Q Q Q U U U A A A L L L I I I T T T E E E D D D U U U T T T R R R I I I C C C O O O T T T S S S U U U R R R M M M É É É T T T I I I E E E R R R R R E E C C T T I I L L I I G G N N E E M M A A N N U U E E L L L L E E À À D D O O U U B B L L E E F F O O N N T T U U R R E E : : T T TH H HÉ É ÉO O OR R RI I I E E E D D DE E E L L LA A A T T TE E EN N NS S S I I I O O ON N N D D DU U U F F F I I I L L L ATHENEE SAINT JOSEPH ANTSIRABE A.S.J.A. EN VUE DE L’OBTENTION DU DIPLÔME DE MASTER EN TECHNOLOGIE TEXTILE FILIERE : Technologie Textile Présenté par : RAZAFINDRABE Rovatiana Harivelo Président du Jury : Pére CUOMO Mario Guisseppe Encadreur pédagogique : M. RAKOTONDRAMANANA Samuel (Professeur de l’ESPA département de Génie Chimique) Encadreur technique : Mlle Catherine STAUB (Manageur qualité Floreal Knitwear Madagascar) Examinateur : Dr. SATIADEV Rosunee (Professeur de l’université de l’Île Maurice / département technologie textile) Soutenue à Antsirabe le 3 décembre 2008 Zone industrielle ZITAL BP : 8302 Antananarivo Tel : (26120) 22 228 69 Fax : (26120) 22 289 24 E-mail : [email protected]Athénée Saint Joseph Antsirabe BP : 287 Tel : (26120) 44 483 19/20 e-mail : [email protected]
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QUALITÉ DU TRICOT SUR MÉTIER RECTILIGNE MANUELLE À DOUBLE FONTURE : THÉORIE DE LA TENSION DU FIL
Ce mémoire est le fruit d'un recherche pour l'obtention du diplôme de Master en Technologie Textile de l'University of Mauritius (UoM) en partenariat avec l'Université privée Athénée Saint Joseph Antsirabe Madagascar (ASJA)
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Présenté par : RAZAFINDRABE Rovatiana Harivelo Président du Jury : Pére CUOMO Mario Guisseppe Encadreur pédagogique : M. RAKOTONDRAMANANA Samuel (Professeur de l’ESPA
département de Génie Chimique) Encadreur technique : Mlle Catherine STAUB (Manageur qualité Floreal Knitwear
Madagascar) Examinateur : Dr. SATIADEV Rosunee (Professeur de l’université de l’Île
Maurice / département technologie textile)
Soutenue à Antsirabe le 3 décembre 2008
Zone industrielle ZITAL BP : 8302 Antananarivo Tel : (26120) 22 228 69 Fax : (26120) 22 289 24
Le rappel fil, comme nous le voyons sur le photo n°8, est une tige d’acier portant un
œillet dans la lequel passe le fil. Cette tige d’acier sollicite continuellement l’œillet vers le
haut sous une tension réglable.
Le rôle essentiel du rappel fil est d’absorber l’excédent de fil débité en fin de course
du chariot.
8. Les accessoires
Les outils accessoires nécessaires pour la confection d’un produit donné dépendent de
la spécificité de ce produit. Cependant, la peigne d’enfilage, la peigne de transfert, la peigne
de sélection, les fourches de transfert, et les poids sont des outilles standard pour tous
commande.
a. Peignes de selection (Photo n°9)
Les peignes de selection sont utilisé chez les métier rectiligne manuelle à double
fonture pour faire la selection des aiguille mise en action et des aiguilles en repos.
Source : AUTEUR
18
Cette selection se fait tout au début de l’opération. La photo n°9 présente une peigne
de selection côte 1 x 1 sur métier à jauge 10.
b. Peigne d’enfilage (photo n°10)
La peigne d’enfilage ou de rentrage est utilisée pour l’enfilage du fil sur les aiguilles.
Elle supporte les poids pour la traction du tricot tricoté.
c. Peigne de transfert (Photo n°12)
Sur métier à deux fontures, le transfert d’une fonture à une autre est un procédé
courant. En effet, les deux fonture n’entre pas forcement en action suivant les « classes de
maille » à réaliser. Exemple, si nous tricotons une base avec un côte 2 x 2 et le « corps » avec
un simple gersey nous avons besois de transfert d’une fonture à une autre.
d. Fourches de transfert (Photo n°13)
Ce sont des outils très utils pour faire des effet « fashioning » sur tout sur la bordure
du col ou au niveau de l’adhérence du corps et des manches (dos et/ou devant).
e. Les poids (Photo n°11)
Les poids jouent le rôle de tirage en s’agrippant sur la peigne de rentrage. Le tirage à
pour but d’exercer une tension sur les mailles tenues par les aiguilles pour assurer un abattage
correct de l’ancienne maille sur la nouvelle. Les poids se divise en deux résumé par le tableau
suivant.
Tableau n°3 : Différence en masse des deux types de poids
Type de poids MM PM GM Support Envelopper de plastique bleu 220g 244g 368g 180g
En fer 198g 406g 594g 210g Source : Auteur
Photo n°9 : Peigne d’de selection côte 1 x 1 sur métier à jauge 10
Photo n°10 : Peigne d’enfilage
Source : AUTEUR
Source : AUTEUR
Photo n°12 : Peigne de transfert
Source : AUTEUR
Photo n°11 : Les poids
Photo n°13 : Fourche de transfert
Source : AUTEUR
Source : AUTEUR
DEUXIÈME PARTIE :
Dynamique de la tension du fil sur métier
rectiligne
manuelle à double fontures
19
Section I : Généralité
I- Mécanisme de la formation d’une maille
1. Principe du tricotage à main avec deux aiguilles simples
Le terme « Tricotage » décrit la technique pour la construction des structures textile en
formant avec un fil continu des maillages ou « bouclage » verticale suivant le sens d’une
rangée. En effet, le terme tricoter date du 16ème siècle (David J. Spencer, 2001).
Le tricotage mécanique a pour base le tricotage manuel. Avant une description
détaillée du tricotage mécanique, nous allons faire un bref explication du tricotage manuel.
Le tricot qui se pratique à la main, le plus souvent, avec deux grandes aiguilles dont le
diamètre varie selon la grosseur du fil utilisé et la grosseur des mailles désirées. Le tricot sur
deux aiguilles s'effectue rang après rang : au bout d'un rang sur l'endroit de l'étoffe, on
retourne l'ouvrage pour travailler sur l'envers. L'étoffe obtenue est plane. Afin que l'ouvrage
soit droit sur ses bords, il est recommandé de ne pas tricoter la première maille de chaque
rang16-7. Les figures qui suivent expliquent la technique du tricotage à la main.
Figure n°14 : Tricotage à la main avec des aiguilles simples (épingles)
Dans la figure n°14 (A), nous remarquons qu’un rang de tricot est formé de mailles
dites « anciennes mailles » ou « courses » qui reposent sur l’aiguille A. D’autre part, l’aiguille
B est introduite dans la première maille et l’on dépose l’extrémité libre du fil sur la pointe de
cette aiguille B pour former d’autres boucles (un à la fois).
La figure n°14 (B), expose que l’aiguille B s’est dégagée de l’ancienne maille (1) par
un mouvement de recul complexe de telle sorte que la nouvelle maille (2) soit entraînée au
travers de l’ancienne. De la sorte, on obtient la première maille d’un nouveau rang de tricot
qui va se former sur l’aiguille B.
A B
20
2. Formation d’une maille sur machine
Au cours du tricotage, chaque aiguille s’actionne individuellement pour former une
maille. La formation des mailles se fait suivant une séquence bien déterminée.
Figure n°15 : Etapes de la formation d’une maille avec une aiguille à clapet pendant le
tricotage
Source : Auteur
Chaque observateur a sa propre interprétation et explication sur les étapes de la
formation d’une maille ou communément appelé « cycle du tricot »7. En générale une maille
se forme suivant cinq (5) étapes. Pour notre interprétation nous essayons de le subdiviser en
neuf (9) étapes (figure n°15) pour avoir plus de détail.
1 : - Une maille est formée, l’aiguille commence son ascension ;
2 : - Au cours de cette ascension, la maille ouvre le clapet ;
3 : - La maille glisse pour atteindre la tige de l’aiguille derrière le clapet ;
4 : - L’aiguille à atteint son ascension complète, la maille se réponse sur sa tige ;
5 : - L’aiguille commence sa descente, le nouveau fil est placé ;
6 : - L’aiguille poursuit sa descente, l’ancienne maille referme le clapet ;
1
2
3
4
5
6
7
8
9
21
7 : - L’ancienne maille referme le nouveau fil dans le bec de l’aiguille ;
8 : - La nouvelle maille est tirée à travers l’ancienne maille, l’ancienne maille
s’enlève de l’aiguille ;
9 : - L’aiguille à atteint sa position la plus basse, la longueur maximale du fil
absorbé (LFA) est atteint est la séquence se reproduit pour former des nouvelles
mailles.
En effet, sur une machine à tricoter, le paramètre de la formation d’une maille dépend
des cames, de la fonture, des aiguilles et sur tout de l’étirage6.
II- Différence entre le tissé et le tricoté
Le tissage consiste généralement à l’entrelacement ou entre croisement de deux fils,
suivant une fréquence et un diagramme (armure) bien déterminé. Dans le tissage, le terme
« trame » et « chaîne » sont employés pour désignés les fils suivant la longueur du tissu est les
fils suivant la largeur du tissu. Le nombre d’armure qui peut être produit dans le tissage est
indéfini. Dans notre étude, seuls la structure de base (le tissé plain (figure n°16)) fait l’objet
de notre discussion.
Le tricotage consiste généralement à « boucler » un ou plusieurs fils continus suivant
plusieurs directions. Deux familles de tricotage sont dénombrées : le « tricotage chaîne » ou
« warp knitting » et le tricotage trame ou « weft knitting ».
1. Apparence visuelle
L’apparence visuelle des structures textiles joue un très grand rôle dans la
différenciation des produits finis7.
Les figures ci-dessous nous montre les structures basiques des textiles que ce soit tissé
ou tricoté.
Figure n°16 : Tissu « plain weave » produit par tissage (Source : Auteur)
C’est la plus simple est la plus représentatif des produits tissés. Il est produit en
soulevant ou en abaissant les chaînes pour faire passé les fis des trames.
Trame
Chaîne
Vue de face
Vue de profil sens chaîne
Vue de profil sens trame
22
Figure n°22 : Tricot trame et tricot chaîne (Source : A R Horrocks et S C Anand, 2000)
Pour fabriquer un tissu tricoté chaîne, il est nécessaire d’utiliser plusieurs fils (figure
n°22). Le « warp knitting » est un type de tricotage où les fils passe le long de la structure.
Pour tricoter un tissu tramé (figure n°22), il suffit d’avoir un fil. Néanmoins, plusieurs
fils peuvent être utilisé ensemble ou séparément pour faire le tricot. Le tricot tramé est la plus
utilisé dans le monde7. D’ailleurs, la société utilise cette méthode pour réaliser ses tricots sur
les métiers (à commande automatique et/ou manuelle).
� Longueur de fil absorbé (LFA)
Une maille est constituée par une longueur de fil, c’est la « Longueur de Fil
Absorbé (LFA) ». La LFA est formée par la tête, les jambes ou les ailes et les pieds (figure
n°23).
Figure n°23 : Longueur de Fil Absorbé (LFA)
Source : Jonathan M. Kaldor et al, 2008
La longueur d’une maille joue un très grand rôle sur la dimension du tissu (vêtement)
produit. Les refus des produits sont largement dus à ce paramètre. D’autre part, elle à une
impacte économique directe sur la production. En effet, si la dimension d’un produit est
correcte mais la maille est trop serrée, la quantité de fil pour confectionner le produit
augmente et le coup du produit augmente par la même occasion.
Tête
Jambe ou ailes
Pieds
23
2. Caractéristiques physiques
Un produit textile a diverse propriété physique (le touché, le drapé, le confort
thermique, le regain, le rétrécissement, etc.). Par fois ces propriétés sont évaluées d’une
manière subjective selon le besoin des consommateurs. Pour cette étude nous allons nous
focaliser sur la stabilité dimensionnelle des produits tricotés.
Dû à leur élément constructif (comme nous venons de voir dans la première partie du
devoir), les produits tricotés est caractérisé par leur grande élasticité et à toujours tendance à
revenir à leur « forme énergétique favorable »28. Cependant, des « formes intermédiaires »
peuvent se produire ou peuvent être produite temporairement.
En pratique, la déformation d’une maille est multi directionnelle (figure n°24). D'après
la figure ci-dessus, nous limitons la déformation d’une maille dans un plan bidirectionnel. La
force appliquée est soit suivant le sens de la ranger et la colonne.
Conformément à la figure n°24 et la figure n°25 (A), la maille colorer en rouge
représente une maille à l’état relaxée. La maille colorer en vert et le (B) représente une maille
étirée dans le sens de la rangée. Enfin, la maille colorer en bleu est étirée suivant le sens de la
colonne du tricot.
Pour la fabrication d’un tricot, la densité des mailles à l’état relaxée est déterminée par
la longueur de fil absorbé (LFA) mise sous tension normale. Auprès de l’usine floreal, il
utilise un poids de 10 grammes pour la mesure de la LFA. Plus la maille est large (LFA), plus
le tricot est déformable7-6-15.
Figure n°24 : Configuration d’une maille sous différente condition de tension Source : Auteur
Figure n°25 : déformation d’une maille sous tension Source : Auteur
A
B C
24
Section II : Etude empirique sur la dynamique de la tension du fil
La connaissance de la tension du fil parcourant toutes les parties du tricot est un
paramètre technologique très important. Cette valeur influe directement sur la fréquence des
fils et des aiguilles cassés au cours du processus du tricotage7-25. Le calcul de la tension du fil
est basé sur des états d’équilibre qui sont déterminés graphiquement.
L’étude de la tension du fil dans un métier à tricoter relève du domaine du frottement.
En effet, c’est la force de frottement qui joue le rôle la plus important dans la dynamique de la
tension du fil pour un métier à tricoter. Plus encor, quand nous excluant le paramètre propre
des métiers circulaires avec le « Robbing – Back effect »21.
Pour avoir une bonne approcher à cette étude empirique sur la dynamique de la tension
du fil, nous allons fonder notre investigation sur l’étude du frottement. Dans la première partie
du devoir nous venons de voir le mécanisme d’alimentation du fil. Dans cette deuxième
partie, nous allons étudier la partie dynamique de ce mécanisme.
I- Dynamique de l’alimentation du fil
Pour l’alimentation du fil, nous limitons le système de la bobine au guide fil (figure
n°26). Le système incluant les plateaux (fontures) sera étudié ultérieurement, dans ces détails,
dans la partie dynamique de la tension du fil au niveau des fontures.
Figure n°26 : Les sous-systèmes du système d’alimentation du fil sur le métier
Source : Auteur
Sous système 1
Sous système 2 Sous système 3
Sous système 4
Sous système 5
θ
25
Le système d’alimentation du fil est divisé en 5 sous-systèmes. Pour cette théorie,
supposons que le système n’est pas au repos (système cinétique).
1. Sous système 1 : œillet de guidage du fil à l’aplomb du cône
Le sous-système 1 (œillet de guidage du fil à l’aplomb du cône) constitu le point de
départ du système. Quant aux forces exercées sur le fil en ce point, nous-nous limitons sur la
force d’attraction appliqué sur le fil (1fr
) et la force de résistance du fil (1tr
). Il est à remarquer
que la résultance de ces deux force (1Tr
où 111 ftTrrr
+= ) constitue la force de tension appliqué
sur le fil sur ce point.
Figure n°27 : Dynamique de la tension du fil au niveau du sous-système 1 (Source : Auteur)
Recherchons la relation entre l’angle d’écart α (où α = │θ - β│ où β est une angle
droite) et la tension du fil 1fr
en appliquant la relation fondamentale de la dynamique au sous-
système 1. Nous avons la relation : )
2cos(
11
αθ ±=
tf
Donc, la valeur de 1fr
dépend de la valeur de l’ange α. Au fur et à mésure que la valeur
de l’angle α > 0 (α positif) augmente, la tension du fil diminue. Dans le cas contraire, si
l’angle α < 0 (α négatif) augmente, la tension du fil augmente.
2. Sous-système 2 : œillet de guidage entre le tendeur et le premier
œillet
Le rôle principal de l’oeillet n°2 est de limiter le phénomène de vibration du fil
pendant l’absorption du tricotage pour la formation des mailles. Le fil qui passe à travers cette
deuxième oeillet de guidage subis une résistance minimale de frottement. Aucune courbature
n’est formée sur le fil. Le contact du fil à l’oeillet et minimal, voir même négligeable. De
plus, comme l’œillet est fabriqué avec un composé de céramique polis, l’effet de frottement
est très limité14. D'abord, la céramique limite les phénomènes thermiques pendant le
frottement et elle a une grande dureté permettant le poli spéculaire.
En bref, nous ne tenons pas compte du phénomène de frottement au niveau du sous-
système 2 (œillet de guidage entre le tendeur et le premier œillet).
β 1tr
1fr
1Tr
θ
α
26
3. Sous-système 3 : tendeur à coupelle
Le tendeur jour un rôle très important dans la dynamique de la tension du fil. Son but
est d’appliqué au fil une tension optimale pour le tricotage16. En effet, la tension correcte au
cours du tricotage, est assurée par le tendeur. Il freine le fil lorsque celui-ci est appelé à
travers le guide fil. La plus part de ces tendeurs (chicanes, coupelles) sont basé sur le
frottement plus ou moins grand du fil sur une surface adéquate.
Dans notre étude nous prendrons l’exemple du tendeur à coupelles. D’ailleurs, c’est le
type de tendeur qu’utilisent les métiers de la société d’accueil pour notre investigation.
Schématiquement un tendeur à coupelle est comme illustré ci-après :
Figure n°28 : Représentation schématique d’un tendeur à coupelle (Source : Auteur)
Un tendeur à coupelle est composé de (figure n°28 et photo n°14) :
- une vis de réglage (a) ;
- un ressort de pression (b) ;
- un écroue avec un « passe fil » (c);
- deux cymbales (d) ;
- rondelle, écrou de fixation et un chapeau (e);
Photo n°14 : les différents accessoires d’un tendeur à coupelle
Source : Auteur
a b c d e
a b c
d
27
Ceux qui nous intéresse dans le tendeur à coupelle sont les deux cymbales (d) et le
ressort de pression (b) avec l’écrou de réglage (a).
Figure n°29 : Le fil entre les cymbales du tendeur à coupelle
Source : Auteur
Des contraintes mécaniques localement énormes entraînent des déformations
élastiques et plastiques répartissant les charges (figure n°29).
Le principe du tendeur se base sur le précepte du frottement de glissement. En effet, le
frottement est une force qui s'oppose au mouvement relatif des deux corps17. Le frottement
sec, entre deux ou plusieurs surfaces non lubrifiées, est un phénomène complexe pour lequel
il n'existe pas de théorie fondamentale. L'expérience permet d'établir certains faits concernant
ce phénomène.
� La force de frottement est proportionnelle à la force qui presse les deux surfaces l'une
contre l'autre.
� La force de contact est indépendante de l'aire apparente de contact.
� La force de frottement cinétique est indépendante de la vitesse relative des deux
surfaces.
Lors des contacts surfaciques, dans notre cas le contactent entre le fil et les deux
cymbales, les zones réelles d'appui sont très restreintes (figure n°30).
Figure n°30 : Surface de contacte du tendeur avec le fil à l’intérieur (Source : Auteur)
Surface de contacte (A)
Surface de contacte (B)
Cymbale de la partie arrière du tendeur
Points de pression de la cymbale
Cymbale de la partie avant du tendeur
Pression appliquée par
le ressort
Pressions appliquées
par le ressort
FIL
A B
28
La théorie de la tension du fil appliquée entre le cymbale est représentée comme suit :
Figure n°31 : Le glissement au point de contacte entre deux cymbales et le cône de
frottement
Source : Auteur
4. Sous-système 4 : rappel fil
Comme nous avons déjà annoncé dans la première partie du devoir, le rôle essentiel du
rappel fil est d’absorber l’excédent de fil débité en fin de course du chariot. Néanmoins, il
fonctionne comme un régulateur de tension.
Figure n°32 : Excédent de fil débité en fin de course du chariot (Source : Auteur)
Le trajet du guide fil (L) est supérieur à la largeur de tricotage (l) de telle sorte que sur
une distance égale à )(2
1lL − on aura dévidé du fil sans tricote. Cet excédent de fil va être
maintenu sous tension par le rappel fil lors de l’inversion du mouvement.
Le rappel fil récupère la longueur de fil supplémentaire appelée en aval, le frein
l’empêchant de prendre le fil en amont.
D’autre part, le rappel fil influe sur la tension globale du fil à tricoter. La tension du
rappel fil (Г) est réglable. En effet, sur la base du tendeur se trouve une spire agissant comme
un ressort. La spire acquiert de l’énergie potentielle élastique lorsqu’on le comprime ou on le
tord.
L
l
½ L - 1 ½ L - 1
τ
2tr
3tr
3fr
2fr
Nr
Nr
Rr
Rr
2γ
1γ
A B
29
Dans ce cas, l’énergie potentielle élastique (Ep) s’exprime, en fonction de l’angle de
torsion α (ou de flexion) et de la constante de torsion C (ou de flexion).
Nous obtiendrons la relation :
Г ou 2
2
1 αCEp = avec α : exprimer en radiant
C : exprimer en m.N/radiant
Ep : exprimer en joule
L’ énergie potentielle élastique est une forme d’énergie mécanique potentielle. Elle a
été définie à partir du travail que les forces intérieures effectuent quand un système matériel
se déforme, en tenant compte du fait que, pour les systèmes particuliers considérés, ce travail
ne dépend que de l’état initial et de l’état final du système.
D’autre part, la longueur du rappel fil est un facteur notable, à n’est pas négliger, dans
l’établissement de la dynamique de la tension du fil sur le métier. En effet, la longueur du
rappel fil influe sur le coefficient de frottement du fil sur l’œillet de guidage avant le guide fil.
5. Sous-système 5 : œillet de guidage du fil au guide fil
Le sous-système 5, compose le dernier point avant que le fil passe dans le guide fil et
les aiguilles.
Au niveau de ce point, trois forces s’exercent sur le fil : la force de frottement de
glissement du tendeur (rétention du tendeur), la force d’étirement du rappel fil et la force
d’absorption pour la formation du tricot.
La représentation du concept au niveau du sous-système 5 est comme la suivante :
Figure n°33 : Dynamique de la tension du fil au niveau du sous-système 5
Source : Auteur
σ
2fr
2tr
λ 2Tr
σ
2fr
2tr
ελφ +=λ
ε
2'T
r
30
Les forces exercées sur le fil en ce point sont la force de résistance du fil (2tr
) et la
force d’attraction appliqué sur le fil (2fr
). La résultance de ces deux force (2Tr
et 2'T
r où
2222' ftTTrrrr
+=≤ ) constitue la force de tension appliqué sur le fil sur ce point.
II- Dynamique de la tension du fil au niveau des fontures
1. Généralité
Au niveau des fontures, les forces qui s’appliquent sur le fil sont plus complexes
(multidirectionnelle). Néanmoins, nous essayons de simplifier autant que possible notre
théorie sur sa dynamique cinétique.
Le calcul de la tension du fil exige une solution numérique avec des systèmes
différentiels non linéaire. La formulation de l'état de la non conformité de la vitesse du fil
traversant le métier est une difficulté spécifique pour l’élaboration de la représentation du
principe. Néanmoins, pour la représentation, nous admettons que la vitesse du chariot est
constante.
Dans cette section du devoir, nous allons élaborer la dynamique des deux possibilités
de tricotage sur un métier à deux fontures. Ce sont : l’activation des deux fontures et
l’utilisation d’une seule fonture pour le tricot.
2. Représentation schématique de la tension du fil
Comme nous avons déjà annoncé dans la partie précédente de cette étude, pour les
métiers rectiligne à deux fontures, deux lits d’aiguille peuvent s’actionner en même temps
pourvue qu’ils sont disposés en quinconce pour éviter la cohésion de la tête des aiguilles
(photo n° : ).
Photo n°15 : Mécanisme de l’alimentation du fil sur un métier rectiligne à deux fontures
Source : Auteur
31
Sur ces photos, le mécanisme d’absorption du fil n’est pas très clair. En effet,
l’absorption du fil suit le chemin de cames. Comme l’ascension des l’aiguilles, leurs chute
suit un angle bien défini par la formes des cames. Cet angle forme la progression de la chute
des aiguilles (figure n°15). Ce sont les chutes des aiguilles qui forment les mailles.
Le départ d’un tricot commence par le rentrage (photo n°15). Le diagramme de la
course de fil pendant le rentrage (figure n°34) est, selon notre étude, le point de départ pour la
connaissance du mécanique de tricotage. Le diagramme est à la fois explicite et représentatif
pour la maîtrise de la tension du fil.
Figure n°34 : Diagramme de la course du fil sur un métier rectiligne à double fontures
Source : Auteur
Dans la figure ci-dessus nous notons par :
- L1 : la distance entre le tendeur et le guide fil ;
- L2 : la distance entre le guide fil et la première aiguille de tricotage ;
- L3 à L10 : la distance séparant deux fils ;
- 1Tr
: la tension du fil entre le tendeur et le guide fil ;
- 2Tr
: la tension du fil entre le guide fil et la première aiguille du tricotage ;
1NVr
2NVr
3NVr
4NVr
5NVr
1nvr
2nvr
1Tr
l t
MVr
lT
L1
L2 L3
L5
L6
L7
L8
L9
L10
L4 2Tr
3Tr
4Tr
5Tr
6Tr
7Tr
8Tr
9Tr
10Tr
Γ
32
- 3Tr
à 10Tr
: la tension du fil entre deux fils côte à côte ;
- 1NVr
à 5NVr
: la vitesse des aiguilles ;
- 1nvr
et 2nvr
: le rebond des aiguilles après sa descente ;
- MVr
: la vitesse du chariot (vitesse périphérique du chariot) ;
- Γ : taux de l’énergie potentielle élastique (Ep).
Dans ce diagramme, l’équidistance des aiguilles est représentée par lt. Cette distance
dépend de la jauge des métiers. La vitesse de l’opérateur (vitesse de translation du porte
cames) est décrit par MVr
. La distance entre la tête de deux aiguilles en position basse est
représentée par lT. La distance entre les aiguilles en action change en fonction de la vitesse de
la chute Vr
des aiguilles qui est une superposition entre la vitesse MVr
du chariot et la vitesse
des aiguilles NVr
dans sa rayure.
Le mouvement des aiguilles (ascension et chute) est de l’ordre de millième de
seconde. La maîtrise de ce mouvement est difficile pour tout pratiquant.
3. Les poids sur une ou deux fontures actives
En outre, un poids est appliqué sur le tricot pour l’étirage (figure n°35 et figure n°36).
Figure n°36 : Etirement sur une seule fontures en action (métier à deux fontures) Source : Auteur
Figure n°35 : Etirement sur deux fontures en action (métier à deux fontures)
Gr
1tr
2tr
Gr
Tr
33
Ce poids est un élément essentiel pour la régularisation et la maîtrise de la tension du
fil pendant le tricotage. D’un côté, il assure la tombé des nouvelles mailles, d’un autre côté, il
conserve une tension régulière détirage entre chaque maille d’une aiguille (pour chaque
rangés). Pour un métier rectiligne à double fontures ; si les deux fontures sont en action la
force d’étirement du poids se partage entre les deux fontures (figure n°35); si une seule
fonture en action le force d’étirement est concentré sur une fonture (figure n°36).
TROISIÈME PARTIE :
Analyses et recommandations
(Réglage des métiers)
34
La recherche de l’excellence au travail a toujours été la priorité de la race humaine.
Une entreprise est dite performante lorsque les triptyque « coût – délai – qualité », c’est-à-dire
les ressources qu’elle met en œuvre, sont justifiées et efficaces, lui permettant de se
positionner avantageusement sur un marché en lui bénéficiant une marge d’avance sur la
concurrence.
Nous définissons par qualité l’ensemble de propriétés et caractéristiques d’un produit
ou service qui lui confèrent l’aptitude à satisfaire les besoins exprimés ou implicites3. Ainsi la
qualité devrait être maîtrisé pour en bénéficier pleinement de ses avantages.
La maîtrise de la qualité comprend la maîtrise des techniques et activités à caractère
opérationnel utilisées pour satisfaire aux exigences requises par la qualité.
Dans cette troisième partie nous allons essayer de donner des solutions à la fois
pratiques que théoriques aux éventuelles problème rencontrer par la société au niveau de la
qualité de sa production en générale, et de la qualité sur la tension du fil en particulier. En
effet, selon notre analyse, la problématique réside principalement au niveau des réglages du
métier et sur la standardisation de la technique de d’approbation des « échantillons ».
Dans cette partie nous allons donner des solutions correctives et préventives sur la
partie technique de la machine. Nous définissons par machine l’ensemble du métier et de
touts ses accessoires.
Section I : Bâti
Comme nous avons déjà annoncé dans la première partie du devoir, le bâti est le
support du métier.
La société Floreal Knitwear Madagascar, suivant la spécificité et la particularité des
travailleurs malagasy à conçue sa propre bâti. On parle de spécificité, la taille des travailleurs
(taille moyenne homme – femme : 1 m 30 à l’épaule).
Cependant, ce qui nous intéresse le plus sur le bâti, c’est l’angle formé entre le support
vertical et horizontal du système d’alimentation du fil (figure n°37). Comme nous avons vue
dans la partie deux du devoir, cet angle joue un très grand rôle dans l’augmentation ou la
réduction de la tension du fil pour le tricotage.
35
Figure n°37 : Angle droit formé entre le support vertical et horizontal du système
d’alimentation du fil
(Source : Auteur)
Pour notre solution corrective, nous optons pour un angle de 90° (angle droite) entre le
support vertical et horizontal du système d’alimentation du fil.
Nous sommes persuadée que ce coefficient « angle » est très important. Toutefois,
c’est plutôt l’uniformité des angles sur cette structure pour toutes les battues des métiers qui
pose problème. En effet, d’après notre observation, la divergence (disproportion) entre la
mesure de cet ange d’un métier à un autre est très grande. Ce fait limite considérablement la
probabilité de copier la solution d’un problème de tension d’un métier pour un autre, ou tout
simplement de standardiser les solutions correctives prises. Le résultat de cette mauvaise
maintenabilité est la perte de temps pour la société. Perte de temps implique perte d’argent.
De plus, nous avons constaté que les matériaux utilisés sur cette partie du bâti ne sont
pas très résistants. Il s’avère que le type d’acier employé pour cette structure plie à l’effet de
la traction du à la tension du fil utilisé sur le métier et ne supporte même pas à son propre
poids. Pour notre solution corrective à ce problème, nous optons pour le renforcement de la
structure et en ce qui concerne la préventive nous recommandons l’utilisation de type d’acier
plus résistant pour la fabrication éventuelle des autres battues sur cette partie de la structure.
Section II : Tendeur
Le tendeur assure la tension correcte du fil au cours du tricotage. D’après la partie
deux du devoir, nous avons pu confirmer et démontrer l’exactitude de cette affirmation. Dans
la société, le réglage du tendeur par le biais du boulon de réglage (serrage) est différent de
mécanicien à mécanicien. De plus, il y a une disparité entre l’énergie potentielle élastique du
ressort de différent tendeur. Cette disparité limite la standardisation des réglages par le simple
fait de compter le tour de réglage sur le boulon de serrage.
Vue de profile
Horizontale Verticale
36
En outre, le facteur humain joue un très grand rôle sur le réglage. En effet, quand un
mécanicien règle le tendeur d’un métier donné. Celui-ci « tire » tous simplement sur le fil
pour vérifier sa tension. Cette méthode s’avère inadapté et trop aléatoire pour la mesure de la
tension du fil au niveau du tendeur, vu qu’un dérèglement minime endommage la qualité du
produit fini. Ainsi, nous jugeons primordial d’uniformiser la méthode de réglage du tendeur
des métiers pour tous mécanicien. Pour se faire nous allons inventer un « gadget » qui
permettra de vérifier la tension du fil au niveau du tendeur. Le gadget et schématisé comme
suit :
Figure n°38 : Tensiomètre expérimental pour tendeur
Source : Auteur
Le « tensiomètre expérimental » pour tendeur (figure n°38) est un outil sous forme de
cylindre de diamètre (d1) et de longueur (L). A l’intérieur du tensiomètre se trouve un ressort
de diamètre (d2) et de longueur (l2). L’un des extrémités du ressort est fixé au bout de l’outil,
l’autre est fixé à une tige qui sert à jauger le tendeur avec l’aide d’une autre tige qui se fixe au
deuxième bout de l’outil. En effet, la tige qui se fixe à l’extrémité du ressort glisse sur le
cylindre de l’outil à l’aide d’un petit rail.
A l’opposé des deux tiges du tensiomètre se trouve une graduation. Cette gradation est
utilisée pour connaître la valeur de la pression du tendeur et de le régler si besoin est.
A l’état relaxé l’ouverture du tensiomètre est de l1.
En effet, le tensiomètre est utilisé dans le but de calibrer les machines et de les
uniformisées, nous n’avons pas besoin de l’étalonné par rapport à d’autres instruments.
l1
l2
d2 d1
L
37
L’opération de mesure est très simple. La figure n°39 nous montre un tendeur mesurer.
Figure n°39 : « Tensiomètre expérimental » sur un tendeur à coupelle
Source : Auteur
Les tiges du tensiomètre sont introduites entre les cymbales du tendeur. Sous la
pression du ressort du tendeur la distance entre les tiges du tensiomètre est de l1a. Le
tensiomètre affiche une valeur sur sa graduation, c’est la pression du tendeur proprement dite.
Par la suite, selon la pression voulue pour le tendeur, l’opérateur peut augmenter ou diminuer
la pression du tendeur en tournant la vice de pression et en se referant à la graduation du
tensiomètre.
En outre, pendant notre stage, nous avons observés et examinés les tendeurs des
métiers que nous avons rencontrés lors de notre pratique sur les métiers et pendant notre
enquête auprès des mécaniciens et des tricoteurs. Au cours de ces entrevues, nous avons
constatés que plusieurs tendeurs sont endommagés. En effet, sur une même machine se trouve
plusieurs tendeurs. Ce sont, en majorité, les tendeurs des deux extrémités de la machine qui
sont abîmés.
Nous avons recensé des déformations sur les cymbales, des distorsions au niveau du
ressort de pression et des altérations sur le boulon de serrage. De plus, certains tendeurs
manque d’accessoires comme le ressort, une ou les deux cymbales et le boulon de serrage.
Ces anomalies que nous venons de citer sont les plus importants parmi d’autre jugées
« mineur ».
38
Section III : Rappel fil
Le rappel fil, comme nous avons déjà fait remarque dans les parties antérieures du
devoir, assure l’absorption de l’excédent de fil pendant le tricotage. De plus, nous avons vus
que le rappel fil est un ressort à spiral avec une énergie potentielle élastique que ne pouvons
pas négligée. Ce cette deuxième propriété du rappel fil qui nous intéresse le plus dans cette
étude. En effet, aussi minime soit-il, chaque petite force de tractions appliquées sur le fil peut
modifier la tension sur ce fil et par la suite l’aspect général du produit fini.
Comme ce n’est n’est pas de connaître la tension du fil qui est la plus important mais
d’uniformiser les métiers alors nous avons inventé un outil qui pourra l’outil être utile pour le
calibrage du rappel fil des métiers. L’outil est nommé tensiomètre expérimental pour le rappel
fil.
Figure n°40 : « Tensiomètre expérimental » pour le rappel fil
Source : Auteur
Le tensiomètre expérimental pour le rappel fil est composé d’un cylindre avec une
longueur (L) et un diamètre (D). Ce cylindre constitue le « corps » de l’outil. Ensuite, un
ressort de longueur (l) se trouve à l’intérieur du cylindre. Le ressort se fixe à la partie inférieur
du cylindre et prolongée par une tige sur sa partie supérieure. La tige se termine par un
crochet. Sur la partie inférieure de l’outil se fixe une griffe. La griffe est un dispositif de
fixation sur la partie inférieure de l’outil.
Sur la partie centrale de la tige se trouve une guide.
La longueur (lr) est la longueur du ressort à l’état relaxée avec une partie de la tige.
Identique au tensiomètre expérimental pour le tendeur, celui pour le rappel fil comprend aussi
une partie graduée.
L
l
lr
D d
39
Cette première partie est consacrée à la description de l’outil, dans la suite, nous
essayons de représenter l’outil sur le métier mesurant la tension du rappel fil (figure n°41).
Figure n°41 : Fixation du tensiomètre de calibrage sur le rappel fil
Source : Auteur
La griffe, sur la partie inférieure de l’outil, est fixée sur la troisième œillet (figure
n°41). Le crochet de la tige est fixé sur le crochet du rappel fil.
En effet, l’outil est incliné suivant la traction du rappel fil. Il ne reste plus que
l’opérateur note la tension du tendeur sur le cadrant de l’outil.
Nous remarquons que la longueur du rappel fil est un paramètre très important pour la
mesure. Pour uniformiser le calibrage des machines il faut que la longueur de leurs rappels fil
soit identique. Dans le cas contraire tous les résultats sont erronés.
Selon notre observation sur les machines, en jugeons sur l’état du rappel fil, plusieurs
appareils ont leur rappel fil endommagé ou abîmé. Ce qui mérite une correction au préalable
avant l’utilisation de l’outil. Cette correction est jugée primordiale pour l’optimisation de
l’uniformisation des résultats.
Griffe
Crochet
Troisième oeillet
40
Section IV : Cams
Les cams sont les éléments les plus importants d’un métier à tricoter. Dans notre cas,
le système de cam employé est la cam à noyer. Auprès de la société d’accueille, le réglage de
la cam se fait par le moyen des « cartons » (photo n°16)
Photo n°16 : Réglage de la cam à noyer
Source : Auteur
Sur la photo nous remarquons l’existence d’une graduation de zéro (0) à vingt (20).
Au milieu, pointant la gradation, se trouve le boulon de réglage. Et sur les deux côtés du
boulon, deux vices de réglage. Entre les vices de réglage et le boulon se place les « cartons ».
Comme nous venons de discuter dans les parties précédentes, ce sont les cams de
chute qui se règlent en hauteur pour déterminer la longueur du fil absorbé (LFA) pour une
maille.
Le réglage, selon le concept des constructeurs de la machine, se détermine par
l’ajustement du boulon de réglage sur la graduation. La position en hauteur des cams de chute
se règle par translation entre les deux vices de réglage. En effet, les deux vices de réglage
délimitent la translation des cams.
Le système de réglage avec les « cartons » (figure n°42) est très astucieux, d’une part,
vu le gain de temps pendant la manipulation des tricoteurs, et d’autre part, grâce à la précision
de réglage. Néanmoins, l’optimisation du système demande l’utilisation des « cartons »
calibrées.
En effet, les cartons se détériorent facilement par le phénomène d’usure, d’autre part,
selon notre constatation, les cartons utilisés ne sont pas standardisées d’un mécanicien à un
autre. Nous avons besoin d’un renouvellement des « cartons » ou plus exactement l’utilisation
des « cartons » plus solides et standardisées.
41
La solidité/consistance des « cartons » se joue avec la nature des matériaux avec la
quelle on les confectionnes. Nous proposons l’utilisation des matières plastique pour les
confectionnée. Etant donné que la solidité des « cartons » en papier n’est pas assurée. De
plus, avec le temps le papier se minci et perd leurs précisions et leurs valeurs.
Figure n°42 : Un « carton » (à gauche vue de face, à droite vus de profil)
Source : Auteur
Le « carton » est en forme de « T ».
- L : largeur de la tête ;
- h1 : hauteur de la tête ;
- h2 : hauteur du pied ;
- l : largeur du pied ;
- e : épaisseur ;
- H : hauteur total.
Son épaisseur est la partie la plus importante pour un « carton ». Cette épaisseur donne
la valeur du « carton ». Avec l’usure du papier la valeur de (e) diminue. D’autre part,
l’utilisation des matériaux de différentes natures pour une même valeur de (e) n’est pas très
recommandée. Cependant, la corrélation entre la valeur du « carton » et la longueur du fil
absorbé (LFA) qui pause problème en additionnant le facteur tension du fil. Nous
recommandons la confection d’une série de « carton » avec uniformisation de leur épaisseur
(nature des matériaux).
L
l
H
e
h1
h2
42
Section V : Poids
D’après nos études sur la théorie de la dynamique de la tension des fils au niveau des
fontures du métier dans la deuxième partie du devoir, le tirage joue un rôle très important
dans l’uniformisation de la tension du fil formant une maille de plus il assure un abattage
correct des mailles.
Cependant, comme nous avons annoncée dans la première partie, il y a deux types de
poids : ceux envelopper de plastique bleu et ceux en fer. La masse de ces deux poids est
différente. Dans ce cas il faut bien spécifier le poids à utiliser pour uniformiser la force de
tirage des panneaux sur le métier à tricoter. D’autre part, il faut tenir compte de la masse des
peignes de rentrage. Ils ont une masse non négligeable (256g pour les grandes peignes et 162g
pour les petites peignes) et devrait entré dans les paramètres de la modification d’un plan de
tricotage.
D’autre part, nous recommandons d’appliquer des marquages sur le métier pour
uniformiser la remonté des poids pendant le procédé de tricotage (figure n°43).
Figure n°43 : Marquage du point haut et bas pour le déplacement des poids
Source : Auteur
Sur la figure, H indique la hauteur total de la machine, d1 et d2 sont respectivement la
distance entre le marquage supérieur et inférieur a partir du niveau de la fonture du métier, D
constitue l’intervalle entre le marquage supérieur et inférieur. Si les poids se trouvent dans la
fourche de la valeur de D la tension est plus ou moins uniformisée dans le panneau.
En effet, au fur et à mesure que le panneau s’allonge le tricoteur à besoin de remonter
les poids pour garder, plus ou moins, l’uniformité de la tension du fil dû à l’action de tirage
dans la totalité du panneau. Il serait plus astucieux si un tel repérage est pratiqué et respecté
par tous les tricoteurs.
Fonture
H
d2 d1
D
43
CONCLUSION
Le travail de recherche, présenté dans ce mémoire, s’est inscrit dans le cadre de la
formation auprès de Floreal Knitwear Madagascar. En effet, entant que « Floreal Academy »,
nous suivons un programme de formation bien défini fourni par l’entreprise en même temps
que nous élaborions notre recherche pour le mémoire dans un intervalle de temps très
restreint. Pendant ce laps de temps, nous avons investi sur des enquêtes auprès des personnes
ressources, de plus, nous avons fait des pratiques en même temps qu’apprendre le principe
même du métier.
La recherche s’est orientée vers la qualité du tricot produit sur métier rectiligne
manuelle à double fontures en général, et sur la théorie de la tension du fil en particulier.
L’objet de la présente étude est d’appréhender et de cerner la matière première du
tricotage (le fil) et le principe même d’un métier à tricoter. La décomposition et l’analyse de
ces matériaux et machines constituent un préalable indispensable pour l’étude. Dans notre cas,
le travaille acquiert une notion plus étendue et plus complète car nous considérons chaque
composante comme une variable maîtrisable. Une première étape de l’étude a concerné
l’étude en détail de la composante fil (densité linéaire, titrage, torsion, diamètre) ensuite nous
nous somme concentré sur le métier et le fonctionnement de ses différents accessoires. Une
deuxième étape s’est orientée vers la conception d’une maille et la dynamique de sa
formation. Une troisième étape s’est concentrée sur le réglage de la machine à l’issu de la
quelle nous avons pus recommander une nouvelle approche sur l’accommodation et
l’uniformisation des réglages/calibrages des machines. De plus, nous avons défini les
conditions optimales d’utilisations des nouveaux outils de réglage/calibrage.
Les conclusions que nous avons avancées dans l’étude peuvent être utilisées pour
trouver des possibilités pour améliorer le processus du tricot. Plus loin, les résultats devraient
être utilisés pour apporter des innovations dans les matériels à utilisés et dans la surveillance
des principes pour la découverte des échecs pendant le tricotage et en apporter des solutions.
Cette étude, certes, est loin d’être exhaustive. Néanmoins, nous avons percés une
ouverture pour des nouvelles recherches. Parmi les perspectives futures introduites par cette
étude, nous pouvons suggérer de poursuivre l’étude dans l’expérimentation des nouveaux
outils. Il serait également intéressant de se concentrer sur l’étude plus approfondie des
« cartons » de réglage des cams.
Bref, nous avons exploré un monde nouveau à la fois passionnant et délicat.
44
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45
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VALEUR DE LA COEFFICIENT DE VARIATION DU TITRAGE DE FIL DANS UNE
BOBINE DE COTON
Tableau n°5 : Valeur de la Coefficient de Variation du titrage de fil dans une bobine de coton
(50% Uster Statics, 1997)
Count Range Ne Ring Spun Carded Rotor Spun Carded Ring Spun Combed
6’s – 10’s 2.2 – 2.0 1.5 …………….
10’s – 20’s 2.1 – 1.8 1.5 …………….
20’s – 40’s 1.8 – 1.7 1.5 1.5 – 1.8
50’s – 100’s ……………… ……………… 2.0 – 1.8
Source : Understanding the fiber-to-Yarn Conversion System (Dr. Yehia El Mogahzy
xiv
ANNEXE IV
COMPARAISONS DES METIERS RECTILIGNES ET CIRCULAIRES A AIGUILLES A CLAPET
Tableau n°6 : Comparaisons des métiers rectilignes et circulaires à aiguilles à clapet
RECTILIGNE CIRCULAIRE PRODUITS
TYPES PRODUITS
TYPES METIER UNE FONTURE
Métier monocylindre
Jersey uni 1 – 2 – 4 Jersey fantaisie dont Jacquard 2 – 10 – 6
Grand diamètre : cylindre ou cames tournantes Fausse fourrure 2 – 10
4
Tricoteuse une fonture
Petit diamètre : cylindre tournant 3 METIER DEUX FONTURES
A cylindre et plateau
Côte unie possibilité limitées 1 Sans report Côte fantaisie 1 – 2 Bord-côte tenant Panneaux avec bord côte 7 Mailles fantaisies 2 – 7
Cylindre ou cames tournantes Avec ou
sans report
Côte Jacquard 2–6–7–10 Interlock 1/2/6/10/11
Tricoteuse à fonture en V Côte 8 serrures Jacquard (sans ou avec report)
Cylindre tournant 8 serrures 2b – 6 – 10
xiv
xv
PRODUITS TYPES
METIER DEUX FONTURES OPPOSEES PRODUITS
TYPES Tricoteuse à mailles retournées
Fonture : Métier double cylindre
non 2 – 5 – 7 Simple transfert Grand diamètre Jacquard 2 – 5 – 7 5
Double transfert
Non jacquard et Jacquard Cylindre ou cames tournantes
Petit diamètre 3 Source : Les métier féminine circulaires (ITF Maille : Centre d’étude et de recherche maile)
Légende :
1 : Sous-vêtement
2 : Vêtement de dessus
3 : Article chaussant
4 : Béret
5 : Layette
6 : Tricot au mètre
7 : Article à bord-côte tenant
8 : Article proportionnés
9 : Garnitire bord-côte et col
10 : Tricot pour ameublement
11 : Support d’enduction
Métier rectiligne une fonture
Métier circulaire une fonture
Métier circulaire double fontures en V
Métier circulaire double fontures
Métier rectiligne à maille retourné double fontures
Métier circulaire à double cylindre
xv
xvi
ANNEXE V
PLAN DE TRICOTAGE
Tableau n°8 : Exemple de plan démontrant le corps (dos et devant) et la manche Source : Département Planing (Floreal Knitwear Madagascar UsineI)
xvi
xvii
ANNEXE VI
FIL PAR JAUGE
Tableau n°7 : Exemple de fil par jauge
2.5 jauge 5 jauge 7 jauge 10 jauge 12 jauge
CO5
3CW
SH2
SB2
2ST
CO4
CB2
CO5
CO4
5B2
CH4
CF3
SH2
SM2
SC2
SS2
3CW
SG3
2ST
LK2
CO4
CO3
LA2
LA2
CO2
L22
L11
CL2
CP2
MY2
ME2
M2E
Source : Département de yarn consumption Floreal knitwear Madagascar Usine II
xviii
LEXIQUE ANGLAISE – FRANÇAISE du Tricotage
2/2 ribs................................................ Côtes 2/2 3 needles bind-off............................... Arrêt avec 3 aiguilles All-Over.............................................. Sur toute la surface (motif) Alternate............................................. Rangs alternés (un rang sur deux, en général) Aran.................................................... Pull Irlandais Back.................................................... Dos, ou en arrière dans certains cas Back of a stitch................................... Brin arrière d'une maille Ball...................................................... Pelote Bind-off (Bo)...................................... Rabattre (américain) Bobble................................................. Nope Border................................................. Bordure (d'un pull, d'un châle) Cable................................................... Torsade Cable Needle....................................... Aiguille auxiliaire, à torsade Cast-off (Coff).................................... Rabattre Cast-on (Co)........................................ Monter Chest bust............................................ Poitrine (mesures d'un pull) Cross stitch......................................... Point de croix Cutting stitch....................................... Mailles destinées à être coupées, dans le cas d'un tricot
norvégien Decrease (dec.)................................... Diminution Divide.................................................. Diviser, séparer en deux Double pointed needles (dpn)............. Aiguille double-pointe (à chaussettes) Dpn (double-pointed needles)............ Aiguille double-pointe (à chaussettes) Edge.................................................... Lisière Edge stitch.......................................... Maille lisière d'un steek Fasten-off............................................ Passer le fil dans les mailles, et arrêter Figure eight cast-on............................ Montage en « 8 » First stitch........................................... Première maille Flat knitting......................................... Tricote à plat (c'est à dire en allers-retours) Front of a stitch................................... Brin avant d'une maille Garter stitch........................................ Point mousse Gauge.................................................. Tension (échantillon) Grafting............................................... Assemblage en couture invisible Hem..................................................... Ourlet, bordure d'un tricot Holder................................................. Aiguille auxiliaire Increase (inc.)..................................... Augmentation Join...................................................... Joindre (dans le cas d'un tricot circulaire) K......................................................... Maille endroit K1b..................................................... 1 mailles à l'endroit torse K2tog.................................................. 2 mailles ensembles endroit Knit (K)............................................... Tricoter à l'endroit Knit up................................................ Relever (des mailles) Knitwise.............................................. A l'endroit (dans le sens glisser une maille) Knot.................................................... Nope Lace knitting....................................... Dentelle Last stitch............................................ Dernière maille
xix
Lifted increase.................................... Augmentation levée, c'est à dire en piquant l'aiguille sous la maille suivante pour former une nouvelle maille
Loop.................................................... Boucle (d'une maille) M1 (make 1)........................................ 1 augmentation, en tricotant torse le brin situé entre deux
mailles Marker................................................. Anneau marqueur Odd...................................................... Impair P.......................................................... Maille envers P1b...................................................... 1 mailles à l'envers torse P2tog................................................... 2 mailles ensembles envers Panel .................................................. Panneau (motif vertical) Pattern................................................. Grille, motif Pick-up (and knit)............................... Relever (et tricoter) des mailles Psso (Pass slip stich over)................... Glisser la maille par-dessus l'autre (dans le cas d'un surjet-
simple) Purl (P)................................................ Tricoter à l'envers Purlwise.............................................. A l'envers (dans le sens glisser une maille) Remaining (rem)................................. Mailles restantes Reverse (rev) st st............................... Jersey envers Rib....................................................... Côtes Ridge................................................... 1 "rayure" de point mousse (soit 2 rangs) Round.................................................. Tour (tricot circulaire) Row..................................................... Rang Selvedge stitche.................................. Maille lisière Short rows........................................... Rangs raccourcis Stiche (st)............................................ Maille Slip 1 st. Knitwise............................... Glisser une maille comme pour la tricoter à l'endroit Slip 1 st. Purlwise............................... Glisser une maille comme pour la tricoter à l'envers Slip st to cn and hold at back.............. Glisser 1 maille sur une aig aux et la placer derrière l'ouvrage
(torsade) Slip st to cn and hold at front.............. Glisser 1 maille sur une aig aux et la placer devant l'ouvrage
(torsade) Slip, slip, knit (SSK)........................... Surjet simple (méthode américaine) Stitchholder......................................... Arrête-maille Stockinet Stitches (st. st.).................. Jersey Stranded knitting................................. Jacquard Swatch................................................. Echantillon Top-to-down........................................ Pull tricoté de haut en bas (généralement Aran) Travelling stitch.................................. Maille unique torse, qui se croise tous les rangs (tricot
bavarois) Twisted stitch...................................... Maille torse Wrap.................................................... Enrouler (le fil autour d'une maille) Wrong Side (WS)................................ Envers Yarn..................................................... Fil (à tricoter) Yarn back............................................ Fil derrière (l'ouvrage) Yarn front............................................ Fil devant (l'ouvrage) Yarn Over (yo).................................... Jeté Shoulder strap..................................... Patte d'épaule Yoke.................................................... Empiècement (pour un lopi par exemple)
ABSTRACT
Knitted fabric is widely used in clothing because of its unique and stretchy behavior,
which is fundamentally different from the behavior of woven cloth. The properties of knits
come from the nonlinear, three-dimensional kinematics of long, inter-looping yarns, and
despite significant advances in cloth animation we still do not know how to simulate knitted
fabric faithfully.
This paper deals with a problem of major concern to the knitting industry, which is
the fabric quality in manual flat bed knitting machine especially according to the yarn tension
stretch. When a defect occurs, the knitting machine has to be stopped and the fault corrected,
thus resulting in time loss which is uneconomic. Eventually, the knitted fabric may be rejected
if quality requirements are not met.
An effective knowledge of the manual flatbed knitting machine and the knitting yarn
tension dynamics is required in order to avoid or detect and locate a defect and its cause as
soon as possible, avoiding productivity and quality losses.
This study will provide a brief review of some of the innovative technologies that
are emerging in the knitting yarn tension regulating, in particular, the machine frame angle
adjustment, the cymbal tensioner calibration, the yarn taking back calibration and the weight
drawing action regulation. A tension meter tools are presented to calibrate and homogenize
the cymbal tensioner pressure and the yarn taking back tension. However, the objective of this
paper is the standardization of all machines adjustment.
To draw a conclusion in relation to the new methods, beforehand, the machines it
self and the machine accessories can be strongly recommended to be homogenizes.