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En première lecture, Commission, Parlement et Conseil européens sont parve-nus à un accord le 20 mars sur le projet de directive Clean Power for Transport. L’origine du texte remonte à jan-vier 2013 avec l’adoption par la Commission du paquet Énergie propre et trans-ports. Lequel définit une stra-tégie globale en faveur du développement des carburants alternatifs pour tous les modes de transport. À ce titre, il impose la construction d’infrastructures nécessaires, y compris des spé-cificités techniques communes, pour quatre carburants alter- natifs : l’électricité, l’hydro-gène, le gaz naturel comprimé (GNV) et le gaz naturel liquéfié (GNL). Dans ce cadre, l’accord du 20 mars entre les autorités eu-ropéennes fixe au 31 décembre 2025 l’obligation pour les ports maritimes et intérieurs situés sur le réseau transeuropéen de trans-port (RTE-T) de s’équiper en infrastructures GNL et électriques ad hoc. Sans aucune précision supplémentaire, il mentionne que les États membres devront veiller à ce qu’un “nombre suffisant” de grands ports européens se dotent de ces équipements.
Incohérence avecla dIrectIve Soufre
Depuis cet accord, armateurs et ports ont réagi de façon très
différente. Au regard de la direc-tive Soufre qui prévoit un pas-sage à un carburant à 0,1 % de soufre dans les zones Seca* dès 2015 puis à 0,5 % dans la totalité des eaux européennes en 2020,
les premiers dénoncent une i n c o h é r e n c e des calendriers. “Deux poids, deux mesures totalement inac-ceptable entre armateurs d’un côté et ports européens de l’autre”, selon Armateurs de France. “Pour
faire face au défi de la directive Soufre, les armateurs français concernés ont choisi de passer au GNL ce qui suppose une adaptation lourde et coûteuse. Or cet effort considérable sup-pose que les ports se dotent dans le même temps des installations de stockage et de ravitaillement attendues”.
InveStISSementS portuaIreS
Raymond Vidil, président d’Armateurs de France, juge l’accord entre Commission, Parlement et Conseil “incom-préhensible. L’Europe ne peut pas contraindre les armateurs à un calendrier aussi serré (dans le cadre de la directive Soufre, NDLR) sans prévoir les amé-nagements nécessaires à terre. Le choix du GNL doit procéder d’un effort collectif et simultané : les grands ports européens doi-vent se doter des infrastructures
nécessaires au même rythme que les armateurs”.
Du côté des ports européens, on salue en revanche l’échéance fixée à 2025. L’ESPO demande d’ailleurs aux autorités euro-péennes d’adopter le texte au plus vite, soit avant les pro-chaines élections européennes en y apportant deux précisions : veiller à ce que l’aménagement des points de charge électriques sur les quais soit évalué au regard des politiques énergétiques na-tionales, et veiller au maillage du futur réseau portuaire d’ap-provisionnement GNL. L’ESPO se déclare ainsi favorable à une coopération entre États membres pour optimiser sa couverture. Selon Antonio Tricas Aizpur de la DG Move, la création des seules stations portuaires GNL représenterait un investissement de plus de 2 milliards d’euros en Europe. En France, cet investis-sement s’élèverait à 270 millions d’euros à travers l’équipement de ses sept principaux ports mari-times et de onze ports intérieurs...
Érick DemAngeon
* Sulphur Emission Control Areas (zones de contrôles des émissions de soufre) dont, en Europe, la Manche, mer du Nord et la Baltique
Clean Power for Transport
Deux poids, deux mesures pour les armateurs, satisfaction des ports
Commission, Parlement et Conseil européens sont parvenus à un accord sur le projet de directive Clean Power for Transport. Il prévoit, notamment, l’équipement de stations GNL et de points de charge électriques sur les quais des ports européens... d’ici 2025. Ce calendrier est salué par les ports via l’European Sea Ports Organisation, et dénoncé par les armateurs à travers l’European Community Shipowners’ Associations et Armateurs de France.
“Les grands ports européens doivent
se doter des infrastructures GNL
nécessaires au même rythme
que les armateurs”
UNTF :Un quart des transporteurs frigorifiques dans le rouge !Volumes stagnants, tensions sur les tarifs, le contexte économique dans la logistique des produits sous température dirigée reste morose. Près d’un quart des en-treprises du secteur serait dans le rouge selon l’Union nationale du transport frigorifique.
Ukraine :Concurrence déloyale pour le maïs françaisLa Coordination rurale, syndicat minoritaire, s’est inquiété de la “concurrence déloyale” pour le maïs français de la part de l’Ukraine, alors que Bruxelles envisage de signer bientôt un ac-cord de libre-échange avec Kiev, qui favoriserait ses exportations agricoles vers l’UE.
Boa Concept :L’innovation au pouvoir, des brevets et une recherche constanteCréée en avril 2012, à Saint-Étienne, par deux ingénieurs des Mines, très impliqués dans les solutions informatiques et la logistique, la SAS Boa Concept a inventé le concept de convoyeur modulaire intelli-gent. Cette dynamique société qui avait décroché sa première belle affaire avec Oscaro.com et avait été primée lors de la première édition 2013 d’Intralogistic espère bien connaître une seconde édition aussi fructueuse.
ID Logistics :Forte hausse des résultats en 2013Le groupe français de logistique ID Logistics a publié mardi 25 mars un bénéfice net qui a plus que doublé en 2013, à 13,1 millions d’euros, et il se montre confiant pour l’année en cours.
Reims Aviation:Reprise par la start-up ASI InnovationLe tribunal de commerce de Reims a validé mardi 25 mars la reprise de l’entreprise Reims Aviation Industries, filiale du groupe Geci International, par la start-up rémoise ASI Innova-tion qui va conserver 31 emplois sur 61.
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Entreprises
GrèveLe syndicat allemand des
services Verdi a appelé le personnel au sol de plusieurs aéroports du pays, parmi les-quels Francfort, numéro trois européen, à faire grève aujourd’hui, ce qui devrait avoir des répercussions im-portantes sur le trafic aérien. Les aéroports de Francfort et de Munich, les deux plus importants d’Allemagne, sont concernés par cet appel à faire grève jusqu’en début d’après-midi dans le cadre de négociations salariales, ainsi que ceux de Cologne/Bonn, Düsseldorf, Hambourg, Hanovre et Stuttgart. Cet appel à la mobilisation fait partie d’un mouvement de grève d’avertissement plus large mené par Verdi, qui réclame des hausses de salaires dans les ser-vices publics allemands. À Francfort, la grève doit durer de 2 h 30 à 13 h 30. Verdi escompte la participation de 1.400 membres du personnel au sol de l’aéroport, où plus de 9.000 personnes sont ré-munérées selon la grille sala-riale du service public, d’après les chiffres de son opérateur Fraport. La compagnie aérien- ne allemande Lufthansa va supprimer près de 600 vols allemands et intra-européens.
Aujourd’hui
International Transport CompanyFreight Forwarder
- Project & Oil Field cargo- Deepwater and off shore project
Lyon :La ville accueille le président chinoisEffervescence et tapis rouge à Lyon pour accueillir le président chinois, Xi Jinping, et quelque 200 chefs d’entreprise. La Chine est le troisième fournisseur et le huitième client de Rhône-Alpes. En Chine, évoluent 170 entreprises rhônalpines contre 27 entreprises chinoises entre Rhône et Saône qui génè-rent 2.000 emplois.
Une cinquantaine de nou-veaux trains à grande vitesse (“frecce rosse”, les flèches rouges), pouvant atteindre les 350 km/h, équiperont la flotte des chemins de fer italiens à partir de 2015. “Les premiers seront en service pour l’Exposition universelle de Milan” en 2015, a annoncé Mauro Moretti, administra-teur délégué des Ferrovie dello Stato, en présentant le plan industriel de l’entreprise publique pour la période 2014-2017. Ces investisse-ments qui misent sur “une croissance à l’étranger du fret et de l’ingénierie”, se chiffre-ront à 24 milliards d’euros.
Rapidité
Le gouvernement ukrainien a prévenu mardi 25 mars la Russie qu’il refuserait
d’importer son gaz au prix qu’elle demande, au risque
d’une nouvelle crise gazière avec Moscou. Les deux pays
négocient actuellement le prix du gaz qui s’appliquera à partir du 1er avril et les au-torités russes ont fait savoir
qu’elles comptaient mettre fin à tous les rabais appliqués à Kiev, y compris celui lié à
l’utilisation de la base navale de Sébastopol en Crimée,
désormais rattachée à la Russie.
Refus
2 - Jeudi 27 mars 2014 - l’antenne
Pékin a annoncé lundi 24 mars avoir formellement mis un terme à l’enquête anti-dumping qui visait depuis juillet 2013 les exportateurs de vins européens, après l’accord conclu la semaine dernière entre des organisations pro-fessionnelles du secteur. Selon les termes de cet accord, les professionnels chinois promettent de deman-der la fin de l’enquête déclen-chée par Pékin, mais aussi d’appuyer la promotion de la culture viticole dans le pays. De leur côté, les Européens s’engagent à apporter et à fi-nancer “un soutien technique” à leurs homologues de Chine, notamment pour l’implanta-tion de cépages adaptés ou la formation de viticulteurs et spécialistes locaux.
Clôture
L’excédent commercial de la Suède est resté stable en
février, affichant tout de même une petite progression par rapport à janvier, a indiqué mercredi 26 mars l’institut
national de statistiques (SCB). En données corrigées des
variations saisonnières, l’excé-dent commercial du royaume scandinave a été de 4,6 mil-liards de couronnes (environ 516 millions d’euros), contre 4,3 milliards en janvier. Par
rapport au mois de janvier, les exportations ont diminué de
près de 4,5% à 88,7 milliards de couronnes, les importa-
tions ont également diminué de 4,5% à 83,7 milliards de
couronnes.
Excédent
Infrastructures/Institutions
À l’exception de quelques grands groupes tels que Stef, Delanchy, Antoine, Olano ou Le Calvez, l’entreprise type dans le transport frigorifique est une PME en France. Elle exploite un parc d’une quarantaine de vé-hicules, emploie 85 salariés, et réalise un chiffre d’affaires d’en-viron 11,5 mil-lions d’euros... pour un ré-sultat net de 800.000 euros. Tiré par les leaders du sec-teur, le ratio résultat net sur chiffre d’af-faires s’élève à 1,02 % dans la filière, et chute à 0,4 % pour les PME. Pis, il est négatif pour près d’un quart des entreprises selon l’UNTF. Autres signes inquiétants : “Le montant des capitaux propres dans la profes-sion a baissé en 2012 et en 2013, et le nombre d’entreprises en
procédure judiciaire (liquidation, redressement) a doublé”.
relatIonS commercIaleS tendueS
Pour l’union, ce bilan financier “est largement la conséquence de la politique «transport» pratiquée
par les industriels et distributeurs”. Critiquée, “la multiplication des appels d’offres sur des durées de vie de trois à six mois permet-tant d’engranger à chaque fois des remises de tarifs”. La filière
souffre en outre “d’un recours de plus en plus important à des opérations de cabotage avec des transporteurs non résidents bénéficiant de coûts de revient inférieurs de 40 à 60 %”. Dans le même temps, les transporteurs frigorifiques français notent une
augmentation des exigences de qualité et de sécurité géné-rant une progression des frais de structure sans contreparties. Enfin, la filière est confrontée à “la subsistance de pratiques dé-noncées pour lesquelles les don-neurs d’ordres préfèrent ne rien faire : gestion des palettes, li-tiges à réception, bons de livrai-son en format papier, surprotec-tions en matière de température, etc.”
rencontreS à arleS
Ces sujets seront à l’ordre du jour de la prochaine assemblée générale de l’UNTF à Arles. Sur
deux jours, elle inaugure une nou-velle formule avec une première journée consacrée à des témoi-gnages d’experts, et une seconde autour de débats sur l’innovation et les enjeux logistiques de la fi-lière fruits et légumes. L’occasion aussi d’échanger sur les travaux de l’union sur la réduction des accidents et des maladies pro-fessionnelles, la valorisation des compétences, la dématérialisa-tion des bons de livraison, ou encore, la gestion des hauteurs palettes et la performance énergé-tique des transports sous tempé-rature dirigée.
e. D.
Un syndicat minoritaire craint une “concurrence déloyale” de l’Ukraine pour le maïs français. “Alors que les producteurs fran-çais de maïs subissent depuis six mois des prix en retrait de 30 euros/tonne par rapport au prix du blé à cause notamment de la concurrence ukrainienne, l’Union européenne s’apprête à faciliter encore cette concur-rence déloyale en ouvrant da-vantage le marché aux produits agricoles ukrainiens”, dénoncent la Coordination rurale (CR) et sa branche grandes cultures, l’Orga-nisation des producteurs de grain (OPG).
Début mars, la Commission européenne s’est dite prête à signer un accord de libre-échange avec l’Ukraine, pour aider le pays en pleine crise avec la Russie. Selon Bruxelles, l’accord se tra-duirait pour Kiev par “des mil-lions d’économies” sur les impor-tations, notamment agricoles, via des baisses de tarifs douaniers.
“Les problèmes actuels de l’Ukraine ne gênent en rien ses exportations agricoles”, estime au contraire la CR. “Sur cette campagne, l’Ukraine va ex-porter 30 millions de tonnes de céréales, dont 19 millions de tonnes de maïs, soit plus que la production française de 13 mil-lions de tonnes”, souligne le syndicat. “Curieusement, la fi-lière française est silencieuse face à ces importations de maïs qui déstructurent le marché européen. Ce mécanisme per-vers permet en fait de réexpor-ter plus de blé sur les pays tiers (hors UE, NDLR) : plus on im-porte de maïs, plus on a de blé à exporter !”, car on remplace le blé par du maïs pour l’ali-mentation animale. “On sacrifie le maïs, car il a un coût de re-vient plus important que le blé. Et le prix du blé est plus élevé”, estime Jacques Commère, res-ponsable de l’OPG qui suspecte une volonté d’avantager le blé.
Coordination ruraleMatières premières
concurrence déloyale de l’ukraine pour le maïs françaisLa Coordination rurale, syndicat minoritaire, s’est inquiété mardi 25 mars de la “concurrence déloyale” pour le maïs français de la part de l’Ukraine, alors que Bruxelles envisage de signer bientôt un accord de libre-échange avec Kiev, qui favoriserait ses exportations agricoles vers l’UE.
UNTFRoutier
un quart des transporteurs frigorifiques dans le rouge !
Volumes stagnants, tensions sur les tarifs, le contexte économique dans la logistique des produits sous température dirigée reste morose. Près d’un quart des entreprises du secteur serait dans le rouge selon l’Union nationale du transport frigorifique qui dénonce des comportements commerciaux ambigus.
La voie entre Lyon et la Chine passe par la Route de la Soie et les soyeux lyonnais qui ont toujours connu la mondialisation, l’institut franco-chinois, l’institut Mérieux et BioMérieux et le Laboratoire P4 de recherche sur les virus et les bactéries existantes qui a maintenant son “frère” à Wuhan comme l’indique Alain mérieux qui a accueilli le président chinois à Marcy-L’Étoile.
Les responsables rhônalpins espèrent favoriser et amplifier l’émergence d’affaires et de joint-ventures en de nombreux do-maines comme l’agroalimentaire, la distribution, l’environnement, la santé, la pharmacie, les sciences du vivant… Keolis, filiale de la SNCF, et le chinois Shentong Metro Group, gestionnaire du métro de Shanghai, ont signé mardi 25 mars à Lyon un accord pour l’implantation d’un centre de formation franco-chinois du tram-way en 2015, à Saint-Priest.
On recense à Lyon une tren-taine d’entreprises chinoises ou passées sous capitaux chinois comme Blue Star Silicones, NFM Technologies, Huawei, Haier, Sensing, Midea, Yingli Green Energy et Bank of China depuis 2012 et située tout près de l’hôtel-de-ville. Elle est la huitième banque au niveau mon-dial pour sa capitalisation bour-sière et le second organisme de prêt en Chine. “Bank of China a ouvert une ligne de crédit de 100 millions d’euros dont 70 % ont déjà été empruntés”, décla-rait récemment Wei Peng, le di-recteur de Bank of China Paris, dirigée à Lyon par Ke Yao qui emploie six personnes. Cette banque est impliquée dans le financement de la grande tour Incity en cours de construction et elle a l’ambition de doubler sa ligne de crédit.
Annick BÉRouD
LyonCommerce
la ville accueille le président chinois
Effervescence et tapis rouge à Lyon pour accueillir le président chinois, Xi Jinping, et quelque 200 chefs d’entreprise. La Chine est le troisième fournisseur et le huitième client de Rhône-Alpes. En Chine, évoluent 170 entreprises rhônalpines contre 27 entreprises chinoises entre Rhône et Saône qui génèrent 2.000 emplois.
En cinq ans, le groupement de transporteurs routiers Tred Union a connu une croissance rapide. Ses 94 adhérents (48 socié-tés mère et 46 filiales ou agences) couvrent 75 % du territoire français à l’aide d’un parc de 11.000 cartes grises, 7.000 collaborateurs et 800.000 m2 d’entreposage. Consolidé, son chiffre d’af-faires s’élève à 900 millions d’euros. Aujourd’hui Tred Union souhaite achever son maillage national et est à la recherche de nouveaux parte-naires dans les régions Paca et Auvergne.
Groupement
Avec une flotte propre de 3.400 véhicules d’ici la fin de
l’année, et un chiffre d’affaires de 452 millions d’euros en 2013, le groupe hongrois
Waberer’s est l’un des lea-ders européens du transport
routier en lots complets. Dans le cadre de son développe-
ment en Europe, l’entreprise a ouvert une filiale française
dont le siège est à Boulogne-Billancourt. Un début puisque
Waberer’s annonce l’ouver-ture de sites aux Pays-Bas,
Royaume-Uni et Italie. Après la Hongrie et l’Allemagne, la
France est déjà son troi-sième marché avec 80 mil-lions d’euros de chiffre d’af-faires que le groupe entend
doubler à court terme...
Implantation
l’antenne - Jeudi 27 mars 2014 - 3
Les Constructions méca-niques de Normandie (CMN) ont mis à l’eau mardi 25 mars à Cherbourg (Manche) le premier de 30 bateaux com-mandés par le Mozambique, commande record qui avait été annoncée en septembre. “Cinq mois et deux semaines pour le construire, c’est un temps record en sachant que pour des bateaux de ce type-là (palangrier de 23,50 mètres de long) c’est à peu près neuf mois”, a affirmé Antony Léger, responsable de production aux CMN qui emploient 331 personnes en CDI à Cherbourg.
Construction
Le spécialiste français des granulés de bois Cogra a dégagé des résultats en
hausse sur les six premiers mois de son exercice décalé
2013-2014, tout en tablant sur une croissance ralentie pour le
semestre en cours, du fait de l’hiver doux. Sur le semestre
écoulé (juillet à décembre), l’entreprise a réalisé un résul-
tat net de 348.000 euros, en hausse de 30 % par rapport à la période comparable de
l’exercice précédent, pour un chiffre d’affaires en hausse de
11 % à 10,7 millions d’euros.
Résultat
Boa Concept, ce spécialiste de la conception et de la fa-brication d’équipements et de systèmes pour la préparation de commande et l’emballage (lignes de manutention, cha-riots, meubles de préparation de commandes, systèmes Pick-to-light et Put-to-light), s’est fait remarquer en concevant un convoyeur modulaire composé d’éléments standards et réuti-lisables raccordés sur site en mode “Plug & Play” (système breveté). Ces éléments embar-
quent une intelligence locale et sont précâblés en usine.
“Pour éviter une program-mation du superviseur lourde et réservée à des spécialistes, notre superviseur est un programme standard reconnaissant auto- matiquement la topologie du réseau constitué par l’utilisateur et déterminant également auto-matiquement le meilleur parcours pour transporter une charge d’un point à un autre. Cette détermination est dynamique, c’est-à-dire qu’une charge peut
être orientée sur des chemins différents en fonction de la charge du circuit”, explique Chantal Ledoux, directrice générale. “Le concept permet une installation rapide, des modifications tout aussi rapides et peu coûteuses, l’objectif final étant qu’un utili-sateur puisse installer ou modi-fier lui-même son circuit de convoyeur” , précise l’in-génieur. Dans cette optique, le marché de l’occasion et de la location peu-vent exister. La liste des avantages à l’installation, à l’exploitation, à la maintenance et à “l’évolutilité” du produit semble éloquente.
L’année 2014 a bien commen-cé pour Boa Concept qui va ins-taller un système de tri “Plug & Carry” dans l’entrepôt de chaus-sures de Saint-Pierre-Montlimart
(49) de Gemo (groupe Eram). Le système “Plug & Carry” per-mettra à Gemo de reconfigu-rer facilement son installation pour affiner son fonctionne-ment. 450 magasins sont à livrer et 14.000 colis par jour sont concernés.
“Notre business plan devrait être respecté. Nous espérons doubler notre chiffre d’af-faires cette année et arri-ver à 1,5 mil-lion d’euros. Je suis assez
confiante. L’intralogistic tra-verse bien la crise et trouve des points de progression. Nous allons développer de nouvelles gammes pour les opérateurs du e-commerce et pour la manu- tention des petits formats”.
Annick BÉRouD
Boa ConceptLogistique
l’innovation au pouvoir, des brevets et une recherche constante
Créée en avril 2012, à Saint-Étienne, par deux ingénieurs des Mines, très impliqués dans les solutions informatiques et la logistique, la SAS Boa Concept a inventé le concept de convoyeur modulaire intelligent. Cette dynamique société qui avait décroché sa première belle affaire avec Oscaro.com et avait été primée lors de la première édition 2013 d’Intralogistic espère bien connaître une seconde édition aussi fructueuse.
ID Logistics a enregistré une forte hausse de ses résultats en 2013, à hauteur de 13,1 millions d’euros. En 2012, son bénéfice net s’était élevé à 4,6 millions. Le résultat opérationnel courant a bondi de 69 % à 31,8 millions d’euros et le chiffre d’affaires a progressé de 31 % à 735,1 mil-lions. ID Logistics a profité de l’acquisition du spécialiste français de la préparation de commandes à l’unité CEPL, in-tégré dans ses comptes depuis le 1er juillet, et qui “renforce sa présence en Europe, avec de nouvelles implantations en Allemagne, aux Pays-Bas et en Espagne”. Le groupe a aussi vu ses ventes progresser en Amérique du Sud, en Afrique
du Sud, en Pologne et en Russie. L’international représente désor-mais 43 % de son chiffre d’af-faires. Ses activités en France ont aussi connu une croissance soutenue, de 22,5 %. Pour 2014, ID Logistics se dit “bien posi-tionné”, “malgré une conjonc-ture incertaine”. “L’activité va bénéficier de l’effet en année pleine des nouveaux contrats gagnés en 2013 tels que Point P et Orangina/Schweppes, ou l’accompagnement de Privalia au Brésil, Auchan en Pologne et Simply Market en Russie. Le nombre d’appels d’offre traité par le groupe est par ailleurs élevé”, précise-t-il. ID Logistics a fait son entrée en Bourse en avril 2012.
ID LogisticsLogistique
forte hausse des résultats en 2013
Le groupe français de logistique ID Logistics a publié mardi 25 mars un bénéfice net qui a plus que doublé en 2013, à 13,1 millions d’euros, et il se montre confiant pour l’année en cours.
Reims Aviation, filiale de Geci International, est fina-lement reprise par la start-up ASI Innovation. La jeune so-ciété Aéro Système Intégré Innovation (ASI Innovation), créée en 2010 par d’anciens cadres de Reims Aviation, a proposé un investissement de 500.000 euros de fonds propres en gardant 31 salariés sur le site de l’avionneur rémois. Associée au groupe chinois Aviation Industry Corporation of China (Avic) et sa filiale américaine Continental Motors, la start-up envisage de produire le bi- turbopropulseur léger spécialisé dans la surveillance terrestre et maritime F406 aux États-Unis et de développer l’intégration des systèmes de missions dans les locaux de Reims Aviation tout en devenant le distributeur du motoriste américain. ASI Innovation, spécialisée dans la fabrication des systèmes de
surveillance et les installations avioniques, emploie 15 per-sonnes à Reims et Toulouse avec un chiffre d’affaires de 2,7 millions d’euros en 2013 et un prévisionnel de 7,8 millions pour l’exercice en cours.
Les juges consulaires ont suivi les réquisitions du pro-cureur qui avait estimé lors de l’audience vendredi 21 mars que le financement par des capitaux internes constituait un “engage-ment fort” et que le projet était “immédiatement opérationnel”. Deux autres offres étaient en lice, celle du fonds d’investisse-ment chinois Raydelon General Aviation Company (RGAC) qui proposait de conserver 47 em-plois en dotant la société d’un capital de 8,5 millions d’euros, et celle émanant de l’entre- preneur français Christophe Février (le repreneur de l’usine Plysorol dans la Marne) qui ne gardait que 19 personnes.
Reims AviationAéronautique
reprise par la start-up aSI Innovation
Le tribunal de commerce de Reims a validé mardi 25 mars la reprise de l’entreprise Reims Aviation Industries, filiale du groupe Geci International, par la start-up rémoise ASI Inno-vation qui va conserver 31 emplois sur 61.
Petite annonce Commissionnaire de Transport recherche UN respoNsable opératioNNel
UN assistaNt ainsi que son
respoNsable commercialpour asseoir ses activités maritimes.
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Sinopec et PetroChina ont affi-ché des bénéfices nets en progres-sion substantielle l’an dernier, en dépit du ralentissement de la deuxième économie mondiale. Sinopec, entité cotée de China Petrochemical Corp., a vu son bénéfice net grimper de 3,5 % sur un an en 2013, à 66,1 milliards de yuans (7,78 milliards d’euros), avec un chiffre d’affaires en hausse de 3,4 %, à 2.900 milliards de yuans. “L’économie chinoise reste orientée vers une amélioration continue, et en conséquence la de-mande de pétrole et de produits pé-trochimiques sur le marché chinois a connu une croissance stable”, a assuré le président de Sinopec, Fu Chengyu. Et ce en dépit du ralentissement de l’activité dans le pays. Selon l’Agence interna-tionale de l’énergie (AIE), la de-mande de pétrole brut de la Chine a augmenté de 295.000 barils par jour (bpj) en 2013.
En baisseLa compagnie aérienne Japan
Airlines a annoncé mardi 25 mars s’attendre à une baisse de ses pro-fits en 2014-2015 à cause d’une demande qui risque d’être fragi-lisée par la hausse d’une taxe au Japon, des coûts du kérosène ren-chéris par la faiblesse du yen et une concurrence plus rude. Pour l’exercice qui débutera le 1er avril prochain, Jal escompte un chiffre d’affaires en augmentation de 5 % sur un an à 1.350 milliards de yens (9,6 milliards d’euros), mais son bénéfice net devrait céder quelque 20 % à 115 milliards et le gain opérationnel perdre environ 10 % à 140 milliards. Outre la crainte que le passage de 5 % à 8 % de la taxe sur la consommation (équivalent de la TVA française) n’amoindrisse un peu la demande dans l’archipel, Jal redoute une facture importante de carburant à cause du yen affaibli vis-à-vis du dollar et une accentuation de la concurrence.
SNCM
Début de la grève, la plupart des navires à quai
Le trafic à la SNCM était quasiment paralysé hier entre la Corse et le continent en raison d’un mouvement de grève reconductible à l’appel de l’ensemble des syndicats, face aux “menaces graves et imminentes” qui pèsent sur la compagnie maritime mar-seillaise. Selon la direction, trois des quatre bateaux étaient bloqués à quai.
La CGT (majoritaire), le SAMMM (Syndicat autonome des marins de la Marine marchande), la CFDT, FO et, pour l’encadrement, la CFE-CGC ont maintenu leur mot d’ordre, inquiets pour l’avenir du fait de l’hostilité de l’actionnaire principal Transdev (66 %), filiale de la Caisse des dépôts et de Veolia Environnement.
Les organisations réclament “la mise en œuvre dans les meilleurs délais de la sortie de Transdev par la mise en place d’un actionnariat provisoire”, et parallèlement la re-cherche d’un nouvel actionnariat durable. Et en appellent à l’État, actionnaire direct à 25 % de la SNCM, mais aussi indirect via la CDC, afin qu’il respecte ses engagements pris début janvier en faveur du plan de redressement de la société à l’issue d’une grève de près de dix jours.
Pierre Maupoint de Vandeul, délégué CFE-CGC des officiers, a fustigé hier matin une “stratégie de pourrissement de la part du gouvernement qui a réuni les organisa-tions syndicales quatre heures avant la fin du préavis”. “Il faut un arbitrage plus fort contre le groupe Transdev, on n’a eu aucune réponse sur la sécurisation du projet de la SNCM”, a-t-il dit.
Même discours du côté de la CGT. “Il nous faut compter sur toute la détermination du gouvernement pour veiller à l’avenir de la SNCM, car le pire est malheureusement toujours d’actualité et qu’il y a urgence”, écrit le syndicat dans son préavis, craignant que, dans un tel contexte, la commande de quatre navires au chantier naval STX de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) ne puisse aboutir d’ici fin juin.