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ACQUISITION IFS DEVIENT UNE FILIALE DU GROUPE SANNE ÉDITION 124 – VENDREDI 02 DÉCEMBRE 2016 L’ HEBDOMADAIRE ÉLECTRONIQUE GRATUIT DES REGRETS ET DES ERREURS QUI INSPIRENT POLITIQUE “CLIENTS LEAVE BECAUSE THE JURISDIC- TION IS TOO DIFFICULT” RICHARD ARLOVE, CEO OF ABAX PLUS DE 30 000 SOCIÉTÉS ONT QUITTÉ MAURICE EN HUIT ANS GLOBAL BUSINESS
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Sep 14, 2018

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ACQUISITION

IFS DEVIENT UNE FILIALE DUGROUPE SANNE

ÉDITION 124 – VENDREDI 02 DÉCEMBRE 2016 L’HEBDOMADAIRE ÉLECTRONIQUE GRATUIT

DES REGRETS ET DES ERREURSQUI INSPIRENT

POLITIQUE

“CLIENTS LEAVE BECAUSE THE JURISDIC-TION IS TOO DIFFICULT”

RICHARD ARLOVE, CEO OF ABAX

PLUS DE 30 000 SOCIÉTÉS ONT QUITTÉMAURICE EN HUIT ANS

GLOBAL BUSINESS

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C l a u s e d e N o N - r e s p o N s a b i l i t éLes différentes informations contenues dans cette page ont une valeur purement informative. BIZweek ne donne toutefois aucune garantie quant à la précision, l’exactitude, ou l’opportunité des informa-tions ou des données. BIZweek ne s’engage nullement à prodiguer des conseils aux investisseurs et ne vise pas à influencer le marché. Ces textes ont pour objectif principal d’informer et ne constituent enaucun cas un avis ou une invitation à réaliser un investissement. Pour des informations précises, un conseil professionnel avec un expert en la matière est préconisé.

LUNDI AUTOMATIC SYSTEMSLTD PERD 7%

La majorité des transactions, ce lundi, a eulieu « off the board ». Elle concerne 155000 actions de la MCB ainsi que 2,9 mil-lions d’actions de la SBM. Par ailleurs,New Mauritius Hotels a chuté à son niveau le plus bas en trois semaines àRs 18.70. L’autre hôtelier, Sun, a grimpé àson niveau le plus fort en neuf mois etdemi à Rs 36 (+4,3%). La valeur totaleéchangée lors de cette séance s’est établie àRs 70 millions. On constate égalementqu’environ 56 000 actions de Gamma et22 000 actions de Médine ont changé de main. ENL Commercial aatteint son niveau le plus bas en cinq moisà Rs 13.50 (-2,2) pendant qu’AutomaticSystems Ltd perd 7% pour finir à son niveau le plus bas en six mois à Rs 53 sur un échange de 5 000actions.

MARDINMH PERD ENCORE

Et de deux pour New Mauritius Hotels.Réitérant la tendance de la veille, le titrehôtelier a encore sacrifié 1,1% pour clô-turer à Rs 18.50 ; ce qui le ramène à sonniveau le plus bas en trois semaines.L’indice SEMDEX a atteint ce mêmeniveau à 1 800.74 points (-0,2%). La MCBa enregistré des ‘foreign crosses’ à Rs 214tandis que la SBM a été sujette à des désin-vestissements étrangers à hauteur de Rs 10millions. On note aussi que 227 000 ac-tions d’IBL ont changé de main à Rs 30ainsi que 100 000 actions de Ciel Textile àRs 42.60. PhoenixBev s’est hissé à Rs 425sur un échange de 600 actions. Enfin,Belle Mare Holdings a chuté à Rs 29.45tandis que Lottotech rebondit de 1,7% àRs 5.90.

MERCREDIALTEO PROPULSE

Alors que ses confrères sucriers ont main-tenu le statu quo à Rs 29.85 et Rs 59.75respectivement pour Terra et Médine Lim-ited, Alteo a rebondi de 2,1% à Rs 28.60.Ce qui a eu un effet positif sur la Bourse,et les indices. A l’instar du SEMDEX qui agrimpé de 0,1% à 1 802.64 points. Lavaleur totale échangée lors de cette séances’élève à Rs 49 millions. Le titre MCB s’esthissé à Rs 214.25 alors que celui de laSBM tombe à Rs 6.76. En général : CIELchute à Rs 6.20 ; 73 000 actions d’ENLLand ont changé de main ; Lottotech agrimpé de 3,7% à Rs 6.06, Gamma perd0,2% à Rs 24.45, Rogers se hisse à Rs 27 etBelle Mare Holdings chute de 4,2% à Rs28.20.

JEUDIENL COMMERCIALCHUTE À NOUVEAU

La valeur totale échangée s’est élevée à Rs85 millions lors de la séance d’hier. Les in-vestisseurs étaient preneurs de la MCB àhauteur de Rs 26 millions. Sur le planhôtelier, Sun Limited sacrifie 4,2% pourclôturer à Rs 34.50. Belle Mare Holdings,qui a enregistré une baisse pendant deuxséances, renoue avec le terrain positif engrimpant de 1,1% à Rs 28.50. Cim Finan-cial Services a aussi grimpé pour finir à Rs6.94. En général : Air Mauritius perd 3% àRs 14.50, Lottotech sacrifie 1,3% à Rs5.98, Policy atteint son niveau le plus basen quatre mois et demi à Rs 5.82. Auniveau du groupe ENL, la performance estmixte. ENL Commercial chute à sonniveau le plus bas en six mois à Rs 13.30sur un échange de 900 actions tandis que 56 000 actions d’ENL (P) changent demain à Rs 23.25 (-3,1%) et ENL Land ob-tient 2,5% à Rs 41.40.

La Bourse de Paris a fini dans le vert, mercredi, au termed'une séance riche en actualités, le marché se réjouissantd'un accord de l'Organisation des pays producteurs depétrole (Opep) pour réduire la production de pétrole. Lestitres liés aux secteurs pétrolier et parapétrolier, bien ori-entés toute la séance, ont bondi à l'annonce de cet accordde l'Opep, à l'image de Total (+2,36 %). Aussi, la Bourse de Shanghai a fini en hausse portée parles valeurs du secteur énergétique dopées par l'accordpour réduire la production de pétrole au sein de l'Opep.Idem pour la Bourse de Tokyo qui a fini en hausse de plusde 1%, hier. La réduction de la production du pétrole est une premièredepuis 2008, ce qui a provoqué une envolée des cours dubrut. Réunis à Vienne le 30 novembre, les dirigeants del’Opep ont décidé de ramener leur production totale à32,5 millions de barils par jour, soit une réduction de « 1,2 million de barils par jour ». Depuis quelques jours, les rumeurs les plus contradic-toires circulaient pourtant sur les chances de parvenir àun compromis. Pour un peu, on aurait pu se croire revenuquelques années en arrière, quand l’Opep faisait encorela pluie et le beau temps sur les cours. Mais, depuis, il y aeu la révolution du pétrole de schiste, en particulier auxÉtats-Unis, que personne n’a vu venir et qui a bouleverséle marché.Aujourd’hui, l’Organisation ne représente plus qu’un tiersde la production mondiale et doit faire face à des antago-nismes profonds entre ses membres, comme l’Iran chiiteet l’Arabie saoudite sunnite, dépassant largement les en-jeux économiques.

J’AI ENTENDU...

HERRSHA L-BOODHUN

L’EFFET DE L’OPEP

VENDREDI 02 DÉCEMBRE 2016 | BIZWEEK | ÉDITION 124 3A N A L Y S E B O U R S I È R E

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L’INDE REMET UNE PREMIÈRETRANCHE DES Rs 12,7 MILLIARDSLa cérémonie de remise de chèque aeu lieu, mercredi. Le Haut-commis-saire indien à Maurice, AbhayThakur, a remis au ministre des Fi-nances, Pravind Jugnauth, une pre-mière tranche de la subvention de Rs 12,7 milliards que l’Inde a ac-cordée à Maurice pour divers projetscomme le Metro Express, le nouveaubâtiment abritant la Cour suprême,les tablettes pour les élèves du pri-maire, la construction de 1 000 loge-ments sociaux et un nouvel hôpitalENT. Ainsi, la première tranches’élève à environ Rs 1,8 milliard.

«Nous sommes convenus d’un ac-cord pour devenir une filialedu Groupe SANNE. »

Couldip Basanta Lala, un des fondateursd’International Financial Services (IFS), aqualifié cette transaction d’étape impor-tante pour la firme pionnière dans lesecteur du global business à Maurice. L’ac-cord a été signé, mais la transaction de-vrait être complétée au premier trimestrede 2017. Des documents additionnelsdoivent encore être remis, et la transactionattend l’approbation de la Financial Ser-vices Commission (FSC) ainsi que les ac-tionnaires de SANNE. Ce groupebritannique (Ndlr : elle est listée sur la Lon-don Stock Exchange) a annoncé l’acquisi-tion d’IFS en termes de cash à hauteurd’USD 127.3 millions (Rs 4,5 milliards),en termes de levée de fonds et d’actions. « Cette démarche correspond à notre pen-

sée stratégique. Nous étions à la recherche dela viabilité pour le staff ainsi que la diversi-

fication de nos produits et géographique-ment. Maintenant que nous aurons l’appuid’un groupe listé sur la London Stock Ex-change, nous pourrons travailler dans cettedirection », affirme Couldip Basanta Lala.IFS emploie 260 personnes à Maurice,offre ses services à plus de 1 000 sociétés etgère des actifs au-delà d’USD 87 mil-liards. Pourquoi le Groupe SANNE s’est-il

intéressé à IFS ? Andrew Goodyear, di-recteur des stratégies et de fusion/acquisi-tion du groupe, répond qu’IFS offre desservices similaires, possède une main-d’œuvre hautement qualifiée et focalisesur un service de qualité. IFS possède aussiune base clientèle intéressante. Ainsi, IFSdevrait contribuer à la stratégie du Groupequi souhaite se tourner vers l’Afrique et leMoyen-Orient. Selon Rony Lam, Chief Executive Of-

ficer de MCB Capital Markets (qui agiten tant que Transaction Adviser), cette dé-

marche a débuté un an de cela. « On a commencé à réfléchir sur ce qui se

passait dans le secteur global business. On aréfléchi à qui pourrait potentiellementacheter IFS parce que la société est une desmeilleures dans le secteur, et aussi une des

plus grosses », explique-t-il. Bien que nesachant pas si IFS souhaite vendre, ou pas,MCB Capital Markets a dressé une listed’acquéreurs potentiels. SANNE étaitparmi les trois groupes qu’ils ont ap-proché, et Rony Lam a cotoyé le Chair-man de SANNE du temps où il travaillaitpour la HSBC à Londres. Si le cas d’IFSest un exemple concret de l’aboutissementde cette démarche, Rony Lam avance quece ne sera pas le dernier. « Je pense qu’il y aura d’autres cas comme

IFS. Le secteur est en ébullition. Toutefois,rien d’autre ne sera aussi gros ou aura un im-pact aussi grand sur le secteur parce que lesautres sont plus petits. IFS est le pionnier dusecteur. Les autres transactions vont êtremoins significatives, je pense », laisse-t-ilcomprendre.

VENDREDI 02 DÉCEMBRE 2016 | BIZWEEK | ÉDITION 1244B I z - A L E r t

ACQUISITION

International Financial Servicesdevient une filiale du Groupe SANNELa nouvelle a été communiquée, mercredi. Le groupe SANNE, dont le quartier général est basé à Jersey, feral’acquisition d’International Financial Services (IFS), pionnier dans le secteur du global business local, à hauteurd’USD 127.3 millions. Pour le reste, IFS aura droit à des actions du Groupe

ANDREW GOODYEAR, DIRECTOR – STRATEGY AND CHANGE, SANNE

“We were attracted to thestrong regulatory reputation”

Mauritius being often tagged as “tax haven” did not deter SANNE group fromcoming to Mauritius, and making the acquisition of one of our local globalbusiness players. What attracted the group, says Andrew Goodyear, is thestrong regulatory reputation of the financial centre

NSANNE is listed on the London Stock Exchange. Froman investor’s point of view, has there been a major im-pact of Brexit on your businesses? Not really. What we identified was that there was a

short term dip in the market. Fundamentally our businessis driven by the market. We don’t drive our business, themarket drives our business. What we feel is that Brexit per-haps make people think about how they need to structureinvestments into Europe. The boundaries of Europe arechanging slightly. That’s where International financial cen-tres, like those we are based in, are important. We arebased in Luxembourg, in Dublin, in Jersey. We think wecan react to whatever the final outcome of the Brexitmight be.

NYou’ve chosen Mauritius as your 15th jurisdiction to dobusiness. We are often tagged as “tax haven”. Did thisinfluence your decision at one point of time?

People put tags of “tax haven” or other things. As I saidbefore, the reason why we are attracted to Mauritius is be-cause it has got very strong regulatory reputation. Withthat regulation in place, and being a compliant jurisdic-tion, it fits very well with our network. We operate in anumber of international financial centres, some of whichpeople call them “tax haven”. Also, a lot of the services IFSprovides match those that the wider group provides.

NSo, in general, you welcome the regulations being put inplace by the Organisation for Economic Co-operationand Development (OECD) or other international or-ganisations? We see regulation as an advantage to a business like us.

What it does, firstly, is raise the barriers of entry for otherparticipants to come into the sector. Also, where clientsmay previously do these things themselves or in-house, in-creasing regulations mean it becomes more onerous. So,

De gauche à Droite: couldip Basanta Lala d’ iFS, rony Lamceo de McB capital Markets et andrew goodyear, directeurdes stratégies et de fusion/acquisition du groupe SaNNe

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VENDREDI 02 DÉCEMBRE 2016 | BIZWEEK | ÉDITION 124 5B I z - A L E r t

ZENWAYS : UNE NOUVELLESTART-UP POURAIDER LES ENTREPRE-NEURS ET PMESDev Sunnasy, President de la MITIA (Mau-ritius Information & Technology IndustryAssociation) et CEO d’EDS vient de faire lelancement de ZenWays. Cette start-up seveut être un ‘Social Enterprise’ dont l’objectifest d’aider les entrepreneurs et les Petites etmoyennes entreprises (PMEs) afin qu’ilspuissent avoir accès à un nouveau marché,que les citoyens sachent ce qu’ils font et cequ’ils vendent, et surtout de les aider à ven-dre. "Nous sommes persuadés que si les Top6,000 PMEs vendent davantage, ils n’aurontd’autre choix que de créer de l’emploi. Si 3 em-plois sont créés par ces 6,000 PMEs, 18,000nouveaux emplois sont possibles. Notre objectifest de participer à résoudre ce problème”, nousdit Dev Sunnasy. “Nous commençons ainsi parla ville de Beau-Bassin/Rose-Hill avec le BBRHSmartCitizen comme projet pilote, avant de lelancer sur le plan national très bientôt”.BBRH SmartCitizen est une plateforme oùles citoyens, les entrepreneurs et les servicesmunicipaux et d'État sont en mode collabo-ratif et responsable.Les citoyens peuvent désormais discuterentre eux sur différents problèmes de société,faire des propositions et, où c’est possible,prendre des décisions et les actions néces-saires. Il y a plusieurs comités tels que lasécurité, l’environnement, le sport, l’art, l’éd-ucation, les jeunes, etc. Une personne de laville prendra en charge la gestion d’uncomité et les citoyens sont invités à y par-ticiper.Un citoyen pourra aussi partager un outil ouéquipement avec un citoyen dépendantd’une requête. Il pourra communiquer unproblème de sa localité lié à la CWA, auCEB, à la WMA, RDA ou la municipalitéen envoyant le problème, un descriptif, unephoto et les coordonnées GPS. Sur uneplateforme transparente tout le monde verraces ‘reports’ et « forcera ainsi les institutions à

améliorer leurs serv-ices. »

H.L.-B.

Pour l’année fiscale 2015-16, ledéficit du compte courant de-vrait enregistrer une baisse

pour finir à Rs 15.9 milliards, ce quireprésente 3.8% de notre Produitintérieur brut (PIB), contre Rs 23.1milliards en 2014-15 (5.8% duPIB). Bien que cela soit une bonnenouvelle, cela n’empêche pas leGouverneur de la Banque de Mau-rice, Ramesh Basant Roi, d’ex-primer ses quelques craintes dans lerapport annuel de la BoM au 30juin 2016. Le rapport a été rendupublic le 30 novembre. Ainsi, il fait état de notre secteur

d’exportations qui s’est contracté de0,9% en 2015 contre une expan-sion de 10.9% en 2014, tandis quenos importations ont connu unecroissance de 6.2%. « Cette contrac-tion du secteur d’exportation en 2015,nonobstant un taux de change plus fa-vorable de la roupie, soulève des in-quiétudes quant aux perspectives pourle secteur. D’autant plus que les per-spectives de nos principaux marchésd’exportations sont timides, à l’excep-tion d’une performance exceptionnelleau niveau du tourisme », fait ressor-tir Ramesh Basant Roi. D’autre part, l’économie locale

est aussi sujette à certains facteurs derisque, notamment les retombéesdu Brexit, les perspectives du secteurdu global business après la révisiondu Traité de non double impositionavec l’Inde et des blocages struc-

turels au niveau de l’offre. Ces fac-teurs, selon lui, représentent dessources de risque par rapport à lacroissance économique. D’ailleurs, soutient-il, on ne con-

naît pas encore l’impact du Brexitsur le Royaume-Uni et l’Europe ;tandis que l’imbroglio persistequant aux accords commerciauxentre ces deux blocs, et entre le Roy-aume-Uni et le reste du monde.Dans le court terme, la forte dépré-ciation de la livre sterling aura unimpact sur l’exportation de nosbiens et services au Royaume-Uni etsur les recettes touristiques britan-niques. En ce qui concerne le Traité de

non double imposition révisé entreMaurice et l’Inde, Ramesh BasantRoi est d’avis que la masse des ac-tivités générées sur la base duditTraité pourrait souffrir de l’absencede « further compelling actions to in-novate the business models that thesector has embraced for years ». Pour ce qui est des blocages

structurels au niveau de l’offre, celareprésente un défi comme en té-moignent les délais dans l’implé-mentation des projets. « In thisrealm, measures to fast-track the im-plementation of public and privatesector projects – some of which havebeen announced in the Budget 2016-17 – are important pre-requisites tohelp lift the country out of the middle-income trap and allow it to graduateto high-income status”, soutient legouverneur de la BoM.

RAPPORT ANNUEL 2015-16

Les quatre appréhensionsde Ramesh Basant Roi

5, Antonio Street, Port Louis Tél : (+230) 2111744, 2111743 | Fax : (+230) 2137114

Email : [email protected]

DIRECTRICE ET RÉDACTRICE EN CHEF Herrsha Lutchman-Boodhun

ADMINISTRATION Jessie Bappaya

MARKETING ET PUBLICITÉ Email : [email protected]

Les statistiques le démontrent : enoctobre 2016, 726 voitures d'occasionont été vendues contre 653 voituresneuves. La part de marché des voituresd'occasion est passée de 47%, en jan-vier 2016, à 53% en octobre 2016. Mrinal Teelock, secrétaire général

de la Mauritius Vehicles Dealers Asso-

ciation (MVDA) commente ceschiffres : «Aujourd’hui les chiffres prou-vent nos arguments. Les mesures annon-cées dans le budget n'ont pas eu l'impactnégatif prévu par les concessionnaires deseconde main. La part de marché pourla vente de voitures neuves est toujoursinférieure à 50%. » Les chiffres de la

NTA pour novembre montrent ainsique le marché n’a pas été négative-ment touché par les changementsdans la réglementation. Le total desventes de véhicules de seconde mains’élève à 728 unités en novembre, pra-tiquement le même nombre qu’enSeptembre de cette année.

Les voitures d’occasion conservent 53% du marché

L’économie mauricienne ainsi que les banques locales ont affiché une perform-ance satisfaisante. Mais il n’empêche, selon le Gouverneur de la Banque deMaurice, que quelques soucis pointent à l’horizon. Il en fait état dans le rap-port annuel de la BoM au 30 juin 2016 qui a été rendu public mercredi

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Chaque année, la Financial Services Commission publie le nombre de sociétés ayant renouvelé leurs licences ouobtenu une nouvelle licence. Ce qu’elle ne publie pas, cependant, c’est le nombre de sociétés ayant choisi dedélaisser notre centre financier. Pourtant, entre 2007 et 2015, elles sont 31 023 sociétés à avoir choisi de nepas renouveler leurs licences, de bouger vers d’autres juridictions, de vendre leur business ou tout simplementde fermer boutique

Plus de 30 000 sociétés ontquitté Maurice en huit ans

GLOBAL BUSINESS

HERRSHA LUTCHMAN-BOODHUN

Un peu plus de 20 000.C’est le nombre de so-ciétés, Global BusinessCategory 1 (GBC 1) etCategory 2 (GBC 2) con-

fondues, ayant leurs activités dans notrecentre financier. Ce qui nous réconfortedans notre volonté de demeurer lenuméro un dans la région. Ce chiffre peuttoutefois être trompeur. En effet, la ques-tion qu’on ne se pose jamais a trait à com-bien de sociétés, opérant dans le secteurdu global business, délaissent notre centrefinancier ? Selon notre calcul, entre 2007et 2015, plus de 30 000 sociétés (GBC 1et GBC 2 confondues) ont quitté notreterritoire. Difficile de répondre lorsque le corps

régulateur, la Financial Services Commis-sion (FSC), n’a pas les chiffres en main,ou ne souhaite pas communiquer là-dessus. BIZweek ayant vainement adresséà la FSC, en mai dernier, des questions surle sujet, on est en droit d’arriver à cetteconclusion. N’empêche, pour ce présentexercice, nous avons creusé les statistiquesdisponibles dans les rapports annuels et les‘Statistical Bulletins’ de la FSC. Si certains chiffres sont disponibles,

c’est surtout grâce à une autre institution,la Financial Intelligence Unit (FIU), qui,dans son rapport annuel de 2014 qui a étérendu public cette année, explique que lenombre de déclarations d’opérations dou-teuses est en hausse dans le global busi-ness. « […] il y a eu une hausse dans le nom-

bre de cas rapportés par les ‘ManagementCompanies’, passant de 25 en 2013 à 37 en2014, ce qui représente une hausse de 48%.En dépit de cette hausse, on sent qu’il existeune culture de rapports inadéquats dans cesecteur», fait ressortir le rapport annuel.

SOCIÉTÉS DÉFUNTESCe rapport a conduit à des recherches

sur les Management Companies et lenombre de sociétés du global businessqu’elles gèrent chacune. Mais si les noms des Management

Companies sont disponibles sur le site de

la FSC, tel n’est pas le cas pour le nombrede sociétés qu’elles gèrent. Nous avonsbien tenté d’avoir des réponses auprès decertaines d’entre elles, mais on s’est heurtéà la « confidentialité » de ces données. Nous nous sommes donc concentrés

sur les données disponibles sur le siteOpenCorporates, décrit comme l’« opendatabase of the corporate world » ou encorele « world’s largest open database of the cor-porate world ». Ce site collecte des infor-mations sur les sociétés à travers le monde.Pour chaque Management Company,OpenCorporates cite le nombre de « livecompanies » et de « defunct companies ». Pour nos Management Companies, le

nombre de « live companies » s’élève à 11079, tandis que les « defunct companies »atteignent 13 459. Ces chiffres reflètent-ils la réalité ?

Pourquoi tant de sociétés défuntes ? Sont-elles des « shell companies », c’est-à-dire dessociétés écrans qui ne possèdent ni actifsni opérations? Pas nécessairement, nous fait com-

prendre une source opérant dans le secteurfinancier et à laquelle on a posé la ques-tion, car le nombre de « live companies » et« defunct companies » peut comprendredes sociétés locales n’opérant pas dans le

secteur du global business, ou qui ont ex-isté pendant quelque temps et ont étécontraintes de fermer. Par exemple, il peuts’agir d’une entreprise mauricienne quisouhaitait être gérée par une ‘Manage-ment Company’, qui a eu des difficultésfinancières et qui a cessé ses activités.Pour avoir une idée plus précise, avance

notre source, il suffit de comparer leschiffres disponibles dans les rapports an-nuels de la FSC. Un exercice qui permetde constater que chaque année, il y a plusd’une centaine de sociétés du global busi-ness qui partent ou qui ne sont plusopérationnelles. Le chiffre est supérieurlorsqu’il s’agit des sociétés détenant une li-cence de Catégorie 2 (GBC 2), c’est-à-direune société non-résident.

8 500 SOCIÉTÉS GBC 1Le chiffre, pour chaque année, devrait

comprendre le chiffre au 31 décembre del’année précédente, ajouté aux nouvelleslicences octroyées pendant l’annéecourante. Dans le tableau relatif au ‘GlobalBusiness Category 1’, on constate – par ex-emple – qu’au 31 décembre 2007, lenombre de sociétés GBC 1 (c’est-à-diredes sociétés fiscalement résidant à Mau-rice) est de 8761. Or, si on tient compte

des 7354 ‘licensed’ au 31 décembre 2006,ajouté au nombre de nouvelles licences, lechiffre devrait être 8828. Entre le chiffre qui aurait dû être

(8828) et le chiffre publié par la FSC(8761), il existe une différence de 67. Cequi voudrait dire que 67 sociétés ontquitté notre secteur du global business ouont cessé leurs activités. Ce même calculpermet de constater que l’écart est encoreplus grand en 2009, 2010, 2012 et 2015. À noter que c’est en 2012, après un

réajustement des chiffres par la FSC, quele nombre de sociétés enregistrées était àson plus bas, 2945 sociétés ayant, semble-t-il, délaissé notre centre financier. Unchiffre qui peut laisser perplexe, surtoutqu’en 2013, le chiffre de la FSC estsupérieur au « chiffre qui devrait être »…Au total, au fil des années, 8500 so-

ciétés GBC 1 n’auraient plus été « licensed»par la FSC. Pour ce qui est du Global Business

Category 2, les chiffres sont supérieurs carelles sont, selon les acteurs locaux, pour laplupart des ‘Special Purpose Vehicles’. En2009, on note que 5558 sociétés ontquitté notre territoire, n’ont pas souhaité

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VENDREDI 02 DÉCEMBRE 2016 | BIZWEEK | ÉDITION 1246L A T O U R

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VENDREDI 02 DÉCEMBRE 2016 | BIZWEEK | ÉDITION 124 7L A T O U R

renouveler leurs licences ou ont cessé leursactivités. En 2012, ce chiffre s’élève à6685. Au total, ce sont 22 466 GBC 2 quin’ont plus été ‘licensed’ à Maurice entre2007 et 2015. Avons-nous affaire à des sociétés fic-

tives/écrans, des sociétés qui sont incor-porées pour ne bénéficier que de nosavantages financiers, pour blanchir leurargent ? Pas nécessairement, laissent com-prendre certains acteurs du global businesssous couvert d’anonymat. « On a des struc-tures assez complexes, mais tout est traçable.De toute façon, peu importe la structure, ilfaut informer la FSC du bénéficiaire ultime.C’est comme pour un compte bancaire. Il ya l’élément de confidentialité, mais laBanque de Maurice a un droit de regard etun juge en chambre peut en avoir aussi s’il lefaut dans un cas précis. Donc, oui, il y a desécrans, mais de confidentialité principale-ment », soutient l’un d’eux. De plus, explique-t-il, certaines so-

ciétés, surtout les GBC 2, sont princi-palement des ‘Special Purpose Vehicles’ quisont créés pour une période de temps etavec un objectif précis.

CHANGEMENT DES PROCÉDURESUn autre acteur du global business sou-

tient, quant à lui, que le pays n’abrite plusde sociétés fictives parce que les procé-dures ont changé. Il estime cependantqu’on peut, de temps en temps, avoir dessociétés ayant des activités douteuses. « N’oubliez pas que le secteur est composé dequelques grandes compagnies de gestion,mais aussi de petites. Des fois, une compag-nie qui n’emploie que dix personnes n’a pas

de Compliance Officer. Or, plus les règle-ments changent, plus il faut de ressourcespour mener à bien l’exercice de ‘due diligence’et autres procédures », fait-il comprendre. « Le fait est que des puissances

économiques gèrent des organisations commel’Organisation de Coopération et deDéveloppement Économiques (OCDE), leFonds monétaire international et la Banquemondiale, qui imposent des règlements. Cesorganisations sont influencées par ces grandespuissances, où règne un secret total. Il y a unehypocrisie, mais nos dirigeants se contententde s’y plier », fait-il ressortir. Selon ce dernier, on ferait « plus de

‘compliance’ que de ‘business’ ». On accepte,poursuit-il, que l’OCDE impose des loisqui vont à l’encontre de notre sou-veraineté et à l’inverse de ce qu’on faitdans le cas des Chagos. « Il fallait rallier les autres pays d’Afrique

pour dire ‘enough is enough’, au lieu designer avant tout le monde. Il fallait être unleader, et dire à ces grandes puissances que sivous pouvez avoir le Nevada, le Delaware et les îles Caïman, nous aussi on peut enavoir », soutient notre interlocuteur. Mais comment expliquer que tant de

sociétés aient délaissé le centre financiermauricien en huit ans ? Selon l’avocat d’affaires Penny Hack, si

ces sociétés sont pour la plupart des fonds,elles ont une durée de vie déterminée. Parexemple, un fonds peut avoir un cycle de4 ou 5 ans. Une fois sa stratégie arrivée àéchéance, la société part. Dans d’autrescas, ajoute-t-il, certaines sociétés partentparce que l’administration coûte tropcher. Quant aux départs récents, ils

seraient liés à la révision du traité de nondouble imposition Maurice-Inde. Pour Richard Arlove, Chief Executive

Officer d’ABAX, il s’agit de sociétés quisont incorporées pour créer de la valeur et,une fois que c’est fait, les dirigeantsvendent à un autre actionnaire ou mettentla clé sous le paillasson. La tendance, dansle global business, voudrait que certainessociétés gèrent leurs activités pendantquelque temps, font leurs profits et fer-ment par la suite. D’autres sociétés,avance-t-il, jugent probablement que

Maurice – comparé à d’autres juridictions– met trop d’accent sur la conformité, cequi rendrait (selon ces sociétés) notre cen-tre financier moins attrayant. (Ndlr : Voirentretien de Richard Arlove) Mais, il ne s’agit pas, selon lui, de so-

ciétés qui s’implantent dans notre secteurdu global business uniquement pour prof-iter des « tax treaties », des sociétésécran/fictives, ou qui auraient des acti-vités louches ou illicites.

Plusieurs critères démarquent les sociétés Global Business Category 1 (GBC 1) desGlobal Business Category 2 (GBC 2). Les sociétés GBC 1 peuvent être établies soit par in-corporation directe, soit par continuation. Elles peuvent exercer des activités de banque,d'assurance et de gestion de fonds. Il est exigé des bénéficiaires économiques qu’ilsrévèlent leur identité avec l’appui des photocopies de pièces d’identité (passeport),références bancaires, etc. La société GBC 1 peut se qualifier comme résident fiscal à Maurice et dès lors bénéficierdu réseau de CDI (convention de non double imposition) en vigueur. Elle doit être fiscale-ment résident à Maurice, et pour cela, elle doit démontrer que sa gestion et son contrôlesont exercés dans la juridiction mauricienne, tout en satisfaisant les critères suivants:l Avoir au moins deux directeurs résidents.l Avoir un secrétaire général résident et un commissaire aux comptes résident.l Tenir un compte bancaire à Maurice.l Tenir son siège social et les registres statutaires à Maurice.l Présider toutes les réunions du conseil d’administration de Maurice.Quant à la société GBC 2, elle est non-résident et donc une entité franche d’impôt. De cefait, les sociétés GBC 2 ne peuvent se prévaloir des avantages prévus dans les conven-tions de non double imposition fiscale en vigueur à Maurice. Une société GBC 2 peut êtreétablie soit par incorporation directe, soit par voie de continuation. Elle doit à tout mo-ment être enregistrée auprès d’un agent agréé, et doit avoir son siège social à Maurice.Son administration est simple et légère. La société GBC 2 peut par exemple être uti-liséecomme société de commerce, facturation, contrats internationaux ou accumulation desavoirs.Aussi, les GBC 2 ne sont soumises à aucun impôt. Par ailleurs, aucun impôt à la sourcen'est prélevé, ni sur les dividendes, ni sur les paiements d'intérêts à des non-résidents.

LA DIFFÉRENCE ENTRE GBC 1 ET GBC 2

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VENDREDI 02 DÉCEMBRE 2016 | BIZWEEK | ÉDITION 1248L A T O U R

Year in year out, busi-nesses leave Mauritius,while newcomers aregranted licenses. Whenquestioned about the rea-sons pushing businessesin the global business sec-tor to leave the country,Richard Arlove, the ChiefExecutive Officer of ABAX,speaks about the natureof the business and thecountry’s increasing em-phasis on compliance forregulatory reasons. Thisexplains the increasingnumber of Global Busi-ness Category 1 compa-nies, and the decrease inGlobal Business Category2. Going forward how-ever, he believes thereshould be less churn inthe jurisdiction

“Clients leave because thejurisdiction is too difficult”

RICHARD ARLOVE, CEO OF ABAX

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VENDREDI 02 DÉCEMBRE 2016 | BIZWEEK | ÉDITION 124 9L A T O U R

H.L.-B

NOver the years, the Financial ServicesCommission has granted licenses tomany Global business companies.But we have also seen many compa-nies leave the country. How can weexplain that? These figures reflect, as you have

said, the number of Global BusinessCategory 1 and Category 2 (GBC 1and GBC 2) companies in Mauritius.What we need to be aware of is thatmany companies have set up in Mauri-tius as a financial centre because theyare thinking of having a company inMauritius, creating value in the com-pany and then selling off the companyto another shareholder, or closing thecompany to move on to another busi-ness.

By the very nature of the type ofbusinesses that have set up in Mauri-tius, there is a churn. That is peoplecome, they run the business for a num-ber of years, and then they close. Evenif you look at private equity funds, theyhave got a very limited life. So, thecompany is set up for seven to tenyears, and then closes because theshareholders sell off the stake to an-other shareholder or investor for profit.That is why, on one hand, we have gotnew businesses, and on the other handwe have got businesses leaving the ju-risdiction.

That said, I think the tendencygoing forward will be to witness lesschurn because as businesses turn in-creasingly towards Africa, the reasonwhy they are using the Mauritius fi-nancial sector is not necessarily for run-ning the company and selling it off. It’sreally to see how Mauritius, as a juris-diction, can add value to their ownbusinesses and to their strategy ofgrowth within and on the African con-tinent.

Therefore, I suspect that going for-ward we will see less churn in the Mau-ritian jurisdiction, and companies thatare set up here will continue to be pre-sent in Mauritius.

NAccording to some people, the num-ber of companies leaving the coun-try annually is indicative of thenumber of companies using Mauri-tius as a “tax haven”, that is they areset up mainly to benefit from capitalgains… The tendency does not reflect that

necessarily. There are a number of rea-sons, and I think it’s very important forthe Financial Services Commission(FSC), which has the statistics, to ana-lyze the reasons why people are closingthe companies and leaving Mauritius.At ABAX, for example, we definitelydo that. We look at why clients set up,and why they leave. They do not leavebecause of the tax haven “thing”. It isonly a wrong perception some peoplemay have. Fortunately, the perceptionis fading and the strategic direction thejurisdiction is taking is to have real

substance and value in the country,rather than being here just for tax rea-sons.

People now use Mauritius for theecosystem that it offers. When Mauri-tius was used mainly for investing inIndia, one of the main reasons for itwas the Tax Treaty, and it used to bevery beneficial. The benefit of usingthat Tax Treaty will diminish in thecoming months and years. Less than10% of the new GBC 1s are for invest-ment into India. More than 50%, near-ing 60%, are set up for investment intoAfrica. Definitely, the main reason whypeople are investing into Africa is nottax.

The real thing investors want is anecosystem which allows them to dobetter business in Africa and to en-

hance their value by using Mauritius asa financial centre.

NYou mentioned that ABAX analyseswhy companies set up here, and whythey leave. Can you tell us moreabout it? Some of the reasons relate to the fact

that they invested in India, and theyinvested with the idea of selling offafter some time, and doing a capitalgains. They come to a point where theyneed to sell off to make a profit, whichis normal business practice. The otherreason has been our increasing empha-sis on compliance for regulatory rea-sons and so on. In some cases, wherewe have had to scale up our compli-ance and tell our clients that we needmore information because we arequerying some of their transactions,they reacted by saying that the jurisdic-tion is too difficult. There is too muchemphasis on compliance, and therefore

it’s not relevant for them. It’s a questionof choice: either the client goes away,or ABAX ceases to provide its servicesto some of the clients who we think arenot compliant.

This is a tendency, you will note,with many international banks in Mau-ritius, where they tell you they cannotprovide services to specific clients. ForABAX, this is an important compo-nent. We are very business-oriented.We run the businesses of the clientsand by so doing we are very client-cen-tric.

However, we do not agree to do anytype of business if we do not under-stand the rationale behind, or if thetransaction is not very clear.

NDo these reasons apply for GBC 2

also? Yes, these apply for GBC 2 as well,

although I must say at ABAX we donot have a lot of GBC 2. The rationalefor GBC 2 is that they are not subjectto taxation in Mauritius. We have atendency to tell our clients this can bedangerous. We do manage GBC 2 butunder very strict conditions. We needto understand what the GBC 2 isdoing and we must make sure thateven if it is not subject to taxation, itabides by good governance principlesand other compliance rules.

Compliance is even more importantfor GBC 2 because as you scale up thenumber of compliance requirements,some GBC 2 may not be able to ormay not be willing to comply with allthe rules.

NWhen we look at the figures, wehave more GBC 2 leaving the coun-try than GBC 1…

Mauritius has developed and conti-nues to develop as a jurisdiction of substance. A GBC 1 has a level of gov-ernance which is higher than that of aGBC 2. You must have two resident di-rectors, all the board meetings must bein Mauritius, the bank accounts mustbe local as well; the financials must bein accordance with IFRS, and need tobe audited… This is the direction inwhich the country is going. It is quiteunderstandable then that the GBC 2will feel less at ease in a jurisdiction likeMauritius. That is why you see thenumber of GBC 1 rising, and GBC 2going down.

NDoes having more GBC 2 add to theperception that Mauritius is a “taxhaven”? The perception might be linked, but

what is important is for us to quash it.We must be forceful in saying thatMauritius is not a tax haven. Weshould not talk about it too much be-cause Mauritius is not a tax haven. Weneed to show the positive sides, and thereal non-tax haven side of the jurisdic-tion. In Mauritius, you are subject totaxation, you have to comply withtransparency rules and have as muchsubstance as you can. We need to pro-mote the jurisdiction as a serious placeto do business.

Many local actors are apprehensiveof 2017, mainly because of the revisedTax Treaty with India. What is the wayforward as from next year?

I do not think that the revision ofthe treaty with India is not so advanta-geous. I do not believe this is going tobe a major concern for all actors in thecountry. Obviously, our business modelhas to change. If you look at the statis-tics, you will see that during the pastthree years, the number of new GBC 1linked to India is only 10%. All playersin Mauritius have understood that thewriting had been on the wall for manyyears. Although India remains a veryimportant market for us, Mauritius isgoing to re-adapt to the Treaty notbeing advantageous anymore, and weare going to accompany businessesgoing outside India rather than invest-ing in India. We are going to continuethe process of diversification of marketsrather than having all businesses con-centrate on India. Already, 56% ofbusinesses are going towards Africa andto other global places.

We are in a transition period. Allplayers in the market have understoodthis. Obviously, the revised Treaty hitour market because we knew the mar-ket very well, but we cannot expect thebusiness model to remain the same. It’sthe end of a cycle and we are gettinginto a new one. The new cycle is veryexciting since it now gives the opportu-nity to do business elsewhere. Apartfrom tax treaties, we have treaties with African blocs like SADC andCOMESA.

There are a number of reasons, and Ithink it’s very important for the FinancialServices Commission (FSC), which hasthe statistics, to analyze the reasons whypeople are closing the companies andleaving Mauritius. At ABAX, for example,we definitely do that. We look at whyclients set up, and why they leave. Theydo not leave because of the tax haven“thing”. It is only a wrong perceptionsome people may have. Fortunately, theperception is fading and the strategic direction the jurisdiction is taking is tohave real substance and value in thecountry, rather than being here just fortax reasons

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Nicolas Sarkozy ne sera pas le candidat des Républicains dans lacourse à l’Elysée l’année prochaine. Et pour cause, l’ancien Président a été éliminé lors des élections primaires, tenues enFrance, le mois dernier. La nouvelle étant consommée,bizweek.mu revient sur une étape importante par rapport à la décision de Sarkozy de revenir sur la scène politique après sadéfaite de 2012. Et cela après un mandat comme Président de laRépublique française. Pourquoi les Français l’ont-ils rejeté au profit de François Hol-lande ? On serait tenté de conclure que Sarkozy aurait fait decette question son cheval de bataille, en analysant sa propre dé-faite dans un livre qu’il publie au début de 2016, ayant pour titreLa France Pour La Vie. Un ouvrage, on peut le dire, où l’ancien Président se laisse allerdans des analyses et des confessions, qui pourraient être trèsutiles à ceux qui ambitionnent de devenir chefs d’État. Le point intéressant serait sans doute que les réalités politiquesqu’il présente au peuple français sont très similaires à l’environnement politique des autres démocraties.“J’avais beau m’y être préparé pendant des années, on n’est jamais réellement prêt à assumer un tel rôle.” Cette phrase del’ancien Président est lourde de sens. Sarkozy a ainsi traversé ladouloureuse étape d’une défaite aux élections présidentiellesavant de réaliser pas mal de choses. La première est sans doutele fait qu’on n’est jamais assez prêt pour assumer le postesuprême ou encore que l’excès de confiance est en vérité trèsdangereuse, pouvant jusqu’à précipiter sa chute. La France Pour La Vie met ainsi en garde contre ceux sous-esti-mant la force des réseaux sociaux véhiculant, au fait, la voix dupeuple. Dans le cas où Hillary Clinton, battue à la Présidentielle

américaine, décide elle-aussi de se mettre à la plume, on devraitcertainement retrouver un chapitre similaire. C’est-à-dire qu’ellea eu tort de ne compter que sur les médias traditionnels, dontelle avait l’appui sans faille. Sarkozy a sans doute raison de con-clure que même les grands comme de Gaulle, Pompidou ou Mit-terrand n’auraient pas eu la partie facile s’ils faisaient de lapolitique aujourd’hui. De moins en moins de choses sont prévisi-bles. Il y va du comportement des peuples discréditant de plus enplus les agences de sondages comme l’environnementéconomique global, de plus en plus incertain depuis 2008.Comment survivre politiquement dans ce cas ? Le livre deSarkozy confirme qu’il serait certainement plus sage d’écouter lepeuple et d’être très prudent par rapport à son entourage,lorsqu’on est chef d’État. Les regrets, il en a beaucoup et, peut-être, encore plus aujour-d’hui. Mais La France Pour La Vie pourrait être un outil politiquepour les aspirants politiciens. Entre les idées intéressantes de ceux qui veulent résister aumainstream en proposant un alternatif et savoir prendre labonne décision, au bon moment lorsqu’on est au pouvoir, il y aun monde de différence.Entre l’éditorialiste prétendant véhiculer les pensées du peupleet ce que pense vraiment celui-ci, le fossé est grand. Le peuples’exprime par lui-même et comme un grand.Entre les mille propositions des technocrates et les quelques priorités du politicien, il faut savoir trancher…dans l’intérêt dupeuple.bizweek.mu vous propose des morceaux choisis du livre deSarkozy, qui a sans doute appris ses leçons, mais hélas trop tard.

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Des regrets et deserreurs qui inspirent

POLITIQUE

VENDREDI 02 DÉCEMBRE 2016 | BIZWEEK | ÉDITION 124 11B I Z D O S S I E R

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LE SUCCÈS… UN BRIN TEMPORAIRE

[…] le succès n’apprend rien que l’onpuisse en retenir, mis à part quelques images fugaces. Bien sûr, le succès, c’estbon, c’est chaud, c’est exaltant, maisson souvenir s’enfuit comme du sableentre les doigts.

ON N’EST JAMAIS PRÊT[…] avec le succès en politique, ar-rivent aussitôt les responsabilités. Cen’est pas rien dans la vie d’un hommede devenir président de la République.J’avais beau m’y être préparé pendantdes années, on n’est jamais réellementprêt à assumer un tel rôle. Vos épaulessont plus lourdes. Rien ne demeureanecdotique. Tout devient un enjeu. Etmême les gens changent du tout autout avec vous. Je ne m’en suis renducompte tout de suite. Ce n’est quequelques semaines après, alors quenous dînions avec un intellectuelfrançais reconnu dont j’apprécie l’espritet la capacité pédagogique. Je fus inter-loqué par sa volonté quasi obsession-nelle de savoir « ce que cela faisait dedevenir Président », comme s’il imagi-nait qu’après avoir été élu on devenaittout à coup un « surhomme ». Je luirépondis sans le convaincre que jecraignais toujours la mort, que j’avaispeur de la maladie, que j’étais toujoursaussi inquiet pour ma famille, que dece point de vue au moins cela n’avaitrien changé.Mais j’observe que cette forme d’im-maturité vis-à-vis du pouvoir est enFrance assez répandue, au moins auplus haut niveau. Le mélange entre ladistance affichée – et toujoursrevendiquée – et la fascination de tout

ce qui touche au pouvoir est une réa-lité qui n’a jamais cessé de m’étonner.

L’ÉCHEC EST SOUVENTFONDATEUR

Avec l’échec, c’est une tout autre affaire.On est seul, mais avec soi-même etseulement ceux qui nous aiment vrai-ment. On perd l’action de chaque in-stant mais on regagne la liberté de tousles jours. De nouveau, il est possible deréfléchir, de s’interroger, de se remettreen question. Il n’y a plus d’habitudepuisqu’il faut réapprendre à vivreautrement dans une existence bien dif-férente. Je n’irai pas, bien sûr, jusqu’àdire que je préfère les soirées de défaiteà celles de victoire, mais ayant connules deux, je puis affirmer que l’échec estsouvent fondateur car il fait souffrir. Ilmontre donc les chemins qu’il convientde savoir de ne plus emprunter. L’échec m’a beaucoup appris. Il m’a hu-mainement enrichi. Il n’a obligé àm’ouvrir aux autres avec une attentionet une réserve qui ne m’étaient pas na-turelles. Il m’a aussi convaincud’adopter une attitude plus modeste,en tout cas moins arrogante que celleque j’avais trop souvent avant…

UNE GRANDE EXPÉRIENCE N’AIDE PAS FORCÉMENT

Quand on est Président, qui peutimaginer et comprendre vos faiblesses? […] Il se trouve qu’en France le nou-veau Président n’entre en fonctions quedouze jours après avoir été élu. […]Comme quoi, même lorsque l’ons’imagine avoir une grande expérience,on n’est pas à l’abri d’une faute qui vous

entraîne dans un tourbillon média-tique. Pour le coup, je peux dire quecela m’a servi de leçon.

LE FAMEUX DÎNER DU FOUQUET’S

Il y a de nombreuses adresses de restau-rants à Paris plus prestigieuses ou plusonéreuses. La polémique prospéra mal-gré tout. Deux journalistes ont mêmerédigé un livre sur cette soirée et sur celieu dans le seul but de la caricaturer etde la moquer. La littérature n’en futcertes pas révolutionnée, mais le piègefonctionna à merveille. Je commençaisà devenir « bling-bling », ce qui s’accor-dait parfaitement avec mon amoursupposé de l’argent. Cela dura ainsitout mon quinquennat. Je me disais- lasuite confirmera que j’ai eu bien tort –que s’ils n’avaient que cela à me re-procher, personne ne serait dupe. Je nerépondis donc pas. Là fut ma grande erreur. Je n’ai pasmesuré la portée symbolique de ce lieu,et ne m’en suis donc pas expliqué àtemps. En fait, la soirée de victoire, jel’ai essentiellement passée à la Con-corde et à la salle Gaveau. Les Françaispensèrent que je l’avais passée au Fou-quet’s.

LE POUVOIR, UN FACTEUR

DE DÉSENCHANTEMENTL’effet boomerang est toujours d’uneviolence proportionnelle à l’attitudeinitiale. Aujourd’hui, pensant auxélecteurs de la gauche, je peux imaginerleur colère et leur désappointement. Lepouvoir est trop souvent un facteur dedésenchantement. Confronté aux réa-

lités quotidiennes, combien il est diffi-cile voire impossible de conserver in-tact l’élan de la campagne. Mais quandle cynisme est de la partie, et que lemensonge est si prégnant, le risque estgrand de voir les électeurs floués se re-tourner contre celui qu’ils ont porté auplus haut.

PRENDRE LA BONNE DÉCISION

Avant le débat de l’entre-deux-tours, le2 mai 2012 au matin, je reçus un appelde Valéry Giscard d’Estaing. Son in-tention était de me donner un conseilavant l’affrontement télévisé du soir : « Ne nous livrez pas à un combat de rue,ce n’est pas ce que les Français attendentd’un Président. Ne répondez ni aux at-taques personnelles ni aux provocations.» Sa démarche me toucha. D’abordparce que j’admire son intelligence. En-suite parce qu’il fit preuve d’une réellegentillesse et d’une sincère humanité.De plus, il n’était pas obligé de lui télé-phoner. Giscard m’a-t-il convaincu ?Étais-je moi-même dans un état d’e-sprit moins combatif qu’il ne l’auraitfallu ? Toujours est-il que ma résolutionfut prise cet après-midi-là de ne pasaller à l’affrontement avec mon contra-dicteur du soir. Une fois encore, je re-fusai de servir sur un plateau, à lacritique systématique, l’argument dema prétendue brutalité.Ce fut sans doute une erreur car elledéstabilisa nombre de mes partisans.Ces derniers m’attendaient en candidatcombatif, neuf, énergique, au lieu dequoi j’essayai de paraître Président,posé, calme. Au regard de mes prochescollaborateurs, je compris, dès la sortiedu plateau télévisé, que je les avais,sinon déçus, du moins troublés. Là fut mon erreur. Dans ce face-à-facequ’est le second tour d’une électionprésidentielle, spécialement au mo-ment « paroxysmique » du débat de l’en-tre-deux-tours, les Français attendentun affrontement. Le faire à fleuretsmouchetés, c’est comme leur voler lemoment qui leur était dû. Bette Davisa dit justement : « La vieillesse, c’est paspour les mauviettes. »

ÊTRE DAVANTAGE SOI-MÊME

J’ai trop laissé mon concurrent mentir.Il s’y prit avec un tel aplomb qu’il le fitbien. […] je ne peux lui reprocherd’avoir été ce qu’il est. C’est moi qui,cédant à la pression qui ne vient pastoujours des adversaires, aurais dû êtredavantage soi-même.

L’AMITIÉ CHANGE DE COULEUR

Le paysage politique est si peu consti-tué d’authenticité. Je l’ai vu avec l’éclatau lendemain du premier tour des ré-

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Nicolas Sarkozyanalyse sa défaite de 2012 dans son livreLa France Pour La Vie

VENDREDI 02 DÉCEMBRE 2016 | BIZWEEK | ÉDITION 12412B I Z D O S S I E R

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gionales où ceux qui m’avaient prêtétant de serments d’amitié tournèrentcasaque sans état d’âme. Or j’ai biendes défauts, mais jamais on ne m’a re-proché d’aimer le mensonge, letrucage, la lâcheté. Je reconnais cepen-dant cette contradiction que je porte aufond de moi. J’aime un monde où lemensonge est quotidien.

LE SEUL VERDICT QUI IMPORTE

Je veux vous dire, sans façon, sans arti-fice, ce que j’ai vraiment fait, et ce enquoi je crois pour l’avenir. Le seul ver-dict qui m’importera vraiment sera levôtre, celui des lecteurs de tout horizonpolitique que je cherche moins à sé-duire qu’à inciter à comprendre la com-plexité des situations et l’enchaînementdes événements. Ces pages ont justel’ambition d’être sincères.

UN DÉSIR D’ALTERNANCEET DE RENOUVELLEMENTLa défaite de 2012 est, à mes yeux, lasomme du désir d’alternance, de la crisemondiale de 2008 et de la perceptionde mon action. La première tient à un désir d’alter-nance, après dix-sept années de prési-dence à droite. Force est de constaterque le besoin d’alternance est devenuplus rapide et que les peuples ont, enEurope, accéléré leur volonté dechangement. Rares étaient les gouver-nants dans le passé qui n’effectuaientpas deux mandants. Rares sont ceuxqui, aujourd’hui, parviennent à échap-per à l’aspiration au renouvellement.

LES RÉFORMES NÉCESSITENT DU TEMPSDes résultats insuffisants, bien sûr,surtout dans les pays dont les respons-ables politiques ont des mandatscourts, alors que les réformes qu’ilsdoivent engager nécessitent du tempspour obtenir des résultats.

DÉFIANCE CROISSANTEVIS-À-VIS DES POUVOIRSOn sous-estime également l’impactqu’ont, sur tous les gouvernements,deux autres éléments. L’évolution despratiques de communication d’abord,avec la démultiplication des sourcesd’information et l’instantanéité desréseaux sociaux. Les attentes de l’opin-ion publique ensuite, marquées par unedéfiance croissante vis-à-vis des pou-voirs, dans des sociétés qui cultivent à lafois l’autonomie des individus et unequête de transparence absolue vis-à-visde tous ceux qui exercent une forme deresponsabilité.Je me suis souvent demandé ce qu’au-raient été, dans les conditions actuelles,les présidences du général de Gaulle, deGeorges Pompidou, de Giscard ou de

François Mitterrand…

PRIORITÉS REVUES DE FOND EN COMBLE

On oublie qu’au début du quinquen-nat le nombre de chômeurs était passésous la barre des 2 millions, soit le plusfaible taux de chômage depuis le débutdes années 1980, et que les déficitspublics étaient inférieurs à 3%. En l’e-space de quelques semaines, l’ensemblede nos priorités ont dû être revues defond en comble. L’objectif ne pouvaitplus être le plein-emploi ou ledésendettement de la France, mais lesauvetage de notre économie et du pat-rimoine des Français, de la pire réces-sion qui frappait l’économie mondialedepuis 1929.

TROP DE RÉFORMES SIMULTANÉES

J’ai fait le choix, dans les premières an-nées de mon quinquennat, d’ouvrirbeaucoup de sujets, parce que je con-sidérais que, dans bien des domaines,le changement ne pouvait attendre. Ce raisonnement avait une vertu : met-tre en mouvement l’ensemble des ad-ministrations, engager tous lesministres dans une dynamique de ré-formes. L’action plutôt que l’inertie, lepouvoir en action plutôt qu’en réac-tion, une présidence qui domine aulieu de subir. Cette stratégie a eu cependant troislimites.

Elle a d’abord donné le sentimentd’une abondance de réformes simul-tanées, au détriment d’une hiérarchieinfiniment plus précieuse de réformesprioritaires. Le temps politique doitêtre concentré sur un petit nombre depriorités, donnant lieu à des réformesimmédiates, massives, complètes. Enajoutant en permanence de nouveauxsujets, on augmente son expositionpolitique, au détriment des sujets es-sentiels. Elle m’a ensuite empêché d’u-tiliser pleinement la partie la plus utiledu quinquennat […]Il est clair que le Président est plus libred’agir durant la première année de sonquinquennat, au sortir de son élection,plusieurs mois avant l’échéance élec-torale intermédiaire suivante. Cettepériode aurait dû être davantage miseà profit pour engager les réformes lesplus lourdes et dont les effets peuventprendre du temps. Elle m’a enfin compliqué la tâche in-dispensable du suivi de la mise enœuvre du changement. En matière fiscale, j’ai laissé la com-munication des mesures du début duquinquennat être portée directementpar la ministre de l’Économie. C’étaitune erreur. Le Premier ministre et moi-même aurions dû nous impliquer da-vantage pour lutter contre la campagnede désinformation qui les a accompag-nés. Avoir laissé ces mesures être cari-caturées comme des « cadeaux auxriches » a été un raté de communicationgrave.

ÊTRE PLUS EXIGEANT ET VOLONTARISTE

Mais il revient, dans ces conditions, auPremier ministre, et derrière lui auprésident de la République, de rappelerl’ensemble du gouvernement à la réal-ité première : notre économique ne re-nouera pas avec la croissance tant queles entreprises, les artisans, les tra-vailleurs indépendants, les agriculteurset des secteurs entiers, à l’image du lo-gement, verront leur quotidien entravépar une avalanche de textes. C’est ceque nous n’avons pas suffisammentfait. J’aurai dû être beaucoup plus ex-igeant et volontariste dans ce domaine. […] des graves conséquences qu’a, parexemple, la mise en place du comptepénibilité pour les petites entreprises oudu tiers payant généralisé pour lesmédecins, nous n’avons pas freiné l’em-ballement de textes législatifs et régle-mentaires.

LA RELATION AVEC LAHAUTE ADMINISTRATIONLa question des normes soulève unautre sujet : celui des rapports entre legouvernement et la haute administra-tion. À mon arrivée au pouvoir, contraire-ment à ce que la gauche avait large-ment pratiqué dans le passé, je me suisabstenu de changer les directeurs d’ad-ministration centrale en place. Certainsnous étaient cependant clairement hos-tiles. Le nombre de fuites dans la pressede projets, supposés ou réels, du gou-vernement était important. Finalement, la confiance que plaçaienten conséquence les ministres dans leursdirecteurs d’administration était rela-tive, et celles qu’ils recherchaient dansleur cabinet excessive. À ne pas avoirremplacé plus largement les hommes,nous avons probablement fragilisé lelien entre les ministres et leurs services,alors que l’un ne peut fonctionner sansl’autre. Cette lucidité sur la politique que j’aimise en œuvre pendant cinq ans, je mel’impose également sur la manière dontj’ai exercé la fonction de président de laRépublique. La fonction présidentielle est lourde,très lourde. Elle écrase du poids de sesresponsabilités, de l’ampleur de sacharge, de la complexité des décisions àprendre. L’urgence y est quotidienne.Le rythme effréné. La tension perma-nente. La portée des symboles extrême.

DOMPTER SON TEMPÉRAMENT

ET S’ACCLIMATER[…] il m’a fallu plus de temps que deraison pour dompter mon tempéra-ment et l’acclimater à l’exigence prési-dentielle. Je suis resté quelques mois detrop « l’homme », alors qu’il aurait fallu

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être immédiatement le Président.L’homme cède à la colère quand il estpris à partie au Salon de l’agriculture.Le Président, non. L’homme sous-es-time la portée du symbole quand il vasur un yacht. Le Président, non.L’homme défend son fils quand il jugel’attaque injuste. Le Président veilled’abord au message, perçu par l’opin-ion publique.

BIEN CHOISIR SES MOTS– UN IMPÉRATIF

Là où je mettais de la franchise, euxvoyaient de la dureté. […] À force dene pas se dire les choses clairement,entre responsables politiques, avec leschefs des plus grandes entreprises, avecles journalistes ou avec tous ceux quiont des responsabilités, on entretient lesillusions sur ce qui fonctionne ou pas.On tait les insuffisances, on masque lesresponsabilités, on minore ce qu’il fautchanger. […] une exigence dans le discours poli-tique. Les Français veulent qu’on leurparle clairement. Que les réponsessoient limpides. Que l’on sache si l’onfait ou si l’on ne fait pas. Commentprétendre être francs avec eux si nousne le sommes déjà pas entre nous ?Choisir ses mots reste, en revanche, unimpératif pour ne pas heurter et, aufinal, nuire à l’efficacité du changementvoulu. J’ai, dans ce domaine, trop sou-vent méconnu cette exigence. Je re-grette, par exemple, que mon ambitionréformatrice dans le secteur fondamen-tal de la recherche universitaire ait pusouffrir de l’incompréhension provo-quée par ma manière d’interpeller troplibrement les chercheurs lors d’un dis-cours que j’ai prononcé à l’Élysée enjanvier 2009. Mon intention n’était pasde les provoquer, mais d’insister surl’ampleur des changements nécessaires.Faute d’avoir choisi les bons mots, j’aidonné le sentiment de les caricaturer,affaiblissant par là même mon action.

L’IMAGE VERSUS LES DÉFIS

Souvent, dans notre pays, on préfèrecomposer des slogans, des attitudes engénéral martiales, des postures toujoursau service d’une image plutôt que deconsacrer du temps à la réalité des défisà affronter.

SE LIMITER AUX PROPOSITIONS LES PLUS

FORTES ET UTILESLa meilleure façon de combattre la ca-ricature de nos adversaires sera d’être leplus pédagogue, le plus franc et le plusprécis possible. Il conviendra égalementde nous limiter aux propositions lesplus fortes et les plus utiles. L’époquen’est plus aux 110 propositions deFrançois Mitterrand ou aux projets qui,à vouloir embrasser toutes les problé-

matiques, n’en affrontent finalementaucune. Il conviendra aussi d’avoir le courage –car il en faudra – de refuser les com-promis qui au début rassurent tout lemonde et à la fin déçoivent chacun, etsurtout ne permettent pas de résoudreles problèmes français. Dans la situation vitale où va se retrou-ver notre pays, la question ne sera pasd’organiser le dialogue, fût-il social,mais de mettre en œuvre une actionvigoureuse seule à même de nous per-mettre de retrouver la croissance et leplein-emploi qui sont deux objectifsaussi crédibles qu’indispensables.

LA CONCERTATION DOITÊTRE CONSTANTE, QUASI

QUOTIDIENNE[…] le paritarisme et la concertation.La concertation est de plus en plusnécessaire dans le monde imprévisibleet violent qui est le nôtre. Mais il suffitde prendre la mesure du rôleprépondérant que jouent Internet et lesréseaux sociaux pour comprendre quele dialogue est impossible dans lesmêmes conditions qu’autrefois. Cesgrandes messes qui rassemblent, pourchaque organisation, trois délégués, leplus souvent inconnus du grand pub-lic, autour d’une table recouverte defeutrine, et qui consistent en mono-logues interminables et soporifiques, nesont plus du tout adaptées au mondequi est le nôtre.Durant ces séances, on ne discute pas.On attend que cela se passe. Quant auxdéclarations à la sortie, en réalité ellesont été préparées avant sans qu’il soittenu compte du contenu des débats. […] ce que l’on appelle le « dialoguesyndical » n’est le plus souvent qu’un di-alogue de sourds. Nous sommes restésà l’époque de la lutte des classes, à lapréhistoire des rapports sociaux dansnotre pays. […]Autrement dit, la concertation doit êtreconstante, quasi quotidienne, afind’éviter la mise en scène qui conduitchacun à adopter une posture, à jouerun rôle de composition plutôt qued’entrer de bonne foi dans la discus-sion.

LA « BOMBE » EXPLOSESi chaque fois que quelqu’un essaie deréfléchir à ce défi sérieusement il se voitopposer un mur de protestationsvertueuses, alors la « bombe » ne pourraqu’exploser. Il y a déjà eu beaucoup dedégâts. Nous avons déjà trop tardépour espérer maîtriser la situation.

CE N’EST JAMAIS LE BON MOMENT

Je regrette vivement de ne pas avoirtenu l’engagement que j’avais pris demettre en œuvre l’union civile pour leshomosexuels lors de mon quinquen-nat. Cela aurait évité bien des

polémiques inutiles. J’ai pensé alors, etsans doute à tort, qu’en période dedéflagrations économiques mondiales,l’heure n’était pas aux réformes socié-tales de ce type. Car, avec la criseéconomique, les risques de fracturedans la société sont encore plus vio-lents. Alors que le monde était au bord duprécipice, j’ai craint la réaction desFrançais se disant : « On perd nos em-plois, notre épargne risque de se volatiliser,nos banques sont en ruine, et pendant cetemps le Président se mobilise pour l’u-nion civile homosexuelle ! » L’argument ne manquait pas de force,sauf qu’à ce compte-là ce n’est jamais lebon moment…

CHOISIR LES PERSONNESAVEC QUI ON TRAVAILLE Dans ma propre famille politique, j’aipu mesurer cette tension à l’aune dessifflets qui ont accompagné AlainJuppé et François Fillon lors de notredernier congrès. Ces manifestationsm’ont gêné. D’abord parce qu’elles ontété mises injustement sur mon compte.Ensuite parce que je trouvais que nousne donnions pas une bonne image.Mais qu’y faire ? Quand des milliers depersonnes sont dans une salle et qu’ellesentendent un propos avec lequel ellesne sont pas d’accord, elles le disentbruyamment. Nous sommes en 2015, les gens pren-nent la parole comme et quand ils lesouhaitent. Je peux le regretter, mais lesbâillonner au sens propre comme aufiguré ne me semble pas une idée trèspertinente… Pour Alain Juppé, les sif-flets portaient sur ce qu’il disait. Sa per-sonne n’était nullement en cause. PourFrançois Fillon, c’était plus compliqué. […] J’ai peut-être commis une erreur.J’ai trop souvent pris les silences deFrançois Fillon comme autant d’acqui-escements. Souvent, au cours de nosrendez-vous, je l’interrogeais. Je lui de-mandais son avis. Je réfléchissais àhaute voix avec et devant lui. Et je merendais compte plus tard qu’il s’en étaitsouvent tenu à une prudente réserve. Jene pense pas que c’était pour se pro-téger, mais plutôt qu’il s’agissait des car-actéristiques d’un tempérament

complexe et plus secret que je ne l’avaisimaginé. Si c’était à refaire, je choisirais le mêmePremier ministre, car il a rempli sonrôle avec sérieux et responsabilité. […]Choisir les personnes avec qui l’on tra-vaille est beaucoup plus compliquéqu’on ne le croit. Le premier écueilconsiste à éviter de toujours garder lesmêmes afin de combattre le risqued’enfermement. Or c’est plutôt moninclination naturelle. Au fond, je suisun homme d’habitudes.

IDENTIFIER LE SERPENTCette curiosité pour les personnalités « différentes »m’a parfois amené à com-mettre des imprudences que je regretteaujourd’hui. Ce fut le cas avec PatrickBuisson. Une partie de mes « bons amis» et certains journalistes ont voulu don-ner à celui-ci une importance dansmon entourage qu’il n’a jamais eue. Ilest vrai que j’appréciais sa grande intel-ligence et sa capacité hors norme à s’en-gager dans des analyses prédictives engénéral cohérentes et souvent justes. Ilm’avait notamment impressionné en2005 en m’annonçant bien avant tousles autres, et à l’inverse des sondages del’époque, sa certitude que le « non » allait l’emporter au référendumde Chirac sur l’Europe. Il m’avait même dit : « Si je me trompe,je vous demande de ne plus jamais me re-cevoir ! » C’est dans ces circonstancesque j’ai voulu qu’il intègre mon équipe.Son utilité fut réelle, sans jamais êtreexclusive. Cependant, j’ai gravement sous-estimédes traits de son caractère qui auraientdû me mettre en garde. Je n’ai pasvoulu écouter ceux qui pensaient qu’il« sentait le soufre ». Je me suis trompé etj’ai été abusé. Encore aujourd’hui, il m’arrive de medemander comment j’ai pu me laisserduper par quelqu’un qui s’est révélé ca-pable d’enregistrer nos conversations, ycompris privées. Le pire étant que l’in-téressé n’a nullement pris conscience dela gravité de sa trahison. Si au moins ilavait reconnu : « J’ai fait une bêtise. Jem’en excuse. J’ai perdu pied. » Je ne dispas que je lui aurais pardonné, mais entout cas j’aurais tourné la page plusaisément.

Ces manifestations m’ont gêné. D’abord parcequ’elles ont été mises injustement sur moncompte. Ensuite parce que je trouvais quenous ne donnions pas une bonne image. Maisqu’y faire ? Quand des milliers de personnessont dans une salle et qu’elles entendent unpropos avec lequel elles ne sont pas d’accord,elles le disent bruyamment

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Le Constance Belle MarePlage est de nouveaupleinement opérationnel

après des travaux de rénovationet d’agrandissement qui avaientdébuté en mai dernier. Cet éta-blissement 5 étoiles dispose dé-sormais de 278 chambres, soit104 chambres prestiges, 149suites junior, 6 suites Deluxe, 18Villas ainsi qu’une Villa Prési-dentielle. Elle comprend cinqchambres, donnant sur l’océan etsur le jardin pour un séjour privéet personnalisé.Gert Puchtler, General Man-

ager du Constance Belle MarePlage, a fait ressortir que cetterénovation va au-delà d’uneremise à neuf. En effet, elles’aligne avec la stratégie dugroupe de consolider ses assisesdans la région. « Nous opéronsdans un univers dynamique et ilétait important pour nous deremettre l’hôtel au goût des exi-gences actuelles. D’un self-cateringbungalow, il y a 40 ans, le Con-stance Belle Mare Plage s’est

développé en un établissement 5étoiles au fil des années. Les in-vestissements dans la rénovationouvrent la voie à une nouvelle èrede l’hôtellerie de luxe dans l’océanIndien. À travers la passion quianime nos équipes, nous poursuiv-ons notre cheminement vers unservice d’excellence pour notreclientèle. »Outre l’architecture, le Leg-

end Golf Course du ConstanceBelle Mare Plage a égalementconnu une transformation. Re-dessinnée par l’architecte Rod-ney Wright, la rénovationcomprend l’aspect techniqueavec le rehaussement des trous etun système moderne d’irriga-tion, ainsi que l’aménagementpaysager qui met en valeur leslacs et les arbres endémiques sur

Constance Belle MarePlage dévoile ses nouveaux atouts

GAMMA-CIVIC CONSACREPLUS DE Rs3 MILLIONS AUXPROJETS SOCIAUX EN 2016

Rs 3 625 661 ! C’est le montant total que Gamma-Civic, à tra-vers Gamma Foundation, a remis à 11 ONG œuvrant pour laprotection des enfants et dans le domaine de la santé. La céré-monie de remise de chèques a eu lieu le mardi 22 novembre ausiège du Groupe à Coromandel en présence des représentants deces ONG. Les représentants des filiales de Gamma-Civic étaientégalement présents : Bernard Lan, General Manager de GammaMaterials Ltd ; Ravi Gutty, Vice-CEO de Gamma ConstructionLtd ; Fahmida Jeerooburkhan, Directrice de Gamma CorporateServices Ltd et Jacques Brune, Directeur général du groupehôtelier, Hilton. Pour Tommy Ah-Teck, Président de Gamma Foundation, ensoutenant les ONG, la compagnie démontre sa volonté de tra-vailler pour le bien-être des Mauriciens, en particulier des tout-petits et des personnes autrement capables. « Nous avons la ferme conviction qu’œuvrer pour l’avancement de lacommunauté, notamment à travers les plus jeunes, sera bénéfiquepour l’avenir de notre pays. La petite enfance touche beaucoupGamma Foundation et la plupart des projets que nous parrainonsconcernent la protection et l’intégration des enfants », soutientTommy Ah-Teck. « Il est indispensable aujourd’hui que nos en-fants soient bien encadrés dans un environnement sain, car demain,ce sont ces mêmes enfants qui inspireront à leur tour d’autre jeunes. »Les 11 ONG qui ont reçu leur chèque lors de la cérémonie dumardi 22 novembre sont les suivantes : l’Association AnouGrandi, l’Etoile du Berger, le Mouvement Jeunesse de Chebel,APSA International, Anglicare, SOS Village, (APRIM),SAPHIRE, l’Atelier Mo’zar, le Centre Joie de Vivre et Flamboy-ant Education Centre.

SETEC DÉSIGNÉ PARTENAIRETECHNIQUE DU DÉVELOPPE-MENT CAP TAMARINTrimetys Group a convenu un accord de partenariat techniqueavec Setec, groupe français d’ingénierie multidisciplinaire de laconstruction. Ce développement intervient dans le cadre de lamise en œuvre de Cap Tamarin, espace urbain intégré et mo-derne qui allie technologie, mixité des logements et une activitééconomique forte. L’accord mandate Setec sur tous les aspectstechniques et environnementaux pour la construction de CapTamarin, un des tout premiers projets de Smart City validés parles autorités mauriciennes. « L’expertise de Setec a été sollicitéepour que Cap Tamarin soit accompagnée au mieux dans la réalisa-tion de ses objectifs clés: proposer un développement urbain respon-sable conciliant les impératifs sociaux et environnementaux, visantnotamment la haute performance énergétique et l’utilisation opti-male de l’énergie solaire et l’économie en eau », soutient GeorgesTalbotier, CEO de Trimetys Group.

1300 EMPLOYÉS DE TERRADÉMONTRENT LEUR TÉNACITÉEncourager les employés à faire preuve de ténacité dans leurmétier. Tel est l’objectif de Terra qui a organisé, depuis avrildernier, divers ateliers de travail instructifs et ludiques auxquelsplus de 1000 employés ont participé. Le vendredi 18 novembrea eu lieu la cérémonie de clôture de l’Année de la ténacité aucours de laquelle une pyramide, construite par les employéspour illustrer leurs efforts et leur collaboration, a été dévoilée.Des tableaux peints par les employés étaient également exposés.Une vingtaine de séances comprenant des ateliers de cuisine, depeinture, de musique et de construction ont eu lieu. L’idée étaitd’inviter les différents corps de métiers au sein de Terra à ex-primer leur ténacité, qui est l’une des valeurs du groupe.

RÉNOVATION

L’union de la modernité et de la tradition. C’est le nouvel universdu Constance Belle Mare Plage après sa rénovation. Ce renouveauvise à insuffler un vent de fraîcheur sur tout ce qui a fait de l’éta-blissement hôtelier un symbole authentique de l’hospitalitémauricienne depuis sa création en 1975

Les Éditions du Corsaire vi-ennent de publier "PRINT-EMPS FRAGILES" qui retracela vie d'agent secret d'une de noscompatriotes qui a été au ser-vice de la cause alliée pendant laSeconde Guerre mondiale. Née à l'île Maurice en 1919,

Alix d'Unienville est partie trèsjeune pour la France. En 1940,lorsqu'éclate la Seconde Guerremondiale, elle n'a que vingt-et-un ans. Elle part à Londres avecsa famille car elle veut répondreà l'appel du Général de Gaulle.Elle se met au service de la causealliée et entre comme secrétaireau quartier général de deGaulle. Comme elle parlecouramment le français, elle est

tout de suite remarquée par lesservices anglais qui la recrutent.Elle suit un long entraînementau maniement des armes et ausaut en parachute. Elle est fi-nalement parachutée un soir de1944, quelque part en France,avec en sa possession une fortesomme d'argent destinée à laRésistance. Faite prisonnière quelque

temps plus tard, elle passera delongs mois dans les prisons alle-mandes, à Paris, avant de s'é-vader. Alix d'Unienville a étédécorée de la Légion d'Hon-neur, de la Croix de Guerre avecPalmes et de l'Ordre de l'Em-pire Britannique à titre mili-taire. Alix d'Unienville est

décédée l'année dernière à Paris. « Printemps Fragiles » est

disponible à la Librairie LeTrèfle, Les Arcades Currimjee àCurepipe, au prix de Rs 500.

L’histoire d’Alix d’Unienville contée dans ‘Printemps Fragiles’

VENDREDI 02 DÉCEMBRE 2016 | BIZWEEK | ÉDITION 12416D E B R I E F

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The Post Clearance Audit workshopwas declared open by the Director-General of the MRA, Sudhamo Lal,

on Monday in presence of Jun Tajima, Tech-nical Attaché, Post Clearance Audit of theWorld Customs Organisation (WCO),WCO facilitators, MRA Management Teamand members of the press.The Workshop is organized by the WCO

and is scheduled from Monday 28th No-vember to today 2nd December 2016. Morethan thirty delegates from countries of theEast and Southern Africa region are partici-pating in the Workshop. Post ClearanceAudit is regarded as an effective measure fortrade facilitation as well as compliance veri-

fication, in the face of growing internationaltrade.The Director-General of the MRA high-

lighted that the MRA Customs Departmenthas undergone major changes in terms of in-ternational trade best practices and extensiveusage of ICT (paperless Customs, SingleWindow, pre-arrival clearance, e-payment, e-auction and Deferred Payment). These ini-tiatives are also in line with theGovernment’s Vision of making Port Louis ahub for bunkering, seafood, transhipmentand cruise. Sudhamo Lal concluded bythanking the WCO for its unwavering sup-port in terms of capacity building of customsadministrations.

LA FONDATION JOSEPH LAGESSE RELOGE 11 FAMILLES À CHEMIN RAIL

Soutenir ceux qui en ont besoin et leur permettrede reprendre un meilleur départ dans la vie. C’estla démarche de La Fondation Joseph Lagesse quipoursuit son projet de relogement des familles deChemin Rail, dans le cadre du développementcommunautaire. La première phase de ce projet aété complétée en 2015 avec la construction dequatre maisons à Amaury. La Fondation JosephLagesse a procédé le jeudi 24 novembre au lance-

ment des travaux de construction pour les 11 maisons restantes à Chemin Rail.Membres des familles bénéficiaires et l’équipe de la Fondation Lagesse étaientprésents pour célébrer ensemble l’aboutissement de ce projet. Un arbre a été sym-boliquement mis en terre afin de marquer ce renouveau qui s’annonce pour cesfamilles.À l’origine du projet de relogement, 15 maisons étaient prévues. Dans un premiertemps, une maison de 39 m2 et trois de 58 m2 ont été construites à Amaury et lesclés remises aux habitants bénéficiaires en 2015. La deuxième phase du projet àChemin Rail au coût de Rs 25 M, consiste en la construction de 11 maisons. Lecoup d’envoi des travaux de construction est prévu à la mi- janvier 2017.

VILLAS VALRICHE ENTAME LA 2E PHASE DESON PLAN D’AIDE SOCIALE

Maîtriser les qualités hôtelières inhérentes àl’entretien de villas de luxe et donner les outilsnécessaires pour interagir avec une clientèle in-ternationale exigeante. Tel était l’objectif d’uneformation proposée par Villas Valriche à unpanel de femmes de la région de Bel Ombre.Durant 24 sessions de cinq heures dispenséespar la Heritage Training Academy, ces femmesont reçu une formation théorique et pratiquetant sur l’aspect technique de l’entretien d’une

villa privée ou hôtelière, que sur la connaissance touristique de Maurice et l’exercicede la relation clientèle. Huit des participantes à cette formation ont reçu leurs certi-ficats le jeudi 17 novembre 2017 à l’occasion d’un cocktail qui s’est tenu au Her-itage Golf Club du Domaine de Bel Ombre. Une attention particulière est également portée à la promotion du sport et de sesvaleurs au travers des talents de la région.

NOËL SOUS LE SIGNE DE LA SÉDUCTION AVEC LES PARFUMS VERSACE

Des fragrances envoutantes, intenses, difficiles àoublier… C’est la promesse que fait Versace encette fin d’année avec ses parfums Eros, pourfemmes et pour hommes, ainsi que Dylan Blue.Ces trois parfums ont été présentés par CharlotteLafon, formatrice et experte en parfum de Versace,le samedi 26 novembre à Cocoon - L’Atelier desSens au Caudan Waterfront. Les clients VIP de la

boutique étaient conviés à ce cocktail pour découvrir les senteurs de ces parfums dela marque mythique italienne Versace. Le parfum Versace Eros pour femmes existe en eau de toilette mais aussi en eau deparfum dans des flacons de 30 ml, 50 ml et 100 ml. L’eau de toilette Versace Erospour hommes est disponible en flacons de 50 ml et 100ml. Quant à l’eau de toiletteDylan Blue de Versace, il existe en logement de 50ml et 100 ml ainsi qu’en deostick de 75 ml.

EMMANUEL D’HOTMAN SE PRÉPARE POUR LE CHALLENGE D’OMAN

Emmanuel d’Hotman, le champion mauricien duRed Bull Car Park Drift, sera sur la piste de la fi-nale internationale de cette épreuve vendrediprochain à Oman. C’est sur les quais du port deplaisance Sultan Qaboos d’Oman qu’aura lieu cettefinale spectaculaire, entre les champions de RedBull Car Park Drift de onze pays. Le premier pas-sage est prévu à 14h30 et la fin de l’épreuve vers16h30.

Le niveau de la compétition sera à nouveau très élevé. Les pilotes qu’affrontera Em-manuel d’Hotman disposent d’une plus forte expérience, mais aussi de voituresbeaucoup plus performantes et qu’ils maîtrisent parfaitement car ils les conduisentrégulièrement. Le pilote mauricien utilisera une voiture de drift de location et serendra à Oman quelques jours avant la finale afin de faire une prise en mains duvéhicule.

MRA hosts PostClearance Audit workshop

INITIATIVE

A L’OCCASION du Sommet de la Fran-cophonie, qui s’est tenu à Madagascar les 26et 27 novembre, le Secrétaire général de laCommission de l’océan Indien (COI), MadiHamada, s’est longuement entretenu avecMichaëlle Jean, Secrétaire générale de l’Or-ganisation internationale de la Francophonie(OIF). Il a également rencontré AndréVallini, président en exercice du Conseil de laCOI et Secrétaire d’Etat français chargé duDéveloppement et de la Francophonie.Lors de son entretien avec Michaëlle Jean,

le 28 novembre 2016, le Secrétaire général dela COI et son homologue de l’OIF ont fait lepoint sur la feuille de route adoptée par leschefs d’Etat et de gouvernement réunis dansla capitale malgache. Pour Michaëlle Jean, ceSommet d’Antananarivo était aussi « le Som-met de l’Indianocéanie ». Elle signifiait ainsiles convergences de vue qui prévalent entrel’OIF et la COI, « seule organisation intergou-vernementale d’Afrique exclusivement fran-cophone » comme l’a rappelé Madi Hamada.

La Secrétaire générale de l’OIF a insistésur la mise en œuvre de la stratégieéconomique de son organisation et sur lacontribution que pourrait apporter la COIdans le domaine de l’économie bleue commede l’entrepreneuriat des femmes et des jeunes.Le 25 novembre, Madi Hamada a été reçu

par le président du Conseil de la COI, AndréVallini. Les deux responsables de la COI ontévoqué les principaux dossiers en cours dansl’organisation régionale. Ils ont notammentconvenu que se tiendrait dans le courant dumois de février 2017 le prochain conseil de laCOI qui sera également le dernier del’actuelle présidence française.Lors de son déplacement à Madagascar,

Madi Hamada a également rencontré Jean-Marc Châtaignier, Directeur général déléguéde l’Institut de recherche pour le développe-ment (IRD), au sujet de la mise en œuvre duprojet de Grand Observatoire de l’océan In-dien.

La COI et l’Indianocéanie ausommet de la Francophonie

The Mauritius Revenue Authority (MRA) Regional TrainingCentre (RTC) is presently hosting a Workshop on Post Clear-ance Audit (PCA) at the MRA Customs House, Mer Rouge

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Le grand rendez-vous annuel du mondeindustriel s’est tenu du 24 au 27 no-vembre 2016, en marge du 16ème

Sommet de la Francophonie, à Antana-narivo. L’Union des Chambres de commerceet d’industrie de l’océan Indien (UCCIOI)a réuni au Salon de l’industrie de Madagas-car, pour la première fois, l’ensemble desChambres de commerce et d’industrie (CCI)de la sous-région sur un même stand, per-mettant ainsi d’informer le public sur les op-portunités d’affaires des territoires couvertspar l’organisation de coopérationéconomique, les services offerts par les CCIet les projets qu’elles mettent en œuvre, sousl’égide de l’UCCIOI, dans le but de faciliterles relations d’affaires entre les entreprises del’océan Indien. Lors de la journée économique du Som-

met de la Francophonie, ouverte parMichaëlle Jean, Secrétaire générale de l’OIF,

l’UCCIOI a animé une conférence intitulée:« Industrie, économie circulaire et développe-ment durable dans l’océan Indien ». Les dis-cussions qui y ont été menées ont faitressortir la nécessité de mobiliser le secteurprivé régional et les autorités compétentespour travailler sur la mise en place de cadresréglementaires complémentaires sur le trans-port des déchets dans la sous-région. Unetelle démarche permettrait d’aller vers uneréelle gestion optimisée dans l’océan Indien.L’UCCIOI a saisi l’occasion du Sommet

de la Francophonie pour tenir des séances detravail avec plusieurs agences du réseau del’OIF, notamment avec Jean-Paul Gaude-mard, recteur de l’Agence universitaire de laFrancophonie (AUF), Kako Nubukpo, Di-recteur de la Francophonie économique etnumérique ou encore Marie-Claude Drouin,Secrétaire générale du Réseau normalisationet Francophonie.

ORGANISATION INTERNATIONALE DE LA FRANCOPHONIE

Vers une coopération au service du

développement régional

LANCEMENT OFFICIEL DE METAFORM

Le vernissage de METAFORM, exposition d’objets d’art placée sous le signe del’évolution, l’innovation et la transformation, a eu lieu le jeudi 24 novembre à laMezzanine de Rogers House à Port-Louis devant un parterre d’invités. Cetévénement coïncidait avec le lancement officiel de la société Rogers Capital,unique mécène sur ce projet, initié et monté par THE THIRD DOT. L’exposi-tion qui est ouverte gratuitement au grand public durera jusqu’au 15 décembreprochain.Dans son discours de circonstance, Kabir Ruhee, Managing Partner de RogersCapital – Technology Services, a rappelé le point commun qui relie cette exposi-tion, unique en son genre, aux valeurs de Rogers Capital. « Le hasard a vouluque nos chemins croisent celui de THE THIRD DOT, le curateur de cet événement.La similitude de nos desseins couplée à notre leitmotiv chez Rogers Capital, qui est de‘keep evolving’, nous a séduits et est la quintessence de cette exposition », a fait ressor-tir Kabir Ruhee.Cette exposition, qui met en lumière 40 œuvres de 27 artistes mauriciens et dela diaspora océan Indien, est ouverte gratuitement au grand public et ce,jusqu’au 15 décembre prochain. L’exposition se tient pour rappel à la Mezzaninede Rogers à Rogers House, Port-Louis.

ENL MET UNE NAVETTE GRATUITE À LA DISPOSITION DE SES EMPLOYÉSCe week-end, le pays vivra à l’heure de Porlwi by Light. La capitale se parera deses plus belles couleurs pour se laisser admirer. ENL, co-sponsor de l’événement,intervient pour permettre à ses équipes de profiter du festival en famille et entoute sérénité, sans avoir à se soucier de l’embouteillage ni du parking. Legroupe leur propose des navettes gratuites à partir de ses centres commerciaux àBagatelle et à Riche Terre.« ENL est sponsor du festival Porlwi by Light pour la deuxième année consécutive.Nous sommes heureux de nous associer à cette manifestation culturelle qui se met auservice d’une cause, à savoir, la régénération de Port-Louis. Nous la soutenons finan-cièrement certes mais aussi dans l’action, en encourageant nos équipes à profiterpleinement du festival. Nous leur donnons ainsi la possibilité de faire de Porlwi byLight une occasion de sortie familiale », explique Hector Espitalier-Noël, ChiefExecutive Officer d’ENL.Pour cette deuxième édition du festival Porlwi by Light, ENL et sa filiale Rogerssont co-sponsors du Jardin de la Compagnie. Ce jardin riche en histoire est ap-pelé à se métamorphoser sous la férule de la plasticienne, Nirveda Alleck, en unlieu où l’homme sera confronté à son propre reflet. La création est inspirée ducélèbre triptyque du peintre néerlandais Jerôme Bosch, le « Jardin des Délices ».

UNE EXPÉRIENCE de con-duite unique à bord de la toutedernière Jaguar F-PACE, la F-Type, ainsi que les dernièresXE, XF et XJ. C’est ce à quoi leconstructeur a convié ungroupe de ses clients mauricienset internationaux de l'Afriquesubsaharienne. Les pilotes onteu l’opportunité de mettre àl’épreuve les véhicules Jaguarsur circuit fermé, une plate-forme de dérapage et une pistede course. Au menu de cettejournée riche en sensations

fortes à Boekenhoutskloof :conduite de précision, dérapagecontrôlé et vitesse.D’ailleurs, l'un des pilotes

mauriciens, Wesley Elie, ne taritpas d’éloges à l’événementunique auquel il a eu la chancede faire partie. « L’expériencevécue avec Jaguar PerformanceArt Tour a été pour moi très en-richissante. Avoir l’opportunitéd’essayer des véhicules sur unepiste était exceptionnel car nousn’avons pas cette chance à Mau-rice. De plus, pouvoir conduire

des voitures telles que la Jaguar F-Type V6 et V8, la Jaguar XE-R,la Jaguar XF-R et la F-Pace R encompagnie d’un pilote expéri-menté, m’a permis de mieux com-prendre des techniques deconduite. Je remercie Axess dem’avoir permis de vivre cette ex-périence. C’était un partage entrefans de belles voitures », partageWesley.Nigel Clarke, directeur des

ventes de Jaguar Land Rover,ajoute : « L'île Maurice est unmarché important pour nous et

nous investissons toutes nosressources pour assurer un serviceencore meilleur à nos clients. Le

Jaguar Art of Performance Tourcadre parfaitement avec cettephilosophie. »

Des Mauriciens au Jaguar Art of Performance Tour à Pretoria

C’est à l’invitation de l’Organisation internationale de laFrancophonie (OIF) que l’Union des Chambres de com-

merce et d’industrie de l’océan Indien (UCCIOI) a mobiliséles chambres de commerce et des opérateurs des Co-mores, de Madagascar, Maurice, Mayotte, La Réunion,

Seychelles et Djibouti pour participer au Salon de l’indus-trie de Madagascar

VENDREDI 02 DÉCEMBRE 2016 | BIZWEEK | ÉDITION 12418D E B R I E F

Page 19: GLOBAL BUSINESS PLUS DE 30 000 SOCIÉTÉS ONT ... - bizweek.mu · ÉDITION 124 – VENDREDI 02 DÉCEMBRE 2016 L’HEBDOMADAIRE ÉLECTRONIQUE GRATUIT DES REGRETS ET DES ERREURS ...

US President-elect Donald Trump haspromised to abandon the Trans-Pa-cific Partnership (TPP) trade deal as

soon as he takes office. The TPP, signed by 12countries in February, covers 40% of theworld's economy. But all 12 nations need toratify it, and Mr Trump’s comments suggestthat simply won't happen. Outgoing US Pres-ident Barack Obama treated trade deals as apriority, but US opponents have characterisedthe TPP as a secretive deal that favoured bigbusiness and other countries at the expense ofjobs and national sovereignty. The memberstates are the US, Japan, Malaysia, Vietnam,Singapore, Brunei, Australia, New Zealand,Canada, Mexico, Chile and Peru.The pact aims to deepen economic ties be-

tween these nations, slashing tariffs and fos-tering trade to boost growth. Members hadalso hoped to foster a closer relationship oneconomic policies and regulation. The agree-ment was designed to potentially create a newsingle market, something like that of theEU.The 12 countries have a collective popu-lation of about 800 million - almost doublethat of the European Union's single market.The 12-nation would-be bloc is already re-sponsible for 40% of world trade. The dealwas seen as a remarkable achievement giventhe very different approaches and standardswithin the member countries, including envi-ronmental protection, workers' rights and reg-ulatory coherence - not to mention the specialprotections that some countries have for cer-tain industries. And that's why the prospect ofthe US pulling out is being seen as such a blowfor those who signed up.Most goods and services traded between

the countries are named in the TPP, but not all

tariffs - which are taxes on imports - weregoing to be removed and some would takelonger than others. In all, some 18,000 tariffsare affected. For example, the signatories saidthey would either eliminate or reduce tariffsand other restrictive policies from agriculturalproducts and industrial goods. Under theagreement, tariffs on US manufactured goodsand almost all US farm products would go al-most immediately. On textiles and clothing,they would be removing all tariffs, but whilethe US Trade Representative said most wouldbe removed immediately after the deal is rati-fied, "tariffs on some sensitive products will beeliminated over longer timeframes as agreed bythe TPP Parties".They had agreed that free trade in services

would be quite a good thing, and in someareas, they were going to liberalise trade. Thefull text of the TPP agreement - which runsto 30 chapters - can be read here. And you canfind more on the specific industries involvedhere.It began with the P4 trade agreement be-

tween just four nations - Brunei, Chile, NewZealand and Singapore - that came into effectin 2006. That deal removed tariffs on mostgoods traded between the countries, promisedto cut more and also to co-operate on wider is-sues such as employment practices, intellec-tual property and competition policies.Plenty of people will be happy if the TPP

never sees the light of day. Critics argued it wasa not-so-secret gambit to keep China at bay -it is not part of the TPP. For its part, Chinagave the TPP a cautious welcome but couldbe the big winner of the TPP failing. Otherssaid it would pave the way for companies tosue governments that change policy on, say,

health and education to favour state-providedservices. The TPP was also seen as intensifyingcompetition between countries' labour forces.But the biggest criticism has been of what

the campaigners allege were secretive negotia-tions, in which governments were said to beseeking to bring in sweeping changes withoutvoters' knowledge. Defenders say the reasonthe negotiations were not made public was be-cause there was no formal agreement on them.The Transatlantic Trade and Investment Part-nership, now generally known as TTIP, is adeal to cut tariffs and regulatory barriers totrade between the US and member states ofthe EU. Negotiations here are at an earlierstage.That has become the pertinent question

since Donald Trump's election win. The textof the agreement has to be signed and thenratified by all 12 signatories. Details of howthe deal will be implemented would be arguedout in individual countries' legislatures. Totake effect, the deal has to be ratified by Feb-ruary 2018 by at least six countries that ac-count for 85% of the group's economicoutput. And this means that Japan and the USwill need to be on board. But Mr Trump'scomments suggest Congress will be directedto clearly reject it - if they get to vote on it atall. Some countries, including New Zealand,have suggested some sort of deal may be pos-sible without the US. There has been loosetalk of changing some of the conditions to letMr Trump approve it without losing face. Butgiven the rhetoric coming out of Trump Tow-ers, that looks unlikely.And Japan's PrimeMinister Shinzo Abe has said a TPP withoutthe US - and its market of 250 million con-sumers - would be "meaningless".

Report prepared by Nishal BabooramIsland Premier Foreign Exchange(www.iptfx.com)

E C O N O M I C N E W S

MAURITIUS RUPEE One more week of dollar strength with priceshovering at levels close to MUR 36.10. TheEuro maintained its poor performance thoughsellers got little relief above MUR 38.00. Wehave seen busier weeks in terms of data re-leases though, at the time of writing, non-farmemployment data is still to be released. Nextweek sees the ECB take centre stage with newrate announcement and more regarding mone-tary policy. Markets will eagerly await com-ments from president Draghi in the wake ofthe US elections. Well until then, enjoy theweekend….

VENDREDI 02 DÉCEMBRE 2016 | BIZWEEK | ÉDITION 124 19M A R K E T

TPP: What is it and why does it matter?

A TYPE of unconventional oil found inshale formations. Shale oil can refer to twotypes of oil. It may refer to crude oil that isfound within shale formations, or to oil thatis extracted from oil shale. Oil shale is a typeof sedimentary rock that has low permeabil-ity, and which has bituminous-like solidsthat can be liquefied during the extractionprocess.When the price of oil first started to de-

cline, we heard that shale oil companiesneeded to sell oil at $60 to continue to makea profit. Then, that number dropped to $50a barrel. Every time the price of oil droppedfurther into uncharted territory, the figure

needed for shale oil producers to make aprofit apparently dropped as well. Now,there are claims that shale oil is profitable at$30 a barrel. The truth is that there is no oneprice at which the U.S. shale industry is prof-itable. Whether or not a company can makea profit on a barrel of oil depends on a hostof different variables such as its operating ex-penses, the severance tax charged by thestate, the interest it must pay on its loans,ease of oil recovery, and the drilling and com-pletion costs of its particular wells.When these (and other) factors are taken

into account, only about 1% of shale oil inthe Bakken area of North Dakota seems to

be profitable at $30 a barrel. This is not to di-minish the extremely important technologi-cal advances that have occurred in the shaleoil field since 2006. In just ten years, manyshale companies cut expenses and increasedthe amount of oil recovered such that theiroperations could be profitable at a price of$60 a barrel. Depending on the companyand the ease of recovery, some operations areprofitable at $40 or $30 a barrel. But just be-cause the cost of recovering shale oil has de-clined steadily over the past ten years, doesnot mean this trend will continue. In fact,there are some indications that easily recov-erable shale oil is actually drying up.

In that case the downward trend in thecost of drilling and operating a shale oil wellwill soon be reversed and we could see in-creasing rather than decreasing costs – de-spite recent technological advances. Shale oilis not a monolithic force in the oil market.What pundits commonly refer to as “the shaleoil industry” is really a multitude of compa-nies making decisions based on what is bestfor themselves and their shareholders. Justbecause a few companies are profiting fromoil they sell at $30 per barrel is no indicationthat “shale oil” as a whole will make a come-back as soon as oil prices climb back to the$40 or $50 a barrel mark.

C O M M O D I T Y N E W S

A reversal...soon?