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Mar 07, 2016

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Le Pas Sage

Bibliophilie, éditions originales, manuscrit, Huysmans, Verlaine, Gautier, Goncourt
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Honoré de BALZAC

Simone de BEAUVOIR

Gaston CHAISSAC

René CHAR

Théophile GAUTIER

Jules et Edmond de GONCOURT

Joris-Karl HUŸSMANS

Tristan TZARA - Henri MATISSE

Paul VERLAINE

Auto-entrepriseNuméro de Siret : 509 755 831 00021

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Honoré de BALZAC

Les cent contes drolatiques

1

Paris, Gosselin puis Werdet, 1832, 1833, 1837. 3 volumes, 130 x 210 mm, 396, 416 et 369pp. Maroquin chocolat, dos à nerfs orné de caissons aux quadrules filets, plats encadrésde ces même filets, toutes tranches dorées. Couvertures conservées, manque le secondplat de couverture du tome III. Reliure signée Chambolle-Duru.

EDITIONS ORIGINALES. Très rare réunion des trois dixains formantl'ensemble des Contes Drolatiques, l'incendie de décembre 1835 ayantdétruit une grande partie du stock : "L'incendie de la rue du Pot-de-Fer m'a consumé les 160 premièrespages imprimées à mes frais du troisième dixain et 500 volumes despremiers et deuxièmes dixains [...]" (Lettre de Balzac à Mme Hanska)."La couverture du tome III sur papier jaune est datée de 1838. Le tome Ià été réimprimé la même année, par le même éditeur en 382 p. Le tomeIII, le plus difficile à rencontrer, a été remis en vente en 1839 sous le titreBerthe la Repentie. Il est extrêmement difficile de rencontrer ces troisvolumes en reliures uniformes d'époque ou en reliures modernes avecleurs couvertures." (Clouzot)

Exemplaires grands de marges, dont le tome I est bien en premier tirage,complets des couvertures et parfaitement établis par Chambolle-Duru.

Très rare et très recherché selon Clouzot ; un des romantiques les plusrares pour Carteret.

(Vicaires I, 189 ; Clouzot 13; Carteret, I, 63)

4500 €

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Simone de BEAUVOIR

La Longue marche

2

Paris, Gallimard, 1957. 134 x 208 mm, 484 pp. Plein maroquin havane, dos à nerfs àencadrements, encadrement intérieur orné de filets dorés, filet doré sur les coupes,tête dorée, couvertures et dos conservés. Reliure signée Ad. Lavaux. Reliure legère-ment passée.

EDITION ORIGINALE. UN DES 56 EXEMPLAIRES NUMEROTESsur vélin pur-fil Lafuma-Navarre, seul tirage en grand papier.

En 1955, Sartre et Beauvoir sont conviés en Chine par le gouverne-ment chinois pour un séjour de deux mois. C'est au retour de cevoyage, que Beauvoir rédige cet essai sur la Chine :

" Ce livre n'est pas un reportage : le reporter explore un présent sta-ble, dont les éléments plus ou moins contingents se servent réci-proquement de clés. En Chine, aujourd'hui rien n'est contingent ;chaque chose tire son sens de l'avenir qui leur est commun à toutes;le présent se définit par le passé qu'il dépasse et les nouveautés qu'ilannonce : on le dénaturerait si on le considérait comme arrêté"(Prière d'insérer).

1000 €

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Gaston CHAISSAC

Lettre autographe signée au peintre Jules Lefranc

3

1 feuillet d'ephémeride, 118 x 255 mm, encre noire.

Lettre autographe signée adressée au peintre naïf vendéen Jules Lefranc(adresse et tampon postal du 30 octobre 1945 au dos).

"Cher Monsieur, je fais actuellement une série de dessins à la plume assezextraordinaires et j'ai presque l'intention de les envoyer à Paris. Les dessinsà la plume ça n'est pas des peintures et je ne les considères pas comme despeintures. Je n'ai jamais refusé de vendre des dessins à la plume. De fairedes dessins à la plume c'est une bonne mise en train avant de peindre. Vous connaissez peut-être Mr Chillard ? Il m'a envoyé un si beau dessinque je lui en ai adressé illico un . Vous avez dû recevoir un dessin pas trèsintéressant mais j'ai tout de même préféré le couper avec les ciseaux pourne pas l'abimer en le pliant. S'il vous intéresse vous pouvez le coler [sic] surquelque chose. J'ai peint quelque chose en 1942 avec du gargil et de la gouache. J'ai quelquesgouaches figuratives faites d'après des cartes postales. Je crois qu'elles vousintéresseraient. Je vous envoie avec cette lettre une lettre que m'a adresséun collectionneur. J'aimerai beaucoup voir vos tableaux, votre ange gardien en a de la chancelui, il les voit vos tableaux, tous ceux que vous faites. Quand j'etais druidesur le Mont Beuvray…mais si je me lance sur ce sujet ça ne va pas en finir. Amitiés G. Chaissac, le peint pierres. P.S.j'ai peint sur des pierres."

1800 €

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René CHAR

Le Marteau sans Maître

4

Paris, Editions surréalistes, 1934. 140 x 199 mm, 142 pp. Reliure Revorim, plats de polyuréthanemoulés, le premier est orné d'une pièce de box brun, dos lisse en box rouge, titre en noir, couver-tures et dos conservés. Reliure signée Jean de Gonet n° 76/200.

Edition collective en partie originale, tirage courant après 20 ex. sur Hollandeornés d'une pointe sèche de Kandinsky. L'exemplaire est enrichi de la bande annonce, du prière d'insérer rédigé par Tris-tan Tzara et d'une photographie originale, repésentant René Char, annotée auxdos par l'auteur : L'Isle juin 37. Très joli tirage, où l'on voit René Char, âgé de 30 ans, en compagnie de Georgettesa femme et de Irène Hamoir, poétesse et romancière belge, compagne de LouisScutenaire. L'automnesuivant René Char,qu'Irène Hamoirn'avait pas laissé in-sensible, vint à LaHaye, où elle travail-lait, pour la retrouver.Il visita avec elle lesPays-Bas.

Bel exemplaire, d'un des recueils impor-tants de l'auteur, qui marque sa prise dedistance avec le Surréalisme.

1200 €

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Théophile GAUTIER

La Peau de tigre

5

Paris, Hyppolite Souverain, 1852. 3 volumes, 138 x 230 mm, 307, 307 et 312 pp. Demi veau beige, dosà nerfs orné de caissons et fleurons dorés, pièces de titre mosaïquées en cuir brun et chocolat, têtedorée, les couvertures conservées montées sur carton possèdent quelques manques. Reliure signéePierson.

EDITION ORIGINALE. Notre exemplaire est enrichi d'un billet autographe signéde l'auteur : " Reçu de Mr Michel Levy la somme de cinq cent francs pour un volume de MlleDafné de Monbriand suivi de deux nouvelles aux mêmes conditions que La Peaude tigre. Théophile Gautier le 4 juin 1866."

Il s'agit probablement de la somme reçue pour les droits d'éditions, par MichelLevy, de la nouvelle Mademoiselle Dafné de Montbriand, parue dans la Revuedu XIXe siècle en 1866. Gautier fait aussi référenceaux droits de La Peau detigre dont la seconde éditionaugmentée parue chez Mi-chel Levy cette même année.

Joli exemplaire agréable-ment relié au XIXème sièclepar Pierson. Rare.

1200 €

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Jules et Edmond de GONCOURT

Journal des Goncourt. Mémoires de la vie littéraire.

6

Paris, Charpentier, 1887 - 1896. 9 volumes, 116 x 191 mm, 402, 340, 369, 373, 355, 356,336, 300 et 428 pp. Reliure pleine percaline rouge, dos lisse orné d'une pièce detitre, fleuron et filets. Couvertures conservées. Reliures signées Durvand.

EDITONS ORIGINALES et série complète sans mention de l'oeuvre emblématiquedes frères Goncourt. Chaque volume comporte un envoi autographe signé de Ed-mond de Goncourt à Frederic Masson.Frédéric Masson (1847-1923) est un cousin par alliance des frères Goncourt. Républi-cain et fasciné par le Révolution dans ses jeunes années, il devient un bonapartistemilitant après la défaite de 1870. En 1874, Edmond de Goncourt est témoin de sonmariage avec Marguerite Cottin, fille d'Auguste Cottin qui lui ouvrira les portes desarchives de la famille impériale. Historien-collectionneur, il est élu à l'Acadmie fran-çaise le 18 juin 1903. Leur correspondance publiée dans les Cahiers Jules et Edmondde Goncourt éclaire la nature de leur relation. Edmond conseille le jeune homme etl'oriente vers la littérature. Frédéric Masson, bibliophile averti, renseigne Edmondsur sa bibliothèque, répond aux demandes d'informations des frères Goncourt etparticipe à la préparation des ouvrages historiques d'Edmond ainsi qu'à l'enrichis-sement de ses rééditions. Goncourt décrit, en 1870, dans le tome IV du Journal, le jeune Frédéric Masson âgéde 23 ans: "Ce soir, je rencontre le jeune Frédéric Masson, enterré dans sa capote demobile. Lui, qui datait les lettres qu’il m’écrivait du collège, des brumaire et des mes-sidor du calendrier républicain, je le trouve fort dégrisé de la république, des répu-blicains, des soldats démocrates. Il se plaint que, lorsqu’il marchait avec Goubie enavant, ses frères n’emboîtaient point le pas. Et de sa mauvaise humeur contre le pré-sent, un peu remonte à 89, et amène une baisse sensible de son lyrique enthousiasmed’autrefois pour la première république. Il est un symptôme. Je suis persuadé quebeaucoup de jeunes gens ayant en eux-mêmes semblablement à Masson un graind’exaltation révolutionnaire, sont en train de devenir des réactionnaires.".

Bel exemplaire d'un proche de l’auteur. Très désirable en pleine percaline de l'époque.

2500 €

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Jorris-Karl HUŸSMANS

Le Drageoir à épices

7

Paris, Dentu, 1873. 105 x 167 mm, 155 pp. Maroquin brun janséniste, dos à nerfs, encadrement inté-rieur orné de filets dorés, tête dorée, courverture et dos conservés. Etui bordé à l'identique. Reliuresignée H. Blanchière. Dos legèrement éclairci, couverture tachée.

RARE EDITION ORIGINALE enrichie d'une lettre autographe signée de l'auteurà Jean Lorrain au sujet de sa pièce Yanthis : "Mon cher ami, Je ne suis pas un théatrier pour 2 sous ; avec cela, je suis réfractaire aux miragesde la scène et je vomis les affreuses hures qui peuplent les salles - mais j'aime lesbeaux vers et l'extrait d'Yanthis que donna l'Echo, m'a paru vraiment bien, tropbien pour figurer dans la glandée des foules. Mais tout çac'est surérogatoire. Ce qui vaut mieux c'est que je vois dansles feuilles de ce matin, que la pièce a réussi. J'en suis biencontent pour vous et vous le dis en une bonne poignée demain. Votre Huysmans."

Premier ouvrage de Huysmans, Le Drageoir à épices futtiré à 300 exemplaires à compte d'auteur. Seuls quatreexemplaires furent vendus, les autres furent remis envente un plus tard, sous une autre couverture : Jorris-Karlremplacé par J.K., une mention fictive de 2ème édition etle titre Drageoir aux épices.

Rare ouvrage en premier état, complet des couvertures etenrichi d'une amusante lettre autographe.

2000 €

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Joris-Karl HUŸSMANS

La Cathédrale

8

Paris, Stock, 1898. 118 x 190 mm, 498 pp. Maroquin noir janséniste, dos à nerfs, encadre-ment intérieur orné de croix et filets dorés, tête dorée, couverture et dos conservés. Etuibordé à l'identique. Reliure signée René Kieffer.

EDITION ORIGINALE. UN DES 21 EXEMPLAIRES numérotés sur Japon( après 10 ex. sur Chine).

Seuls les grands papiers comportentun portrait de l'auteur à l'eau forted'après Delatre et un frontispice encouleurs d'après Pierre Roche sur par-chemin églomisé.

Notre exemplaire est enrichi, en tête,d'une eau-forte de Charles Jouas repré-sentant Huysmans devant la cathé-drale de Chartres.

Bel exemplaire d'un des romans lesplus remarquables de la période "ca-tholique" de l'écrivain.

4500 €

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Tristan TZARA - Henri MATISSE

Midis gagnés

9

Paris, Denoël, 1939. Broché, 184 x 252 mm, 130 pp. non coupé, couverture légère-ment fanée.

EDITION ORIGINALE ornée de six dessins de Henri Matisse. Un des 150exemplaires hors-commerce. Envoi autographe signé : " A Joé Bousquet avec la déjà vieille symphatie de Tristan Tzara".En 1931, Tristan Tzara apprend par Paul Eluard, que Joé Bousquet est clouéau lit paralysé suite à une blessure de guerre. Aussitôt Tzara lui fait parvenirun exemplaire de L'Homme approximatif. Bousquet lui répond : "Depuistrès longtemps je lis tout ce que vous écrivez. Je vous vois avec égal bonheursuivre une route où contre toute évidence vous êtes seul. Je récite vospoèmes. Ce n'est pas parce que cette oeuvre donne des couleurs au mondemoderne qu'on peut la caractériser. Et puisque j'aurai trop vécu d'elle pourdevoir me permettre de la juger, je me contenterai de l'aimer profondé-ment”. En retour, Tzara répond : "Je me sens fort satisfait, cher Monsieur,d'exister à vos yeuxquand mes plus vieuxcahiers de notes four-millent de citations éton-nantes que j'avais empruntées à vos écrits d'il y a dix ans ; donnés, jecrois aux Feuilles libres. Et parce que mon admiration pour vous a ses ra-cines dans la jeunesse que je sens à travers votre signature et votre hom-mage."

Belle provenance.

1000 €

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Paul VERLAINE

Les Mémoires d’un veuf

10

Paris, Vanier, 1886. 126 x 189 mm, 224 pp. 120 x 190 mm, 224 pp. Maroquin janséniste bleumarine, dos à nerfs, doublures en maroquin brun foncé encadré d'un filet doré, gardes ensoie noire, doublées de papier marbré, doubles filets dorés sur les coupes, tranches doréessur témoins, couverture et dos conservés. Reliure signée Joly Fils. Les manuscrits montéssur onglets sont restaurés.

EDITION ORIGINALE. UN DES 22 PREMIERS EXEMPLAIRES sur Hollande signés par Vanier. Notre exemplaire est enrichi de DEUX MANUSCRITS AUTOGRAPAHES signés de Verlaine :Manques de formes I et Manques de Formes II. Ils font suite à Formes, le douzième textedu recueil, ils sont pliés et montés sur onglet à sa suite.Ces manuscrits ont été présentés pour la première fois sur le marché en 1949, catalogueVerlaine de G. Heilbrun, n°45. Ils sont cités dans l’article "Les dessous des Mémoires d'unVeuf" de J.H. Bornecque (in Revue des sciences Humaines, Avril - Juin 1952). Classés, dans l'édition Messein, au tome II des Oeuvres posthumes, et précédée d'une indi-cation: Mémoires d'un veuf (Feuillets retrouvés), ils appraissent dans Les oeuvres en prosecomplètes de la Pleiade, page 1193, dans la rubrique des Suppléments aux Mémoires d'unveuf : "Cette rêverie infantile devait, à l'évidence, faire suite à Formes[…] Le manuscrit secompose de deux feuillets distincts, correspondant chacun à une division de ce texte endeux parties distinctes et reliées dans l'un des 22 exemplaires sur Hollande numérotés etsignés par Vanier."

Rares manuscrits de ce recueil en main privé, puisque la quasi totalité des manuscrits etdes suppléments composant Les Mémoires d'un veuf sont aujourd'hui dans les Fonds Dou-cet. On ne connait d'ailleurs pas de manuscrit à Formes, qui se trouve à la page 63 de la pré-sente édition, mais une coupure du journal Le Réveil, corrigée par Verlaine, dont le titre aété ajouté à la main par le poète. Cette prose parut dans une première version dans Le Réveildu 9 décembre 1882 sous le titre : Paris-Vivant. Chez l'Avoué.

8000 €

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Mémoire d'un veuf (2ème série).

I Manques de formes

La Victime, ruinée, couvre l'avoué roux d'un tas de coups de révolver, n'ayant pas d'autre arme sous sa main.

Envoi des clercs. On interroge le client.

- Ça et ça ? - Ça et ça. - Alors pourquoi

n'avoir pas tué votre femme, cause de tout, au lieu de Me Untel qui ne fut que son agent ? - Parce qu'on ne feusille pas de la merde.

Paul Verlaine (25 janv. 1886)

Manques de formes(suite et fin)

IIPar un des ces hasards qui arrivent rarement,

la Victime s'est évadée du Dépôt desCondamnés et a tué sa femme je ne sais pas avec quoi.

Comme on rappelle son dernier propos touchant son avant dernier crime, propos qui infirmait d'avance toute apologie du crime récent :

- Je me trompais alors, dit-il en tendant ses poings aux menottes. J'ai réflechi depuis. Il faut que tout le monde meure.

Xbre 1886. Paul Verlaine

Retranscription des deux manuscrits autographes signés de Verlaine

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Verlaine ne fut pas veuf mais le divorcé "incompris" d'un mariage de trois ans avecMathilde de Mauté. Il écrit dans Romance sans Paroles :

Vous n'avez rien compris à ma simplicité Rien, ô ma pauvre enfant !"

C'est avec rancoeur qu'il commence les premiers chapitres sous forme de chroniquedans Le Reveil. " Les premiers essais de Verlaine en ce genre étaient surtout des al-lusions autobiographiques, des allégories conjugales, des commentaires des ses dé-mêlés avec la famille de sa femme" (Lepeletier, Paul Verlaine). "Peu à peu Verlaineen vint à concevoir l'idée d'en faire, à l'aide d'anciennes chroniques judicieusementéquilibrées, une sorte de journal impressionniste de ses enthousiasmes, de ses ima-ginations, des ses souvenirs littéraires, esthétiques ou psychiques, dans lequel lerécit se mêlerait à l'invective, au poème en prose baudelairien ou au rêve surréaliste."(J.H. Bornecque). Verlaine "l'incompris" de Mathilde confessa pourtant "C'est moi qui ai fait ma femmec… et encore d'une drôle de façon !" (J. Rais, Les dernières lettres inédites de Verlaine). C'est bien de Rimbaud qu'il s'agit et M. Mauté, le père de Malthilde, somme Verlainede choisir entre la séparation ou l'éloignement de Rimbaud. Le sevrage rend Verlainemalade de colère, et Mathilde lui devient odieuse comme une geoôière.

Parfait exemplaire, dans une sobre reliure janséniste doublée de Joly fils.

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!Le catalogue XII complet sortira début septembre