1
JFV 36
Coping centré sur les problèmes et coping centré sur lesémotions
Phase 1:Coping
centré surl’émotion
Réguler l’émotionassociée à
l’événementmenaçant
Efficace pour les situationsincontrôlables mais pas pour
les situations contrôlables
Orienté versl’action (changerla relation entre la
personne et lasituation)
Phase 2 :Coping
centré surle problème
Gestion cognitivede l’événement
stressant
Orienté versl’attitude envers
la situation,recadrageémotionnel
Efficace pour les situationscontrôlables mais pas pour les
situations incontrôlables
Fonctions deRéduction de
L’anxiété
JFV 37
Exemples de coping centrés sur le problème et sur l’émotion
Planification de solutions et résolutions (focalisation sur le problème): analyser la situation pourobtenir des solutions et entreprendre des actions pour corriger le problème. Par exemple consulteret prospecter des informations pour trouver un médecin.
Coping de confrontation (focalisation sur le problème): prendre des mesures actives et radicales -souvent accompagnées de colère et d’une prise de risque importante- pour changer la situation.
Recherche de soutien social (focalisé sur le problème et/ou l’émotion): tenter d’obtenir desinformations ou du soutien émotionnel.
Distanciation (focalisé sur l’émotion): faire un effort cognitif pour se distancier de la situation oupour changer de point de vue.
Evitement-échappement (focalisé sur l’émotion): pensées magiques sur la situation ou fuir leproblème.
Self-control (focalisé sur l’émotion): tenter de moduler ses sentiments ou ses actions, cacher sesémotions.
Acceptation de responsabilité (focalisé sur l’émotion); reconnaître son rôle dans le problème etessayer de modifier les choses dans le sens de sa responsabilisation dans le futur.
Réappréciation positive (focalisé sur l’émotion): positiver, tenter de donner une nouvellesignification à la situation afin de s’améliorer, utiliser l’expérience.
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JFV 38
Les différences entre la focalisation sur le problème (comme larésolution active) et la focalisation sur l’émotion)
Stresseur
Résolution active: Objectifde résoudre (réussir) le
problèmeFournir des
efforts etcontrôler
Parfois efficace:pour rechercherde l’information
Centrationémotion: objectif
d’éviter leproblème ou laconfrontation
Parfois inefficace:Obsessions liéesau traitement du
problème,incapacité à trouver
une solution,solution impossible
Réduire les affectsnégatifs etdétourner
l’attention de lasource de stress
Parfois efficace commefaire du sport
(évitement), trouver uneactivité distractive ou qui
détend
Inefficace:Addictionspour fuir ladétresse
émotionnelle
JFV 39
Mode de copingdifférent enfonction des
individus
Optimismedispositionnel
(attentes généralespositives pour
l’avenir)
Type C : nonexpression desaffects négatifs,
impuissance,désespoir sous-
jacent Auto efficacité(confiance en ses
capacités às’engager dans
l’action pouratteindre un
objectif, un résultat)
Comportement detype A
Robustesse ouendurance au stress(contrôle, s’engagedans l’action, avenirconsidéré comme
un enjeu plutôtqu’une menace)
Les modèles du coping: Le coping s’envisage en relation avecles variables psychologiques (les différences individuelles), les
variables situationnelles et les différences de réponses possiblesface au stress
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JFV 40
Personnalitétype A
Auto critique, luttepour atteindre buts,
plaisir dans l’effort etl’accomplissement, est
dans l’urgence
Orientation ducomportement et
émotions sous un moded’accomplissement
personnel compétitif
Impatient, pas de tempsmort, emploi du temps
serré, fait plusieurs chosesà la fois, facilement excité,
agité par la colère,hostilité ouverte, envers
objets et gens
JFV 41
Le modèle du coping: le modèle deHolahan et Moos, 1991
Stresseurs et ressources individuelles et sociales sontassociés dans leurs effets sur la dépression
La dépression est considérée comme une forme demoindre adaptation au stress
L’intensité du stress (fréquence des événements ou tracasquotidiens et leur gravité) va jouer sur le choix desstratégies de coping
Etude sur 4 ans:1- Questionnaire de personnalité, de soutien familial, de
coping, de dépression, d’événements négatifs2- Répartition des individus en fonction du nombre et de la
gravité des événements de vie négatifs3- 4 ans plus tard remplissent les mêmes questionnaires
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JFV 42
Stress élevéStratégies de copingactif, centré sur le
problème
Ressourcesindividuelles et
socialesMoins de
dépression
Stress basRessources
individuelles etsociales
Moins dedépression
Résultats: 1- quand le stress est élevé les sujetsont moins de dépression quand ils disposent deressources individuelles et sociales et qu’ils sonten mesure d’utiliser des stratégies de copingactif et centré sur le problème
2- quand le stress est faible les sujets ont moins dedépression quand ils disposent de ressourcesindividuelles et sociales
JFV 43
Le modèle intégratif multifactoriel deBruchon-Schweitzer, 2002
Modèle complexe qui distingue trois groupes de variables
Des antécédents et des déclencheurs: prédicteurs desproblèmes de santé psychologique et physique(antécédents : facteurs de personnalité, psychosociaux,aspects bio-médicaux; déclencheurs: événements de vie,environnement physique et social)
Des modérateurs: éléments transactionnels (individu-contexte) d’ajustement psychologique et physiologique austress (évaluation du stress, stratégies de coping,fonctionnement du système physiologique)
Des conséquences: pour la santé mentale et physique
Les antécédents, les déclencheurs, les modérateurs et lesconséquences suivent une relation d’influence en boucle
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JFV 44
Un Modèle intégratif et multifactoriel (M. Bruchon-Schweitzer, 2002)
Antécédents (ou prédicteurs)
Modérateurs (transactions individu
-contexte)Conséquences
Environnementaux:Evénements de vie stressants
Réseau social
Déclencheurs
Sociodémographiques
Antécédents psychosociaux• Styles de vie: types A-C• Traits pathogènes (dépression, anxiété, névrosisme…)• Traits immunogènes (optimisme, lieu de contrôle interne, auto-Efficacité, endurance…)
Antécédents biomédicaux
Antécédents
Evaluation
• Stress perçu• Contrôle perçu• Soutien social perçu
Stratégies d’ajustement
• Coping centré sur l’émotion• Coping centré sur le problème• Recherche de soutien
Fonctionnement de divers systèmes physiologiques(neurologique, endocrinien, immunitaire…)
Etat de santéphysique
Etat de santécomportemental
émotionnel etcognitif
bien être subjectifsatisfaction,
bonheur
JFV 45
Une illustration de Mazé et Verlhiac,2005
Etudiants de première année universitaire (Nanterrre,toutes filières)
Variables de personnalité: névrosisme (anxiété, colère,dépression, impulsivité, vulnérabilité), optimismedispositionnel.
Eléments transactionnels: stress perçu (e.g., angoissesuniversitaires), soutien social perçu (qualité, quantité).
Quelles stratégies de coping (émotion, problème,recherche de soutien social) sont utiliséespréférentiellement par les sujets ?
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JFV 46
Mazé et Verlhiac, 2005
Partie étudiée du modèle intégratifmultifactoriel de Bruchon-Schweitzer
JFV 47
Qu’est ce qui influence lechoix du Coping Problèmes
NEOPI-RImpulsivité : β = -.17Vulnérabilité : β = -.34
Problèmes
Stress perçuAngoisses universitaires: β = - .35
R2 = .20
R2 = .12
Optimisme Dispositionnelβ = .32
R2 = .10
Soutien social perçuβ = .26
R2 = .07
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JFV 48
Qu’est ce qui influence lechoix du Coping Emotions
NEOPI-RImpulsivité : β = .20Vulnérabilité : β = .18Timidité: β = .35Colère: β = .17
Emotions
Stress perçuSymptômes dépressifs : β = .32Angoisses universitaires: β = .25
R2 = .45
R2 = .25
Optimisme Dispositionnelβ = -.20
R2 = .04
Soutien social perçu (proche qualitatif)β = -.26
R2 ns
JFV 49
Qu’est ce qui influence larecherche de Soutien Social ?
NEOPI-RDépressionColèreImpulsivité
Soutien Social
Stress perçuAngoisses universitaires: β = - .35
R2 = .13
R2 = .12
Optimisme Dispositionnelβ = .11 R2 = .33
Soutien social perçuβ = .07
R2 = .26
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JFV 50
Quelques échelles de mesure du Coping
Echelles empiriques (signifie l’étude d’une gamme large de comportementsreprésentative des comportements possibles. On extrait ensuite lescomportements les plus représentatifs de la population étudiée au traversde ses réponses):
Ways of Coping Checklist (WCCL) de Lazarus et Folkman (identifiercentration problème et émotion),
Ways of Coping Questionnaire (WCQ: refonte de WCCL) L’échelle de Vitaliano (variante des précédentes, 42 items, 5 facteurs)
Centration sur le problème Recherche de soutien social Auto blâme Prendre ses désirs pour des réalités Evitement
Coping Inventory for Stressfull Situations (CISS: 44 items, 3 styles de coping) Centration sur la tâche Centration sur l’émotion Centration sur l’évitement
JFV 51
L’échelle théorique COPE de Carver et al. (1989): à ladifférence des échelles empiriques, toutes les catégoriesde coping sont considérées comme telles et toutes prises
en compte
AcceptationDésengagement, drogues/alcool
Reformulation positive
Désengagement mentalRecherche de soutienémotionnel
Désengagementcomportemental
Recherche de soutien pourinformation
DéniRestreint
Expression des émotionsSuppression des activitésconcurrentes
Attention aux autresReligieux
PlanificationActif
COPING
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JFV 52
Les études empiriques du Coping: Différences de sexe etdifférences d’âge
Jeunes Entourage
Pas d’homogénéité dans les choix des stratégies de coping
Centré sur leproblème
•Choix de stratégies variables en fonction des études•Raisons culturelles et environnementales des variabilité des stratégies•La maturation cognitive, l’expérience des sujets affectent fortement les choix et usagesdes stratégies
Adultes etjeunesadultes
ÂgésEmotionnel
Adolescents et jeunesadultes hommes
Aspects externes,action face au conflit
Aspects interne,évitement, recherche
de soutienFemmes Auto Blâme
•Les différences de sexe disparaissent avec l’âge
JFV 53
Les différences de sexe et d’âge sont dépendantes desfacteurs de vulnérabilité propres à l’adolescence
Jeunesadolescents
Coping action:Agression, passage
à l’action
Coping émotionnel :Troubles
émotionnelsJeunesfilles
Âge adulte Elargissment deschamps du coping
Modes de copingPersonnelsEvolutifs
Et PréférentielsAu cours de
La vie
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JFV 54
Les événements de vie et les modes de coping
Les maladies chroniques :Asthmes, cancer, diabète,arthrite, maladie coronaire
Coping très variés etefficacité variable
d’une maladie à l’autre
Changer habitudesquotidiennes
Diabète etasthme
Cancer etmaladies
coronaires
Changer habitudesquotidiennes
EtConfrontation à la
mort
JFV 55
Les interventions thérapeutiques pour réduire le stress, lesréactions au stress et produire un coping adapté
Les compétences au coping s’acquièrent par : l’expérience l’utilisation de stratégies adoptées par le passé l’observation d’autrui
Parfois ces apprentissages sont inadéquats Il existe des méthodes cognitives et comportementales qui permettent
ces apprentissages Ces méthodes se focalisent sur les comportements et sur les processus
de la pensée qui opèrent chez les personnes La relaxation et la désensibilisation La désensibilisation systématique Le biofeedback Le modelage L’approche focalisée sur les processus cognitifs
Thérapie émotionnelle-rationnelle, thérapie cognitive, l’entraînement àl’inoculation du stress
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JFV 56
La relaxation et la désensibilisation
Relaxation progressive des muscles Focaliser son attention sur des groupes
musculaires spécifiques en les contractant puisles relâchant successivement
La focalisation sur le corps permet deréduire le niveau de tension musculaire
Permet l’activation de pensées plaisantes(voir l’exemple suivant)
JFV 57
Les thérapies cognitives et comportementales Un exemple de protocole de relaxation musculaire progressive pour les enfants
(enfant allongé)1° Bien, lève tes bras et place les au dessus de toi. Maintenant serre tes mains très fort. Tiens
tes poings fortement serrés et tu vas sentir tes muscles dans tes poings et bras (maintenir7-10 secondes).
Très bien, maintenant quand je dis relâche, je veux que tes muscles de tes bras et mainsdeviennent tout mous comme une poupée en chiffon, et tu mets tes bras ballants sur lecôté. OK, relâche (15 secondes)
2° Lève tes jambes. Maintenant et tiens les avec tes bras, serre très fort et tiens comme ça (7-10 s)Très bien. Maintenant relâche tes muscles de tes jambes et laisse les sur le sol. Elles sesentent bien, relâchées (15 secondes)
3° Maintenant, on va faire le ventre. Contracte les muscle du ventre et tiens (7-10 secondes)OK, relâche ton ventre et sens comment ton ventre est bien, confortable (15 secondes)
4° Laisse tes bras sur le côté mais contracte les muscles du cou et de l’épaule. Tu peux yarriver en bougeant tes épaules vers la tête. Tiens tes muscles contractés très fort (7-10 s)Maintenant relâche tes muscles, qu’ils soient tout mous et sens tes muscles (7-10 s)
5° Contracte les muscles de ton visage. Grimace, serres tes dents, la bouche, le nez (7-10 s)Maintenant relâche tous les muscles du visage, mâchoire. Sens comme tu es bien (15 s)
6. Maintenant je veux que tu fasses une très forte inspiration, si forte qu’il n’y ait plus placepour davantage d’air. Retiens ta respiration (6-8 s)C’est bien. Maintenant, lentement expulse l’air de tes poumons, très lentement jusqu’àce que tout soit sorti et maintenant respire normalement (10-15 s).
Sarafino, 1986
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JFV 58
La désensibilisation systématique Méthode pour réduire la peur et l’anxiété Fondée sur le principe du conditionnement classique
Les peurs s’apprennent par conditionnement classiqueet par association d’un objet ou d’une situation à unévénement déplaisant (dentiste --> douleur; sensibilitéaccrue aux « dentistes »)
Créer apprentissage en associant l’objet craint ousituation à un stimulus neutre, plaisant La réponse calme remplace graduellement la réponse de peur
Applicable à de nombreuses situations (parler enpublic) Hiérarchisation et gradation des étapes de prise de contact avec
la source de la peur Mobilisation de moments de la vie réelle avec contact imaginé,
symbolique et réel lors de périodes de calme et de détente avecinvitation au relâchement
Sessions plus ou moins longues selon l’âge (10 mn à 1/2heure)
JFV 59
Les thérapies cognitives et comportementales (suite)
Exemple de hiérarchie des stimuli pour la peur du dentiste1° Imagine que tu es dans la salle d’attente de ton dentiste, simplement pour
accompagner quelqu’un d’autre qui vient pour une visite de contrôle.2° Regarde une photo d’une personne assise dans un fauteuil de soin et qui sourit.3° Imagine cette personne très calme et qui a un examen dentaire.4° Pense à parler au dentiste à propos des frais de soins.5° Pose lui la question sur les frais dentaires.6° Tu t’installes dans ta voiture après avoir été chez le dentiste sans avoir eu à
payer les frais de soins.7° Tu es dans la salle d’attente et l’aide médicale te dit que c’est ton tour.8° Tu t’installes dans la salle de soin et le dentiste te trouve une dent à soigner.9° Tu entends et vois la fraiseuse en marche sans qu’elle soit prés du visage ou de
ta bouche.10° Le dentiste touche ta dent avec un instrument et dit que ce n’est pas très beau.11° Tu vois le dentiste préparer une seringue pour t’administrer l’anesthésie.12° Sens la seringue toucher les gencives.13° Imagine que ta dent est fraisée.14° Imagine que ta dent est extraite.
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JFV 60
Le biofeedback Biofeedback: système de contrôle électro
mécanique qui rend compte des processusphysiologiques de la personne (rythme cardiaque,tension des muscles)
Ces informations sont fournies Pour contrôler les processus mentaux et physiques par
conditionnement opérant Le retour d’information sur l’état de tension et sa
diminution aide à la concentration et effort du patientpour se relâcher
Applicable maux de tête, douleurs musculaires Fonctionne mieux chez les enfants que chez les
adultes (jeu) Sessions de 10 minutes avec récompenses pour
diminuer distractivité enfant
JFV 61
Le modelage Le stress et la peur s’apprennent par observation et
par imitation (enfant imite ses camarades quipleurent, crient etc.)
Même méthode que celle de désensibilisation Relâchement puis observation d’un modèle calme
réalisant des activités organisées selon hiérarchie ducontexte le moins stressant au plus stressant
Appliquer en contexte symbolique ou film, vidéo,modèles réels
Applicable avant intervention chirurgicale Accélère récupération post-chirurgicale Attention: avant 8 ans les enfants sont effrayés
plus qu’ils ne sont relâchés par cette méthode
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JFV 62
L’approche focalisée sur les processus cognitifs Le stress découle d’un manque d’information, d’une
mauvaise évaluation du problème, de croyancesirrationnelles
La restructuration cognitive consiste à remplacer lespensées qui provoquent du stress ou les croyancesirrationnelles par des pensées constructives
La thérapie émotionnelle/rationnelle Enumération des idées irrationnelles (pensées terrifiantes),
des idées insupportables, des contraintes trop fortes Exemple: sportif, objectif élevé, échec, déprime, s’entraîne
trop, se fatigue etc.) Relaxation progressive et réflexion portée sur deux choses :
Vouloir trop bien faire diminue les performances, moins s’entraînern’est pas intolérable et permet de se reposer
Proposer des étapes dans la réflexion du sportif pour réduire sonanxiété etc
JFV 63
Exemple de Thérapie émotionnelle/rationnelleA Description du patient de l’expérience ou de l’événement qui a
précipité le bouleversement (mon patron m’a licencié, il en avait assezde mes retards et de ma lenteur).
B Questions et focalisation sur les croyances et pensées personnelles surl’événement (e.g., je n’ose plus sortir, j’ai honte, je n’ose pas dire queje suis licenciée etc).
C Symboliser les conséquences émotionnelles et comportementales dessentiments de désappointement et la volonté de changer les chosespour un autre emploi. Les conséquences réelles ont été par exemple ladépression, la honte, l’inaction, l’absence de démarches de recherched’emploi.
D Questions et focalisation sur les croyances décrites en B et en C et leurcontradiction avec d’autres idées comme « J’espère que cela va allermieux pour le prochain emploi, je ferai mieux etc). Les pensées etidées de type B et C sont systématiquement examinées de façonlogique et critique
E Observation des effets de la thérapie qui consistent en unerestructuration du système de croyances et des idées.
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JFV 64
La thérapie cognitive
Méthode de restructuration cognitive de Beck (1976, 1990)qui tente de modifier les pensées inadaptées
Appliquée à la dépression et à l’anxiété Conduire les personnes à voir qu’elles ne sont pas
responsables de tous les problèmes rencontrés, que lesévénements négatifs vécus ne sont pas des catastrophes,qu’ils ont des croyances pas logiques etc.
Contredire les arguments et idées fausses, erronées. Utiliser la technique du test d’hypothèse.
Conduire la personne à considérer ses croyancescomme des hypothèses.
La conduire à tester ses hypothèses en considérant lesévénements et faits dans le quotidien qui vont dans lesens et ceux qui ne vont pas dans le sens de cescroyances.
JFV 65
La thérapie cognitive: Exemple de contenu :
Thérapeute : « qu’est-ce qui fait que vous avez raison ? quevous êtes peureuse, que vous êtes laide. Qu’est-ce qui fait ouprouve que ce que vous dites n’est pas vrai. Quelles donnéesavez-vous pour appuyer ou non ce que vous dites ? etc. »
Patient : « Je me compare aux autres que je trouve très belles,très attirantes et je me trouve petite à côté ».
Thérapeute : « Donc, si vous vous comparez à cette bellepersonne vous êtes moins bien ? ».
Patient : « Oui ».Thérapeute : « Ou si je me compare à cette personne qui est
parfaite je suis moins bien également. Est-ce bien ce que vousvoulez dire ? »
Patient : « Oui, bien sûr je choisi la personne la plus attirante etprobablement une personne qui passe plus de 3 heures à sefaire belle… je me compare pas à n’importe qui… »
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JFV 66
L’entraînement à l’inoculation du stress Donner l’aptitude à diminuer le stress et à atteindre des objectifs
fixées. Trois phases :
1. Conceptualisation2. Acquisition de compétences et répétition3. Application et suivi
1- Apprendre la nature du stress et réaction au stress (discussionexpériences personnelles passées stressantes en groupe ouindividuel)Questions: Dans quelles circonstances précises éprouvez-vous dustress?Qu’est-ce que vous faites pour réduire votre stress ?Qu’est-ce que vous pourriez faire plutôt ?Qu’est-ce qui vous rendrait la situation pire ou meilleure qu’ellen’est ?Qu’est-ce que vous pourriez faire pour changer la façon dont vousréagissez au stress ?
JFV 67
L’entraînement à l’inoculation du stress2- Obtenir des savoirs faire et des compétences
cognitives pour faire face au problème et auxémotions Relaxation, désensibilisation, décharge émotionnelle,
recherche de soutien social, redéfinition cognitive,modelage
Répétition des techniques avec le thérapeute3- Phases de transitions avec application dans le
quotidien des méthodes de coping apprises Réussite de la thérapie quand lors des séances, le
patient est capable de répondre aux stresseursintroduits par le thérapeute (séquences graduées,séances de suivi)
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JFV 68
Exemple d’entraînement au stress inoculé : gestion de la colère et répétitionmentale
Préparation à la provocation : Cela peut dégénérer. Mais je sais comment réagir. Jepeux me préparer et faire un plan pour m’en sortir. Facile: je ne prends pas çà pourune attaque personnelle. Une seule chose à garder en tête, sortir de cette situation etéviter la confrontation.
Impact et confrontation: Je garde mon calme, je contrôle la situation. Je n’ai rien à meprouver. Je ne fais pas plus que ce qui est nécessaire de faire. Il n’y a pas quoi à endevenir fou. Penses à ce que tu dois faire. Regarde les choses qui fonctionnent, quisont bien et ne précipite pas les choses, ne conclue pas trop vite.
Faire face à l’excitation: Tu es tendu. Relâche toi, et laisse les choses filer. Prend unebonne respiration. Prend les choses les unes après les autres. Ma colère est un signalde ce que je dois faire. Prend le temps pour résoudre le problème. Il veutprobablement que je me mette en colère mais je vais gérer ça de façon constructive.
Réflexion:a) Cas du conflit non résolu: Oublier les choses qui s’aggravent. Penser seulement que
cela ne fait qu’énerver davantage. Essayer de ne pas laisser ça interférer avec letravail. Rappelle-toi, relâche toi. C’est mieux que la colère. Ne le prend pas pour toi,c’est certainement pas grave
b) Cas du conflit résolu: Je m’en suis tiré à merveille. J’ai fait du bon boulot. J’aurai puêtre totalement hors de moi. Ma fierté en a peut-être pris un coup mais c’est mieuxcomme cela, mieux que de m’être emporté ou laissé dominé par la colère.
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Le soutien social
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Le coping et le soutien social
Le coping est indissociable du soutiensocial
Le coping varieD’une situation à l’autreD’un individu à l’autrePour un même individu
Le soutien social conditionne le typede coping adopté