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ETUDE DE PROMOTION DE
L’ECOTOURISME AU JBEL EL
HAOUARIA
Staratégie et Pland d’action
Version procisoire
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1 . UNE STRATEGIE POUR LA PROMOTION DE L’ECOTOURISME
L’élaboration d’une stratégie de développement de l’écotourisme dans la région de Jbel El Hawaria
consiste en une série de choix qui visent d’attirer les clients embarrassés dans la sélection de destination
de visite. Pourquoi visiter El Hawaria ? Comment attirer l’attention des clients sur les différents canaux
de communication ? Quelle originalité distingue El Hawaria du reste des destinations Malgaches,
Marocaines ou Espagnoles ?
Le challenge est doublé quand il faut rompre avec les clichés du tourisme de masse associés à la
destination Tunisie et l’orientation vers le développement d’un tourisme durable. Pour ce faire notre
démarche a porté sur 3 axes complémentaires à savoir l’analyse documentaire, les entretiens et les
ateliers de planification concertée et les visites de terrain :
Entretiens et ateliers de travail thématiques
o Plus de questionnaires avec la population locale
o Plus de 20 entretiens réalisés avec tous les acteurs
o 5 réunions et ateliers de réflexion avec les acteurs
Analyse
o Recueil des études existantes
o Recherche de données de marché
o Cadrage avec les stratégies nationales en terme de Tourisme Durable et d’écotourisme
Visites de terrain
o Visites de terrain ciblées permettant de mieux comprendre les enjeux et de visualiser
les projets de développement
o Rencontres avec les porteurs de projets sur le site
Cinq motivations majeures orientent les choix stratégiques à savoir : la gestion dynamique de la
croissance, la prise en compte des changements climatiques, la lutte contre la pauvreté, l’aide à la
conservation de l’environnement et enfin, le cadrage avec l’orientation internationale (figure)
Figure . Les Cinq motivations majeures du tourisme durable
1
1 KHELIFA, W. 2010. Du Tourisme Durable en Tunisie. AFD
Gérer une
dynamique de
croissance
s’adapter au
changement
climatique
Lutter contre la
pauvreté
Aide à la
conservation de
l’environnement
Lieux
vulnérables
orientation
internationale
importante
Effets du changement
climatique
Avantages, revenus, emplois
CDD, SMDD, OMT source de revenus
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La stratégie que nous proposons, sur un moyen terme, veille à intégrer le développement de
l’écotourisme au tissu social et économique dans une dynamique viable, vivable et équitable.
1. Identité territoriale :
Tous les acteurs publics et privés de la région devraient œuvrer pour mettre en exergue, soutenir
accompagner une identité territoriale qui distinguerai El Hawaria de l’ensemble des destinations
balnéaires de la Tunisie mais aussi des destinations écotouristiques de la méditerranée.
Instances publiques : les instances publiques auront à mettre en place plusieurs points
i. Finaliser les cahiers de charges des structures non conventionnelles
d’hébergement : chambres d’hôtes et gîtes ruraux
ii. Faciliter la mise en réseau des acteurs de l’écotourisme dans la région
iii. Soutenir et orienter la population locale vers l’entreprenariat en écotourisme
iv. Mettre en place un « comité pour le développement de l’écotourisme à El
Hawaria » constitué des personnes ressources, personnes motivées, représentants
des associations, communauté locale, APAL, ANPE, DGF,ONTT.
v. Encourager le partenariat public/privé
Le comité de promotion de l’écotourisme
i. élaborer une charte qualité qu’il veillera à faire respecter
ii. créer une unité de gestion des activités de plein air pour réduire l’impact de
l’activité touristique sur le milieu naturel et assurer la sécurité des visiteurs
iii. Chercher un équilibre entre l’organisation professionnelle, les aspects sociaux et
environnementaux
Tous les acteurs :
La commercialisation est une question qui doit être considérée à différentes échelles et qui
concerne tous les acteurs impliqués dans l’activité écotouristique.
i. Concevoir un slogan spécifique pour El Hawaria tel que « Entre ciel et terre » ou
« Terre des Oiseaux » pour permettre aux visiteurs d’identifier la destination de
leurs vacances. Ce slogan doit être bien conçu et doit être adopté par la population
locale qui aura à le matérialiser lors de leur contact ave les écotouristes.
ii. Faire des compagnes publicitaires auprès des TO spécialisés et dans les salons du
tourisme en veillant à rompre avec l’image du tourisme de masse. Cette tâche sera
confiée à l’ONTT.
iii. Diversifier les produits afin de répondre aux attentes des différents profils
d’écotouristes décrits dans le rapport de la phase 1 de cette étude.
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2. Formation et Information :
Etablir des modalités d’information réciproque entre les différents acteurs et
principalement avec la population locale. Cette tâche peut être assurée par le comité de
promotion de l’écotourisme
Management de la destination par une communication adaptée et dynamique : site web et
brochures, logo et mascotte pour la destination El Hawaria
Etablir des connexions avec les réseaux d’information spécialisés, dans les aéroports, les
journaux spécialisés, etc.
Former la population locale pour adapter l’information (interprétation du patrimoine) qui
sera transmise aux clients à la recherche d’une information scientifique et précise qui
peut être complémentée par la symbolique ou les représentations sociales.
Etablir des liens avec les structures de formation universitaire tel que l’Institut Sylvo-
Pastoral de Tabarka pour co-construire un curriculum de formation de guide
écotouristique ou pour suggérer des modules complémentaires à la licence en
écotourisme existante.
Former les accompagnateurs (guides) des activités de nature en secourisme et en
interprétation du patrimoine
Former les différents acteurs en langues et autour du concept de l’écotourisme
2 / PROJETS ET CIRCUITS IDENTIFIÉS
A. Projets :
Le diagnostic des potentialités naturelles et
culturelles dans la région de Jbel El Hawaria objet
de cette étude ainsi que l’enquête et les entretiens
faits auprès des différents acteurs potentiels pour
le développement de l’écotourisme (population
locale, associations, politiques, responsables
régionaux et administratifs), a permis d’identifier
des plages d’intérêts communs aux acteurs dont
les politiques sont souvent divergentes. Les
discussions et ateliers de réflexion que nous avons
organisé sur place avaient un grand intérêt dans
l’élaboration d’une planification concertée entre
les différents acteurs (figure).
Figure. Schéma de la planification concertée avec les
acteurs de l’écotourisme à El Hawaria. P : projet
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Les projets présentés dans le cadre de cette étude ont pour objectifs :
- la valorisation de l’originalité
- l’implication des différents acteurs dont notamment la population locale
- La mise en place de partenariats public/privé
- Asseoir une gouvernance locale
- La mise à niveau de l’existant et des structures touristiques
- La formation et le développement des produits
Ces propositions de projets ont été par la suite étayées afin de concevoir un plan d’action pour la
Promotion de l’écotourisme pour la période 2011-2016.
Notre choix a été argumenté, d’une part, par une volonté de protéger et mettre en valeur les écosystèmes
naturels à caractère exceptionnel présentant un bon potentiel pour la pratique de l’écotourisme et
d’autre part, par une recherche pour concevoir et développer une gamme élargie de produits de qualité
répondant aux besoins du marché segmenté de l’écotourisme. Deux types de projets sont ainsi identifiés
laissant paraître des projets phares structurant l’activité écotouristique et d’autres transversaux. Dans
tous les cas, nous avons cherché à mettre en évidence les originalités et les potentiels uniques qui
caractérisent exclusivement El Hawaria.
L’esprit du scénario de développement de l’écotourisme proposé repose sur le développement d’un
partenariat entre le service public, la société civile et la population locale et veille à instaurer une
nouvelle approche de développement basée sur la gouvernance.
Ce terme défini par la Banque mondiale comme étant « Pour l’essentiel, le concept de gouvernance
renvoie à l’élargissement de la vision traditionnelle et technique de l’approche par la mise en place
d’infrastructures, dont l’envergure laisse place à la société civile ainsi qu’à sa participation véritable ».
L’Organisation de la Coopération et du Développement Economique (OCDE) va vers plus de détail et
définit la gouvernance comme étant « l’utilisation de l’autorité politique et l’exercice du contrôle en
rapport avec la gestion des ressources d’une société en vue du développement économique et social ».
Nous avons donc veillé, dans la construction des projets proposés, à la mise en place de structures
fédératrices de différents acteurs autonomes mais interdépendants tels que les associations de protection
des ressources naturelles, les pouvoir publics, les chercheurs et les gestionnaires des ressources et la
population locale.
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1. Le Parc AQUELARIA
1.1. Justificatif du projet
Akelaria est l’ancien nom de El Hawaria et signifie pays du vent et des oiseaux nous a inspiré pour
résumer la richesse naturelle de la région et créer un espace ludique de détente, d’information,
d’éducation environnementale mais aussi d’observation et de suivi de la richesse écologique de Jbel El
Hawaria.
Ce Parc peut venir s’encastrer au pied du Jbel à l’emplacement de l’APAL à Sidi Ameur pour présenter
aux visiteurs et les sensibiliser à la fragilité de la faune et de la flore sur place. En effet, à l’image des
projets réalisés dans nombreux pays du bassin méditerranéen tels que le Parc Vulcania en Auvergne,
France (image), nous avons imaginé un espace complexe structuré en unités traitant différents niveaux
d’informations concernant les ressources écologiques du site. Ainsi, enfants, écoliers, familles, touristes
(y compris les écotouristes) y trouveront respectivement des informations allant des plus basiques aux
plus scientifiques pour décrire le cycle de vie des oiseaux migrateurs et permanents recensés dans
l’étude du MedWet Coast et dans la première phase de notre travail ainsi que celles concernant les
chauves souris, la flore naturelle et un phénomène climatique caractéristique de la zone : le vent.
1.2. Objectifs du projet
Ce projet se positionne au centre de la stratégie de promotion de l’écotourisme à Jbal El Hawaria. Il
vient structurer les potentialités et les activités proposées. Un espace fédérateur réunissant collectivités
locales, pouvoirs publics, investisseurs privés, associations de sauvegarde des ressources, chercheurs
avec une stratégie gagnant/gagnant. Nombreux rôles sont assignés à ce projet :
Augmentation de l’attractivité du site
Fédération de plusieurs acteurs
Viabilité du projet pour financer les actions de suivi de protection et de sauvegarde de la
biodiversité. Nous envisageons en effet qu’une partie des bénéfices générés par les droits
d’entrée au parc ainsi que celles des services offerts sur place soit utilisée pour financer le centre
de suivi et de secours des oiseaux.
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1.3. Composantes du projet
La proximité de la nature que pourraient offrir les espaces du parc (écomusée) doit revêtir d’une
attractivité qui capterait l’intérêt des publics cibles. Nous proposons à cet effet, les composantes
suivantes au projet :
Une salle de projection en 3D traitant le thème des flux migratoires des éperviers et des faucons
et plus particulièrement l’Alphanet tunisien qui est
espèce endémique. Le film qui sera projeté peut être
filmé avec une caméra 3D et nous proposons que la
projection soit accompagnée d’effets spéciaux faisant
bouger les sièges et imprégnant les spectateurs de
nouvelles sensations qui sont celles du survol. Le
documentaire veillera à assurer son rôle d’information,
de sensibilisation et d’éducation environnementale.
Cette salle sera annexée à sa sortie par un écran géant
transmettant en continu les images des nids de faucons
repérés sur le front de mer rocheux de la côte Nord du Jbel.
La caméra peut être pilotée à distance à partir du parc (à l’image de ce qui est fait dans le parc
national des Midi-Pyrénées en France) et aura le doubleintérêt de loisir pour les visiteurs mais
aussi de moyen de suivi et d’étude des oiseaux de la région par des techniciens et des
scientifiques que nous décrirons par la suite.
Une salle de présentation des techniques de fauconneries de El Hawaria. La chasse des faucons
et des éperviers dans la région est caractérisée par un emprunt des oiseaux à la nature qui dure
trois mois (Mars, Avril, Mai) et qui seront restitués à la forêt après la compétition organisée à la
marge du festival de El Hawaria. Les oiseaux capturés sont dressés selon un code particulier et
entraînés pour chasser les perdrix et le gibier.
Cet espace peut être animé par l’association des fauconniers dont les membres sont grandement
intéressés par le partage et la valorisation de leurs savoirs faire.
Une deuxième salle (espace) de projection sera consacrée à la vie des chauves souris, ces
mammifères entourés d’une symbolique forte dans le monde entier. Le recours aux effets
spéciaux (nous excluons la 3D) reste de rigueur pour garantir un effet de sublimation qui
marquerait les esprits. L’approche des chauves souris se fera aussi à partir d’une projection
synchrone d’images tournées à l’intérieur des grottes grâce à une caméra infrarouge. Un tel
équipement servira, outre le spectacle que ça offre au public, un précieux outil de suivi et d’étude
de ces mammifères fragiles et pour qui peu d’études sont disponibles en Tunisie. L’étude du
cycle de vie des chauves souris dans leur milieu naturel permettra aux scientifiques nationaux et
internationaux de mieux planifier leur gestion et détecter un quelconque problème au moment
opportun.
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Une volière et un centre de secours pour les oiseaux blessés. En effet, il a été noté dans le cadre
de l’étude du MedWet Coast que « Malgré qu’il constitue un domaine de l’état, l’avifaune du
site de Dar Chichou, connaît des menaces réelles ; en effet le piégeage des éperviers reste
excessif dans ce site. La technique adoptée consiste à disposer des filets verticaux entre les
arbres de la forêt. Au cours de ces pratiques beaucoup d’oiseaux sont blessés, en plus d’autres
espèces sont attrapées et qui ne font pas l’objet de l’autourserie. … Un centre de soin pour les
oiseaux est indispensable, puisque chaque année bon nombre de rapaces sont blessés lors de
l’accrochage aux filets des fauconniers. ». Ainsi, les oiseaux capturés pour être soignés seront
mis dans une volière qui fera l’objet de commentaires ludiques dans le parc sur les espèces, leurs
cycles de vie, la trajectoire de leurs flux migratoires, etc…
Un jardin botanique reproduisant les principales associations végétales de la région avec des
panneaux explicatifs et un étiquetage rigoureux des espèces. Le parcours du jardin informera sur
le couvert végétal et vulgarisera les notions de maquis, de forêt, de garrigue, etc. Nous pensons
que la visite de ce jardin incitera les écotouristes à partir dans les circuits proposés dans la région
d’étude pour identifier in situ les biotopes naturels.
Un Centre de suivi et d’observation de la faune et de la flore de la région qui alliera les
scientifiques aux techniciens du parc ainsi que les associations de protection de l’environnement
et le « comité de promotion de l’écotourisme ». Ce centre (observatoire) aura pour mission
d’approfondir les connaissances des espèces endémiques ou menacées dans le Jbel et de
proposer des plans de gestion adaptés.
Un espace d’accueil et d’exposition/vente de souvenirs fabriqués par les artisans locaux et
provenant exclusivement de la zone d’étude.
Espace de services de restauration rapide et de cafétéria qui peut être géré par un investisseur
privé
Sanitaires et parking
Cette structure peut être administrée par un conseil d’administration qui allie tous les acteurs pouvant
avoir des intérêts sur le site (sans qu’ils soient forcément convergents) qui prendront des décisions
concertées pour gérer et faire fonctionner le projet. Nous avons veillé à ce que les activités proposées
dans le parc soient très attractives et compétitives sur le marché national et international pour générer
des revenus pour financer les programmes de recherche et de sauvegarde de la faune et de la flore et
améliorer le revenu des habitants de la région.
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2. Le Centre de phytothérapie et de bien être de Sidi Ameur
2.1. Justificatif du projet
Ce projet vient pour développer et valoriser un savoir faire unique en Tunisie consistant en un hammam
à sec (qui se rapproche plus du concept du sauna) et qui se base sur les vertus des vapeurs du romarin
Rosmarinus officinalis. La seule unité existante actuellement date d’une rénovation de l’ancien hamam
(four à bois) par une femme qui a aujourd’hui 70 ans et qui est la seule à garder le savoir faire ancestrale
connu pour ses vertus de traitement des rhumatismes et du mal de dos.
Nous proposons le développement de cette activité en la faisant évoluer vers un centre de bien être dans
lequel on associe au hammam d’autres produits de la même thématiques telle que la phytothérapie, les
huiles essentielles et les eaux de distillation des plantes médicinales et aromatiques. Nous proposons, en
effet, que dans le futur centre, les clients viendront profiter de la technique de sudation ancestrale, de
profiter ensuite des tisanes conseillées par l’herboriste de la ville dont les fils sont prêts à reprendre la
relève et de profiter d’un moment de détente qui peut être soutenue par un message aux huiles
essentielles extraites par nombreuses femmes de la région.
Nous tenons à ce que la capacité d’accueil du centre soit limitée pour d’une part contrôler l’impact des
visiteurs sur l’environnement mais aussi pour contrôler les coûts et permettre à un jeune de la région
d’investir et de le réaliser. Ce choix est un gage de durabilité de ce projet. Toutefois, il nous parait
plausible d’éviter la micro-finace pour ne pas avoir de surprises quant à l’hygiène, la propreté et la
qualité des services offerts par le hammam ; la propreté a un coût.
Nous précisons aussi que l’approvisionnement en romarin ne peut en aucun cas se faire à partir de
prélèvements dans le Jbel, comme il est d’usage actuellement ; le centre aura à s’approvisionner à partir
des nappes de romarin en bon état dans les régions de Zaghouan et Grombalia.
Ce centre ne peut que consolider et profiter de la bonne réputation que la Tunisie a pour les spa.
Deuxième destination mondiale de Spa, le pays offre des compétences confirmées en massage et en
kinésithérapie.
2.2. Objectifs du projet
La contribution de ce projet dans la concrétisation de la stratégie locale de promotion de l’écotourisme
consiste en deux points :
Valorisation de la technique ancestrale de sudation à la chaleur du romarin
Promotion des savoirs faire populaires en tisaneries, plantes médicinales et huiles essentielles
Regroupement de plusieurs porteurs de projets
Mise en place de partenariat collectivité locale/privés
2.3. Composantes du projet
Les composantes que nous supposons à ce projet sont :
Hammams (fours) à ciel ouvert
Vestiaires et douches pour hommes et femmes séparés
Salle de détente et de massage
Accueil, kitchenette, dépôt et bureau de gestion
Espace de vente d’herbes, d’huiles essentielles et de distillats de plantes.
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3. Le Projet Matanza : du thon rouge au Dauphin
3.1. Justificatif du projet
Il était de pratique le recours à la madrague pour la pêche au thon dans la région de Sidi Daoud ; les
pêcheurs passaient des mois entiers à dresser les labyrinthes dans la mer pour piéger le thon et le pêcher.
Tout un rituel basé sur une symbolique forte de fertilité, de solidarité, de partage et de sacrifice d’une
vache pour vénérer les Dieux de la mer et espérer une bonne pêche est encore vivant dans la mémoire
collective des habitants de El Hawaria.
La « Matanza », tradition ancestrale vieille de plusieurs centaines d’années est la tuerie de thon
pratiquée par les pêcheurs du bassin méditerranéen, à El Hawaria et en Sicile, pour piéger et pêcher le
thon dans un bain de sang.
Figure 1
Interdite depuis quelques années en Tunisie, les pêcheurs se sont retournés vers la mer qui se fait de plus
en plus avare en poissons ; d’ailleurs, il est même possible de rentrer les filets vides et troués par un
rivale qui pille la pêche : le Dauphin. Ce mammifère extrêmement intelligent est aujourd’hui un ennemi.
Figure 2 : La pêche au thon au large
de la cote d’El Haouaria
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Figure 3 : Le Saut de dauphi au large de la cote d’El Haouaria-Zambra
De là nous est venue l’idée d’inverser cette relation conflictuelle de rivalité vers une symbiose en
incitant certains pêcheurs à transformer leurs barques en outils de transport des écotouristes pour
l’observation du Dauphin en mer. L’excursion commencera et prendra fin en traversant des balises qui
rappelleraient la « Matanza » et serviraient de prétexte pour capitaliser et raviver la mémoire collective.
3.2. Objectifs du projet
Les objectifs assignés au projet appelé « Matanza » sont :
Entretien de la mémoire collective
Inversion des contraintes de la réglementation de la pêche au thon
Création d’une relation gagnant/gagnant entre les pêcheurs et les Dauphins
Amélioration du revenu des petits pêcheurs
3.3. Composantes du projet
Ce projet est composé de deux postes d’investissement :
Un musée de la « Matanza » installé dans ou à proximité du port de pêche de Sidi Daoud : ce
petit bâtiment d’une centaine de m² servira de lieu d’exposition sur la biodiversité marine de la
région, les outils de pêche traditionnelle et la fête de la « Matanza » avec des photos à collecter
chez la population locale et que nous avons eu l’occasion de voir chez certaines familles. Ce
projet est à confier à un Groupement du Développement Agricole « GDA » qui peut gérer aussi
la barque.
L’installation en mer de balises rappelant la Matanza sans qu’elles soient liées de filets pour
piéger le poisson
Ce projet nécessitera une réhabilitation de certaines barques ou le regroupement de certains
pêcheurs pour acheter une barque de taille moyenne qui se prête au transport des touristes. Il
ne nous semble pas avoir de meilleurs guides pour cette activité que les pêcheurs eux-mêmes à
qui il faudra faire suivre une formation.
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4. Le Projet Village Artisanal
4.1. Justificatif du projet
L’artisanat est un élément d’identité locale résultant d’une histoire socioculturelle propre. «L’histoire
qu’elle soit récit – elle raconte alors les choses qui se sont passées, – ou qu’elle soit reconstitution et
interprétation des faits, construit une mémoire qu’il s’agit de faire connaître et partager. L’histoire
conduit à identifier ce qui peut rester pertinent aujourd’hui dans l’apport du passé. L’identité n’est donc
pas une donnée acquise, elle est un construit de l’histoire » (Caune, 2006, page 118). L’étonnant niveau
d’authenticité des habitants d’El Hawaria ne peut témoigner que de son attachement à son identité
culturelle. Cette dernière nous parait revêtir un aspect rural alliant campagne, paysans et agriculture.
Selon Michel de Certeau2, l’espace constituerait un lieu pratiqué.
De ce fait, les habitants d’El Hawaria ont produit, par le biais de leurs pratiques dans le milieu naturel,
un territoire qui porte dans leurs esprits des représentations sociales uniques et originales dont ils sont
les seuls à pouvoir raconter.
L’étude de terrain nous a permis d’identifier nombreux produits artisanaux exclusivement
caractéristiques de El Hawaria. Certes ces initiatives sont parfois heurtées à un manque d’encadrement
ou de développement pour les faire évoluer vers des produits attractifs et compétitifs, mais elles sont
néanmoins fort intéressantes et permettrons à l’activité écotouristique projetée dans la zone de se
distinguer par rapport au tourisme conventionnel. Certains produits tels que le tissage de l’Alfa ou la
restauration pourraient évoluer, à notre sens vers l’artisanat d’art.
Nous proposons l’installation de ce village artisanal côté Nord Est de l’agglomération. Ce choix est fait
compte tenu des critères suivants :
Positionnement sur le point de jonction entre le milieu naturel sauvage, la zone urbaine et
l’espace rural à vocation agricole.
Proximité des centres d’attrait actuel mais aussi de la future zone touristique de Kef Ghrab
Proximité du lieu d’habitation des artisans
4.2. Objectifs du projet
Les objectifs assignés au village artisanal sont :
Développement et promotion de produits uniques en Tunisie
Amélioration du revenu de la population locale
Intégration des catégories vulnérables de la population : les femmes.
4.3. Composantes du projet
Nous conseillons de structurer le village artisanal en unités thématiques dispersées dans la nature
donnant au visiteur l’impression d’être en randonnée en faisant ses achats (nous nous référons aux
villages artisanaux de Dakar et de Ouaga Dougou) et d’éviter le regroupement sous une même superficie
couverte rappelant les étalages des produits industriels (nous nous référons ici au village artisanal de la
ville du Kef).
2 DE CERTEAU, M. 1990. L’invention du quotidien : 1. arts de faire, ed. Gallimard.
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Les produits identifiés seront présentés donc dans 3 unités thématiques à savoir :
une unité gastronomique dans laquelle la population locale vendra les condiments et produits de
la ‘Oula’ et des gâteaux. Il est à noter que El Hawaria se distingue de tous les territoires
tunisiens par la semoule à base de Sorgho ainsi que les Makroudh à base de Sorgho. Il est
d’usage dans la région de préparer ses provisions de couscous avec une large gamme de
variétés à partir du mais, du blé dur, d’orge et du
sorgho.
une unité dédiée aux herboristes et à la distillation des
huiles essentielles et des plantes
une unité de produits à base de roseaux et d’Alfa.
5. Le Projet Club de Parapente
5.1. Justificatif du projet
Il nous a paru fort opportun de faire rêver les visiteurs du pays du vent et des oiseaux en les faisant voler
dans les cieux de Jbel El Hawaria et en survolant les magnifiques paysages de l’extrême pointe de la
Tunisie.
La pratique du parapente trouve toutes ses chances de réussite avec plus de 350 jours de vent par an. La
direction de ses derniers étant Nord et Nord Ouest, les planeurs seront emportés vers le barrage de
Tabouda ou la baie Est du fossé d’effondrement d’El Howaria.
L’activité de parapente peut se nicher dans la carrière creusée dans le Jbel pour se lancer avec ou sans
élan dans le vide et se glisser au dessus des grottes de chauve souris et avoir comme horizon l’infini.
Dominer ciel et terre qui fusionnent avec le vaste étendu de la mer donnerait au planeur un sentiment
d’être divin. Cet exercice vise un public large quelle que soit sa condition physique. Actuellement, les
modèles de voiles proposés sur le marché nécessitent plus ou moins une course au décollage et parfois
pas du tout. Le parapente est une activité écotouristique qui générerait une source importante de
bénéfices améliorant le niveau de vie des habitants locaux et créant des emplois.
5.2. Objectifs du projet
Les objectifs assignés à ce projet sontb :
Valorisation d’un facteur climatique considéré négatif par la population locale
Sensibilisation à la valeur paysagère du site
Attraction pour promouvoir une activité écotouristique
Amélioration du revenu et création d’emplois
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5.3. Composantes du projet
Des stages de quelques jours peuvent, en effet, être programmés sur réservation auprès de l’unité de
gestion des activités de plein air que nous avons décrite précédemment.
Les décollages se front à partir de la carrière située pas loin du sémaphore à côté des locaux de stockage
des parapentes et du matériel nécessaire ainsi qu’un sanitaire avec des toilettes sèches.
Le projet peut être financé par un des jeunes de la région que nous avons rencontré et qui sont à la
recherche d’idées de projets. Les voiles et le matériel peuvent être stockés dans les vieux bâtiments de
la carrière.
B. Circuits et activités de plein air
Une unité de gestion des activités de plain air nous semble opportun à créer pour gérer les flux de
visiteurs et organiser les différents mini-projets relatifs à ces activités. Cette structure pourrait avoir un
statut d’association de développement ou de Groupement de Développement Agricole et regroupera tous
les entrepreneurs développant des activités pour l’écotourisme.
Les circuits auront les objectifs suivants :
Organisation professionnelle des intervenants en GDA ou en Association
Valorisation des ressources naturelles et sensibilisation à leur protection
Octroi d’une valeur économique aux aménités naturelles
Mise en réseau avec les autres projets
Le diagnostic des potentialités naturelles et culturelles de Jbel El Hawaria ainsi que le questionnaire
passé auprès de la population locale ont permis de concevoir Cinq circuits :
1. Circuit des faucons :
1.1. Justificatif :
Le circuit des faucons permet aux visiteurs de passer à proximité des nids de faucons encastrés dans les
falaises Est du cap Bon connu par la population locale sous l’appellation de Ras Eddrak rappelant la
difficulté du passage des barques par cet endroit.
Figure : Observation des oiseaux
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Ce circuit longe la crête reliant le fort Romain (El Borj) au sémaphore et offre aux visiteurs une
sensation de dominance du paysage riche par ses composantes de structure, de texture et d’abondance de
l’eau. Le retour se fait par une boucle vers l’intérieur du Jbel et se distingue par une possibilité
d’approche des reptiles, de la faune naturelle et du porc-épic.
1.2. Objectifs
Valorisation des ressources
1.3. Composantes du projet : Le circuit est découpé en sentiers (trançons) décrits dans ce qui suit :
1.3.1. Sentier nature N°1
Ce sentier a une longueur d’un peu plus de 1.000m et part du port d’El Haouaria pour aboutir à la crique
rocheuse de Rass Eddrek. Il part de la cote de 10m au niveau du port jusqu’à une altitude de 51m au
sommet de la falaise d’où devrait partir un escalier d’une centaine de mètre de longueur qui descend au
niveau de la crique de Rass Eddrek. La pente va varier entre 10 et 25% le long de ce sentier.
Le Borj
Figure 4: Ras Edrek
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Elle dépasse les 15% sur 2 tronçons d’une longueur totale de 250m.
Nage et plongée sous marine dans la crique rocheuse de Rass Eddrek
Pêche à la canne et au fil
Observation de la flore terrestre halophile des zones situées entre 2 et 50 m d’altitude. Entre 2 et
10m d’altitude, on trouve l’association de Anthemis maritima, Hordeum marinum, Halocnemum
strobilaceum et Juncus maritimus.
Figure 5 Anthemis maritima
Entre 10 et 50m d’altitude, on trouve l’association de Anthyllis barba-jovis, Elichrysum stoechas et
Artemisia arborescens (l’armoise arborescente). Observation de la flore et faune marine de la frange
marine infra-littorale (< 40m de profondeur). Sur les substrats meubles, l’herbier à Posidonia oceanica
est dominant entre -15 et -34m. La posidonie est une espèce endémique de la méditerranée. Par ailleurs,
on note la présence de taches de Cymodocea nodosa sur sable fin. Les nacres Pinna nobilis et P. rudis
sont présentes un peu partout dans l’herbier à posidonie.
Figure 6 l’herbier à Posidonia oceanica et Cymodocea nodosa
La faune associée à cette prairie est composée de Conus mediterraneus, Clanculus jusieni, Ophiotrix
quinquemaculata, Idotea hectica, Pectunculus glycimeris et Cardium exigum. Sur substrat rocheux, la
flore est composée d’algues photophiles dont : Cystoseira stricta, Dictyota dichotoma, Halopteris
scoparia, Cystoseira sps et Acetabularia mediterranea.
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Les communautés d’algues hemiphotophiles entre -15 et -31
m, avec les phaeophytes Dictyopteris polypodioides,
Halopteris filicina et Zonaria flava, et la chlorophyte Codium
bursa. Parmi les associations infralittorales à dominance
animale, on cite notamment le faciès à Astroides calycularis,
entre 0 et -27m, et le faciès hemiphotophile à Eunicella
singularis, entre -18 et -31m avec une densité de 50 col/m². La
gorgogne jaune E. cavolini a été observée a partir de -34m.
Concernant les invertébrés, on note les oursins Arbacia lixula,
Figure 7 : Algues hemiphotophiles
Paracentrotus lividus et Sphaerechinus granularis) et les astérides Echinaster sepositus et Ophidiaster
ophidianus. On note également la présence d’un faciès
coralligène est un des écosystèmes les plus remarquables de la
Méditerranée. Il constitue aussi l’un des milieux les plus
diversifiés et les plus riches de cette mer.
F
igure 8 : Un faciès coralligène
2. Sentier nature N°2
Ce sentier permet de retourner du site de natation et plongée sous marine de Rass Eddrek au port d’El
Haouaria en passant par le vieux Borj en ruine et par le lac collinaire de l’Oued Tabouda. De Rass
Edrek, il remonte au borj avec une pente de 25% sur une longueur de 250m.
Figure 9 le vieux port Romain
Ce sentier rejoint ensuite le lac collinaire de l’oued Tabouda. De là, le randonneur aura le choix entre
continuer sa randonnée en parcourant une longueur de 3km avec une pente maximale de 10% pour
arriver au port d’El Haouaria ou retourner au port par une piste qui carossable qui relie le port au lac.
Ainsi, le sentier N°1 et N°2 constituent une boucle de 4,3 km.
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2.1 Sites et paysages de ce sentier :
En plus du borj en ruine situé à une cote de 160m environ, le randonneur aura une vue générale sur les
paysages de la côte orientale du fossé d’effondrement El Haouaria-Sidi Daoued.
Figure 10 vue générale sur les paysages de la côte orientale
Le fossé de Sidi Daoued-El Haouaria sépare les effleurements miocènes de la partie septentrionale de la
région de Tazoghrane de ceux de la retombée sud du monoclinal de Djebel El Haouaria. Cette fosse de
subsidence, ancien bras de mer quaternaire, a toujours été marécageuse jusqu'aux travaux de drainage et
d'assèchement relativement récents.
La côte orientale du fossé s’étendant entre Rass Drek et Kélibia dispose d’une morphologie variée. Les
plages apparaissent dans des contextes assez différents les unes des autres. De Rass Drek à Oued El
Guemeh, s’étend une plage de 10 à 30 mètres et adossée à une petite falaise morte façonnée dans des
dépôts continentaux de faciès torrentiel (cône de déjection…). La présence du lac collinaire de l’Oued
Tabouda est un lieu favorable à la détente, au pique nique et à la pêche à la canne.
Figure 11 : Barrage Tabouda
La faune du Djebel constitué surtout du Zorille et du porc épic sera plus nombreuse sur ce sentier par
suite de la présence du point d’eau et des terrains de culture en sec et irrigué autour du lac collinaire.
Vue générale du fossé d’effondrement sur la cote orientale. (Le lac collinaire d’oued Tabouda se trouve
au premier plan).
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Aménagement à effectuer :
- Aménagement du chemin pédestre existant par son élargissement et sa protection contre les
risques pour les randonneurs et sa dégradation par les éboulis et les eaux de ruissellement
- Consolidation des murs et de la structure du borj
- Construction de plateforme abritée avec fourniture et pose de jumelles pour observation des
paysages associés au fossé d’effondrement d’El Haouaria
- Construction de mangeoires et approvisionnement en aliments de la faune sauvage en été
- Ensemensement du lac par des alevins d’espèces de poisson utilisés pour la pisciculture
- Mettre en place d’une signalétique directionnelle et informative
3. Sentier nature N°3
Comme pour le sentier N°2, le point de départ de ce sentier d’une longueur de 3800 m est le borj en
ruine et le point d’arrivée se situe sur la route goudronnée qui relie la ville d’El Haouaria au sémaphore
à 500m en aval du sémaphore. Ce sentier fait face à la mer et parcourt la petite chaine des montagnes de
Mergueb Ettrok, El borj et El Abiod culminant à 370m et qui couvrent une superficie de 700ha environ.
Sémaphore
Le phare
Figure 7 : Ras Addar
Sa pente va varier entre 5 et 15% et ne dépasse les 10% que sur un tronçon de 500m. Il permet d’accéder
d’une altitude de 160m au niveau du borj jusqu’à une altitude de 350m au point de croisement avec la
route goudronnée.
3.1 Sites et paysages de ce sentier N°3
Ces monticules tombent directement à pic dans la mer sous forme de falaises vives. Ces Jebels sont
encore couverts en grande partie par la végétation naturelle adaptée à cette diversité biophysique allant
du groupement halophile à Chrithmum maritimum des falaises rocheuses côtières jusqu’au groupement
à chêne liège (CY) sur le sommet du djebel El Abiod en passant par les groupements du chêne kermes à
Brachypodium et palmier nain (MH) et à Halimium halimifolium et Lavande (MI).
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A cette diversité floristique naturelle en fonction des variations bioclimatiques s’ajoute une variabilité
structurale car cette végétation se présente tantôt sous forme de matorral bas tantôt sous forme de
maquis dense suivant l’intensité de l’action anthropique qu’elle a subi formant ainsi des paysages divers.
Ainsi, le randonneur aura la possibilité de vivre l’effet de la variation de l’altitude sur les conditions
bioclimatiques et biophysiques caractéristiques du Djebel El Houaria.
3.2 Aménagements à effectuer :
- Mise en défens et aménagement d’une aire de 10 à 20 ha couverte par chacun des groupements
floristiques ci-dessus mentionnés ;
- Construction et aménagement du sentier nature pédestre de 2m de large sur une longueur de 3800m ;
Aménagement de 2 aires de repos en plein air avec parasoleil en cannes avec banc et tables en pierres
maçonnées.
- Construction de 2 miradors pour observation des oiseaux migrateurs
- Installation de 2 cameras avec accessoires pour suivi des nids de faucon
Mise en place d’une signalétique directionnelle et informative
2. Circuit Ras Adar :
Ce circuit plonge les visiteurs dans le quotidien du garde du phare d’El Hawaria, magnifique bâtiment
qui orne la pointe de la Tunisie la plus proche d’Europe (140 Km de Sicile). Emprunter le sentier connu
par la population locale sous le nom de « Madhreb Lebhim » dont la traduction littérale est le sentier de
l’âne, est un défi aux forces de la nature telles que le vent et le gémissement de la mer.
Figure 8 le sentier connu par la population locale sous le nom de « Madhreb Lebhim »
Le circuit est orné de surprises : source d’Ain Lahmam (source des pigeons), l’épave du bateau
commercial juché sur la côte d’El Hawaria depuis plusieurs décennies, les nids de faucons encastrés
dans la falaise offrant le magnifique paysage des « EHZMA » (ceintures). Le paysage est fermé sur la
droite à l’aller par une trame horizontale qui alterne des alignements de végétation naturelle à des
encroûtements minéraux.
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Figure 9 Vue sur Ras Addar
Le défi peut être emporté par les écotouristes sportifs en remontant du phare au sémaphore et passer par
devant les « Mnaseb » (là où on chasse l’épervier), observer de loin les grottes de chauve souris et
arriver au point géodésique (à 393 m d’altitude) qui domine les paysages à l’infini.
4. sentier N°4
Ce sentier permet de joindre les jonctions avec la route goudronnée des sentiers nature N°3 et N°7. Par
conséquent, une grande partie de ce sentier nature suit la route goudronnée en aval de la jonction avec le
sentier N°3 sur une longueur de 2km environ avant de dévier de cette route et suivre les reboisements de
pins de Djebel Tarrousha sur une longueur de 2,5km environ.
4.1 Sites et paysages de ce sentier N°4
Le deuxième bassin versant du Djebel El Haouaria est celui d’oued Jabli qui sera desservi par ce sentier.
Ce bassin versant est composé par le versant ouest de Djebel Tarrousha et le versant sud de Djebel
Tallaya (Djebel El Ache). Il prend sa source à Ain Zitoune situé à Djebel Tarroucha. Des reboisements
en pins ont eu lieu sur la majorité de la superficie de ce djebel. Vue générale des plantations de pin sur le
djebel Tarroucha.
5. Sentier N°5
Ce sentier d’une longueur de 6200m environ parcourt la cote occidentale de Djebel El Haouaria. Il part
des carrières romaines pour rejoindre le phare de Ras Addar. Etant donné qu’il va suivre la côte
rocheuse sa pente sera faible mais présente par endroit des rétrécissements nécessitant des
élargissements en creusant dans la falaise. Ce sentier aura une bretelle vers Ain El hammam.
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5.1 Sites et paysages de ce sentier N°5
Fig2b : Coupe synthétique des dépôts visibles dans les falaises ouest de Djebel Haouaria (embouchure oued Jabli)
La falaise de la façade ouest du Djebel El Haouaria à l’embouchure d’Oued Jabli (Fig.2) montre la
stratigraphie suivante du bas vers le haut:
- Grés et argiles miocènes
- Plage conglomératique riche en dragées de quartz d’origine eutyrrhénienne
- Couche sablo-limoneuse rouge
Figure 10 : Sentier de l’âne Madhreb Lebhim :
- Grés éolien très vacuolaire,
- Colluvions sablo-limoneuses contenant des cailloux et des blocs de grés oligocènes,
- Une éoliante épaisse, d’aspect vacuolaire
- Colluvions sablo-limoneuses compactes, renfermant quelques éclats en silex attribuables à
l’Ibéromaurusien,
- Placages discontinus de grés éoliens à consolidation moyenne et riches en débris de coquilles,
- Eboulis grossiers subactuel à actuel provenant du démantellement du grés oligocène.
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Le deuxième bassin versant du Djebel El Haouaria est celui d’oued Jabli dont la superficie est plus
petite que celle d’oued Tabouda. Ce bassin versant est composé par le versant ouest de Djebel Tarrousha
et le versant sud de Djebel Tallaya (Djebel El Ache). Il prend sa source à Ain Zitoune situé à Djebel
Tarroucha. La falaise du littoral occidental de la pointe de Ras Addar montre de bas en haut :
- Substratum constitué de grés Miocène
- Plage à facies conglomératique caractéristique de la formation Chebba
- Couche sablo-limoneuse colluvionnée de la formation Aïn Oktor
- Système dunaire de la formation Cap Blanc constituée de deux membres séparés l’un de l’autre
par la couche sablo-limoneuse de la formation Sidi Daoued colluvionné et compact. Les
éolianites se distinguent ici par leur teinte jaunâtre et leur richesse en fragments Biodétritiques.
Observation de la flore associée à La série des plantes halophile (groupement à Chritmum maritimum)
des zones situées au delà d’une altitude de 10m caractérisées par l’association d’Anthyllis barba-jovis,
Elichrysum stoechas et Artemisia arborescens (l’armoise arborescente) et celle d’Asteriscus maritimus,
Limonium densiflorum et Parapholis incurva.
6. Sentier N°6
Ce sentier part du phare à une altitude de plus de 100m et remonte jusqu ‘à l’altitude de 390m au niveau
du sémaphore en parcourant une distance de 3500m environ. Ce sentier va avoir plusieurs sinuosités qui
vont permettre d’éviter les pentes excessives. En effet, les pentes des tronçons vont varier entre un
minimum de 6% et un maximum de 30%. La pente supérieure à 25% n’existe que sur trois tronçons
dont la longueur cumulée ne dépasse pas les 400m.
6.1 Sites et paysages de ce sentier N°6
Observation de la faille et du substratum géologique du Miocène. Le substratum Miocène de Djebel
Abderrahman affleure au nord dans les Djebels Rheurmane et Sidi Abiod. La remontée des strates
miocènes est cassée par deux failles : l’une borde au nord le Djebel Rheurmane et l’autre affecte le
Djebel Sidi Abiod entre le sémaphore et le phare. Les falaises constituent un élément important de
l’entité paysagère du Djebel El Haouaria. Lorsqu’on atteint le sémaphore, à 393m, le sommet prend fin
par un abrupt impressionnant, dévalant brutalement jusqu’en bas, à peine adouci par trois ou quatre
marches de géants dues aux bancs de grés. Ce relief vigoureux a été crée par une faille orientée ONO-
ESE. Tout en bas l’éperon du phare atteint une altitude de 119m.
Ce sentier surplombe des falaises disposées en escaliers ceinturant le versant exposée à la mer et
appelées à juste titre ‘El Ehzma’. Ces falaises constituent un lieu privilégié pour la nidification des
oiseaux de mer et des rapaces tel que le faucon pèlerin.
Depuis le haut du sémaphore, la vue est privilégiée avec des panoramas sur les îles de Zembra et
Zembretta, sur le lac collinaire de l’oued Tabouda et sur la côte orientale du Cap Bon avec ses
nombreuses baies et criques. On y observe notamment le port et la plage d’El Haouaria sur laquelle s’est
développé un habitat diffus de résidences secondaires.
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Le port tel qu’il se présente actuellement présente un risque de pollution visuelle et odorante. Ce point
culminant est aussi un lieu idéal pour l’observation des oiseaux migrateurs venant d’Europe dont
certaines espèces ont élu domicile au Djebel El Haouaria. Nous citons plus particulièrement les rapaces
dont l’épervier d’Europe qui a donné naissance au festival de l’épervier d’El Haouaria.
3. Circuit Sidi Ameur :
A la différence des deux autres, ce circuit offre au visiteur une proximité de la culture locale manifestée
à travers le mausolée de Sidi Ameur, le barrage Tabouda et la mosaïque de petites parcelles agricoles.
L’itinéraire de cette visite passe par le projet central de l’écotourisme à El Hawaria à savoir le parc
Akelaria. Au retour de sa randonnée, le visiteur peut peut profiter des savoirs faire ancestraux dans les
soins du corps avec le Hammam à la chaleur du romarin au centre de thermalisme projeté. Il a aussi la
possibilité de passer la nuit dans le gîte rural prévu à Sidi Ameur. Une observation des chauves souris à
partir du mirador qui sera installé sur place sera possible la nuit et et viendra enrichir les activités
nocturnes du site.
Figure 11 le site de Mzar Sidi Ameur Le Hammam Le puit
7. Sentier N°7
Ce sentier d’une longueur de 2500m environ part du lac collinaire d’Oued Tabouda et aboutit à Sidi
ameur et à l’éco-musée. De là il rejoint la route goudronnée par la piste existante au point de jonction de
cette route avec le sentier N°4.
7.1 Sites et paysages du sentier N°7
Ce sentier N°7 parcourt sur 4000m le versant à exposition Nord-Est de la vallée de l’oued Tabouda et
qui est formé par une chaîne de trois petits monticules : il s’agit en allant du Nord-Ouest vers le Sud-Est
de Jebel Tartoucha culminant à 242 m, le Jebel Boukettana culminant à 182 m et le Jebel Mansab Addar
culminant à 176 m. Ces Jebels couvrent une superficie de 300 ha environ dont la majorité est constituée
de terres cultivées.
Ainsi ce versant présente un paysage à dominance agricole avec des cultures traditionnelles sur des
petites parcelles séparées par des bandes de végétation naturelles. Ce sentier va s’intégrer dans le
chemin champêtre et le local de réception aménagés par l’APAL et desservir la grotte de chauves souris,
Sidi Ammar et le hammam de plantes aromatiques.
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Les sentiers pédestres, chemins équestres, pistes cyclables et circuits motorisés de Sidi Daoued,
Dar Chichou et Oued El Bir
Le fossé de Sidi Daoued-El Haouaria sépare les effleurements miocènes de la partie septentrionale de la
région de Tazoghrane de ceux de la retombée sud du monoclinal de Djebel El Haouaria. Cette fosse de
subsidence, ancien bras de mer quaternaire, a toujours été marécageuse jusqu'aux travaux de drainage et
d'assèchement relativement récents.
4. Circuit Matanza
4.1. Justificatif
Le circuit proposé pour la visite du musée de « MATANZA » à Sidi Daoud s’étale sur 17 Km qui
peuvent être faits à cheval ou en VTT. Cette excursion plonge le visiteur dans les paysages tantôt
sauvages tantôt agricoles de la région avec des moments de proximité de la mer.
4.2. Objectifs
Valorisation des potentialités
Sauvegarde de la mémoire collective
Amélioration des revenus de la population locale
4.3. Composantes : ce circuit comprend les sentiers suivants.
- Sentier N° 10
Ce sentier cyclable d’une longueur de 17km relie la ville d’El Haouaria au port de Sidi Daoued en
bordant la cote et en desservant les monticules de djebels Rheurmane (sommet à 101m) et El Hammam (
sommet à 98m) près de Sidi Daoued Djebel sur lesquels ont été implantés les pilons des éoliennes. Du
port de Sidi Daoued, la randonnée cyclable sera intégrée à une excursion marine vers le Parc National
des îles de Zembra et Zembretta.
o Sites et paysages de cette piste cyclable
Les pilons des éoliennes font actuellement partie du paysage rencontré sur ce chemin où se côtoient une
côte avec des criques et des baies, une agriculture traditionnelle avec un morcellement parcellaire
important, des petits monticules avec une relique de la végétation naturelle mélangée à des plantations
forestières récentes, des habitations clairsemées, un « borj » dit Borj Salhi et la thonnara de Sidi Daoued.
La végétation naturelle à base de groupements végétaux du type à Juniperus-Retama (MQ) et Chêne
kermes, thym et coris monspeliensis (MJ) n’a subsisté que sur une partie des Djebels Rheurmane et El
Hammam qui n’occupent qu’une faible superficie de la zone.
En aval, on retrouve la falaise eutyrrhénienne qui s’interpose toujours entre la petite plaine littorale,
dans laquelle existe la plage Rejiche et les dunes consolidées récentes d’une part, et le bas plateau
d’autre part. Celui-ci présente toujours le modelé d’un glacis d’ablation.
L’étagement des niveaux d’érosion est visible sur le petit Djebel Gheurmane (101m) près de Sidi
Daoued. Le niveau le plus haut (40-50m) s’observe sur le versant méridional du Djebel et porte une
couverture caillouteuse issue des grés Miocène locaux. Un glacis d’érosion plus bas (20-35m) s’observe
sur le versant nord du même Djebel. Taillé par une falaise tyrrhénienne, il doit être corrélé avec le glacis
inférieur de la zone Oued Labid- Oued Zoggag.
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Une coupe synthétique de la falaise eutyrrhénienne près d’Oued Zogag montre de bas vers le haut :
-Un gré éolien cimenté avec fragments de coquilles (dune de la formation Rejiche)
- Dépôt sablo-marneux à Hélix
- Dune encroûtée à Hélix (dune de la formation Cap Bon)