L’HEBDOMADAIRE COMMUNISTE DES PYRÉNÉES-ORIENTALES POUR DES ...letc.fr/pdf/TC3274.pdf · 400 militants entouraient les quatre responsables syndicaux mis en examen suite à une

400 militants entouraient les quatre responsables syndicaux mis en examen suite à une plainte des ASF.

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L’acharnementLe Travailleur CatalanL ’ H E B D O M A D A I R E C O M M U N I S T E D E S P Y R É N É E S - O R I E N T A L E S ★ P O U R D E S L E N D E M A I N S Q U I C H A N G E N T

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2 N°3274 - Semaine du 11 au 17 juillet 2008lu - vu -entendu 7 sur 7

Au théâtre hier soir ! Les vagues que suscite le projet deJean Paul Alduy vont-elles se brisersur cet Archipel de plus de 8 millionsd’euros ? La position du FN qui sortson revolver à la moindre prononcia-tion du mot culture n’est nous guèreintéressante en revanche l’autre oppo-sition réagit avec des sensibilités diffé-rentes. Le nouveau groupe Codognèset Ripoull est contre et de ce point devue a sensiblement la même opinionqu’Amiel Donat. Pour les communistesPerpignan mérite une politique culturelleambitieuse et les habitants de cette ville qui

ne sont pas tous riches loin s’en faut ont droitau théâtre, cependant le montage financier du

futur Théâtre de l’Archipel qui fait la part belle auprivé est contraire à toute idée d’appropriation par les

citoyennes et les citoyens d’une culture pour tous.

Le meilleur joueur du monde à l’USAP ! Dan Carter est au rugby ce que Zidane était au foot, le coup de boule en moins. Ce petitbijou du monde de l’ovalie, jouera à l’USAP de décembre 2008 à fin juin 2009 contrela modique somme de 100000€ par mois et quelques autres avantages dont on neconnaît pas les tenants et les aboutissants (image, pub, véhicule, foyer…). Objectif :faire de l’USAP un champion de France. Mais pourquoi Carter réussirait là où PercyMontgomery, autre star du rugby du bout du monde, aéchoué? Réponse en fin de saison prochaine. Pourl’heure le maillot des « all blacks » sied comme ungant au grand ouverture, mais en sera t-il demême pour la tunique sang et or ou bleu ciel ?C’est une question que se pose le meilleurpublic de France dont bien entendu noussommes. Vu le salaire de l’athlète et compte tenu quela moyenne des supporters ne doit pas dépas-ser les 1300 € par mois l’espoir est légitime,attention toutefois aux désillusions…

Le patron des agriculteurscatalans démissionne. Il vient sans doute d’en faire la démonstra-tion: Jean Marie Roger est un atypique qui nerentre pas facilement dans le moule. Est-cecela qui l’a conduit à démissionner de la pré-sidence de la FDSEA qui, avouons le, assuredepuis des décennies à ceux qui occupent leposte au plan départemental ou national, unavenir moins incertain que celui de lamoyenne des paysans du sud notamment?En effet cette présidence conduit presquetoujours au ministère de l’Agriculture, à laprésidence de la chambre d’agriculture, dela MSA ou du Crédit Agricole. Mais pour celail faut faire quelques concessions, aux gros-ses structures, apparemment Jean MarieRoger n’a pas voulu satisfaire à ces exigen-ces. « Je suis avant tout un paysan » clamet-il et « ce sont les agriculteurs, tous lesagriculteurs qu’il faut aider » ajoute celui quise dit en marge du système en regrettant de« ne pas pouvoir faire bouger des chosestrop figées ». 10 ans après Jean Paul Pelras,l’establishment agricole catalan écarte unenouvelle fois quelqu’un qui semblait vouloir

le bousculer. Qui en paiera la note ?

La neige ça eut payé !!! Le président des « neiges catalanes » Christian Blanc, par ailleurs maire des Angles, nese pose pas en victime expiatoire après l’audit commandé par la préfecture qui fait étatde situations financières préoccupantes pour les stations de ski de Cerdagne et du Capcir.L’Etat ne veut pas financer les déficits certes, mais Christian Blanc propose quand mêmeun fonds d’indemnisation des aléas climatiques tant pour les stations que pour l’agricul-ture de montagne. En effet deux années faibles en neige ont fait tomber l’activité de 30 à40%. Le bouillant conseiller général ne semble guère goûter aux joies de la gestion pri-vée préconisée par certains, il ne pense pas que la solution passe par « tout mettre entreles mains des grandes entreprises privées ». Pour lui nos stations ont une spécificité de« stations villages » à faire valoir face à « l’industrialisation » de certaines stations fran-çaises ou étrangères. Mais cela passe par une mobilisation politique et financière dudépartement, de la région et de l’Etat, surtout que sont en jeu plus de 1000 emplois directet 5000 emplois induits.

THT, le combat continu ! “Defensa de la terra“ c’est le nom du nouveau collectif qui s’est réuni mercredi dernier àTrouillas pour poursuivre le combat contre la Très Haute Tension. Issu du collectif dedépart et d’associations écologistes, avec la participation de quelques élus, ce nouveaucollectif combattant reste fidèle au serment du Castillet de mars dernier qui refusait laTHT sous toutes ses formes. La pollution existe même si on ne la voit pas et surtout sub-siste le caractère mercantile du projet pharaonique, puisque aucun enfouissement de cetype et de cette envergure n’a été réalisé à ce jour dans le monde. Cette ligne ne sera utileet ne rapportera du fric qu’aux « marchants d’électricité » qui se multiplient depuis la libé-ralisation du marché de l’énergie que l’Europe, Chirac et Jospin ont allègrement mis enplace. Cette ligne ne sera finalement qu’un outil de spéculation et d’enrichissement pourquelques actionnaires, il serait totalement anormal que le contribuable Français, Espagnolet européen en finance le moindre mètre et que notre département ou nos frères de cata-logne sud en pâtissent dans leur intégrité, physique, territoriale ou environnementale.

Hebdomadaire édité par la Fédération des Pyrénées-Orientales

du Parti Communiste FrançaisRédaction - Administration

Maison communiste44 av. de Prades - 66000 Perpignan

Tél. 04 68 67 00 88 - Fax 04 68 67 56 14Courriel : [email protected] Paritaire N° 0409 I 84 621

N° ISSN 1279-2039

Gérant : Rémi CathalaDirecteur de publication : Jean-Jacques Cadéac

Rédaction :Jean-Jaques Cadéac, Michèle Devaux,

Annette Dieguez, Robert Escaro, Philippe Galano,Nicolas Garcia, Nicole Gaspon, Paul Hallenaut, Roger Hillel, Yvette Lucas, Jacques Majester,

Sébastien Pouilly, Raymonde Pumareda,Jean Quillio (Photo), Nicole Santasusana,

Jean-Pierre VenturaCorrection : Pierre Régnaud

Mise en page : Le Travailleur CatalanImpression : Imprimerie Salvador

Webmaster : Christian DieguezAbonnement : Tél : 04 68 67 00 88Régie publicitaire : Richard Siméon

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Crédit photoUSAP

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3l’éditode Jean-Jacques Cadéac

Prendre les bonnes décisionsAlors que le pouvoir d’achat est devenu la premièreattente des Français avec la santé et les retraites,Sarkozy vient d’allouer cinq millions d’euros pourorchestrer une campagne de pub pour faire la “démons-tration que le pouvoir d’achat augmentait ”.Cela, le jour même où il a décidé que le SMIC horaire neserait augmenté que de huit petits centimes d’euro lepremier juillet et qu’il s’apprête à retirer deux cents mil-lions d’euros aux familles avec sa décision concernantl’allocation de rentrée scolaire et les allocations familia-les.Face à un pouvoir sarkozyste dont les traits antisociaux,ultralibéraux, autoritaires, se dessinent chaque jour plusclairement, les français, les salariés, hier abusés ou nonpar la campagne présidentielle, disent aujourd’hui nette-ment «Non» à l’amplification de cette politique. Le pou-voir fait mine d’ignorer ce désaveu grandissant, d’oùl’inquiétude, les interrogations sur l’avenir et parfois ledésarroi qui gagne le pays. Le gouvernement aurait tortde penser qu’il a les mains libres.Dans cette situation, mener le débat d’idées est plusnécessaire que jamais.En convoquant le 34e Congrès avec à son ordre du jour«la construction d’une alternative en France, en Europeet dans le monde» et «l’avenir de gauche, du commu-nisme, du PCF ; la nature et l’ampleur des transforma-tions à opérer, la mission, la composition et l’électiondes directions», le dernier Conseil national du PCF a misla barre haut. Mais peut-il en être autrement ? Dans une période d’urgence politique où l’horizon àgauche reste dramatiquement bouché, les communistesdisposent de vingt-quatre semaines d’ici le prochaincongrès pour apporter des réponses claires.Le paysage médiatico-médiatique voudrait nous impo-ser «2012» comme seule et unique date à inscrire à nosagendas.Quatre années avant la prochaine présidentielle, la pré-campagne rejoue un scénario que nous connaissonsbien : personnalisation, peopolisation, bipartisme…L’opération «2012», c’est aussi le moyen de dire «n’ycomptez pas» à celles et ceux qui aujourd’hui se battentet résistent. C’est pourquoi les choix de Congrès en 2008 serontdéterminants. Par un bouillonnement d’idées et l’impli-cation d’un maximum de communistes pourront êtreavancées des propositions à la hauteur des enjeux. Quelnouvel élan à leur combat ? Avec quel projet politique,quelle conception du rassemblement ? Rien n’est à cejour décidé, tout est ouvert. Il faut en discuter sérieuse-ment avec un débat qui progresse, qui s’enrichit pour,en décembre, prendre les bonnes décisions.

N°3274 - Semaine du 11 au 17 juillet 2008 l’actu de la semaine

Thierry Labelle, Jacques Matas, MichelFranquesa et Maurice Girbal savaientles militants mobilisés mais quatrecents devant le tribunal venus les sou-tenir, voilà qui faisait chaud au coeur.Une foule en colère aussi, à l’égard desdirigeants des ASF. Ce sont eux, quisuite aux mouvements revendicatifs demai-juin 2003, ce sont acharnés sur J-CGuy, G. Gauby, E. Martinville, P. Galano,T. Labelle, G. Athiel, B. Gauby, F.Andreux, en déposant des plaintes suc-cessives devant plusieurs juridictions.Avec la dernière, il s’agissait de frapperle mouvement syndical à la tête. Lesquatre secrétaires généraux de la CGT,FO, FSU et UNSA, présents au momentde ces évènements étaient accusés ini-tialement de «mise en danger d’autrui,entrave à la circulation, entrave à laliberté du travail, distributions de tractssur une voie de circulation, circulationde piétons sur autoroute». Ce n’estplus de l’hostilité, c’est de la haine declasse. C’est ce que sont venus dire desresponsables nationaux et régionauxdes quatre centrales syndicales : «Stopà votre chasse aux sorcières. Vous êtesen train d’écrire le nom des ASF à l’en-cre noire et indélébile du livre noir de larépression antisyndicale», s’est écriéAlain Guinot, secrétaire confédéral dela CGT. Se réjouissant de la libérationd’Ingrid Betancourt, il ajoutait : «qu’ilnous soit permis d’espérer que le ventde la liberté souffle aussi à Perpignan».Marc Activez, de l’union régionale FO,lançait un cri d’alerte : «On commence

à s’attaquer aux organisations syndica-les, puis au droit de grève et bientôt audroit de manifester» et pointant dudoigt le fronton du palais de justice,s’exclamait sous les applaudissements :«ce ne sont pas les responsable syndi-caux qui devraient être là aujourd’hui,ce sont les employeurs voyous quilicencient et délocalisent à tour debras». Les militants les plus aguerrissavent que l’on vit aujourd’hui uneescalade de la répression. Ils étaientréceptifs aux propos de ClaudieMartens, du bureau national de la FSU, pour qui «cette affaire n’est malheu-reusement pas un cas isolée, elle estune nouvelle illustration de la volonté

de remise en cause de l’expression desrevendications des salariés». Le ras-semblement s’achevait par l’expressiondu soutien de la CFDT fonction publi-que 66, et de l’union syndicaleSolidaires 66, au nom de laquelle, lanouvelle responsable, Marie-LiseFloutier, déclarait : «ce 3 juillet doit êtrecelui de la liberté de se syndiquer, derevendiquer, de manifester, de fairegrève et tout simplement de vivre dansun pays, celui des droits de l’homme etdu citoyen.». C’est alors un cortège,vibrant d’inquiétude, d’espoir et decolère mêlés, qui a parcouru les rues dePerpignan.

RH

Thierry labelle, Jacques Matas, MichelFranquesa et Maurice Girbal sont-ilsconvoqués devant les tribunaux en tantque responsables syndicaux ? C’est unequestion décisive, à laquelle le procu-reur a répondu par la négative. Maisalors, s’ils le sont à titre individuel,pourquoi eux et pas l’ensemble desmanifestants présents devant le péagede l’autoroute ? Pourquoi, dans un pre-mier temps, le parquet avait-il décidéde classer sans suite et puis s’est reprisà la demande des ASF ? Pourquoil’avocat des ASF a-t-il eu l’air d’êtreentendu par le tribunal lorsqu’il a évo-qué la thèse de la préméditation dans

l’envahissement des voies ? Le plusinquiétant, c’est qu’après que ce der-nier s’en soit tenu à demander l’eurosymbolique, le procureur ait fait dansl’escalade pénale. Comment expliquerson acharnement, alors que trois deschefs d’accusation initialement retenusavaient été retirés : « entrave à laliberté du travail, distributions de tractssur une voie de circulation, circulationde piétons sur autoroute » ? Aprèsavoir accusé d’irresponsabilité les qua-tre syndicalistes pour ne pas avoirmesuré le danger qu’ils avaient faitcourir non seulement aux manifestantsmais également aux automobilistes, il

leur a proposés un stage de citoyen-neté, et les a menacés qu’en cas derefus, il demanderait 2 mois avec sursis.On imagine la stupeur générale. Desresponsables syndicaux que l’on prendpour des gamins, a qui l’on fait lamorale et que l’on veut soumettre à unstage pour leur apprendre à devenircivils et citoyens. Un comble ! Comme ilfallait s’y attendre, leur refus a été una-nime. Les plaidoiries des avocats de ladéfense ont unanimement débouchésur des demandes de relaxe pure etsimple. L'affaire est mise en délibéré au18 septembre à 14 heures.

RH

ASF

La haine de classeLe 3 juillet à treize heures, devant le tribunal de Perpignan, une foule de militants

entourait les quatre responsables syndicaux mis en examen suite à une plainte des ASF.

ce 3 juillet doit être celui de la liberté de se syndiquer, de revendiquer, de manifester, de faire grève

L’acharnement du procureurLa séance du tribunal correctionnel a débuté à dix sept heures et s’est

achevée à vingt deux heures. Le procureur n’a pas fait dans la dentelle.L'affaire est mise en délibéré au 18 septembre à 14 heures

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N°3274 - Semaine du 11 au 17 juillet 2008

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Vallée de la Têt et hauts cantons

Un nouveau programme«Leader»Leader est un programme européen destiné auxzones rurales qui permet en France de soutenir 140territoires porteurs d'une stratégie de développe-ment. En ce qui concerne les P.-O., TerresRomanes en Pays Catalan et le Parc NaturelRégional des Pyrénées Catalanes se sont vus attri-buer, pour six années supplémentaires, 1 800000€ au titre du nouveau Fond Européen Agricoleet de Développement Rural. Pour ChristianBourquin, président des deux structures, « c’estune nouvelle période de travail et de perspectivesde financement qui s’ouvre pour les collectivitéspubliques et territoriales des 99 communes du ter-ritoire de Terres Romanes (cantons de Saillagouse,Mont-Louis, Olette, Prades, Vinça et une partie descantons de Millas et Sournia) ». Rappelons que leprogramme Leader précédent avait permis definancer entre autre l’étude pour la mise en placedu transport collectif à la demande, la création d’unlieu d’aide à la parentalité sur Prades, ainsi quecelle du CLSH de Palau de Cerdagne, le finance-ment de l’expérimentation sur deux sites pilotes dela valorisation des eaux chaudes en géothermie, leréseau de Bistrots de pays, ou encore la créationdu lieu ouvert d’orientation et d’insertion profes-sionnelles en milieu rural à Ille-sur-Têt.

Les deux forteresses avaient été retenuesparmi les 150 sites français fortifiés par Vauban

pour former avec 12 autres sites en France le Réseaudes Sites Majeurs de Vauban.Ce Réseau, qui avait étéchoisi par l’Etat français pourêtre présenté au Comité duPatrimoine mondial 2008,vient d’être inscrit sur laprestigieuse Liste du patri-moine mondial de l’UNESCOlors d’une session qui s’esttenue à Québec en début desemaine.L’authenticité et l’état deconservation des deux sitesne sont pas les seules rai-sons qui ont séduit le jury.Les Plans de gestion, établis

par lescommunesconcernées avec l’aidedu Parc Naturel Régional, ontpesé de tout leur poids. Ces Plans regroupent les actions deconservation, de restauration et de mise en valeur proje-tées par les sites ainsi que les moyens de les financer. Atitre d’exemple, le programme 2008 prévoit entre autres larestauration d’une partie des remparts de Mont-Louis, lenettoyage et la protection du plan-relief du Fort Libéria etl’organisation de classes patrimoine à Villefranche. Lamise en oeuvre de ce programme, d’un montant de près de600 000 €, est en moyenne financée à hauteur de 25 % parle Conseil général des P.-O. et 30 % par la Région LR. Onse souviendra que des voix s’étaient élevées sur le fait devoir entrer au Patrimoine mondial de l’Humanité des ouvra-ges militaires dessinés par l’ingénieur de Louis XIV, pré-sentés par certains comme outils d’occupation. A chacunson opinion. N’oublions pas toutefois les hommes et leurintelligence qui ont édifié ces ouvrages. Pour les années àvenir, ce sont près de 5 M€ qui vont être investis dans lasauvegarde et la valorisation des deux forteresses. Sanscompter les retombées économiques dues à un surcroîtd’attractivité touristique estimé à 30 %. C’est toute la valléede la Têt qui devrait en bénéficier.

SP

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Conseil régional

Le décret de création del’Etablissement PublicFoncier est signéC’est le 27 Octobre 2004 que le ConseilRégional a pris la décision de créer un EPFde taille régionale.

Jean Paul Boré, alors en charge de ce dossier,déclarait : « …la question de l’aménagement duterritoire n’est pas neutre. Soit, nous nouscontentons d’accompagner les mouvements depopulation, soit nous anticipons… ». Le 02Juillet, le Ministre Fillon a enfin signé le décretde création. La maîtrise foncière est un enjeucrucial et les besoins en sont clairement identi-fiés: besoins de 16 500 logements par an avecune forte demande de logements locatifssociaux; besoins pour assurer le développementéconomique; besoins pour réaliser des équipe-ments publics et des infrastructures; besoinspour assurer la protection contre les risquesnaturels et préserver les espaces agricoles etviticoles.C’est à Henry Garino, vice président, qu’in-combe désormais la charge de faire vivre cenouvel outil, outil indispensable pour stabiliserle marché du foncier qui connaît une forte pres-sion. Il va permettre de mettre en place despolitiques cohérentes et concertées du dévelop-pement du territoire.

Jean Louis Bousquet


Le Centre Européen de RecherchesPréhistoriques de Tautavel vient demettre au jour, dans la Caune del’Arago, sur le sol d’occupation d’uncampement de chasseurs acheuléens,daté de 450 000 ans, une nouvellemandibule humaine anténéanderta-lienne : Arago 119.

C’est le 119ème reste humain décou-vert sur le site et la quatrième mandi-bule.

Elle est actuellement en cours dedégagement par l’équipe de cher-cheurs du chantier de fouilles préhis-toriques de la Caune de l’Arago, surun sol jonché d’ossements de grandsherbivores au milieu desquels elle aété abandonnée.

Les chercheurs du Centre Européen deRecherches Préhistoriques de Tautavelont procédé à son enlèvement le mer-credi 9 juillet. Le Musée de Préhistoirede Tautavel a assisté en direct à sonextraction du sol d’occupation surlequel elle repose, depuis l’auditoriumdu Musée de Préhistoire de Tautavel,grâce à une liaison vidéo.

La découverte, dans la Caune del’Arago à Tautavel, d’une quatrièmemandibule d’Homo erectus européen,ou Homo heidelbergensis, permettrade mieux connaître la variabilité deces très anciens habitants de l’Europe,

qui vivaient en Roussillon il y a 450000 ans et qui chassaient le cheval, lebison, le rhinocéros et même le renneou le boeuf musqué qui occupaientalors, le littoral méditerranéen, pen-dant une longue période froide.

Ces hommes qui n’avaient pas encoredomestiqué le feu consommaient crule produit de leur chasse. Ils avaientun appareil masticatoire très puissant.

Centre de Recherche : Le ProfesseurDe Lumley – 04 68 29 47 40

Musée de Tautavel : Le Conservateur,Jacques PERNAUD, 04 68 29 07 76,[email protected]

Musée de Tautavel

www.tautavel.com <http://www.tau-tavel.com>

Tél. +33 4 68 29 07 76

Tautavel

Découverte d’une mandibule anténéandertalienne

5dans le département

Signature de décret à l’Hôtel de région

La mandibule telle que découverte dans la Caune de l’Arago

• TC 3274 9/07/08 23:28 Page 5

Perpignan

Un groupe «communiste etcitoyen» au Conseil municipal Les militants communistes de Perpignan,réunis en Assemblée Générale, ont acté laconstitution du groupe "Communiste etCitoyen" au Conseil municipal. Il est com-posé de Nicole Gaspon et de MichelFranquesa et reste éventuellement ouvert àd'autres.La création de ce groupe ne change rien à ladétermination des communistes et de leursélus de voir aboutir le recours dont ils sontpartie prenante, ni à leur orientation enfaveur d'un large rassemblement des forcesde gauche et de progrès en cas de nouvelleélection.La récente création du groupe «Union pourPerpignan» (Codognès-Modem) a rompul’accord existant au sein de la liste «NouvelleUnion avec la Gauche » d’attendre le résultatdu recours. Le positionnement de ce groupe au centre del’échiquier politique a le mérite de clarifierpubliquement les options de chacun. Cette décision a relancé la question de l’an-nonce du groupe «Communiste et Citoyen»et a hâté la décision des communistes dePerpignan qui rééquilibre la situation. Toutes les composantes de l'oppositionauront ainsi les moyens de leur expression.

«Objectif Jeunes Perpignan»

Au revoir Jean LouisLe conseil d’administration de l’association «Objectifs Jeunes» a licencié un permanentpour raisons économiques. Les craintes émises en février dernier par le TC se vérifient.

18h, lundi 30 juin, les portes du 35 sontfermées, un animateur demande «vousvenez pour le pot ?». Réponse affirma-tive, on ouvre, on vous pousse dans lesjardins du 35. C’est là que les animateurset amis de Jean Louis Duhale, parmi les-quels le Travailleur Catalan, se sontretrouvés afin d’accompagner sondépart, mais surtout pour lui témoignerleur amitié, leur reconnaissance. JeanPaul Carrère, fondateur avec Jean Louisde ce projet ambitieux pour la jeunessequ’a été l’association « ObjectifsJeunes», a tenu à saluer « l’homme deconviction, son engagement personnel,son indépendance d’esprit, son ouvertureaux initiatives ». Quant à Louis Duran,premier président de l’association crééeen 95, ancien président des Francas, «bâtisseur » du projet dans la mouvancede l’éducation populaire, il a dénoncé «les aléas de la vie associative qui font quele conseil d’administration de ce jour,s’est vu dans la nécessité de licencier » etd’ajouter « Jean Louis gagnait leplus…».Tous en avaient gros sur lecoeur, « c’est l’amorce de la fin del’aventure du 35 » a ajouté l’un des pré-sents. Ce licenciement économique du

seul cadre et permanent de l’association,le TC le pressentait dès février 2008.Alors que le bâtiment abritant l’associa-tion, propriété de la Roussillonnaise,allait être vendu, la ville de Perpignanproposait de louer l’immeuble pour l’an-née 2008 et signait avec « ObjectifsJeunes » une convention. En contre par-tie, l’association s’engageait sur desobjectifs à atteindre afin de faciliter, entreautres, « l’accès à tous les jeunes au

35… Etablir des liens opérationnels avecles professionnels du réseau jeunessemunicipal ». Nous écrivions alors (voir TCde février n°3253) : « on peut craindre, àcourt terme, des mesures budgétairespouvant aller jusqu’au licenciement éco-nomique et par voie de conséquence res-treindre l’activité auprès des jeunes… »C’est chose faite, hélas ! A quand la finprogrammée du 35?

Michèle Devaux

6 N°3274 - Semaine du 11 au 17 juillet 2008dans le département

Jean-Louis Duhale (à gauche) et Louis Duran: une grande complicité…

Cabestany

La mémoire éveilléeCentre hospitalier de Thuir

Le ras-le-bol des agentsUn mouvement revendicatif sur temps degrève de 13h à 21h aura lieu le vendredi 11juillet au sein de l’établissement. En effet,l’insuffisance des effectifs accentuée enpériode estivale font que certains services setrouvent en grande difficulté et que la sécu-rité y est plus que limite et la déqualificationmonnaie courante.

A cela s’ajoute les incertitudes sur la recons-truction de notre hôpital ; la reconstructionsur le site de Thuir n’est actuellement pasfinancée en totalité : il manque un service de24 lits. La reconstruction sur le site de StJean est au point mort, mort à tel point quedans l’extension prochaine des urgences, StJean avait été rayé de la carte d’un coup deplume et sans sommation, le service desurgences Psy (CAC 48) crée il y a de cela 10ans. A ce jour, seuls 137 lits sur 221 sontfinancés dans le cadre de la reconstruction.

Le ras-le-bol des agents, l’insécurité, lesmenaces qui pèsent sur la psychiatrie publi-que donne au mouvement toute sa perti-nence. La direction a donné son accord pourrecevoir les agents à 14h30.

Jean Bézian

Secrétaire du syndicat CGT

La municipalité, avec l’équipe de la mai-son des quartiers a une nouvelle fois misen place une initiative visant à sensibili-ser la population sur la sombre histoirequi a vu de nombreux innocents souffrir,de nombreuses familles être déchiréespar le simple fait que les idées ne conve-naient pas. Le droit de penser différem-ment était bafoué, le nazisme et sa bar-barie étaient en route.Aujourd’hui voilà que le gouvernementparle très sérieusement de ficher les jeu-nes de 13 ans, ainsi que les personnes,

ou groupes de personnes qui de leuractivité individuelle ou collective, sontsusceptibles de porter atteinte à l’ordrepublic (source : syndicat des avocats deFrance). Pourra t-on penser mais ne pluss’exprimer ? Les heures sombresseraient-elles à nouveau de retour ?Cette soirée est la conclusion d’unesérie d’événements qui ont eu lieudurant l’année scolaire :• Parcours citoyens sur le sujet de larésistance.• Rencontres pédagogiques entre des

déportés et des jeunes cabestanyencs.• Travail permanent de lutte contre lesdiscriminations.De nombreux partenaires ont participéet c’est un effort à saluer.Avant tout, les déportés, l’associationpour la mémoire de la déportation, lesenfants et les instituteurs des 3 écolesprimaires, les ados du collège deCabestany et leurs professeurs, MMBrunon et Turpin, la chorale colla santgaldric, sans oublier les bénévoles de lamaison des quartiers qui ont participé àcette soirée.L’objectif étant d’entourer les déportéspour leur confirmer que l’on n’oublierapas leur souffrance, et que l’on se sou-viendra de leurs paroles. Cette soiréeorganisée par la maison des quartiers apermis à plus de 100 personnes, de pas-ser sur la scène du centre cultureldevant une salle comble, pour y expri-mer soit par des lectures, soit par deschants, leurs sentiments sur le sujet.L’année prochaine des initiatives sur lesactes de résistances seront proposées.Parions que les différents pédagoguesmaintiendront leur volonté de transmet-tre.

Michel MartinezUne forte participation… Pour ne pas oublier…

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7socialN°3274 - Semaine du 11 au 17 juillet 2008

4 500 selon les forces de l’ordre,12 000 selon les organisateurs.Quels que soient les chiffres rete-nus, un unique constat s’impose :les viticulteurs ont manifesté enmasse mercredi dernier àMontpellier. Cette large mobilisa-tion, qui connu quelques débor-dements évidemment condamna-bles, atteste de la détresse instal-lée dans la profession, mais ausside sa farouche volonté de conti-nuer à exercer «le plus beaumétier du monde». Aujourd’hui,ils retiennent leur souffle : reçusle lendemain de la manifestation,une délégation de vignerons aobtenu un geste du ministre del’Agriculture.

Les professionnels demandaientdes allègements de charges sur laTaxes sur le foncier non bâti(TFNB). Michel Barnier leur a pro-mis que les dossiers refusés cetteannée seront réexaminés. Unebien maigre victoire, alors qu’uneseconde réunion sur la questiondes cotisations sociales s’estdéroulée. Les viticulteurs exigentun large soutien du gouverne-ment sur de multiples dossiers :allègement des cotisations socia-les, harmonisation européennedes normes européenne des nor-mes phytosanitaires, accès à lapublicité sur Internet et créationd’un carburant professionnel à40 centimes d’€.

Une bien maigre victoireLa profession a toutefois eu gainde cause sur point en forçant legouvernement à déposer unamendement à la loi de moderni-sation de l’économie (LME)n ren-dant obligatoire le versementd’un acompte par les négociantset le raccourcissement des délaisde paiement.

«Lorsqu’un viticulteur pose lepied sur le sol le matin, il perddéjà de l’argent», martelaitPhilippe Vergne à Montpellier. Leprésident du syndicat de vigne-rons de l’Aude personnifie toute

la détresse d’une profession àl’agonie. Pour nombre d’observa-teurs, les faibles vendanges de2007 avaient sonné la fin de lacrise. Un espoir rapidementbalayé par un prix du vin toujoursau ras des pâquerettes et descharges toujours aussi écrasan-tes.

Quelles perspectivesdonne-t-on auxvignerons? Une réforme européenne enforme de gigantesque plansocial et une restructuration descoopératives imposée par

Bruxelles sous couvert de lacompétitivité, et avec l’aval de laFrance.

«Ce secteur d’activité porteur derichesse et d’emploi est lâchépar l’Etat français, qui laissevolontairement pourrir la situa-tion», résume Serge Lépine,ancien viticulteur et secrétairegénéral du adjoint du MODEF. Lemouvement de défense desexploitants familiaux exige«pour la énième fois» un som-met de la viticulture et un plande sauvetage.

La balle est dans le camp despolitiques.

Y.G (La Terre)

Les vignerons veulent croire à l’avenir

Hôpital de Perpignan

Mise en examen sur fond de chasse anti-syndicale !«Il n’y a rien, absolument rien», la respon-sable du syndicat CGT des hospitaliersDany Lozano est scandalisée par cetteaffaire, déclenchée au lendemain des élec-tions professionnelles largement rempor-tées par la CGT.Une enquête selon elle bien légère pourdes retombées disproportionnées ! Dansun premier temps, rien, pas même uneréaction de la DRH. Une enquête adminis-trative, des témoignages aux éléments trèssubjectifs ne rapportant rien de tangible sice n’est que des témoignages qui décri-vent des situations et des scènes des plusbanales. L’un a vu un tel vider de l’eaudans un lavabo, l’autre a constaté que savoiture avait été rayée. Une enquêtecurieuse dans laquelle on ne trouve quedes déclarations dirigées, formatées, sansaccusations formelles.Pourtant l’affaire va prendre une nouvelletournure avec la mise en garde à vue desix syndicalistes de la CGT dont Jean PierreGazé, délégué syndical. 24 heures degarde à vue pendant lesquelles ces agentsvont être questionnés sur quelque chosequi leur paraît complètement insensé. Ilssont accusés de harcèlement. «Nousavons été traités comme une bande orga-nisée à la tête de laquelle JP Gazé a étéqualifié de chef de bande de gourou».Très affectés, cinq des six militants seront

relâchés au bout de 24 heures. Mais JPGazé lui est prolongé, il sera au bout de 48heures de garde à vue déféré devant unjuge d’instruction qui le mettra en examenqualifié par le procureur de «harcèlementmoral».

Faire taire la contestationsociale !Cette nouvelle affaire se rajoute à toutescelles que nous connaissons déjà et quivisent à déstabiliser les bases syndicalesfortes, en l’occurrence celle de la CGT.Chose rare, le procureur de la Républiques’est empressé de faire une conférence depresse niant tous liens de causalité avecl’engagement syndical de ces agents, tousmilitants CGT. Les mesures disproportion-nées qui ont été prises à l’encontre des sixsyndicalistes, le flou dans lequel l’enquêteadministrative a été menée, le peu d’élé-ments qui a conduit le procureur à donnerune suite aussi brutale à cette affaire s’ac-cumulant à bien d’autres dans ce départe-ment, nous montrent dans la périodeactuelle, les moyens que certains sontprêts à déployer pour faire taire la contes-tation sociale. Une situation très inquié-tante et qui tend à s’aggraver.Nous en voulons pour preuve un décret endate du 1er Juillet 2008 qui institue un

nouveau fichier dénommé «EDVIGE»,organisant le fichage généralisé et systé-matique de tout individu, groupe ou orga-nisation dont l’activité est susceptible detroubler l’ordre public et de permettre auxservices de police d’effectuer des enquêtesadministratives pour l’accès à certainsemplois ou à certaines missions, sur labase des éléments figurant dans le fichier«EDVIGE».

Une procédure judiciairequi s’annonce longue etéprouvante.De l’avis de François Tuffet, avocat desmilitants de la CGT, un travail minutieux vas’engager. «Nous n’avons pas tous les élé-ments de cette affaire, il manque 30 pagesdu rapport de l’enquête administrative.Quant aux dépositions, ce ne sont que descompilations de suppositions.» La CGT etles militants mis en cause ont l’intention deporter plainte pour dénonciation calom-nieuse et diffamation. C’est donc uneaffaire longue qui s’engage. Une bataillejuridique qui laissera des traces. Mais celasemble être devenu une stratégie dans laguerre que voue le pouvoir politique et leMedef à la contestation sociale. Alors quiharcèle qui ?

Philippe GalanoRassemblement CGT devant l’hôtel de police

C’est à la suite d’uneplainte déposée par un

agent hospitalier contreplusieurs de ses

collègues que l’affaires’est déclarée.

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TC : Début juin, les personnels desimpôts étaient en grève, notammentpour s’opposer à la mobilité dite «forcée » qui veut qu’un fonctionnairedont le poste viendrait à êtresupprimé, devrait choisir l’un des troisemplois qui lui sont proposés, aveclicenciement possible en cas de refus.Pouvez-vous nous dire ce qu’il en estexactement ?

E. F : Effectivement, en cas de suppres-sion de son poste, l’agent concerné severra proposé trois emplois, pour lemoment au sein de sa fonction publiqued’appartenance, qui, je le rappelle sontau nombre de trois : celle de l’Etat, terri-toriale et hospitalière. Dans ce cas, ildevra accepter de changer de lieu (mobi-lité géographique) et éventuellement dese reconvertir professionnellement(mobilité fonctionnelle). Mais pour êtreprécis, en cas de refus, il ne sera paslicencié mais mis en disponibilité et netouchera plus sa rémunération, jusqu’àce qu’il trouve un poste qui le satisfasse.Mais, ce n’est pas tout. Entre temps, on aouvert la BIEP (Bourse interministériellede l’emploi public).

TC : Qu’est-ce donc encore cetteinvention ?

E.F : C’est la liste des emplois vacantsproposés aux agents des fonctionspubliques par l'ensemble des ministèreset de leurs établissements publics.Actualisée très régulièrement, elle estpubliée sur un site ouvert par le minis-tère. Certains postes sont égalementouverts à des personnes souhaitant tra-vailler sous contrat. On va donc allerfaire son marché, se mettre en concur-rence avec d’autres agents et se fairerecruter, selon ce que l’on croit savoir,directement par le chef de service. C’estl’outil qui manquait pour finir de casserle système existant, avec à terme lanégation des CAP (commission adminis-trative paritaire) et l’adoption des règlesqui régissent le secteur privé.

T.C : La loi sur la mobilité dans lafonction publique et cette BIEP, neseraient-elles pas la partie émergée dece que Nicolas Sarkozy désigne par «larefondation » de la fonction publique?

E.F : En effet, pour réaliser cette « refon-dation », le gouvernement a adopté uneméthode destinée à jeter de la poudreaux yeux. D’octobre 2007 à février 2008,il a ouvert un site de consultation desagents de la fonction publique et recueilli20000 contributions écrites. LeConseiller d’Etat, Jean-Ludovic Silicani,en a assuré la synthèse, mais en fait, son« livre blanc sur l’avenir de la fonctionpublique », publié en avril 2008, est dans

le droit fil des discours du président de laRépublique. Franchement, on aimeraitbien connaître les agents qui auraientpu lui souffler ce qu’il a écrit dans cedocument.

TC : Le préambule du rapport insistesur « les valeurs du service public etde la fonction publique ». Pour les «faire vivre », il est beaucoup questionde les rendre plus « efficaces ». Quefaut-il entendre par là ?

EF : L’efficacité maximale pour le rappor-teur, c’est à terme de fusionner les troisfonctions publiques, avec l’intercon-nexion entre tous les emplois. Cette fois,la mobilité ne sera plus rendue obliga-toire au sein d’une des trois fonctionspubliques, mais dans une fonction publi-que unique. On pourra être inspecteurdes impôts et vous demander de devenirdirecteur d’un établissement hospitalierou rédacteur dans une collectivité territo-riale. Sans parler de la mobilité géogra-phique tous azimuts.

TC : Il est aussi question d’unefonction publique de métiers. De quois’agit-il ?

EF : Actuellement, nous sommes dans lesystème de la fonction publique d’em-plois. Le recrutement correspond à unstatut avec grades et échelons, et larémunération suit une grille indiciaire.L’efficacité version gouvernementale,c’est de passer à une organisation dutravail basée sur un système de missionsqui pourront être de durées variables,chaque mission bénéficiant d’une rému-nération ad hoc. On peut parfaitementimaginer que le salaire de l’agent puissevarier en fonction des types de mission,de la mobilité géographique et/ou fonc-tionnelle acceptée.

TC : Ne va-t-on pas ainsi versl’introduction de la rémunération aumérite avec un poids accru de lahiérarchie ?

EF : En effet, M. Silicani considérant qu’«à grade et fonction identiques, certainespersonnes sont plus efficaces que d'au-tres », propose que la part de l'avance-ment automatique soit réduite au profitde la part liée à l'emploi occupé et à laperformance des agents. L’introductiondu mérite implique des évaluationspériodiques réalisées par le supérieurhiérarchique. La notation sera remplacéepar une appréciation littérale et ne pas-sera plus par une CAP. Il est même ques-tion « d'identifier les agents insuffisantsde façon répétée » qui pourront êtrelicenciés.

TC : La « refondation » de la fonctionpublique ne reviendrait-elle pas à laprivatiser purement et simplement ?

EF : On peut tout craindre avec cette «refondation» qui, au delà de la culturede résultat, nous basculerait vers la cul-ture de suspicion (poids grandissant dela hiérarchie, rémunération au mérite etmobilité). Une fonction publique agissantpar missions va permettre d’accroitre laprécarité sur les missions conservées, parl'embauche de personnels sur descontrats de droit privé à durée détermi-née. Ils serviront de variable d’ajuste-ment dans le cadre d’une réduction dras-tique des emplois de titulaires. D'autrepart, la contractualisation est un instru-ment redoutable pour accroitre la flexibi-lité, renforcer la docilité des agents et endéfinitive casser non seulement le servicepublic mais aussi la résistance de ceuxqui lui sont attachés.

Entretien réalisé par Roger Hillel

Eric Frauca est inspecteurdes impôts, et l’un des

représentantsdépartementaux du

syndicat général desimpôts FO. Nous l’avons

interrogé, à l’occasion durécent mouvement des

personnels des impôts,sur les projets

gouvernementaux de«refondation » de la

fonction publique.

8 N°3274 - Semaine du 11 au 17 juillet 2008service publicFonction publique

Le livre blanc d’une casse programmée

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Raté ! Début 2007, les entreprises du CAC40 pariaient sur 15 % de hausse de leursprofits. Le deuxième semestre a été un peuplus faible ; aussi ont-elles dû se contenterdu record historique du montant des pro-fits (entre 5 % et 6 % de plus), 105 mil-liards d’euros (1). Certaines ont cependantpulvérisé leurs résultats de 2006. Arcelor-Mittal (+ 81 %) ; France Télécom (+ 54 %); Danone (+ 309 %) ; Unibail-Rodamco (+119 %) ; Lafarge (+ 39 %) ; Schneider (+21 %) ; Air France-KLM (+ 45,9 %) ;Printemps-Pinault-La Redoute (+ 51 %) ;Veolia (+ 22,5 %) ; PSA-Peugeot-Citroën(+ 400 %) ; Accor (+ 76,2 %) ; Alstom (+97,1 %) ; Michelin (+ 35,3 %) ; Lagardère(+ 76,7 %) ; Capgemini (+ 50%)…Quand l’énergie va… Indétrônableleader en volume (12,2 milliards d’euros),Total est confortablement installé sur laflambée des cours du pétrole, qui ont aug-menté de plus de 60 % en 2007. La ponc-tion cosmétique du gouvernement deman-dée au géant pétrolier pour la prime à lacuve ne se verra pas. Premier sansconteste, Total est accompagné dans lehaut du classement par d’autres groupesde l’énergie (EDF est 7e, Suez 10e et GDF

14e). L’agroalimentaire s’accommode luiaussi parfaitement des spéculations etDanone est installé en 8e position, BNP-Paribas - moins affecté que d’autres par lessubprimes -, deuxième du classement avecprès de 8 milliards de profits, distanceCrédit Agricole (autour de 4 milliards).La part du lion des dividendes. Intérêt biencompris commence par soi-même, procla-ment les actionnaires, qui s’appliquent àrespecter cette règle sans défaillance. Les

dividendes augmentent toujours plus viteet un rythme plus soutenu qu’en 2007 estprévu pour 2008 (2). Capgemini étaitgénéreux en versant des dividendes enhausse de 40 %. Le groupe ferait mieuxavec + 42,9 %. PPR envisage + 15 %(10,3 % en 2007), Unibail-Rodamco + 40% (25 %), Sanofi-Aventis + 18,3 % (15,1%), Lafarge + 33,3 % (17,6 %), Michelin+ 10,3 % (7,4 %), Pernod-Ricard + 19,4% (17,8 %)… Les sociétés du CAC 40

continuent à engouffrer des sommes follespour enrichir les actionnaires au lieu de lesinvestir dans la recherche-développement,les qualifications, les salaires ou l’emploiqui les uns et les autres soutiendraient laconsommation et dynamiseraient la crois-sance. En 2006, sur 97 milliards d’euros debénéfices nets, les groupes du CAC 40 ontreversé 32 milliards d’euros aux actionnai-res et racheté pour 8 milliards d’euros leurspropres actions afin d’en faire monter lescours et accroître le rendement par action.Le choix des délocalisations. Aujourd’hui,plus de 80 % de ces profits proviennentdes activités délocalisées par ces groupes àl’étranger, notamment en zone dollar où lecours de la monnaie avantage, au détri-ment des productions nationales ou euro-péennes. Ce n’est évidemment pas le casde la grande distribution : les clients ne sedélocalisent pas.(1) Les profits des entreprises du CAC 40étaient de 66,2 milliards d’euros en 2004; 84,3 milliards en 2005 ; 96,2 milliards en2006 ; 99,1 milliards en 2007.(2) Source : FactsetJCF Estimates(Extraits dossier L’Humanité du 2 juillet 2008)

S’il manque pour les services publics oula protection sociale, l’argent coule àflots pour la sphère financière. Mais lecapitalisme financiarisé n’est pas intou-chable, estime Alain Obadia, dirigeantdu PCF.Quelles réflexions vous ont conduit àdécider d’engager une campagne delongue haleine sur les questions del’argent ?Alain Obadia. Nous voulons combattrel’idée de fatalité largement ancrée dansl’opinion publique. Les forces du capitalont marqué beaucoup de points surcette question. Elles ont fait avancer laconviction que les moyens n’existent paspour le progrès social, les servicespublics, la protection sociale. Il noussemble donc indispensable de faire uneopération vérité, pour montrer que, danscette société capitaliste, l’argent quicoule à flots pour certains est gaspillédans la sphère financière, « l’économiecasino », les opérations spéculatives.L’une des grandes questions politiquesest d’en maîtriser l’orientation, de le ren-dre utile pour répondre aux besoinssociaux et pour promouvoir le progrèshumain...Devant toutes les manifestations ducapitalisme financier, on peut avoir unsentiment d’impuissance. Quelle priseles citoyens, les assurés peuvent-ils

avoir selon vous sur les mécanismesqui engendrent la spéculation, cesgâchis phénoménaux ?Alain Obadia. Les forces du capitalismemondialisé et financiarisé sont puissan-tes. En même temps, l’architecture de cesystème ne relève pas de décrets divins,mais de décisions parfaitement identifia-bles, qui, pour une grande part d’entreelles, relèvent du champ politique. Lalibre circulation des capitaux résulte dedécisions des gouvernements des paysles plus puissants. Elle peut donc êtrel’objet d’une bataille visant à sa remiseen cause. Autre élément : c’est à tous lesniveaux que cette bataille doit êtremenée. Au niveau des entreprises, parexemple. En luttant pour contester deschoix de gestion qui mettent en causeles emplois et l’avenir des sites, au seulprofit des actionnaires. En faisant préva-loir des solutions alternatives, les sala-riés, leurs syndicats préfigurent les pou-voirs nouveaux que l’on peut conquérirpour contester de manière décisive ladictature de la finance.En France, quel type de mesures préco-nisez-vous pour réorienter l’argentdans le sens souhaité ?Alain Obadia. Nous voulons faire contri-buer les profits et les revenus financiersdes entreprises au financement desgrandes dépenses collectives du pays

(impôt sur les sociétés, cotisations socia-les). Il s’agit d’autre part de mettre enplace des systèmes favorisant l’emploi,la formation des salariés, la créationd’activités utiles : nouveau crédit grâce àdes fonds régionaux et à un fonds natio-nal pour l’emploi et la formation,réforme de la taxe professionnelle,modulation des cotisations sociales,contrôle des fonds publics attribués auxentreprises… Il s’agit en troisième lieude se doter d’outils nouveaux pour struc-turer une stratégie porteuse d’avenirpour le pays, les salariés et la populationdans une conception de développementdurable : mise en place d’un pôle publicfinancier, politique industrielle au sens leplus ambitieux du terme.

(L’Humanité du 2 juillet 2008)

9argent

L’âge d’or des profitsEn 2007, certaines entreprises du CAC 40 ont pulvérisé leurs résultats de 2006.

Et les actionnaires entendent encore augmenter leurs dividendes en 2008…


CAC 40: Les 15 plus gros bénéficesEn 2007 et évolution par rapport à 2006 ( en milliards d’euros)

Les 15 plus grosses fortunes

Les communistes en campagne pour «rendre l’argent utile»

1. Bernard Arnault2. Gérard Mulliez (et sa famille)3. Liliane Bettencourt (et sa famille)4. François Pinault (et sa famille)5. Romain Zaleski6. Bertrand Puech (et sa famille Hermès)7. Serge Dassault (et sa famille)8. Robert Louis-Dreyfus9. Jacques Servier (et sa famille)10. Robert Halley (et sa famille)11. Robert Peugeot (et sa famille)12. Vincent Bolloré13. Martin et Olivier Bouygues14. Philippe et Jacques Bouriez15. Jean –Claude Decaux (et sa famille)

LVMHAuchanL’OréalPPRCarlo Tassara financeHermès InternationalGroupe Marcel DassaultLouis-DreyfusLaboratoires ServierCarrefourPeugeot S.ABolloréBouyguesGroupe Louis DelhaizeJCDecaux

23,07 milliards d’euros17 milliards15,91 milliards10,29 milliards9,17 milliards7,98 milliards7,3 milliards7 milliards6 milliards5,19 milliards4,48 milliards4,32 milliards4,15 milliards4 milliards3,87 milliards

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10 N°3274 - Semaine du 11 au 17 juillet 2008le bonheur dans le bocal

Du côté des stands…

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Le crédo de l’homme blanc, c’est le titreéponyme d’un livre écrit par Alain Rusciooù il plante ses banderilles d’analyste cri-tique dans le corpus de l’idéologie colo-niale. L’historien avait choisi cette appro-che exigeante pour expliquer les résur-gences actuelles de l’esprit colonial.L’histoire de la France, a-t-il montré, estmarquée par deux siècles de conquêtesdont les motivations premières étaient denature économique. Il s’agissait de «met-tre en valeur » un territoire, expressionrevendiquée par le conférencier, pour enexploiter les ressources au profit exclusifdu capitalisme français. Lorsque dans lepays conquis, des infrastructures ont étéconstruites, c’est d’abord pour en extir-per les richesses et si quelques miettesont pu déborder des coffres forts et dessilos, ce n’est pas pour en faire bénéficier« l’indigénat », mais pour rendre plusserviles quelques clans autochtonesinféodés à la puissance coloniale. Dansces territoires, « cohabitaient deuxhumanités : celle qui commande et cellequi exécute, les méprisants et les mépri-sés ». Pour justifier cette histoire acca-blante, « trois générations de français

ont été formées dans cet esprit du crédode l’homme blanc », sûr de sa supériorité« raciale ». Même les intellectuels lesplus avertis ont cru à la prétention«d’être le centre» qui transmettant sacivilisation aux peuples indigènes, lesaiderait à s’extraire de leur condition

inférieure. L’histoire ne leur a pas donnéraison : « c’est la périphérie qui s’est libé-rée » en recourant le plus souvent à lalutte armée. Pour Alain Ruscio, les pro-gressistes n’ont pas été épargnés parcette illusion que les communistes ontthéorisée un temps, sous la forme « de

l’instauration du socialisme dans les payscolonisateurs comme condition de lalibération des peuples colonisés ». Pourlui, cette méprise idéologique a pesé surla politique du PCF, a qui « on peut cer-tes reprocher de s’être parfois trompémais jamais d’avoir trahi ».Aujourd’hui, la logique coloniale a prisdes formes nouvelles et génère une pen-sée qui étend ses ravages dans le mondeblanc. Un interlocuteur a évoqué la per-sistance des « comportements duracisme primaire liés à nos préjugés, ànotre culture et dont personne n’est àl’abri ». Pour Alain Ruscio, les effets del’offensive impérialiste et les mentalitéssi longtemps et si profondément mar-quées par l’esprit colonial, viennent seconjuguer aux réactions de rejet provo-quées par l’accélération du processusdes migrations. Tout cela fait que la luttecontre les idéologies coloniales et leursavatars actuels est devenue plus difficile.Elle passe par un militantisme de terrainqui conçoive l’histoire critique du colo-nialisme comme un véritable outil decombat.

Roger Hillel

11le bonheur dans le bocalN°3274 - Semaine du 11 au 17 juillet 2008

Colonialisme

Le crédo de l’homme blancL’historien Alain Ruscio a lancé le débat en portant un vaste regard sur le phénomène colonialiste et les

comportements idéologiques du temps des conquêtes jusqu’aux guerres de décolonisation. Une histoire qui pèseencore très lourd sur la société française avec depuis quelques années un retour en force de l’esprit colonial

Selon A. Ruscio: “la logique coloniale a pris des formes nouvelles et génère une pensée qui étend ses ravages dans le monde”

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Université d’été du PCF

3 jours pour repenser lechangementL’Université d’été du PCF se tiendra les 29,30 et 31 août à Vieux-Boucaux-Port d’Albretdans les Landes. Comme en témoignent lesquestions qui y seront débattues (voir pro-gramme ci-dessous), elle constituera unmoment important de la réflexion des com-munistes à quatre mois de leur Congrès.

Vendredi 29 août 13h : accueil14h30 : présentation de l’Université.16h00 : l’état du monde (travail en ateliers)18h30 : conférence sur le féminisme20h30 : soirée culturelle

Samedi 30 août 9h30 : l’état du monde et le projet politique(travail en ateliers)14h30 : PCF et ses transformations (Travailen atelier et TD)16h30 : réunion des secrétaires départemen-taux (échange d’expériences en TD)18h00 : débat sur l’avenir du PCF, ses trans-formations, en liaison avec l’enquête réali-sée actuellement sur communisme et PCF(plénière)

Dimanche 31 août 10h30 : l’EuropeTable ronde avec des responsables politi-ques, élus, syndicalistes européens etMarie-George BuffetRepas fraternel de clôture de l’universitéd’été.Inscriptions dans les fédérations (150euros, hébergement-repas-initiatives.Transport non compris)

Convocation du 34ème congrès du PCFLe Conseil national du PCF, réuni les 25 et 26 juin a convoqué le 34ème Congrès. Celui-ci se tiendra les 11, 12, 13 et 14 décembre à La Défense avec pour ordre du jour :

-La construction d’une alternative en France, en Europe et dans le monde ;-L’avenir de la gauche, du communisme, du PCF ; la nature et l »ampleur destransformations à opérer; la mission, la composition et l’élection des directions

Rapport Mazeau sur l’immigration

Pour Eliane Assassi, « Le Président de laRépublique doit revoir sa copie »

«Nous avons toujours dit que lapériode préparatoire à uncongrès, loin de n’être qu’unmoment de discussioninterne, devait au contraire senourrir du débat avec les gens

et de l’activité de terrain. Celan’a jamais été aussi vrai qu’avec ce

34ème congrès. Les campagnes électoralesont montré la puissance du rejet de la politi-que de la droite et de Sarkozy, mais aussiune nouvelle qualité d’écoute à notre égard.Une réalité aujourd’hui renforcée et dontnous devons prendre toute la mesure.L’initiative publique départementale que nousvenons d’organiser le 19 juin sur le thème«la bourse ou la vie», nous a conforté danscette idée et nous a beaucoup encouragé.Cette initiative, préparée en amont par demultiples rencontres, signatures de pétition,tractage massif, a rassemblé prés de 300personnes à notre seul appel avec une forteet visible présence de nos élus. Notre

adresse aux autres forces politiques et orga-nisations syndicales est restée sans résultat.Le préfet, a qui nous avons remis les péti-tions, nous a reçu en personne et la presseétait présente. Cela faisait longtemps quenous n’avions pas organisé une telle action.Le thème choisi, l’argent et son utilisation apermis une multitude de débats populairesde fond et de proximité. Le parti est apparuen phase avec les préoccupations les plusaigues de la population, animé de la volontéd’agir et porteur de propositions alternativesconcrètes. Cela a fait un bien fou aux com-munistes et c’est important pour qu’ils aientenvie de participer aux débats du congrès.Nous ressentons chez les communistescomme chez ceux qui subissent la politiquede la droite le besoin très fort de voir qu’ilexiste un parti politique qui se bat pour unvrai changement, de façon constructive etrassembleuse et que ce parti c’est le nôtre.Le développement de ces initiatives, offensi-ves et coordonnées sur le plan national

constitue un élément de clarification desdébats du congrès quant au rôle et à l’utilitédu parti notamment.Dans le même esprit, la discussion s’estengagée dans ma fédération sur la questiondes européennes. Le «Non» irlandais et lesman?uvres pour le contourner doivent dopernotre intervention publique. Notre idée est,comme nous l’avons fait avec succès en2005, d’être à l’initiative, et de lancer par lavoix de Marie-George Buffet, la propositionde construction de listes avec les acteursdes collectifs du «Non». Faisons le avantque Besancenot où d’autres ne s’en char-gent. Nous aurions ainsi un positionnementclair par rapport au PS et nous démontre-rions notre esprit d’ouverture, notre volontéde rassembler et de faire vivre un projeteuropéen alternatif. Rien ne serait pire selonnous, lors de ce scrutin, de choisir une pos-ture de repli identitaire. Les camarades dubureau départemental m’ont donc chargéede vous faire part de cette proposition».

"Le rapport de la commission présidée parM. Mazeau sur l’immigration, qui vientd’être révélé dans la presse, lance un pavédans la mare européenne au momentmême où la France présente son pacteeuropéen sur l’immigration prônantnotamment l’immigration choisie chère àNicolas Sarkozy. Ainsi, en refusant la miseen place des quotas ; en écartant la créa-tion d’une justice spécialisée pour lecontentieux des étrangers ; en rejetanttoute révision constitutionnelle, la com-mission prend le contre-pied de la politi-que de l’immigration voulue par lePrésident de la République et marteléedepuis 2002.A l’occasion de mon audition par la com-mission le 30 mai dernier, j’avais rappelél’opposition des parlementaires commu-nistes à la conception purement économi-que, à la fois utilitariste et opportuniste, de

l’immigration prônée par MM. Sarkozy etHortefeux.Fermement opposée aux quotas, j’estimequ’instaurer un objectif de 50 % d’immi-gration économique et plafonner ainsil’immigration familiale à 50% estcontraire aux engagements pris par laFrance sur le plan national et internatio-nal.S’agissant plus particulièrement ducontentieux du droit des étrangers, je mesuis prononcée pour le statu quo estimantque rien ne justifie de regrouper cecontentieux dans l’un ou l’autre des deuxordres de juridiction, ni de créer une juri-diction spéciale, sauf à vouloir empêcherque ces instances remettent en liberté despersonnes sans papiers.Je regrette cependant que la question dudroit de vote des étrangers n’ait pas été àl’ordre du jour de cette commission et

qu’elle soit toujours repous-sée par les parlementairesUMP dans le cadre de laréforme des institutionsactuellement en débat.A la lumière des conclu-sions de la commissionMazeau, j’invite lePrésident de la République et leministre de l’immigration à revoir leurcopie s’agissant de leur politique de l’im-migration qu’ils veulent de surcroît impo-ser au niveau européen. J’appelle à la vigi-lance en l’espèce et mets en garde contretout passage en force sur cette questionde la part du chef de l’Etat et du gouver-nement." * Sénatrice PCF de la Seine-Saint-Denis etmembre de la commission des loisLe site de l’Humanité publie en intégra-lité le rapport

12 N°3274 - Semaine du 11 au 17 juillet 2008politique

Françoise Fiter

Un parti qui se bat pour un vrai changementLors du dernier Conseil national du PCF, Françoise Fiter, a apporté la

contribution suivante. Rappelons qu’il y a deux autres camarades des P.O ausein de la direction nationale du PCF : Colette Tignères et Rchard Sanchez.

Pour êtreacteur du congrès

Alternativeforge.net est un site Web entiè-rement dédié à la préparation du congrèsdu PCF. On y retrouve mes textes et tra-vaux utiles aux militants : des comptesrendus de débats ainsi que les contribu-tions personnelles. Celles-ci sont à adres-ser à [email protected]

• TC 3274 9/07/08 23:11 Page 12

« Le Conseil général a reproduit sursa façade la devise républicaine enl’agrémentant des deux autres ter-mes : laïcité et solidarité, c’est doncen toute logique que j’ai très officiel-lement invité mon ami à parler sur lalaïcité», c’est par ces paroles queChristian Bourquin a introduit laconférence de Jean Luc Mélenchonqui d’emblée se donnait comme uneréplique au discours de NicolasSarkozy prononcé le 20 décembre2007 au Vatican devant le chapitrede Saint Jean de Latran. Réplique estun mot bien faible pour rendrecompte d’une démolition magistralede la conception présidentielle de lalaïcité, dont il montrera que « par laradicalité de sa rupture avec les prin-cipes constant de la République surce sujet, elle semble devoir ouvrirune nouvelle période de confronta-tion ». Pour lui, cette confrontationest révélatrice de l’adoption sansréserves par Nicolas Sarkozy de lathéorie du « choc des civilisations »formulée il y a plus de dix ans parl’idéologue Samuel Huntington. Ellepostule que le conflit fait partie del’identité de l’homme et que, jusqu’àla chute du mur de Berlin, son his-toire a connu trois âges : celui de laconstitution des nations, puis celuides empires, puis celui des blocsquand les idéologies se sontconfrontées sur toute la surface duglobe. Aujourd’hui, nous sommesentrés dans le quatrième âge, celuidu conflit des civilisations. Or, la civi-lisation étant de nature religieuse, laconfrontation se situe désormaisentre les religions, plus précisément,compte tenu de leur affrontementséculaire, entre le christianisme etl’islam. C’est selon JML, le cadre dela diplomatie officielle US.

C’est cette enfilade d’inep-ties idéologiques queNicolas Sarkozy a fait sien. Il le dit dans son discours de Ryad enArabie Saoudite : « la religion est àl’origine de toutes les cultures, c’estla source de l’universel », à quoi ilajoute devant les ambassadeurs deFrance en aout 2007 que « le pre-mier défi, sans doute l’un des plusimportants » pour le Monde serait :« comment prévenir une confronta-tion entre l’Islam et l’Occident »,puis dans le discours du Latran que« les racines de la France sont essen-tiellement chrétiennes » et que laFrance se situe « franchement etnettement, au sein de sa familleoccidentale ». Jean Luc Mélenchondémonte la logique épouvantable deces positionnements qui fait quepour occuper cette place, notre pays« ne peut le faire en tant qu’Etatrépublicain construit sur les bases

laïques telles qu’elles sont consti-tuées par son histoire et en particu-lier celle de la loi de 1905. » Il fus-tige cette lecture de l’état du mondeà partir du fait religieux et démontreque laïcité et politique du choc descivilisations s’opposent point parpoint sur le plan des principes surlesquels elles reposent : « Coté chocdes civilisations, la diversité est ladonnée indépassable, côté laïcitéc’est l’unité en soi de l’espècehumaine qui est le point d’appui. Làoù la politique de civilisation prônela coexistence d’intérêts intrinsèque-ment différents, la vision laïque pos-tule qu’il existe un intérêt généralque la raison des citoyens peut dis-cerner et promouvoir. Là où la politi-que de civilisation vise une identifi-cation à une « famille », la laïcitéprône l’indifférence au religieux enpolitique pour rendre possiblel’unité et l’indivisibilité de la com-munauté civique ».

Roger Hillel

La loi Chatel II vient apporter desaméliorations dans le droit de laconsommation et bouleverse certai-nes règles de fonctionnement dansde nombreux domaines entre autreles communications électroniques.Les premières grandes lignes desmodifications apportées par cette loivous sont présentées ci-dessous :Les avances sur consommation :devront être restituées dans un délaide 10 jours à partir du paiement de

la dernière facture.Les dépôts de garantie : devrontêtre remboursés dans un délai de 10jours à partir de la restitution auprofessionnel du matériel.Durées d’engagements de plus de12 mois : Le consommateur a la pos-sibilité de résilier son contrat à toutmoment à partir du 12 ème mois enne payant au plus que 1/4 de latotalité des sommes dues au titredes mois d’abonnement restants.

La CSF Perpignan est à votreécoute: par mail [email protected], par tél : 0685 19 59 54 Ou venez nous rencon-trer lors de nos permanences - 3 rueDéodat de Séverac 66 000 PERPI-GNAN, le Mardi de 14h30 à 16h30Et le Samedi de 10h à 12hSuivez les activités de la CSFPerpignan sur http://csf-perpi-gnan.blogspot.com

Monique Bereau

13société

Corrida samedi 12 juillet à 18h - Torros de Pietro de la Cal

Novillada dimanche 13 juillet à 11h - Novillos de Bucaré

Corrida dimanche 13 juillet à 18h - Torros de Hernadez Pla

Corrida lundi 14 juillet à 18h - Torros de D. José Escolar Gil


Laïcité

«Le choc des civilisations» façon SarkozyA l’invitation du Président du Conseil général, Jean-Luc Mélenchon àprononcé à une conférence sur le thème de la laïcité. Une magistrale

démonstration de la filiation entre la pensée sarkozyenne et celle d’unevision du monde prônée par l’Administration US.

La laïcité prône l’indifférence au religieux en politique

Confédération Syndicale des Familles

Téléphonie et internet

• TC 3274 9/07/08 23:31 Page 13

14 N°3274 - Semaine du 11 au 17 juillet 2008vie associative

PREFECTURE DES PYRENEES-ORIENTALESInformation sur les prochai-nes élections des conseillersprud’hommesLes élections des 108 conseillers prud’hom-mes des Pyrénées-Orientales sont en prépa-ration. Cet automne, après l’établissementdes listes électorales et l’envoi des cartesd’électeur par le centre de traitementprud’homal, les collèges employeurs etsalariés pourront voter soit par correspon-dance, dès réception de la propagande élec-torale, soit directement à l’urne le 3 décem-bre 2008. Dès le 19 septembre prochain, leslistes électorales seront affichées en mai-ries. Elles pourront faire l’objet de recoursjusqu’au 20 octobre inclus. Les candidatspeuvent se procurer en préfecture, dès àprésent, les imprimés “papier” en vue desdéclarations de candidatures. Ces docu-ments peuvent être téléchargés sur lessites: www.prudhommes.gouv.fr ouwww.travail-solidarité.gouv.frLes candidatures doivent être déposées enpréfecture entre le 30 septembre et le 14octobre 2008 (jusqu’à 16 h).Les électeurs : La liste des bureaux de vote,arrêtée en date du 24 juin 2008, est consul-table sur le site internet des services del’Etat - rubrique élections (www.pyrenees-orientales. pref.gouv.fr)La localisation du bureau où doit s’effectuerle vote est déterminée par l’implantation del’entreprise ; il est donc essentiel que lesélecteurs prennent connaissance avec atten-tion de l’adresse du bureau où leur vote estattendu, qui figurera sur leur carte d’élec-teur. Pour être considéré comme valable, lacarte d’électeur doit être signée. Cette for-malité est indispensable pour que le votepar correspondance soit pris en compte.

Texte fondateur des revendications àvenir, cette motion interpelle le présidentde la République et son gouvernement, etappelle l’ensemble des citoyens à s’unirpour promouvoir une société solidaire,juste et non-discriminante, par delà lessituations de pauvreté, de maladie, d’ex-clusion sociale, de dépendance… et lesidées reçues.L’année qui vient de s’écouler a vu la nais-sance du collectif « Ni pauvre, ni soumis »et l’union historique de près de 100 asso-ciations pour la création d’un revenud’existence décent pour les personnes quine peuvent pas ou plus travailler du faitde leur handicap, de leur maladie ou deleur âge. Un combat que les adhérents del’APF entendent bien poursuivre et élargir,au regard des orientations sociales actuel-les – notamment dans le domaine de lasanté et de la création d’un nouveauchamp de protection sociale d’aide à l’au-tonomie - qu’ils dénoncent !Aussi, dans une motion «Pour une Francesolidaire», les adhérents de l’APF appel-

lent l’ensemble des citoyens à s’unir pourdéfendre une autre vision de la sociétéque celle que l’on nous impose, c’est-à-

dire une société qui considère l’êtrehumain, au-delà de sa seule capacité detravail, de productivité et de rentabilité ;qui réunit plutôt qu’elle n’oppose ; danslaquelle chacun a sa place comme acteuret comme citoyen ; et qui instaure unecitoyenneté solidaire à la place de logi-ques d’assistanat et de charité aussi inef-ficaces qu’humiliantes.Les adhérents de l’APF mandatent leconseil d’administration de l’associationpour élargir et unir son combat à toutesles organisations associatives partageantles valeurs de solidarité et de fraternitéafin que les réformes à engager soientportées par le plus grand nombre et béné-ficient à tous.Lors de cette assemblée générale, lesadhérents de l’APF ont également adoptétrois autres motions : « Accessibilité : il esturgent d’agir » ; « Aides humaines :garantir le choix des personnes »;«Ressources : pour une vraie réforme ».Retrouvez l’ensemble des motions surwww.reflexe-handicap.org

Association des Paralysés de France

«Pour une France solidaire»Réunis en Assemblée générale le 28 juin dernier à Metz, les adhérents de l’APFont adopté plusieurs motions dont l’une intitulée «Pour une France solidaire».

L’opération qu’ils devaient accomplir(récupération de fonds à la trésoreriegénérale) venait d’échouer. Ils furentarrêtés par la police française aux ordresde l’occupant nazi. Un simulacre de juge-ment les condamne rapidement à mort.Hispa, Sauri, Menusier, Auriol, et Stollfurent transférés à Montpellier et fusilléspar la police française au stand de tir dela Madeleine, près de cette ville, le 11juillet 1944. L’action qui avait coûté lavie à nos cinq camarades visait à procu-rer aux instances régionale et nationalede la Résistance FTPF des moyens finan-

ciers pour subvenir aux besoins desfamilles de Résistants fusillés, tombés aucombat, déportés en Allemagne, et, pourassurer par location d’«appartement-planques» successifs à la sécurité derésistants recherchés par la police fran-çaise, la milice ou la gestapo. Commetoutes les autres actions de Résistance,elle s’inscrit en lettres d’honneur sur lesmonuments porteurs de mémoire.Vendredi 11 juillet, à 18h, l’AssociationNationale des Anciens Combattants etamis (es) de la Résistance appelle à par-

ticiper à la cérémonie de souvenir etd’hommage envers nos camarades qui sedéroulera devant le monument de laRésistance proche du Palais des Congrèà Perpignan.

Jean Rostand*ANACRAssociation Nationale des AnciensCombattants et Ami(e) de la RésistanceComité départemental des P.O.Maison du Combattant - 4 rue del’Académie – 66000 Perpignan

ANACR*

Rassemblement le vendredi 11 juilletà la mémoire de cinq résistants

Ils étaient cinq ! Cinq de nos valeureux camarades Résistants du groupe deFrancs-Tireurs et Partisans Français (FTPF) de Perpignan.

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une citoyenneté solidaire à la place delogiques d’assistanat et de charité

• TC 3274 9/07/08 23:41 Page 14

Chaque journée apporte des résultats quientretiennent le suspens jusqu’au dernierjour, surtout pour les premières places.Ainsi le leader Leeds a été battu d’un che-veu à Wigan et du coup, St Helens qui aécrasé Harlequins prend provisoirementla tête et les Dragons sont aux talons deces clubs.

Prochaine journée :Vendredi : Warrington - Bradford ;Leeds - Huddersfield ; Wakefield - Hull FCDimanche : Hull KR - Wigan

Après la belle vic-toire à Wakefield,on attend avecune certaineimpatience, cenouveau déplace-ment 4 jours après,avec quelques incer-titudes, car lesabsences de Guisset, Crokerinsuffisamment remis mettait untrouble cher les supporter d’au-tant plus que le 29 mars, cesanglais venaient décrocher lenul à Brutus 28 à 28. Surcette magnifique lancée, nosjoueurs partaient confiants,faisant opérer des joueurs fai-sant partie de l’effectif Touxgaset Quintilla. Le bref tourd’Houzon effectué et bien queles conditions climatiques nesoient pas agréables, les Dragons mirentla mainmise sur la rencontre arrivant à lapause avec un 18 à 0 plus que promet-teur. Cependant, revenant à 18 à 12 à unquart d’heure de la fin, la tension fut per-fectible, car tout pouvait changer, tant lematch était disputé et indécis, mais lesDragons plantèrent les dernières bande-rillas avec des essais magnifiques. Avec ces 9 victoires à l’extérieur, lesDragons sont sur un nuage et la pro-chaine réception sera une fête dans lestade, car à 1 point, des premiers, l’en-gouement sera plus grand. Même si les 2rencontres entre les antagonistes, ont étébénéficiaires pour les Dragons 24 à 22 àBrutus et 18 à 16 au Millénium, rien ne

doitêtre

négligé si cesHarlequins ont été

étrillés par St Helens 54à 0, les locaux veulent

poursuivre leur ascension etcaresser la première place. Du jamais vu ! Soyez assurésque Brutus sera en fête, et

l’équipe comme d’habituderecevra les ovations du

public, de plus en plusfidèle et nombreux. Onne peut pas le nier

après ces résultats.

ClassementWigan-Leeds : 23-22

Harlequins-St Helens : 0-54Hull FC-Dragons Catalans : 18-30Warrington-Wakefield : 60-24Huddersfield-Bradford Bulls : 25-24

Le point de vue du XIII de Robert Escaro

Pts.3030292322202016151311

9

J202020192020202020201920

G15151411111010

87654

N001100001111

P55579

10101212121415

1. Saint-Hélens2. Leeds3. Dragons Catalans4. Wigan5. Warrigton6. Bradford Bulls7. Wakefield8. Harlequins9. Hull KR10. huddersfield11. Hull FC12. Casteford

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Le coin du XV de Jean-Pierre Ventura

L'U.S.A.P en "vacances"En attendant la reprise de l'entrainementle lundi 28 juillet 2008, et le départ duchampionnat de Top 14, le mardi 26 août2008, les sang et or se reposent. Une sai-son terminée après une belle ascensionvers le haut du classement par un quartde finale en H.Cup, et une demi-finaledans le top 14, c'est quand même unbilan positif.

Classement final du Top 141er Clermont 96 pts, 2e Toulouse 91 pts,3e Stade Français 80 pts, 4e U.S.A.P 79pts, 5e Castres 69 pts, 6e Biarritz 66 pts,7e Montauban 63 pts, 8e Montpellier 61

pts, 9e Bayonne 54 pts, 10e Bourgoin 52pts, 11e Brive 51 pts , 12e Albi 48 pts, 13eDax 34 pts, 14e Auch 19 pts.

Classement H.Cup: 1er London Irisch 24 pts, 2e U.S.A.P 22pts, 3e Newport 8 pts, 4e Trévise 5 pts.Clubs Français qualifiés pour la H.Cup2009: Clermont, Toulouse, Stade Français,U.S.A.P, Castres, Biarritz, Montauban.Poule de l'U.S.A.P: Leicester, Ospreys,Trévise, début week-end des 10-11-12octobre 2008, fin week-end des22-23-24mai 2009.

Réabonnement à la même place aux gui-chets du stade de 13h à 19h: du lundi 7 aujeudi 10 juillet tribune Desclaux; du mardi15 au vendredi 18 tribune Chevalier; dulundi 21 au jeudi 24 tribune Goutta.Réabonnement avec changement deplaces: du lundi 21 au jeudi 24, toutes tri-bunes.Pour les nouveaux abonné(e)s: aux gui-chets du stade du lundi 28 au jeudi 31 de13h à 19h (en fonction des places dispo-nibles).Pour les places handicapées: jusqu'auvendredi 18 juillet.

Etudiants: présenter carte d'étudiant oucertificat de scolarité.Invalides: carte d'abonnement gratuite àpartir de 80% de taux d'invalidité.Mode de réglement par espèce, chèque,carte bancairePaiement échelonné en 4 fois: un régle-ment immédiat par carte bancaire, puis 3prélèvements sur le compte de l'abonnésur les trois mois suivants. Se munird'unRIB, d'une pièce d'identité au memenom (carte nationale d'identité ou passe-port)

Campagne de réabonnement saison 2008-2009

15les sportsN°3274 - Semaine du 11 au 17 juillet 2008

Avis de ConstitutionAvis est donné de la constitution de l’EURL : «Héméra Perspectives » au capital de 500 €.

Siège social : 55, av Julien Panchot 66000Perpignan.Objet : Cabinet d’audit en efficacité énergétique dubâtiment, expertise du bâtiment, bureau d’étude ther-mique du bâtiment.Durée : 99 ans à compter de l’immatriculation auregistre du commerce et des sociétés de Perpignan.Gérant : Didier Aury demeurant au 660, chemin de

Mailloles 66000 Perpignan, nommé pour une duréeindéterminée.

Changement de gérantLes associés de la SARL A.C.C.C. Assurance CréditConseil Courtage ayant son siège social à 10 place

Gambetta à Argelès sur Mer

RCS Perpignan B 492 748 033 réunis en assembléegénérale ordinaire le 01 avril 2008, ont révoquéMonsieur Armand Pereira Rodrigues de ses fonctionsde gérant et ont nommé comme nouvelle gérante àcompter du 01 avril 2008 Madame Rousseau Agnèsdemeurant 2 rue Camille Pelletan à Argelès sur Mer.

a n n o n c e s l é g a l e s

Samedi 21h - Dragons / Harlequin RL

Jusqu’où iront-ils !

• TC 3274 9/07/08 23:34 Page 15

Le Carrefour des Artistespar Paul Hallenaut

16 N°3274 - Semaine du 11 au 17 juillet 2008la culture

Marc PezantGalerie Molière - rue Molière – Elne. Jusqu’au17 juilletMarc Pezant, peintre paysagiste récemment ins-tallé à Collioure, parcourt le midi à la recherche denuances ensoleillées qui le séduisent. Il nous pré-sente actuellement «Reflet des lumières du sud»ou le parcours d’un «chasseur de lumière». Ouverttous les jours de 10h à 12h et de 15h à 18h.

Métiers d’Art Sant Roch4 bd Lafayette – Céret. Jusqu’au 31 aoûtMarie-Odile Torné, artiste-peintre expose «Bain etbaigneuses» et les oeuvres de sculpteurs et céra-mistes dont Martine et Dom Kronn-Cantin, EvlineVanco, Otto Lindner, Nicole Pages-Lidner, Jean-Marie Giorgio, Eliane Boutfer. Démonstrations :«Autour du four». Démonstrations de cuissonRaku tous les jeudis à partir de 16h.

Jean-Marc HildMairie de Banyuls-sur-Mer. Du 16 au 31 juillet

Jean-Marc Hild, médaillé d’or des «Artistes deFrance» et «Meilleur ouvrier de France», revientd’un séjour en résidence d’artiste à StPetersbourg. Il y a travaillé la mosaïque floren-tine. Il nous présente aujourd’hui ses créationsdans des formats carrés (1m sur 1 m). Unevision picturale du monde de l’eau. On remar-quera, entre autres, le jeu et la combinaison descouleurs. Vernissage le vendredi 18 juillet à 18h.

Balbino Giner A la Capelleta. Rue Pierre Rameil à Céret.Jusqu’au 27 juilletCette exposition intitulée «Toromàgia» présentedes toiles aux couleurs ardentes, chère à BalbinoGiner, artiste atypique «libéré de toute attitudeesthétique vis à vis des règles et des interdits».Magie de la corrida, magie de la couleur, ces toi-les nous offrent des images porteuses d’un sys-tème binaire qui, selon l’artiste, occulte une troi-sième voie, celle de la relativité entre le quotidienet la pensée humaine. Ouvert tous les jours de11h à 12h30 et de 14h30 à18h. Vernissage levendredi 11 juillet à 19h.

Michel PagnouxMaison Carrère – 9 avenue de la Méditerranée –Bages. Jusqu’au 15 août Des toiles aux couleurs franches et vives, issuesentre autres, du concept de «Solid-Comics»nous font entrer dans l’univers «organique» deMichel Pagnoux. Un petit monde grouillant,étonnant, atypique crée par un artiste qui«invente des choses qu’il n’a jamais vues» et

aime «se surprendre lui-même par la peinture».Ouvert tous les jours de 16h à 19h. Vernissagele samedi 12 juillet à 18h30.

Serge KamkéGalerie l’If, 4 bd de la Liberté – Elne. Jusqu’au 3 aoûtLe C.A.C. de l’If présente «D’hier à aujourd’hui»,peintures et dessins de Serge Kamké. Ouvert duvendredi au dimanche de 15h à 19h. Vernissagele vendredi 11 juillet à partir de 18h.

KirtaCafé le Lézard. 18 rue de la Tramontane – Opoul-Périllos. jusqu’au 30 juilletKirta est une artiste intimiste qui a le souci dudétail et de l’esthétisme. Ses peintures, originaleset atypiques, dénotent avec charme et une certainepudeur, une sensibilité toute féminine. Ouvert tousles jours sauf le mardi et le jeudi matin.

Michèle SurhommeCaves du mas Alart. RD 22 (entre Cabestany etSaleilles). Saleilles. Jusqu’au 31 juilletAprès une carrière parisienne «MI Su» s’est trèsbien intégré en terre catalane et, sans doute ins-pirée par sa lumière, elle nous propose destableaux très personnels. Cette excellente colo-riste, s’appuyant sur son expérience de psycho-logue, réalise des toiles aux couleurs vibrantes, àla matière généreusement travaillée, oscillantentre symbolisme et ésotérisme. Ces oeuvreséveillent en nous des impressions sommeillantau fond de notre inconscient et qui évoluent sui-vant nos émotions. Ouvert du mardi au vendredide 10h à 12h et de 16h à 18h. Le samedi de 10hà 12h.

«Artiste solidaries ambla Maternitat de Elna»

Hôtel de ville – 14bd Voltaire – Elne. Lancement de l’ex-position vente pré-sentée à partir du14 juillet. Les oeu-vres offertes pardes artistes sud-catalans sontvendues aubénéfice de laMaternité Suissed’Elne.Ouvert tous lesjours durantl’été, de 9h30 à 18h45

Barcelona,la ville des prodiges

Mairie Elne.Réalisé par l’Association «Les rendez-vous de deSaint-Estève» jusqu’au 30 juillet . Exposition dansle hall de la mairieVernissage le vendredi 11 juillet à 17h30.

Litterature

Brèves histoires de vrais héros Depuis sa retraite toulousaine, Progreso Marin a signé en 2005 un magnifiqueouvrage : « Exil : témoignages sur la guerre d’Espagne, les camps et la résis-tance au franquisme». Il avait déjà écrit «Une vie pour la liberté», celle de samère Dolores. Alors, que pouvait-il encore dire sur de si tragiques événements?On croyait avoir tout lu sous sa plume. Or, son dernier livre «Exilés espagnols –La mémoire à vif», on ne le lit pas, on l’écoute.

Et on entend parler despersonnages oubliés,des hommes et desfemmes de 70, 80, 90ans, mais qui ont encoredans les yeux des éclairsde colère, de douleur, dejoie parfois, parfois deraillerie. Ils s’appellentMiguel, Ramón, Jesús,Conchita, Camelia,Mercedes, ils gardent unsurnom « el Titán », «CaraCremada » (Face brûlée),«Boca Torta » (Bouche tor-due). Quoi qu’il leur en coûte, ils ont lecourage de raconter ce qu’ils ont vécuen Espagne quand ils étaient enfants,ados ou jeunes adultes et « qu’ils nevoulaient pas mourir » sous les bom-bardements et les canonnades fascis-tes. Ils disent, avec leurs yeux et leuraccent où flotte encore un souffled’oliviers, leur peur, leur faim, leurhumiliation quand ils ont dû se réfu-gier dans une France qui n’a pas ététoujours accueillante, leur douleurquand les familles étaient éparpillées,leur bonheur quand elles se retrou-vaient.Tous ou presque de la CNT(Confédération Nationale du Travail),ils évoquent leur action pour la collec-tivisation, l’alphabétisation, la culture,la passion des livres et de la presselibertaire. Ils rappellent la vie descamps où ils se sentaient déshumani-sés, leur errance d’Argelès à Bram, deBourg-en-Bresse à Rennes, commedes colis égarés. Eux qui ont gagné à« la loterie de la mort sans visage,tombée du ciel » n’ont pas hésité àcontinuer le combat dans laRésistance. L’Ariège peut témoigner deces souvenirs de guérilleros du col dePy, saboteurs de voies ferrées ou delocomotives, libérateurs de Foix.Quand Luis Royo parle de son entrée

dans Paris sur le char «Madrid » de la IIe DB, savoix tremble légèrement.Fierté contenue, émotion,pudeur, parce qu’on veutbien se raconter mais engardant sa dignité«hasta la sepultura».Même si beaucoupd’événements noussont déjà connus, c’estun livre nouveau queProgreso Marin, né àToulouse de parents

républicains exilés, a rédigé avec piété.Il a moissonné des confidences de cesobscurs héros qui ont eu foi en leurRépublique, qui ont exposé leur viepour la défendre et qui ont mêmeessayé de la faire renaître en combat-tant un franquisme arrogant et impi-toyable aux « rouges ». Il a couru, enEspagne et en France, à ces rendez-vous inestimables parce que cesoubliés de l’histoire ont souvent gardésecrets leurs souvenirs tragiques etque leur âge exige une urgence cer-taine. Progreso Marin les a écoutés,comme nous le faisons page aprèspage, émus par le ton qui redevientjuvénile et par la précision de lamémoire.« Ni olvido ni perdón » dit Gloria dontles yeux bleus se voilent, hantée par lecorps de sa mère enceinte et éventréepar les bourreaux franquistes en 1937.Grâce à Progreso Marin, nous n’ou-blierons pas, nous ne pardonneronspas, nous retiendrons la leçon de cesvictimes du fascisme qui jettentencore, au déclin de leur vie, des étin-celles d’espoir.

Marie Cabanas- Laïlle«Exilés espagnols - la mémoire àvif». Progreso Marin – Nouvelles.Editions Loubatières. 271 pages –23 €

EstagelGérard Jacquet au Domaine Pons Gralet

Comme beaucoup de communes dansle département attachées à «la languede chez nous», Estagel accueilleraGérard Jacquet vendredi 11 juillet.C’est au Domaine Pons Gralet, en col-laboration avec le Tabac Presse LotoGomez que vous pourrez venir vousprocurer l’ouvrage ou apporter le vôtreet le faire dédicacer par son auteur.Le rendez vous est donc à 18h30 au

caveau sur la place, 2boulevard JeanJaurès. A l’inté-rieur vous pour-rez aussi admirerles toiles dévoi-lant les paysagesd’ici, réalisées parMarina Fuster-Mandreau, aquareliste du Soler.

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17la cultureN°3274 - Semaine du 11 au 17 juillet 2008

Prades

Programme des Ciné-RencontresLes Ciné-rencontres du 15 au 22 juilletavec la participation de Michel Piccoli

1ère partieMardi 15 juillet14h15 : Jardins en automne - 17h : La dinde- Le journal d’une femme de chambre -21h15 : Irinka et Sandrinka - Max et les fer-railleursMercredi 16 juillet

9h30 : Un bébé tout neuf - La faille. 14h15 :La grande bouffe - 17h : Le point du jour -21h15 : Tony Zorel - Versailles jeudi 17 juillet9h30 : La propriété des grenouilles - 14h15 :Le dernier cri des halles - Touche pas à lafemme blanche - 17h : Dillinger est mort -21h15 : Songe d’une femme de ménage - LeméprisVendredi 18 juillet9h30 : Parade nuptiale -Le trio infernal.14h15 : La mort en ce jardin - 17h : Theacquaintances of a Lonely John - The plea-sure of being robbed. 20h30 : Belle de jour -Belle toujoursSamedi 19 juillet9h30 : Le vacant - Sept morts sur ordon-nance - 14h15 : Alors voilà - 17h : Les toitsde Paris - 19h : Lecture Ariane Ascaride –Michel PiccoliProgramme complet, information :www.cine.rencontres.org - Ciné-Rencontres, 56, rue du Palais de Justice66500 Prades, jusqu’au 13 juillet. A par-tir du 15 juillet, bureau d’accueil du fes-tival - 1er étage du cinéma Le Lido, 174,av. du Gal de Gaulle 66500 Prades

Patrimoine, Histoire et art roman enConflent

A.-G. le 15 juilletL’association Patrimoine, Histoire et artroman en Conflent invite la population ducanton à assister à son assemblée généralequi se tiendra le mardi 15 juillet à 18h à lasalle de la mairie d’Olette-Evol. Cette ren-contre publique à laquelle sont conviés lapresse locale et les élus de cette région demontagne est destinée à faire connaître lesorientations et actions de l’association.Cette réunion sera l’occasion de présenter leprogramme de ballades à la découverte del’histoire pour l’été 2008, les concerts dansles églises de six villages en septembre etles projets de mise en valeur du patrimoinede ce canton. Un apéritif convivial clôtureracette assemblée générale.

Festival

Les Troubadours chantent l'art roman Samedi 12 juillet à 18 hConcert Trouveurs de Mots « Légendes dutrobar et Per l'Abbat Oliba, Lettre-sermon dumoine Garsias » et Ensemble Witiza«Polyphonies médiévales » à l’Eglise -Abbaye Saint-Michel de Cuxà - 66500Codalet – Pyrénées-Orientales - Tarifplein : 10 euros – Tarif réduit : 8 euros.Réservations : 08 72 95 90 46 / 06 19 1092 89

13é édition

Festival Lyrique des payscatalansUnique en son genre dans les pays catalans,le 13e Festival Lyrique des pays catalans,parrainé par Daniel Tosi et José Carreras, sedéploiera durant les mois de juillet et août àSt Genis des Fontaines, Argelès sur Mer,Saint-André, Sorède, Banyuls sur Mer etVilleneuve de la Raho.Le concours lyrique international qui a lieutous les deux ans se déroulera du 27 au 31octobre 2008 à l’Institut Français deBarcelone.* Premiers concerts :Mardi 15 juillet à St Genis des Fontaines

Dîner-concert : soirée italienne – Chansonsnapolitaines, avec Jean-Pierre Torrent, ténoret Eric Laur, pianiste. A 20h dîner au jardin, à21h30 concert. Concert hors abonnement: concert seul 15 € , complet : repas +boissons + concert 32€Samedi 19 juillet à St Genis des Fontaines.Eglise Saint-Michel - De Bach à Nougaro –Ensemble Vitrail, Quintette de cuivresLocation et abonnements : 04 68 89 8483 ou Virginmegastore – Auchan-Leclerc-Cultura-Cora www.ticket.fr Tél.0892 390 100 - Tarifs : adultes : 1concert 18 euros, 3 concerts 44 € , 6concerts 80 € . Réduit : étudiants,enfants et groupes : 14 € , 34 € , 60€ .*Informations concours: ALDECA, 4 Avdes Mas Catalans 66740 Laroque desAlbères - E-mail: [email protected] Tel(France): 04 68 95 43 42 Tel (Espagne):93 322 16 38. Portable: (00 34 ) 617 3580 68

Bages

Dans la douceur desnuits d’étéLa Ma son Carrère vous ouvre ses por-tes pour des soirées thématiques oùnotes de musiques et mélodiesdes mots s’uniront pour notreplus grand plaisir

Programme :Vendredi 18 juillet : Duo mineur (gui-tare et accordéon, chansons de cabaret)Vendredi 25 juillet : ArabesqueMéditerranéennes (chant, accordéon, man-dole, saz, bendir, daf, fabla…)

Au Palais des rois de Majorque

Les Nuits du Palais auxfrontières du JazzVendredi 11 juillet - 21H30A Night in Paris, LaurentFickelson / Olivier Temime5tet: L'âme neuve de JohnColtrane. Coltrane vit toujours,son âme musicale vibre encore ;elle est comme neuve plus de qua-rante années après qu’il nous eut quitté.De jeunes musiciens, inventifs et passionnants,nous donnent les vraies couleurs du jazz.Rens.:04.68.34.07.48

Les Nuits UndergroundSamedi 12 juillet - 21HAlec Empire – Electro Rock, Berlin/Londres.Le grand retour du maître de l'électro rock !Alec Empire, le berlinois nous présente enlive son nouvel album. Après un « Futurist »résolument rock et énervé, l’ex Atari TeenageRiot, revient pour de bon dans le camp de

l’électronique avec "The GoldenForetaste of Heaven".

Dub Trio – PunkAmbiance Dub, BrooklynNew York U.S.A.. Dub Trio

tourne une page des musi-ques dites nouvelles et fait le

bilan de tous les styles musicauxque nous avons vus naître des années 1960à 2000. Ces new yorkais qui ont un sonénorme et une technique incroyable, sont

des extraterrestres ; ils sont trois drôles de“cats”, signés sur le label de Mike Patton. Zion Trian – Dub Steppa, Londres U.K.Pionniers de l’électro dub anglais, ils propo-sent un Dub singulier, tonique et hypnotique,

roots et futuriste ! Leur sound systemapporte un sang neuf en combinant

les sons passés et futurs, chaleuranalogique et rigueur numérique, àla croisée de la dance music et du

reggae-dub traditionnel. Pak live – Electro Rock, Perpignan

Investissant le monde numérique depuis2006, ce chanteur, compositeur nous pro-pose une performance électro rock, un liveact percutant glissant vers la transe quiincite nos corps à la libre expression.Renseignements et réservations : Fnac -Carrefour

Musiques du MondeAvec le Festival de RadioFrance Languedoc-Roussillon et Montpellier

Mardi 15 Juillet - 21H00Mariana Ramos : Née sous lesoleil de Dakar de parents cap-verdiens de l'île de Sao, MarianaRamos est depuis sa plus tendre enfancebercée par les rythmiques langoureuses dela Morna, style musical capverdien. Sa voixsuave enivre les rythmes chers à son île,relevés d’incursions orchestrées au coeur dujazz, du blues, ou de la samba. Accès libreet gratuit

Les artistes d’ici au fronton des Estivales

«Carthage, miroir dessables» au Campo SantoSoutenus par l’Archipel des théâtres, quifait le lien entre plusieurs compagnies etinterprètes ou créateurs en théâtre,danse, musique, 70 artistes locaux ontparticipé à la reprise, repensée et adaptéeau Campo Santo, de « Carthage, Miroirdes Sables ». Un spectacle conçu et misen espace par Guillaume Lagnel, assisténotamment par Christophe Bergon pourla direction d’acteurs et Jean-JacquesLemêtre pour la création et l’interpréta-tion musicale. On aimerait pouvoir citertous ceux qui ont contribué à créer cetteoeuvre : autour de Sélima Alkalaf, dont lavoix s’amplifiait au final jusqu’auparoxysme, des diseurs nous livrant letexte en français, en catalan et en arabe,les voix et les choeurs, les danseuses deVéronique Barrier, les porteurs et lesmanipulateurs, les constructeurs de tousordres, architectes et scénographes, maî-tres des projections lumineuses, fabricantsdes costumes, de la barque, des élé-phants, et surtout des masques prodi-gieux, différents à chaque séquence, plusstylisés ou plus figuratifs selon lesmoments. Sans oublier le point d’orguedes « correfocs » de pure inspiration cata-lane déployés pour nous plonger au coeurde la destruction de Carthage, dans undéploiement incandescent et flamboyant.

Une fresque grandioseTout ceci pour réaliser une fresque gran-diose faisant se succéder l’origine lointaine,l’apogée et le malheur de la célèbreCarthage et de la Méditerranée qui la bai-gne et s’en vient lécher nos côtes.Additionsd’allégories, rappel de mots et de faits his-toriques (Didon, Enée et le fameux Delendaest…), un théâtre total, un magnifique sonet lumière transcendant toutes les limitesdu genre, grâce à une mise en espace, unemaîtrise des mouvements de foule, unrecours à l’allégorie qui en utilise le meil-leur, un jeu amplement générateur de jeux,pour notre très grand plaisir.

Y.L.

Estivales de PerpignanGrande scène - Campo Santo Samedi 12 juillet à 21h45 Cie Buenos Aires:Express TangoMardi 15 juillet à 21h Cali : L’espoir Jeudi 17 juillet à 21h45 Etienne Daho:L’invitation Scènes ouvertes – Couvent des minimes10 au 13 juillet – 20h chapelle basse - Danse:Transports – Cie Dansité. 22h patio – Coups defoudre , création de la Cie Gérard Gérard15 au 18 juillet – 20h Théâtre Une bouteilledans la mer de Gaza. Adaptation du romande Valérie Zenatt. 22h Le Théâtre secret deMonsieur Jean, Création d’après l’oeuvrede Jean Tardieu, par le Théâtre chez soi.

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Cinéma des Estivales - Escales portuaires

«Loin»19 juillet 21h30 salle marcel Oms.Perpignan - «Loin» de André Téchiné

Serge est chauffeur routier. Son travailconsiste à importer au Maroc des rouleaux detissu et à exporter en France des vêtementsde luxe. Il fait la traversée de l'Europe àl'Afrique et vient régulièrement à Tanger où ilretrouve sa maîtresse Sarah et son ami Saïd.Cette fois, l'étape marocaine va durer troisjours. Pour la première fois, Serge va céder àla tentation du trafic de drogue en acceptantde planquer du shit dans son camion. Il vaégalement faire tout son possible pour recon-quérir le coeur de Sarah qui ne veut plus levoir. C'est dans cet espoir qu'il utilise sansvergogne les services de Saïd… Pour Jean-Michel Frodon (Le Monde 29/08/01) :«…Celui-ci devrait aller droit, mais fait undétour. Celui-là veut partir, mais reste surplace. Celle-ci voudrait rester, mais doit par-tir. On pourrait résumer “Loin” par ces géo-métries dans l'espace, et dans les esprits.Dans les ruelles de Tanger, sur le port inter-national, le long des routes d'Espagne et duMaroc, la mise en scène parvient à réinventerun univers neuf. Trois personnes, trois figu-res, trois points animés d'élans différents. Ilsont la même initiale, S - Serge, Saïd et Sarah.Leurs positions respectives, leur circulation,leurs manières de se croiser, de se heurter, des'éviter, enclenchent un mouvement de plusen plus complexe, de plus en plus riche, unearborescence de récits, une jungle de sensa-tions, d'émotions, d'harmoniques aux innom-brables tonalités. C'est l'étonnante alchimiede ce quinzième long métrage d'un desgrands cinéastes français, auteur confirmé s'ilen est. On dirait un premier film. Les thèmes,les ambiances, les pulsions qui hantentTéchiné depuis trente ans sont bien là, maiscomme découverts pour la première fois».Proj. 21h30 salle Marcel Oms, Arsenal 1rue Jean Vielledent. Renseignements :Institut Jean Vigo 04 68 34 09 39

Il s’en passe des choses à Alenya

«Bios (quelques tentatives)»par la Compagnie du Sarment

A la suite de quatre semaines de travail intensif en résidence à Alenya, laCompagnie du Sarment a rencontré le public pour lui faire partager les

premiers résultats de cette création en gestation.

Opéra Mosset présente son cinquième spectacle

La Flûte Enchantée de W.A.MozartLes 25, 26, 28, 29, 31 juillet et 1, 2 et 4 août à 21h30 dans la cours du château de Mosset

Animée par Neus Vila, la Compagnie duSarment avait rencontré un écho enthou-siaste pour son interprétation sur plu-sieurs scènes du département de la ver-sion française de «Quatre dones i el sol»de Jordi Pere Cerda. Après la longue ges-tation de cette oeuvre et parmi quelquesautres explorations théâtrales, c’est «Bios(quelques tentatives)» qui a pris forme àAlenya.«A la suite du long travail sur Quatre fem-mes et le soleil, nous dit Neus Vila, anima-trice de la Compagnie, j’avais envie de par-ler de notre temps, de dire la parole d’au-jourd’hui. La rencontre de «A poème» deJoseph Danan a été un élément déclen-cheur. Il nous posait une question : com-ment faire sentir la douceur et la sagessepropre à celui qui sent à ce point sonappartenance au monde qu’il la donne enpartage ? Ce texte laisse place au vide, etouvre une brèche où s’inclut «Paroles enmorceaux, fragments d’un choeur», écritpar Emmanuelle Rodrigues».Bios n’est pas une oeuvre qui laisse lepublic en repos : pour les artistes sur leplateau, qui n’est autre que le sol, où secôtoient conteur,acteur, musicien, scéno-graphe, la présence du public est un élé-ment du spectacle. Son attention, à sa

réflexion, à sa sensibilité sont constam-ment convoqués. Bios évolue autour d’unthème : la vie, les vies, car ses manifesta-tions sont infinies. La poésie, lyrique,impressionniste, proche d’une natureinviolée s’oppose aux sévices d’une épo-que, à l’âpreté des rapports humains, àl’intolérance et aux massacres. Mais la viec’est aussi rêver, dormir, se nourrir. Et quoide plus propice à l’échange qu’un repaspris en commun ?La Compagnie du Sarment se refuse àflatter le public, elle est exigeante, obsti-

née, passionnée. Elle propose un véritablepartage, sérieux ou amusé, mais toujoursprofond. Elle joue aussi des petits riens,des silences, de quelques mots, de lamusique surgissant en fond de scène, descontrastes entre le clair-obscur et lalumière, de la manipulation d’objets quiscandent un spectacle total déployé defaçon subtile pour créer une intime convi-vialité. La recherche est une constante del’art, la Compagnie du Sarment s’yemploie et Alenya sait l’y aider.

Yvette Lucas

Après A propos du Barbier de Séville,Canto i tapas, Sacrée Carmen et DonQuichotte, Opéra Mosset propose unspectacle féerique et plein d’humour,tout à fait dans l’esprit de W.A. Mozart,alliant l’inventivité d’un conte fantasti-

que à l’inspiration et la rigueur d’uneoeuvre musicale exceptionnelle et parfai-tement restituée.La langue originale est conservée dansles textes chantés. Le texte du narrateur

et les dialogues sont en français.Renseignements et réservations OpéraMosset 04 68 05 50 83 - Internet :www.operamosset.eu - Billetterieouverte à partir du 1er juin 2008

18 N°3274 - Semaine du 11 au 17 juillet 2008la culture

Horaires au 08 92 68 01 29

cine-movida.com

MY NAME IS HALLAM FOE -UNE HISTOIRE ITALIENNE - SAGAN -

LE VOYAGE AUX PYRENEES -L’ESPRIT DE LA RUCHE -

MADE IN ITALY - ENFANCES -ELDORADO - LES BRUITS DES GENS -

AUTOUR - VALSE AVEC BACHIR -REC - BONS BAISERS DE BRUGES -

CAPITAINE ALATRISTE - LES 3 MOUS-QUETAIRES - LOULOU ET AUTRES

LOUPS - LES PROIES - CRIA CUERBOSSOIS JE MEURS, SOIS JE VAIS MIEUX

VVeennddrreeddii 1111 SSaammeeddii 1122DDiimmaanncchhee 1133LLuunnddii 1144MMaarrddii 1155MMeerrccrreeddii 1166JJeeuuddii 1177VVeennddrreeddii 1188

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Les films proposés sont également projetés à Banyuls sur mer, Elne, Palau-del-Vidre, St Nazaire, Tresseire, Villelonguedels Monts, Banyuls dels Aspres, Ortaffa, Brouilla, Sorède, St Génis des Fontaines, Montesquieu, Laroque des Albères.Renseignements et tarifs : 04.68.06.22.16 Site Internet : www.cinemaginaire.org

PPrrooggrraammmmee dduu 1111 aauu 1177 jjuuiilllleett

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19à la découverte des P.O.N°3274 - Semaine du 11 au 17 juillet 2008

Les balades du TC

Le village de Marcevol - ArboussolsSitué sur une éminence au-dessus duravin dit «la font d’En Guit», le village deMarcevol existait déjà bien avant l’arrivéedes chanoines du St Sépulcre de Jérusalemde même que l’église de Nostra Senyorade les Grades. La 1ère mention du villageest assez tardive puisqu’il faut attendre1011 pour voir le lieu de Marceval citéparmi les possessions de l’abbaye de St

Michel de Cuixà. L’église est pour sa partmentionnée en 1088 dans une donation deson alleu de Marcevol, que fait à l’abbayede St Martin du Canigou, un certainRamon, désireux d’y mener la vie monasti-que. Cet alleu comprend notamment unevigne confrontant d’un côté « la vigne deSte Marie ».Dans un texte de 1163, l’église est qualifiéede paroissiale. On l’appellera en 1399Santa Maria de les Grades en raison desnombreuses marches (21) qui en précèdentl’entrée. Tout au long du XIIe s elle bénéfi-ciera de nombreux legs et surtout de l’ins-tallation dans ses murs de l’ordre de StSépulcre de Jérusalem avant la création duprieuré de Marcevol (de 1129 à 1242).L’édifice bien que remanié conserve debeaux restes romans en particulier son che-vet semi-circulaire à arcatures aveugles etlésènes.L’enceinte qui en assure la défense a étéconstruite plus tardivement vers la fin duXIVe s. En effet en ce temps là l’insécuritérégnait dans la région du fait notammentdes routiers des Grandes Compagnies queDu Guesclin avait laissé à l’abandon et quisaccageaient le Fenouillèdes et le Conflent.

D’où le souci de se fortifier et de construirecette enceinte au sud de l’église permettantde mettre à l’abri hommes, bêtes et récoltesen cas d’agression. Il en est de même pourl’appareil défensif qui fut mis en place auprieuré. D’après Bernard Alart, au début duXIVe s le droit de haute et moyenne justiceétaient l’apanage du roi de Majorque puisd’Aragon, tandis que la simple justice étaitrendue par le prieur de Marcevol, celui-cidevant cependant partager ce droit avec lechevalier Pere d’Ille.Les seigneurs de Corbiac étaient de trèsimportants personnages de Vinça où ilsrésidaient au moins depuis 1242. C’est en1242 qu’est mentionné, Bérenger deCorbiac, chevalier. Celui-ci inféode à Ramond’Erantiga une partie de l’honneur qu’ilpossédait à Marcevol. Le dernier membreconnu de cette dynastie est Bernard deCorbiac dont on connaît le testamentrédigé en 1376, année de sa mort. Sesbiens furent aliénés au profit de St Michelde Cuixà. Le rôle des Corbiac devait êtresuffisamment important pour que les armesdu prieuré portent aux côtés de l’ellébore(marxivol en catalan) et de la croix patriar-cale à deux branches un corbeau, symboleparlant de la famille des Corbiac.

L’église Sainte Eulalie d’Arboussols fut unepossession de l’abbaye de Cuixà de 1011jusqu’à la Révolution. Située à 1.5 km aunord d’Arboussols, c’était l’église parois-siale de l’ancien village. En raison de sonéloignement, elle fut délaissée par les habi-tants du village qui s’étaient installés plusau sud près d’une église dédiée à StSauveur située à l’emplacement du villageactuel. Elle est mentionnée en 1142 dansle testament de Bernard d’Arboussols :celui-ci lègue au monastère de Marcevolla chapelle St Sauveur sise sur le territoired’Arboussols. Cette chapelle est devenuel’église paroissiale actuelle. Il ne subsisteque peu de chose de la construction pre-mière qui a subi des transformations etdes agrandissements.Marcevol fut réuni à la communed’Arboussols en 1822. Il existait un lieudit de Nossa à proximité du lac de Vinçaoù se trouvaient en 1265 des moulins.L’endroit était aussi appelé « aquascalidas » en raison des eaux chaudesqui ont permis au XIXe s de créer lesbains de Nossa dont l’exploitation s’estarrêté en 1932. La construction dubarrage en 1975 entraîna la destruc-tion du site.

Durée : 2h35

Dénivelé : 180m

Difficulté : facile

Balisage : GR 36 rouge et blanc

Accès : de Perpignan prendre la RN 116 directionPrades. A Marquixanes dépasser l’ancienne gare etprendre direction Arboussols. Se garer à l’anciennecave coopérative.

Prendre la route direction Marcevol. Passer devant l’ora-toire sur votre Gauche et 750m plus loin après un virageen épingle emprunter la petite route à Droite. A la fourchecontinuer à D, la route devient un chemin de terre.Recouper la route et la remonter jusqu’au Prieuré deMarcevol (0h55). Se diriger vers le village et monter lesescaliers sur votre G, le chemin pierreux vous mène àl’église fortifiée. Aller tout droit jusqu’à la route et prendrede suite à G le chemin entre deux maisons.

Au parking de l’auberge, suivre le sentier balisé rougeblanc en laissant les chemins venant de D et de G. Passerdevant un orri (cabane de pierres sèches) puis au niveaud’une clôture prendre la sente qui grimpe sur votre D.Laisser le sentier qui part à G et au croisement (1h30)tourner à G.

10m plus bas au carrefour, quitter le GR 36 et continuer ladescente sur votre G jusqu’à une intersection. Prendre à D.le chemin qui mène à l’église de Ste Eulalie (2h10).

De l’église revenir au carrefour, aller tout droit et au carre-four suivant prendre à G la route qui vous ramène au vil-lage d’Arboussols que vous pouvez visiter.

Quel est cette chapelle? Où se trouve-t-elle? Si vous connaissez la bonne réponse, téléphonez au 04 68 6700 88, les 3 premiers gagneront chacun un guide des baladesdu TC. A la semaine prochaine…

A decouvrirLe prieuré de Marcevol

Aux alentours:

-le village pittoresque de Rodès dominé parson château féodal- en suivant le cours de la Têt apprécier en lon-geant le canal d’arrosage de Corbère le site dela Guillera avec ses gorges où le fleuve bouil-lonne parmi d’énormes rochers. Le canal pas-sait auparavant sur la rive gauche du fleuve,c’était l’ancien canal de Thuir qui traversait laTêt par le pont d’En Labau dont les restesdominent la sortie des gorges.- l’ermitage de Notre Dame de Domanovaen face de Rodès

Réponse de la semaine dernière: L’église fortifiée de Santa-Maria de lesGrades de Marcevol

La chapelle Sainte EulalieN

Carte IGNTOP 252348 ETPRADES

ArboussolsMarcevol

Monastir

Ste Eulalie

D 35

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Pour la sixième année consécutive, le Festival inter-national de carillon de Perpignan, organisé par l’asso-ciation en charge de l’instrument historique de lacathédrale Saint Jean-Baptiste de Perpignan, proposeà tous de découvrir l’art campanaire au travers d’uneriche programmation : huit musiciens se succèderontpour carillonner au clavier coups de poings et unévénementiel qui verra se rencontrer la cobla et lecarillon se fera dans le cadre d’une tournée départe-mentale. A l’instar des années précédentes, cesconcerts sont proposés gratuitement aux auditeursde tous âges, de plus en plus nombreux, année aprèsannée.Ainsi, tous les jeudis à 18 heures, du 17 juillet au 21août 2008, les programmateurs de cettemanifestationestivale, qui s’inscrit dans la vie culturelle de la cité,proposent six concerts qui permettront d’entendredes carillonneurs anglais, français, belge, japonais etpolonais. Tous ces virtuoses, Perpignan 2008, capi-tale de la culture catalane oblige, joueront plusieurspièces extraites du répertoire catalan. Pour promouvoir le carillon en dehors de Perpignanet démontrer à tous les possibilités de cet instru-ment, une tournée, qui verra se rencontrer la cobla,l’orchestre catalan par excellence, et le carillon, ins-trument typique du nord de la France et des pays duBénélux, sera proposée du samedi 9 au jeudi 14 août.Le carillon ambulant de la ville de Douai et de la

région Nord-Pas de Calais carillonné par GillesLerouge jouera en duo avec la Cobla Mil.lenària.Le concert, qui abordera un vaste répertoire,inclura la création de Metalls i batalls, oeuvrecommandée pour cette occasion au composi-teur Roland Besson.De belles heures musicales en perspective quirécompensent le dynamisme des carillon-neurs de la cathédrale de Perpignan !

Concert d’ouverture dujeudi 17 juillet 2008Ce jeudi 17 juillet à 18 heures, leconcert d’ouverture du 6èmeFestival international de carillon dePerpignan sera assuré par ElizabethVitu et Laurent Pie, carillonneurs atti-trés de la cathédrale Saint-Jean-Baptiste de PerpignanRendez-vous à 18 heures, parvis del’église Saint-Jean-le-Vieux, à droite dela cathédrale Saint-Jean-Baptiste, pourentendre un concert qui permettra d’ap-précier le travail fourni bénévolement toutau long de l’année par les deux carillon-neurs attitrés de la cathédrale de Perpignan.

20 N°3274 - Semaine du 11 au 17 juillet 2008du 17 juillet au 21 août à perpignan

Cette année, le Festival marquera fortement son implan-tation en Catalogne, le pays natal de Casals. Avec uneouverture, le 26 juillet où s’illustrera l’orchestre nationald’Andorre ayant pour conducteur Marzio Conti, GaryHoffman étant au violoncelle et Gérard Claret comme vio-lon solo. Le samedi 2 août, ce sera un hommage à l’abbéOliba, fondateur de l’abbaye Saint Michel de Cuxa, avecl’ « Offrande musicale de Bach » et le « Quatuor pour lafin du temps » d’Olivier Messiaen, dont on célèbre cetteannée le centenaire. Le 10 août, le Coral de l'Universitédes Iles Baleares sera dirigé par le maître KrystofPenderecki qui fêtera ce jour là son 75ème anniversaire.

Casals l’exilé, frère de tous les exilésC’est pour évoquer encore la mémoire de Casals hommede paix et de tous ceux qu’il a soutenus et aidés, que lajournée du 9 août sera consacrée à l’ exil, avec le matinune conférence de François Porcile, cinéaste-musicolo-

gue sur « Les compositeurs espagnolsface à la guerre d’Espagne ».

L’après-midi à 19h. un concert «Aux côtés d’Hemingway », donnéau Musée Memorial du camp deRivesaltes associera les poètesLorca, Joan Alavedra, PabloNeruda et les compositeursétrangers

qui ont rejoint les républicains espagnols durant laguerre : Britten, Louis Saguer et l’anglo-américainLennox Berkeley. Le même soir à St Michel de Cuxa,aura lieu le concert d’hommage à Pablo Casals avec lacélèbre soprano Dame Felicity Lott autour de composi-teurs et de poètes espagnols.Avec le concert du 4 août à l’église de Molitg tous leslieux où le festival s’est déroulé selon les années serontévoqués : Molitg, Prades, Perpignan.

Projection du film sur Pablo Casals C’est encore Pablo Casals, le musicien internationale-ment reconnu et l’homme épris de paix et de liberté, quisera évoqué et honoré le 24 juillet, lors de la projectionpublique en plein air à Prades du film de Alain Jomy «Un musicien dans le monde : Pablo Casals » qui fera lelien, désormais traditionnel, entre les Ciné-Rencontres etle festival Casals.

Yvette LucasProgramme du festival dans notre prochain

numéroInformation et réservations : FES-TIVAL PABLO CASALS - BP 24 - 33,rue de l'Hospice - 66502 PradesCedexTél: 04.68.96.33.07 - Fax:04.68.96.50.95 / http://www.pra-des-festival-casals.com/

Du 26 juillet au 13 août à Prades et en Conflent

57ème Festival Pablo Casals : «Horizons»Prestigieux par son origine comme par son contenu, le Festival PabloCasals poursuit son chemin de lumière. Avec chaque année un thèmenouveau pour rassembler habitués et nouveaux venus. Mais avec unecontinuité qui ne se dément pas et une ouverture vers de nouveaux «Horizons », précisément. Autour de quelques temps forts, desconcerts tous égaux en qualité proposent à côté des grands classi-ques des pistes de découverte, des itinérances autour de program-mes savamment concoctés, une place faite aux jeunes interprètes etaux étudiants de l ‘Académie qui présentent leurs pro-pres concerts.

6e carillonFestivalinternational de

• TC 3274 9/07/08 23:03 Page 20

L’HEBDOMADAIRE COMMUNISTE DES PYRÉNÉES-ORIENTALES POUR DES ...letc.fr/pdf/TC3274.pdf · 400 militants entouraient les quatre responsables syndicaux mis en examen suite à une

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