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Les traitements sous contrainteRapport sur lchec des centres
psychiatriques en villeet recommandations
QUAND LE DANGERPSYCHIATRIQUE
SE RAPPROCHE DE VOUS
Publi par la Commission desCitoyens pour les Droits de lHomme
Fonde en 1969
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INFORMATIONS IMPORTANTESpour le lecteur
La psychiatrie prtend tre la seule autorit enmatire de sant mentale. Les faits, cependant,dmontrent que la ralit est toute autre :1. LES TROUBLES PSYCHIATRIQUES NE SONT PAS
DE VRAIES MALADIES. En mdecine, certains critresprcis doivent tre runis pour quun certain tatphysique soit appel maladie. Des frissons et de lafivre sont des symptmes. La malaria, la fivretyphode sont des maladies. Des examens phy-siques confirment de manire objective lexistence
de maladies somatiques. Alors quen psychiatrie,personne na pu prouver scientifiquement lexisten-ce de la moindre maladie mentale.
2. LES PSYCHIATRES NE TRAITENT QUE DES TROU-
BLES MENTAUX, NON DES MALADIES RELLES.
Alors que la mdecine somatique a lhabitude desoigner des maladies, la psychiatrie ne traite quedes troubles. Un ensemble de symptmes observschez diffrents patients est appel trouble ou syn-drome, en labsence dune origine connue. JosephGlenmullen, de lcole de mdecine de Harvard, ditconcernant la psychiatrie que tous ses diagnostics ne
sont que des syndromes (ou troubles), des groupes desymptmes soi-disant apparents, non des maladies . LeDr Thomas Szasz, professeur mrite en psychia-trie, fait remarquer qu il nexiste pas danalyse san-guine ou autre test biologique permettant de certifier laprsence ou labsence dune maladie mentale, commecest le cas pour la plupart des maladies physiques .
3. LA PSYCHIATRIE NA JAMAIS PU TABLIR LORIGINE
DES TROUBLES . Dimportantes organisationspsychiatriques, tels lAssociation amricainede psychiatrie et lInstitut national amricain de lasant mentale admettent que les psychiatres igno-rent tout des causes ou des traitements des troubles
mentaux. De mme, ils ne connaissent pas les effetsspcifiques quauront leurs traitements sur le
patient. Ils navancent que des thories et des opi-nions divergentes dont le fondement scientifiquefait dfaut.
Comme le dclarait un ancien prsident delAssociation mondiale de psychiatrie : Lpoque o les psychiatres pensaient pouvoirgurir les malades mentaux est rvolue. lave-nir, les malades mentaux devront apprendre vivre avec leur maladie .
4. LA THORIE SELON LAQUELLE LES TROUBLES
MENTAUX RSULTENT DUN DSQUILIBRE CHI-MIQUE DANS LE CERVEAU EST UNE OPINION,
NON UN FAIT. Une des thories psychiatriquesles plus rpandues (en fait la cl pour la vente desmdicaments psychotropes) est que les troublesmentaux rsultent dun dsquilibre chimiquedans le cerveau. Comme pour dautres thories, ilny a aucune preuve biologique ni de quelqueautre nature qui puisse confirmer cette opinion.Elliot Valenstein, Ph. D., auteur de Blaming theBrain (Tout est la faute du cerveau) affirme qu [Il]nexiste aucun test disponible pour mesurer ltatchimique du cerveau dune personne vivante .
5. LE CERVEAU NEST PAS LA VRITABLE CAUSE DES
PROBLMES DE LA VIE. Les gens sont confronts des problmes et des bouleversements dans leurvie de tous les jours qui peuvent la longue susciterdes troubles mentaux, parfois graves. Mais, le faitde dclarer que ces troubles constituent une mala-die du cerveau quon ne peut soulager qu laidede pilules dangereuses est malhonnte, nuisible estsouvent fatal. De telles substances, souvent pluspuissantes quun narcotique, peuvent conduire laviolence et au suicide. Elles masquent la vritablecause des problmes de la vie et affaiblissentlindividu. Ainsi, la personne se trouve dans lim-
possibilit de recouvrer sa sant et de retrouverlespoir dune vie future plus saine.
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TABLE DES MATIRIntroduction :Nuire aux malades mentaux .........
Chapitre un : Les origines des
Centres publics de sant mentale Chapitre deux : Traitements
dangereux par les drogues .........
Chapitre trois :
Une cruelle compassion .......
Chapitre quatre :
Amliorer la sant mentale .........
Recommandations .....................
La Commission des Citoyens
pour les Droits de lHomme .......
QUAND LE DANGERPSYCHIATRIQUE
Se Rapproche de Vou
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vec le dveloppement rapide des pro-grammes de centres publics de sant men-tale pour les individus prsentant destroubles mentaux, il est temps de sedemander quel est ltat de la sant men-
tale dans la socit actuelle.Dans ce livret, centre de sant mentale et psychiatrie
communautaire sont des termes qui nont pas dqui-valent franais exact. Le concept exprim est celui dta-
blissements psychiatriques en ville, au plus proche de lapopulation, dans le but dassurer le suivi psychiatriquedes patients hors de lhpital (en ambulatoire). Les centredaccueils, les CMPP, les hpitaux de jour correspondent ce concept en France.
Aux tats-Unis, lan ouv el l e C ommi ss i on -Libert sur la sant mentalea publi un rapport en 2003qui prtendait que destraitements efficaces de pointe,essentielspour la qualit dessoins et la gurison sont
maintenant disponibles pourla plupart des maladies men-tales graves et des troubles motionnels srieux. 1
Pour ceux qui ne connaissent pas grand chose lapsychiatrie et aux centres publics de sant mentale, celasemble tre une nouvelle dimportance. Cependant, quesont exactement ces traitements ?
Ils consistent principalement en une prescriptionde drogues. Ces drogues sont appeles neuroleptiques (dugrec : saisir les nerfs, le nom refltant la maniredont les drogues agissent telle une lobotomie chi-mique ).
Un rapport de 2004 estimait le cot global des neu-roleptiques utiliss pour le traitement des patients consi-
drs schizophrnes, plus de 10 millions de dollars parjour (8,2 millions deuros) pour lensemble du territoireamricain seulement.2
Le traitement est habituellement un traitement vie.Mais si lon considre que ltat de sant mentale
dans la socit actuelle nest pas trs bon malgr les mil-liards dpenss quel devrait tre le prix payer pour dessoins de qualit permettant la gurison et le retour unevie productive ?
Selon des recherches exprimentales indpendantesmenes hors du cadre psychiatrique, la rponse cettequestion est : trs faible .
En effet, les soins ayant comme rsultat la gurisonet la rintgration peuvent tre trs bon march. Ils peu-vent aussi tre rapides, stables et, encore plus important,sans drogue.
Dans une tude por-tant sur 8 ans, lOrganisa-tion mondiale de la sant, amis en vidence quedes patients prsentant destroubles mentaux svresdans 3 pays sous-dvelop-ps, et dont les traitementsne reposent pas sur les dro-
gues lInde, le Nigria etla Colombie allaientbeaucoup mieux que leurs homologues amricains et queceux de quatre autres pays dvelopps. Une tude de suiviest arrive la mme conclusion.3
Dans les annes 70, aux tats-Unis, lexpriencemene par feu le docteur Loren Mosher Sotria House, sebasait sur lide que la schizophrnie peut tre soignesans drogue. Les patients de Sotria qui ne prenaient pasde neuroleptiques, taient ceux qui se portaient en fait lemieux compars ceux sous traitement psychotrope. Deschercheurs Suisses, Sudois et Finnois ont refait cette exp-rience et ont trouv des rsultats identiques.
En Italie, entre 1973 et 1996, le D r Giorgio Antonucci a
dmantel un des services psychiatriques les plus op-pressifs en traitant des patients souffrant de profondstroubles mentaux avec compassion, respect et sans drogue.
INTRODUCTION
Nuire aux malades mentauxplutt que les aider
I N T R O D U C T I O NN u i r e a u x m a l a d e s m e n t a u x
2
La psychiatrie a fait la promotion que leseul traitement des maladies mentales sontles drogues neuroleptiques. La vrit est quenon seulement droguer les malades mentauxgraves nest pas ncessaire, sans parler du fait
que ce soit coteux, mais cela provoque des effetsqui endommagent leur cerveau et leur vie.
Jan Eastgate
A
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En quelques mois, le service le plus violent devint leplus calme.
Dans son livre tre fou en Amrique, Robert Whitakerrvlait, quau cours des 25 dernires annes, les rsultatspour les personnes traites pour schizophrnie navaient fait quempirer. De nos jours, ces rsultats ne sontpas meilleurs quau dbut du XXe sicle, alors que les tats-Unis sont de loin les plus gros consommateurs de neuro-leptiques, tous pays confondus.
Quest-ce que cela signifie ? Ainsi que vous le dira toutscientifique qui se respecte, une thorie nest bonne quaus-si longtemps quelle marche. Il sait que lorsquil rencontredes faits qui sloignent de la thorie, il se doit de pour-suivre sa recherche afin de la modifier ou la rejeter sur labase des vidences alors dcouvertes.
Depuis prs de 50 ans, le psychiatre a affirm que le traitement unique des maladies mentales est la pres-cription de neuroleptiques. Cette ide repose sur uneerreur. La vrit, cest que non seulement droguer lesmalades mentaux nest pas ncessaire, mais en plus cestcoteux (et donc rentable...), et cela provoque des effetssecondaires qui endommagent leur cerveau et leur vie.
Cette publication expose cette erreur en dtails, ainsique lescroquerie et les autres mensonges psychiatriques.Cette information aide comprendre les raisons pour les-quelles les psychiatres attaquent toute alternative et solu-tion aux problmes des troubles mentaux.
La vrit, cest que nous navons pas simplement faire un manque daptitudes ou de mthodes scienti-fiques. En fait, des dclarations anodines telles que Il exis-te une vidence claire que les nouvelles classes de mdicamentspeuvent mieux traiter les symptmes de schizophrnie et dedpression avec des effets secondaires nettement amoindris nesont soutenues par aucune preuve, et constituent tout sim-plement une fraude mdicale.
Lapproche psychiatrique des traitements des
malades mentaux les plus atteints repose sur une mau-vaise science et une mauvaise mdecine qui se rv-lent tre trs rentables pour la psychiatrie.
La vrit, cest quil existe de vritables alternativespour remplacer les traitements nuisibles de la psychiatrie
qui dtriorent le mental, le cerveau et le corps.Actuellement, la psychiatrie cherche imposer partout ledpistage des maladies mentales sur les adultes et lesenfants. Il est urgent que tous ceux qui ont un intrt dansla prservation de la sant mentale, de la sant physique etde la libert pour leur famille, leur communaut et leurnation, lisent cette publication. Quelque chose doit tre faitafin de mettre en place une vritable aide pour ceux qui enont besoin.
Sincrement,
Jan EastgatePrsidente de la Commission des Citoyenspour les Droits de lHomme internationale
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La psychiatrie a prsent les Centrespublics de sant mentale (en anglais,CMH, Community Mental Health)comme solution aux problmesdes grands hpitaux psychiatriques.En fait, cela a t un chec coteux.
Depuis le milieu des annes 70, laprescription de drogues psychiatriqueset dantidpresseurs, hors des hpitaux,tait telle que trois quatre millionsdAmricains taient sous mdicaments plein-temps.
LInstitut Hollandais de la Sant Mentaleet de la Dpendance a constat que leprogramme Europen de la CMH aengendr en Europe : des sans-abris, desdrogus, de la dlinquance, des troubles
lordre public et du chmage.
En 1993, en Australie, Brian Burdekin,Commissaire fdral des droits delhomme a dclar que la dsinstitu-tionnalisation tait une escroquerie et un chec. En 1999, les britanniquesont constat un chec similaire.
Le budget des soins psychiatriques dela CMH a augment de plus de 6 000 %entre 1969 et 1997. Aujourdhui, le cotestim se monte environ 11 milliards
de dollars [9 milliards dEuros] par an.
FAITS IMPORTANTS
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CHAPITRE UNLes origines des centrespublics de sant mentale
Les Centres publics de sant mentale* (ou laCMH) est une importante initiative visant lessor de la psychiatrie. Elle a dbut auxtats-Unis dans les annes 1960, et sestrpandue dans dautres pays dans les annes
1980. La CMH a rapport la psychiatrie plusieurs mil-liards de dollars dans les 40 dernires annes.
Avant cela, des patients avaient t parqus dansdes tablissements psychiatriques o rgnaient des
conditions similaires celles de Bedlam (enAngleterre). On les dro-guait afin de les rendredociles, puis on lesabandonnait dans cettetorpeur chimique. Aucours des annes 50,une pression tous azi-muts exigeait de rem-dier aux conditionspouvantables, au man-que de rsultats et
la charge financirecroissante.La CMH a t
adopte comme la so-lution tous les pro-blmes institutionnels. Lapproche reposait presqueentirement sur les drogues psychiatriques. En tho-rie, ces substances devaient permettre de librer lespatients et de les rintgrer avec succs dans la socit.Ltat financerait ces Centres publics de sant mentale.Et ces units assureraient le suivi des patients. Ces
centres prendraient soin des patients dans la socit,distribueraient des psychotropes, gardant ainsi les genssous contrle. Ltat conomiserait de largent et lesindividus connatraient une amlioration plus rapide.Ce plan sappelait dsinstitutionnalisation .
Le psychiatre Jack Ewalt a alors laiss entendre uneintention plus globale concernant les traitements ambu-latoires : Le programme devrait sadresser la personneprsentant des troubles, la personne drange, la personne
lente, au malade et aux genssains de tout ge... 4 Endautres termes, les psy-chiatres, grce aux per-sonnes prsentant destroubles mentaux, allaientobtenir une clientle de per-sonnes saines droguer.
Du chaos llixir Lauteur Peter Shrag a
crit que depuis le milieudes annes 70 : La prescrip-
tion de drogues psychiatriqueset dantidpresseurs, en dehorsdes hpitaux tait telle quetrois quatre millionsdAmricains taient sous
mdicaments, soit en gros 10 fois le nombre de personnes,selon les psychiatres, qui sont folles au point de devoirtre internes dans les hpitaux si les drogues navaient pasexist. 5
Le Dr Thomas Szasz, professeur mrite de psy-chiatrie, a dclar que les propositions miraculeuses de
[...] La sant mentale de la socit [...]ne concerne pas simplement les gens
mais des socits entires ; si ellele pouvait, elle prendrait les maires
et les gens impliqus dans la gestiondes villes [...] comme clients ; Elle
traiterait toute la socit, pas seulementses citoyens individuellement [...].
Ce sont les drogues qui lui ont donnsa plus puissante technologie [...].
Peter Schrag, auteur de Mind Control
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* Rappelons que dans ce livret, Centre de sant mentale et psychiatrie communautaire sont des termes qui nont pasdquivalent franais exact. Le concept exprim est celui dtablissements psychiatriques en ville, au plus proche de la population,dans le but dassurer le suivi psychiatrique des patients hors de lhpital (en ambulatoire). Les centres daccueil, les CMPP, leshpitaux de jour correspondent ce concept en France.
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la psychiatrie taient simplement le dernier lixir de laprofession psychiatrique : drogues et dsinstitutionnalisation.Comme dhabitude, les psychiatres ont dfini leur derniremode comme tant une combinaison des rvolutions scienti-
fiques et de rforme morale, et lont module dans une rhto-rique de traitement et de libert civile . Ils ont aussi affir-
m que les drogues psychotropes avaient : soulag lessymptmes de la maladie mentale et permis de librer les
patients des hpitaux psychiatriques. Ils ont prsent lesCentres publics de sant mentale comme tant lorganisation
la moins coercitive mme de dispenser les meilleurs servicesdisponibles de sant mentale. Telles taient les promesses despsychiatres destines justi-fier leur politique de pres-cription force de drogues etle transfert de leurs patientsinterns. Cela avait lair trsbien. Ctait malheureuse-ment un mensonge. 6
Mme la publicationde lAssociation Psychia-trique Amricaine (APA)Folie et Gouvernement aadmis que : [] Les psy-
chiatres ont donn limpres-sion aux fonctionnaires queles traitements taient largle et non lexception [...],que les attentes exagrestaient incontestes. En bref,les Centres CMH ont ttrop mis en avant commetant des units de soins. 7
En vrit, les CentresCMH sont devenus desrevendeurs de drogueslgalises.
Ils ont non seulementfourni des psychotropes danciens patients dhpi-taux psychiatriques, maisen ont aussi prescrit desgens sans problmesmentaux srieux .
Les traitements ambulatoires ont chou. Et depuislors, la socit tente de se remettre de ses rsultats dsas-treux.
En 2001, Dr Dorine Baudin de LInstitut hollandaisde la Sant Mentale et de la Dpendance a dclar que leprogramme des Centres CMH avait engendr enEurope : des sans-abri, des drogus, des actes criminels, des
troubles de lordre public, du chmage et de lintolrance .8
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La CHM est une innovationsociale largement promue,
mais qui a chou. []. Commetoutes les promesses concernantla sant mentale, elle a suscit defaux espoirs et na fait finalement
que perptuer les problmesquelle tait cense rsoudre Ralph Nader, dfenseur
des consommateurs amricains
Ralph Nader
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Ralph Nader, le dfenseur des consommateurs am-ricains, a qualifi le programme CMH d innovationsociale largement promue, mais qui a chou. [...] Commetoutes les promesses concernant la sant mentale, elle a
suscit de faux espoirs et na fait finalement que perptuer lesproblmes quelle tait cense rsoudre ... 9
En Australie en 1993, Brian Burdekin, Commissairefdral des droits de lhomme, a annonc que les traite-ments ambulatoires taient une escroquerie et unchec. En 1999, des fonctionnaires britanniques ont gale-ment reconnu lchec des soins dans les Centres publicsde sant mentale.10
Pendant ce temps, le budget amricain accord auxCMH psychiatriques est pass de 143 millions de dollars(117 millions deuros) en 1969 plus de 9 milliards dedollars (7,3 milliards deuros) en 1997, soit une augmen-tation de plus de 6 000 % pour seulement 10 fois plus depatients et ce, sans rsultat. Aujourdhui, les cots esti-
ms avoisinent 11 milliards de dollars (9 milliards deu-ros) par an.
Collecter des milliards grce des factures gonflespour des traitements inefficaces tait dj dplorable.Comme si cela ne suffisait pas, en 1990, une CommissionParlementaire a constat que les CMH avaient dtournentre 40 millions de dollars (32,7 millions deuros) et 100millions de dollars (81,3 millions deuros) pour desusages irrguliers ; autrement dit, directement dans lespoches des psychiatres.11
Les psychiatres ont attribu de faon systmatique laresponsabilit de lchec des traitements ambulatoires un manque de budget de la Sant Mentale. En fait, ils
crent eux-mmes les demandes de mdicaments etalors, sans vergogne, rclament encore plus dargent.
607 %
6 242 %L es dpenses des Centres publics de santmentale aux tats-Unis ont augment 100 foisplus rapidement que le nombre de personnesutilisant ces Centres. En plus davoir dpens lar-gent du contribuable, ces Centres nont pas russi aider leurs patients. Ils ntaient devenus rien deplus que des sources dapprovisionnement endrogues pour les sans-abri.
CENTRE PUBLICDE SANT MENTALE
Cot exorbitant, chec retentissan
Augmentation du nombredutilisateurs des CMH et des centres
mdico-psycho-pdagogiques
Augmentation des codes CMH et des cen
mdico-psycho-pdagogiq
CHEC DES CENTRESPUBLICS DE SANTMENTALE
En 1963, lInstitut National dela Sant Mentale (NIMH),cest--dire lInstitut de Recherche
de la psychiatrie des tats-Unis,a mis en place, sous lgide dupsychiatre Robert Felix ( droite) unprogramme de sant publique quidpendait fortement de lutilisation demdicaments psychotropes. Ils ont crune tendance internationaleconsistant renvoyer leurs patientssans abri dans les rues aprs les avoirdrogus et rendus incapables.Le programme qui a cot plusde 47 milliards de dollars entre
1969 et 1994, est un chec total.
Augmentationdu nombre
dutilisateurs =
Augmentationdes cots =
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Les programmes publics de santmentale sappuient principalement
sur les neuroleptiques qui modifient
la conscience.
Les drogues entravent le
fonctionnement normal du cerveau.
Elles engendrent des pathologies,
au mme titre que la lobotomie.
Les sans-abri qui font des grimaces
et parlent tout seuls dans la rue
sont un exemple des symptmes
provoqus par les psychotropes.
Les neuroleptiques les plus rcents
(antipsychotiques) se sont vendus
des prix nettement plus levs
(pour un dentre eux, 30 fois plus
cher que les versions antrieures).
Un nouvel antipsychotique cote
entre 3 000 $ (2 456 Euros) et
9 000 $ (7 368 Euros) de plus
par patient, sans pour autant
liminer les symptmes, les effets
secondaires ni amliorer la qualit
de vie en gnral.
Les mdicaments psychotropes
peuvent provoquer des effets
secondaires srieux, dont le diabte,
et, dans certains cas, provoquent
la mort. Entre 1994 et 2002,
288 consommateurs dun nouvel
antipsychotique sont devenus
diabtiques. 75 ont t svrement
malades et 23 sont morts.
Les mdicaments psychotropes
peuvent engendrer un
comportement violent ou suicidaire.
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FAITS IMPORTANTS
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L avnement des programmes psychiatriquesde sant mentale publics aurait t impossiblesans le dveloppement des neuroleptiques(connus galement sous le nomdantipsychotiques), qui sont utiliss sur lesindividus prsentant des troubles mentaux svres.
La premire gnration de neuroleptiques (com-munment appels aujourdhui antipsychotiques
typiques ), a vu le jour dans les annes 1960. Ces neu-roleptiques ont t prsents comme des mdicaments miracles qui offraient la plupart des maladesmentaux un traitementrapide et couronn de succs,pouvant tre prodigu dansleur environnement, et per-mettant une rinsertion dansla socit .12
Ces promesses taientfausses. Dans un articledu Amer icain Journal of
Bioethics paru en 2003, VeraSharav a dclar : En ra-lit, les thrapies endomma-gent les lobes frontaux, quipermettent au cerveauhumain de distinguer leschoses. Les neuroleptiquesu ti li s s d ep ui s l es a nn e s1950 ont fonctionn enentravant la fonction normale du cerveau : ils ont attnu lapsychose, mais ont produit des pathologies souvent pires quela condition pour laquelle ils avaient t prescrits - toutcomme le font les lobotomies, que les psychotropes ont rem-places. 13
Les sans-abri qui font des grimaces et parlent toutseuls dans la rue sont un exemple des dgts provoqus
par les psychotropes. La dyskinsie tardive (detardive apparatre tard et dyskinesia, mouvementanormal des muscles ) et la dystonie tardive (dystonia, tension anormale des muscles ) sont desconditions permanentes dues aux tranquillisants o desspasmes et des contorsions involontaires affectent lesmuscles du visage et du corps.
En bref, les drogues produisent des ractions
telles quil serait dur den vouloir un observateur silpensait quune personne manifestant de tels signes tait
mentalement malade voiredangereuse. Il est difficilepour la population de consi-drer comme normal qui-conque se comporte ainsi. a cr i t Pam Gorr ing,auteur de Trouble Mentalou Folie ?14
Les patients sousneuroleptiques devien-nent lents, apathiques,
peu disposs marcher,moins alertes. Leur visa-ge est priv dexpression.Ils parlent dun ton mono-tone et lent. Les patientsse plaignent galement desomnolence, de faiblesse,dapathie, dun manquedinitiative et dune perte
dintrt pour leur environnement. 15
Robert Whitaker, auteur du livre tre fou enAmrique, a dclar : Limage que nous avons aujourdhuide la schizophrnie nest pas celle de la folie quelle quellesoit dans son tat dorigine. Tous les traits que nous en
sommes venus associer la schizophrnie dmarche mala-droite, les bras qui sursautent, expression vide du regard,
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On peut retracer la faon dontsest cr le mythe du mdicament
miracle. Cela fut fait avec les[nouveaux neuroleptiques] et
derrire la faade dune promessede progrs mdical se cache lhistoire
dune science altre par lavidit,
les morts et la volont detromper la population amricaine.
Robert Whitaker, Mad in America(La folie en Amrique : mauvaise science,
mauvaise mdecine et les mauvais traitements persistantsdes malades mentaux)
CHAPITRE DEUXDes traitements
mdicamenteux dangereux
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somnolence, manque dinitiative sont des symptmes dus,au moins en grande partie, aux effets des neuroleptiques . Nos observations sur la faon de penser et le comportementdes cas atteints de schizophrnie ainsi que ce quoi ils res-semblent, portent toutes sur des sujets que les mdicaments
ont transforms et non sur ltude de lvolution naturelle dela maladie. 16
Quant lamlioration de la qualit de la vie despatients, les neuroleptiques dtiennent un triste rputa-tion. En 1999, une enqute effectue sur des patients arvl que 90 % des consommateurs de neuroleptiques sesentaient dpressifs, 88 % se sentaient somnolents et 78 %se plaignaient dun manque de concentration. Plus de80 % des cas de schizophrnie sont sans emploi.17 En
dautres termes, malgr desgurisons promises depuisdes dizaines dannes, aucuneamlioration na jamais putre constate.
Au cours des annes 1980,les brevets ayant expir, lesmdicaments sont donc deve-nus disponibles sous desformes gnriques un prixnettement infrieur. De ce fait,les grandes marques ontconnu une chute de prix bruta-le, devenant ainsi dficitaires.18
Tout cela a chang au dbutdes annes 1990. Les neurolep-tiques nouvellement brevets(connus sous le nom de anti-
psychotiques typiques ou atypiques ) sont alors ap-parus grand renfort de publi-cit. Subitement, les anciensneuroleptiques taient pr-
sents comme des produits inefficaces.19
On a sollicit des opinions dexperts psychiatrespour diffuser des allgations telles que : Des preuvesscientifiques manifestes montrent que les nouvelles classes demdicaments peuvent mieux traiter les symptmes de schizo-phrnie et de dpression, et ce avec moins deffetssecondaires . Ces opinions ont t considres commedes recommandations dexperts en dpit dune tota-le absence danalyse scientifique, dtude de cas, et
dexamens cliniques.20
Les neuroleptiques utiliss depuis
les annes 1950 ont fonctionn enentravant la fonction normale du
cerveau : ils ont attnu la psychose,mais ont produit des pathologies
souvent pires que la condition pourlaquelle ils avaient t prescrits - toutcomme le font les lobotomies, queles psychotropes ont remplaces.
Vera Sharav, American Journalof Bioethics, 2003.
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Suite ces recommandations, les psychiatres ontfinalement sembl penser quil serait utile dadmettrepubliquement ce quils savaient depuis toujours : queles anciens mdicaments navaient pas deffet sur lesillusions ou les hallucinations ; que deux tiers despatients dops affichaient des symptmes psycho-tiques persistants une anne aprs leur premiremanifestation et que les drogues nont eu aucun effetsur 30 % des patients un taux de non-rsultat qui,
jusquaux annes 1980, navait jamais t mentionn.Les plus rcents neuroleptiques se sont ainsi ven-
dus des prix nettement plus levs. Par exemple, pour
lun dentre eux, 30 fois plus cher que les versions ant-rieures.21 Un nouvel antipsychotique cote entre 3 000dollars (2 456 euros) et 9000 dollars (7 368 euros) de pluspar patient, sans pour autant liminer les symptmes,les effets secondaires ni amliorer la qualit de vie engnral.
Entre 1991 et 2003, les ventes dantipsychotiquesont augment de 1 500 % aux tats-Unis, de 500 mil-lions de dollars (409 millions dEuros) pour atteindreles 8 milliards de dollars (6,5 milliards deuros). Lesventes sur le plan international ont atteint plus de 12milliards de dollars (9,8 milliards dEuros) en 2002.22
Les gens qui lon prescrit des neuroleptiques sont rare-ment informs des effets secondaires tels que la paraly-sie faciale et les spasmes corporels. Les tranquillisants
majeurs (neuroleptiques) endommagent le systme extrapy-ramidal (SEP), cest un rseau complexe de fibres nerveusesqui agit comme modrateur de lactivit motrice. Il en rsul-te une rigidit musculaire, des spasmes, divers mouvementsinvolontaires (voir photos en bas droite). Les muscles duvisage et du corps sont le sige de torsion, donnant uneapparence hideuse et menaante au visage, dformant lecorps par des contorsions bizarres.
Les psychiatres sont conscients des dommages nerveuxdvastateurs que causent ces produits et du risque de syn-
drome malin des neuroleptiques, une raction toxiquepotentiellement fatale au cours de laquelle les patients pr-sentent des accs de fivre, sombrent dans la confusion, sontagits et extrmement rigides, ce qui a rsult en dizaines demilliers de dcs.
Une autre chose que les psychiatres omettent de men-tionner, cest quils ont diagnostiqu le dommage permanentinflig aux patients comme un trouble mental , et quilspourront ainsi doubler la note envoye aux assurances mala-dies pour le traitement . Les troubles induisent le syn-drome malin neuroleptique et la maladie de Parkinsondue aux neuroleptiques .
Il nest pas tonnant ds lors que ces produits soientcapables de crer de la confusion mentale et de la dmence
chez les personnes qui les utilisent. Cest maintenant unechose bien documente.
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DES VIES DTRUITESLe danger des neuroleptiques
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Certes, il faut prot-ger la population duncomportement psycho-tique, violent. Lide queles patients svrement
drangs sur le plan men-tal nous font courir unrisque est un mensongeinvent par les psychiatres.Il en va de mme du fait deprtendre que ce risque estrduit par les neurolepti-ques prescrits aux patientscontre leur volont. Envrit, le problme ne vientque des mdicaments eux-mmes qui engendrent desimpulsions violentes.
Bien que lopinion
publique puisse penserque les fous ont ten-dance tre violents,Robert Whitaker dcou-vrit que ce ntait pas lecas avant larrive desneuroleptiques.
Avant 1955, quatretudes ont montr que letaux de patients sortisdinstitutions qui commet-taient des crimes quiva-lait ou tait infrieur
celui de la population glo-bale . Pourtant, huittudes menes de 1965 1979 ont dtermin que lepourcentage de patientsarrts pour des crimestait alors devenu sup-rieur celui de la popula-tion globale... Lakathisie(extrme agitation induitepar les mdicaments) ycontribuait visiblement . 23
Les neuroleptiquespeuvent de faon tempo-
raire attnuer la psychose.En revanche, sur une plus
longue priode, ils vontrendre les patients biolo-giquement plus prdis-poss.24
Une tude sur lutili-
sation des neuroleptiquessur les schizophrnes,effectue en 1988 et publiedans leJournal des maladiesnerveuses et mentales a re-lev une augmentationnotable de conduite vio-lente avec des dosagesdun neuroleptique relati-vement levs.25
Une tude de 1990 adtermin que 50 % desbagarres survenues dansdes locaux psychiatriques
taient dues lakathisie(extrme agitation induitepar les mdicaments).Une autre tude a concluque des doses modresou leves dun importanttranquillisant ont rendu lamoiti des patients nette-ment plus agressifs. Lespatients ont dcrit desbesoins violents dassaillirquiconque se trouvait dansles parages .26
Ltude ralise surun tranquillisant mineurmontre qu une violentecolre ou un comportementagressif se retrouvent chez8 patients sur 80 prala-blement soumis ce trai-tement.
Une femme quinavait pas de pass de vio-lence avant quelle ait prisdes tranquillisants estsortie en hurlant le 4e jour,puis a poignard sa mre
avec acharnement aprs enavoir pris .
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Des tudes ont conclu que desdoses modres ou leves duntranquillisant connu ont rendu
la moiti des patients nettementplus agressifs. Les patients ont dcritdes besoins violents dassaillir qui-
conque se trouvait dans les parages.
Mamoru Takuma Andrea Yates
Jeremy StrohmeyerEdmund Kemper III
David HawkinsEric Harris
De nombreuses tudes mdicales ont rapport quil y a despreuves que les drogues psychiatriques provoquent un
comportement violent et suicidaire. Les meurtriers ci-dessus,des tats-Unis, dAustralie et du Japon ont commis desmeurtres violents alors quils taient sous traitement psychotrope.
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L
es nouveaux neuroleptiques miracle (ou anti-psychotiques atypiques ) ne correspondent pas aubattage publicitaire des mdias et des profession-nels. Ces promesses sont de la publicit mensongredestine gnrer les profits maximum.
Grce la loi amricaine sur laccs aux documentsadministratifs, lauteur scien-tifique Robert Whitaker a d-couvert que les essais desmdicaments atypiques nerpondent pas aux prtentionsde lindustrie psychiatriqueselon lesquelles les rcentsneuroleptiques seraient plussrs ou plus efficaces que lesprcdents. Un patient sur 145soumis au test de ces mdica-ments dcdait, mais la littra-
ture scientifique na jamaismentionn ces dcs. Dautrepart, un patient sur 35 soumis un mdicament atypiquea subi de srieux dsagr-ments, dfini par la FDA (Foodand Drug Administration,administration amricaine ducontrle des mdicaments)comme susceptible de mettreen danger la vie ou de ncessi-ter une hospitalisation.
En 2000, le Journal mdical britannique a publi les
rsultats dune tude effectue sur plusieurs annes par leDrJohn Geddes. Ce dernier a pass en revue des tests cliniquesindpendants portant sur plus de 12000 patients. Il a examinlefficacit et les dangers des antipsychotiques atypiques ettypiques. Rsultat : Aucune preuve manifeste ne dmontreque les antipsychotiques atypiques sont plus efficaces ou mieuxtolrs que les antipsychotiques conventionnels. 28
Une tude de chercheurs de luniversit de Yale publiedans ldition de novembre 2003 du Journal de lAssociationmdicale amricaine na pas non plus dcel davantagessignificatifs, la fois sur les plans statistique et clinique, enfaveur de ces nouveaux mdicaments.29
En 2003, le New York Times sest rtract de faonfrappante par rapport aux prcdentes louanges quil avait
faites concernant ces antipsychotiques. Cest ainsi que lon apu lire : Ils ont t annoncs comme tant des mdicamentsmerveilleux, beaucoup plus srs et plus efficaces dans le
traitement de la schizophrnie que tout ce qui existait jus-qualors . Pourtant, maintenant : on les souponne de plusen plus dengendrer des effets secondaires srieux, parmi les-quels le diabte, voire, dans certains cas, de provoquerle dcs. 30 Entre 1994 et 2002, 288 consommateurs de nou-veaux antipsychotiques ont t atteints de diabte, 75 sont
tombs gravement maladeset 23 sont dcds.
Le New York Times aencore fait allusion ce quelon connat depuis plus de20 ans, savoir quun deces mdicaments dtenait lerecord des problmes san-guins potentiellement mor-tels et que les patientsdevaient rgulirement sesoumettre une analyse de
sang afin de contrler ceteffet indsirable, ceci en plusdu cot du mdicament.
Larticle voque aussile fait que la pancratitepourrait avoir un lien aveccertains de ces tous rcentsmdicaments. Un problmede prise de poids affecteaussi certains patients quiprennent jusqu environ
30 kilos. Les tudes montrent une amlioration notable chezles patients lorsquils cessent de consommer ces mdicaments.31
Plutt que de rduire les effets secondaires, les nouveauxneuroleptiques en provoquent de plus srieux. Citons, parmiceux-ci : ccit, caillots sanguins fatals, arythmie cardiaque,coups de chaleur, gonflement et coulement des seins,impuissance et drglement sexuel, problmes sanguins,ruptions cutanes, attaques, malformations la naissance,anxit et inquitude extrmes, mort par dysfonctionnementdu foie, taux de suicide de 2 5 fois plus frquent quau seinde la population schizophrne moyenne, violence et muti-lation, surtout chez les jeunes patients.
Les effets physiques ne constituent que la pointe deliceberg. Nombre de patients se plaignent du fait que les mdi-caments les tuent sur le plan spirituel, les privant de toute sen-sation de joie, du pouvoir de leur volont et de leur sentiment
dtre. Certes, le danger propre la lobotomie et sa cohortedeffets secondaires a chang. Mais les neuroleptiques atypiquesnen sont pas moins une lobotomie chimique .32
FAUX MIRACLES Thrapies risque
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Avant mme que vous ayez finide lire cette publication,20 personnes dont lune estpeut-tre un ami, un membrede votre famille ou un voisin auront t internes en hpitalpsychiatrique pour y recevoir,dans la plupart des cas,un traitement brutal.
Le processus dinternement
permet de prolonger le sjouren hpital pendant des annes.Une fois librs, les patientsrisquent dtre soumis des traitements obligatoires.
Le risque de danger pour soi-mme ou pour autrui sert de
justification pour les internementspsychiatriques. Cependant,les psychiatres admettent treincapables de prvoir uncomportement dangereux.
La majorit des individus internscontre leur gr bnficient dedroits et de protections infrieurs ceux dun criminel, alorsquils nont viol aucun codecivil ou pnal.
Le Dr Michael McCubbin,chercheur associ et leDr David Cohen, professeurde politique sociale, tous deux luniversit de Montral,ont dclar que le droitau traitement signifie
aujourdhui le droit de subirun traitement forc. 33
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FAITS IMPORTANTS
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L es psychiatres insistent pour largir le pro-gramme de sant mentale. Ils en profitent ducoup pour demander une plus grande latitu-de en matire dinternements doffice.En ce moment, aux tats-Unis, toutes les 75secondes, une personne est interne involontairementdans une institution psychiatrique. En 2002, une tudea indiqu une augmentation des taux dinternementdoffice en Autriche, en Angleterre, en Finlande, en
France, en Allemagne et en Sude. LAllemagne a con-nu une augmentation de plus de 70 % en huit ans.34
Ava n t m m e q u evous ayez fini de lire cettepublication, 20 personnes dont lune est peut-treun ami, un membre devotre famille ou un voisin auront t internesen hpital psychiatriquepour y recevoir, dans laplupart des cas, un traite-ment brutal.
Les psychiatres sou-tiennent avec peu de sin-crit que cest faire actede bont que dinternerquelquun doffice enhpital ou dans un centre.A les croire, il serait cruelde laisser un dment ouun drang mental dans un tat tourment.
Cependant, leur thse repose sur deux prmisses :1) les psychiatres possderaient des traitements utiles etefficaces, et 2) les psychiatres seraient des experts en dia-gnostic et en prdiction de la dangerosit dun individu.Or, de toute vidence, ces deux suppositions sont fausses.
Nous avons dj vu que le traitement psychia-trique base de neuroleptiques engendre non seule-ment le type de violence justifiant un internementdoffice ou lusage dun traitement coercitif mais aug-mente le risque de dtrioration mentale et physiquedu patient. Aprs les traitements forcs, nous avonsmaintenant des millions dindividus drogus et inca-pables errant dans les rues, sans foyer.
La dtention psychiatrique peut se transformer en
condamnation vie. Le processus dinternement per-met de prolonger le sjour dun patient en hpital pen-
dant des annes. Une foislibrs, les patients peu-vent encore recevoir desinjonctions de traite-ments obligatoires.
Robert Whitaker d-clare ainsi : Les nationsaffirment leur droit dexigerque les patients qui viventdans la communaut pren-nent des neuroleptiques, ce
qui reprsente un contrleaccru de lEtat sur lesmalades mentaux. 35
Le risque de prsen-ter un danger pour soi-mme ou pour autrui entant hors dune institu-tion est la justification la
plupart des rgles dinternements psychiatriques.Pourtant, un groupe dtude de lAssociation amri-caine de psychiatrie (APA) a admis en 1979 dans unexpos remis la Cour Suprme des tats-Unisque La comptence psychiatrique en ce qui concerne laprdiction de la dangerosit nest pas tablie.
CHAPITRE TROIS Une cruellecompassion
Lexactitude avec laquellele jugement clinique prdit des
vnements futurs est souvent peine plus leve que celle due auhasard. Lensemble de la littraturemontre que les erreurs en matirede prdiction des comportements
dangereux varient de 54 % 94 %,soit en moyenne environ 85 %.
Terrence Campbell, le Journaldu Barreau, Michigan, 1994.
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Terrence Campbell a crit dans un article paruen 1994 dans leJournal du Barreau du Michigan (USA) : Lexactitude avec laquelle le jugement clinique prditdes vnements est souvent peine plus leve que celledue au hasard. Lensemble de la littrature de recherche
montre que les erreurs en matire de prdiction des compor-tements dangereux varient de 54 % 94 %, soit une moyennedenviron 85 %.
En 2002, Kimio Moriyama, vice-prsident delAssociation des psychiatres japonais, exprimait linca-pacit de la psychiatrie prvoir correctement la con-duite future dun individu. La maladie mentale dunpatient et sa tendance crimi-nelle sont trs diffrentes. Lascience mdicale est inca-pable de prdire si quelquunprsente de fortes chances deritrer un crime. 36
Les psychiatres rusenten revendiquant que lin-
ternement doffice garantit le droit au traitement .Non seulement le traitement est une illusion, maisles lois dinternement doffice sont totalitaires.
Le professeur Szasz a dclar : Que nous ladmet-tions ou pas, nous avons le choix entre soigner les gens au
moyen de la contrainte ou les soigner seulement avec leurconsentement. En ce moment, le soin sans contrainte lors-quon dfinit le prtendu problme comme maladie mentale nest pas loption retenue dans les rglements surla sant mentale. Lexplication conventionnelle qui justi-fie de rejeter cette option consiste dire que le malade men-
tal souffre dune maladie ducerveau qui dtruit sa capa-cit cooprer de faonrationnelle.
Selon le professeurSzasz, cela est faux. Toutelhistoire nous apprend nous mfier des bienfaiteurs
qui privent leurs bnficiairesde libert. 37
Les millions de sans-abri actuels,drogus et incapables, qui errent
dans les rues, sont le rsultatdes traitements imposs
par le programme de santmentale communautaire.
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psychiatrique. Sans mmepasser dexamen, Williama t intern en tant que suicidaire . Son inter-nement doffice pour
observation a dur72 heures. Le jour sui-vant, un psychiatre a d-crt quil fallait le garder48 heures de plus, voiresix mois. Cest un dbutde crise cardiaque qui a sauv William. On laalors transfr dans unsimple hpital. L, unmdecin non psychiatre adtermin que William nencessitait pas le moindreinternement psychiatri-
que. Lassurance maladiede William a reu unefacture de 4 000 dollars(3 275 euros) pour quatrejournes dhpital psy-chiatrique. Pourtant, ilny avait sjourn quedeux jours et contre songr. Quant la factureadresse William, elle semontait 800 dollars (655euros).
En 1997, dans le
Massachusetts, des parentsont envoy leur fils lhpital. Ils souhaitaientfaire adapter le traite-ment de ce jeune pilep-tique g de 8 ans car il avait eu des hallucinations. Aulieu de cela, le personnel la intern en unit psychia-trique. Ses parents affols ont pass un jour entier assurer son transfert dans un hpital normal afin quily reoive des soins appropris.
En 1999, en Allemagne, des psychiatres ontintern doffice une femme de 79 ans. Motif : selon sesvoisins, elle avait agi dune faon trange . Malgrun diabte chronique, un problme au foie, aux reins et
une maladie du cur, on lui a prescrit de puissants tran-
quillisants des doses 5 20 fois suprieures lanormale. Six jours plustard, on lexpdiait auxurgences de lhpital o
elle est morte. Lautopsiea rvl quune difficultrespiratoire effet secon-daire d aux tranquil-lisants avait caus sondcs.
En Angleterre, Jo ,19 ans, a t persuadedentrer en hpital psy-chiatrique afin de seremettre suite un pro-blme alimentaire. On luiavait dit quelle pourraitse reposer, se promener et
recevoir de laide. En guise de soins,
mon psychiatre avait prvude me mettre sous neurolep-tiques et, chaque fois quejavais un problme, daug-menter la dose. Telle futsa dclaration un jour-nal de Londres en 2000.Elle ne pouvait rien fairedautre que manger, re-garder la tlvision etfumer. Les mdicaments
lont rendue agressive prcisa-t-elle. Pour lapremire fois, jai commenc me taillader les bras,a-t-elle encore confi. Plus
le temps passait, moins je restais saine desprit. Elle sest enfuie, mais on la rattrape et renvoye
lhpital o on la interne doffice. Un patientla viole. Quand elle la signal, le personnel luia rpondu que lhomme tait ju st e ma la de .Aprs plusieurs mois, la mre de Jo a obtenu salibration.
En y repensant, il est dur de croire ce qui mestarriv. Jtais venue l pour rcuprer, et je suis repartie
comme une loque. 42
Le professeur Thomas Szasz asoulign que [...] les psychiatres
sont largement responsables davoircr les problmes quils ont enapparence essay de rsoudre.
Donc, ils sont les derniersauxquels nous devrions nous
adresser pour endiguer les problmes
des sans-abri, de la violence etde notre sant mentale en gnral.
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MALADIES INVENTESPseudo-science de diagnostics
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Derrire chacun des problmes voqus dans cettepublication et derrire bien dautres se cacheun systme de diagnostic des troubles mentaux tel-lement peu scientifique quil est une pure escroquerie.
Pour diagnostiquer les troubles mentaux, la psychiatriese rfre une bible. Il sagit du Manuel de diagnostique etde statistique des troubles mentaux ou DSM rdig parlAPA. Aprs une premire dition en 1952, la dernire(le DSM-IV), numre 374 troubles mentaux. La psychiatriepuise dans ce manuel lors-quelle veut tiqueter unpatient. Incapable de gurir lemoindre trouble car elle enignore les causes, la psychia-trie colle donc une tiquetteque le patient gardera pour lereste de ses jours.
la diffrence desdiagnostics mdicaux quidterminent une cause pro-bable en un traitement ap-propri, les troubles qunu-mre le DSM-IV [et le ICD-10*, ou ICM en franais]sont des termes dus unconsensus entre pairs etconus essentiellement pourfacturer plus (cest--direpar vote des membres ducomit de lAPA), dclare le
D
r
Tana Dineen, Docteur etpsychologue canadien.43 Ilny a donc rien de scienti-fique l-dedans.
Les psychiatres admet-tent leur incapacit ne serait-ce qu dfinir ce quils sonten train de traiter .
Sur la schizophrnie, les auteurs du DSM-II ont admisque : mme sil avait essay, le Comit ne pouvait semettre daccord sur lorigine du trouble mais seulement surson appellation.
Dans le DSM-III, les psychiatres disent : ... ltiolo-gie [la cause de troubles mentaux] est inconnue. Toutes
sortes de thories ont t mises [...] pas toujours convain-cantes - pour expliquer comment ces troubles se manifes-tent .
Le DSM-IV prcise que le terme de trouble mental continue apparatre dans louvrage parce que nousnavons pas trouv de nom de substitution appropri .
Le Dr Sydney Walker, psychiatre, neurologue et au-teur de A Dose of Sanity (Une Dose de Sant dEsprit) aprvenu des dangers de se reposer sur le DSM : Hlas,
le DSM peut avoir unimpact grave sur votre vie[...] Les effets du manuelsurgissent hors des cabi-nets des mdecins dansles maisons, les bureaux,les tribunaux et les pri-sons. On peut recourir au
DSM pour dterminer sivous convenez en tantque parent, pour valuervotre capacit travail ler,et mme votre droit soutenir un certain partipolitique.
On peut lutiliser pourgarder un criminel en pri-son ou pour remettre unmeurtrier en libert. Onpeut lutiliser pour annulervotre testament, rompre vos
contrats juridiques, ou vousrefuser le droit de vous ma-rier sans la permission duntribunal. Accorder autant depouvoir un livre est an-goissant, et a lest. Et nousnexagrons pas...
Il faut que la popula-tion ainsi que la psychiatrie ralisent que les tiquettes duDSM sont non seulement inutiles comme diagnosticsmdicaux mais risquent galement de causer un grand tort surtout lorsquon sen sert pour dnier les liberts indivi-duelles ou lorsque les psychiatres en font des armes au ser-vice du systme juridique. 44
* ICD-10 : (International Classification of Diseases), Classificationinternationale des maladies, section sur les troubles mentaux (ICD).
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La psychiatrie na jamais rien guri.
Au contraire, son usage intensif
de neuroleptiques dangereux
a provoqu la plupart des maladies
mentales qui ncessitent des remdesaujourdhui.
Des tudes mdicales dmontrent
que, chez bon nombre de patients,
des troubles mentaux apparents
proviennent en fait dune maladie
ou dune condition physique non
diagnostique. Il ne sagit donc pas
de dsquilibre chimique ni de
maladie du cerveau , mais dune
condition physique relle avec une
pathologie relle quun docteur
gnraliste comptent peut soigner.
Le DrA. A. Reed affirme que plusieurs
maladies ressemblent troitement
la schizophrnie, comme la psychose
induite par certains mdicaments,
avec ses hallucinations et son dlire
de perscution.
Un examen physique complet
fait sur une patiente, MmeJ. ,
qui avait t diagnostique comme
schizophrne aprs quelle avait
commenc entendre des voix,
a permis de dcouvrir quelle ne
mtabolisait pas correctement le
glucose dont le cerveau a besoin
pour son nergie. Une fois soigne,
elle a rcupr et na plus montr
aucune trace prolonge de son
ancien tat mental.
Le Dr Thomas Szasz, professeur
mrite de psychiatrie, conseille :
Tout comportement criminel devrait
tre contrl au moyen du droit pnal
et les psychiatres devraient tre exclus
de ces contrles.
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FAITS IMPORTANTS
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Imaginons quelquun dans la rue, soudain prisde folie furieuse. Imaginons quil se saisisse deses semblables, sous prtexte quil dsapprouveleur conduite. Quil les enferme et les torture coup de mdicaments ou de dcharges lec-
triques propres modifier ltat dtre. On assisterait un vritable toll. Lauteur de ces actes serait inculppour agression et mutilation, puis incarcr de
longues annes.Mais lorsquun psychiatre commet ces horreurs,
la situation est diff-rente. Ses actes brutauxsont minimiss. On enparle en des termes telsque : soin de santmentale ou droit dupatient au traitement .Les dgts systma-tiques du point de vuesocial et mental, de mil-lions de gens chaque
anne sont ignors. Lepatient innocent, lui, estenferm. Pendant cetemps, lauteur des abusse promne librement, prt renouveler ses crimes.
Lorsquun psychiatre dispose du pouvoir juri-dique de dtenir une personne doffice en utilisant laforce physique (enlvement), de lui faire subir dou-leur physique et tension mentale (torture), ce qui lalaisse mentalement diminue vie (punition cruelleet inhabituelle), tout cela sans avoir prouvquelle ait commis un crime (par un processus juri-dique, jug par un jury) alors, par dfinition un tattotalitaire existe.
Dans son livre Psychiatric Slavery (lEsclavagePsychiatrique), le professeur Szasz a crit : Quand les
gens ne savent pas quoi faire dautre avec, disons, unlthargique, un adolescent renferm, un petit dlinquant,un exhibitionniste ou un grand-pre difficile, notre socitleur rpte, en fait, denvoyer le dlinquant en hpitalpsychiatrique. Pour surmonter cela, nous devrons prvoirun nombre grandissant dalternatives humaines et ration-nelles linternement doffice. Maisons de vieillesse, ate-liers, maisons temporaires pour personnes dans le besoin
dont les liens familiaux ont t dsintgrs : de tels dispo-sitifs parmi bien dautres simposeront pour effectuer les
tches actuellement confiesaux hpitaux psychia-triques.
Des spcialistes nonpsychiatres devraientmettre un diagnosticaprs avoir effectu desexamens mdicaux cor-rects. Cette tape prli-minaire constituerait unpas dcisif pour aider
un patient mentalementperturb se remettre.Des tudes mdicalesdmontrent que, chez de
nombreux patients, ce qui ressemble des troublesmentaux, provient en fait dune maladie ou dunecondition physique non diagnostique.
Il ne sagit donc pas de dsquilibre chimique ni de maladie du cerveau , mais dune conditionphysique relle avec une pathologie relle quunmdecin comptent peut soigner.
Des problmes mdicaux ordinaires peuventaffecter le comportement et le point de vue. Lancienpsychiatre William H. Philpott, maintenant spcialis-
te des allergies nutritives du cerveau, rapportececi : Les symptmes provenant dun manque de
CHAPITRE QUATREAmliorer lasant mentale
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Diagnostiquer de faon incorrecteune maladie physique comme tantune maladie mentale peut aboutir
la consommation vie de psychotropes, une perte de productivit,
une dtrioration physique et socialeet des rves dtruits.
Dr Sydney Walker, III, neurologue et psychiatre, auteurde A Dose of Sanity (Une dose de sant desprit)
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vitamines B12 peuvent aller dune concentration mdiocre la dpression hbte, lagitation svre et les hallucina-tions. Des preuves ont montr que certains nutrimentspourraient interrompre des ractions nvrotiques et psy-
chotiques avec des rsultats immdiats. Il est indispensable que les centres de sant menta-le disposent dun quipement complet de diagnostic etde docteurs en mdecine (non psychiatres) comptents.
Les personnes dangereuses et violentes doiventtre traites indpendamment des psychiatres. Leprofesseur Szasz dit : Il est tout fait certain que cer-
taines personnes sont dangereuses. Mais il prcise : La dangerosit ne doit pas tre une condition psycholo-
gique abstraite attribue quelquun ; quand un individucommet un acte violent illgal, il doit tre jug pour cela,
dclar coupable et condamn. Dans un tel cas, il devraittre puni et non pas trait dans un hpital. Le systme judiciaire entre en jeu lorsque quel-
quun commet un crime.Le Dr Szasz ajoute : Tout comportement criminel
devrait tre contrl au moyen du droit pnal, une admi-nistration dont les psychiatres devraient tre exclus.
En Italie, le Dr Giorgio Antonucci croit fermement
en la valeur de la vie humaine. Sa convict-ion est que, contrairement linternement
forc et aux traitements physiques inhumains, lacommunication peut gurir mme les esprits les plusperturbs.
lInstitut dOsservanza (obser vation) dImola, leDrAntonucci a soign des douzaines de femmes ditesschizophrnes, dont la plupart taient attaches en
permanence leur lit ou maintenues en camisoles deforce. Tous les traitements psychiatriques habituels ont t abandonns. Le Dr Antonucci commena librer ces femmes de leur emprisonnement. Il consa-cra de nombreuses heures, chaque jour, leur parleret pntrer leurs dlires et leurs angoisses . Danschaque cas, le DrAntonucci couta des rcits dannesde dsespoir et de souffrances en institution.
Il veilla dispenser aux patientes des soinsempreints de compassionet de respect, sans recou-rir des mdicaments. En
fait, grce ses conseils,le service qui tait le plusviolent de ltablissementest devenu le plus calme.Aprs quelques mois, sespatientes dangereuses taient libres, se prome-nant tranquillement dansle jardin de lasile. A la fin,elles purent quitter lh-pital et nombre dentreelles ont appris travailleret se prendre en chargepour la premire fois de
leur vie.De plus, de tels pro-
grammes parallles co-
TRAITEMENT EFFICACE
Le Dr Antonucci soignait ses patientspar la communication, la compassionet sans mdicaments.
Aide relle
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RECOMMANDATIONSRecommandations
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Personne ne devrait jamais tre forc subir un traitement par lectrochocs, une psychochirurgie, untraitement psychiatrique sous contrainte, ou l'administration force de psychotropes. Les gouverne-ments devraient interdire de tels abus.
Il faut insister pour que les lois permettant d'imposer un traitement sous contrainte soient abolies etque les tribunaux de sant mentale (tablis aux tats-Unis pour juger les personnes mentalementperturbes ayant commis des actes illgaux), prconisant la mise sous drogues de nombreuses per-
sonnes, soient supprims et que tout projet d'en tablir soit abandonn.
Un logement et un travail feront plus pour un sans-abri que les effets dbilitants des psychotropeset autres traitements psychiatriques qui dtruisent la responsabilit. Beaucoup parmi eux souhaitent
juste qu'on leur donne une chance.
Il faut exiger que les tablissements psychiatriques disposent d'une quipe complte de mdecinsnon psychiatres et d'quipements complets de diagnostic pour dtecter les conditions physiquessous-jacentes et non diagnostiques.
Des protections lgales devraient tre mises en place pour interdire aux psychiatres et aux psycho-logues de violer le droit de chaque personne exercer ses droits civils, politiques, conomiques,
sociaux et culturels, tels que reconnus par la Dclaration Universelle des Droits de l'Homme, laConvention Europenne des droits de l'Homme et par d'autres instances de rfrence.
En cas d'agression psychiatrique, de fraude ou de vente illgale de mdicaments ou drogues, dpo-sez plainte auprs des autorits. Envoyez CCDH une copie de votre plainte. Une fois votre plain-te dpose, vous pouvez galement porter plainte auprs des organismes nationaux de contrle telsque l'Ordre des mdecins. De tels organismes peuvent enquter puis rvoquer ou suspendre un psy-chiatre ou un psychologue.
Il faut accorder aux patients et aux compagnies d'assurance le droit de remboursement pour les trai-tements mentaux qui n'ont pas cr d'amlioration relle, ou qui auraient caus des dommages auxpatients. Le praticien et l'tablissement psychiatrique assumeraient ainsi la responsablilit des erreurs,
vitant ainsi qu'elle soit supporte financirement par l'tat ou ses services.
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a Commission des Citoyens pour lesDroits de lHomme (CCDH) a t fondeen 1969 par lglise de Scientologie pourprocder des investigations, rvler lesviolations des droits de lhomme perp-tres par la psychiatrie et assainir le
domaine de la sant mentale. Aujourdhui, la CCDHcompte plus de 130 bureaux dans 31 pays. Sesconseillers, appels commissaires, comprennentdes mdecins, des artistes, des avocats, des duca-teurs, des hommes daffaires et des reprsentantsdes droits de lhomme et des droits civils.
La CCDH ne prodigue pas de conseils sur leplan mdical ou juridique. En revanche, elle colla-
bore avec des mdecins. Leffort de la CCDH portesurtout sur les diagnostics trompeurs et subjec-tifs de la psychiatrie, de surcrot dpourvus depreuves scientifiques ou mdicales. Sur la basede ces faux diagnostics, la psychiatrie prescrit destraitements qui dtruisent des vies, parmi lesquelsdes psychotropes qui masquent les problmes phy-siques sous-jacents et empchent la gurison.
Laction de la CCDH respecte la Dclarationuniverselle des droits de lhomme, en particulier
les points suivants, que la psychiatrie viole jouraprs jour :
Article 3 : Tout individu a droit la vie, lalibert et la sret de sa personne.
Article 5 : Nul ne sera soumis la torture, ni des peines ou traitements cruels, inhumains oudgradants.
Article 7 : Tous sont gaux devant la loi et ontdroit sans distinction une gale protection dela loi
Chaque jour, partout dans le monde, de fauxdiagnostics psychiatriques, des tiquettes stigmati-santes, des lois dinternement, ainsi que des trai-tements brutaux et dpersonnalisants plongentinutilement des milliers dindividus dans ce sys-tme coercitif. Ce systme bafoue les droits delhomme qui sappliquent aux patients et illustre lanotion mme de violation des droits de lhomme.
La CCDH a inspir et dirig des centaines derformes en tmoignant des audiences lgislativeset en organisant des audiences publiques sur lesabus de la psychiatrie. Elle collabore aussi avec
les mdias, les organismes chargs de lapplicationde la loi et les officiels du monde entier.
C O M M I S S I O N D E S C I T O Y E N Sp o u r l e s D r o i t s d e l H o m m e
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La Commission des Citoyenspour les Droits de lHomme
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Rosa Anna Costa,Conseiller rgional prs la Commissionde la Sant du Pimont :
Nous devons continuer parler au nomde ceux qui ne le peuvent pas En tant quins-titutions, nous devons prendre la responsabili-t de mener la campagne et je flicite la CCDHpour ce quelle fait dans ce domaine. Il y a dessituations dont nous ne sommes mme pas au
courant et il est important que des associationscomme [la CCDH] nous donnent lopportunitden tre informs Je crois que [le travail dela CCDH] devrait tre tendu afin que plus depersonnes puissent tre au fait du genre dabusqui sont commis par des mdecins non-thiques Je tiens remercier la CCDH pource quelle fait.
LHonorable Raymond N. Haynes,Parlement de ltat de Californie :
Les contributions de la Commission desCitoyens pour les Droits de lHomme interna-
tionale sur le plan local, national et internatio-nal en matire de sant mentale sont incalcu-lables et illustrent une organisation voueaux idaux de services de sant mentale lesplus levs.
Johanna Reeve-Alexander,Nutritioniste homopathe ,Tara Health Center, Australie Ouest :
Jai trouv en la CCDH un groupe enga-g, attentionn et humanitaire, composde personnes dvoues et comptentes quicontribuent divulguer au grand jour leseffroyables vrits caches derrire les pra-tiques psychiatriques
Sans la CCDH qui ouvre les porteset jette une lumire sur ces pratiques au tra-vers de sa littrature, campagnes dinforma-tion, intervention auprs du gouvernement etrecherches continuelles, le public ne serait pasconscient de lincurie professionnelle ceniveau de la mdecine.
LA COMMISSION DESCITOYENS POUR LES DROITS DE LHOMME
effectue des enqutes et divulgue les violations des droits de lHomme commises enpsychiatrie. Elle travaille de concert avec des organismes et des individus partageantla mme aspiration, et dont le but commun est dassainir le domaine de la sant men-
tale. Elle poursuivra son action jusqu ce que disparaissent les pratiques abusives etcoercitives de la psychiatrie et que les droits et la dignit de tous soient respects.
LA MISSION DE LA CCDH
Pour plus dinformations :CCHR International
6616 Sunset Blvd.Los Angeles, California 90028, U.S.A.
Tlphone : (323) 467-4242 (800) 869-2247www.cchr.org e-mail : [email protected]
Ou contactez le bureau de CCDH le plus proche (voir en fin douvrage).
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Bureaux nationaux de CCDHCCDH FranceCommission des Citoyens pourles Droits de lHomme CCDHBP7675561 Paris Cedex 12 , FranceTl. : 01 40 01 09 70Fax : 01 40 01 05 20
E-mail : [email protected]
CCDH BelgiqueCommission des Citoyenspour les Droits de lHommePostbus 552800 Mechelen 2,BelgiqueTl. : 324-777-12494
CCDH Lausanne, SuisseCommission des Citoyens pourles Droits de lHomme CCDHCase postale 57731002 Lausanne, SuisseTl. : 41 21 646 62 26E-mail : [email protected]
CCDH Zurich, SuisseCitizens Commission onHuman Rights SwitzerlandSektion ZrichPostfach 12078026 Zrich, SwitzerlandTl. : 41 1 242 77 90E-mail : [email protected]
CCDH Ticino, SuisseCitizens Commission onHuman Rights Ticino(Comitato dei cittadini per
i diritti delluomo)Casella postale 6136512 Giubiasco, SwitzerlandTl. : 41 76 327 8379E-mail : [email protected]
CCDH Afrique du SudCitizens Commission onHuman Rights South AfricaP.O. Box 710Johannesburg 2000Republic of South AfricaTl. : 27 11 622 2908
CCDH AllemagneCitizens Commission on
Human Rights GermanyNational Office(Kommission fr Verste derPsychiatrie gegenMenschenrechte e.V.KVPM)Amalienstrae 49a80799 Mnchen, GermanyTl. : 49 89 273 0354Fax : 49 89 28 98 6704E-mail : [email protected]
CCDH AustralieCitizens Commission onHuman Rights AustraliaP.O. Box 562Broadway, New South Wales2007 AustraliaTl. : 612-9211-4787
Fax : 612-9211-5543E-mail : [email protected]
CCDH AutricheCitizens Commission onHuman Rights Austria(Brgerkommission frMenschenrechte sterreich)Postfach 130A-1072 Wien, AustriaTl. : 43-1-877-02-23E-mail : [email protected]
CCDH CanadaCitizens Commission onHuman Rights Toronto27 Carlton St., Suite 304Toronto, OntarioM5B 1L2 CanadaTl. : 1-416-971-8555E-mail :[email protected]
CCDH DanemarkCitizens Commission onHuman Rights Denmark(MedborgernesMenneskerettighedskommissionMMK)Faksingevej 9A2700 Brnshj, Denmark
Tl. : 45 39 62 9039E-mail : [email protected]
CCDH EspagneCitizens Commission onHuman Rights Spain(Comisin de Ciudadanos porlos Derechos HumanosCCDH)Apdo. de Correos 1805428080 Madrid, Spain
CCDH FinlandeCitizens Commission onHuman Rights FinlandPost Box 145
00511 Helsinki, Finland
CCDH GrceCitizens Commission onHuman Rights65, Panepistimiou Str.105 64 Athens, Greece
CCDH HongrieCitizens Commission onHuman Rights HungaryPf. 1821461 Budapest, HungaryTl. : 36 1 342 6355Fax : 36 1 344 4724
E-mail : [email protected]
CCDH IsralCitizens Commissionon Human Rights IsraelP.O. Box 3702061369 Tel Aviv, IsraelTl. : 972 3 5660699Fax : 972 3 5663750
E-mail : [email protected]
CCDH ItalieCitizens Commissionon Human Rights Italy(Comitato dei Cittadini peri Diritti UmaniCCDU)Viale Monza 120125 Milano, ItalyE-mail :[email protected]
CCDH JaponCitizens Commission onHuman Rights Japan2-11-7-7F KitaotsukaToshima-ku Tokyo170-0004, JapanTl./Fax : 81 3 3576 1741
CCDH MexicoCitizens Commissionon Human Rights Mexico(Comisin de Ciudadanos porlos Derechos Humanos CCDH)Tuxpan 68, Colonia RomaCP 06700, Mxico DFE-mail :[email protected]
CCDH Monterrey, MexiqueCitizens Commission onHuman Rights Monterrey,Mexico(Comisin de Ciudadanos porlos Derechos Humanos CCDH)Avda. Madero 1955 PonienteEsq. Venustiano CarranzaEdif. Santos, Oficina 735Monterrey, NL MxicoTl. : 51 81 83480329Fax : 51 81 86758689E-mail : [email protected]
CCDH NpalP.O. Box 1679Baneshwor Kathmandu, NepalE-mail : [email protected]
CCDH NorvgeCitizens Commission onHuman Rights Norway(Medborgernesmenneskerettighets-kommisjon,MMK)Postboks 8902 Youngstorget0028 Oslo, NorwayE-mail : [email protected]
CCDH Nouvelle-ZlandeCitizens Commission onHuman Rights New ZealandP.O. Box 5257Wellesley StreetAuckland 1, New ZealandTl./Fax : 649 580 0060
E-mail : [email protected]
CCDH Pays-BasCitizens Commission onHuman Rights HollandPostbus 360001020 MA, AmsterdamHollandTl./Fax : 3120-4942510E-mail : [email protected]
CCDH Rpublique TchqueObcansk komise zalidsk prvaVclavsk nmest 17110 00 Praha 1, Czech RepublicTl./Fax : 420-224-009-156E-mail : [email protected]
CCDH Royaume-UniCitizens Commission onHuman Rights United KingdomP.O. Box 188East Grinstead, West SussexRH19 4RB, United KingdomTl. : 44 1342 31 3926Fax : 44 1342 32 5559E-mail :[email protected]
CCDH Russie
Citizens Commission onHuman Rights RussiaP.O. Box 35117588 Moscow, RussiaTl. : 7095 518 1100
CCDH SudeCitizens Commission onHuman Rights Sweden(Kommittn fr MnskligaRttigheterKMR)Box 2124 21 Stockholm, SwedenTl./Fax : 46 8 83 8518E-mail : [email protected]
CCDH TaiwanCitizens Commission onHuman RightsTaichung P.O. Box 36-127Taiwan, R.O.C.E-mail : [email protected]
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12. Ibid., p. 156.
13. Vera Hassner Sharav, MLS, Children in ClinicalResearch: A Conflict of Moral Values, The American Journalof Bioethics, vol. 3, n 1, 2003.
14. Psychiatric DrugsThe Need to Be Informed, Reporton the Public Hearing on Psychiatric Drugs, presented bythe NSW Committee on Mental Health Advocacy, Nov.1981, p. 22, quoting Pam Gorring, Mental Disorder orMadness? (University of Queensland Press, Australia, 1979).
15. Op. cit., Robert Whitaker,Mad in America, p. 144.
16. Ibid., p. 164.
17. Ibid., p. 256.18. Ibid., pp. 257258.
19. Ibid., pp. 253254.
20. Op. cit., Allen Jones, p. 6.
21. Op. cit., Robert Whitaker,Mad in America, p. 286.
22. Leading Therapy Classes by Global PharmaceuticalSales, 2003, IMSHealth.com, 2004.
23. Op. cit., Robert Whitaker,Mad in America, p. 186.
24. Ibid., pp. 183, 186.
25. John H. Herrera, Ph.D., et al., High PotencyNeuroleptics and Violence in Schizophrenics, The Journal ofNervous and Mental Disease, vol. 176, n 9, 1988, p. 558.
26. Ibid.
27. Erica Goode, Leading Drugs for Psychosis ComeUnder New Scrutiny, The New York Times, 20 mai 2003.
28. Op. cit., Robert Whitaker,Mad in America, p. 282.
29. Rosei Mestel, New Schizophrenia Treatment at Issue,Los Angeles Times, 26 nov. 2003.
30. Op. cit., Erica Goode.
31. Ibid.
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35. Op. cit., Robert Whitaker, Forced Medication isInhumane.
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37. Op. cit., Thomas Szasz, M.D. Cruel Compassion, p. 205.
38. Op. cit., Michael McCubbin and David Cohen.
39. Thomas Szasz, M.D., Liberation By Oppression
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45. Loren Mosher, Soteria and Other Alternatives to AcutePsychiatric Hospitalization: A Personal and ProfessionalReview, The Journal of Nervous and Mental Disease, vol. 187,1999, pp. 142149.
RFRENCESRfrences
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Publie par la Commission des Citoyens pour les Droits de lHomme.
2004 CCHR. Tous droits rservs. CITIZENS COMMISSION ON HUMAN RIGHTS, COMMISSION DES CITOYENS POUR LES DROITS DE LHOMME,CCHR, CCDH et le symbole de la CCDH sont des marques dposes proprit de Citizens Commission on Human Rights.Imprim par Southern California Graphics, 8432 Steller Drive, Culver City, CA 90232, tats-Unis. Item #18905-12 FRENCH
Aux tats-Unis, CCDH est une association but non lucratif exempte dimpts par ladministration fiscale.
Lducation tient une place prpondrante dans toute initiativepour renverser le dclin social. La CCDH assume cette res-ponsabilit trs srieusement. Grce une large diffusion deson site Internet, de livres, de lettres dinformation et autres publi-
cations, la CCDH renseigne de plus en plus de patients, de familles,de professionnels, de lgislateurs et autres personnes sur la vrit
propos de la psychiatrie et sur ce qui peut et devrait tre entrepris.Les publications de la CCDH disponibles en 15 langues mon-
trent limpact destructif de la psychiatrie sur le racisme, lduca-tion, les femmes, la justice, la rhabilitation des toxicomanes,
la moralit, les personnes ges, la religion et autres domaines.Cette liste comprend :
La Commission des Citoyens pour les Droits de lHommeSUSCITER UNE PRISE DE CONSCIENCE
MISE EN GARDE : Personne ne devrait interrompre sa consommation de mdicaments
psychiatriques sans lavis et lassistance dun mdecin non psychiatre comptent.
LA VRITABLE CRISE de la sant mentaleRapport sur la nature non scientifique de la psychiatrie et sur sonmanque de rsultats, et recommandations
PS YCHI ATRI E : UN S E CTEUR CORROMPULa fraude grande chelleRapport et recommandations
LIMPOSTURE DE LA PSYCHIATRIE La subversionde la mdecin eRapport sur linfluence ngative de la psychiatrie sur le systmede sant, et recommandations
PSEUDOSCIENCE Les faux dia gnostics de l a psychiatrieRapport sur une imposture scientifique, et recommandations
S CHI ZOPHR NI E Une maladie qui rapporte la psychiatrieRapport sur les mensonges et les faux diagnostics psychiatriques,et recommandations
UNE RALIT BRUTALE Les traitementsnu is i b le s d e l a p s yc h i atri eRapport sur les effets destructifs de llectrochocet de la psychochirurgie, et recommandations
VIOLS EN PSYCHIATRIE Les femme s et l es enfants victimesRapport sur les abus sexuels dans le domaine de la sant mentale,et recommandations
CO NTR AINTES FATALES La v iolence en guised e t ra it em en t psychiatriqueRapport sur lutilisation des mesures de contention dansles tablissements de sant mentale, et recommandations
LA PS YCHI ATRIE Pl onge le monde dans l enfer des droguesRapport et recommandations
RHABILITATION DES TOXICOMANESRapport sur les rsultats dsastreux des programmes psychiatriques base de mthadone et autres drogues de substitution,et recommandations
ENFANTS SOUS DROGUESP S Y C H I A T R I Q U E S , d e s v i e s d t ruitesRapport sur les faux diagnostics psychiatriqueset sur leurs consquences, et recommandations
LES JEUNES EN DANGER Quand la psychiatries en prend aux enf an ts et adolescentsRapport sur les programmes, tests et valuations psychiatriquesdans les coles, et recommandations
QUAND LE DANGER PSYCHIATRIQUE SE RAPPROCHEDE VOUS Les t raitements sous contrainteRapport sur lchec des centres psychiatriques en ville,
et recommandationsLES ARTISTES EN DANGE R Quand l a psychiatriesattaque l a crativit Rapport et recommandations
QUAND LA PSYCHIATRIE ATTAQUE LA RELIGIONRapport sur la subversion psychiatrique des croyances et pratiquesreligieuses, et recommandations
ROSION DE LA JUSTICE La psychiat rie corrompt le droitRapport et recommandations : subversion psychiatrique destribunaux et des maisons de correction
ABUS PSYCHIATRIQUES sur les personnes gesRapport et recommandations
TE RRE UR E T CHAOS fabriqus par la psychiatr ieRapport et rle de la psychiatrie dans le terrorisme international,et recommandations
LA CR ATION DU RACI S ME La trahison psychiatriqueRapport sur le rle de la psychiatrie dans les conflits raciaux,et recommandations
LA COMMISSION DES CITOYENSPOUR LES DROITS DE LHOMMESauvegarder les droits de l homme dans le domaine de la sant mentale
Crdits photo : couverture : Mark Peterson/Corbis ; page 4 : Wally McNamee/Corbis ; page 6 : Reuters/Corbis ; page 7 : Bettmann/Corbis ;page 10 : Peter Turnley/Corbis ; page 13 : The Sankei Shiimbun ; page 12 : Corbis ; mme page : Reuters News Media Inc./Corbis ; mme page : NewsPix (NZ) ;
mme page : AP Wide World Photos ; page 14 : Peter Turnley/Corbis ; page 16 : Doug Menuez/Getty ; page 17: Bill Ross/Corbis.
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Il est malhonnte de prtendre quutiliser
la contrainte sur des malades mentaux
les aide avec certitude, et que de renoncer
une telle contrainte quivaut leurrefuser le traitement ... Lhistoire
nous apprend nous mfier des bienfaiteurs
qui privent leurs bnficiaires de libert.
Thomas Szasz,
professeur mrite de psychiatrie