Graphic Design • Film Directing & Photography
Online fine French food & wine•••
Branding, Print Layouts
•••Different logo and pattern design alternatives for APICIA, a freelance branding project.
Indie Picture House •••
Logotype
•••LA FABRIKA is a gallery and a picture house located in East London focusing on independent films. Its aim is to enlighten and promote new waves of directions and artists while at the same time holding retrospectives of the ever-inspiring great masters of film. Keen to promote foreign as well as local artists and designers, the gallery also holds special exhibitions.
•••On the top right page, plain version of the logo.
Below, logo filled with different graphic visuals.
LA FABRIKALifestyle & art films factoryUnit 42B, Glenn Studios12 Andrews Road, London E8 4QN+44 (0)203 6672 505
•••Business Cards
•••Different printed versions.
LA FABRIKALifestyle & art films factory
Unit 42B, Glenn Studios
12 Andrews Road, London E8 4QN
+44 (0)203 6672 505
www.lafabrika.com
LA FABRIKALifestyle & art films factory
Unit 42B, Glenn Studios
12 Andrews Road, London E8 4QN
+44 (0)203 6672 505
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IX
Blue Velvet D. LYNCH, 1986
© Copyright 2013
LA FABRIKALifestyle & art films factory
•••
Picto-Movie Postcards
•••Minimalist graphic postcards symbolizing a cult movie with a pictogram.
•••
Graphic Posters
•••Shapes filled with visuals picked up from paintings and film screenshots depicting the idea of picture factory LA FABRIKA is meant to be.
•••As part of Marseille-Provence 2013 event, MP 2013 vs London is a digitally illustrated mini book inspired by Vahram Muratyan’s Paris Vs New York.
Illustrated Book•••
Digital Illustration, Editorial Design
•••Short story collection that includes one poem and five stories in colla-boration with my friend and writer Cleo Mena Maltagliati. I personally designed the front cover and visual content as well as contribution to some of the tales.
COVER
Short Story Collection•••
Collage, Editorial Design, Writing
C’était il y a un mois, peut-être plus
. Je ne me souviens plus vraiment. Tou
t est
très sombre. Lorsque je me remémore un
événement, celui-ci devrait tirer méc
aniquement le
suivant comme la ligne tiré du pécheur
le poisson attendu, où la tige de sau
ge la racine
qui la suit; là tout s’effondre dans
mon esprit, tout faiblit, perd de s
on intensité.
Lorsque je revois ces images, elles
semblent artificielles, cirées, polie
s - comme une
illusion que mon âme à créée pour que
je me sente moins seule, un peu moins
insignifiante.
Un effort de plus. Sournois. Supplic
e. Je vois encore. Un peu. Difficilem
ent. La vue se
trouble -ou bien mon esprit.
Il faisait beau ce jour-là. J’avais
découvert au milieu de mes bois ambr
és la
fraîcheur d’un lac, côtelé de roseau
x, grevé de nénuphars surnageant; j’
avais chaud,
comme aujourd’hui. Une grande chaleur
sur moi. Étouffante. Le genre qui pren
d à la gorge,
qui empeste sur la peau. Je crois qu
e je n’ai même pas hésité; j’ai fond
u dans le lac,
habillée. Liquide, inconsistante. Des
ronds d’eau, de petits cercles d’eau
tout autour
de moi. Ma robe collait à mes seins
durcis, tombait de mes épaules rosie
s, mon corps
entier piqueté d’impacts d’orties qu
e j’étais allée cueillir la veille,
irradiait. De
petites dunes rougeâtres, brillantes,
luisantes de douleur. L’eau était auss
i salvatrice
que virulente. Toute ma peau baignait
dans l’instant de repos, et mes épaule
s, en flammes,
faisaient courir sur mon corps des v
agues intenses de tiraillements et d
e picotements
involontaires. Entraves. Les lacets d
ans mon dos m’empêchent de respirer
vraiment, mes
doigts passent entre
Un cabinet bleu. Un bureau de bois massif au centre, deux fauteuils de velours crème de part et d’autre. Sur le bureau, quelques dossiers entassés, un écriteau officiel sur une plaque de cuivre où sont ciselés ces mots : Lionel Bartolomé, psychiatre clinicien. Une étagère avec quelques livres placés là comme pour être vus. Lionel, assis, un stylo et un grand carnet en cuir devant lui. Quelques pages y sont déjà griffonnées d’une petite écriture serrée. Rébecca, désorientée, affalée en boule sur une chaise bancale, placée à droite du bureau rien que pour elle, semble souffrir d’un mal inconnu. « Je ne sais pas », lui avait-elle répondu presque sans le vouloir. Les yeux dans le vague. La tête bourdonnante. Son ventre lui fait mal, très mal. Elle ne sait pas si cela est dû à l’anxiété ou bien si c’est son corps qui métabolise ses doutes en une souffrance vive et pénible. Elle pose sa main sur son ventre en appuyant fortement comme pour essayer d’en extraire les parties en flammes. C’est une brûlure qu’elle ressent. La brûlure de la révolte. Elle hésite entre tout arrêter, s’enfuir à nouveau, ou bien rester là, poser sur cette chaise éclopée et mitée à l’écouter faire des reproches. Elle n’aime pas ça les reproches. Elle n’avait pas entendus de reproches depuis un long moment. Elle avait été bien dans cette autre vie, loin de tout, loin d’elle-même, cette autre qu’elle connait si peu, cette autre personne qui lui fait peur, qui la force à agir compulsivement, sans logique, dans la pulsion de l’instant. Cette autre qui l’a fait tuer cette femme qu’elle aimait.
IXX
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South America Photo Diary •••
Photography & Editorial Design
COVERS
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XXI
•••New York Trip Diary is part journal for travellers to record their experience while it is also designed to inspire the traveller to think creatively and see the city through an artistic lens. I created QR codes that the traveller can scan at the back of a number of posters that are included with the guide. The QR codes take them to a Tumblr that showcases a number of my own portrayals of NY through the use of GIFS and photographs. As well as this, I directed a 5-minute length video-portrait of my friend and aspiring artist Boby Friez reachable through another QR code on a postcard that is slipped into the journal.
New York Trip Diary •••
Editorial Design & Photography
•••Interactive Postcard
•••This postcard slipped into the trip diary introduces an artist and his work throughout a video portrait reachable by scanning the QR code at the back.
Françoise
I
Mon sourire - mes ivresses -
C’est Elle - au détour d’un banquet
Ou sur les bancs, à la messe
Mes joies - ces lignes -
C’est Toi - l’Audace déshabillée
Qui ondoie dans la piscine
Et mon regard, embué vers le ciel
C’est ma peine en ce jour
De voir faner - ma Rose Eternelle
Loin du Bosquet des Amours
Françoise
I
Mon sourire - mes ivresses -
C’est Elle - au détour d’un banquet
Ou sur les bancs, à la messe
Mes joies - ces lignes -
C’est Toi - l’Audace déshabillée
Qui ondoie dans la piscine
Et mon regard, embué vers le ciel
C’est ma peine en ce jour
De voir faner - ma Rose Eternelle
Loin du Bosquet des Amours
LVII
Et p
uis a
u di
able
le v
in e
t l’ab
bé !
L’az
ur d
u ci
el e
t l’e
au tu
rquo
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Je n
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Nec
tar d
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mor
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Et l
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crer
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une
Cou
ronn
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Grâ
ce
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tels
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Where’s my fire?Lost my passion to a poison barrel
Dark waters left unburntDrained, the torrents to my heart
Drained, the rivers to my brain
Whe
re’s
my
fire?
Onc
e I f
ell i
n lo
ve w
ith th
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now
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BURN ITBURN ME
But never flee
SUV
Les f
eux
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vill
e qu
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rière
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fond
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car
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i à la
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SUV
Les feux de la ville qui m’a sacréeS’éloignent derrière la vitre noireMon corps aurait dû fondre dans le brasierL’infini défile sous mes yeux, perçants d’espoir
Plus rien ne demeure derrière moiQu’une lourde trainée de poussièreAbandonnés mes bijoux et mes robes de soieOublié mon nom, ma beauté et mes prières
Car mon ami à la peau sombreMe mène à travers le désertOù secrètement, je m’en vais chercher l’ombreEt les chaudes caresses d’un vent sincère
Mais mon ami à la peau de nuitNe parle jamais de lui ni de ses frèresIl me lit des poèmes et dans mes yeux luisentDes éclats de vie, le retour de la lumière
SUV
Les feux de la ville qui m’a sacrée
S’éloignent derrière la vitre noire
Mon corps aurait dû fondre dans le brasier
L’infini défile sous mes yeux, perçants d’espoir
Plus rien ne demeure derrière moi
Qu’une lourde trainée de poussière
Abandonnés mes bijoux et mes robes de soie
Oublié mon nom, ma beauté et mes prières
Car mon ami à la peau sombre
Me mène à travers le désert
Où secrètement, je m’en vais chercher l’ombre
Et les chaudes caresses d’un vent sincère
Mais mon ami à la peau de nuit
Ne parle jamais de lui ni de ses frères
Il me lit des poèmes et dans mes yeux luisent
Des éclats de vie, le retour de la lumière
LXXI
LXXIII
Heart Tandem
He teaches meShe mothers meHe shines, reflectsThe WiseShe glows, she shapesThe Empress
They share a heart tandemAnd I mourn without them
Love flickers down the hillMy soul to the marlsAnd sorrows to the streamThorn-wrapped, I’m falling She’s a wife, a sweetheartStares the huntsman from the treesHe shoots but never hurtsShe flees but never leaves
He relates, he knowsThe SavantShe writes, recallsThe Queen
They share a heart tandemAnd God knows I love them
Mes Beaux, mes Grands
Lui m’enseigneElle me materneIl luit, raisonneLe SageElle brille, façonneL’Impératrice
A eux deux un cœurMoi sans eux je pleure
Amours dansantes sur les collinesAux marnes mon âmeAu ruisseau mes douleursTombe mon corps couvert d’épines
Elle, la femme, la belleL’admire le chasseur, perchéIl tire mais ne blesseElle fuit mais ne disparaît
Lui sait, raconteLe SavantElle se souvient, écritLa Reine
A eux deux, une fable, un emblèmeO mes Grands, moi, je vous aime