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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
INTODUCTION GENERAL ET PROBLIMATIQUE ……………………………...1
Première partie : Approche théorique de l’analyse financière.
CHAPITRE I : La structure financière d’une entreprise. Les études
du bilan……..3
SECTION 1 : Interprétation et l’analyse du
bilan……………………………......3I/Définition du
bilan………………………………………………………………………3
1/ Le bilan comptable……………………………………………………………………3
2/ Le bilan financier……………………………………………………………………..4
II/ Du bilan comptable au bilan
financier………………………………………………...5
CHAPITRE II : Outils d’analyse
financière…………………………………………..9SECTION 1 : L’analyse
statique……………………………………………………….9I/ Etude de l’équilibre
financier……………………………………………………..........9
1/ Etude de fond de roulement (FR)………………………………………………….....9
2/ Etude de besoin de fond de roulement
(BFR)………………………………………10
3/ Etude de la trésorerie (TR)………………………………………………………….11
II/ L’analyse des ratios……………………………………………………………...12
SECTION 2 : L’analyse dynamique…………………………………………………..16
I/ Etude de la rentabilité
financière……………………………………………………...16
II/ Etude des soldes intermédiaires de
gestion…………………………………………..18
III/ Etude de la balance des
mutations…………………………………………………...20
IV/ Tableaux de flux……………………………………………………………………..21
Deuxième partie : Essai d’élaboration du diagnostic financier de
la
« SONATRACH » la DRGB : Une approche par l’analyse
financière.
CHAPITRE 1 : Présentation de l’organisme d’accueil La DRGB
« SONATRACH »……………………………………………………...28
SECTION 1 : Présentation de la SONATRACH……………………………………..28
I/ Historique et mission…………………………………………………………………...28
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II/ Organisation générale de la SONATRACH
…………………………………………..28
III/Organisation de la branche transport par canalisation
(TRC)………………………….30
SECTION 2 : Présentation de la direction régionale de Bejaia
(DRGB)……………..30
I/ Présentation et mission de la DRGB…………………………………………………….30
II/ Situation géographique…………………………………………………………………32
III/ Organigramme de la DRGB…………………………………………………………...33
IV/ description de l’organigramme de la
DRGB…………………………………………..34
CHAPITRE II : Etude de l’analyse financière de la
DRGB…………………………...37
SECTION 1 : Présentation des bilans
(2004-2005-2006)……………………………….37
1- Présentation des bilans
comptables...................................................................................37
2- Présentation des bilans de grandes
masse……………………………………………….39
3- Présentation des bilans financiers
condensés……………………………………………42
SECTION 2 : Analyse statique du bilan
financier……………………………………...43
I/ Etude de l’équilibre financier…………………………………………………………….43
II/ Etude des différents ratios……………………………………………………………….44
SECTION 3 : Analyse dynamique du bilan
financier…………………………………..46
I/ Etude de la capacité
d’autofinancement………………………………………………….46
II/ tableau des flux de trésorerie…………………………………………………………….47
Conclusion générale……………………………………………………………………….48
Bibliographie
Annexes
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Introduction générale et problématique
Afin de sauvegarder sa pérennité, l’entreprise doit faire face à
plusieurs
contraintes dont la principale est le financement de son
activité, c’est pour cela que
l’entreprise doit avoir une parfaite connaissance de sa
situation financière.
Le diagnostic financier recouvre le savoir pour exploiter
l’information comptable ;à cet effet on peut définir l’analyse
financière comme une méthode de compréhension de
l’entreprise à travers ses états comptables, méthodes qui ont
pour objet d’apprécier de
manière globale le niveau de performance de l’entreprise et sur
sa situation patrimoniale
actuelle ou future.
Cependant, cela veut dire également que l’analyse financière ne
saurait être réduite à
la seule analyse des données comptables, mais il s’agit en fait
de formuler un diagnostic
sur l’entreprise mesurant sa rentabilité, son niveau
d’endettement, sa solvabilité, apprécier
l’équilibre des masses présentes dans les biens et toutes
évaluations nécessaires à la survie
de l’entreprise. Dans cette perspective la question centrale à
laquelle nous tenterons d’apporter
des éléments de réponses est de savoir qu’est ce qu’un
diagnostic financier ? Et quelles sont
les principales techniques relatives à son élaboration ?
Pour répondre à ces deux questions, nous tenterons d’illustrer
le cas par une
tentative d’analyse à travers le cas de la SONATRACH. Dans cet
ordre de choses
l’objectif principal poursuivi dans notre cas est d’analyser la
situation financière de
l’entreprise sur une période couvrant trois exercices à savoir
;(2004, 2005 et 2006), et
particulièrement l’activité de la région transport(1) centre qui
est une entreprise qui ne
dispose pas d’autonomie financière.
Le diagnostic financier de la direction régionale de Bejaia
(DRGB) nous
permettra en plus d’analyser la situation financière de
l’entreprise et mesurer sa
(1) Il s’agit d’une unité de l’entreprise par canalisation qui
est une branche de SONATRACH (DRGB).
-
croissance sur la période considérée, de savoir si cette
entreprise génère assez de
ressources pour financer son activité ou à quel point la (DRGB)
a besoin de la société
mère ou des autres branches de cette dernière pour le
financement de son activité
principale.
Approche méthodologique
Pour parvenir à notre objectif, nous avons opté pour une
démarche
méthodologique comportant deux niveaux d’analyse : une recherche
bibliographique et
documentaire et un travail de terrain. La partie théorique sera
donc élaborée sur la base de
documents généraux (ouvrages, revues, articles et contributions
et éventuellement les
textes réglementaires et législatifs) ; une fois achevée cette
dernière sera appuyée par une
étude de cas dont les documents émanant de SONATRACH
constitueront les principales
sources d’information.
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APPROCHE THÉORIQUE
DE
L’ANALYSE FINANIÈRE
-
CHAPITRE ILA STUCTURE FINANCIÈRE DE L’ENTREPRISE. LES ÉTUDES DU
BILAN.
Ce chapitre a pour objet de nous aider dans l’identification de
l’information
nécessaire à l’analyse financière.
SECTION I : L’interprétation et l’analyse du Bilan.
I/Définition du Bilan Le bilan représente une image du
patrimoine à une date donnée, il présente un
tableau des moyens de l’entreprise sous deux aspects :
Leur origine juridique ou ressource au passif.
Leur destination économique ou emploi à l’actif.
1/Le Bilan Comptable Est un document qui exprime la situation
financière de l’entreprise à une datedonnée. Il est composé de cinq
classes en deux sériés :
A/La sérié des emplois (Actif) L’actif du bilan représente tout
ce que possède l’entreprise. Il nous montre la
manière d’employer ces ressources et il est composé de trois
classes (2,3et4).
1/La classe 2 : Les Investissements. La classe 2 «Les
investissements » comprend l’ensemble des biens valeurs
durablesacquis ou créés par l’entreprise. Tels que :
Les immobilisations incorporelles (tout ce qui est fictif) comme
les frais
préliminaires, les fonds de commerce …etc.
Les immobilisations corporelles (tout ce qui est concret) comme
les terrains, les
investissements en cours,...etc.
2/ La classe 3 : Les stocks. La classe 3 « Les stocks » comprend
l’ensemble des biens acquis ou créés parl’entreprise et qui sont
destinés à être vendus ou fournis, ou à être consommés pour les
besoins de fabrication ou de l’entreprise. Tels que :
Les marchandises (en l’état) et les produits finis qui sont
destinés à être vendus.
Les matières et fournitures entrant dans le processus de
fabrication.
-
Les produits en cours : en cours de fabrication.
3/ La classe 4 : Les créances. La classe 4 « Les créances »
comprend l’ensembles des droits acquis par l’entreprise
par suite de ses relations avec les tiers. Tels que :
Créances d’investissements, créance de stocks, créances sur
clients …
Avances pour compte et avances d’exploitation.
Les disponibilités.
B/La sérié des ressources (passif) Le passif du bilan nous
informe sur l’origine des capitaux de l’entreprise. Il est
composé de deux classes (1et5).
1/ La classe 1: Les fonds (capitaux) Propres La classe 1 « Les
fonds propres » comprend les moyens de financement apportés
oulaissés à la disposition de l’entreprise de façon durable par le
ou les propriétaires. On peut
les répartir comme suit :
Le fonds social représente la valeur statutaire des apports
effectués par les
fondateurs de l’entreprise.
Les réserves représentent les bénéfices laissés par les
fondateurs à la disposition de
l’entreprise et non incorporées au fonds social.
Les provisions pour pertes et charges correspondant à des
charges comportant un
élément d’incertitude quant à leur montant ou à leur
réalisation.
2/ La classe 5 : Les dettes. La classe 5 « Les dettes » comprend
l’ensemble des obligations contractées
par l’entreprise par suite de ses relations avec les tiers. Tels
que :
Les dettes d’investissements, les dettes de stocks, les dettes
d’exploitation …
Détention pour compte.
Avances commerciales.
2/ Le bilan financier L’objectif du bilan financier est de faire
apparaître le patrimoine réel de l’entreprise
et d’évaluer le risque de non liquidité.
Le bilan financier permet de renseigner les actionnaires et les
tiers (notamment les
prêteurs) quand à la solvabilité de l’entreprise et surtout
quand à sa liquidité financière.
-
La poursuite de cet objectif explique les corrections qui
doivent être apportées au
bilan comptable pour obtenir le bilan financier.
A/ La solvabilité de l’entreprise C’est l’aptitude à faire face
à ses engagements financiers d’une manière générale etnotamment en
cas de liquidité.
B/ La liquidité financière de l’entreprise Il importe pour
l’entreprise de pouvoir faire face à ses échéances,
c'est-à-dire
de disposer de liquidités pour payer les dettes qui viennent à
échéance.
* L’établissement du bilan financier doit tenir compte de
nouveaux critères de
classification pour juger du degré de liquidité financière de
l’entreprise :
Les éléments de l’actif sont à classer par ordre de liquidité
croissante, la liquidité
est l’aptitude d’un élément à être transformé en
disponibilité.
Les éléments du passif sont à classer par ordre d’exigibilité
croissante,
l’exigibilité est la proximité du terme auquel une dette doit
être réglée.
II/ Du bilan comptable au bilan financier Le bilan financier est
obtenu après analyse et retraitement de certains postes du
bilan comptable.
1/ Retraitement de liquidité (L’actif du bilan) Pour étudier le
degré de liquidité des éléments de l’actif, il faut rechercher
combien
de temps mettront les biens (investissements, stocks et
créances) de l’entreprise pour se
transformer en liquidité.
Les postes de l’actif sont regroupés en deux grandes masses
:
A/ Les éléments stables de l’actif Sont représentés par valeurs
immobilisées (VI) ou actif fixe (AF). Ils se devisent en :
Les valeurs immobilisées nettes du bilan comptable, dès la
suppression des non
valeurs (frais préliminaires…), lorsque se sont des valeurs
fictives non réelles, le montant
de ces frais doivent disparaître de l’actif.
Le stock outil (permanent) : les entreprises ayant un stock
permanent minimum
nécessaire à la production ou un stock minimum de sécurité
peuvent inscrire cette partie
de stock dans les immobilisations. (Cas de stock à faible
rotation)
-
Les créances à long et moyen terme (CLMT): il s’agit des
créances qui se
transformeront en liquidité dans un an minimum.
* Les valeurs immobilisées correspondent au montant net des
actifs durables (après
déduction des amortissements éventuels).
B/ Les éléments circulant de l’actif L’actif circulant (AC),
c’est l’actif à moins d’un an .On distingue trois
catégories d’éléments :
Les valeurs d’exploitations (VE) Elles regroupent l’ensemble de
la classe 3 (les stocks) en déduisant la partie du
stock permanent.
Il s’agit des stocks pour leurs valeurs nettes, c'est-à-dire
après prise en compte des
provisions.
Les valeurs réalisables (VR) Se sont des créances à court terme.
Il s’agit principalement de comptes clients etdes avances à court
terme.
Les disponibilités (VD) C’est l’ensemble de la classe 4. Il
s’agit des valeurs d’actif les plus liquides que
possède l’entreprise.
Les comptes les plus importants sont : caisse, banque ou CCP,
les valeurs mobilières
de placement (les titres à court terme) et on peut inclure les
effets émmédiatement
négociables.
2/ Retraitement de l’exigibilité (Passif du bilan) L’analyse du
passif basée sur l’origine des fonds est insuffisante, il est
donc
nécessaire de faire certains remplacements de manière extra
comptable pour obtenir un
passif classé d’après le degré d’exigibilité des fonds. On
distingue :
A/ Les capitaux permanents (KP) Ils comprennent les fonds
propres et les dettes à long et moyen terme.
Les fonds (capitaux) propres (CP)- Fond social et réserves :
l’exigibilité de ces fonds et pratiquement nulle.
-
- Provisions pour pertes et charges : leur exigibilité dépend de
la date à laquelle
interviendra la charge.
Les dettes à long et moyen terme (DLMT) Il s’agit des dettes
dont l’exigibilité et supérieure à un an.
B/ Les dettes à court terme (DCT) Leur exigibilité est
inférieure à un an ; il s’agit principalement des dettes ayant
leurs origines dans le cycle d’exploitation.
L’affectation du résultat Le passage d’un bilan comptable au
bilan financier nécessite l’affectation du résultat,
en effet le résultat net de l’exercice n’a qu’un intérêt
indicatif, sa place au bas du bilan est
momentanée.
Résultat bénéficiaire : il est difficile de procéder à l’étude
détaillée du bilan en
conservant ce poste tel quel au passif ; en effet, peu de temps
après la fin de l’exercice,
l’affectation de ce résultat sera décidée et le transformera
:
- En partie ou totalement en « Réserves ».
- En partie ou totalement en « Exigibilité à court terme » si
l’exploitant ou les associés
décident retrait ou distribution.
Résultat déficitaire : le compte « Pertes et profits » figure
alors à l’actif ; c’est un actif
« fictif » qui sera retranché des capitaux propres.
Cette perte est affectée en diminution des capitaux propres de
l’entreprise.
3/Présentation condensée du bilan financier Lors d’une étude du
bilan, il importe de commencer par regrouper les divers
éléments, ce qui conduit à présenter le bilan condensé.
Les grandes masses du bilan financier : sont présentées comme
suit :
ACTIF MONTANT PASSIF MONTANT
VI
VE
VR
VD
CP
DLMT
DCT
TOTAL ACTIF XX TOTAL PASSIF XX
-
Source : cours de gestion financière
Structure du bilan financier condensé
ACTIF MONTANT PASSIF MONTANT
VI
AC
KP
DCTTOTAL ACTIF XX TOTAL PASSIF XXSource : cours de gestion
financière.
L’étude d’un bilan est surtout importante lors de la
constitution d’un dossierd’emprunt. Il s’agit dans ce chapitre
d’une analyse générale du bilan. Cette étude peut
être complétée par des analyses plus approfondies telles que
celles de l’évolution des
bilans, du fond de roulement, de la trésorerie, de la capacité
d’autofinancement…
-
CHAPITRE II
OUTILS DE D’ANALYSE FINANCIÈRE
Pour porter un jugement sur la situation financière d’une
entreprise, on doit
examiner d’abord son bilan :
- Par une analyse statique ;
- Par une analyse dynamique.
SECTION 1 : L’analyse statique Pour juger l’entreprise à un
moment donné sur le plan rentabilité ou solvabilité, ilsuffira
d’analyser un seul bilan, en parlera dans ce cas de l’analyse
statique car figée dans
le temps.
L’analyse statique concerne l’étude de l’équilibre financier et
l’étude des ratios.
I/ L’étude de l’équilibre financier L’équilibre financier est
réalisé lorsque l’entreprise est solvable.
1/ Etude de fond de roulement (fond de roulement permanent ou
net) « Le fond de roulement constitue le paramètre essentiel dans
l’analyse financière dela firme ; il ne s’agit pas d’un élément ou
d’une « masse » du bilan, mais d’une grandeur
calculée, dont la définition n’est malheureusement pas
normalisée ce qui entraîne parfois
des confusions ou des malentendus » 1
Le fond de roulement peut être défini de deux façons
équivalentes :
- Excédent des capitaux permanents sur l’actif immobilisé.
Ou bien
- Excédent de l’actif circulant sur l’exigibilité à court
terme.
1-1/ Formule de calcul de FR
A/ Par le haut du bilan
FR = Capitaux permanents – Actif immobilisé
1 C. PEROCHON et J. LEURION ANALYSE COMPTABLE- GESTION
PRÉVISIONNELLE. Edition FOUCHER 1970
-
* Les emplois stables (actif immobilisé) doit être financés par
les ressources stables
(capitaux permanents)
B/ Par le bas du bilan
FR = Actif circulant – dette à cour terme
* Ce mode de calcul permet de déterminer la part de l’actif
circulant qui n’est pas
financière de passif circulant.
1-2/ Interprétation du FR
FR positif : signifie que l’entreprise a pu ou a dû réunir les
capitaux permanents d’un
montant assez élevé pour lui permettre de financer d’une façon
stable, à la fois
l’intégralité des immobilisations et une partie de liquidité
excédentaire qui lui permettre
de faire face à des risques divers à court terme.
FR négatif : signifie que l’entreprise a dû affecter des dettes
à court terme au
financement d’une partie de ses investissements. Elle ne dispose
alors d’aucune marge de
sécurité à court terme représentée par (marge) des actifs
liquides excédentaires.
FR nul : ce troisième type d’ajustement implique une
harmonisation totale de la
structure des dépenses et celles des emplois.
2/ Etude de besoin de fond de roulement (BFR) Les opérations
d’exploitation entraînant la formation des besoins de
financement,mais elles permettent aussi la constitution de moyens
ou de ressources de financement. La
confrontation globale de ces besoins et de ces moyens de
financement permet de dégager
un besoin de financement induit par le cycle d’exploitation «
BFR ».
2-1/ Formule de calcul du BFRBFR = Emplois cycliques– Ressources
cycliques
BFR = (valeur d’exploitation + valeur réalisable) – (dettes à
court terme – dettes
financière à court terme).
* BFR hors exploitation (BFRHE)= Emplois hors exploitation (EHE)
– Ressources hors
exploitation (RHE).
Donc le BFR globale (BFRG) pourra être défini comme la somme du
BFR et BFRHE.
-
BFRG= BFR + BFRHE.
*Concernant les emplois hors exploitation (EHE) : créances sur
salariés (avances au
personnels) C/463…
* Pour les ressources hors exploitation (RHE) : des dettes
fiscales liées à l’impôt sur le
bénéfices « IBS » C/ 564…
3/ Etude de la trésorerie (TR) Alors que les composantes du BFR
sont liées à l’activité courante et notamment à
l’activité d’exploitation, celle de la trésorerie est liée aux
opérations financières à court
terme réalisées par l’entreprise.
La confrontation entre les emplois de trésorerie et (ET) et
ressource de trésorerie
(RT) permet de caractériser la situation de trésorerie :
TR= ET – RT
TR= Valeurs disponibles (VD) – Dettes financières à court terme
(DFCT)
*Compte tenu des éléments de sa définition, la trésorerie
traduit la position globale de
l’entreprise sur ses opérations financières à court terme ; du
point de vue financier la
trésorerie est la différence entre le fond de roulement net et
le besoin de fond de
roulement. C'est-à-dire :
TR = FRN– BFR
La formule citée ci-dessus est affectée par le déséquilibre
entre le FRN et BFR.
3-1/ Interprétation de la trésorerie FRN> BFR : Trésorerie
positive.
Une trésorerie positive signifie que l’entreprise constitue des
placements financiers
liquides « emplois de trésorerie », auprès des partenaires
financiers pour un montant qui
dépasse celui des ressources à court terme, obtenus également
auprès des partenaires
financiers « ressources de trésorerie ». Dans ce cas la
situation traduit une essence de
trésorerie, puisque l’entreprise semble disposée de liquidité
assez abondante pour lui
permettre de rembourser ses dettes financières à court
terme.
FRN< BFR : Trésorerie négative.
Une trésorerie négative signifie que l’entreprise est dépendante
de ses ressources
financières à court terme (RT), cette situation de dépendance
sur la trésorerie traduit un
-
ajustement dans lequel les liquidités (ET) s’avèrent
insuffisantes pour permettre le
remboursement des dettes financières à court terme.
Le maintien des ressources des trésoreries apparaît alors comme
des contraintes qui
s’imposent à l’entreprise et limitent son autonomie financière à
court terme.
FRN= BFR : Trésorerie nulle.
On ne peut pas parler d’un autonomie financière réelle à court
terme, autrement dit
on parlera uniquement d’une autonomie financière temporaire à
court terme.
II/ L’analyse des ratios « Un ratio exprime le rapport entre
deux valeurs. Les ratios sont utilisés pour
effectuer des comparaisons dans le temps et dans l’espace »1
Il n’y a aucune normalisation dans ce domaine et les ratios
calculés sont très variés
et différents suivant les entreprises et les circonstances,
ainsi les banquiers et les chefs
d’entreprise n’accordent pas forcément la priorité aux mêmes
ratios.
1/ Intérêt de l’analyse des ratios L’analyse financière par
ratios permet au responsable de suivre le progrès de son
entreprise et de situer l’image qu’elle offre aux tiers
intéressés tels que les actionnaires,
les banquiers, les clients, les fournisseurs et les personnels.
Rappelons qu’il s’agit là
d’une vision à posteriori. En effet pour une entreprise, le fait
d’avoir de « Bons » ratios à
la clôture de l’exercice, n’implique pas un immédiat
favorable.
La méthode des ratios doit être utilisée avec prudence. Pour un
grand nombre d’actes
économiques, les ratios ne sont qu’une première étape. Ils ne
donnent au gestionnaire
qu’un fragment de l’information dont il a besoin pour décider et
choisir.
La réussite d’une décision financière repose essentiellement sur
l’aptitude qu’ont les
responsables à prévoir les événements. La prévision est la clé
du succès de l’analyste
financier. Quand au plan financier, il peut prendre de
nombreuses formes qui doivent tenir
compte des forces et des faiblesses de l’entreprise. Il est
impératif de connaître ses forces
afin de les exploiter correctement, ainsi que ses faiblesses
pour mieux y remédier. 1 Chantal Buissart. Analyse financière.
Editions FOUCHER. PARIS 1999
2/ Utilisation des ratios Il n’est pas suffisant de calculer un
ratio de manière ponctuelle, car on ne peut pas
en tirer de conclusion.
-
Les ratios doivent être utilisés pour :
Effectuer des comparaisons dans le temps : On calcule une série
chronologique de
ratios. (Une bonne connaissance du passé améliorera la qualité
de la prévision)
Effectuer des comparaisons dans l’espace : Les ratios de
l’entreprise sont
comparés aux ratios des entreprises du même secteur
d’activité.
3/ Les différents types de ratios
1/ Ratios de structure financière (ratio de situation) Les
ratios de structure financière mesurent l’évaluation de la
situation financière
de l’entreprise et traduit les conditions de réalisation de
l’équilibre financier.
Désignation SignificationRatio de financement permanent(R1)R1=
capitaux permanent / actif fixe
Il exprime la contribution des capitaux permanentsde
l’entreprise pour le financement de sesinvestissements. Il exprime
la règle de l’équilibreminimum.
Ratio de financement propre (R2)R2 = capitaux propres / actif
fixe
Il exprime le degré de couverture de l’actif fixe parles
capitaux propres. Il est également appelé ratiode fond de roulement
propre.
Ratio de financement total (R3)R3= capitaux propres / total
passif
Il permet de mesurer la part des ressourcesinternes de
l’entreprise. Il est également appelératio d’indépendance
financière.
Ratio d’investissement (R4)R4= valeurs immobilisées / total
actif
Permet de constater le degré d’investissementde
l’entreprise.
Ratio d’autonomie financière (R5)R5= capitaux propres / total
dettes
Mesure le degré de l’indépendance de l’entrepriseVis-à-vis de
ses créanciers.
Ratio de solvabilité immédiate (R6)R6= valeur disponible /dette
à court terme.
Mesure la capacité de l’entreprise de rembourserses dettes à
court terme par des disponibilités.
Ratio de liquidité générale (R7)R7= actif circulant /dettes à
court terme.
Permet à l’entreprise de déterminer la capacitéà rembourser ses
dettes à court terme, et cela grâceà la transformation progressive
de son actifcirculant en liquidité.
Ratio de solvabilité générale (R8)R8= actif total / total
dettes
Représente la garantie dont l’entreprise disposepour faire face
au règlement de ses dettes.
-
Ratio de solvabilité à l’échéance (R9)R9= VR+VD / DCT
Caractérise en général la liquidité de l’entreprise àcourt
terme.
2/ Ratios de gestion (Rotation) Ces ratios fournissent les
indications quantitatives les plus riches pour l’analyse de
bilan, en effet ils traduisent le rythme auquel certains
éléments du bilan sont renouvelés.
A/ Ratio de rotation des stocks Il nous indique combien de fois
les stocks ont été renouvelés pendant une durée
déterminée, généralement une année.
Pour l’entreprise industrielle :
Pour l’entreprise commerciale :
Sachant que: le stock moyen = stock initial + stock final /
2.
Consommation = stock initial + achats – stock final
* R: Ratio de rotation.
Détermination de la durée de rotation des stocks, crédit client,
crédit
fournisseur :
B/ Ratio de rotation crédit client Ce ratio permet de calculer
le délai moyen de paiement accordé pour les clients.
R= consommation hors taxe / Stock moyen
La durée de rotation = 12 / ratio de rotation.
Ratio de rotation crédit client= chiffre d’affaire TTC/ clients+
effets à recevoir+
escomptes non échus.
R= Achat hors taxe / Stock moyen
-
C/ Ratio de rotation crédit fournisseur Ce ratio permet de
calculer le délai moyen de paiement accordé par les
fournisseurs.
Ratio de rotation crédit fournisseur = achats TTC / fournisseur
+ effet à payer
3/ Ratios de rentabilité Les ratios de rentabilité mesurent la
performance générale de l’entreprise et, par
conséquent, les résultats de différentes décisions prises par
les gestionnaires.
Ces ratios intéressent particulièrement les investisseurs et les
gestionnaires.
Désignation Signification
Ratio de rentabilité financière (R1)
R1= Résultat net / Capitaux propres
C’est la rentabilité des capitaux propresSi elle est élevée, et
notamment, si elle estsupérieure aux taux d’intérêt pratiqués dans
lemarché financier, l’entreprise n’aura pas dedifficulté, si
nécessaire à augmenter sescapitaux propres. Ce ratio intéresse
surtout lesassociés. Il mesure la rémunération desactionnaires.
Ratio de rentabilité économique (R2)R2= résultat économique /
Capital économique
Ce ratio exprime la performance del’exploitation dans le temps
et dans l’espace.
Ratio de rentabilité de l’actif (R3)
R3= Résultat net / Total actif
Ce ratio mesure la capacité des actifs àdégager un résultat.
Ratio de rentabilité des capitaux employés
(de l’actif économique) (R4)
R4= Résultat de l’exploitation – Taxe /
Capitaux propres + dettes financières.
Ce ratio mesure la rémunération des prêteursfinanciers et
actionnaires. *Actif économique = immobilisation +besoinde fond de
roulement = capitaux propres +dettes financières.
Source :
SECTION 2 : L’analyse dynamique On parlera de l’analyse
dynamique lorsque l’on veut suivre dans le tempsl’évolution de la
situation financière de l’entreprise. A partir de deux (ou
plusieurs) bilans,
l’entreprise peut affiner son analyse.
-
I/ Analyse de la rentabilité La notion de rentabilité est liée à
celle de bénéfice et, d’une manière générale, onpeut définir la
rentabilité d’une entreprise comme son aptitude à produire un
bénéfice.
La rentabilité est le quotient d’un résultat obtenu par le
capital engagé pour obtenir
ce résultat.
R = Résultat obtenu / Capital engagé
1/ Etude de la capacité d’autofinancement (CAF) Il est important
pour l’entreprise de connaître la différence entre les produits
encaissables et les recettes décaissables de l’exercice.
La CAF (capacité d’autofinancement) ou MBA (marge brute
d’autofinancement)
représente la ressource, dégagée au cours de l’exercice par
l’ensemble des opérations de
gestion.
1-1/ Calcule de la CAF
CAF = Produits encaissables (sauf cpt 792) – charges
décaissables.
*Cpt 792 : Produits de cession d’éléments d’actif
1-2/ Détermination de la CAF La CAF est déterminée par les
seules opérations de gestion courante qui génèrent
soit un encaissement (produit) soit un décaissement (charge). Le
produit de cession des
investissements (qui est un produit encaissable) n’est pas pris
en compte dans le calcul de
la CAF.
A partir du résultat de l’exercice : d’où la formule suivante
:
CAF= résultat net + dotations aux amortissements et aux
provisions+ valeur
résiduelle des investissements cédés – reprise sur amortissement
et
provisions – quote-part des subventions d’investissement virée
au résultat de
l’exercice – produit de cession d’investissement.
-
A partir de EBE (excèdent brut d’exploitation) à partir des
postes du compte de
résultat : d’où la formule suivante :
CAF= EBE + autres produits d’exploitation + transfert des
charges + produits
financiers encaissables + produits exceptionnels encaissables –
autres charges
d’exploitation – les charges financiers décaissages – les
charges
exceptionnelles décaissages – les participations des salaires
aux résultats – IBS.
* EBE= résultat d’exploitation + charges financières + dotations
aux amortissements etprovisions.
1-3/ Intérêt de la CAF Comme son nom l’indique, la CAF détermine
les possibilités d’autofinancement de
l’entreprise. En effet :
Autofinancement = CAF – Dividende
Plus la CAF est élevée, plus les possibilités financières de
l’entreprise sont grandes. Non
seulement la CAF permet le paiement des dividendes et/ou le
remboursement des
emprunts et/ou le financement des investissements, mais elle
accroît le potentiel
d’endettement. Toutefois il ne faut pas assimiler la CAF et
ressource de trésorerie
effective. En effet, une partie de la CAF est déjà investie dans
la variation du besoin de
fond de roulement (BFR).
2/ Effet de levier La notion d’effet de levier est basée sur
celle de rentabilité. Il s’agit en
l’occurrence de comparer la rentabilité économique de
l’entreprise au coût des capitaux
empruntés, et il mesure l’impacte positif ou négatif de la
politique d’endettement de
l’entreprise.
-Si la rentabilité financière (RF) est supérieure à la
rentabilité économique (RE)
-
« RF> RE » l’endettement joue un rôle positif.
-Si la rentabilité financière (RF) est inférieure à la
rentabilité économique (RE)
« RF < RE » l’endettement joue un rôle négatif.
La formulation mathématique de l’effet de levier peut être de la
façon suivante :
Avec :
RE : Résultat économique
I : Taux d’intérêt des dettes
D : Dettes financières a long terme
CP : Capitaux propres
II/ Analyse des soldes intermédiaires de gestion (SIG) Le
résultat de l’exercice est obtenu en formant la différence entre
tous les produits
et toutes les charges de l’exercice (Tableaux de compte du
résultat). Le tableau des soldes
intermédiaires de gestion (SIG) fait ressortir une suite de
différences partielles ou soldes
entre certains produits et certaines charges.
L’objectif est de mettre en évidence les étapes de la formation
du résultat.
1/ Tableau de SIG
Cascade des SIG
Ventes de marchandises–coût d’achat des marchandises vendues
= Marge commercialeProduction vendue+ production stockée
Effet de levier = RE– ID / CP
-
+production immobilisée
= Production de l’exercice
Marge commerciale+ production de l’exercice– consommation en
provenance des tiers
= Valeur ajoutée+ Subvention d’exploitation– Impôts, taxes et
versements assimilés– Charges du personnel= Excédent brut
d’exploitation+ Reprises et transferts de charges
d’exploitation+Autres produits– Dotations aux amortissements et
provisions– Autres charges=Résultat d’exploitation+/– Quote-part de
résultat sur opérationfaites en commun + Produits financiers–
Charges financières. =Résultat courant avant impôt+/– Résultat
exceptionnel – Participation des salariés– Impôt sur les bénéfices
= Résultat de l’exercice
1-1 Interprétation
La valeur ajoutée (VA) La VA représente la richesse créée par
l’entreprise du fait de ses opérationsd’exploitation. Elle mesure
le « poids économique » de l’entreprise et constitue le critère
de taille le plus pertinent.
L’excédent brut de l’exploitation (EBE)
L’EBE est ce qui reste de la valeur ajoutée après règlement des
impôts, taxes etversements assimilés et des charges de
personnel.
L’EBE est donc la ressource qu’obtient l’entreprise du seul fait
de ses opérations
d’exploitation. Il constitue un bon critère de la performance
industrielle et commerciale
de l’entreprise.
-
Le résultat d’exploitation (RE) Le RE est obtenu après déduction
des amortissements et des provisions
d’exploitation. Il représente la ressource nette dégagée par les
opérations de gestion
courante.
Le résultat courant avant impôt
Mesure la performance de l’activité économique et financière
de
l’entreprise.
Le résultat de l’exercice Représente le revenu qui revient aux
associés. C’est à partir du résultat del’exercice qu’est calculée
la rentabilité des capitaux propres.
III/ Analyse de la balance des mutations La balance des
mutations est le tableau de variations de l’actif et du passif
entre
deux exercices qui cherche à mette en évidence la variation d’un
groupe de postes par
apport à celle des autres groupes.
Il est intéressant de mettre en évidence les variations des
divers postes d’une
période à une autre et de rechercher les causes de « mutations
». Ce type d’analyse est
d’ailleurs effectué systématiquement par les commissaires aux
comptes des sociétés à
l’occasion de leur apport annuel, ainsi que par les analystes
financiers. D’une façon
générale, la mise en évidence de ces différences renseigne le
lecteur sur les ressources
que l’entreprise s’est créée ou a obtenues dans la période, et
sur l’emploi qui en a été fait.
La balance des mutations se présente comme suit :
Bilan
N
Bilan
N+1
Variation
Emplois
Augmentationsd’actif,diminution dupassif
Ressources
Augmentationsd e p a s s i f ,diminutiond’actif
-
Actif :
- Valeurs immobiliséesnettes.- Valeurs d’exploitation- Valeurs
réalisables- Valeurs disponibles
Passif :- Capitaux propres- Dettes à long et moyenterme- Dettes
à court terme.
Source :
IV/ Analyse des flux L’étude de cette approche dynamique par les
flux permettra de dégager les grandes
lignes de construction des outils spécifiques d’analyse
financière qui sont le tableau de
financement et le tableau des flux de trésorerie.
1/ Tableau de financement (flux emplois et ressources) Le
tableau de financement n’est pas obligatoire mais il fait partie
des documentsdont la publication est largement recommandée par des
praticiens.
Le tableau de financement est un document financier annuel,
retraçant toutes les
opérations ayant affectées les emplois et les ressources de
l’entreprise au cours d’un
exercice donné.
Le tableau de financement n’est que la traduction chiffrée et
détaillée de passagecomptable de l’année N au bilan comptable de
l’année N+1.
A/ Objectif du tableau de financement Les objectifs du tableau
de financement sont :
- Il permet d’assurer le lien entre le bilan d’ouverture et le
bilan de clôture.
- Il montre clairement quelles sont les ressources nouvelles
dont a pu disposer l’entreprise
au cours de l’exercice et la manière dont elle a affecté des
ressources.
- Etabli sur plusieurs années consécutives, le tableau de
financement constitue pour le
prêteur un document essentiel permettant d’expliciter
l’évolution des structures et
notamment celles de couverture (capacité de remboursement de
l’entreprise).
-
- Le tableau de financement peut être utilisé comme un
instrument prévisionnel, il permet
alors au banquier de prévoir les besoins réels de l’entreprise
au cours de l’exercice à venir,
ainsi que d’anticiper les évolutions probables de la structure
financière et de la trésorerie.
B/ La structure du tableau de financement Le tableau de
financement est constitué de deux parties reposant sur la notion
de
variation du fond de roulement entre deux exercices :
La première partie du tableau en fonction de la définition
obtenue par le haut du
bilan ;
La deuxième partie du tableau en fonction du procédé de
vérification obtenu par
le bas du bilan.
La première partie du tableau de financement Cette première
partie du tableau repose sur la relation suivante :
Variation du fonds de roulement net global = Flux de ressources
stables – Flux
d’emplois stables.
On recense les opérations qui entraînent :
- Les accroissements des ressources stables du bilan ou une
diminution des emplois
stables : ce sont les ressources de l’exercice.
- Un accroissement des emplois stables du bilan ou une
diminution des ressources stables :
ce sont les emplois de l’exercice.
La deuxième partie du tableau de financement Cette deuxième
partie du tableau repose sur la relation suivante :
Variation du fonds de roulement net global = Variation de
l’actif circulant –
Variation du passif circulant.
*Alors que la première partie du tableau met en évidence les
opérations ayant engendré
des ressources d’une part et des emplois d’autre part, la
deuxième partie recense
simplement les variations, par différence, entre les montants
bruts figurant respectivement
au bilan de clôture.
Les variations ou différences constatées traduisent :
-
- Soit un besoin lorsqu’elles représentent une augmentation du
fonds de roulement ;
- Soit un dégagement lorsqu’elles représentent une diminution du
fonds de roulement.
*La première et la deuxième partie du tableau de financement
mettent en évidence unsolde numériquement identique, mais de sens
contraire :
- Si la première partie fait ressortir une ressource nette, la
deuxième partie fait ressortir un
emploi net ;
- Si la première partie fait ressortir un emploi net, la
deuxième partie fait ressortir une
ressource nette.
Le premier tableau (T1) et le deuxième tableau (T2) du tableau
de
financement se présentent comme suit
T1 : (a) tableau de Δ FRNG :
– =
T2 : (b) tableau de Δ FRNG
– =
1/Structure de la première partie du Tableau de financement (PCG
82)1
Emplois Exercice Ressource Exercice
Δ des ressources durables entre le début et la fin de
l’exercice
Δ FRNGΔ des emplois stables entre le début et la fin de
l’exercice
Δ d’actif circulant :- D’exploitation- Hors exploitation-
Trésorerie entre le début et la finfin de l’exercice
Δ passif circulant :- D’exploitation- Hors exploitation-
Trésorerieentre le début et lafin de l’exercice
Δ FRNG
= de signe contraire
-
Distribution mises en paiement au cours de l’exercice
…………………..
Acquisitions d’éléments de l’actif immobilisé : -
Immobilisations incorporelles………………...- Immobilisations corporelles
………………….- Immobilisations financières…………………..
Charge à répartir sur plusieurs exercices (a) …….
Réduction des capitaux propres (réduction de capital,
retraits)……………
Remboursements de dettes financières (b)
Total des emplois
Variation du fonds de roulement net global (ressource nette)
……………
Capacité d’autofinancement de l’exercice …………………….
Cessions ou réductionsd’éléments de l’actif immobilisé :Cessions
d’immobilisation :- Incorporelles …………………..- Corporelles
……………………Cessions ou réductions d’immobilisations
financières……………………….
Augmentation des capitaux propres : - Augmentation de capital
........... - Augmentation des autres capitaux propres …………………
Augmentation des dettes financières (b) (c) ……………...
Total des ressources
Variation du fonds de roulement net global (emplois net)
……………………
(a) Montant brut transférer au cours de l’exercice.(b) Sauf
concours bancaires courants et soldes créditeurs de banques.(c)
Hors primes de remboursement des obligations
1 Chantal Buissart. Analyse financière. Editions FOUCHER. PARIS
1999.
2/ Structure de la deuxième partie du tableau de financement
(PCG 82)2
Variation du fonds de roulement net global Exercice NBesoin
1
Dégagement 2
Solde 2-1
-
Variations « Exploitation »*Variations des actifs d’exploitation
Stock en-cours……………………………………. Avances et acomptes versés sur
commandes…….. Créances clients, comptes rattachés et autres
créances d’exploitation a ………………………...*Variations de dettes
d’exploitation Avances et acomptes reçus sur commandes en
Cours…………………………………………….. Dettes fournisseurs, comptes rattachés et
autres dettes d’exploitation b …………………………… Totaux…………………………….A.
Variation nette « Exploitation » c*Variations « Hors exploitation »
Variations des autres débiteurs a, d………………… Variations des autres
créditeurs b…………………. Totaux ……………………………B. Variation nette « Hors
exploitation » c………..Total A+B Besoins de l’exercice en FR………………………
où Dégagement net de FR dans l’exercice…………...*Variations «
Trésorerie » Variations des disponibilités……………………... Variations
des concours bancaires courants et soldes créditeurs de
banques……………………. Totaux……………………………C. Variation nette « Trésorerie »
c………………..Variation du fonds de roulement net global (Total A+B+C) :
Emploi net……………………… ou Ressource nette…………………..
+/-
+/- -
+
+/-
- +
a. Y compris charges constatées d’avance selon leur affectation
à l’exploitation ou non.b. Y compris produits constatés d’avance
selon leur affectation à l’exploitation ou non.c. Les montants sont
assortis du signe (+) lorsque les dégagements l’emportent sur
lesbesoins, et du signe (-) dans le cas contraire.d. Y compris
valeurs mobilières de placement. 2 Chantal Buissart. Analyse
financière. Editions FOUCHER. PARIS 1999.
C/ Les utilisations du tableau de financement (TF) Etabli à
titre historique sur plusieurs exercices successifs le tableau de
financementbâti selon le modèle précèdent permettra de porter un
jugement sur :
-
1- La politique des investissements (INVS) de l’entreprise : Le
TF fait apparaître
l’évolution des investissements et le taux de croissance des
investissements année par
année. A titre indicatif le ratio : R = Investissements /
Annuité d’amortissement, calculée
sur plusieurs années, fournit les mesures de l’effort
d’investissements de l’entreprise.
2- La politique d’autofinancement de l’entreprise : Le ratio
CAF/ INVS indique la part
des INVS de l’exercice financier par des ressources internes de
l’entreprise.
3- La politique de distribution des dividendes de l’entreprise :
Le TF montre clairement
quelle est la part de la CAF de l’entreprise qui est directement
prélevée par les
actionnaires.
4- Etabli à titre prévisionnel sur une année : (plus d’une
année, on parlera de plan de
financement prévisionnel). Le TF permettra donc au banquier
:
-D’anticiper les évolutions de la situation financière de
l’entreprise.
-De proposer des moyens de financement de l’entreprise afin de
contribuer au maintien de
l’équilibre financier de l’entreprise.
-D’avoir une idée sur la solvabilité de l’entreprise (capacité
de remboursement de
l’entreprise).
2/ Le tableau des flux de trésorerie L’étude de la trésorerie
est primordiale pour l’entreprise, car elle lui donne la
possibilité de financier son activité et de garantir ou non sa
survie.
La trésorerie explique la formation de la variation de la
trésorerie. L’établissement
des trésoreries mettent en évidence des flux illustrant les
mécanismes financiers à
l’entreprise, ainsi est analysée la contribution de chaque
fonction à la variation globale de
la trésorerie.
La vie de l’entreprise est découpée en trois fonctions :
-Exploitation
-Investissement
-Financement.
Pour chaque fonction la trésorerie détermine un flux de
trésorerie :
- Flux de trésorerie d’exploitation (FTE)
- Flux de trésorerie d’investissement (FTI)
- Flux de trésorerie de financement (FTF)
-
- Flux de trésorerie total (FTT).
Structure du tableau des flux de trésorerie
Opération Montant * Opération d’exploitation :
+CAF– Δ BFR
FTE XX* Opération d’investissement :
– Acquisitions d’immobilisations+ Cessions d’immobilisations+
Subventions d’investissements reçus+/- Incidence de la variation de
trésorerie sur opérations d’investissements FTI XX* Opération de
financement
+ Augmentation de capital en numéraire– Réduction de capital –
Dividendes versés+ Emissions d’emprunts– Remboursement d’emprunt
FTF XX FTT= FTE + FTI+ FTF XX
L’objectif principal de l’analyse financier statique est de
faire une étude du bilan à la
clôture de chaque exercice. Par opposition l’analyse dynamique
met en oeuvre une
approche en terme des flux financiers. Ce chapitre a pour
objectif de faire une évolution
pertinente de l’entreprise, ayant pour but de déterminer la
santé financière de cette
dernière et de guider la prise de décision tendant à améliorer
sa situation.
-
Essai d’élaboration du diagnostic financier de la
« SONATRACH » :
Une approche par l’analyse financière
-
CHAPITRE I
Présentation de l’organisme d’accueil « SONATRACH »
SECTION 1 : Présentation de SONATRACH
I/ Historique et mission L’entreprise « SONATRACH » ( Société
Nationale pour le Transport et la
Commercialisation des Hydrocarbures » a été créée le 31 Décembre
1963 par le décret
n°63/491, les statuts ont été modifiés par le décret n°66/292 du
22 Septembre 1966, et
SONATRACH devient « Société nationale pour la recherche, la
production, le transport,
la transformation et la commercialisation des hydrocarbures »,
cela a conduit à une
restructuration de l’entreprise dans le cadre d’un schéma
directeur approuvé au début de
l’année 1981 pour une meilleure efficacité organisationnelle et
économique ; de ces
principes SONATRACH a donné naissance à 17 entreprises: (
NAFTAL, ENIP,
ENAC,.....etc.)
Après sa restructuration en 1982, et sa réorganisation en 1985,
SONATRACH s’est
recentrée sur ses métiers de base que constituent les activités
suivantes :
- Exploration et recherche
- Exploration des gisements d’hydrocarbures
- Le transport par canalisation
- La liquéfaction et la transformation de GAZ
- La commercialisation.
A travers cette transformation structurelle et fractionnelle, un
schéma de groupes a
évolué en constituant des branches d’activités autonomes et
leurs filiations.
De la branche (Activité de transport par canalisation), se
trouve la Direction
Régionale de Bejaia (DRGB) ou s’est déroulé notre stage
pratique.
III/ Organisation générale de la SONATRACH Voir le schéma
suivant :
-
Schéma de la macrostructure de SONATRACH
(Source : site internet SONATRACH)
-
Avec :
-AMT : activité amant ;
-TRC : transport par canalisation ;
-AVL : activité aval ;
-COM : activité commerciale ;
-INT : internationalisation ;
-ACT : activité centrale ;
-SPE : stratégie, planification de l’entreprise ;
-TEC : télécommunication ;
-ADG : audit groupe.
II/ Organisation de la branche transport par canalisation (TRC)
L’activité transport est confiée à la branche (TRC) dont les
missions essentielles
sont : d’assurer le transport par canalisation (PIPE-LINE) des
hydrocarbures, le
développement, l’exploitation, la gestion de la maintenance d’un
réseau 23 pipe-line en
exploitation, totalisant une longueur de 11388 Kms, et de 3900
Kms pipe-line en projet
ainsi que les installations suivantes :
- 69 stations de pompage et de compression en exploitation
- 105 bacs de stockage en exploitation
- 03 bases principales de maintenance
- 733 machines (Plus de 2 millions CV (chevaux) de puissance
installée).
- 03 ports pétroliers
- 01 centre national de distribution de GAZ
- 01 centre national de distribution des hydrocarbures
liquides.
La branche transport est structurée de trois divisions
fonctionnelles :
- Division Exploitation.
- Division Maintenance.
- Division Développement.
SECTION 2 : Présentation de la direction régionale de Bejaia
(DRGB)
I/ Présentation et mission de la DRGB La DRGB est l’une des cinq
directions chargée du transport, du stockage et de la
livraison des hydrocarbures liquide et gazeux.
-
Les hydrocarbures transportés à travers les canalisations gérées
et exploitées par la
DRGB sont :
- Le GAZ naturel ;
- Le pétrole brut ;
- Le condensât.
Le patrimoine de la DRGB est comme suit :
1- L’oléoduc Haoud EL- Hamra (Bejaia) Cet oléoduc est le premier
pipe-line installé en Algérie par la société pétrolière« SOPEG »
(Société pétrolière de gérance).
Elle est d’une longueur de 688 Km et d’un diamètre de 24 pouces,
il possède une
capacité de transport de 15 MTA de pétrole brut et de condensât
avec quatre stations de
pompage, il achemine depuis 1959 du pétrole et du condensât vers
le terminal marin de
Bejaia et la raffinerie d’Alger.
2- L’oléoduc Béni Mansour (Alger) Il est d’un diamètre de 16
pouces et d’une longueur de 131 km, il est piqué sur
l’oléoduc Haoud EL Hamra – Bejaia, et alimente depuis 1971 la
raffinerie d’Alger située
à Sidi Arcine, il reprend à la demande de la raffinerie de 28
MTA.
3- La gazoduc Hassi R’Mel (Bordj Ménaiel) Il est d’un diamètre
de 42 pouces et d’une longueur de 437 Km, il approvisionneen gaz
naturel depuis 1981 toutes les villes et pôles industriels du
centre du pays, sa
capacité est de 7.1 milliard de m 3 par an.
4- Le port pétrolier de Bejaia Il est composé de trois postes de
chargement. Il permet à partir du parc destockage le chargement de
navires jaugeant ’jusqu’à 80000 tonnes, au moyen d’une
pomperie comprenant 10 électropompes de 53000 chevaux de
puissance totals.
Le transport par canalisation de brut, du sud au nord se fait à
l’aide de stations de
pompage qui sont sous la direction de la DRGB. Ces stations sont
:
- SP 1 Bis : Station de pompage située à Djamaa (El Oued) ;
- SP 2 : Station de pompage n°2 située à Biskra ;
- SP 3 : Station de pompage n°3 située à M’Sila ;
- SBM : Station de pompage située à Beni Mansour ;
-
- SC3 : Station de compression Moudjebara.
- GG1 : Terminal de Bordj Ménaiel ;
- GG1 : Base travaux Medjdel (M’Sila) ;
- Terminal arrivé du DOG1 Sidi Arcine (Alger) ;
- Terminal arrivé et le port pétrolier (Bejaia).
II/ Situation géographique La DRGB est située au sud de Bejaia
(arrière port) à l’entrée de la ville sur la zone
industrielle sur une superficie globale qui est déterminée ainsi
:
- Terminale « Sud et Nord »
* Surface clôturée : 516 135 m2
* Surface ouverte : 7 832 m2
* Surface occupé par les bacs : 43 688 m2
* Surface non clôturé : 2 250 m2
-Foyer « club Soummam »
* Surface couverte : 1 155 m2
- Port pétrolier
* Surface clôturée : 19 841 m2
* Surface couverte : 300 m2
* Surface occupé par les bacs : 1 600 m2
III/ Organigramme de la RTC (DRGB)
-
Organigramme de la RTC (DRGB)
La Direction Régionale
S/ Direction Exploitation
S/ Direction Technique
S/Direction Administration
Département HSE
S/Direction Finance et Juridique
Centre Informatique
Secrétariat
Département PTO
DépartementMTN
Département ART
Département TNF
Département RHC
DépartementASL
DépartementMGO
Département Finance
Département Budget
DépartementJuridique
Département Exploitation
liquide
Département Exploitation
GAZ
Sûreté Interne
-
IV/ Description de l’organigramme de la DRGB
A/ La direction régionale La direction Régionale est chargée de
concevoir, de coordonner et de contrôler les
actions liées à la gestion et au développement de
l’entreprise.
Elle comprend un directeur général, un sous directeur, deux
conseillers et un secrétariat.
B/ La sous direction administration Elle comprend les
départements suivants :
1- Département ressources humaines (RHC) Il a comme fonction la
recherche et l’acquisition du potentiel humain, sa
présentation et son développement qualitatif.
2- Département administration et social (ASL) Il gère le
personnel de la DRGB.
3- Département moyens généraux (MOG) Il représente le soutien
logistique de l’entreprise.
C/ La sous direction technique Elle comprend les départements
suivants :
1- Département maintenance (MTN) Son rôle est d’assurer le bon
fonctionnement des machines.
2- Département protection des ouvrages (PTO) Il est chargé de
protéger et d’entretenir les ouvrages de la DRGB qui sont les
pipelines et les bacs.
3- Département travaux neufs (TNF) Son rôle est de veiller à la
réalisation des différents travaux de certainsaménagements et
constructions.
4- Département approvisionnement et transport (ATR) Il assure la
disponibilité des pièces de rechange et équipements ainsi que les
moyensde transport.
5- Département hygiène, sécurité et environnement (HSE) Son but
est de sauvegarder le patrimoine de la DRGB et mettre des gardes
fous pour
éviter les incendies.
-
* Centre informatique Il représente le support d’exploitation et
de développement des applications
informatiques pour l’ensemble des régions de la division
transport.
* Sûreté interne Elle a pour mission la protection et la
sauvegarde du patrimoine humain et matérielde la direction et
d’assurer le bon déroulement du transport des hydrocarbures.
D/ Sous direction exploitation Elle s’occupe de toutes les
installations dans la région sur le plan de l’exploitation etdu
transport des hydrocarbures.
E/ Sous direction finances et juridique Elle comprend les
départements suivants :
1- Département finances Le département finances a pour rôle la
tenue de la comptabilité générale et analytique
de l’entreprise.
2- Département juridique Son rôle est d’intervenir que chaque
fois les intérêts de la DRGB sont mis en jeux
pour veiller sur l’égalité des transactions. Ce département peut
fournir aides et conseils
juridiques aux autres structures.
3- Département budget Il se compose de deux services comme suite
:
-
Service budget Le rôle de ce service est l’élaboration du
budget, son suivi et son contrôle. Il est
composé de deux sections :
- Section investissement : Elle s’occupe de tout ce qui est
investi par l’entreprise.
- Section d’exploitation : Elle s’occupe des besoins exprimés
par les différentes
structures.
Le rôle de ces deux sections est :
- Tenir des campagnes budgétaires auprès des différentes
structures pour exprimer leurs
besoins en matière d’investissement et d’exploitation ;
- Elaboration d’un plan prévisionnel à moyen terme ;
- Elaboration d’un plan annuel prévisionnel en tenant compte des
besoins des différents
départements de la DRGB ;
- Le suivi quotidien des demandes d’achat des structures ;
- Le contrôle de la conformité des réalisations par apport au
budget ;
- Etablissement des rapports annuels afin d’analyser les écarts
entres les prévisions et les
réalisations.
Service contrôle de gestion
Département Budget & Contrôle de gestion
Service Budget
Service contrôle de gestion
Secrétariat
-
- Il coordonne et contrôle les activités des sections
comptabilité et informations de
gestion.
- Il finalise les rapports de conclusion préparés par ses chefs
de section et les transmet à lahiérarchie.
a- Chef de section informatique de gestion - Etudie et prépare
les objectifs et besoins en informations économiques et financières
de
gestion
- Etablit une banque de données économiques et financières de
gestion et assure sa mise à
jour, ainsi que sa diffusion systématique au responsable
hiérarchique.
- Entreprend des études économiques et financières de nature
opérationnelle.
b- Chef de section comptabilité analytique- Tenues de la
comptabilité analytique.
- Suivi de la répartition des charges par centres de coût.
- Etablit les documents de synthèse pour les besoins de la
hiérarchie.
-
CHAPITRE II Etude de l’analyse financière de la DRGB
SECTION 1 : Présentation des bilans
1/ Présentation les bilans comptables Les bilans comptables sont
présentés respectivement selon les années 2004, 2005et 2006 comme
suit :
A/ Le bilan comptable du 31/12/2004 Actif Passif N°
Cpt Libellés Montant (DA)
N°
Cpt Libellés Montant (DA)20212223
24
2528
Frais préliminairesValeurs incorporelles TerrainsEquipements
fixe et complexeAutres équipements de productionsEquipements
sociauxInvestissements en cours
1 148 548,54 3 129 745,49 51 755 861,63 607 772 724,92
560 642 725,31
90 362 518,03 645 774 676,36
17
19
Comptes de liaison inter
unités
Provision pour pertes et charges
(2 816 845 610,74)
337 928 000,00
02 INVESTISSEMENTS 1 960 536 800,28 01 FONDS PROPRES (2 478 917
610,74)313537
Matières et FournituresProduits finisStocks à l’extérieur
438 034 479,42 14 522 748,40 21 894 048,06
5253545650
Dettes d’investissementsDettes de stocksDétentions pour
compteDettes d’exploitationCompte créditeurs de l’actif
58 139 896,28 16 843 459,94 41 132 516,10 264 551 652,28 100
692,27
03 STOCKS 474451275,88 05 DETTES 380768216,8742434546474840
Créances d’investissementCréances de stocksAvance pour
compteAvance d’exploitationAvance sur clientDisponibilitéCompte
débiteurs du passif
66 431 608,01
4 657 380,09 60 000 ,00 15 493 381,13 115 092,90 369 495
603,23
88 Résultat net de
l’exercice
4 989 391 435,39
04 CREANCES 456 253 965,36 08 RESULTAT 4 989 391 435,39 TOTAL
ACTIF 2 891 242 041,52 TOTAL PASSIF 2 891 242 041,52
Source : Bilan comptable 2004 de l’entreprise.
-
B/ Bilan comptable du 31/12/2005
Actif PassifN°
Cpt Libellés Montant (DA)
N°
Cpt Libellés Montant (DA)20212223
24
2528
Frais préliminairesValeurs incorporellesTerrainsEquipements fixe
et complexe de productionAutres équipements de
productionEquipements sociauxInvestissements encours
574 274,28 1 891 073,54 265 358 978,58 3 846 083 45,13
538 550 519,63
82 016 972,11 4 664 746 504,88
17
19
Comptes de liaison inter unitésProvisions pour pertes et
charges
5 899 559 567,28
222 130 291,50
02 INVESTISSEMENTS 9 399 222 068,15 01 FONDS PROPRES 6 121 689
858,783135
Matières et fournituresProduits finis
409 345 829,15 14 522 748,40
525354565750
Dettes d’investissementsDettes de stocksDétentions pour
compteDettes d’exploitationAvances commercialesComptes créditeurs
de l’actif
140 857 336,82 21 432 665,78 36 572 021,08 498 447 866,60 3 71
420,00 8 557,46
03 STOCKS 423 868 577,55 05 DETTES 69 768 9867,74
42434546474840
Créances d’investissementsCréances de stocksAvances pour
compteAvance d’exploitationCréances sur clients
DisponibilitésCompte débiteurs du passif
216 398 566,05 2 041 217,09 333 000,00 90 949 933,53 161 654,49
335 722 395,58 4 969 702,96
88 Résultat net de l’exercice 3 572 432 388,88
04 CREANCES 568 721 469,70 08 RESULTAT 3 572 432 388,88 TOTAL
ACTIF 10 391 812 115,40 TOTAL PASSIF 10 391 812 115,40
Source Bilan comptable 2005 de l’entreprise.
-
C/ Bilan comptable du 31/12/2006
ACTIF PASSIF
N°
Cpt libellés Montant (DA)
N°
Cpt Libellés Montant (DA)20212223
24
2528
Frais préliminairesValeurs incorporellesTerrainsEquipements fixe
et complexe de productionAutres équipements de
productionEquipements sociauxInvestissements en cours
00,00 652 401,60 237 606 518,01 8 998 660 145,66
567 733 693,99
73 585 214,85 973 359 324,20
17
19
Comptes de liaison inter unitésProvisions pour pertes et
charges
5 460 190 627,52
270 046 608,12
02 INVESTISSEMENTS 10 851 597 298,31 01 FONDS PROPRES 5 730 237
235,653135
Matières et fournituresProductions finis
632 570 176,09 14 522 748,40
5253545650
Dettes d’investissementsDettes de stocksDétentions pour
compteDettes d’exploitationCompte créditeurs de l’actif
38 189 855,12 34 798 803,76 64 125 442,13 1 114 259 005,97 9
791,12
03 STOCKS 647092924,49 05 DETTES 1251382898,10424546474840
Créances d’investissementsAvances pour compteCréances
d’exploitationCréances sur clientsDisponibilitésCompte débiteurs du
passif
190 602 547,89 771 000,00 21 918 827,29 514 597 290,26 468 774
935,09 907 127,36
88 Résultat net de l’exercice 5 714 641 816,95
04 CREANCES 1 197 571 727,89 08 RESULTAT 5 714 641 816,95 TOTAL
ACTIF 12 696 261 950,69 TOTAL PASSIF 12 696 261 950,69
Source : Bilan comptable 2006 de l’entreprise.
II/ Présentation le bilan de grande masse et le bilan financier
condensé
1/ Présentation le bilan des grandes masses Le bilan des grandes
masses avec retraitement pour les trois exercices 2004, 2005,
2006 est présenté comme suite :
1-1/ Les retraitements
A/ Le Poste de l’actif
-
Valeurs immobilisées (VI) : C’est l’ensemble de la classe 2 en
déduisantles frais préliminaires (C/20) et en rajoutant les
créances à long et moyen terme
(Créances d’investissement C/42).
Donc : VI= classe 2 - C/20 + C/42 à LMT.
Exercice 2004 : 1 987 310 650,40.
Exercice 2005 : 9 433 065 366,28.
Exercice 2006 : 10 890 388 420,47.
Actif circulant (AC) : Il comprend l’ensemble des valeurs
d’exploitation (VE),
les valeurs réalisables (VR) et les valeurs disponibles
(VD).
Donc : AC= VE+ VR+ VD.
Les valeurs d’exploitation (VE) : Elles regroupent l’ensemble de
la classe 3.
Exercice 2004 : 474 451 275,88.
Exercice 2005 : 423 868 577,55.
Exercice 2006 : 647 092 924,49.
Les valeurs réalisables (VE) : Elles regroupent l’ensemble de la
classe 4 et les
créances d’investissements à court terme (C/42) en déduction les
disponibilités (C/48).
Donc : VE = classe 4 + C/42 à CT – C/48.
Exercice 2004 : 58 835 963,47.
Exercice 2005 : 198 581 501,71.
Exercice 2006 : 690 005 670,64.
Les valeurs disponibles (VD) : c’est les disponibilités
(C/48).
Exercice 2004 : 369 495 603,23.
Exercice 2005 : 335 722 395,58.
Exercice 2006 : 468 774 935,09.
B/ Le poste du passif
Les capitaux permanents (KP) : c’est les fonds propres (CP) et
les dettes àlong et moyen terme (DLMT).
Les fonds propres (CP) : c’est l’ensemble de la classe 1 et le
C/18 (résultat en
instance d’affectation) et en soustraire le C/20 (frais
préliminaires).
Donc : CP = Classe 1 + C/18 - C/20.
Exercice 2004 : 2 509 325 276,11.
-
Exercice 2005 : 9 693 547 973,38.
Exercice 2006 : 11 444 879 052,59.
Les dettes à long et moyen terme (DLMT) : c’est les dettes
d’investissements à longet moyen terme (C/52).
Donc : DLMT= C/52 à LMT.
Exercice 2004 : 2 344 095,23.
Exercice 2005 : 2 344 095,23.
Exercice 2006 : 3 047 323,90.
Les dettes à court terme (DCT) : c’est l’ensemble de la classe 5
et les dettesd’investissement à court terme (C/52).
Donc : DCT = classe 5 + C/52 à CT.
Exercice 2004 : 378 424 121,64.
Exercice 2005 : 695 345 772,51.
Exercice 2006 : 1 248 335 574,2.
1-2/ Le bilan des grandes masses
Actif 2004 2005 2006Désignation Montant % Montant % Montant
%VIVEVRVD
1987310650,40 474451275,88 58835963,47 369495603,23
68,7616,4102,0312,08
9433065366,28 423868577,55 198581501,71 335722395,58
90,7804,0801,9103,23
10890388420,47 647092924,49 690005670,64 468774935,09
85,7805,1005,4303,69
PassifCP
DLMT
DCT
2509325276,11
2344095,23
378424121,64
86,82
00,09
13,09
9693547973,38
2344095,23
695345772,51
93,28
00,03
06,69
11444879052,59
3047323,90
1248335574,20
90,14
00,03
09,83Total 2890093492,98 100 10391237841,12 100 12696261950,69
100
Source : bilan réalisé par nos soins à partir des donnés de la
DRGB.
Représentation graphique de l’évolution des grandes masses du
bilan
financier
-
Evolution les grandes masses de l’actif (2004-2005-2006)
Evolution les grandes masses du passif (2004-2005-2006)
2/ Présentation du bilan financier condensé Le bilan financier
condensé des trois années 2004,2005 et 2006 est présenté comme suit
:
Actif 2004 2005 2006VIAC
1 987 310 650,40 902 782 842,58
9 433 065 366,28 958 172 474,84
10 890 388 420,47 1 805 873 530,22
PassifKPDCT
2 511 669 371,34 378 424 121,64
9 695 892 068,61 695 345 772,51
11 447 926 376,49 1 248 335 574,20
Total 2 890 093 492,98 10 391 237 841,12 12 696 261 950,69Source
: bilan élaboré par nos soins. SECTION 2 : Analyse statique du
bilan financier
-
1/ Etude de l’équilibre financier
A/ Calcul de fonds de roulement (FR) Rappel des formules de
calcul : Par le haut du bilan : FR= KP – VI.
Par le bas du bilan : FR= AC – DCT.
Désignation 2004 2005 2006 FR 524 358 720,94 26 282 6702,33 557
537956,02Source : élaboré par nos soins
Commentaire On constate que le FR est positif pour les trois
exercices :
Par le haut du bilan : signifie que les actifs immobilisés sont
financiers par les capitaux
permanents ;
Par le bas du bilan : cela signifie que l’actif circulant arrive
à couvrir les dettes à court
terme et ce qui est bénéfique pour l’entreprise « SONATRACH
».
B/ Calcul de besoin de fonds de roulement (BFR)Rappel de la
formule de calcul : BFR = (VE+VR) – (DCT – DF)
Dans notre cas l’entreprise ne possède pas des dettes
financières (DF) d’où :
BFR = (VE+VR) – DCT.
Désignation 2004 2005 2006 BFR 154 863 117,71 (72 895 693,25) 88
783 020,93Source : élaboré par nos soins
Commentaire D’après le tableau. On constate que le BFR demeure
instable, passant d’un BFR
positif de 154863117,71 DA en 2004 à un BFR négatif
(72895693,25) DA en 2005 et
cette baisse est engendrée par une augmentation des dettes à
court terme (augmentation
des dettes d’investissement et des dettes d’exploitation) ainsi
que la diminution des
valeurs d’exploitation. En 2006, on constate une augmentation du
BFR d’une valeur de
15867327,68 DA et cette amélioration est dûe à une augmentation
très importante des
valeurs réalisables et des valeurs d’exploitation par apport aux
dettes à court terme.
C/ Calcul de la trésorerie (TR)Rappel de formules de calcul : TR
= FR – BFR
-
TR = VD – DFCT
Comme les dettes financières à court terme (DFCT) sont nul alors
: TR = VD
Désignation 2004 2005 2006 TR 369 495 603,23 335 722 395,58 468
774 935,09Source : élaboré par nos soins
Commentaire Au cours de ces trois exercices la trésorerie
réalisée par SONATRACH est positive,
ce que signifie que l’entreprise a dégagé un excèdent de
liquidité qui se trouve en
trésorerie, dans ce cas la situation financière de l’entreprise
traduit une essence de
trésorerie puisque la SONATRACH dispose de liquidité (VD)
suffisante qui lui permet de
rembourser ses dettes à l’échéance. On peut alors parler d’une
autonomie financière à
court terme.
D’après l’étude de l’équilibre financier. On peut conclure que
SONATRACH est en
équilibre financier, car les indicateurs étudiés (FR, BFR, TR)
ont montré que l’entreprise
est en bonne situation financière.
2/ Etude des différents ratios
1/ Ratios de structure financière
A/ Ratio de d’équilibre financier
Ratio 2004 2005 2006R. d’Autonomie financière = capitaux propre
/ total dettes 6,59 13,89 9,14R. d’endettement = total dettes /
total actif 0,13 0,07 0,09R. Financement permanent = capitaux
permanent / actif
immobilisé
1,26 1,03 1,05
R. de Financement propre = capitaux propre / actif immobilisé
1,26 1,03 1,05 Source : élaboré par nos soins.
Commentaires D’après le tableau on constate que :
Le ratio d’autonomie financière en plein évolution entre 2004 et
2005 et cela en passant
de 6,59 à 13,89. Cette amélioration est dûe à une augmentation
des fonds propres, par
contre de 2005 à 2006 le ratio a subi une diminution en passant
de 13,89 à 9,14 qui est dû
à l’augmentation des dettes et la diminution des fonds propres,
mais ça n’empêche pas de
dire que l’entreprise est indépendante des tiers donc on peut
dire que SONATRACH à
une bonne autonomie financière
-
et elle peut recourir à des emprunts extérieurs, si elle le
souhaite, soit pour moderniser ses
équipements ou financer de nouveaux projets
d’investissement.
Le ratio d’endettement ne présente que 13% en 2004, 7% en 2005
et de 9% en 2006 ce
qui signifie que l’entreprise dispose d’un degré de solvabilité
et d’une marge
d’endettement satisfaisante. On peut dire alors que l’entreprise
ne va pas s’endetter à
l’extérieur.
D’après le ratio de financement permanent et le ratio de
financement propre, on constate
que SONATRACH a dégagé un FR positif durant les trois années
2004, 2005 et 2006 ce
qui signifie que les ressources permanentes sont suffisantes
pour financer les actifs
immobilisés.
B/ Les ratios de liquidités
Ratio 2004 2005 2006R. de liquidité immédiate = valeur
disponible /dettes à court
terme
0,97 0,48 0,37
R. de liquidité générale = actif circulant / dettes à court
terme 2,38 1,37 1,45R. de solvabilité à l’échéance= (v.réalisable+
v.disponible)/
DCT
1,31 0,76 0,93
Source : élaboré par nos soins.
Commentaires D’après le tableau on constate que :
Le ratio de liquidité immédiate est faible c’est-à-dire qu’il
est inférieur à 1, cela veut
dire que SONATRACH n’est pas solvable immédiatement, elle ne
dispose pas d’une
trésorerie suffisante afin de faire face à ses dettes à court
terme.
Le ratio de liquidité générale est très important pour les trois
années c’est-à-dire que les
actifs à moins d’un an sont plus importants que les dettes à
moins d’un an, donc on peut
dire que l’entreprise dispose d’une liquidité suffisante qui lui
permet de rembourser et
d’honorer aisément ses engagements à court terme.
Le ratio de solvabilité à l’échéance en 2004 est supérieur à 1
ce que signifie que
l’entreprise peut arriver a financer l’exigibilité des dettes à
court terme par contre en 2005
et en 2006 le ratio est inférieur à 1 se qui veut dire que les
créances à court terme
n’arrivent pas à couvrir les dettes à court terme ce qui
implique que l’entreprise peut avoir
des problèmes notamment de trésorerie.
-
2/ Ratio de rentabilité
Ratio 2004 2005 2006R. de rentabilité financière = résultat net
/ capitaux propres 1,98 0,36 0,49R. de rentabilité économique =
résultat net / actif total 1,72 0,34 0,45R. de rentabilité générale
= résultat net / valeur ajouté 0,59 0,47 0,55Source : élaboré par
nos soins.
Commentaires D’après le tableau on constate que : Le ratio de
rentabilité financière obtenu pour les trois années est élevé
notamment pour
l’année 2004, ce qui veut dire que SONATRACH a dégagé un
bénéfice puisque ce ratio
mesure le bénéfice (rentabilité) obtenu sur les fonds apportés
par les propriétaires. On
peut dire que l’entreprise n’aura pas de problème.
Le ratio de rentabilité économique nous permet de constater que
le résultat net couvrent
172% de l’actif total pour 2004 de 34% pour 2005 et de 45% pour
2006. La diminution
de ce ratio est du à la diminution du résultat net de l’exercice
et à l’augmentation de
l’actif total, mais on peut dire que la politique de
l’entreprise économique pratiquée par
l’entreprise est bénéfique.
Le ratio de rentabilité générale obtenu est très significatif
car il mesure la performance
réelle de l’entreprise.
SECTION 3 : Analyse dynamique du bilan financier. Il existe
plusieurs instruments pour faire une analyse dynamique, mais
nous
contenterons d’étudier seulement deux instruments :
- La capacité d’autofinancement;
- Tableau des flux de trésorerie.
1/ Etude de la capacité d’autofinancement (CAF) Il existe
plusieurs modes pour calculer la CAF, mais dans notre cas on la
calcule
d’après la formule suivante : CAF = Résultat net + dotations aux
amortissements et
provisions.
Car les autres éléments représentent des valeurs très minimes et
négligeables.
Désignation 2004 2005 2006
-
CAF 15 255 476 032,60 14 253 917 203,95 17 421 937 449,32Source
: élaboré par nos soins.
Commentaire On constate que la CAF est positive pour les trois
exercices malgré sa fluctuation,d’où l’entreprise jouit d’une CAF
satisfaisante qui lui permet de financer ses futurs
investissements.
La CAF permet de mettre l’entreprise en sécurité financière
totale et d’assurer sa
pérennité. Ce qui le cas pour SONTRACH.
2/ Tableau des flux de trésorerie
Opérations 2004 2005 2006Résultat net+ Dotation aux
amortissements etprovisions = Capacité d’autofinancement(CAF)
15255476032,60 14253917203,95 17421937449,32
– Variation de BFR (34283066,11) (227758810,96) 161658714,18A =
F l u x d e t r é s o r e r i ed’exploitation
15289759098,71 14481676014,91 17260278735,14
Investissements 29074740,77 41243849,14 18675026379,80+ Cession
d’investissements
– Acquisition d’investissements 457809225,82 7902180062,95
21199233816,18B = F l u x d e t r é s o r e r i
ed’investissements
(428734485,05) (7860936213,81) (2524207436,38)
Variation de la trésorerie (A+B) 14861024613,66 6620739801,10
14736071298,76Source : établi par les auteurs
*BFR 2003 = 232139928,10.
Commentaire
Cette trésorerie calculée ne correspond pas à la trésorerie qui
figure dans les comptes
de la DRGB, mais la trésorerie générée par son activité.
Ce tableau ci-dessus nous montre que l’exploitation de
l’entreprise couvre ses
propres besoins de financements et répond aux besoins de
financement des
investissements.
Le flux de trésorerie d’exploitation permet pour les trois
exercices de couvrir les
besoins de financement des investissements.
-
Le flux de trésorerie d’investissements est négatif ; on
constate du tableau que les
acquisitions des investissements sont supérieures aux cessions
de ces derniers. Ainsi leur
financement se fait par la CAF.
Chantal Buissart : « Analyse financière ». Edition Foucher.
Paris 1999.
-
Hubert de la Brusherie : « Analyse financière » information
financière et
diagnostic. Deuxième édition Dunod. Paris 2002.
C. Pérochon, J. Leurion : « Analyse financière – Gestion
provisionnelle ». Edition
Foucher 1970.
J-Y Eglem, A. Philipps, C et C. Raulet. Première édition Dunod :
troisième
trimestre 1986.
Dominique Sandret : « Comptabilité et gestion financière »
SONATRACH TRC.
2007. ENSPM : formation industrie – IFP training.
« Gestion financière » SONATRACH. Centre de perfectionnement de
l’entreprise.
« Analyse financière » (DESS – Finance) : Institut supérieur de
gestion et de
planification. UIP – DCAR. Mai 2003.
Divers documents émanant de la SONATRACH.
Approche méthodologique
APPROCHE THÉORIQUEDE
L’ANALYSE FINANIÈRECHAPITRE ILA STUCTURE FINANCIÈRE DE
L’ENTREPRISE. LES ÉTUDES DU BILAN.OUTILS DE D’ANALYSE
FINANCIÈREEssai d’élaboration du