MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION NATIONALE, DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INSERTION PROFESSIONNELLE NOTE d 1 INFORMATION 95.34 1995 Les écoles d’ingériieurs publiques et privées Année 1994-1995 DIRECTION DE L'EVALUATION ET DE LA PROSPECTIVE À la rentrée 1994,73 800 étudiants sont inscrits dans une école d’ingénieurs, soit une progression de 3,5 % par rapport à l’année précédente. Mais le déve loppement spectaculaire des formations d’ingé nieurs - qui a concerné tout particulièrement les filières universitaires et privées - semble s’infléchir. La plupart des écoles ont maintenu leur recrutement stable, voire l’ont diminué, notamment dans le sec teur privé. Le flux d’entrée en provenance des clas ses préparatoires aux grandes écoles (CPGE) décroît d’environ 400 étudiants. Toutefois, ces clas ses constituent toujours la voie privilégiée pour dé buter des études d’ingénieur puisque 48 % des nouveaux inscrits en sont issus. L’essor des effectifs constaté au début des années 90 se reporte maintenant sur le flux de sortants des écoles : 20 600 diplômes ont été délivrés (hors for mation continue), soit 9,3 % de plus qu’en 1993. En quinze ans, le nombre de diplômes d’ingénieurs dé livrés par an a doublé. v A la rentrée 1994-1995, un peu plus de 230 écoles ou instituts sont habilités à délivrer un diplôme d’ingé nieur par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (MESR) (1) ou par la Commission des titres d’ingénieurs. Ces établissements forment un ensemble ex trêmement hétérogène tant par leur taille, leur organisme de tutelle et l’organisation des études (voir encadré p. 5). Ils scolarisent cette année 73 800 étudiants. La progression du nombre de diplômés se poursuit à un rythme toujours soutenu Hors formation continue, 20 600 titres d’ingénieurs ont été délivrés en 1994, soit une augmentation de 9,3 % par rap port à 1993 (tableau I). Cette augmentation est encore plus forte pour les écoles relevant du ministère de l’Enseigne ment supérieur et de la Recherche (11,7 %), elle concerne surtout les écoles universitaires et les écoles nationales d’ingénieurs (ENI). Le nombre de diplômes de spécialisa tion sanctionnant une ou deux années de formation com plémentaire pour des ingénieurs diplômés ou des titulaires d’un diplôme de troisième cycle s’élève à 860. (1) On parle dans cette Note d'information du MESR en dépit des nouvelles structures gouvernementales, car elle porte sur la rentrée de 1994, à une époque où le MESR était un ministère autonome. La “production” d’ingénieurs a presque doublé en quinze ans (20 600 en 1994 contre 10 700 en 1980). Le nombre de titres décernés par le ministère de l’Enseignement supé rieur et de la Recherche est passé de 5 200 à 11 500 sur la période (graphique I). La prépondérance du MESR n’a ces sé de se renforcer : il a délivré, en 1994,56 % des diplômes d’ingénieurs contre 49 % en 1980. La progression des flux de diplômés du secteur privé s’est accélérée à partir de 1990. Les écoles privées ont formé 1 300 nouveaux ingé nieurs supplémentaires au cours des cinq dernières an nées ; leur gain n’avait été que de 1 000 pendant les dix années précédentes. Les autres ministères se sont révé lés nettement moins dynamiques ; avec une augmentation de seulement 1 300 diplômes entre 1980 et 1994, ils ont perdu 7 points de part de marché. Depuis la rentrée 1993, ralentissement de la croissance des effectifs Après dix années de développement des formations d’in génieurs - notamment universitaires et privées - le rythme de croissance des effectifs a commencé à ralentir à partir de la rentrée 93 (tableau II). Le nombre d’élèves-ingé nieurs n’a augmenté que de 6,3 % en 1993-94 et de 3,5 % en 1994-95, après deux années de croissance particulière ment soutenue en 1991-92 (7,2 %) et 1992-93 (8,5 %). La
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MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION NATIONALE, DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INSERTION PROFESSIONNELLE
N O T E d1 I N F O R M A T I O N
95.341995
Les écoles d’ingériieurs publiques et privées
Année 1994-1995
DIRECTIONDE L'EVALUATION
ET DE LA PROSPECTIVE
À la rentrée 1994,73 800 étudiants sont inscrits dans une école d’ingénieurs, soit une progression de 3,5 % par rapport à l’année précédente. Mais le développement spectaculaire des formations d’ingénieurs - qui a concerné tout particulièrement les filières universitaires et privées - semble s’infléchir. La plupart des écoles ont maintenu leur recrutement stable, voire l’ont diminué, notamment dans le secteur privé. Le flux d’entrée en provenance des classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) décroît d’environ 400 étudiants. Toutefois, ces classes constituent toujours la voie privilégiée pour débuter des études d’ingénieur puisque 48 % des nouveaux inscrits en sont issus.
L’essor des effectifs constaté au début des années 90 se reporte maintenant sur le flux de sortants des écoles : 20 600 diplômes ont été délivrés (hors formation continue), soit 9,3 % de plus qu’en 1993. En quinze ans, le nombre de diplômes d’ingénieurs délivrés par an a doublé.
v
A la rentrée 1994-1995, un peu plus de 230 écoles ou instituts sont habilités à délivrer un diplôme d’ingé
nieur par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (MESR) (1) ou par la Commission des titres d’ingénieurs. Ces établissements forment un ensemble extrêmement hétérogène tant par leur taille, leur organisme de tutelle et l’organisation des études (voir encadré p. 5). Ils scolarisent cette année 73 800 étudiants.
La progression du nombre de diplôm és se poursuit
à un rythme toujours soutenu
Hors formation continue, 20 600 titres d’ingénieurs ont été délivrés en 1994, soit une augmentation de 9,3 % par rapport à 1993 (tableau I). Cette augmentation est encore plus forte pour les écoles relevant du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (11,7 %), elle concerne surtout les écoles universitaires et les écoles nationales d’ingénieurs (ENI). Le nombre de diplômes de spécialisation sanctionnant une ou deux années de formation complémentaire pour des ingénieurs diplômés ou des titulaires d’un diplôme de troisième cycle s’élève à 860.
(1) On parle dans cette Note d'information du MESR en dépit des nouvelles structures gouvernementales, car elle porte sur la rentrée de 1994, à une époque où le MESR était un ministère autonome.
La “production” d’ingénieurs a presque doublé en quinze ans (20 600 en 1994 contre 10 700 en 1980). Le nombre de titres décernés par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche est passé de 5 200 à 11 500 sur la période (graphique I). La prépondérance du MESR n’a cessé de se renforcer : il a délivré, en 1994,56 % des diplômes d’ingénieurs contre 49 % en 1980. La progression des flux de diplômés du secteur privé s’est accélérée à partir de 1990. Les écoles privées ont formé 1 300 nouveaux ingénieurs supplémentaires au cours des cinq dernières années ; leur gain n’avait été que de 1 000 pendant les dix années précédentes. Les autres ministères se sont révélés nettement moins dynamiques ; avec une augmentation de seulement 1 300 diplômes entre 1980 et 1994, ils ont perdu 7 points de part de marché.
Depuis la rentrée 1993, ralentissem ent de la croissance
des effectifs
Après dix années de développement des formations d’ingénieurs - notamment universitaires et privées - le rythme de croissance des effectifs a commencé à ralentir à partir de la rentrée 93 (tableau II). Le nombre d’élèves-ingénieurs n’a augmenté que de 6,3 % en 1993-94 et de 3,5 % en 1994-95, après deux années de croissance particulièrement soutenue en 1991-92 (7,2 %) et 1992-93 (8,5 %). La
2 NOTE D'INFORMATION 95 - 34
Tableau I - Les différentes écoles d ’ingénieurs en 1994-95 (hors formation continue et N Fl)
France métropolitaine *
Les étudiants en formation en 1994-1995 Diplômes
Nombred’écoles
Effectifinscrit
en1994-95
dontétudiantes
Répartition des effectifs en %
Tauxde
féminisation
Fluxd’entrée1994-95
Progr. du flux 94/93 (%)
Diplômes délivrés en 1994
Progr. des diplômes
94/93 (%)
É coles un ivers ita ires 89 2 3 2 5 7 5 846 31,5 25,1 8 516 V 6 8 1 2 17,5
Ensem ble des éco les d 'in g én ieu rs 233 73 803 1 6 5 3 6 100,0 22,4 24 936 ■1,2 2 0 5 6 2 9,3
* Toutes les écoles d ’ingénieurs sont situées en France métropolitaine.Effectifs : les étudiants inscrits en cycle préparatoire ne sont pas compris dans le total.Flux d ’entrée : étudiants s ’inscrivant dans l'école pour la première fois ; les entrants en cycle préparatoire sont intégrés dans le total.
progression des effectifs enregistrée cette année retrouve son niveau du début des années 80.
Cette progression demeure relativement plus’importante pour les filières universitaires et privées ainsi que pour les écoles relevant du ministère de l’ Industrie, des Postes et Télécommunications et du Commerce extérieur (tableau I) en raison de l’ouverture de nombreux établissements ces dernières années (une trentaine d’écoles ont été habilitées depuis la rentrée 1992). Ainsi, la montée en charge des nouvelles écoles d’ingénieurs explique 54 % de la croissance totale, 67 % si on se limite aux formations universitaires, 77 % pour les écoles relevant du ministère de l’Industrie, des Postes et Télécommunications et du Commerce extétieur et 57 % pour le secteur privé.
Graphique 1 - Évolution des diplômes délivrés dans les écoles d ’ingénieurs
3 NOTE D'INFORMATION 95 - 34
Tableau II - Évolution des effectifs des écoles d ’ingénieurs en formation initiale (NFI exclues)
France métropolitaine *
types d’écolesLes étudiants en formation pendant l’année scolaire
E nsem ble des éco les d ’in gén ieurs 3 6 9 5 2 4 5 3 6 5 5 7 6 5 3 61 798 6 7 0 7 2 71 273 7 3 8 0 3 4,2 4,9 6,4 3 ,5 2 5 3 0
* Toutes les écoles d ’ingénieurs sont situées en France métropolitaine.Effectifs : les étudiants inscrits en cycle préparatoire ne sont pas compris dans le total.
Le progrès de la féminisation, qui se poursuit à un rythme régulier, contribue, pour près de 40 %, à la croissance des effectifs. À la rentrée 1994,16 500 jeunes filles suivent une formation d’ingénieur contre 15 600 en 1993, soit une augmentation de 6,2 %, deux fois supérieure à celle des hommes (tableau I). Elles représentent 22,4 % des effectifs contre 21,9 % en 1993-1994. En 1972, leur part dépassait à peine les 5 % et atteignait 15 % en 1980. Cette croissance féminine est particulièrement marquée pour les écoles relevant d’autres ministères, pour lesquelles la variation d’effectifs est entièrement due aux étudiantes. C’est le cas, notamment, des écoles relevant du ministère de l’Agriculture et de la Pêche où les femmes deviennent majoritaires (51 % d’étudiantes).
Déclin du flux d ’entrée dans les formations
d’ingénieurs
L’essor spectaculaire des formations d’ingénieurs, engagé au début des années 90 dans le cadre du plan Université 2000 avec pour objectif le doublement de la production de diplômés, semble ac
tuellement stoppé. En effet, le flux d’entrée dans les formations d’ingénieurs est en légère baisse à la rentrée 1994 (- 1,2 %), après un ralentissement en 1993-94 (+ 3,3 %). Cette baisse apparaît surtout dans le secteur privé (- 5,5 %) (graphique 2). Face à une conjoncture économique où même les ingénieurs diplômés rencontrent quelques difficultés pour s’insérer sur le marché du travail,
Graphique 2 - Évolution du flux d ’entrée dans les écoles d’ingénieurs
9 000
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Tableau III - Les écoles d ’ingénieurs en 1994-95 : Origine scolaire des nouveaux inscrits (Hors formation continue et NFI)
France métropolitaine * en %
~~—- —^ N iv e a u de l'élève à l’entrée
Types d’écoles —
Baccalauréat CPGE DEUG DUT-BTS Licence
MaîtriseIngénieur 3° cycle Autres Total Effectifs
É coles u n ivers ita ires 9,9 40,6 18,3 18,4 7 ,8 1,5 3,4 100,0 8 516
sous tu te lle d ’un a u tre m in istère0,8 66,2 3,2 2,4 8 ,5 11,3 7,5 100,0 4 640
É coles privées 26,6 50,0 2,9 12,1 3 ,4 2,1 3,0 100,0 5 9 6 3
E nsem ble des éco les d 'in g én ieu rs 17,1 48,0 8,5 12,4 6 ,2 3 ,4 4,3 100,0 2 4 9 3 6
* Toutes les écoles d ’ingénieurs sont situées en France métropolitaine.Nouveaux inscrits : étudiants s ’inscrivant dans l ’école pour la première fois ; les entrants en cycle préparatoire sont intégrés dans le total.
de nombreuses écoles ont choisi de limiter leur recrutement. Cette conjoncture moins favorable a dû également contribuer à réduire la demande des jeunes pour ce type de filières et notamment pour celles appartenant au secteur privé.
La légère diminution du nombre de nouveaux inscrits (24 900 en 1994-95 contre 25 300 en 1993-94) affecte le recrutement au niveau bac + 3 qui s'effectue principalement après une classe préparatoire aux grandes écoles : 12 000 nouveaux élèves-ingénieurs sont issus d’une CPGE à la rentrée 1994, ils étaient 12 400 en 1993. La réduction du flux d’entrée après une CPGE découle d’une volonté des écoles de diversifier leurs modes de recrutement mais, également, d’une certaine désaffection pour ces classes depuis la rentrée 92. Les CPGE constituent cependant toujours le vivier privilégié des écoles d’ingénieurs avec 48 % des entrées (tableau III).
L’accès en écoles d’ingénieurs après un premier cycle universitaire ou une formation technologique de niveau bac + 2 demeure stable. À la rentrée' 1994, 21 % des entrants ont été admis avec un DEUG, un DUT ou un BTS. Le recrutement des titulaires d’un DUT ou d’un BTS s’est légèrement accru, contrairement à celui des titulaires d’un DEUG.
La proportion d’étudiants (17 %) qui entreprennent une formation d’ingénieur directement après le baccalauréat se maintient. Les titulaires d’une maîtrise (et quelquefois d’une licence) peuvent accéder directement en seconde année d’études d’ingénieur. Ce mode d’admission parallèle, qui concerne 6 % des entrants, s’accroît légèrement à la rentrée 1994. Le nombre d’ingénieurs diplômés qui prolongent leur formation par une spécialisation reste stable.
M ire ille Dubois / DEP B5
POUR EN SAVOIR P L U S __________________________
Pour les années antérieures, voir les Notes d ’inform ation 94.30, 93.31 et 92.36.Tableaux sta tistiques n° 6363, mai 1995.
5 NOTE D'INFORMATION 95-34
LES ÉCOLES D’INGÉNIEURS
Les écoles publiques relevant du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche
- Les écoles universitaires regroupent les unités de formation et de recherche (UFR), écoles ou instituts internes aux universités et aux instituts nationaux polytechniques (INP) qui dispensent des formations d'ingénieurs ainsi que les établissements rattachés aux universités, à l ’exception de l'École nationale d'ingénieurs (ENI) de Metz, qui a été classée avec les autres ENI. L’université technologique de Compiè- gne, l'institut polytechnique de Sévenans et l ’université technologique de Troyes font également partie de cette rubrique. Ces écoles composent un ensemble assez hétérogène tant sur le plan du mode d’accès que de l ’organisation pédagogique. On trouve principalement, des écoles recrutant par voie de concours sur le programme des classes préparatoires (ex- ENSI) ou à l’issue d’un premier cycle universitaire. Six établissements recrutent directement après le baccalauréat. Enfin, l ’École supérieure des procédés électroniques et optiques de l'université d’Orléans assure à ses élèves une formation en quatre ans.
- Les écoles nationales d'ingénieurs (ENI) et les instituts nationaux des sciences appliquées (INSA) accueillent les élèves directement après le baccalauréat. La durée des études est de cinq ans.
- L’École nationale des arts et métiers (ENSAM) et quatre écoles assimilées assurent leur recrutement principal par le concours Arts et Métiers qui s ’adresse plus particulièrement à des étudiants issus de classe préparatoire technologique (T et TA). À l'ENSAM, les deux premières années d ’études se déroulent dans l ’un des six centres de province, la troisième année a lieu au centre de Paris.
- Le groupe des "autres écoles indépendantes des universités" est constitué par les écoles centrales et assimilées qui recrutent sur concours commun Centrale-Supélec, trois écoles où l ’accès s ’effectue à bac + 2 et trois écoles de spécialisation.
Les établissements publics relevant d’autres ministères
Ce secteur de formation est naturellement hétérogène puisque ces établissements dépendent de sept ministères. Cette catégorie est composée en partie, d ’écoles recrutant par grands concours à l ’issue d'une CPGE : Polytechnique, Mines-Ponts- Télécom (École nationale supérieure (ENS) des Mines de Paris, Saint-Etienne, Nancy, ENS des Ponts et Chaussées, ENS des Télécommunications), Travaux publics de l ’État, Agro (écoles nationales supérieures agronomiques et écoles nationales d’ingénieurs des travaux agricoles). La scolarité de ces écoles est généralement de trois ans après un recrutement à bac + 2. Notons que les ENS des techniques industrielles et des mines de Douai, d ’Alès, de Nantes et d ’Albi-Carmeaux donnent une formation en quatre ans à des élèves issus d’une classe de mathématiques supérieures.
Les écoles privées
- Les écoles (une quinzaine) dépendant de la Fédération d'écoles supérieures d’ingénieurs et de cadres (FESIC) recrutent par concours commun directement après le baccalauréat. Leur cursus dure cinq ans : deux ans de cycle préparatoire et trois ans de cycle ingénieur.
- Quatre écoles privées rattachées aux universités : deux recrutent par le concours ENSI (École française de papeterie, École supérieure (ES) de chimie industrielle), deux parle concours Centrale-Supélec (ES d’optique, ES d’électricité).
- Les centres d’études supérieures industrielles (CESI), qui n ’accueillent que des stagiaires en formation continue, forment leurs élèves en deux ans. Les étudiants sont titulaires d’un DUT ou d ’un BTS et doivent justifier de cinq ans d’expérience professionnelle.
- Dans les autres écoles du privé, l'entrée peut se faire soit au niveau du baccalauréat, soit à bac + 1 (École supérieure de plasturgie d ’Oyonnax) ou bac + 2. Toutes ces formations débouchent à un niveau bac + 5.
SOURCES ET DÉFINIONS
Les résultats présentés dans cette Note d’information proviennent de l ’enquête n° 27 effectuée auprès des écoles d ’ingénieurs publiques et privées (situation au 15 novembre 1994).
Cette enquête s ’adresse à l ’ensemble des établissements publics et privés, quel que soit le ministère de rattachement, habilités à délivrer un titre d'ingénieur diplômé par le ministre chargé de l'Enseignement supérieur et de la Recherche ou par la Commission des titres d ’ingénieurs (loi du 10 juillet 1934). Toutes les écoles sont situées en France métropolitaine.
Quelques écoles, soit uniquement de spécialisation, soit possédant une section spéciale en plus de leur cycle ingénieur, délivrent, après un an ou deux ans d’études, un titre d ’ingénieur spécialiste à des élèves déjà munis d’un diplôme d’ingénieur ou d ’un diplôme d’études approfondies (DEA).
Des cycles préparatoires intégrés sont organisés par certaines écoles ; 3 181 étudiants y sont inscrits, mais ne sont pas comptés comme élèves-ingénieurs. Le flux d’entrants dans ces cycles préparatoires est pris en compte dans les tableaux II et III.
Les cycles préparatoires des écoles de la FESIC, dont les programmes sont proches de ceux des CPGE, sont souvent rattachés à un lycée privé sous contrat. Aussi, les effectifs de ces cycles préparatoires sont recensés dans l ’enquête n° 17 relative aux CPGE, et les étudiants entrant dans les cycles ingénieurs de ces écoles sont considérés comme provenant de classes de mathématiques spéciales.
Les étudiants suivant une nouvelle formation d ’ingénieurs (NFI) ne sont pas comptabilisés.
Les stagiaires de formation continue et les diplômes décernés à ce titre ne sont pas dénombrés. Seuls les centres d'études supérieures industrielles (CESI) et l ’unité de formation continue d’ingénieurs des techniques agricoles (ex-INPSA) de l'Établissement national d'enseignement supérieur agronomique de Dijon (ENESAD) qui forment des stagiaires à temps complet font partie du charpp de l ’enquête. Ces établissements ont accueilli 673 stagiaires en 1994-95 et ont délivré 316 diplômes en 1994.
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R evue trimestrielle d’étude et d’information de la DEP, elle présente sous forme d’articles des données couvrant tous les aspects du système éducatif. Elle
décrit également les activités de la DEP dans leur diversité et aborde des thèmes essentiellement méthodologiques nécessaires à la compréhension des résultats statistiques.
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