Top Banner
Rubis et Saphir G. Barmarin EFPME - Gérard Barmarin 1
152

Rubis et Saphir

Jun 22, 2022

Download

Documents

dariahiddleston
Welcome message from author
This document is posted to help you gain knowledge. Please leave a comment to let me know what you think about it! Share it to your friends and learn new things together.
Transcript
Page 1: Rubis et Saphir

Rubis et Saphir

G. Barmarin

EFPME - Gérard Barmarin 1

Page 2: Rubis et Saphir

Les 2 faces du corindon: Al2O3

Le Rubis

…Rouge sang

EFPME - Gérard Barmarin 2

Page 3: Rubis et Saphir

le Saphir

Le meilleur du bleu…

saphir de Madagascar de 2,13 ct (10,6mm x 6,1 mm)

EFPME - Gérard Barmarin

3

Page 4: Rubis et Saphir

Principales caractéristiques des Corindons

Couleur Pratiquement toutes les couleurs (allochromatique)

Habitus cristallin Bipyramide hexagonale, prisme hexagonal, déformation en tonnelet

Système cristallin Rhomboédrique (Hexagonal)

Clivage Indistinct

Fracture Conchoïdale à inégale

Dureté sur l’échelle de Moh’s 9

Eclat Vitreux à sub-adamantin (entre le verre et le diamant)

Couleur du trait blanc

Poids spécifique 4

Propriétés optiques Biréfringent uniaxe négatif

Indice de réfraction

Dispersion

ne = 1;759 à 1.761

no = 1,767 à 1,770

Faible: 0,018

Biréfringence Anisotrope, 0,008 à 0,009

Pléochroïsme Modéré à fort

Page 5: Rubis et Saphir

Variation de l’Indice de réfraction en fonction de la direction

EFPME - Gérard Barmarin 5

Page 6: Rubis et Saphir

Structure cristalline des Corindons

EFPME - Gérard Barmarin 6

La structure dite "corindon"

peut se bâtir à partir

d'octaèdres MO6 partageant 3

de leurs arêtes pour former un

feuillet de formule MO3 (à

gauche sur la figure).

En empilant ces feuillets l'un

sur l'autre par partage des

faces de certains octaèdres

(bas de la figure), on fait

disparaître les trous présents

dans chaque feuillet (droite de

la figure).

Le métal trivalent M peut être de nature très variable: aluminium (Al), titane (Ti),

vanadium (V), chrome (Cr), fer (Fe), gallium (Ga)... Le corindon lui-même

correspond au cas où M = Al.

Page 7: Rubis et Saphir

L’Hématite

EFPME - Gérard Barmarin 7

L'hématite Fe2O3 possède une structure très similaire à celle du corindon, sauf

que le fer remplace l'aluminium.

Pendant la taille, l'hématite colore en rouge l'eau de refroidissement, d'où son

nom (du grec haima-atos, sang). (Attention, en anglais, le nom bloodstone

désigne l'héliotrope ou jaspe sanguin et non l'hématite).

Les cristaux d'hématite étincelants sont parfois appelés fer spéculaire (du

latin speculum qui signifie miroir), car on les utilisaient en effet comme miroirs

dans l'antiquité.

Page 8: Rubis et Saphir

L’Hématite

EFPME - Gérard Barmarin 8

L'hématite est assez tendre (dureté 5,5 à 6,5) et lourde (densité 4,9 à 5,3)

Elle a un éclat métallique de couleur noire et est opaque

Elle est surtout utilisée dans les bijoux de fantaisie et bon marché

Couleur du trait sur un

carreau de céramique:

Page 9: Rubis et Saphir

EFPME - Gérard Barmarin 9

Cristaux naturels

Les Corindons

Page 10: Rubis et Saphir

Cristaux naturels

EFPME - Gérard Barmarin 10

Cristal de saphir,14 x 4 x 3 mm.

Central Highland Belt, près de Ratnapura,

Sri Lanka (Ceylan)

Page 11: Rubis et Saphir

Les corindons

EFPME - Gérard Barmarin 11

Corindon var. rubis et zoïsite verte (Tanzanie)

Page 12: Rubis et Saphir

Les Corindons

Corindon utilisé comme abrasif

EFPME - Gérard Barmarin 12

Gisement du Cap Emeri, Ile de Naxos, Grèce, exploité depuis 2000 ans.

Dans les bandes abrasives,

le corindon est parfois

remplacé par du grenat ou

du quartz (moins durs)

Page 13: Rubis et Saphir

Les Corindons

• Les RubisLorsque le corindon contient l'ion chrome Cr3+, on obtient le rubis avec sa couleur rougefoncée avec parfois un léger éclat indigo.

EFPME - Gérard Barmarin 13

• Les SaphirsLes saphirs jaunes sont des corindons qui contiennent l'ion Fe3+. Lorsque le corindon contient à la fois des ions Fe2+ - Ti4+ ou des ions Fe2+ - Fe3+ on obtient les magnifiques saphirs bleus. Enfin les saphirs verts sont obtenus en mélangeant le bleu et le jaune (Fe2+ - Ti4+ - Fe3+)

Page 14: Rubis et Saphir

La couleur du RubisLorsque le corindon contient l'ion chrome Cr3+, on obtient le rubis de couleur rouge foncé avec un léger éclat indigo. Pourquoi? Parce que l'ion Cr3+ se caractérise par un nombre impair d'électrons (3) qui en présence de six atomes d'oxygène placés au sommet d'un octaèdre donne l'échelle d'énergie suivante:

14

Le jaune et le vert étant absorbés

(pemière transition 4A2 -> 4T2), les

couleurs adjacentes orange et bleu

se compensent. Comme le violet

est aussi absorbé par la deuxième

excitation (4A2 -> 4T1), ne passent

que le rouge et l'indigo qui donne

cette couleur rouge violacée au

rubis.

Chaque niveau d'énergie reçoit une étiquette (symboles de gauche) qui décrit de manière précise ses

symétries spatio-temporelles. Le nombre en haut à gauche est extrêmement important car il donne le

nombre d'électrons n qui ne sont pas groupés par paires et donc susceptibles d'être excités par la lumière

visible. Ce nombre est toujours égal à n + 1. Dans le cas de l'ion Cr3+ , n = 3 (3 électrons non appareillés)

ou 1 (2 électrons appareillés et 1 célibataire) et l'exposant peut donc prendre les valeurs 4 ou 2. La

lumière de par sa nature électromagnétique préfère laisser cet exposant invariant lors de toute excitation.

En conséquence, le rouge ne sera pas absorbé (4 -> 2) tandis que le vert-jaune et le violet

le seront fortement (4 -> 4) comme le montres le spectre ci-dessus à droite

Page 15: Rubis et Saphir

Fluorescence du RubisLe petit pic à 695 nm est dû à la transition 4A2 -> 2E. Sa très faible intensité par rapport aux deux autres montre la préférence qu'a la lumière de ne pas changer la valeur du spin.

15

Une fois excité, l'électron doit évidemment redescendre vers son niveau d'origine. Pour cela beaucoup

de chemins s'offrent à lui, la plupart impliquant l'émission de rayonnements infra-rouge (chaleur) par

couplage avec les vibrations du réseau atomique (phonons). Suite à cette désexcitation thermique, il y

a de fortes chances pour que l’électron se retrouve in fine sur le niveau 2E.

Arrivé là, il va être très ennuyé, car la limite supérieure d'énergie pour les phénomènes de vibration est

de l'ordre de 1 eV. Or le fossé à franchir est de 1,8 eV, valeur beaucoup trop grande pour être

transférée à un phonon du réseau. La seule façon de descendre est donc d'émettre un photon de

couleur rouge (fluorescence), processus forcément très lent car il faudra d'abord dissocier une paire

électronique pour retrouver l'exposant 4, véritable passeport pour la redescente.

Tous les ingrédients sont ainsi réunis pour produire ce que les physiciens nomment l'effet "LASER"

(acronyme basée sur la phrase anglaise "Light Amplification by Stimulated Emission of Radiation"). En

effet comme la redescente 2E -> 4A2 est impossible thermiquement et très lente optiquement, on va

pouvoir, par « pompage optique », avoir beaucoup d'électrons de type 2E hauts en énergie et très peu

de type 4A2. Au bout d'un certain temps, les électrons finiront bien par redescendre, et émettrons tous

exactement la même longueur d'onde au même moment. En conséquence, partant d'un lumière

polychromatique, on récupère grâce à l'échelle d'énergie très particulière du rubis, une radiation rouge

extrêmement cohérente en phase et en énergie.

Sources: http://semsci.u-strasbg.fr/corindon.htm

Page 16: Rubis et Saphir

Fluorescence du Rubis

16

http://www.gemresearch.ch/news/Tanzania/Tanzania.htm

Sous une excitation ultraviolette, le

corindon s’il contient du Cr3+ devient

fluorescent, c’est-à-dire qu’il émet une

lumière sans être chauffé. Le Cr3+ donne

une couleur rouge typique.

La présence de fer diminue la fluorescence.

Tous les rubis n’ont donc pas la même

intensité de fluorescence.

Page 17: Rubis et Saphir

La couleur du SaphirCe sont le fer et le titane qui sont responsables de la coloration bleue du saphir. En effet les ions Fe2+ et Ti4+peuvent venir se substituer aux ions Al3+. Si les deux ions sont assez proches, la lumière peut très bien prendre un électron sur le fer pour le mettre sur le titane formant deux ions Fe3+ et Ti3+ (bande d'intervalence). Ce mécanisme fonctionne également avec la paire Fe2+- Fe3+ qui devient Fe3+- Fe2+ après transfert de l'électron. Cette bande d'absorption est très large puisqu'elle s'étend très loin dans l'infra-rouge:

17

Elle « mange » tout le rouge, l'orange et le jaune

de la lumière visible. Les petites bandes

pointues à gauche sont dûes aux transitions

interdites 6A1g -> 4T2g (indigo ~ 450 nm) et6A1g -> 4A1g,

4Eg (U.V. < 400 nm) caractéristiques

d'un système à 5 électrons non appareillés

comme on le trouve dans l'ion Fe3+. Sur la roue

des couleurs on constate qu'avec le rouge,

l'orange, le jaune et l'indigo arrêtés, le violet et le

vert vont se compenser, pour révèler la couleur

bleue si caractéristique des saphirs.

S'il n'y pas d'ions Ti4+ dans le réseau corindon, la grande bande large disparait et il ne

reste que l'absorption due aux ions Fe3+ (6A1g ->4T2g et 6A1g -> 4A1g,4Eg) qui mange

essentiellement le violet et l'indigo. La roue des couleurs donne à nouveau: rouge

compense bleu, orange compense vert, révèlant un saphir de somptueuse couleur jaune.

Page 18: Rubis et Saphir

Types de gisements

• Mais un grand nombre de gisements sont alluviaux. C’est le cas du Sri Lanka, de la Thaïlande, du Cambodge, de la Tanzanie ou de l’Australie. La roche détruite par l’eau et le vent se désagrège et les cristaux de corindons emportés dans les rivières où ils se déposent avec les alluvions, parfois très loin de leur lieu de formation

• L’accès aux gisements alluviaux est plus simple et plus économique.

EFPME - Gérard Barmarin 18

Les rubis thaïlandais et cambodgiens se sont formés dans le magma (lave)

Les rubis Birmans (Mogok) et Afghans sont formés par métamorphisme de

la roche (rubis métamorphique dans le marbre) .

Ce sont les gisements primaires.

Page 19: Rubis et Saphir

Gisement alluvionnaire au Laos

EFPME - Gérard Barmarin 19

Page 20: Rubis et Saphir

Gisement primaire au Montana (USA)

EFPME - Gérard Barmarin 20

Page 21: Rubis et Saphir

Gisements de Saphirs (1/3)

EFPME - Gérard Barmarin 21

Cachemire (Inde)Tout commence en 1881 lorsque des montagnards se mettent à échanger des cristaux

de saphirs contre du sel, poids pour poids! Le corindon était connu depuis longtemps

des habitants qui l'utilisaient pour affûter leurs outils. Plus tard, une découverte d'une

poche remplie de cristaux bleus incita à tirer parti du fameux cristal.

Fin 1882, un syndicat de joaillier achetait un lot de beaux saphirs pour 90 000 dollars.

En 1883, le maharadjah du Cachemire se déclarait propriétaire des mines, arrêtait toute

vente privée et envoyait l'armée pour garder le gisement. L'exploitation continua avec

des intérêts privés, mais les mines seront totalement abandonnées en 1979. Il est

dommage que ce gisement exceptionnel, pour la beauté unique de ses gemmes, n'ait

pas eu l'avenir qu'il méritait.

Myannar (ex-Birmanie)Les saphirs de Birmanie sont associés à une roche localisée en amont de Mogok. Les

placers de saphirs exploités dans la vallée sont situés près du village de Kathe à une

dizaine de kilomètres de Mogok et à Bernarmyo. Un saphir brut de 384 carats et de très

bonne qualité y fut extrait en 1992.

Page 22: Rubis et Saphir

Gisements de Saphirs

EFPME - Gérard Barmarin 22

Sri Lanka (Ceylan)C'est l'une des régions du monde les plus productrices de gemmes. Le saphir, gemme la

plus importante de l'île, est localisé à environ 100km au sud-est de Colombo. De

nombreuses pierres sont facettées sur place avec des moyens souvent rudimentaires. Il est

difficile de donner une estimation de la production, cependant, le service géologique local a

annoncé une production d'environ 61000 carats pour 1965-1966 et de 478000 carats pour

1973. Mais il faut tenir compte des ventes illicites qui sont sans doute assez importantes.

Cambodge – Thaïlande (Siam)De part et d'autre de la frontière, des venues basaltiques ont transporté du saphir depuis les

profondeurs. Les principales régions travaillées pour le saphir sont Pai Lin et Chamnop au

Cambodge et Chanthaburi en Thaïlande. Ces gisements, anciennement connus des

populations locales, ont été redécouverts au XIXe siècle. Depuis les années 90, ils

fournissent, en masse, près du tiers de la production mondiale.

LaosDes saphirs apportés par des venues basaltiques sont exploitées dans le nord du Pays.

Page 23: Rubis et Saphir

Gisements de Saphirs

EFPME - Gérard Barmarin 23

VietnâmLes régions basaltiques du Vietnâm sont des sources de saphirs associés à des zircons

et parfois du grenat, exploités à 250km au nord-est d'Hô Chi Minh-ville. Ces saphirs

ressemblent en plus sombre, à ceux des gîtes de Hainan en Chine.

Autres gisements

CHINE : Localisée à Penglai, Wengchang dans l'île de Hainan ainsi qu'à Fujian. Ces

saphirs font de la Chine un important nouveau producteur.

AUSTRALIE : On trouve d'immenses champs d'alluvions riches en saphirs dans le

Queensland ainsi qu'en Nouvelle-Galles. Les saphirs sont exploités à l'aide de moyens

mécaniques puissants par centaines de kilogrammes annuellement.

Des gîtes alluvionnaire contenant des saphirs ont été également identifiés aux ÉTATS

UNIS, en AFRIQUE, MADAGASCAR, COLOMBIE, BRÉSIL, NÉPAL, dans le nord

de L'EUROPE, au CANADA et même en FRANCE.

Page 24: Rubis et Saphir

Les Saphirs d’origine particulière

EFPME - Gérard Barmarin 24

• Les SAPHIRS DU CACHEMIRE sont réputés pour leur couleur bleue roi veloutée,

profonde, même si il existe des saphirs du Cachemire de qualité médiocre.

• Les SAPHIRS DE BIRMANIE (Myannar) sont réputés pour leur magnifique couleur

bleue intense, qui a cependant tendance à s'assombrir fortement à la lumière du soir,

un phénomène remarqué depuis longtemps. C'est la chose la plus étrange du monde

que de voir une magnifique parure de bijoux en saphirs devenir noire à la lueur des

chandelles. Leur dichroïsme est marqué : bleu-vert pâle.

• Les SAPHIRS DU SRI LANKA (CEYLAN) sont réputés pour leur grosseur et leur

belle couleur, cependant souvent un peu claire et parfois très irrégulièrement répartie.

Si bien qu'un saphir peut se présenter comme partiellement incolore (trou de couleur).

Certains restent bleus à la lumière du soir, d'autres ont tendance à violacer. Leur

spectre d'absorption montre alors la présence conjointe de fer et de chrome. Le

dichroïsme des saphirs sri lankais est franc : bleu-blanc.

• Les SAPHIRS DE THAÏLANDE, du CAMBODGE et d'AUSTRALIE sont réputés pour

leur couleur bleue plus ou moins nuancée de vert.

Page 25: Rubis et Saphir

EFPME - Gérard Barmarin 25

Source: http://www.patrickvoillot.com/fr/les+gisements+de+saphir+dans+le+monde,article-66.html

Page 26: Rubis et Saphir

Saphirs Cachemire

EFPME - Gérard Barmarin 26

Une sélection de bruts et de pierres

taillées des mines du Kashmir. Les

pierres taillée vont de 6 à 14 ct. (Photo: Henry Hänni/SSEF)

Saphir de 3.03-ct du

Kashmir illustrant la

couleur et l’aspect

velouté qui ont fait la

réputation des pierres

de cette localité. (Photo: ©1986 Tino Hammid; gem:

Meyer & Watt)

Aspect trouble et zoné

provoqué par le rutile,

véritable marque de

fabrique des saphirs du

Kashmir (Photo: Henry Hänni/SSEF)

Page 27: Rubis et Saphir

Les Corindons à Madagascar

EFPME - Gérard Barmarin 27

Page 28: Rubis et Saphir

Mines de Saphirs à Ilakaka

EFPME - Gérard Barmarin 28

Page 29: Rubis et Saphir

Tri de Saphirs à Ilakaka

EFPME - Gérard Barmarin 29

Page 30: Rubis et Saphir

EFPME - Gérard Barmarin 30

Lot de Saphirs à Ilakaka

Page 31: Rubis et Saphir

Saphirs bruts d’Andranondambo(Madagascar)

EFPME - Gérard Barmarin 31

Page 32: Rubis et Saphir

Saphirs Madagascar (Diego Suarez)

EFPME - Gérard Barmarin 32

Page 33: Rubis et Saphir

Saphirs roses de Madagascar

EFPME - Gérard Barmarin 33

Page 34: Rubis et Saphir

Saphirs du Laos

EFPME - Gérard Barmarin 34

Page 35: Rubis et Saphir

Saphirs de Couleur d’Australie

EFPME - Gérard Barmarin 35

Page 36: Rubis et Saphir

Saphirs du Montana (USA)

EFPME - Gérard Barmarin 36

Page 37: Rubis et Saphir

Saphirs Montana (USA)

EFPME - Gérard Barmarin 37

Page 38: Rubis et Saphir

Saphir Pailin (Cambodge)

EFPME - Gérard Barmarin 38

Page 39: Rubis et Saphir

Saphirs couleur Whisky (Thaïlande)

EFPME - Gérard Barmarin 39

Page 40: Rubis et Saphir

Saphirs Chanthaburi (Thaïlande)

EFPME - Gérard Barmarin 40

Page 41: Rubis et Saphir

Gisements de Rubis

EFPME - Gérard Barmarin 41

• Birmanie (Mogok)

• Thaïlande

• Ceylan

• Vietnam

• Afrique de l’est

• Madagascar (Andilamena)

Page 42: Rubis et Saphir

Rubis Andilamena (Madagascar)

EFPME - Gérard Barmarin 42

Page 43: Rubis et Saphir

Rubis Birmans

EFPME - Gérard Barmarin 43

La couleur la plus intense est appelée "Sang de Pigeon".

Il s'agit d'une tonalité de rouge très précise contenant une

pointe de bleu.

Page 44: Rubis et Saphir

Traitements des Rubis & Saphirs

EFPME - Gérard Barmarin 44

1. Par irradiation :

Via bombardement à particules :

- Incolore => jaune.

- Bleu => vert.

- Rose => padparadscha (orange).

Ce type de traitement est stable et peut être réversible ou non.

Il faut prendre garde cependant aux radiations résiduelles.

2. Par chauffage :

Par chauffage, changement de couleur par destruction du centre de couleur

(incolore) ou par changement en hydratation (jaune, orange).

- Soyeux et astérisé => transparent.

- Jaune => augmente ou devient incolore.

Autres possibilités :

- Développer ou intensifier, diminuer ou éliminer le composant colorant

- Diminuer la visualisation des bandes courbes dans la synthèse Verneuil.

- Introduction d'inclusions d'empreintes digitales ou de fissures.

- Par chauffage + additifs : diffusion de couleurs et/ou astérisme

Page 45: Rubis et Saphir

Chauffage des Saphirs au Laos

EFPME - Gérard Barmarin 45

Page 46: Rubis et Saphir

Traitement par chauffage (1300°c)

EFPME - Gérard Barmarin 46

Avant Après

Page 47: Rubis et Saphir

Traitements (suite)

EFPME - Gérard Barmarin 47

3. Autres traitements :

- Recouvrement synthétique.

- Teinture.

- Colmatage de fissures avec produits incolores ou de couleurs.

- Pierres composées.

4. Remarques :

- Traitement des saphirs bleus " Geuda ".

- Pierre « Ottu ». Ces pierres naturelle ne possèdent la couleur qu'en

surface, le reste du cœur de la pierre étant incolore.

Ce genre de pierres prend une très belle couleur jaune ou orange après

chauffage.

- Nouveau traitements des corindons au Be:

Depuis fin 2001, le G.I.A. est confronté à des saphirs dont la couleur a été

modifiée par traitement thermique. Ce nouveau type de traitement permet

de changer des corindons rosâtres provenant de Madagascar ainsi que

des saphirs verts de Songea en saphirs de couleur "padparascha".

Page 48: Rubis et Saphir

EFPME - Gérard Barmarin 48

Définition

Au sens large, une inclusion correspond à toute irrégularité observable dans

une gemme à l’oeil nu ou en s’aidant d’une loupe voire d’un microscope.

L’irrégularité peut être une substance étrangère comme un cristal solide

d’un autre minéral ou un fluide (liquide ou gaz) remplissant une cavité ou

encore une cavité vide, une fracture ou des figures de croissance (pattern)

qui produisent un effet optique particulier.

(D’après John Koivula (1991))

Les inclusions dans les gemmes peuvent être classifiées selon un schéma

proposé par Gübelin (1973) et Gübelin & Koivula (1986), qui est basé sur le

rapport entre le moment de la formation de l’inclusion et celui de la gemme :

• Inclusions pré-existantes (protogénétiques)

• Inclusions cristallisant en même temps que la gemme (syngénétiques)

• Inclusions se formant par une croissance irrégulière ou avec dissolution

partielle (epigénétiques)

Inclusions

Page 49: Rubis et Saphir

EFPME - Gérard Barmarin 49

Inclusions protogénétiques

La substance incluse existait déjà avant la formation de la gemme et a été phagocitéecomme ce cristal d’apatite dans un rubis de l’Umba Valley en Tanzanie (x25)

Ce type d’inclusion ne concerne que les inclusions solides.

Les corindons formés dans un context métamorphique (comme ceux de birmanie) sontsouvent riches en inclusions solides.

Inclusions

Page 50: Rubis et Saphir

EFPME - Gérard Barmarin 50

Inclusions

Inclusions syngénétiques

Inclusions se formant en même temps que la gemme (syngénétiques)

En general, il est impossible à partir du seulexamen au microscope si une inclusion solides’est formée avant la gemme ou en mêmetemps

Exemples:Inclusions variées dans les rubis formés dans un contexte métamorphique: calcite, dolomite etc. (comme ceux de Mogok en Birmanie).

Page 51: Rubis et Saphir

Formation des inclusions primaires de fluides (inclusions épigénétiques)

A. La croissance rapide en fibres plumeuses est couverte ensuite par une croissance solide

ultérieure.

B. Croissance subparallèle qui emprisonne les fluides.

C. Dislocation creusée pendant la dissolution partielle et recouverte ensuite par une nouvelle

croissance.

D. La croissance perturbée près d'une fracture à la surface d'un cristal en croissance entraîne le

piégeage d’inclusions de fluides primaires.

E. Les inclusions fluides primaires sont piégées entre les spirales de croissance.

F. L‘emprisonnement d’un corps étranger à la surface d'un cristal en croissance peut également

inclure une partie du fluide de croissance.

(D’après Roedder, 1984)

Page 52: Rubis et Saphir

La guérison d'une fissure dans un cristal, mène à des cavités secondaires («empreintes digitales»).

A. Une fracture se développe pendant ou après la croissance du cristal.

B. La guérison commence. La solution de croissance s'écoulent dans la fracture et les parois internes de la fissure sont partiellement dissoutes, débutant le processus de cicatrisation.

C. La guérison continue. Les nutriments dissous sont redéposés sur les parois internes de la fissure au fur et à mesure de la guérison.

D. Finalement, les cavités remplies de liquide prennent une forme plus angulaire et se transforment en cristaux négatifs remplis de fluide disposés selon un motif d'empreintes digitales. Le liquide qui reste derrière a été vidé de ses nutriments. Ces poches contenant des solutions de croissance épuisées sont plus petites le long des bords internes et plus grandes près des bords extérieurs de la fissure d'origine.

(D’après Roedder, 1962)

Page 53: Rubis et Saphir

Inclusions

EFPME - Gérard Barmarin 53

“Soie” de rutile en toile d’araignée vue au microscope dans un saphir du Sri Lanka non traité.(Photo: R.W. Hughes)

Page 54: Rubis et Saphir

EFPME - Gérard Barmarin 54

Inclusions dues au traitement:

Fractures discoïdes (en feuilles de nénuphar) causées par le traitement thermique dans un saphir australien; 45x. (Photos: John Koivula)

Page 55: Rubis et Saphir

EFPME - Gérard Barmarin 55

Page 56: Rubis et Saphir

Zonage de couleur naturel

EFPME - Gérard Barmarin 56

Zonage de couleur (zones de croissance) en chevron à 120° ou 60° dans un saphir australien. Ces zones peuventêtre parallèles à n’importe quelle face cristalline mais ne sont jamais courbes. (Photos by R. Hughes)

Page 57: Rubis et Saphir

Zonage de couleur courbe

EFPME - Gérard Barmarin 57

L’utilité de la technique du filtre bleu estbien visible sur la photo ci-contre. Enéclairage normal (filtre blanc dépoli), on ne voit quasi rien. Avec un filtre bleu dépoli, les bandescolorées courbes de ce saphirsynthétique Verneuil jaunedeviennent bien visibles.

Dans ce saphir Verneuil bleu, les bandes sont très faciles à voir à la loupe en éclairage normal

Page 58: Rubis et Saphir

EFPME - Gérard Barmarin 58

Fissure débouchant en surface montrant le remplissage par le verre bleu au cobalt

Saphirs « Glass Filled » (composite verre/saphir)

Page 59: Rubis et Saphir

EFPME - Gérard Barmarin 59

Réseau de fissures débouchant en surface sur une facette apparaissant en creuxaprès la taille à cause de la différence de dureté avec le corindon

Saphirs « Glass Filled » (composite verre/saphir)

Page 60: Rubis et Saphir

EFPME - Gérard Barmarin 60

Saphirs Glass filled immergés dansle di-iodométhane (iodure de méthylène)montrant le réseau de fissures colorées par le verre au cobalt (deux pierres du haut)et zones de couleur naturelles parallèles et avec une structure en chevrons(deux pierres du bas)

Saphirs « Glass Filled » (composite verre/saphir)

Page 61: Rubis et Saphir

EFPME - Gérard Barmarin 61

Saphirs « Glass Filled » (composite verre/saphir)

Vus au travers du filtre de Chelsea, les saphirs traités au verre au CobaltPrésentent une coloration rouge typique due au Cobalt.Les saphirs diffusés au Titane et les synthétiques Verneuil ne donnent aucune réaction (voir les deux pierres synthétiques Verneuil sans réaction sur la photo)

Source: Richard Hughes

Page 62: Rubis et Saphir

EFPME - Gérard Barmarin 62

Saphirs « Glass Filled » (composite verre/saphir)

Testé avec un « London Dichroscope » hors de l’axe optique, les saphirs Glass Filledne donne aucun dichroïsme contrairement aux saphirs naturels, chauffés, diffusés au Tiou encore synthétiques.

Source: Manorotkul

Page 63: Rubis et Saphir

EFPME - Gérard Barmarin 63

Saphirs « Glass Filled » (composite verre/saphir)

Vue d’une facette avant et après avoir été soumise à la chaleur d’une torche de bijoutier! Source:

Page 64: Rubis et Saphir

EFPME - Gérard Barmarin 64

Rubis Glass Filled

Dans le passé uniquement vendus comme spécimen minéral, ces cristaux de basse qualité de Andilamena à Madagascar sont devenus le matériau de base pour les rubis “glass filled”. Enadaptant la méthode issue du traitement des émeraudes avec de la résine et des diamantsavec du verre pour insérer du verre à haute teneur en plomb dans les fractures de ces rubis, on obtient des rubis don’t l’allure est suffisante pour pénétrer le marché.Photo by Maha Calderon, © GIA.

Page 65: Rubis et Saphir

EFPME - Gérard Barmarin 65

Avant AprèsUne fois taillés

Page 66: Rubis et Saphir

Rubis « Glass Filled »

EFPME - Gérard Barmarin 66

Rubis de Mong Hsu (Birmanie) avant et après traitement thermique.Il n’y a pas que le matériel de Madagascar qui est traité. La photo montre clairementque la plupart des rubis de Mong Hsu enBirmanie ne peuvent pas être commercialiséssans traitement thermique avec flux (verre).A Mong Hsu, ce traitement a débuté en 1992 dès la découverte du gisement

Photo © R.W. Hughes

Page 67: Rubis et Saphir

EFPME - Gérard Barmarin 67

Quelques rubis “lead glass–filled” de 2.15 à 7.42 carats, typique de ce que l’on trouve sur le marché depuis +/-2003.Des pierres allant de 5 à 10ct sont courantes voire mêmejusqu’à 100ct. Le procédé appliqué au rubis remonte à 1984/1987 en Thaïlande Photo by Elizabeth Schrader, © GIA

Rubis Glass Filled

Page 68: Rubis et Saphir

Rubis Glass Filled

EFPME - Gérard Barmarin 68

Bulles Fissures en surface

Le « remplissage au verre ». Les rubis sont chauffés à très haute température en y ajoutant du verre au plomb, de l’oxyde de plomb pur ou mélangé à de la silice ou à un flux comme le borax. Pendant la chauffe, ce mélange va s’insinuer dans les fractures de la pierre afin de les boucher, les rendant ainsi invisibles à l’œil nu.

Il s’agit d’un traitement non-toléré par les négociants, et les rubis ainsi traités voient leur valeur s’écrouler.Le traitement doit être signalé au client.

Page 69: Rubis et Saphir

EFPME - Gérard Barmarin 69

Des bulles rondes ouapplaties sont visibles danspresque tous les rubis “glass filled”.

Si le verre masque plutôt bienles fractures, le traitementpeut donc être assezfacilement détecté à la loupe.

Photomicrographs by Christopher P. Smith (28×) © GIA.

Page 70: Rubis et Saphir

EFPME - Gérard Barmarin 70

Test de fluorecence UV ondes courtes (254nm) pour la détection du flux

En gris bleu, le verre ou le flux, en rouge, le rubis

Page 71: Rubis et Saphir

EFPME - Gérard Barmarin 71

Durabilité!

Les acheteurs doivent donc être conscient qu’ilfaut éloigner ces rubis des substances corrosives de la vie quotidienne et prévenirleur bijoutier quand il la font monter ouréparer .

Le verre est plutôt résistant à la chaleur, par exemple lors de la fabrication d’unebague. Des températures de 600°celsius n’ont pas eu d’influence sur le rubis traité. Mais au delà de 700°, le verre commence à suinter hors des fissures et après quelques minutes à se répandre sur les facettes. Par contre, le verre est systématiquementcorrodé ou dissout quand il est exposé à des substances corrosives comme le déroché ou des substances de nettoyagecorrosives.De même certaines substances de la vie quotidienne comme du jus de citron concentré, de l’ammoniac ou des substances blanchissantes (bleach) attaque le verre et y laisse des traces de corrosion.

Photomicrograph by Christopher P. Smith, magnified 32×; © GIA

Page 72: Rubis et Saphir

EFPME - Gérard Barmarin 72

Les rubis après 2 à 10 jours dans l’acide…

Durabilité!

Page 73: Rubis et Saphir

EFPME - Gérard Barmarin 73

Saphirs « Glass Filled »

Le « Glass filled » n’est pas réservé au rubis. Dans le cas du saphir on utilise du verre bleu au cobalt pénétrant dans les fissures d’un corindon incolore ou presque

Page 74: Rubis et Saphir

EFPME - Gérard Barmarin 74

Saphirs « Glass Filled »

Réaction du verre bleu au cobalt avec leChelsea Filter: apparition d’une couleur rouge. C’est un très bon test pour différencier le saphir « glass Filled » des saphir naturel et de synthèse.

Pas de dichroïsme visible avec le London Dichroscope parce que la couleur est donnée par le verre bleu au cobalt et paspar le corindon qui au départ est incolore

Page 75: Rubis et Saphir

EFPME - Gérard Barmarin 75

Réseau de fissures apparent en lumière rasante sur les facettes

Fluorescence du verre aux UV ondes courtes (254nm)

Saphirs « Glass Filled »

Page 76: Rubis et Saphir

EFPME - Gérard Barmarin 76

Concentration de la couleur dans le réseau de fissures (à droite en immersion dans le diiodométhane avec un filtre pour éliminer la couleur jaune)

Saphirs « Glass Filled »

Page 77: Rubis et Saphir

EFPME - Gérard Barmarin 77

Table d’un saphir au verre au cobaltEn haut avant et en bas, après chauffage au chalumeau de bijoutier.Les fissures sur la table apparaissentbien en lumière rasante.

Saphirs « Glass Filled »

Page 78: Rubis et Saphir

78

Les rubis n'étaient pas vraiment birmans (Jeudi 24 mars 2011 )

L’homme s'intitule gemmologue, terme qui figure en grosses lettres sur son magasin situé en face

de l'hôtel du Palais à Biarritz.

Premier hic, il n'a pu produire aux enquêteurs et au tribunal de Bayonne qui le jugeait son

diplôme, « perdu dans un déménagement »et le centre de formation à Paris n'a pas plus de

traces de sa qualification.

Deuxième problème, les mentions qui figurent sur les factures : « rubis birman, traitement nul ».

Les expertises montrent qu'il ne s'agit pas du top des rubis (le rubis birman) mais de pierres

chauffées et colmatées avec des résines ou du verre pour en améliorer la qualité. À la barre,

le « gemmologue designer » explique qu'une pierre précieuse ainsi cuisinée peut contenir au

maximum 50 % de verre. Plus de 50 % et elle est classée composite. Ses clients ignoraient ces

subtilités et on s'est bien gardé de les informer lorsqu'ils ont déboursé des milliers d'euros pour

s'offrir bagues ou parures.

La tricherie sur l'origine et la qualité des pierres a été révélée par l'ancienne employée de la

bijouterie alertée par un concurrent : l'étiquetage en vitrine n'était pas conforme à la loi.

Deuxième alerte : un touriste qui, rentré chez lui, a confié son

achat à un joaillier. Ce professionnel, facture et pierre en main,

découvre la supercherie : le rubis ne vaut pas tripette.

Un autre client a ramené au magasin une bague dont la pierre

avait cassé. Une dame s'est rendu compte, après avoir

déboursé 10000 euros en liquide que l'émeraude et les deux

rubis de sa belle bague n'avaient pas dû coûter très cher au

créateur de bijoux.

Page 79: Rubis et Saphir

79

Six mois de prison requis

Le prévenu convient que s'il n'a pas fourni de certificat d'authenticité ou d'expertises de ces

pierres, c'est parce que cela représentait plus que la valeur de la pierre… soit 300 à 350 euros si

l'on en croit les tarifs en vigueur.

Mais le certificat aurait aussi montré que les pierres n'étaient pas de la qualité promise. Le rubis

birman se négocie au minimum 3 000 euros le carat voire beaucoup plus. Dans la boutique, on

pouvait les acheter deux fois moins cher. Aux clients attirés par ces tarifs, on expliquait que le

gemmologue achetait en direct en Birmanie.

« On », c'était surtout la vendeuse car le patron est un « globe-trotter » qui court l'Asie, de

Bangkok au Sri Lanka. À la barre, ce dernier n'a de cesse que de « charger » son employée,

l'accusant d'être l'auteur de mentions délictueuses sur les factures et d'avoir saboté son

commerce pour se faire employer par le concurrent d'en face.

La défense ne peut plaider la relaxe : la responsabilité du gemmologue est engagée par les

mentions portées sur les factures. Il s'applique à gommer l'image d'escroc : un livre de police

bien tenu, deux enquêtes des douanes judiciaires qui le blanchissent, des attestations de

prestigieux clients et la reconnaissance de ses pairs…

Les réquisitions de 6 mois de prison avec sursis et de 8 000 euros d'amende ont été

jugées insuffisantes par le tribunal qui a prononcé huit mois de prison avec sursis,

mise à l'épreuve et l'obligation de rembourser les victimes : soit 26 000 euros L'avocat

espérait éviter l'interdiction d'exercer : peine perdue. Le gemmologue devra rester à

l'écart des pierres durant trois ans.

http://www.sudouest.fr/2011/03/24/les-rubis-n-etaient-pas-vraiment-birmans-351927-4037.php

Page 80: Rubis et Saphir

Exolution

EFPME - Gérard Barmarin 80

Vue simplifiée au niveau atomique du phénomèned’exsolution dans le corindonDurant l’exsolution, les atomes dissouts migrent pour former ensemble leur propre édifice cristallin dans celui du cristalhôte. L’orientation de ces édifices se fait en fonction de la structure du cristal hôte. C’est pourquoi l’exsolution prendune forme caractéristique.Dans le corindon, le rutile (TiO2) se fixe dans le plan de base parallèlement aux faces du prisme hexagonal de second ordre{1120}, alors que l’hématite (Fe2O3) ou l’ilmenite (FeTiO3 ) le font parallèlement au prisme du premier ordre{1010}; la boehmite (gamma -AlO·OH) se fixe parallèlement au rhombohèdre {1011}

Soie de Rutile dans le corindonEn haut: soie de rutile exsolutée dans un saphir Birman vue parallèlement à l’axe cgrossissement 45x.En bas: vue encore plus aggrandie des soies de rutile. Des aiguilles et des angles aussi nets et parfaits atteste d’une pierre qui n’a pas été chauffée à haute température. (Photos R. Hughes)

Page 81: Rubis et Saphir

Saphir et Rubis étoilés

EFPME - Gérard Barmarin 81

Saphir, Burma, 11mm, 8,80ct Saphir étoilé, 11x9mm MyanmarRubis étoilé

Page 82: Rubis et Saphir

Rubis et saphirs « trapiches »

Corindon, RussieCollection de minéraux de l’UPMC / Photographe : Jean-Pierre Boisseau

EFPME - Gérard Barmarin 82

Page 83: Rubis et Saphir

Saphir Diffusé

EFPME - Gérard Barmarin 83

Les arrêtes paraissent plus colorées que le reste de la pierre

Page 84: Rubis et Saphir

Doublets

EFPME - Gérard Barmarin 84

Le Doublet GV (Grenat-Verre), vers 1900-1950. Une lame de grenat est fixé sur du verre puis taillée. La réflexion de la lumière rend ce montage quasiment invisible. D’autant que la lame de grenat se limite à une épaisseur de 0.2 mm que l’on pourrait prendre facilement pour un étage supplémentaire de facettes. Comme il est de coutume de poser la pierre sur sa Table pour vérifier son origine à travers des outils scientifiques,

il est facile de se tromper. Ici facile à

reconnaître, mais le cerne rouge n’apparaît en fait que sous certains angles.

LE DOUBLET CORINDON FIN –CORINDON SYNTHETIQUEOu le « Doublet CF-CS ». Le haut de la pierre ou « Table » est en Corindon naturel ou Fin (CF), le reste de la pierre est Corindon Synthétique (CS). Tout comme le doublet GV il n’y a que votre œil qui peut le déterminer.

Page 85: Rubis et Saphir

Confusions possibles: les spinelles

EFPME - Gérard Barmarin 85

Page 86: Rubis et Saphir

Grenat Pyrope - Rubis

EFPME - Gérard Barmarin 86

Le grenat (à gauche) a souvent une touche de brun absente des rubis (à droite). Il cristallise dans le système cubique et ne provoque pas de succession régulière d’allumage et d’extinction au polariscope. Il n’est jamais fluorescent.

Page 87: Rubis et Saphir

Kyanite - Saphir

EFPME - Gérard Barmarin 87

Kyanite, Népal(observez les canaux //et les zones de couleur)

Saphir

Page 88: Rubis et Saphir

Choisir un Rubis

EFPME - Gérard Barmarin 88

Pureté

Couleur

Taille

Page 89: Rubis et Saphir

Couleur des Rubis

EFPME - Gérard Barmarin 89

Rouge intenseRouge rosé Sang de pigeon

Page 90: Rubis et Saphir

Couleur des Rubis

EFPME - Gérard Barmarin 90

La couleur du fond sur lequel est examinée une gemme peut avoir un effet majeur sur la couleur perçue.En Birmanie et en Thaïlande, dans les zones de production, les rubis bruts sont très souvent présentés sur des plateau en laiton ou sur une nappe jaune.La couleur jaune du laiton contrebalance la nuance de bleu souvent présente dans les rubis et les rend donc plus rouges qu’ils ne sont en réalité.Des pincettes en laiton ou des plis de papier cellophane jaunâtre ont le même effet.Ne vous laissez pas prendre, jugez toujours de la couleur d’une pierre en utilisant un fond blanc.

(Photo: Olivier Galibert)

Vendeuse en Birmanie

Page 91: Rubis et Saphir

Couleur des Saphirs bleus

EFPME - Gérard Barmarin 91

La couleur générale d’une pierre peut être influencéepar une répartition de la couleur en zone. Le saphirovale ci-contre possède un zonage de couleur modéré.Un zonage plus important peut entraîner une moindrequalité et donc un prix beaucoup plus bas. Il fauttoujours juger l’apparence de la couleur due au zonageen regardant au travers de la table (c’est ainsi que la pierre sera montée!) sur un arc de 180° (de rondiste à rondiste) et en faisant tourner la pierre de 360° dans le plan du rondiste. Les irrégularités de couleur visiblesuniquement au travers du pavillon n’ont en généralpas d’impact sur la valeur. (Photo: Wimon Manorotkul)

Si une pierre est taillée “trop plate” (too shallow), la lumière va passer au travers plutôt que de se réfléchirsur les facettes et de revenir vers l’oeil en donnant uneimpression de brillance.On appelle cela une pierre avec une fenêtre ou un oeilde poisson (pierre de droite).Dans une pierre bien taillée, la plus grande partie de la lumière est renvoyée vers l’oeil (pierre de gauche) enformant une mosaïque de zones brillantes et de zones d’extinction sombres. (Photo: Wimon Manorotkul)

Page 92: Rubis et Saphir

Couleur des Saphirs bleus

EFPME - Gérard Barmarin 92

Quatre saphirs bleus montrant une variation dans la tonalité et la saturation de la couleur

La pierre 1 a une faible saturation et une couleur claire.

La pierre 2 se rapproche de la perfection aussi bien en couleur qu’en saturation.

La pierre 3 possède une saturation supérieure à la pierre 2 mais est globalement trop sombre.

La pierre 4 est tellement sombre que sa saturation est diminuée (on ne voit plus la couleur).

Note: les inclusions sont bien plus visibles dans les pierres de tonalité pâle que dans les pierres foncées

(Photo: Wimon Manorotkul)

Page 93: Rubis et Saphir

Evolution du prix avec le poids

EFPME - Gérard Barmarin 93

Graphe représentant la relation entrele prix et la qualité/poids/rareté.Notez que cette relation n’est pas linéaire. Le prix augmente plus viteque la qualité/poids/rareté.

Une relation prix/poids comme celle de la courbe ci-contre est connue depuis longtemps et a été quantifiéepour la première fois par Villafane en 1572, pour les diamants.Aujourd’hui, on l’appelle le plus souvent la “loi des Indes” ou la “loi de Tavernier” et elle s’exprime comme suit (Lenzen, 1970):

(Wt)2 x C = prix de la pierre

Poids de la pierre: = 5 ct (=Wt)Coût d’une pierre de 1ct de même qualité: = $1000 (=C)Calcul du prix Total: 5 x 5 x 1000 = $25,000

Poids Prix total sur base de $1000/ct1 ct $10002 ct $40003 ct $90004 ct $16,0005 ct $25,00010 ct $100,000

Page 94: Rubis et Saphir

La psychologie du Carat

EFPME - Gérard Barmarin 94

Pour beaucoup de gemmes, et certainement pour le rubis et le saphir, il existeau niveau du poids des seuils psychologiques (mais non moins réels) auxquelsintervient une augmentation du prix.

Par exemple, un rubis de 0.99 ct peut valoir significativement moins qu’unautre rubis de même qualité de 1.05 ct.

Le rubis de 1.05 peut valoir plus qu’un rubis d’exactement 1.00 ct, parce que s’ilfaut un jour le repolir (ou le peser sur la balance d’un autre courtier…) il pourraitvite descendre sous le carat!

Des seuils similaires apparaissent pour des valeurs de 2, 5, 10, 20, 50 et 100ct.

Page 95: Rubis et Saphir

Marché du saphir et du RubisLes plus beaux rubis viennent de la vallée de Mogok, en Birmanie du Nord. La Thaïlande fait également partie des pays fournisseurs de rubis, ils sont d'un rouge tirant sur le brun, du fait de leur richesse en fer (région de Chantaburi). Allant du rouge clair au rouge framboise, on trouve les rubis de Ceylan, dont les gisements se trouvent dans la région de Ratnapura, au sud-ouest de l‘île. Des gisements existent également en Tanzanie et au Kenya, au Pakistan, en Inde, et à Madagascar.

Le Rubis est une des pierres précieuse les plus coûteuses. Les plus gros rubis sont plus rares que les diamants de même taille. Certains rubis atteignent donc des prix pouvant dépasser ceux des diamants. En 2005, un rubis « sang de pigeon » de 8,01 carat, vendu par Christie's NewYork, atteignait 2 202 750 $. Un record fut établi dans une autre vente de Christie's (a St Moritz - Suisse), le 15 Février 2006, avec une bague surmontée d'un rubis couleur "sang de pigeon", de 8,62 carats qui atteint 3 663 500 $ (soit environ 3 millions d'euros).

EFPME - Gérard Barmarin 95

Page 96: Rubis et Saphir

Marché du saphir et du RubisLes saphirs du Cachemire étaient les plus beaux de couleur et de qualité mais, malheureusement, les mines de la région de Zaskar(au nord de l'Inde), aujourd'hui épuisées, furent définitivement fermées en 1975. Les pays producteurs de saphirs de qualité sont aujourd'hui, principalement : La Birmanie, le Sri Lanka (Ceylan) et Madagascar. Les saphirs d'Australie ( Queensland), d'une couleur beaucoup trop foncée, voire verdâtre, ne sont vraiment pas les plus beaux !

La Thaïlande est le plus grand marché du monde concernant les saphirs. Il est aux mains des familles chinoises implantées dans le pays. Les négociants du monde entier se déplacent pour acheter leurs pierres de couleur à Bangkok.

Quelques très beaux saphirs de par le monde : L'American Museum of Natural History de New York possède l' "Etoile de l'Inde" (saphir étoilé de 536 carats). Le "Saphir Logan" (423 carats) est un saphir de Birmanie exposé au Smithsonian Institute de Washington a coté de l' "Étoile d'Asie" (Saphir étoilé de 330 carats). Sans oublier le "Saphir Ruspoli" acheté par Louis XIV, sur les conseils de Mazarin et que l'on peut aller contempler a Paris, au museum d'Histoire naturelle.

EFPME - Gérard Barmarin 96

Page 97: Rubis et Saphir

GemvalRubis

EFPME - Gérard Barmarin 97

Date: 17 Fev 2018

Valeur en USD par carat: ref. clarity = VVS, ref. cut = Excellent

Page 98: Rubis et Saphir

EFPME - Gérard Barmarin 98

1ct 3ct 5ct 10ct 30ct

Page 99: Rubis et Saphir

EFPME - Gérard Barmarin 99

1ct 3ct 5ct 10ct 30ct

Page 100: Rubis et Saphir

GemvalSaphir

EFPME - Gérard Barmarin 100

Date: 17 Fev 2018

Valeur en USD par carat: ref. clarity = VVS, ref. cut = Excellent

Page 101: Rubis et Saphir

EFPME - Gérard Barmarin 101

Page 102: Rubis et Saphir

EFPME - Gérard Barmarin 102

1ct 3ct 5ct 10ct 30ct

Page 103: Rubis et Saphir

EFPME - Gérard Barmarin 103

1ct 3ct 5ct 10ct 30ct

Page 104: Rubis et Saphir

EFPME - Gérard Barmarin 104

Historical values: Ruby

Relative index, Jul 2005 = 100.00

Source: www.Gemval.com

Page 105: Rubis et Saphir

EFPME - Gérard Barmarin 105

Source: www.Gemval.com

Historical values: Sapphire

Relative index, Jul 2005 = 100.00

Page 106: Rubis et Saphir

Saphirs célèbres

La couleur bleue était autrefois une couleur sacrée que portaient les prêtres pour montrer leur lien avec le ciel. Au Moyen Âge, le saphir devint ce symbole de l'union du prélat et du ciel et orna les bagues d'évêques.

Le saphir de la couronne d'Autriche

Pour la raison indiquée ci-dessus, la couronne impériale d'Autriche (1602) est surmontée d'un saphir symbolisant cette union du ciel et de l'empereur considéré comme pontife.

Le saphir de la couronne d'Angleterre

Exécutée pour la reine Victoria en 1838 et remaniée en 1953 pour Elisabeth II, la couronne impériale d'Angleterre comporte le Saphir de Saint Edouard

EFPME - Gérard Barmarin 106

Page 107: Rubis et Saphir

Saphirs célèbres

EFPME - Gérard Barmarin 107

Un saphir de

478 carats

ayant

appartenu à

la Reine

Marie de

Roumanie.

Crédits photo : AFP

Page 108: Rubis et Saphir

Saphirs célèbres

Le "grand saphir de Louis XIV " appelé également " Ruspoli " du nom de la famille roumaine détentrice de ce joyaux avant la couronne de France. Cette gemme pèse plus de 135 carats ; par transparence nous voyons parfaitement les faces opposées.

EFPME - Gérard Barmarin 108

Page 109: Rubis et Saphir

Rubis célèbres

EFPME - Gérard Barmarin 109

Le rubis de Ruskin (trouvé en Birmanie par l'écrivain anglais John

Ruskin et donné au muséum d'histoire naturelle de Londres en 1887)

avec son rouge dit "sang de pigeon" et qui pèse pas moins de 162

carats:

Photo: R.F. Symes et R.R. Harding, Pierres Précieuses, Gallimard (1991)

Page 110: Rubis et Saphir

Les Rubis du Myanmar (Birmanie)

Hixon Ruby,

Mogok, Birmanie

196ct

Mong Hsu, deux pierres pesant au total 2,59ct

EFPME - Gérard Barmarin 110

Page 111: Rubis et Saphir

EFPME - Gérard Barmarin 111

Asie du Sud-Est:

La Birmanie (Myanmar) et

deux de ses régions les

plus importantes pour la

production des rubis

Mogok et Mong Hsu

Les Rubis du Myanmar (Birmanie)

Page 112: Rubis et Saphir

EFPME - Gérard Barmarin 112

Un rubis de

Mogok,brut

de 500ct

Les Rubis du Myanmar (Birmanie)

Page 113: Rubis et Saphir

EFPME - Gérard Barmarin 113

Gisement primaire métamorphique

de rubis dans un marbre blanc

finement grenu (Région de Mogok)

Birmans à la recherche de

rubis et de saphirs

Les Rubis du Myanmar (Birmanie)

Page 114: Rubis et Saphir

EFPME - Gérard Barmarin 114

Recherche dans une tranchée

dans la région de Mogok

Mine à ciel ouvert MGE utilisant des moyens d’extraction mécanisés (Mogok)

Galerie de mine

Exploitée avec des

Techniques modernes

Les Rubis du Myanmar (Birmanie)

Page 115: Rubis et Saphir

EFPME - Gérard Barmarin 115

Corindons bruts de la mine

incluant des rubis et des saphirs

Rubis exceptionnel de 560ct (Mogok)

Les Rubis du Myanmar (Birmanie)

Page 116: Rubis et Saphir

EFPME - Gérard Barmarin 116

Traitement à l’usine centrale de lavage du gravier gemmifère

Les Rubis du Myanmar (Birmanie)

Page 117: Rubis et Saphir

EFPME - Gérard Barmarin 117

Une partie de la production du jour après triage

Les Rubis du Myanmar (Birmanie)

Page 118: Rubis et Saphir

EFPME - Gérard Barmarin 118

Gisement primaire métamorphique de rubis dans un marbre

blanc finement grenu (Région de Mogok, Birmanie)

Les Rubis du Myanmar (Birmanie)

Page 119: Rubis et Saphir

EFPME - Gérard Barmarin 119

Inn Gaung (‘Big Hole Mine’) dans la région de Mogok en Birmanie

Les Rubis du Myanmar (Birmanie)

Page 120: Rubis et Saphir

EFPME - Gérard Barmarin 120

Lavage de gravier gemmifère

d’une rivière dans la région de

Mogok

Puit de forme carrée

Les Rubis du Myanmar (Birmanie)

Page 121: Rubis et Saphir

EFPME - Gérard Barmarin 121

Les Rubis du Myanmar (Birmanie)

Page 122: Rubis et Saphir

EFPME - Gérard Barmarin 122

Si vous aimez la lecture:

La vallée des rubisde Joseph Kessel

première parution chez Gallimard

en en 1955, édité en poche folio

Plus secrète que La Mecque, plus difficile d'accès que

Lhassa, il existe au cœur de la jungle birmane une petite

cité inconnue des hommes et qui règne pourtant sur eux par

ses fabuleuses richesses depuis des siècles : c'est Mogok,

citadelle du rubis, la pierre précieuse la plus rare, la plus

chère, la plus ensorcelante. Mogok, perdue dans un dédale

de collines sauvages par-delà Mandalay. Mogok autour de

laquelle rôdent les tigres. La légende assure qu'aux temps

immémoriaux un aigle géant, survolant le monde, trouva

dans les environs de Mogok une pierre énorme, qu'il prit

d'abord pour un quartier de chair vive tant elle avait la

couleur du sang le plus généreux, le plus pur. C'était une

sorte de soleil empourpré. L'aigle emporta le premier rubis

de l'univers sur la cime la plus aiguë de la vallée. Ainsi

naquit Mogok...

Page 123: Rubis et Saphir

EFPME - Gérard Barmarin 123

Quelques cristaux gemmes naturels de rubis et de saphirs

Les Rubis du Myanmar (Birmanie)

Page 124: Rubis et Saphir

EFPME - Gérard Barmarin 124

Les Rubis du Myanmar (Birmanie)

Les rubis de Mong Hsu à l’état

non traité ont typiquement une

couleur rouge bleutée due à un

cœur de couleur bleue.Le traitement thermique enlève cette

couleur bleue qui est remplacée par un

nuage blanc

Page 125: Rubis et Saphir

EFPME - Gérard Barmarin 125

Cristal de Calcite en inclusion dans un

rubis de Mogok non chauffé

Un cristal époustouflant de rubis de

Mogok de 1734ct

Les Rubis du Myanmar (Birmanie)

Page 126: Rubis et Saphir

EFPME - Gérard Barmarin 126

Equipement d’un lapidaire local…

Les Rubis du Myanmar (Birmanie)

Page 127: Rubis et Saphir

EFPME - Gérard Barmarin 127

Soies (inclusions) de rutile

dans un saphir de la région de

Mogok

Saphirs étoilés Birmans

Les Rubis du Myanmar (Birmanie)

Page 128: Rubis et Saphir

EFPME - Gérard Barmarin 128

Rubis de Mogok de15,97Ct vendu aux enchères dans les années ’90 pour $3.6M

Les Rubis du Myanmar (Birmanie)

Page 129: Rubis et Saphir

EFPME - Gérard Barmarin 129

Rubis de Mogok

Collier: 138.12Ct

Boucles d’oreilles: 34.34Ct

(création Harry Winston)

Les Rubis du Myanmar (Birmanie)

Page 130: Rubis et Saphir

EFPME - Gérard Barmarin 130

Les Rubis du Myanmar (Birmanie)

Page 131: Rubis et Saphir

EFPME - Gérard Barmarin 131

Les Rubis du Myanmar (Birmanie)

Page 132: Rubis et Saphir

EFPME - Gérard Barmarin 132

Les Saphirs

du Sri Lanka (Ceylan)

Carte géologique montrant les principales zones d’extraction

Page 133: Rubis et Saphir

EFPME - Gérard Barmarin 133

Les Saphirs du Sri Lanka (Ceylan)

Puit de mine typique dans la région de Ratnapura

(de 10 à 30m de profondeur)

Page 134: Rubis et Saphir

EFPME - Gérard Barmarin 134

Les Saphirs du Sri Lanka (Ceylan)

Puit de mine à Elahera pour

extraire le gravier contenant

les gemmes.

Travail en surface au bulldozers

suivi d’une extraction manuelle

des graviers gemmigères

Page 135: Rubis et Saphir

EFPME - Gérard Barmarin 135

Les Saphirs du Sri Lanka (Ceylan)

Sri Lankais au travail dans la rivière Lavage du gravier gemmifère

Page 136: Rubis et Saphir

EFPME - Gérard Barmarin 136

Les Saphirs du Sri Lanka (Ceylan)

Lavage du gravier gemmifère

Page 137: Rubis et Saphir

EFPME - Gérard Barmarin 137

Les Saphirs du Sri Lanka (Ceylan)

Tri du gravier Washing Gem gravels

Mineur indépendant examinant

le gravier de la rivière

Page 138: Rubis et Saphir

EFPME - Gérard Barmarin 138

Les Saphirs du Sri Lanka (Ceylan)

Sri Lankais à la recherche de rubis et de saphirs

dans un puit de mine

Page 139: Rubis et Saphir

EFPME - Gérard Barmarin 139

Les Saphirs du Sri Lanka (Ceylan)

Négoce de pierres à la mine Négoce de pierre au Centre d’achats

Page 140: Rubis et Saphir

EFPME - Gérard Barmarin 140

Vendeurs dans la rue

Les Saphirs du Sri Lanka (Ceylan)

Page 141: Rubis et Saphir

EFPME - Gérard Barmarin 141

Cristal de saphir brut de Ceylan de 3965ct

Les Saphirs du Sri Lanka (Ceylan)

Page 142: Rubis et Saphir

EFPME - Gérard Barmarin 142

Deux beaux et rares saphirs « Padparadscha » de la région d’Elahera

Les Saphirs du Sri Lanka (Ceylan)

Page 143: Rubis et Saphir

EFPME - Gérard Barmarin

143

'Padparadscha sapphire'

Le saphir Padparadscha est une variété de corindon de n’importe quelle origine géographique

dont la couleur est un subtil mélange de rose orangé et d’orange rosâtre avec des tons pastels

et une saturation allant de faible à moyenne.

Le nom ‘saphir padparadscha' ne sera pas utilisé dans les cas suivant:

• si la pierre possède une couleur quelconque autre qu’un mélange de rose et d’orange.

• si la pierre a une couleur très inégalement répartie observée à l’oeil nu dans un angle de +/- 30°

avec la table vers le dessus.

• si la couleur orange provient de la présence de matériel épigénétique de couleur jaune ou orange

incrusté dans les fissures de la pierre.

• si la pierre a été traitée par la diffusion d’un élément étranger extérieur dans son réseau cristallin.

• si la pierre a été traitée par irradiation.

• si la pierre a été teintée ,vernie, recouverte de colorant ou par un traitement de surface.

Sur les certificats, tout corindon correspondant aux critères précédents seront décrits comme:

• species: ' natural corundum' (espèce: corindon naturel)

• variety: ' (natural)1 padparadscha (sapphire)2 (variété: saphir naturel padparadscha)

Note: le terme 'padparadscha’ sera appliqué aussi bien aux saphirs chauffés que non chauffés.

1 les mots entre parenthèses sont optionnel et ne seront utilisés que pour des pierres naturelles non traitées.

2 Les mots entre parenthèses sont optionnels.

Page 144: Rubis et Saphir

EFPME - Gérard Barmarin 144

Les Saphirs du Sri Lanka (Ceylan)

La fameuse broche « Panthère » crée par

Cartier pour la Duchesse de Windsor,

Wallis Simpson.(Saphir du Sri Lanka de

152,35ct)

Bague avec saphir étoilé

Page 145: Rubis et Saphir

Cabochons de Saphir et de Rubis

http://www.crystalscrystals.com/locator3.html

EFPME - Gérard Barmarin 145

Une observation?

Page 146: Rubis et Saphir

Quelques exemples…

Notez les diamants d'une

dimension plus importante en

pointe, qui donnent, visuellement,

une forme navette au panier et

fluidifient le bijou sur la main.

Saphir de 3,20 carats et 1,26

carats pour l'entourage en

diamant.

•Poids: 5,85 g

•Couleur or blanc 18K

•Type de pierre saphir, diamants

Prix: 10500€

http://www.compagniedesgemmes.com/collection-precieuse/bijoux-d-exception/bijoux-prestiges/bague-de-fiancailles-pompadour-star_000396_fr_03_07_01.html#EFPME - Gérard Barmarin 146

Page 147: Rubis et Saphir

EFPME - Gérard Barmarin 147

Page 148: Rubis et Saphir

EFPME - Gérard Barmarin 148

Bague en platine avec saphir épaulé de trois diamants taille baguette de chaque côté. Le saphir de 11,38 carats est accompagné de son Certificat du Laboratoire de Gemmologie de Paris numéro 193776, attestant : " Caractéristiques des gisements de Sri Lanka (anciennement Ceylan) - Pas de modification thermique constatée ". Dimensions du saphir : 14,37 x 10,06 x 8,21mm Poids total du bijou : 9,2 g.

Page 149: Rubis et Saphir

EFPME - Gérard Barmarin 149

Page 150: Rubis et Saphir

De la pierre brute…

EFPME - Gérard Barmarin 150

Page 151: Rubis et Saphir

…à la gemme

EFPME - Gérard Barmarin 151

Page 152: Rubis et Saphir

Exemples de prix

http://www.paris-inspiration.com/fr/233-rubishttp://www.paris-inspiration.com/fr/235-saphir

http://www.compagniedesgemmes.com/collection-precieuse/bague-precieuse/bague-rubis_fr_03_02_06.html

http://www.compagniedesgemmes.com/collection-precieuse/bague-precieuse/bague-saphir_fr_03_02_03.html

EFPME - Gérard Barmarin 152