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“Arbitré au plus haut niveau de l’État, le Parlement et l’admi-nistration, l’objectif de la réforme de la loi du 31 décembre 1992 sur les approvi-sionnements éner-gétiques est acté depuis plusieurs mois”. Une mise au point souhaitée par Armateurs de France par la voix d’Éric Banel suite aux déclarations de l’Union française des indus-tries pétrolières (Ufip) le 10 mars (“L’Antenne” du 12/03). Pour le délégué général, “la réforme n’a pas pour vocation de financer la filière maritime mais bien de sécu-riser les approvisionnements éner-gétiques de la France qui se font principalement par mer”. Les dis-cussions en cours entre l’industrie pétrolière et les armements visent donc à définir les modalités d’ap-plication de cette réforme corres-pondant à l’article 16 bis du projet de loi sur la transition énergétique.
On y distingue plusieurs axes de travail dont la définition même de cette flotte minimum pour garantir
les approvisionne-ments énergétiques de la France.
Le taux de 5 % d’utilisation du pavillon national est en vigueur sur le pétrole brut. Armateurs de France souhaite que le même taux soit appliqué
aux produits raffinés mis sur le marché français. “L’enjeu est l’armement de 25 à 30 navires sous pavillon français contre seu-lement sept aujourd’hui par la loi de 1992 non réformée”, confie Éric Banel.
Des navires, Des marins et un suivi
Cette discussion à laquelle participent les Pouvoirs pu-blics intègre la structuration et la composition de cette flotte en
termes de taille, de capacité ou de caractéristiques de navigation des futurs navires. Il s’agit de répondre à plusieurs défis straté-giques, comme l’approvisionne-ment des territoires ultramarins. Un second axe, lié au premier, concerne l’emploi et la formation des marins qui armeront ces na-vires. “Il faut des structures adap-tées car on ne peut imaginer des navires sous pavillon français sans marins français”. Le dernier volet des négociations porte sur la création d’“une instance de suivi de son application composée de représentants des Pouvoirs pu-blics, des armements maritimes et de l’industrie pétrolière”. Cette instance aurait vocation à ajuster la flotte stratégique sous pavillon français selon l’évolution des be-soins énergétiques de la France.
répercussion aux consommateurs
Des discussions actuelles “qui se passent plutôt bien”, de l’aveu d’Éric Banel, Armateurs de France espère un aboutisse-ment d’ici l’été. “Nous avons perdu beaucoup de temps lors de la définition du projet de loi avec pour conséquence la perte d’entreprises et d’emplois. Il est urgent de fournir aux socié-tés maritimes une visibilité, un
cap”. Quant au financement de l’obligation de pavillon pour l’industrie pétrolière française, la répercussion aux consommateurs devrait s’appliquer comme cela a été le cas depuis 1992 lorsque cette obligation ne portait que sur le brut. L’assemblée géné-rale d’Armateurs de France du 7 avril qui verra l’élection d’un nouveau président pour succéder à Raymond Vidil sera aussi l’oc-casion de faire un nouveau point sur l’avancement de ce dossier.
Érick Demangeon
Armateurs de France
La réforme de la loi de 1992 bouclée d’ici l’été ?
Les discussions sur l’obligation de pavillon pour les approvisionnements énergétiques avec l’industrie pétrolière couvrent plusieurs enjeux, notamment sur la structure des flottes et les ressources humaines pour les exploiter. Armateurs de France mise sur la définition des modalités d’application de la réforme d’ici l’été.
Le Havre :Un nouveau service d’avitaillementCFT poursuit la modernisation de sa flotte en inaugurant une nouvelle barge fluviale. Affrété par ExxonMobil, le “Thierry M” de la flotte Mahieu est dédié à l’avitaillement en gazole marine des navires en escale dans le port du Havre.
EurotunnelOptimisme pour l’année en coursEurotunnel a dépassé ses ob-jectifs financiers en 2014, à la faveur, notamment, d’un redres-sement de MyFerryLink. Le groupe a ainsi révisé ses pré-visions pour 2015 à la hausse.
Renault Trucks :Lancement du dernier-né des véhicules au GNLDepuis 2004, Renault Trucks développe et commercialise pour sa gamme Distribution des véhicules roulant au gaz naturel pour véhicules sous forme comprimée. Le construc-teur lance aujourd’hui le D Wide CNG Euro 6.
Cathay Pacific:Les résultats s’améliorent encore en 2014Cathay Pacific a dégagé des bénéfices en forte hausse en 2014 malgré l’accroissement des dépenses en carburant, l’inten-sification de la concurrence en Asie et un marché du fret encore fragile.
Quai du Rhin, au Havre ce 17 mars, la Compagnie flu-viale de transport (CFT) a bap-tisé son tout nouvel avitailleur, le “Thierry M”. Long de 100 mètres pour 9,60 mètres de large, avec une capacité de 2.225 mètres cubes et doté d’une structure double-coque, il a été construit par les chantiers de Giurgiu, en Roumanie et livré en 2014 à Mahieu Transport, filiale du groupe CFT. Opérationnelle depuis le 5 janvier, cette barge est affrétée par ExxonMobil qui, pour s’adapter à l’évolution de la législation en-vironnementale, veut “rendre son Diesel marine léger (DML) plus disponible dans davantage de ports dans le monde”, ex-plique Laurent Caniou, direc-teur des ventes et des opérations d’ExxonMobil Marine Fuels & Lubricants. Le produit livré répond aux normes imposées par l’annexe VI de la convention
Marpol, entrée en vigueur le 1er janvier, dans les zones d’émis-sions contrôlées de soufre (Seca) couvrant la Manche, la mer du Nord et la Baltique.
7 Jours sur 7 et 24 heures sur 24
Le “Thierry M” se veut flexible pour pouvoir “faire la tournée des laitiers”, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 : il est armé pour livrer jusqu’à six ou sept navires par jour, avec des lots allant de
40 à 1.700 tonnes. La barge s’appro-visionne auprès de la Société havraise de manutention des produits pé-troliers (SHMPP). “Nous visons des livraisons
de 400 tonnes par jour contre 200 actuellement”, note Laurent Caniou. “La mise en exploitation de cette unité est la suite logique de notre démarche de moderni-sation et de renouvellement de notre flotte entreprise il y a une
dizaine d’année”, a commenté Pascal girardet, PDG de CFT. L’entreprise familiale, leader sur le transport fluvial français affiche un chiffre d’affaires de 130 millions d’euros, a lancé en 2004 un plan d’investissement de plus de 250 millions d’euros sur dix ans, compte une dizaine de filiales et plus de 200 unités : automoteurs, pousseurs, unités ro-ro, barges citernes et marchan-dises générales pour le transport fluvial, avitailleurs et caboteurs pour le transport maritime.
Reste que le service est au-jourd’hui circonscrit au port historique du Havre : seuls ses automoteurs fluviaux assurant le transport de conteneurs peu-vent actuellement accéder à Port 2000, à raison de cinq touchées hebdomadaires. CFT espère un accès qui “pourrait pérenniser le service d’avitaillement sur le port du Havre en améliorant sa com-pétitivité, notamment comparé aux ports du Benelux”.
natalie Castetz
L’État français a complété son arsenal de financement à l’exportation. Bpifrance a ainsi annoncé le lancement à grande échelle de son activité de crédit export (crédit ache-teur et crédit fournisseur) pour des montants compris entre 1 et 25 millions d’euros, et jusqu’à 75 millions en cofinan-cement avec les banques pour le crédit acheteur. Ces prêts de Bpifrance, dont les activités sont orientées vers les PME et ETI, seront garantis par la Coface, entreprise à 100 % privée, qui gère des garanties exports pour le compte de l’État. Les ETI représentent 4 % des exportateurs mais assurent un tiers des exporta-tions de la France.
Export
L’excédent commercial de la Norvège a chuté en
février de 38,4 % sur un an, plombé par la chute du prix
du pétrole qu’une hausse des volumes exportés n’a pas
suffi à compenser, a anoncé l’institut statistique national
(SSB). L’excédent est ressorti à 21,0 milliards de couronnes
(2,4 milliards d’euros). La contribution des exportations
pétrolières a reculé de 33,1 % sur un an en raison du repli marqué du prix du pétrole,
quasiment réduit de moitié, alors même que les volumes exportés ont augmenté sur la
même période.
Recul
Le HavreMaritime
un nouveau service d’avitaillementCFT poursuit la modernisation de sa flotte en inaugurant une nouvelle barge fluviale. Affrété par ExxonMobil, le “Thierry M” de la flotte Mahieu est dédié à l’avitaillement en gazole marine des navires en escale dans le port du Havre.
Le groupe Navitrans s’approprie “deux nouveaux métiers”En reprenant l’entreprise Lurit Transports internationaux, le groupe marseillais Navitrans étend sa présence en France et poursuit sa diversification. Il s’ancre ainsi en Normandie, proposera toute sa palette de services sur un nouveau port et développe ses activitésdans le transport routier et la logistique. Cette opération permettra, conformément aux souhaits de son président, Rodolphe Tortora, de proposer à sa clientèle des solutions en “door-to-door” et des “partenariats stables et pluriactivités”.
Le 16 mars est à marquer d’une pierre blanche pour Navitrans. La reprise des activités Nord de la société de transport routier et de logistique Lurit va permettre au groupe de se diversifier et de faire son apparition en Normandie, au Havre, où l’entreprise exploite une flotte de 35 camions, 75 remorques, 6.000 m2 d’entrepôts à Etainhus et 10.000 m2 à Petit-Quevilly, à proximité de Rouen. “Le trans-port routier et la logistique consti-tuent deux nouveaux métiers pour nous, souligne Rodolphe Tortora, ajoutant que “la branche transport routier de l’entreprise Lurit va être rebaptisée Luritrans et que l’ac-tivité logistique portera le nom de Navilog, et ces métiers seront au cours des deux pro-chaines années diffusées dans le réseau Navitrans”.
Il explique que son groupe va “étendre son cœur de métier en remontant en amont et en aval la chaîne des transports”. Et de détailler la cible de ce déve-loppement : “les armateurs, cible de toujours de Navitrans, les transitaires, qui deviennent des parte-naires forts de nos métiers logistiques et transport, et les clients exportateurs, potentiellement intéressés à une chaîne des transport complète avec une gestion de proximité, contrairement à d’autres groupes plus importants, ayant perdu, selon Rodolphe Tortora, la flexibilité et la maîtrise par des problématiques hiérar-chiques et ou régionales d’autorités et de responsa-bilité. Ceci nous permettra de proposer des partena-riats stables à tous types de clients”.
Le président de Navitrans estime que le groupe pourra ainsi proposer des “full packages” d’EXW
(ex works) ou en DAP (delivered at place) jusqu’à rendu destination, dont l’Afrique de l’Ouest où Navitrans se présente comme le troisième réseau
d’agence en propre sur le continent africain dans ces métiers.
Au-delà de l’Algérie, où il est im-planté à Alger, Navitrans est éga-lement présent en Côte d’Ivoire (Abidjan), au Ghana (Tema), au Togo (Lome), au Bénin (Cotonou), au Niger (Niamey), au Burkina Faso (Ouagadougou) et en Angola (Luanda). Il prévoit d’ouvrir en
2015 des agences au Nigeria, au Cameroun, au Gabon et au Congo.L’opération de reprise de l’entreprise
Lurit/Nord confirme son ambition d’aller au-delà du transport maritime pur, le métier
historique de Navitrans, en partant à la conquête de la route et de la logistique, et en se diversifiant du continent africain, qui fut pendant longtemps sa spécialité.
Preuve que la stratégie de diversification n’est pas achevée pour le groupe, Rodolphe Tortora in-dique également que “des études sont actuelle-ment en cours sur le métier de feedering lié à une volonté d’appréhender la logistique aussi bien sur le volet terre que sur le volet mer (shortsea)”. Avec les 66 salariés de l’ex-entreprise Lurit, l’effectif total de Navitrans (France) va atteindre 102 personnes et 228 au total.
“Proposer des partenariats stables à tous
nos clients, quel que soit le métier
dans la chaîne logistique”
Groupe Navitrans52, rue Emmanuel-Eydoux - BP 141 - 13016 Marseille
l’antenne - Jeudi 19 mars 2015 - 3
La fusion entre Lafarge et son concurrent suisse Holcim, qui doit donner naissance au géant mondial du béton, se trouvait en suspens mardi 17 mars, en attendant les résultats d’une réunion d’ur-gence du conseil d’adminis-tration du cimentier français. Celui-ci a fait le point sur la situation après la lettre adres-sée par Holcim exigeant une baisse du prix des actions Lafarge, compte tenu de leur récente évolution sur les mar-chés, et un changement de la gouvernance de la future entité, qui laisserait le PDG, Bruno Lafont, sur la touche.
Suspension
Distributeur de pierres natu-relles pour l’aménagement in-
térieur et extérieur de maisons individuelles, Cupastone filiale
de Cupagroup pilote désor-mais sa logistique nationale
depuis Bouguenais, sur le port de Nantes-Cheviré. Le nouvel
entrepôt de 3.300 m2 récep-tionnera jusqu’à un millier de conteneurs par an à Montoir,
suivi d’un post-acheminement routier pour desservir quatorze
agences situées en majorité dans le Grand Ouest. De quoi
relancer le projet de ligne fluviale feeder entre Montoir et Nantes pour lequel Cupastone
se déclare d’ores et déjà favorable.
Le groupe Eurotunnel réalisé l’an dernier un excédent brut d’exploitation de 498 millions d’euros et un résulat net positif à 57 millions d’euros, bien que divisé par deux à cause d’élé-ments excep-tionnels. La so-ciété, qui visait un excédent brut d’exploi-tation (Ebitda) de 460 millions d’euros l’an-née dernière, a en outre révisé à la hausse son objectif pour 2015, à 535 millions (35 millions de plus) et ambitionne d’atteindre 580 millions en 2016, a-t-il préci-sé. L’excédent brut d’exploitation avait atteint 449 millions d’euros en 2013.
Le bénéfice net s’est établi à 57 millions d’euros, quasiment divisé par deux par rapport aux 101 millions de 2013. Mais il s’agissait à l’époque d’un chiffre dopé par un actif différé d’im-pôt de 81 millions d’euros. Le bénéfice avant impôts a de fait été presque multiplié par trois en 2014, à 56 millions contre 20 millions publiés en 2013.
“2014, l’année du vingtième anniversaire de l’ouverture du
tunnel sous la Manche, est une année record pour Eurotunnel”, s’est félicité Emmanuel Moulin, directeur général délégué du groupe : “nous avions donné comme objectif d’atteindre 500
millions d’Ebi-tda en 2015, nous réali-sons cet ob-jectif avec un an d’avance”. Les nouveaux objectifs pour
2015 et 2016 “montrent notre confiance dans la progression du trafic, à la fois des navettes et des Eurostar, mais aussi (dans) notre capacité à maîtriser les charges et à avoir une rentabilité opé-rationnelle très positive”, a-t-il assuré. “Le conseil d’adminis-tration proposera à l’assemblée générale une augmentation du dividende de 20 % pour porter le dividende à 18 centimes d’euro par action”, a-t-il ajouté.
Le groupe avait déjà publié fin janvier un chiffre d’affaires de 1,2 milliard d’euros en pro-gression de 10,45 %, nourri par la croissance de l’ensemble de ses activités : trafic sous le tunnel, compagnie ferroviaire de transports de marchandises
Europorte et compagnie maritime MyFerryLink (ex-SeaFrance).
myFerryLinkse reDresse
Le chiffre d’affaires lié au tunnel a enregistré une augmen-tation de 8,7 %, pour s’établir à 847,2 millions d’euros. Les na-vettes Eurotunnel qui transpor-tent camions, voitures, autocars et passagers de part et d’autre de la Manche, ont totalisé 1,4 million de camions (+ 6 %), 2,5 millions de voitures (+ 4 %) et 63.059 auto- cars (- 2 %).
Près de 10,4 millions de pas-sagers (+ 3 %) ont emprunté les trains Eurostar, compagnie ferro-viaire indépendante d’Eurotun-nel, et 2.900 trains de marchan-dises (+ 14 %), soit 1,6 million de tonnes de marchandises (+ 21 %) ont traversé le tunnel.
Le chiffre d’affaires de MyFerryLink est également en croissance (+ 25,2 %) et même si la compagnie reste dans le rouge, elle a réduit sa perte d’exploita-tion à 12 millions d’euros contre 22 millions en 2013.
tangi QUemeneR
EurotunnelMultimodal
optimisme pour l’année en coursEurotunnel a dépassé ses objectifs financiers en 2014, à la faveur, notamment, d’un redressement de MyFerryLink. Le groupe a ainsi révisé ses prévisions pour 2015 à la hausse.
“Une année record pour Eurotunnel”
Implantation
Entreprises
Ryanair a relancé son projet de compagnie aérienne trans-
atlantique. La compagnie à bas coût a toutefois averti que ce projet de relier une douzaine de villes européennes à une
douzaine de villes américaines ne verrait pas le jour avant
“quatre ou cinq ans”. Elle vou-drait proposer quelques billets sur chaque vol pour l’équiva-
lent de 10 livres (14 euros). La compagnie, qui utilise exclu-sivement des avions moyen-courrier de la famille Boeing
737, va devoir se procurer des avions long-courrier, ce qui
risque de prendre du temps au vu des délais de livraison
Nexen Energy, filiale cana-dienne du groupe pétrolier chinois CNOOC, a annoncé la suppression de 350 postes en Amérique du Nord, soit près de 12 % de ses effectifs, conséquence de la chute des cours du pétrole et du ralentis-sement qui frappe le secteur. Des discussions sont égale-ment en cours au Royaume-Uni pour supprimer environ 50 postes additionnels, a indiqué Nexen. Ces licencie-ments font suite à la décision du groupe de diminuer ses dépenses d’exploration en rai-son de la surabondance des stocks de pétrole en Amérique du Nord, qui a provoqué une chute de plus de 50 % des cours depuis juin dernier.
Réduction
Le constructeur complète en sa gamme Distribution avec le Renault Trucks D Wide CNG équipé du nouveau moteur à gaz Euro 6 de 9 litres, d’une puis-sance de 320 chevaux et dispo-nible en deux configurations 4x2 de 19 tonnes et 6x2 de 26 tonnes. “Le gaz naturel pour véhicules sous forme comprimée ou GNV est une énergie pure et peu pol-luante et sa technologie est mature. Les moteurs ne rejettent quasiment pas de particules et n’émettent ni fumée, ni odeur. De plus, leur autonomie est équiva-lente à celle d’un véhicule diesel en usage urbain”, observe le ser-vice technique du constructeur.
un showroom à saint-priest
Le D Wide CNG Euro 6 fonc-tionne aussi bien au gaz naturel qu’au biométhane carburant (ou biogaz). Le biométhane est une énergie renouvelable produite à partir de matières organiques. Il permet de réduire sensiblement les émissions de CO2 par rapport à un véhicule diesel. Le Renault Trucks D Wide est équipé d’un moteur de 320 chevaux. Sa boîte de vitesse est entièrement
automatique, son niveau sonore réduit, son autonomie peut aller jusqu’à 400 kilomètres. Il est proposé avec deux capacités de réservoirs : 600 litres de gaz comprimé à 200 bars, soit 90 kg de combustible avec six réser-voirs ou 800 litres, soit 120 kg avec huit réservoirs. Comme les véhicules diesel du constructeur, le D Wide CNG est fabriqué à Blainville-sur-Orne, tandis que l’entretien et la maintenance du véhicule sont assurés par le réseau habituel partout en Europe.
Début mars, Renault Trucks a annoncé l’ouverture, à Saint-Priest, de son Renault Trucks Square, un showroom de 1.200 m2 destiné à la présentation des plus récents véhicules et de divers services du constructeur de poids lourds. Ce site, qui ac-corde aussi un espace au rappel de plus de 120 ans d’histoire de la marque, peut aussi être mis à la disposition du réseau de dis-tribution ou des équipes internes. Il s’agit d’un outil de promotion de la marque, des camions et des services et les plus récentes tech-nologies y sont aussi évoquées.
annick BÉRoUD
Renault TrucksPoids lourds
Lancement du dernier-né des véhicules au GnL
Depuis 2004, Renault Trucks développe et commercialise pour sa gamme Distribution des véhicules roulant au gaz naturel pour véhicules sous forme comprimée. Le constructeur lance aujourd’hui le D Wide CNG Euro 6.
Aidé par une hausse de 5,5 % du chiffre d’affaires, à 106 mil-liards de dollars de Hong Kong (12,9 milliards d’euros), le béné-fice net annuel de Cathay Pacific en hausse de plus de 20 % (3,15 milliards HKD). “Nos performances ont été affectées au premier semestre par les prix élevés du carburant, un repli du revenu par passager et la fai-blesse du marché du fret caracté-risé par une surcapacité”, a expli-qué le président de la compagnie hongkongaise, John slosar, ajoutant que le second semestre bénéficie des grands départs de l’été et de Noël.
Cathay Pacific avait redressé la barre en 2013 après deux ans de recul de ses performances opé-rationnelles en étoffant son offre et en se recentrant sur ses desti-nations rentables. Cathay a par ailleurs écarté ses appareils les plus gourmands en carburant et commandé des dizaines d’avions de nouvelle génération. Les coûts opérationnels ont malgré tout progressé de 5 % l’an dernier, à
101,5 milliards HKD. Premier poste de dépenses, les achats de carburant ont représenté 39,2 % des coûts opérationnels, contre 39 % en 2013.
Forte croissancesur Le Fret
Première compagnie asiatique pour le nombre de passagers transportés, Cathay a commencé à ressentir en sa faveur au qua-trième trimestre les effets de la chute des prix du pétrole qui ont perdu plus de 50 % depuis juin 2014.
Avec le lancement de nou-velles destinations et l’augmen-tation de fréquences sur des destinations long-courrier exis-tantes, Cathay a vu les revenus de ses activités de transport de passagers progresser de 5,4 %, à 75,7 milliards HKD. Les reve-nus du transport de fret, dont la compagnie était en 2013 le cin-quième acteur mondial, ont aug-menté de 7,3 % à 25,4 milliards HKD.
Cathay PacificAérien
Les résultats s’améliorent encore en 2014
Cathay Pacific a dégagé des bénéfices en forte hausse en 2014 malgré l’accroissement des dépenses en carburant,l’intensification de la concurrence en Asie et un marché du fret encore fragile.
http://www.niledutch.comSERviCE WEST aFRiCa ExPRESS
DiRECT : aBiDJan - POinTE nOiRELUanDa - LOBiTO - naMiBE
Transbordement via POinTE nOiRE :LiBREviLLE - DOUaLa - MaTaDi
BaTa - MaLaBORéexpédition possible depuis Pointe noire sur Cabinda (angola), Boma (RDC), Soyo (angola)NILEDUTCH IMPALA ............. 20 MarsNILEDUTCH CAPE TOWN .... 28 Mars
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ploitation de Med Europe Terminal (MET), est mort samedi 14 mars à l’âge de 59 ans d’une crise car-diaque. Ses obsèques se sont déroulées mercredi 18 mars à Marseille. Il avait passé presque 35 ans chez Intramar, une entre-prise au sein de laquelle il était entré en 1981.
Rémy Savon était l’un des plus jeunes fils de René Savon, PDG de la Société industrielle de trafic maritime (SITM), cédée en 1981 à la Stim, la CGM et Mediaco. Cette entreprise familiale de manuten-tion avait été créée à Marseille il y a 200 ans, en 1815, par Jean-Baptiste Régulus Savon, l’ancêtre du directeur d’exploitation de MET. Cette société opératrice du termi-nal de Mourepiane est une filiale de CMA Terminals.
9 - Jeudi 19 mars 2015 - l’antenne
En baisseEn hausseLes immatriculations de voi-
tures neuves dans l’Union euro-péenne ont crû de 7,3 % en fé-vrier. Au total, 924.440 voitures particulières ont été mis en cir-culation (contre 1,1 million en février 2008). Les marchés du sud de l’Europe, les plus touchés par la crise, contribuent à la reprise. L’Espagne a immatriculé 26,1 % de voitures en plus qu’en février 2014; l’Italie 13,2 % et le Portugal 35,6 %. Le plus gros marché au-tomobile européen, l’Allemagne, enregistre quant à lui une hausse de 6,6 %, tandis que le Royaume-Uni croît de 12 % et la France de 4,5 %. Le français Renault fait mieux que la moyenne avec 9,9 % de croissance tandis que PSA Peugeot Citroën reste quasi stable (+ 1,1 %).
Le déficit commercial du Japon s’est réduit de moitié en février sur un an. Le solde négatif – le 32e d’affilée – est descendu à 424,6 milliards de yens (3,3 mil-liards d’euros au taux de change actuel), contre 806,12 milliards un an plus tôt. Selon les détails donnés par le gouvernement, les importa-tions ont reculé de 3,6 % sur la pé-riode, à 6.365,7 milliards de yens (49,5 milliards d’euros). Sous l’ef-fet de la dégringolade des cours du pétrole depuis l’été dernier, les dépenses de brut ont plongé de 54,8 % et celles de produits af-férents de 40,6 %. Idem pour les importations de gaz naturel liqué-fié qui commencent à fléchir elles aussi (-5,2%). À noter également, de moindres achats d’équipements de transports (-12,9%).
Un comité scientifique chargé d’élabo-rer un diagnostic sur l’offre nationale en matière de logistique a remis le mercredi 18 mars son rapport à Alain Vidalies, se-crétaire d’État chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche.
Le document souligne “l’importance de la logistique pour la compétitivité du pays”. Il pose un diagnostic “positif mais nuancé de la situation”. Selon le rap-port dévoilé par le secrétariat d’État, “la France, dans un contexte de vive concur-rence, se situe parmi les pays à la logis-tique reconnue comme étant la plus per-formante au niveau mondial. Mais cette position n’est pas acquise tandis que, ces dernières années, certains pays ont fait
de la logistique un axe majeur de leur poli-tique de compétitivité”. Pour les membres du comité, présidé par le professeur émé-rite à l’université Paris-Est, Michel Savy, “plusieurs pistes possibles pour améliorer la compétitivité de la logistique française
sont identifiées sur la performance logis-tique des entreprises, les compétences et la formation, la recherche et l’innovation et l’insertion des activités logistiques dans les territoires”. Le cabinet du secrétariat d’État ajoute que l’objectif est d’aboutir, à l’issue de la “conférence nationale sur la logistique”, qui doit se tenir avant l’été, à la mise en place d’une “feuille de route du gouvernement et des acteurs de la filière, dont le suivi sera assuré par des parlementaires”. Dans la perspective de cette conférence, le gouvernement rap-pelle que le comité scientifique s’était réuni à plusieurs reprises en 2014, autour d’experts et de praticiens du secteur de la logistique.
Logistique : le “comité scientifique” fait un “diagnostic nuancé mais positif”
Solar Impulse 2
Décollage d’Inde retardé par “la paperasse”
Un des copilotes de l’avion solaire Solar Impulse 2 qui tente un tour du monde historique sans carburant s’est plaint des lenteurs de la bureaucratie indienne, ce qui ne devrait pas manquer d’embarrasser le Premier ministre parti en guerre contre la paperasserie.
Bertrand Piccard, l’un des pilotes suisses du SI2, a expliqué que le décollage de l’appareil d’Ahmedabad, dans l’État occidental de Gujarat, avait été retardé à cause de formalités administratives. L’avion a atterri mardi 17 mars à Ahmedabad et devait en repartir dimanche pour une brève étape à Varanasi, toujours en Inde, avant de s’envo-ler pour la Birmanie.
Solar Impulse n’a pu finalement décoller que le lendemain en raison de problèmes d’autorisations. “Le retard est dû à l’administration, aux papiers, aux tampons”, a-t-il déclaré. “Je ne suis pas là pour accuser qui que ce soit. Je dis juste qu’au cours des cinq derniers jours, on a essayé de réunir les tampons nécessaires et que tous les jours, on nous disait «demain»”, a expliqué Bertrand Piccard. “Ça fait cinq jours qu’on essaye d’avoir les tampons et il nous en manque encore”, a-t-il ajouté.
Ces déclarations devraient faire du bruit. Le Gujarat était dirigé par narendra Modi avant que celui-ci ne devienne le Premier ministre de l’Inde. Narendra Modi a déclaré la guerre à la bureaucratie, répétant sans cesse qu’il veut simplifier les formalités ad-ministratives et “dérouler le tapis rouge à ceux qui veulent faire des affaires en Inde”.
MouvementsLe groupe canadien d’ingénierie et
de construction SNC-Lavalin, éclabous-sé par des scandales de corruption, a annoncé lundi 16 mars la démission im-médiate du président du conseil d’admi-nistration. ian Bourne, à ces fonctions depuis 2013, ne sera pas candidat lors de la prochaine assemblée annuelle des actionnaires et “a décidé de se reti-rer, dès maintenant” de ses mandats, a annoncé la société également gestion-naire d’aéroports. SNC-Lavalin l’a rem-placé par Lawrence Stevenson.
❇Airbus Group a annoncé la nomina-
tion en tant que directeur juridique et secrétaire général de John Harrison, qui occupe des fonctions similaires actuellement chez le groupe parapé-trolier Technip. John Harrison, 47 ans, occupera dès juin 2015 les fonctions de “General Counsel” du groupe aéro-nautique, un poste nouvellement créé au sein du comité exécutif pour conso-lider les fonctions de secrétaire général et de directeur juridique et éthique et conformité.
Pour lui, il s’agit d’un retour chez Airbus qu’il a quitté en 2007 après y avoir occupé pendant plus de dix ans diverses fonctions.
Aérien
Etihad regrette les attaques des compagnies américaines
Le PDG de la compagnie aérienne émi-ratie Etihad a regretté les attaques des compagnies américaines qui dénoncent les aides publiques dont aurait bénéficié sa compagnie. “Etihad est un David qui fait face à des Goliaths depuis 2003, depuis que nous avons commencé nos opérations. Dans pratiquement chaque marché sur lequel nous sommes entrés nous avons dû affronter des concurrents qui étaient déjà en place (...)”, a déclaré James Hogan lors d’un discours à Washington.
Plusieurs compagnies américaines avaient accusé début mars leurs concurrentes du golfe Persique d’avoir reçu au total 42 milliards de dollars de subventions de la part de leurs gouvernements de tutelle et demandé aux autorités américaines des mesures de protection.
Lors de ce discours prononcé dans le cadre d’une conférence de l’Airport Cooperative Research Program à Washington, James Hogan a souligné que les trois principales compagnies du Golfe (Emirates, Etihad et Qatar Airways) étaient distinctes et qu’il ne s’exprimait qu’au nom d’Etihad.
“Notre concurrent le plus proche et le plus direct, Emirates, transporte trois fois plus de passagers que nous. Les trois principales compagnies aériennes européennes histo-riques en transportent dix-huit fois plus et les trois plus grandes compagnies aériennes américaines qui tentent de bloquer nos progrès en transportent trente-quatre fois plus”, a-t-il affirmé. Il a ajouté que les alliances internationales entre compagnies, “dominées par les géants américains et européens en transportent cent vingt fois plus que nous”. “Pour les affronter, nous avons dû travailler encore plus dur et plus intelligemment. Cela s’appelle la compétition”, a lancé James Hogan.
Les relations sont particulièrement tendues entre les compagnies aériennes améri-caines et européennes d’un côté et celles du Golfe de l’autre, les premières accusant les secondes de concurrence déloyale. Le PDG de Qatar Airways a ainsi accusé le 17 mars la compagnie américaine Delta de faire voler des avions “pourris”. John Hogan a souligné que les compagnies du Golfe bénéficient d’un avantage géographique, “au centre des routes commerciales et touristiques d’aujourd’hui”. Selon lui, les compagnies du Golfe ont également profité du fait qu’elles ont pu partir d’une “page blanche”, sans systèmes hérités de l’histoire, sans parcs d’avions anciens et “sans comportements marqués par la tradition historique”.
Réaction...
ProcèsUn pilote d’Ethiopian Airlines qui avait
dérouté son appareil sur Genève pour y demander l’asile politique, a été reconnu coupable par contumace de “détourne-ment d’avion” par un tribunal éthiopien. La peine sera prononcée le 20 mars. Le 17 février 2014, Hailemedehin abera Tagegn, 32 ans, copilote sur le vol Ethiopian reliant Addis Abeba à Rome, avait profité de l’absence du comman-dant de bord, parti aux toilettes, pour s’enfermer dans le cockpit et prendre le contrôle de l’appareil, qui transportait 202 passagers, et le diriger vers Genève.