82 TENNIS MAGAZINE C réé en 1903 sous le nom de CASG (Club Athlétique de la Société Générale) puis rebaptisé Paris Jean-Bouin il y a une quinzaine d’années, le club omnisports permet aujourd’hui la pratique principalement du tennis. D’autres sections, tels que hockey sur gazon, basket, bridge et rugby senior, pro- fitent toutefois de ses infrastructures. Actuellement en pleine restructuration, le mythique club est niché dans un écrin, là où bat le cœur du tennis français, à 100 mètres de Roland-Garros dans le XVI e arrondissement de Paris. Il s’apprête à finaliser des travaux de longue date et ses nouvelles installations, à la fois superbes et fonctionnelles, vont lui restituer sa beauté et sa légende. Une chance pour ses membres, et pour la Fédération Française de Tennis qui a porté le projet afin de pou- voir en bénéficier pendant le tournoi du Grand Chelem. Base arrière de Roland Garros Si Wimbledon a son Aorangi Park (une vingtaine de courts en gazon à deux pas du All England Club), « squatté » par les entraî- nements pendant la quinzaine londonienne, en 2017, Roland-Garros aura son équivalent avec le Paris Jean-Bouin (PJB), dont la mue sera alors accomplie. C’est le but de la FFT, qui a pris à son compte des travaux dont les quelque 1 300 adhérents de l’ancestral club omnisports parisien vont pouvoir désormais tirer pleinement les fruits. Une patience et une fidélité méritées après quelques années passées au milieu d’un chantier qui avait, en fait, commencé dès 2010 avec les travaux de construction du Stade de rugby (utilisé par les rugbymen du Stade Français) entraînant la destruction de quatre courts de tennis couverts, la fer- meture de la section athlétisme et la délo- calisation sur l’Hippodrome d’Auteuil de la section hockey sur gazon. Pas forcément une période facile pour la section tennis qui, il y a deux ans, a subi à son tour les travaux prévus en trois phases : - Une première, achevée l’an dernier, qui a permis de réfectionner entièrement le club- house et les espaces intérieurs, avec notam- ment une salle de fitness, un pro-shop et un restaurant (public), le tout sur plusieurs étages avec ascenseur et mise aux normes pour les personnes à mobilité réduite. - Une deuxième, tout juste livrée (en juin), qui a vu la restructuration de cinq courts : le central et un « groupe » de quatre courts contigus destinés à être couverts en hiver. - Et enfin une troisième, en cours de réali- sation, qui verra prochainement la restaura- tion de quatre autres terrains en terre battue eux aussi mis sous bulle l’hiver. Il y aura pa- rallèlement une nouvelle entrée – côté Porte Molitor – qui donnera sur cette enfilade de courts flambant neufs. En plus de ce site entièrement repensé par les architectes de la FFT, n’oublions pas le site annexe du PJB, situé à quelques centaines de mètres à vol d’oiseau, dans le Bois de Boulogne, tout juste en face de Roland-Garros : le « petit Jean-Bouin » avec ses quatre terres battues extérieures et le charme indéfinissable de son club-house suranné… Pendant Roland-Garros, la FFT utilise Publi-reportage LE RENOUVEAU DU PARIS JEAN-BOUIN Un mythe change d’ère Le site principale du club, un écrin de verdure situé au pied du stade de Rugby Jean-Bouin, et tout près aussi de Roland-Garros.