SQL avancé
Les sous-requêtesLes fonctions de groupesGestion des transactions
Les vuesIndexation et Cluster
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Les sous-requêtes
SQL permet d'utiliser des requêtes pour élaborer des conditions plus complexes et "dynamiques", c'est à dire qu'un critère de recherche employé dans la clause WHERE soit lui même le résultat d'un SELECT Type de sous requête
Sous‑requêtes simples Sous‑requêtes synchronisées
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Sous‑requêtes simples (1)
Dans ce cas la sous‑requête est d'abord évaluée, puis le résultat est utilisé pour exécuter la
requête principale. Exemple
sélectionner la liste des employés ayant même poste que JONES
select ENAME from EMPwhere JOB = ( select JOB from EMP
where ENAME = 'JONES' ); Remarque
les sous‑requêtes sont plus lisibles que des jointures
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Sous‑requêtes simples (2)
Exercice Les personnes ayant un salaire inférieur à JONES
et qui ne travaillent pas dans le même département que ALLEN
Sélectionner les employés travaillant à CHICAGO et ayant le même job que ALLEN
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Sous‑requêtes synchronisées
Dans ce cas la sous‑requête est évaluée pour chaque n-uplet de la requête principale
Exemple sélectionner des employés ne travaillant pas dans le même
département que leur manager. SQL> select ENAME from EMP e
where DEPTNO != ( select DEPTNO from EMPwhere e.MGR = EMPNO);
Remarque le synonyme emp de la requête principale est utilisé dans la
sous‑requête.
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Les opérateurs associés aux sous‑requêtes (1)
L'opérateur EXISTS permet de construire un prédicat vrai si la sous‑requête qui suit ramène au moins une ligne.
Syntaxe select ' from nom‑table where exists ( select ‑‑‑ )
Exercice Liste des employés travaillant dans un département qui
contient au moins un ANALYSTE ?
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Les opérateurs associés aux sous‑requêtes (2)
Les opérateurs ensemblistes Dans les exemples précédent, le SELECT de la
sous‑requête ramenait un seul n-uplet, car à droite du signe "=" se trouvait une seule valeur. Cependant une sous‑requête peut ramener plusieurs n-uplets (une liste de valeur).
Les opérateurs permettant de comparer une valeur à un ensemble de valeurs sont les opérateurs obtenus en ajoutant ANY et ALL à la suite d'un opérateur de comparaison
ANY : la comparaison sera vraie si elle est vraie pour au moins un élément de l'ensemble.
ALL : la comparaison sera vraie si elle est vraie pour tous les éléments de l'ensemble.
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Les opérateurs associés aux sous‑requêtes (3)
Exercice sélectionner les employés gagnant plus que tous les
employés du département 30
Remarque L'opérateur IN est équivalent à l'opérateur = ANY L'opérateur NOT IN est équivalent à l'opérateur != ALL
Exercice Employés du département "RESEARCH" embauchés le
même jour que quelqu'un du département "SALES":
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Les opérateurs associés aux sous‑requêtes (4)
Les sous‑requêtes ramenant plusieurs colonnes II est possible de comparer le résultat d'un
SELECT ramenant plusieurs colonnes à une liste de colonnes.
La liste de colonnes figurera entre parenthèse à gauche de l'opérateur de comparaison.
Syntaxe select col1, ... from nom table
where (col2,col3) = (select col2, col3 ) Exercice
sélectionner la liste des employés ayant même job et même salaire que FORD
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Les fonctions de groupe (1) II est possible d'utiliser certaines fonctions en
demandant de grouper les résultats selon une ou plusieurs colonnes.
Les fonctions de groupe sont les suivantes avg (col)
moyenne des valeurs (les valeurs NULL sont ignorées) count (col)
nombre de n-uplet satisfaisant à la condition WHERE. Les valeurs NULL sont ignorées.
max (col) valeur maximale des valeurs de la colonne
min (col) valeur minimale des valeurs de la colonne
sum (col) Somme des valeurs de la colonne
variance (col) variance des valeurs de la colonne
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Les fonctions de groupe (2)
En appelant une fonction de groupe dans la liste résultat d'un SELECT, on obtient un résultat comportant une seule ligne et prenant en compte l'ensemble des lignes satisfaisant à la condition WHERE.
Exemple Total des salaires du département 10. select SUM(SAL) from EMP
where DEPTNO = 10; Remarque
il est impossible de demander à la fois une colonne et une fonction de groupe.
Exercice Nom, job, et salaire de l'employé ayant le salaire le plus élevé. Liste des employés ayant le salaire le plus élevé dans chaque
département.
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Calcul sur plusieurs groupes (1)
II est possible de subdiviser la table en groupes,
chaque groupe étant l'ensemble des lignes ayant une valeur commune. Syntaxe
group by expr [,expr2 ...] exemple
donner la somme des salaires pour chaque département
Select SUM(SAL) from EMPgroup by DEPTNO;
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Calcul sur plusieurs groupes (2)
Exercice sélectionner par job, le nombre d'employés, la somme et la
moyenne des salaires. Donner le salaire moyen par département et par job. Liste des employés ayant le salaire le plus élevé dans
chaque département. Attention
dans la liste des colonnes résultat d'un SELECT de groupe ne peuvent figurer que des caractéristiques de groupe,
c'est à dire : soit des fonctions de groupe soit des expressions figurant dans le GROUP BY
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La clause HAVING
La clause HAVING permet, de façon analogue à la clause WHERE , de poser des conditions sur le résultat du regroupement
select col1 [col2 ...] from table [, table2j [where prédicat] [group by expression [, expression] [having prédicat] ]
Le prédicat figurant dans la clause HAVING ne peut porter que sur des caractéristiques des fonctions de groupe figurant dans la clause GROUP BY.
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La clause HAVING (2)
Exercice sélectionner les jobs dont la moyenne des salaires est
supérieure à 1500. Remarque :
quand les clauses WHERE et GROUP BY sont présentes, la clause WHERE sera d'abord appliquée pour sélectionner les lignes, puis les groupes seront constitués à partir des n-uplets sélectionnés, et les fonctions de groupes seront évaluées
Exercices difficiles nombre de CLERK des départements ayant au moins deux
employés CLERK job ayant le salaire moyen le plus bas
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Gestion des transactions (1)
transaction traduit l'atomicité d'une séquence d'opérations sur la base, elle fait évoluer la base de données d'un état cohérent à un
autre état cohérent. Ce qui signifie que si une transaction ne va pas à son terme
pour une raison ou pour une autre (cas de crash du système ou du disque), la base est restaurée dans l'état où elle se trouvait avant que la transaction ne démarre.
Une transaction qui s'exécute bien est validée ;
une transaction qui ne se termine pas est avortée.
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Gestion des transactions (2)
valider la transaction en cours par la commande COMMIT. Les modifications deviennent définitives et visibles
à tous les utilisateurs. annuler la transaction en cours par la
commande ROLLBACK. Toutes les modifications depuis le début de la
transaction sont alors annulées.
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Les vues
Definitions Une vue est une table virtuelle elle n'existe pas dans la base elle est construite à partir du résultat d'un SELECT. La vue sera vu par l'utilisateur comme une table réelle.
Les vues permettent des accès simplifiés aux données l'indépendance des données la confidentialité des données : restreint les droits d'accès à
certaines colonnes ou à certains n-uplets.
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Les vues (2)
création d'une vue ‑ CREATE VIEW La commande CREATE VIEW permet de créer
une vue en spécifiant le SELECT constituant la définition de la vue
Syntaxe create view nom [(col1, ...) ] ,.as.
select col1, col2, ... from tab where prédicat[with check option]
La spécification des noms de colonnes de la vue est facultative.
Par défaut, les colonnes de la vue ont pour nom les noms des colonnes résultat de SELECT.
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Les vues (3)
Exercice créer une vue EMP10 sous‑ensemble de la table EMP
comportant le numéro, le nom et le job des employés du département 10.
L'option CHECK OPTION permet de vérifier que la mise à jour ou l'insertion faite à
travers la vue ne produisent que des lignes qui feront partie de la sélection de la vue.
Par exemple, si la vue EMP10 a été créée avec "check option", on ne pourra à travers cette vue ni modifier, ni insérer des employés ne faisant pas partie du département 10.
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Les vues (4)
Création de vues à partir de plusieurs tables. Exemple
créer une vue comportant le nom des employés, le nom du service et le lieu de travail.
create view EMPLOYES2 as select ENAME, DNAME, LOC from EMP emp, DEPT dept where emp. DEPTNO = dept.DEPTNO
Requêtes et vues Pour récupérer les données de vues, on procédera comme
si l'on était en face d'une table classique. select * from EMPLOYES2 … En réalité, cette table est virtuelle et est reconstruite à
chaque appel de la vue EMPLOYES par exécution du SELECT constituant la définition de la vue.
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Les vues (5)
Suppression d'une vue ‑ Une vue peut être détruite par la commande
drop view nom vue Renommer une vue
Une vue peut être renommée par la commande rename ancien‑nom‑vue to nouveau‑nom‑vue
Remarques : la prochaine version de MySQL gérera les vues
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Indexation
Lors d'une sélection le système balaye toute la
table pour trouver les n-uplets répondant aux prédicats
temps de réponse prohibitifs pour des tables dépassant quelques centaines de lignes.
La création d'un index permettra au système de
repérer de façon plus rapide des lignes spécifiques des tables et donc d'améliorer d'interrogations. Exemple d'index
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Indexation (2)
création d'un index Syntaxe
create index nom_index on nom table (col1, col2, ...) Un index peut être créé sur une table contenant déjà des n-uplets. L'index sera mis à jour automatiquement lors de la modification de
la table. Remarques
Les requêtes SOL sont transparentes au fait qu'il existe un index ou non. C'est l'optimisateur du SGBD qui optimise
II est possible de créer un index en précisant que les valeurs de la colonne indexée devront être uniques (unicité de clé). Ainsi la création de l'index suivant empêchera l'insertion dans la table EMP d'un numéro d'employé existant
create unique index EMPNO on EMP (EMPNO) suppression d'un index
Syntaxe drop index nom_index
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Cluster
Définition Le cluster est une organisation des tables qui consiste à
rassembler physiquement (dans un même bloc disque) les lignes d'une ou plusieurs tables ayant une valeur commune dans un champs donné. Le clustering permet d'accélérer les jointures.
Pour notre exemple on peut "rapprocher" les informations de DEPT et de EMP
en utilisant les colonnes communes DEPTNO. création d'un cluster
Syntaxe create cluster nom_cluster (cle1 types1, ....)
II faut préciser le nom du CLUSTER, la colonne à utiliser et le type des éléments de cette colonne.
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Cluster (2)
Activation A sa création, le cluster est vide. II ne contiendra des données que
lorsqu'on y transportera une table par la commande ALTER CLUSTER
Syntaxe alter cluster nom_cluster
add table nom_table where nom_cluster.cle = nom_table.col
où l'on indique la colonne de la table à identifier à la clé du cluster. Les données de la table sont alors déplacées.
Suppression d'une table d'un cluster Syntaxe
alter cluster nom_cluster drop table nom_table Suppression d'un cluster
Syntaxe drop cluster nom cluster
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Cluster (3)
Exemple création
create cluster DEPT‑EMP (NUM number); on associe les deux tables EMP et DEPT au
cluster alter cluster DEPT.EMP
add table DEPT where DEPT.DEPTNO = DEPT-EMP.NUM;
alter cluster DEPT‑EMP add table EMP where EMP.DEPTNO = DEPT-EMP.NUM;
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Contrôle des accès à la base : LCD (1)
Partage de droits Le créateur d'une table en est le propriétaire et il est seul à
pouvoir ajouter, modifier ou supprimer des données ou modifier la description des tables.
Le propriétaire de la table peut néanmoins accorder ou retirer les privilèges à d'autre utilisateurs
Exemples Autoriser un utilisateur à ajouter des n-uplets Autoriser un utilisateur à consulter une vue Autoriser un utilisateur à modifier la définition de la table
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Contrôle des accès à la base : LCD (2)
l'ordre GRANT L'ordre GRANT permet au propriétaire d'une table de
donner à d'autres utilisateurs des droits d'accès à cette table ou vue.
Syntaxe grant droit on table to nom_utilisateur [whith grant option] grant droit on vue to nom_utilisateur [whith grant option]
l'ordre REVOKE Un utilisateur ayant accordé un droit peut le reprendre à
l'aide de l'ordre REVOKE Syntaxe
revoke droit on table from nom_utilisateur revoke droit on vue from nom_utilisateur
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Contrôle des accès à la base : LCD (3)
Les privilèges qui peuvent être accordés sont les suivants ~ select : droit de lecture ~ insert : droit d'insertion de n-uplets ~ update(col,...) : droit de modification de lignes ~ delete : droit de suppression de lignes ~ alter : droit de modification de la définition de la table ~ index : droit de création d'index ~ cluster : droit de mise en cluster ~ all : tous les droits ci‑dessus
Remarques Les trois premiers privilèges s'appliquent aux tables et aux vues. Les droits peuvent être accordés à tous les utilisateurs en utilisant
le mot réservé PUBLIC à la place du nom de l'utilisateur.