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Après avoir rappelé que le coût des combustibles représentaient entre le quart et les deux tiers du chiffre d’affaires des compagnies maritimes en 2013, la Mission de la flotte de commerce, dans son rapport semestriel, estime que, dans les secteurs marqués par les surcapacités, “les guerres tari-faires devraient s’intensifier”.
Citant les évolutions récentes du marché conteneurisé, le do-cument mentionne le classement des dix premiers opérateurs mon-diaux (“L’Antenne” du 8 janvier 2015) marqué par l’ascension de l’allemand Hapag-Lloyd. “L’offre de transport reste structurellement en surcapacité : 186 nouveaux porte-conteneurs ont été livrés en 2014 – un record de livraisons depuis 2008”. Il ajoute que le rythme des démolitions ne s’est élevé qu’à 16.400 EVP par mois contre 46.700 au premier semestre.
Le rapport souligne que la course au gigantisme s’est pour-suivie en rappelant la livraison du “CSCL Globe” (“L’Antenne” du 9 décembre 2014”).
Après avoir fait le point sur les alliances 2M, CKYHE, G6 et Ocean Three et estimé que la baisse des prix du carburant ne semble justifier un relèvement de la vitesse, il rappelle : “La flotte inactive de porte-conteneurs tend à se contracter”. Un chiffre qu’il situe entre 1,2 et 1,4 %, soit entre 212.000 et 245.000 EVP.
Dans son analyse de conjoncture, qui relève la reprise d’une grande volatilité et une baisse des taux sur toutes les lignes que le faible prix des
soutes pourraient entretenir, la Mission de la flotte illustre son propos en dévoilant le chiffre d’affaires de l’armateur Marfret (près de 220 millions d’euros) et celui de CMA CGM (4,4 milliards
de dollars au troisième trimestre 2014 avec un trafic en hausse de 8,3 % à 3,2 millions d’EVP). Il mentionne également l’ouverture pour 2015 de l’alliance Ocean Three avec le chinois CSCL et le qatari UASC.
Au chapitre des vracs secs, le document évoque la situation difficile abordée par le secteur en 2014. “La surcapacité de la flotte est préoccupante et la demande peine à retrouver des niveaux satisfaisants”, expliquent les au-teurs. Le motif de cette mauvaise conjoncture est la stabilisation des matières premières en 2014 et notamment la faiblesse des importations de charbon par la Chine.
RedRessement dans le secteuR du pétRole
Le Baltic Dry Index (BDI), d’ailleurs, est resté aux taux his-toriquement bas qui avaient du-rement touché le secteur en 2012 et 2013. Le rapport rappelle que le niveau des carnets de commandes des vraquiers a baissé de moitié en un an et pointe le faible nombre de démolitions sur le segment des handymax. Un fort afflux de nouveaux navires est attendu pour 2015, ajoute le document.
“Cette année, la flotte devrait augmenter de 5,1 % contre 5,5 % en 2014”, précise-t-il.
Dans le secteur du pétrole et du gaz, on note un redressement
du marché en 2014 avec “des marges solides pour la majorité des armateurs”. Pour la première fois depuis 2010, la demande a en effet dépassé l’offre. Les cour-tiers se montrent donc optimistes pour 2015. Euronav a réduit ses pertes l’an dernier (- 3,9 millions de dollars au quatrième trimestre 2014). Il a enregistré un résultat d’exploitation positif (11,5 mil-lions de dollars). Quant à l’ar-mateur bordelais Sea-Tankers, il a annoncé un plan de cession de la moitié de sa flotte à l’horizon 2017.
En matière de transport mari-time de courte distance, le rapport de la Mission de la flotte relève le chiffre d’affaires en hausse pour 2014 de MyFerryLink (93 mil-lions d’euros). Quant à DFDS, il a affiché l’an dernier un chiffre d’affaires en augmentation de 5 % (à 1,7 milliard d’euros).
Du côté de Brittany Ferries, les auteurs expliquent que le dynamisme économique britan-nique, la remontée de la livre et le rebond du fret sur le transmanche ont permis à la compagnie de re-nouer avec les résultats antérieurs à 2008.
Du côté de la Méditerranée, le rapport fait état de l’incertitude qui plane encore sur le sort de la SNCM, placée depuis novembre en redressement judiciaire. Nulle mention n’est faite toutefois de La Méridionale, la filiale mar-seillaise du groupe Stef, co- délégataire de la DSP.
Sur le plan des autoroutes de la mer, la Mission de la flotte évoque la suspension de la ligne Montoir-Gijón opérée par LD Lines.
Le rapport ne fait pas l’im-passe sur les activités de services maritimes qui impliquent des groupes français tels que Louis Dreyfus Armateurs, Bourbon et Technip.
Au chapitre du financement maritime, la Mission de la flotte relève que le portefeuille des principales banques françaises est en déclin depuis deux ans. BNP Paribas et le Crédit agricole restent les plus actives dans le secteur depuis la réduction sen-sible de la présence de la Société générale.
Vincent Calabrèse
Maritime
Les armateurs changeraient-ils de stratégies ?
La baisse brutale et imprévue des cours du pétrole au second semestre 2014 a remis en cause les stratégies que les armateurs avaient instaurées en matière de politiquestarifaires, d’investissements et de gestion des coûts. Selon le rapport semestriel que la Mission de la flotte de commerce vient de publier, la baisse de l’euro devrait confirmer le changement de cap pour 2015.
“Volatilité des taux de fret et faible prix des soutes”
Marseille-Fos :La banane retrouve les bassins EstLe trafic de bananes de Cana-vese revient dans les bassins Est du port de Marseille-Fos, qui se reconnectent avec l’Afrique de l’Ouest.
Dunkerque :Bruxelles va financer un projet d’accès au port OuestLa Commission européenne va accorder au Grand Port maritime de Dunkerque une enveloppe de 550.000 euros pour financer les études de conception technique du projet d’amélioration des accès nau-tiques au port Ouest. L’objectif est d’adapter l’outil portuaire à la taille des porte-conteneurs et des vraquiers.
SNCF Logistics :Relance de la croissance grâce à l’internationalLa direction de SNCF Logistics, branche de logistique et de transport de marchandises de la SNCF, a annoncé mardi 24 mars un objectif de crois-sance organique de 20 % sur la période 2014-2020, en misant sur l’international et sur la refonte de sa marque phare, Geodis.
Après plusieurs années d’ab-sence, la banane est de retour à Marseille. Depuis le 23 mars, Canavese réceptionne de nouveau dans les bassins Est du port ses approvisionnements pour le Sud-Est de la France en utilisant les services de CMA CGM. Le dis-tributeur de fruits provençal avait dérouté ce trafic vers Dunkerque et Anvers à la suite des grandes grèves liées à la réforme portuaire de 2008. Une partie était éga-lement traitée à Fos-sur-Mer depuis peu. Ce trafic historique à Marseille était opéré en conventionnel jusqu’au début des années 2000 et en conteneurs depuis lors.
À terme, le contrat prévoit que 40 conteneurs reefers de 40 pieds soient déchargés chaque semaine sur le Med Europe Terminal d’Intramar, même si le “AHS St. Georg” affrété par l’armateur marseillais n’en a acheminé que 25 cette semaine.
4.000 eVp paR an
La question de la fiabilité a été la cause du départ de cette filière et c’est la raison de son retour aujourd’hui. “Nous avons
observé l’évolution du port, explique arnaud bouteiller, directeur export de Canavese. Depuis deux ans il y a une em-bellie de l’ambiance générale qui nous a redonné confiance. Nous avons donc négocié avec CMA CGM la mise en place d’une escale”. Le responsable évoque
une “question de logique écono-mique et écolo-gique”, comparé aux “2.000 ca-mions par an mis sur les routes”. Pour satisfaire aux besoins du
fruitier, l’armateur français à mis ses services côte Ouest de l’Afrique (COA) en connexion avec Tanger et augmenté la fré-quence des liaisons – devenues hebdomadaires – entre Marseille et le port marocain.
Lui-même producteur de ba-nanes en Côte d’Ivoire, Canavese s’est associé avec deux autres plantations pour exporter au total 5.000 EVP par an depuis le port d’Abidjan, dont 2.000 conteneurs de 40 pieds qui seront déchargés tous les mardis à Marseille. Les bananes prendront la direction des trois mûrisseries d’Aubagne, Marseille et Valence avant d’être distribuées dans une zone de chalandise délimitée par Lyon,
la Côte d’Azur et le Languedoc. Canavese souhaite développer ses ventes à l’étranger, notamment en Italie, avec l’intention d’utiliser le port de Marseille comme point d’entrée, “si cela marche bien”.
RetouR en gRâcedes bassins est
ludovic rozan, directeur des lignes Afrique du groupe CMA CGM, se réjouit de voir “pour la première fois depuis l’arrêt en 2011 du service Diams les bassins Est reliés à la côte Ouest de l’Afrique”. Il espère pérenniser le lien entre la COA et Marseille : “Les volumes sont modestes pour l’instant mais
nous sommes confiants quant à leur développement, notamment dans le secteur des fruits, avec la délocalisation de productions des Antilles vers l’Afrique”.
De son côté, le GPMM se fé-licite du retour historique de la banane sur ses quais. Il y voit le début d’un renouveau dans le traitement des produits péris-sables, qui profite à une partie du port habituée aux mauvaises nouvelles dans ce secteur. Selon la direction, Marseille-Fos a traité l’an dernier 6,5 % de fruits et lé-gumes de plus qu’en 2013, les bassins de Marseille captant près de 40 % de ces 547.000 tonnes.
Franck andré
L’Union européenne a décidé d’imposer des taxes anti-dumping pour une durée de six mois à certains produits en acier inoxydable importés de Chine et de Taïwan, selon une décision publiée hier au “Journal officiel” de l’UE. Cette mesure est applicable à partir d’aujourd’hui et concerne les importations de produits lami-nés à froid en acier inoxydable originaires de ces deux pays. Les taxes ont été calculées en fonction de la marge de préjudice calculée par la Commission européenne et vont de 10,9 % à 25,2 % selon les sociétés en cause.
Taxes
L’aéroport de Toulouse-Blagnac a annoncé mardi
24 mars la venue de six nou-velles compagnies aériennes, qui vont ouvrir huit nouvelles
destinations. À l’international, Swiss International desser-vira dès dimanche 29 mars
Zurich, Europe Airpost Vienne, Israir Airlines Tel-Aviv,
Aegean Airlines Athènes et Héraklion, Sun Express Izmir.
Sur les lignes intérieures, deux nouvelles destinations
s’ouvrent vers Dôle et Angers, opérées par IG Avion, marque commerciale de la compagnie
aérienne polonaise SkyTaxi pour l’exploitation de ses vols
réguliers en France.
Arrivée
Marseille-FosMaritime
la banane retrouve les bassins estLe trafic de bananes de Canavese revient dans les bassins Est du port de Marseille-Fos, qui se reconnectent avec l’Afrique de l’Ouest.
Le “AHS St. Georg” a assuré le premier chargement de bananes à Mourepiane
Le gouvernement suédois a protesté mardi 24 mars contre l’imprudence d’avions de l’armée de l’Air russe qui volaient au-dessus de la mer Baltique sans transpondeur, se rendant invisibles pour les autres appareils. L’armée suédoise a repéré tôt dans la matinée dans l’espace aérien international ces quatre appa-reils, deux bombardiers Tupolev Tu-22M et deux chas-seurs Soukhoï Su-27. La dernière protestation de la Suède contre un vol russe sans transpondeur datait de décembre. L’avion en question avait failli percuter un avion de ligne de la compagnie Cimber (groupe SAS).
Imprudence
L’Italie a enregistré en février 2015 un excédent commer-
cial avec les pays situés hors de l’Union européenne de 2,84 milliards d’euros, en
progression par rapport à l’excédent de 1,33 milliard en-registré en février 2014, selon des chiffres publiés mercredi
25 mars par l’Istat. En janvier, l’Italie avait enregistré un défi-cit commercial de 234 millions
d’euros avec les pays situés hors de l’UE. Sur un mois, les exportations ont augmenté de 4,5 %, essentiellement grâce à la croissance dans le sec-
teur des biens d’équipements (+ 13,7 %) et les importations
de 1,1 %.
Excédent
Le projet du Grand Port mari-time de Dunkerque (GPMD), qui va bénéficier du soutien financier de la Commission européenne à hauteur de 550.000 euros, a pour objectif de “faciliter l’accueil, dans des conditions nautiques optimales, des plus grands porte-conteneurs de la flotte mondiale
et des navires minéraliers du type capesize”.
Selon l’établissement por-tuaire, les études de conception technique comprendront l’adap-tation du chenal d’accès au bassin de l’Atlantique, ainsi que du cercle d’évitage. Elles auront pour but de définir précisément la
nouvelle bathymétrie de la zone, les caractéristiques techniques des nouvelles berges de protec-tion, le planning des travaux et son coût. La direction du GPMD ajoute que “cette phase de conception technique s’achèvera avec la sélection de l’entreprise qui exécutera les travaux”.
Financement à hauteuR de 50 %
Pour bénéficier d’un finan-cement européen à hauteur de 50 %, les études, estimées à 1,09 million d’euros, ont été
retenues dans le cadre de l’ap-pel annuel RTE-T 2013, priorité “transport maritime”, Les études de conception technique seront achevées d’ici le mois de juin. Une enquête publique préalable à l’autorisation au titre du code de l’environnement est prévue à la fin du premier semestre.
Les travaux d’élargissement du cercle d’évitage et du chenal d’accès au bassin de l’Atlantique débuteront au dernier trimestre de l’année et dureront six mois.
Vincent Calabrèse
DunkerqueMaritime
bruxelles va financer un projet d’accès au port ouestLa Commission européenne va accorder au Grand Port maritime de Dunkerque une enveloppe de 550.000 euros pour financer les études de conception technique du projet d’amélioration des accès nautiques au port Ouest. L’objectif est d’adapter l’outil portuaire à la taille des porte-conteneurs et des vraquiers.
l’antenne - Jeudi 26 mars 2015 - 3
SNCF Logistics, baptisée jusqu’à récemment SNCF Geodis, est l’un des moteurs à l’étranger du groupe public, qui s’est fixé comme objectif de réaliser 30 % de son chiffre d’affaires hors de l’Hexagone d’ici 2020. “Nous avons une ambition : avoir de l’ordre de 3 % de croissance par an d’ici 2020”, a déclaré le directeur gé-néral de SNCF Logistics, alain Picard, assortissant cet objectif d’une cible d’Ebitda de 800 mil-lions d’euros à la même date. “Ce n’est pas déraisonnable, mais c’est en même temps très ambi-tieux”, a commenté Alain Picard, précisant que cet indicateur at-teignait 430 millions d’euros en 2014 et “zéro en 2009”. Cette
trajectoire n’est cependant réali-sable “qu’aux conditions écono-miques actuelles”, a-t-il prévenu, estimant que cela dépendrait no-
tamment de l’évo-lution des péages ferroviaires en France, acquittés par les opérateurs aux gestionnaires d’infrastructures.
SNCF Logistics regroupe les activités de transport de marchandises dans l’entité Fret SNCF (1,6 milliard d’euros) et le groupe de logistique, de mes-sagerie et de transport routier Geodis (6,8 milliards d’euros). Le branche vient de repasser dans le vert avec une croissance de 0,7 % de son chiffre d’affaires en 2014, après deux années de contraction du chiffre d’affaires. Pour at-teindre ces objectifs, la direction
entend notamment développer de nouveaux services autour du e-commerce, mais aussi appro-fondir ses relations avec ses gros clients et développer les ventes à l’international, a précisé Alain Picard. Geodis compte ainsi dou-bler ses ventes auprès de 54 multi- nationales d’ici 2018. Ces entre-prises “dépensent entre 5 et 8 % de leur chiffre d’affaires en transport et en logistique”, mais Geodis “ne représente qu’une toute petite part de ce marché”, a indiqué Marie-Christine lombard, présidente du directoire de Geodis.
toilettage maRketing
Dans le but de mettre en co-hérence son offre, Geodis a aussi mené une opération de toilettage marketing, en fusionnant ses qua-rante marques en une seule, et en choisissant un nouveau logo, un nouveau slogan et une seule cou-leur uniforme, le bleu.
SNCF Logistics, 4e acteur euro-péen du secteur, enregistre déjà près de la moitié de son chiffre d’affaires à l’international, et
compte parallèlement poursuivre son offensive hors de France. En Chine, où Geodis a enregistré sa plus forte hausse de chiffre d’af-faires en 2014 (11 %), le groupe va ainsi tenter de conquérir les clients chinois, après avoir fourni des ser-vices aux entreprises françaises en Chine. Le groupe compte aussi se développer au Mexique, “nouvel eldorado de l’Amérique latine en termes d’industrie”, selon Marie-Christine Lombard.
Les marchés hors de France orientent aussi les perspectives du fret, dont le volume s’est stabilisé l’an dernier en France, mais pas en Italie et en Allemagne, où la crois-sance est à deux chiffres depuis quatre ans, selon Alain Picard. Le patron de SNCF Logistics a cependant jugé que son groupe pourrait retrouver une croissance des volumes transportés “de 1 à 2 % par an”. En 2020, la part de la France, qui atteint 52 % du chiffre d’affaires de SNCF Logistics en 2014, tombera entre 40 et 45 %, et passera de 44 % à environ 40 % pour Geodis, ont indiqué les di-rigeants, qui précisent que la po-sition de “leader” du groupe en France ne sera pas abandonnée mais “diluée” par le développe-ment des activités dans le monde.
anne leC’hVien
SNCF LogisticsFerroviaire
Relance de la croissance grâce à l’internationalLa direction de SNCF Logistics, branche de logistique et de transport de marchandises de la SNCF, a annoncé mardi 24 mars un objectif de croissance organique de 20 % sur la période 2014-2020, en misant sur l’international et sur la refonte de sa marque phare, Geodis.
“Le Mexique, nouvel eldorado de l’Amérique latine”
Entreprises
Déjà présent dans plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest tels
que Côte d’Ivoire, Ghana, Bénin, Cameroun et Nigeria
pour la noix de Cajou et le cacao, Sodepac International
leader européen de dispositifs d’absorption d’humidité pour le transport maritime s’ouvre à de nouveaux marchés. En 2015, l’entreprise française
basée à Hallennes-lez- Haubourdin (59) annonce un développement sur plusieurs
continents : Afrique de l’Est avec pour cibles la Tanzanie, le Kenya et le Mozambique,
l’Amérique du Sud via le Chili, la Colombie, le Brésil et le Costa Rica, et l’Europe de
l’Est autour de la Pologne, la Hongrie et la Roumanie.
Le régulateur australien a annoncé mardi 24 mars son intention de rejeter un projet de coentreprise entre la compa-gnie nationale Qantas et la chinoise China Eastern, esti-mant qu’elle nuirait à la concur-rence. Les deux compagnies avaient signé en novembre dernier un accord de mutua-lisation dans le marketing et les services d’aéroports en complément du partage de codes en place depuis 2008. Qantas devait s’installer dans le terminal de China Eastern à Shanghai afin de réduire d’une heure en moyenne les temps de connexion, et une harmoni-sation tarifaire était envisagée.
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hausse de 50 % de son résultat net 2014, à 18 M EUR, y voyant en particulier la preuve de l’inté-gration réussie d’une importante acquisition en 2013. Le résultat opérationnel courant a atteint 41,6 M EUR, en hausse de 31 %. Son chiffre d’affaires a lui aug-menté de 19 % à 874,5 M EUR. ID Logistics en réalise 43 % à l’étranger, et a bénéficié en parti-culier de la croissance de certains marchés émergents : Amérique du Sud, Afrique du Sud et Pologne. Son patron, Eric Hémar, a relevé qu’avec ces résultats, le groupe “avait su démontrer sa capacité à intégrer rapidement une acqui-sition structurante”, en l’occur-rence celle de la société CEPL à l’été 2013. Le groupe “regarde at-tentivement les opportunités d’ac-quisition externe.” ID Logistics estime aborder 2015 “dans de bonnes conditions”, et fait état d’un “volume d’appels d’offres en cours très significatif”, mais dit connaître un “décalage dans le lancement de nouveaux dossiers” en raison de décisions plus lentes à venir de la part de ses clients. ID Logistics a par ailleurs annoncé la nomination de trois nouveaux administrateurs.
L’année 2014 a été “une très mauvaise année” pour la sécu-rité routière dans l’UE, sans recul notable des accidents graves qui ont tué en moyenne 70 personnes par jour. Sur un an, le nombre de tués sur les routes n’a reculé que de 1 %, après deux années de baisse à - 8 %. Par rapport à 2010, le nombre de tués sur les routes a reculé de 18,2 %. Au total, 25.700 personnes ont été tuées sur les routes en 2014 dans l’ensemble des 28 États membres de l’UE.
Le canal de Panama élargi devrait être mis en service en avril 2016, si le consortium chargé des travaux tient ses délais, a indiqué le responsable de l’Administration du canal (ACP), Jorge Quijano. “D’après ce qu’indique” le pré-sident du consortium GUPC, giuseppe Quarta, concernant l’avancée des tra-vaux, “nous pourrions débuter l’exploi-tation commerciale en avril”, a déclaré lundi 23 mars Jorge Quijano. Giuseppe Quarta avait assuré quelques heures auparavant que le Groupe uni pour le canal de Panama (GUPC), chargé du gros des travaux d’élargissement, enta-merait les tests finaux en juin 2015, pour terminer les travaux en janvier 2016.
Les travaux étaient prévus à l’origine pour une inauguration en 2014, à l’oc-casion des 100 ans de la voie. “Nous sommes confiants dans le fait qu’au début de l’année prochaine, tout sera
prêt pour que les navires commencent à passer”, s’était félicité Giuseppe Quarta. Depuis 2007, le canal de Panama, long de 80 km, fait l’objet de travaux d’élar-gissement pharaoniques destinés à lui permettre d’accueillir des navires trans- portant jusqu’à 14.000 conteneurs, le triple de la capacité actuelle. D’abord estimés à 5,25 milliards de dollars – la majeure partie consacrée aux nouvelles écluses – les travaux accumulent re-tards et surcoûts, et ont été émaillés d’âpres échanges entre l’ACP et GUPC, en plus de plusieurs grèves des ou-vriers. Giuseppe Quarta a assuré que les seize nouvelles écluses seraient ins-tallées d’ici début mai.
Le canal de Panama pourrait être inauguré en avril 2016
Brittany Ferries
Nouvelle grève sur la ligne Ouistreham-Portsmouth
Un nouveau mouvement de grève au sein de la compagnie maritime Brittany Ferries perturbe les traversées entre Ouistreham (Calvados) et Portsmouth (sud de l’Angleterre), a-t-on appris mardi 24 mars auprès de la CFDT. Le “Mont-Saint-Michel”, qui devait prendre la mer lundi 23 mars depuis le port de Caen-Ouistreham pour re-joindre Portsmouth, est resté à quai, a indiqué Yvan Rieux, délégué CFDT équipages de la compagnie, précisant que cela faisait suite au vote lundi 23 mars par les marins du service de pont d’une grève de seize heures. Le prochain départ depuis Ouistreham pour l’Angleterre était prévu à 16 h 30. “La direction s’obstine à ne pas compenser la pénibilité de la ligne”, a expliqué le syndicaliste. “Si le problème n’est pas réglé, ça pourra durer comme ça pendant longtemps”, a-t-il assuré, expliquant que les condi-tions de travail à bord étaient particulièrement difficiles en raison notamment de l’in-tensité des rotations des navires sur la ligne. Plusieurs mouvements de grève ont déjà eu lieu depuis le début du mois sur cette ligne et pour les mêmes raisons. La direction de la compagnie maritime basée à Roscoff (Finistère) a simplement confirmé “le dé-brayage d’une durée limitée” intervenu lundi 23 mars sur l’un des navires de la ligne, assurant que les passagers avaient été “informés et pris en charge”. Fondée en 1972, la Brittany Ferries transporte annuellement quelque 2,6 millions de passagers, dont 85 % de Britanniques, ainsi que 800.000 véhicules et 200.000 poids lourds, entre la France, l’Angleterre, l’Irlande et l’Espagne.
MouvementCréé à l’initiative de Sica de Saint-
Pol-de-Léon, Combiwest se renforce avec la nomination d’Emmanuel Descloux au poste de directeur géné-ral. Issu du monde de l’agroalimentaire où il occupait auparavant la fonction de directeur marketing chez Prince de Bretagne, Emmanuel Descloux a pour mission de développer l’activité de la société de ferroutage qui a transporté 30.000 UTI l’an passé. Équilibrer ses comptes, obtenir de meilleurs sillons auprès du gestionnaire SNCF Réseau (regroupant RFF et la Direction de la circulation ferroviaire), et étendre son réseau de plateformes sont quelques-unes de ses missions. Aujourd’hui les services de Combiwest traversent la France d’est en ouest jusqu’à sa partie Sud entre la Bretagne (Morlaix, Rennes et Château-Gontier), Le Mans, Mâcon, Lyon, Miramas et Marseille-Fos.
ContestationUn thonier russe qui, pour l’associa-
tion écologiste Robin des bois, risque de sombrer et de polluer les fonds marins, a quitté lundi 23 mars Cherbourg tiré par un remorqueur, à destination de Klaipeda en Lituanie, où il devrait arri-ver dans une dizaine de jours. Le sort du “Marginella” une fois en Lituanie reste incertain. “L’information que j’ai c’est qu’il va en Lituanie pour être réparé”, et peut-être vendu, avance Bertrand Marsset, directeur adjoint de Ports normands associés (PNA) la so-ciété propriétaire du port de Cherbourg, sans certitude toutefois.
Germanwings
Enquêteurs et secours de retour sur les lieux
Enquêteurs et secouristes ont repris leurs opérations mercredi 25 mars pour tenter de retrouver, en pleine montagne, les restes des 150 victimes de l’accident de l’A320 de la compagnie alle-mande Germanwings qui s’est écrasé mardi 24 mars dans le Sud des Alpes pour des raisons inexpliquées. Les hélicoptères de la gendarmerie nationale étaient à pied d’œuvre, peu après 8 heures sur l’aérodrome de Seyne-les-Alpes. La priorité est “de sécuriser les lieux, pour que les enquêteurs puissent ensuite venir et travailler dans des conditions sécurisées”, a expliqué Pierre-Henry Brandet, porte-parole du ministère de l’Intérieur. Les débris de l’avion sont dispersés sur près de 4 hectares à flanc de montagne, dans une zone très difficile d’accès, située entre Digne et Barcelonnette, où l’appareil s’est comme pulvé-risé. L’avion, un A320 d’une filiale à bas coûts de la compagnie allemande Lufthansa, portait le numéro de vol 4U9525. Il s’est écrasé dans une zone où les sommets culmi-nent à 3.000 mètres alors qu’il effectuait une liaison entre Barcelone et Düsseldorf avec 144 passagers à bord et 6 membres d’équipage. Ce crash est la pire catastrophe aérienne sur le territoire français depuis plus de trente ans. Les causes de l’accident restent pour l’instant inconnues. L’équipage n’ayant pas émis de “mayday”, c’est le contrôle aérien qui a pris l’initiative de déclarer l’avion en détresse car il n’avait plus aucun contact avec l’équipage. L’hypothèse terroriste “n’est pas privilégiée”, ont précisé mercredi 25 mars deux ministres français, Bernard Cazeneuve (Intérieur) et Ségolène Royal (Transports). L’avion, qui avait 25 ans, avait subi une grosse révision à l’été 2013. “À ce stade, nous considérons qu’il s’agit d’un accident et tout autre chose relèverait de la spéculation”, a déclaré Heike Birlenbach, vice-présidente de Lufthansa. Le 1er sep-tembre 1953, un appareil qui effectuait une liaison Paris-Saïgon, s’était déjà écrasé dans la même région, à 16 km de Barcelonnette. Un seul accident mortel a endeuillé jusqu’à présent le transport aérien à bas coût en Europe : celui d’un B737 de la compa-gnie chypriote Hélios, le 14 août 2005 (121 morts), à la suite d’une panne d’oxygène qui avait asphyxié les membres d’équipage et tous les passagers.
antoine agaSSE, Renaud LavERgnE et Daniel ORTELLi
Zoom...
Manifestation“Sans la douane, qui vous proté-
gera ?” : plusieurs centaines de doua-niers ont manifesté à Paris mardi 24 mars pour alerter la population sur les conséquences des réductions d’ef-fectifs dans leurs services. Les effectifs diminuent de 250 postes par an, une tendance qui doit se poursuivre en 2015, sur un effectif de 16.600 douaniers. Les douaniers ont déjà manifesté à de nom-breuses reprises depuis 2012 pour les mêmes motifs, leur dernière action re-montant à novembre dernier.
GrèveDes employés de la mine de nickel et
cobalt malgache d’Ambatovy, apparte-nant au géant canadien Sherrit, numéro un mondial du nickel, ont cessé le tra-vail après la mort dans l’enceinte du site d’un collègue malade. Les employés réclament la mise en place d’une am-bulance de la médecine du travail pour faciliter l’évacuation des travailleurs. Ils veulent aussi la revalorisation du salaire mensuel à 165 euros (180 dollars) entre autres.