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uncommon zine from mars BIAS Denis Charmot (photographe) Adrien Warm Audio Pèir (graphiste) Arteries shaking Marie (Sol Fm Lyon) Uncommonmenfrommars Wild Card booking Effervescence Rds Shorter Faster louder To loose punkers The Shell Corporation Brice Goat cheese @ Denis Charmot
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Uncommozine Frommars 20pages_Uncommozine Frommars 20pages - Okk-1

Aug 04, 2015

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JoyLorca
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uncommonzinefrommars

BIASDenis Charmot (photographe)Adrien Warm AudioPèir (graphiste)Arteries shakingMarie (Sol Fm Lyon)UncommonmenfrommarsWild Card bookingEffervescence RdsShorter Faster louderTo loose punkersThe Shell CorporationBrice Goat cheese

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Vous avez entre les mains, le premier et surement ledernier numero de UNCOMMON ZINE FROMMARS.Vous vous demandez peut être par quel excès d’égo-centrisme déplacé les UNCOMMONMENFROM-MARS ont bien pu donner naissance à ce fanzine ,qui porte leur nom, et qui je vous rassure tout desuite ne parlera pas (que) d’eux.On aurait adoré vous y raconter les journées palpi-tantes de Jim entre ses pannes de réveil et ses pan-nes de bagnoles ; celles de Trint à passer des heuresà poncer une tôle de combi WW plus rouillée que letitanic le jour où on le remontera ; ou encore Ed occu-pé à gérer son temps entre son canapé et sa platinede vinyls. Qui ne rêverait pas de voir, ici ,Daff expli-quer au cours d’un long monologue la meilleure tra-jectoire pour prendre un virage sur un circuit motoGPMais non on n’en parlera pas !Le nouvel album Easy Cure étant un bon prétextepour repartir écumer les clubs de France et deNavarre, nous avons pensé qu’il serait des meilleursgouts de profiter de cette tournée pour vous parlerdes gens qui font la scène punk rock en France.Qu’ils soient photographes, graphistes, tourneurs,organisateurs de concerts, gérants de salle, groupes,animateurs de radio, tous ne vivent que pour unemême passion, la plupart du temps de manière com-plètement désintéressée.Sans eux, cette tournée n’aurait pas eu lieu et on seserait bien fait chierOn avait envie de leur donner un peu la parole,Voila, tout est presque dit, juste encore un mot pourJean Louis de Paranoïa, qui a permis que ce fanzineexiste. Au début il devait nous filer un coup de main,et puis on est tellement des branleurs, qu’il a finit parle faire tout seul, avec l’aide de Joy et Gaëlle !!!MERCI Jean Louis !!!

Sid

Uncommon zine frommarsest édité par Paranoïa fanzine.Boyer Jean-Louis, 173 Chemin du Cavaou, LotissementLa Blanchette Lot 10, 13013 Marseille - [email protected] - FacebookparanoïafanzinePhoto couverture et Unco : Denis CharmotPhoto interview Unco : Christine Follain et DR.Interviews : Joy, Jean-louis, Ed et Sid.Joy arana : [email protected]

4- BIAS5- Denis Charmot (photographe)6- Adrien Warm audio7- Pèir (graphiste)8- Arteries Shaking9- Marie Sol Fm Lyon10- Uncommomenfrommars13-Wild card Booking14- Effervescence Records16- Shorter Faster louder/To Loos Punkers17- The Shell Corporation18- Brice Goat Cheese

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Goat Cheese et le nom d’un groupe punk rock mais aussi d’uneasso, Brice, nous fait son tour d’horizon.

- Je voudrais que tu te présentes et nous dire qui est BriceGoatcheese ?Salut, je suis batteur dans Goat Cheese et président (même si c'estun bien grand mot) de l'asso du même nom qui organise desconcerts à Tours depuis bientôt 2 ans.

- Goat cheese est un groupe de punk rock qui existe depuis2008. Peux-tu nous dire qui sont les membres, et nous racon-ter l'histoire du groupe?On existe depuis 2008 en effet, mais la forme actuelle (Jay à lagratte, Vincent à la basse et moi à la batterie) date de 2010. C'estdepuis cette année qu'on est réellement actifs. On a fait plus d'unecentaine de concerts à travers la France, l'Angleterre, la Belgiqueou l'Espagne et sorti un EP en 2011. On enregistre notre premieralbum au prestigieux studio "Chipolata-Framboise" début novem-bre, il devrait voir le jour début 2013. Et on vient juste de caler unetournée entre le 25 décembre et le 1er janvier avec lesToulousains de Lame Shot qui s'intitulera "Summer Tour 2012".

- C’est également une asso, pourquoi l’avoir montée en paral-lèle?Au départ on a monté l'asso pour avoir un compte bancaire etpouvoir encaisser les quelques chèques qu'on a reçus en concert.De ce côté là c'était pas si utile finalement... Et quand l'occasions'est présentée d'organiser notre première date à Tours, on a pro-fité d'avoir l'asso pour faire les choses en toute légalité... enfin presque!Au sein de l'asso, même si je gère tout le booking et "l'administratif",les soirs de concert je suis aidé de près par, entre autres, mes matesde Goat Cheese et Mélanie. Si ce n'était pas un travail d'équipe, çaserait beaucoup moins fun et j'aurais certainement arrêté depuis long-temps.

- Ces deux occupations sont complémentaires, comment gères-tu tout cela ? De plus aujourd’hui faire sortir les gens de chez euxen leur proposant des concerts, n’est-ce pas difficile ?Concilier l'asso et le groupe prend beaucoup de temps. Surtout quandtu as un job alimentaire chiant à côté avec des horaires pourris et desjours de congés difficiles à obtenir. C'est pourquoi je trouve plutôt saind'avoir une passion, quelle qu'elle soit. Lorsque nous organisons ouque nous partons en vadrouille avec le groupe, nous sommes heureux.C'est un bon exutoire !Contrairement à certains de nos voisins (je pense à Poitiers, Orléansou Châteauroux), on a la chance à Tours d'avoir une ville animée etdynamique. Y'a pas mal de chouettes lieux pour organiser desconcerts, 5 ou 6 asso punk/hxc très actives et en ce qui nous concer-ne, on s'est très rarement planté. On a un public très fidèle, qui n'hési-te pas à sortir voir des concerts 5 fois par semaines si la prog estbonne. Il arrive que nous ne rentrions pas dans nos frais mais on puisedans la caisse des jours où ça a bien marché et tout ça s'équilibre plu-tôt bien.

- Le 13 novembre, (avec le concert des unco) cela fera deux ansque l’asso existe et ton 40ème concert, qu’est-ce que cela repré-sente pour toi ?Ben, je les ai pas vu passer ces 2 ans ! Le premier concert c'était le 13novembre 2010, au Black Hawk à Tours avec Personne, Poésie Zéroet nous, j'ai l'impression que ça remonte à la semaine dernière. Jeretiens de tout ça des rencontres merveilleuses et des concerts fabu-leux. Tous comptes faits, ça sera la 42ème et je suis vraiment satisfaitqu'elle se fasse au Canadian Café car c'est un lieu qui fait beaucouppour le punk/hxc/folk et toute la scène DIY depuis quelques années !Certes, c'est plus petit que la dernière fois qu'on les a fait jouer, maisça va être très convivial !

- Et que peux-tu nous dire sur le groupe uncommonmenfrommars ?J'ai vu Unco pour la première fois fin 2002, à Bressuire. Merde, ça vafaire 10 ans ! C'était un super show, pour la tournée Vote For Me, etl'un de des premiers concerts de ma vie. J'ai acheté l'album ce soir là,et je crois que c'est l'un de ceux que j'ai le plus écouté, qui m'a donnéenvie et de faire du punk rock. En fait, ce concert est le point de départ

de beaucoup de choses !! Depuis j'ai évidement suivi le groupe deprès, que ce soit en cd ou une vingtaine de fois en live (mention spé-ciale au concert d'Orléans en 2004 avec Groovie Ghoulies!).Je suis ravi qu'ils soient encore sur la route après toutes ces annéeset qu'ils n'aient pas perdu l'energie qui m'a fait les aimer à leur débuts.J'ai cru comprendre qu'ils fêteront leurs 15 ans en 2013 avec un retourà leur pays d'origine, voilà qui annonce que du bon !!

www.facebook.com/goatcheeese37Goat Cheese PunkRock [email protected]

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Les californiens de The Shell Corporation seront en tournéeen france avec les Unco. Cette interview tombe à pointnommé pour en savoir un peu plus sur le groupe.

- Une petite présentation pour le public Français qui vousdécouvre?The Shell Corporation a été formée en May 2011 à Los Angelesen Californie. Notre premier concert s’est fait le 1er juillet 2011,notre premier album est sorti en Aout 2011, et notre premièretournée Européenne était en septembre 2011. Depuis nousavons fait cinq tournées Americaines et nous avons sorti unautre EP. On aime pas perdre notre temps.Nous avons tous été dans d’autres groupes avant (parce qu’onest vieux). Les plus importants étaient : A Wilhelm Scream, TheBriggs, Time Again, Madcap, The Fixtures and 5 Cent Deposit.

- J'ai entendu quelquepart que vous aviez écrit et enregistrévotre premier album (qui sortira chez Delete your favoriterecords en France) dans l'urgence tu peux nous expliquer ça?Vrai ! Nous avons commencé ce group parceque j’avais un tourEuropéen de caller pour un un autre group que j’avais avecCurtiss (Majority Lost) mais le groupe a splitté.Comme je ne voulais pas annuler la tournée j’ai reussi aconvaincre le tourneur de prendre notre nouveau groupe.Malheureusement il n’y avait pas encore de nouveau groupe !Mais ça faisait un moment que je bossais sur des morceaux demon côté, alors il n’a pas fallu plus d’une semaine pour enregist-rer, faire un site, un facebook, des stickers et des badges !Le premier disque « Force Majeure »devait être un EP. On savaitqu’il nous fallait un truc qui fasse office d’album pour justifier latournée Européenne. L’EP est le format qui nous donnait le plusde chance de reussite. On a fini par écrire et enregistrer bienplus vite que prévu et nous avons donc décidé qu’un vrai albumétait possible et que ça serait bien mieux. Temps total pour une

création d’un groupe et la sortie du premier album : 2 mois etdemi.

- Quel est votre histoire avec l'Europe? Vous semblez ytourner énormément?J’ai tourné en europe 5 fois déjà avec 3 groupes differents. Jake(le batteur) est déjà venu plusieurs fois en europe ainsi queCurtiss. On adore tourner en europe. Les publics sont toujourstrès bons, la bièrre est bonne, les routings sont courts.

- Comment arrivez vous à conserver vos jobs en enchainantles tournées comme vous le faites?Quel boulots ? Non mais serieusement c’est pas façile. On a lachance d’avoir des boulots qui nous permettent de partir etquand même gagner notre vie. On a de la chance.

- Quelle est votre relation avec les uncommonmenfrom-mars? Comment vous êtes vous recontrés? Peux-tu nousparler de vos projets communs?J’ai rencontré les Unco pour la première fois en tournée avecmon ancien groupe Majority Lost en 2010. On a fait quelquesconcerts ensembles en Allemagne. Ils avaient l’air pas trop malconsiderant qu’ils étaient Français alors quand l’oportunité s’estprésentée d’ouvrir pour eux dans leur pays on a dit « Mais biensur ! » Nous attendons avec impatience de ramener les Uncoavec nous sur une tournée de 3 semaines sur la côte ouest. Onveut leur montrer qu’une tournée aux USA ça peut être un bonmoment. Qui sait ce qui peut se passer apres ça ? Encore destournées ensemble ? … un split album ?... ou alors un interne-ment ?

Interview Shit Ed / umfmPhoto : Flickr.

Bias est un jeune groupe avec un talent qui ne passe pasinaperçu. Le trio prépare actuellement son premier album etils seront sur une date avec les Unco.

- Je voudrais savoir que devient BIAS et nous rappeler quisont les membres du groupe ?La fanfare de punk rock Bias c'est 3 potes :Guif : gratte/chantShak : basse/chantJu' StinBeerBeer : batterieAvec des influences tels que Uncommonmenfrommars, Lagwagon,A Wilhelm Scream, The Flatliners, Propagandhi et le sirop d'érableShak: Ma foi on continue notre chemin, on a plus joué depuisjuillet du coup on en a profité pour répéter et composer pendantles vacances d'été. Lors denotre tournée, en Avril dernier,avec nos copaings (avé l'ac-cent nom de diou) de Ben etFist, on a rencontré des gensvraiment sympas qui se bougele cul pour faire vivre la scènepunk rock en France.

- Etes-vous toujours a larecherche d’un batteur ou à3 cela suffit ?Ju': On arrive très bien à battreles oeufs sans donc non (rires)(j'ai mis ça car ça m'a toujoursfait marrer de voir marqué rire).Ben en fait on était 4 ya bienlongtemps, puis après on s'estretrouvé à trois avec lesmêmes qu'aujourd'hui.

- Vous êtes en pleine périodeacoustique je crois, est-cepour vous un passage obligéavant de jouer en électrique?Guif: Autant que les filles avecleur période, ça arrive detemps en temps (rires encore).Ju': C'est intéressant de joueren acoustique ça permet devoir les morceaux sous unautre angle, les retravailler ets'amuser d'une autre manière.

- Comptez-vous préparerquelque chose pour l’avenir ?Ju': En ce moment on finit decomposer notre premier album,qu'on voudrait sortir courantavril. Et du coup faire une tour-née avec cet album sous lesbras durant les vacances dePâques, faire un clip en amont. Mais bon pour l'instant faut d'abordle finir et l'enregistrer.

- Vous avez pas mal d’influences dont les unco, que pouvez-vous nous dire sur ce groupe ?Shak: Pour moi les Unco sont la raison pour laquelle j'écoute dupunk rock et monté un groupe pour en jouer. Je me souviens queje les avais découvert sur un jeu de Play 2, je crois que c'étaitShaun Palmer's Pro Snowboarding ou un truc comme ça, avec lemorceau "Come To Jamaica" et j'arrivais pas du tout à retenir cenom à rallonge (rires (encore une fois)). Peu de temps après entrainant dans les rayons d'un disquaire je suis tombé par hasardsur l'album Vote For Me, et je me suis dit "mais oui c'est ça !". Unetrès grosse influence.Guif: J'ai connu Unco grâce à shak avec Welcom to... Et uneempathie exacerbée s'est emparé de mon corps bleui par le skate.Depuis, je les ai vus en live, trinquer au rock n roll, et partager unegastro... Une vraie révélation et une de mes influences. C'est des

gens vrais.Ju' : Shak et Guif m'ont fait découvrir des tas de groupes commeNOFX, Lagwagon, Strung Out et Uncommonmenfrommars. Cesderniers sont pour moi l'un des meilleurs groupes, je les ai aussidécouverts avec Vote For Me et le dvd Live On Earth sorti un anplus tôt , à l'époque j'avais 10 ans et bon sang ça ne me rajeunitpas (rires). J'avoue, j'ai pompé quelques morceaux du jeu de Daffje dois le confesser messieurs les jurés ! Bref une très grosseinfluence pour moi aussi, une énergie explosive en live, des bla-gues, des rires un condensé de tout ce que j'aime en 45 min deset !

[email protected]

Interview Jean-LouisPhoto : Nona Wank

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Le 7 novembre 2012 le Surgical Tour, s'arrête à la Dynamo(Toulouse).Rencontre avec Anaïs (Shorter Faster Louder) et Romain(Toloose punkers) qui nous parlent de tout ça

- Salut, est ce que vous pouvez nous faire les presentations ?Anaïs : Shorter faster louder existe depuis fin 2010, monté avecfloriane, on a commencé avec toloose punkers pour le concertdes Helltons, puis des Murderburgers un mois après , on recom-mence à la rentrée 2012 après une longue pause on essaie defaire un concert à peu près tous les mois dans la limite desmoyens et du temps de chacune, on essaie de faire venir desgroupes qu'on aime, de faire ce qui nous plait et de bien faire leschoses.Romain : Toloose punkers existe depuis 2004, c'est né sous l'im-pulsion de 3 groupes openightmare, mandy balls and the turbosuckers,et beer goggles, on avait organisé une soirée nomméesoirée toloose punkers sous l'impulsion de Pierrot le batteur d'o-penightmare. Ca s'était super bien passé, et du coup on s'est ditqu'on allait monter ça sous forme d'un collectif informel . Pierrotcalait la plupart des groupes et nous on collait les affiches on filaitun coup de main. Pierrot est parti depuis 2 ans et maintenantc'est un peu moins organisé mais la répartition des tâches est +équilibrée, on a du faire 350 concerts depuis 2004. On essaieaussi de bosser pas mal avec les squats de la ville comme lespavillons sauvages .On a une démarche et une éthique qu'onessaie de promouvoir notamment ds nos relations aux squats etaux activités culturelles alternatives qui ont lieu dans la ville

- Vous programmez toujours dans les même salles? Vousavez vos lieux de prédilections ?Romain : on se galère bien pour trouver des salles, ca dépenddes moments, des saisons, de l'activité de la scène locale . Ona longtemps travaillé avec l'autan et les pavillons sau-vages jusqu’à ce que ce ne soit plus possible, on aessayé plein d'endroits, on est tombé sur desendroits très sympathiques comme la dynamoavec qui on travaille depuis à peu pres deux ans, d'autres endroits beaucoup plus pourris tenuspar des gros cons de droite dans lesquels on aarrêté de faire des trucs ; voila ça va ça vientquand ça vient ça va , en ce moment c'est assezcompliqué, bien que je trouve qu'il y ait une nou-velle dynamique punk rock ; malheureusement iln'y a pas assez de salles pour accueillir cettenouvelle scène qui pousse au cul!Anaïs : on a certains endroits de prédilection, cequi est pas évident c'est qu'on est arrivé à unmoment ou toutes les salles ont arrêté. On a connuseulement la fin de l'époque des concerts à l’autan

et aux pavillons sauvages. du coup on a essayé de se débrouilleravec nos moyens pour trouver des petits bars (saint des seins /ex camino). là on commence à bosser avec la dynamo notam-ment pour les soirées roller derby, on continue ds les bars , ca sepasse bien et au bout d'un moment le milieu fait qu'un certainréseau se crée mais on manque bien évidemment de salles.

- Ce soir vous êtes en co prod sur ce concert. Vous le faitessouvent ? c'est pour des raisons éconnomiques ?, commentca se passe?Anaïs : c'est la troisième co prod avec TLP, ils nous ont bien aidésur murder burgers et les helltons au camino, c'est pas forcémentpour des raisons économique, on se rejoint autour de groupesqu'on aime bien, et c'est les copains.Romain : ben disons que dans le punk rock aussi l'union fait laforce, c'est toujours plus facile par exemple de sortir un split cdcar il y a une dynamique qui pousse tout le monde à aller de l'a-vant , pour sortir un disque c'est pareil pour ratisser plusieurs dis-tro, la scène diy c'est ça ; ca a toujours marché comme ça et plusles groupes, les assos, les zines, les labels s'aideront plus il sepassera des choses.

- Anecdotes / souvenirs / groupes que vous avez surkiffé defaire jouer?Romain : quand on fait jouer burning heads il y a 2 ou 3 mois !,Les Burning, c'est le 1 er concert de punk rock que j'ai vu en 96ou 97, c'est le premier groupe de punk rock fr que j'ai écouté ,toute ma vie sera reliée à jamais aux Burning Heads , alors deles accueillir a la dynamo et de voir que ces mecs là ont toujoursune attitude punk rock, humble, humaine. Je sais pourquoi je faisça quand on recoit des groupes tels que burning heads. Apres ona aussi reçu pleins de connards qui en after se foutaient de la fari-ne plein le museau pour tout casser, y en a qui ont rien comprisAnaïs : nous niveau connards on en a pas encore eu, on touchedu bois, et la plupart des groupes qu'on a reçus sont devenu despotes (helltons , wank for peace...).Le dernier concert qui m'a mis la claque c'était tubelord j'avaisécouté en cd mais en live j'ai vraiment pris une claque (avril2011) après ils étaient pas très accessibles mais musicalementc'était vraiment énorme, et plus récemment ASTPAI en juin à ladynamo dans le cadre d'une soirée roller derby.www.facebook.com/pages/Shorter-Faster-Louder.../[email protected]

http://toloosepunkers.com/ - http://www.facebook.com/

Interview SidPhoto : DR

16 5Denis Charmot Photographe freelance dégaine son objectif a

chaque concert. Fan de la scène indé depuis toujours, allez

voir ses photos, cela vaut le détour!!!

- Peux-tu te présenter et nous dire ce qui t’a amené à faire de

la photo ?Je m'appelle Denis Charmot, je suis photographe freelance spé-

cialisé dans la photo de concert avec une moyenne de 400 grou-

pes shootés sur scène par an. Je fais ça depuis bientôt 30 ans,

mais je suis pro que depuis un an. C'est pour moi plus une pas-

sion qu'un métier qui m'a permis de faire de belles rencontres

dans le milieu du rock parmi lesquelles les Uncommenfrommars.

J'ai commencé la photo alors que j'étais à l'école. Notre directeur

des 4ème/3ème était aussi photographe reporter. Il avait monté un

club photo dans lequel je me suis inscrit et où il nous a appris les

bases de la photo.C'est avec ce club que j'ai fait mes premières photos de concert

en 1982.

- Quelles ont été tes premières photos ?

J'ai commencé la photo dans un club où on faisait un peu tout

style de photo, on a appris les bases. Paysage, portrait et aussi la

photo de concert. Trois concerts avec ce club, le premier, Bill

Deraime puis Hubert Felix Thiefeine et Kaz Product. Je me suis

passionné tout de suite pour la photo et quand on est ado et que

l'on est fan de musique, il était inévitable que mes deux passions

se rencontrent.

- Avec quel matos tu travailles ?Actuellement, je bosse avec un Nikon D7000 sur lequel est monté

un Tamron 17/50 f2.8 qui est l'objectif que j'utilise le plus et l'asso-

ciation des deux est excellente pour la photo dans les concerts ou

les groupes sont proches de leur public, permettant d'avoir aussi

bien la scène complète que de pouvoir faire des portraits des

musiciens. J'utilise aussi un Tamron 70/200 f2.8 pour les plus

grandes scènes ou si je recherche à photographier des portraits

ou des détails.

- Tu photographies beaucoup de groupe indés, qu’est-ce qui

t’attire là dedans ?A cette époque entre autre l'exploitation de l'homme par l'hommeet le côté commercial des groupes montés de toutes pièces parles grandes majors pour faire du fric au détriment des groupesindépendants qui se cassaient le cul pour pouvoir sortir desdisques et se produire en public, ce qui n'a pas beaucoup changéen 30 ans si ce n'est qu'il est plus facile aujourd'hui pour un grou-pe de produire un CD. Ces groupes correspondaient aussi austyle de musique que j'aimais écouter et voir sur scène. De plus,lors des concerts, les groupes indés, ont un jeu de scène plusimprovisé que les gros groupes commerciaux qui ont des semai-nes de résidence pour caler leur spectacle au millimètre. Avec lesgroupes indés, le spectacle varie d'un concert à l'autre ce qui mepermet de faire des photos différentes à chaque fois et de ne passe retrouver avec le même jeux de scène à chaque concert. Les

groupes indés sont aussi beaucoup accessibles a leur public nonpas parce qu'ils sont plus sympas que les autres, mais parcequ'ils n'ont pas tout le staff qui les entoure et les empêche de ren-contrer leur public.

- Justement peux-tu me dire quelques mots sur lesUncommonmenfrommars ?La première fois que j'ai vu Uncommonmenfrommars sur scène,c'était au festival des Rockailles, Ed avait les cheveux long. J'aitout de suite été séduit par ce rock énergique et ces histrions quioccupaient l'espace scénique, qui bougeaient bien, allaient à larencontre de leur public ... Plus tard, sur d'autres concerts, je lesai rencontrés et sympathisé avec eux. Aujourd'hui, je vois leursconcerts déjantés en moyenne une fois par trimestre avec tou-jours le même plaisir. Passent les années et ils sont toujours à larencontre de leur public, discutent avec celui-ci à tel point que j'ail'impression qu'ils ne jouent que devant des "copains" tant ils sem-blent connaitre tout le monde.

[email protected] Jean-Louis

Photo : DR

photographe

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LeWarm Audio est devenu un passage obligé pour toutgroupe qui fait étape à Lyon. Adrien le boss nous raconteson histoire.

- J’aimerais que tu te présentes et que tu me parles du warmaudio ?Salut moi c'est Adrien je suis co-gérant au sein de Warmaudio quiest un complexe musical situé dans la banlieue proche de Lyon.C'est un complexe que nous avons entièrement aménagé avecnos petites mains et il comprend dix locaux de répétition un studiod'enregistrement ainsi qu'une salle de concert pouvant accueillirjusqu'à 200 personnes.

- Au départ quel était le but ?Le but était de pouvoir proposer aux musiciens de la région unlieu sympa et rock n'roll pour pouvoir s'exercer en paix (et sansemmerder ses voisins) , enregistrer tout type de projet (de la sim-ple maquette à l'album complet) et évidemment une scène pourpouvoir montrer à tes potes que tu peux être toi aussi une rockstar pendant au moins une heure !

- De nos jours le warm audio est un passage obligé pour lesgroupes cela devient une référence, comptes tu t’élargir ?Cela l'est un peu devenu par la force des choses...Les salles etcaf-conc' de Lyon fermant leur porte les uns après les autresnous nous sommes un peu retrouvé dans la position de seulesalle rock n'roll des alentours . Autrement c'est vrai qu'on a peude recul parce qu'on a la tête dans le guidon mais il arrive mainte-nant que l'on ai des retours de groupes extérieurs à la région etmême étrangers qui nous disent qu'on leur à chaudement recom-mandé de venir par chez nous (que ce soit pour les concerts oupour enregistrer). Souvenir anecdotique ou le guitariste de DeathBy Stereo vient te remercier en te disant que Les Adolescentsleur avaient dis qu'il fallait qu'ils passent dans notre salle , ça faitchaud au coeur ... Sinon oui nous avons toujours dans l'optiquede nous agrandir, avoir une salle un peu plus grande, des locauxde repet supplémentaires, des aménagements extérieurs pour lepublic etc ... Cela prend malheureusement du temps mais nousnous y accrochons !

- Comment a débuté l’histoire avec les Unco, et qu’est-ce quetu as a leur dire ?On s'est rencontré par le biais de leur ingénieur son (Alex Borel)qui bosse également dans le studio de Warm.Il s'avérait que je connaissais déjà de vue ces types parce qu'ons'est croisé bien avant Warmaudio dans plein de concerts punksur Lyon auparavant.Nous nous sommes tous assez facilement lié d'amitié de par nospassions communes (pour le sexe , la drogue , le rock n'roll et leskate) et depuis ils répètent, enregistrent et jouent sur scènerégulièrement chez nous .Si j'avais qu'une seule chose à leur dire ce serait de penser àpayer leur note au bar qu'ils nous laissent à chaque fois qu'ilsviennent !!!

Warm audio29 rue wilson - 69150 Décines-CharpieuTéléphone : 33 4 78 49 90 [email protected]://www.warmaudio.net

Interview Jean-LouisPhoto : DR

Adrien-Warm audio-

Epitaph, Hellcat et BYO).Le jour où on est tombé d'accord et où on a commencé à bosserensemble avec Fat Wreck, je n'y croyais pas. T’imagine ? J'allaisproposer les skeuds de NOFX, Mad caddies et tous les autres !Je gère cela, afin de les proposer aux VRAIS disquaires. D'ailleurssi certains disquaires lisent cette interview, je suis toujours ouvertà de nouvelles propositions, à partir du moment où on ne rentrepas dans un système de merde comme peuvent le faire les gros-ses enseignes (non je ne citerai personne, mais je sais que vousaurez deviné...).Juste bosser avec des personnes ou les mots "musique" et"respect envers celle-ci" signifie encore quelque chose.

- Avec la conjoncture actuelle arrives-tu à t’en sortir financiè-rement ?Tout le monde, sait, forcement qu'aujourd'hui l'industrie du disquen'est pas au mieux depuis quelques années.Pour ceux qui espèrent se mettre dans le milieu de la musiqueindé pour devenir milliardaire, je leur conseille plutôt de continuer àjouer au Loto...Je m'en sors à peu près financièrement... Mais cela demandeénormément de temps. Si tu penses juste faire 35 heures et tetirer un salaire raisonnable, la encore il est préférable que tu conti-nues à jouer au Loto.Rien n'a jamais été facile dans la musique, et ce n'est certaine-ment pas aujourd'hui que les choses vont changer.

- Tu sors le prochain Uncommonmenfrommars, que penses-tude ce groupe ?J'ai découvert les Uncommonmenfrommars en 1998 grâce auRock Sound hors série Punk Rawk (et oui encore Punk Rawk, jele cite souvent en interview, mais qu'est ce qu'on a pu tous (jepense) découvrir comme groupe grâce à ce mag' !Puis je les ai vraiment redécouverts, comme tout le monde en2001 avec la sortie de leur très bon album "Vote for me". J'allaisà leurs shows, j'étais fan !

Aujourd'hui je ne le suis plus, c'est de la merde ce qu'ils font !C'est pour ça que je bosse avec eux ! (rires !!!)Non sincèrement, les gars ont su franchir les caps et les années,sans jamais s'enfermer dans une sphère qui aurait fait mourir legroupe au fur et à mesure !Pour preuve, aujourd'hui il reste le groupe de Punk Rock enFrance le plus populaire !Et ce nouvel album (Easy Cure) est vraiment excellent ! Comme jedisais à Sid (leur manager) cet album a des chansons qui pour-raient sortir de "Vote for Me" comme de "I Hate My Band".Du coup je pense qu'il va mettre tout le monde d'accord !

www.effervescence-records.com

Interview Jean-LouisPhoto : DR

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- Tu te présentes comme un infographiste freelance. Peux-tunous expliquer ton activité et d'où te vient cette passion pourla création ?Bien sûr ! Je suis infographiste, c'est à dire que je passe mes jour-nées et mes nuits sur mon ordinateur à faire des affiches, despochettes d'albums, des tee-shirts, des plaquettes, des flyers etbien d'autres choses, en gros tout ce qui peut s'imprimer ou finirsur un site internet ! Je travaille en indépendant depuis 2011.Cette passion me vient d'abord de la musique, très clairement.Gamin j'écoutais les disques de mon père :Led Zep, Deep Purple,Alice Cooper, les Stones, les Pogues ou encore Kraftwerk. J'étaisfasciné par les pochettes et les univers visuels développés par cesgroupes. Ce sont donc les artistes qui illustraient ces disques,Peter Corriston en tête, qui m’ont donné envie de faire ça. J'ai tou-jours perçu un album comme un tout. Le son bien sûr, mais aussil'artwork qui va avec. C'est pour moi indissociable, un véritable pro-longement de la musique. Je me faisais des tonnes de compila-tions, juste pour pouvoir faire mes propres pochettes avecPublisher, c’est tout ce que j’avais sous la main à l’époque !L’artwork est primordial dans le sens où c’est le premier contactque tu as avec le disque. C’est ce qui va t’attirer ou au contraire terepousser directement. Il m’est arrivé pas mal de fois d’acheter undisque sans connaître le groupe, juste parce que la pochette étaitbelle et que je voulais voir à quoi pouvait ressembler l’intérieur.Je suis aussi passionné d’Histoire, ce qui explique sans doute mongoût prononcé pour les vieilles gravures et les affiches de propa-gande des années 30-40, dont les postures autoritaires et les com-positions très graphiques m’ont toujours frappé.

- Tes clients sont assez variés. Qu'il s'agisse de groupes rock(95-C, Charly Fiasco) ou autres (East Side Burgers), commentchoisis-tu tes collaborations ?

J’essaie de varier mes travaux oui,mais j’aimerais pouvoir me diversi-fier davantage. Je ne choisis pasvraiment mes collaborations, c’estplutôt le client qui me choisit, etensuite ça se fait au fil des deman-des et de mes disponibilités !J’aime le graphisme sous toutesses formes, donc que je travaillepour un groupe de rock, demusique traditionnelle ou pour uneentreprise, peu importe, dumoment qu’il y a un processuscréatif et une réflexion à mener.J’aime surtout lorsqu’un projet mepermet d’explorer de nouveauxhorizons, me bouscule dans meshabitudes.

- Et les Unco dans tout ça ?Quelle a été ta participationdans le lancement de leur nou-vel album et où pourra-t-onretrouver tes créations ?Disons que j’ai fait la très grandemajorité des visuels qui tournentautour de la sortie du disque : toutle packaging du CD, du vinyle, ducd promo, deux affiches, des flyers,des nouveaux modèles de teeshirts, un sticker de grosse caisse,le nouveau site internet, un teaservidéo… Ils m’ont laissé carte blan-che et je me suis vraiment bienéclaté à faire tout ça. J’avais unegrosse pression de passer aprèsAlien Art Agency, dont j’adore leboulot !

- Pour finir, quels sont tes prochains projets et pour qui rêve-rais-tu de bosser ?J’ai beaucoup de projets sur les rails et d’autres qui se profilent. Ence moment on me demande beaucoup de pochettes de disques :un split à venir entre les québécois de Broadcats et Crossing TheRubicon, le prochain EP de Sheldon Cooper’s Spot, le premier deSplit the Atom, un disque hommage à Barbara par Sam des Ogresde Barback et Camille de la Meute Rieuse, et pas mal d’autresencore, dans des styles qui vont du jazz au hip hop, du hardcore àl’électro. J’espère que tout ça pourra se concrétiser !Je vais aussi m’atteler à faire une nouvelle identité visuelle auWarmaudio, salle de concert de la banlieue lyonnaise. Sinon, côtétextile, toujours des tee-shirts pour des groupes mais aussi desvisuels pour des sacs ou des vêtements, commandés par des bou-tiques en ligne sur internet.On m’a aussi proposé de faire ma première expo, qui devrait avoirlieu en novembre dans les Hautes-Pyrénées.Pour qui je rêverais de bosser ? Question difficile, je suis un vei-nard et j’ai déjà eu la chance de bosser pour la plupart de mesgroupes préférés ! Je n’ai pas de rêves fous, mais côté groupesfrançais j’aimerais quand même un jour faire quelque chose pourJustin(e) ou The Decline. A l’étranger, je dirais Mixtapes, j’adore cegroupe !

www.peirlavit.comPèir Lavit | infographiste & technicien multimédiawww.peirlavit.com 6 [email protected] - 06 27 44 37 09vous pouvez aussi aimer ma page surwww.facebook.com/peir.lavit

Interview JoyPhoto : DR

Coup de projecteur sur Pèir infographiste freelance autementreconnu dans la scène indé. Les Unco lui ont donner carteblanche, et il nous en dit plus sur ce projet fou et ses projetspersonnels.

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Crée en Avril 2004, Effervescence a évolué petit à petit avecles moyen du bord. Aujourdh’ui c’est devenu un labelincontournable, un booker et un distributeur mondial. Fab,le boss nous raconte son histoire.

- Depuis 2004 il s’en est passé des choses avecEffervescence Records. Peux-tu nous faire un petit résumé ?Hello Jean-Louis !Effectivement depuis le commencement d'EffervescenceRecords en avril 2004, pas mal de choses se sont passées.J'ai donc créé Effervescence en Avril 2004 pour la sortie du 1eralbum de mon groupe de l'époque appelé No Perfect. J'ai pro-duit quelques groupes en 2005 / 2006 comme Lolicon, TheWilliam'$ (le second groupe qu'on avait créé avec des potes)Fin 2006 j'ai rencontré les This is a Standoff (avec les membresde Belvedere), en 2007, j'ai sorti leur premier album appelé BeExcited (puis tous leurs autres disques : Be Disappointed en2009, et Be Delighted en 2011). A partir de là tout s'est accéléré.J'ai produit en suivant d'autres groupes étrangers (Red LightsFlash, Antillectual, Actionmen et d'autres).En 2010, j'ai récupéré la distribution de Fat Wreck Chords (labelde NOFX, Lagwagon, Mad Caddies, No Use for a Name...).Fin 2010, on bossait pour la première fois ensemble avec lesUncos. On a donc sorti la version vinyle de leur album "I hate myband".1 mois plus tard en janvier 2011, je sortais le "We" de Forus,puis d'autres artistes comme le nouvel album de Mute appelé"Thunderblast" sorti en Septembre 2011.Puis est arrivé 2012, en Janvier ce fut le nouvel album de NineEleven appelé "Le Rêve de Cassandre", puis en Avril j'ai sorti laversion vinyle du "Thunderblast" de Mute, et j'ai eu l'énorme hon-neur et plaisir de sortir le fameux "Fast Forward Eats The Tape"de Belvedere en version vinyle sorti 8 ans plus tôt uniquementen CD. J'en suis énormément fier, sachant que pour moi c'estcertainement l'un des meilleurs albums Punk Rock de cesannées 2000 !Puis entre juin et septembre, j'ai pu commencer à bosser avecEpitaph et Hellcat et par conséquent commencer à proposer desproduits assez difficile à trouver par chez nous.Egalement depuis le mois dernier, j'ai récupéré la distribution dulabel des Youth Brigade appelé BYO Records (qui a, entre autre,sorti le fameux split NOFX / Rancid il y a quelques années).Et puis là, le 6 Novembre, le nouvel album desUncommonmenfrommars appelé "Easy Cure" !

- Effervescence n’est pas qu’un label, puisque tu fais égale-ment de la promotion, du booking, du management. C’estun projet de A a Z ?Effectivement ! C'était un choix bien défini depuis le début. A l'é-poque je faisais déjà tout avec mon groupe No Perfect.Donc dès la création d'Effervescence en 2004, la question nes'est même pas posée. Bien au contraire elle me semblait totale-ment légitime !

- Tu as élargi ton catalogue, avec l’arrivée des labels FatWreck et Hellcat. Comment gères-tu cela et comment as-tupu les avoir sur ton label ?Je vais être honnête avec toi. Mon rêve depuis le début était de,pouvoir un jour, pouvoir proposer ces 4 labels (Fat Wreck,

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Avec la sortie de leur cd, “Burning street” les Arteries shakingsont en pleine actualités. Petit rappel pour nous dire ou en estle groupe après la sortie de ce cd.

- Petit rappel des membres du groupe d’Arteries shaking?Alors on est 4 membres, il y a Maxime, 18ans qui est à la batterie.Ensuite il y a Teauteau, 22 ans, qui fait la guitare et le chant. Anthony,18ans aussi, qui lui officie à la basse et utilise ses cordes vocales.Pour terminer il y a Martin, 23ans, qui joue aussi l’instrument à 6 cor-des et qui chante de temps à autres.

- « Burning streets » votre nouvel album est sorti cette année,avec le recul je voudrais savoir ce que vous en pensez ?Ca fait maintenant 6 mois que l’album est sorti. Dans l’ensemble onest satisfait de ce premier album, on s’est donné les moyens de fairequelque chose qui sonne et de qualité dans le sens où on est allé auWarmaudio et qu’on a fait masteriser au Drive studio (Canada).Après concernant la qualité musicale, on n’a pas la prétention dedire que c’est le meilleur album de l’année. On laisse le soin à cha-cun de se faire sa propre idée de la qualité du disque.En tout cas c’était une bonne première expérience pour nous.Le seul bémol pour le moment, c’est qu’on n’a pas eu autant l’occa-sion de défendre cet album en live, mais nous avons l’intention derattraper notre retard.

- Les critiques sont excellentes, ça motive un groupe de lire cesdifférentes chroniques ?C’est évident que c’est motivant d’avoir une bonne critique sur l’al-bum qu’on a sorti. On voit que les critiques sont plutôt pas mauvai-ses c’est encourageant et réconfortant. Ca donne l’envie de se bou-ger, d’aller jouer et de continuer à faire ce qu’on fait.

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- De plus un titre acoustique vient de voir le jour, est-ce un pas-sage obligé pour un groupe de rock de jouer de l’acoustique ?Non absolument pas, dans Arteries Shaking, on essaie d’avoir unevision de la musique qui ne s’arrête pas seulement au punk rock. Case ressent dans les influences de chacun. C’est pourquoi on a souhai-té faire une version acoustique d’un de nos morceaux.

- Qu’avez-vous à nous dire sur le groupeUncommonmenfrommars ?Nous apprécions tous beaucoup ce groupe depuis quelques années.Nous avons eu l’occasion de les rencontrer et de jouer avec eux dansla ville de Valence. Nous referons leur première partie à Lyon auWarmaudio, le 15 Novembre dans le cadre de leur tournée communeavec The Shell Corporation.En lisant les chroniques, on nous compare souvent à UMFM, parfoisc’est positif, parfois non.Le fait est que nous comprenons de moins en moins cette comparai-son. Effectivement nous évoluons dans un style commun, mais ça faitbien longtemps qu’on compose dans l’optique de faire notre truc, sansressembler à personne. Peu importe, ça reste flatteur (rire). Noussavons qu’ils sortent un nouveau disque et on leur souhaite de faireencore de la route grâce à celui-ci.http://www.myspace.com/arteriesshaking

Interview Jean-LouisPhoto : DR

Wild Card booking est une association qui regroupe,tourneurs, bookers, etc...Véritable homme a tous faire (ou presque), Thibaultnous dis tous sur ce projet!

- Tu fais parti deWild Card Booking. Peux-tu présenterton travail et ton équipe ?Wild Card a été créé au mois de Septembre 2011. A labase nous étions trois tourneurs mais après quelqueschangements de line-up, nous sommes depuis peu deuxbookers et un chargé de promo.Mon boulot consiste à trouver des concerts et organiserdes tournées, voir même sortir des disques. Quand je suisen tournée, je m'occupe aussi de régir/conduire/vendre lemerchandising/être roadie, histoire depermettre aux gars de se concentrer aumaximum sur les concerts. J'ai la chan-ce de bosser avec des groupes de tou-tes les envergures ce qui permet de nepas tout le temps faire la même chose,chaque tournée est différente.Si vous voulez plus d'infos le site inter-net n'est pas encore au point mais vouspouvez nous trouver sur Facebook :WildCard Booking.

- La liste des groupes pour lesquelstu as bossé est longue (Dead PopClub, Flying Donuts...). Quels sont tesmeilleurs souvenirs de tournées ?Mmmh c'est une question difficile. Chaque tournée a sonlot de moments où tu te dis que tu fais un job hyper cool.Au delà du côté voyage, ce qui me plaît le plus c'est derencontrer et cotôyer des mecs qui m'ont fait arriver où j'ensuis aujourd'hui de par leur musique et leur style de vie. Ily a aussi des moments pas vraiment fun sur le coup maisdont tu gardes un super souvenir comme s'apercevoir quele plein a été fait par des ignorants qui ont mis du SP 95au lieu de Diesel et qui te le disent une fois que tu asdémarré, se faire abandonner sur une aire d'autoroute en

plein milieu du Québec, dormir dans un local de répèt' latête dans une grosse caisse, faire un concert devant 2 per-sonnes à Vichy après 7h de route,...

- Depuis quand gères-tu les concerts desUncommonmenfrommars et quelle est ta relation avecle groupe ?Je fais la régie d'UMFM depuis Avril 2012 et j'ai commen-cé à gérer les concerts peu de temps après. Je les mana-ge sur la route, je les fait bosser, j'ai même le droit degueuler,... Je suis leur boss en fait ! Plus sérieusement jesuis passé du statut d'homme libre à celui d'esclave enpeu de temps, mais c'est cool j'ai le droit de leur apporterà boire sur scène.

- Si on devait te souhaiterquelque chose de positif pour lesmois à venir, ce serait ?Que la fin du monde n'arrive pasparce que j'ai plein de projets coolspour 2013 ! Tournées KEPI GHOU-LIE/SONS OF BUDDHA, TA GUEU-LE, UMFM, FOREST POOKY, INSI-DE RIOT, FIGHTS & FIRES, WANKFOR PEACE/PREVENGE et d'aut-res à venir. Merci pour l'éclairage surmon boulot !

Thibault Gillard+33 6 42 63 06 [email protected]

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Véritable institution au niveau des radios, Sol Fm àLyon défend corps et âmes la scène indé. Marie, direc-trice, nous en dit plus.

- Directrice de Sol Fm Radio (100.7) sur Lyon, tu défends à tra-vers les ondes la culture rock. Comment t'es-tu retrouvée à tra-vailler pour la radio?Comme Obélix, je suis tombée dedans quand j'étais petite...bénévolelongtemps, puis salariée, toujours à Sol... au secours ça fait 30 ans!quelles sont tes grandes influences musicales ? Horreur, je n'en saisrien. je n'ai jamais eu de groupes fétiches j'ai toujours écouté du rock,du métal, du hard core, du punk, mais j'ai un penchant pour les sonsgras et bien huilés...

- Paraît-il que la scène rock lyonnaise est une institution. Desgroupes/des salles de concerts à recommander ?Sol a toujours des "lyonnais" en playliste... en ce moment, ForestPooky (pardon), Orange Bud, Torticoli... la scène est multiple etdense: les indés avec Zerö (les anciens tjs créatifs), garage(Cavemen five...), surf (X ray Vision), punk rock (Ateries Shaking) ,pop ( Fake Oddity), métal (Doberman Crew) ,rock (Calmos), folk (José& the wastemen, H burns), one man band (Seb & the raadicks)...sansparler de toutes les couleurs des musiques électroniques du dub à l'e-lectronica ou l' electro rock.les salles: notre partenaire de toujours, le Clacson. mais aussi le mar-ché gare, les cafés concerts Trokson, Kraspek, le warm audio, lesonic, le ground Zero...bref tous ceux qui agitent la très sage capitaledes Gaulles...

- Les Uncommonmenfrommars sortent leur nouvel album le 6Novembre. Qu'est-ce que ce groupe signifie pour toi ?La 1ère fois que j'ai vu le groupe sur scène, j'ai pensé Youpi, "c'estfresh et plein d'énergie, ça fait du bien" et Aïe "y'a du boulot". 15 ansou presque après, je suis admirative devant leur créativité et leurcapacité à toujours se renouveler sans avoir perdu leur grain de folieet leur enthousiasme.

- Pour terminer, quels sont tes projets futurs chez Sol Fm ?SOL Fm a 30 ans. 30 ans c'est quoi? l'âge de raison? pas pour nous.la Sol team va continuer à être curieuse, ouverte et râleuse.

SOL FMMarie Rudeaux53, rue Francisque Jomard.69600 Oullins04 78 51 16 85

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deleteyourfavoriterecords.bandcamp.com/[email protected]

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UNCOMMONMEN FROMMARS

Sur la planète mars, ils doivent avoir des regrèts d’avoirperdu la trace des Uncommomenfrommars. Ceux que l’onsurnomme les martiens, nous ont pondu un disque detoute beauté. “Easy Cure” est fait pour vous en mettreplein les oreilles, vous faire sauter de bon matin après unssoirée bien arrosée ou même vous faire chanter sous ladouche. Petite interview avec Ed (chanteur-guitariste) .

- Tout d’abord félicitations pour ce nouvel album. Je vou-drais savoir comment on se met en perpétuel renouveaupour fabriquer un nouvel album, chercher des nouveauxsons, des nouveaux thèmes ?Merci! On fonctionne toujours de la même manière. C'est à diresans plan, sans savoir où on va. Il y a des périodes où on n'ar-rive à rien, et d'autres où on va pondre un morceau par jour. Onn'essaie pas forcement de se renouveler, mais juste d'écrire debonnes chansons.

- Easy cure respire la fraicheur, la gaité, le soleil californienet Ardéchois (un clin d’œil peut-être de vos racines)on sent que vous avez dû prendre du plaisir pour l’enregis-trer ?C’est sur, en même temps le jour ou on ne pren-dra plus plaisir à faire ce qu’on fait, il serasurement temps de changer d’activité !Même quand il y a des tensionscomme au moment de la composi-tion de I Hate my Band, le plaisirde jouer et de faire continuer cegroupe est toujours plus fort.Cette fois on s'est donné letemps d'enregistrer en deuxsessions différentes. Ducoup tous les morceauxn'ont été ni écrits ni enre-gistrés en même temps cequi nous à permis de vrai-ment enregistrer chaquechanson de manière diffé-rente. Une partie de l'albumà été enregistrée live commeon l'avait fait pour I HATE MYBAND, pour le reste on a vouluprendre le temps de s'attardersur les détaills.

- Il y a même des sons nouveaux,des ambiances différentes, où cher-cher vous l’inspiration ?Dieu nous parle dans notre sommeil.

- En écoutant le cd, j’ai eu l’impression que « Easy cure »était le parfait condensé de tous vos albums. Ce mélangesubtil est voulu ou est-ce simplement une coïncidence ?C’est plutôt une coïncidence, si on avait voulu le faire on auraitplutôt sorti un best of ! Je pense que la manière d'écrire etenregistrer cet album nous a vraiment permis d'aller au bout dechaque morceau du coup chaque chanson a son identité prop-re. On a toujours expérimenté pour tenter d'éviter la routine aumoment d'écrire de nouveaux morceaux, on évolue mais on esttoujours le même groupe constitué des mêmes personnes doncon retrouvera forcement des similitudes dans le son ou lesmélodies, c'est ce qui fait notre identité.

- Vos titres sont-ils une fois de plus des faits réels oupures inventions ?Tout est inspiré d'expériences, de sentiments, de vécu. J'écrisce qui me passe par la tête, sur ce qui se passe autour de moi.Des idées ou histoires vraies racontées très simplement, parfoisdes mélanges de plusieurs histoires. Il m'arrive parfois deme relire et de me demander où j'ai voulu en venir! Un peucomme des patchworks de ressentis.

- Parlez-moi de la pochette, cela me fait penser à quelqu’und’un peu fou qui suivrais une psychothérapie ?Je n'y avais pas pensé mais je suppose qu'on peut le voircomme ça! C'est notre ami Pèir Lavit qui a imaginé et réalisé lapochette. Un des premiers morceaux à avoir existé pour cedisque était Blue Pill, et ca paraissait assez evident que lethème « medical » collerait bien avec l’esprit du disque. Quandon a demandé à Peir de nous faire une pochette , on lui a lais-sé carte blanche, sans le diriger d’aucunes manières. Quand ilnous a montré son boulot, on s’est dit « voila ! c’est exactement

ça ! ». Ce groupe est la seule chose constante dans nos vies àlaquelle on peut toujours se raccrocher quand les choses vontmal. Il nous à souvent soigné, d'où le titre EASY CURE.

- Sur cet album chacun pousse son cri, le fait que tout lemonde ou presque chante est-ce le moyen que tout lemonde se sente concerné, unis, LA force du groupe ?En général chacun chante les morceaux dont il est à l'origine,mais encore une fois, on laisse les morceaux décider. Quand ilfaut gueuler c'est Jim ou Trint qui s'y collent. A l'inverse de la

plupart des groupes notre identité c'est vraiment nostrois voix.

- En tous cas le cd est un bon remèdecontre l’ennui. Qui l’a prescrit ?On s’auto prescrit un album chaquefois qu’on s’encroute sur le cana-pé et qu’on a envie de repartirsur la route. Depuis le debutdu groupe , tous nos CD sontnos remèdes contre l’ennui !Quelqu'un parlait de fairerembourser nos albums parla sécu, je ne sais pas oùça en est...

- Vous allez présentervotre nouveau cd lors devotre prochaine tournée,dont l’Allemagne un foisde plus. Qu’est-ce qui vousattire dans ce pays ?Ils ont ce que nous on appelle

des "Soccer toilets". C'est despetites cages de foot dans les uri-

noirs avec un petit ballon qui pendsur lequel il faut pisser pour marquer

des buts. On n'en trouve pas en France, ducoup on est bien obligé d'y retourner pour batt-

re nos high scores. Le mien c'est 37.

www.uncommonmenfrommars.netwww.myspace.com/uncommonmenfrommars

Interview Jean-LouisPhoto : Christine Follain