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Le Popol-Vuh - RERO DOC

Apr 24, 2023

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Khang Minh
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Page 1: Le Popol-Vuh - RERO DOC

Un grand ethnographe valaisan(Raphaël Girard)

Le Popol-VuhHistoire culturelle des Maya-Quichés

Parmi les nombreux Vaiaisans disséminés surla surface de la planète, Raphaël Girard est cer-tainement celui qui, dans le domaine des scien-ces pures, a été l'obj et des plus flatteuses dis-tinctions. N'est-il pas en effet chef de la sectiond'ethnologie à l'Institut d'anthropologie et d'his-toire international d'archéocivilisation ; vice-président d'honneur du congrès internationald'américanistes à Cambridge ?

C'est là, il faut l'avouer, un ensemble de titr^dont notre compatriotes pourrait s'enorgueillir àbon droit ; ces distinctions, loin d'être usurpées,ont été conquises de haute lutte. En effet, trenteans de recherches patientes, d'études infatiga-bles et de sagaces investigations ont permis àGirard de pénétrer les secrets de cette civilisa-tion des Maya, ces populations de l'Amériquecentrale arrivées à un haut degré de culturedéj à bien avant la période pré-colombienne. Au-cun des chercheurs qui s'étaient efforcés defaire la lumière sur ces habitudes particulièresn'a réussi à définir de façon plausible le sensdes rites et des coutumes de ces indigènes...

On se demande encore auj ourd'hui , et cetteques tion n'a pas été résolue de façon certaine,d'où, quand et par quel chemin sont venus lespremiers occupant de ce continent, des millé-naires avant l'arrivée de Christophe Colomb.

S'il ne répond pas à cette question, le nou-veau livre de Girard, Le Pop ol-Vuh, histoire cul-turelle des (Maya-Quichés, nous permet dumoins de conclure à l'unité ou à peu près de l'es-pèce humaine, à la création d'un ou des quatrepremiers hommes de qui seraient sortis tous lesautres. Les données que l'on trouve dans ce re-marquable ouvrage, toutes basées sur lescroyances des indigènes de l'Amérique centraleet recueillies à l'époque de l'invasion espagnolepar un sage quiche puis transcrites dans le ma-nuscrit connu sous le nom de Popol-Vuh corro-borent à peu de choses près celles du pentateu-que de Moïse. On suit sans effort à travers cespages, l'histoire sacrée contée par le grandthaumaturge juif.

On peut même dire que les traditions desi Maya complètent le livre saint et correspondentmieux que ce dernier aux actuelles découvertesde la science.

Le Popol-Vuh montre en effet comment l'hu-manité s'est constamment développ ée au pointde vue de la nourriture, cle l'habillement, descultures, des mœurs, de l'intelligence en un motet combien l'homme a dû soutenir de luttes detoute nature avant d'arriver au stade actuel.

Il nous présente l'être primitif de la premièrepériode se distinguant à peine de la bête, tandisque l'homme du 4° âge, par contre, possèdeune culture et une intelligence développées auplus haut degré.

Tout fut créé par Dieu notre Père et par saproie, dit le Popol-Vuh ; la création fut réaliséepar un Dieu créateur incréé, cause première de

toute existence. On ne peut pas reproduirel'image de ce Dieu, car il est incorporel. Là oùil n'y avait ni ciel ni terre, sa divinité était pré-sente.

Il créa d'abord le règne minéral, puis le règnevégétal, enfin le règne animal et finalementl'homme. Les eaux couvrirent la surface de laterre. Les montagnes parurent dès que le che-min des eaux se fut formé.

Puis les Dieux se consultèrent pour créer lespremiers êtres. Notons que ces Dieux ne sontqu'un, les Maya sont des monothéistes admet-tant la pluralité dans l'unité. La voix de Dieus'exprime d'ailleurs par le trinôme : Foudre,Eclair , oTnnerre .Les Dieux tentèrent d'élever 1Eclair, Tonnerre. Les Dieux tentèrent d'éleverles animaux, c'est-à-dire les premiers à la condi-tion d'êtres raisonnables. « Invoquez-nous, ado-rez-nous- louez-nous, leur dirent-ils » . La pre-mière génération essaya à plusieurs reprises d'ex-primer son adoration aux Dieux ; mais ces êtresinférieures ne réussirent pas à s'entendre. Aussifurent-ils contraints de vivre dans des cavernes,en lutte avec les fauves : ils ne savaient mêmepas tisser leurs vêtements : ils étaient nus. Dieune fit rien pour eux et les abandonna à leur sort.Ces hommes n'avaient qu'une vague notion del'existence du Créateur.

Mais les Dieux ne s'arrêtèrent pas à ce débutde création ; ils finirent par former un être hu-main parfait établissant ainsi ime progressionascendante dans l'évolution culturelle.

Pour la création du deuxième âge, Dieu prendde l'eau, mouille la terre et modèle le coqos del'homme. Ces créatures du deuxième âge peu-vent parler, mais la raison leur manque : elles sevêtent de peaux d'animaux, commencent à tra-vailler la terre et adoptent le régime végétarien.Dès lors, elles se fixent et cessent d'être noma-des. « Vous lutterez pour procréer » leur direntles Dieux. Les hommes de cette période saventqu 'existent le ciel et l'enfer, qu'il y a un Dieu en3 personnes : le Père, justicier, le Fils, charita-ble, et le Fils cadet qui donne et améliore lasanté. Le mal est puni et le bien récompensé.

Les créatures du troisième âge s'unirent entreelles et se multiplièrent comme le sable de lamer ; mais n'ayant pas de cœur ces hommes nepouvaient éprouver aucun sentiment ; aussi lesDieux décidèrent-ils de les détruire par la mort(ce n'est qu'au troisième âge que ce mot est em-ploy é). Survient un grand déluge qui balaye leshommes de la troisième génération. Ceux quirestèrent furent changés en singes ! ! ! On veutsans cloute dire par là que ces quelques hommesisolés retournèrent à l'état sauvage.

Au troisième âge se rattache 1 épisode de lapucelle Ixquic cjui ressentit une envie irrésisti-ble de voir le fameux arbre de vie dont l'appro-che était interdite : « Voudrais-tu de ces fruits ?lui dirent les têtes des dieux pendues à l'arbre.

(Lire la suite en page 5.)

Les Thurgovîens tiennent à leurs vieux ponts

La Thurgovie compte encore tle nombreux ponts anciens et d'intérêt historique. Bien que ne suffisant plus aux exigences de lacirculation , ils seront conserves. Ainsi on construit actuellement un pont en béton à Eschikofcn. Ce passage, lc plus importanttraversant la Thur cn Thurgovie , revient _ plus d'un million de francs. L'ancien pont dc bois, son voisin, ne sera pas démoli ,

mais fermé à la circulation.

ECHOS £1 NOUVELLESLa relativité

dans les revendicationsPendant qu 'un peuple réclame comme minimum vital

un frigidaire pour son beurre et une lessiveuse électri-que pour son linge, un autre réclame seulement dubeurre pour son pain et une machine à coudre pour sonlinge, et un autre ne demande ni beurre, ni machine àcoudre ; donnez-lui seulement une poignée de riz etun pagne, ce sera beaucoup.

800 millions d'êtres humains sont dans la troisièmecatégorie.

L'énergie atomiqueLa « Gazette de Lausanne », dans un remarquable

article de M. Michel Clerc, publie entre autres les dé-tails suivants sur une révolution qui est en train des'effectuer en Grande-Bretagne. L'extraction du char-bon ne suffi t plus et c'est l'énergie atomique qui laremplacera.

... En février 1946 une douzaine d'ingénieurs, dansla petite ville de Risley, s'étaient penchés sur un mor-ceau de métal gros comme une tête d'épingle : du plu-tonium. L'Angleterre n'en possédait pas davantage.Une usine à Sellafiekl est sortie de cette tête d'épingle.Elle produit aujourd'hui plusieurs kilos de plutoniumpar semaine.

Deux autres usines produisent aussi ce métal , dont unkilo seulement dégage autant d'énergie que 3000 tonnesde pharbon : ce sont les hauts-fourneaux du XXX0 siècle.

En janvier, pour la première fois , le gouvernementbritannique raeontait au inonde, dans ime publicationofficielle, l'histoire fabuleuse de « l'énergie atomique enGrande-Bretagne ». En cinq ans, sans éclat, Londres amis sur pied la première industrie atomique européenne.L'opération a coûté 120 millions de livres. Ce qu'ellerapportera est incalculable. Maintenant que le départ estdonné , il est permis d'imaginer un avenir sans limite.

Une exposition évocatriceUn libraire parisien , pendant l'occupation nazie, vou-

lant manifes ter son opinon de façon directe et plaisante,r.vait trouvé un subterfuge.

• Dans sa vitrine , on pouvait voir les portraits de Pétainet 'L'aval, dont l'exposition lui était imposée par les Alle-mands . C'étaient là des gravures au tirage de luxe.

Mais le portrait de Laval portait un écriteau surlequel on pouvait lire ce simple mot : « vendu ».

Et le portrait du vieux Pétain en avait un autre :« épuisé ».

Tout autour , disposés en encadrement, alignés enrangs serrés, les nombreux tomes de l'œuvre de Victor-Hugo : «Les Misérables».

Une foule bruyante et amusée se pressait chaquejour à la devanture de cette librairie.

Et les Allemands, dont la finesse d'esprit est légen-daire, n'ont jamais compris pourquoi...

Les petites inventions« Fumez le cigare », tel est le nom d'un fume-ciga-

rette, qui a l'aspect d'un cigare et donne à la fuméede la cigarette le goût de celle de la pipe. Il s'agit del'une des cinq cents inventions exposées au Salon inter-national des inventions , à Bruxelles. L'auteur de « fu-mez le cigare » déclare que son invention assure à la

UHî ' d mûhif cû-vtsEn matière de politique étrangère, les prévisions sont

encore plus difficiles qu'en météorologie, si l'on peutfaire une telle comparaison, car si les conjectures baséessur les courants atmosphériques sont relativementaisées, il n'en va pas de même dans les réactions hu-maines aux courants de la politi que où l'on assiste enquelques heures à des renversements de situations abso-lument inattendus.

L'EGYPTE , pour citer un exemple tout récent decette instabilité gouvernementale, a vu se dérouler enpeu de temps une succession d'événements aussi impré-vus que contradictoires. Le général Naguib, âme de larévolution, mis à pied du jour au lendemain par sonjeune co-équipier le colonel Nasser, et gardé à vue, estrentré presque aussitôt dans ses fonctions de chef del'Etat. On nous assure que ce revirement est dû auprestige dont Naguib jouit dans l'armée et au sein dupeuple en même temps qu'à la faveur qu'il rencontreen particulier chez les Soudanais partisans de l'unionavec l'Egypte.

* * *Le PROCHE-ORIENT, aussi, connaît des coups

d'Etat militaires. Après l'affaire des pétroles d'Ira n, lachute de Mossadegh et le retour du shah , la Syrie, àson tour, a eu sa révolution qui était destinée à unchangement de présidence et, par conséquent, d'in-fluence. Tout cela fait songer aux épidémies de « pro-nunciamientos » de l'Amérique latine.

* * *L'ITALIE, à la recherche d'une combinaison minis-

térielle stable, n'est pas au bout de son expérience. Lesdeitx tendances sociales antagonistes s'y affrontent etdes grèves de démonstration, de caractère politico-éco-nomique, y sévissent.

o o o

La FRANCE, de son côté, supporte le poids d'uneguerre qui n'est pas très populaire : l'interminable cam-pagne d'Indochine poursuivie au double point de vue

L Maison valaisanne de trousseaux jR. ROCH-GLASSEY, Bouveret. Tél. 021 / 6 91 22 J

Mercredi 17 à 20 h. 30

fL^ i La conquêtede l'Everest

(parlé français)Le seul et unique film original en couleurs de l'expé-dition anglaise victorieuse dépeint avec un réalismepoignant la lutte presoue surhumaine pour la conquêtedu TOIT du MONDE.Séance donnée sous les auspices du Groupe de Marti-gny, du Club Alpin Suisse.En complément : Le sensationnel film d'Albert Lamo-risse : « CRIN BLANC ». Grand prix international ducourt métrage au Festival de Garnies 1953.

SI fi LS V I F . . .

Les jolies reflexionsde nos petits

On est porte a croire , parfois , que les enfantssont de perpétuels distraits et incapables de ré-flexion.

Qu 'on se détrompe ! H leur arrive souvent desaisir parfaitement une conversation entre « gran-des » .personnes et de vous servir longtemps aprèscertains passages point du tout tronqués.

Mais cc n'est pas de cela que je veux parleraujourd'hui. Ici la mémoire de nos marmots nesera pas en cause. Oyez plutôt.

Un garçonnet de six ans s'était hissé sur mesgenoux. Comme je l'embrassais un peu trop vi-goureusement à son gré, il protesta. « Ça pique,ça pique ! ».

— Ah ! que veux-tu, c'est la barbe qui repousse...— Maman , elle ne pique jamais.— ? ? ?— Sais .u pourq uoi le Bon Dieu n'a pas donné

de barbe aux mamans ?— Le sais-tu, toi ?— Mais bien sûr...— Alors, explique !— Pendant qu 'on est petit, c'est les mamans qui

nous embrassent le plus, parce qu'elles sont tou-jours avec nous. Alors le Bon Dieu n'a pas vouluqu'elles piquent. Ça ferait pleurer les bébés sic'étaient les papas qui les touchent avec leurbarbe comme des épines...

Soir ces réflexions- et déductions, mon interlo-cuteur s'en fut à ses jouets et moi j'ai noté dansmon calepin « Pourquoi les mamans n'ont pas debarbe ».

C'est la raison pour laquelle , avec un retardd'un an environ, paraît ce billet.

Mais les réflexions d enfants sont toujours inté-ressantes à entendre, parce qu'elles sont la plupartdu temps marquées au coin d'une implacable logi-que.

Nous autres « grands », en avons souvent moinsqu 'eux. En tout cas, pas toujours autant de bonsens !

Ami lecteur, mûr et grave, auriez-vous fait cettetrouvaille que si le Créateur avait donné au mondedes. Eve barbues , leurs enfants n'auraien t reçu qued'épineux baisers ?

Le Tout-Prévoyant a bien fait ce qu 'il a fait endonnant à nos enfants des mères à la peau douce etveloutée comme celle de leurs petits . Elles peuventembrasser et se laisser embrasser sans provoquerde brûlures...

Tandis que nous, les hommes, les rugueux pa-pas, quel ques heures après le passage du rasoir,nous ne pouvons déjà plus tendre impunément lajoue où nous aimons tant qu 'on dépose un baiser.

Décidément, nous méritons d'être appelés le« sexe fai'dl ». Et de surcroît piquant , bien sûr !

Freddy.

du prestige de la métropole et de la lutte contre lecommunisme asiatique. Aux dernières nouvelles, il sem-blait qu'une entente pourrait être réalisée avec le Viet-Nam et peut-être avec le Viet-Minh.

L'Islam se réveille un peu partout dans les colonieset les protectorats, ce qui a causé à la France pas mald'embarras en Afrique du Nord. Si le calme paraît êtrerevenu en Tunisie, il y a toujours de l'effervescence auMaroc où les partisans du sultan déposé ne renoncentpas à la lutte.

o o o

En EXTREME-ORIENT, les Etats-Unis entendentque le Japon reconstitue son armée, alors que la cons-titution imposé e à ce pays au lendemain de sa défaitepar le général Mac Arthur le lui interdisait formelle-ment. L'opinion nippone est, paraît-il , assez partagéeà ce sujet.

o o o

Le grand événement prochain sera certainement laCONFERENCE DE GENEVE où le sort du mondesera entre les mains des « Quatre Grands » et des porte-parole de la Chine de Pékin. En sortira-t-il un nouveaustatut international ou arrivera-t-on au moins à résoudrepacifiquement les questions épineuses du réarmementde l'Allemagne, du confli t coréen et de celui d'Indo-chine ? M.

Gasser Transports - Tél. 6 12 50

Page 2: Le Popol-Vuh - RERO DOC

LES SPORTSJ^ v as^m mmtam_______«iM_________ fi_ ________ _i

Le football du 14 marsPREMIERE LIGUE : Central-Sion, Martigny-Mon-

they, Montreux-Forward, Sierre-Union, Vevey-Boujean.C'est donc la reprise générale, avec l'entrée en scène

des équipes favorites : Martigny, Boujean et Vevey, trioauque l il faut maintenant ajouter Sion. La fournéeprend ainsi une importance toute particulière, tant ilest vrai que certains résultats pourraient modifier levisage du classement général.

Deux matches retiendront spécialement l'attention dessportifs : ceux de Martigny et Veyey. Le premier verrale leader aux prises avec un Month ey tou t feu et flam-mes et qui continue brillamment sur sa lancée de l'au-tomne dernier. L'arrivée du Servettien Peyla — qui re-prendra vraisemblablement sa place habituelle d'arrièrecontre Martigny — a donné encore plus d'assurance,plus de mordant aux « rouge et noir », physiquementdans une forme déjà enviable.

Martigny, qui n'a pas eu l'occasion de s'entraîner ra-tionnellement ces dernières semaines, va au-devantd'une tâche très difficile. La supériorité technique qu'onaccorde à ses joueurs sur les Montheysans sera-t-ellesuffisante pour contrer efficacement la « furia » bas-valaisanne ? Ceci reste- à prouver, en attendant avecintérêt de voir comment les Gollut, Friedlànder, Per-réard, Giroud et Rickli (une ligne formidable, sur lepapier) s'y prendront pour forcer la défense Chervaz-Rippa-Peyla. La lutte sera passionnante et risque deprendre fin sur un score serré. Un match nul ne serai!pas une grosse surprise.

Le choc de Vevey intéressera surtout les Martigne-rains qui verraient d'un bon œil les équipes s'en retour-ner dos à dos ou, mieux encore, Boujean perdre les deuxpoints. Il ne faut pas oublier que les Biennois sont ac-tuellement les rivaux directs des Octoduriens. Une dé-faite à Vevey — n'y comptons pas trop — les mettraientdonc quelque temps hors de course.

Le voyage des Sédunois à Fribourg n'est pas absolu-ment de tout repos, car un adversaire menacé par larelégation peut avoir des sursauts d'énergie étonnants.Central ne joue d'ailleurs pas si mal et Sion fera biende prendre les choses au sérieux.

Quant à Sierre, il a «ne occasion idéale de gagnerdeux points précieux et dc prendre en même temps la re-vanche du 3 à 2 subi l'automne à Lausanne. Il s'agirade ne pas la laisser passer.

DEUXIEME LIGUE : Lutry-Sierre II, St-Léonard-Vignoble, Chippis-Fully, Saxon-Aigle.

Les résultats de dimanche passé ont la plupart sur-pris les sportifs avisés. Tels la défaite de Saint-Léonardet les matches nuls réussis par Saxon et Lutry. C'est cequi rend compliqué un pronostic quelconque pour lesrencontres ci dessus. A première vue, on doit pouvoirfaire confiance à Lutry, S'aint-Léonard (qui joue chezlui) et Chippis. .Saxon , qui attend toujours sa premièrevictoire « at home », la remportera dimanche. Aigleperdit déjà chez lui par 2 à 1 au premier tour...

TROISIEME LIGUE : Saint-Mauricc-Muraz, Verna-yaz-Bouveret, Leytron-Vouvry, Monthey II-Fully.

S'il bat Muraz — qui est son plus dangereux rival -Saint-Maurice aura fait un sérieux bond vers le titredu groupe II, puisq ue sa victime aura 5 points de re-tard ! Et il ne restera que quatre matches à jouer. Au-tant dire que les jeux seront faits, bien que Leytronait encore un petit mot à dire. M'ais, ce sont naturelle-ment que des suppositions. Des surprises sont possibleslà comme ailleurs. Fully part légèrement favori dans sondéplacement sur les bords de la Vièze, où il a coutumede gagner.

QUATRIEME LIGUE : Dorénaz-Martigny IH, Trois-torrents-Collombey, Evionnaz-Monthey III.

JUNIORS, CHAMPIONNAT CANTONAL : Ver-nayaz-Châteauneuf, Sierre I-Chamoson I, Sion I-Grône.Martigny-Viège. F. Dt.

Le 3e Trophée de La Luysous l'égide

de deux grands championsGrâce à l'enthousiasme du Ski-club Saxon, comme

aussi des clubs environnants, les hauteurs de La Luysur Saxon connaissent depuis quelques années une vo-gue extraordinaire.

Bien plus encore dimanche 14 mars sera le rendez-vous de tous les « cracks» du ski qui se mesureronten un slalom géant. La participation de René Rey etde Raymond Fellay aux côtés desquels se joindront unepléiade de jeunes espoirs tel que Michel Carron, cham-pion d'Europe junior , Peter Kronig de Zermatt, etc.,donnera à ce 3e Trophée, un caractère vraiment excep-tionnel.

Aussi les organisateurs s'attendent-ils à juste titre àrecevoir, là-haut, une foule énorme, avide de sensationset prête à fêter, comme il se doit nos grands champions.La route est carrossable et le téléski conduira les skieursau départ des pistes merveilleuses.

6e Derby de ValeretteLe S. C. Choëx a le plaisir d'annoncer à tous les

sportifs vaiaisans qu 'il organise son 6e Derby de Vale-rette le dimanche 14 mars aux Giettes sur Monthey.

Comme ces années précédentes , le S.C. Choëx a faitappel aux meilleurs skieurs suisses romands et tous lescracks seront en piste.

Une sélection clés meilleurs skieurs savoyards sera audépart et la lutte que se livreront les clubs de Verbier,Champéry, Crans sur Sierre, Diablerets, llliez avec lesclubs français de Châtel, La Chapelle, Abondance, etc.,etc. sera des plus spectaculaire.

Dix challenges sont mis en compétition et de nom-breux et beaux prix récompenseront les concurrents.

Il est un challenge qui retient particulièrement et quiva susciter des luttes ardentes pour son attribution :c'est celui qu'a offert M. Wetterwald, bijoutier à Lau-sanne. Il s'agit d'un ski en or massif posé sur un soclede quartz. V.

Slalom géant de MédranLe S.C. Alpina , de Verbier , nous annonce sa grande

épreuve annuelle pour le dimanche 21 mars. Elle réu-nira à nouveau l'élite du ski suisse et probablement plu-sieurs « as » français . D'ores et déjà, on peut prévoirun beau succès à cette manifestation qui, heureusementne sera concurrencée par aucun concours important danstoute la région..*__ _ *_ _^_______________ ___¦____—i ——»__M_________-

£e*f matcieM IwS»du dimanche 14 mars * ? y.

M A R T I G N Y Stade Municip al

13 h. 20 Martigny jun. I - Viège jun. I

»™ Martigny IMonthey I

SI E R R E Stade des Condémines

13 h. 15 Sierre Jun. I - Chamoson Jun. I

15 h Sierre 1 - U.S. LausanneSAXON Parc du Casino

13 h. 30 Saxon Jim. I - Saxon Jun. II

">> Saxon 1-Aigle I

La « Gérondine » et la musique moderneSamedi soir et dimanche, à 17 heures, la « Géron-

dine » donnera son concert annuel.Le programme ne comprend que de la musique mo-

derne, de Ravel et Debussy (les grands noms de la mu-sique contemporaine française), jusqu'au jazz.

Jean Daetwyler essaye de donner dans ce concert unaperçu des formes variées et parfois inattendues de lamusique actuelle.

Du « Boléro » de Ravel , morceau classique dans sacomposition, jusqu'à « Golliwog's Cake-Walk », une desœuvres les plus étonnantes de l'étonnant Debussy, lesauditeurs pourront suivre l'évolution de la pensée musi-cale au cours des cinquante dernières années.

Une deuxième partie, entièrement consacrée au jazzclassique et moderne, constitue une expérience encorejamais tentée en musique d'harmonie.

Le ja zz, expression du désarroi et du dynamismecontemporain, reflète admirablement les tendances dis-parates et contradictoires de notre temps.

De la musique nègre d'un Duke Elfington aux raffi-nements d'un blanc comme Cole Porter ou Kurt Weil ,il y a toutes les aspirations, tous les besoins esthétiquesqui essayent de s'affirmer. Cette musique, incroyable-ment compliquée dans ses rythmes, chatoyante et colo-rée dans ses accords , se prête fort bien à la transcrip-tion pour grands ensembles d'harmonie.

JPpL Montheu^ _ft_ __>*'>«

Chute mortelle d'un enfantLe petit Etienne Gex-Collet, âgé de 2 ans et demi,

fils de Nestor, jouait sur la galerie de la maison queses parents habitent aux Neyres, lorsqu'il tomba sur lesol d'une hauteur d'environ 4 mètres. Il fut tué sur lecoup. Notre sympathie aux parents si cruellementéprouvés.

Un cours à MalévozLes fonctionnaires des pénitenciers ont suivi un cours

spécial organisé à leur intention par le Dr Repond.Plusieurs conférences ont été données par MM. le

professeur Clerc, de Neuchâtel, le Dr Gayrod, directeurdu pénitencier de Mulhouse, l'aumônier de Bellechasse,le Dr Repond, etc.

Depuis 50 ans...

LO RENOftlIYIËEect utilisée cn Valais et donne entière satisfaction I

Les Giettes sur MontheyRENCONTRE FRANCO-SUISSE

6e Derbv de vanSlalom géant (2 manches)organisé par le S,C. Choëx

10 Challenges en compétition

Service de cars : Départ Gare A.O.M.C.

Soirée familière (voir communiqué)

|P 5!fe / $ î _ le Trophée M

l *W^ \ Saxon, 14 mars 1954 ^^m . \

y ^-^^^^-^r^^^^^-

FullyUN « MAILLOT JAUNE DE LA CHANSON » A

FULLY. — La Jeunesse radicale de Fully donneradimanche le 14 mars ses représentations théâtrales an-nuelles au Cercle radical. Au cours de celles-ci la bellevoix de Mme Monique Bruchez-Vouilloz, détentrice dumaillot jaune de la chanson, se fera entendre dans unrépertoire choisi. Les jeunes de chez nous interpréte-ront « L'Avalanche », drame valaisan en 1 acte du cha-noine Louis Poncet , ainsi que «La Foire au Mariage »,comédie en 1 acte d'André Marcel.

Invitation cordiale. (Voir aux annonces.)SOCIETE DE DEVELOPPEMENT. - Nous rappe-

lons à tous ceux qui s'intéressent à cette société quel'assemblée constitutive aura lieu samedi soir à 20 h.au collège. Tout le monde est cordialement invité.

CONCERT DE L'« AVENIR ». - (Corr.) - La fan-fare « L'Avenir » conviait dimanche dernier au CinéMichel ses amis et sympathisants à sa soirée annuelle.Le programme musical, des mieux choisis, fut exécutéavec beaucoup de maîtrise sous la direction de M. Mar-tin Carron.

L interprétation de-certains morceaux s avère parfoisdélicate lorsqu'une fanfare compte parmi ses membresun lot de tout jeunes musiciens. Ce ne fut pas le caspour l'« Avenir », et, malgré un rajeunissement trèsmarquant, le public n'a pas eu à subir les désagrémentsdes sons « cuivrés » qui ôtent souvent tout le charmed'un morceau. De ce côté-là, l'« Avenir » est en netprogrès et ses musiciens sont doués d'une sensibilitémusicale qui leur permet de satisfaire les plus exigeants .

« Durandal », comédie en 1 acte, termina cette agréa-ble soirée sur une note de bonne humeur qui contras-tait quelque peu avec les instants d'attention graves etméditatifs, du concert.

A la réception qui suivit , d'aimables paroles furentéchangées entre le président de la fanfare et diversespersonnes représentant les sociétés locales et des com-munes avoisinantes ou amies.

SaxonCONFERENCE. - La population de Saxon est infor-

mée qu 'une conférence contradictoire sera donnée cesoir vendredi 12 mars, à 20 h., à la salle de gymnasti-que, par M. Louis Perraudin, député du Mouvementsocial-paysan-indépendant.

La causerie aura pour objet les votations du 21 marsprochain , concernant l'emprunt de 20 millions, la loisur le timbre et la loi sur le développement des indus-tries.

CONCERT DE L'« AVENIR ». - L'« Avenir » a leplaisir de convier tous ses amis à son concert annuelte samedi 13. Par un programme de choix elle espèresatisfaire les plus difficiles, et par la soirée qui suivradérider les plus moroses. Chacun rentrera au petit jouren se disant : « C'était une gentille soirée ».

Importantes décisionsde la Grande Dixence S.A

Dans son programme de grands travaux, la Super-Dixence S.A. avait prévu de construire des centralesélectriques à Sembrancher et au Guercet, près de Mar-tigny. Or , on apprend que ces projets ont été abandon-nés, en faveur d'une usine qui sera édifiée à Bieudron ,commune de Nendaz.

Petites nouvelles de chez nousUn contremaître des chantiers d'Arolla , M. Camille

Sierro, a fait une lourde chute sur la chaussée depuisle balcon d'un café à Evolène. Relevé sérieusementblessé, il a été transporté à l'hôpital de Sion.

— Un nommé Maurice G., de passage à Sion, a étésurpris au volant d'une auto qu'il cherchait à mettreen marche et mis k. o. par son propriétaire, M. Dussex.L'homme a été mis à la disposition du juge instructeur.

— La fanfare « L'Avenir » d'Isérables donnera sonconcert annuel dimanche soir. La partie musicale, diri-gée par M. Martin, sera suivie d'une comédie.

Chez nos institutricesLa Société des institutrices du Valais romand, que

préside Mlle Yvonne Gross, de Salvan, tiendra ses assi-ses, samedi 20 mars, à l'Ecole normale des institutricesde Sion.

A l'ordre du jour figure notamment l'examen du pos-tulat déposé, le 6 février 1954, sur le bureau du GrandConseil, postula qui préconise une réforme de l'ensei-gnement primaire dans le sens du développement arti-sanal , industriel et agricole du Valais, ainsi qu 'une aug-mentation du temps de scolarité annuelle obligatoire.

Le festival des fanfaresbas-valaisannes

La Fédération des musiques du Bas-Valais, quigroupe aujourd'hui 22 sociétés, a confié, comme nouslavons déjà annoncé, à la fanfare de Vernayaz l'orga-nisation du festival 1954.

Le comité d'organisation est depuis quelque tempsdéjà en plein travail sous la présidence de M. MarcRevaz, secondé par MM. Oscar Moret , Paul Barlatayet Pierre Décaillet. La compétence de ce comité « adhoc » et des chefs des différentes commissions est ungage certain de réussite.

Les dates des 29 et 30 mai ont été retenues pourcette brillante manifestation qui , d'année en année,connaît un succès toujours plus éclatant.

Vernayaz ne faillira pas à la tradition et se prépareavec minutie à recevoir les quelque mille « fanfarons »que groupe la Fédération bas-valaisanne.

Le comité de presse.

S St-MauriceAccident

M. C. Curdy, circulant à moto en ville de St-Mau-rice , a dérapé tout à coup et a fait une lourde chutesur la chaussée. Relevé avec des plaies à la tête et uneforte commotion, il a été transporté à la clinique Saint-Amé.

Récital RomascanoBeaucoup de jeunesse hier soir jeudi au récital donné

par Sté phane Romascano et Mme Dobos. Beaucoupd'enthousiasme aussi. Les J. M. ont leur public assuréà chaque nouvelle démonstration de leur vitalité et c'estde bon augure pour les jours à venir.

Un soldat fait une chute de 100 mètresAu cours d'une patrouille à skis dans la région de la

cabane des Violettes (2137 m., entre Bella Lui et Mont-Bonvin , au-dessus de Sierre), un soldat du Val d'Anni-viers, Euchariste Bonnard , de St-Jean , né en 1924, afait une chute d'une centaine de mètres.

Il a été transporté à l'hôpital de Sierre, mais son casne présente aucun caractère grave.

Les patois vaiaisansLes bases pour la formation d une association valai-

sanne des patoisans viennent d'être jetées. Plusieurspersonnalités invitées à une récente assemblée à Sionprésentèrent des suggestions intéressantes, notammentMM. Montandon , promoteur d'une fédération suisseromande de patoisans , Maurice Zermatten, écrivain,Schulé, directeur du glossaire des patois romands, etc.

CollombeyCHUTE D'UN BALCON. - La petite Marie-Thérèse

Stucki est tombée du balcon de 1 appartement de sesparents et est venue choir sur une charrue. L'enfant,âgée de 4 ans, a été relevée avec un bra s cassé et descontusions.

SalvanSOIREES ANNUELLES DE LA FANFARE MU-

NICIPALE. — Elles auront lieu dimanche, puis le ven-dredi 19 mars (St-Joseph), à la salle paroissiale. Avecle concours des « Compagnons du Gay-Savoir », quiprésenteront une comédie en 1 acte , « Consultation de1 à 3 », d'André de Lorde et Jean Mercèle , les musi-ciens de Salvan feront passer d'agréables instants àleurs auditeurs. Un programme musical sélect a été misau point sous la direction de M. Jean Monod,

Société valaisanne de LausanneLors de son assemblée annuelle, la Société valaisan-

ne de Lausanne a formé son comité, pour l'exercice1954-1955 , comme suit :

Président : Jean Constantin ; vice-président : GastonGaillard ; secrétaire : Jean Zmilacher ; vice-secrétaire :Albert Tschopp ; caissier : Arnold Landry ; membresadjoints : Albert Genoud et Camille Coutaz ; dames debienfaisance : Mmes Pierre Graber et Alexandre Bu-j ard ; rédacteur du journal : Jean Zmilacher.

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Station cantonale pour la protection des plantes :

Eglise réformée évangéliqueDimanche 14 mars : Martigny, culte à 9 h. 45

Charrat, culte à 15 h. — Saxon, culte à 20 h.

ETRANGERLe drame des prêtres-ouvriers

L'ordre donné par le Vatican aux « franc-tireurs » del'Eglise catholique d'avoir à interrompre leur aposto-lat dans les milieux les plus misérables, ou les plus re-belles à la religion, de la population ouvrière française,cet ordre a causé un profond malaise chez tous leschrétiens. Dans un éditorial intitulé « Obéissance obli-ge », « Témoignage Chrétien » souligne que la décisiona été prise par la hiérairchie et qu'il convient de s'incli-ner, mais cependant sams dissimuler le drame :

Dans la mesure même où ces chrétiens vivent del'Eglise ils accepteront les décisions prises par la hié-rarchie. Leur obéissance restera totale : s'il leur fautentrer dans une nui t de prière, afin d'y voir plus clairdemain, ils le feront. Mais c'est à cause même de cetteobéissance qu'il faut , une fois encore, que leur cri d'an-goisse soit entendu...

Il faut que chacun prenne ses responsabilités et mesu-re ce qui est en cause : dès maintenant, le scandale pro-voqué parmi les incroyants qui commençaient à regar-der l'Eglise avec amitié et confiance est tel, qu'onn'aperçoit ni quand , ni comment il pourra être levé :« Vous êtes, nous disent-ils, les dupes d'une opérationpolitique. Lorsque vous affirmez que ces décisions nesont pas de cet ordre, vous nous prenez pour des imbé-ciles, ou vous vous dérobez vous-mêmes à la réalité. »

Encore une fois, ce raisonnement n'est pas le nôtre.Mais le drame commence avec notre silence : car com-ment pourrons-nous expliquer aux incroyants les raisonsdes décisions de tous ordres que prend l'Eglise si nousn'en comprenons plus le sens ?

Dans la soumission et le respect, il faut dire hum-blement que beaucoup de choses en ces jours nouséchappent. Le haut exemple de fidélité des pères Do-minicains nous aidera sans doute à les mieux saisir. Aeux tous qui acceptent aujourd 'hui de rentrer dans lesilence, nous voulons dire notre immense amitié.

Sombres journées au Mexique— Quinze ouvriers ont péri , aux environs de la petite

ville d'Irapuato, à la suite de l'écroulement d'un maga-sin d'entrepôt pour les grains. L'accident s'est produitpendant que les travailleurs rangeaient les sacs.

— Une véritable bataille rangée qui a fait douzemorts et six blessés, a opposé pendant quatre heures,près de Zacatepec, des bandits et un détachement destroupes fédérales. Tous les morts sont des bandits auxordres d'un certain Ruben Jaramillo dont les exploitsdéfraient la chronique depuis plusieurs semaines.' Sixsoldats ont été blessés, dont un grièvement.

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moi : tu es en âge de fonder un foyer. Unejeune femme n'aime guère , en général , voirson mari prendre ainsi le large. Il me sem-ble qu 'une situation stable , dans une entre-prise qui a fait ses preuves, serait pour toiinfiniment préférable. M. Denisot , l'onclede Nelly, voudrait , paraît-il , passer à unautre ses charges de gérant chez M. Dau-tret . Il cherche, pour le remplacer, unehomme intelligent et sur . Epouse la gen-tille Nelly, une femme artiste , poète , éru-dite selon tes goûts. Tu seras cet homme.

Phili ppe avait laissé parler sa mère sansl'interrompre. Lorsqu'elle eut achevé :

— Nelly, dit-il, est une excellente fille.Pas séduisante, mais simple et de causerieagréable. J'en ferais volontiers une bonnecamarade. Mais je ne l'épouserai j amais.

— Aurais-tu fait vœu de ne pas te ma-rier ?

— Non , mais j'en aime une autre.— Et qui ? Peut-on savoir ?— Ai-je besoin de vous la nommer ? Il

s'agit de Céliane , vous devez vous en dou-ter.

— De Céliane, cette profiteuse , cetteintrigante , qui n'est venue ici que pourmanger notre pain et me prendre mon fils.

Mme Dalmène était devenue cramoisie.Une expression méchante vieillissait ses

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traits. Phili ppe regardait avec une tristesseinfinie cette mère que la colère semblaitsoudain égarer.

— Céliane, dit-il posément , est bien in-capable de telles arrière-pensées. Sachez-le , c'est moi qui , le premier, suis allé àelle pour lui dire toute la joie que m'ap-portait sa présence. Depuis la mort de monpère, je me sentais si seul...

— Très flatteur pour ta sœur et pour moi.— Que voulez-vous, je suis un tendre

comme l'était mon père, je n'y puis rien.Vous ne vivez que dans l'admiration deJacqueline et celle-ci a toujours été beau-coup plus préoccupée de réaliser ses ambi-tions que de s'abandonner, au profit desautres , au moindre élan du cœur. Pourelle comme pour vous , je ne suis guèreautre chose, avouez-le, qu'une sorte d'êtreinexistant , pas trop bête , sans doute , etbeau garçon , mais incapable d'arriver parlui-même à quoi que ce soit d'intéressant.

— Des mots , interrompit Mme Dalmèneun peu douchée par cet exposé. Un effet ,surtout, de ton imagination touj ours prêteà exagérer dans un sens ou dans l'autre.

Le jeune homme ne releva pas la remar-que.

— Le plus triste, continua-t-il , c est quej'en étais presque arrivé à le croire etqu'ainsi vécue l'existence m'apparaissaitinsipide et sans attrait. Mais Céliane est

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arrivée. Sa gentillesse , sa jolie crancrie , laclarté et la sincérité de son âme ont sou-dain illuminé ma vie. En même temps quela confiance en moi , Céliane m'a redonnéle goût du travail , de l'effort soutenu...

— Elle t'a surtout ensorcelé. Et je recon-nais bien en elle la digne fille de son pèrequi ne vous faisait des grâces, comme leloup de l'histoire , que pour mieux vous du-per. J'y pense d'ailleurs : Céliane est tacousine germaine.

— Ma cousine... dit Phili ppe avec unpetit rire.

— Dame, la fille du frère cle ton père...Philippe ne répliqua rien. Quelques se-

condes il parut hésiter. Brusquement seslèvres remuèrent comme prêtes à dire quel-que chose . Mais il regarda sa mère, sonvisage irrité. Hochant la tête :

— Céliane, fit-il , a surtout un défaut àvos yeux : son manque de fortune. Maissavez-vous qu 'elle peut très bien , avec sajolie voix , gagner plus d'argent , le momentvenu, que Jacqueline et moi réunis dansnos carrières respectives ?

— De l'or dans le gosier... ricana MmeDalmène. Je connais la ritournelle. Sonpère ne cessait de nous en farcir les oreillesà propos de sa Lydia lorsqu'il s'est mis entête de l'épouser. Elle aussi avait soi-disantde l'or dans le gosier et devait gagner desmille et des cent. Ce qui ne les a pas em-pêchés de mourir tous les deux très jeunesencore, sur la paille.

— Oh I sur la paille... N exagérons rien.La villa d'Hossegor où oncle Michel estmort est , paraît-il , une fort jolie habitation.Céliane, je l'oubliais, en est aujourd'huipropriétaire, ce qui représente tout de mê-me un certain capital.

— Parlons-en ! Un capital qu elle refusesottement de faire fructifier. Céliane ne tel'aurait-elle pas dit ? Jacqueline, l'autrej our, lui a proposé pour sa villa une loca-tion absolument inespérée. Elle a repousséson offre avec des airs de reine offensée.Unc petite qui vit à nos crochets...

— Pas tout à fait , rectifia Philippe , puis-qu 'elle vous tient lieu , l'après-midi , de de-moiselle de compagnie, ce qui pourrait avecune autre vous coûter beaucoup plus cherque la nourriture et le logement.

— En voilà assez , brisons là , dit MmeDalmène en se soulevant sur ses coussins.Je vois que tu auras réponse à tout en cequi concerne cette petite . Un mot encore ,cependant : si tu l'épouses, je te préviens,je vous prierai de vouloir bien , tous lesdeux , quitter les Airelles sans espoir deretour.

Mme Dalmène se levait. Phili ppe s'étaitlevé à son tour et, spontanément , faisait legeste de soutenir sa mère. Lorsqu'il la sen-tit bien d'aplomb, il mit dans ses deuxmains viriles une des longues mains sèchesde Mme Dalmène. Puis , reprenant l'entre-tien où il en était resté :

— Non , mère , dit-il , vous ne ferez pascela. Vous êtes incapable d'une telle injus-tice. Ne me suis-je pas toujours montré bonfils ? Quant à Céliane , sans doute vous eût-elle témoigné, ainsi qu'à Jacqueline, plusd'affection si vous ne l'aviez pas tout desuite découragée. Et voyez... S'il ne tenaitqu'à moi, ce n'est- pas plus tard , c'est toutde suite que nous nous marierions. Elle s'yrefuse obstinément. Elle ne veut, dit-elle,lier ma vie à la sienne que lorsqu'elle seraà même de ne rien me devoir.

Il parlait avec chaleur et il apportaitdans ses mots une conviction qui eût peut-être ébranlé Mme Dalmène. Mais derrièreelle, il y avait Jacqueline. Jacqueline qui ,sur le point de voir Bob Dautret l'épouser,entendait bien que son frère épousât Nellyet devînt ainsi , dans la firme Dautret , unesorte d'associé qu 'elle pourrait mener à saguise et au mieux de ses intérêts.

Dégageant brusquement sa main :— Une mère de famille, déclara Mme

Dalmène sentencieuse, voit généralementjus te en ce Qui concerne ses enfants. Jem'efforce en ce moment de t'empêcher defaire une sottise. Celle qu 'a faite , ju stement,le père de Céliane en épousant sa Lydia etqui a si mal tourné , puisqu'ils ne sont mortssi jeunes tous les deux que pour avoir frayétoute leur vie avec la misère. Maintenant ,libre à toi de m'écouter ou non. Pour moi,ce qui est dit est dit.

Droite et raide , Mme Dalmène s'éloignavers la salle de bains contiguë à sa chambreet Philippe n'eut plus qu 'à prendre la porte.

Seul chez lui , il se mit tout de suite endevoir de faire sa valise. Il ne partait , lelendemain , qu 'à midi. Mais il éprouvait àcette minute comme un impérieux besoin cles'activer pour étouffer tout ce qui grondaiten lui de rancœur et d'angoisse.

Cette conversation avec sa mère l'avaitbrisé. Comme elle s'était montrée dure,inju ste , autoritaire I II ne voulait pas la ju-ger. C'était sa mère et il avait malgré toutpour elle cle grandes réserves d'affection.

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Le Popol-Vuh(Suite de la première page)

- J'en veux. — C'est bien, étends la main » . Lesmorts crachèrent dans sa main. « Tu ne mourraspas », lui dirent-ils. En effet, par la vertu de lasalive, qui était entrée en elle, elle avait conçudans son ventre ses deux enfants dont il seraquestion tout au long de la quatrième création.Lorsqu 'on lui reprochera son état de mère Ix-quic répondra : « Je n'ai j amais connu d'hom-me. » Plus tard cotte j eune fille qui avait conçuepar l'opération des Dieux instituera la confes-sion. (Les Chortis se confessent 5 fois par an.)Sa fill e, fxbalamqué fait fonction d'avocate enfaveur des morts qui n'ont pas été condamnés àl'enfer.

La quatrième création ou ère historique vajusqu'à la conquête espagnole. Le coqis deshommes de cette génération fut fait avec de lapâte de maïs. « Leur création fut seulement œu-vre surnaturell e : ils furent des hommes parfaitsde visage et des gens de belle et bonne appa-rence. Et ces hommes furent remplis d'allé-gresse parce qu'ils avaient découvert une belleterre pleine de délices où abondaient les épisj aunes et les épis blancs... Us n'eurent ni mèreni père. On les appelait seulement hommes mâ-les. « L'esprit divin est entré dans la vie hu-maine allumant dans l ame la 'lumière de laconnaissance et donnant à l'être sa physionomiemorale. » Mais l'avènement de Dieu dans l'âmeet dans la chair ne se fait que parce que le maïsa été la matière employée pour modeler lesêtres civilisés. »

Les hommes cle cette génération deviennentsi nombreux qu 'ils sont obligés d'émigrer ; ilss'en vont à Tula au Mexique d'où ils revien-dront plus tard , car beaucoup périssaient dévo-rés par le mal du pays. Au cours de leur péré-grination ils arrivent au bord de la mer qu'ilstraversent sur un banc de sable. A ce moment-là se produisit la confusion des langues : ils nepurent plus s'entendre entre eux.

Les hommes du début de cette époque pos-sédaient déjà le feu mais ils ne savaient pas l'al-lumer. L'ayant laissé éteindre au moment du re-tour dans leur patrie ils allèrent le demanderchez les tribus voisines leur offrant en échangedes présents de métal précieux. Ils l'obtinrent àla condition d'introduire dans leur religion dessacrifices humains ; mais cela était si contraireà la psychologie des quiches qu'il y eut des ré-bellions dans le camp.

Les hommes de la quatrième création se sou-venant des destructions des âges mythiques ontpeur de la fin du monde. Ils proclament l'im-

L'avis de la femme suisse

«SERF s'imposepour la grande lessive f»

«Suis-je la seule à éprouver tant de fatigue ?»Mme Henriette P.: «Je ne sais, si la fatigueest aussi une faiblesse d'autres jeunes ma-mans! Je l'avoue , mes deux enfants me don-nent beaucoup de travail , c'est pourquoi jesuis heureuse et reconnaissante d'avoir SERF,qui facilite ma besogne. Oui avec SERF , lalessive est vraiment plus facile ! Il n 'est plusnécessaire d'adoucir l'eau , ni de frotter , ilsuffit en outre de rincer à l'eau froideet tout sent la propreté!» _______________________

UN PRODUIT DE MARQUEDE WAtZ _ ESCHtE S.A. BA

SE 27 B

Sa fierté et son souci«La propreté est le reflet de la personna-lité!» déclare Mme Lili T. à Fr. «Je puis êtrefière de mes nappes et de mes serviettes ,mais combien de fois ne les ai-je pas lavéesavec souci , jusqu 'au jour où j' ai découvertSERF ! Quel soulagement! SERF - je l'ai misà l'épreuve - ménage les tissus , même les plusdélicats. Avec SERF, les nappes et les serviet-tes deviennent telles que vous les désirez :rayonnantes de propreté et de blancheur!»

Il n en croyait pas ses yeux«Mon mari avait beau regarder ...Sa chemiseétait de nouveau si blanche qu 'il n'en croyaitpas ses yeux. Plus aucune trace des taches devin!» déclare Mme C. à O. «Je lui expliquaialors : Rends-toi compte, ces taches sontparties comme par enchantement, sans lemoindre frottage. Ce n 'est pas sorcier! J'aitout simplement utilisé SERF, qui ménage teschemises si chères !»

«Je m'étonne chaque fois... »Mme Claire L., R. : « ... je m'étonne chaquefois de la facilité avec laquelle SERF rendmon linge propre et blanc Je suis tout aussiravie de la nouvelle méthode SERF. Il suffi ten effet de retirer le linge ébouillanté de lachaudière et hop... de le plonger dans del'eau froide pour le rincer. Cela signifie pourune grande lessive un gain de temps con»sidérable !»

«Ce n'est pas un secret professionnel . ..»«Mme Lucie B. à B. : Combien de clientsm'ont déjà demandé: «Dites-moi. commentfaites-vous pour que votre blouse soit tou-jours propre et si soignée?» Je réponds cha-que fois : Je vous assure, ce n'est pas un se-cret professionnel ! Je lave tout simplementavec SERF. C'est pourquoi mes blouses sonttoujours d'un blanc si extraordinaire !»

• Pourquoi SERF rend-il le linge si propre. *• pourquoi le lave-t-il avec tant •• de ménagement? •

SERF ne dissocie pas le calcaire de l'eau. *° Il empêche ainsi la formation de ces *

vilains dépôts calcaires sur les tissus, d'où *• cette blancheur extraordinaire. •• SERF adoucit l'eau sans le moindre auxi- •• liaire et donne aussitôt une solution •• très riche en mousse. Elle est si active •• qu'elle pénètre jusqu'au cœur des fibres •• en aspiran t littéralement toute la saleté. •• Cette opération se fait sans avoir besoin •• de frotter, donc sans risque d'abîmer •• le linge. •

* Et surtout rappelez-vous:• Ne prenez que de l'eau etm du SERF! Les produits à• adoucir, à blanchir ou d• rincer sont tout â fait su-m perflus. Même si la solu-m tion devient foncée, ellem reste active fm

SaxonSOCIETE DE SECOURS MUTUELS. - La Société

de secours mutuels tiendra son assemblée générale an-nuelle à la salle du collège le mardi 16 mars à 20 h.

Le développement de cette société est constant etelle compte actuellement un effectif dc 1008 assurésadultes et enfants. Le montant total des prestations desecours versées en 1953 ascende à plus dc Fr. 30,000.— .Ce chiffre démontre les services considérables qu 'ellerend à tous ceux qui sont frappés par la maladie.

Tous les mutualistes sont cordialement invités à assis-ter à cette assemblée administrative qui sera suivied'une causerie de M..le ju ge cantonal René Spahr , pré-sident de la Fédération valaisanne des sociétés desecours mutuels , sur le thème suivant : « Perspectivesnouvelles de l'assurance maladie ». rnv.

FOOTBALL. — Reprise du championnat suisse defootball dimanche , au Parc des Sports. Saxon I, quis'est fort bien comporté dimanche à Pully, reçoit lacoriace et dure équi pe d'Aig le I, leader du groupe etcandidate à la promotion. Que d'émotions en perspec-tive !...

Succès universitaireA la Faculté de droit de l'Université de Fribourg,

M. Bernard Schnyder, fils de M. le conseiller d'EtatDr Oscar Schnyder, a obtenu sa licence en droit avecla mention « summa cum Iaude». Compliments.

mortalité de l'âme et affirment que l'homme estcréé à l'image de Dieu. Si les hommes du pre-mier âge ont dû lutter contre des géants ou desmonstres, ceux du quatrième continuent lalutte : forces du bien contre celles du mal, dela civilisation contre la barbarie.

Voilà brièvement esquissées quelques-unesdes curieuses traditions Maya ayant .trait plusspécialement à la religion. Mais c'est tout ledéveloppement de l'humanité, c'est la transfor-mation des formes économiques, sociales, artis-tiques, culturelles et religieuses que réminentethnographe de Martigny met en lumière dansce livre passionnant. Il serait intéressant demontrer en particulier comment la religion etles coutumes sont fonction de l'agriculture.

On peut dire aussi qu'aucun document ancienn'a brossé une fresque aussi vaste et lumineusede l'évolution de la vie sur la planète que lePop ol-Vuh expliqué et commenté par Girard . Sinotre savant valaisan a pu déchiffrer le sensesotérique de ce fameux manuscrit, c'est quedepuis 30 ans il habite au milieu des Maya dontil partage le genre de vie.

Il mérite toute notre admiration pour sa con-tribution à la science et pour l'honneur qu 'ilfait à notre canton. CL...n.

SERF donnele linge le plus propre de votre vie l

A propos de l'accès des animauxdans ies magasins d'alimentation

Le Contrôle des denrées alimentaires de Genève rap-pelle aux intéressés la teneur de l'article 21, alinéa 2,de l'ordonnance fédérale réglant le commerce des den-rées alimentaires , du 26 mai 1936 :

« Il est interdit d'introduire des chiens et de tenirdes animaux domestiques dans les locaux employéspour la vente des denrées alimentaires. »

Les commerçants sont donc invités à prendre toutesdispositions pour éviter que les chiens pénètrent dansleurs locaux.

En Valais , il y aurait lieu d'appliquer aussi plussévèrement cet article 21.

Dans nos stations de montagne, ne voit-on pas sou-vent des chiens entrer dans des magasins avec leurspropriétaires , et s'intéresser de trop près aux denréesà leur portée ?

EvionnazACCIDENT SUR LA ROUTE. - Lundi soir , alors

qu'il circulait à moto sur la route près du village , M.Roger Gay, d'Evionnaz , employé à la gare de St-Mau-rice, tamponna un attelage transportant les matériauxd'une entreprise de construction. On attribue cet acci-dent à la mauvaise visibilité provoquée par le passaged'un véhicule. M. Gay souffre d'une épaule et d'unejambe. Il a reçu les soins de M. le Dr Imesch.

Emprunt 2 % %Forces motrices de Mauvoisin S.AAfin de poursuivre le financement des travaux de

construction de ses centrales hydro-électriques dans leVal de Bagnes et dans la vallée du Rhône, la sociétéémet un nouvel emprunt de 50 millions de francs à2 !_ % d'intérêt. La durée de cet emprunt est de 20ans.

Communiqué aux viticulteursLutte contre l'acariose appelée plus simplement

« Court-noué » de la vigneEn 1952 et en 1953 le court-noué de la vigne a sévi

d'un façon très sérieuse dans de nombreux vignobles duValais.

Le vigneron doit savoir que la lutte contre cet aca-rien doit être menée, chaque année, avec un soin toutparticulier. Les traitements se font avant le départ dela végétation , en généra l après la taille. Bien mouillerles ceps et surtout l'extrémité des cornes et des bour-geons. Nous recommandons tout particulièrement l'uti-lisation de la bouillie sulfoealcique à 7 % additionnéed'un mouillant à 2 dl. %.

On peut remplacer les produits sus-mentionnés parun soufre mouillable à 2 % ou un dinitrocarbolineumaux doses prescrites par les fabricants .

Pour plus de renseignements on est prié de se mettreen communication avec le numéro 027 / 2 15 40, nou-veau service permanent enregistré.

Sta tion cantonale pour la protection des plantes :

Issue mortelleNotre journal a brièvement signalé mardi l'accident

d'auto survenu entre Riddes et Saxon. Les deux passa-gers avaient été conduits à l'hôpital de Martigny avecdes blessures apparemment peu graves. Hélas, l'und'eux, M. Maurice Roduit, plâtrier-peintre, d'originevalaisanne mais demeurant à Genève, devait succomberà une hémorragie interne. Il était âgé de 50 ans.

LeytronBaptêmes : Michellod Nicolas, de Francis et de Mar-

celle Crettenand.Cleusix Anne-Fernande, de Fernand et d'Irma Bu-

oliard.Décès : Crettenand Micheline, de Jean-Pierre et de

Germaine-Emma Défayes.

Le prochain recensement du bétailLe Conseil fédéral a édicté une ordonnance aux ter-

mes de laquelle le 21 avril prochain un recensementdes chevaux , du bétail bovin et des porcs aura lieu dansun certain nombre de communes désignées au préala-ble. Les cantons qui le désirent peuvent remplacer lerecensement partiel par un recensement intégral. Si,dans un canton ou dans une commune, des raisons ma-jeures empêchent l'exécution du recensement le 21avril , le bureau fédéral de statistique fixera une nou-velle date d'entente avec les autorités cantonales oucommunales compétentes. L'exécution du recensementest confiée au bureau fédéral de statistique.

Avis aux pêcheurs amateursdu district de Martigny

Ouverture de la pêche aux canaux :dimanche 21 mars

Les permis sont délivrés aux pêcheurs domiciliés dansle district dès le vendredi 12 mars 1954 par le secré-taire :

1. au Magasin Hoirie Lucien Tornay, fers, Martigny-Bourg, tous les jours ouvrables de 8 h. à 12 h. etde 14 h. à 19 h., sauf les samedis après midi ;

2. le samedi 20 mars, de 14 h. à 19 h., égalementau Magasin Lucien Tornay, fers , Martigny-Bourg.

Le caissier de la Section de Martignyde la F.C.V.P.A.

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Page 6: Le Popol-Vuh - RERO DOC

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AVISLe programme du Corsocommence désormais tous

les mardis

¦ *. ., C * ' J - Location téléphone 6 16 22 p'»';. ;.'¦ ,-i ' * , • '. ,. '. . - . '. -.' ?.v' .'.<"-_ . -" . î

I___E __MC)_\f_ D_E en quelques lignes— Un père de famille, Cari Bongart, ancien combat-

tant, et cinq de ses enfants ont péri dans l'incendie deleur maison, à La Junta (Colorado).

— M. Roger Holmes, professeur de philosophie aucollège de Mount-Holyoke, à South-Hadley, a fait ladémonstration d'une « machine à penser », capable derésoudre les problèmes de logique formelle. Cet appa-reil, dont il a établi les plans, revient à 120 dollars.

— Deux skieuses ont été emportées par une avalan-che près de Salzbourg (Autriche) et tuées. Le total despersonnes qui ont trouvé la mort dans des avalanchescet hiver, en Autriche, s'élève à 148.

— M. Tommaso Pavone, chef de la police de Rome,a donné jeudi soir sa démission. On sait que son noma été mêlé au procès sensationnel qui a lieu actuelle-ment à Rome et dans lequel plusieurs hautes personna-lités de la capitale sont impliquées.

— Cinq femmes et cinq enfants ont été enterrés vi-vants à la suite d'un glissement de terrain qui s'est pro-duit à la suite de pluies torrentielles, avant-hier, prèsde Tjiandjur , à l'ouest de Bandoeng. La récolte de riza été entièrement détruite dans la région.

— Deux skieurs allemands sont morts accidentelle-ment dans la vallée de Samnau (Grisons), ensevelis parune avalanche.

A propos de la

— Selon le « Journal populaire » de Pékin, organeofficiel du parti communiste chinois, environ 100 mil-lions d'habitants de la Chine souffrent du manque denourriture, particulièrement du manque de céréales. Onestime à 500 millions la population de la Chine.

— Le dernier recensement officiel fait ressortir quela durée moyenne de la vie en Inde est d'environ 32ans 5 mois pour les hommes et 31 ans 7 mois pour lesfemmes. Le 42 % des garçons meurent avant l'âge de20 ans.

— Le préfet de police de Rome vient d'interdirel'usage et l'installation dans les bars, cafés et crémeriesdes petits billards américains.

— Sept Kikouyous ont été exécutés mercredi à Nai-robi ; six pour détention illégale d'armes à feu et leseptième pour meurtre.

— Le président Eisenhower a déclaré qu'il ne voyaitpas ce qui pourrait sortir actuellement d'une conférencedes chefs des gouvernements français, anglais, russe etaméricain, comme le propose M. Churchill.

Ce qui manque le plus aux hommes dans les gran-des circonstances, ce n'est ni le talent ni le jugement,mais le caractère et la volonté ; et souvent Te plusgra nd dommage provient plutôt de la faiblesse et d unetrop grande défiance de soi-même que de la présomp-tion et de l'extrême vivacité. F. Pananti .

Petit ABC des futures épouses!

Préparer un trousseau, n'est-ce pas un des plusbeaux événements dans la vie d'une femme? Lesdraps étalent leur blancheur, le damas flatte l'œilde son éclat merveilleux — un vrai trésor que laménagère traite toujours avec amour ! Ainsi leveut la bonne tradition-suisse !Et avec raison! Avez-vous déjà réfléchi à la valeurque représente votre trousseau? Il suffit decompter approximativement et déjà vous atteignezla coquette somme de Fr. 1000.—, 2000.—, 3000.—.Et si l'on tient compte de tous les ménagea enSuisse, on obtient un chiffre impressionnant unchiffre qui oblige !Les spécialistes de la SUNLIGHT ne se lassent dechercher, ils s'efforcent de trouver toujours mieux.Car la Savonnerie SUNLIGHT, la plus grandeen Suisse, n'aspire qu'à servir la ménagère! C'estainsi qu'elle vient de réaliser un progrès, digned'un grand mérite. Il s'agit du nouveau RADION«doux comme l'eau de pluie». Cela signifie que laménagère peut maintenant — soit au moyen d'une.chaudière ou d'une machine à laver — prodiguerà son linge la douceur même de l'eau de pluie. Il«st difficile de s'imaginer que RADION lave avectant de ménagement. Il faut l'avoir essayé soi-même et savoir qu'il contient du savon pur...d'où ces soins merveilleux ! E47

Pronfondement touches des très nombreux té-moignages de sympathie reçus lors du deuil quivient de les frapper et dans l'impossibilité de ré-pondre personnellement à chacun, l'épouse etles enfants deM. Félix Mayencourt, à Saxon

remercient très vivement toutes les personnesqui, par leur présence, leurs messages, leursfleurs, les ont entourés dans ces tristes journées.

Un merci tout particulier à la classe 1912, àla direction et au personnel des P.F.G. de Lau-sanne.

I

LOI SUR Li TIMBREIl semble que la loi sur le timbre qui sera soumise

au verdict populaire le 21 courant rencontrera un ac-cueil plus chaleureux que celui réservé au premier pro-jet qui échoua cle peu d'ailleurs lors de la consultationpopulaire.

Si l'on reconnaît que la loi nouvelle offre un systèmecohérent, clair, rationnel , qu'elle est plus souple, mieuxadaptée à la vie que la loi de 1875 toujours en vigueur,certains estiment les taux trop élevés. Ces craintes sontexagérée. La loi de 1953, combinée avec la réductiondes émoluments du registre foncier, ne signifie qu'unefaible augmentation des droits pour les actes de ventealors que les créances jusqu 'à Fr. 100,000.— sont frap-pées de taxes moins élevées que sous l'empire de l'an-cienne loi. Cette constatation revêt une grande impor-tance pour l'agriculteur qui, fréquemment, doit recou-rir aux établissements créanciers.

Quelques exemples le démontrent :Créances Droits actuels Droits nouveaux

Fr. 1,000.- Fr. 3.- Fr. 2.-Fr. 5,000.- Fr. 20.- Fr. 15.-Fr. 10,000.- Fr. 40.- Fr. 30.-!Fr. 25,000.- Fr. 125.- Fr. 100.-Fr. 50,000.- Fr. 275.- Fr. 250.-Fr. 75,000.- Fr. 450.- Fr. 375.-!Fr. 100,000.- Fr. 600.- Fr. 500.-.Fr. 125,000.- Fr. 750.- Fr. 750.-

VentesFr. 1,000.- Fr. S.- Fr. 6.-Fr. 5,000.- Fr. 30.- Fr. 30.-,'.Fr. 10,000.- Fr. 60.- Fr. 60.- jFr. 25,000.- Fr. 175.- Fr. 200.-.Fr. 50,000.- Fr. 375.- Fr. 500.-Fr. 75,000.- Fr. 600.- Fr. 900.-'Fr. 100,000.- Fr. 800.- Fr. 1,200.-'Fr. 125,000.- Fr. 1,000.- Fr. 1,500.-'

Pour les ventes de petite et moyenne importance, tesplus fréquentes en matière agricole, les droits demeu-rent quasi inchangés ; pour les autres, l'augmentationreste dans des limites acceptables. Les charges confiéesau canton exigent des ressources toujours plus grandes _nous ne connaissons pas l'impôt sur les donations, lessuccessions, les plus-values ; les droits analogues perçusà Fribourg, au Tessin, dans les Grisons sont très supé-rieurs.

II convient en outre de remarquer que la loi nouvelleexonère du timbre les actes dont la valeur n'atteint pasFr. 100.— et ceux conclus dans le but d'arrondir uneexploitation agricole ou de regrouper des parcelles agri-coles.

La loi nouvelle introduit dans notre système un droitde timbre fixe qui frappe certains documents ou rap-ports de droit qui ne sauraient être mis au bénéficed'une exonération totale et qui ne pourraient que trèsdifficilement, voire même inequitablement, être soumisau timbre proportionnel , notamment les promesses devente, les pactes d'emption , de préemption, les actes derétrocession et de résolution de contrats.

Relevons encore que ne seront frappés du droit deFr. 0.50 que les jeux de cartes utilisés dans un établis-sement public, alors qu'actuellement tout jeu de cartesest passible du timbre.

Pour ces raisons, les citoyens conscients de leursdroits, mais aussi de leurs obligations , approuveront letexte adopté par le Grand Conseil après un examenminutieux et répété et voteront OUI les 20 et 21 mars.

' ',: '.'t£_. i_ S

©NDES R O M A N D E S(Extrait de Radio-Télévision)

SAMEDI : 7.00 La leçon do gymnastique. 7.15 Informations.7.20 Premiers propos ct concert matinal. 11.00 Emission d'en-semble. 12.15 Variétés populaires. 12.30 Chœurs de Roman-die. 12.45 Informations. 12.55 Bon dimanche I 13.10 La paradedu samedi. 13.40 Vient de paraître... 14.30 La vie deu affaires.14.40 En suivant les pistes sonores . 15.00 Un trésor national : Lepatois. 15.20 L'orchestre léger dc Radio-Zurich. 15.50 L'audi-teur propose... 17.15 Moments musicaux. 17.30 Swing-Sérénade.18.05 Lc club des petits, Amis de 1 .adio-Laus . _ine. 18.55 Lemicro dans la vie. 19.15 Informations. 19.25 Le miroir du temps.19.45 Magazine 54. 20.15 Airs du temps. 20.30 La guerre dansl'ombre. 21.05 Jazz-Partout 1954. 22.05 Simple police. 22.35Entions dans la danse.

DIMANCHE : 7.10 Le salut musical. 7.15 Informations. 7.20Petit concert de musique ancienne. 8.45 Grand-messe. 10,00Cuite protestant. 11.20 Les beaux enregistrements. 12.20 La vierurale. 12.35 Course au trésor , départ. 12.45 Informations . 13.00Caprices 54. 13.45 La mazurka bleue. 15.15 Variétés internatio-nales. 15.45 Reportage sportif. 16.40 Randez-vous dansant. 17.00L'heure musicale. 18.00 Les grandes épopées (5). 18.15 La Mé-nestrandie , musique et instruments anciens et Pierre de Ronsard(1524-1585J. 18.30 L'actualité protestante. 18.45 Concert. 19.00Les résultats sportifs. 19.15 Informations. 19.25 QueUes visions..19.55 Refrains en cascade. 20.30 Chantcclcr , d'Edmond Ros-

Ôn dherohe ' ' I ' _—^^______________-» . .M.—— --- I ,. ,_... _¦___¦¦ ._— _¦ ' ™ - _

Les ménagères suisses¦

ont aidé Maggi à découvrir

le secret du

«bouquet» de légumes

Ce qui manquait j usqu 'ici au bouillon gras, c'était

le bouquet de légumes, cette saveur à la fois relevée

et délicate, absolument nécessaire pour arrondir et

comp léter le bon goût de viande.

Pour vous l'offrir dans toute sa plénitude, Maggi a

mis au point une série de recettes complètement

nouvelles qui ont été successivement soumises au

eboix de centaines de ménagères suisses.

C'est de cette collaboration qu'est né — plébi scité àune énorme majorité — le nouveau Bouillon gras

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MAG©^ .\ Bouillon gras extraol -ïSïi$C* __5_ à *° wan<k et aux Légumes

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LUNDI : 7.00 La leçon de gymnastique. 7.10 Petite aubatfc,7.15 Informations . 7.20 Propos du matin et le bonjour en musique.11.00 Musique pour passer le temps. 11.45 Vies intimes, vies ro.manesques. 11.35 Silhouettes lyriques : Les jaloux. 12.15 Mélo*dies populaires, Robert Stolz. 12.35 Informations. 12.55 Le ca-talogue des nouveautés. 13.20 Marcelle Meyer, pianiste. 13.40Concerto pour orchestre, Bêla Bartok. 16.30 Concert symphoni-que. 17.00 Pour les petits. 17.20 La rencontre des isolés. 17.50Rêverie, Debussy. 17.55 Le Népal , causerie. 18.15 Galerie gene-voise. 18.50 Micro partout. 19.15 Informations. 19.25 Instantsdu monde. 20.15 Comme une tombe, énigmes et aventures . 21.15Le voyage en zig-zag. 22.30 Informations. 22.35 Depuis quela terre tourne. 23.00 Pour clore...

MARDI : 7.00 Radio-Lausanne vous dit bonjour... et culturephysique. 7.15 Informations. 7.20 Premiers propos et petit con-cert matinal. 11.00 Emission d'ensemble. 12.15 Les documentasonores. 12.30 Le quart d'heure d'accordéon. 12.45 Informa*tions. 12.55 Les variétés du mardi. 13.30 Compositeurs suisse*,13.55 Deux Lieder, de Hugo Wolf. 16.30 Le duo Guy et Moni-que Fallot. 16.40 Mélodies de compositeurs anglais. 17.30 Edi-son , l'inventeur du phonographe et divertissement musical. 18.20Cinémagazine . 18.50 La session de printemps des Chambresfédérales. 18.55 Le micro dans la vie. 19.50 Les mardis dumonde. 21.10 La grille des vedettes. 20.30 Thérèse Deiiquey.roux. 22.20 Prélude de Pénélope, Gabriel Fauré. 22.30 Infor-mations. 22.35 Le courrier du cœur. 22.45 Le cabaret de laonzième heure.

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Recommandé par la centrale catholique française du cinémaSecrétaire général : Abbé Jean Dewavrin

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^w (Marf è gmfUne nouvelle industrie à Martigny

Après de multiples essais, Mme Yvonne Gatti vientde lancer une fabrication d'articles en lainages pourdames et enfants. Mme Gatti occupe trois personnesdans son atelier et donne du travail à quinze person-nes à domicile, réparties dans les vallées.

Quand le « bagnes » va régalerrois et princes...

La qualité du fromage fabriqué dans les alpages dela vallée de Bagnes n'est plus à vanter. Sa renommée,depuis des siècles, a dépassé les frontières du Valaispuis de la Suisse. Sa pâte fine et fleurant bon le gené-vrier permet d'en faire d'onctueuses raclettes ou fon-dues, dignes des rois. Détrônés ou pas, 0s en appré-cient toujours l'incomparable saveur...

C'est pourquoi nous n'avons guère été surpris d'ap-prendre que la Fromagerie valaisanne avait dû fairehonneur à une commande importante d'un grand hôtelde St-Moritz qui voulut en régaler un ex-roi et sa suite ,sous forme de raclette. Et cette semaine encore une« pièce » de taille a été expédiée par avion pour Nice,à l'adresse d'un hôtelier valaisan qui veut , lui, délecterle prince de Monaco et ses amis d'une fondue dont ilsgarderont un souvenir imp érissable.

Fromage de Bagnes : délicieux messager du Valais !

Société de tirNotre stand sera ouvert pour des tirs d'entraînement

les dimanches 14, 21 mars et 4 avril, de 9 heures à11 h. 30.

Restaurant du Grand-QuaiSaucisses aux choux. Tranches, fondues, raclettes.

Gym d'Hommes de Martigny-BourgRépétitions tous les lundis soirs à 20 h. 30.

Club des boulistesCette société tiendra son assemblée dimanche 14

mars au Restaurant du Simplon.

SUISSELe 24e Salon de l'automobile à Genève

Le Salon international de l'automobile , de la motocy-clette et du cycle a été inauguré hier en présence denombreuses personnalités suisses et étrangères. M. Ro-dolphe Rubattel , président de la Confédération, pronon-ça une allocution toute de circonstance et fort spiri-tuelle. Auparavant , M. Roger Perrot , président du comi-té d'organisation , avait donné d'utiles indications surle 24e Salon qui bat tous les records précédents , puis-qu'il groupe 517 exposants représentant 14 nations.

Coinsîns sous régie ?Dans sa séance de vendredi matin, le Conseil d'Etat

vaudois a décidé d'ouvrir une enquête administrativeau sujet de la commune de Coinsins dont le syndic , onle sait , fit passablement parler de lui.

Cette enquête est fondée sur des négligences répé-tées de la municipali té actuelle et le comportement gé-néral de scs membres. Une commission formée d'undéputé, d'un professeur à l'Université et d'un préfets occupera du cas.

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La revanche de Carnaval ?Le 28 février, alors que tout Martigny s'apprêtait à

fêter le Carnaval , les sportifs appr irent avec etonne-ment que Martigny I s'était fail « corriger » par Mon-they I. Les Montheysans virent là la certitude que leuréquipe est en plein redressement. Les Martignerainsmirent cette « veste » sur le compte du... Prince Car-naval ! —

Dimanche dernier, Monthey confirma sa bonne pres-tation du 28 en battant Central , 3 à 1, en championnat,tandis que Marti gny effaçait sa défaite de Monthey enréusissant un 3 à 3 contre Montreux en match amical.Il appartient donc maintenant à nos représentants denous démentir l'accident montheysan en prenant unbon départ à l'occasion du premier match et (déjà) der-nier derby de la saison. A 13 h. 20, match d'ouverture

C. A. S. et O. J.Dimanche 14 mars, course à la Tête des Etablons.

Départ à 7 h. 40 par le Martigny-Orsières (Verbier) ;retour par Riddes.

Ski-clubCourse subsidiée de la Saint-Joseph (trois jours)

Programme :19 mars : journée à Montana. Soir : coucher à la

cabane des Violettes. — 20 mars : Wildstrubel, descentesur Kandersteg. Coucher à Kandersteg. — 21 mars : Skià Kandersteg ou course dans la région.

Prix pour les 3 jours (coucher et transport) : Fr. 12.— .Pour ceux qui ne peuvent faire la traversée de trois

jours, sortie à Montana le 19 mars, prix : Fr. 6.—.Inscriptions jusqu'au mercredi soir 17 courant, chez

Georges Roduit (tél. 6 14 52).Assemblée des participants : mercredi 17 courant à

20 h. 30, au Café des Alpes.

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SPECTACLESCinéma Etoile, Martigny

La Direction de l'Etoile a le plaisir de vous présen-ter cette semaine un tout grand film français qui sortde l'ordinaire :

LES COMPAGNES DE LA NUIT, avec une inter-prétation sensationnelle de Françoise Arnoul , RaymondPellegrin, Nicole Maurey, Suzy Prim, Noël Roquevert.

Un grand reportage authentique puisé dans les dos-siers les plus secrets de la Préfecture de police à Paris,nous avoue la disparition annuelle de 15,000 femmes.Le metteur en scène Ralph Habib nous raconte com-ment ont disparu trois femmes parmi les 15,000.

Un film jamais osé jusqu'à ce jour et pourtant re-commandé par la centrale catholique française ducinéma.

Une véritable mise en sarde de la jeunesse féminine.N'attendez pas dimanche soir, car il y aura foule.

Location permanente. Tél. 6 11 54 — 6 11 55.

Un Grand Prix du rire au Ciné Corso• Fernandel dans BONIF ACE SOMNAMBULE, le

Grand Prix du rire. Fernandel est maintenant détectivedes nouveaux Grands Magasins où, grâce à des métho-des ultra-modernes, il fait merveille. Mais, hélas, sansle savoir , Boniface-Fernandel est atteint d'une horriblemaladie : il est somnambule... et chaque mois, la plei-ne lune le fait sortir de son lit et, par les toits et lesgouttières... il... Nous ne vous en disons pas davantagepour vous laisser la surprise de ce film qui vous ferarire aux larmes.

Fernandel est plus comique que jamais dans Boni-face somnambule.

Attention ! première de gala, ce soir mardi.

FULLY — Ciné MichelLA POCHARDE, d'après le célèbre roman de Jules

Mary.SAXON — Cinéma « Rex >

Vendredi 12 et dimanche 14 (samedi, relâche : soi-rée de l'« Avenir »).

L'AMOUR, TOUJOURS L'AMOUR.Un film optimiste, débordant de joie de vivre, avec

Brigitte Auber et Philippe Lemaire.Quand le coeur d'une femme est instable...

ORSIERES — CinémaLE VOLEUR DE TANGER doit vous faire tressail-

lir d'admiration tant par la frénésie des danseuses deTanger que par la féerie mystique du décor... La pas-sionnante aventure qui embrasse les dangers les plussauvages et les sensations les plus fortes.

ARDON. — CinémaPour raisons majeures, les séances régulières ne

reprendront qu'à partir du 20 mars avec un choix defilms spécialement adaptés pour le Carême.

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BAGNES ¦ CinémaCHACUN SON TOUR. Robert Lamoureux, le plus

charmant fantaisiste français que la radio et le cinémaont popularisé, nous revient dans un film gai entretous : « Chacun son tour ». Entouré d'artistes de talent,Robert Lamoureux vous fera passer deux heures d'in-tense gaîté. Samedi 13 et dimanche 14 mars à 20 h. 30.

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Jusqu'à dim. 14 (14 h. 30 et 20 h. 30)Le tout grand film français. Le cloude la saison.

Les compagnes de ia Nuitavec Françoise Arnoul, Raymond Pel-legrin , Nicole Maurey, etc.Dimanche 14 à 17 heures.Dernière séance : « L'Amour toujoursl'Amour ».

LA POCHARDEd apres la célèbre roman de Jules Mary

Vcntlrecli 12 et dimanche 14.Samedi 13 : Relâche. Soirée de 1*Ave-nir,

« L'Amour,toujours D'Amour »

avec Brigitte Auber et Philippe Le-maire.Un film optimiste, débordant de joiede vivre.

Pour raisons majeures les séances régulières ne reprendront qu'à partir d20 mars, avec un choix de films spécialement adaptés pour le Carême.

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CINÉMA - ORSIÈRES |Les 13 et 14 mars : |*

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Les Spectacles en ValaisMémento des 6 et 7 mars

CINEMASFULLY - Ciné Michel : La PochardeMARTIGN Y - Etoile : Les Compagnes de la nuit

Corso : Boniface, somnambuleMONTHEY - Mignon : Femmes de Paris

Monthéolo : La Belle de CadixORSIERES - Cinéma : Valeur de TangerST-MAURICE - Roxy : Sacrifice de MèreSAXON - Rex : L'Amour, toujours l'AmourSIERRE - Casino : Main dangeureuseSION - Lux : Les Amants de Minuit

Capitole : Marqué au ferVERNAYAZ - Cerf : Le Capitaine BloodVOUVRY - Elysée : Passion

FULLY - Salle du Cercle radicalDimanche 14 mars 1954, dès 14 et 20 heures :

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