Réforme des Rythmes Scolaires
Proposi5ons de l’associa5on pour une mise en place réussie
Contexte
• Dans le cadre de la consulta5on organisée par la Ville de Paris, l’associa5on a pris le par5 d’accompagner au mieux la mairie pour que la mise en place de la réforme soit un succès pour les enfants et ne génère pas de charge supplémentaire pour les parents
• Au delà des moyens relevant de la mairie, nous remontons certains points liés plus largement à la poli5que na5onale qui nous semblent des priorités pour que le projet territorial se déroule dans un cadre serein
Samedi ou Mercredi
• La mise en œuvre du Samedi est plutôt soutenue par la communauté éduca5ve et une faible majorité des représentants des parents d’élèves à l’école Baudelaire. C’est l’opportunité de faire plus de lien entre parents et professeurs, de garder une coupure salutaire en milieu de semaine pour enfants et professeurs, enfin cela ne désorganise pas les ac5vités périscolaires en place le mercredi.
• La mise en œuvre sur le mercredi répond au décret, ne complexifie pas la situa5on des familles dont les parents sont séparés, préserve le WE familial. Cela n’allonge pas le temps des enfants en collec5vité qui vont en centre aéré le mercredi.
La majorité des parents choisit le mercredi, c’est la posi5on que sou5endra l’associa5on
Le contenu des TAP
• Les proposi)ons faites par la mairie nous semblent cohérentes à l’aPente des parents: livres, informa5que, musique, sport, langues étrangères, musée, théâtre...
• La piscine pour l’instant n ’est pas proposée pour les CM1, on peut mePre une offre périscolaire sur ce segment.
• La connaissance autour de la sécurité domes5que, rou5ère… nous semble aussi un domaine où les moyens municipaux sont plus adaptés que ceux de l’éduca5on na5onale.
• Le posi)onnement avec le contenu des programmes n’est cependant pas clair: est ce en complément ou en déléga5on ? Est ce que l’académie est d’accord pour que la ville prenne en charge une par5e des programmes na5onaux comme c’est fait avec les PVP ? Comment s’assure-‐t-‐on de la complémentarité des approches ?
Ces contenus ne peuvent pas être mis en œuvre sur ¾ Heure puisque certains nécessitent du transport. Il faut a minima des périodes de 1h30 voire de 3h (Musée, Théâtre…)
La mise en place des TAP 1/2 • Les créneaux de ¾ heure sont à exclure car ne permePent pas de mePre en place des contenus de
qualité. De plus cela concentre sur très peu de temps la demande de ressources rares (locaux et animateurs). L’associa5on demande la mise en place de temps minimum de 1h30 (permePant le déplacement sur des locaux proches) et certains de 3H (déplacements longs pour les musées, théâtre, équipements spor5fs..)
• MePre en place ces créneaux sur toute la semaine lissera la demande des animateurs, en réduira le nombre, et pérennisera leur statut.
• Cela permePra d’avoir au pire 2 classes (sur les 12) en ac)vité périscolaire dans l’école, ce qui est un maximum si on exclut l’occupa5on des classes pour ces ac5vités (revendica5on jus5fiable des enseignants).
• MeGre tout le monde en périscolaire sur le Mardi et Vendredi PM ne semble pas réaliste car l’école ne peut se transformer en centre aéré pour 320 enfants (actuellement c’est max 90 personnes le mercredi). En tout état de cause cela saturera les locaux scolaires et extra scolaires sur ces courtes périodes.
Nous demandons la mise en œuvre des TAP sur une plage de 17 H (cf page 2), ce qui abou5t au maximum à 4 classes en périscolaire en même temps dont 2 à l’école. Charge au Conseil d’école d’organiser le planning et les rota5ons.
La mise en place des TAP 2/2 • On propose de bloquer 10H, pour l’enseignement
où les enfants sont les plus concentrés • On répar5 3h de périscolaire par classe sur le
temps « modulable » sans meGre les enseignants en astreinte
CF exemple d’emploi du temps en annexe • On met en place des cycles trimestriels pour que
l’offre puisse s’adapter aux saisons, et effectuer des permuta5ons d’ac5vité entre les classes
Au global la demande d’animateur pourrait être : • Demande de TAP courts (1h30) sur les créneaux
15H-‐16H30 pour 3 classes toute la semaine (2 à l’école, 1 en sor5e)
• Demande de TAP courts pour 3 classes le lundi et mercredi ma5n de 8h30 à 10H (2 à l’école, 1 en sor5e)
• Demande de TAP Long (3H) de 13H30 à 16h30 le mardi, jeudi et vendredi pour 1 classe.
On exclut les CP moins mobiles et focalisés sur les programmes na5onaux, cela nous permet d’avoir les 9 classes restantes sur ce créneau avec les permuta5ons trimestrielles.
La revalorisa5on des Animateurs • La qualité du projet périscolaire ne pourra se faire sans personnel mo5vé et inves5 dans le projet
d’école.
• Aujourd’hui le posi5onnement des animateurs les marginalise, aucune sollicita5on en amonts des projets. Les animateurs doivent être intégrés aux décisions des projets pédagogiques qu’ils auront à mener (les TAP, les passerelles Crèches…) et informés des projets scolaires pour établir une offre complémentaire.
• La sélec5on des animateurs doit se faire sur un minimum d’appétence et de compétence. Le BAFA pour tous nous semble une cible réaliste à horizon fin 2014. Plus largement la Mairie doit proposer des forma5ons con5nues, a minima 1 jour par année à cePe popula5on.
• Leur statut majoritairement vacataire à Paris les précarise, et abou5t à un départ des meilleurs éléments dès qu’ils trouvent un temps plein ou un CDI.
Il est donc urgent de déplafonner les 910 Heures annuelles, pour que les vacataires soient une excep)on (<10%).
Un plan de forma)on ambi)eux doit être mis en œuvre par la ville pour proposer à tous d’aGeindre un minimum de diplôme et de qualifica)on.
La mise en applica5on Maternelle • Les rythmes scolaires en maternelle sont forts différents des probléma5ques élémentaires du fait
de l’age des enfants et de leur autonomie à se déplacer hors des locaux.
• Bien que le créneau de 3/4h nous semble difficile à mePre en œuvre pour les animateurs, l’accueil progressif de 8h30 à 9h15 lève globalement les contraintes iden5fiées pour un effec5f qu’on an5cipe raisonnable sur ce créneau, donc supportable pour les enfants.
• Le scenario de fin de journée nous semble contre produc5f car beaucoup d’enfants risquent de rester sur ce créneau dans des locaux exigus.
• On s’étonne de la mise en applica5on des TPS à Paris lorsque : – la ville a des structures de crèche plus per5nentes pour l’accueil de la pe5te enfance – On a besoin de locaux scolaires pour ouvrir des classes
La priorité de la maternelle reste au yeux des parents d’élèves une réduc5on des effec5fs par classe et un renforcement des ASEM.
Ne faut il pas rapidement adapter la carte scolaire pour occuper au mieux les locaux parisiens ? Certaines classes ferment dans le 11ème et les classes sont surchargées dans le 12ème limitrophe.
Les partenariats avec le 5ssu associa5f local
• Le milieu associa5f local nous semble rela5vement absent des concerta5ons actuelles.
• L’impact sur l’emploi serait significa5f sur les pe5tes structures si on leur supprime les cours du mercredi ma5n, ce qui est contradictoire avec les objec5fs du gouvernement dans ce domaine.
• Ils sont une source de locaux supplémentaires à proximité de l’école qui nous semble nécessaires à la mise en place de la réforme.
Il faut prendre en compte ce poten5el et non pas réduire leur presta5on à une offre de service dans les locaux scolaires ou municipaux.
La mise en place du projet • C’est le volet qui nous préoccupe le plus, quant à sa faisabilité pour Septembre 2013
• Le Maire s’est engagé publiquement sur des efforts budgétaires, nous aPendons les arbitrages municipaux qui traduiront cePe volonté nécessaire à la mise en œuvre de la réforme.
• A ce jour que ce soit dans les réunions publiques ou dans les conseils d’école, la mairie n’a pu clarifier quelle serait l’organisa)on pour piloter la mise en place du projet, et la coordina5on globale dans l’exécu5on.
• L’équipe enseignante est défensive sur son implica5on dans le projet d’école, puisque ce n’est pas leur revendica5on, il y a donc du travail et du temps pour mePre tous les acteurs dans la même dynamique.
• Il nous reste moins de 2 mois effec)fs pour faire un projet sans « pilote » et avec des par5cipants en par5e démo5vés, et non iden5fiés (que fait on des associa5ons non publiques ?)…
Nous demandons un engagement clair et rapide courant mars concernant la gouvernance de ce projet au sein des école qu’il soit appliqué en 2013 ou 2014
Conclusion
• On constate posi5vement les inflexions de la ville de Paris pour prendre en compte les remontés du terrain. Les budgets semblent dégagés pour mePre en place les moyens rapidement.
• Le point noir reste pour notre associa5on le temps réduit de mise en œuvre dans un cadre non défini : Quels acteurs autour de la table? Qui va porter le projet de mise en applica5on ?
• Le deuxième trimestre civil est une période très chargée pour tous, il est nécessaire que la gouvernance soit étudiée et validée avec tous les partenaires très rapidement, que les premières proposi5ons soient débaPues en Mars.
• Nous aimerions plus de transparence sur les acteurs engagés dans les comités de pilotage des mairies depuis quelques semaines afin qu’on puisse représenter les intérêts des parents d’élèves qui ont volontairement fait le choix de délégués dans des associa5ons apoli5ques de terrain.
Annexe 1 : exemple d’emploi du temps
• On favorise le périscolaire, sur les périodes où les enfants ont le plus de mal à se concentrer
• Le lundi ma5n et mercredi ma5n sont dans la période modulable
• On met un maximum de TAP de 1h30 entre le mardi PM et mercredi ma5n, pour limiter la fa5gue de milieu de semaine des sec5ons les plus fa5guées /antes
• Pas de TAP après l’enseignement le ma5n ou avant l’après-‐midi