Rappel à la discipline - RERO DOC

Phnom Penh tombe aux mains des «insurgés »Alors que le prince Sihanouk réapparaît

Le prince Sihanouk à Pékin (à gauche sur le canapé), discute amicalementavec M. Teng Hsiao-ping. (bélino AP)

La chute de Phnom Penh sous lapoussée du Front d'union nationalepour le salut du Kampuchea, aidépar le Vietnam, vient ide démontrerl'isolement du régimie du Kampu-chea démocratique.

Cet Etat créé récemment après lachute de la dictature de Lon Nol pardes insurgés « khmers rouges » sor-tis pratiquement de la jungle et desrizières, avait mis en place un régi-me communiste impitoyable, quivoulait faire « table rase de tout cequi avait appartenu à l'ancien régi-me ».

Cette « politique » avait fait re-culer le développement du paysd'une décennie au moins. Selon M.Jean Delvert, professeur de géogra-phie tropicale à La Sorbonne, quiconnaît bien le Cambodge, la popu-lation actuelle du « Kanpuchéa dé-

mocratique » ne devait guère dépas-ser les 5 millions d'habitants en1978 ; elle était de 7 millions en1970. Deux millions de personnes se-raient ainsi mortes dont beaucoupplus de la moitié depuis 1975, endeux années de « paix ».

D'après les dires mêmes de RadioPhnom Penh, la population cambod-gienne était impaludées à 80 pourcent. Mais, il n'y en avait guère que20 pour cent en 1970. Ceci s'expli-que, selon le professeur Delvert parle fait que des milliers d'hommes etde femmes, et d'enfants ont été dé-portés dans des zones impaludéesqui, précédemment, n'étaient pas ha-bitées précisément parce qu'ellesétaient malsaines.

Même la Chine avait pris ses dis-tances avec son allié cambodgien,surtout depuis son rapprochementavec les Etats-Unis. Elle venait delancer une offensive diplomatiqueen jouant une nouvelle fois la carteSihanouk.

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Armée espagnole

Pris entre les actes quotidiens deterrorisme et les appels à la prisedu pouvoir militaire pour mettre finau désordre, le roi Juan Carlos estconfronté actuellement à l'une dessituations politiques les plus gravesqu'il ait connues 'depuis le début deson règne.

La possibilité d'assister à une criseau sein de l'appareil militaire estdevenue manifeste au cours duweek-end, lorsque le roi a jugé utilede rappeler aux autorités militairesdu pays que leur premier devoir estla discipline, et non l'activité poli-tique.

UNE MISE AU POINTSOLENNELLE

Au cours de ce qui devait être sapremière intervention sur le terrainpolitique depuis qu'il a succédé augénéral Franco, il y a trois ans, lemonarque a déclaré notamment :« Un soldat , une armée qui a perdusa discipline... n'est déjà plus unsoldat ni une armée ».

Cette mise au point solennelle a

été formulée après la manifestationde droite organisée la semaine der-nière à Madrid , au cours de laquelleles Espagnols ont pu voir défiler uncertain nombre d'officiers de hautrang demandant la prise du pouvoirpar les militaires, après l'assassinatdu gouverneur militaire de Madrid,le général Ortin.

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Rappel à la discipline

Malgré l'avènement d'unnouveau gouvernement

en Iran

L'ayatollah Khomeiny se promenantclans les rues de la banlieue de Paris.

(bélino AP)+• Lire en dernière page

Khomeiny nedésarme pas

Employés et employeurs sont parvenus à un compromisRFA : fin de la grève de l'acier

Représentants des employeurs etdes syndicats ont convenu, hier, demettre fin à la grève des sidérurgis-tes qui, pour la première fois depuis50 ans, paralyse la région industriel-le de la Ruhr.' Au terme d'une discussion qui a

duré toute la nuit, et alors que lagrève entrait dans son 41e jour, lesdeux parties ont accepté une aug-mentation de salaire de 4 pour cent,pour une durée de 15 mois, à partirdu 1er novembre 1978.

Le projet d'accord, qui couvre unepériode allant jusqu'au 31 décembre1983, prévoit, d'autre part, quatrejours de repos payés à compter du1er janvier 1979 et deux jours decongé supplémentaires après 1981.

Les travailleurs de plus de 50 ansbénéficieront de deux jours de con-gés payés à partir de 1979 et d'unjour additionnel après 1981.

Tous les travailleurs bénéficierontégalement de deux jours de vacan-ces supplémentaires en 1979 et d'unjour de vacances supplémentaire en1980.

D'ici 1982, aux termes de l'accord,

Les représentants des employés de la sidérurgie ouest-allemande, à droite,en discussion avec les représentants des employeurs, à gauche, lors de

l'entretien décisif de Krefeld. (bélino AP)

tous les sidérurgistes auront droit àun congé annuel de six semaines.

En fait, le projet suit de près lespropositions avancées par M. Fried-hëlm Farthmann, ministre du Tra-vail du Land, vieux routier de lamédiation dans les conflits du tra-vail, qoù n'a pas participé à la der-nière et décisive réunion.

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Une lettre a suffiOPINION .

Découragement.Tant d'articles publiés et envolés

comme feuilles mortes au vent d'hi-ver.

Tant d'articles dont on n'est pastrès fier, tant d'articles que, aprèscoup, on aurait voulu modifier, re-commencer.

Tant d'articles dont on était con-tent. Farce qu'ils chantaient unemélodie qui sonnait juste, parce queleurs mots cascadaient dans une lu-mière qui paraissait d'arc-en-ciel,parce que leurs phrases avaientcomme la silhouette d'une nuquetendre, d'un sourire d'enfant, d'un

envol d'oiseau, d'une partition deBach.

Que deviennent-elles toutes cesparoles arpégées au cours des ans?Leurs mélodies montent-elles versle haut ou, comme le souffle de labête, descendent-elles vers le bas ?A jamais perdues.

Ecrits de jourmaliste. Echos puis-sants comme ceux des bassins duDoubs, quand bruit on mène sur larivière verte, mais bientôt reprispar le silence brumeux du fleuveet des sapins austères ou ricanantde toutes leurs épines muettes...

« Vanité des vanités ». Pour nulleprofession, l'Eoolésiaste n'a écritplus vrai.

Et combien de colères, combiende hargnes suscitées par quelqueslignes maladroites, ironiques ou mé-chantes semblent, l'hiver ayant suc-cédé à l'été, d'immenses tempêtesdans uni verre d'eau, de simples"poursuites rageuses du grand ventde l'éternité qui balaye tout.

Découragement...Mais justement alors qu'on se

questionne sur le rôle du diseurdu mot, du réperreuteur de nouvel-les, du 'chercheur de l'information.Et que l'on pense comme sa tâcheest éphémère, <une lettre arrive.

Une lettre merveilleuse. Elle vousremercie, mais surtout elle vous

parle d'un poète, d'un grand poète,Gustave Rond, dont vous avez parléune fois dans un de vos articles.Farce que Roud, dans cette Suisse

bancaire et économique, on l'ou-blie un peu trop et parce qu'onoublie aussi que ce n'est ni les ban-ques, ni leurs pourfendeurs qui fontde nous ce que nous sommes, cedont nous pouvons tirer orgueil,mais des hommes vrais comme lui.Sans autre ambition que d'êtreauthentiques.

Et dans cette lettre merveilleuse,il y a un passage inédit d'une «or-correspondance de Roud :

« « On a le sentiment, assez dou-loureux parfois, que quelque chosede précieux, d'irremplaçable s'estdéfinitivement perdu : une certainepaix, ira certain rythme humain— pour .tout dire : une lenteur ac-ceptée et noble que l'impatience,pourrait-on dire, des machines, atuée sans pitié... Jrai ce sentimenttrès vif en relisant d'anciens textesque je voudrais réunir sons le titre,précisément, de « Campagne per-

due », le sentiment de l'irréversible.hélas ! »...

Comme un petit roseau, taillé enflûteau, suffit à faire frémir l'herbeet les feuillages, voilà qu'une sim-ple lettre recommence à faire chan-ter la plume, à effacer Je découra-gement.

Parce que même s'ils n'ont qu'uneexistence éphémère, des articlespourront toujours contribuer à lut-ter contre l'impatience des machi-nes et pour un certain rythmehumain.

Et qu'importe si les lignes d'écri-ture sont oubliées demain. La gout-te d'eau, elle aussi, est oubliée dèsqu'elle est tombée. Mais la stalag-mite ou la stalagmite qu'elle a créée,avec des millions de ses semblables,défie le cours des siècles.

Willy BRANDT

Avortement: les passions se rallument en Italie— par V. SIMPSON —

La loi qui autorise l'avortementest à nouveau à l'ordre du jour enItalie, et menace de rallumer despassions anti-cléricales.

Le pape Jean Paul II, qui a renduhommage aux médecins qui refusentde pratiquer l'avortement, fait l'ob-jet de vives attaques ; niais le Sou-verain Pontife n'a manifestementaucune intention de revenir sur sacondamnation de l'interruption vo-lontaire de grossesse. Au contraire,il a dit que c'était un problème qu'ilcontinuerait d'évoquer, de temps àautre, dans ses déclarations.

En fait , la question comporte deprofondes implications politiquesdans un pays catholique commel'Italie. Néanmoins, selon le journalromain conservateur « Il Tempo »,les parties en présence excluent une« guerre de religion ».

La loi sur l'avortement, votée parune coalition de partis de gauche etde partis modérés, est entrée en vi-gueur en juin et autorise toute fem-me, de plus de 18 ans, à demander

l'interruption d'une grossesse demoins de trois mois.

Au cours des dernières semaines,la hiérarchie catholique italienne aintensifié sa campagne contre l'avor-tement, brandissant une menaced'excommunication contre quicon-que prendrait part à un avortementet laissant entendre que des organi-sations catholiques s'efforcerontd'obtenir un référendum, afin quela loi soit abrogée.

PLAINTE CONTRE UN CARDINALJeudi dernier, un magistrat de

Camerino, localité située au nord-est de Rome, a porté officiellementplainte contre le cardinal! GiovanniBenelli, archevêque de Florence, quia vigoureusement dénoncé la loi au-torisant l'avortement. H a accusé leprélat d'avoir injurié le Parlementitalien en parlant, dans un sermonde Noël, d'un « abcès infecté » qu'ilfaut enlever.

Selon le cardinal Benelli, 57.000femmes se sont fait avorter depuisl'entrée en vigueur de la loi.

Les responsables d'une revue fé-minine, « Quotidiano Donna », ontégalement engagé, le même jour,une action semblable en justice con-tre la direction de la Conférenceépiscopale italienne — affirmant quela menace d'excommunication était« une mesure brutale d'intimida-tion » et constituait une violence àrencontre des femmes.

? Suit» «n damier* page

SPORTSQ SKI. — Les Suisses toujours

au sommet.Q HOCKEY SUR GLACE. — Le

HC La Chaux-de-Fonds a maldigéré les fêtes, mais le HCNeuchâtel est en reprise.

Q TENNIS. — La Suisse quali-fiée en Coupe du roi.

Lire en pages 9, 11, 12, 14, 15, 18

ÉDUQUONS-LES...ÉDUQUONS-NOUS

(Fin. Voir « L'Impartial » du 31 oct. 78)

Résumons brièvement les articlesprécédents.

Un congrès , ce dernier printemps, àNice où je me trouvais, organisé parl'Association nationale (française) desparents d' enfants surdoués.

Sujet : « Les enfants surdoués » .Participants : Parents des dits en-

fants , psychologues, sociologues, méde-cins, psychiatres, représentants d' auto-rités scolaires , enseignants, délégués depays étrangers.

Durée du congrès : trois jours.Travaux : une quinzaine d' exposés-

discussions.Les parents : « Nous ne sommes pas

ici pour nous réjouir d' avoir mis aumonde des enfants dont l'intelligenceest hors du commun. Nous sommes aucontraire inquiets et demandons aideet conseils pour faire de nos garçonset de nos filles non de petits génies,mais des gosses heureux. A rencontrede ce qu on croit , ils ne le sont pas ,isolés de camarades du même âge parleurs intérêts , leur précocité et la rapi-dité de l'acquisition des connaissanceset de leur créativité exceptionnelle. Ilsne sont ni compris, ni aimés par lesadolescents, et même les adultes dontils atteignent vite et le plus souventdépassent le savoir. L'école ne saitqu 'en faire, ils s'y sentent étrangers.Leur caractère s'altère, leur brillancese ternit et on en retrouve trop dansles consultations des psychologues, despsychiatres, voire en clinique.

Les psychologues et les médecins :ils confirment en termes savants quele décalage psycho-intellectuel par rap-port au milieu normal perturbe profon-dément l'équilibre psychologique desenfants « anormalement » doués. Uneimportante proportion de jeunes quenous soignons « souffrent » d'une intel-ligence très supérieure à la moyenne.

POUR UN ENSEIGNEMENTSPÉCIALISE

Parents et spécialistes : à la quasiunanimité ils s'accordent à demanderl'organisation d'un enseignement spé-cialisé, adapté au niveau des excep-tionnellement doués, selon une péda-gogie adaptée à leur « avance ». Seul,l'enfant surdoué se sent marginal, estamené à douter de lui-même et, fautede contacts, ne peut apprendre à seconnaître. Un milieu de camarades demême niveau rétablit le jeu natureldé l'émulation et de relations sociales.Au,cours des débats est apparue, sansêtre retenue, la traditionnelle objection« politique » selon laquelle accorder-descrédits en faveur d'un enseignementadapté à une fraction numériquementpeu importante de la population enfan-tine, constitue un privilège antidémo-cratique ! Et de prôner le maintieninconditionnel d'une « école égalitaire »,« populaire »... celle qui , précisémentcherche laborieusement sa voie.

Le congrès, dans son ensemble ren-voie donc le problème au Ministère del'éducation afin que l'école publiquecrée des sections adaptées au niveaude l'âge mental des élèves dépassantnettement celui de l'ensemble de lapopulation scolaire de même âge chro-nologique.

Les délégués étrangers présents af-firment avoir dans ce sens résolu le

problème dans leur pays : aux Etats-Unis d'Amérique pour 500.000 élèves ;« Chasse aux cerveaux » titre le compterendu de ce qui se passe en URSS,« ...le pétrole moins important que l'in -telligence de nos enfants » justifie lacréation de classes spéciales en Iran ;Israël a les siennes également, et lionsait qu 'il en est de même en Grande-Bretagne et ailleurs. En Suisse où, nel'oublions pas , chaque canton a sonpropre « Ministère » de l'Instructionpublique. L'Institut romand de docu-mentation pédagogique dit ne rien con-naître d' officiellement organisé dans lesens d' un enseignement spécial. Lesdoués et surdoués , s'il en est, se con-tentent d'être têtes de classe, les plusavancés piétinant faute de route ou-verte aux plus puissants « moteurs » .Quant aux déclassements (sauter uneou plusieurs années) et aux horairesmobiles (quitter son groupe une heureici une heure là , poursuivre avec desplus « grands » et revenir dans sa clas-se) ils ne pallient pas les inconvénientsde la dsicontinuité et du manque d'ho-mogénéité.

En fait , pour les vrais surdoués, lesgrands précoces, les authentiques gé-niaux dont les performances restentinexplicables et déroutent les plus har-dis généticiens, il n 'est évidemment pasenvisageable de les intégrer dans unmilieu scolaire ordinaire. Le seul en-seignement permettant l'exercice et ledéveloppement de leurs dons stupé-fiants relève de l'individualisation oude groupes sélectionnés.

UN PHÉNOMÈNE GÉNÉRALMais l'intérêt du congrès de Nice est

loin de se limiter au cas numérique-ment peu important de cette populationscolaire-là, quelque 4 à 5 pour cent.Si nous en parlons ici c'est parce quele phénomèn e d'inadaptation de l' en-seignement encore en usag e est généralet concerne l' ensemble des e n f a n t s etdes adolescents tenus à se rendre quo-tidiennement en classe. La loi natu-relle qui nous fait naître , sans excep-tion , différents de tout autre être hu-main , réduit considérablement la sur-face d'efficacité d'un enseignement col-lectif dont les exigences sont établiessur une moyenne. Il s'ensuit que lesélèves « supérieurs » , simplementdoués, scolairement parl ant , et aussibien d'ailleurs que ceux que l'écoleestime « inférieurs » , subissent un dom-mage de même nature. A un degrémoindre peut-être. Ce dommage estquantitatif et qualitatif.

Quantitatif, en ce sens que l'élèvedit « faible » , qui ne peut pas suivre,subit une perte de savoir et d'entraîne-ment. Il en est exactement de mêmepour le « fort » qui ne se trouve pas« nourri » de savoir et d'exercices auniveau de son appétit , de ses pouvoirs.

Déchet, gaspillage... Appelons celacomme on veut, mais la somme mul-tipliée par les centaines de milliersd'écoliers placés dans cette situation ,c'est vraiment une grande perte pourun pays.

Qualitatif . A ce titre, le dommageconsiste en un tort moral parce quel' enfant écarté contre son gré de sa

place au milieu du groupe , ressentle refus de sa d i f f é r e n c e , selon le cas ,comme une humiliation , ou comme unmépris , et pour tous deux c'est uneinjustice. Ce sont là des blessures quine guérissent pas et en tous cas lais-sent des traces.

A noter que c'est souvent en dépitdes intentions et de la compétenceréelle de l' enseignant que sont ainsitraités ceux dont le système scolairefait des marginaux , et empêche le pé-dagogue d'appliquer son savoir en psy-chologie et de contribuer à promouvoirun enseignement personnalisé. Sans re-venir sur ce sujet souvent traité ici , jeprécise juste un point relatif à uneobjection qui vient naturellement àl'esprit : — « Alors, un maître pourchaque élève ? » Non , bien sûr : j' uti-lise à dessein le terme « personnalisé »et non « individualisé ». Une personne ,disons la personnalité s'édifie par lescontacts , dans un groupe. C'est pour-quoi les expériences les plus réussiesd'enseignement personnalisé sont réa-lisées dans les classes à plusieurs de-grés, trois , quatre même. Dans ces mi-lieux les porteurs d'intérêts, de dons ,de niveaux divers trouvent sur placematériel et camarades, s'associent ets'entraident.

La généralisation de l'enseignementpersonnalisé peut seule remédier aumalaise scolaire et donner à l'institu-tion , avec une efficacité en rapportpositif avec les dépenses et les efforts,la confiance que mérite, e?i son prin-ci pe , l'enseignement public.

W. PERRET

Les enfants doués, surdoués, «géniaux»

La météorologie: un rôle essentiel dans l'avenirScience

Il a fallu plusieurs générations pourfaire prendre au sérieux le météoro-logue, personnage à lunettes essentiel-lement farfelu , nanti jadis par les hu-moristes d'une grenouille baromètre etdont les prévisions étaient , selon lesmauvaises langues, régulièrement dé-menties par les caprices du temps.

Il faut avouer aujourd'hui que lors-qu 'un satellite photographie une per-turbation majeure se dirigeant du mi-lieu de l'océan vers les rivages habités,on est obligé de prendre la prévisionpour ce qu'elle est , c'est-à-dire unphénomène a "la matérialité incontes-table ; on -peut s'estimer heureux deconnaître avec une bonne avance lesdégâts qu 'il va , inéluctablement , cau-ser.

La météorologie , par des techniquesaffinées et de plus 1 en plus sûres, afait ses preuves , même si elle conserveune marge d'erreur, en particulier surles prévisions à long terme. Dans cer-tains cas-limite, comme les cycloneset les typhons, il y va de la survie del'homme.

Mais la catastrophe naturelle n 'estpas le seul danger dont l'humanitéentend se prémunir en interrogeant leciel : les météorologues travaillent sur-tout , jusqu 'ici , pour les aviateurs, lesnavigateurs , les métiers du bâtimentou des travaux publics où les tâchess'exécutent en plein air. Ces spécialis-tes des basses pressions ou des anti-cyclones ne se préoccupent guère deprévoir le temps ou l'état détaillé del' atmosphère au-delà de deux semaines.Les désastres climatiques doivent-ilsdonc ressortir exclusivement de la com-pétence des « extralucides » ?

BILAN DES CATASTROPHESRÉCENTES

A cette question psssimiste, la mé-téorologie répondra qu'elle n 'a pasépuisé ses possibilités. Un coup d'œilsur les éphémérides de ces dernièresannées montre que la sécheresse, lesprécipitations torrentielles ou les inon-dations ont durement frappé plusieursrégions du globe, y compris l'Europe,pourtant zone tempérée.

1968-1973 : Dans les pays du Sahelafricain (Mauritanie, Mali, Niger) , dansles îles du Cap-Vert, en Ethiopie, c'estla phase aiguë d'une période de sé-cheresse prolongée, dont la durée etla gravité battent tous les records du20e siècle. C'est la faim , les troupeauxdécimés , la mortalité pour des millionsd'hommes.

1975-1976 : Une vague de chaleurs'abat sur l'Europe occidentale au coursde 1 ete. En Angleterre, depuis mai1975 et pendant seize mois , les préci-pitations enregistrées sont les plus fai-bles depuis 1727 ; la chaleur sera ex-ceptionnelle en Grande-Bretagne aucours de l'été 1976 , provoquant par-fois un manque d'eau , tandis quel'URSS et le Canada connaîtront un ététrès froid et humide. La récolte céréa-lière de 1975, en Union soviétique seraparticulièrement déficitaire : 140 mil-lions de tonnes contre 215 prévues.

L'incidence de tels événements cli-matiques sur les activités humaines etsur les ressources terrestres est trèsimportant. Pour la seule période 1960-70 , par exemple, des perturbations mé-téorologiques ont entraîné des effetséconomiques désastreux : les marchéset les prix ont été bouleversés dansles denrées alimentaires (que l'on sesouvienne de la mauvaise récolte brési-

lienne de café) et les réserves mondia-les de blé ont été réduites à des quan-tités négligeables. Dans les pays en voiede développement, des famines ont sur-gi, notamment en Ethiopie, alors quecet effrayant fléau semblait effacé unpeu partout.

Aujourd'hui encore, des millions d'ê-tres humains se trouvent menacés demourir de faim par suite de l'insta-bilité des climats. Les réserves mondia-les de blé sont faibles alors que l'hu-manité doit faire face à une démo-graphie galopante. La rareté des res-sources 'e-rî éSu ,' 'd'ëVà'rit' 'ùfi monde quien consorrime de plus en plus, cons-titue aussi un problème angoissant.

LES RESPONSABILITÉSDE « L'HOMME »

Une meilleure connaissance de la cli-matologie peut évidemment contribuerà diminuer la gravité des catastrophesnaturelles, à assurer davantage la sécu-rité collective en vivres et en eau , àproduire plus d'énergie sans la gaspil-ler.

Cette urgence a amené la Commissioneuropéenne à proposer au Conseil desNeuf un programme de recherches surles mécanismes du climat et du temps.Ces recherches seraient coordonnéespendant cinq ans dans les pays dela Communauté et dans ceux qui s'yassocieront. Le coût total sera d'en-viron 15 millions d'unités de compteeuropéennes soit un peu plus de 19

millions de dollars. L'organisation mé-téorologique mondiale (GARP) seraitle cadre normal de ce genre de recher-ches pour éviter des efforts nationauxdispersés.

Un aspect du problème intéresse par-ticulièrement les savants : .l'homme in-contestablement contribue lui-même deplus en plus, à l'aggravation des va-riations climatiques. Sinon même à defuturs bouleversements. Historiquementfaut-il citer la désertification de laLybie, terre jadis fertile et devenuelargement stérile en raison du noma-disme et du pâturage des chèvres, quiont détruit les arbrisseaux ? Aujour-d'hui , sans évoquer la pollution nu-cléaire, on s'inquiète de l'abus des aé-rosols, dont les gaz se concentrentdans la haute atmosphère et formentun écran nuisible dans notre atmo-sphère. La pollution chimique est pré-occupante : les particules et certainsgaz à l'état de traces modifient le fluxdes rayonnements solaire et infrarou-ge. La concentration de gaz carboniques'est prodigieusement accrue depuis ledébut de l'ère industrielle (20 pourcent dans vingt ans). Elle pourra avoirpour effet un réchauffement de deuxdegrés centigrades de la température dela surface du globe et provoquer lafonte des glaces et l'élévation des eauxmarines une influence profonde surle climat et même sur la configurationde certaines régions côtières. (Alp)

J.-R. Deléaval

L ordinateur au secours des vies humaines

Ce poste central de commandementpour les -premiers secours et le sauveta-ge est le plus grand et lie plus moderned'Europe.

Entré en service fini 1978 à Munich,il pourrait bien servir de modèle auxinstallations analogues en Allemagne età l'étranger. Vingt-içruatre heures survingt-quatre, une centaine d'ambullan-ces, de véhicules de secours et d'aideaux blessés sont mis en service dansla région.

Une installation ultramodeme de sai-sie et de traitement des données permetaux 16 employés de la centrale depren'dre en quelques secondes Ba déci-sion correspondant à la situation dumoment.

Par simple pression sur un bouton,les écrans de visualisation (terminaux)fournissent entre autres toutes les in-formations nécessaires sur le nombredes lits disponibles dans les établisse-ments hospitaliers et sur de nombredes véhicules de secours libres à Q'ins-tant précis 'de la demande.

Les interventions 'des hélicoptères desecours sont aussi guidés à partir dece poste central, ce qui est égalementle cas pour la coordination de toutes lesmesures de sauvetage en cas d'acci-dent de montagne dans les AUpes ba-varoises. Comme l'a rappelé le secré-taire d'Etat bavarois à l'intérieur, M.Neubauer (au centre sur Ha photo), lePC prend toute sa signification en casde catastrophe, (gg)

CINANIMA (ESPINHO, PORTUGAL)un festival pas comme les autres

Voir «Impartial» du 6 janvier

Un autre film d'ambiance d'une trèsgrande qualité est « La barrière » deJerzy Kucia. Ce créateur nous avaittoujours habitu é à des travaux rigou-reux d'une intense émotion, aussi biensur le plan esthétique que formel. Ilrécidive en captant ici un moment del' existence de divers personnages in-connus qui attendent à la barrière duchemin de fer. L'imagination de l'au-teur nous fait capter quelques idées,émotions, qui traversent l'esprit de cespersonnages à ce moment précis deleur existence.

U y a dans ces six minutes une par-faite synthèse et une concrétisationdes idées de l'auteur pour provoquerchez le spectateur une intense émo-tion.

Il faut évidemment absolument citerl'extraordinaire façon de l'Iranien N.Zarrinkelk de conter une histoire deson pays: « Amir et la princesse ». C'estun émerveillement de tout les instantset une façon parfaite d'évoquer unehistoire de démon et d'une princesselibérée grâce à l'ingénuité et à la raisond'un prince. Même la calligraphie ira-nienne intervient pour ponctuer cettehistoire à l'horizon du fantastique.

Les auteurs d'animation sont peut-être les derniers à vraiment prêter at-tention aux travaux qu 'ils réalisentspécialemen t pour les enfants. La fan-taisie et la finesse du « Hérisson dansle brouillard » de Y. Nordstein en fontun morceau de grande qualité pleind'humour, alors que le plus didactique« Grand-mère boa » de I. Ufimzev ca-chait à peine sous des aspects débon-

naires d'un boa poupée de tissus, unpropos éducatif sur la politesse.

On aura remarqué U'extrême variétédes films présentés, alors que la Suisseétait représentée par trois aspects detravaux réalisés chez nous; l'animationde sable pour les très bons « Smile1 + 2 + 3 » de G. et E. Ansorge,l'animation d'objets avec « Poudre d'es-campette » de G. Dufaux , et les dessinstrès réalistes de R. Ostinelli pour« Elzeard », illustration d'un conte deGiono.

On attend donc avec plaisir la pro-chaine édition de Cinanima fixée àdécembre 1979.

Jean-Pierre BROSSARD

Un menuViande séchéeNoix de veauNouillettesCœurs de céleris gratinésGlace pistache

COEURS DE CÉLERIS GRATINÉSQuatre pieds de céleris, 75 g. de

beurre, 2 cuillères à soupe de fromagerâpé, 5 cuillères à soupe de bouillon ,sel et poivre.

Laver les cœurs de céleris et lesfaire blanchir 20 minutes à l'eau bouil-lante salée. Les égoutter et les couperen deux. Dans un plat à gratin , disposerles cœurs de céleris, mouiller avec lebouillon, saler, poivrer et parsemer defromage râpé et de petits morceauxde beurre. Gratiner.

Pour madame

NOUVEAU !

Pour les personnes qui prennentconstamment des médicaments pourcombattre leur prédisposition à la for-mation de caillots sanguins dans lesvaisseaux, les soins dentaires ne sontpas sans inconvénients.

Les médicaments contre la thrombo-se empêchent la coagulation du sanget la moindre plaie, comme celle ré-sultant d'une extraction dentaire, ris-que d'engendrer une hémorragie inter-minable.

Les personnes qui prennent ainsi ré-gulièrement des anticoagulants et quidoivent se faire arracher une dent doi-vent, ou bien cesser le traitement médi-camenteux plusieurs semaines aupara-vant,xm bien _e*if aire hospitaliseritDour ;que ,l'intervention se fasse sous con-trôle médical*: -couture de" la plaie et"arrêt de l'hémorragie.

Mais l'interruption de la prise demédicaments accroît las risques d'em-bolie et le traitement en clinique coûtecher.

Une « colle » nouvelle a été mise aupoint par les médecins de la Policlini-que bucco-dentaire et par l'Institut dechirurgie expérimentale de l'Univer-sité technique de Munich.

Avec la colle de fibrine les plusgrosses plaies provoquées par les ex-tractions dentaires ise referr-j ent rapi-dement sans suture. La fibrine est unesubstance protidique formée sous l'ac-tion du fibrinogène du plasma sanguinpour enserrer les globules au cours dela coagulation, (dad)

Plaies cicatriséesà l'aide d'une colle

Les œuvres déposées dans les réser-ves d'un musée, dans l'attente d'unavenir improbable, sont tenues commeun fonds éventuel de secours ou deremplacement. De là , on peut supposerqu 'il s'agit d'un second choix. En réali-té le goût se modifie , et il suffit d'unéclairage nouveau pour que subitementon découvre un intérêt à des œuvresqui étaient négligées en leur temps.

Le public trouve donc, aujourd'hui ,à Paris , au Musée des Arts décoratifs ,exhumés de leurs rayonnages, des ta-bleaux ignorés ou mal connus qui mé-ritent un meilleur sort. Sans doute ,n'y a-t-il pas de ces grands noms quisuscitent automatiquement l'admira-tion , mais ces œuvres que l'on supposaitsecondaires excitent davantage la cu-riosité.

Tableaux méconnus

Deux Vietnamiennes en visite: une information différenteC'est sur l'initiative de « 1 Union des

femmes pour la paix et le progrès »qu'une rencontre a été organisée il y aquelque temps avec deux Vietnamien-nes de passage en Europe ; MmesDuong Thi Duyen et Ton Nu Thi Ninh,l'une du Nord-Vietnam et l'autre duSud, ont présenté brièvement la si-tuation actuelle de leur pays , en plei -ne reconstruction et ont répondu auxquestions de l'auditoire.

Nous sommes peu, et surtout mal ,informés de ce qui se passe actuelle-ment au Vietnam et ce sont plutôt desévénements spectaculaires, tells le dra-me des réfugiés, qui constituent l'essen-tiel des échos. Il était intéressant depouvoi r, avec deux interlocutrices devaleur , s'enquérir des autres facettesde la vie aujourd'hui dans le Vietnamréunifié et des problèmes les plus gra-ves.

On évoqua naturellement la situa-tion politique et les condu its avec laChine et le Cambodge ; l'entrée auComecon , les problèmes économiques etl'agriculture ; les écoles de réhabilita-tion de la dignité humaine, encore, en-tre autres, alimentèrent le débat. Lemot de « difficultés » revint souvent surles lèvres des deux Vietnamiennes , quisurent avec le. sourire, et une sincéri-té prenante, dire la vie austère, le ra-tionnement, l'éducation à faire auprès

de certaines couches de population pourles intégrer dans la reconstruction na-tionale et leur insuffler un esprit defraternité.

DES PROGRÈSMais jusqu 'à ce jour , le travail en-

trepris pour effacer les séquelles de laguerre et redonner au pays des struc-tures économiques lui garantissant l'in-dépendance, marque déj à des résultatsappréciables.

Remettre les terres en état pourl'agriculture est une tâche difficile etcoûteuse, de par les souvenirs lais-sés sous forme de mines, ou de par leseffets dos produits chimiques et .défo-liants. Il resite d'ailleurs de grandeszones de territoires qui ne seront pascultivables avant .de nombreuses an-nées, et encore au prix d'un travail in-tensif et à gros frais d'engrais.

Quant au Sud, souffrant encore pro-fondément des effets du néo-co'lonialis-me, il .rose le problème à la fois d'unchangement, profond des mentali-tés — « s'habituer à ne plus recevoirsans contribuer, sans donner, devenirproductif » — et du développementd'une économie et d'une agriculturetrès en retard.

L'éducation va de pair avec la re-construction pratique : ainsi donc l'a-nalphabétisme, qui avait été supprimé

des 1958 dans le Nord , a été effacé duSud deux ans après la libération. L'hy-giène et la santé ont également fait degrands progrès , de nombreuses maladiesendémi ques ont disparu. En outre, iln 'y a plus de famine et avec le ration-nement du riz et des pâtes, un premierprincipe d'égalité eocialliste est réalisé.

« Notre peuple a l'habitude de sepriver et nous essaierons de supporterces difficultés encore un certain temps ;elles sont d'ailleurs 'moins lourdes por-tées ,nar tout le monde », dit l'une desvisiteuses.

DES DIFFICULTÉS AUSSIPour les problèmes cruciaux encore

à solutionner, ils se posent sur nombrede plans.

Politi quement et en termes de défen-se vis-à-vis de la Chine et du Cambod-ge que les Vietnamiens accusent demultiplier 'les attaques aux frontièresnord et sud-ouest , de tuer avec barba-rie, et de semer le trouble à l'intérieurrépandant des rumeurs mensongères eteffrayantes pour certaines minorités.Par cela , les deux oratrices expliquenten partie, la question des réfugiés — àqui d'ailleurs «lies refusent cette arrr>-pellation , un réfugié étant par nature,selon elles, quelqu'un en désaccord avec,son gouvern ement mais détenteur d'unprogramme ! — Or tous .ces Vietna-miens qui veulent quitter le pays sontmus, affirment les conférencières, plu-tôt par une recherche d'aisance maté-rielle pour leurs proches et car unmanque de propension au 'travail dereconstruction nationale. Quant à ceuxnombreux , bloqués à la frontière chi-noise et refusés par leur pays d'origi-ne, ils seraient pour la plupart victi-mes de bruits répandus par la Chine àl'égard de ses ressortissants établis auVietnam. Cette situation tendue obli-ge disent-elles, à maintenir, voire àaugmenter, un corps d'armée sur piedsalors que le pays aurait besoin ailleursde touyiE-i ses forces vives.

Car, a ces problèmes de belligérance,de reconstruction, de mise en nlaced'une agriculture et d'une industrie ef-ficaces , s'ajoutent ceux des calamitésnaturelles, typhon, inondations, qui sesont abattues récemment sur le Viet-nam. Donc de nouvelles difficultés, àl'heure où l'entraide internationale estfreinée quelque peu .par les informa-tions partielles sur les conflits et lasituation intérieure et où l'opinion pu-blique vire au septicisme.

«Sans nos contacts avec les Occi-dentaux , nous remarquons que chacunest Ares pressé vis-à-vis de notre dé-veloppement ; nos difficultés sont siénormes qu'elles ne peuvent se résou-dre en trois ans » précise l'une des in-vitées.

Cet échange fut aussi l'occasion d'a-border nombre de points que nous nepouvons relater dans un bref compterendu. Pour les intéressés présents, leVietnam , sa reconstruction, et sa « mar-che vers le socialisme », apparaissaientcependant sous un jour plus clair etsurtout sous un visage plus sympathi-que et plus convaincant.

ib

Un nouveau quatuor nous est donnéAu Musée des beaux-arts

La plus grande salle du Musée desbeaux-arts avait peine à contenir lescentaines de mélomanes accourus sa-medi en f i n d' après-midi à l 'écoute duconcert donné dans le cadre de l'ex-position. « La Lutherie neuchâteloise etl' exemple des maîtres français », orga-nisée par le jeune luthier Claude Le-bet. 71 est vrai que plusieurs élémentsconcouraient à donner à la manifes-tation un caractère original : p remiè-re exposition du genre en nos murs,lieu inhabituel et pourtant combienpropice pour un concert, premier con-cert de l'année, baptême d'un ensem-ble « de chez nous ».

Il est réjouissant de saluer la nais-sance d'un jeun e quatuor à cordes sur-tout quand celui-ci possède tant dequalités. Il n'y a plus alors qu'à luisouhaiter entente, pe rsévérance, assi-duité et « mûrissement ».

Pierre-Henri Ducommun (La Chaux-de-Fonds) et Paul-Antoine Roulet (Cor-taillod) violons, Daniel Delisles (Neu- ¦châtel) alto et Jean-Paul Jeanneret(La Chaux-de-Fonds) violoncelle, onttous quatre en partage des qualitésrespectives d'instrumentistes et de mu-siciens qui les mettent à la hauteur deleur tâche. On sent chez eux un espritrigoureux, une intelligence stylistiqueet musicale. Et si l' ensemble paraîtun peu à l'étroit dans la sonorité destutti, si l'équilibre sonore n'est pas en-core exempt de fai l les ou de heurts ousi la précision d' attaque est parfoisrelative, U n'en demeure pas moinsque chaque instrumentiste fa i t preuved' une sorte d'autorité , de conviction ,et d' une finesse d'élaboration remar-quables. Langage dépouillé , franc , net,

dépourvu de mièvrerie, souvent éton-nant de délicatesse et de poésie.

C'est en présence donc d'un trèsnombreux public parmi lequel on notaitla présence du conseiller d'Etat M.François Jeanneret et Madame, du pré-f e t des Montagnes neuchâteloise M.Jean Haldimann et Madame, du conseil-ler communal Robert Moser et Mada-me, que se déroula le programme oùfiguraient deux chefs-d' œuvre du gen-re, soit le Quatuor op. 18 No 6 en Si bmajeur de Beethoven et le Quatuor enFa majeur op. 96 d'Anton Dvorak,cette captivante séance ayant débutépar l'exécution du Quatuor en Ré mi-neur Kœchel 421 de Mozart .

Parmi ces di f férentes exécutions, cel-le du Quatuor de Dvorak nous a parula plus convaincante, les musiciensneuchâtelois animant d'une chaleureu-se ferveur l'interprétation d'une pa rti-tion qui représente l'un des témoigna-ges les plus poétiques et les plus déli-cats que nous ait légués l'auteur de laSymphonie « du Nouveau Monde .»

E. de C.N. B. Le nouveau quatuor neuchâte-

lois s'intitule Quatuor Ravanastron.C'est le nom d'un instrument à cordesprimaire, très répandu en Indochine eten Chine, mais surtout dans l'Inde duSud où il ne sert qu'aux moines men-diants et aux chanteurs de basse caste.L'appellation seyait peu par voie deconséquence aux magnifiques instru-ments que nous entendions samedi :violons Palo Castello, Gênes 1777 etJean-Baptiste Vuillaume, Paris, altoCaressa et Français, Paris, 1908 etvioloncelle Auguste S. Bernardel, Pa-ris. Du jazz pour le Petit Nouvel-An

(photo Impar-Bernard)

Pour la soirée de l'Epiphanie, il n 'yavait qu 'un seul Roi aux Eplatures,dent l'hégémonie n'était d' ailleurs nul-lement contestée par ses sujets, tousacquis pour cette soirée , à la supré-matie d'un seul souverain : le jazz.

Le String Jazz Quintet , comme sonnom l'indique, est formé de cinq ins-truments à cordes : une contrebasse,un violon, et trois guitares. Il n 'aurapas fallu longtemps à Harald Haerterpour se faire une solide réputation , carson instrument — à la sonorité trèsrétro — rappelle en tous points cemerveilleux artiste que fut DjangoReinhardt. Rarement nous avons ren-contré un tel engouement chez desmusiciens. Tout chez eux respire l'am-biance du Quintet du Hot-Club deFrance des années quarante. Les plusbelles mélodies, telles Tears ou Nuages,

seront parfaites lorsqu 'une cohésionrythmique idéale animera ces garçonsencore jeunes dans leur collaboration.

Les Swiss Dixie Stompers occupentla scène du jazz suisse depuis un quartde siècle. Bien que venant de Bienne,ils n 'avaient jamais animé une nuit dejazz chez nous (une seule apparition aucours de la braderie voici dix ans).L'orchestre a été totalement remaniéces deux dernières années ; seul resteencore le trompettiste et leader An-dré Racine. L'esprit qui les anime resteinchangé , la tradition de la New Or-léans est toujours bien vivante. Lasûreté du chef et meneur de jeu per-met des tempos toujours très « assis » ,balançant et swinguant à souhait , nerecherchant pour ainsi dire jamais deseffets destinés à faire « chauffer »l'ambiance. Cet artifice — qui n'appor-

te c'ailleurs rien au swing — leur estinutile , la qualité d3s arrangements oul'inspiration des solistes y supplérntlargement. Leur jazz ne laisse surtoutpas indifférent et appelle une extério-risation personnelle, qui , comme same-di , se reflète souvent dans la danse.

Comme nous le relevions dans cescolonnes voici quelques semaines, leJazz Club de La Chaux-de-Fonds n 'aplus la chance de disposer d'un lieu derencontre où le jazz règne souveraine-ment (comme c'était le cas pour leHot-Club grâce au Cercle du Sapin quiétait devenu une véritable Mecque dujazz voici 25 ans). Une fois de plus,cette lacune s'est confirmée pour lasoirée des Rois, car Ja salle était archi-comble d'un public très éclectique et detous les âges , prouvant une nouvellefois que le jazz reste chez nous unmonarque toujours adulé...

(Rop)

Friteuse en f euHier à 13h.05, les PS ont dû in-

tervenir dans un logement de l'im-meuble Numa-Droz 72 où une fri-teuse s'était enflammée. Au moyend'un extincteur C02 le feu a étémaîtrisé. Les parois et les plafondsde la cuisine et d'une chambre ontété noircis ; le buffet en bois estpartiellement brûlé.

CollisionUne automobiliste du Lodle, Mme

B.M., circulai t, hier à 12h.55, rue dePouilterel en direction sud. A la*hauteur de la rue Numa-Droz, unecollision s'est produite avec l'autoconduite par M. E.V. de 'la ville quicirculait rue Numa-Droz en direc-tion est. Dégâts matériels.

Une référence du grand «Corbu»?«Sauver le Manège»: résonance internationale

Le « pavé dans la mare » lancépar Marc Emery en révélant la va-leur architecturale! et historique de"ancien Manège continue à étendreses « ondes »...

La résonance du mouvement enfaveur d'une sauvegarde et d'uneréhabilitation de ce bâtiment, uni-que témoin d'habitat social du typeFamilistère, exemple éloquent d'ar-chitecture néoclassique à « doublevisage », est maintenant internatio-nale.

Après les appuis, et même les re-commandations enthousiastes, qu'unte! sauvetage a recueillis auprèsd'éminents, architectes, historiens,urbanistes suisses, c'est maintenantauprès de spécialistes étrangers quele « Manège » suscite de l'intérêt.

Ainsi, M. Luc Dugardyn, architec-te belge chargé de nombreuses res-taurations à Bruges, vient-il d'ap-porter par écrit un avis de poids surla nécessité d'un sauvetage du bâ-timent. « Je marque mon accordcomplet avec les conclusions de l'é-tude de M. Marc Emeiry, écrit no-tamment l'architecte brugeois. Jedéclare être d'avis que l'intérêt his-torique , architectural et documen-taire de ce bâtiment est tel qu'il esthautement souhaitable qu 'il soitconservé, protégé et restauré etqu'une affectation nouvelle le ren-de accessible aux habitants de LaChaux-de-Fonds, d'autant plus quela personne et l'œuvre de J.B.A.Godin (réd. : l'industriel belge ému-le de Fourier qui a réalisé les Fa-milistères destinés à ses ouvriers)ont été récemment remis en lumiè-re en Belgique ».

Précisons que M. Dugardyn a eul'occasion, en août dernier, de visi-ter La Chaux-de-Fonds et en par-ticulier le Manège.

Il faut mentionner aussi le sou-tien significatif apporté au Manègepar une figure marquante de l'ar-chitecture et de l'urbanisme con-temporains, M. Alberto Sartoris. M.Sartoris, qui fonda, il y a cinquan-te ans à La Sarraz, avec Le Corbu-sier, Gropius, Giedon et 'd'autres lesCongrès internationaux d'architec-ture moderne (CIAM), a pris con-naissance du dossier « Manège » àl'hôpital de Sainit-Loup où il se relè-ve de deux opérations. Il a télépho-né à M. Emery pour aippuyerr totale-ment Tact j cn de sauvegarde du Ma-nège. Relevons que M. Sartoris seraprochainement l'hôte du Musée' désbeaux-arts de la ville, à l'occasiond'une exposition montée par les dé-partements d'architecture de l'EPFde Lausanne et de Zurich.

Evoquer le nom de M. Sartoris,compagnon de Le Ccirbusieir , con-duit à relever la troisième « clef »fournie par M. Emery pour com-prendre le Manège (les deux pre-micires étant d'une part le Familis-tère, d'autre nart la réunification

des « deux visages » de 1 architec-ture néoclassique). Cette troisième« clef », c'est le lien, plus ou moinséviden t, plus ou moins concret, quiexisterait entre le Manège et l'œu-vre du grand « Corbu ». Dans sajeunesse, en effet, note M. Emery,Charles-Edouard Jeanneret-Gris, fu-tur Le Corbusier, a travaillé avec¦toute l'équipe du « Courrs supérieur »L'Eplattenier, L. Perrin, etc, dansl'ancien Grenier , c'est-à-dire à unetrentaine de mètres du Manège. Ilest inimaginable que cette étonnan-te bâtisse n'ait pas attiré la curiosi-té de Corbu, à ce moment-là. o»-peut donc supposer qu'il aura visitéle Manège, qu'il en aura été im-pressionné. Il .n'est pas impsosiblenon plus qu 'il ait trouvé là uneréférence, subi plus ou moins cons-ciemment une influence dont onpourrait trouver trace dans l'œuvrerï.n oplèhrp architentp pt urhaTiis.tR.Apres tout , le Manège est une pré-figuration de la « machine à habi -ter » chère à Le Corbusier. Et onpeut lui appliquer aussi l'image dubateau , avec ses <• ponts », ses « sal-îes des machines », .que 'Corbu aimposée et illustrée notammentdans son « unité d'habitation ». Onpourrait établir là uni lien entre lessiècles, pour constater que le Ma-nège n'est pas seulement un témoin'du passé, mais aussi, sans doute, un.témoin dre l'esprit -.novateur en ma-tière .architecturale : Familistère au19e siècle, « Machine à habiter » ' au20e...

Cela peut fourni r une idée, par-mi d'autres que nous aurons l'occa-sion d'énumérer, sur sa vocation àl'avenir : celle d'être un centre deréflexion d'échanges, de stimulationen. matière d'architecture et d'ur-ban isme. Ce qui ne icollerait pas simai à la personnalité de la patriedu Corbu...

M.-H. KRERS

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matation, 6 h. 30 à 17 h.Les musées sont fermés le lundi ; ex-

cepté le Musée paysan, qui est ou-vert de 14 à 17 h., expos, dentelleneuchâteloise.

Biblioth . de la Ville : 9-12, 13 h. 45-20 h.Bibliothèque des Jeunes: 13 h. 30 à 18 h.ADC : Informations touristiques (039)

22 48 21, rue Neuve 11.Piscine N.-Droz: mardi , vendredi 19-22

h., jeudi 20-22 h., samedi 13 h. 30 -17 h. 30, 19-22 h., dimanche 9-12 h.

Cabaret Rodéo : Dancing-Attractions.La Boule-d'Or : Bar-dancing.Dany's bar : discothèque.Service d'aide familiale : tél. 23 88 38,

(le matin). Non-réponse, 23 20 16.Consultations pour nourrissons, Forges

14, 14 h. 30 à 18 h, tél. 22 22 89.Baby-Sitting Croix-Rouge : .7 h. 30 -

11 h. 30, tél. 22 22 89.Ecole parents : tél. 23 33 57 - 22 12 48.Permanence des jeunes (D.-P.-Bourquin

55) 9 - 2 1 h., tél. 22 12 73.Accueil du Soleil (Soleil 4) : 14-18 h.Service de repas à domicile, Pro Se-

nectute, tél. 23 20 53.Alcooliques Anonymes AA : tél. (039)

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Séance de relevée du Conseil général locloisVendredi 19 janvier prochain

L'exécutif loclois, ainsi que nous l'avons brièvement annoncé dans notreprécédente édition, vient de décider de réunir les membres du Conseilgénéral pour une, séance de relevée, fixée au vendredi 19 janvier. Le légis-latif devra, à cette occasion, examiner cinq rapports du Conseil communal ;celui-ci, par ailleurs interpellé à deux reprises, devra donner son avis au

sujet de deux motions et répondre enfin à deux questions.

Tous .les points inscrits à cet ordredu jour ont déjà été présentés en dé-tail dans nos colonnes, raison pour la-quelle nous n'en rappellerons que l'es-senltiel. Le premier rapport de l'exécu-tif concerne Ile transfert au domainepublic du chemin conduisant de la rou-te cantonale aux anciens abattoirs duCol-des-Roches. Sur proposition dugéomètre cantonal qui a procédé aubornage de la parcelle de terrain cédéeà Eoerceram SA, le Conseil communaljuge opportun d'effectuer cette opéra-tion. Ce dernier relève en effet qu'a-vant la construction de la Station d'é-

puration des 'eaux usées (STEP), onparvenai t aux bâtiments appartenant àla commune par un chemin de carac-tère orivé. L'implantation de la STEPavait eu pour conséquence son dépla-cement et sa reconsbruotion conformé-ment à un trafic plus développé. De cefait, il était demeuré dans le domaineprivé de la commune. Cette dernièreestime dès lors normal qu'il soit trans-féré au domaine public, vu son intérêtpour d'au'tres usagers, surtout deouis¦la récente implantation du bâtiment del'entreprise Specaram. Les propriétai-res riverains seront naturellement ap-

pelés à verser une contribution, enfonction de la 'longueur de leur proprié-té sise en bordure de cette route de 6m. de large et d'environ 240 m. de long.

CRÉDIT DE 150.000 FR.Le second rapport du Conseil com-

munal concerne à nouveau île mêmesecteur. En juin de l'année dernière, lelégislatif loclois sanctionnait une ces-sion de terrain à un prix symbolique àSpeceram SA, suivant en cala les dé-sirs de d'exécultif , soucieux de faciliterl'implantation de cette entreprise auLocle.

Lors de cette même séance, les con-seillers étaient aussi informés par lesautorités, que celles-ci avaient l'inten-tion de proposer au législatif de par-ticiper financièrement 'à l'aménagementdes abords du nouveau terrain. Diver- Au fond , le nouveau bâtiment de Speceram dont les abords seront aménagés

grâce au crédit de 150.000 francs dont le législatif examinera la demande. Aupremier plan, à gauche, la route qui sera vraisemblablement transférée au

domaine public.

ses discussions ont eu lieu entre lacommune et les responsables de Spe-ceram. Une étude a permis de se ren-dre compte que d'aménagement d'uneplace de parc de 40 places ainsi que desabords immédiats de l'immeuble s'élè-verait à 150.000 francs. Il s'agit donc dumontant que la comn-rune se proposede verser à l'entreprise concernée afinque ces travaux puissent se déroulerselon le projet élaboré, sous la respon-sabilité de Speceram SA. Par ailleurs,l'Etat participe aussi à l'implantationde cette nouvelle industrie, à conditionque la commune y participe, ce qui estle cas par la proposition soumise auxconseillers généraux.

TAXE DES CHIENS...Le 13 mars 1978, le Grand Conseil

neuchâtelois autorisait la perceptiond'une taxe annuelle pour les chiens de60 1rs. (jusqu 'ici 30 fra). A l'image de cequi s'est passé dans de nombreuses lo-calités du canton, les autorités locloi-ses prooosent aussi d'adopter cette nou-velle taxe, maintenue toutefois à 40 frs.(jusqu'ici 20 fols) .pour les chiens de gar-de des habitations isolées de la zoneextérieure. Diverses raisons poussentte Conseil communal a procéder à cetteréadaptation. La principale étant d'aug-mentation toujours incessante deschiens ; 250 en 1959, 534 en 1975 et616 en 1978. Cette augmentation destaxes serait valable dès cette année.

COMMISSION DES SPORTS...Les membres du législatif auront en-

suite à prendre acte d'un rapport con-cernantt la suite donnée à la motion deM. Claude Leimgruber et consorts ausujet de la création d'une Commissionconsultative des sports. Cette dernière,forte de 21 membres a déjà eu d'occa-sion de se cdéunir à pluisieuns reprises.Régie par un règlement adopté le 16juin 1978, elle permettra de mieux ré-gler la collaboration entre les autoritéset les milieux sportifs.

... ET TERRAIN DE CAMPINGEnfin, les conseillers généraux de-

vront autoriser le Conseil 'communal àlouer une surface de 15.000 m2 de ter-rain au Communal, au Touring-Olubsuisse ; terrain sur lequel sera aména-gé un camping-caravaning. L'investis-sement nécessaire à cette réalisationsera entièrement 'à la charge du TCSqui par contre demande que la com-mune du Locle signe un bail pour une.période de trente ans, contre paiementd'une redevance annuelle égale au 10pour cent des recettes. La oomm*ane parailleurs s'engage à installer les con-duites d'eau et d'électricité, ainsi quele canal égout jusqu'au bâtiment prin-cipal que le TCS construira.

Dans une prochaine édition, nous re-viendrons sur da teneur des diversesjnteiipediations, motions et question-»

(texte et photo jao)fy >«Journêe magnifique, hier, constras- .

tant avec celle de samedi quelque peuil maussade. Malheureusement la neige

fait cruellement défaut et dans le dis-trict du Locle aucune installation deremontée mécanique ne fonctionnait.Même les amateurs de ski de fond n'é-taient guère plus avantagés puisqu 'ilfallait déjà s'élever jusque sur les som-mets de la chaîne des Sommartel pourtrouver suffisamment de matière blan-che. Une situation qui n'a pas arrangéles organisateurs bréviniers de la Jour-née du ski prévue samedi dernier, etdont la manifestation a de ce fai t étéreportée au 4 février.

Hier, dans la région de La Brévine,au lac des Tallières plus précisément,

il y avait tout de même ¦ foule. Desmilliers de personnes ne pouvant s'é-lancer sur les pistes de ski ont prisleur bol d'air, en profitant du magnifi-que soleil qui baignait la région pours'ébattre sur le lac des Tallières gelé.La couche de glace ne présentait sansdoute pas toute la sécurité voulue etlaissait apparaître de nombreuses aspé-rités. Mais enfin, il n'en fallait pas da-vantage pour que beaucoup en fassentleur lieu de promenade dominicale ;surtout po ur les habitants du bas du

canton qui sont restés toute la journéesous le brouillard, (texte et photo jcp)

Beaucoup de soleil sur un Jura peu enneige

La Commission financière propose le rejet d une augmentationdes impôts et exige une étude pour ( équilibre des comptes

_^HEUCHAMl^NEUCWtTEyj igilfejgTEfcLa séance du législatif, le 22 janvier, risque d'être houleuse

— Reprenant la lettre et l'esprit dnpostulat voté par le Conseil général le26 juin 1978, le Conseil communal estinvité à poursuivre toutes études et àprendre toutes mesures de nature àtendre, par Ha contraction des charges,à l'équilibrre des comptes de la ville en1981. Il procédera particulièrement àl'exaimen critique de toutes les activi-tés communales qui ne sont pas impo-sées pair la loi. Il fera de plus l'inven-taire des cas où il lui -paraîtra quedes activités imposées pair la loi entraî-nent ides charges inéquitables pour lacommune. Il (travaill era en collabora-tion avec la commission financière etprésentera son rapport en sorte qu'ilpuisse être discuté par le Conseil géné-ratt avant l'été 1979.

Ce texte est celui du postulat propo-sé par la Commission financière, con-tenu dans le rapport sur le budget 1979.

Nous l'avons dit, une indiscrétion adéjà fait connaître quelques décisionsprises par cette commission. Elles sontdevenues maintenant officielles par ladistribution du rapport qui confirmeque la mesure d'assainissement transi-toire proposée par l'exécutif pour 1979et 1980 qui consiste en une augmenta-tion de 5 pour cent des bordereauxd'impôts des personnes physiques a étérejetée par 5 voix contre 4 et 5 absten-tions.

Le rapport relève les facteurs prin-cipaux qui influencent le budget :

— la situation conjoncturelle va sedégradant,

— la population diminue au profitdes communes du Littoral,

— la ville, bien que. chef-lieu ducanton est, quant à l'amortissement deses déficits, soumise aux mêmes règlesque les autres communes du canton,

— l'Etat exige un équilibre budgé-taire mais fixe des normes, pour les re-cettes comme pour les charges qui em-pêchent d'y parvenir. Par ailleurs, iln'entend pas supporter certaines dé-penses concernant les musées, les éco-les supérieures, les bibliothèques,

— certaines institutions à la chargede la ville ont un caractère régionalet devraient trouver un financementsur le plan intercommunal.

AUCUNE AMELIORATIONN'A ÉTÉ ENREGISTREE

Le projet du budget 1979 laisse ap-paraître un déficit de 2,4 millions defrancs environ. Compte tenu d'écono-mies non budgétées et de l'amendementde la Loi d'aide hospitalière qui ap-porte une amélioration de 600.000 fr.,le déficit prévisible sera de l'ordre de1,5 million de francs. Ce résultat pour-rait laisser croire que la situation fi-nancière du chef-lieu s'est amélioréepar rapport aux années précédentes.En réalité, elle ne fait que se dégra-der puisque, sans un appel aux réser-ves de 1,8 million de francs et desamortissements non faits de 3,5 mil-lions de francs, le déficit s'élèverait aumoment des comptes à 6,8 millions defrancs.

La Commission financière demandeau Conseil communal des propositionsde réduction des charges et une projec-tion pour les années 1980 et 1981. Elleestime que le projet de budget est ac-ceptable pour autant que l'assainisse-ment durable des finances communalespuisse être réalisé à long terme.

Si certaines économies peuvent en-core être réalisées, les perspectivespour les années à venir ne sont pasbonnes. L'exécutif montre que l'utili-sation des réserves et le recours à unimpôt supplémentaire permettraientd'équilibrer les budgets 1979 et 1980.Entre 1977 et 1980, 15 millions defrancs auront été pris aux réserves,ces réserves seront pratiquement épui-sées en 1981. A ce moment, les amor-tissements devront être repris dansleur totalité et l'on peut prévoir undéficit de plusieurs millions.

Estimant que des faits nouveauxpeuvent influencer le budget 1981, lacommission admet que l'étude du pro-blème doit être poursuivie. Les déficitsde Neuchâtel sont de nature structu-relle plus que conjoncturelle, la poli-tique en matière de dépenses et d'in-vestissements doit être revue et repen-sée de manière à arriver à un équili-bre, d'où le dépôt du postulat mention-né ci-dessus.

— Conscient que des mesures de ra-

tionalisation et d'économies ne peuventêtre suffisantes, nous devrons étudierla suppression de services assurés parla ville ainsi que le blocage de cer-tains investissements. Notre volonté estd'établir un plan courageux d'assainis-sement à long terme des finances com-munales.

LES CONCLUSIONS DELA COMMISSION FINANCIERELa Commission financière, présidée

par M. André Hofer, propose au Con-seil général qui siégera le 22 janvierde tenir compte que le budget 1979 nes'inscrit pas dans la formule initiale dela planification financière. Comme en1978, l'utilisation des amortissementsanticipés et le prélèvement à des ré-serves offrent un répit comptable. LeConseil communal devra présenter aulégislatif , avant l'été 1979, un rapportsur les mesures à prendre à long ter-me pour équilibrer les comptes de iaville pour 1981.

La Commission financière propose auConseil général d'adopter les arrêtésconcernant le budget de la ville pour1979 (déficit présumé 2,369 millions defrancs), les crédits de construction (3,3millions de francs environ), les allo-cations de renchérissement versées aupersonnel communal (taux dégressif etacquisition de nouvelles tranches d'al-locations différée selon les circonstan-ces pour 1979 et 1980), une modifica-tion du règlement sur l'organisationdu corps des sapeurs-pompiers (taxed'exemption calculée à raison de 15 ctspar franc d'impôt communal mais unminimum de 30 francs et un maximumde 250 francs), et, enfin l'adoption del'arrêté qui annulera l'entrée gratuitedes enfants et des adolescents à la pis-cine-plage de Monruz.

Le seul rejet proposé est celui con-cernant la modification du tarif d'im-position des personnes physiques.

RWS

¦

Voir autres informationsneuchâteloises en page 19

On en parleau Locle

Quand le promeneur se trouve aupied des quatorze contours condui-sant au Creux-du-Van, il ne s'agitpas pour lui de foncer tête baisséeet sac au dos, d'aller plus vite quetout le monde et d'arriver en hautle premier. Il lui est beaucoup plusutile et profitable de savoir doserson e f for t et plus agréable d'appré-cier la nature et son charme. En cedébut d'année, alors que le premierdes douze mois du millésime 79vient d'entrer en scène, l'image estvalable pour nous tous. Il ne s'agitpas de courir sans rien voir, desauter lourdement d'une semainedans l'autre, de croire qu'on seraplus heureux en bousculant tout,de s'imposer un rythme démentiel,de s'acharner à oublier de vivre.

Car c'est ainsi précisément quel'homme moderne se trouve prisdans un tourbillon infernal qui lerend souvent amer de regrets. Toutva si vite, tant sont nombreuses leséchéances, si long semble le cheminà parcourir, qu'il se laisse entraînerdans une course éperdue, comme sile bonheur était loin, loin, cachéderrière tous ces obstacles à fran-chir les uns après les autres. Et sinous prenions le temps de vivreun peu ? N' est-ce pas, à l'aube d'unenouvelle année, le moment de pren-dre de sages résolutions ?

Le bonheur, amis, est la toutautour de nous, chaque jour quipasse. Certes, il y a le devoir, letravail, les responsabilités, les sou-cis, les moments difficiles , mais riende tout cela ne devrait rendre qui-conque malheureux, car il y a aussile bonheur fait des mill e petiteschoses de la vie quotidienne: ungeste , un signe, un sourire, un bai-ser, beaucoup d' amitié et de chaleurhumaine. Voilà le bonheur, celui desautres, bien sûr, mais aussi le nôtre.

Ae.

Violente collision f rontaleDeux blessés

Hier à 13h., un automobiliste de LaChâtagne, M. Daniel Othenin-Girard,20 ans, circulait sur la route principalemenant du Cerneux-Péquignot au Prré-voux. Au lieudit Bétod, il a perdu lamaîtrise de son véhicule dans un virageà droite. Son véhicule a été déporté surla gauche de la route et est entré encollision frontale avec l'auto conduitepar Mme Y.T. de La Chaux-de-Fondsqui survenait en sens inverse en tenantréguC'ièrement sa place. Sous l'effet duchoc, l'auto Othenin-Giriard a été pro-jet ée sur la partie sud de la route pourterminer sa course contre un mur bor-dant Ile nord de la route. Le conducteuret sa passagère, Mlle Evelyne Ray, 17ans, de La Chaux-rlu-Milieu, ont étéblessés et conduits par un automobilis-te de passage à l'Hôpital du Locle. Dé-gâts matériels importants.

LE CERNEUX-PÉQUIGNOT

Le LocleBibliothèque des jeunes : 13 h. 30 - 18 h.Bibliothèque de la ville : nrêt du lundi

au vendredi , 14 h. 30 - 18 h. 30.Pharmacie d'office : Mariotti juqu'à

21 h. Ensuite le No 117 -renseignera.Permanence médicale : en l'absence du

médecin traitant, tél. No 117 ouservice d'urgence de l'hôpital, tél.(039) 31 52 52.

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La patinoire prise d assaut

W-f-*-f-m-ff-«*WMMiW*MW»P**»*»*»*»-» ^

* r '1^ « TRAMELAN » y

Dès les premiers jours d'ouverture, la patinoire a été prise d'assaut par des centaines d'enfants. Vendredi, on notaitun record de participation.

Alors que les conditions de neigeétaient défavorables à Tramelan durantles fê tes de f in d'année, les responsa-bles du Hockey-Club Tramelan, grâceà un travail considérable, ont réussi àconfectionner de la glace à la patinoire.

Il a fal lu quelques nuits pour arriverà constituer l'épaisseur nécessaire, etpouvoir ouvrir la piste dans de bonnesconditions. Dès jeudi dernier, plusieurs

centaines d' enfants et beaucoup d adul-tes ont profi té de cette aubaine, et ontainsi tout de même pu pratiquer unsport durant leur congé.

Vendredi , on nota même un recordde participation, et chacun reconnais-sait la bonne qualité de la glace.

Il est à relever l'effort consenti parles responsables de la patinoire, quin'ont jamais craint de passer leur nuit

a gicler la glace, même si certainesfois leurs e f for ts étaient réduits ànéant le lendemain matin, à la suited'un changement de température. Celaaussi, c'est du sport... (photo vu)

Rentrée des classesAprès avoir bénéficié de deux semai-

nes de vacances, les élèves des Ecolesprimaires de Tramelan et des Reussil-les, y compris ceux de l'Ecole enfan-tine, et les élèves des Ecoles secondai-re, commerciale et professionnelle, re-prendront dès aujourd'hui le cheminde l'école. Les conditions météorologi-ques n'ont pas été des meilleures poureux durant les fêtes de fin d'année ;mais, heureusement, la patinoire afonctionné dès leur dernière semainede vacances, leur permettant ainsi des'ébattre en plein air.

Tous ces jeunes attendront le 30mars prochain pour bénéficier de troisnouvelles semaines de vacances, (vu)

« Première » suissepour la Banque Cantonale

BernoiseEmprunt à 2,75 pour cent

Pour la première fois depuis lesannées 50, la Suisse va émettre unemprunt dont le taux d'intérêt sesitue en-dessous de 3 pour cent. C'esten effet la Banque Cantonale Ber-noise qui pratique de la sorte enémettant, du 11 au 17 janvier, unemprunt dont le taux se situe à 2,75pour cent. Selon les observateurs, laBCB pourrait être suivie par d'au-tres instituts bancaires, (ats)

Quotité d'impôt inchangé à Lajoux* FRANCHES-MONTAGNES •

La première assemblée communalede l'année n'a réuni qu'une trentainede personnes sous la présid ence de

Le temps en décembrePour le mois de décembre 1978, les

observations faites par le préposé àla station pluviométrique se résumentcomme suit : 16 jours (18) avec desprécipitations. Valeur des précipita-tions : 134,4 mm. (127,9). Températuremaximum, à l'ombre : 13 (11) degrés.

SP Lesf indications entre parenthèses se^rapportent au mois de décembre 1977.

(a)SOUBEY

Assemblée paroissial eSous la présidence de M. Gilbert

Thiévent, l'assemblée de paroisse a ap-prouvé tacitement le budget 1979, basésur une quotité d'impôt inchangée (21pour cent de l'impôt d'Etat) . Il prévoit18.600 francs de recettes, 17.900 francsde dépenses, d'où un excédent de pro-duit présumé de 70O francs entviron.

L'assemblée désigna ensuite deuxvérificateurs des comptes, soit M. Ber-nard Noirjean (ancien) et M. LouisMaître (nouveau) ; celui-ci remplace M.Michel Franz, qui a quitté la localité.

(ax)

M. Joseph Affolter. Le budget 1979 aété adopté tel qu'établi par le Conseilcommunal. Basé sur une quotité d'im-pôt inchangée de 2,5 et une taxe im-mobilière de 1,25 pour mille, il boucleavec un passif présumé de 1610 fr., letotal des recettes s'élevant à 796.000francs. En dehors des rubriques ordi-naires, il comprend un montant de20.000 fr. pour l'entretien des cheminsgoudronnés et un autre de 15.000 fr.pour le ravalement d'une façade ducollège.

L'assemblée a refusé de ratifier laconvention qù'lil aurait été possible designer avec, la bourgeoisie de Delémontafin de récupérer un petit montant surle trou laissé par l'ancien secrétaire-caissier communal.

Enfin, un crédit de 60.000 fr. a étévoté en vue de l'entretien des cheminsgoudronnés dans le cadre du rema-niement parcellaire. Il s'agira de pro-céder à un revêtement superficiel des-tiné à empêcher une dégradation in-exorable. Déduction faite de deux som-mes figurant aux budgets 1978 et 1979,il ne restera à conclure qu'un empruntde 25.000 francs, (gt)

Nouvelle sociétéLa rénovation de la Maison des œu-

vres va permettre la création d'unenouvelle société. En effet, quelquespersonnes ont pris l'initiative de créerune société de gymnastique féminine,certaines qu'elles sont désormais depouvoir compter sur une salle équiva-lant à une petite halle de sports. Ini-tiative louable entre toutes, (gt)

LES BOISAssemblée de la Ile Section

Quarante-quatre ayants droit, surune centaine que compte la corporation,ont participé à rassemblée de Ile sec-tion présidée par M. Pierre Godât,président, et tenue à l'école du Cer-neux-Godat.

Pour succéder à M. Ambroise Jean-bourquin, secrétaire-caissier démission-naire après 17 ans d'activité, rassem-blée a désigné son successeur en lapersonne de M. Gilbert Metthez, duCerneux-Godat.

Réélu, le Conseil -communal est ainsiconstitué: orésident , M. Pierre Godât,Le Cerneux-Godat; vice-président, M.Jacques Jodry, Les Prailats; conseil-leurs, MM. Gabriel Cattin, Le Cer-neux-Godat, Humbert Koller, Les Prés-Derrière, Hubert Pittet, Le Boéchet,Eugène Jeanbourquin, Les Prés-Der-rière et Jean-Louis Girardin, Le Boé-chet. Les vérificateurs des comptessont MM. Paul Kurz, Les Prés-Derriè-re, Fernand Donzé, Souis-Jes-tRangs etGérard Jeanbourquin, Le Boéchet.

Dans les divers, il a été question de'l'ouverture éventuelle d'une aubergeà la 'bergerie de la Combe-và-la-Biche.

(ax)Carnet de deuil

LAJOUX. — Mme Henriette Veya,née Gogniat, est décédée brusquement,terrassée par un infarctus, à l'âge de72 ans. Native de Lajoux où elle apassé toute son existence, elle avait éle-vé une grande famille de dix enfants,dont sept sont encore en vie. Ce fut unegrande travailleuse et, avant tout, unemère attentionnée, (gt)

Ferme en feu à PlagneUn incendie a ravagé samedi après-midi l'une des plus importan-

tes fermes du village de Plagne. Les premiers secours de Bienne ontprêté main forte aux sapeurs-pompiers du lieu pour tenter de cir-conscrire le sinistre. Tout le bétail a pu être évacué de mêmequ'une partie du mobilier des deux appartements. Par contre, d'im-portantes quantités de fourrage engrangées dans le rural et dans lescombles de la partie habitable ont alimenté les flammes.

Les causes de l'incendie restent à établir avec exactitude maistout acte criminel est d'ores et déjà exclu. Les dégâts dépassent ledemi-million. Les deux familles qui habitaient dans l'immeuble sinistréont pu trouver provisoirement abri chez des habitants du village, (ats)

La Main-Tendue (pour le Jura) : télé-phone 143.

SAINT-IMIERService du feu : tél. 118.Service technique : tél. 41 43 45 ; élec-

tricité, eau et gaz : 41 43 46.Police cantonale : tél. 41 25 66.Police municipale : tel 41 20 46.Bureau rens. et centre de culture et

loisirs : tél. 41 44 30.Infirmière visitante : tél. 41 4178 ou

41 40 29.Hôpital : tél. 42 11 22.

Chambre commune : tons les j ours,13 h. 30 à 15 h., 18 h. 30 à 19 h. 30.Demi-privé, 13 h. 30 à 16 b., 18 h,30 & 20 b. Privé, 13 h, 30 à 20 b.

Ambulance : tél. 42 11 22.Aide familiale : tél. 41 33 95, 9-11 h.,

et 41 38 35 (urgence).A. A. (alcool, anon.) : 41 12 18.

COURTELARYService du feu : tél. 44 12 29 ou No 118.Police cantonale : tél. 44 14 27.Préfecture : tél. 41 11 04.Sœur visitante : tél. 44 11 68.Médecins : Dr Chopov, (039) 44 11 42 -

Dr Barich (032) 97 17 66 et DrLeuenberger (032) 97 1167 à Cor-gémont.

TRAMELANL'Impartial : Gde-Rue 147, tél. 97 58 58.Service du feu : tél. 97 40 69 ; cdt des

sapeurs-pompiers 97 46 69 et durantles heures de bureau 97 49 71.

Services techniques et permanence eau-électricité : tél. 97 41 30.

Police municipale : tél. 97 51 41 ; en de-hors heures bureau 97 50 66 et97 58 29.

Police cantonale : tél. 97 40 69 ; en casde non-réponse (039) 44 14 27.

Médecins : Dr Haemmig (032) 97 40 16.Dr Graden (032) 97 51 51. Dr Rossel(032) 97 40 28. Dr Notter (032)97 65 65.

Pharmacies : L. Boillat (032) 97 42 48 ;J. von der Weid , (032) 97 40 30.

Centre de puériculture : tél. 97 62 45.Aide familiale : tél. 97 54 84.Inf. visitante : tél. 97 68 78.

SAIGNELEGIERPolice cantonale : tél. 51 11 07.Préfecture : tél. 51 11 81.Hôpital et maternité : tél. 51 13 01.Ambulance Nufer, Le Noirmont, tél.

53 11 87.Médecins : Dr Bloudanis, tél. 51 12 84 ;

Dr Meyrat, tél. 51 22 33 ; Dr Bau-melar, Le Noirmont, tél. 53 11 65.

Pharmacie Fleury, Saignelégier, tél.(039) 51 12 03.

Service social tuberculose et asthme :tél. (039) 51 11 50.

Service du feu: tél. 51 17 51 (profession-nel), 51 18 17 (privé) ou 51 12 30(orofessionnel), 51 10 95 (privé).

Aide familiale : 51 11 04.Syndicat d'initiative et Pro Jura :

Renseignements tél. 51 21 51.

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DISTRICT DE COURTELARY'S—, " " " Iï ï I iïiï r " • '• ' ' ' '" " ' "'" '

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Fermeture d'un atelierNous apprenons que M. Albert Bor-

geaud va fermer son atelier de serrure-rie, comprenant un département de dé-pannage pour clefs. N'ayant pas trou-vé de successeur, M. Borgeaud doit seemployé jusqu'à six ouvriers, (kr)jusqu'à six ouvriers, (kr)

La nouvelle gare aux marchandisesest maintenant terminée. La vieille bâ-tisse en bois a fait place à un bâtimentplus moderne, à toit plat, et à des ins-tallations correspondant mieux auxexigences d'aujourd'hui. Cette cons-truction a été réalisée dans un tempsrelativement court et n'a pas trop per-turbé le trafic des marchandises.

(photo vu)

Nouvelle gare aux marchandises

COURGENAYNouveau vice-maire

Son élection au Tribunal cantonala obligé M. Hubert Comment à dé-missionner de son poste de conseillermunicipal, et partant , de vice-maire.A ce dernier poste, il sera remplacépar M. Maurice Arnaboldi, libéral-ra-dical, qui a été préféré à Mme Clairevon Allmen, pdc. Toutefois, son suc-cesseur au Conseil communal n'a pasencore pu être désigné. Le dernier desviennent ensuite de la liste libérale-radicale, M. Georges Chapuis, a en ef-fet renoncé à son mandat en invoquantun prochain départ de Courgenay. Ilappartiendra donc au parti libéral-ra-dical d'élire son représentant à l'exé-cutif, (rs)

^ ^DISTRICT DE m• PORRENTRUY **•; i rit vit iwi i îiîKïi Mï ; MM-iï v. iv M iïiï.r; ïinïn ; i • i in, ; i-;-;-;- *-;-;-;-;-!-; ;

Les hôtesses biennoiseshabillées... par

une banqueVêtues été comme hiver d'un mince

costume de coton, les neuf hôtesses del'Office biennois du tourisme se plai-gnaient du froid dès le déclin desbeaux jours. Ces plaintes ont été rap-portées au Conseil d'administration dela plus grande et plus ancienne ban-que biennoise, qui vient d'offrir à labrigade de charme de l'Office du tou-risme un nouvel uniform e pour affron-ter sans appréhension les rigueurs dela saison... (ats)

• BIENNE •I ¦ ' ¦ ¦ "' " ¦ *¦¦¦¦¦ I II I-

COURTÉTELLEDeux candidats

à la mairieConséquence de la démission de M.

Georges Hennet, maire, le corps élec-toral devra se rendre aux urnes pourle remplacer, et ceci en cours de pé-riode électorale.

Les électeurs et les électrices deCourtételle devront se prononcer surdeux candidatures , celles de MM. Ger-main Joliat , né en 1924 et membre dupdc et de Marcel Joliat, né en 1929,socialiste.

M. Germain Joliat, ouvrier d'usine,siège au Conseil communal depuis sixans. Il a déjà fait partie de l'exécutifcommunal de 1964 à 1968. Il a assuméla fonction de vice-maire en 1977.Quant à M. Marcel Joliat, employé àl'Office de la circulation routière àBerne, il fut également conseiller mu-nicipal de 1957 à 1960.

Ce scrutin devant désigner le suc-cesseur de M. Georges Hennet auralieu le 21 j anvier prochain, (rs)

DELÉMONTNouveau directeur de l'Ecole

professionnelle artisanaleElu au gouvernement jurassien , M.

Roger Jardin a été contraint de dé-missionner de son poste de directeurde l'Ecole professionnelle artisanale.Pour le remplacer, la Commission decet établissement scolaire avait propo-sé la nomination de M. Pierre Boudu-ban , ingénieur ETS, qui enseigne pré-cisément dans cette école depuis unedizaine d'années. Ce choix est devenudéfinitif puisqu'il a été ratifié par legouvernement du canton du Jura, (rs)

m DISTRICT DE ^# DELÉMONT •¦. . . ¦ < ¦-,:¦¦-:¦ ¦ - -.v - - ¦- ¦- - - ¦ - .-• ,¦ .- ¦¦ - - .- - - ¦— ¦ L,:,' - ¦ -: -:- ¦- - ¦¦- ,- .- .- ¦¦ ¦ . - .- .- .¦. . y . - . . : .. -;-:- . ¦. . f

» CANTON DU JURA *»

Le premier numéro du « Journalofficiel de la République et cantondu Jura » a été publié samedi. Cenuméro de 4 pages contient plu-sieurs publications des autorités ad-ministratives cantonales (inscriptiondes taureaux pour les expertises del'hiver 1979, campagnes d'élimina-tion en zone de montagne et en ré-gion d'élevage contiguë, en janvier-février 1979, pour vaches, génisses,taureaux et broutards ; avis auxfonctionnaires de la République etcanton du Jura concernant les assu-

rances en cas de maladie et d'acci-dents, etc.), mais aussi des autoritésde district, communales, bourgeoiseset paroissiales, des avis de construc-tion, et la liste des numéros de télé-phone de l'administration cantonale.Dorénavant, le « Journal officiel »sera publié chaque mercredi. Quantà la « Feuille officielle du Jura ber-nois » publiée jusqu'à présent à De-lémont et couvrant l'ensemble desdistricts jurassiens de langue fran-çaise, elle est imprimée à Bévilard,et ne couvre plus que le Jura ber-nois, (ats)

Parution du premier «Journal officielde la République et canton du Jura»

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Nombreux accidents mortelsDurant le week-end

On a malheureusement déploré plu-sieurs accidents mortels, au cours dece week-end.

La jeune Maya Kunz, 19 ans, d'Egg(ZH), a perdu la vie lors d'un accidentsurvenu samedi après-midi près d'Us-ter (ZH). Pour des raisons indétermi-nées , le véhicule qu 'elle conduisait aheurté un pylône électrique pour finirsa course dans un ravin ; la victime asuccombé à ses blessures peu après sonadmission à l'hôpitall.

M. Bruno Baer, 23 ans, d'Obermuhen(AG), a perdu la vie lors d'un accidentsurvenu vendredi soir , à Kuttigen (AG).Alors qu 'il amorçait une manoeuvre dedépassement, son véhicule est entré encollision frontale avec une voiture cir-culant normalement en sens inverse.M. Baer a été tué sur le coup.

Enfin , un effroyable accident s'estproduit hier, près de Viège. Une auto,conduite par M. Dino Spagnoli , 52 ans,de Milan , a percuté un arbre en bor-dure de la chaussée. Le choc fut telque le conducteur fut tué. Des sauve-teurs accourus transportèrent en bor-dure de la chaussée la fille du conduc-teur, Géraldine Spagnoli, 15 ans, quiétait grièvement blessée. Le malheur avoulu qu'un automobiliste roula sur lecorps de la jeune fille qu'il n'avait pasremarqué. La blessée fut transportéedans un état inquiétant à l'Hôpital deBerne , au moyen d'un hélicoptèred'Air-Zermatt.

LA NEIGE QUI TUEA Davos, quatre jeunes skieurs

avaient déclenché une avalanche, ven--*ft>edi après-midi , sur une piste mo-mentanément fermée. Enseveli sous laneige , Klaus Auzinger, un Allemand de17 ans, a perdu la vie malgré les ac-tions de secours entreprises en colla-boration avec la Garde aérienne suissede sauvetage. Le corps de la victimea été retrouvé par un chien d'avalan-ches.

A Davos également , on a retrouve!e corps de Daniel Degiacomi, 9 ans,habitant ce village. Le garçonnet avaitdisparu jeudi après-midi dans la ré-gion du Braemabuel - Jakobshorn, au-dessus de Davos. Les recherches entre-prises dès jeudi soir, et auxquelles par-ticipèrent plus de 60 personnes et cinqchiens d'avalanches, ont abouti samedimatin à la découverte du corps de lavictime, au fond d'un précipice trèséloigné des pistes.

Enfin , deux Suisses qui voulaientpasser le Réveillon à la cabane Boval,dans la région du Morteratsch (GR), etqui étaient portés disparus depuis le4 janvier, ont été emportés par une

avalanche sur le glacier du Mort-ratsch , près de Pontresina (GR). L'undes disparus a été retrouvé mort, hiervers midi ; l'autre n'a pas encore étéretrouvé.

INCENDIE MEURTRIERA Vuadens (FR), un homme de 84

ans, M. Louis Gremaud, a perdu la viedans un incendie qui s'est déclaré sa-medi , vers 18 heures, dans la fermequ 'il possédait dans ce village. L'im-meuble qui comprenait deux apparte-ments — il n'y avait plus de bétail —a été complètement détruit. Le mon-tant des dégâts est estimé à 200.000francs, (ats)

j Billard

57e titre pour CeulejmansLe Belge Raymond , Ceulemans (41

ans) a remporté, à Emmeloord (Hol-lande!), le 57e titre de 'sa carrière. Il agagné le championnat d'Europe à unebande, dont voici le classement :

1. Raymond Ceulemans (Be) 12 pts(moyenne générale 11,61) ; 2. FrancisConnesson (Fr) 12 pts (8,18) ; 3. HansVultink (Ho) 12 pts (7,87) ; 4. JohannScherz (Aut) 8 pts (7,74) ; 5. JavierArenaza (Esp) 4 .pts (5,43).

Suisse bat Menace, à Winterthour, 3 à 0Début de la Coupe de tennis du roi de Suède

Malgré l'absence de son numéro 1 Heinz- Gunthardt, grippé, la Suisse aaisément remporté son premier match du groupe B, 2e division, de la Coupedu roi. A Winterthour, devant 750 spectateurs, la Suisse a battu Monacopar 3-0. Les joueurs helvétiques n'ont pas concédé le moindre set auxMonégasques. Engagé en remplacement de son frère, Markus Gunthardt adominé Louis Borfiga 7-6, 6-4 alors que Roland Stalder battait plus nette-

ment Bernard Balleret 6-2, 6-2.

UN ADVERSAIRE TENACEAprès ces deux succès en simple,

le match de double ne revêtait plusqu 'un intérêt secondaire. Serge Grame-gna et Markus Gunthardt accentuaientla victoire helvétique en disposant deBalleret et Raymond Py 6-2, 6-3.

Pour s'imposer aux dépens d'un ad-versaire tenace et qui ne s'aventuraitjamais au f i let , Markus Gunthardt ba-tailla durant une heure et cinquanteminutes. Nerveux, le Suisse eut unrendement inégal. Il alterna le meilleuret le pire. Ainsi au premier set, illaissait échapper un avantage de 4-1avant de s'imposer au tie break. Làencore, le Zurichois était mené 3-1 etl' emportait 7-3. Au deuxième set, Mar-kus concédait un handicap de 4-1 avantde gagner cinq jeux de suite et devaincre du même coup.

BON DEBUT DE STADLERPour ses débuts en équipe nationale,

Roland Stadler (19 ans) a laissé ex-cellente impression. Après 50 minutesseulement, il avait apport é un deuxiè-me point à la Suisse, surclassant danstous les domaines son adversaire Ber-nard Balleret lequel n'était tout demême pas apparu comme un joueur deseconde zone. Mais la puissance duMonégasque se révéla impuissante f a -ce à son jeune rival qui est bien l'in-discutable numéro deux derrière HeinzGunthardt.

Le match de double fu t dénué detout intérêt, les représentants de laPrincipauté n'offrant qu'un semblantde résistance.

PROCHAIN RENDEZ-VOUS,OSLO !

La Suisse vise la première place dugroupe. Jeudi , elle affrontera la Nor-vège à Oslo. La présence de HeinzGunthardt revêt une grande importan-ce. Le jeune champion helvétique, quia gardé le lit ce week-end , n'est passûr d'être du déplacement . Résultats :

Suisse-Monaco, 3-0. — Markus Gun-thardt (S) bat Louis Borfiga (Mo) 7-6,6-4 ; Roland Stadler (S) bat BernardBalleret (Mo) 6-2, 6-2 ; Serg e Grame-

I

Voir autres informationssportives en page 11

gna - M. Gunthardt battent Balleret-Raymond Py, 6-2, 6-3.

Les qualifiés pourle Masters

En battant le surprenant JohnMarks> on finale des championnatsd'Australie, l'Argentin Guillermo Vilasa dépassé au classement final, où iloccupe la 7e place, du « Grand Prix »,l'Américain Brian Gottfried et l'ItalienCorrado Barazzutti.

Cependant, tout! comme Borg, Vilasne participant pas au Masters, lesqualifiés sont donc : Connors, Dibbs,Ramirez, Solomon, McEnroe, Gottfried ,Barazzutti et Ashe. En atteignant lesdemi-finales de l'open d'Australie, Ashea en effet réussi à ravir la dixième pla-ce que détenait Roscoe Tanner.

Les quatre équipes qualifiées pourles épreuves de double sont : Hewitt-McMillan ; Fibak - Okker ; Smith -Lutz ; Fleming - McEnroe.

Championnat du mondede double

Les Américains John McEnroe etPeter Fleming ont remporté à Lon-dres, le championnat du monde dedouble messieurs, en battant l'équipecomposée du Roumain Ilie Nastase etde il'Américain Sherwood Stewairt 3-66-2 6-3 6-1.

Au bord du Léman

Samedi vers 2 h. 50, à la suite ducambriolage d'un commerce à Rolle,une patrouille de gendarmerie de l'au-toroute a pris en chasse une voiturefrançaise, immatriculée en Haute-Sa-voie , qui était occupée par deux incon-nus. Après une poursuite à très grandevitesse jusqu 'à Genève, le véhicule apu être intercepté dans cette ville,après qu'un pneu arrière eut été crevépar un coup de feu tiré par les poli-ciers. Les deux occupants, des ressor-tissants italiens domiciliés à Annecy(France), qui étaient porteurs de toutun matériel de cambriolage, ont été ar-rêtés et incarcérés dans Iles prisonsvaudoises, à la disposition du jugeinformateur du for. (ats)

WesternL'étiquetage des textiles, tant en

ce qui concerne les matières premièresque l'entretien, n'est pas obligatoireen Suisse, constate la Fédération suis-se des consommateurs (FSC) dans sondernier service de presse. Or, pourles consommateurs;, l'étiquette d'entre-tien est « tout aussi importante sinondavantage que la désignaltion du maté-riel », Aussi la FSC regratte-t-elle queseuils deux tiers environ des vêtementsen portent une, lacune qui semble con-cerner en particulier les marchandisesimportées. Par ailleurs, quatre entre-prises d'habillement seulement sur cinqont le droit de munir leurs .produitsdes "symboles d'entretien.

Estimant que les consommateurs nese monitrent pas suffisamment con-scients de l'importance et de l'utilité dela déclaration, la FS'C 'leur demanded'être attentifs à l'indication de l'en-tretien et des matières premières lorsde l'achat de textiles. Considérant qu'ils'agit d'un pis-aller, l'étiquette d'en-tretien devant étire fixée au vêtement,la FSC demanlde aux consommateursde ne pas acheter de produits nonmarqués, >à moins qu 'une confirmationécrite soit fournie de la compositiondu matériel et des propriétés d'entre-tien. <ats)

Etiquetageinsuffisant

Cyclo-cross

Toujours Zweifel...Vingt-quatre heures après une défaite

devant Eric de Vlaeminck en Belgique,le -champion du monde Albert Zweifela dom'né tous .ses rivaux nationaux àBalsthal. Résultats :

1. Albert Zweifel (Ruti) les 21 km.500 en 56'08" ; 2. Peter Frischknecht(Uster) à l'34" ; 3. Erwin Lienhard(Steinmaur) à 2'05" ; 4. Richard Steiner(Wetzikon) même temps ; 5. Fritz Sala-din (Binniingen) à 2'17" ; 6. Uli Muller(Steinmaur) à 2'58" ; 7. Urs Ritter(Haegendorf) même temps ; 8. GillesBlaser (Genève) à 3'15" ; 9. MarcelRussenfberger (Merishausen) à 3'50" ;10. Gilbert Glaus (Thoune) à 5'05".

...battu en BelgiqueAlbert Zweifel, champion du monde

en titre, a été battu lors d'un cross in-ternational disputé à Zi'lleirbeke. Lavictoire dans cette épreuve est en effetrevenue au Belge Erik De Vlaeminck(34 ans) , qui a affiché ses ambitions àquelques semaines des championnatsdu monde. Zweifel a dû se contenterde la troisième place, encore devancépar un autre Belge, Roland Liboton, lechampion du monde des amateurs. —Classement :

1. Eric De Vlaeminck (Be) les 25 km.en 57'00 ; 2. Roland Liboton (Be) à 30" ;3. Albert Zweifel (Suisse) à 35" ; 4.Roger De Vlaeminck (Be) à 55" ; 5.Rik De Bruyne (Be) à 2'30 ; 6. ReinGroenendaal (Ho).

Sucées suisse en ItalieVice-champion du monde de la spé-

cialité, le Suisse Peter Frischknecht aremporté la 29e édition du cross inter-national de l'Epiphanie, disputé à Sol-biate d'Olona (LomhardieO. Frisch-knecht s'est imposé devant ,PJtalrienFranco Vagneurr, l'Allemand Klaus-Peter Thaler et ses eon-ipatriotes Willyet Erwin Lienhard. — Classement :

1. Peter Frischknecht (Suisse) les 24km. en 1 h. 03'00 ; 2. Franco Vagneur(It) à l'00; 3. Klaus-Peter Thaler (RFA)à 1*12 ; 4. Willy Lienhard (Suisse) à2'30 : 5. Erwin Lienhard (Suisse) à 2'31.

L'ACTUALITÉ SUISSE « L'ACTUALITÉ SUISSE » L'ACTUALITÉ SUISSEJY

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En quelques lignesGENEVE. — Le comité central du

Parti suisse du travail a pris positionà propos des questions qui seront sou-mises au peuple suisse le 18 février.II a décidé de recommander quatre« oui ».

GORDOLA. — Quelques habitantsdu village .tessinois de Gccdoila affir-ment avoir vu hier vers 17 h. 45 unobjet volant non identifié (ovnl).

Non-paiement de l'AVS

Pour non-paiement des cotisationsAVS, il a fallu engager en Suisse,en 1977, 61.889 poursuites, apprend-on dans le rapport annuel sur l'AVS.Durant l'exercice, le montant totaldes rentes ordinaires, des rentes ex-traordinaires et des allocations pourimpotents de l'AVS versées à torts'est élevé à environ 12,9 (19,9) mil-lions. L'AVS a dû réclamer ces mon-tants.

C'est la première fois que les cais-ses de compensation ont indiqué lenombre des sursis au paiement ac-cordés pendant l'année et les pour-suites engagées. Pour les quelque540.000 affiliés (indépendants, em-ployeurs, salariés sans employeurtenu de payer les cotisations, non-actifs), il a fallu accorder en tout9778 sursis au paiement et engager61.889 poursuites. En pour-cent, unsursis au paiement a été accord é à

1,8 pour cent du nombre total desaffiliés, et des poursuites ont été en-gagées contre 11,4 pour cent des af-filiés. L'Office fédéral des assuran-ces sociales a publié des instructionsvisant à soumettre la perception descotisations à des règles plus sévères.11 veillera, en collaboration avec lesbureaux de révision, à ce que cesrègles soient observées, (ats)

Plusieurs poursuites engagées

4326 tranChC 5e tirage : 84 lots de Fr. 500.-

de la Loterie i. Tej| gp.uromande | i g£*1er tirage : 8400 Iota de Fr. 20.- 5. 168 Sagittaire

(tous les signes) 6. 452 Vierge7. 471 Poissons

2 8. 201 Scorpion9. 754 Taureau

10. 171 Lion11. 723 Gémeaux

2e tirage : 8400 lots de Fr. 22.- 12. 797 Capricorne(tous les signes) „ _ , , „ „„„„6 6e tirage : 6 lots de Fr. 2000.-

9 Numéros Signe

1. 4689 Cancer2. 3455 Taureau

3e tirage : 420 lots de Fr. 28.- : ?' 4102 Poissons4. 4604 Balance

Term. Signe 5' 3634 Vierge1. 98 Sagittaire 6" 2923 Verseau2* 67 Cancer 7e tirage : 6 lots de Fr. 5000. -3. 89 Bélier e

w , c.4. 30 Scorpion , Num^I Slgne5. 28 Verseau *• ^096 Poissons6. 43 Poissons f. ™64 Capricorne

3. 5506 Verseau4e tirage : 420 lots de Fr. 100.- f 2089 Lion"*""6

i TeT?à f gne 6* 1284 Balance1. 18 Cancer2* 92 Capricorne 8e tirage : 2 lots de Fr. 10 000.-3. 90 Beher », ,4. 76 Scorpion „ Numéros Signe5. 84 Gémeaux h 5934 Balance6. 68 Balance 2* 5045 Sagittaire

9e tirage : 3 gros lots de Fr. 100 000.-Numéro Signe

1- 2190 SagittaireLes 11 billets portant ce même numéro dans les autres signes du zodiaque

gagnent un lot de consolation de Fr. 1000.— chacun.Numéro Signe

2. 7987 ViergeLes 11 billets portant ce même numéro dans les autres signes du zodiaque

gagnent un lot de consolation de Fr. 1000.— chacun.N 89 88"

Les 11 billets portant ce même numéro dans les autres signes du zodiaquegagnent un lot de consolation de Fr. 1000. — chacun.

La première tranche de l'année de lens, préfet du district de Lausanne,la Loterie romande s'est tirée samedi qui surveillait les opérations an nomsoir à Pully. Une toute grande tran- du gouvernement vaudois, et Me P.-A.che puisqu'elle était placée excep- Berney, notaire, qui les dirigeait.tionmellement sous le signe du Zodiac Une noltvene é,tape cammenee pouret permettait aux acheteurs de choi- ,a Loterie romande qni contimie asir leurs billets d après le signe as- dollner de s.€spoir à ceux qni pensenttrolcgiqrue sous lequel ils sont nés.

t ,eur val(>ir w Jn toutB y avait 17.774 lots a gagner dont en mnievant ies œuvres de blenfai-trois lots de 100.000 francs, et le total sance auxqllelles ene a versé depuisdes gains s'élevait a 843.560 francs. 42 ans - ,existe plus de 160 mU_Maigre cette abondance, le tirage ]ions de francs,

s'effectua très simplement et très ra-pidement, des opérations se déroulant „ *-* P*™**™1. J^V'Ï?5**-' *'-U &*sans public, sans musique et sans dis- 3 fev?ier de&> a Çffife &*> ,wS.cours pour raisons d'économies. Les Sans garantie. Seule la liste offi-seuls spectateurs étaient M. J.-J. Bol- cielle fait foi.

| I Ping-pong I

Lourde défaite helvétiqueà Wlznau

La Su'sse a subi une lourde défaitecontre ta Tchécoslovaquie, qui s'est im-posée ipar 7-0, devant 300 spectateurs.Seul Thomas Sadecky a réussi à gagnerun set. — Résultats :

Dana Dubinova (Tch) bat RenateWyder (S) 21-4, 21-9 ; Indrich Pansky(Tch) bat Thomas Sa'decky (S) 19-21,21-8, 21-14 ; Josef Dvoracek (Tch) batMartin Hafen (S) 21-14, 21-7 ; Panskyet Dvoracek (Tch) battent Hafen etHuber (S) 21-12, 21-15 ; Navarova etDvoracek (TcW) battent Danioth et Sa-decky .(S) 21-13, 21-17 ; Pansky (Tch)bat Dominik Huber (S) 21-11, 21-10 ;Mari a Hrachova (Tch) bat Stéffi Da-nioth (S) 21-15, 21-10.

A Murren

Huit personnes ont été blessées, sa-medi après-midi , lors d'un accidentsurvenu au skilift Gimmelen de Mur-ren (BE). Sept d'entre elles ont pu re-gagner leur domicile après avoir reçudes soins ambulatoires dans une clini-que locale ; une huitième, une femme,a dû être hospitalisée dans un établis-sement de Berne. Elle souffre de bles-sures graves, mais sa vie n'est pas endanger. C'est la chute d'un skieur, auxabords du tracé du skilift!, qui est àl'origine de l'accident, (ats)

Accident de skilift

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FEUILLETON DE « L'IMPARTIAL» 7

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Dès le premier jour, dans le bureau même de Mr Pon-sonby, je m'étais contrainte à le considérer avec opti-misme. Une amère expérience m'avait déjà appris qu'endramatisant une mésaventure on la rend plus difficileencore à supporter ; le rire est un grand remède quandtout va mal. Pourtant, je tremblais sous les couverturesrugueuses et aurais voulu du fond de mon coeur meretrouver dans ma petite chambre, à l'odeur de renfer-mé, Sophie et Margaret endormies dans l'autre lit. Queme réservait cette terre hostile ? Je me débattais contreun atroce sentiment de solitude.

Je songeai à mon père. Dans l'obscurité où j'étaisplongée, je revoyais clairement le portrait au crayonsuspendu au-dessus de la cheminée du salon. Si seule-ment mon père vivait encore ! Cher et généreux papa, sibeau, si imprévoyant, combien nous l'avions aimé endépit du désordre, de l'insouciance de sa vie ! Jamais il

ne s'était occupe de ses affaires, jamais il n avaitembrassé une profession lucrative, à moins que l'onappelle profession l'assiduité aux courses et aux tablesde jeu; mais il avait pleinement joui de sa vie brève et ilavait gardé jusqu'au bout son esprit enjoué et son goûtde l'aventure.

Avons-nous beaucoup de points communs ? medemandai-je. Peut-être ce goût de l'aventure. Il l'avaitconduit au désastre et à ce jour dont le souvenir ne s'ef-facerait pas: enfermé dans sa chambre, il avait pointé unpistolet sur sa tempe. De ce jour -là, ma mère ne parlaitjamais et nous, les aînées, nous nous efforcions de l'ou-blier. Où me mènerait ce même esprit d'aventure ? Lesommeil fut long à venir.

2

Rien ne m'avait préparée à la magnificence de Saint-Pétersbourg, à ses palais verts et blancs se profilant au-dessus de la Neva prise en glace, à ses larges rues, à lalumière, au sentiment d'espace que l'on y éprouvait. Laseule vue de cette ville admirable, où l'eau et le ciel seconfondent et s'étendent à l'infini, me coupa le souffle.

Une demi-journée de voyage nous aurait permis d'at-teindre Arachino, m'apprit Ivan, mais son maîtrel'ayant chargé de diverses missions, il avait été prévuque nous passerions la nuit dans le palais du comteKouraguine. Cette perspective m'enchanta. Une halteserait la bienvenue après les secousses subies durant desjours sur des routes cahotantes et les nuits blanches pas-

sées sur des lits durs en compagnie d'insectes fortdéplaisants.

Si Saint-Pétersbourg m'avait surprise, le luxe dupalais Kouraguine ne me surprit pas moins. La gouver-nante me fit monter un escalier de marbre orné d'unebalustrade de fer forgé, style italien, finement ouvragée.Nous prîmes ensuite un long couloir au sol recouvertd'un tapis épais et nous entrâmes dans une chambre àcoucher confortablement meublée, où un poêle defaïence répandait une douce chaleur. Une servante arri-va aussitôt avec un broc d'eau bouillante; son visagerose et ses yeux noirs exprimaient une vive curiosité. Jela congédiai. Je n'avais aucune envie de régaler ladomesticité d'histoires sur la «miss» anglaise et sesbagages de miséreuse.

Oh ! la joie enivrante de laver toute la lassitude duvoyage dans de l'eau parfumée à la lavande, d'enfiler dela lingerie fraîche et de brosser vigoureusement mes che-veux emmêlés ! J'étais habillée quand on frappa à maporte. La gouvernante entra, portant un plateau avec ducafé chaud, des biscuits aux épices, et de la confiture decerises.

— Le souper sera servi à suc heures, dit-elle. Vousdésirez sans doute vous reposer après ce voyage,mademoiselle. J'enverrai une femme de chambre vousprévenir.

J'avais déjà jeté un coup d'ceil à ma montre. Il était àpeine trois heures.

— Je ne me sens pas fatiguée. Je vais sortir , dis-je, elvisiter un peu la ville.

Elle me regarda, horrifiée.— C'est impossible, mademoiselle. Ivan est parti et

ne sera de retour que tard dans la soirée. Nous n'avonspas de voiture ici quand le comte et la comtesse sont à lacampagne.

— Mais je ne veux pas aller en voiture, j 'ai envie demarcher.

— Vous n'y pensez pas, mademoiselle, se récria-t-elle, effarée. Ce n'est pas convenable... comprenez-moi... le personnel est peu nombreux. Il y a bien Vassili,ajouta-t-elle d'un air dubitatif. Oui, je vais lui donneil'ordre de vous accompagner.

— Merci, je n'ai besoin de personne. Je peux fortbien sortir sans escorte. J'en ai l'habitude.

Ma fatigue s'était dissipée. J'aspirais à me dégourdirles jambes et à prendre contact avec Saint-Pétersbourg.Après tout, il se pouvait que ce fût la seule occasion quej 'eusse de visiter cette ville. A en juger d'après ma courteexpérience, les gouvernantes, institutrices et dames decompagnie restent enfermées à la campagne, sinon toutle temps du moins presque.

Non sans difficulté, je réussis à persuader Anna Ros-tovna, ainsi s'appelait-elle, que je n'irais pas loin et quej 'étais parfaitement capable de veiller sur moi-même.Quelques minutes plus tard, avec le sentiment délicieuxde partir à l'aventure, je me retrouvai sur le perron, lalourde porte refermée sur moi.

(A suivre)

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Ligue nationale AAROSA - LAUSANNE 7-1

(1-0, 2-1, 4-0)Patinoire d'Obarsee, 3200 specta-

teurs. — Arbitres : MM. Niederhau-ser Bûcher et Zimmermann. — Buts:Jenkins 1-0 ; 25' Vincent 1-1 ; 31'Jenkins 2-1 ; 40' Mattli 3-1 ; 44'Mattli 4-1 ; 47' Jenkins 5-1 ; 51'Muhlebach 6-1 ; 56' Koller 7-1. —Pénalités : 6 fois 2' contre Arosa,4 fois 2' et 1 fois 5' (Sirois) et 1 fois10' (Vincent) contre Lausanne.

SIERRE - LANGNAU 2-4(2-1, 0-2, 0-1)

Patinoire de Graben, 4500 soeota-teurs. — Arbitres : . niederhauser,Bûcher et Zimmermann. — Buts :3' Gagnon 1-0 ; 6' Gagnon 2-0 ; 20'Graf , 2-1 ; 26' Berger 2-2 ; 31'Tschiemer 2-3 ; 49' Nicholson 2-4.Pénalités : 2 fois 2' contre Sierre,3 fois 2' contre Langnau.

Kloten - La Chaux-de-Fonds11-0 (4-0, 3-0, 4-0) ; Bienme-Berne3-2 (0-1, 1-0, 2--1).

KLOTEN - LA CHAUX-DE-FDS11-0 (4-0, 3-0, 4-0)

BIENNE-BERNE 3-2(0-1, 1-0, 2-1)

Résultatsdu week-end

J G N P Buts Pt1. Bienne 16 11 1 4 89-58 232. Berne 16 9 3 4 73-47 213. Langnau 16 10 0 6 62-60 204. Chx-de-F. 16 9 1 6 66-64 195. Kloten 16 7 2 7 78-62 166. Lausanne 16 6 0 10 50-82 127. Arosa 16 4 1 11 60-80 98. Sierre 16 3 2 11 52-86 8

Ligue nationale BDubendorf - Sion 11-1 (4-0, 2-0,

5-1) ; Langenthal - Viège 5-5 (2-1,2-2, 1-2) ; Neuchâtel - Rapperswil-Jona 5-3 (2-1, 2-0, 1-2) ; Villars-Lu-gano 5-5 (1-1-, 4-1, 0-3) ; Olten -Zoug 1-8 (1-1, 0-4, 0-3) ; Fribourg -Davos 0-8 (0-1, 0-2, 0-5) ; Fleurier -Ambri 6-1 (2-4, 2-4, 2-3) ; Genève-Servette - CP Zurich 2-6 (1-2, 1-1,0-3)

J G N P Buts Pt1. Davos 19 16 1 2 133-41 332 Villars 19 15 1 3 132-68 313. Zoug 19 15 1 3 106-50 314. Lugano 19 14 2 3 117-64, 30S. Zurich 19 11 2 6 133-79 246. Fribourg 19 10 1 8 91-77 217. Olten 19 9 3 7 93-85 218. GE-Serv. 19 10 0 9 105-106 209. Ambri 19 9 2 8 98-100 20

10. Dubend 19 8 3 8 77-78 1911. Rappers. 19 8 0 11 104-94 1612. Viège 19 4 5 10 73-109 1313. Neuchât. 19 4 1 14 44-112 914. Langent. 19 3 2 14 71-111 815. Fleurier 19 2 2 15 69-154 616. Sion 19 1 0 18 41-159 2

Première ligueGroupe 1 : Wallisellen - Grusch

3-6 ; St-Moritz - Bellinzone 4-1 ;Wetzikon - Ascona 3-5 ; Grasshop-pers - Kussnacht 1-3 ; Coire - 111-nau - Effretikon 7-3. Classement :1. Coire 13-24 ; 2. Wetzikon 13-19 ;3. Kusnacht 13-18 ; 4. Grasshopoers13-16 ; 5. Ascona 12-14 ; 6. Grusch13-12 ; 7. Wallisellen 13-12 ; 8. St-Moriitz 12-7 ; 9. Illnau-Effretikon13-6 ; 10. Bellinzone 13-0.

Groupe 2 : Schaffhouse - Win-terthour 3-2 ; Aarau - Lucerne 4-5 ;Zunzgen - Rotblau Berne 3-0 ; So-leure - Uzwil 5-5 ; Hérisau - Wein-felden 4-1. Classement : 1. Uzwil13-22 ; 2. Lucerne 13-18 ; 3. Héri-sau 13-18 ; 4. Weinfelden 13-17 ;•5. Schaffhouse 13-15 ; 6. Soleure13-15 ; 7. Zunzgen 13-10 ; 8. Rotblau13-8 ; 9. Aarau 13-3 ; 10. Winter-thour 13-1.

Groupe 3 : Ajoie - Thoune 8-4 ;Adelboden - Wiki 7-4 ; Wasen-Su-miswald - Moutier 2-4 ; Thuner-stern - Berthoud 2-5 ; Lyss - Saint-Imier 7-3. — Classement : 1. Mou-tier 13-24 ; 2. Lyss 13-18 ; 3. Ajoie12-16 ; 4. Adelboden 13-13 ; 5. Wiki13-12 ; 6. Berthoud 13-12 ; 7. Thu-nerstern 13-11 ; 8. St-Imier 12-10 ;9. Thoune 13-8 ; 10. Wasen-Surriis-wald 13-4.

Groupe 4 : Montana-Crans - Leu-kergrund 5-3; Martigny - Champé-ry 9-2 ; Château d'Oex-Gstaad - LeLocle 7-3 ; Forward Morges - Yver-don 8-2. — Classement : 1. ForwardMorges 13-23 ; 2. Serrières 12-19 ;3. Montana-Crans 12-14 ; 4. Marti-gny 12-13 ; 5 Yverdon 13-13 ; 6. Châ-teau d'Oex-Gstaad 12-12 ; 7. Mon-they 12-11 ; 8. Le Locle 12-9 ; 9.Champéry 13-6 ; 10. Leukergrund13-4.

Bienne, vainqueur chez lui, face à Berneest désormais le grand favori en ligue A

Un impressionnant « carton » de Kloten en championnat suisse de hockey

En ligue nationale B, journée faste pour Davos... et NeuchâtelTenant du titre, le HC Bienne est le grand gagnant de la soirée de re-

prise du championnat suisse de ligue nationale A. Les Biennois avaient assezmal terminé l'année 1978. Dans leur derby contre le CP Berne, ils ontlongtemps peiné et l'ont put croire qu'ils allaient être définitivement dis-tancés par l'équipe de la capitale. Deux buts en l'espace de 61 secondesdans la dernière période leur ont permis de faire la décision. Ce succès per-met aux Seelandais de se retrouver seuls à la première place du classe-ment avec deux longueurs d'avance sur le CP Berne (récit de ce match ci-dessous). Le HC Langnau s'est pour sa part imposé à Sierre et il se retrou-ve ainsi sur les talons du CP Berne, avec un point d'avance sur le HC LaChaux-de-Fonds qui, à l'image du HC Lausanne, a totalement raté lareprise. Les Chaux-de-Fonniers ont encaissé 11 buts à Kloten (lire ci-dessous) alors que, le gardien lausannois a été battu sept fois à Arosa.Ainsi, le HC Sierre se retrouve seul détenteur de la « lanterne rouge ».Souhaitons une prompte réaction des Chaux-de-Fonniers qui, demainsoir, se rendent à Langnau ! Ce nouveau test nous fixera immédiatementsur les intentions chaux-de-fonnières pour la fin de ce championnat. Eneffet, une défaite relancerait les chances de Langnau, mais aussi cellesde Kloten qui pourrait alors songer à devancer les hommes de Jean Cusson.

En ligue nationale B, le « choc au sommet » entre Villars et Luganos'est terminé par un match nul (5-5), ce qui fait l'affaire du HC Davos, facilevainqueur à Fribourg (8-0), dont l'avance est maintenant de deux longueurssur Villars et Zoug. Signalons dans cette ligue la victoire de Neuchâtelsur Rapperswil, à Monruz. Un succès précieux pour la fin du championnat(lire plus loin). Echec par contre de Fleurier face à Ambri-Piotta, mais lesNeuchâtelois se sont bien défendus en battant six fois le gardien tessinois

(lire plus loin). Hélas, cela n'a pas été suffisant pour emporter un ou deuxpoints. Dommage, car la position des Fleurisans reste critique. A. W.

Langnau a battu Sierre 4-2. Voici P. Lehmann, Berger, Krupicka et J.-B.Debons. (ASL)

Bienne - Berne 3 à 2 (0-1, 1-0, 2-1)Le plus chanceux s'est imposé samedi, au Stade de glace

9000 spectateurs. — ARBITRES : MM. Mathis, Feller et Spiess. — BIENNE :Anken ; Zenhaeusern, Kœlliker ; Dubuis, Lohrer ; Latinovich, Lindberg,Lott ; Stampfli, Blaser, Lardon ; Conte, Burri, Widmer. — BERNE : Jaeggi ;Hofmann, Kaufmann ; Bigler, Leuenberger ; Martel, Fuhrer, Dellsperger ;Holzer, Wittwer, Mononen ; Lappert, Ronner, Zahnd et Wyss. — BUTS :7' Mononen 0-1 ; 35' Lindberg 1-1 ; Burri 2-1 ; 45' Stampfli 3-1 ; 56" Wittwer3-2. — PÉNALITÉS : 4 X 2' contre Bienne, 2 X 2' et 1 X-5' (Kaufmann) contreBerne. — NOTES : Les deux formations au grand complet pour ce derbybernois joué à guichet fermé et qui représente en même temps, le 100ematch des Biennois en ligue nationale A. Au cours du premier tiers, Lardondisparaît de la glace et sa place, dans la deuxième ligne, est prise alternati-vement par Latinovich, Lott et Widmer. A Berne, Ronner est remplacé auterme de la première période, par Wyss. Flottiront est laissé au repos.

DUEL SERRECette rencontre ne tint pas ses pro-

messes, en ce qui concerne le jeu pré-senté. Deux formations de forces sensi-blement égales, se livrèrent un com-bat, les phases de jeu vraiment pas-

sionnantes étant .plutôt rares. Alorsqu'en début de partie, Bienne se créaplusieurs occasions de buts, sans1 pou-voir en profiter — deux fois Conte etune fois Latinovich seuls devant Jaeg-gi — Berne prit la direction des opé-rations. Lorsque, après 10 minutes de

jeu , le Finlandais Mononen — par ail-leurs meilleur joueur de son équipeavec Bruno Wittwer — donna l'avanta-ge aux Bernois, ceux-ci se mirent àfaire pression, sans pouvoir augmenterla marque.

SECOND TIERS POUR BERNEAu début de la deuxième période, les

Biennois, fatigués, eurent une peineénorme à dégager leur camp. Personne,à ce moment, leur donnait une chancede remporter la partie, tant la pressiondes hommes de la capitale étai t gran-de. La défense se mit à commettreerreur sur erreur et comme dans ionmatch de boxe, on se demandait quand•elle capitulerait. Pourtant, pendant cet-te période, le gardien biennois Ankenréalisa des prodiges d'adresse et decourage. Il fut tout simplement intrai-table et le match perdit d'intérêt.

• SUITE EN PAGE 12

La pause des fêtes mal digérée par les Neuchâtelois

Le gardien Schlaefli, ici en action sur un tir de A. Schlagenhauf , n'apourtant rien à se reprocher, (bélino AP)

KLOTEN : Schiller ; Wettenschwiler, Paterlini ; Baertschi, Gassmann ; Wick,Baldinger ; P. Schlagenhauf, A. Schlagenhauf, Ubersax ; Ruger, Nuss-baumer, Frei ; Waeger, O'Brien, Dery ; U. Lautenschlager, B. Lautenschlager,Rauch. — LA CHAUX-DE-FONDS : Schlaefli ; Girard, Sgualdo ; Amez-Droz,Leuenberger ; Neininger, Gosselin, Courvoisier ; Dubois, Turler, Cusson ;Yerli, Houriet, Von Gunten ; Scheurer, Mayor. — NOTES : Patinoire deKloten, glace en bon état, temps relativement froid, Kloten évolue sansRufer et Wittwer blessés. Les Neuchâtelois sont privés de Daniel Piller, vic-time d'un hernie discale. — PÉNALITÉS : 7 X 2' contre Kloten et 8 X 2'contre La Chaux-de-Fonds. — ARBITRES : MM. Vulliet, Fasel et Zurbriggen.— 3700 spectateurs. — BUTS : 13' Wettenschwiler ; 15' Dery ; 15' P. Schlagen-hauf ; 19' P. Schlagenhauf ; 22' P. Schlagenhauf ; 24' P. Schlagenhauf ; 28'Nussbaumer ; 43' Ruger ; 48' O'Brien ; 55' A. Schlagenhauf ; 57' O'Brien.

ENTREE 1979 MANQUEELes Chaux-de-Fonniers ont mal dé-

buté l'année. On pouvait, certes, pré-voir leur défaite à Kloten ; mais quiaurait osé prétendre qu'ils allaient« prendre une correction » f ace aux« Aviateurs » ?

Le résultat de ce débat ne souf frepourtant aucune discussion. En e f f e t ,les hommes de Jean Cusson furent do-minés de la première à la dernièreminute par une équipe qui voulait sevenger de l'échec subi en novembredernier. A vrai dire, il y a longtempsque les Neuchâtelois ne nous avaientpas laissé une aussi décevante impres-sion. Sans venin, ils ont été une proiefacile pour leurs adversaires. Schiller,le gardien zurichois, ne dut pas accom-plir des exploits pour garder la virgi-nité de sa cage. De toute la rencontre,il ne fu t alerté sérieusement qu'uneseule fois : à la quatrième minute... surune erreur de l'un des siens !

L'ABSENCE DE PILLERSi l'on ne peut nier que l'absence de

Daniel Piller pesa d'un certain poidsdans la balance, on se gardera toute-fo i s d' attribuer à la défection forcée

du Vaudois, les maux dont ont souf-f e r t les visiteurs.

Aussi paradoxal que cela puisse pa-raître à l'homme mal avisé, il noussemble utile de souligner qu'au termed'une partie qui fu t tout de même in-téressante, il serait faux de mettreprincipalement en accusation le com-partiment défensif des représentantsde la Métropole horlogère. En ce quinous concerne, nous préciserons mêmeque ce sont le gardien et les arrièresqui se rêbéiërent comme les élémentsles plus"'positif s de la phalange chaux-de-fonnière. Schlaefli , qui se trouvasans cesse en action, eut peut-être deuxbuts sur la conscience ; mais il enévita par ses ré f l exes une quantité quiauraient pu transformer en déluge lenaufrage chaux-de-fonnier.

ATTAQUANTS EN CAUSESamedi soir, ce sont les attaquants

qui furent , à notre avis, à l'origine d'unrésultat alarmant. Manquant de poids,incapables d'un mouvement bien amor-cé, ces garçons qui nous avaient en-thousiasmés il y a un peu plus d' unmois, ne donnèrent jamais l'impressionde pouvoir lutter efficacement face àla puisance des Zurichois. Gosselin,Turler, Dubois, doutèrent de leurs qua-

Le gardien de Kloten a passé une soirée tranquille, (photo AS)

lites techniques ; iveinîngfer, Courvoi-sier et Houriet n'eurent pas l'imagina-tion qu'ils démontrent lorsque la foiles habite.

Kloten, qui n'eut pratiquement rienà craindre des avants neuchâtelois, vitdonc sa tâche facilitée. Il en profita ,soulignons-le, avec intelligence. Lesfrères Schlagenhauf (Andréas, 21 ans,et Peter, 19 ans), se mirent en éviden-ce par leurs finesses et les buts qu'ilsréussirent ; Ubersax surprit égalementl'assistance qui eut le plaisir de voirune équipe lui promettre une belle f inde saison. D. P.

Kloten - La Chaux-de-Fonds 11 à 0 (4-0,3-0,4-0)Prochains matchsLigne nationale A (mardi) : Arosa

-Kiloten, LausannenBerine, Sierre-Bienne, Langnau - La Chaux-de-Fonds. Samedi : La Chaux-de-Fonds-Arosa, Lausainne-Kloten, Bienne-Langnau, Berne - Sierre.

Ligue nationale B (mardi) : Ambri-Lugano, Rapperswil - Jona-Davos ;Fribourg-Olten ; Fleurier-Sion ; Zu-rich - Dubendorf ; Zoug - Langen-thal ; Neuchâtel - Villars ; Viège-Genève-Servette. Samedi : Lugano-Langenthal ; Rapperswil - Jona -CP Zurich ; Villars-Fribourg ; Sion-Neuchâtel ; Davos—Fleurier ; Olten-Ambrd ; G-enève-Serveitte t . Zoug ;Viège-Dubendorf.

Le match de championnat de ligue Aentre Bienne et Langnau du samedi13 janvier, se déroulera à guichetsfermés. Toutes les places (9000) du Sta-de de glace à Bienne sont en effetvendues.

Bienne - Langnauà guichets fermés

Fleurier -Ambri-Piotta 6 à 11 (2-4,2-4,2-3)Pas de miracle, mais une très belle résistance

Fleurier : Jeanrenaud (Mollet) ; Hu-guenin , Girard ; Grandjean, Ulrich ;Steudler W., Jeannin , Steudler J. ;Emery , Dumais, Gaillard ; Suter , Rota ,Stauffer , Kisslig. — Ambri-Piotta :Friedli (Dazzi) ; De Marco , Kuenzi ; Ge-nu'izzi , Cenci ; Fransioli , Small , Zam-berlani ; Ticozzi Panzerra, Gugliar-di ; GuschE'tti , Foschi , Leonardi ; Fry,Pons. — Arbitres : MM. Rickenbach etRoth. — Buts : 35" Small (Fransioli)0-1 ; V Dumais (Ulrich) 1-1 ; 3' Dumais2-1 ; 10' Foschi (De Marco) 2-2 ; 12'Small (Panzerra1) 2-3 ; 14' Genuizzi(Panzerra) 2-4 ; 23' Gugliardi (Panzer-ra) 2-5 ; 25' Small (Fransioli et Zam-berlani) 2-6 ; 29' Zamberlani (Fransio-li) 2-7 ; 30' Small 2-8 ; 33' Steudler J.(Dumais) 3-8 ; 39' Huguenin (Emery)4-8 ; 40' Steudler W. (Jeanniri) 5-8 ;

46' Steudler W. (Dumais) 6-8 ; 51' Ti-cozzi 6-9 ; 55' Small (De Marco) 6-10 ;57' Ticozzi (De Marco) 6-11. — Notes :patinoire de Belle-Roche. 700 specta-teurs. A la 19e minute Jeanrenaud seblesse musculairement, il sera rempla-cé dès le deuxième tiers-temps parMollet. Fleurier sans Girard J.-C. Do-meniconi et avec Stauffer malade. —Pénalités : 6 fois 2 min. contre chaqueéquipe.

Plus régulière sur l'ensemble de lapartie et ayant su frapper opportuné-ment, l'équipe d'Ambri-Piotta s'est ad-jugé une victoire logique cartes, maisqui n'a de <loin laissé l'impression d'ai-sance à laquelle l'ampleur du scorepourrait porter à croire. C'est dire aus-si que, par une certaine complaisanceet quelquefois par naïveté, Fleurier alui-même contribué dans une certainemesure à forger sa propre .défaite.

Pourtant , tout avait assez bien com-mencé pour les Neuchâtelois qui, aprèsquelques minutes de jeu , faisaient par-faitement figure de possibles vainqueurs.Combatifs et travailleurs, ils avaientsu répliquer énergiquement à l'ouver-ture du score obtenue ipar les Tessinoiset avaient ensuite pris logiquement l'a-vantage à la quatrième minute de jeu.Plus encore, sous l'impulsion de leurcanadien Dumais auteur des deux .cré-miers but s, ils furent très près de creu-ser sensiblement l'écart en leur faveur.

Les illusions fleurisanes ne furentpourtant que de courte durée et Am-bri allait bientôt refaire surface et ren-vcrssr la s i tuat ion. S'imposan t f inale-ment assez largement , l'équipe tessi-noise n'en a pas moins montré à plu-sieurs reprises où se t rouvaient ses li-mites.

En effet , amputée de son meneur dejeu Small , et peut-être dans une cer-taine mesure de De Marco en défense ,Ambri paraissait pour le moins aussilimité que son adversaire de samedi, cequi ne manque pas d'étonner pour uneéquipe qui évoluait l' an dernier encoreen LNA.

J.-P. D.

CHAMPIONNAT DE 2e LIGUETramelan - Ajoie II 7-5

(3-3 , 3-0 , 1-2)Tramelan : Mast ; Bassioni , Geiser ;

Baertschi , Perret ; Gagnebin , Wailti ,Gerber ; Doriot , G. Vuilleumier, W.Veuilleumier ; R. Vuileumier, Houriet ,L. Piaget et K. Wyss. — Ajoie : Ram-seyer ; Siess, Halbeisen ; Vui-bel , P.A.Nytffeler ; C. Nyffeler , Plumez , Bechir ,Minderm , A. Michel , Blanchard , M. Mi-chel , Gombas, Luthi. — Arbitres : MM.Barossa et Fivaz très bons. — Butspour Tramelan : Willy Vuilleumier (3x)Raoul Vuilleumier, Laurent Piaget,Marc Baertschi , Maurice Gagnebin.Pour Ajoie : C. Nyffeler (2x) P.A. Nyf-faler, Bechir, Plumez. — Pénalités :Tramelan 6 foix s 2 minutes. Ajoie 6fois 2 minutes.

Pour la première fois de la saisonTramelan peut jouer sur sa patinoirenaturelle devant son .public. Après untiers temps équilibré quant au scoremais quelque peu dominé par les lo-caux , 'le deuxième tiers tournera à l'a-vantage des Tramelots qui réussirontde battre par trois fois le oortier ad-verse. A 6 à 3 l'on pouvait .penser quetout était dit.

Mais les Ajoulots qui avaient déjàréduit l'écart reprenaient espoir lors-que le score passai t à 6 à 5 ce qui per-mettait aux spectateurs d'assister à unefin de match vivante. Finalement Tra-melan iréussit de sceller sa victoire quiest bien méritée et consolider ainsi sadeuxième place au classement qui de-vrait lui permettre de disputer les fina-les pour l'ascension en première li-gue, (vu)

'O (MB J*% fl *A *J?i «&."•* r~ v 0* **-* *' **Court - Delémont 7-1 (5-0, 0-0 , 2-1).

CHAMPIONNAT DE Ire LIGUEWasen - Moutier 2-4 (1-2, 1-1, 0-1.

Marqueurs pour Moutier : Guex (2X ,Hugi , Probst.

Ajoie - Thoune 8-4 (4-1, 1-1, 3-2).Marqueurs pour Ajoie : St. Bardât (2X)Ch, Berdat (2), Aubry (2), Beyner, San-g'iard.

COUPE CANTONALESteffisbourg - Moutier II 4-7 (2-1,

1-4, 1-3).

CHAMPIONNAT DE 3e LIGUECourrendlin - Franches-Montagnes II

16-2 (5-1, 5-0, 6-1).

Kœll iker et Anken mettent f i n à une action de Marte l . ( A S L )

Ç) SUITE DE LA PAGE 11

C'est alors qu 'intervins l' action deLindberg. L'Américain passa trois Ber-nois , par un coup de rein irrésistible ,et s'en alla battre proprement Jaeggi.Le match était relancé. A la manièrede deux boxeurs 'cherchant le k.-o., les

deux adversaires se mirent enfin à ten-ter quelque chose. La chance sourit auxBiennois , qui se mirent à pratiquer unhockey extrêmement rapide. En l'espa-ce de 60 secondes , ils marquèrent deuxbuts décisifs , sauvant une partie quisemblait perdue.

.T. T..

Bienne-Berne 3 à 2

Neuchâtel-Sports - Rapperswil 5-3Une victoire qui vient à son heure,

NEUCHATEL SPORTS : Quadri ; Divernois, Vallat ; Henrioud, Sobel ; Dol-der, Guryca, Gygli ; Dubois, Schaeppi, Von Allmen ; Deruns, Marti, Badcr. —RAPPERSWIL : Stœssel ; Fergg ; Bruderer ; Tenini, Hurlimann ; Berrucchi,Schneider ; Kohler, Vontobel, Casty ; Friolet, Walton, Raimann ; Schmalz,Dobler, Weidmann. — 800 spectateurs. — ARBITRES : MM. Baumgartner etSanti. — BUTS : 2' Friolet 0-1 ; 4" et 6' Guryca 1-1, 2-1, 28' Dubois 3-1 ; 33"Dolder 4-1 ; 47' Schmalz 4-2 ; 5V Bader 5-2 ; 53' Kohler 5-3. Résultat final :

5-3 (2-1, 2-0, 1-2).

GURYCA RETROUVÉSamedi soir à Monruz, l'équipe chère

au président Pahud et à l'entraîneurGuryca a bien débuté la nouvelle an-née. Après le passage éclair de Piacen-te , reparti aussi vite qu 'il était venu,Guryca certainement bien motivé a. étéle fer :'de*«lanice*dë. son équipe. Jamais^cette saison nous n'avions vu le Tché-coslovaque aussi brillant. En marquantdeux fois, restant un danger perma-nent chaque fois qu'il était sur la gla-ce, il prit une part importante dans lesuccès si attendu, vu la situation auclassement de l'équipe. Mais il seraitillogique de faire porter tout le poidsde la victoire sur un seul homme, cartoute l'équipe s'est battue, le portierQuadri en tête. Ce garçon est en trainde réaliser cette saison une prestationde tout premier ordre ; il ne serait passurprenant de le voir bientôt convoitépar des clubs de ligue supérieure.

SECOND TIERS-TEMPS DECISIFC'est dans les d'eux premiers tiers

que Neuchâtel forgea son succès, mal-gré un but initial du Saint-Gallois

Friolet ; Neuchâtel retrouva, très rapi-dement le chemin des filets de Stoes-sel. Menant avec trois buts d' avance(c'est rare cette saison), Neuchâtel pou-vait voir venir , et jouer en conséquen-ce. Rapperswil dureili son jeu , et unepluie d'expulsions calma quelque peu

i j 'ardeur combative f ies ,4.QU,x ,lcaim}$ (15fois 12 minutes pour les deux équipes).

Il y eut un peu de crainte lorsqueSchmalz ramena l'écart à deux buts.Mais calmement les Neuchâtelois, enmoins de cinq minutes, avaient à nou-veau creusé l'écart.

Par cette victoire , Neuchâtel , à laveille de la venue de Villars , peutprendre un peu de souffle. Mais il nefaut pas se leurrer : la fin du cham-pionnat sera dure ; mais en j ouant com-me samedi , l'équipe de Monruz a lesmoyens de s'en sortir. Elle a prouvéqu'avec une bonne organisation et unebonne condition physique, tout est pos-sible. Rapperswil n'a-t'-il pas cette sai-son déjà le double de victoires de Neu-châtel ? Et pourtant il est reparti battule plus logiquement du monde.

E. N.

Olympic - Espérance Pully 49-76Coupe suisse féminine de basketball

Olympic : Christen (2), Huot, Keenig(10), Langel , Montandon (4), Dubois(27), Jeanneret (6), DeBiasi, Schlund. —Pully : Cettou , Tuscher (2), Siegrist(22), Beetschen '(8), Bugnon (8), Jung(15, Grognuz (13), Feimandez (9), Meys-tre (7), Chautems (6). — Arbitres : MM.Racine et Brandt de Neuchâtel.

Tomber en 8e de finaile contre uneéquipe occupant le milieu du classe-ment de ligue nationale A fut pour lesChaux-de-Fonniers un obstacle orati-quement insurmontable. Cette équipevaudoise jou a de plus très rudementconfondant parfois basket et hockeyavec poussées dans les bandes. De plus•les arbitres furent complètement dé-passés. Est-ce la vitesse,du jeu ? . .

Cette partie se déroula très rapide-ment, Pully .plus athlétique joua sè-chement. Cette façon ne convint pasaux joueueuses locales et celles-ci eu-rent de la peine 'à développer leur jeu.A aucun moment pourtant, elles bais-sèrent les bras. Elles atteignirent lapause sur le soore de 28 à 39.

A la reorise et .au fil des minutes, larencontre devint, par la faute des Vau-doises, de plus en plus heurtée sans

qu 'interviennent les maîtres du jeu.Ceci rendit les Chaux-de-Fonnièresplus nerveuses et .ailles manquèrentbien des pasess. De leur côté les Vau-doises parvinrent à creuser l'écart.

A noter l'expulsion pour cinq fautesde leur canltaine, 'mais peu après lesChaux-de-Fonnières perdirent un dé-fenseur pour la même cause et en mê-me temps fout espoir. Il faudra rapide-ment passer sur cett e rencontre dans lecamp des Neuchâteloises en se prépa-rant .pour la suite du championnat.

'Chose à regretter l'impossibilité d'en-traînement avant une .rencontre de cet-te importance due au fait que les ins-tallations étaient indisponibles pour lesoort.

f y , * >. •' R;Vf » «"S

Championnat suisse f émininLigue nationale féminin, match en

retard : Nyon-Muraltese 96-61. — Clas-sement après le premier tour (9matchs) : 1. Nyon, 18 ; 2. Stade fran-çais, 14 ; 3. Femina Berne, Baden et

. Espérance Pully, 12 ; 6. Muraltese, 10 ;7. Fribourg Olympic, 6 ; 8. Sierre, 4 ;9. Plainpalais Genève, 2 ; 10 Berne, 0.

Succès finlandais en combiné nordique, à SchonachLa première épreuve importante de combiné nordique s'est déroulée àSchonach. Contrairement aux pronostics, cette Coupe de la Forêt-Noire n'estpas revenue aux représentants de l'Allemagne de l'Est. Ce sont les Finlan-dais qui ont triomphé, plaçant quatre hommes parmi les cinq premiers.Jorma Etelaelahti (27 ans) prenait la première place devant ses compa-

triotes llpi toikanen et Jouko Karjalainen.

ABANDON HELVETIQUELe Suisse Karl Lustenberger n'a pas

eu la possibilité de démontrer qu'ilétait cette saison en meilleure formeque la précédente : après avoir prisseulement la 25e place au saut — quiest pourtant sa discipline préférée —le Suisse abandonnait le lendemaindans la course de fond. Son compatrio-te Ernst Beetschen terminait au 27erang.

Le champion olympique Ulrich Weh-ling (RDA) a enregistré une nette con-tre-performance avec une 21e place ausaut et une 18e place au fond, pour êtrefinalement classé 19e de ce combiné.Le champion du monde KonradWinkler était absent.

RÉSULTATSCombiné nordique de Schonach. —

1. Jorma Etelaelahti (Fin) 423,900 pts ;2. Ilpi Toikanen (Fin) 416,752 ; 3. JoukoKarjalainen (Fin) 410,575, ; 4. GuntherSchmieder (RDA) 409,564 ; 5. Rauno

Relais de VAlbisLes 33mes Relais de l'Albis ont réuni

1200 concurrents à Studen, près d'Ein-siedeln. Grâce au meilleur temps abso-lu réalisé par l'ancien champion AloïsKaelin , le Ski-Club Einsiedeln a réédi-té son succès de l'an dernier.

MESSIEURS (huit fois 10 km.) : 1.SC Einsiedeln (Aloïs Kaelin, DonaldBedford , Rudi Kaelin, Aloïs Oberholzer,Karl Marty, Sepp Zehnder, StefanSchoenbaechler, Alfred Kaelin) en 4 h.00'17 ; 2. SC Am Bachtel, 4 h. 01'17 ;3. TV Unterstrass Zurich, 4 h. 11'02.

¦

Voir autres informationssportives en page 14

Miettinen (Fin) 409,270 ; 6. KazimierzDlugopolski (Pol) 407,749 ; 7. GuntherAbel (RFA) 403,556 ; 8. Alexander Ma-jorov (URSS) 402,005 ; 9. Tom Sand-berg (Nor) 399,701 ; 10. Hallstein Boeg-seth (Nor) 399,065 ; puis, 27. ErnstBeetschen (Suisse) 347,146.

SAUTS : 1. Majorov 218,7 pts (67 ,5et 70,5 m.) ; 2. Wilfried Ott (RDA)217,0 (68 et 72) ; 3. Walter Malmquist(EU) 215,4 (68 et 69 ,5) ; 4. Stein Gloem-mi (Nor) 214,1 (67 et 70) ; 5. Schmieder209 ,7 (66 ,5 et 69 ,5).

FOND 15 KM. : 1. Etelaelahti 47'05"38 ; 2. Toikanen 47'53"05 ; 3. StanislavKawulok (Pol) 47'54"41 ; 4. Jan Legier-ski (Pol) 48'12"78 ; 5. Miettinen 48'25"58.

Le footballeur brésilien Dirceu... sur la touche !Acheté à prix d'or par le club mexi-

cain America, le Brésilien José Gui-mares Dirceu se trouve actuellement enconfli t avec son entraîneur et ses diri-geants et pourrait quitter le Mexiqueprochainement.

Bénéficiant du transfert le plus éle-vé jamais enregistré au Mexique(350.000 dollars), Dirceu n'est arrivédans la capitale mexicaine que l'étédernier. Les problèm es ont commencé

Tirage au sortde la Coupe de France

Le tirage au sort des 32mes de finalede la Coupe de France, qui auront lieules 10 et 11 février 1979, s'est dérouléà Paris et a fixé les matchs suivants :

Sochaux - Aies, Metz - Mulhouse,Laval - Lens, Bordeaux - Guirnigamp,Bastia - Brest, Lyon - Cannes, Nîmes -Montpellier, Marseille - Toulon, ParisFC - Fontainebleau, Strasbourg - Se-dan , Lille - Calais, Nancy - Creil , An-gers - Le Havre, Reims - Caen, ParisSaint-Germain - La Roche-sur-Yon,Monaco - Muret, Nice - INF Vichy,Nantes - Beauvais, Saint-Etienne -Saint-Pol de Léon, Valenciennes -Central Sports de Tahiti, Saint-Dié -Epinai, Rouen - Amiens, Chaumont -Auxercre, Quimper - Châteauroux, Be-sançon - Saint-Quentin, Avignon -Vauban Strasbourg, Angoulême - Sain-tes, Béziers - Thonon, Ajaccio - Sète,Gueugnon - Good Luck La Martinique,Martigues - La Gauloise de La Gua-deloupe, Saint-Brieuc - La Rochelle. —Ces matchs auront lieu sur terrainneutre.

voici cinq semaines, quand l'entraîneurde America, Raul Cardenas, a décidéde le retirer de l'équipe première, àcause de la mauvaise passe traverséepar le club , un des plus prestigieux duMexique, qui occupe actuellement uneplace peu reluisante dans le cham-pionnat national.

Cardenas ayant décidé de laisserDirceu sur le banc de touche la vedettebrésilienne ne s'est tout d'abord pasprésentée à Ventraînement , puis a re-f u s é d' occuper lors des matchs unesituation qu'il juge indigne de sonrang. « Cardenas et les dirigeants deAmerica ont parfaitement le droit d' e f -fectuer les changements qu'ils estimentnécessaires dans la composition de l'é-quipe , mais j e ne prendrai pas placesur le banc de touche », a-t-il déclaré.

L'a f fa i re alimente les commentairesdes journalistes mexicains et la ten-sion ne cesse de grandir entre Dirceu,qui a dû payer une amende pour in-discipline , et ses dirigeants. Des bruitscourent selon lesquels la direction deAmerica serait disposée, après accordfinancier , à échanger Dirceu contrel' ailier de Porto Alegre Tarcisio.

Karl-Heinz Granitza cédéaux « Chicago Stings »

L'équipe du Hertha Berlin, qui évo-lue au sein du championnat de laBundesliga , vient de céder à l'équipeprofessionnelle américaine des Chica-go Stings son avant-centre et ex-bu-teur vedette Karl-Heinz Granitza , pourcombler une partie de son déf ic i t f i -nancier.

La nouvelle a été annoncée à Ber-lin-Ouest par les responsables du clubqui ont indiqué que le montant du

transfert sera de l' ordre de 500.000marks. Cette somme sera cependantloin d'être suf f isante pour éponger lesdettes du Herta. Elles sont en e f f e tévaluées à trois millions de marks. Cet-te situation financière critique qui duredepuis deux saisons a entraîné l'ou-verture d' une enquête par la Fédéra -tion ouest-allemande de footbal l (DFB).Cette dernière pourrait être amenéeà exclure l'équipe berlinoise de la pre-mière division pour mauvaise gestion.

Granitza, 27 ans, avait été prêté auxChicago Stings l'été dernier et avait ,semble-t-il , conquis une bonne répu-tation aux Etats-Unis. Les fat ig ues desa « campagne américaine » parai ssentcependant avoir nui à ses talents deréalisateur. I l n'avait marqué que deuxbuts depuis le début de la saisoîi duchampionnat de RFA.

EN ANGLETERRE•COUPE, 32mes de finale : Leicester

City - Norwich City 3-0 ; ShelffieldWednesday - Arsenal 1-1 ; Shrewsbu-ry Town - Canbridge United 3-1. —Les autres matchs ont été renvoyés.

CHAMPIONNAT D'ITALIEPREMIERE DIVISION (13e journ ée):

Avellino - Ataîanta 0-0 ; Fiorentina -Juventus 0-1 ; Vicenza - Ascoli 1-1 ;Milan - Catanzaro 4-0 ; Napoli - LazioRoma 1-1 ; Perugia - Verona 1-1 ; Ro-ma - Internazionale 1-1 ; Torino - Bo-logna 3-1. — CLASSEMENT : 1. Milan21 points ; 2. Perugia 19 points ; 3. In-ternazionale 16 points ; 4. Juventus 16points ; 5. Torino 16 points ; 6. Fioren-tina 15 points.

Le monde sportif • le monde sportif • le monde sportif ? Le monde sportif

Tour final. — Davos - Coire, ren-voyé ; Arosa - Bienne 3-5 ; Kloten -Olten 7-4. — Tour de qualification :Berne - Dusseldorf 7-4 ; Langnau -Genève-Servette 7-0 ; Uzwil - Chaux-de-Fonds 2-3. — Tour de relégationest : Winterthour - Ambri 4-4 ; Am-bri - Grasshoppers 9-5 ; Zoug - Kus-nacht 8-2. — Tour de relégation ouest :Viège - Martigny 3-5 ; Langenthal -Forward Morges 8-3.

Avec les juniors

Le Schwytzois Donat Maechler a crééune surprise en remportant les 20 kilo-mètres du biathlon de Goeschenen, quià la suite du forfait des Britanniqueset des Polonais, ne réunissait que desconcurrents suisses. — Classement :

1. Donat Maechler (Altendorf) 1 h.28'41 (3 minutes de pénalisation) ; 2.Adrian Staub (Pontresina) 1 h. 31'13(2') ; 3. Jost Maechler (Pfaeffikon) 1 h.33'28 (8') ; 4. Roland Burn (Adelboden)1 h. 33'30 (3') ; 5. Werner Marti (Lin-thal) 1 h. 35'42 (10').

Dans l'épreuve des 10 kilomètres dedimanche, Donat Maechler (Altendorf)a confirmé sa bonne forme actuelle. —Résultats :

1. Roland Burn (Adelboden) 33'31 (4pénalités) ; 2. Donat Maechler (Alten-dorf) 34'33 (1) ; 3. Jost Maechler (Pfaef-fikon) 35'13 (4) ; 4. Adrian Staub (Pon-tresina) 35'28 (4) ; 5. Werner Marti(Linthal) 35'33 (9).

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Le Suédois s'est imposé devant le Suisse Luschermais ce dernier reste leader de la Coupe du monde

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Nouvelle démonstration de Stenmark au géant de Courchevel

Le Suédois Ingemar Stenmark (23 ans) a réussi une véritable démonstra-tion dans le slalom géant de Courchevel, troisième épreuve du genre dis-putée cette saison. Le triple vainqueur de la Coupe du monde s'est eneffet imposé d'une manière indiscutable, creusant le plus gros écart jamaisenregstré dans un slalom géant de Coupe du monde. Stenmark a devancéde 3"73 son plus proche rival dans cette épreuve courue sous le soleilet dans d'excellentes conditions. Jusqu'ici, la palme revenait au Suisse.Edi Bruggmann, qui s'était imposé avec un avantage de 3"21 en 1972 à

Val-Gardena.

TRENTE-DEUXIÈME VICTOIREIngemar Stenmark, impérial, a du

même coup fêté sa 32e victoire dansune épreuve de Coupe du monde. Enforme, le Suédois a fait la démonstra-tion de son insolente supériorité. Quece soit sur une neige pourrie (Schlad-ming), sur la glace (Kranjska Gora) ousur la « poudreuse » (Courhevel),, Sten-mark a à chaque fois gagné. Commela saison dernière, il a réussi le « hattrick s, s'imposant dans les trois pre-miers slaloms géants de la saison.Mais à Courchevel plus qu'ailleurspeut-être il a affiché un brio excep-tionnel. Bien en ligne, sans jamaisdonner l'impression de forcer, ïe Sué-dois a conservé un rythme démentieltout au long des deux manches de ceslalom géant. Ainsi, dans la premièremanche, il passait déjà au poste dechronométrage intermédiaire, aprèsune partie relativement peu pentue,avec un écart supérieur à deux secon-des sur tous ses rivaux : 57"62 contre59"67 au Yougoslave Bojan Krizaj, 59"87 au Suisse Jean-Luc Fournier, etc...

LUSCHER POURTANT BRILLANT"Quasiment hors concours dans ce

slalom géant de Courchevel, Ingemar

Stenmark n'est pourtant pas parvenuà reprendre Ja tête du classement de laCoupe du monde. Pour la troisièmefois cette saison, Peter Luscher a eneffet terminé au deuxième rang, sau-vant ainsi brillamment sa position deleader en Coupe du monde. Pour lesSuisses, cette épreuve a d'ailleurs étébien plus favorable que la descente dela veille puisque, outre le deuxièmerang de Luscher, Jean-Luc Fournier apris la quatrième place et Heini Hem-mi, qui semble revenir à son meilleurniveau, la cinquième. Il faut encorerelever dans ce bilan helvétique plusque satisfaisant la quatorzième placede Werner Rhyner, parti avec le dos-sard numéro 32.

LES BATTUS...Ce slalom géant a permis par ail-

leurs au Yougoslave Bozan Krizaj, dé-jà troisième à Kranjska Gora, de con-firmer son talent. Si les Autrichiensont sauvé l'honneur, en classant troisdes leurs parmi les dix premiers (Wol-fram Ortner 6e, Klaus Heidegger 7e etLeonhard Stock 8e), les Italiens ont étéles grands battus de la journée. PieroGros, leur meilleur représentant, a eneffet dû se contenter de la douzième

place, à égalité avec un Yougoslaveinédit à ce niveau , Boris Strel.

RÉSULTATSIngemar Stenmark (Su) 2'54"33 (1*

26"94 et l'27"39) ; 2. Peter Luscher (S)2'58"06 (l'29"63 et l'28"43) ; 3. BojanKrizaj (You) 2'58"13 (l'29"54 et l'28"59 ; 4. Jean-Lu c Fournier (S) 2'59"85(l'29"45 et l'30"40) ; 5. Heini Hemmi

Ravi après sa course epoustouflante,Ingemar Stenmark (notre bélino AP)était surpris, à l'instar de ses rivaux,de l'importance de l'écart qu'il avaitcreusé. '¦ « J' ai bien sûr skié décon-tracté dans la deuxième manche, sanstoutefois me relâcher ou assurer dansla mesure où le parcours était trèstechnique, très difficile. J' allais ga-gner », ajoutait-il, « mais je suis

agréablement surpris par l'écart ».

Peter Luscher encore une fois second, (bélino AP)

(S) 2'59"96 (l'30"40 et l '29"4 7) ; 6. Wol-fram Ortner (Aut) 3'01"16 ; 7. KlausHeidegger (Aut) 3'01'47 ; 8. LeonhardStock (Aut) 3'01"55 ; 9. Albert Burger(RFA) 3'01"98 ; 10. Phil Mahre (EU)3'02"02 ; 11. Gerhard Jaeger (Aut) 3'02"06 ; 12. Piero Gros (It) et Boris Strel(You) 3'02"19 ; 14. Werner Rhyner (S)3'02"34 (l '31"69 et l'30"65) ; 15. AndréasWenzel (Lie) 3'02"75. Puis : 20. Jac-ques Luthy (S) 3'03"58 (l'32"62 et 1*30"96).

Les Suisses mènenten Coupe du monde

L'équipe de Suisse a encore été laformation la plus en vue du week-end, en Coupe du monde : elle a eneffet récolté 54 points, contre 53 àl'Autriche, 40 au Canada et 30 à laRFA. Par ailleurs, la formation helvé-tique a défendu victorieusement sespositions en tête du classement par na-tions et des classements individuels(Peter Luscher et Marie-Thérèse Na-dig). Les positions :

Messieurs : 1. Peter Luscher (S) 105 ;2. Ingemar Stenmark (S) 100 ; 3. KenRead (Can) 65 ; 4. Bojan Krizaj (You)49 ; S. Peter Muller (S) 41 ; 6. Leonar-do David (It) 34 ; 7. Herbert Plank (It)33 ; 8. Piero Gros (It) 30 ; 9. MartialDonnet (S) 26 ; 10. Erik Haker (No) etJosef Walcher (Aut) 25. — Slalomgéant : 1. Stenmark 75 ; 2. Luscher 60 ;3. Krizaj 30 ; 4. Fournier 24 ; 5. Hemmi21.

Dames : 1. Marie-Thérèse Nadig (S)90 ; 2. Hanni Wenzel (Lie) 80 ; 3. Am-nemarie Moser (Aut) 75 ; 4. ChristaKinshofer (RFA) 50 ; 5. Perrine Pelen(Fr) 31 ; 6. Abigail Fisher (EU) 28 ; 7.Claudia Giordani (It) 28 ; 8. EvelyneDirren (S) 23 ; 9. Regina Sackl (Aut) etEvi Mittermaier (RFA) 22. — Slalomgéant : 1. Wenzel 65 ; 2. Kinshofer 50 ;3. Nadig 46 ; 4. Sackl 21 ; 5. Loike 19.

Par nations : Suisse 398 (messieurs250 et dames 148) ; 2. Autriche 280 (138et 142) ; 3. Italie 199 (185 et 44) ; 4.RFA 162 (38 et) 124) ; 5. Suède 127 (127et 0) ; 6. Liechtenstein 118 (35 et 83) etCanada 118 (115 et 3) ; 8. Etats-Unis81 (12 et 69) ; 9. France 70 (16 et 54) ;10. Yougoslavie 57 (57 et 0).

Rencontre franco-suissede triathlon

Régulièrement battue par la Suissel'an dernier, la France a pris sa revan-che à l'occasion du troisième triathloninternational de Haute-Nendaz. LesSuisses ont été particulièrement défail-lants au tir. — Classement individuel :

1. Jean-Paul Minary (Fr) 18,29 pts ;2. Yves Morerod (S) ; 3. Guy Cartier(Fr) ; 4. Tony Siegfried (S) ; 5. DanielGrandement (Fr).

PAR EQUIPES : 1. France I, 167,42points ; 2. Suisse I, 238,87 ; 3. Suisse II,409,42 ; 4. France II, 500,90.

Kokkonen n'a pas fait de concessionLe Suisse Sumi s'est hissé au 2e rang du classement final !

La Tournée des quatre tremplins a pris fin samedi à Bischofshofen

Le Finlandais Pentti Kokkonen (24 ans) a terminé en beauté la traditionnelleTournée austro-allemande des quatre tremplins : Kokkonen, déjà vainqueuril y a deux jours à Innsbruck, a en effet encore remporté le quatrième etdernier concours, disputé sur le tremplin naturel de Bischofshofen. De plus,il a du même coup gagné de manière souveraine cette édition 1978-79 de la

tournée, succédant ainsi à son compatriote Kari Yliantilla.

Pentti Kokkonen a affiché beaucoupde brio à Bischofshofen. Sixième seule-ment après la première manche, avecun bond à 99 mètres, le Finlandais au--rait pu se contenter d'assurer son deu-xième essai pour gagner le classementgénéral final. Mais Pentti Kokkonenprit à nouveau tous les risques, réus-sit le saut le plus long de la journée à106 m. 50, pour arracher encore la vic-toire du jour, manquant le record dutremplin de l'Autrichien Toni Innauerpour 1 m. 50. Son meilleur résultatavant cette tournée qui' l'a véritable-ment révélé, était une cinquième placeau tremplin de 70 mètres aux cham-pionnats du monde de Lahti, l'an der-nier.

Si Pentti Kokkonen n'a gagné àBischofshofen que de 6 dixièmes depoint aux dépens du Norvégien JohanSaetre (103 m. 50 et 100 m. 50), son suc-cès dans la tournée est beaucoup pliasnet. Outre ses deux victoires, le Fin-landais avait terminé troisième àOberstdorf et à Garmisch - Partenkir-chen, et il s'est finalement imposé avec33 points d'avance sur.» le Suisse Hans-joerg Sumi.

Le tiercé final de cette compétition. De gauche à droite, Sumi, Kokkonenet Danneberg. (bélino AP)

SUMI DEVANTLES ALLEMANDS DE L'EST

Ce dernier, en progression constan-te, a de nouveau réussi un brillantconcours à Bischofshofen, terminant àla quatrième place après avoir réussile saut te plus long de la premièremanche (105m.50). Mais surtout le sau-teur de poche de Gstaad, qui fêtera son20e anniversaire le 19 janvier prochain,a -réussi à devancer au classement gé-néral les deux Allemands de l'Est Jo-chen Dianneherg et Ha-rald Duschek. Etla -victoire a Bischofshofen ne lui aéchappé que pour 1,7 point concédé àKokkonen, Saetre l'ayant devancé de0,9 point et le surprenant PolonaisPjotr Fijas (deux sauts à 104 mètres)de 0,2 point.

SI l'on tient compte de la longueurdes sauts uniquement, seul Fija s au-rait battu Sumi samedi (deux fols 104mètres pour te Polonais contre 105m.50et 102 mètres à Sumi). Mais Saetre etavant tout Kokkonen ont obtenu logi-quement de meilleures notes de style.Huitième & Oberstdorf, septième àGarmisch, cinquième à Innsbruck, qua-

trième à Bischofshofen et deuxième anClassement final, Sumi a rejo int le Wal-ter Steiner des meilleures années. Cedernier avait en effet également termi-né au deuxième rang de la tournée, en1974 et 1977, mais U avait 4 chaquefois remporté un concours. Autre sujetde satisfaction pour les sauteurs suis-ses, te hon comportement de RobertMoesching, 17e sur ce tremplin difficileà maîtriser de Bischofshofen.

LES GRANDS BATTUSCette tournée 1978 - 1979 aura par

ailleurs été marquée par la défaite desAllemands de l'Est, qui faisaient figurede grands favoris. Jochen Danneberga dû se contenter de la troisième pla-ce au classement final, et l'équipe dela RDA a été sevrée de victoire. Et cen'est pas le fait d'aligner l'équipe laplus homogène qui devrait! suffire àconsoler les Allemands de l'Est. Parailleurs, les Autrichiens, certes handi-capés par l'absence de Toni Innauer,ont confirmé qu'ils étaient bel et biensur le déclin. A l'inverse, Finlandais,Norvégiens et en partie Tchécoslova-ques ont agréablement surpris.

RÉSULTATSQuatrième concours de la Tournée

austro - allemande, à Bischofshofen. —1. Pentti Kokkonen (Finlande) 237,5points (99 et 106,5 m.) ; 2. Johan Saetre(Norvège) 236,9 (103,5 et 100,5); 3. PjotrFijas (Pologne) 236,0 (104 et 104) ;4. Hansjoerg Sumi (Suisse) 235,8 '(105,5et 102) ; 5. Jouko Toermaenen(Fin)221,1 (98,5 et 97,5) ; 6. Martin Weber(RDA) 219,1 ; 7. Leos Skoda (Tch) 217,8;8. Jochen Danneberg (RDA) 217,4 ; 9.Tapio Raeisaenen (Fin) 213,7 ; 10. Ha-rald Duschek (RDA) 213,6 ; 11. HansMillonig (Aut) 213,1 ; 12. Klaus Ost-wald (RDA) 211,6; 13. Falko Weiss-pflog (RDA) 211,2 ; 14. Josef Samek(Tch) 210,8 ; 15. Claus Tuchscherer(Aut) et Mathias Buse (RDA) 210,1 ;puis les autres Suisses, 17. RobertMoesching 205,4 (94 et 95) ; 39. PaulEgloff 180,9 (90 et 89) ; 57. Mario Rinal-di 155,7 (84,5 et 79) ; 67. Harald Rei-chenbach 132,7 (75,5 et 75,5) ;

Classement final de la tournée. —1. Pentti Kokkonen (Finlande) 815,6 ;2. Hansjoerg Sumi (Suisse) 782,6; 3.Jochen Danneberg (RDA) 780,8 ; 4. Ha-rald Duschek (RDA) 765,4 ; 5. JohanSaetre (No) 765,3 ; 6. Leos Skoda (Tch)748,3 ; 7. Olaus Tuchscherer 748,1 ; 8.Mathias Buse (RDA) 741,9 ; 9. MartinWeber (RDA) 739,5 ; 10. Pjotr Fljas(Pol) 737,2 ; puis les autres Suisses, 24.Robert Moesching 679,0 ; 46. PaulEgloff 593,9 ; 55. Mario Rinaldi 549.0.

Doublé canadien en descenteJOSI, MEILLEUR SUISSE, EST HUITIÈME

Ken Read s'envole vers la victoire.(Bélino AP)

Ken Read (23 ans) a coiffé la cou-ronne le jour de la fête des Rois :le Canadien a en effet remporté àMorzine-Avoriaz la quatrième des-cente de la saison comptant pour laCoupe du monde, s'imposant sur les2906 mètres de la piste Jean Vuar-net dans un nouveau temps recordde l'43"52 (moyenne 101 km. 590).Ken Read a du même coup signé sadeuxième victoire de la saison —la quatrième au niveau de la Coupedu monde — après celle qu'il avaitdéjà enregistrée début décembre àSchladming.

PODBORSKI SURPRENANTLes Canadiens ont par ailleurs

réussi Tan nouveau « doublé » ASchladming,, c'était Dave Murrayqui avait terminé dans le sillagede Read Cette fois, c'est Steve Pod-borski qui, de manière plus surpre-nante, a assuré pour ses couleurscette double victoire. Mais le skieurde Calgaxy devra attendre lundipour être assuré de son succès.Ken Read est en effet sous le coupd'un protêt déposé par l'équiped'Italie, sa combinaison n'étant pasplombée. Cette dernière a d'ailleursété saisie par le délégué de la FISet elle sera examinée ce jour àBerne en soufflerie.

Derrière les deux Canadiens, Her-bert Plank, qui s'était montré lemeilleur à l'entraînement, a pris latroisième place. Sur une piste de-venue beaucoup plus rapide en rai-son de l'apparition du soleil, l'Italiena eu quelques difficultés à maîtriserla vitesse. Quant à l'Autriche, ellea sauvé l'honneur grâce à UlliSpiess, quatrième, et à Werner

Grissmann, septième. Ce dernieravait pris le départ malgré ses dou-leurs au genou. Il a d'ailleurs étésérieusement handicapé dans le der-nier tiers de la course, tombant dela troisième place au passage in-termédiaire au septième rang final.

AVEC LES SUISSES •Après les victoires de Collombin

en 1974 et de Russi en 1977, on at-tendait un exploit des coureurs suis-ses. Ces derniers n'ont pourtant pasrépondu totalement à l'attente et ilsont dû se contenter de placer deuxskieurs parmi les dix premiers : Er-win Josi (8e) et Peter Muller (10e).Si, pour ce dernier, cette 10e placeest quelque peu décevante, le hui-tième rang de Josi en revanche estprometteur. Peu à l'aise en décem-bre, le Bernois semble bien être re-venu à un excellent niveau. Sesbons résultats à l'entraînement luiont indéniablement redonné la con-fiance. Parmi les autres points posi-tifs, les classements honorables deConradin Oathomen et de Toni Bur-gler, alors que Philippe Roux a denouveau profondément déçu.

Il faut dire que l'équipe de Suissea perdu dans cette descente sonmeilleur atout : Walter Vesti étaiten effet bien parti pour réussir unbon résultat, passant au deuxièmeposte de chronométrage parmi lescinq meilleurs. Mais le Davosien de-vait chuter peu après, dans un vi-rage à gauche en devers difficile ànégocier. Avant lui, l'AutrichienFranz Klammer avait connu la mê-me mésaventure pratiquement aumême endroit. Parmi les autres éli-minés de marque, te Soviétique Vla-dimir Makeiev, victime d'une chutedans le haut de la piste.

Résultats1. Ken Read (Can) l'43"52 (nou-

veau record, ancien l'43"61 parJosef Walcher) ; 2. Steve Podborski(Can) à 0"45 ; 3. Herbert Plank(It) à 0"89 ; 4. Ulli Spiess (Aut) à1"08 ; 5. Jean-Marc Muffat (Fr) à1"43 ; 6. Renato Antonioli (It) à1"56 ; 7. Werner Grissmann (Aut) à1"65 ; 8. Erwin Josi (S) à 1"66 ;9. Sepp Ferstl (RFA) à 1"72 ; 10.Peter Muller (S) à 1"80 ; 11. DougPoweH (EU) à 1"83 ; 12. Josef Wal-cher (Aut) à 1"95 ; 13. Giulia.noGiardini (It) à 1"96 ; 14. Dave Mur-ray (Can) à 2"05 ; 15. Oswaldo Ker-schbaumer (It) à 2"09. Puis : 16Conradin Cathomen (S) à 2"11 ; 17.Toni Burgler (S) à 2"14 ; 26. SilvanoMeli à 3"21 ; 30. Sepp Burcher à3"45 ; 31. Philippe Roux à 3"49 ;32. Werner Ambuhl à 3"74.

Coupe du monde, messieurs : 1.Peter Luscher (S) 85 p. ; 2. IngemarStenmark (Su) 75 ; 3. Ken Read(Can) 65 ; 4. Peter Muller (S) 41 ;5. Bojan Krizaj (You) et LeonardoDavid (It) 34. Descente : 1. Read65 ; 2. Muller 41 ; 3. Plank 30 ; 4.Haker et Walcher 6.

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Christa Kinshofer s est imposée très nettementNouvelle «surprise » chez les clames au géant des Gets

Marie-Thérèse Nadig, quatrième, reste en tête de la Coupe du mondeLorsqu'elle avait remporté à la mi-décembre le slalom géant de Val-d'lsere,Christa Kinshofer avait créé la surprise. Dimanche, aux Gets, la jeuneAllemande (18 ans) a fait presque aussi bien que Stenmark chez les mes-sieurs : elle a en effet remporté le slalom géant disputé sous le soleil dansla station savoyarde avec une avance de près de deux secondes sur HanniWenzel (Lie). Christa Kinshofer, comme Stenmark, a également réussi

^ le

meilleur temps dans chacune des deux manches courues sur une neigeramollie par le soleil mais dans de bonnes conditions.

Le tiercé de ces épreuves. De gauche à droite, Hanni Wenzel, ChristaKinshofer et Regina Sackl.

BONNE OPÉRATIONPOUR M.-T. NADIG

Outre l'Allemande, Marie-ThérèseNadig est également à ranger parmiles bénéficiaires de la journée. L'Au-trichienne Annemarie Moser ayant étééliminée dès la -première manche, laSuissesse en a profité pour consolidersa position en tête du classement pro-visoire de la Coupe du monde, en pre-nant la quatrième place. Mais, contrai-rement à ce qui s'est passé chez leshommes, ce brillant résultat de Marie-Thérèse n'a pas fait oublier le videactuel en équipe suisse féminine pource qui concerne les disciplines techni-ques. Derrière la Saint-Galloise, il fauten effet plonger dans les profondeursdu classement pour trouver une autreSuissesse. ''L'accident * 'dè 4'Lise-MarieMorerod, l'absence momentanée deErika Hess, fournissent une explica-tion.

Le mérite de Marie-Thérèse Nadign'en est que plus grand lorsque l'onsait qu'elle souffre présentement d'unegrippe, et qu'elle s'est même alitée en-tre les deux manches de ce slalomgéant des Gets. Mais avec beaucoupde cran, l'ancienne championne olym-pique de la spécialité s'est admirable-ment battue, confirmation de ses bonsrésultats obtenus en décembre (unetroisième et une deuxième places).

SUJETS m&TONNEMENTCe succès de Christa Kinshofer, mê-

me s'il était prévisible avec sa victoirede Val-d'Isère, est tout de même éton-nant. L'hiver dernier, l'Allemande n'a-vait en effet marqué qu'un point enCoupe du monde, en terminant dixième

du slalom d'Oberstaufen. De plus, sonentraînement automnal a été sérieuse-ment perturbé par des ennuis de santé(inflammation de la mâchoire). AuxGets pourtant, Christa Kinshofer a dé-montré une maîtrise remarquable, enprofitant peut-être de son numéro dedossard (numéro 1). Sur cette neigedouce, la piste avait en effet tendanceà se creuser assez rapidement au fildes passages.

Stimulée par le soutien de son public,la jeune Française Sophie Caprio (17ans), a réussi l'exploit de la journée :partie avec le dossard numéro 34, ellea en effet pris la sixième place de ceslalom géant. Après le cinquième rangde Jean-Marc Muffat la veille en des-cente, ce nouveau résultat de valeurdevrait avoir une influence bénéfiquesur une équipe de France qui sembleenfin sortir du tunnel.

RÉSULTATS1. Christa Kinshofer (RFA) 2'12"77

(l'07"43 et l'05"34) ; 2. Hanni Wenzel(Lie) 2'14"72 (l'08"67 et l'06"05) ; 3. Re-gina Sackl (Aut) 2'15"05 (l'08"76 et 1'06"29) ; 4. Marie-Thérèse Nadig (Suisse)2 '15"67 (l'08"95 et l'06 "72) ;5. Chris-tine Loike (Aut) 2'15"ai (l'08"93 et 1'

Christa Kinshofer a confirmé sa valeur, (bélinos AP)

06"88) ; 6. Sophie Caprio (Fr) 2'17"90 ;7. Fabienne Serrât (Fr) 2'17"97 ; 8. Abi-gail Fisher (EU) 2'18"07 ; 9. Lea Soelk-ner (Aut) 2'18"21 ; 10. Irène Epple(RFA) 2'18"55 ; puis les autres Suis-sesses, 29. Brigitte Glur 2'22"09 ; 38.Brigitte Nansoz 2'24"61 ; 44. FabiennePralong 2'27"21 ; 45. Brigitte Oertli2'27"34.

! Bobsleigh

Schaerer-Benz vainqueursEn prélude aux championnats suisses

du week-end prochain à Saint-MoritzErich Schaerer et Josef Benz ont rem-porté ce concours qui comptait commerépétition générale, devant Hans Hil-terbrand-Heinz Meier et Peter Schae-rer-Max Rueeg. Le classement :

1. Erich Schaerer-Josef Benz (Herr-liberg) 5'00"38 (l'15"19, l'16"43, l'14"54,l'14"22 meilleure performance de lasaison) ; 2. Hans Hiltebrand-HeinzMeier (Zurich) 5'00"70 ; 3. Peter Schae-rer-Max Ruegg (Herrliberg) 5'02"59 ; 4.Silvio Giobellina-Jean-Paul Monnard(Leysin) 5'06"09 ; 5. Ferdi Muller-Hans-jœrg Aebli (SHvaplana) 5'07"06.

Victoire norvégienne en Coupe d'EuropeLe Norvégien Jarle Halsnes a rem-

porté à Isola 2000 (France) un sla-lom spécial comptant pour la Couped'Europe, devant l'Italien MassimoMandelli.

Une centaine de concurrents ontpris le départ de cette épreuve dis-putée en deux manches sur une pistede 172 m. de dénivellation et com-prenant respectivement 60 et 65 por-tes. Classement :

1. Jarle Halsnes (Nor) 105"32(53"74 et 51"58) ; 2. Massimo Man-delli (It) 105"68 (53"78 et 51"90) ; 3.Helmut Gestrein (Aut) 105"96(54"32 et 51"64) ; 4. Luis Hofer (It)106" ; 5. Kjell Walhœn (Nor) 106"06 ;6. Manfred Brunner (Aut) 106"51 ; 7.Alexander Zhirov (URSS) 106"57 ; 8.Knut Johanessen (Nor) 106"58 ; 9.Paul Arne Skaje.r%^oj-)1;l..et JosefPrieler (Aut) 106*77.

Classement intermédiaire de laCoupe d'Europe pour le slalom spé-cial : 1. Jarle Halsnes (Nor) 45 p. ;2. Manfred Brunner (Aut) 39 ; 3.Kjell Walhœn (Nor) 34 ; 4. Odd Sor-li (Nor) et Wolfram Ortner (Aut)25 ; 6. Massimo Mandelli (It) 24 ; 7.

Torsten Jakobsson (Su) 20 ; 8. KarlTrojer (It) 20 ; 9. Peter Schwendener(S) 17 ; 10. Martial Donnet (S) 15.

! | Curling

Médaille neuchâteloiseaux championnats romands¦ Championnat romand junior à

Genève, classement final : 1. Genève I(Pascal Brauchi, Toni Weil, ManuelGuiger, Eric Rudolf) ; 2. Lausanne Ou-chy I (Mathias Annex) ; 3. Gstaad II(Charles Reichenbach) ; 4. NeuchâtelSport (R. Vuilleumier) ;. Les trois pre-mières équipes sont qualifiées pour lechampionnat suisse dont le titre seradécerné le 11 février à Wallisellen.¦ Championnat romand senior à

Lausanne, classement final : 1. GenèveV (André Tournier, Pierre Calderari ,André Chollet, Henri Waegeli) ; 2. Neu-châtel Sports (Bernard Bollinger) ; 3Lausanne Sports (J. Meyer) et GstaadVillage (Emile Sumi) ; 5. LausanneMontchoisi (J. Graul) ; 6. Saanen (R.Bonaria) ; 7. Genève I (J. Allombert) ;8. Gstaad Sweepers (K. Burki) ; 9.Champéry (R. Marietan) ; 11. GenèveII (J. Plaintin). Les quatre premièieséquipes disputeront le championnatsuisse à Gstaad du 9 au 11 février.

| I Athlétisme

Victoire de Boxberger,Biaise Schull septièmeRécent vainqueur déclassé au profit

de son compatriote Rhadouane Bousrterdu crross du « Figaro », le Français Jac-ky Boxberger a remporté le cross du« Progrès», disputé à Lyon. BiaiseSchulLl (septième) et Lisbeth Leibi (troi-sième) ont été les "meilleurs représen-tants helvétiques. — Résultats :

MESSIEURS (11 km. 060) : 1. JackyBoxberger (Fr) 33'19 ; 2. Michel Louet-te (En) à 29" ; 3. Danilo Fontanella(It) à 31" ; 4. Abdelaziz Bouguera (Tun)même (temps ; puis les Suisses, 7. BiaiseSchull ; 10. Jeam-Pienre Berset,

DAMES (4 km. 180) : 1. Josette De-brouwerr (Fr) 14'02 ; 2. Joëlle Audibert(Fr) à 40" ; 3. Lisbeth Letibi (Suisse)à 45".

Victoire de RyffelMarkus Ryffel , champion d'Europe

en salle id-n- 3000 mètres, a remporté le1500 mètres sur piste en -herbe, dispu-ité par 35 degrés, en Nouvelle-Gallesdn Sud , à Newcasdle. Le Bernois atriomphé dans le temps modeste de3'49"2 avec près de 5 secondes d'avan-ce sur l'Australien Peter Hutton et leFl-of-anldai'S Ismo Toukonen. C'était lapremière réunion de la tournée austra-lienne de l'athlète suisse.

B Judo

SLAVIA PRAGUE VAINQUEURDE LA COUPE D'EUROPE

©lavia Prague a remporté la finalede la Couoe d'Europe de judo en bat-tant le Judo-Club Russelshedm sur lescore total de 6-5. Les Tchécoslova-ques succèdent ainsi à Maison AilfortParis et à Dynamo Hoppegarten. Vain-queur à l'aller par 4-2, Slavia s'est in-cliné par 2-3 au retour en RFA. Sonéquipe était formée de Jan Stepanek ,Pavel Petrikov, Jopek Broz, VladimirBarra, Peter Kostal, J-aromis Lauer etJaroslav Vaoek.

Les fondeurs soviétiques maîtres chez euxLes Soviétiques ont domine les épreuves de Coupe du monde de Kavgolovo,près de Leningrad. Il faut dire que la représentation étrangère y était assezmince. Dans l'épreuve masculine des 30 kilomètres, 16 Russes se sont ainsiclassés parmi les 20 premiers alors que chez les dames (10 km.) ce ne sontpas moins de 17 concurrentes soviétiques qu'on retrouve aux 20 premiersrangs. La victoire est revenue à Eugeni Beliaiev (24 ans), vice-championdu monde des 15 et des 50 km., et à la multiple championne olympique

et du monde Galina Koulakova (37 ans).

FAIBLE PRÉSENCE ETRANGEREPar une température oscillant entre

moins 18 et moins 25 degrés, les étran-gers engagés dans ces épreuves n'ontguère joué de rôle. Seuls le FinlandaisJouko Liljeroos (5e) et l'Allemand del'Est Amd Krause (10e) sont parvenusà se classer honorablement dans ce30 kilomètres, que Beliaiev a remportéavec 58" d'avance sur Rosalin Baki-chev. Au classement de la Coupe dumonde, Beliaiev a rejoint en tête leNorvégien Ove Aunli, qui s'était im-posé lors des premières épreuves cou-rues à Telemark aux Etats-Unis.

COTE FÉMININAprès trois courses, c'est la Norvé-

gienne Marlt Myrmael qui occupe latête du classement. Elle est la seule àavoir récolté des points dans chaqueépreuve, terminant cinquième sur cinqkilomètres à Telemark, deuxième surcinq kilomètres à Furtwangen et hui-tième dans ces dix kilomètres de Kav-golovo.

RÉSULTATSMessieurs, 30 km. : 1. Eugeni Be-

liaiev (URSS) 1 h. 24'29"04 ; 2. RosalinBakichev (URSS) 1 h. 25'27"21 ; 3. Ser-

guei Saveliev (URSS) 1 h. 25'41"02 ;4. Vassili Rotchev (URSS) 1 h. 25'53"07 ; 5. Jouko Liljeroos (Fin) 1 h. 26"37"10 ; 6. Gennado Ovtchinnikov(URSS) 1 h. 26'44"59. — Positions enCoupe du monde après deux courses :1. Ove Aunli (No) et Beliaiev 26 ; 3.Maurilio de Zolt (It) et Bakichev 22 ;5. Lars-Erik Eriksen (No), Matti Pit-kaenen (Fin) et Saveliev 19.

Dames, 10 km. : 1. Galina Koulakova(URSS) 32'16"11 ; 2. Nina Rotcheva(URSS) 32'23"03 ; 3. Sinaida Amosova(URSS) 32'28"16 ; 4. Raisa Smetanina(URSS) 32'45"88 ; 5. Olga Petchina(URSS) 32'52"76. Puis : 8. Marit Myr-mael (No) 33'19"42 ; — Positions enCoupe du monde après trois courses :1. Myrmael 51 ; 2. Smetanina 43 ; 3.Allison Owen-Spencer (EU) 40 ; 4. Rot-cheva 39 ; 5. Amosova et Koulakova38.

Les Bréviniersen bonne f orme

Lors d'une course de fond disputéeà Saanen, le Brévinier Claude Rosats'est imposé sur 15 km., devant MathiasStrupler , de Berne et son camaradeCharries Benoît.

Boxe

Yoko Gushikenconserve son titre

Le Japonais Yoko Gushiken, cham-pion du monde des poids mi-mouche(version Association mondial de la bo-xe), a conservé son titre à Kawasaki,en battant son challenger, le Vénézué-lien Rigoberto Marcano, par k.-o.technique à la 7e reprise. Gushiken aainsi préservé son invincibilité et il estdevenu le premier boxeur japonais àconserver son titre sept fois de suite.

Alors que Marcano (28 ans) subis-sait la pression de son rival depuis ledébut du combat, une série de directsau visage à la septième .reprise l'en-voyait au tapis. Déjà lors du roundprécédent, le Vénézuélien avait été endifficulté et il avait eu la pommetteouverte. Gushiken (23 ans) avait jus-qu'à l'interruption du combat rempor-té toutes les reprises grâce en .particu-lier à des directs au visage, auxquelsMarcano avait essayé de répondre pardes uppercuts du droit.

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Voir autres informationssportives en page 18

' Automobili sme

Report du Grand Prixde Long Beach

Le Grand Prix de formule 1, quidoit se disputer à Long Beach, a étérenvoyé du 1er au 8 avril, a annoncél'Association des constructeurs, à Mi-lan. Le report de ce Grand Prix a étédécidé, indique l'association, en raisonde problèmes d'organisation.

Une séance de quatre heures apermis aux organisateurs de Crans-Montana et de Wengen de réglertous leurs problèmes, en étroite col-laboration. C'est ainsi que le pro-gramme des épreuves de Coupe dumonde de la semaine prochaine aété arrêté en accord total avec laFIS et le comité Coupe du monde.

Ainsi, le slalom de Crans-Monta-na aura lieu demain comme prévu :première manche à 10 h. 30, deu-xième manche .à 12 h. 30. La 49edescente du Lauberhorn, 'qui nepeut être courue à Wengen, auralieu le samedi 13 janvier à Crans-Montana (dép art à 12 heures) . Leslalom du Lauberhorn aura lieu ledimanche 14 janvier, si possible àWengen, sinon impérativement àCrans-Montana. Une décision défi-nitive à ce propos sera prise cesoir.

Si ce slalom du 14 janvier étaitcouru à Wengen, le combiné duLauberhorn, comptant pour la Cou-pe du monde, sera établi sur lesdeux épreuves de Crans-Montana(9 janvier slalom et 13 janvier des-cente). En revanche, si ce slalom deWengen du 14 janvier devait êtredéplacé à Crans-Montana, le com-biné serait établi sur les deuxépreuves du week-end des 13 (des-cente) et 14 (slalom) janvier, àCrans-Montana.

Dès demain aCrans-Montana

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Wassberg devantEriksen, à Oslo

La majorité des spécialistes Scandi-naves était engagée dimanche dans latraditionnelle course Monolitt à Fro-gnerpark, dans le centre de la villed'Oslo. Le Suédois Thomas Wassberga pris ainsi sa revanche sur le Norvé-gien Lars-Erik Eriksen pour la défaitesubie l'an dernier. Wassberg, qui avaitun peu déçu à Davos au mois de dé-cembre avec sa septième place, a battuEriksen de 12 secondes sur, 15 kilo-mètres. — Classement :

1. Thomas Wassberg (Suède) 49'38 ;2. Lars-rErik Eriksen. (Norvège) 49'50 ;3. Oddvar Bra (Norvège) 51'17 ; 4. PerKnut Aaland (Norvège) 51'21 ; 5. JuhaMieto (Finlande) 51'47 ; 6. Dag AtleBjoerkheim (Norvège) 52'25 ; 7. AndersBakken (Norvège) 52'26 ; 8. Tore Gul-len (Norvège) 52'55; 9. Ove Aunli (Nor-vège) 53'30 ; 10. Karl Kristian Aketun(Norvège) 53'50.

SPORT-TOTOColonne gagnante :

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Numéros gagnants :10 11 12 20 23 33 + No compl. 8

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6 16 17 19 21 30 + No compl. 7SKI-TOTO

Les numéros gagnants provisoiresjusqu'au règlement du protêt dé-posé contre Ken Read :

10 9 11 1 3 8.

Bernard, ou lepresque échec

Un peu tard , ce soir , le Servicejeunesse de la Télévision romandeprésente un dossier spécial , sous letitre « Dans le miroir des autres » :l 'histoire de Bernard ou de ce quiaurait pu être un échec.

Dans cette série, plusieurs émis-sions posent le problème du regardque nous portons sur les jeunes qui ,pour des raisons , affectives , physi-ques ou sociales ont un comporte-ment différent.

L'image qu 'ils ont d'eux-mêmesprovient de notre regard , des éti-quettes que nous leur collon s, desjugements parfois hâtifs que nousleur adressons.

Il est important de se demander ,si , derrière les comportements, nese cachent pas des raisons , des mé-canismes que nous partageons tous.N'avons-nous pas trop tendance àfaire de ces jeunes des boucs émis-saires tant , à partir d'un handicapou d'un comportement , nous leurimputons des intentions et des dé-fauts qu 'ils n 'ont pas forcément.

Poser le problème de la déviance ,c'est poser le problème de notreregard , de notre attitude face àeux. C'est également poser le pro-blème du fonctionnement de notresociété, de l'élimination des êtresréputés non productifs et non con-formes.

A travers des exemples réels tra-duits en fiction ou en reportage-fiction , en toile de fond , l ' interroga-tion sur la normalité se pose.

On verra donc ce soir l'histoirede Bernard. Enfant unique, vivanten relative harmonie avec ses pa-rents, il prépare son bac. Pourtant ,depuis quelque temps ses notes bais-sent. Il est facile , et Bernard , commeses parents et comme tant de gens,le pensent, d'attribuer ses difficultésà un manque de travail et à uneincapacité intellectuelle.

Ce film tente de dépasser lesapparences, les explications premiè-res , pour analyser ce qui peut, dansles rapports qu'entretient Bernardavec ses parents, le handicaper dansson évolution scolaire.

Il n'est pas forcément aisé d'as-pirer à d'autres horizons, culturels ,intellectuels et sociaux que ceuxde ses parents, de sentir que petità petit , on dépasse son père.

Les aspirations des parents necorrespondent pas forcément à cellesdes enfants... (sp)

A VOIRSélection de lundi

TVR20.20 - 20.40 A bon entendeur. La

consommation en ques-tion. Le pot aux roses.Etes-vous au courant ?

Que coûte l'électricité en Suisseromande ? Et plus précisément quepaie-t-on d'une ville à l'autre ?Sensiblement la même chose ? Non :selon que vous habiterez Genève,Sion , Lausanne ou La Chaux-de-Fonds, votre facture, à consomma-tion égaie, est susceptible de passerdu simple au double.

Comment la chose est-elle possi-ble ? « A .bon entendeur » a confiéà Jean-Luc Nicollier une petite en-quête dont les résultats, on le verra ,sont révélateurs. Avant d'entraînerle -spectateur dams les subtils méan-dres de ce commerce énergétique,on lui rappellera brièvement lesrudiments techniques — qu'est-cequ 'un kilowatt, qu'entend-on parampéra-ge, vdltage, que représentel'abonnement, etc.

Et si, à la fin de l'émission, leditspectateur va nerveusement éteindrela lumière qui brillait inutilementà la cuisine depuis la fin du repas,c'est que peut-être ce reportagen'aura pas été inutile...

TF 120.35 - 22.12 Trois enfants dans le

désordre. Un film de LéoJoannon.

Eugène Lafevre dirige avec effi-cacité une entreprise de travauxoublies. Il songe -à épouser son ins-pectrice du travail. Elisabeth est

A la Télévision romande, ce soir à 22 heures : Dans le miroir des autres.« Histoire de Bernard x ou « Ce qui aurait pu être un échec », avec Michèle

Gleizer et Maurice Aufair. (Photo G. Blondel - TV suisse)

une jeune femme réservée et timi-dement amoureuse. Mais brutale-ment, il se voit préaipité en prisonpar une Odieuse machination- de sesconcurrents.

Il est inculpé de haute trahisonet risque, en- tant que célibataire,la confiscation totale de ses biens.

Fernand, fondé de pouvoir et amide toujours d'Eugène essaie de sau-ver la situation. Il imagine Ide luitrouver trois enfants .naturels.

Aussitôt, après avoir signé devantle notaire la reconnaissance de sestrois enfants, Eugène est jugé 'inno-

cent et remis en liberté... avec troisenfants sur les bras !

Le premier, douze ans, est unpetit « chenapan » mal élevé, malaimé...

FR 3

20.35 - 22.10 « Etes-vous fiancée àun marin grec ou à un pi-lote de ligne ? ». Un filmde Jean Aurel.

Roger et Marion Blanchard sontmariés depuis dix ans. Ils ne sontni très heureux, ni vraiment mari-heureux. Ensemble, ils ont apprisà vivre et à s'ennuyer...

Lui travaille comme haut-fonc-tionnaire au Ministère des loisirs.Elle s'occupe de Catherine (huit ans)et Eric (cinq ans), leurs enfants.Chaque jour , Roger se rend à sonbureau et se heurte à son supérieurhiérarchique, M. Gambaud. Chaquesoir, il dîne en ifamilll e et s'efforceavec Marion de résoudre les pro-blèmes quotid iens.

Le samedi, jour de repos , il s'in-vente des réunions imprévues etretrouve ainsi Christiane, sa -maî-tresse.

En fait , -cette double vie ne lesatisfait pas. Il cherche, incons-ciemment, tous les moyens oour « ensortir »... Et lorsque Annette, sesvingt-deux ans, sa gaieté et sa bellehumeur entreront dans son exis-tence, il .sera tenté de tout quitter...

L'Oreille du MondeHaydn, Ravel, Bartock en Quatuor

Ce soir à 20 h.Radio suisse romande 2 (MF)

A propos de son merveilleux Quatuoren fa majeur , « résumé anticipateur »du style ravéliem écrit en 1902, enfin d'études au Conservatoire de Paris ,le musicien de « Daphnis et Chloé » ,dont la modestie fut le péché mignon ,précisait « qu'il répond à une volontéde construction musicale, imparfaite-ment, réalisée sans doute , mais quiapparaît beaucoup plus nette que dansmes précédentes compositions ». La har-diesse de sa conception des rapportsinstrumentaux choqua le bon maîtreFauré , mais Debussy ne tint-il pas àrassurer le timide auteur , qui doutaitencore de son tour de main: « Au nomdes dieux de la musique et au mien ,ne touchez à rien de votre Quatuor ! »

Joué par un ensemble plutôt cosmo-polite — il réunit un premier violonhongrois, un second violon munichois ,un altiste viennois et un violoncellisteroumain — le Quatuor Orlando deHilversum, 1er Prix du Concours duquatuor à cordes de l'Union européennede radiodiffusion , à Helsinki , ce Ravelde relative jeunesse suit un Haydnde la superbe maturité , l'Op. 54 No 2en ut majeur , qui témoigne d'une gé-nérosité thématique et d'une facultéde développement culminantes. Commeles autres quatuors dédiés au violonisteJohann Tost, celui-ci , publié en 1789 ,n'est pas sans tirer parti de la sponta-néité expressive que Mozart manifestadans la demi-douzaine d'oeuvres ana-logues qu 'il adressa trois ou quatreans auparavant à l'ami vénéré qui luiavait dispensé d'utiles conseils pourla maîtrise de la forme la plus exi-geante de la musique de chambre...

Vers 21 h. 55, fin de concert UERen compagnie de Bartok et de son5e Quatuor extraordinairement denseet rigoureux , écrit en moins d'un moisde 1934 , et qui précède , dan s le cata-logue bartokien , la fameuse Musiquepour cordes , célesta et percussion.

A 22 h. 30 , un enregistrement his-torique des « Contrastes » de Bartokpar leur commanditaire Benny Good-man à la clarinette , Szigeti au violonet le compositeur au piano ! (sp)

INFORMATION RADIO

SUISSE ROMANDE 1 (MF)12.05 Le coup de midi. Est-ce ta fête ?12.30 Le journal de midi. 13.30 La peti-te affiche. 14.05 La pluie et le beautemps. 16.05 Colomba (1). 16.15 Les nou-veautés du disque. 17.05 En questions.18.05 Inter-régions-contact. 18.20 Soir-sports. 18.30 Le journal du soir. 19.00Revue de la presse suisse alémanique.19.05 Actualité-magazine. 19.20 Radio-actifs. 20.05 Le témoin aux yeux fer-més. 21.00 Folk-Club RSR. 22.05 Jazz-!ive. 23.05 Blues in the night. 24.00Hymne national].SUISSE ROMANDE (2 MF)12.50 Les concerts du jour. 13.00 For-mule 2. 13.15 Vient de paraître. 14.00Réalités. 15.00 Suisse-musique. 17.00Hot Une. Rock Iine. 18.00 Jazz Une.18.50 Per 1 lavoratori italiani in S-vizze-ra. 19.20 Novitaids. Informations en ro-manche. 19.30 Journal à une voix. 19.35La librairie des ondes. 20.00 L'oreille

du monde. A propos du Concours inter-national! de quatuors à cordes d'Hel-sinki. 20.30 Le Quatuor Orlando deHilversum. 21.35 Au rendez-vous del'Europe. 21.55 enrv. Suite et fin duconcert. 22.30 Musiques pour une finde soirée. 23.00 Informations. 23.05Hymne national.

SUISSE ALÉMANIQUE 1Informations-flash à 12;30 , 14.00 , 16.00,18.00, 22.00 , 23.00. — 12.15 Félicitations.12.40 Rendez-¦vous de midi. 14.05 Pagesde Arditi, Chabrier, M. Gould, Offen-bach, R. Rodgers, Rossini et J. Strauss.15.00 Disques champêtres. 16.05 Maga-zine de l'étranger. 17.00 Tandem. 18.30Sport. 18.45 Actualités. 19.30 Disquede l'auditeur. 21.30 Politique interna-tionale. 22.05 Tête-à-tête. 23.05-24.00Bi-g Band.

SUISSE ITALIENNEInformations-flash à 14.00, 16.00, 18.00 ,

22.00, 23.00, 23.55. — 12.10 Revue depresse. 12.30 Actualités. 13.10 Feuille-ton. 13.30 Musique oopulaire suisse.14.05 Radio 2-4. 16.05 Après-midi mu-sical. 18.05 Vive la terre. 18.30 Chroni-que régionale. 19.00 Actualités. 20.00Dimensions. 20.30 Fanfare. 20.50 Dis-ques variés. 21.00 Nashvïlle-Gospet.21.30 Jazz. 22.05 Théâtre. 22.30 Disquesd'orchestres. 23.05-24.00 Nocturne mu-sical.

MARDISUISSE ROMANDE 1 (MF)Informations toutes les heures, de 6.00à 23.00 (sauf à 21.00) et à 12.30 et 23.55.— 6.00 Top-*matin. 6.00, 7.00, 8.00 Infor-mations principales. 6.20 Top-secret.6.30 Top-régions. 6.40 Quelqu'un. 6.50Top-sports. 7.20 Top-enfants. 7.32 Billetd'actualité. 7.45 Séquence économique.8.05 Revue de la presse romande. 8.25Mémento des spectacles et des concerts.8.35 A propos, par Catherine Michel.

8.45 Top à Antoine Livio. 9.05 La puceà l'oreille. 10.30 Avec Jacques-EdouardBerger.

SUISSE ROMANDE (2 MF]7.00 Les titres de l'actualtié. 7.05 Suis-se-musique. 9.00 Journal à une voix.9.05 Le temps d'apprendre. Cours d'i-talien. 9.20 Domaine italien. 9.30 LaSuisse et l'éducation. 10.00 L'école desparents vous propose. 11.00 Suisse-mu-sique. 12.00 Stéréo-balade.

SUISSE ALÉMANIQUE 1Informations-flash à 6.00, 6.30, 7.00.7.30, 8.00, 9.00, 11.00. — 6.05 Bonjour.8.0-5 Notabene. 10.00 Agenda. 12.00Sport.

SUISSE ITALIENNEInformations-flash à 6.00, 7.00, 8.00,10.00, 12.00. — 6.00 Musique et infor-mations. 8.45 Radioscolaire. 9.00 Radio-matin. 11.50 Programmes du jour.

SUISSE ROMANDE(La plupart des programmes sont en couleur»)

9.10 Ski alpinCoupe du Monde: slalom spécial dames (Ire man-che), en Eurovision des Gets.

12.10 Ski alpinCoupe du Monde: slalom spécial dames (2e man-che), en Eurovision des Gets.

17.00 Point de mire17.10 Au Pays du Ratamiaou

Jardin d'enfants.17.30 Télé journal17.40 La Récré du Lundi18.05 Les petits plats dans l'écran

Crêpes aux épinards et jambon. Une recette deJacques Montandon.

18.35 Pour les petits18.40 Système D19.00 Un jour, une heure19.30 Téléjournal19.45 Un jour, une heure20.00 Passe et gagne20.20 A bon entendeur

La consommation en question. Le pot aux roses -Etes-vous au courant ?

20.40 Mummen&chanz21.10 Citizens' Band

Les nouveautés du rock et de la pop music,.22.00 Dans le miroir des autres

Emission du Service Jeunesse.22.50 Téléjournal

SUISSE SUISSEALÉMANIQUE ITALIENNE

11.45 Ski alpin 9.10 Ski alpin12.10 Ski alpin 12.10 Ski alpin17.00 Cours de formation 17.50 Télétfournal17.30 TV-junior 17.55 Pour les tout-petits18.00 Carrousel 18.20 Retour en France18.45 Fin de journée 18.50 Téléjournal18.55 Tèléjournal 19.05 Paco le Camionneur19.05 Die unstorblichen La Poupée de Moncho.

Methoden des Franz 19.35 Objectif sportJosef Wanninger 20.05 Magazine régional

19.35 Point -chaud 20.30 Téléjournal20.00 Téléjournal 20.45 L'émigration tessinoise20.20 Tourisme dans une tu Californie

station de sports 21.40 Hommaged'hiver à Léonard Bernstein

21.10 Sports 79 A l'occasion de son21.55 Téléj aurnal 60e anniversaire.22-10 Invasion von der 22.20 Téiléjournall

W«ga 22.30 Ski alpin23.00 Ski alpin Slalom spécial dames.

FRANCE 1 (TF 1)(Emissions uniquement en noir et blanc)

11.55 Réponse à tout12.10 Ski alpin

Coupe du Monde: Slalom spécial dames.13.00 TF 1 actualités13.35 Magazines régionaux13.50 Les après-midi de TF 1 d'hier et

d'aujourd'hui13.50 Variétés: Michel Jonasz. 14.05 Les animauxd'hiver. 14.25 Les Saintes Chéries. 15.45 Nous som-mes tous des collectionneurs: Les éventails. 16.20Histoire de vivre... à l'île de Sein. 17.00 La Vie deMarianne.

17.58 A la bonne heure18.27 1, Rue Sésame18.57 Les Oiseaux de Meiji Jingu (22)19.12 Une minute pour les femmes19.20 Actualités régionales19.44 C'est arrivé un jour20.00 TF 1 actualités20.35 Trois Enfants dans le Désordre22.12 Questionnaire23.12 TF 1 actualités

FRANCE 2 (A 2)(La plupart des programmes sont en couleur*)

12.00 Quoi de neuf ?12.15 Poigne de Fer et Séduction

1. Le Fourgon12.45 A 2 première édition13.20 Page magazine13.35 Magazine régional13.50 Le Pèlerinage (5)14.03 Aujourd'hui Madame

Trois auteurs face à leurs lectrices.14.55 La Vallée des Géants

Un film de Félix Feist, avec Kirk Douglas.16.26 CNDP17.25 Fenêtre sur...17.55 Récré A 218.35 C'est la vie18.55 Des chiffres et des lettres19.20 Actualités régionales19.45 Top club20.00 Journal de l'A 220.35 Lundi variétés21.40 Question de temps22,45 Par elles-mêmes

Christiane Massia: cuisinière-restaurateur.23.10 Journal de l'A 2

(La plupart des émisisonssont en couleurs)

FRANCE 3 (FR 3)18.30 FR 3 Jeunesse18.55 Tribune libre19.10 Soir 319.20 Actualités régionales19.40 La télévision régionale19.55 II était une Fois

l'Homme20.00 Les jeux de 20 heures20.35 Etes-vous fiancée à un

Marin grec... ou à UnPilote de Ligne ?Un film de Jean Aurel,avec Jean Yanne,

, . ... Françoise Fabian,Francis Blanche, etc.

22.10 Soir 3

ALLEMAGNE 116J10 Téléjournal16.15 La chaise à bascule17.00 Pour les enfants17.50 Téléjournall18.00 Programmes

régionaux20.00 Téléjournal20.15 Un Amour pour Lydia21.05 Le Canada à la

recherche de sonidentité

21.45 Les sosies «t autresdoublures dans lemonde du spectacle

22.30 Le fait Idu jour23.00 Harold et Maude

Film américain.0.30 Tèléjournal

ALLEMAGNE 216.00 Mathématiques16.30 Le droit des

travailleurs17.00 Téléljourrrall17.10 Das kal-te Herz17.40 Plaque tournante18.20 Les Protocoles de

Monsieur M.19.00 Téléjournal19.30 Hit-:pairadc20.15 Praxis21.00 Téléjournal21.20 Le Pain

du Boulanger23.20 Tèléjournal

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Hockey : l'arbitrage en questionLe thème principal d'une séance d'information tenue à Berne par

la LSHG était l'arbitrage. Des responsables techniques, des arbitres etdes entraîneurs de ligue nationale ont eu tout loisir de débattre ceproblème.

Les entraîneurs ont reconnu que la tâche des directeurs de jeuétait devenue plus difficile au cours de ces dernières années et quedans l'ensemble l'arbitrage est satisfaisant. Ce large échange de vuesa permis de clarifier quelques points controversés dans l'interprétationdes règles. Cela évitera à l'avenir, espère-t-on, quelques malentendus.

La discussion a porté également sur l'éventuelle participationde l'équipe nationale suisse au tournoi olympique de 1980. Selon lerèglement de la Fédération internationale, les quatre premiers classésdu tournoi B du championnat du monde 1979 seront automatiquementqualifiés. Or la Ligue suisse et le Comité olympique suisse n'ont pasencore défini leur position à ce sujet.

SAINT-IMIER

MONSIEUR ROLAND WISARD-HTJMBERT-DROZ ET SA FAMILLE,profondément touchés par les nombreux témoignages de sympathie etd'affection reçus lors du décès de

Madame Etiennette WISARD-HUMBERT-DROZremercient sincèrement toutes les personnes qui les ont entourés parleur présence, leurs messages, leurs envois de fleurs, leurs dons.

Ils les prient de trouver ici l'expression de leur vive reconnaissance.

SAINT-IMIER, janvier 1979.

I

Repose en paix chère maman etgrand-maman.

Que ton repos soit doux commeton cœur fut bon.

Monsieur Jean-Louis Neuenschwander, à Vancouver, Canada ;Madame et Monsieur Charles Robert-Neuenschwander et leurs filles

Patricia et Marilyn, aux Diablerets ;Madame et Monsieur Kurt Miihlebach-Neuenschwander et leurs enfants

Anelise et Pascal ;Madame et Monsieur Gaston Cornioley-Neuenschwander et leurs enfants

Chantai, Fabienne et Patrick, aux Hauts-Geneveys ;Monsieur et Madame Marius Neuenschwander-Gagnebin et leurs enfants

Corine et Yves ;Monsieur Stanislas Joly, son ami,

ainsi que les familles parentes et alliées, ont le grand chagrin de fairepart du décès de

Madame

Germaine NEUENSCHWANDERnée Wiss

leur chère et regrettée maman, belle-maman, grand-maman, belle-sœur,tante, parente et amie, enlevée à leur tendre affection, samedi, danssa 72e année, après quelques semaines de maladie.

LA CHAUX-DE-FONDS, le 6 janvier 1979.

L'incinération aura lieu mardi 9 j anvier.Culte au crématoire, à 10 heures.Le corps repose au pavillon du cimetière.Domicile de la famille : Vieux-Patriotes 51.Prière de ne pas faire de visite.

Le présent avis tient lieu de lettre de faire-part.

Repose en paix chère épouse etmaman, tes souffrances sont pas-sées.

Monsieur Paul Joly :Monsieur François Joly ;

Monsieur et Madame Marcel Itten , à Lausanne, leurs enfants et petits-enfants ;

Madame et Monsieur Frédy Leuenberger-Itten , leurs enfants et petits-enfants ;

Mademoiselle Hedwige Itten ;Monsieur et Madame * Pierre Joly, à Cormondrèche, leurs enfants et

petits-enfants ;Monsieur et Madame Francis Joly et leurs enfants ;Monsieur Abel Joly et son fils, à Genève ;Madame Vve Marcel Itten,

ainsi que les familles parentes et alliées, ont la profonde douleur defaire part du décès de

Madame

Paul JOLYnée Renée Itten

leur très chère épouse, maman, sœur, belle-sœur, tante, nièce, cousine,marraine, parente et amie, que Dieu a rappelée à Lui, samedi, dans sa56e année, après une longue maladie, supportée vaillamment.

LA CHAUX-DE-FONDS, le 6 janvier 1979.

L'incinération aura lieu mardi 9 janvier.Culte au crématoire, à 11 heures.Le corps repose au pavillon du cimetière.Domicile de la famille : rue Agassiz 5.Prière de ne pas faire de visite.

Le présent avis tient lieu de lettre de faire-part.

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Monsieur Louis Sandoz :Madame et Monsieur Giovanni Gubian-Sandoz et leurs fils Danilo et

Michaël ;Les enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants de feu Louis

Borel-Schudel ;Les enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants de feu Louis

Sandoz-Vuille ,

¦ ainsi que les familles parentes et alliées, ont le grand chagrin de fairepart du décès de

Madame

Louis SANDOZnée Sophie Borel

leur chère et regrettée épouse, maman, belle-maman, grand-maman,sœur, belle-sœur, tante, parente et amie, enlevée à leur tendre affection,j eudi, dans sa 72e année, après une très longue maladie, supportée avecbeaucoup de courage.

LA CHATJX-DE-FONDS, le 4 janvier 1979.

L'incinération et le culte ont eu lieu dans l'intimité de la famille.Domicile de la famille : avenue Charles-Naine 1.

IL NE SERA PAS ENVOYÉ DE LETTRE DE FAIRE-PART, LEPRÉSENT AVIS EN TENANT LIEU.

LA CHATAGNE O Eternel , que tes bontés et ton ; i

salut descendent sur moi, selon ta Ipromesse. j

Psaume 119, v. 41. ! !Monsieur et Madame Henri Delachaux, Jacques et Denis, à La Chaux- i

de-Fonds ; iMadame et Monsieur Jean-Pierre Girard-Delachaux et Mariette, à

Neuchâtel : ;Madame et Monsieur Rémy Boillat-Girard et leurs filles, à Lovcresse;

Madame et Monsieur Emile Richard-Delachaux et Didier, à La Chaux-de-Fonds :Madame et Monsieur Bernard Cardinaux-Richard et leur fille, à

Prilly ; ]Monsieur Léon Delachaux, à La Châtagne ; jMadame Julie Wûthrich-Sommerhalder, ses enfants et petits-enfants,

à Boudry ;Monsieur et Madame Paul Delachaux, leurs enfants et petits-enfants, à

Travers et Les Planchettes ;Madame Suzanne Delachaux, à Travers ;Madame Jeanne Rosat-Delachaux, ses enfants et petits-enfants, à j

Couvet ;Les enfants et petits-enfants de feu Fritz Delachaux, à Noiraigue et !

en Amérique,

ainsi que les familles parentes et alliées, ont la grande douleur de ifaire part du décès de j

Madame

Dora DELACHAUX Inée Sommerhalder

leur très chère et regrettée maman, belle-maman, grand-maman, arrière-grand-maman, sœur, belle-sœur, tante, marraine, cousine, parente etamie, que Dieu a reprise à Lui, dans sa 76e année, après de grandesépreuves, supportées avec courage.

LA CHATAGNE, le 6 janvier 1979.

Le culte sera célébré mardi 9 janvier, à 12 h. 30, au Temple deLa Brévine. I

L'incinération aura lieu dans l'intimité, à 14 heures, au crématoirede La Chaux-de-Fonds. i. |

Le corps repose au pavillon du cimetière de La Chaux-de-Fonds.Le deuil ne sera pas porté.Domicile de la famille : Chez Bindith, 2401 La Châtagne.IL NE SERA PAS ENVOYÉ DE LETTRE DE FAIRE-PART, LE M

PRÉSENT AVIS EN TENANT LIEU.

I

CRESSIERLA DIRECTION ET LE PERSONNEL

DE LA RAFFINERIE DE CRESSIER SA

ont le pénible devoir de faire part du décès de leur fidèle et dévouécollaborateur

Monsieur

Jean-Daniel PERRETIls rendent un hommage profond à la mémoire du disparu et

garderont de lui le meilleur des souvenirs. •CRESSIER, le 5 janvier 1979.

SHBHHi^H BBHH^HBliHnaHHnnaHHBHHHHi

!

CRESSIER j

LA SOCIÉTÉ DE MUSIQUE « LA PÉTROLEUSE » Ja la profonde tristesse de faire part du décès de leur cher ami et fc]sociétaire

Monsieur

Jean-Daniel PERRET IIls garderont de lui un profond souvenir. \CRESSIER, le 5 janvier 1979. j !

8

HAUTERIVE Mon cher amour, mon tendre Hamour, ma déchirure, Je te portedans moi comme un oiseau blessé.

Christiane Perret-Vaucher, ses fils Laurent et Gilles, à Hauterive ;Robert et Alice Ferret-Tissot, leurs enfants :Yvette et Edouard Marti-Perret,, leura> fiHes.s,Paacalinéiiet Manon*-, à

i Auvernier ; «*« «fc «M .~*îI*K.. *¦- **> «A **Samuel Perret et Bernadette Poscia, à Moghegno, Tessin ;Constant et Marinette Perret-Schwab, leurs filles Stéphanie et Magali,

à Tannay, Vaud ;Christophe Perret, à La Coudre ;Madeleine Vaucher-Keller, à Peseux ;Ses collègues, ainsi que tous ceux qui l'ont aimé et connuont la grande tristesse d'annoncer que

Jean-Daniel PERRETleur très cher époux, père, fils, frère, beau-fils, beau-frère, oncle,neveu, cousin, parent et ami, a été enlevé à leur tendre affection, danssa 34e année, après une cruelle maladie.

HAUTERIVE, Rouges-Terres 41, le 4 janvier 1979.i Selon le désir de Jean-Daniel, l'incinération a eu lieu samedi 6

j anvier, dans la plus stricte intimité de la famille.On peut penser au Centre éducatif « Les Perce-Neige » de Neuchâtel,

cep. 23-5'418 La Chaux-de-Fonds et à « Terre des Hommes », cep. 20-1346Neuchâtel.

Cette annonce tient lieu de lettre de faire-part.

Que ta volonté soit faite.Les familles parentes et alliées, ont le chagrin de faire part du décès de

Monsieur

Henri JEAN-MAIRETleur cher et regretté beau-frère, oncle, grand-oncle, cousin, parent etami, enlevé à leur tendre affection, jeudi, à l'âge de 83 ans, après unepénible maladie.

LA CHAUX-DE-FONDS, le 4 janvier 1979.Rue Cernil-Antoine 9.

La cérémonie funèbre a eu lien dans l'intimité de la famille.Domicile de la famille : M. et Mme Jean-Pierre Delémont, Bois-

Noir 39.

Prière de ne pas faire de visite.Le présent avis tient lieu de lettre de faire-part.

SAINT-AUBIN Car je sais qui j'ai cru.2 Tim 1, v. 12.

Parce que moi je vis, vous aussivous vivrez.

Jean 14, v. 19.Madame Henri Jaccard-Dietrich ;Monsieur et Madame Maurice Jaccard-Anderegg et leur fils, à

Ostermundigen ;Monsieur et Madame Eric Jaccard-Fontana et leurs enfants, à Genève ;Monsieur et Madame Emile Maire-Jaccard , à Neuchâtel ;Monsieur et Madame André Jaccard-Moret, leurs enfants et petits-

enfants, à Cormondrèche ;Monsieur André Knecht, à Neuchâtel ;Monsieur et Madame Willy Henry-Jaccard, leurs enfants et petite-fille, à

Rochefort ;Monsieur et Madame René Dietrich, leurs enfants et petite-fille, à

Echandens,ainsi que les familles parentes, alliées et amies, ont le chagrin de fairepart du départ de

Monsieur

Henri JACCARDleur cher époux, père, beau-père, grand-père, frère, beau-frère, oncle, Hcousin et ami, dans sa 84e année. [ ' j

2024 SAINT-AUBIN, Castel 29.L'inhumation a lieu à Saint-Aubin, le lundi 8 janvier.Culte au temple, à 13 h. 30, où le corps repose. jDomicile mortuaire :

Hôpital de La Béroche, Saint-Aubin.Prière de ne pas envoyer de fleurs, mais de penser à l'Hospice

de La Côte, à Corcelles (NE), cep. 20-391.Cet avis tient lieu de lettre de faire-part.

LES PONTS-DE-MARTEL

Dans l'impossibilité de répondre à chacun, la famille de ; !

Monsieur Robert FAHRNIprofondément touchée par les nombreuses marques de sympathie et ; 'd'affection qui lui ont été témoignées lors de son grand deuil, remercie Isincèrement toutes les personnes pour la part qu'elles ont prise soit par ileur présence, leurs envois de fleurs, leurs messages de condoléances, ] :leurs dons, et les prie de trouver ici sa reconnaissance profonde et émue.Un merci tout spécial aux nombreux parents et amis qui ont entouré ;d'affection leur cher disparu pendant sa maladie. r i

LES PONTS-DE-MARTEL, janvier 1979. ! j

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MORGES

Monsieur Paul Loosli, à Morges;Les descendants de feu Fritz-

Albert Loosli-Kohli,ainsi que ses amis, ont le cha-grin de faire part du décès de j

MadameClaire LOOSLI

leur chère épouse et parente,survenu le 6 janvier 1979, danssa 78e année, munie des saintssacrements de l'Eglise.

L'ensevelissement aura lieu àMorges, le mercredi 10 janvier.

Messe de sépulture à l'églisecatholique de Morges, à 10 h.

Honneurs à 10 h. 30.Domicile mortuaire :

Chapelle funéraire des Pâquis,à Morges.Domicile de la famille : Cha-

nel 45, à Morges.Repose en paix chère :épouse.

Le présent avis tient lieu delettre de faire-part.

* NEUCHÂTEL »*> ..li. r . ¦¦.¦¦..¦¦ l ï l I I I I ! ¦ ¦ ¦ ¦ ¦ ¦ ! ¦ ¦ ¦ I U t i l I ¦ ¦

U y a dix ans que s'est installé àNeuchâtel, au Chanet, l'Institut suissede police. Pour marquer cet événement,une cérémonie se déroulera aujourd'huien fin d'après-midi ; elle ouvrira unenouvelle école.

Plusieurs personnalités prendront laparole, notamment : M. Kurt Furgler,conseiller fédéral ; M. André Brandt ,conseiler d'Etat ; M. Georges Béguin,président de l'Institut suisse de police ;MM. Rolf Bertschi et Giorgio Lepri ,commandants des polices cantonales deZurich et du Tessin.

Visite d'un conseillerfédéral

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Samedi à 2 h. 50, un automobilistede Bôle, M. G. F., circulait sur la rou-te cantonale menant de Valangin àPierre-à-Bot. Dans un virage à gau-che, à la hauteur du fortin, il a perdula maîtrise de sa machine, suite à unevitesse inadaptée. De ce fait , son vé-hicule a heurté avec l'avant la glis-sière de sécurité à droite avant de fai-re un tête-à-queue et terminer sa cour-se contre le rocher à gauche de laroute. Dégâts matériels importants.

VALANGINPerte de maîtrise

NeuchâtelJazzland : Little Willie Littlefield.Pharmacie d'office : jusqu'à 23 heures,

Wildhaber, rue Orangerie.Ensuite, tél. 25 10 17.

SOS alcoolisme : tél. (038) 33 18 90 -61 31 81.

La Main-Tendue : tél. 143.CINÉMAS

Apollo : 15 h., 20 h. 30, Le grand frissonde Mel Brooks; 17 h. 30, Heidi et •Pierre.

Arcades : 20 h 30, La Carapate.Bio : 18 h. 40, Cria Cuervos; 20 h. 45,

Midnight Express.Palace : 15 h., 18 h. 45, 20 h. 45, Les

bronzés.Rex : 15 h., 20 h. 45, La cage aux folles.Studio : 15 h., 21 h., Cendrillon.

Val-de-TraversCouvet, cinéma Colisée : 20 h. 30, Les

aventures de Bernard et Bianca.Ambulance : tél. 61 12 00 et 61 13 28.SOS alcoolisme : tél. (038) 33 18 90 et

61 31 81.La Main-Tendue: tél. 143, 20" d'attente.Hôoita l de Fleurier : tél. 61 10 81.Hôpital et maternité de Couvet : tél.

63 25 25.Fleurier infirmière-visit : tél. 61 38 48.Police cantonale : tél. 61 14 23.Police (cas urgentsO : tél. 117.Police du feu : tél. 118.Centre de secours du Val-de-Travers :

tél. 63 19 45 ; non-réponse : 63 17 17.Fleurier, service du feu : tél. 61 12 04

ou 118.

Val-de-RuzPharmacie de service : dès 18 h. 30,

Piergiovanni, Fontainemelon, télé-phone 53 22 56 et 53 22 87.

Ambulance : tél. 53 21 33.Main-Tendue : tél. 143.Hôpital et maternité, Landeyeux : tél.

53 34 44.Aide familiale : tél. 53 10 03.

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si$Étfei0ffitti

Double assassinatAu Pays basque

Un garde civil et sa fiancée ontété assassinés dans la nuit de ven-dredi à samedi à la sortie d'une dis-cothèque à Beasain dans la provincebasque de la Guipuzcoa.

Antonio Ramirez Gallardo et Hor-tensia Gonzalez Ruiz ont été tués surle coup par une rafale de mitraillet-te alors qu 'ils montaient dans leurvéhicule. Les agresseurs ont réussià prendre la fuite à bord d'une voi-ture. Quinze douilles de parabellumneuf millimètres ont été retrouvéessur le lieu de l'attentat , il s'agitdes munitions habituellement em-ployées par l'ETA, (afp)

(afp)

Khomeiny ne désarme pasMalgré l'avènement d'un nouveau gouvernement en Iran

Des centaines de manifestants ont à nouveau réclamé hier la démission duchah, alors que le gouvernement civil de M. Baktiar a pris ses fonctions.Parallèlement, la production pétrolière du pays serait remontée à environ260.000 barils par jour, contre 150.000 barils par jour le mois dernier.

De nombreux travailleurs de l'in-dustrie pétrolière reprennent le tra-vail, mais des problèmes techniquesretardent encore le retour à la nor-male pour les livraisons de pétroledans les grandes villes.

Les manifestants ont crié des slo-gans hostiles au chah , brûlé des voi-tures et mis le feu à des boutiquesà Téhéran et dans d'autres villesaprès que l'ayatollah Khomeiny, en

exil à Paris, eut qualifié le nouveaugouvernement d' « illégal » et d'« u-surpateur ».

Le chef religieux a lancé un appelaux Iraniens samedi, leur demandantde ne pas coopérer avec le gouver-nement.

Les forces de l'ordre ont disperséles manifestants à l'aide de grena-des lacrymogènes et ont tiré en l'airà plusieurs représes à Téhéran. LaRadio iranienne a indiqué que desmilliers de manifestants ont défilésans incident dans les rues de Qom ,tandis qu'un policier a été abattu àHamadan , dans l'ouest du pays, etque des vitrines de banques ont étébrisées à Tabriz.

De nombreuses boutiques sont res-tées fermées hier , des drapeaux noirsaccrochés à- l ' extérieur en signe dedeuil.

L'opposition comme le gouverne-ment avaient déclaré la journéed'hier jour de deuil pour les victi-mes des jours derniers.

Le Front national et l'ayatollahKhomeiny ont lancé un appel à une

deuxième journée de deuil aujour-d'hui.

Malgré cette journée de deuil , laradio a indi qué que les différentsmembres du nouveau gouvernementse sont installés dans leurs ministè-res et ont commencé à travailleravec leurs collaborateurs.

LES INTENTIONS DU CHAHOn ignore toujours quand le chah

va quitter l'Iran pour prendre durepos, comme il l'a laissé entendre.Selon certains diplomates, le chahmaintient le secret le plus absolusur ses intentions.

Le nouveau premier ministre, M.Baktiar, s'est engagé à restaurer leslibertés en Iran et à remonter lapente sur laquelle s'est engagéel'économie, tout en limitant les pou-voirs du chah. Mais les forces hosti-les au chah, qui veulent l'abdicationdu monarque, lui sont encore vio-lemment opposées.

Un collabotateur de M. Baktiarexplique qu'il s'attend à ce que lesmanifestations se poursuivent jus-qu 'à ce que le chah parte prendredu repos et que le « Dr Baktiarcommence à montrer au peuple ceque son gouvernement peut faire ».

(ap)

Rappel à la disciplineArmée espagnole

? Suite de la Ire pageMis à part les slogans hostiles au

ministre de la Défense, le généralGutierrez Mellado, et au premierministre Adolfo Suarez , lancés lorsdes funérailles du général assassinépar un commando de l'ETA, d'autresmilitaires sont également descendusdans la rue au cours de la mêmejournée, à Huelva et Cordoue, dansun étonnant déploiement de forces.

« Le spectacle de l'indiscipline, del'attitude d'irrespect, est à propre-ment parler honteux », a déclaré leroi devant les autorités militairesdeux jours après les funérailles.

Selon des sources militaires, les100 ou 200 officiers qui ont pris partà cette manifestation n'ont pas deresponsabilités de commandement,bien que nombre d'entre eux soient

attachés au bureau du chef de l'état-major. Les journalistes ont remar-qué que les policiers présents ontlaissé les manifestants brûler desdrapeaux basques et appeler à l'exé-cution du ministre de la Défense.

Au cours de son allocution télévi-sée au pays, le roi a déclaré quetoutes les forces de la nation, dontl'armée et ses 220.000 hommes, doi-vent mener une lutte commune con-tre le terrorisme. Pourtant , les ef-forts sans cesse accrus de la policepour démanteler l'ETA et arrêter lesquelque 200 militants actifs qui la

. composent, n'ont donné jusqu 'à pré-sent que de maigres résultats, et ceen dépit de l'arrestation de plus decent sympathisants et membres del'organisation au cours des trentederniers jours , (ap)

Phnom Penh tombe aux mains des insurgésAlors que le prince Sihanouk réapparaît

? Suite de la Ire page

Hier matin, le gouvernement chi-nois avait appelé le monde entier« à prendre toutes les mesures pos-sibles pour mettre fin à l'agressionbarbare » du Vietnam au Cambodge,qui , selon Pékin , « constituait unegrave provocation contre les paysdu Sud-Est asiatique, de la régionde l'Asie et du Pacifique ainsi quedu reste du monde ».

Hier également, le vice-premierministre chinois, Teng Hsia-pingavait appelé les Nations Unies àprendre des « mesures énergiquespour mettre fin au conflit khméro-vietnamien ». En même tempsPhnom Penh et Pékin avaient sortide sa retraite le prince NorodomSihanouk, le plus prestigieux sym-

bole de l'indépendance cambodgien-ne, pour défendre la position de sonpays devant le Conseil de sécuritéde l'ONU. Le prince, âgé de 56 ans,et qui vivait retiré dans une villadu sud de la capitale cambodgienneétait arrivé samedi soir à Pékin oùil devait donner lundi matin uneconférence de presse dans le cadregrandiose du Palais du peuple. Ildevait ensuite partir pour New York.

Les dirigeants chinois ont fait unvéritable triomphe diplomatique àl'ancien chef d'Etat cambodgien quiaffirmait en 1975 « qu 'il continueraità être l'ambasasdeur numéro 1 duCambodge ».

La déclaration chinoise d'hier, lapremière officielle de ce genre surle conoflit kméro-vietnamien, dé-nonçait l'envoi au Cambodge de plus

d'une dizaine de divisions vietna-miennes appuyées par un grandnombre d'avions et de chars et l'oc-cupation de « vastes territoires kam-puchéens ».

« LIBÉRER LE PAYS »Radio Phnom Penh avait cessé

d'émettre hier à 11 heures HEC. Elleavait auparavant fait état dans sespremières émissions de la journéede mille Vietnaimiens tués et de69 tanks mis hors de combat.

De son côté, Radio Hanoï qui aannoncé la libération de PhnomPenh avait démenti formellementque ses troupes eussent pris part àde violents combats au Cambodge,se contentant de répéter qu'il s'agis-sait de combats entre troupes cam-bodgiennes gouvernementales etmembres du FUSNK. Le FUSNK aégalement insisté samedi soir pourparticiper à tout débat aux NationsUnies sur le Cambodge. Hier soir,Radio Hanoï a diffusé un message duChef du FUSNK Heng Samrin , àtous les habitants du Cambodge«jeunes ou vieux, hommes ou fem-mes » dans lequel il les invite à« libérer » complètement le pays.

« Notre peuple aide partout , ma-tériellement et moralement les forcesarmées révolutionnaires », a-t-ilajouté accusant la clique Pol PotIneng Syry d'avoir sévi contre lepeuple d'une manière aussi brutalequ'Hitler, (ats)

Avorfemeitt : les passions se rallument? Suite de la Ire page

Selon la loi italienne, ces plaintesdoivent être examinées afin de déci-der s'il y a lieu, ou non, de pour-suivre.

En tout état de cause, les accordsdu Latran, le concordat qui régit,depuis 1929, les relations entrel'Eglise et l'Etat, ne protègent pasle clergé contre de telles poursuites.A La Spezia, un prêtre a été con-damné à une peine avec sursis, l'an-née dernière, sur accusation d'avoirillégalement fait campagne contre laloi autorisant Je divorce.

Le sénateur Giovanni Spadolini,un des chefs du parti républicain

(modéré), a déclaré que les propos duPape étaient un reflet de son passéen Pologne, où l'Eglise doit menerune lutte quotidienne pour sa survie,mais qu'il se trompait en agissantselon les mêmes normes, en Italie,où existe une liberté religieuse plei-ne et entière.

Il a ajouté qu'une vive polémiquesur l'avortement pourrait porter pré-judice aux négociations en cours envue de la révision du concordat de1929. (ap)

A Paris, décès dugénéral VanuxemLe général de réserve Paul Vanu-

xem, connu en France pour ses opi-nions de droite, est mort hier à Pa-ris à l'âge de 74 ans.

Durant la guerre d'Algérie, PaulVanuxem avait été soupçonné d'êtreun des dirigeants de l'OAS (Organi-sation de l'armée secrète), une or-ganisation terroriste d'extrême-droi-te qui luttait pour le maintien d'uneAlgérie française.

Mis en disponibilité en juin 1961,alors qu'il était adjoint au comman-dant en chef des forces françaisesen RFA, il avait été arrêté trois moisplus tard alors qu 'il s'apprêtait àprendre l'avion pour Alger. Il avaitété acquitté par la Cour de sûreté del'Etat le 7 septembre 1963. (afp)

Prévisions météorologiquesSur le Plateau stratus ou brouil-

lard avec une limite supérieure vers800 mètres, se dissipant par endroitsl'après-midi. Au-dessus et dans lesautres régions ensoleillé avec quel-ques passages nuageux en provenan-ce du sud-ouest.

RFA : compromis> Suite de la Ire page

Les propositions seront soumises,pour ratification, à des commissionsspécialisées fdes deux parties, au-jourd'hui.

En attendant, quelque 100.000 des208.000 ouvriers sidérurgistes restenten grève ou lock-outes dans 19 en-treprises de la Ruhr, de Brème etd'Osnabruck.

La Radio ouesrt-aliemande a faitétat de déclarations de représentantsdes employeurs, d'après lesquellesle patronat a payé le prix fort pouréviter une offensive des syndicatscontre la semaine de 40 heures.

Pour les syndicats, des résultatsimpartants ont été obtenus quant àla sécurité de l'emploi et aux sixsemaines de congé pour tous, (ap)

UN ÉVÉNEMENT PAR JOUR

Les Britanni que s ont peur.Grelottant sous les assauts répé-

tés du freid , empêtrés sous destonnes de neisc, Jes loyaux sujetsde sa tirés gracieuse Maj esté la reined'Angleterre craignent non seule-ment de ne plus pouvoir maintenirdans leurs appartements , faute decarburant , les 18 degrés centigra-'des dont ils sont coutumiers , maisencore ne savent pas s'ils pourront,ces prochains jours, mang-cr à leurfaim.

Une situation angoissante qui , sielle coïncide avec .des condi-tions météorologiques particulière-ment défavorables, ne découle pour -tant pas directement de la vague defroid qui , comme un peu partoutailleurs en Europe , s'est abat tue cesderniers jours sur l'île. Plus curieu-sement , les ennuis 'des Britanniques,pourtant habitués à vivre pratique-ment en permanence au milieu deconflits sociaux do vaste envergure,proviennent essentiellement de lagrève suivie par quelques milliersde travailleurs seulement.

Plus exactement par 40.000 chauf-feurs routiers qui en poursuivantleur arrêt de t ravail menacent toutsimplement de plonger l'ensembledu pays dans le chaos.

A ce spectacle, on ne peut s'em-pêcher de se souvenir qu'avant desuccomber définitivement sous lesballes des spadassins du généralPinochet , le régime chilien du pré-sident Allend e avait déjà été dan-gereusement ébranlé par la grèvedes transporteuirs routiers...

Une réminiscence qui évidemmentn'a nullement l'intention de vouloirétablir Sa moindre comparaison en-tre les deux phénomènes.

Formé essentiellement d'une mul-titude de petits patrons autonomes ,le secteur des transports routierschiliens était politiquement opposeau gouvernement sooinHiste en place.

En Grande-Bretagne, les routiersen grève sont avant tout des sala-riés qui réclament uniquement uneaugmentation de leurs traitements,et qui ne cherchent aucunement àélbranler les institutions du royau-me, ni même 'à renverser le gou-vernement ,du très travailliste M.Ca'Jlaghan.

Pourtant, aussi éloignées qu'ellessoient l'une de l'autre, dans l'espritcomme dans le temps, les grèves'des routiers chiliens et britanniquesont un mérite commun : celui demettre le doigt sur l'importancestratégique presque démesurée pri-se dans da vie économique contem-poraine par un secteur pourtantnumériquement fort marginal.

Les routi ers sont certes syrmpas...Mais ils sont aussi terriblement

puissants.Roland GRAF

Un poids très lourd

Fin du conclave de réflexion de la Guadeloupe

Les quatre chefs d'Etat et de gouvernement du « conclave de réflexion»de la Guadeloupe (France, Etats-Unis, Grande-Bretagne et RFA) se sontséparés samedi après-midi, satisfaits d'une formule qui pourra éventuelle-ment être répétée. Dans sa déclaration finale à la presse, le présidentGiscard d'Estaing s'est félicité du caractère « très substantiel et très appro-fondi » de ces discussions sur les principaux facteurs de déstabilisation dansle monde. Il informera de leurs conclusions les membres de la Communautéeuropéenne et M. Carter ceux de l'OTAN et le Japon.

Aucune décision publique n'était attendue de la rencontre, et il faudrasans doute de nombreuses semaines avant que n'apparaissent les pre-mières « retombées » des entretiens de la Guadeloupe, dans leur doubleobjectif d'accroître la sécurité dans le monde et de réduire les points etles raisons de tension, (ats, afp, reuter)

Des discussions substantielles

Direction du Parti socialiste français

Le débat pour le renouvellementde la direction du Parti socialistefrançais , lors du congrès d'avril , estentré samedi dans une nouvelle pha-se avec la réunion du comité direc-teur du parti.

Désormais, le premier secrétaire,M. Mitterrand , doit faire face à lacoalition officiellement déclarée deses deux principaux lieutenants,MM. Rocard , député du départementdes Yvelines, dans la région pari-sienne, et Mauroy, député maire deLille , dans le nord du pays.

La situation est loin d'être clairepour autant et les jeux sont loind'être faits. Une quinzaine de con-tributions aux débats ont été dépo-dées devant le comité directeur etil apparaît que le PS se divise dé-sormais en trois grandes tendances etune dizaine de sous-courants.

Le courant le plus homogène pa-raît être celui de MM. Rocard etMauroy, qui ont réussi à faire enté-riner leur texte par plus de quatrecents signataires. Les deux hommeset leurs partisans se montrent réso-lument européens, proposent un so-

cialisme modéré avec une « rupture »en douceur avec le capitalisme et semontrent très distants à l'égard descommunistes. Ils préconisent l'auto-gestion et demandent plus de dé-mocratie dans le parti.

Du côté de M. Mitterrand et deses amis, la situation est plus com-plexe mais c'est volontairement, es-time-t-on, que le leader socialiste— qui jusque là n'a pas fait état of-ficiellement de ses propositions —place ses hommes en éventail.

Il cherche, semble-t-il, après avoiramené chacun à se découvrir, d'unepart à gagner du temps, d'autre partà permettre l'information des mili-tants. Mais surtout, il veut donnerl'impression de se placer au-dessusde la mêlée pour tenir le rôle d'ar-bitre.

Le troisième courant , le CERES(Centre d'études et de recherches so-cialistes), constitue l'extrême-gau-che du PS. Il demeure très prochedu parti communiste, farouchementhostile à l'Europe et adversaire vi-rulent de M. Rocard, (afp)

On est entré dans une nouvelle phase

• PEKIN. — Une affiche particuliè-rement contestataire a fait son appa-rition SUT le « Mur de la démocratie »à Pékin . Elle formule un nombre 'd'exi-gences, dont le retrait du mausolée deMao Tsé-toung du centre de la capitalechinoise, l'abolition de la .police secrè-te, et la détente avec l'URSS.• MADRID. — La société italienne

Fiat prendra en février le contrôle ma-joritaire de Seat, la plus importanteentrepris e 'de constructions automobi-les d'Eapagne.• PRAGUE. — Le procès de Jaros-

lav Sabata, un des porte-parole de la« Charte 77 », accusé d'avoir grossiè-rement insulté un représentant del'autorité d'Etat, s'ouvrira jeudi.• LONDRES. — Une quarantaine

de policiers londoniens, soupçonnésd'avoir des liens un peu trop étroitsavec le « milieu » vont faire l'objetd'une vaste enquête.• PASADENA. — « Voyager-1 » en-

core à 59 millions de kilomètres de Ju-piter, a envoyé ses premières photosde la (planète.

• DOUVRES. — Trois enfants an-glais victimes d'une pollution par leplomb , ont été autorisés par la Cham-bre d'accusation 'de Londres, à pour-suivre en justice trois grandes compa-gnies nétrolières et le constructeur au-tomobile Ford.

• BANGKOK. — Un groupe de tou-ristes suisses et allemands, désireux devisiter les temples d'Angkor-Vat, rou-verts officiellement au public, ont quit-té hier Bangkok pour le Cambodge.

• BUDAPEST. — Un fort train dehausses touchant l'essence, les tabacs,la bière, les journaux et le riz en Hon-grie, a été annoncé par l'agence offi-cieule de presse hongroise.

• PESHAWAR. — Cinq mille no-mades afghans, hostiles au gouverne-ment du président Mohammad Tarak-ki , menacent la ville stratégique deTchiga Serai, capitale de la provincede Kounar, dans le nord-est de l'Af-ghanistan.