L ancée en 2003, la pre- mière version de l’Opel Meriva a connu un suc- cès flatteur avec plus d’un million d’immatriculations en 7 ans en Europe. Pourquoi flatteur ? Parce qu’il convient maintenant de l’avouer, à la vue de la version relookée qui est disponible en France depuis la rentrée, la première mouture brillait surtout par son austérité. La voiture allemande dans tout ce qu’elle a de plus stricte, avec ses lignes rigi- des et sans surprise et son homogénéité quasi mathé- matique. Bref, tout le contraire de la nouvelle version qui revendi- que le titre de « plus grand des petits monospaces à prix réduit. » Impression générale cent fois plus dynamique, lignes de vitrage brisées, griffes sur les flancs… le nouveau Me- riva n’a plus qu’un lointain lien familial avec le modèle qui a lui a donné son nom. Chez Opel, on mise beau- coup sur le Meriva nouvelle génération. Les ingénieurs al- lemands travaillent d’ailleurs sur le successeur du Me- riva 1 depuis 2005, soit deux ans seulement après la sortie du premier Meriva. La princi- pale innovation apportée à la nouvelle version étant bien sûr les portes arrière antago- nistes (FlexDoors). Une révo- lution pour les passagers des sièges arrières qui apprécie- ront le confort d’installation à l’intérieur du véhicule. Une nouveauté qui répond -surtout- à une véritable at- tente de la clientèle, expli- que-t-on chez Opel. Les résul- tats d’une enquête de satis- faction ont montré que les clients de la première ver- sion utilisaient régulièrement les sièges arrière. D’où le souci d’y apporter un soin particulier. Pour les profanes, une fois que votre bras aura pris l’habitude d’aller cher- cher la poignée à l’opposé, le système FlexDoors a vite fait de prouver son utilité. Comme son prédécesseur, le nouveau Meriva joue à fond la carte de la flexibilité et de la modularité. Des siè- ges qui coulissent sous le plancher, le tout d’une seule main : un jeu d’enfant. L’er- gonomie du Meriva a été re- connue et certifiée par une association de kinés alle- mands réputés… inflexibles. C’est dire ! Autre ingéniosité : le rempla- cement du frein à main ma- nuel par une version électri- que, qui permet de libérer un vaste espace entre les deux sièges avant, affecté désor- mais au rangement. Un peu profond, certes, mais bien utile à l’usage. Le nouveau Meriva se distin- gue aussi de la version origi- nelle par sa console de bord inspirée des modèles haut de gamme (Zafira, Insigna) et, de manière générale, son ambiance intérieure plus cha- leureuse. Avec ses trois moteurs es- sence et ses cinq moteurs diesel au lancement, le nou- veau Meriva bénéficie d’un confort routier remarquable pour une voiture de ce seg- ment. Une vraie bonne surprise. M.T. Le nouveau Meriva est dispo- nible en trois motorisations essence et cinq diesel et qua- tre niveaux de finition : Es- sentia, Enjoy, Cosmo et Cosmo Pack. Cette dernière, spécialement réservée au marché français, bénéficie en plus d’un toit vitré, de l’assis- tance au stationnement et des phares adaptatifs. Une version GPL est annon- cée pour 2011, tout comme la technologie Start and Stop. Versions Essence (1,4 l 100, 120 et 140 cv) : de 15 400 à 21 100 euros Versions diesel (1,3 l CDTI 75 cv et 95 cv ; 1,7 l CDTI 110 cv et 130 cv ; 1,7 l CDTI 100 cv boîte automatique) : de 16 800 euros à 23 100 euros (23 500 avec boîte automatique) Niveau design, le nouveau Meriva n’a qu’un lointain lien de parenté avec le modèle qui lui a donné son nom. Monospace compact Opel Nouveau Meriva : tout (ou presque) a changé... sauf le nom La principale innovation apportée à la nouvelle version sont les portes arrière antagonistes (FlexDoors). Les prix L’ambiance de vie à bord s’inspire largement des modèles haut de gamme de la marque allemande.