Notes sur les tribus du Maroc oriental, notice dressée par les officiers de renseignements du cercle de Fez. 1912. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. Cliquer ici pour accéder aux tarifs et à la licence 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : *des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. *des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter [email protected].
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Notes sur les tribus du Maroc oriental, notice dressée par les officiers de renseignements du cercle de Fez. 1912.
1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de laBnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produitsélaborés ou de fourniture de service. Cliquer ici pour accéder aux tarifs et à la licence 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : *des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sansl'autorisation préalable du titulaire des droits. *des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèquemunicipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateurde vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de nonrespect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter [email protected].
Le 25 mai 1911, les troupes françaises entraientà Fe*, assiégée pat* les Arabes de la plaine «luSais et. les tterabers. Les tribus des environsimmédiats de la capitale envoyèrent leurs no-tables à Fez, qui firent leur soumission au géné-ral Moinier. Ceux-ci lurent ensuite
présentésau
sultan par l'intermédiaire du consul de France,M. Gaillard. Mouley Hitfid leur accorda l'aman,
moyennant le versement d'une amende de
guerre.Le eerelo de Fez, fut alors constitué. Il com-
prenaiten
principeles tribus dp la
plainedu
Sais : OuIatl-eUlladj (Oulad-KItaoua), Clierarda,
llaniyan, Sejaa.Le* lieutenant de Vaucresson fut laissé à Dar-
Dobibug'' avec les troupes françaises et chargé duservice des renseignements et des rapports avecle sultan et le consul de France.
L'attaque de nuit du camp de Dar-llebibagh etle combat de Halilil le 4 juin nous mirent en con-tact pour la première
fois avec les llerabers duSud. La marche sur Meknes amena la soumis-sion des Beni-M'Tir, des (iuerouan et des tribusdu Sais entourant Meknes.
La fraction des Aït-Ayaeli i Ueni-MTir fut rat-tachée au cercle de Fez tandis que les autres frac-tions et tribus formaient le cercle de Meknes.
Meknes, où s'installait le gros des forces frau-
dai ses, formait un secteur* sous les ordres du gé-néral Dalbie/, et le cercle de Fe/. lui était rat-taché administrativement ; le commandant «leLa mol lie fut nommé chef du service des rensei-
gnements du secteur.Au Sud de Fez, l'agitation continuait a se ma-
nifester dans la région de Sefrou, où les Ait-Youssi et les Aït-Tserrouchen d'Imouzzer «cou-
paient les routes et prélevaient un tribut sur lescaravanes.
L'occupationde Sefrou par un tabor
de l'armée chérilienne fut décidée. Le 3 sep-tembre 1911. le général Dalbie/, avec une co-
lonne, installait à Sefrou le tabor du capitained'Ivry. Mais les Aït-YoussMîheraba s'agitèrentet le* général Dalbie/, par les opérations «les 17 et18 septembre, les obligea & faire leur soumission.Un calme relatif régna vers le Sud, ce qui permitau service des renseignements «l'étudier la régiondes Aït-Youssi et des Aït-Tserrouchen, l'oued
(iuigou et ses affluents, l'Atlas jusqu'à la Mou-louïa.
Mais l'agitation qui avait eu son point de dé-
part chez, les Aït-Wissi sepropagea
chez lesIteni-Ouaraïne et les tribus a I Est de Fez, Dès lemois de septembre, il parut indispensable
d'en-trer en relations avec ces tribus, alin d'en étudierle statut politique, la situation géographique etde s'y créer des intelligences, afin de parer àtoute éventualité. Le commandant de Lamothe,
l'officier interprète Trenga et le lieutenant Cré-
pin furent envoyés à Fez pour renforcer le ser-vice.
L'installation du service des renseignementsdans la ville de Fez, lin octobre, bieu que som-
maire, permit d'entrer en contact avec la popula-tion de (a capitale, les agents du Makhzen, les
notables, les chor fa, en particulier les chorfaidrissites et ceux d'Ouazzan.
vira ce à leurs bons offices, les notables destribus a l'Est de Fez se présentèrent aux auto-rités françaises et
apportèrenta la connaissance
desgroupements habitant les vallées de l'Iu-
uaouen, «le l'oued Lebeu et «le l'oued Ouerghaun précieux concours.
La grosse tribu des Keni Ouaraïne resla le pluslongtemps impénétrable, mais par l'intermédiaire
intelligente des chorfa «Je Kenadsa, des informa-teurs habiles permirent d'en établir les grandeslignes orographiuues entre l'oued Sebou, lln-naouen et la Moulouïa.
** *
La notice indiquant le fractionnement «les tribus et la carie, dont la minute a «Hé établie au200.000* par le capitaine Bernard, complètentles indications géographiques et politiques re-cueillies par les officiers du service des rensei-
gnements du cercle «le Fez.
IIAYAINA
La tribu des llayaina s'étend sur un vaste ter-ritoire. Elle est répartie en trois fractions habi-tant trois oueds, et commandées par trois caïds.On
peutestimer la population totale à 28.000 habi-
tants, soit 0.720 combattants.Les llayaina sont Arabes, et se disent origi-
— G —
noires de Tleineen. Leurs ancêtres auraient étéamenés dans le pays par Si Mohammed ben
Lhasscn, dont la fcoubba au toit vert s'élève surle territoire des Ouled-Adjana qui en ont la
garde.•
A} Ouled-Rlab.
I. Oulcd-Yahia, 1/3; 11. Ouled-bcn-Mckliklial,2/3 ; caïd Djiïali ould Hcnda.
I. — OÉ%ED-Y,UIII.
Chacha, 220 tentes. — Hezaina, 50 t., caïd
Mohammed, près do Tfnnaouen; Tomba, 30 t.,Aïssa ould Ahmed ben Djilali, près des Déni-Sadden ; Quled-ben~Aicha% 40 t., caïd
Tayebben
Ouman, rive gauche de rlnnaouen ; Cnaaefia,1001., rive gauche Innaouen.
Oheraba, 103 tentes. — Ouled-eb-Moualda,401. ; Outml-el>-Triyaym t. ; Sellai na, 80 t. fffi.GheratMi 25 t.; entre Bcm-Sadden et Innaouen.
Ouled-Ayad, 230 tentes. — Ouled-Azouz : Ou-
led-Brahim,25L ; Ouled-el-Hadj-Kaddour, 301. ;Oulcd-Abdelkrim, 25 t.; Mou-Sohabat, 40 t. ;Oufcd-Hammou : El-Kliemïbya, 50 t. :Ouled-
llaiiimou, 00 t., rive gauche Innaouen. ayant
pour voisins (Ihaaclm, Ouled-el lladj, (tnerâba,Itcni-Sadden, Otiled-Aynd, Bcni-Ouaraïne.
IL — Oi u:r>-MKMihii\i..
Él-Ghonal, 313 tentes. — IU~Alarma, 1001. ;Ouled-Daho/IOÎ.; Outcd~Adja,M t laNebi-
Le caïd Ahmed ben Abdalla ben Mohammedel Moudad, connu sous le nom d'EI Moudad, sur-nom donné à son grand-père qui avait l'adminis-tra lion des Ouled Omran, a passé sept à huit ansdans les prisons du makhzen.
Arrêté une première fois sur la plainte descheurfa d'Ouczzan et de Mohammed Abderramanel Mrani, il fut déporté et emprisonné quatre ansà Moaador. Belaché, il devait guider les méhallas
qui «levaient opérer contre le rogui Bou-Amara.Il fut «le nouveau enfermé deux ans a Moga-
dor.Il subit une nouvelle détention deauinze mois
a Fez et fut relâché au moment de l'arrivée denos colonnes. Vigoureux et énergique, il a une
grosse autorité sur sa tribu.Les llaouara d'Outa comptent avec les Oulad-
Biab et sont sous le commandement de Djilaliould Henda, 340 hommes; Messassa, 130; Dra-
Koubba, 20 ; Mokra, 30.Cette fraction est très pauvre : charbonnier»,
tisserands et potiers.Elle n'a pas de chevaux, mais seulement quel'
que» mulets.
— 13 —
Les llaouara dllajer peuvent être rattachésaux OuIed-AIian. Ils habitent entre les Branès
(Beni-Bou-Ala), les llayainn-Ouled-Djebbar, lesMtalsa et les Cenhaja.
MARCHE
Ouled-Riab : Souk-el-Arba des Ileborja, Tletades Noukhila, Tlcta-Outa-bou-Aban, Djema deSedrata.
Ouled-Alian: El-Ilad de Ras-cl-Os 'ïd-Lcben,Tnin de Sidi-Ali-el-Marnissi, El-Arb.. de Tissa,
Djema de Bricl.Ouled'Omran : El-Had de Becifa, llad des
Moharrin, Tnin des Outed-Djemoult, Tlaln des
Ouled-Bouchta, Djema des Meharrin, Sebt-Jafra,Sebt-Ouled-Aïssa. Ils vont aussi a l'Arba deTisa et Arba d'Aïn-Mediouna.
(HIIATA ou BIATA)
La tribu des Chiata est limitée au Nord parlesTsoul et les Meknassa. Elle borde la vallée derlnnaouen et de l'oued Amlil inférieur.
A l'Ouest, l'oued Bou-Halou forme ta limiteentre les Ghiata et les Bcni-Ouaraïne.
Cette même grande tribu forme également lalimite Sud marquée par le djebel Chars, le dje-bel Tazeka, qui s'élève en pic et domine tonte la
région, le djebel Chiker.La fraction des Ahl-Doula déborde la chaîne
de montagnes vers le Sud pour s'étendre dans lebassin de l'oued Mlillo par son affluent l'ouedDoula.
A l'Est, la fraction des Beni-Bou-Keitoun voi-
sine dans la plaine appelée Ard-el-Fahama avecles llaouara et mélange ses terrains de culture
_ 14 —
sans qu'il y ait de limite géographique très mar-
quée.Les affluents de la rive gauche de l'Innaouen
drainent les eaux du djebel Tazeka et Chara en
découpantdes ravins abrupts el difficiles dans le
pays des Ghiata ; ce sont : l'oued Bou-el-Djeraf,et son affluent l'oued Ouargin venant de la plainede Fa h ma et du djebel Cfiiker : l'oued Aneli etl'oued El-Adhar qui arrosent les jardins de Taza ;l'oued Makouda qui est dominé à l'Est par laGern-Nasrani ; l'oued Lekahal et l'oued Gergedqui sortent des
pentesEst du Tazeka et traver-
sent la fraction «les Mtcrkat ; l'oued Sidi-Bcguig,l'oued Zirek, l'oued Kaouan venant des pentesNord du Tazeka ; l'oued Bou-llalou venant du
dje' I Chara et ouvrant deux routes: Bab-Tase-till I Bab-Krakra vers l'oued Ademam et l'ouedTm< Tout, affluents de l'oued Mlillo et vers laMoulouïa par la Guetta de Tamda ; Sidi-Moham-med ou El-Perah (sur I oued Tankraramt), leTreg-Tcntatart à travers les Beni-Jellidaten et BeggououOutat.
La difficulté du terrain au Sud de l'Innaouenfait croire aux Ghiata que leur
paysrestera long-
temps inviolé par les Boumis. Ils ensilotent leurs
forainsflans la montagne, bien qu'ils aient dans
a plaine leurs villages, leurs terrains de cultureet de pâturage ; mais il est certain qu'a la pre-mière alerte les troupeaux gagneront la montagneet iront chercher sur le versant Sud du djebelTaseka et Chara, chez les Bcni-Ouaraïne, Ahl-Tcida et Ahl-Tclt, un refuge et un appui.
La vallée de l'Innaouen est d'un parcours rela-tivement facile. Elle est resserrée a hauteur de
t'Agba des Beni-Mcngara (ou Mnggara) et fait àcet "endroit un coude prononcé vers le Sud. Enface de la kasbah, les roche* se rapprochent au
point que l'on pourrait facilement, «lit-on, y jeterun pont.
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Plusieurs gués : Mcchra-Derdara, Mechra-el-
Kouas, Mcchra-Sidi-Marez, permettent «le fran-chir l'Iniiaotien pour atteindre Taza.
Du Sud. — Kassioun, Iglwzran, Beni-Zchna,Beni-Zeggout, Beni-Youb.
De l'Est. - Ahl-Tell, Ahl-Teida, Beni-Jelli-
daten.
Description géograpkique.
La tribu des Beni-Ouaraîne s'étend sur un trèsVaste territoire. Au Nord, elle touche l'oued
Innaouen, et habite l'oued Douze ml an et Malmata.L'oued Bou~llalou et le djebel Chara, Tazeka etChiker forment la limite entre eux et les Hiata.A l'Ouest, la tribu touche au bassin du Sebou
par l'oued ZIoul, l'oued Slillio(des Bcni-AIaham)et la tribu dés Ait-Youssi et des Ait-Tserrouchen.Au Sud, la tribu des Marmoucha et le massif duBou-lbelan. A l'Est, elle occupe le versant du
Bou-lbelan, et apour
limite la tribu des Ouled-
el-lladj et la Motilouïa. Le bassin de l'oued
Mlillo, affluent de la Motilouïa, est tout particu-lièrement peuplé.
tin très gros massif montagneux, le Bou-lbelan,aven le djebel Moussa on Salah, est le nn-ud oro-
graphique d'où sortent les oueds qui vont vers laMoiil ou ya et vers le Sebou.
Il n'est pas possible de fixer des limites exactesa chaque tribu. Il y a un enchevêtrement sur
l'étendue du territoire des Ueni-Ouaraïne-Ghc-raba
provoqué par la nécessité d'aller chercherdes pâturages en étédansla montagne, et en hiverdans la plaine.
Chaque fraction vit dans une indépendancecomplète, c'est ce qui a rendu ce pays si difficile-ment pénétrable. C'est aussi ce qui expliquequ'il soit resté en « siba », ne payant aucun im-
pôt, ne reconnaissant aucun caïd, aucune auto-rité.
Les BenMeilidaten de l'Est sont ceux qui sem-blent représenter un tout qui se tienne à peu prèscompact.
La partie centrale, occupée par le gros massifdu Bou-lbelan, du djebel ftekibat, est très peuhabitée. Les Béni-Youb sont
cependantdans une
plaine entourée d'un cirque «le hautes montagneset auraient de bons pâturages.
La partie Ni rd-Ouest est la plus peuplée, maisaussi la plus divisée. On dit ces tribus très
belliqueuses, et parmi elles, celle des Aït-Se-
ghrouchen-dial-Harirahabitant le haut oued
ouzemlan et Matmata. Elles sont sorties des
montagnes et ont progressivement chassé les
Beni-Sadden, les Hayainn (Ouleb-Riab). filles
atteignent l'Innaouen et ont incorporé les fractions0uled-Riab entre Bou-Zemlan et Matmata.
Vers le Sud-Est! tes Kassioua, les Ighezran quifaisaient partie des Béni Yazra ont été incorporésà la grande confédération.
Notre arrivée à Fez et noir intention de fairecesser cet état d'anarchie causent chez les Béni-Ouaraïne une vive appréhension qui les fera se
grouper contré nous pour la résistance/Mais ilfaut tenir compte que les terres cultivables sontdans les vallées assez facilement accessibles, et
que !o morcellcr nt des tribus ne sauraitper-
mettre une entente de longue durée. Enfin, leurisolement ne permetlra que très difficilement
— 21 -
leur réapprovisionnement en armes et munitions.Il faut donc espérer que lorsqu'on aura occupé
la trouée est-ouest de Fez a la Motilouïa, lorsqu'onaura occupé la vallée de ce fleuve (Outat-Ksabi)et que la route de Fez à Ksabi sera libre, le blocBeni-Ouaraïne se laissera pénétrer assez facile-ment.
I. — Beni-Ouaraïne-Gheraba.
BK.M-Ani)Ki,iiAMiD(.'iOOà 000 tentes).
Aït-Tserrouchen, petite fraction détachée de latribu des A. T. S.
Aït-Zadra, oued Zadra.
Alt-Zehend, djebel Rkibat.
Ahl-Taiha, &Talha, dans la région du dj. Ta-seka. Vers Zadra, région difficile.
Aït-Ouggarin.—
Ayad, lakradou ou Kitont,kasbaTajana, Aïn-cr-Reha :Ait-Ahmed ou Moussa,kasba Tajana ; AU-Mokammed, Aïl-ben-Aïssa,Aïn-er-Reha.
Ihannounen. —• A'it-lzliten, Aihbou-Larba,Ascfah, oued-En-Nejma ; Aït-Amor ou Ben-llad»
dou, Tizi-Derbihan, entre Iharrircn et Boni-Zli-ten ; Aït~AyadAionrem%; Ail-Ahmed ou Moussa-
Moulay, Aïn-cr-Relia.Notables: Kitout des Ouled-A) ad ; Ali : Ben-
Ha m mou ou Ahmed ; Mohammed ou Alimed-hcii-
Taycb, Mohammed ou Ben Aïssa; Mohammed ou
lladdou; Ahmed ou Mimoun ; Ahmed-Zer/ib-Ab-dallah.
BKSI-BOLZKRT(000 ti 700 tentes).
Aït-Haddou. — Ademan, djebel Tazeka, dje-bel Cktker, voisins des Biata.
— M —
Aït-Braham. -~Kef-Tebel% El Koudiat, djebelAdemman , au-dessus «le Bab-el-Arba.
Aït-Amenr. — El-Fendeir (entre Tajana et Bou-
llalou) et Bakira Djebel-Ckiker^ près des Biata.Aït-AUa. — lias-Aïn-Fendel, djema bou Yala,
dans la montagne, près «le Mehajjat, Mouctlin-Chcrf.
Aït-bou-Slama.Notables: Mohammed ou Bel Kessou «les Aït-
Amar ; Abdallah bou Azza des Aït-Braham.
AiT-AssoL (300 à 100 tentes).
Aït-Amran, Ait-Ali ou Lhassen, Aït-Thaleb,Ait-Ahmed ou Youcef, Aït-Moharamed on Haddou,Aït-Amenr ou Rahq, a El-Kessarat, sur la penteregardant Foucd Djemaa.
Ait Isekaken, Sidi-bou-Aïssa, au-dessus deKessarat.
Ibechiyn, El-Kessaral.Ait-Yahia.Zaoiiia«Je Sidi Mohand el Mostfa el Kandousi,
dont les Aïl-Assou sont les serviteurs religieux.Zaouia Sidi Mohammed el Bouzian. Zaouia SidiAIMI el Aziz.
La fraction des Itayaina-Oiiled-llayan peutêtre considérée comme rattachée aux ucni-Oiia-raïne-Aït-Assou.
Les fractions Asara et Chebabat (0. Biab-
llayaina) peuvent être rattachées aux Ouled-Ah'd-el-llamid.
Notables : Ahmed ou Mohammed (venu se pré-senter le 10 janvier 1012).
Zt:ntni>,t (800 tentes).
Aït-Braham. — Dans le «Ijebel a Taghidall, Et-
Gkiab, Tazemmour, El-Kheniis, El-Èedim; dansla
plaine à Aïn-Skhoun.Ait-Ali ou Mimoun. — Djebel Chara, Aïl-Àb
ou lladdou, EI-Ghc/una oue«l Matmata ; AU»lladdou (fraction la plus turbulente) ; Aït-Akkaou Lkassen.
hu.uuï.ï l?m à 000 tentes).
/ït-Boubeker. — Ait-Aïssa, caïd Kaddour benMohammed Aoughagh ; Aïl-Aliou-Boubeker,enh\Si Bclkaccm ben Mohammed, habitent a Ain-bou-Macaï.
Hajaj.— Ail-A y ad, cheikh Ahmed ou Lhas-
sen ; Ait-Mohammed ou Lkassen, cheikh Alui el
Krim. habitent dans l'oued Bourcmcd et entrel'oueil Matmata et l'oued Ifram.
Iharriren. — Ihamnwuchru, cheikh Ahmed ou
Ali ; Otded-ben-ltamdaii, cheikh Mohammed ou
llii.ho, habitent dans l'oued Ifram.Aït-Saïd. —Ail-Ahmcdou >VwA,cheikh Moham-
med ben Abdclmalek ; Aïl-Abdennebi, cheikh
Mohammed ou llassein. habitent dans te djebeldes Beni-Scrraj cl à El-Merja, vers les Ahl-Tcll,entre le djebel Chara et Bekibat. Dans l'oued
-24-
Nejma, affluent de I oued Tmorrout. Villages ettentes ; cette tribu est très dispersée.
Notable ; le caïd lien Mohammed Aoughahdes Imghileu habite près de KheiuU-el-Gour (ils'est présenté a Fez le 10 décembre 1912,. C'estun homme d'une quarantaine d'années, petit,yeux vifs. Ami de Si Mohammed el Baghdadi.
Son père, Mohammed ben Ayad, mort dansune rencontre entre les Beni-Ouaraïne, aurait euun M «laher » de commandement sur les Imghileu.Ait-Assou, Beni-Jellidateu (Ahl-Tighiamin, Ahl-
Igli), Beui-llassan, Ueni-Ahmed et Reni-Abdal-lab.
OIXKO-AI.I (.100 a 100 tentes).
Aït-Aïssa. — Hematen, Msassa, 4'haban,Aït-Ali ou Aïssa. — Ouaoursen, llajeret-
Caïd El Kallouk ou Bou Ferrakch.Ait-Ali ou AUa. — Nus-Ahmed ou Ali, caïd El
Kellouk ou Bou Ferrakch ; Aït-Mezzian, cheikhlladdou ; Aït-Saïd, cheikh Ksouiken, habitent le
viltagedeAher-Moumou,ouedAïn Aglibal.aflliientde l'oued Zloul (affluent du Sebou}.
Ighexran-dial LOuta. — Aït-llammoum, Aït-el-AserL
Igheiran-dial l'Outa. — AU-Bou-llassan ; Ait»
Naceur, Aït-Daoud, Bougrin venu à Fez le M «f*-
cembre lOlâ); Uhemlalen,
Ighesran-dial-Djebel. —Aït-el-Mokaddem,Aït»h'hezza ; AïhAnkoud,Aïl-Zeggout; Aït-Ta/èzza,Mgkila, villages dans l'oued Zloul.
BKM ZKIINA.
Habitent le haut oued Zloul.Ils sont les serviteurs religieux de Sidi Abd el
Jellil de Bou-Zemlan, qui a un azib & Beni-Sohan.
BEXI-ZE«ïfiOLT.
BHM-YOIB.
Aït-ben-Aïssa, Ait-Hassan, Àït-Morji.Tagberoot,Aahesdis, AU-el-Naiz, AU-Idir sont entre les Béni-AÏahaiu, les l§hezran-dinl-Djebel, les Aït-Lns-sen et Aït-Slihim (Maruioucha), les Aït-Tserrou-
chen-ldgasen. Ils habitent dans l'oued Tamghilt,affluent de l'oued des Aït-Tmama venant du Bou-lbelan et affluent du Sebou.
m. — BenlOuaraTne de l'Est.
AIII.-TKI.T.
Ait-Mohammed on Yousse!, Tlajjout.Aït-Ksar, oued Tlajjout, affluent de l'oued
Mlillo.
- îî -
Ait-Ichchoo.Imenebhen. Tlajjout.Aït-ben'Sghir, Tlajjout.Aït-Ayach, près de l'oued Doula.
Bem-Khiar, oued El-Arba.BeniHammad (voir celle tribu), oued El-Arba.Bani-Achouch (voir cette tribu), oued El-Arba.Beni-Smaad, oued Tmarrout.Aït-beo-Abbou.TichUoujn.Ksireo. près des Ahl-Doula (Riata).Aït-elGhaxî.Ait-Zekri.Afessou.Bon-Saad.Hamidet, oued Hamidet.
san, Beni-Aziz, Béni-Pendkran ou Fendckan ;Aït-Messad, Oufriden, Akl-Timezraï, Aït-EIMansonr.
OueddesBem-Bounser.— Beni-Bounser, Béni-MkebeL Item-Abdallah, au pied du djebel Mous-sait ou Salah ; Beni-Bahar, Beni-Smint, Ahl-
Gheras, Ahl-Timgerdin, cheurfa comptant avecla zaouia de Zcbzit.
— i« —
BOI-AIJMIAM (ou Amie» ou AMIIIM;.
Cette tribu est considérée comme indépen-dante, bi o que comprise entre les fractions desIghezan ci celle des Beni-Youb. Elle se trouvedans 1 oued Slilio ou oued des Beui-Alam, affluentde l'oued Mdez (oued Guigo).
Ait-Ali ou Mimoun. — Mechakra : Ouled-Brahim, Taria-Oudgbar, ISO. oued de* Bcni-Alabam ; Taourirt, 80, oued des Beni-Alahaiu ;Ait-ltako, 100, oued 4e» Beni-Alaham ; Béni»Msuhel, 100, oued des Reni-Alabam.
Les Ifadjaoua touchent au Sud à l'ouod Sebouet aux tribus des Oudaïa, des Cherarda (Tekna),au Nord aux Ouled-Aïssa, à l'Est auxCheraga.
Pacha : El Iladj llammad.Beni-ltached.Ouled-Moussa.Taalba.Oulad-Slama.
m. — RÉGION NORD-MOT DM FBZ
La région Nord-Est de Fez est très peuplée,elle comprend des
populationsarabes dans les
vallées et berbères dans les montagnes du Rif etau bord de la mer.
Deux vallées principales orientées Est-Ouest,celle de l'oued Ouergha, affluent du Sebou, con-duisent les eaux à l'Atlantique.
-.33 —
Dans la région méditerranéenne, les rivièrescoulent du Sud au Nord. Les principales sont
l'oued Kert, l'oued lghts, l'oued Nkour, l'oued
Talambadès, l'oued Mcstassa et l'oued Ouringa.Dans la région de la Mou Kmva, l'oued Azrou
ou Msoun, d'abord Nord-Sud, puis après le coudede Msoun : Ouest-Est, draine toutes les eaux de
la région des Mtalsa, Beni-bou-Yahi et llaouara.Un massif montagneux 1res peu accentué sé-
pareles vallées de l'oued El-Leben de FOuergha.
W sommets priucipaux sont : le djebel Atii-Me-
diouna, le djebel Rôuknala, le djebel Timnctras,le djebel Tirara, le djebel Taderr.oust et le djebelTainast.
L'oued El-Uben sort de la montagne des Bcni-Krania.
L'oued Innaouen, qui s'appelleen cet endroit
oued El-Gouzat, sort «lu djebel Tainast.Au Nord de cette crèle, les eaux se jettent
dans FOuergha. Les principaux affluents sont :l'oued Amalou, l'oued des Beni-Kezin, l'oued Rou-
Adel, Foucd Tharis, l'oued Rou-llallouïat.
L'Ouergha prendsa source dans le djebel Tidi-
ghin. ta chaîne riflaine, entre le djebel Tizirenet le djebel des Beni-Asem (Azregcch-Char) esttrès élevée et donne naissance & de nombreux
affluents, le principal sur la rive gauche est l'ouedAsfalou ou des Beni-Asem. Sur la rive droite :Foued El-Aseri, l'oued El-Guezzar, l'oued Sra,l'oued Sahela, l'oued Mzez, l'oued Aoulaï et l'ouedAoudour.
Toutes les vallées dont nous venons de parlersont peuplées de nombreux villages. Les habi-
tants sont pour la plupart sédentaires, et les tri-bus assez nettement délimitées, l'étude suivanteen donne le fonctionnement:
. — 34 —
SFNIIAJA DE MOSBAII
Fenassa (ouled Bou-Ah*en), sur la ligne decréle. — Reni-Selman, face a l'oued. .—v Twerouai, Ouergha.
~~ El-Menaa. — Bou-Knala,«Ijebel Bou Kuala.
Aïu-Mediouna. — Gueznaïa. — Tazouda, caïdMohammed ben Amidou.
Ouled-Azam, Ouled-Bouneder, Cheurfa. —
Beni-Koura. —Bou-Ado I (Si Abdallah l»ei Ahmed
chérifj..— Er-Ghioua (Mohammed ben Ali).—Mez/iat (caïd Mohammed ould Abdesselem).
Ces deux dernières sont sur la rive droite del'oued Ouergha.
Aoiilaï;EI-Boiir, oued Alouaï: Zaouia Taouledman,oued Aoulaï : Ta/a r in, oucdTazzert;Tazzert, oued
Ta/zcrt; EI-Mghala, oued Tazzerl.
Beni-Kissan.
Dermi (Fouki ctSeflli, près «le l'oued Aoudour:
Ta/rout, pr«>s de l'oued Aoudour ; El-Amoniiiïn.
près «le l'oued Aoudour : EI-Mi/ab, près «le l'ouedAoudour ; El-Mouïa, prés de l'oued Aoudour ;Ascdour (S
1et F'), près de Foued Aoudour ; Zaouia,
près «le l'oued Aoudour; Kl-Kitoun. près de l'ouedAoudour ; El-Kelliïn, près de l'oued Aoudour ;Aïn-Douar, près de Foued Aoudour ; Beni-Kisnn,oueil Ouergha ; El-lfaoïita, oiicd Ouergha ; K"-Ali-'hen-Ahilesselcut. oued Ouergha.
Les Beni-Onriagcl sont comprisentre l'oued
Ouergha, l'oued Aoulaï, les Djaïa, les Beni-Zc-ronal et Foued Aoudour.
— 41
IV. — RÉGION SUD DE FEZ
La région sud de Fez est habitée par deux
grandes tribus berbères : les Aït-Youssi et lesAïl-Tserroiichcn fou Scghrouchcn).
A. Les Aït-Youssi se subdivisent en Gheraba «|iiihabitent autour de Sefrou et en Djbaïlia quis'étendent depuis Foued Guigo jusqu'à la Mou-
lotiya.Au cours des opérations effectuées en septer?
bre 1911 et janvier I!l 12 deux fractions «les G',raba ; les Aït-er-Beba et les Aït-Makhlouf, ont faitleur soumission. Les Aït-Fingo habitant FouedAmekla continuent à inquiéter Sefrou.
Les Aït-Youssi de la montagne occupent la
partie la plus aride et la plus difficile de l'Atlas.Les Aït-llalli au Sud-Est habitent dans les valléesde Foued Sebou, de l'oued Seghina, Amekla, Zgan.Zra; ils sont sous l'autorité nominale «lu caïd
Lhadj lladdou secondé par Mohammed cr Bami.Ils sont rentrés en relations avec nous.
Les Aït-Messaoud ou Ali habitent Foued Guigo.les deux versants de l'Atlas, l'oued Enjil affluentde la Moulouïu. Ils sont voisins des Bcni-Mguild.Les Aït-Messaoud ou Ali sont sous l'autoriténominale du caïd Mohammed ould Omar, ilssont restés jusqu'ici dans un état de neutralité dusans doute a leur éloignetnent.
Tous les Aït-Youssi étaient autrefois groupéssous la haute autorité «lu caïd Omar el Youssi.Celait un grand seigneur berbère qui comman-dait la route de Fez au Talilalet par Ksabi. Il aété assassiné dans un guet-npens au retour dune
petite opération contre ses voisins les Tserrou-chen. Depuis, les influences se sont morcelées etson fils Mohammed ould Omar bien qu'intelligentest loin «Favoir l'autorité de son père.
— 42 —
B. Les Aït-Tserrouchen. — Les Aït-Tserrouchenforment deux Ilots au milieu des Aït-Youssi.
1° L?s Aït-Tserrouchen dTmouzzer habitent la
montagne qui domine la plaine du Sais entre les
Aït-Youssi, les Deni-Mtir et les Beni-Mguild. Le
petit groupe des Aït-Arfa s'y rattache. Il écoute la
parole du chérif Si Raho liabitant a Anoceur etfaisant cause commune avec les Aït-Fringo dissi-
dents, qui nous restent particulièrement hostiles.La région de l'oued Amekla et d'Imouzzcr a été
Sarcouruepar la colonne Dalbiez en janvier 1912.
lais l'ennemi, usant de la tactique si souvent
employée par les Berbères de l'Atlas, s'enfuit dansles montagnes et les forêts semées de ravins
innaccessildes, mettant en sOreté ses tentes et ses
troupeaux. Il descendit ensuite dans la plainepour refaire ses coups de mains dans les environsde Sefrou, toujours vaillamment repoussé par le
capitaine Richard d'Ivry.Cependant, l'hiver, chassés par la neige qui
recouvre l'Atlas, les Berbères seront dans l'obli-
gation de chercher les pâturages et ils seront àce moment plus vulnérables.
2° Les Aït-Tserrouchen-Djbailia habitent la ré-
f;iondu Djebel Tischoukt (ou Tchotikt) entre
'oued Seghina et Foued Guigo. Leur centre prin-cipal est El-Mers au pied du pic «le Lalla-oum-el-Bent. Ils voisinent dans Foued Guigo et dansle Djebel Tagnancit avec les Aït-Halli et ilss'étendent «lans l'oued Mdezfnom que prend l'oued
Guigo avant de devenir le Sebou) entre les Nar-moiicha et les Beni-Alam. Si Mohammed Tser-rouchni et Si Akka,son filsatné.habitentTnghzotit-n'Ouagga dans l'oued Seghina. Ce chérif sembleavoir sur le groupe des Aïf-sidi-Ali une assez
Sef; Izouggaren, 30, une partie à Oued-Guigo ;A.-ltaho ou Amor, 30, une partie à Oued-Guigo;.1.- Yahia, 30, une partie à Oiicd-Guigo ; A-liesri,40, une partie à Oued-Guigo: A.-Kaîs, 100, une
partie n Oued-Guigo ; A.Almis, 100, amenésd'Almis par le caïd Omar-el-Yonssi.
Ikhater. — A.-ben-Bouhou, 80 tentes, oued
Guigo et Imjil ; A.-Bouhott, 30, Guigo et Imjil;A.-Aïssa,W. Enjil ; A.-Lhassen ou Kermous,20,
Imjil et Tnkkant-Amokran ; A.-ben-Saïd, 30,
Guigo et Imjil ; A.-Yacoub, 100, Enjil et Tckiat ;A.-Saïd-Messaoud, 25, Enjil et Takhant-Amo-kran: laouin, 12, Enjil ; 10, Guigo.
— 43 —
A.-ben-Amor. — A.-Mohammed ou Baho, Ti-
jan ; A.-Khetlou, Tijan ; A-Saïd ou Omar, 60,Zcklat ; Imenhain, las ou Kibel ;.I.-Jt7 ou //*/</-
Alla, A.-Lhassen.Le caïd, El Iladj lladdou, est venu à Aïoun-
Smar le 3 septembre 1911, habile Sefrou ; sa tribuet sa tente sont à Cheurbana.
AlT-TSERBOtîCHEN
I. — Aït-Tserrouchen d Immouzzer.
Ait-lkhelf.— A.-bou-Azza,60 tentes, à Imouz-zer. Caïd : Mohammed ou Mezzial, venu le 27aoiU
— 40 —
1911 ; A,-Lhassen ou llossain, 150, à Iraouzzer.Hammami ben Mohammed; A.-Salah, 90, à
Tafrent, entre Imouzzer et Kandar. llammou Ali ;A.-Messian, 45, à Hamria; A.-Belkacem, 45, àTizi-n-Brahim. Mohammed ben Ali; A.-Lkassenou Ikkelf, 60, a Sahel-Achar; Sidi-Ha h ho f estdes Aït-Arfa, est installé sur les terres des Aït-Youssi-Gheraba (Aït-Fringo-lboua).
Ait-Abdallah. — A.-Iddir, 150, à El-llcrahir.El Iladouein ould Touda; El-llajaj, 130, à Tir'zer't. Saïd ou Mohammed ; A.-Arfa de Lent»
douar, 30, Daïa Aoua; A.-Ouadefel, 50, Chaabat-el-Kharoub. llajoui ben Ali; A.-Seba, 80, Tan-feklit. Mohammed ou Akka; A.-Abbou ou Mo-
hammed, iO, Bou-Saïd, entre Aït-Seba et Béni-
Mtig. Akka bou Ichechou; A.-Lhassen ou Vous
sel", 20, près des Aït-Seba (a Djerf). llammou ouEl Iladj; A,-Youssef ou llammou, 30, h Tiizilt.Ali ou El Iladj; AheUTarga, 16, à Tiizilt; I-Ali ou Aïssa, A.-el-Medjoub, 20, à El-Blouz.
II. — Aït-Tserrouchen de la montagne.
AÏT-8IDI-.U.I
Aït*Ahmed. — A.-Akka, A,-Ichechou, Ijrgni,A.-Sidi-Akka, Akl-Tazrout, 500 tentes, Mah-mouda. Darg, près de l'oued Seghina. Fractiontrès faible; A.-Ali, 60, El-Mers, marché des Aïl-
Tscrrouchen; A.-Youssef, 150, Taghit (fractionriche) ; A .-Lkassen, 60, El-Mers ; . I .-Belkacemou llammou, 60, djebel Tischoukt. Sidi Moham-med Azcroual; A.-Mohammed-Amezian, 160,Bcn-Smin, entre Skoiira et Beni-Graim (fraction
riche) \A.-Mokand, 500,Tachfacht, près du «liebel
Tagnaneit, territoire pris aux Aït-llalli ; El-Aotin,
prèsde Tischoukt; A.-Abderrahman, 200, Kl-
Mers.
Idghassen.— Imhaouchen, A.-llammou-
Yahta, A.dten-lckechou,' A.-Mohammedou Ali,
— 47 —
A.-Ahmed, A.-Moulay-Saïd, 800, entre Skoura,Foued Mdès elles Beni-Alaham; A.-Abdallah,150, El-Mcrs.
BEM-SADDEN
Caïd : Omar ould Touda.
I. — Alt-Sllman.
Aït-Sliman. — A.-Amettr, 70 à 80 tentes. CaïdOmar ou Touda, cheikh Ahmed Abdelkerim.El-Kifan (Koudia), entre Beni-Sadden et Zrarsa,et Aït-Tserrouchen et Aït-er-Reba ; . I .-flamidan,50, Ali ou Raho. El-Kifan et Kef-el-Beger; A.»
Saïd-hel-Lhassen, 60, Saïd ou Hammou-Moham-med ou Lbassen-Maamma, Bir-Chelala, petiteskasbahs, voisins Aït-Amouyer et Ibamouden.
Hzala. — A.-Amouyes, 50, Mohammed ou
Saïd, Bir-el-Aïa, voisins des Aïl Ameur; EÎ-Braiel,50, Abbou-hen-Mohammcd, Aïn Kadous. Se sontsauvés chez les Beni-Ouaraïn. Ils sont maintenantrevenus chez eux avec les Bcni-Sadd«;ii, Bou-
Zemlan, Aïn-Fellaj; A.-Mimoun, 40 a 45, Lhas-sen ou Itou-Ali; Ouguiten, 70 à 80, Mohammedou ben Aïssa. Sidi Abdallah-Moul-Hadjch-Saïd,voisins des Ouled-el-Iladj.
H. — Aït-Bekl.
Iharaouden, 150 tentes. — A.-Chaho, Bon Aliben Ali ou Berraho: A.-Amor ou Chako, Tebomla,zaouia de Sidi-Mohammed-hen-Ahmed-el-1Mie/-zani: A.»Alton, Mohummed ou lladdou: I.-
Allah, Ali ou Lhasseii; A.-Xaceur, EI-Ghazî-bel-
Ha«ij~l.arbi, près de Gem-Bouzouf. In seul douar
— 48 —
au milieu de la tribu : Tebouda-Aïn-Deheb. .1.-
Ilasscin, A.-Saïd, A.-Salait.
Aït-Abbou, 100 tentes. — Iharkaten, A*>Dja-heur, Mohammed ou Akka, ami du caïd Omar ouTouda. Ds. oued Sebou à El-Mtira, Médita; .1.-
Abbou, 3 ksour. Mohammed ou Ali. Aït-Sbit,près du Sebou.
Aït-Imelouf, 120 à 130 tentes.— .1. ou Berkam,Lhassen ou llammou, voisins de Gueschata des
Aït-cr-Bebu, rive gauche du Sebou ; A .-Moussa,
A.-ben-Akmed, A.-llassein, A.-ben-Atman, A.»ben-Ali Ali ou ben-N«ceur; A.-bou-Azza.
Un seul douar à Cheïrat : Koudia-Ali-llassi-Dar-cl-GhezIan.
gkous ; Amgoud-el'Mcllak ; Ma ou Zaghar(Souk et Tleta), dans Foued Amzez.
Sommai. — Boa-Flou; Jerro; Ckkara;Mc-ziaz ; El-Azib ; Taria ; lieni-Hassan, entre ouedTarzout et oued des Beni-Aïssi ; Talghsount ;Aila, près de Beni-Berber ; Dar-Aghetlab.
led»Sidi-lland-ou»Moussay El-Ghorfat.Béni Acem. — Acht-Alnenej : Acht-Braret, lar
ou Ahdoud; Ouled-Ali ou Fares; Ikarouan, 400,Mohammed Amezian; Izkiriten, 500; Karouchen,500, M* ben Kejouba; Ikhouanin, 400, El IladjMohammed Ibkich: Ikaboun, 300, El HaiHAmar;
Président : M. %m, ETIENNE, ancien Ministre de la Guerre.Trésorier ; M. RB*KFOlfRET.jtfemam.'MM.
AUGUSTINBERNARD. Professeur «leGéographie de l'Afri-que «lu Nord à la Sorbonne;
Prince ROLANDBONAPARTE;PAULBOURDE;Comte A wtCASTRIES;J. CHAILLEY, Député;J. CHARLES-HOUX,ancien Député ;Le Général DERRECAGAIX;S. DERYIMX, Président du Conseil d administration de
la CuinpîitfjHM'Paris-Lyon-Méditerranée;F. GUILLAIX. ancien Ministre «les Colonies ;J. IIEKBETTF.. Puhlieiste;0. BOUDAS, Professeur à l'Ecole des Langues Orientales
virantes;UÎCIE-XROBERT. Sénateur;Comte B. m LABRY;Le Général ne LACROIX;RENÉMILLET, Ambassadeur de France ;MIMABT.Ministre plénipotentiaire;RKCÉMOULIN';RBXBPIXOX; !GEORGESPRKSTAT;R.REGOULY;RRXESTROUMB.Gouv. général honoraire des Colonies ;Marquis R. DBSEGOXZAC;Le Général VARIGAULT;
Secrétaire général : AUGUSTETERRIER ;Secrétaire général adjoint ; J. LADRBIT DE LACHARRIÈRE;Secrétaire : ROBERTDECAIX ;
Siège du Comité : 21, Itl6 Cassette, Paris.
Tout Français souscripteur et une somme au moins égaleà 20/r. devient adhérent du Comité */» Maroc et reçoitT « Afrique française », organe mensue Comité.
Adresser les souscriptions au Trést >< du Comité du
Maroc, 21, rut Cassette, Paris-®".
Pari*. —ImprimerieLevé. 17,rue Cassette.
GCXLVIITiÉ: X)XJ MAROC
Président : M. Kr«;. ÊTIEXXE, aucieu Minislr»' de la Guerre.Trésorier : M. RESÊFOURKT.
*|tt**«lu Nord à lu Sorhouiie;Prinee ROIANIIBONAPARTE;PAIX BtlURDE;Comte A ni: CASTRIES;J. CHAILLEY, IV-niité;J. CilARLES-ROUX, ancien Député ;Le lié» éral DERRECAGAIX;S. DERYILLE. Président «lu Conseil d'admîuislratioti de
la foiinpagiiu' Paris Lyon-Médil«'rranée ;F. GUILLAIX. ancien Ministre «les C«donic>;J IIERBETTE. Publuisle;O. BOUDAS, professeur ït l'Ecole «les («indues Orientales
vivantes;Li«:n:\ HUBERT. Sénateur:Comte E. DKLABRY;Le Général DELACROIX;BEXÊMILLET, Ambassadeur de France ;MIMAIT. Ministre plt'iiipolenliaire;ItRxÉ MOULIN;KKSÉPIXOX;GHONSESPRESTAT;R. REÇOIT,Y:ERXESTROUME.Gouv. général honoraire des Colonies ;Marauis R. DKSEGOXZAC;LeGénéral VARIGAULT;
Tout Frmirtiix souscripteur dune somme au moins égaleà 20 fr. devient adhérent du CornLé du Mai'oc el reçoitr « Afrique fronçai** », organe mensuel du Comité.
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