Retrouvez les informations concernant la manifestation qui se déroule du 7 au 9 avril.
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PYRÉNÉESÉVÉNEMENT
CAHIER DETACHABLE SUPPLEMENT AU JOURNAL DU JEUDI 5 AVRIL 2012
LE LOGO DU VRACCe petit bonhomme toutnoir se propose d’être votreguide pour le week-end.Il vous accompagneradans les rues de la cité du sel,pour rejoindre les lieuxd’exposition. Sur les cheminsde l’art sous toutes sesformes et ses couleurs.
DU 7 AU 9 AVRIL À SALIES DE BEARN Sixième édition du salon des arts modernes de la cité du sel, qui inondela ville durant trois jours de talents multiples à découvrir. Le VRAC, villages rencontre des arts contemporains, réunit75 artistes, photographes, peintres et sculpteurs, autant de témoins et de regards sur la vie d’aujourd’hui.
Jacob DiboumBéatrice ElsoOlivier J. VincentAlexandra PiatMarie-Claude VeryGeneviève Vigneau� InstallationsEmilien Adage(Maison Dutilh)Thierry Corrieras et CaroWorboys (à l’Oustaü )Lise Darrieulat et NicolasDelbourg (en ville)Geoffrey Duclos et MathieuHonorat (en ville)Aldéric Lepan (en ville)
Figures d
«Jenetoucheàrien, jenepeinsrien, ne modifie rien. Je prendsla matière brute et j’assemble»déclare Caroline Secq, plasti-cienne. Elle collecte ses trésorssur les bords des plages landai-ses. Ce que la mer rejette sur lesable: bois, plastiques, filets,résidus industriels, morceauxnon reconnaissables parfois,l’artisteencomposedestableaux,tous forts de signification.
«Mon travail porte unmessage sur la consommation,mais je ne fais pas cela pourpointer du doigt ce phénomène»insiste l’artiste qui semble plusfascinée par la matière, les petitsbouts de rien, que par ce qu’ilsvéhiculent. «L’idée est de laisserune trace, des morceaux de vie,une empreinte. Je m’interroge desavoir ce qu’il restera de nousdans 200 ans». Recréer ainsil’harmonieavecrien,voilàcequepropose Caroline Secq, quirevient pour la seconde fois au
salon. On pourrait parler d’unerencontre entre les objets etl’imaginaire, qui parle avec lesyeux. Impossible pour le regard,en effet, de s’échapper de cettemultitude de rejets marins, sansse poser quelques questions. Lesrebuts de l’homme deviennentcependant «re-beau» entre sesmains. lC.M.
Roland Chantrieux revient àSalies pour sa première exposi-tion en tant qu’auteur photogra-phe, ville où il a vécu dans lesannées 80. «Je suis fier et enchan-té d’être à Salies pour le salond’Art en Vrac, que je connaisdepuisledébut»seréjouit l’artiste.Autodidacte, il a toujours étépassionné par l’image, qui luipermet de pousser loin le regardsur l’humanité. «J’aime les genset ce qu’ils dégagent. En lesphotographiant, je dresse unpont entre eux et moi. J’évoquemon ressenti, je trace un trait delumière entre moi et celui quiregarde» C’est en partant vivreà Madagascar durant plusieursannées, que Roland Chantrieux,décide de rendre hommage aupeuple malgache et à sa culture.Il revient ainsi dans la cité encompagnie de ses trésors : touteune série en noir et blanc,immortalisant en particulier lafabrication des briques. Les
clichés parlent d’eux même, ilmanque juste les odeurs de laterre cuite. « Je sculpte la vie et lafragilité des choses avec l’image.Je présente aussi une série encouleurs «Lumière cœur» quiparle d’intemporalité et deschoses de rien»
Considéré comme l’un desartistes les plus prometteursd’Afrique de l’Ouest, ChristopheSawadogo pratique son art auBurkina Faso. Il sera pour lapremière fois dans la citébéarnaise, avec une série portantcomme fil conducteur : l’eau.
« Ce thème m’est cher. L’eauestunesourcedevie,etmonpaysconnaît de nombreuses difficul-tés dues au manque d’eau. Onparle souvent de la famine enAfrique, rarementdelasoif»notele peintre, qui tente ainsi d’attirerl’attention du public. « Pas d’eau,pas de culture possible, donc pasdenourriture.Toutest lié»assènel’artiste. Un message fort qu’iltente de véhiculer par son traitdilué, qu’il jette sur le papier à lamain ou au pinceau. Ennaviguant aux confluents dufiguratif et de l’abstrait, mélan-geant l’encre, l’aquarelle, l’acryli-que et de la terre. Il se sert duquotidien comme substrat pour
sa création, et compare égale-ment sa passion à une histoireamoureuse. « La peinture, c’estcomme l’amour, on ne sait pascomment on y arrive, on ne saitpas non plus comment on ensort». Cepersonnageauracertai-nement matière à séduire lesvisiteurs désireux de capter sonunivers. lCM
Thierry Corrieras s’attribuela spécialité de céramiste, etCaroline Worboys, celle desérigraphiste plasticienne. Deuxunivers artistiques différents, quivont se rejoindre dans le patioextérieur de l’Oustau dou Saleys,pour présenter une installationcommune sur le thème de lagestation,témoindeleurrencon-tre créative. Le céramiste déjàprésent en 2011 sculpte l’argileet parle autour de plusieursconcepts humanistes, « dont leventre, la femme et la déesse dela maternité » expose le sculp-teur. Les créations ressemblentà des sortes de ruches de nids enterre cuite.
La plasticienne CarolineWorboys offre elle, ses prisesd’images sur la maternité, quivont donc rejoindre les terrescuites de Thierry Corrieras. « Jemontre une forme abstraite del’homme et la nature primitive,alors que Caroline propose une
approche concrète des femmesenceintes. L’idée est de rassem-bler lesdeuxpositionsartistiques,pour que l’un puisse donnercorps à l’autre, et que l’on serenvoie la balle en quelquesorte » insiste le céramiste.
Ainsi deux regards sur la vievont se croiser et se matériali-
ser dans un espace commun, àl’aide de supports différents.L’installation sera égalementvisible du pont de la Lune. « Messculptures seront au sol et lesimages de Caroline en suspen-sion ». Cet échange insolite surla genèse risque de surprendre.
lC.M.
Installation commune à L’Oustau :rencontre entre deux univers
Thierry Corrieras et CarolineWorboys pour une installationcommune à Loustau dou Saleys.
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Oustau du Saleys
Mairie Temple Maison Dutilh Atelier Gaëlle Convert
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CInémaLe Saleys
A1 mn
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Palais des Congrès Salle Jean Monnet
Accueil / InformationQuand ?Du samedi 7 au lundi 9 :de 12 h à 19 h.Dimanche et lundià partir de 10 heuresDimanche 8 :nocturne jusqu’à 21 h 30.Entrée gratuite.
RestaurationAu palais des congrès.En ville
MusiqueLe saxophoniste ThomasLachaize jouera deux fois dansle week end.
ContactArt en Vracsite internet: www.artenvrac.fr
Cinévrac4 films durant le salonJours et horaires
Les 7 et 8 : «Pollock» à 18 hLe 8 avril : «Parcours» ErnestPignon-Ernest à 11 h : séancegratuiteLe 9 avril : «Le tableau» à 16 h30 (jeunesse)Le 9 avril : «Le noir et lalumière» Soulages à 11h :séance gratuite.
L’ an passé, les organisa-teurs du salon Art enVrac avaient lancél’impulsion. Le public
avait pu découvrir plusieursinstallations et performances quiont investi la cité du sel, dans lebut de créer la surprise. On sesouvient des tritons de VimoRevy, sorte de personnagesgéants en papier mâché sortantdu lit du Saleys, bousculant lesvisiteurs surpris par ces extra-terrestres en couleurs qui surgis-saient de l’eau et de nulle part.La compagnie bordelaise dedanse, M, avait également livrésa dernière création au palais descongrès,uneperformanceappré-ciée à l’heure de l’inauguration.
« La nouvelle tendance »Agréablement perçue par le
public, l’équipe a décidé derenouveler l’idée pour lamouture 2012. « Les gens ontaimé le côté décalé, visuel et enmouvement. On ne fait plus unsalon sans performance ni instal-lations. C’est la nouvelletendance. Le fait d’exposer n’estpas suffisant. Il faut se renou-veler, rendre le salon vivant etanimé » appuie Albert Despaux,un des responsables.
Salies va accueillir durant cestrois jours, outre les 75 artistesexposants, quatre installationsportant sur destravaux différents.Les tritons reviennent prendreleur quartier salisien avec unaccent donné sur la signalétique.
On n’en saura pas plus pour nepas faire ombrage à la surprise.Des suspensions seront visiblesà l’Oustau dou Saleys, portantsur le projet commun de Thier-ry Corrieras et CarolineWorboys.(voir figures d’artistes) Unecréation électrique d’EmilienAdage sera également présentesur le salon.
Caméras perchéesArt enVrac réserve cependant
à ses milliers de visiteurs la cerisesur le gâteau. Avec un thème
récurrent, celui de la vidéosurveillance. Des caméras rosesfuchsiavontainsisepercherdansplusieurs endroits stratégiquesde la cité thermale, afin d’inter-peller lespassants. « Qu’ilss’inter-rogentsurcesdrôlesde«regards»,peut-être même vont-ellessusciter la suspicion ? ». Difficiled’en savoir plus auprès desorganisateurs qui tiennent àgarder le secret. « Nous souhai-tons faire connaître et valoriserces modes d’expression, enproposant ,par le biais du Vrac,
des lieux de création aux artis-tes désireux de s’inspirer de notreville » soulignent les organisa-teurs.
Ainsi, après six ansd’existence, Art en Vrac prendvéritablement son envol etplante le décor d’une sérieusecrédibilité au fil des années. Ellese véhicule dans le milieu, grâceà la qualité des œuvres propo-sées, et à la convivialité qui règnedurant ce salon, au caractèreintemporel, entre coups de cœuret émerveillements. lC.M.
INSTALLATIONS Des artistes installeront dans plusieurs lieux de la cité leurs créationsoriginales. Suspensions, caméras de surveillance, tritons... de quoi susciter la curiosité du public.
ZOOM
Projet culturel
Les classes de CM1 et CM2 de l’écoleLéonard de Vinci ont travaillé sur laréécriture des fables de La Fontainedans un langage et un contexte actuels,afin de réaliser ensuite un film d’anima-tion image par image.Ce projet culturel est mené en lienétroit avec l’école d’art de Bayonne etl’artiste plasticien Mickaël Vivier.Au travers de la découverte d’illus-trateurs anciens et contemporains, lafabrication d’objets optiques, thauma-tropes et flipbook ont pu être réali-sés. Au second trimestre, des ateliersavec Mickaël Vivier ont permis lapréparation du storyboard en classeet la fabrication des décors et despersonnages, ainsi qu’une initiationau montage vidéo. Une projection dece film d’animation aura lieu lors dela manifestation Art en Vrac, parte-naire du projet culturel.
4 films au cinéma du Saleys sur l’art abstraitC’est incontournable désor-
mais. Cinévrac, le cinéma parte-naire officiel du salon, en profitedepuis trois ans pour ajuster sonprogramme sur la toile, en lienavecArtenVrac. (voirguideprati-que). Quatre films sont propo-séscetteannéesurl’artmoderne,dont deux séances gratuites.Premier d’entre eux, LeTableau,estunfilmd’animationdédiéauxenfants à partir de cinq ans.Ensuite, les amateurs de grand
écran pourront prendre connais-sance avec trois documentairesexceptionnels.
Tout d’abord le peintre Soula-ges, Le Noir et la Lumière,personnage atypique contem-porain, qui utilise seulement lenoir et le blanc. Ensuite JacksonPollocq artiste abstrait New-Yorkais d’après guerre, et enfinErnest Pignon qui intervient surles murs des villes avec desimages qu’il colle la nuit.lC.M.
PARTENARIAT Le Vrac n’est pas qu’un salon, il tisse des liens avec les stuctures locales pour que son action culturelle s’étende sur l’ensemble de la ville.
Art en Vracremercie...LavilledeSaliesdeBéarnetsonéquipetechnique. Le conseil général. Lamaison de retraite Saint-Joseph. Lecasino de Salies. Michel Dutilh. Lecinéma du Saleys et son équipe. Leconseil presbytéral de l’Eglise réfor-mée de Salies. L’Union des c ommer-çants de Salies. L’équipe de l’Oustaüdou Saleys
J’achète un ticket
pour 13E
Dans chaque lieu,je repèreles oeuvresportant un «N»
Je notesur mon ticketles numérosde deux œuvresque j’ai choisies
Lundi 9 avrilà 18h30Le tirage au sortdéterminerasi je remportel’une de ces oeuvres