L’ENJEU DU TRI EN HABITAT COLLECTIF COLLECTE SÉLECTIVE DES EMBALLAGES MÉNAGERS
L’ENJEU DU TRI EN HABITAT COLLECTIF
COLLECTE SÉLECTIVEDES EMBALLAGES MÉNAGERS
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27 KGD’EMBALLAGES SONT TRIÉS PAR HABITANT EN UN AN, EN MILIEU URBAIN
Performances de tri des Français selon les milieux où ils résident :
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22,5 %DES PERSONNES VIVANTEN HABITAT COLLECTIF CONSIDÈRENT QUE TRIER N’EST PAS UN GESTE FACILE
« Trier n’est pas un geste facile » pour :
QUELQUES REPÈRES
L’HABITAT COLLECTIF EN CHIFFRES
Source : synthèse de 32 baromètres locaux, OpinionWay, 2009 Source : Eco-Emballages, 2009
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26 % mal informés
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26 % DES PERSONNES VIVANT EN HABITAT COLLECTIF
SE DISENT MAL INFORMÉES SUR LE TRI
(MOYENNE NATIONALE : 18 %)
11 millionsD’APPARTEMENTS EN FRANCE
47,1 %DES HABITANTS EN MILIEU URBAINDÉCLARENT TRIER LEURS DÉCHETS D’EMBALLAGES
Source : synthèse de 32 baromètres locaux, OpinionWay, 2009
Source : synthèse de 32 baromètres locaux, OpinionWay, 2009
1 Français sur 6RÉSIDE EN HABITAT SOCIAL
65 %DES LOGEMENTSSOCIAUX SONT ÉQUIPÉS POUR LE TRI
68 %DES ORGANISMESSOCIAUXONT AU MOINS DEUX TYPES DE DISPOSITIF DE TRI DIFFÉRENTS SUR LEUR PATRIMOINE
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Taux d’équipement:
Source: USH et Eco-Emballages, 2008
Source: Eco-Emballages, 2008
Les équipes d’Eco-Emballages mettent à disposition des maîtresd’ouvrage, des exploitants et des collectivités locales leur exper-tise dans le domaine de l’optimisation (aspects techniques, économiques, juridiques et de communication).
Un chef de projet national habitat collectifSa mission est de capitaliser et de diffuser les meilleures pratiquesauprès des multiples acteurs de la gestion des déchets en habi-tat collectif. Il manage une équipe de spécialistes en région,anime un module d’optimisation en habitat collectif pour les responsables de la gestion des déchets, produit et renouvelle lesoutils métier et organise des rencontres d’acteurs.
Un panel de services■ Un module « réussir l’optimisation en habitat collectif » pour
manager son projet de territoire■ Un module d’information des gardiens d’immeubles pour leur
donner les clés d’une bonne gestion des déchets■ Une formation des ambassadeurs du tri pour leur donner les
meilleurs outils de conviction■ Un soutien à l’embauche des ambassadeurs du tri par les
bailleurs et les associations pour répondre à leurs besoins spécifiques
■ Un logiciel de diagnostic des locaux poubelles, e-collectif, pouraider à la prise de décision
■ Des visites de centres de tri et journées d’information organi-sées avec les associations régionales HLM pour mobiliser etancrer localement les partenariats
■ Un forum biennal d’Eco-Emballages et de l’Union sociale pourl’habitat (USH) pour capitaliser les bonnes pratiques
Vos référents en régionResponsables régionaux, chefs de secteurs et responsables decommunication locale accompagnent les collectivités dans l’op-timisation des dispositifs de tri et de communication spécifiquesà l’habitat collectif. Ils contribuent à faire émerger des solutionsadaptées, faciles d’usage, dans l’objectif de gagner en qualitéet en tonnage tout en maîtrisant les coûts.
« Le Grenelle de l’environnement a renforcé la prise de conscience de l’ensemble des parties prenantes et de l’opinion publiquesur la nécessité d’agir vite et efficacement en faveur d’une société plus durable.Trier plus et mieux les déchets en habitat collectif rejoint à doubletitre les enjeux du Grenelle : parce qu’il s’y trouve beaucoupd’emballages, qui, grâce au tri,peuvent devenir de la nouvellematière première ; parce que ce geste est un formidable vecteur de lien social et de créationd’emplois. Avec une énergie qui ne cesse de se renouveler, Eco-Emballages accompagne au quotidien les acteurs du tri en habitat collectif : les collectivités,les bailleurs sociaux, les syndics de copropriétés, les associationspour qu’ils proposent ensemble un service de qualité, simple d’usage, concerté et au meilleur coût. » 02
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ÉRIC BRAC DE LA PERRIÈRE Directeur général d’Eco-Emballages
L’OFFRE DE SERVICES ECO-EMBALLAGES
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UN CONSEIL PERSONNALISÉ
LES LEVIERS■ Identifier les besoins de l’habitant
et ses attentesConnaître et entretenir les motivations de l’habitant-trieur, adapter les choix techniques.
■ Aider le bailleur à s’investir dans la qualité de serviceS’assurer que les dispositifs de précollecte se placentdans un bon rapport gestion/coût, contribuer à lamaîtrise des charges et œuvrer à la qualité de service.
■ Engager une collectivité dans une démarche projet de qualitéAssurer le traitement équitable de la totalité du territoire,corriger, améliorer et encourager à une bonne maîtrisedes coûts.
L’ENJEUConnaître et mobiliser les acteurs pour que le système de tri soit adapté aux besoins des habitants, du gestionnairede l’immeuble et de la collectivité.
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01UN PARTENARIAT INDISPENSABLE
vMOBILISER LESACTEURS POUR QUE LE SYSTÈME DE TRI SOIT EFFICACEET ADAPTÉ AUXENJEUX DESPARTENAIRES.
LA COMMUNAUTÉ URBAINE DE BORDEAUX (CUB), SITE VITRINED’ECO-EMBALLAGES, REGROUPE27 COMMUNES POUR UNEPOPULATION DE 707000 HABITANTS.ELLE RÉALISE LA COLLECTE DES DÉCHETS EN RÉGIE ETACCOMPAGNE LES BAILLEURS DANSL’AMÉLIORATION DE LA GESTIONDES DÉCHETS EN HABITAT COLLECTIF.
wQuel est votre poste actuel etvotre parcours au sein de la CUB?J’ai débuté ma carrière en tant qu’agent de collecte,puis agent de maîtrise pendant
plus de dix ans. J’ai évoluéensuite vers un poste deresponsable des ambassadeursdu tri. Le nombre de demandesdes bailleurs pour améliorer le tri dans les immeubles augmentantdepuis plusieurs années, j’ai été nommé interlocuteurunique pour les bailleurs en 2003. Je suis le référent pour tous les projets liés à lagestion des déchets en habitatcollectif et apporte des conseilstechniques aux bailleurs lors de la réalisation des projets, du choix du dispositif à la mise en place des mobiliers.
wAvec qui êtes-vousquotidiennement en contact, et pourquoi ? En interne, je suis l’interface entre les services collecte, voirie,urbanisme, communication et la direction opérationnelle de l’environnement. Mes contacts extérieurs sontnombreux. En 2009, j’ai eu près de 360 contacts avec
syndics privés, bailleurs sociaux,promoteurs, architectes. Cela permet de centraliser lesdemandes des services de la CUBet de simplifier les démarchespour les partenaires extérieurs.
wQuels documents ouconnaissances mettez-vous à disposition ? Nous suivons les projets des bailleurs depuis le début.Nous leur fournissons le guideAccompagner, qui précisenotamment la taille des bacsnécessaire. Pour les projets debornes enterrées, nous avonscréé le guide Implanter,qui reprend tous les conseilstechniques dont ont besoin les bailleurs et architectes. Par ailleurs, lors de la mise en service des bornes enterréesou semi-enterrées, nous signonsune convention avec le bailleur. C’est cette convention qui acteles responsabilités des différentspartenaires, et qui donne le feuvert pour la collecte.
TROIS QUESTIONS À
MICHEL HAGETResponsable celluleproximité de laCommunauté urbaine de Bordeaux (CUB),interlocuteur unique des bailleurs
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« Oui, mais chez moi c’est paspareil », entend-on souvent dès lors qu’il s’agit d’envisa-ger une situation de tri en habi-tat collectif. C’est en effetl’une des difficultés de la planifi cation d’un schémaorganisationnel : un dispositiftechnique n’est pas corrélé àune situation type. Le schémaci-contre expose les possi bilitéstechniques.On a longtemps paré au pluspressé, et mis en place ce qui était un dispositif donnécomme optimal, sans néces-sairement avoir les moyens de
L’ENJEUFournir aux habitants un dispositif de tri accessible et bien aménagé,permettre aux personnels de proximité une bonne gestion des déchets et assurer une collecte aisée aux rippeurs.
DES AMÉNAGEMENTS POUR BIEN TRIER
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LES LEVIERS■ Établir un diagnostic
Faire appel à un bureau d’études ou utiliser le logiciel E-collectif pour établir un diagnostic: recueillir les donnéestechniques concernant la collecte et la précollecte.
■ Avoir une vision globale pour construire une stratégieAvoir une connaissance des dispositifs techniques sur latotalité du territoire, définir des critères de priorité, identifierles actions techniques et de communication à menerquartier par quartier, en fonction des critères partagés.
■ Construire un plan d’actions détailléMettre en œuvre le plan d’actions défini avec Eco-Emballages et communiquer à chaque étape en fonction des enjeux.
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concerter toutes les parties prenantes pour leur permettreune réelle appropriation.Depuis quelques années, ledéploiement des conteneursenterrés, dispositif complexe, a permis de consolider des partenariats par la signature de conventions précises quidétaillent accord et par tagedes responsabilités. Aux niveauxnational et local, le partenariatqu’Eco-Emballages a contractéavec l’Union sociale pour l’ha-bitat (USH) favorise les prises dedécision concertées. Reste queles solutions en milieu urbaindense sont peut-être aussi à chercher dans des locauxmutualisés et, donc, dans dessolutions qui dépassent la strictemodalité de collecte desdéchets.
vL’OBJECTIF EST DE FOURNIR AUX HABITANTS UN DISPOSITIF DE TRI ACCESSIBLE ET BIEN AMÉNAGÉ.
Locaux Locaux Abris Apport volontaireintérieurs extérieurs bacs de proximité
Petit collectif calme
Petit collectifsensible
Collectif dense, ancien et calme
Collectif dense, ancien et sensible
Collectif dense ANRU
GRILLE D’AIDE AU CHOIXDE DIFFÉRENTES SOLUTIONS TECHNIQUES
Sans trappes
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ANGERS LOIRE MÉTROPOLE (ALM)REGROUPE 31 COMMUNES ET 265000 HABITANTS.L’AGGLOMÉRATION S’EST LANCÉE DANS UNE DÉMARCHE PERMANENTEDE PROGRÈS, EN ADAPTANTNOTAMMENT SES DISPOSITIFS DE COLLECTE AUX ZONES D’HABITAT COLLECTIF.
wQuel a été le contexte dedéploiement des conteneursenterrés sur votre territoire?Depuis 2005, ALM est engagée dans une politique de développement de la collecte par conteneurs enterrés,notamment dans l’habitatcollectif pour y développer le tri,améliorer la propreté, limiter lesincendies et améliorer le travail
des rippeurs. Les trois flux sontassociés : ordures ménagèresrésiduelles (OMR), emballages,verre, à une distance maximalede 100 mètres des immeubles. Des conventions sont concluesavec les bailleurs : pour lesopérations de renouvellementurbain, ALM prend à sa charge le coût des conteneurs, et lebailleur le coût du génie civil. Pour les opérations neuves, latotalité du coût est à la charge de l’aménageur ou du bailleur.
wQuels bénéfices en avez-voustirés? Avez-vous de bons résultats?Cette opération donne de bonsrésultats en habitat collectif: avecplus de 300 conteneurs mis en placepour le tri, autant pour le verre etprès de 500 pour les OMR, nousobtenons une nette augmentationdu tri avec des qualitéscomparables à ce qu’on peutobserver ailleurs en porte-à-porte.Pour les bailleurs, cela s’estaccompagné d’une diminution des charges avec la suppression des locaux poubelles et du service de répurgation. Les habitants sont aidés par les ambassadeurs du tri (ADT) d’ALM.
wQuelles suites donnez-vous à cette démarche?Pour répondre à une fortedemande, nous avons mis en place un budget d’un million d’euros par an pour l’achat de conteneurs. Des quartiers entiers sont prévusavec ce type de collecte.La récente enquête desatisfaction, menée en 2010 avec Eco-Emballages, a montré que ce dispositif étaitparticulièrement bien appréciépar la population.
TROIS QUESTIONS ÀGILLES MAHÉVice-président en charge de l’environnement et du développement durable d’Angers LoireMétropole (ALM)
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>>> DES AMÉNAGEMENTS POUR BIEN TRIER
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LE SERVICE GENNEVILLIERS PROPRETÉ GÈRE POUR CETTE VILLE DE 42000 HABITANTS, À FORT TAUX D’HABITAT VERTICAL, LACOLLECTE DES DÉCHETS, LE PARC DE CONTENEURS, LA PROPRETÉURBAINE AINSI QUE LES AIRES DE JEUX.
w Quel a été le contexte de déploiement d’E-collectif sur votre territoire?Nous voulions avoir un état deslieux clair sur l’habitat collectif,fortement représenté àGennevilliers avec un tauxd’habitat vertical de 75 %.L’étude d’optimisation ad’emblée intégré un focus surl’habitat collectif. Nous voulionssolidement étayer notreconnaissance terrain : surdotationdu flux d’ordures ménagèresrésiduelles (OMR), fluxgénéralement séparé ; problèmed’accès aux locaux, fermés le soirpour des questions de sécurité.
w Concrètement, comment avez-vous procédé?Nous avons fait réaliser l’enquête par un bureau d’études, à qui nous avons demandé de formernos ambassadeurs du tri (ADT) pour qu’ils réalisent eux-mêmesl’audit des 510 locaux. L’étude a eu lieu sur deux mois et demi en 2009. Tous les locaux,ainsi que leurs abords, ont étérecensés, photographiés, la présence ou absence designalétique, le contenu des bacsrelevés. En termes de temps
GENNEVILLIERS ;
TROIS QUESTIONS À
FARID OUAHYOUNE Responsable du pôle déchets à Gennevilliers Propreté
passé, trois ADT au maximum y ont travaillé à temps plein ; en matière de supervision, j’y ai consacré en moyenne un jour par semaine.
w Quelles suites avez-vous donné à cette étude?L’engagement d’une démarchepartenariale avec les bailleurs a présidé au choix de laréalisation d’un audit externe. Les résultats de l’étude ont été présentés aux bailleurs. Les deux leviers principaux pourl’habitat collectif ont pu êtreargumentés et intégrés dans un plan d’actions partagées et un nouveau marché decollecte : la révision de la dotationdes OMR et l’externalisation desflux avec réaffectation des locauxpour la gestion des encombrants. Nous avons redoté une barre de 500 logements mi-2010 et mis en place des conteneursenterrés sur une résidence de 135 logements. Les premiersrésultats sont très encourageantspuisque le tri (hors verre) a progressé de 135 %.
vFOURNIR LES BONNESINFORMATIONS ET DES AMÉNAGEMENTSADAPTÉS AUXRIVERAINS FACILITE LA GESTION DESDÉCHETS ET OPTIMISELA COLLECTE.
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L’ENJEUS’appuyer sur des relais de terrain pour informer et motiver les habitants, remonter aux gestionnaires les dysfonctionnements observés et les propositions d’amélioration, favoriser le lien social et l’implication de chacun dans la grande chaîne du tri.
DES RELAIS SUR LE TERRAIN
LES LEVIERS■ Organiser le passage
des ambassadeurs du tri Informer les habitants et sensibiliser les gardiens aux consignes de tri, créerdu lien social, transmettre les bonnespratiques de la construction à la gestion.
■ Informer les gardiensRéorganiser les locaux poubelles, veiller au bon affichage des consignesde tri et les expliquer, impliquer les habitants en faveur du recyclage.
TROIS QUESTIONS À
MARC ROLLANDAssistant technique de la direction clientèle, groupe Domanys
YONNE ;
LE GROUPE DOMANYS A CONSTRUITET GÈRE 8600 LOGEMENTS DANS PRÈSDE 200 COMMUNES DE L’YONNE.
wDans quel cadre avez-vous pris la décision de former vos gardiens à la gestion de la collecte sélective? Dans le contexte du Grenelle de l’environnement et del’optimisation de la gestion desdéchets, le groupe Domanys adécidé de formaliser une politiquede gestion des déchets. Partant du constat que les vide-orduresposent des problèmes d’hygiène et ne favorisent pas le geste de tri,les personnels de proximité sontsouvent obligés de vérifier et retrierhttp://voisinssolidaires.fr/
http://www.uniscite.fr/
D’autres relais terrain
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TROIS QUESTIONS ÀOLIVIER POURCHAU Chef de projet qualité, direction prospective, stratégie, organisation, Lille Métropole Habitat(LMH)
LILLE;
LILLE MÉTROPOLE HABITATREPRÉSENTE 33000 LOGEMENTS ET ÉQUIVALENTS REGROUPÉS EN 330 RÉSIDENCES. L’HABITATCOLLECTIF REPRÉSENTE 93 % DU PATRIMOINE, SITUÉ SUR 40 DES 85 COMMUNES DE LILLE MÉTROPOLE COMMUNAUTÉURBAINE (LMCU).
w Pourquoi avez-vous pris ladécision, en 2007, de recruterquatre ambassadeurs du tri (ADT)? En mars 2007, un forum deslocataires a été organisé, aucours duquel d’importants besoins en matière de communication sur le tri des déchets ménagers
ont été identifiés. Dans le mêmetemps, la dernière tranche de lacollecte sélective était mise enplace sur notre patrimoine et unaccord de partenariat était signéentre l’USH et Eco-Emballagespour favoriser l’embauche desADT par les bailleurs. Nous avonsembauché quatre ADT pourrépondre aux enjeux du tri et de la propreté.
w Quels ont été les résultatsobservés sur le terrain? Depuis 2008, grâce aux ADT, près de 6000 foyers ont étésensibilisés et 256 personnels de proximité formés. Une étudemontre une amélioration de la qualité et des quantitéscollectées (sur six mois, enmoyenne 6 kg/hab./an),réduisant ainsi les refus de bacs par le collecteur. Cela permet aussi un repéragesimple des dysfonctionnements et une amélioration globale de la qualité de service. Au quotidien, la sensibilisation des locataires s’accompagned’une visite des locaux, de la remontée et lacentralisation des problèmes en interne et à la collectivité. Les ADT ont progressivement été sollicités pour des diagnostics de sites et dans les réunions de chantier pour l’équipementdes nouvelles constructions.
w Et maintenant?LMH souhaite poursuivre ledispositif à partir de 2011 dans le cadre des possibilités offertespar le nouvel agrément d’Eco-Emballages et des résultatsdu travail sur le référentiel métierde l’Union sociale pour l’habitat.Nous étudions actuellement lesmodalités de pérennisation dudispositif en fonction de l’analysefine des besoins du terrain.
les bacs avant présentation à la collecte. Les refus de collecteentraînent des difficultés de gestion des bacs, nous avons donc identifié la formation de nos personnels de proximitécomme un axe d’action.
wComment avez-vous procédé? Il nous a paru pertinent dedégager deux axes prioritaires: la suppression des vide-ordures et l’externalisation des déchets en lien avec la collectivité;l’information des personnels deproximité et de leurs encadrants.La mise en place de cetteinformation a été facilitée par le support modifiable fourni par Eco-Emballages, ainsi que par leurs services et conseils. Les sessions sont montées etanimées par Domanys et unreprésentant de la collectivité. En 2010, deux sessions pilotes ontété dispensées, elles ont permis de tester la méthode et les outils,
et de corriger les imperfections. Les salariés formés ont ainsi vu leur travail facilité.
w Et maintenant?La formalisation de la politique de gestion des déchets a permis à notre organisme de serapprocher, voire de se faireconnaître des différentes structurespossédant la compétencedéchets dans l’Yonne. Par cettedémarche volontaire, le groupeDomanys est aujourd’huibeaucoup plus sollicité par lesEPCI* pour participer aux travaux préalables à toutchangement dans la gestion des déchets (passage au porte-à-porte, mise en place d’une redevance incitative, etc.),et nous développons peu à peu un réseau de contacts qui faciliteles échanges et la prise en comptedes contraintes de chacun.
*Établissement public de coopérationintercommunale
vLES AMBASSADEURSDE TRI SONT VECTEURSDE LIEN SOCIAL AVEC LES HABITANTS.
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