QUAND L’INDUSTRIE contre-attaque 11 COMMERCE Une autre idée du bar à vins 13 INNOVATION Buzznative, le marketing entre en guérilla Le magazine économique de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Loiret n°39 avril 2011 Pierre-Armand Pinoteau, directeur du site Tradival Fleury-les-Aubrais 14 REPRISE Nouveau souffle pour l’ancien relais de poste
Le magazine économique de la Chambre de commerce et d'industrie du Loiret
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QUAND L’INDUSTRIE contre-attaque
11 COMMERCE
Une autre idée du bar à vins
13 INNOVATION
Buzznative, le marketing entre en guérilla
Le magazine économique de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Loiret
n°39avril
2011
Pierre-Armand Pinoteau, directeur du site Tradival Fleury-les-Aubrais
14 REPRISE
Nouveau souffl e pour l’ancien relais de poste
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73.
* N°1 sur le marché de la PME (Périmètre Enseignes - Enquête Sofres 2009). * N°1 sur la distri ution des rêts la création d entre rise (Enquête séo n ao t 2010).
ÉDITO
avril 2011 39 3
L’INDUSTRIE sous les feux de la rampe
Coïncidant avec le jour de parution notre
magazine économique, la Semaine de l’in-
dustrie qui se déroule du 4 au 10 avril doit
jeter un coup de projecteur sur un secteur
bien décidé à tirer son épingle du jeu. Tertiarisation
et fi nanciarisation de l’économie, défi cit d’image,
pénurie de main-d’œuvre… Comme l’expliquent vos
élus à la CCI du Loiret Patrick Bourrelier et Christian
Morin dans l’interview à retrouver pages 8 et 9, les
obstacles, certes, ne manquent pas, mais ne sont
pas insurmontables.
D’autant que les industriels ont aussi des atouts à
faire valoir. Vous en aurez l’illustration dans notre
dossier : qu’il s’agisse de miser sur l’export, d’in-
nover ou de s’engager dans une démarche de déve-
loppement durable, les dirigeants du Loiret savent
actionner les bons leviers.
D’ailleurs, une récente étude menée par le ministère
de l’Économie, des Finances et de l’Industrie (1) fait
apparaître que « la France se situe dans le peloton
de tête pour 2/3 des technologies clés et se posi-
tionne comme leader ou co-leader pour 20 % d’entre
elles ». Prometteuses, les technologies de l’infor-
mation et de la communication (nanoélectronique,
cloud computing…) et celles du vivant (ingénierie du
système immunitaire) l’étaient déjà en 2010 selon
la précédente enquête. Elles jouent désormais au
coude-à-coude avec celles qui montent en puis-
sance : les technologies de l’énergie, renouvelables
(photovoltaïque, éolien, hydraulique) et traditionnel-
les (pétrolier, nucléaire).
Impossible de clore cet édito sans évoquer les catas-
trophes qui touchent l’archipel japonais. Je rappelle
que la cellule Accompagnement des Entreprises de
la CCI du Loiret reste à la disposition permanente
des entreprises concernées… L’ensemble de vos
élus et moi-même adressons un message de sym-
pathie aux ressortissants japonais travaillant ou
étudiant dans le département et renouvelons notre
soutien aux entreprises japonaises qui ont fait le
13 INNOVATIONBuzznative, le marketing entre en guérilla
Pierre-Armand Pinoteau, directeur du site Tradival Fleury-les-Aubrais
14 REPRISENouveau souffl e pour l’ancien relais de poste
SOMMAIRE
www.svpinnovation.fr
Impression numérique, Télécom et Vidéosurveillance sur IP
Fax 02 38 895 35918, Rue Edouard Branly45700 Villemandeur
Spécialisée dans le déve-
loppement et la com-
mercialisation de pro-
duits phytopharmaceutiques
en France, Philagro France
vient de déposer un brevet
pour un équipement inno-
vant, baptisé OSCAR System.
Expérimenté dans son Centre
d’Évaluation Biologique (CEB)
à Baccon, le nouveau procédé
se substitue aux techniques de
poudrage utilisées pour l’ap-
plication des fongicides sur les
plants de pommes de terre,
pour lesquels l’entreprise est
leader. Plus respectueux de
l’environnement et des utili-
sateurs (notamment grâce à
l’élimination de poussières et
d’effl uents), la machine a été
commer cia li sée à neuf exem-
plaires en 2010. Dans la droite
ligne des objectifs du plan gou-
vernemental Ecophyto 2018
(objectif de réduction de 50 %
de l’usage des pesticides au
niveau national dans un délai de
dix ans), cette innovation s’ins-
crit également dans la stratégie
globale de l’entreprise, comme
l’a souligné Philippe Gerbet,
son directeur général : « Notre
Centre d’Évaluation Biologique
a aussi pour vocation d’apporter
des ré ponses quant à l’utilisa-
tion de nos produits en intégrant
la protection des utilisateurs,
des riverains, et de l’environ-
nement ». Sur les 20 hectares
du site de Baccon (création en
1997, six à 15 salariés selon la
saison), le laboratoire procède
à l’évaluation scientifique de
nouvelles molécules fongicides,
herbicides et insecticides pour
ses actionnaires japonais (1). Si
les essais sont tous réalisés
selon la norme BPE certifiée
par le Ministère de l’Agricul-
ture, le CEB s’inscrit dans une
dé marche de progrès et de bon-
nes pratiques. Une démarche
qui passe par exemple, comme
l’explique Cyrille Gaujard, res-
ponsable du site, par la récu-
pération de tous les effl uents et
leur traitement par une entre-
prise agréée, le tri des déchets
du laboratoire ou encore à la
mise au point d’équipements
spécifiques pour les agricul-
teurs. « À l’heure où la pres-
sion exercée sur les produits
phytopharmaceutiques est très
forte, il serait juste de prendre
conscience que l’ensemble de
la profession travaille depuis
des années à réduire la toxicité
de ses produits sur l’en vi ron-
nement » a souligné Jean-
Charles Bocquet, directeur
général de l’UIPP (2).
(1) Sumitomo Chemical Company, Nissan Chemical Industries et Nihon Nohyaku Company
(2) Union des Industries et de la Protection des Plantes.
www.philagro.fr
http://agriculture.gouv.fr/eco-
phyto-2018
6 39 février 2011
« P r o m o u v o i r e t
accompagner la place
de la femme dans
l’entrepreneuriat en agissant
sur la pression sociale » :
te l le est l’ambi t ion de
l’association voy’ELLES créée
en janvier dernier à l’initiative
d’une dizaine de femmes
entrepreneures du Loiret,
issues des secteurs public,
privé, associatif ou encore
élues. Présidée par Stéphanie
Médeau (Mellow Événement
à Saint-Jean-de-la-Ruelle),
voy’ELLES pose un regard
lucide – mais pas féministe
– sur une société qui peine
toujours à reconnaître la valeur
professionnelle des femmes.
Comme le décrit leur profession
de foi, ces entrepreneures
(qu i ne représentent à
l’échelon national que 28 %
des créateurs d’entreprise)
doivent « gérer des hommes et
des femmes, des budgets, des
marchés, des développements,
des carnets de commandes »,
tout en étant « femme, mère,
épouse, amie, fille, sœur,
citoyenne ». Pour autant, pas
question de s’apitoyer sur leur
sort ! Voy’ELLES a déjà dégagé
des premières pistes d’action :
création d’un prix féminin de
la culture entrepreneuriale,
« marrainage » de créatrices
en herbe par des dirigeantes
confirmées, création d’un
club d’entrepreneuses ou
actions favorisant la mixité.
Pour plus d’informations et
retrouver l’exposition photo de
Géraldine Aresteanu réalisée
pour voy’ELLES : http://asso-
voyelles.blogspot.com.
Voy’elles : plus de visibilité
pour le rôle socio-économique des femmes
Philagro France innove pour la préventiondes risques phytopharmaceutiques
ACTUALITÉS
Philippe Gerbet et Cyrille Gaujard
Stéphanie Médeau
Phot
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eanu
Alors qu’un nouveau plan
de relance de l’appren-
tissage a été annoncé
par le gouvernement, prévoyant
notamment d’atteindre 800 000
apprentis d’ici 2015, le MEDEF
Centre ( Mouvement des Entre-
prises de France) a organisé
une rencontre autour de l’alter-
nance à Orléans le 8 mars der-
nier. Avec un objectif que Bruno
Gonzague, son Vice-président
et président de sa commission
Économie-Emploi-Formation,
a résumé ainsi : « il s’agit de
convaincre les entreprises de
l’intérêt de l’alternance et de
mieux articuler les efforts des
différents acteurs tout en valo-
risant l’expérience d’entreprises
régionales ». Alors que le nom-
bre d’apprentis en Région Cen-
tre est en constante progression
depuis 2005, des efforts restent
à faire. Outre une simplifica-
tion des procédures relatives
à l’alternance, Bruno Boussel,
coordinateur régional de la for-
mation professionnelle MEDEF
Centre a souligné la nécessité
« d’intégrer l’alternance dans
les stratégies de compétences
de l’entreprise, dans sa politi-
que de recrutement, et l’impor-
tance de les formaliser dans un
cahier des charges, avec une
ingénierie de formation adap-
tée et une meilleure localisa-
tion de la réponse formation ».
À cette fi n, le MEDEF Centre a
signé une convention avec Pôle
Emploi qui passera notamment
par des actions d’identifi cation
des besoins des entreprises
dans plusieurs bassins de la
Région Centre.
www.misersurl’avenir.com
février 2011 39 7
Thierry et Sophie Clairet
L’alternance en région Centre en 2010
39 Centres de Formation des Apprentis 19 856 apprentis 107,841 M€ consacrés à l’apprentissage par la région + de 300 diplômes préparés 75% des effectifs répartis sur 11 secteurs d’activité, dont 67% dans des entreprises de moins de 11 salariés 3518 contrats de professionnalisation (+7% qu’en 2009) dont 55% dans des entreprises de moins de 50 salariés.
Source : Medef Centre
Rencontre du MEDEF Centre autour de l’alternance
Les Rondins de Sologne valorisent le châtaignier
C’est sa résistance à une
exposition prolongée aux
intempéries et à l’humi-
dité, et de surcroît sans aucun
traitement chimique (contrai-
rement au pin), qui a convaincu
Sophie Clairet d’opter pour le
châtaignier. Spécialisée dans la
fabrication de rondins destinés
à l’aménagement (pieux pour
clôtures, tuteurs…), l’EURL
Les Rondins de Sologne a été
inaugurée le 8 mars dernier
à Jouy-le-Potier. L’unité de
fabrication, voisine de la SARL
Thierry Clairet spécialisée
depuis 15 ans dans l’entretien
et l’aménagement de proprié-
tés, a été dotée de matériel
de production performant
(132 000 € HT investis). Sou-
cieuse de s’inscrire dans une
démarche de développement
durable, l’entreprise valorise
par ailleurs les sous-produits,
transformés en bois de chauf-
fage et en copeaux de paillage.
Soutenu par l’Agence de
Développement Économique
du Loiret (ADEL) dans la
recherche de fi nancements, le
projet a bénéficié d’une aide
régionale à la création d’entre-
prise de 10 000 €, en lien avec
la Chambre de Métiers et de
l’Artisanat du Loiret, ainsi que
d’une subvention de 10 000 €
octroyée par le Département ,
abondée par le Fonds euro-
péen agricole pour le déve-
loppement rural (FEADER)
2007-2013 via son programme
LEADER (Liaison entre actions
de dé ve lop pement de l’écono-
mie rurale) promu par le Pays
Forêt d’Orléans .
www.lesrondinsdesologne.com
Un an après le lancement des 23 mesures gouvernementales issues des États Généraux de l’Industrie, quelles ressources ont été mises à la disposition des entreprises ?P. Bourrelier Plusieurs
dispositifs clés ont été
récemment mis en œuvre pour
soutenir le développement
économique et social des
entreprises industrielles. Le
premier, Croissance PMI,
est un prêt participatif de
5 M€, doté par l’UIMM Région
Centre, destiné à fi nancer la
croissance des entreprises
industrielles. Le second, baptisé
« Fonds pour l’innovation
dans l’industrie », est une
initiative de l’UIMM à l’échelon
national dans lequel 20 M€
sont injectés sur cinq ans pour
fi nancer des projets innovants
sur les plans technologiques,
techniques, organisationnels ou
managériaux. Il a pour vocation
de créer des passerelles entre
enseignement supérieur,
recherche et industrie.
Un autre fonds, baptisé A2i (Agir
pour l’insertion dans l’industrie),
doit favoriser l’insertion de
publics en diffi culté par la
formation, tout en permettant
aux entreprises industrielles
de recruter sur leurs premiers
niveaux de qualifi cation. 70 M€
sur cinq ans ont été affectés
par l’UIMM à ce dispositif pour
fi nancer des structures souvent
locales comme les entreprises
d’insertion, les entreprises de
travail temporaire d’insertion, les
groupements d’employeurs pour
l’insertion et la qualifi cation, les
écoles de la deuxième chance…
Dans un article de La Tribune daté du 5 mars dernier, une enseignante de l’École d’économie de Paris et de
l’université de Harvard fait l’apologie d’une économie de l’innovation, dans laquelle « celui qui capture de la valeur c’est celui qui innove, pas celui qui produit ». Qu’est-ce que cela vous inspire ?P. Bourrelier Que c’est une
grave erreur de vouloir dissocier
l’innovation de la production.
Certes il y a les innovations
8 39 avril 2011
OPÉRATION RECONQUÊTE dans l’industrie
PERSPECTIVES
est Président de l’UIMM Loiret(1),
membre élu de la CCI du Loiret,
Président du Conseil d’administration
de l’ITII Centre(2), membre du Conseil
d’administration de Polytech’Orléans et
PDG de JSM Perrin (PME spécialisée
dans la sous-traitance d’usinage et de
montage d’ensembles techniques pour
l’aéronautique, l’armement et le spatial à
Châlette/Loing).
(1) Union des Industries et Métiers de la Métallurgie Loiret(2) Institut des techniques d’Ingénieur de l’Industrie de la
région Centre
Patrick Bourrelier
de rupture -rares- qui sont de
véritables révolutions pour nos
industries, mais il faut aussi
considérer l’innovation de
progrès - fréquente - qui ne peut
émerger si on ne produit pas !
Nous avons l’ambition de doter
l’industrie des compétences
nécessaires à l’innovation et
avons tout intérêt à le faire
quand on sait que la Chine forme
actuellement plus d’ingénieurs
que l’Europe et ne se cantonnera
pas à son rôle « d’usine du
monde ».
Comment le défi cit d’image dont souffre l’industrie, et qui entrave la dynamique de recrutement du secteur, peut-il être comblé ?P. Bourrelier Ce point fait l’objet
d’une mesure spécifi que dans
le cadre des États Généraux
(Ndlr, mesure 4) et se traduit
notamment par la Semaine de
l’industrie du 4 au 10 avril 2011,
à laquelle l’UIMM participe
activement (voir programme
ci-contre) en partenariat avec la
CCI du Loiret. Deux tables rondes
sont programmées à Orléans
et Montargis sur la thématique
des compétences ; l’occasion
de débattre et de mettre en
lumière la pénurie de main-
d’œuvre à laquelle le secteur est
confronté, avec une population
vieillissante qui doit transmettre
ses savoir-faire, et la nécessité
de faire monter en gamme ses
compétences pour être en phase
avec des métiers qui évoluent.
La formation dans l’industrie
est un axe majeur retenu car
source de progrès pour l’avenir,
c’est d’ailleurs pour cela que
nous sommes depuis des années
promoteurs de l’alternance.
C. Morin Globalement, le moteur
de cette Semaine, c’est de
renvoyer de l’industrie l’image
Qu’on se le
dise : l’industrie
recrute,
des gens
compétents, et
pour du travail
intéressant.”
Fabi
en Th
ouve
nin
avril 2011 39 9
504, Avenue du Loiret45160 OLIVET
Tél : 02 38 24 62 52 - Fax 02 38 24 91 99
Une Semaine pour tout changer
4ème mesure sur les 23 que comptent la nouvelle politique industrielle française, la Semaine de l’Industrie dans le Loiret se déroule du 4 au 11 avril autour de plusieurs rendez-vous :
Tables rondes« Doter l’industrie des compétences nécessaires à sa compétitivité ». Mardi 5 avril à 17 h 30 à Montargis et mercredi 6 avril à 17 h 30 à Orléans. Interviendront : l’État, le Conseil Régional, Pôle Emploi, la CCI du Loiret, l’Inspection Académique et l’UIMM Loiret. Une exposition photo 3D ouverte au grand public et aux scolaires, dans les locaux de la CCI du Loiret place du Martroi à Orléans. Un stage de découverte de l’industrie ouvert aux enseignants, conseillers d’orientation, d’insertion et de l’emploi. Depuis plus de 20 ans, l’UIMM Loiret organise avec les entreprises du département un stage en immersion totale pendant une journée et demie (lundi 4 avril après-midi et mardi 5 avril toute la journée) au cœur d’une entreprise industrielle pour découvrir les différents services et leurs contraintes, les profi ls recherchés, les perspectives de carrière… Des portes ouvertes en entreprise : Sandvik.
(1) Confédération Générale des Petites et Moyennes Entreprises Loiret
(2) Union des Industries et Métiers de la Métallurgie Loiret
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nin
10 39 avril 2011
Capturer des détails architecturaux d’Orléans pour les retranscrire sur la collection éponyme réalisée par la Faïencerie de Gien : c’est le pari réussi de l’aquarelliste blésois Fabrice Moireau. Figés sur 19 pièces différentes (assiettes, tasses, soucoupes…), cinq « détails » du patrimoine de la capitale régionale ont ainsi été immortalisés : le Beffroy de l’Hôtel des Créneaux, la Collégiale Saint-Pierre-le-Puellier, la Cathédrale Sainte-Croix, l’Hôtel Groslot et Les Tourelles avenue Dauphine. L’enseigne orléanaise « À Saint Joseph », située depuis 120 ans place du Châtelet à Orléans, possède la diffusion exclusive de ce produit 100 % made in Loiret. Tél. : 02 38 24 03 24
Carrelage, émail, inox, bois, béton, aluminium, plâtre… : la nouvelle gamme de résine stockée et distribuée par l’entreprise Décors de Ferryville à Mormant-sur-Vernisson redonne un second souffl e à de nombreux supports, « sans casser l’existant ». Valorisés dans l’émission D&CO sur M6 avec laquelle l’entreprise a signé un partenariat de trois ans, les produits Résinence Color et Résinence Déco ont reçu le Trophée de la maison 2010-2011, décerné par un jury de consommateurs les ayant testés. La résine époxy à l’eau se décline en 27 coloris des plus doux aux plus « fl ashy ». Lancée en 2008, Résinence est aujourd’hui référencée dans toutes les enseignes leader de bricolage (près de 700 points de vente en France). Avec 8 M€ de CA en 2010 et des perspectives de croissance prometteuses, l’entreprise part maintenant à la conquête des marchés allemand et espagnol. www.resinence.com
Née en 1998 de la rencontre d’un passionné de cuisine et d’un styliste décorateur, la marque Les Cakes de Bertrand cultive l’esprit vintage avec ses modèles inspirés de mannequins des années 60-70. Sacs, porte-cartes, étuis passeports, trousses, badges mais aussi eaux de toilette sont largement référencés par la boutique orléanaise de décoration Decor & Moi, toujours à l’affût de créations originales. Sous les noms évocateurs de Bombay, Angel ou encore Lotus, les créateurs inventent des collections qui vont de la petite maroquinerie en passant par les « minaudières », les miroirs ou encore les savons. Ci-contre, le modèle « Le Mademoiselle/Elisa » se décline par exemple en sept autres versions. Seul problème : on les voudrait tous ! www.decoretmoi.fr
Bouchées raffi nées, ambiance cosyOuvert tous les soirs du lundi au samedi
de 18 h à minuit et les jeudi et vendredi
midis, on pourra aussi bien y grignoter
quelques bouchées « chaudes, froides,
salées, sucrées » qu’y consommer un
repas complet. En cuisine – qu’on peut
saisir en un clin d’œil par la vitre qui la
sépare du hall d’entrée à l’étage – c’est
son mari Laurent qui offi cie. Il incombera
au responsable de salle d’opter pour les
meilleurs accords de vin possibles avec le
foie gras mi-cuit au naturel, les huîtres,
Entre autres passée par de prestigieux établissements comme le restaurant de Guy Savoy ou celui de Bernard Robin, la caviste orléanaise Sabine Brochard a ouvert en mars un bar à vins culturel.
Histoire d’en lire propose son 1er e-bookC’est une double nouveauté que propose Sylvie Tereso sur la boutique en ligne de sa librairie Histoire d’en lire (Briare) : le téléchargement d’un e-book d’un nouveau genre, le scénaroman. « Il se situe à mi-chemin entre le scénario de cinéma et le roman traditionnel, c’est une lecture imagée avec beaucoup de dialogues » illustre-t-elle. Écrit par Philippe Le Dem, résidant à Briare, et édité par les Éditions montargoises du Préau, « Un monde parfaite » (Ndlr. le féminin est volontaire) est le premier titre d’une collection dont la déclinaison papier sera disponible à la libraire dès le mois de mai. En cadeau pour le lancement de l’e-book (vendu au prix de 8,50 €) : l’intégralité de la bande originale. www.histoiredenlire.fr
Sabine Brochard
VER DI VIN, une autre idée du bar à vins
avril 2011 39 11
le saumon mariné ou encore le risotto
à la truffe noire… Pour accompagner la
roulade de lapin et sa duxelles de cham-
pignons, Sabine préconise par exemple
un Sancerre rouge domaine Vacheron.
La tarte fi ne aux pommes au caramel au
beurre salé devrait quant à elle révéler
à merveille un Sauternes Cru Barréjats.
Caves voûtées en pierre subtilement mises
en lumière, mobilier tons rouge et wengé
signé Vauzelle : le cadre (70 places) sera
aussi propice aux rendez-vous culturels.
« Six concerts de musique seront pro-
grammés chaque année, de tous horizons,
annonce Sabine, mais aussi des exposi-
tions de photos, de peinture, toujours avec
le vin pour fi l conducteur… ». Ce sont les
Buveurs du peintre lyonnais Robert Bour-
rasseau qui ouvrent la danse. « Il a dessiné
les étiquettes des bouteilles de certaines
cuvées d’Yves Cuilleron » glisse la chef
d’entreprise, toujours à l’affût de belles
rencontres.
www.verdivin.com
Alors que la part des célibataires
dans la population française a dou-
blé en 30 ans et qu’elle continue de
gagner des points, toutes tranches d’âge
confondues(1), les « solos » comme on les
appelle désormais, constituent une cible
très convoitée. Des portions individuelles
développées par l’industrie agro-alimen-
taire aux sites de rencontres par Internet
en passant par les clubs de voyages réser-
vés, l’offre ne cesse de s’étoffer. Loin des
soirées shopping exclusivement réservées
aux célibataires des Galeries Lafayette
parisiennes, Delphine Clero a lancé début
2011 Happy People/Hasard et Coïncidence
(HPHC), après une préparation à la créa-
tion d’entreprise de deux mois à l’Espace
Entreprendre de la CCIL. « Il s’agit d’un
club pour célibataires avec deux gammes
de prestations. Mon concept permet de se
retrouver autour d’événements conviviaux
et ludiques, dans l’objectif de tisser des
liens amicaux, voire amoureux » expose
la dirigeante. Psychologue de formation,
la jeune femme est partie du postulat sui-
vant : « On ne peut rencontrer quelqu’un
que si on se sent bien soi-même. Penser
à soi, se recentrer, sont nécessaires pour
s’ouvrir aux autres. Il faut permettre aux
gens de “sortir de la Toile” et de se retrou-
ver dans des situations où ils lâchent
prise ».
Traitement V.I.P.Avec un parcours dans l’événementiel
et l’audio-visuel (chargée des relations
publiques pour Endémol France, agent de
miss France…), Delphine Clero organise
des rendez-vous qu’elle veut atypiques et
qualitatifs, pendant lesquels les membres
« n’ont qu’à se laisser guider ». Sur abon-
nement, elle conçoit une programmation
autour de prestations hebdomadaires
(Happy People) et mensuelles (Hasard et
Coïncidence, version haut-de-gamme).
Et la palette est large : cours de cuisine
avec dégustation de vins, découverte de
plateaux TV, organisation de projections
en avant-première suivies de cocktails
dînatoires au cinéma Pathé d’Orléans, soi-
rées « casino » avec tables de jeux et crou-
piers ou « murder party » pour jouer Les
Experts… Delphine Clero, qui travaille déjà
étroitement avec le restaurant Le Week-
End à Chécy, La Cave ô fromages ou Le
Panier se crée à Orléans, souhaite multi-
plier les partenariats locaux. Intégrant la
mutation de la structure familiale, elle n’a
pas négligé les familles monoparentales
avec des formules pour les enfants : mati-
née bowling avec petit-déjeuner, atelier
crêpes pour la Chandeleur, dégustation
Mieux servir les clients professionnelsAllier leurs compétences pour renforcer leur effi cacité auprès des artisans, commerçants et professions libérales notamment : telle est la volonté affi chée par l’Ordre des experts-comptables de la région d’Orléans et la Caisse d’Epargne Loire-Centre (CELC). Formalisé dans une convention d’une durée initiale de trois ans, le partenariat s’inscrit « dans une relation gagnant-gagnant ». Si par exemple, la banque régionale (1800 collaborateurs, 210 agences et 6 centres d’affaires) s’engage « à traiter des points d’actualité bancaire et fi nancière dans les différents supports d’information des experts-comptables », l’ordre des experts comptables de la région d’orléans (650 membres) apportera son expertise lors d’événements et de rencontres organisés par la CELC. D’autres actions sont programmées, comme la participation de la banque à des manifestations initiées par l’ordre des experts-comptables (tournoi de gestion, salon du social…) ainsi qu’un soutien fi nancier à la réalisation de certains événements. www.croecorleans.wordpress.com
www.caisse-epargne-loirecentre.fr
Delphine Clero
HPHC, bon endroit pour une rencontre
SERVICES
Un tiers des ménages français est constitué de célibataires. Pour favoriser l’épanouissement de cette catégorie de population qui s’affi che aujourd’hui de façon décomplexée, Delphine Clero a créé un club de rencontres ludique et modulable.
12 39 avril 2011
de produits laitiers… Déjà, un couple s’est
formé grâce à HPHC. Cependant, Delphine
Clero tient à cette mise au point : « Ici, pas
de promesse de rencontrer l’âme sœur.
Je crée des coïncidences, le hasard fait le
reste… ».
www.hphc.fr
(1) 6,1 % en 1969, 12,6 % en 1999 - Source : Insee - RP 1999 et RP 2006
« À chaque fois qu’un client nous
consulte, on établit trois proposi-
tions : une classique, une autre un
peu plus « fun » et une troisième vraiment
décalée. À lui de faire un choix selon le
risque qu’il veut prendre » expose Julien
Hatton, cofondateur de l’agence de marke-
ting orléanaise Buzznative. Car imaginer
des opérations aussi inattendues que non
conventionnelles, telle est la signature
de l’entreprise. Son expertise s’articule
autour de deux concepts venus tout droit
des États-Unis : le street marketing (1) et le
guerilla marketing. Vocation du premier :
créer un sentiment de proximité entre la
marque et sa cible. « Une opération de
marketing de rue consiste à aller rencon-
trer les passants pour leur distribuer des
fl yers, des échantillons, sur des gyropo-
des aux couleurs de la marque, détaille le
dirigeant. C’est par exemple très adapté à
l’ouverture d’une nouvelle boutique, avec
des jeux ou des promotions sur les fl yers
et très rentable au niveau des coûts ».
Dernière opération en date : un freeze mob
commercial, premier du genre à Orléans,
pour le Salon Stages & Jobs organisé par
la Société Générale de la Région Centre.
« Le concept, après avoir identifi é des lieux
de passage stratégiques et les fl ux de pas-
sants, était basé sur la communication par
l’immobilisation, décrypte Maxime Moire,
co-dirigeant. L’idée était de faire vivre une
expérience, de frapper les esprits ».
En plus de la création d’un site web événe-
mentiel et d’une page Facebook dédiés à
l’événement, Buzznative a fait de l’opéra-
tion une vidéo, dont la diffusion virale via
les réseaux sociaux a produit l’effet boule
de neige attendu. Également compétents
sur des créneaux plus classiques tels que
le community management et la produc-
tion de contenus (captation d’événements,
clips…), les associés diplômés de l’Institut
d’Administration des Entreprises d’Orléans
savent aussi décliner des stratégies web et
développer des applications pour smart-
phones ou Facebook.
À l’assaut des clientsTout aussi éphémère mais plus offensif, le
guérilla marketing « s’appuie sur le mobi-
lier urbain ». Pour une opération à Orléans,
Buzznative n’a pas hésité à déposer des
stickers (repositionnables) en pleine nuit
sur des voitures. « Une fois passée la pre-
mière réaction de surprise voire d’éner-
vement, et constatant que leur véhicule
n’est pas dégradé, les gens sont inter-
pellés. Au fi nal, ils sont au contact de la
marque plus longtemps qu’avec un simple
fl yer » résume Maxime Moire. Travaillant
aussi en partenariat avec des agences de
communication locales, Buzznative entend
investir un créneau jusqu’ici occupé par
les agences parisiennes. Une alternative
aux traditionnels 4x3, aujourd’hui presque
fondus dans le paysage.
www.buzznative.com
(1) Marketing de rue
Jeune agence de marketing créée en novembre dernier, Buzznative revendique un positionnement décalé et atypique. Percutantes, interactives et éphémères, leurs opérations s’intègrent dans des campagnes de communication globales.
INNOVATION
Julien Hatton et Maxime Moire
BUZZNATIVE : quand le marketing entre en guérilla
avril 2011 39 13
Innovation sociale : la Région Centre lance un appel à projetsL’économie sociale et solidaire aussi est propice à l’émergence de projets innovants. Convaincue du potentiel, la Région Centre a lancé un appel à projets visant à favoriser l’expérimentation de formes innovantes d’activités économiques. Associations, coopératives, communes, établissements publics… sont donc encouragés à imaginer des projets de création d’activités nouvelles, génératrices d’emplois pérennes dans les domaines du tourisme, de la culture et des services à la personne. Les projets retenus bénéfi cieront d’un soutien fi nancier de la Région d’une durée maximale de trois ans, couvrant jusqu’à 50 % des dépenses liées à leur mise en œuvre (hors investissement) et d’une subvention de 30 000 à 90 000€. http://tinyurl.com/4q4srtm
14 39 avril 2011
L’angoisse est passée, l’hôtel a enfi n
ouvert. « 8 mois de retard ! Nous
devions ouvrir le 1er juillet 2010,
informe cependant Marc Giroguy.
Mais désormais nous avons un bel outil de
travail avec même une première réserva-
tion ferme : celle d’Adamo pour son dîner
spectacle du 7 avril à Sully ! ». Situé au
11 rue du faubourg Saint-Germain, l’Hô-
tel Burgevin (16 chambres de standing
flambant neuves), succède à l’Hôtel de
la Poste, ancien relais de poste et hôtel-
restaurant coté au Michelin, détenu par la
famille Burgevin depuis 1898. « Ça nous
faisait mal au cœur de voir dans quel état
était devenu l’hôtel-restaurant. Je suis née
ici et y ai vécu jusqu’à 18 ans », raconte
Odile Burgevin-Giroguy, quatrième géné-
ration des Burgevin et propriétaire des
murs. « L’hôtel était loué. Mais en 23 ans
aucune rénovation n’a été faite : pas de tra-
vaux, moins de clients ; moins de clients,
moins d’argent… L’hôtel a donc été mis en
liquidation judiciaire, poursuit son époux,
ancien directeur de l’audit chez Suez. Nous
avons alors racheté le fonds de commerce
qui avait été cédé et la licence IV ». Après
une période de doute – « On n’est pas trop
vieux pour reprendre ? Et si on revendait…
qui y aurait-il à la place ? » – Odile et Marc
décident de se lancer, fortement encou-
ragés. « Par la CCI, la mairie, l’offi ce de
tourisme, le Comité Départemental de
Tourisme… Tous très enthousiastes à
l’idée de créer un 3 étoiles de charme sur
Sully. On nous disait : « des gens viennent
mais comme on ne peut pas les capter, ils
repartent ! De plus, on savait qu’il y avait
un potentiel dans la région : un peu d’in-
dustrie, la chasse, le golf, le château, le
Festival de Sully et la Loire à Vélo ».
Purement sentimentalDès lors, le couple se met en quête d’un
architecte, d’entreprises et d’environ
500 000 € pour fi nancer une totale restau-
ration. D’importants travaux démarrent
fi n 2009 : « mais ça se passe mal, explique
Marc Giroguy. De maîtres d’œuvre, nous
sommes devenus maîtres d’ouvrage. On
a dû tout reprendre et retrouver des arti-
sans… Mais nous n’avons jamais baissé
les bras ». Forts de leurs expériences pas-
sées dans l’hôtellerie (Méridien à Tours,
Port Gentil au Gabon…), Marc et Odile
bouclent aujourd’hui la boucle, s’occupant
en semble de la réception, de la gestion et
du développement commercial de l’hôtel.
« On n’a pas fait ça pour devenir riches, on
a d’ailleurs pris des risques fi nanciers…
Non, c’est purement sentimental : on avait à
cœur que la maison retrouve ses lettres de
noblesse », concluent-ils tout sourire.
www.hotelburgevin.com
Reynald Raimbert ne regrette pas d’avoir misé en février 2010 sur l’ouverture d’un restaurant au sein du kart indoor de Saran. Associé au groupe Degenne (Le Brin de Zinc, Le Bureau, Le Sainte-Catherine…), le dirigeant a opté pour une cuisine de type brasserie dans un espace qui peut accueillir 80 couverts. Ouvert du mardi au samedi, le restaurant propose plusieurs formules dont un plat du jour et son café gourmand à 11,90 €. À la tête de Kart Racer, qu’il a reprise en octobre 2009, le chef d’entreprise met également à la disposition des professionnels une salle de séminaire. « Nous avons une formule entreprises qui associe le kart puis le dîner au restaurant et qui remporte un vrai succès » confi e-t-il. Tél. : 02 38 72 08 08
UNE DESCENDANTEfait revivre l’ancien relais de poste familial
Marc et Odile Giroguy
Kart Racer satisfait de l’ouverture de son restaurant
REPRISE
Ouvert depuis le 7 mars à Sully-sur-Loire, l’Hôtel Burgevin succède à l’Hôtel de la Poste, dans la famille Burgevin depuis 1898. Un nouveau 3 étoiles de charme où l’arrière-petite-fi lle Burgevin et son mari comptent perpétuer l’esprit d’origine…
avril 2011 39 15
66, rue Bernard-Palissy. Voici une
adresse discrète et chaleureuse
qui commence à faire parler d’elle
dans le cœur de Gien. À deux pas
de la Loire et de la Faïencerie, Le P’tit
Bouchon, qui a ouvert il y a 4 ans, a déjà
sa fourchette au Michelin et tourne quasi-
ment à plein régime : « entre 30 et 40 cou-
verts par jour, confi e Christophe Jamet,
chef patron de 37 ans. Tous nos plats
sont sur ardoise. Tout est frais et maison.
L’idée est de proposer des produits sim-
ples, mais correctement travaillés, avec
une belle présentation digne d’un restau-
rant gastronomique ». Le tout, dans un
esprit bistro et autour de trois formules :
entrée/plat/dessert (23 €), entrée/plat
(18 €) ou plat/dessert (16 €) avec pour
chaque quatre choix possibles. Ainsi, par
exemple, l’on pourra déguster une mousse
de truite fumée servie avec des pancakes
au curry et aux graines de sésame ; un
croustillon de canard confi t arrosé d’une
sauce au coteau du Layon et accompagné
d’un écrasé de pommes de terre : « C’est
la spécialité de la maison que je fais toute
l’année, précise Christophe Jamet. Un
jour, j’ai voulu le retirer. Mais on m’a dit :
si on l’a plus, on ne vient plus ! ». Quant
au sucré ? Une mousse légère au chocolat
et au piment d’Espelette ou un crumble
de pommes avec une glace caramel et un
beurre salé, « dessert qui fonctionne très
bien ».
Des futurs cours de cuisine ?Aidé de son épouse Audrey et de deux
apprentis, Christophe Jamet réalise
aujourd’hui une ambition de toujours.
« Être chez moi. Après mon apprentissage
au CFA d’Orléans, j’ai enchaîné différen-
tes saisons dans des hôtels-restaurants
en tant que commis, chef de parti et chef :
Bel’Auberge aux Deux Alpes, Le Lavagnon à
l’Ile d’Oléron, Le Bellerive à Rasteau (Vau-
cluse), Le Sole e Monti à Quenza (Corse) et
La Raffi nerie (Béziers). À Béziers, c’était
une ouverture. Il a fallu tout faire, tout
inventer. Alors je me suis dit pourquoi ne
pas le faire pour moi ? » Poussé par l’en-
vie de faire plaisir aux gens en trouvant le
petit truc qui fera la différence, Christophe
Jamet a ainsi choisi de mettre en valeur
des produits de base rehaussés d’une note
de raffinement en veillant à ce que les
menus restent abordables : « Je veux mon-
trer que pour 23 € on peut bien manger ».
Comme la brouillade d’œufs, servie avec
une écume de pommes de terre parfumée
à l’huile de truffe ou encore une royale au
foie gras arrosée d’un coulis d’écrevisse.
Autant de créations que ce chef plein d’en-
thousiasme se verrait bien faire découvrir
à travers des ateliers cuisine. Un projet
de bon goût !
66, rue Bernard-Palissy
45500 gien
Tél. : 02 38 67 54 40
Un nouvel espace dédié à l’événementiel et au tourisme d’affairesUn nouvel espace dédié aux événements professionnels, mais aussi culturels et privés, a ouvert ses portes à Fontenay-sur-Loing fi n 2010. Baptisé Théatro ! et dirigé par Cyril Martini, le lieu entièrement rénové dispose d’une surface de 1500 m², d’une scène de 50 m² modulable, d’un équipement audiovisuel, d’une terrasse arborée de 500 m². Le site propose quatre confi gurations de salles, dont l’une est dédiée aux congrès (capacité 1 000 places) et une autre aux salons professionnels. Avec pour atout supplémentaire sa localisation stratégique (1h de Paris et d’Orléans via l’A19), Théatro ! entend s’imposer sur un marché de l’événementiel et du tourisme d’affaires, qui, selon un récent sondage (1), a affi ché une hausse du volume des dépenses des entreprises de 4,2 % en 2010. www.theatro-45.com(1) 19ème étude Coach Omnium
ARDOISES GOURMANDESau P’tit Bouchon
À TABLE
Ce petit restaurant du centre de Gien charmera les amateurs de cuisine de bistro. Aux fourneaux, Christophe Jamet met toute sa passion de chef dans l’élaboration de produits simples qu’il rehausse d’une touche de raffi nement.
Christophe Jamet
AFFICHEZ VOS
NOUS FABRIQUONSCOULEURSVOS CARTES
16 39 avril 2011
QUAND L’INDUSTRIE contre-attaque
C’est une première à l'échelon
national. Du 4 au 10 avril 2011,
va se tenir en France la Semaine
de l’Industrie, à l’initiative du
Ministère de l’Économie, de l’Industrie et
de l’Emploi. Un événement qui reviendra
désormais chaque année. Calquées sur la
semaine du développement durable, ces
journées se donnent pour objectif d’orga-
niser sur tout le territoire des manifesta-
tions propices à la découverte du monde
de l’industrie : portes ouvertes, visites
commentées, colloques et tables rondes,
forums d’information, expositions, jeux
concours avec les établissements d’en-
seignement, etc. Une campagne qui sera
relayée grâce à des messages diffusés
dans des médias nationaux et locaux,
et un site Internet dédié (lire Loiret Eco
page 9).
Ce dernier rappelle en effet la conclusion
des États Généraux de l’Industrie qui pointe
les évolutions nécessaires pour renforcer
la politique industrielle française. Dans un
contexte de sortie de crise, il a été jugé
important de donner au secteur de l’in-
dustrie en France une nouvelle impulsion,
Un peu plus d’un an après les États Généraux de l’Industrie souhaités par le gouvernement, et après deux années de crise, le secteur semble amorcer en région Centre une reconquête à la fois d’image et de marchés. Un redémarrage qui se place sous le signe conjugué des trois leviers de croissance que sont l’innovation, l’exportation et le développement durable. Créer de nouveaux produits, valoriser son savoir-faire à l’étranger, développer une éthique éco-responsable sont aujourd’hui autant d’atouts pour rester dans la course à la compétitivité. Après la crise, l’industrie se mobilise pour la reprise.
Lionel Clermont, P-DG de Guinault
DOSSIER
avril 2011 39 17
mais également de définir avec
l’ensemble des acteurs concernés
(fédérations, partenaires sociaux,
dirigeants…) une nouvelle orienta-
tion politique, visant entre autres
à mettre l’industrie au cœur d’un
grand projet commun, développer
l’emploi et les compétences sur
les territoires, ou encore renforcer
la compétitivité des entreprises et
l’innovation.
L’idée de cette Semaine de l’In-
dustrie ? Faire tomber les clichés
(industrie polluante, bruyante,
pas valorisante…) et sensibiliser
aux réalités actuelles de l’univers
industriel. Ainsi par exemple, dans
le Loiret, deux opportunités seront
notamment données à tous les
publics d’aller sur le terrain pour
une immersion concrète : les 4 et
5 avril à Orléans, pour une décou-
verte du Groupe Sandvik, premier
fournisseur mondial d’outils de
coupe. Au programme : présen-
tation du groupe, visite des uni-
tés opérationnelles, démonstra-
tion d’usinage à grande vitesse…
Autre possibilité, du 7 au 10 avril à
Ouzouer-sur-Loire, sur un site de
CEMEX, l’un des leaders de l’indus-
trie des matériaux de construction,
pour une visite traitant à la fois de
géologie et de la production de
granulats, jusqu’à l’évocation de
la remise en état du site en faveur
de la biodiversité. Dans les deux
cas, la volonté des industriels est
d’ouvrir largement leurs portes
pour mieux se faire connaître et
valoriser leurs métiers et leurs
savoir-faire ainsi que d’afficher
clairement leur volonté de s’ins-
crire dans le développement dura-
ble. Et ce tant auprès du grand
public, des professionnels, que
des scolaires et des étudiants. À
cet égard, l’UIMM (Union des
Industries et des Métiers de la
Métallurgie) du Loiret organise
comme chaque année son stage
Profindustrie, dans le cadre du
Sur tous les tarmacs du mondeSi l’aéronautique a été durement touchée par la crise, Guinault, entreprise spécialisée dans le matériel d’assistance aéroportuaire civile et militaire, a pu tirer son épingle du jeu. Avec quelque 7 000 machines en opération dans environ 80 pays, l’entreprise de 90 personnes, basée à Saint-Cyr-en-Val, a su prospérer sur ce marché de niche (CA 19 M€) : « depuis 2003, nous avons une croissance à deux chiffres. Nous concevons et fabriquons 350 machines par an, les ventes s’effectuant via un réseau d’agences représentant la marque, au Moyen-Orient, Asie, Brésil, USA, Scandinavie, Japon… » souligne Lionel Clermont, P-DG de l’entreprise. Les machines de Guinault fournissent ainsi aux avions stationnés au sol différents types d’énergie : électrique (groupes électrogènes et convertisseurs de fréquence, l’aéronautique utilisant le 400 Hz), pneumatique (air comprimé) et climatique (pour refroidir ou réchauffer les cabines des avions). « Tout ceci existe dans l’avion, mais le coût de fonctionnement de ces systèmes embarqués est très onéreux et énergivore : 200 litres de carburant à l’heure. Avec nos machines, la consommation est divisée par 2 à 10 selon l’application, poursuit Lionel Clermont. Sans compter le problème du bruit des APU (Auxilliary Power Unit), tournant à 40 000 tours/minute : nos équipements au sol sont moins bruyants que ces groupes auxiliaires de puissance embarqués ». Et pour rester à la pointe, Guinault travaille sur un projet d’innovation orienté développement durable fi nancé par Oséo (320 000 € sous forme de prêt à taux zéro remboursable pour un coût total de 775 000 €).Ce projet mettant aussi l’accent sur l’étude fi ne des coûts, Guinault mesure, pour évaluer le TCO (Total Cost of Ownership) « les coûts écologiques, de fonctionnement, du risque d’accidents du travail, de consommables, et de recyclage. L’acte d’investissement rationnel favorise naturellement la machine la plus économique pendant toute sa durée de vie : le prix d’achat n’est pas le critère essentiel ».
www.guinault.com
rapprochement du monde indus-
triel et de l’Éducation Nationale.
Une 27e session qui se déroulera
cette année du 4 au 6 avril, avec
pour objectif l’information et la
sensibilisation des professionnels
de l’orientation et de l’emploi sur
l’industrie d’aujourd’hui.
Revaloriser l’industrieIssue des 23 mesures retenues
dans le cadre des États Généraux
de l’Industrie, cette Semaine de
l’Industrie entend revaloriser le
secteur en France et ses métiers
auprès de l’ensemble de la popula-
tion. Comment ? En s’attaquant au
défi cit d’image dont il souffre, en
renforçant l’attractivité des profes-
sions exercées auprès des jeunes
et de leur entourage (enseignants,
familles) et en tentant d’influer
de manière positive sur les choix
d’orientation professionnelle des
lycéens et des étudiants. Le tout
en fédérant les nombreuses initia-
tives existantes en région, afi n de
gagner en lisibilité et en effi cacité
grâce au retentissement national
de l’opération.
Car le constat est clair. Malgré une
lente augmentation de la popula-
tion active en France, sa part dans
l’industrie diminue quant à elle
inexorablement : elle est passée
de 16 à 13 % entre 2000 et 2008,
selon le rapport fi nal du bilan de
la concertation des États Géné-
raux de l’Industrie (s’appuyant
sur une source INSEE). Une
baisse qui affecte les différents
secteurs industriels de manière
diverse : - 23,3 % pour les biens
de consommation, - 15,63 % pour
l’automobile, - 15,2 % pour les
biens intermédiaires, trois sec-
teurs davantage touchés que la
moyenne, contrairement aux biens
d’équipement (- 8,14 %), à l’éner-
gie (- 8,13 %) et à l’agroalimentaire
(- 3,17 %).
Autre constat, cette fois dans
le secteur de l’abattage, de la
découpe et de la transformation de
viandes, chez Tradival, où l’on note
les mêmes difficultés de re cru-
tement : « nous sommes toujours
en recherche de personnel. Mais
nos métiers n’attirent pas : il faut
La volonté des
industriels
est d’ouvrir
largement
leurs portes
pour mieux se
faire connaître,
valoriser leurs
métiers et
leurs savoir-
faire.
18 39 avril 2011
évoluer dans une atmosphère à
8 °C, vouloir travailler la viande… »
explique Pierre-Armand Pinoteau,
Directeur du site Tradival (groupe
SICAREV et SICAVYL) d’abattage
de porcs de Fleury-les-Aubrais.
Et pourtant, si dans l’imaginaire
collectif, on projette souvent
l’image de robots sur les chaînes
de production, il ne faut pas pour
autant toujours associer industrie
et automatisation : « tout ne peut
pas être automatisé à l’extrême :
dans notre métier, il y a des opé-
rations indispensables qui doivent
être réalisées manuellement,
comme le tri par exemple » pour-
suit Pierre-Armand Pinoteau.
Rester compétitifAprès deux années de crise diffi -
ciles, 2010 a vu, selon le rapport
édité par la Banque de France, le
début d’un redressement pour la
fi lière en région Centre : le chiffre
d’affaires des entreprises indus-
trielles ayant progressé l’année
dernière de 4,1 %. Un rebond qui,
selon ce même rapport, « semble
avoir été un peu plus prononcé
dans les entités de moins de 50
salariés et dans celles de plus de
500 ». Dans le même temps, des
disparités ont été relevées en fonc-
tion des secteurs d’activité : si les
principales hausses sont enregis-
trées dans les secteurs de la fabri-
cation des matériels de transport
(+ 22,5 %, bénéfi ciant des mesures
fi scales d’incitation à l’achat d’un
véhicule neuf), du secteur dit des
"autres produits industriels" – cos-
métique, pharmacie, textile, sous-
traitance automobile… – (+ 4,6 %),
de l’électronique, de l’informatique
et de l’optique (+ 3,2 %), le secteur
de l’industrie agro-alimentaire
est quant à lui orienté à la baisse
(- 0,6 %), tout comme la branche
de l’imprimerie (classée dans la
catégorie “autres produits indus-
triels”). Toujours selon ce même
rapport, une embellie a également
été constatée en 2010 à l’exporta-
tion, avec un volume en hausse
de + 8,4 % pour les entreprises
industrielles de la région Centre
prises dans leur globalité. L’ana-
lyse par secteur place en tête pour
L’éco-responsabilité récompenséeDeux pivoines : c’est la récompense que s’est vue récemment attribuer Merck Chimie SAS par la Cosmetic Valley au titre de son engagement dans l’éco-responsabilité. « C’est une récompense qui montre notre adhésion aux valeurs écologiques dans nos développements et notre manière de fabriquer » note Richard Vidal, directeur du site de Pithiviers, spécialisé dans la fabrication et le développement de supports polymères microscopiques pour diverses applications dont notamment les réactions antigènes et anticorps. Dans les faits, cette distinction salue les efforts de Merck Chimie SAS en matière d’économie d’eau et de réduction de l’exposition au bruit. « Pour chaque opération chimique (entre 60 et 80 par an), la consommation d’eau de ville utilisée pour le process ou rentrant dans nos formulations a été réduite de 70 m3 (en 2007) à 58 m3 (en 2010). De même la consommation d’eau de forage est passée de 186 à 140 m3 par opération chimique », explique Richard Vidal. L’attention a aussi été portée sur l’exposition au bruit dans le laboratoire et l’atelier, à la fois pour les opérateurs et les personnels environnants. « Nous travaillons sur des appareils très stridents (broyeurs ou émulsifi ants). Grâce à une isolation des postes, le niveau sonore est passé, pour les appareils à ultrasons, de 91 dB sur certaines mesures à 74 dB, et sur les broyeurs homogénéisateurs, de 90 à 73 dB environ ». « Valorisante pour les salariés » selon Richard Vidal, cette reconnaissance permet « de gagner en image, mais n’aura pas pour nous d’impact direct sur la valorisation à l’export. Pour avoir un retentissement à l’international, il nous faudrait atteindre 4 Pivoines ! Or pour les gagner, des initiatives plus innovantes seraient nécessaires. Le rapport effort-récompense en vaudrait-il le coup ? Quoi qu’il en soit, la Cosmetic Valley nous pousse à faire des efforts au service de l’environnement et auxquels on souscrit pleinement ». Des efforts qui pour la Cosmetic Valley contribuent à “booster le made in France”. www.merckgroup.com
Richard Vidal, directeur Merck Pithiviers
DOSSIER
avril 2011 39 19
lors d’une injection, le médica-
ment parvienne au bon endroit
sans effets collatéraux ». Et pour
Merck, l’innovation s’exprime aussi
dans le domaine de l’électronique
(où il est leader mondial des fabri-
cants de cristaux liquides), avec la
fourniture des particules à des
fabricants de livres électroniques
« qui apportent de la couleur à
l’affichage, encore monochrome
aujourd’hui ».
Être éco-responsableLa compétitivité peut aussi passer
par la valorisation du “made in
Nous sommes
toujours en
recherche
de personnel.
Mais nos
métiers
n’attirent
pas[…]”
Tradival pousse le porc bioChangement des habitudes alimentaires, mauvaise image de la viande de porc… Les volumes de consommation de viande sont globalement à la baisse, et particulièrement celle de porc. « D’où la volonté de travailler sur les porcs bio – sur lesquels nous capitalisons depuis 1999 – et oméga 3 (nourris à partir de graines de lin) pour donner une image positive des produits » explique Pierre-Armand Pinoteau, Directeur du site Tradival d’abattage de porcs de Fleury-les-Aubrais (300 salariés, 85 M€ de CA). « L’idée était de travailler cet abattage – 300 porcs bio sont abattus par semaine – sans perturber le reste de la production, équivalente à environ 9 000 porcs abattus chaque semaine », précise-t-il. Et pour cela, Tradival a dû investir dans le cadre du projet Avenir Bio, qui s’inscrit sur 2009-2012 et vise à développer la production porcine bio française. « Ainsi, en 2010, nous avons investi 2 M€ dont 500 000 € afi n d’intégrer de nouveaux volumes et développer la gamme : aménagement des porcheries, informatique au niveau de l’atelier de découpe (pour l’identifi cation, la gestion des fl ux), transformation des équipements (cellules de cuisson, malaxeurs, machines de conditionnement) » commente Pierre-Armand Pinoteau.Aujourd’hui deuxième abatteur de porcs bio en France, Tradival travaille avec les grandes et moyennes surfaces, à la fois sous sa propre marque et sous les marques de distributeurs. L’investissement dans une cellule de cuisson a notamment permis de lancer des produits de charcuterie bio qui n’étaient pas proposés jusqu’alors : boudins blancs, boudins noirs, rôtis cuits. « Si on n’investit pas, on ferme », résume Pierre-Armand Pinoteau. En quelque sorte, le prix à payer pour valoriser la fi lière et aussi développer l’élevage dans les régions Centre, en Auvergne, Limousin et Bourgogne : de 26 producteurs en 2008, le projet vise 44 éleveurs en 2012. www.orleans-viandes.fr
Pierre-Armand Pinoteau, directeur du site Tradival
de Fleury-les-Aubrais
ce qui est de l’export les équipe-
ments électroniques, informati-
ques et optiques (+ 11,7 %), suivis
des "autres produits industriels"
(+ 7 %), de la fabrication de maté-
riels de transports (+ 4,1 %) et
enfi n de l’industrie agro-alimen-
taire (+ 3,4 %).
Une progression encourageante
qu’il faut poursuivre. « Mais sans
innovation, comment croître ? »
lance Richard Vidal, directeur du
site de Pithiviers de Merck Chimie
SAS, qui vient de breveter le
mascara magnétique, un produit
innovant en cours de test, ayant
la propriété d’allonger les cils et
de donner un bel effet d’agrandis-
sement de l’œil grâce à des par-
ticules "intelligentes". Parmi les
autres axes d’innovation de cette
entreprise évoluant par nature
dans un univers très innovant,
fi gurent notamment des projets à
visée thérapeutique tels « le Projet
européen Drug Delivery, initié en
2010 avec l’Institut Polytechnique
de Lausanne, les Universités de
biologie et CHU de Suisse, Hol-
lande et Suède. Nous travaillons
sur la mise au point d’une parti-
cule médicamenteuse pour que,
DOSSIER
France”. Une appellation qui, vue
de l’étranger, évoque des qualités
comme la créativité, la qualité, la
spécifi cité scientifi que et techni-
que, mais aussi la prise en compte
des questions de développement
durable. La mise en valeur de cette
“marque France” est ainsi l’un des
leitmotivs de la Cosmetic Valley,
vitrine du luxe français. Premier
centre mondial de ressources en
parfumerie-cosmétique et réser-
voir de savoir-faire exceptionnel,
le pôle de compétitivité travaille
activement à renforcer la visibi-
lité internationale de ses PME
membres, afin de favoriser leur
positionnement sur les marchés
d’exportation. Parallèlement,
la Cosmetic Valley prouve que
l’excellence et l’innovation peu-
vent aller de pair avec la notion
d’éco-responsabilité : celle-ci est
désormais devenue une vérita-
ble plus-value, particulièrement
stratégique face aux nouvelles
attentes des consommateurs,
qui attendent des produits et des
procédés de fabrication plus res-
pectueux de l’environnement. En
affichant son objectif d’assurer
qualité et sécurité des produits
et des services, dans le respect
des hommes et de la planète, la
Cosmetic Valley, entend, à travers
l’attribution de Pivoines (emblème
du pôle d’excellence) récompenser
l’en ga gement des entreprises pour
leurs actions éco-responsables (de
une à quatre Pivoines selon l’im-
portance des actions engagées).
Une manière de donner ainsi
l’exemple de ce qu’il faut faire
en termes d’éco-responsabilité :
60 membres du pôle ont signé la
charte "Pour une Cosmetic Valley
éco-responsable" et en 2010, 36
Pivoines ont été attribuées dont
La Cosmetic
Valley
prouve que
l’excellence
et l’innovation
peuvent aller
de pair avec la
notion d’éco-
responsabilité.
SODIM, la petite performante qui a séduit le géant5 700 milliards de cigarettes fumées dans le monde chaque année… dont un tiers en Chine. On parle même de 6 000 milliards dans les 3-4 ans à venir. « Et face à des réglementations de plus en plus strictes, le business n’est pas prêt de se tarir » constate Éric Favre, Directeur général de SODIM*, entreprise basée à Fleury-les-Aubrais et spécialisée dans le développement et la fabrication d’appareils de mesure destinés à l’industrie du tabac, du papier et du fi ltre. Poids de la cigarette, son tirage, sa ventilation, mais aussi porosité du papier, longueur, diamètre, densité, compacité, humidité… : SODIM répond à une demande de plus en plus forte notamment de la part des industriels du tabac** en termes d’analyses, tant en laboratoire qu’en atelier de fabrication, permettant d’obtenir des informations sur une cigarette donnée ou sur l’un de ses composants. « Pour ces analyses pointues, nous nous appuyons sur la maîtrise à la fois de notre technologie et de la totalité du process » souligne Éric Favre. Unique en France, SODIM est une société performante, « résultat d’une stratégie de conquête avec l’appui d’un réseau très sélectif d’agents internationaux : pas une usine dans le monde où il n’y ait un produit SODIM » poursuit-il. Technologie d’une grande fi abilité, 98 % du CA à l’export, SAV de proximité et de qualité, certifi cation ISO 9 000 et laboratoire accrédité ISO 17 025… Hauni, le géant mondial de la fabrication d’équipements à l’usage des industriels du tabac, ne s’y est pas trompé : l’entreprise allemande a racheté SODIM en février 2010. « Nous ajoutons à leur portefeuille une gamme élargie de produits qu’ils n’ont pas : des appareils de mesure statique des paramètres physiques liés à la fabrication des produits à fumer » fait remarquer le Directeur général, ajoutant que « même si SODIM ne représente qu’un faible pourcentage du CA de Hauni, nous en sommes devenus la cerise sur le gâteau ». * Société de Diffusion d’Instruments de Mesure** Imperial Tobacco, British American Tobacco, Chinese National Tobacco Corporation, Japan Tobacco, Philip Morriswww.sodim.com
Eric Favre, Directeur général SODIM
avril 2011 39 21
22 39 avril 2011
DOSSIER
18 à 7 entreprises.
Aujourd’hui, l’innovation ne doit
plus se concevoir d’un point de
vue strictement technologique.
D’autres éléments doivent aussi
rentrer en ligne de compte, telles
les dimensions en vi ron ne men-
tales, sociétales et managériales
de l’innovation.
Et pour être performant en termes
de développement durable, il faut
aussi savoir innover dans l’étude
de l’impact de l’entreprise sur
l’environnement. Comme le fait
par exemple STCM, entreprise
spécialisée dans le recyclage du
plomb issue des batteries, à tra-
vers une démarche impliquant
un thésard de l’École Nationale
de Toulouse sur la spéciation des
métaux par les végétaux en colla-
boration avec l’ADEME (Agence de
l’Environnement et de la Maîtrise
de l’Énergie ).
Investir dans des process qui
consomment moins de ma tières
premières, moins d’énergie,
gé nèrent moins de déchets et
conduisent à des produits d’une
meilleure effi cacité au plan envi-
ronnemental, est devenu pour
l’industrie une priorité absolue :
l’accélération de la transition des
pratiques vers l’éco-conception
et l’éco-production, préconisée
par le rapport fi nal du bilan de la
concertation des États Généraux
de l’Industrie, prend chaque jour
une importance croissante. En
effet, de nouveaux marchés sont
appelés à s’ouvrir, répondant à la
tendance lourde qui s’exprime par
la demande des consommateurs
pour des produits éco-efficients.
Des produits amenés à la fois à
générer, à terme, des réductions de
coût de fabrication et une meilleure
image de leurs fabricants.
Investir dans
des process qui
consomment
moins de
matières
premières, moins
d’énergie et
moins de déchets
est devenu pour
l’industrie une
priorité absolue.
STCM ou comment passer de la France à l’export2009 : année de crise. Les trois plus grosses usines de fabrication de batteries en France ferment et partent à l’étranger à quelques centaines de km… en Europe. Dès lors, pour STCM (Société de Traitements Chimiques des Métaux), fi liale française du Groupe ECO BAT Technologies Ltd, spécialiste et leader mondial dans le recyclage du plomb, il n’y avait plus d’autre choix : exporter. Mais tout n’est pas si simple. « La Pologne et l’Espagne ne suffi saient pas à combler la perte de clientèle. Il fallait voir plus loin, mais où aller ? » raconte Jean-François Delsol, Président de STCM basée à Bazoches-les-Gallerandes. L’évidence s’est vite imposée : « dans les pays qui vivent un boom économique, c’est-à-dire l’Asie. Mais comment s’y prendre ? » L’entreprise recourt alors à l’accompagnement de CCI Centre International, qui organise un diagnostic et des réunions favorisant le partage d’expérience à l’export : « on rencontre des gens qui ont le même langage que nous. C’est un soutien inestimable ». Initiée en 2009, la démarche permet de démarrer le passage à l’export début 2010. « On chasse en meute avec des collègues anglais : on a tous un besoin urgent de ce débouché, commente Jean-François Delsol. Parallèlement, on travaille avec un trader qui prend notre marchandise et qui se charge de la commercialiser. Une façon de se familiariser avec cette logistique de vente ». Et pour gagner en lisibilité à l’export, STCM a fait enregistrer ses marques au LME (London Metal Exchange), la bourse des métaux de Londres, plus grand marché mondial en termes d’échanges sur les métaux. « Nos marques sont ainsi homologuées depuis mai 2010, c’est une garantie supplémentaire pour les nouveaux clients asiatiques. À ce jour, on est les seuls en France et quelques-uns en Europe. Et même s’il a fallu investir 40 000 £ par marque, c’était indispensable : la labellisation LME apporte une reconnaissance à l’échelle mondiale ». www.stc-metaux.com
Jean-François Delsol, président et
directeur commercial STCM
avril 2011 39 23
s’annonce, en région Centre,
porteuse de confi ance : selon les
industriels interrogés par la Ban-
que de France, le chiffre d’affaires
et les exportations seraient à la
hausse de respectivement + 5,9 %
et + 7,3 %.
www.semaine.industrie.gouv.fr
www.banque-france.fr/fr/statisti-
ques/telechar/economie/tendances/
r05_bilan.pdf
www.cnri.fr/label-entreprises-res-
ponsables-a-durables
www.ui45.com
Les entreprises
peuvent
obtenir des
labellisations
qui sont
potentiellement
autant de
facteurs de
compétitivité
supplémentaires.
À la clé de ces engagements
vertueux, qu’il s’agisse d’éco-
conception, d’éco-responsabilité
mais aussi de notions telles que
la responsabilité managériale ou
sociétale, les entreprises peuvent
obtenir des labellisations qui sont
potentiellement autant de facteurs
de compétitivité supplémentai-
res : c’est par exemple le cas pour
STCM, qui vient de passer avec
succès l’audit lui permettant de
décrocher le label « Entreprise
Responsable & Durable® » délivré
par le CNRI (Centre National des
Risques Industriels).
Une récompense qui lui sera
remise le 15 avril prochain. La
PMI de Bazoches-les-Gallerandes
deviendra ainsi la neuvième entre-
prise de la région Centre à bénéfi -
cier de ce label, rejoignant Avignon
Ceramic, Bodin Joyeux, La Bovida,
Transactiv, Daudin Services, SARL
Etienne Bouclet, S.A. Boutard et le
Groupe HAP.
Innovation, exportation, déve-
loppement durable, mais aussi
amélioration de l’image de la
fi lière, l’industrie ne manque pas
d’atouts pour les années à venir.
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24 39 avril 2011
Innover dans une perspective à la fois de
développement durable, de croissance
raisonnée et de compétitivité, tel est
le fer de lance de notre industrie
pour relever les défis économiques
et écologiques du 21ème siècle. Ces
logiques d’ innovations, concil iant
efficacité dynamique et préoccupations
environnementales, sont au cœur de
tous les débats actuels : elles sont plus
que jamais dans l’air du temps. Eh bien,
fi gurez-vous que le Loiret n’a pas attendu
que ces questions soient d’actualité pour
jouer, avec brio, la carte de l’innovation au
service du développement de l’entreprise
et du développement durable.
C’était il y a trois siècles : la petite
métallurgie était représentée à Orléans
par une fabrique d’épingles, créée sous
Louis XV. Cette modeste manufacture
pratiquait déjà la division du travail,
facteur de productivité et de compétitivité.
Dans la première moitié du 19ème siècle,
cette branche de l’industrie orléanaise va
connaître une croissance remarquable,
sous la houlette de deux associés,
MM. Ratisseau et Sion, qui ont parié à la
fois sur l’innovation, l’export et le principe
d’éco-effi cacité, en mettant en œuvre toute
une panoplie de solutions nouvelles et
responsables. À l’origine leur manufacture,
située faubourg Madeleine, fabriquait des
pointes et épingles ordinaires, en laiton ;
pour sortir de la routine économique, ils
cherchent donc à orienter leur production
sur un créneau plus spécialisé et plus
porteur, et se lancent dans la production
d’épingles à cheveux en fer, en rachetant
un brevet de fabrication d’épingles dites
tordues (c’est-à-dire à deux branches).
Puis, dans la foulée ils déposent eux-
mêmes, dans les années 1850, un brevet
« d’épingle à cheveux ondulée pour
dames ». Cela n’a l’air de rien, mais l’idée
était géniale : le bord ondulé empêchait
l’épingle de glisser, et cette invention
(orléanaise) est considérée comme l’un
des meilleurs brevets du passé. Dès 1855,
leurs épingles emportent les récompenses
lors des expositions universelles,
s’exportent dans tous les pays de l’Europe,
et font même l’objet de contrefaçons en
Allemagne (c’est la rançon du succès).
L’entreprise occupe alors près de 150
ouvriers et se dote de machines à vapeur,
fonctionnant à la houille. Et c’est là le
plus intéressant de l’histoire : très vite, en
1855, soucieux d’économie d’énergie et
de maîtrise des coûts, les deux patrons,
Ratisseau et Sion, vont remplacer la
houille, dont l’acheminement était coûteux
et dont la combustion produisait d’épaisses
fumées noires polluantes, par le bois de
pin de Sologne. Cette solution innovante
s’est révélée immédiatement positive et
efficace sur toute la ligne : le bois des
plantations de pins destinées à assainir
la Sologne offrait une source d’énergie
locale, propre et renouvelable. Non
seulement l’économie était considérable,
mais les résidus mêmes de la combustion
du bois étaient utilisables et rapportaient
un bénéfi ce : ils étaient commercialisés
sous forme de « braise » comme on disait
alors, c’est-à-dire sous forme de charbon
de bois, dont les boulangers faisaient
une grosse consommation pour chauffer
leur four. Ajoutez, à toute cette chaîne
vertueuse, que nos industriels offraient du
même coup un important débouché à la
fi lière forestière de tout le département.
Et voilà comment l’industrie du Loiret faisait,
avec un succès remarquable et remarqué,
de l’éco-innovation bien avant l’heure.
QUAND L’INDUSTRIE TIRE SON ÉPINGLE DU JEULa chronique d’Anne-Marie Royer-Pantin
Les pratiques industrielles imaginatives, entre performances assumées et durabilité, ne sont pas nouvelles sur notre territoire ; elles ont même fait les beaux jours d’anciennes entreprises du Loiret, particulièrement novatrices, dont l’exemple mérite d’être monté en épingle…
Ancienne élève de l’École normale supérieure, médaille d’or de l’Académie d’Agriculture de France pour son œuvre littéraire et son action culturelle en faveur du patrimoine, Anne-Marie Royer-Pantin est écrivain, auteur d’essais, d’ouvrages d’histoire et de nombreux travaux sur le patrimoine local et régional. Sa chronique « Passés composés » propose un éclairage différent du présent et du devenir économiques de notre département, à la lumière d’un passé riche d’expériences originales et fructueuses, de belles aventures et de réussites exemplaires.
Anne-Marie Royer-Pantin
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ECOBIZ DÉVELOPPEMENT DURABLE
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travail : cas pratique chez MSL CIRCUITS
Les bénéfices liés à l’intégration des
facteurs humains dans l’organisation du
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Contact : Sébastien Saint-Chély
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Groupe de travail Lean Loiret chez
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14 avril 2011
Groupe de travail Lean Loiret chez
SANOFI
3 mai 2011
Groupe de travail Lean Loiret chez
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Groupe de travail Lean Loiret chez
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Contact : Nathalie Aminot-Boulley
Tél. 02 38 77 77 77
http://perfi ndustrielle.loiret-ecobiz.fr
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LES RENCONTRES LOIRET ECOBIZwww.loiret-ecobiz.fr
CCI INFOS
26 39 avril 2011
Retrouvez toute l’actualité économique et celle de la CCI du Loiret sur :
www.loiret.cci.fr
www.netvibes.com/
cci-du-loiret
http://twitter.com/cciloiret
www.facebook.com/cci.loiret
www.slideshare.net/cciloiret
http://issuu.com/cciloiret
HYGIÈNE ALIMENTAIRE : SE FORMER AUX NOUVELLES RÉGLEMENTATIONS2 et 16 mai 2011La formation « Hygiène HACCP » proposée par la CCI du Loiret et spécifi quement conçue pour les professionnels, répond aux dispositions de la réglementation sur le « Paquet Hygiène » applicable depuis janvier 2006. Obligatoire pour tous les métiers de bouche (restaurateurs, traiteurs, bouchers-charcutiers, industrie agro-alimentaire…), la formation se déroule sur une journée et demie et peut être prise en charge par un fonds de formation (coût 350 € nets par personne).
Prochaine session à l’agence locale de
la CCI à Gien le lundi 2 mai (journée
complète) et lundi 16 mai (après-midi).
Toutes les dates et modalités d’ins-
cription sur www.loiret.cci.fr, Onglet
« prestataires de services CHR »,
rubrique Formations
avril 2011 39 27
EC’HORIZON : 94% des panélistes plébiscitent le dispositif
Initialement déployé auprès de 250 com-
merçants du Loiret représentatifs du
secteur, puis adapté aux en tre prises indus-
trielles et de services, Ec’horizon semble
avoir conquis les panélistes impliqués dans
le dispositif, qui à 94 % se déclarent satis-
faits de l’outil. Gratuit, le « baromètre »
de la CCI du Loiret propose « une photo-
graphie trimestrielle de la perception des
entrepreneurs du Loiret sur l’évolution de
leur activité ». Restitué sous forme d’un
tableau de bord avec un certains nombres
d’indicateurs et leur évolution (CA, fré-
quentation, carnet de commandes, prix/
marges, stocks, masse salariale, inves-
tissements…), Ec’horizon propose aussi
une synthèse analysée et commentée des
résultats, doublée de grandes tendances
d’opinion sur un sujet d’actualité donné.
Seuls les panélistes – qui apportent leur
contribution sur la base du volontariat en
répondant chaque trimestre à l’enquête –
ont accès à l’intégralité des résultats de
l’enquête. Les données ainsi obtenues
fournissent également un moyen fi able de
se situer par rapport à la concurrence… et
de réagir si besoin.
Pour en savoir plus ou faire partie du panel :
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son-activite/marches-publics
Accès aux marchés publics : les CCI vous simplifi ent la tâche
L’activité économique du Loiret se redresse en 2010C’est à la faveur d’un second semestre 2010 dynamique que la situation globale des entreprises du Loiret est globalement positive sur l’exercice : telle est la conclusion du dernier bilan annuel Ec’horizon réalisé par la CCI du Loiret en mars dernier. Hormis le secteur industriel dont le chiffre d’affaires n’évolue pas, les secteurs du commerce et des services aux entreprises enregistrent une croissance de leurs résultats. Le démarrage de l’année 2011 s’annonce quant à lui en demi-teinte : les carnets de commande de l’industrie seraient revenus à leurs niveaux de 2009 alors que les services semblent repartis à la hausse. Enfi n, le commerce, par nature soumis aux aléas du moral des consommateurs et donc directement impacté par l’actualité économique et sociale, ne donne pas encore de tendance marquée au cours du 1er trimestre. www.loiret.cci.fr, Chiffres clés du Loiret
Ec’Horizon Bilan annuel de la conjoncture par secteur d’activités dans le Loiret
Commerce1er
trimestre2ème
trimestre3ème
trimestre4ème
trimestre
Chiffre d’affaires
Par rapportau même
trimestre en2009
Panier moyen
Evolution du chiffre d’affaires 2009/2010
Industrie1er
trimestre2ème
trimestre3ème
trimestre4ème
trimestre
Chiffre d’affaires
Par rapportau même
trimestre en2009
Carnet de commande
Evolution du chiffre d’affaires 2009/2010
Services aux entreprises1er
trimestre2ème
trimestre3ème
trimestre4ème
trimestre
Chiffre d’affaires
Par rapportau même
trimestre en2009
Ordres de missions
Evolution du chiffre d’affaires 2009/2010
28 39 avril 2011
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Agenda des premières réunions : Identifier et connaître vos marchés cibles
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“OBJECTIF INTERNATIONAL”
avril 2011 39 29
DÉVELOPPEMENT DURABLE : les dirigeants du Loiret peuvent mieux faire ?
Bonne nouvelle : 78 % des dirigeants
d’entreprises industrielles et du bâti-
ment interrogés par la CCI du Loiret se
sentent concernés par les enjeux du déve-
loppement durable. Le souci, c’est qu’ils
sont à peine plus du tiers (36 %) à avoir
engagé une vraie politique en la matière
au sein de leurs entreprises. Pour ces der-
nières, plusieurs éléments déclencheurs :
les convictions du dirigeant lui-même, les
contraintes réglementaires ou encore les
exigences du marché, liées aux nouvelles
attentes des consommateurs. À la clé,
des bénéfices en terme d’amélioration
de l’image de l’entreprise, la conquête et
la fidélisation de clients, la création de
produits innovants et une meilleure com-
munication au sein de l’entreprise. Alors
que 39 % des chefs d’entreprise déclarent
connaître les trois piliers qui composent
une démarche RSE (Responsabilité Socié-
tale des Entreprises) -une proportion qui
croît avec la taille de l’entreprise- c’est le
volet environnemental qui est majoritai-
rement cité, loin devant les aspects éco-
nomique et sociétal. Quant aux entrepri-
ses non impliquées sur la question, elles
mettent en avant le côté contraignant de
la démarche, plus particulièrement les
diffi cultés or ga ni sa tion nelles, humaines
et fi nancières.
Retrouvez les résultats détaillés
de l’enquête sur www.loiret.cci.fr
Selon les résultats d’une récente enquête menée par la CCI du Loiret auprès de dirigeants industriels du département, l’importance de la mutation du secteur face aux enjeux du développement durable ne fait aucun doute. Mais peine parfois à trouver des déclinaisons concrètes.
Mobil’actifs : la charte est signée !Huit entreprises du Loiret (AFPA Olivet, Mr Bricolage, Calberson Loiret, Chryso, Croix Marie, Thalès Air System, Touténet, Vauban Humanis), soit 1700 salariés concernés, ont signé le 10 mars denier à la CCI du Loiret à Orléans la charte qui les engage pour agir en faveur de la mobilité et des déplacements durables, en présence des partenaires de l’opération. Pendant six mois, sessions de travail collectives et accompagnement individuel permettront aux entreprises impliquées d’avancer dans la construction de leur Plan de Déplacements Entreprises (PDE). La réussite de l’opération Mobil’actifs repose sur la combinaison des outils clés en mains fournis par la CCI du Loiret avec la dynamique d’échanges basée sur la co-construction. Contact : CCI du Loiret
Un événement à retrouver en vidéo sur www.loiret.cci.fr
CCI INFOS
30 39 avril 2011
ENQUÊTE DU MARTROI
L’APPRENTISSAGE, UNE VALEUR MONTANTE
Selon une enquête réalisée par la CCI du Loiret en février 2011
auprès d’un échantillon de dirigeants du département, l’ap-
prentissage reste une valeur sûre dans la politique RH des entre-
prises. Ainsi, 78 % d’entre eux ont déclaré avoir accueilli au moins
un apprenti au cours des deux dernières années, surtout dans le
secteur du commerce. En dépit de l’investissement en temps que
requiert l’accueil d’un apprenti, les dirigeants plébiscitent la pos-
sibilité de « le former à un métier », puis celle de « transmettre
et transférer un savoir-faire » pour pérenniser leur entreprise et
dans une moindre proportion, de « répondre à un surcroît d’acti-
vité ». Alors que le niveau des formations par apprentissage ne
cesse de s’élever depuis plusieurs années (près de la moitié des
nouveaux contrats concernent des diplômes allant du baccalau-
réat ou du brevet professionnel à celui d’ingénieur), ce sont les
prestataires de services qui re crutent le plus de BTS et de DUT,
de licences professionnelles et de Master dans le département.
Si l’apprentissage semble avoir fait majoritairement ses preuves
chez les entreprises l’ayant éprouvé, le degré de motivation de
l’apprenti lui-même joue un rôle prépondérant dans l’image qu’en
ont globalement les dirigeants. Enfi n, l’octroi d’aides fi nancières
pour l’embauche d’un apprenti reste un argument décisif pour les
entrepreneurs consultés.
Retrouvez l’intégralité de l’enquête sur www.loiret.cci.fr,
Insertion professionnelle rapide et réussie, postes à responsabilité, rempart contre le chômage…l’apprentissage ne manque pas d’atouts pour dynamiser l’emploi des moins de 24 ans. La CCI du Loiret a enquêté pour mieux connaître la relation qu’entretiennent les dirigeants du département avec ce type de formation.
L’édition 2011 du guide « Réunions et séminaires » est disponible ! Réalisée par la CCI du Loiret en partenariat avec le Comité Départemental de Tourisme du Loiret, la brochure recense plus d’une cinquantaine d’établissements (restaurants, hôtels, lieux de caractères…) référencés grâce à la qualité des prestations fournies. Labels, localisation et environnement touristique, équipement, tarifs sont autant de critères permettant aux entreprises de préparer de manière optimale leurs séminaires et week-ends de motivation pour leurs collaborateurs. http://seminaires.tourismeloiret.com
Tourisme d’affaires dans le Loiret : le guide 2011 est disponible
LE PLAN URGENCE JEUNES TOUJOURS EN VIGUEUREn attendant de connaître le détail des mesures du plan gouvernemental destiné à augmenter massivement le nombre d’apprentis en France d’ici 2015 (800 000), le Plan Urgence Jeunes lancé en 2009 est toujours en vigueur, jusqu’au 31 décembre 2011. Conçu pour augmenter le nombre d’apprentis recrutés et faciliter l’insertion professionnelle des jeunes, il est porté sur le terrain par le réseau des CCI ; les « développeurs de l’apprentissage » ont ainsi pour mission de sensibiliser les entreprises aux vertus de la formation en alternance et aux dispositions fi scales en vigueur (avec un objectif de 1 000 contacts auprès des entreprises par développeur et de 150 contrats d’apprentissage supplémentaires signés). Contact : Point A – Chantal Tuffreau, développeur de l’apprentissage :
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