre qui voulait faire un gâteau jette le cœur du fruit et utilise uniquement la peau. Au final, ni l’une ni l’autre n’ont su profiter d’une solution à « valeur ajoutée » bien plus avantageuse : Manger la pulpe entière pour l’une et utilisa-tion de la peau complète pour l’autre. Cette métaphore est assez courante dans beaucoup de négociations où chacun essaie d’abord de tirer la couverture à lui aboutissant au final à un consensus a minima.

OPTER POUR DES SOLUTIONS CRÉA-TIVES

Dans la plupart des négociations menées par des hommes intelligents et responsables, rares sont les cas où l’on ne puisse, au final, que couper l’orange en deux. Dans le cas métaphorique de l’orange d’autres solutions existent comme la recherche d’un partage

L’ART DE NÉGOCIERLA NÉGOCIATION OBJECTIVE

Selon la célèbre formule de l’économiste américain John Kenneth Galbraith, « La négo-ciation est, en dehors du sexe, l´engagement le plus fréquent et le plus problématique entre deux personnes et une relation de-meure entre deux activités ».

De son côté, Maurice À. Bercoff, auteur de L‘art de négocier - L‘approche Harvard en 10 questions (Ed. d’Organisation), prône une méthode de «  négociation objective  » qui consiste à éviter le processus basique de marchandage en essayant de trouver d’autres formes de solution plus constructives et effi-caces.

La recherche du profit mutuel doit deve-nir le credo permanent des négociateurs qui veulent fidéliser leurs clients ou fournisseurs.

Pour cela 4, conditions constituent les principes fondamentaux de la négociation fructueuse selon le concept d´Harvard :

1. Les négociateurs doivent toujours dis-socier les individus des problèmes rencontrés

2. Ce qui compte ce sont les intérêts en jeux et non la défense des positions ache-teur/vendeur

3. Il faut savoir développer avec ses par-tenaires de négociation des alternatives qui procurent des avantages équitables pour chaque partie

4. Les négociateurs doivent utiliser des critères objectifs permettant de mesurer le résultat final de leur négociation.

2 RÈGLES DE BASE EN NÉGOCIATION

Pour le politologue américain William Zart-man « Nous sommes entrés dans l’âge de la négociation » indiquant par là que l’autorité, le rapport de force, la contrainte unilatérale, sont des modèles révolus aussi bien dans les affaires que dans le travail, la société ou la famille.  Il en ressort 2  grandes règles que chacun doit mettre en place à son niveau :

• Convaincre plutôt que contraindreSelon Aurélien Colson, formateur à l’Essec

et coauteur de Méthode de négociation pa-rue aux Ed. Dunod, « En quelques décennies, nous sommes passés d’un modèle d’organi-sation « top down » où le sommet tranchait pour la base, à un modèle « bottom up » qui privilégie la consultation  ».  Le résultat est sans appel  en constatant que l’exercice de la contrainte est devenu de moins en moins efficace et surtout de moins en moins toléré. À l’inverse, la volonté de convaincre s’impose comme LE moyen essentiel de créer du bon relationnel et un dialogue social de qualité.

• Apaiser les tensions par le dialogueAlors que l’on assiste depuis près de 50 ans

à la dilution progressive des normes collec-tives, de la figure paternelle et de l’autorité institutionnelle, l’individualisme, ou plutôt une nouvelle étape dans l’affirmation natu-relle des individus, oblige à faire un grand nombre de choix par soi-même et à en dis-cuter. Pour Patrice Huerre, pédopsychiatre et auteur de Je m’en fiche, j’irai quand même (Albin Michel), «  Avec l’égalité des rôles,

L’ART DE NÉGOCIER

OCTROI OU CESSION DE LICENCE ?

Les bons réflèxes

pour bégocier

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vous doit se faire. Il deviendra, souvent à son insu, votre allié. »

• Bien connaître le contexte« Alors que nombre de supervendeurs fran-

çais continuent de se rendre à leurs rendez-vous les mains dans les poches, l’Asiatique ou l’Américain n’oubliera jamais son lourd atta-ché-case. Ne serait-ce que pour montrer qu’il a bien préparé son coup  » affirme Thierry Krief, président de NegoAndCo et auteur de Négocier autrement avec un employeur (Ey-rolles). Il faut, selon lui, au-delà de la bonne connaissance du dossier (historique, timing, deals intervenus, dates, interlocuteurs et lieux de rendez-vous …) savoir anticiper les postures des participants en fonction de leurs rôles et de leurs personnalités.

• Délimiter les zones de compromisLa règle d’or préconisée pas Serge Besan-

ger, négociateur dans l’immobilier, est que «  À chaque fois  que mon interlocuteur me demande de faire un effort sur un de mes ob-jectifs, je lui en réclame autant sur un autre point ». Cette méthode fondée sur la récipro-cité doit absolument reposer sur un réalisme au niveau des exigences dans les contrepar-ties permettant ainsi de retrouver un équi-libre satisfaisant dans la négociation. Dans la plupart des cas, il s’agit de passer d’une né-gociation purement tarifaire (prix, remises, conditions de paiement) à une négociation hors tarif beaucoup plus ouverte et créative.

• Envisager les principaux scénarios possibles

Pour Benoît de Saint-Sernin, directeur général de l’Ecole européenne d’intelli-gence économique, « L’effet de surprise est l’ennemi numéro 1 de tout négociateur ». Il faut donc éviter d’être pris au dépourvu en imaginant différents scénarios possibles  en fonction des informations récoltées. Pour se préparer au pire, l’une des bottes secrètes utilisées par les grands négociateurs est le Mesore (Meilleure solution de rechange) ou en anglais « Best Alternative To a Negociated Agreement » (Batna). Cette méthode oblige, avant ou en cours de la négociation, à prépa-rer un plan B acceptable si le plan initial ne fonctionne pas. Il ne s’agit pas d’augmenter encore les efforts déjà consentis mais d’éva-luer pragmatiquement le coût de l’échec en prévoyant de travailler éventuellement avec un autre partenaire si nécessaire. En sor-tant la grosse artillerie comme ultime moyen de convaincre, il s’agit de faire comprendre que son intérêt est de négocier pour gagner quelque chose ou alors de tout perdre.

COMMENT DESTABILISER MOMENTANÉMENT SON INTERLOCUTEUR ?

À condition d’avoir épuisé toutes les autres solutions, de se montrer bon acteur, d’être discret et de faire preuve de sang-froid, il est possible d’utiliser certaines tactiques de déstabilisation dans le but de forcer le cours des événements. Attention toutefois à ne pas abuser de la méthode car le coup de bluff ne marche qu’une fois et rendra la prochaine fois le partenaire méfiant, voire hostile. Un effet boomerang peut également se produire renversant alors la situation au détriment du « manipulateur ».

• La technique du mutismeLorsque rien ne se passe à la fin de l’en-

tretien, il s’agit de créer à ce moment là un silence pesant de nature à installer une gène en ne parlant plus, en regardant ses notes, en faisant autre chose, afin d’obliger le par-tenaire à prendre l’initiative de la parole et s’impliquer pour sauver la face.

• La fausse sortieIl s’agit de faire semblant de rompre les né-

gociations en se levant, en quittant la pièce, voire en claquant la porte. D’après Christian

Romain, auteur de Bien négocier (Marabout), « Utilisez cette technique si vous êtes cer-tain d’avoir l’avantage et que l’autre à tout à perdre » sinon l’interlocuteur peut ne pas entrer dans le jeu et valider ainsi une rupture définitive. Pas question de revenir ensuite et de s’excuser au risque alors de se décrédibili-ser totalement.

• Feindre la mauvaise humeurLa froideur de façade, voire l’antipathie, est

aussi une tactique éprouvée dans la grande distribution avec seulement des « oui » la-coniques ou des «  non  » revêches, en vue de déstabiliser et pousser l’autre à dévoiler ses batteries. Dans ce genre de situation, le mieux consiste alors à jouer l’humour en uti-lisant à l’encontre de celui qui feint la mau-vaise humeur une formule du type  : « C’est grave docteur ? » « Vous avez l’air tellement tendu que ça doit être grave… » 

• Prêcher le fauxAffirmer avec aplomb quelque chose que

l’on sait pertinemment faux ne peux marcher qu’à 2 conditions : que le mensonge soit cré-dible et qu’il soit surtout invérifiable. Toute-fois, prévient Christian Romain, « Ne bluffez pas si vous devez absolument faire aboutir la négociation. N’utilisez pas cette technique de façon impulsive parce que vous êtes au pied du mur. Au contraire planifiez soigneu-sement votre coup. »

• Dénigrer son propre produitSi le client se plaint que c’est trop cher,

lui dire qu’il a parfaitement raison. De la même manière, aller dans le sens de la par-tie adverse en dénigrant ses produits est un principe d’anti-vente assez subtile. Il prive l’interlocuteur d’une résistance attendue et/ou d’une possibilité de critiquer, d’attaquer ou de se battre, l’obligeant alors à faire mou-vement tout seul en prenant conscience des limites « limites » de sa position.

• Déployer un rideau de fuméeCette technique consiste à détourner l’at-

tention de son interlocuteur de l’essentiel en l’amenant à se focaliser sur un point secon-daire. En montant un élément accessoire en épingle, le but est de le convaincre qu’il s’agit là d’un enjeu important pour lui, ce qui permet d’aborder les autres aspects avec beaucoup plus de facilité.

• Souffler le chaud et le froidCette tactique consiste à être désagréable

un jour et agréable un autre, poussant ainsi l’interlocuteur à être reconnaissant le jour où l’on montre de la gentillesse. Selon Christian Romain, « La tactique de la douche écossaise est particulièrement indiquée dans les négo-ciations de longue haleine où vous n’êtes pas en position de force ». L’objectif est de prendre le dessus en se montrant alors conci-liant et/ou en facilitant l’organisation et/ou l’activité de l’autre qui en avait assez d’avoir des bâtons dans les roues…

• Exiger la luneAfin de se créer artificiellement une mon-

naie d’échange, il s’agit d’évoquer une de-mande inattendue dont on sait très bien qu’elle est inacceptable. Le but est de conti-nuer à négocier lorsque l’on n’a rien à négo-cier. En renonçant progressivement à sa de-mande on réussit à obtenir, au final, quelque chose.

APPLIQUER DES CRITÈRES OBJECTIFS

Lorsque l’une des parties veut imposer des dispositions contraignantes par la seule vo-lonté, que les arguments soient vrais ou faux, et que l’autre a tendance à réagir en s’y op-posant, il faut alors tirer le signal d’alarme. Chacun a sans doute raison en partie mais le fait de vouloir tirer d’un seul côté la négocia-tion est de nature à déséquilibrer l’ensemble de la relation dans un perdant-gagnant ou

optimal de satisfaction (pulpe et peau : c’est le principe du gagnant-gagnant) mais aus-si la possibilité de l’éplucher pour en faire autre chose, la presser, la planter ou encore faire pousser un oranger entier à partir des pépins... En réalité, c’est lorsque que l’on a évoqué l’ensemble des possibilités offertes par le caractère spécifique de chaque situa-tion que l’on peut ensuite trouver la meilleure solution de négociation. Même si l’échange paraît très limité du fait que le « gâteau » à partager est lui-même réduit, il faut alors ouvrir d’autres pistes  : achat groupé avec d’autres clients pour négocier un prix plus avantageux, services rendus au fournisseur favorisant d’autres potentiels et/ou contacts pour lui, engagements d’achats sur la durée, application partielle des principes de la com-pensation d’affaires… En résumé, l’option créative repose sur 4 étapes distinctes :

1. Séparer le processus de découverte d´options, du jugement «  critique  » de ces mêmes options

2. Multiplier le nombre d´options plutôt que de s’accrocher à une seule solution

3. Examiner chaque option en fonction de l’intérêt à retirer pour chacune des parties et non uniquement vis-à-vis de soi-même

4. Développer des propositions qui faci-litent la décision de l´autre partie.

LES BONS RÉFLEXES POUR NÉGOCIER

Pour qu’une négociation se déroule dans de bonnes conditions, il est absolument néces-saire de créer un climat de confiance favori-sant l’échange et le dialogue. Il ne faut pas craindre de céder du terrain à partir du mo-ment où l’on instaure une relation cordiale, car c’est sans doute le meilleur moyen d’en regagner par la suite.

• Etre disponible et faire le videCette technique est largement éprouvée  :

si vous êtes serein et avez l’esprit clair, les interlocuteurs le sentent car « Lorsque vous êtes en forme, vous dégagez naturellement une énergie positive  » ainsi que l’affirme Michel Ghazal, fondateur du Centre européen de la négociation. Avant chaque rendez-vous il est conseillé de faire le vide dans sa tête, bien respirer et se concentrer uniquement sur ses objectifs.

• Insister sur les points sensibles du partenaire

Pour être pertinent, un argument doit être à la fois crédible mais aussi ciblé en fonc-tion des attentes précises de l’interlocuteur. Il faut donc éviter le pilonnage d’arguments techniques et autres allégations générales en recherchant plutôt la frappe chirurgicale sur des points qui intéressent directement le partenaire.

• 4 ou 5 arguments seulementUn bon négociateur n’utilise que des ar-

guments ciblés correspondant le mieux aux attentes cognitives de son interlocuteur (dé-monstration logique pour l’ingénieur, intui-tive pour le créatif, chiffrée pour le financier, stratégique pour le dirigeant…). Le reste ne concerne que des réponses précises aux questions posées

• S’adapter au style de son interlocuteurEn instaurant une forme de connivence

avec son interlocuteur, le négociateur aug-mente considérablement ses chances de favoriser un lien fort et durable. Pour cela, au-delà de l’intérêt pour ce qu’il dit, il faut apprivoiser son interlocuteur en se calant sur son tempo (ton dynamique ou lent), ses mimiques (sourire ou sérieux), ses postures (bras ouverts ou croisés, manches retrous-sées ou veste fermée)… afin de créer une complicité subliminale.

• Amener l’interlocuteur à parler de ce qui l’intéresse

Pour que l’échange soit productif, il faut chercher d’emblée le sujet qui intéresse son interlocuteur afin de mener avec lui une conversation intelligente. Ce moment est surtout celui du déjeuner d’affaires qui permet de créer du lien dès lors que l’on y consacre au moins 30 % du temps d’échange. Les confidences et la primeur d’informations sensibles sont toujours bien accueillies.

• Faire plaisir en rendant un serviceLes petites attentions sont toujours bien

perçues lorsqu’elles sont sincères. Le fait de donner un contact, une adresse, les coordon-nées de quelqu’un qui peut aider à solution-ner un problème privé ou familial, favorise à coup sûr le climat de confiance.

• Mettre en valeur son interlocuteurEn cas de retard ou d’enlisement de la

discussion, il est déconseillé de faire porter le chapeau à son interlocuteur. Il faut, au contraire, le mettre en valeur auprès de sa société pour sa contribution dans la négocia-tion, faire savoir à sa hiérarchie qu’il est dur en affaires.

• Rappeler le chemin parcouruIl est aussi recommandé en cours de négo-

ciation de faire un point rapide sur les étapes précédentes. Ce rappel a le mérite de récon-forter les négociateurs sur leurs avancées et les obstacles déjà surmontés mais aussi de mettre en valeur les aspects originaux de l’offre face à la concurrence.

• Souligner les points d’accordAu fil de l’échange et surtout au moment

de conclure il est bon d’entériner les accords de principe obtenus, ou devant l’être, afin d’accumuler les OUI. Cette technique permet de verrouiller l’accord et entériner le fait que les deux parties se sont parfaitement com-prises.

• Lever les dernières incertitudesSachant que tout acheteur a besoin d’être

rassuré au moment de la décision finale, il est bon à ce moment là de se porter garant du bon déroulement des prochaines étapes et de l’assurer que l’on reste disponible à tout moment pour lui.

• Lâcher une ultime concessionL’objectif de cette posture est de donner

au partenaire le sentiment de victoire en lui accordant au moment crucial une dernière concession (déjà envisagée dans le scénario de vente). Il faut également le féliciter au moment de la signature même s’il conclut avec un concurrent. Tous les bons négocia-teurs sont unanimes pour dire que ce geste préserve ainsi les chances pour une autre opération future.

EVALUER SA MARGE DE MANOEUVRE

La période de préparation en matière de négociation est indispensable afin d’antici-per les problèmes à venir. L’objectif consiste à imaginer les hypothèses qui peuvent être acceptées mais aussi celles du pire afin de prévoir un plan B en fondant la démarche sur 4 attitudes :

• Se renseigner sur la partie adverseIl s’agit d’abord de cerner les attentes de

ses interlocuteurs en décelant, si possible, leurs points faibles. Cela commence par une compilation d’informations obtenues sur le web, récoltées dans la presse et/ou au tra-vers des réseaux sociaux. Lionel Bobot, au-teur de Négociateur stratège (Ed. Choiseul) et professeur à Negocia, conseille même que «  Lorsque vous disposerez d’un dossier sur chaque membre de l’équipe adverse, efforcez-vous d’y repérer un «  champion ». Il s’agit du « maillon faible » que votre enquête pré-liminaire vous aura permis d’identifier. Par intérêt personnel ou pour toute autre raison, ce champion est persuadé que l’accord avec

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DOSSIER NÉGOCIATION

• Détermination d’un revenu de « base » impo-sant un « minimum garanti  » versé quelles que soient les ventes réalisées. Cette avance peut aller de 5 à 50 % du chiffre d’affaires prévisionnel sur 1 ou plusieurs années.

• Fixation d’un pourcentage sur les ventes (royalties) se situant généralement entre 3 et 20 % du prix de gros HT.

• Droit d’accès du propriétaire aux comptes pour vérifier la réalité des ventes et celle du CA dégagé.

• Contrôle strict de fabrication des produits.• Pas de possibilité de produits dérivés sans

accord final.• Accès ou non à certains réseaux de distribu-

tion en fonction de l’image véhiculée par le produit (notamment dans le haut de gamme).

REDEVANCES OU SOMME FORFAITAIRE ?

Les redevances d’exploitation constituent le meilleur moyen d’obtenir des revenus réguliers durant toute la durée d’exploitation du brevet, marque ou produit.

Leur montant reste toutefois aléatoire dans un sens (augmentation) ou dans l’autre (baisse).

L’octroi de licence offre une relative souplesse pour le propriétaire qui ne souhaite pas se sépa-rer des potentiels de son produit grâce, notam-ment, à la possibilité de suspendre le contrat pour défaut d’atteinte des objectifs fixés.

D’un autre côté, la somme forfaitaire est aussi intéressante dans le cas d’une cession définitive en pouvant percevoir concrètement un capital qui peut être mobilisé sur d’autres projets.

Tout l’enjeu pour le cédant est donc d’évaluer correctement la somme prévisionnelle et aléa-toire encaissable sur la durée d’exploitation par rapport à un montant fixe mais « sûr » pouvant être perçu au moment de la cession.

Dans ce dernier cas, il est toujours possible de négocier le montant de cession en deux parties, afin de soulager la trésorerie de départ de l’acqué-reur, avec une partie fixe (somme forfaitaire) et une partie variable aléatoire versée sous forme de redevances.

Cette dernière option reste toutefois risquée car la propriété du produit n’appartient plus au cédant.

UNE CONTRAINTE FORTE POUR L’ACQUÉREUR

Pour le propriétaire d’un brevet ou d’une marque, l’octroi d’une licence est la forme la plus courante et la plus prudente de commercialisation.

Le versement des redevances peut s’étaler sur toute la durée de protection du brevet (maximum 20 ans) ou, dans le cas d’une marque, sur un délai contractuel prédéfini et renouvelable.

Pour le propriétaire, la perspective offerte par l’octroi de licence est manifestement de maxima-liser ses revenus sur le moyen et long terme en profitant de la montée en puissance des ventes et du chiffre d’affaires au cours des années.

Cette solution est intéressante même si, entre temps, le produit se heurte à des difficultés tech-niques ou à une défaillance du marché entraînant alors une réduction des redevances.

D’une manière générale, tout non paiement de redevances constitue une violation du contrat d’octroi de licence et autorise le propriétaire à mettre fin à la licence.

Cette possibilité existe également en cas de non réalisation des objectifs de CA contractualisés.

La perte éventuelle des droits d’exploitation constitue dès lors une contrainte forte pour le titulaire qui doit, à la fois, faire les efforts néces-saires pour assurer le développement des ventes et régler régulièrement le propriétaire.

Dans le cas d’une cession définitive, le proprié-taire initial du brevet ou de la marque perd tout moyen de dissuasion sachant que même dans le cas d’un manquement à l’obligation de paiement des redevances, celui-ci ne peut qu’ester en jus-tice pour l’obtention éventuelle de dommages-in-térêts et rien d’autre.

UNE DOUBLE OBLIGATION DE RÉSULTAT

L’octroi d’une licence d’exploitation s’accom-pagne généralement de 2 sortes d’obligations qui recouvrent les étapes à franchir avant le lance-ment sur le marché et les objectifs de vente après.

Les étapes préalables sont destinées à vérifier que le titulaire de la licence ne met pas le produit en sommeil ou reste inactif sans chercher à pro-duire et commercialiser l’invention.

Ces étapes peuvent recouvrir des obligations diverses afin de permettre au titulaire de progres-ser dans la mise en place technique, logistique et commerciale de son produit :

• Test de validation• Réalisation d’un prototype ou construction

d’une usine pilote• Adéquation avec des obligations réglemen-

taires• Franchissement avec succès de phases d’expé-

rimentation, etc.

Si le titulaire de la licence ne remplit pas cor-rectement ces étapes préliminaires, le propriétaire peut mettre fin à la licence et récupérer le brevet ou la marque.

La seconde obligation concerne la fixation d’ob-jectifs de vente à partir du moment de l’entrée du produit sur le marché.

Ces objectifs obligent le titulaire de la licence à réaliser un volume minimum de vente de produits et/ou de services découlant de l’exploitation du brevet ou de la marque.

Le but pour le propriétaire est ici de percevoir un minimum de redevances.

Généralement, le fait de ne pas tenir ces obli-gations de résultat se traduit par le retrait de la licence et la restitution du brevet à son proprié-taire, lequel peut alors accorder une licence à un autre tiers en mesure de mieux honorer ces obli-gations.

En résumé, l’octroi de licence est un bon moyen de faire du business intelligent car il oblige l’ac-quéreur et le propriétaire à s’engager dans un par-tenariat gagnant-gagnant ou pour le moins don-nant-donnant.

Principales sources utilisées : Défis - Management - www.wipo.intDossier consultable gratuitement en PDF sur les sites www.journaldesprofessionnels.fr et www.calteos.com (rubrique Collection MemoPro)

un perdant-perdant. Pour éviter cela, il faut essayer de parvenir de manière amiable à un accord raisonnable et efficace en se mettant d´accord sur des critères objectifs. 4  prin-cipes actifs doivent être utilisés :

1. Transformer chaque différend en une recherche commune de critères objectifs

2. Argumenter raisonnablement en restant ouvert soi-même aux arguments de l’autre.

3. Utiliser des critères clairs et précis sur la manière dont il faut les mettre en œuvre.

4. Ne jamais céder à la pression (même si l’enjeu est fort) mais se soumettre unique-ment aux raisons et aux principes logiques et pertinents évoqués par le partenaire.

ACHAT DE LICENCE

L’objectif lors d’un achat de licence (octroi ou cession) est de se distinguer rapidement de la concurrence en devenant immédiate-ment plus «  visible  » grâce à une marque, logo, « griffe » déjà connue et/ou implantée.

Elle permet de réduire au maximum les in-vestissements coûteux en R&D marketing et communication et, surtout, d’éviter le risque lié au lancement d’un nouveau produit sans garantie de succès.

Elle facilite également la vente dans les circuits de distribution qui, la plupart du temps, sont assez fermés considérant que la notoriété d’une marque joue autant que son prix lors d’une négociation avec les gros distributeurs.

Si ce mode d’acquisition est intéressant, toute la difficulté réside dans le choix du produit/service ainsi que sur l’anticipation de ce qu’il sera dans les 12 à 18 mois pro-chains. C’est le temps nécessaire à la négo-ciation de la licence, de la fabrication du produit et de sa mise en vente.

La question à se poser est donc « Est-ce que le marché sera toujours porteur à cette date  ?  » Il est vrai qu’en matière d’antici-pation le travail est délicat à mener car il suppose de trouver à la fois le bon filon et de savoir humer l’air du temps.

Bien qu’il soit délicat pour une TPE-PME

d’acheter une grande marque supportant des coûts prohibitifs, l’idéal pour elle est d’acquérir une licence peu onéreuse sur un produit encore inconnu mais qui devrait faire un malheur dans un proche avenir.

CESSION OU OCTROI DE LICENCE ?

L’octroi de licence est une opération qui consiste pour le titulaire d’une marque ou d’un brevet à accorder les droits d’exploitation à un tiers.

Il s’agit d’un contrat légal fixant les conditions dans lesquelles les droits d’exploitation sont accordés ainsi que les obligations auxquelles le titulaire de la licence doit se conformer.

Le non-respect des obligations peut entraîner le retrait de la licence et la restitution des droits d’exploitation au propriétaire faisant que, par principe, la licence est révocable.

À l’inverse, la cession de licence est une opéra-tion définitive et irrévocable.

Elle implique la vente et le transfert de pro-priété de la marque ou du brevet par le cédant au cessionnaire.

Dans ce cas, le paiement s’effectue le plus sou-vent sous la forme d’un montant forfaitaire négo-cié préalablement.

De la même manière que n’importe quel autre bien ou actif vendu, l’ancien propriétaire est défi-nitivement dépouillé de sa propriété et ne peut plus exercer aucun droit de propriété intellec-tuelle.

LES EXIGENCES DE BASE DU PROPRIÉTAIRE

Avant de se lancer dans l’acquisition d’une licence d’exploitation, il est nécessaire pour le nouveau titulaire de s’assurer qu’il peut supporter les exigences parfois importantes du propriétaire, à savoir :

• Réalisation d’un business plan afin de défi-nir clairement les objectifs de vente, le CA annuel escompté et les seuils en fonction des frais engendrés par l’acquisition de la licence.

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Numéro 2 | Septembre - Octobre - Novembre 2012 | Page 29 Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr

Qu’il s’agisse

d’une création, d’une

extension ou d’un

transfert d’entreprise,

la recherche d’un

local adapté s’avère

relativement facile

tant les solutions

sont multiples et

complémentaires.

IMMOBILIER D’ENTREPRISE

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delà de cette période et continuer à bénéficier des services peut passer en hôtel d’entreprises avec signature d’un bail commercial classique.

Exemples de pépinières d’entreprises en région

• Pépinière du Grand Girac à Angoulême• Ateliers Magelis à Angoulême• Alexander Garandeau à Cognac

• Centre d’entreprise et d’innovation (CEI 86), au Futuroscope.

• Incubateur Etincel à Poitiers.

• Créatio-tech à la Rochelle• Incubateur de Charente-Maritime

(Conseil général)

• Pépinière du Thouarsais • L’Arche Bleu à Niort

• Sem Oryon à La Roche/Yon• Pépinière Olonnes à Olonnes/Mer

• Incubateur AVRUL à Limoges• Technopole Ester à Limoges• Pépinières de St Yrieix-la-Perche, St Junien,

Eymoutiers• Startech à Brive, Novapôle à St Viance

ou Impact à Tulle

1.2 - LES ATELIERS-RELAISL’objectif d’un atelier-relais consiste à renfor-

cer l’attractivité d’un mini-territoire en favorisant l’accueil d’entreprises industrielles, de sous-trai-tance ou de travaux à façon. Ce sont des locaux de petites et moyennes tailles (300 à 2.000 m2) appartenant à une Communauté de Communes ou d’Agglomération, loué temporairement et à tarif préférentiel. Les contrats locatifs sont des baux de courte durée avec parfois une possibilité d’achat (crédit bail). En principe, aucun autre ser-vice que l’offre immobilière n’est assuré.

1.3 - LES HÔTELS D’ENTREPRISESIl s’agit d’immobilier locatif destiné à de

jeunes entreprises, assorti des baux  de courte durée  (24 mois maximum) et d’un loyer infé-

écoles (Centrale, HEC, ESSEC…), à des agences de développement économique ou à des pôles de compétitivité.

Les avantages de la pépinière d’entreprise.Outre l’hébergement (locaux, bureaux, ateliers,

laboratoires …), les pépinières d’entreprises proposent des services à coûts partagés  : pho-tocopie, secrétariat, permanence téléphonique, salles de réunion, espace détente et documenta-tion, accès à des bases de données, mais aussi à des conseils par des cabinets extérieurs dans les domaines juridique, comptable, fiscal, commer-cial ou technologique. Les pépinières ont éga-lement un rôle d’accompagnement dans le déve-loppement de l’activité de l’entreprise et dans la préparation à sa sortie. Enfin, elles organisent rencontres, conférences, échanges entre les en-treprises pour développer leur réseau. Certaines pépinières hébergent même des entreprises ayant des activités complémentaires, ce qui les amène à se confier mutuellement des missions.

Cette logique d’accompagnement global opti-mise de fait le taux de réussite de ces jeunes entreprises. De nombreuses pépinières sont certifiées NF services «Activité des pépinières d’entreprises». Elles offrent une garantie supplé-mentaire de qualité dans leurs prestations, équi-pements et accompagnement. C’est le cas, par exemple, de la Pépinière d’entreprises du Grand Angoulême et de la SEM Oryon en Vendée.

Comment s’installer en pépinière ?La liste des pépinières d’entreprise est disponible

auprès des services économiques des Communau-tés d’agglomération ou de communes, auprès d’une CCI ou sur le site du réseau national des pépinières d’entreprise www.pepinieres-elan.fr.

L’hébergement en pépinière est possible après accord d’un comité d’agrément. Plusieurs points sont jugés : la pertinence du projet, l’analyse du marché, la qualité du business plan, l’équilibre financier. D’autres critères peuvent être analy-sés en fonction du type de pépinière sollicitée (technologique, innovante..).

Le contrat de location se présente sous la forme d’un bail non commercial de 23 mois à 48 mois maximum. L’entreprise qui désire rester au-

n IMMOBILIER D’ENTREPRISE

Qu’il s’agisse d’une création, d’une extension ou d’un transfert d’entreprise, la recherche d’un local adapté s’avère relativement facile tant les solutions sont multiples et com-plémentaires. De fait, l’entrepreneur peut compter sur les agences immobilières et/ou promoteurs privés spécialisés dans les locaux d’entreprise (large choix de bureaux, ateliers, centres d’affaires…) mais aussi sur les Collec-tivités locales qui multiplient les initiatives pour améliorer l’attractivité de leur territoire : terrains viabilisés, atelier relais, hôtel d’entre-prises…

1 - LES SOLUTIONS POUR DEMARRER SON ENTREPRISE

1.1 -LES PÉPINIÈRES D’ENTREPRISESLa pépinière d’entreprises est une structure

d’hébergement et d’accompagnement dédiée aux porteurs de projet ou jeunes entreprises. Initiée le plus souvent par les Collectivités locales, elle propose un loyer inférieur à celui du marché privé.

On distingue trois types de pépinières :• La pépinière généraliste qui accueille, après sélection, tous les créateurs dont l’activité est liée à l’artisanat, aux services ou à l’industrie.• Le Centre d’entreprise et d’innovation (CEI) qui accueille des activités plutôt dédiées aux technologies nouvelles.• L’incubateur qui héberge le créateur et son projet au stade de l’idée et l’accompagne jusqu’à la création. Les incubateurs sont le plus souvent des structures à but non lucratif qui se diffé-rencient entre eux par le type de projets qu’ils ciblent. Les incubateurs d’entreprises innovantes peuvent aussi être liés à la Recherche publique : une trentaine en France. C’est le cas en Limou-sin où l’incubateur est géré par l’AVRUL, l’Agence de valorisation de la recherche universitaire en Limousin. Ils peuvent également être liés à des

DOSSIER IMMOBILIER D'ENTREPRISE, IMMOBILIER D'INVESTISSEMENT

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DOSSIER IMMOBILIER D'ENTREPRISE, IMMOBILIER D'INVESTISSEMENT

Un environnement propice à l’échange avec le coworking

Certains centres d’affaires développent des ser-vices de coworking qui se matérialisent par des espaces de travail partagés ou se côtoient des entrepreneurs de secteurs d’activité différents, leur permettant d’élargir leurs réseaux profes-sionnels, de créer des synergies et des opportu-nités de business. Pour animer la communauté des coworkers, ces centres d’affaires organisent des ateliers, séminaires et petits-déjeuners où interviennent des professionnels de la fiscalité, du droit, de la communication ….

n IMMOBILIER D’INVESTISSEMENT

L’INVESTISSEMENT LOCATIF EST-IL TOUJOURS ATTRACTIF ?

L’investissement-pierre, habituellement qua-lifié de « valeur refuge », de « rempart contre l’inflation » est-il toujours aussi attrayant? La question peut se poser aujourd’hui avec des règles fiscales qui ne cessent d’amputer la ren-tabilité de ce type d’opérations.

L’immobilier reste le seul investisse-ment qui bénéficie de l’effet de levier du crédit.

A condition de bien choisir son bien im-mobilier (Règle N°1  : l’emplacement, Règle N°2  : l’emplacement, Règle N°3  : l’empla-cement), l’investissement dans la pierre de-meure, sur le long terme, un très bon moyen de se constituer un patrimoine et d’assurer son avenir.

Pourquoi  ? Parce que, en recourant au crédit, un investissement immobilier peut se réaliser avec une mise de fonds modeste.

Parce que, avec des mensualités de rembour-sement couvertes en partie ou en totalité par les loyers perçus, l’effort d’épargne est faible, voire nulle. Parce que, au terme du prêt, les loyers constituent un complément de re-traite rendu presque nécessaire aujourd’hui. Parce que ce type d’investissement bénéficie d’avantages fiscaux comme la réduction d’im-pôt Scellier ou la diminution de la base d’im-position via un déficit foncier qui optimise l’opération. Enfin, parce que, en cas de décès de l’emprunteur, l’assurance décès-invalidité soldera le financement et permettra ayants droit d’hériter d’un bien intégralement payé.

Les règles de prudenceL’investissement immobilier n’est pas exempt de risques : vacance locative, impayé, loca-taires peu scrupuleux entrainant des travaux à répétition… • C’est sans doute pour ces raisons que beau-coup d’investisseurs choisissent d’acquérir des biens à proximité de leur résidence principale : meilleure connaissance du marché, sélection et gestion directe des locataires, appréciation des travaux à réaliser.• La deuxième précaution consiste à louer un bien en bon état. De fait, un bien insalubre engendrera des locataires moins respon-sables, source de risques.• La troisième recommandation concerne, pour un premier ou second investissement, la souscription d’une assurance loyers impayés.• Enfin, il est conseillé de ne pas trop at-tendre pour passer à l’acte, de façon à ce que le crédit s’éteigne vers les soixante ans, ouvrant droit alors à un des revenus loca-tifs nets de tout remboursement. De plus, la quarantaine correspond souvent à la pleine maturité professionnelle, facilitant les dé-marches et la négociation avec les établisse-ments de crédit.

Numéro 2 | Septembre - Octobre - Novembre 2012 | Page 30 Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr

rieur au marché privé. Initié par un promoteur immobilier ou, plus souvent, propriété de la com-mune d’implantation qui l’utilise comme outil de développement économique (voir Service éco-nomique), l’hôtel d’entreprise ne propose pas d’accompagnement ni de services à coût partagé. La prestation est le plus souvent exclusivement immobilière.

OÙ TROUVER CES LOCAUX ?L’offre relative à l’immobilier d’entreprise

(achat ou location, locaux ou terrains) est acces-sible auprès des agences immobilières spéciali-sées, des courtiers en cession-transmission, des Chambres de Commerce et d’Industrie et Chambres de Métiers et de l’Artisanat, des services écono-miques des Communautés de Communes ou d’Ag-glomération. La CCI de la Vienne, par exemple, met à la disposition des professionnels un fichier qui permet d’effectuer des recherches de locaux par communes, par usages ou bien par surfaces.

2 - LES CENTRES D’AFFAIRES ET DE DOMICILIATION

Issus du secteur privé, les Centres d’affaires s’adressent à des entreprises aux profils variés : indépendant, consultant, commercial, créateur d’entreprise, entreprise nationale créant une filiale, PME ouvrant une succursale ou groupe international installant un bureau de représen-tation ….. quelle que soit l’étape de son déve-loppement et sa taille, pourvu qu’il s’agisse d’une entreprise du secteur tertiaire.

L’offre de services qui accompagne systémati-quement l’offre immobilière constitue à coup sûr l’un des attraits des Centres d’affaires.

Une solution flexible,Dans un contexte économique où le manque

de visibilité est patent, les jeunes entreprises ont intérêt à privilégier des solutions flexibles et économiques, loin des contraintes inhé-

rentes à un bail commercial traditionnel 3/6/9. Les centres d’affaires et de domiciliation ré-pondent particulièrement bien à ces besoins de flexibilité  : souplesse dans la durée d’engage-ment du bail, de modularité  : espaces meu-blés et équipés de 10 m2 à plus de 200 m2, de maîtrise des coûts : loyer inférieur de 35% par rapport à un bail commercial standard, selon le Synaphe*, le Syndicat National des Profession-nels de l’Hébergement d’Entreprises.

Des services fonctionnelsOutre sa flexibilité, l’hébergement en centre

d’affaires permet l’accès à nombre de services mutualisables et disponibles à la carte : adresse pour domiciliation du siège social ou commer-ciale, assistance administrative (traitement im-médiat du courrier par scannérisation et envoi mail), assistance téléphonique, mise à disposi-tion de salles de réunion et d’équipements tech-nologiques (visioconférence, télé-présence), ser-vice d’assistance juridique, de traduction...

200 CENTRES D’AFFAIRES REPRÉSENTÉS PAR LE SYNAPHE

Le Syndicat national des centres d’affaires et entre-prises de domiciliation (Synaphe) regroupe des pro-fessionnels du secteur privé (200 adhérents) dont l’activité consiste à fournir à tous types d’entreprises, françaises ou étrangères, des espaces (bureaux, salles de réunion) et tous les services qui y sont associés, proposant ainsi un accompagnement structurel au développement économique de leurs clients.Depuis 2008, la norme AFNOR « NF X 50-772 » défi-nit très exactement les prestations proposées par ces professionnels de l’hébergement d’entreprises en posant le principe des prérequis. Elle permet de mieux connaître les prestations offertes, leur niveau, leurs compétences et aide ainsi le client à choisir un centre d’affaires et de domiciliation sur la base de critères objectifs.

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Contacts JDP : Scoop communication - Emmanuel de Gonneville - 02 38 63 90 00 - [email protected]

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INFORMATIONS ÉDITEURJDP SarlGérante : Nathalie Vauchez19 avenue Philippsburg - 17410 St-Martin-de-RéN°ISSN en cours - N° dépôt légal : 3e trimestre 2012 RCS La Rochelle 397 764 358Tél. 05 46 00 09 19 - Fax. 05 46 00 09 [email protected]

JDP EDITION CENTRE - VAL-DE-LOIRE : Éditeur délégué : Scoop communicationTél. 02 38 63 90 00 fax : 02 38 63 90 01Mail : [email protected] au capital de 531 030 €RC Orléans B 338 520 018Directeur de Publication : Marc Moser Dossiers et revues de presse : Didier Reuter et Yves Guérin

Rédaction actualités régionales, entreprises qui bougent : Estelle DufourPublicité : Scoop communicationEmmanuel de GonnevilleTél. 02 38 63 90 00Mail : [email protected] exemplaire ne peut être vendu que par abonnement.

TECHNIQUE Conception graphique, photogravure, Scoop communicationImprimé en FranceCrédit photos : Fotolia - DRJdP et Journal des Professionnels sont des marques déposées. Les reproductions d’articles sont interdites sauf en cas d'autori-sation expresse. Toute erreur ou omission ne saurait engager la responsabilité de l'éditeur.

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Numéro 2 | Septembre - Octobre - Novembre 2012 | Page 31 Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr

Le dispositif Scellier pour l’immobilier neuf.

Sous réserve de louer le bien pendant au moins 9 ans et de respecter des plafonds de loyers (variables selon la localisation et sou-vent peu contraignants), l’investisseur béné-fi cie d’une réduction d’impôt sur le revenu de 13% du montant de l’investissement, voire 21% dans certains cas, dans la limite de 300.000€ par an et par opération.

Préconisation mille fois répétée : l’incitation fi scale ne doit pas être le premier critère pour se lancer dans un investissement immobilier. La sélection de la ville et de son bassin d’emploi, le standing du programme, sa proximité avec les commerces et les écoles, la renommée du promoteur ou la qualité des réseaux de trans-ports en commun demeurent, plus qu’avant, les critères à privilégier. Ces recommandations sont

d’ailleurs implicitement confi rmées par les pro-fessionnels qui pensent aujourd’hui que la mou-ture (à la baisse) du Scellier 2012 va limiter le nombre d’acheteurs uniquement intéressés par l’avantage fi scal. C’est pourquoi aujourd’hui, les commerciaux qui argument encore leur vente qu’à partir du levier défi scalisant de l’opération sont considérés comme des « has been ».

Les deux et trois pièces sont à privilégier car ils restent les pivots de la demande loca-tive tandis que les studios, certes plus ren-table au m2, sont desservis par un turn-over souvent important.

A noter que le dispositif Scellier prendra défi nitivement fi n le 31 décembre 2012. Sa-chant qu’il y a un délai de 3 à 4 mois incom-pressibles pour obtenir un prêt bancaire, il faudra impérativement se décider avant la fi n du mois de septembre.

L’investissement ancien, à condition d’y adosser des travaux de rénovation

S’intéresser à l’immobilier ancien, c’est l’oc-casion d’investir dans l’hyper centre-ville, très prisé et souvent inaccessible aux programmes immobiliers neufs. Outre le fait que les inté-rêts d’emprunt sont déductibles des revenus fonciers, l’investisseur peut, en cas de tra-vaux de rénovation, créer un défi cit foncier imputable non seulement sur les loyers mais aussi, en cas de dépassement, sur le revenu global du ménage, dans la limite de 10.700€. Si cette limite est atteinte, le solde peut être reporté sur les revenus locatifs des dix années suivantes.

DURCISSEMENT DES CONDITIONS DE CRÉDIT

Tant au niveau des taux que des conditions d’obtention, l’accès aux crédits immobiliers devraient être plus diffi cile en 2012. Ce qui devrait ralentir le volume des transactions, tirer les prix vers le bas et pénaliser en pre-mier lieu les primo-accédants qui, par ailleurs, ne bénéfi cient plus du prêt à taux zéro pour l’achat d’un logement ancien. Le malheur des uns faisant le bonheur des autres, des oppor-tunités pourraient alors se présenter pour les investisseurs, notamment dans l’ancien.

Les banques reconstituent leurs marges…..Deux tendances concourent à faire progresser

le taux des prêts en 2012. La première concerne la réglementation Bâle 3 à laquelle devront se conformer les banques à partir de janvier 2013 et qui nécessite une hausse du niveau de leurs fonds propres. Pour cela, il faut reconstituer les marges, notamment avec les prêts immobiliers en ne répercutant pas, par exemple, les baisses de taux des OAT (Obligation assimilable du Tré-sor), qui conditionne habituellement le niveau

des taux du crédit bancaire.La seconde tendance concerne le marché in-

terbancaire, moins fl uide car plus méfi ant, qui oblige les banques à se refi nancer à des taux plus élevés malgré les interventions de la BCE.

...et resserrent leurs conditions d’octroi de prêt

Dans un contexte économique fragile, les banques cherchent avant tout à minorer leurs risques en privilégiant les dossiers les plus sûrs et en excluant les durées de rembour-sement sur 25 ou 30 ans. Les règles pruden-tielles sont plus que jamais appliquées: taux d’endettement plafonné à 33% et apport per-sonnel minimum de 10%.

L’emprunteur idéalDans sa livraison de février 2012, « Le Par-

ticulier » dresse le portrait-robot de l’emprun-teur idéal en 2012 : « un couple dont chaque membre dispose d’un CDI dans une grande société et de revenus avec un potentiel de croissance. Le taux d’endettement ne doit pas excéder 33% de ses revenus et, si l’emprun-teur dispose d’un apport de 25%, voire 30%, il pourra obtenir son prêt dans de meilleures conditions ».

Sur ce dernier point, les professionnels de l’immobilier constatent que, de plus en plus souvent, l’apport personnel est constitué par des donations familiales. De fait, parents et grands-parents opportunisent les mesures fi s-cales en faveur des donations pour aider leurs proches à accéder à la propriété.

Sources : Synaphe (Syndicat National des Profes-sionnels de l’Hébergement d’Entreprises), Le Parti-culier, Agence pour la création d’entreprise

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