Top Banner
Syndicat National Unitaire de l’Enseignement Professionnel Syndicat National Unitaire de l’Enseignement Professionnel Syndicat National Unitaire de l’Enseignement Professionnel Académie de Créteil Maison des Syndicats 11-13 rue des Archives 94000 CRETEIL Tél : 01 43 77 02 41 Bulletin n° 107 Avril 2018 PRESSE CRETEIL PPDC Dispensé de timbrage Directeur de publication : Gérard RUMEAU - CPPAP 0920 S 06118-ISSN 1632-0506 Prix du numéro : 0,50 euro - Imprimé par nos soins - Dispensé de timbrage Sommaire P1 : Edito P2 : Promo d’échelon P4 : Hors Classe P6 : Classe exceptionnelle P8 : Réformes voie pro P10 : Non-Tit. et agenda P11 : Adhésion P12 : CTA postes www.creteil.snuep.fr Laurence Trublereau - Koba Traoré Co-secrétaires académiques Déposé le 03/04/18 L e SNUEP-FSU se félicite de la mobilisation lors de la journée nationale de grève et de manifestations sur la Fonction Publique du 22 mars. Quoi qu’aient pu en dire un certain nombre de mass médias, les salariés sont toujours plus nombreux, engagés dans la grève et dans les cortèges. La FSU et les syndicats de fonctionnaires mobilisés ont d’ores et déjà obtenu l'avancée du rendez-vous salarial au mois de juin. Pour peser dans les discussions et permettre le dégel de la valeur du point d'indice, l'abandon de la journée de carence et la mise en œuvre du protocole PPCR, le SNUEP-FSU appelle les personnels de lycées professionnels à se réunir dans les établissements. À l'heure où le gouvernement souhaite remettre en cause les modalités d’élaboration de nos salaires, les CHSCT dans la fonction publique, nos statuts et restreindre toujours plus l’emploi public, le SNUEP-FSU considère que c’est au plus tôt que la riposte syndicale doit être menée. C'est ensemble avec la profession que nous devons amplifier la mobilisation. Les statuts de la Fonction Publique sont avant tout des garants incontournables d'un service public de qualité sur l'ensemble du territoire pour toutes et tous. REJOIGNEZ-NOUS ! SYNDIQUEZ-VOUS AU SNUEP-FSU ! Ceux qui luttent peuvent perdre. Ceux qui ne luttent pas ont déjà perdu. B. Brecht
12

Syndicat National Unitaire de l’Enseignement Professionnelekladata.com/TcC24zQr518X7uy5zBtEzd39ge4/revue-107-site.pdf · Laurence Trublereau - Koba Traoré Co-secrétaires académiques

Jul 23, 2020

Download

Documents

dariahiddleston
Welcome message from author
This document is posted to help you gain knowledge. Please leave a comment to let me know what you think about it! Share it to your friends and learn new things together.
Transcript
Page 1: Syndicat National Unitaire de l’Enseignement Professionnelekladata.com/TcC24zQr518X7uy5zBtEzd39ge4/revue-107-site.pdf · Laurence Trublereau - Koba Traoré Co-secrétaires académiques

1 SNUEP-FSU

Syndicat National Unitaire de l’Enseignement ProfessionnelSyndicat National Unitaire de l’Enseignement ProfessionnelSyndicat National Unitaire de l’Enseignement Professionnel

Académie de Créteil Maison des Syndicats 11-13 rue des Archives

94000 CRETEIL

Tél : 01 43 77 02 41

Bulletin n° 107 Avril 2018

PRESSE

CRETEIL PPDC Dispensé

de timbrage

Directeur de publication : Gérard RUMEAU - CPPAP 0920 S 06118-ISSN 1632-0506 Prix du numéro : 0,50 euro - Imprimé par nos soins - Dispensé de timbrage

Sommaire

P1 : Edito P2 : Promo d’échelon P4 : Hors Classe P6 : Classe exceptionnelle P8 : Réformes voie pro P10 : Non-Tit. et agenda P11 : Adhésion P12 : CTA postes

www.creteil.snuep.fr

Laurence Trublereau - Koba Traoré Co-secrétaires académiques

Déposé le

03/04/18

L e SNUEP-FSU se félicite de la mobilisation lors de la journée nationale de grève et de manifestations sur la Fonction Publique du 22 mars. Quoi qu’aient

pu en dire un certain nombre de mass médias, les salariés sont toujours plus nombreux, engagés dans la grève et dans les cortèges. La FSU et les syndicats de fonctionnaires mobilisés ont d’ores et déjà obtenu l'avancée du rendez-vous salarial au mois de juin. Pour peser dans les discussions et permettre le dégel de la valeur du point d'indice, l'abandon de la journée de carence et la mise en œuvre du protocole PPCR, le SNUEP-FSU appelle les personnels de lycées professionnels à se réunir dans les établissements. À l'heure où le gouvernement souhaite remettre en cause les modalités d’élaboration de nos salaires, les CHSCT dans la fonction publique, nos statuts et restreindre toujours plus l’emploi public, le SNUEP-FSU considère que c’est au plus tôt que la riposte syndicale doit être menée. C'est ensemble avec la profession que nous devons amplifier la mobilisation. Les statuts de la Fonction Publique sont avant tout des garants incontournables d'un service public de qualité sur l'ensemble du territoire pour toutes et tous.

REJOIGNEZ-NOUS ! SYNDIQUEZ-VOUS AU SNUEP-FSU !

Ceux qui luttent peuvent perdre.

Ceux qui ne luttent pas

ont déjà perdu. B. Brecht

Page 2: Syndicat National Unitaire de l’Enseignement Professionnelekladata.com/TcC24zQr518X7uy5zBtEzd39ge4/revue-107-site.pdf · Laurence Trublereau - Koba Traoré Co-secrétaires académiques

2 SNUEP-FSU

Un nouveau déroulé de

carrière plus égalitaire… (…) Cette CAPA d’avancement

d’échelon est la première depuis

l’application du protocole PPCR.

Nous sommes dans une année de

transition entre deux systèmes. Nous

devons redire ici la plus grande

justice et équité qu’amènent dans les

carrières en classe normale ces

nouvelles grilles d’avancement

d’échelon. En lieu et place des 10

années dans les anciennes carrières, il

n’y aura plus que deux années de

différenciation possible du rythme

d’avancement entre les collègues.

Rappelons que ces écarts importants

dans la progression de la carrière ne

reflétaient pas la plus ou moins bonne

valeur du travail fourni par les

enseignants mais résultaient bien

souvent de la fréquence des inspections

et de la date de la dernière note

pédagogique ; éléments décisifs pour

dépa r t age r l e s ca r r i è re s qui

dépendaient pour une bonne part de la

discipline d’exercice, du secteur

géographique voire du fait que l’on soit

un homme ou une femme ! Nous ne

pouvions que dénoncer un système

d’avancement loin de respecter la

rigueur nécessaire à une équité sans

faille entre les PLP de l’académie.

Effectivement, le système précédent

était profondément injuste et le

nouveau déroulé de carrière figurant

dans le décret d’application de

l’accord PPCR est un acquis

important pour lequel la FSU s’est

battue et continue de se battre.

Beaucoup d’éléments vont dans le

sens de nos mandats : la

reconstruction de la grille indiciaire

avec une revalorisation des échelons

de début de carrière, l’intégration

d’une partie des indemnités au

traitement statutaire, le déroulé de

carrière plus égalitaire avec la

vitesse de promotion au choix

garantie à tous, l’assurance d’un

parcours de carrière sur deux grades

sont des avancées qu’on ne peut nier.

… mais des avancées

insuffisantes… Ces avancées sont-elles suffisantes ?

Nous avons toujours déclaré que ce

n’était pas le cas ! Les revalorisations

indiciaires sont très loin de compenser

la perte de 9% de pouvoir d’achat

subie par les fonctionnaires en raison

du gel des salaires remontant à 2010.

Quant à la création d’une classe

exceptionnelle s’apparentant à un

grade fonctionnel, elle ne constitue pas

en l’état une perspective de

revalorisation de la carrière accessible

à tous.

De surcroît, les problèmes d’iniquité

que posaient les anciennes carrières

risquent de perdurer avec les deux

accélérations de carrière. En effet,

comment attribuer à seulement 30 %

de la profession une bonification d’un

an ? Beaucoup d’enseignants vont se

considérer à juste titre comme les

victimes d’une décision arbitraire qui

va ralentir d’une année leur carrière.

Est-il justifié et juste de décréter des

quotas ? Les notes pédagogiques

correspondent à des dates d’inspection

très différentes d’un enseignant à

l’autre et les 315 notes vieillies

prouvent cette année encore comme

auparavant que le système continue de

pénaliser les collègues peu inspectés

auxquels l’administration fait payer ses

propres dysfonctionnements.

Extraits de la déclaration liminaire du SNUEP-FSU CAPA du 16 mars 2018

PROMO D'ÉCHELON 2017-2018

Pourquoi certains PLP sont-ils privés d’ASA ? La réponse scandaleuse de l’administration :

L’Avantage Spécifique d’Avancement permet aux collègues exerçant dans les communes classées politique de la ville de

gagner des mois d’exercice et donc, par effet rétroactif, d’avancer la date effective de leur passage à l’échelon supérieur.

Or, l’administration fait de la date de la mise en œuvre du PPCR, soit le 1er septembre 2017, une date buttoir

infranchissable et rejette catégoriquement la prise en compte des mois d’ASA quand ils ramènent la promotion avant

cette date. Et même leur fractionnement, qui aurait pu être un moindre mal, est refusé pour de pseudo-motifs techniques.

Ces rigidités injustifiées, si ce n’est pour des raisons comptables, aboutissent à une situation paradoxale, injuste et

inacceptable : pour les PLP exerçant en établissement classé, la date de promotion des uns avec plus d’ancienneté dans un

même échelon est nettement postérieure à celle des autres avec beaucoup moins d’ancienneté !

Pourquoi choisir le

SNUEP ?

Les collègues que vous avez

élus prennent constamment la

parole en GT, en CAPA et au

CTA pour la défense de notre

métier et obtenir une réelle

revalorisation de la voie pro.

Page 3: Syndicat National Unitaire de l’Enseignement Professionnelekladata.com/TcC24zQr518X7uy5zBtEzd39ge4/revue-107-site.pdf · Laurence Trublereau - Koba Traoré Co-secrétaires académiques

3 SNUEP-FSU

…et une transition

génératrice d’injustices

inadmissibles…

P lus grave encore, le cas des

collègues qui ont dépassé une

durée de deux ans dans le sixième

échelon ou de deux ans et demi dans le

huitième échelon n’est même pas

étudié : ces derniers passent

systématiquement à l’ancienneté, sans

pouvoir être éligibles, et perdent donc

injustement l’opportunité d’une

accélération de carrière !

Nous avons également constaté des

dizaines d’erreurs défavorables aux

collègues dans le calcul des ASA, et

cela semble concerner les promotions

qui, par rétroactivité, prendraient effet

avant le 1er septembre 2017. Quelle

explication pouvez-vous nous fournir ?

S’agit-il d’une simple erreur de calcul

manuel ou les mois d’ASA manquants

et dus seront-ils récupérés à la

prochaine promotion ? Cette année ont

lieu les premiers rendez-vous de

carrière. Leur caractère systématique

devrait à terme réduire ces anomalies.

Pourtant, trop d’inconnues subsistent :

comment cela se passera-t-il quand des

enseignants n’auront pu être évalués?

Comment cela va-t-il se passer pour

les enseignants en congé parental?

Pour les enseignantes en congé

maternité ?

…en pleine avalanche de

mauvais coups sur les

fonctionnaires !

Enfin, le SNUEP-FSU ne peut que

condamner le report d’un an à compter

de janvier 2018 de l’application des

mesures issues du cycle de discussions

PPCR. La décision brutale de revenir

sur cet accord salarial constitue une

rupture de la parole de l’État. (…)

Le Vœu de l’intersyndicale

« L’unanimité des commissaires

paritaires du corps des PLP de la CGT

Educ’action, du SNUEP FSU et du

SNETAA FO refusent d’entériner un

tableau d’avancement qui ne respecte

pas l’entièreté des droits des

personnels. L’intégralité de

l’Avancement Spécifique d’Ancienneté

(ASA) n’est pas prise en compte dans le

projet proposé par l’administration.

L’administration ne peut justifier

légalement cette situation. Nos

organisations accompagneront les

collègues lésés dans leurs recours. Nous

décidons de voter contre ce tableau de

promotion. Nous refusons d’être

associés à cette rupture d’égalité.»

PROMO D'ÉCHELON 2017-2018

Le SNUEP a voté contre ce tableau d’avancement qui ne respecte pas intégralement les droits de tous

les PLP. Le SNUEP était dans la rue le jeudi 22 mars pour combattre avec les collègues :

ATTAQUE CONTRE LES STATUTS ✦ 120 000 suppressions d’emplois en 5 ans

✦ Recours accru aux contractuel˙les

✦ Abandon de missions de services publics et

« externalisation » au bénéfice du privé

✦ Plan de départs volontaires

DEGRADATION DES SALAIRES ✦ Gel du point d’indice

✦ Rétablissement du jour de carence

✦ Augmentation de la CSG non compensée

à terme

✦ Extension du salaire au mérite

Rappel : Le PPCR ayant été mis en place le 1er

septembre 2017, cette 1e CAPA d’avancement

d’échelon assure la transition entre deux systèmes.

Pour la dernière fois, cette année, le barème prenait

en compte les anciennes notes administratives gelées

depuis l’année scolaire 2015-2016, ainsi que les

anciennes notes pédagogiques. L’an prochain, ces

deux notes auront totalement disparu et seront

remplacées par la double appréciation formulée lors

des RV de carrière. C’est sur la base des résultats

de ces RV que les prochaines promotions seront

examinées.

Barres de promotion PLP 2017-2018

ECHELON 7 9

BONIFICATION d’ANCIENNETÉ

(note dernier promu) 78,6 86,5

RATIO

PLP gagnant 1 an/total des promouvables 57/192 34/116

Page 4: Syndicat National Unitaire de l’Enseignement Professionnelekladata.com/TcC24zQr518X7uy5zBtEzd39ge4/revue-107-site.pdf · Laurence Trublereau - Koba Traoré Co-secrétaires académiques

4 SNUEP-FSU

La note de service concernant la campagne de

promotion 2018 à la hors classe rappelle que la

carrière des agents a désormais vocation à se

dérouler sur au moins deux grades.

Peuvent désormais accéder à la hors classe les PLP et

les CPE comptant au 31 août 2018 au moins 2 ans

d’ancienneté dans le 9e échelon de la classe

normale.

A titre transitoire pour la campagne 2018, à

défaut pour les agents éligibles de bénéficier

d’une appréciation issue du troisième rendez-vous de

carrière, le recteur formulera une appréciation sur leur

valeur professionnelle en se fondant principalement sur

les notes attribuées au 31 août 2016 (ou 31 août 2017

pour les situations particulières), et sur les avis des

corps d’inspection et des chefs d’établissement.

Les avis des Proviseurs et des IPR se déclineront en 3

degrés (Très satisfaisant, Satisfaisant, A consolider) et

seront consultables sur I-prof au moins 8 jours avant la

tenue de la CAPA. Les avis « Très satisfaisant » sont

limités à 20 % et devront être répartis de manière

équitable sur chaque échelon.

L’appréciation qualitative du Recteur correspondra à

l’un de ces 4 degrés : Excellent, Très satisfaisant,

Satisfaisant, A consolider. A chaque degré correspondra

un niveau de bonification (voir le barème ci-dessous).

Le nombre d’appréciations « Excellent » ne sera

attribué qu’à 10% des promouvables. L’appréciation

portée cette année sera conservée pour les campagnes

de promotion ultérieures.

L’opposition à la promotion à la hors-classe doit être

formulée de manière exceptionnelle et n’est valable que

pour cette campagne. Elle doit être accompagnée d’un

rapport motivé qui est communiqué au personnel

concerné.

Il faudra constituer via l’application i-Prof (onglet

« votre CV ») un dossier de promotion qui pourra

être actualisé et enrichi.

PREMIÈRE CAPA HORS CLASSE DES CPE ET PLP

DEPUIS LA MISE EN PLACE DU PPCR

Académie de Créteil : année 2018

Le SNUEP, avec la FSU,

la force collective pour la défense des personnels,

du métier et du système éducatif !

Se syndiquer au SNUEP-FSU, syndiquer de nouveaux collègues, c’est se donner les forces

collectives dont notre profession a besoin pour revaloriser tous les aspects de notre métier, nos

carrières, nos salaires et pour l'amélioration des conditions d'études de nos élèves.

Ce qu’il faut retenir de la note de service publiée le 19 février

Enrichissement du CV dans I-Prof Jusqu’au 2 avril 2018

Attribution des avis par les chefs d’établissement sur I-Prof

Du 11 avril au 4 mai 2018

Attribution des avis des corps d’ins-pection sur I-Prof

Du 11 avril au 4 mai 2018

Tenue des CAPA PLP : 18 juin 2018 CPE : 21 juin 2018

Calendrier cristolien des opérations

Page 5: Syndicat National Unitaire de l’Enseignement Professionnelekladata.com/TcC24zQr518X7uy5zBtEzd39ge4/revue-107-site.pdf · Laurence Trublereau - Koba Traoré Co-secrétaires académiques

5 SNUEP-FSU

PREMIÈRE CAPA HORS CLASSE DES CPE ET

PLP DEPUIS LA MISE EN PLACE DU PPCR

Echelon et ancien-

neté dans l’échelon

au 31 aout 2018

Ancienneté

théorique dans la

plage d’appel

Points

d’ancienneté

9+2 0 an 0

9+3 1 an 10

10+0 2 ans 20

10+1 3 ans 30

10+2 4 ans 40

10+3 5 ans 50

11+0 6 ans 60

11+1 7 ans 70

11+2 8 ans 80

11+3 9 ans 100

11+4 10 ans 110

11+5 11 ans 120

11+6 12 ans 130

11+7 13 ans 140

11+8 14 ans 150

11+9 et plus 15 ans et plus 160

Le SNUEP-FSU s’oppose au maintien des avis défavorables et interviendra pour éliminer le

pouvoir d’entrave d’avis potentiellement subjectifs et arbitraires.

Le SNUEP-FSU revendique une véritable revalorisation passant par la suppression de la hors classe

et de la classe exceptionnelle ainsi que la refonte des grilles indiciaires en une échelle unique sur 13

échelons à l’indice terminal 1063.

Valeur professionnelle :

Excellent : 145 points

Très satisfaisant : 125 points

Satisfaisant : 105 points

A consolider : 95 points

Barème national total = points attribués à la valeur professionnelle + points ancienneté

Points ancienneté

+

Page 6: Syndicat National Unitaire de l’Enseignement Professionnelekladata.com/TcC24zQr518X7uy5zBtEzd39ge4/revue-107-site.pdf · Laurence Trublereau - Koba Traoré Co-secrétaires académiques

6 SNUEP-FSU

Attaque sans précédent contre le paritarisme ! Cette CAPA s’ouvre dans une configuration inédite, en l’absence de la majorité des élus des personnels et de certaines organisations syndicales représentatives, alors même que les enjeux pour nos collègues sont

particulièrement importants. Loin de nous réjouir d’être présents, nous considérons qu’il s’agit d’une attaque grave contre le monde syndical et un déni de démocratie. Nous aurions pu nous retrouver dans une commission sans élus avec des collègues tirés au sort sans mandat syndical ! Le SNUEP-FSU demande le maintien du fonctionnement qui existait jusqu’ici dans l’académie de Créteil, avec la présence de l’ensemble des élus du personnel. (…) Le SNUEP-FSU s'opposera à toute tentative d'affaiblissement des forces syndicales.

De nouvelles bornes indiciaires ouvrant des perspectives salariales… Le PPCR, en créant la classe exceptionnelle, met en place de nouvelles bornes indiciaires de fin de carrière qui ouvrent des perspectives intéressantes pour des personnels qui subissent par ailleurs une forte dégradation de leur pouvoir d’achat, accentuée depuis le mois de janvier par la hausse de la CSG et des prélèvements retraite, le gel du point d’indice et le retour de la journée de

carence. Au cours de la concertation PPCR et devant le constat du tassement des grilles, le SNUEP et la FSU ont défendu le principe d’une réorganisation cohérente des grilles. (…) Dans le cadre des nouvelles grilles, le SNUEP-FSU veillera à ce que l’engagement d’une carrière se déroulant sur au moins 2 grades soit formalisé et effectif, en continuant de revendiquer un déroulé de carrière à un rythme unique le plus favorable aux agents sur une classe unique pour tous.

…pour un trop petit nombre de collègues ! Le SNUEP-FU s’oppose à la classe exceptionnelle telle qu’elle est proposée. Il s’agit principalement d’un grade supplémentaire lié à l’exercice de certaines fonctions ou à l’affectation sur des postes particuliers. La création d’un second vivier pour une minorité d’agents ayant fait preuve d’une valeur professionnelle exceptionnelle reste dans la logique de la volonté managériale de ne revaloriser les salaires que d’une petite partie des collègues, comme s’il allait de soi que la majorité des enseignants n’étaient pas à la hauteur et méritaient par conséquent leur paupérisation. Les critères choisis pour départager les promouvables, ainsi que les volumes de promotions, sont des éléments déterminants pour assurer l’égalité de traitement, garantir des carrières égalitaires et empêcher les parcours individualisés qui trouvent toujours leur source dans une opacité dangereuse, peu compatible avec l’intérêt général.

Des critères d’éligibilité contestables Or, les barèmes et les critères d’accès à la classe exceptionnelle décidés arbitrairement ne sont pas acceptables. Les restrictions d’accès au vivier 1 et surtout le ratio

80%/20% décidés par le ministère sont à la fois injustes et très mal vécus par nos collègues. Tout est conçu pour favoriser des personnels ayant déjà eu des rémunérations supplémentaires liées aux fonctions qu’ils ont exercées. Ainsi, dans le premier vivier des PLP de l’académie de Créteil, près de 29% des promus sont des chefs de travaux (24 sur 84) ! Et oui, l’éligibilité à ce vivier est subordonnée à l’exercice de certaines missions ou à l’affectation dans un établissement classé. (…)

Un barème qui reconnaît peu l’ancienneté mais survalorise un mérite apprécié arbitrairement Et pour les collègues du vivier 2, au 6e échelon de la HC, (…) l’appréciation donnée par le recteur sur la base des avis de l’inspecteur et du chef d’établissement a de toute façon un poids prépondérant et même disproportionné par rapport à celui de l’ancienneté dans la plage d’appel. Un avis excellent ou très satisfaisant permet de passer automatiquement devant des collègues plus âgés et ayant beaucoup plus d’ancienneté. Et l’attribution de cet avis global par le seul recteur ajoute de l’arbitraire à l’arbitraire…

EXTRAITS DE LA DÉCLARATION LIMINAIRE DU SNUEP-FSU

CLASSE EXCEPTIONNELLE 2017-2018

Pire, le barème lié à l’ancienneté étant plafonné à 48 points, il n’est pas possible d’engranger des points au-delà de trois années passées dans le sixième échelon de la hors classe, si bien que des collègues n’obtenant qu’un avis satisfaisant comptant seulement pour 40 points, montant dérisoire au regard des 90 ou 140 points attribués respectivement pour les avis très satisfaisants et exceptionnels, n’ont quasiment aucune chance d’accéder à la classe exceptionnelle et se retrouvent définitivement privés de toute perspective d’amélioration salariale.

Page 7: Syndicat National Unitaire de l’Enseignement Professionnelekladata.com/TcC24zQr518X7uy5zBtEzd39ge4/revue-107-site.pdf · Laurence Trublereau - Koba Traoré Co-secrétaires académiques

7 SNUEP-FSU

Nos revendications lors de la

CAPA

Il n’est pas acceptable de retomber

dans les travers initiaux de la hors-

classe : c’est-à-dire de bloquer les

promotions durant des années

jusqu’au départ en retraite des

promus Le SNUEP-FSU demande à

promouvoir des collègues retraitables,

afin de permettre une rotation rapide

des personnels.(…) La note de service

ministérielle va d’ailleurs dans ce sens

puisqu’il y est écrit : « Vous

veillerez ainsi, dans

l’établissement de vos

propositions d’inscription

au tableau d’avancement, à

préserver des possibilités de

promotions à l’issue de

cette montée en charge. »

Pourtant, le plus jeune

promu est né en 73 alors

que les 2 non promus les

plus âgés sont nés en 52.

Comment expliquer cet écart de 22

ans dans la progression de carrière ?

Le SNUEP-FSU tient aussi à rappeler

que la classe exceptionnelle doit

évaluer l’ensemble de la carrière d’un

enseignant. (…) Contrairement à ce

que précise la note de service, les avis

portés par les évaluateurs primaires

n’embrassent pas toujours l’ensemble

de la carrière des collègues mais ne

portent parfois que sur sa ou ses

dernières années.

Enfin, au moment où les

discriminations à l’égard des femmes

sont de moins en moins tolérées, la

parité homme/femme n’est pas

respectée puisque, parmi les collègues

proposés, 55% sont des hommes et

que 54% des PLP de l’académie sont

pourtant des femmes ! (…) Seules la

fusion des 2 viviers, plus en phase

avec la réalité de la profession, ainsi

que la plus grande prise en compte à la

fois de l’ancienneté générale des

services et du temps passé dans le grade

de la HC permettront de faire de la

classe exceptionnelle un débouché de

carrière pour tous, avant le départ à la

retraite (…)

Le SNUEP-FSU demande que les

collègues promouvables au titre du 6e

échelon de la HC, qui ont 62 ans et + et

ayant plus de 30 ans de carrière, soient

automatiquement promus.

Le SNUEP-FSU demande que le tableau

d’avancement soit modifié pour se

conformer à la parité homme/femme.

Le SNUEP -FSU demande que

l’ensemble de la carrière se déroule sur

un grade au meilleur rythme pour tous

avec un indice terminal correspondant

à l’indice maximal de la classe

exceptionnelle.

Le SNUEP-FSU dénonce et combat

tout dispositif d’avancement ou de

rémunération fondé sur la notion

subjective de mérite et combattra en

ce sens les nouveaux dispositifs

qu'entend mettre en œuvre le

gouvernement.

La méritocratie, un outil pour mieux dénaturer notre métier et fragiliser notre statut A l’heure où la confusion entre méritocratie et reconnaissance de la valeur professionnelle tend à dénaturer nos missions d’enseignant, le SNUEP-FSU entend mettre en avant sa conception de la valeur professionnelle, construite sur la qualification, la formation, l’expérience professionnelle et le sens du service public, en particulier le souci permanent de l’intérêt général. Le SNUEP-FSU s’oppose à la conception dévoyée que l’institution lui donne : aujourd’hui disponibilité pour des travaux supplémentaires périphériques, dont la pertinence n’a jamais été démontrée, projets à mettre en vitrine dans les EPLE désormais soumis à des contrats d’objectifs, acceptation d’injonctions multiples… Bref, le fait d’être un enseignant motivé qui fait cours à ses élèves ne doit pas être secondaire. Voilà le cœur de notre métier, voilà ce qui doit être pris en considération dans la quantification de la valeur professionnelle, voilà ce qui devrait justifier l’accès à la classe exceptionnelle !

CLASSE EXCEPTIONNELLE 2017-2018

Les élus du SNUEP ont été en partie entendus : l’administration a accepté de faire évoluer les inscriptions à la classe exceptionnelle dans le sens d’une plus grande égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, avec près de 50% de femmes promues. Il faut poursuivre le combat.

Page 8: Syndicat National Unitaire de l’Enseignement Professionnelekladata.com/TcC24zQr518X7uy5zBtEzd39ge4/revue-107-site.pdf · Laurence Trublereau - Koba Traoré Co-secrétaires académiques

8 SNUEP-FSU

Le 9 février dernier, le 1er ministre

communiquait ses décisions sur la

réforme de l'apprentissage et dévoilait

sa volonté de sacrifier la formation des

jeunes pour répondre aux exigences

des organisations patronales. Le

rapport Calvez-Marcon, paru le 22

février, propose plusieurs leviers, qui

favoriseront la mise en œuvre de cette

réforme de l’apprentissage. Il est

porteur d’une vision purement

utilitariste de la voie professionnelle

que le SNUEP-FSU ne partage pas : les

LP ne seraient plus qu’un lieu de

socialisation, un sas avant l’entrée en

apprentissage.

Reprenant de vieilles idées teintées de

bons sentiments apparents, ce rapport

ferait passer des mesures conduisant à

une véritable dévalorisation de la voie

professionnelle et, sous couvert de

« renouveau », de réduction des

missions de service public de la

formation professionnelle par la mise

en extinction progressive de la voie

professionnelle publique scolaire.

Dilution des métiers dans un fourre-

tout non reconnu

La principale mesure semble être la

réduction drastique du nombre de

filières. En effet, le rapport envisage

des secondes professionnelles

réorganisées autour de seulement 5 à

15 familles de métiers au lieu des 80

filières actuelles. Les incidences seront

fortes sur le nombre de spécialités et

les compléments de service vont se

multiplier.

Autre préconisation du rapport qui

aura de lourdes conséquences pour

les jeunes et les enseignants : la mise

en place d’une classe de seconde

organisée en famille de métiers.

L’accent une fois de plus serait mis sur

les compétences transversales c’est-à-

dire « le savoir être en entreprise,

l’esprit d’entreprendre ». Nos jeunes

perdront encore une année de

formation en bac pro. On passerait

donc d’un bac pro, hier en 4 ans puis

en 3 ans à un bac pro en 2 ans. Ils

obtiendront un baccalauréat moins

professionnel qui ne favorisera pas

pour autant leur poursuite d’études.

Les collègues en enseignement pro

devront « bricoler » des référentiels

pour ces nouvelles secondes.

A partir de la première, l’élève devra

suivre des périodes de formation en

milieu professionnel (PFMP) mais ces

périodes, propres aux diplômes

preparés et au niveau de classe,

seront redéfinies avec chacune des

branches professionnelles. Quant à

leur durée et à leur rythme, ce seront

les établissements qui plancheront sur

leur organisation. La multiplication et

la complexité de ce système ne seront

pas non plus sans conséquence pour

les conditions de travail des

enseignants et d’études des élèves…

En fin de première, le jeune devra

choisir entre la poursuite d'études ou

l'insertion professionnelle. En

terminale, il suivra un module de

recherche d'emploi ou un module de

préparation aux études supérieures.

Mais… aucune indication ni précision

sur le contenu, le volume horaire ou

les enseignants de ces modules.

Enfin, tous ces leviers sont à mettre en

lien avec la décision de confier la

rédaction des

r é f é r e n t i e l s

d ’ a c t i v i t é s

professionnelles

(RAP) et de

c o m p é t e n c e s

aux seules branches professionnelles:

décision qui signera la fin de toute

ambition émancipatrice et limitera les

savoirs des élèves aux besoins

immédiats des entreprises.

Une orientation professionnelle

déconnectée des LP et confiée pour la

1ère fois aux régions.

Autre point présenté dans le cadre de

la réforme de l’apprentissage : le

développement de l’information aux

jeunes et aux familles sur les métiers

confiés aux seules régions, via une

plateforme numérique d’information.

Pour la première fois, le

gouvernement déconnecte orientation

et affectation. Aussi, le SNUEP FSU

craint que les régions, en s’emparant

de l’orientation professionnelle dans

un premier temps, puissent

gérer l'affectation des élèves dans un

second temps et aient la mainmise sur

l’ensemble de l’offre de formation,

sans considération de l’intérêt des

jeunes.

Enfin, les régions seront chargées

d'organiser des journées d'information

à destination des élèves de 4ème,

3ème, 2nde et 1ère. LE SNUEP- FSU

alerte sur le danger d’une promotion

outrancière de l'apprentissage au

détriment de la voie scolaire, vers les

métiers localement en tension.

une combinaison à très haut risque !

RAPPORT CALVEZ-MARCON ET

RÉFORME DE L’APPRENTISSAGE

Quant aux disciplines d’enseigne-ment général… elles devront répon-dre au seul objectif de développer quelques compétences sociales.

Page 9: Syndicat National Unitaire de l’Enseignement Professionnelekladata.com/TcC24zQr518X7uy5zBtEzd39ge4/revue-107-site.pdf · Laurence Trublereau - Koba Traoré Co-secrétaires académiques

9 SNUEP-FSU

Exacerbation de la concurrence entre

LP et CFA

Autres mesures phares :

l’augmentation de 30 € par mois pour

les apprentis de 16 à 20 ans et l’aide

de 500 € aux apprentis majeurs pour

le permis de conduire. Pourquoi nos

lycéens pro, majoritairement issus de

milieux défavorisés, n’auraient-ils pas

droit aux mêmes aides que les

apprentis ? Le SNUEP revendique une

allocation d'études pour les jeunes en

voie scolaire.

Quant à l'implantation d'une Unité de

Formation en Apprentissage (UFA)

dans tous les lycées professionnels,

elle mettra à mal les conditions de

travail et le statut des PLP : les temps

en classe et en entreprise seront

différents selon que les jeunes sont

élèves ou apprentis.

En effet, les élèves relèvent du code

de l'éducation quand les apprentis

relèvent du code du travail. Cela

promet de surcroît une concurrence

interne aux établissements entre les

filières sous statut scolaire et… celles

proposées par l'UFA !

Le gouvernement entend également

développer les Campus des métiers et

qualifications (CMQ), pour "favoriser

les allers/retours entre les lycées

professionnels et les CFA". Objectif

larvé : répondre principalement aux

besoins économiques locaux, sans se

préoccuper réellement des parcours

des jeunes en termes de formation.

Ces vitrines ne pourront que nuire aux

LP du même réseau, dont on

ponctionnera les moyens et qui

apparaîtront comme des zones de

relégation dans l’esprit des familles.

Comment le ministère en charge du

service public de la formation

professionnelle peut-il ainsi soutenir

et renforcer des dispositifs qui

dévalorisent ouvertement les lycées

professionnels qu’il devrait au

contraire promouvoir ?

PLP : un métier qui s’apprend.

Un bon professionnel n’est pas

forcément un bon pédagogue !

Enfin, le rapport Calvez/Marcon

affaiblit le recrutement et la formation

des enseignants. En effet,

l’assouplissement des modalités de

recrutement remettrait en cause

l’essence même du concours et du

recrutement de fonctionnaires. Le

SNUEP FSU refuse cet assouplissement

qui peut constituer une porte d'entrée

pour un recrutement non statutaire

effectué par les chefs d'établissement.

Résistons tous ensemble à

ce Big Bang destructeur !

Le SNUEP-FSU participera aux

concertations pour porter un projet

alternatif. Au lieu de répondre aux

désidérata des organisations

patronales contraires à l’intérêt

général, le gouvernement doit

proposer des dispositifs pour

améliorer et sécuriser le parcours des

élèves et conforter le modèle de

l’Enseignement Professionnel Public

sous statut scolaire en octroyant tous

les moyens nécessaires ! Le SNUEP

luttera avec la profession contre ce

démantèlement annoncé du service

public de la formation professionnelle.

une combinaison à très haut risque !

RAPPORT CALVEZ-MARCON ET

RÉFORME DE L’APPRENTISSAGE

Ce sera aux enseignants d'adapter

leur emploi du temps, leur

progression pédagogique, la gestion

de la discipline en fonction de publics

aux statuts si différents ;

Page 10: Syndicat National Unitaire de l’Enseignement Professionnelekladata.com/TcC24zQr518X7uy5zBtEzd39ge4/revue-107-site.pdf · Laurence Trublereau - Koba Traoré Co-secrétaires académiques

10 SNUEP-FSU

Mis en place par la loi du 12 mars

2012, le dispositif Sauvadet de

recrutement réservé aux contractuels

avait pour ambition de résorber la

précarité des enseignants. La session

2018 était la dernière année prévue

par ce dispositif.

Le moins que l’on puisse dire est que

l e s r é s u l t a t s s ’ a v è r e n t

catastrophiques ! Pour exemple, sur

695 postes ouverts cette année,

seulement 211 ont été pourvus,

laissant 7 postes sur 10 vacants.

Depuis 2013, au total 2 271 postes sur

5 773 ouverts n’ont pas été pourvus

soit près de 2 postes sur 5 !

L’échec de ce dispositif dans

l'enseignement professionnel est sans

appel !

Pour le SNUEP-FSU, les conditions

d’accès à ce dispositif, trop

restrictives, ont écarté un nombre

important des contractuels de la

titularisation. Il faut ajouter à cela un

accompagnement bien souvent

insuffisant voire quasi inexistant des

candidats dans la préparation de ce

concours.

Plutôt que de chercher les causes de

cette crise de recrutement profonde

et durable, nul doute que le

gouvernement y voit un levier pour

réduire encore le nombre de postes

dans l’enseignement professionnel

public, déjà amputé cette année de

430 postes aux différents concours.

Pour le SNUEP-FSU, il devient urgent

de mettre en place un groupe de

travail sur le recrutement des

enseignants de la voie professionnelle

et de lancer une réflexion sur les pré-

recrutements qui permettrait de

renouveler le vivier des PLP. Avec plus

d’un non titulaire sur dix enseignants

dans les lycées professionnels au plan

national et plus d’un tiers dans les LP

de l’académie de Créteil, l’urgence est

aussi à la mise en place d’un véritable

plan de résorption de la précarité via

la titularisation. Des collègues sont mis

devant les élèves du jour au

lendemain sans formation.

La limite de ce système est atteinte.

Le rectorat n’arrive plus à recruter les

enseignants contractuels dont il a

besoin. Certaines classes n’ont pas

cours pendant plusieurs semaines !

Les discussions ouvertes dans la

Fonction publique révèlent déjà que

le gouvernement veut tenter

d'imposer le recours au contrat en

lieu et place des statuts.

Le SNUEP-FSU s'oppose fortement à

cette volonté car, au-delà de la

protection des personnels, les statuts

sont des garanties incontournables

pour mettre en œuvre un service

public d'Éducation de qualité pour

tous les jeunes sur l'ensemble du

territoire.

Examens réservés 2018 : 484 postes perdus !

Une intolérable précarité pour les non-titulaires !

PROFESSEURS DE LYCÉE PROFESSIONNEL : DES

ENSEIGNANTS EN VOIE DE DISPARITION ?

SAISIE DES VOEUX du mouvement INTRA sur SIAM via i-Prof

Mercredi 14 mars 12h Accès par i-Prof

Consultez le SNUEP FERMETURE DU SERVEUR mouvement INTRA

Jeudi 29 mars 14h

Retour des confirmations INTRA Vendredi 6 avril

Pour assurer la défense de votre demande,

envoyez une copie de votre dossier :

[email protected]

SNUEP-FSU

11/13 rue des Archives 94000 CRETEIL

Envoyez la fiche de suivi !

Retour des dossiers médicaux et RQTH pour l’INTRA Mercredi 11 avril

Groupe de Travail « postes spécifiques académiques »

Lundi 14 mai

Groupe de Travail « priorité handicap » Mardi 15 mai

Groupe de Travail « barèmes » Du mercredi 16 au vendredi 18 mai

CAPA AFFECTATIONS Du lundi 11 au vendredi 15 juin

Demande de révision d’affectation Du lundi 11 au Lundi 18 juin

Commission de révision d’affectation Lundi 25 juin

Groupe de Travail affectation des TZR Du lundi 9 au jeudi 12 juillet

Agenda Mars - Juillet 2018

Page 11: Syndicat National Unitaire de l’Enseignement Professionnelekladata.com/TcC24zQr518X7uy5zBtEzd39ge4/revue-107-site.pdf · Laurence Trublereau - Koba Traoré Co-secrétaires académiques

Bulletin d’adhésion

BULLETIN D’ADHÉSION POUR L’ANNÉE 2017-2018 Adhésion valable jusqu'au 31/08/2018

Adressez ce bulletin d'adhésion et votre règlement à votre section académique

SNUEP-FSU Maison des Syndicats 11-13 rue des Archives 94000 CRETEIL Courriel : [email protected] ; site : www.creteil.snuep.fr

MERCI de remplir complètement et LISIBLEMENT ce bulletin : cela facilite le travail des militant-es.

Ancien-ne adhérent-e oui □ N° :………………... non □ M. □ Mme □

NOM : ....................................................................................

Nom de naissance :..............................................................

Prénom : ...............................................................................

Date de naissance : / /

Adresse complète: ..............................................................

...............................................................................................

...............................................................................................

...............................................................................................

Tél. fixe : ...............................................................................

Tél. portable : .......................................................................

E-mail : ..................................................................................

Discipline précise : ..............................................................

Code (si connu) : ...................................................................

ACADÉMIE (au 01/09/2017) : CRETEIL

SITUATION ADMINISTRATIVE PLP

□ CPE □ AED □

Classe normale □ Hors classe □ □Stagiaire

Contractuel-le □ CDD □ CDI □ Vacataire □

Échelon au 01/09/17 : ........ Depuis le : / /

Emploi particulier : (ATP, AFA, CPA, détachement, Greta, MLDS,

inspection, ZR, congés divers) : .........................................

Retraité-e □ en congé □ sans emploi □

AFFECTATION

LP □ SEP □ SEGPA □ EREA □

Collège □ Lycée □ SUP □ FC □

Nom de l'établissement : .......................................................

RNE (facultatif) : ......................................................................

Ville : ..................................................................

Si TZR Etab. d'exercice : .......................................................

Rattach. admin : .......................................................

66 % de votre cotisation est déductible des

impôts (100% si frais réels) ou

Votre cotisation permet d'obtenir un crédit d'impôt si vous n'êtes pas imposable

COTISATIONS DES PLP ET CPE

Sans traitement : 27 € - E.A.P. : 27 € - Assistant d'éducation : 36 €

Non-titulaire : 93 € - Non-titulaire Réunion : 111 € - Non-titulaire Guyane : 85 € Temps partiel : au prorata de la quotité de traitement

Métropole

La Réunion

Nelle Calédonie

Polynésie Française

Guadeloupe

Mayotte Martinique

Guyane En euros En euros En CFP En euros

Éch. Cl.

Nom

H.C. Cl.

Nom

H.C. Cl.

Nom

H.C. Cl.

Nom

H.C.

1 111 156 144 204 17272 24700 129 183 2 120 177 156 216 18712 27565 138 207 3 126 192 165 252 19690 29356 147 228 4 132 204 174 268 21122 32935 156 240 5 141 216 186 281 22196 34366 168 255 6 144 231 189 303 22553 36874 171 271 7 156 243 204 318 24700 38662 183 285 8 165 216 26134 195

9 177 231 27923 207

10 192 252 30431 225

11 204 268 32935 240 RETRAITÉ-ES METROPOLE - GUADELOUPE - GUYANE - MARTINIQUE - MAYOTTE

PLP 1 87 € PLP CN 96 € PLP H.C 108 € RETRAITÉ-ES DE LARÉUNION

PLP 1 117 € PLP CN 129 € PLP H.C 144 € RETRAITÉ-ES DE NOUVELLE CAL DONIE ET POLYNÉSIE FRANÇAISE EN CFP

PLP 1 10 383 PLP CN 11 457 PLP H.C 12 888

RÈGLEMENT DE LA COTISATION

Temps partiel : ................... % Nombre d’heures : ...............

Montant : ................... €

Mode de paiement :

Chèque-s : 1 □ 2 □ 3 □

Prélèvement en 3 fois □ ou 6 fois □

Virement □

Dès que l’adhésion est enregistrée, elle est définitive et ne peut être

remboursée.

Le SNUEP-FSU pourra utiliser les informations ci-dessus pour

m’adresser les publications syndicales. Je demande au SNUEP-FSU

de me communiquer les informations professionnelles et de

gestion de ma carrière auxquelles il a accès à l’occasion des

commissions. Je l’autorise à faire figurer ces informations dans des fichiers et les

traitements automatisés dans les conditions fixées par les art. 26 et 27

de la loi du 06/01/78. Cette autorisation, à reconduire lors du renouvelle-

ment d’adhésion, est révocable dans les mêmes conditions que le droit

d’accès, en m’adressant au SNUEP-FSU.

Date : / /

Signature :

Page 12: Syndicat National Unitaire de l’Enseignement Professionnelekladata.com/TcC24zQr518X7uy5zBtEzd39ge4/revue-107-site.pdf · Laurence Trublereau - Koba Traoré Co-secrétaires académiques

12 SNUEP-FSU

Fermeture de 50 postes de PLP à la

rentrée 2018 : la voie pro toujours et

encore malmenée (…) La fermeture de 50 postes est

annoncée pour la rentrée 2018 ; elle

entrainera une perte sèche de 34

postes dans les LP et SEP de

l'académie. A ces 34 supports qui

disparaissent s’ajoutent 15 postes

définitifs bloqués, susceptibles de

disparaître avant la rentrée si les

collègues demandent leur mutation à

l’intra. Le départ de l'académie de

592 PLP titulaires

( r é s u l t a n t d u

mouvement inter) très

loin d’être compensé par

l’arrivée de seulement

376 collègues permet de

rendre moins visible cette

ponction en limitant à 6

les mesures de cartes

scolaires.

Les quelques 600 élèves

de moins attendus dans la

voie professionnelle à la

rentrée prochaine (sur

environ 43000 !) ne

sauraient justifier de telles

suppressions de chaires.

S’agit-il d’adapter les

moyens avec une réelle

rigueur arithmétique au

nombre d’élèves avec le

souci de respecter un taux

d’encadrement porteur de

réussite… Comment

expliquer alors que depuis

2 0 1 2 , l e s l y c é e s

p r o f e s s i o n n e l s d e

l’académie de Créteil

aient vu leurs effectifs

augmenter de presque

1300 élèves supplémentaires mais

aient paradoxalement perdu 108

postes. ? Où est la logique, si ce n’est

celle de faire de la voie professionnelle

une variable d’ajustement budgétaire ?

Gestion Administration : une

discipline dans la tempête!

Dans notre académie, depuis 2009, la

voie professionnelle a perdu 1/5e de

ses postes. Certaines disciplines ont été

durement touchées par ces coupes

sombres.

Cette filière récente créée en 2012 est

le symptôme le plus visible d’une

politique académique d'évolution de

l'offre de formation, trop souvent à

court terme, n’hésitant pas à

surreprésenter les formations les moins

coûteuses : commerce, vente et

gestion-administration.

Des DHG en baisse dans presque

tous les LP ! La grande majorité des établissements

de la voie professionnelle accuseront

une rétractation de leur DHG à la

rentrée 2018, même en l’absence de

modification de leur structure, et ce, au

prétexte de quelques places vacantes

disséminées dans des filières et

niveaux variés, n’autorisant donc

aucune suppression de division. Le

rectorat, qui entend pratiquer « un

ajustement forfaitaire global », a

décidé sans aucun scrupule de

ponctionner systématiquement

toutes les DHG de 1% en moyenne !

Refus scandaleux du rectorat

d’appliquer tout simplement la loi !

De surcroît, le Rectorat de Créteil

persiste depuis la mise en place en

2009 du Bac Pro 3 ans dans son refus

d’appliquer les horaires réglementaires

prévus par le Bulletin officiel spécial

n°2 du 19 février 2009.

Les textes officiels prévoient

des volumes complémentaires

permettant de travailler en effectifs

réduits, se calculant selon la filière et

les effectifs. Ils sont nettement sous-

évalués par l’administration qui ne

s e m b l e p a s

contrainte par les

textes et prive les

élèves qui ont le

plus besoin de

l’école des moyens

qui leur sont dus.

Créteil est à la traîne

par rapport aux

autres académies

avec une régression

plus importante des

résultats au Bac Pro

qu’ailleurs. En dépit

d’une épreuve de

contrôle conçue

pour gonfler le taux

d’admission, les

r é s u l t a t s a u

baccalauréat ont

baissé à la dernière

session à Créteil,

passant de 77,3 % à

76 %, ils n’ont pas

récupéré le niveau

de 2010 qui se

situait à 78,1 %. Le

bac pro demeure

peu accessible avec

un taux de réussite

inférieur de 10,3 points au bac général

et de 13,7 points au bac technologique

à Créteil. (…)

La FSU condamne toutes les

mesures qui, depuis près d’une

décennie, organisent la casse de la

voie professionnelle publique sous

statut scolaire : elles vont à

l’encontre de la promesse d’une

véritable démocratisation de

l’école. »

DÉCLARATION DU SNUEP-CRÉTEIL AU CTA POSTES DE REPLI DU 26 MARS-EXTRAITS

la comptabilité et la communication bureautique fusionnée en une nouvelle spécialité de Gestion Administration a vu fondre près de 40% de ses postes et paye cette année le plus lourd tribut avec 13 suppressions de postes prévues et 4 postes bloqués.