-
Document Technique d’Application Référence Avis Technique
3/11-690
Mur à coffrage intégré
Incorporated shuttering wall
Wand mit integrierte Shalung
Ne peuvent se prévaloir du présent Document Technique
d’Application que les productions certifiées, marque CSTBat dont la
liste à jour est consultable sur Internet à l’adresse :
www.cstb.fr
rubrique :
Evaluations Certification des produits et des
services
Inov'Mur
Relevant de la norme NF EN 14992
Titulaire : Société JOUSSELIN Rue d’Anjou F – 49420 CHAZE HENRY
Tél : 02 41 94 75 10 Fax : 02 41 92 54 79
Usines : Société JOUSSELIN Rue d’Anjou F – 49420 CHAZE HENRY
Société Préfa du Léman ZA Les Charbonniers 74160 FEIGERES
Commission chargée de formuler des Avis Techniques
(arrêté du 2 décembre 1969)
Groupe Spécialisé n°3
Structure, planchers et autres composants structuraux
Vu pour enregistrement le 3 février 2012
Secrétariat de la commission des Avis Techniques CSTB, 84 avenue
Jean Jaurès, Champs sur Marne, FR-77447 Marne la Vallée Cedex 2
Tél. : 01 64 68 82 82 - Fax : 01 60 05 70 37 - Internet :
www.cstb.fr
Les Avis Techniques sont publiés par le Secrétariat des Avis
Techniques, assuré par le CSTB. Les versions authentifiées sont
disponibles gratuitement sur le site internet du CSTB
(http://www.cstb.fr) CSTB 2012
Annulé le : 01/09/2014
Avis
Tech
nique
non
valid
e
-
2 3/11-690
Le Groupe Spécialisé n° 3 de la Commission chargée de formuler
des Avis Techniques a examiné le 6 juillet 2011 le procédé de mur à
coffrage intégré « Inov'Mur » exploité par la société Jousselin. Il
a formulé sur ce procédé l'Avis Technique ci-après. Cet Avis est
formulé pour les utilisations en France Européenne. L’Avis
Technique formulé n’est valable que si la certification CSTBat
visée dans le Dossier Technique, basée sur un suivi annuel et un
contrôle extérieur, est effective.
1. Définition succincte
1.1 Description succincte Procédé de mur à coffrage intégré
constitué de deux parois minces préfabriquées en béton armé,
maintenues espacées par des raidisseurs métalliques verticaux et
servant de coffrage en œuvre à un béton prêt à l’emploi, pour
réalisation de murs articulés ou encastrés. Des aciers de liaison
sont insérés en œuvre dans le béton coulé sur place ; les panneaux
de coffrage peuvent être associés à des éléments structuraux
complémentaires coulés sur place ou préfabriqués auxquels ils
peuvent être reliés par des aciers de continuité pour constituer
des poutres-voiles, poutres ou poteaux. Les panneaux sont destinés
à la réalisation de murs intérieurs et de murs extérieurs complétés
en œuvre soit par un système d’isolation thermique par l’extérieur
soit par un doublage intérieur isolant. Les menuiseries sont
rapportées en œuvre. Les huisseries métalliques peuvent être
incorporées.
Revêtements extérieur : parement de la paroi extérieure en béton
brut ou
complété par un revêtement mince type peinture ou parement du
système d’isolation extérieure.
intérieur : finitions classiques sur béton lisse ou finitions
classiques sur doublage isolant selon le cas.
1.2 Mise sur le marché Les éléments de mur en béton armé visés
dans le présent Avis sont soumis, pour leur mise sur le marché, aux
dispositions de l’arrêté du 30 juin 2008 portant application à
certains produits préfabriqués en béton du décret n° 92-647 du 8
juillet 1992 concernant l’aptitude à l’usage des produits de
construction, modifié par les décrets n° 95-1051 du 20 septembre
1995 et n°2003-947 du 3 octobre 2003.
1.3 Identification L’identification des composants se fait comme
indiqué par le tenant du système au paragraphe 1.3 du Dossier
Technique. Ces produits sont assortis du marquage CE accompagné des
informations prévues par la norme européenne NF EN 14992.
2. AVIS
L’Avis porte uniquement sur le procédé tel qu’il est décrit dans
le Dossier Technique joint, dans les conditions fixées au Cahier
des Prescriptions Techniques Particulières (§2.3). L’Avis ne vaut
que pour les fabrications faisant l’objet d’un certificat CSTBat
délivré par le CSTB.
2.1 Domaine d'emploi accepté Murs d’ouvrages, de locaux
d’habitation, bureaux, établissements recevant du public, locaux
industriels pouvant comporter plusieurs niveaux de sous-sol, en
situation immergée ou non. Les limites de hauteur résultent de
l’application des règles de dimensionnement approuvées, définies
ci-après. Possibilité d’emploi en zone sismique, au sens de
l'arrêté du 22 octobre 2010, moyennant les dispositions
constructives définies dans le Dossier Technique et complétées par
les prescriptions techniques correspondantes ci-après.
2.2 Appréciation sur le procédé
2.21 Satisfaction aux lois et règlements en vigueur et autres
qualités d'aptitude à l'emploi.
Stabilité La stabilité des ouvrages à laquelle peuvent être
associés, dans les limites résultant de l’application du Cahier des
Prescriptions Techniques Particulières ci-après, les murs réalisés
selon ce procédé, peut être normalement assurée. Les systèmes
associés à ce procédé de mur, et en particulier les systèmes de
plancher, doivent être vérifiés suivant les prescriptions des
textes de référence s’y rapportant (DTU ou Avis Technique
suivant la traditionalité ou non du système concerné).
Sécurité au feu. Les durées des critères d'exigence coupe-feu ou
stabilité au feu d'un mur réalisé selon le procédé « Inov'Mur »
peuvent être justifiées par application des règles de calcul FB
(DTU P 92-701) à l'ensemble du mur considéré comme homogène de ce
point de vue. En particulier, les éléments comprimés doivent être
traités comme des éléments comprimés standards (art. 7.1 et 7.3 des
règles FB), les éléments fléchis perpendiculairement à leur plan
comme des prédalles (art. 7.4 des règles FB) et les poutres comme
des poutres standards (art. 7.5 des règles FB).
Prévention des accidents lors de la mise en œuvre et de
l'entretien. Le système permet de l’assurer normalement.
Isolation thermique Elle est assurée par le système d'isolation
thermique rapporté, par l’intérieur ou l’extérieur. La vérification
est à effectuer selon les « Règles Th-U », en se référant, le cas
échéant, à l’Avis Technique visant ce système.
Isolation acoustique A défaut de résultat expérimental, l’indice
d’affaiblissement acoustique d’un mur peut être estimé à l’aide de
l’annexe B de la norme NF EN 12354-1 appliqué à l’ensemble des
peaux coffrantes et du béton coffré, considéré comme homogène de ce
point de vue ; la présence de joints entre peaux coffrantes est
considérée comme peu influente sur cet indice. L’estimation de la
performance acoustique des bâtiments intégrant ce type de procédé
pourra aussi s’appuyer sur la série de normes de la série NF EN
12354 (-1 à 6).
Étanchéité des murs extérieurs Moyennant le choix de
l’organisation appropriée, par application des critères définis
dans le Dossier Technique, l’étanchéité des ouvrages et bâtiments
du domaine d’emploi accepté peut être considérée comme normalement
assurée. Dans le cas où les joints sont inaccessibles, l’étanchéité
des ouvrages avec pression hydrostatique repose sur celle du béton
seul. Dans d’autres cas, l’étanchéité (ou l’imperméabilité dans le
cas de murs soumis au seul ruissellement d’eau) dépend en partie,
de l’organisation du dispositif d’étanchéité des joints.
Risques de condensation superficielle Le système d'isolation
thermique par l'extérieur, associé à ce procédé dans les façades à
isolation par l’extérieur, permet d'éviter les ponts thermiques
courants ; les risques de condensation superficielle sur ces murs
sont donc très limités. Les façades à isolation rapportée à
l’intérieur comportent, à leur jonction avec un mur de refend et
avec un plancher, les mêmes ponts thermiques que les systèmes de
murs traditionnels de même configuration, qui risquent de favoriser
l’apparition de condensations.
Confort d'été Pour la détermination de la classe d'inertie
thermique quotidienne des bâtiments, qui constitue un facteur
important du confort d'été, les murs extérieurs de ce procédé
appartiennent à la catégorie des parois lourdes à isolation
rapportée à l’extérieur ou à l’intérieur. Leur inertie est
déterminée au moyen des règles TH-I.
Finitions-Aspect Les finitions prévues sont à l'extérieur soit
celles d'un enduit sur isolant, soit les finitions classiques sur
béton ; à l’intérieur on trouve, en correspondance, soit les
finitions classiques sur béton soit les finitions du parement du
doublage isolant. Leur comportement ne devrait pas poser de
problème particulier si leurs conditions de mise en œuvre satisfont
au Cahier des Prescriptions Techniques ci-après. Il ne peut être
cependant totalement exclu que, malgré la présence nécessaire
d'aciers de liaison, de fines fissures, sans autre inconvénient que
leur aspect, se manifestent au droit de certains joints entre
panneaux de coffrage non revêtus. En cas d’absence d’aciers de
liaison dans les jonctions intérieures, une fissuration du mur au
droit des joints est probable.
Annulé le : 01/09/2014
-
3/11-690 3
2.22 Durabilité-Entretien Moyennant les précautions de
fabrication et de mise en œuvre, et les limitations précisées dans
le Cahier des Prescriptions Techniques, les murs de ce procédé ne
devraient pas poser de problème particulier de durabilité. Il est
entendu que, pour les ouvrages d’isolation associés, il y a lieu de
se référer, cas par cas, soit à l'Avis Technique spécifique dont
ils relèvent lorsqu’ils ne sont pas traditionnels, soit au DTU les
concernant lorsqu’ils sont traditionnels. Dans le cas de garniture
de mastic disposée dans les joints extérieurs des façades à
isolation intérieure, sa réfection est à prévoir selon une
périodicité de 15 à 20 ans.
2.23 Fabrication et contrôle Réalisée en usine fermée
spécialement équipée, la fabrication des panneaux de coffrage, qui
fait appel pour l’essentiel aux techniques de la préfabrication
lourde bénéficie de la précision que permet ce mode classique de
fabrication. Le retournement de la moitié de panneau coulée en
première phase constitue l’opération la plus délicate du point de
vue de la précision d’assemblage des deux peaux ; la précision
requise est obtenue moyennant le contrôle régulier et l’ajustement,
si nécessaire, des paramètres de la machine de retournement. Le
présent Avis est formulé dans l’hypothèse de l’existence d’un
autocontrôle de la fabrication, surveillé par le CSTB et reconnu
par une certification CSTBat. Les « inov'Mur » bénéficiant d’un
certificat valide sont identifiables par la présence du logo CSTBat
suivi du numéro de marquage apposé sur eux.
2.24 Mise en œuvre Effectuée par des entreprises en liaison dès
la phase de conception avec le fabricant titulaire de l'Avis, qui
leur livre les panneaux de coffrage accompagnés du plan de pose
complet, elle présente d'importantes différences par rapport aux
méthodes traditionnelles définies dans le DTU n° 23.1, entre autres
: présence de raidisseurs segmentant le volume à bétonner ;
épaisseur du béton de remplissage pouvant être inférieure à 12 cm ;
absence de vibration du béton ; limitation à l'épaisseur du seul
voile coulé en œuvre des sections de
continuité en rives des panneaux ; relative difficulté de mise
en place d'aciers de continuité horizontaux
dans les jonctions verticales. impossibilité d'observer la
qualité du bétonnage en partie courante. Ces caractéristiques
engendrent des limitations précisées dans le Cahier des
Prescriptions Techniques ; elles nécessitent en outre de
l'entreprise de mise en œuvre des précautions particulières et un
entraînement des équipes de montage. Le titulaire de l'Avis
fournira aux entreprises un Cahier des charges de montage et mettra
à leur disposition, sur leur demande, des possibilités de formation
du personnel. Il leur diffusera le contenu du présent Avis
Technique et notamment le domaine d’emploi accepté et les
prescriptions techniques dont il est assorti.
2.3 Cahier des Prescriptions Techniques Particulières
Les éléments constituant ce procédé doivent être fabriqués,
calculés, mis en œuvre et utilisés conformément au Cahier des
Prescriptions Techniques aux procédés de murs à coffrage intégrés
(CPT MCI) et aux prescriptions particulières complémentaires
suivantes.
2.31 Conditions de conception 1- Les justifications de calcul de
stabilité et de résistance des murs
doivent prendre en compte la présence des joints entre panneaux
de coffrage et donc n’être arrêtées qu’après calepinage de
l’ouvrage.
2- Sauf à rétablir par armatures rapportées la continuité des
armatures de flexion, les jonctions horizontales des panneaux sont
à considérer comme articulées. Les armatures de flexion de ces murs
doivent être incorporées dans le voile de coffrage tendu. Des
poteaux verticaux, disposés à un espacement compatible avec un
effet de plaque, peuvent utilement être utilisés en renfort, le cas
échéant.
3- Sauf justification explicite de la stabilité des panneaux,
les joints horizontaux entre panneaux doivent se situer au droit
des planchers, et en aucun cas entre deux planchers.
4- On doit disposer un cordon d’étanchéité à l’extrémité d’un
voile coffrant, en l’absence d’autre dispositif d’étanchéité
spécifique rapporté s’opposant au cheminement éventuel
d’infiltrations corrosives pour les aciers traversant le plan de
contact entre voile coffrant et béton coffré.
2.32 Contrôle et certification Les contrôles doivent permettre
de garantir les caractéristiques certifiées suivantes : la
résistance caractéristique à la compression à 28 jours du béton
des
parois préfabriquées, fc,p épaisseur des parois, b1 et b2
enrobages des armatures et des raidisseurs. En considérant une
tolérance sur l'enrobage des armatures et des raidisseurs définie
par le fabricant de +/-3 mm
Conclusions
Appréciation globale
A condition que chaque fabrication bénéficie d’une certification
CSTBat, l’utilisation du procédé dans le domaine d’emploi visé est
appréciée favorablement.
Validité
3 ans, jusqu’au 31 juillet 2014.
Pour le Groupe Spécialisé n°3 Le Président
J.P. BRIN
3. Remarques complémentaires du Groupe Spécialisé
La principale différence que présente le procédé par rapport à
la solution traditionnelle de béton banché réside dans la
discontinuité des armatures incorporées dans les voiles coffrants
au droit des joints verticaux comme des joints horizontaux entre
panneaux coffrants. Des dispositions spécifiques d’armatures
rapportées permettent de compenser dans une certaine mesure cette
discontinuité mais leur application, qui nécessite du soin, ne doit
en aucun cas être improvisée lors du montage des murs. C’est
pourquoi l’Avis prescrit de n’effectuer les justifications de
calcul de l’ouvrage qu’après avoir procédé au découpage des murs en
panneaux, la démarche inverse étant prohibée. Ce sont les joints
entre coffrages qui apparentent le plus ce procédé aux systèmes de
panneaux préfabriqués, particulièrement dans le cas de murs de
façade à isolation intérieure qui appellent un traitement
spécifique de ces joints du point de vue de leur étanchéité à
l’eau. Il est cependant noté qu’en raison de la fréquence des
raidisseurs verticaux, les variations d’ouverture susceptibles
d’affecter les joints tant verticaux qu’horizontaux et donc de
solliciter la garniture de mastic correspondante ne peuvent être
que très limitées dans des murs de façades ainsi réalisés, ce qui
est favorable à la durabilité de cette garniture. Les raidisseurs
doivent faire l’objet d’une certification par un organisme
extérieur. Cette certification porte sur le contrôle de la hauteur
et de la résistance des soudures des raidisseurs. Le Groupe tient à
préciser que les schémas annexés au Dossier Technique établi par le
demandeur sont à considérer comme des illustrations des
prescriptions déjà admises dans le CPT MCI et non pas comme des
dispositions complémentaires, non visées dans le CPT.
Le Rapporteur du Groupe Spécialisé n°3 N. RUAUX
Annulé le : 01/09/2014
-
4 3/11-690
Dossier Technique établi par le demandeur
A. Description 1. Description du procédé
1.1 Principe et constitution Le mur à coffrage intégré (dit par
la suite INOV’MUR) est un mur constitué de deux parois minces
préfabriquées en béton armé, maintenues espacées par des
raidisseurs métalliques verticaux qui servent de coffrage à un
béton prêt à l’emploi. Les épaisseurs des peaux sont variables
(avec une épaisseur nominale minimale de 5,5 cm), l’épaisseur du
béton coulé en place est variable (avec une épaisseur nominale
minimale de 7 cm), l’espacement des raidisseurs est aussi variable
(avec un maximum de 60 cm). L'épaisseur nominale totale est
comprise entre 18 et 40 cm. La face externe peut être
éventuellement traitée en béton architectonique (béton de couleur
et finition chimique et/ou mécanique)
1.2 Domaines d’utilisation et dispositions techniques
générales
Le procédé INOV’MUR est conçu pour la réalisation de murs :
porteurs ou non en infrastructure et en superstructure soumis à des
pressions hydrostatiques de murs de refend de murs en façade de
poutres de poutre - voiles de poteaux de murs coupe-feu de murs de
soutènements et blindage (silos ou magasin de stockage) INOV’MUR
peut être associé à tous les éléments de structure courants :
voiles, poteaux et poutres préfabriqués ou coulés en place,
prédalles, dalles alvéolées, etc. Il peut être utilisé en France
métropolitaine et en DOM/TOM, ainsi qu’en zone sismique. Des
armatures rapportées disposées dans la partie coulée en œuvre entre
les peaux (ou laissées en attente dans les éléments réalisés au
préalable), ou des armatures intégrées aux murs assurent : Les
liaisons entre éléments INOV’MUR L'encastrement du mur dans la
semelle ou le radier L'encastrement entre éléments INOV’MUR dans
les angles ou avec
d'autres ouvrages L’ancrage sur appui Des fenêtres peuvent être
aménagées dans le panneau intérieur afin de faciliter la mise en
œuvre de ces aciers. L'étanchéité du mur fini est assurée par la
continuité du bétonnage ou un revêtement de surface. Sur le plan
esthétique, soit les joints entre panneaux restent apparents (sur
la peau extérieure), soit ils seront traités par un matériau
classique ou élastique. Peuvent être incorporés aux éléments
INOV’MUR ou rapportés sur chantier dans des réservations prévues à
cet effet l’ensemble des éléments suivants : armatures de poteaux,
longrines, linteaux, encadrements d'ouvertures huisseries,
menuiseries, gaines, boîtiers, platines, négatifs, goujons, autres
équipements ou inserts Le calcul des structures est réalisé par le
maître d’œuvre et le bureau d’étude de structure de l’opération en
tenant compte des spécificités du procédé de mur à coffrage
intégré, développé dans le présent dossier technique.
1.3 Identification L’identification se fait par mention sur une
étiquette comprenant le numéro d'affaire, le nom du chantier, le
nom du client, le type de mur, le poids du mur, le numéro du mur et
le code barre de suivi du mur.
2. Matériaux Les matériaux mis en œuvre sont : le béton des
parois le béton de remplissage coulé en place, les aciers
d’armature, les matériaux employés pour les dispositifs
d’étaiement, les matériaux employés pour les dispositifs de
manutention, les matériaux de traitement des joints, les matériaux
d'habillage ou de traitement intérieur et extérieur. Les matériaux
sont conformes aux exigences du Cahier des Prescriptions Techniques
communes aux procédés de murs à coffrage intégré 1.1.1.2 Les
spécifications particulières sont indiquées dans les paragraphes
suivants.
2.1 Béton des voiles préfabriqués Les bétons réalisés en usine
sont conformes à la norme NF EN 13369 concernant les classes
d'environnement XF1 (et XC3, XC4, XD1). La composition du béton
respecte les exigences définies dans les tableaux NA.F.1 ou NA.F.2
de la norme NF EN 206-1, en fonction de la classe d’exposition de
l’ouvrage. Classe de résistance : C40/50 (résistance
caractéristique à 28 jours : 40 MPa) Type de béton utilisé : BCPE
NFEN206-1 XF1 (F) Dmax 16 S4 Cl 0.40 En face vue de la peau
extérieure, il pourra être utilisé un béton architectonique : béton
de ciment gris ou blanc, coloré ou non, finition lisse, gommé,
acidé, désactivé ou poli.
2.2 Béton de remplissage Il est fait usage d’un Béton Prêt à
l'Emploi (BPE), conforme aux prescriptions de l’opération et à la
norme NF EN 206-1, de résistance caractéristique minimale à 28
jours de 25 MPa (classe de résistance mini C25/30). La taille des
granulats est à choisir en fonction de l’épaisseur du noyau coulé
en place : Dmax égal à 10 pour un noyau d’épaisseur inférieure ou
égale à 9 cm
(type microbéton) Dmax égal à 16 pour un noyau d’épaisseur
supérieure à 9 cm La classe de consistance du béton est de S4 ou S5
(affaissement au cône d'Abrams 160 mm) selon la norme NF EN 206-1.
La consistance fluide est obtenue par ajout d'un superplastifiant
haut réducteur d'eau conforme à la norme NF EN 934-2.
2.3 Aciers d'armatures
2.31 Généralités Les armatures, qui sont intégrées aux murs ou
utilisées en acier de liaisons, sont de deux types : acier en
barres filantes ou façonnées, conforme à la norme NF A
35-080-1, panneaux de treillis soudés, conforme à la norme NF A
35-080-2. La classe de résistance de ces aciers est B500A (hors
exigences sismiques) ou B500B.
2.32 Treillis raidisseurs Les treillis raidisseurs (type
raidisseurs en V) formant couture entre la peau intérieure et le
noyau coulé en place fait l'objet de la certification NF. Les
raidisseurs utilisés sont les KT800 produits par Badische
Drahtwerke GmbH (Avis technique en cours de validité 3/04-432) et
les raidisseurs CKT produits par Intersig (Avis technique
3/09-640). Le diamètre des filants inférieurs est compris entre 5
et 6mm, le diamètre du filant supérieur de 8 à 10mm.
2.33 Utilisation de coupleurs d’armatures En cas d’utilisation
de coupleurs d’armatures, ceux-ci bénéficieront d’un certificat
délivré par l’AFCAB.
Annulé le : 01/09/2014
-
3/11-690 5
2.4 Dispositifs d’étaiement Des douilles métalliques type
PFEIFER ou équivalent sont scellées dans l'une des parois des
panneaux, la peau intérieure le plus souvent. Elles assurent la
liaison des parois de l’élément INOV’MUR avec les étais tire-pousse
pendant le montage et le bétonnage. Elles sont utilisées en
combinaison avec des boulons métalliques adaptés (M12, M16, M20,
etc...), et elles autorisent des cycles multiples de serrages -
desserrages.
2.5 Dispositifs de manutention et levage
2.51 Boucles de levage en acier doux Les boucles en aciers doux,
type B235, sont scellées dans les deux peaux en vis-à-vis. Une
entretoise complémentaire maintient l’écartement des deux peaux.
Ces aciers sont conformes à la norme NF A 35-015.
2.6 Matériaux de traitement de surface
2.61 Matériaux de jointoiement et d'étanchéité Les matériaux
utilisables pour traiter les joints verticaux et horizontaux entre
deux panneaux et entre un panneau et le reste de la structure sont
: Fond de joint type Compriband, en mousse polyuréthane ou
cordon
néoprène, pour blocage de la laitance, Mortiers de réparation,
Mastics élastomères de 1ère catégorie, Emulsion bitumeuse épaisse,
Bande bitumeuse autocollante. La mise en œuvre de ces produits est
réalisée conformément aux recommandations de leurs fabricants et
aux Cahiers Techniques dont ils font l'objet. Le fournisseur des
produits employés justifiera leur compatibilité avec les
environnements auxquels ils seront exposés. Les matériaux
utilisables pour réaliser l’étanchéité et la protection de la tête
de mur sont : Chaperon en béton Ou Couvertine métallique Ou
Couverture traditionnelle selon DTU propre. La mise en œuvre de ces
produits est réalisée conformément aux recommandations de leurs
fabricants et aux Cahiers Techniques dont ils font l'objet.
2.62 Matériaux de traitement du parement des murs en partie
courante (selon leur destination)
Les matériaux utilisables pour traiter le parement des murs en
partie courante sont : Enduits bitumeux (faces contre terres)
Lasure Peinture Résine Membrane d'étanchéité (liner) Carrelage de
parement La mise en œuvre de ces produits est réalisée conformément
aux recommandations de leurs fabricants et aux Cahiers Techniques
dont ils font l'objet.
3. Conception
3.1 Généralités Le calcul des structures est réalisé par le
Bureau d’Etudes Techniques de l’opération (bureau d’étude
d’exécution), en tenant compte des spécificités du procédé
développées dans ce dossier technique et le cahier des
prescriptions techniques de murs à coffrage intégré (CPT MCI). Le
calepinage est effectué par JOUSSELIN PREFABRICATION et approuvé
par le bureau d’étude et l’entreprise de pose. JOUSSELIN
PREFABRICATION pourra être sollicité afin d’aider à la conception
et au calcul des ouvrages à réaliser.
3.2 Ferraillage minimal dans le cas des murs assurant une
étanchéité
Pour les parois devant assurer une étanchéité, la face en
contact avec l'eau comprend au minimum : 0,125 % de la section
totale de béton du mur dans les deux directions, l'espacement des
barres devant rester inférieur à 20 cm,
les armatures du lit le plus proche du parement devant avoir un
diamètre au moins égal à 8 mm,
les armatures du deuxième lit devant avoir un diamètre au moins
égal à 6 mm.
3.3 Principes Constructifs
3.31 Faisabilité de montage La faisabilité de montage des
armatures consiste à prendre en compte les paramètres suivants :
respect de l’enrobage intérieur du cadre de la poutre pour assurer
la
résistance d’INOV’MUR lors du bétonnage pour les poutres
d’INOV’MUR ne comportant pas de raidisseur,
respect de l’enrobage des armatures longitudinales,
l’implantation des attentes.
3.32 Conception des liaisons Les liaisons des armatures sont
conformes aux exigences du Cahier des Prescriptions Techniques
communes aux procédés de murs à coffrage intégré § 1.1.1.9 Les
schémas des liaisons type sont présentés Annexe 8 du Cahier des
Prescriptions Techniques communes aux procédés de murs à coffrage
intégré. Ils sont à compléter par les détails joints en annexe du
présent document. Dans le cas où la liaison entre murs à coffrage
intégré doit être vérifiée, l’effort tranchant sollicitant est
comparé à l'effort tranchant résistant au droit du joint tel que
présenté à l’Annexe 1 du Cahier des Prescriptions Techniques
communes aux procédés de murs à coffrage intégré.
4. Fabrication des éléments INOV'MUR
4.1 Fabrication Le panneau est réalisé en usine à l'aide d'un
outil semi-automatisé. Les interventions d’opérateurs se limitent à
la manutention des éléments de faible poids. Les opérations se
déroulent dans l'ordre ci-dessous, la peau extérieure étant
réalisée en premier. NOTA : les phases de transfert de la table de
coffrage entre deux postes ne sont pas précisées. 1. Préparation de
la table : nettoyage, projection automatique d'un
décoffrant. 2. Mise en place automatique des joues de coffrage
de la première
paroi, et traçage par le robot d’implantation des positions
d'inserts, de réservations et d'ouvertures.
3. Mise en place manuelle des compléments de coffrages, des
inserts, douilles, réservations, et ouvertures.
4. Le cas échéant, coulage du béton architectonique de parement
en fond de table.
5. Débit automatique aux longueurs nécessaires des armatures
courantes (barres dans le plan de la peau, et poutrelles de
couture) avec cales d'enrobages sur les aciers de répartition, et
mise en place manuelle sur le moule.
6. Fabrication du béton dans la centrale située sur le site et
acheminement.
7. Coulage du béton à l'aide d'un répartiteur semi-automatique.
8. Vibration automatique, programmée et adaptée pour ce type de
fabrication. 9. Durcissement à l’étuve. Les opérations de 1 à 7
sont répétés à l’identique pour la peau intérieure de l’élément
Inov’Mur puis : 10. Transport et retournement automatique de la
première face sur la
seconde avec centrage et mise en appui sur des cales extérieures
préréglées.
11. Secouage ou vibration automatique. 12. Enlèvement
automatique du moule supérieur. 13. Entreposage dans la chambre de
durcissement à l’étuve. 14. Le cas échéant, traitement du béton de
parement extérieur. 15. Démoulage, levage et stockage sur chevalet
métallique.
4.2 Contrôles de qualité de fabrication Le Plan d’Assurance
Qualité (PAQ) concernant l’atelier de fabrication du béton et de
constitution des pièces est entièrement consultable sur site. Les
Inov'Mur font l'objet d'un marquage CE suivant la norme NF EN
14992.
Annulé le : 01/09/2014
-
6 3/11-690
Les contrôles de fabrication sont complétés en conformité avec
le référentiel de certification CSTBat. En complément des
spécifications techniques de ce référentiel, la tolérance suivante
est vérifiée : position verticale des armatures dans la section
transversale : +/- 3mm
4.21 Contrôle des bétons Les bétons utilisés pour la réalisation
des peaux sont fabriqués dans les centrales JOUSSELIN, installées
sur le site de l’usine de préfabrication. Les formulations des
bétons sont établies par le laboratoire du Service Qualité
JOUSSELIN. L’Entreprise JOUSSELIN PREFABRICATION assure son
contrôle de fabrication habituel du béton selon son Plan
d’Assurance Qualité.
4.22 Contrôle des armatures Les armatures façonnées sur site
sont contrôlées selon une procédure précisée au Plan d’Assurance
Qualité de l’entreprise JOUSSELIN PREFABRICATION. Les poutrelles de
raidisseurs, préfabriquées, font l’objet d’un control
dimensionnel.
4.23 Contrôle du produit fini La totalité de la production est
contrôlée à chaque stade de la fabrication par un autocontrôle
défini pour chaque poste dans le Plan d’Assurance Qualité de
l’usine, et avant expédition. Le contrôle porte sur les dimensions
et la rectitude des parois, les dimensions et la localisation des
réservations, la nature et la quantité des armatures sur la base
des plans établis par le bureau JOUSSELIN, dans la limite des
tolérances de fabrication, comme défini notamment dans le
référentiel de certification CSTBat. La traçabilité des pièces est
assurée à l'aide d’une fiche "code barre" apposée sur chaque pièce.
Le mémoire de fabrication reste disponible et consultable sur
demande. Les tolérances dimensionnelles considérées sont celles
énoncées dans la norme NF EN 14992 « Éléments de murs » (juillet
2007), complétées de celles définies dans le référentiel de
certification CSTBat.
4.3 Caractéristiques Poids propre de l’élément INOV’MUR au m2 :
350 kg pour une épaisseur de parois extérieure et intérieure de 7
cm. Le poids peut varier suivant l'épaisseur des parois et de la
densité d’armatures incorporées. Dimensions : la longueur de
fabrication est limitée à 14.00 ml, et la largeur est limitée à
4.00 ml (taille des plateaux de coffrage). Le poids maximum de
l'ensemble est de 12 500 Kg. Epaisseurs des murs : 18 à 40 cm
L’état de surface des faces vues est classifié d'après la norme NF
P18-503 « Surfaces et parements de béton – Eléments
d'identification ».
4.4 Etat des parois Tous les panneaux présentent une surface
brute de décoffrage contre moule, à l’exception des parois recevant
un traitement spécifique de finition en usine.
Etat de surface L'état de surface courant correspond à une
surface brute de décoffrage contre moule. Dénomination P(2),
E(3,3,0), T(3), d'après la norme NF P 18-503. Les valeurs nominales
sont ainsi : planéité : conforme au référentiel CSTBat texture :
surface de bullage de 2%, profondeur des défauts 2mm teinte : écart
maximal de 2 teintes sur une opération Une des deux faces de
l’élément INOV’MUR peut présenter un aspect structuré grâce à
l'utilisation de matrice caoutchouc type RECKLI ou similaire. Dans
le cas de surface matricée, l’enrobage est défini par rapport au
fond de l’empreinte. L'empreinte doit néanmoins être de forme
régulière afin de permettre le raboutage des matrices caoutchouc
sur les tables de coffrages et le calepinage de ces zones. Lorsque
la finition de l’élément INOV’MUR est une lasure dont l'aspect doit
être uniforme sur toute la surface du parement, il est impératif de
préparer le support à l'aide d'un opacifiant appliqué au préalable,
de manière à garantir l'aspect final de la lasure.
5. Manutention, Transport, Stockage, Montage
5.1 Manutention
5.11 Boucles de levage Levage par barre spécialement profilée,
diamètre et enrobage suffisants. Quelque soit la solution mise en
œuvre, son positionnement sera fait de telle sorte que, ni le
crochet de la grue, ni l'élingue ne sollicitent les parois en tête
d’éléments Inov’Mur autrement que dans leur plan. Le
dimensionnement tient compte : de la résistance du béton en sortie
d'étuve. de l'épaisseur des parois. du poids de l’élément Innov’Mur
concerné
5.2 Transport et stockage Le transport des éléments INOV’MUR ne
peut se faire qu’en position verticale. Les cales d’appui
intéressent systématiquement les deux peaux du panneau. Le stockage
sur chantier ne peut se faire qu’en position verticale, des cales
d’appui intéressant les deux peaux du panneau. Le stockage doit
être effectué sur une aire plane et stable à charge de
l’entreprise, facile d’accès pour les camions de transport.
5.3 Mise en place et maintien - étaiement L’entreprise JOUSSELIN
PREFABRICATION fourni aux entreprises de poses, le plan général de
pose. La pose des éléments doit donc être conforme à ce plan
général de pose. Après la pose, les éléments INOV’MUR sont
maintenus en position par les étais tirants – poussants qui ont
servi à la mise en œuvre, fixés aux murs par l'intermédiaire de
douilles, prévues à cet effet dans la peau en béton lors de sa
fabrication, douilles métalliques sur lesquelles les étais sont
fixés à l'aide de boulons. Les douilles sont dimensionnées par le
bureau d'étude JOUSSELIN Préfabrication. Les panneaux périphériques
(murs extérieurs) sont systématiquement maintenus en tête et en
pied (dispositif anti-ripage) : chaque panneau est maintenu par
deux étais en tête au minimum. Les panneaux intérieurs (murs de
refend) peuvent ne pas être maintenus en pied. Les étais tirants –
poussants ne sont retirés que lorsque les liaisons définitives du
panneau ont atteint la résistance nécessaire pour reprendre tous
les efforts. La stabilité en phase provisoire est conforme à
l’article 4.2. du cahier des prescriptions techniques des murs à
coffrage intégré.
6. Prescriptions de mise en œuvre des murs
6.1 Chronologie de pose 1. Réalisation des fondations. 2.
Implantation et traçage des murs avec repérage des joints. 3.
Déchargement des éléments INOV’MUR par un moyen de levage
compatible avec le poids des éléments. 4. Pose des éléments
INOV’MUR) sur des cales d'épaisseur 3 cm. 5. Stabilisation de
chaque élément INOV’MUR) par deux étais
tire-pousse en tête et deux autres en pied. 6. Mise en place des
armatures de liaisons des joints verticaux, des
éclisses et chaînages éventuels. 7. Humidification des voiles
coffrant avec évacuation des excès
d’eau. 8. Mise en place d'une bande d'arrêt en mousse dans les
joints, pour
empêcher les fuites de laitance lors du bétonnage. 9. Pose
éventuelle des prédalles, dalles alvéolaires, dalles coulées en
place. 10. Préparation des faces coffrantes par aspersion d’eau,
de même
que les joints entre panneaux, puis évacuation de l’excédent
d’eau.
11. Contrôle préalable des dispositifs d’étanchéité des
coffrages (rive basse, joints verticaux)
12. Coulage du béton de remplissage, par passes successives. Les
hauteurs de coulage du béton frais seront limitées suivant les
prescriptions du §6.3. Le coulage de la dalle peut être réalisé en
même temps que la dernière passe des éléments INOV’MUR
13. Vibrage du béton, au minimum au droit des joints verticaux
dans le cas d’une étanchéité par le béton seul.
Annulé le : 01/09/2014
-
3/11-690 7
14. Mise en place des armatures de liaisons joints horizontaux
en tête d’éléments INOV’MUR dans le cas de superposition des
murs.
15. Finition des joints en fonction de la destination de
l'ouvrage suivant les prescriptions du § 8.
6.2 Chronologie de pose pour les murs avec reprise de bétonnage
à la jonction mur – fondation
1. Réalisation des fondations du mur (semelle filante, semelle
isolée et longrine, radier, etc.).
2. Implantation et traçage des murs sur les fondations, repérage
des joints.
3. Déchargement des éléments INOV’MUR par un moyen de levage
compatible avec le poids des éléments.
4. Pose des éléments INOV’MUR sur des cales d'épaisseur 3cm
minimum avec mise en place de bastaings (Liaisons B1-B3), ou de
joints type Compriband ou équivalent, pour éviter les fuites de
laitance au bétonnage.
Le cas de joints verticaux décalés avec continuité de moments
est incompatible avec ce principe de pose compte tenu de la
présence d'attentes verticales qui empêchent le ripage des murs 5.
Stabilisation des murs par deux étais tire-pousse par mur. 6. Mise
en place des armatures de liaisons dans les joints verticaux. 7.
Préparation des faces coffrantes par aspersion d’eau, de même
que
les joints entre panneaux, puis évacuation de l’excédent d’eau.
8. Contrôle préalable de la mise en place générale de joints
type
Compriband ou équivalent dans tous les joints pour éviter les
fuites de laitance.
9. Remplissage des éléments INOV’MUR par banchées à partir du
niveau de la dalle. Une pause d’une heure est respectée entre deux
banchées.
10. Vibrage du béton, au minimum au droit des joints verticaux
dans le cas d’une étanchéité par le béton seul.
11. Mise en place des armatures de liaisons joints horizontaux
en tête d’éléments INOV’MUR dans le cas de superposition des
murs.
12. Finition des joints en fonction de la destination de
l'ouvrage suivant les prescriptions du présent document.
6.3 Hauteur de coulage du béton La hauteur de coulage peut être
limitée par la résistance à l’arrachement des raidisseurs dans les
parois (voir norme NF EN 14992 Produits Préfabriqués en Béton).
Au-delà d’une hauteur d’une hauteur de chute du béton de 3 m, des
trémies de bétonnages sont ménagées. Les critères de bétonnage sont
conformes au Cahier des Prescriptions Techniques communes aux
procédés de murs à coffrage intégré article 1.1.1.12
7. Traitement des parois et des joints Les produits de
traitement des parois et de traitement des joints sont mis en œuvre
conformément aux prescriptions des cahiers de charges des
fournisseurs, tant pour la préparation des supports que pour les
dispositions propres de mise en œuvre : les supports sont donc
préparés de manière à être plans, exempts de laitance, dépoussiérés
et secs. On se reportera à l’annexe 5 du Cahier des Prescriptions
Techniques communes aux procédés de murs à coffrage intégré.
Annulé le : 01/09/2014
-
8 3/11-690
B. Références 15 000 m² réalisés dont :
Chantier Maître d’Ouvrage Maître d’œuvre
Entreprise Quantité m²
Bureau de contrôle
Année
SCI MEZEROLLES SECHE ENVIRONNEMENT Jousselin 600 SOCOTEC
2010
Compagnons du devoir OACDTF Jousselin 1 010 SOCOTEC 2009
Déchèteries COM-COM Pouacé Jousselin 300 2009-2010
Complexe sportif SIVM de Longuenée Jousselin 750 SOCOTEC
2010
Chaufferie biomasse Chateaubriant 44
COFELY GDF-SUEZ Jousselin 500 2011
Chaufferie biomasse St Cyr sur Loire 37
COFELY GDF-SUEZ EGDC 510 2011
Piscine des Gayeulles Demathieu et Bard 1 840 QUALICONSULT
2010
Hopital de Chateaubriant Centre Hospitalier Jousselin 480
VERITAS
SDIS GUERANDE 44 SDIS GUERANDE 44 Cardinal 1400 APAVE
PSO Orléans PSO Orléans Eiffage 1500 VERITAS
Annulé le : 01/09/2014
-
3/11-690 9
Tableaux et figures du Dossier Technique
Figure 1 : Vue 3D sur INOV’MUR
Annulé le : 01/09/2014
-
10 3/11-690
Figure 2 : Détail position des aciers
Annulé le : 01/09/2014
-
3/11-690 11
Figure 3 : Liaison horizontale (disposition adaptée pour
des noyaux de faible épaisseur)
Annulé le : 01/09/2014
-
12 3/11-690
Figure 4 : Liaison d'angle en biseau
Annulé le : 01/09/2014
-
3/11-690 13
Figure 5 : Liaison horizontale sur refend et en rive de
dalle
Annulé le : 01/09/2014
-
14 3/11-690
Figure 6 : Liaisons verticales droites encastrées
Annulé le : 01/09/2014
-
3/11-690 15
Figure 7 : Liaisons sismiques d'angle couturées
Annulé le : 01/09/2014
-
16 3/11-690
Figure 8 : Liaisons sismiques en T couturées
Annulé le : 01/09/2014
-
3/11-690 17
Figure 9 : Acrotères
Annulé le : 01/09/2014