ARTH 648B-2 Envisioning Digital and Virtual Forms of Exhibitions: The Curatorial Translation of Theory into Practice, 2012 L’EUROPE DE L’EST AU TRAVAIL : NATALKA HUSAR ET BOGDAN LUCA EN DÉTAIL Adeline Paradis-Hautcoeur La présente exposition propose l’observation en détails des œuvres des peintres canadiens Natalka Husar et Bogdan Luca. Leurs tableaux seront ici examinés selon le thème du travail; non seulement l’acharnement du peintre à l’œuvre, mais aussi le labeur illustré dans leurs compositions. En effet, ces peintres sont tous deux originaires de l’Europe de l’Est : Luca est né en Roumanie et sa famille est venu s’installer au Canada en 1994. Husar est née au New Jersey de parents ukrainiens ayant immigré aux États-Unis en 1949, elle a par la suite emménagé à Toronto au début de la vingtaine en 1973. L’identité de ces artistes est donc duelle et résulte de l’impact de la culture nord-américaine avec celle de l’Europe de l’Est. Comme Natalka Husar l’affirme, elle n’aurait pas pu peindre ses œuvres sans le recul d’une vie en Amérique du Nord. Malgré qu’elle ait grandi de ce côté de l’Atlantique, son sujet premier a toujours été l’Ukraine et cette relation à distance est médiatisée par la peinture. 1 L’artiste a plus d’une fois donné forme à sa muse : l’Ukraine est à la fois inspiration et personnage. Le travail présenté dans les œuvres de ces deux artistes prend différentes formes. En fait, puisque les histoires personnelles de Luca et d’Husar sont fortement liées à l’époque soviétique, une définition plus marxiste du labeur peut être des plus appropriées. Dans cette optique, le travail sera possiblement considéré comme de l’exploitation, en ce sens qu’une personne ou un groupe profite d’une autre personne ou d’un autre groupe au détriment de l’état physique et moral de cette dernière instance. 2 Karl Marx s’est insurgé contre l’idée du travailleur aliéné sous le capitalisme. Selon lui, l’économie capitaliste est basée sur l’exploitation de la classe ouvrière, et
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ARTH 648B-2 Envisioning Digital and Virtual Forms of Exhibitions: The Curatorial Translation of Theory into Practice, 2012
L’EUROPE DE L’EST AU TRAVAIL : NATALKA HUSAR ET BOGDAN LUCA EN
DÉTAIL
Adeline Paradis-Hautcoeur
La présente exposition propose l’observation en détails des œuvres des peintres canadiens
Natalka Husar et Bogdan Luca. Leurs tableaux seront ici examinés selon le thème du travail; non
seulement l’acharnement du peintre à l’œuvre, mais aussi le labeur illustré dans leurs
compositions. En effet, ces peintres sont tous deux originaires de l’Europe de l’Est : Luca est né
en Roumanie et sa famille est venu s’installer au Canada en 1994. Husar est née au New Jersey
de parents ukrainiens ayant immigré aux États-Unis en 1949, elle a par la suite emménagé à
Toronto au début de la vingtaine en 1973. L’identité de ces artistes est donc duelle et résulte de
l’impact de la culture nord-américaine avec celle de l’Europe de l’Est. Comme Natalka Husar
l’affirme, elle n’aurait pas pu peindre ses œuvres sans le recul d’une vie en Amérique du Nord.
Malgré qu’elle ait grandi de ce côté de l’Atlantique, son sujet premier a toujours été l’Ukraine et
cette relation à distance est médiatisée par la peinture.1 L’artiste a plus d’une fois donné forme à
sa muse : l’Ukraine est à la fois inspiration et personnage.
Le travail présenté dans les œuvres de ces deux artistes prend différentes formes. En fait, puisque
les histoires personnelles de Luca et d’Husar sont fortement liées à l’époque soviétique, une
définition plus marxiste du labeur peut être des plus appropriées. Dans cette optique, le travail
sera possiblement considéré comme de l’exploitation, en ce sens qu’une personne ou un groupe
profite d’une autre personne ou d’un autre groupe au détriment de l’état physique et moral de
cette dernière instance.2 Karl Marx s’est insurgé contre l’idée du travailleur aliéné sous le
capitalisme. Selon lui, l’économie capitaliste est basée sur l’exploitation de la classe ouvrière, et
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ce, jusqu’aux limites de la légalité. Les travailleurs s’éreintent dans une tâche répétitive où les
capacités naturelles de l’homme sont brimées et ils doivent obéissance à un employeur
inconscient des difficultés de l’ouvrage.3 Or, autant le travailleur sera aliéné dans un système
économique capitaliste, l’histoire a démontré que la situation n’était guère mieux dans les pays
soviétiques. Les personnages de Luca seront donc considérés comme des ouvriers. Quant à
Husar, ses œuvres traitent d’une autre forme de labeur. Les jeunes filles aguichantes évoquent le
trafic humain, plus spécialement le trafic roulant sur la prostitution juvénile, dont l’Ukraine est
malheureusement l’un des principaux foyers en Europe.4 Alors qu’elles ne sont encore que des
enfants, leur comportement trahit une expérience inadéquate pour leur âge. L’ignorance de
l’attitude appropriée témoigne d’une coupure avec une réalité peut-être plus saine. Leur
aliénation est démontrée par leur insouciance.
En outre, le thème du travail est aussi visible dans les techniques picturales d’Husar et de Luca.
Ces deux artistes ne lésinent pas sur leur tâche et leur application minutieuse de la matière sur la
toile démontre un grand amour des détails. Dans son ouvrage intitulé Le Détail : une histoire
rapprochée de la peinture (1996), l’historien d’art français Daniel Arasse s’épanche sur
l’importance de la minutie des peintres et sur la fonction du détail à travers l’histoire de l’art.
Selon Arasse, un détail a le pouvoir d’arrêter le regard et de perturber la lecture d’une œuvre.5 Un
autre auteur français, le critique et sémiologue Roland Barthes, explique l’importance que peut
prendre un détail dans l’analyse d’une composition. Dans La chambre claire (1980), Barthes
parle du « punctum » comme d’un détail poignant, subjectivement choisi par l’inconscient,
duquel la lecture de la composition se centralise : nos yeux ne cessent d’y revenir.6 Bien
qu’Arasse traite principalement de l’art italien à la Renaissance et Barthes de la photographie, je
me permets d’appliquer ces concepts à la peinture contemporaine. En effet, le détail révèle non
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seulement le processus de représentation qu’emprunte le peintre, mais aussi le fonctionnement de
la perception des spectateurs. Les détails guident le regard de l’observateur et la narration ainsi
bâtie est issue de ce circuit de détails. Or, l’attention portée aux détails réduit à néant notre mode
traditionnel d’appréhension d’une œuvre d’art. Il est convenu que la distance d’observation,
d’appréciation même, d’un tableau sera proportionnelle aux dimensions du canevas : plus l’œuvre
est grande, plus l’éloignement sera important afin de mieux embrasser du regard l’ensemble de la
composition. Par contre, l’examen attentif du détail oblige le spectateur à se rapprocher de la
surface peinte et à conséquemment faire fi du reste de l’œuvre. Observés l’un à la suite de l’autre,
les détails deviennent l’équivalent des mots de vocabulaire du langage pictural adopté par le
peintre. En cela, l’observation détaillée d’une œuvre requiert que le spectateur imite le myope : le
nez sera collé à la toile afin de mieux cerner les coups de brosses, les mélanges de pigments et les
coulisses de peintures qui forment minutieusement le contour d’un bouton de chemise.
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Pour Prototype peint en 2011, de la série Spolia, Luca affirme avoir eu une vision de cette
composition : des hommes endormis sur lesquels l’image d’un énorme chantier de construction
sera projetée.20 Or, le sens de l’œuvre reste mystérieux. Comment ces corps et cette projection
sont-ils liés? Est-ce la vision du rêve de ces hommes ou font-ils partie de l’image? Sont-ils
tombés de fatigue suite à leur journée passée à ouvrer sur le chantier? Impossible de savoir. Ils se
ressemblent tous, aucun trait particulier ne permet de les distinguer les uns des autres : ils sont
anonymes, au bout du rouleau, et loin de l’ouvrier soviétique idéal. Par contre, suite à l’analyse
des œuvres de Luca, il est à se questionner si l’artiste pose un commentaire tout noir ou tout
blanc. Cette ambigüité donne lieu à un dialogue sur l’actuelle utilisation de la démocratie dans le
monde. L’actualité nous apprend que bien que le Canada est un pays où la démocratie est chose
acquise, le parti conservateur au pouvoir depuis 2006 nous fait mauvaise figure à l’international.
Alors que la communauté internationale reste surprise de la réélection de parti politique
notamment corrompu en Europe de l’Est, comme c’est le cas en Ukraine, les habitants défendent
leur point en affirmant que, puisque tous sont corrompus, mieux vaut choisir le meilleur des
maux.21
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Ainsi, les thèmes et les narrations d’Husar et de Luca ne sont pas exempts d’un certain
commentaire, ou du moins témoignage, sur leur pays d’origine. J’ai ici proposé que leur histoire
personnelle, fortement liée à l’Europe de l’Est, influence d’une certaine manière leur perception
de la reconstruction de leur pays d’origine, l’Ukraine et la Roumanie, et de la relation de ces pays
avec l’Amérique du Nord. Leurs tableaux ont été présentés sous la thématique du travail, de la
performance. Ce thème, affilié à cette partie du monde, évoque l’imagerie de la propagande
soviétique, de l’exploitation et du travail aliénant. Certains artistes, issus des pays de l’ancienne
Union soviétique, viennent à éprouver de la nostalgie pour cette époque où un seul art officiel
composait la culture visuelle et en reprennent les codes picturaux.22 Pourtant, Luca et Husar ne
semblent pas faire partie de cette vague d’Ostalgia. D’un côté, les fillettes d’Husar sont
représentées avant ou après un acte qui n’est que suggéré. Husar décrit une douleur liée au labeur
gardé sous silence. Les jeunes filles évoluant dans ses œuvres sont les protagonistes d’une
situation malheureusement trop souvent fréquente en Europe de l’Est. Husar confirme que ses
personnages ont les traits caractéristiques de cette région du monde, une apparence typiquement
ukrainienne.23 D’un autre côté, les hommes peints par Luca sont en plein effort, mais cet
acharnement reste vain. Luca affirme que sa double identité, basée sur une culture de l’Est
combinée à celle de l’Ouest, lui donne un sens d’une histoire et d’un monde toujours en
évolution. Comme il en a été lui-même témoin, ces changements peuvent être des plus
drastiques.24 Est-ce en cela un regard critique de l’Ouest sur l’Est? L’époque de la Guerre froide
est terminée : Luca et Husar ont tous les deux déclaré qu’ils ne cherchaient pas à analyser quoi
que ce soit.
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CONCEPTION GRAPHIQUE DE L’EXPOSITION VIRTUELLE
Dans le cadre d’une exposition virtuelle, je désirais exposer des œuvres qui pouvaient bien se
traduire sur un écran d’ordinateur. C’est pourquoi j’ai choisi des artistes-peintres dont les œuvres
pouvaient mieux s’observer avec les multiples possibilités que la technologie nous offre. Ainsi, je
souhaite que mon exposition donne au spectateur la possibilité de saisir le processus de création
par détails, étape par étape.
Je conçois l’exposition de manière très simple : elle serait basée sur une seule page, de laquelle
l’utilisateur pourra trouver les informations sans être distrait par un réseau infini de clics et de
pages. L’interface s’ouvrirait sur une page noire, le titre de l’exposition L’Europe de l’Est au
travail : Natalka Husar et Bogdan Luca en détail apparaitrait en entête. Afin d’également
présenter les œuvres, il n’y aura qu’un détail de visible de chacune des œuvres sur un fond noir.
À ce moment, il n’est pas nécessaire de distinguer les artistes, bien que le sens de lecture, de
gauche à droite, présente les détails en ordre de présentation. Le visiteur, intrigué, aurait le loisir
de sélectionner un détail. Un clic sur un détail engendrait le processus de « révélation détail par
détail » de l’image : l’œuvre apparaitrait graduellement et grandirait au maximum de l’écran, soit
électroniquement ou bien par le concours du spectateur (le mouvement de la souris révèlerait
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l’œuvre). J’ai réalisé cette petite vidéo comme exemple des transitions envisagées. Ici, les
couleurs apparaissent aussi l’un après l’autre. Une fois l’image complète, les spectateurs
pourraient au mieux observer les détails des œuvres par une loupe virtuelle, si désiré. De plus,
toutes les informations relatives à l’œuvre seraient disponibles par de discrets petits onglets. J’ai
réalisé des entrevues téléphoniques avec les artistes et certains extraits, écrits et auditifs,
pourraient être inclus. Les informations ajoutées ici, telles que les images et les textes, seront
aussi disponibles par ces petites icônes.
J’ai ici réalisé un exemple de ce qui pourrait apparaitre après avoir cliqué sur l’onglet
« informations », qui fournirait les détails techniques sur l’œuvre tels que le cartel, qui pourra, par
la suite, resté présent. Par ailleurs, un carré gris, idéalement de la même taille que l’image à
l’écran, serait l’équivalent de la taille réelle du tableau et le rectangle rouge représenterait la taille
de l’image virtuelle. Cette comparaison à l’échelle permettrait au visiteur de saisir la pleine
mesure de la toile.
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Cette image présente l’allure de la page après avoir cliqué sur l’onglet « texte » : le texte du
commissaire tel que présenté ici apparaitrait. Les couleurs et l’ordre des icônes ne sont encore
qu’au stade de suggestions, mais j’espère que ces exemples vous ont permis de mieux
comprendre mes idées.
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NOTES 1 Gerta Moray, « Bringing Things to Justice: Image and Story in the paintings of Natalka Husar, » Husar Handbook (Guelph: Macdonald Stewart Art Centre, 2010) 7. 2 Jonathan Wolf, « Karl Marx, » Stanford Encyclopedia of Philosophy, accédé 1 décembre 2012 http://plato.stanford.edu/entries/marx/. 3 Alan Wertheimer et Matt Zwolinski, « Exploitation », Stanford Encyclopedia of Philosophy, accédé 1 décembre 2012 http://plato.stanford.edu/entries/exploitation/. 4 « Hausse ‘’inquiétante’’ de la traite d’êtres humains en Europe, » Le Monde (9 novembre 2012), accédé 1 décembre 2012 http://www.lemonde.fr/europe/article/2012/11/09/hausse-inquietante-de-la-traite-d-etres-humains-en-europe_1788293_3214.html. 5 Daniel Arasse, Le Détail : pour une histoire rapprochée de la peinture (Paris : Flammarion, 1996) 12. 6 Roland Barthes, La chambre claire (Paris : Cahiers du cinéma, 1980) 75. 7 Carol Podedworny, « Natalka Husar’s Beast of Burden : Thinking about history [&] painting in the 21st Century, » Husar Handbook (Guelph : Macdonald Stewart Art Centre) 28. 8 Podedworny, 28; Natalka Husar, entrevue téléphonique avec Adeline Paradis-Hautcoeur, 21 novembre 2012. 9 Loren Lerner, « Natalka Husar, » Memories and Testimonies (Montréal : Université Concordia, 2002) 65. 10 Ihor Holubizky, « Blond on Blonde, » Husar Handbook (Guelph : Macdonald Stewart Art Centre) 23. 11 Moray, 11. 12 Podedworny, 33. 13 Husar, entrevue avec Paradis-Hautcoeur. 14 Janice Kulyk Keefer, « Changing Spots, » Midnight Stroll (Holstein : Exile Editions, 2006) 7 http://books.google.ca/books?id=bJ10j3KLBWkC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false. 15 « The Life, » Movie Censorship, accédé 1er décembre 2012 http://www.movie-censorship.com/report.php?ID=136061. 16 Durant l’entrevue téléphonique, Natalka Husar a expliqué que sa peinture traite maintenant de la vie au New Jersey. 17 « Bodgan Luca, » LE Gallery – Exhibition, 2011, accédé 1er décembre 2012 http://le-gallery.ca/exhibitions/2011/151/the+roving+iconist/. 18 Luca, entrevue avec Paradis-Hautcoeur. 19 Sabine Keller, « Chapter 1 : Consumption and Production, » Arasite, accédé 1er décembre 2012 http://www.arasite.org/skch1.html. 20 Luca, entrevue avec Paradis-Hautcoeur. 21 David Martineau, « Élections générales – L’Ukraine face à un débat « Lance Amstrong, » Le Devoir (31 octobre 2012), accédé 1er décembre 2012 http://www.ledevoir.com/international/europe/362757/l-ukraine-face-a-un-dilemme-lance-armstrong. 22 Peter Osnos, « Understanding 'Ostalgia,' the Strange Longing for Soviet-Era Art, » The Atlantic, 2011, accédé 20 novembre 2012
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« Hausse ‘‘inquiétante’’ de la traite d’êtres humains en Europe. » Le Monde. 9 novembre 2012. Accédé 1 décembre 2012. http://www.lemonde.fr/europe/article/2012/11/09/hausse-inquietante-de-la-traite-d-etreshumains-en-europe_1788293_3214.html.
Holubizky, Ihor. « Blond on Blonde. » Husar Handbook. 19 novembre 2009 – 17 janvier 2010. McMaster Museum of Art. Hamilton. Guelph : Macdonald Stewart Art Centre, 2010.
Husar, Natalka. Entrevue téléphonique avec Adeline Paradis-Hautcoeur. 21 novembre 2012. « Interview : Bogdan Luca. » 1968 Magazine. 2011. Accédé 15 octobre 2012.
Accédé 1er décembre 2012. http://books.google.tt/books?id=bJ10j3KLBWkC&printsec=frontcover&hl= fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false.
Lerner, Loren. « Natalka Husar. » Memories and Testimonies. 9 avril – 18 mai 2002. Leonard &
Bina Ellen Art Gallery. Université Concordia. Montréal: Université Concordia, 2002. Luca, Bogdan. Entrevue téléphonique avec Adeline Paradis-Hautcoeur. 21 novembre 2012. Martineau, David. « Élections générales – L’Ukraine face à un débat ‘‘ Lance Amstrong. ’’ » Le
Devoir. 31 octobre 2012. Accédé 1er décembre 2012. http://www.ledevoir.com/international/europe/362757/l-ukraine-face-a-un-dilemme-lance-armstrong.
Moray, Gerta. « Bringing Things to Justice: Image and Story in the Paintings of Natalka Husar. »
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Podedworny, Carol. « Natalka Husar’s Beast of Burden : Thinking About History [&] Painting in the 21st Century. » Husar Handbook. 19 novembre 2009 – 17 janvier 2010. McMaster Museum of Art. Hamilton. Guelph: Macdonald Stewart Art Centre, 2010.
Osno, Peter. « Understanding 'Ostalgia,' the Strange Longing for Soviet-Era Art. » The Atlantic.
16 août 2011. Accédé 20 novembre 2012. http://www.theatlantic.com/entertainment/archive/2011/08/understanding-ostalgia-the-
strange-longing-for-soviet-era-art/243685/. « The Life. » Movie Censorship. Accédé 1er décembre 2012.
Wertheimer, Alan, et Matt Zwolinski. « Exploitation. » Stanford Encyclopedia of Philosophy. Accédé 1er décembre 2012. http://plato.stanford.edu/entries/exploitation/.
Wolf, Jonathan. « Karl Marx. » Stanford Encyclopedia of Philosophy. Accédé 1er décembre 2012. http://plato.stanford.edu/entries/marx/.