La revue de Presse KYLIA 1 LA REVUE DE PRESSE DE LA SEMAINE Du 24 au 30 août 2015 LES ARTICLES DE LA SEMAINE - RESIDENTIEL Immobilier : 83 % des Français jugent la politique publique inefficace Le 28/09/2015 L’enquête Orpi/Ipsos sur les Français et le logement a été menée du 1 au 5 septembre 2015. - Shutterstock Une récente étude Orpi/Ipsos sonde les Français en matière de politique publique du logement. L’enquête dévoile aussi leurs réactions concernant neuf propositions portées par ce réseau immobilier pour relancer le secteur. Le constat est sans appel. Interrogés au sujet du degré d’efficacité de la politique menée par les pouvoirs publics en France en matière de logement, les Français la jugent à 83 % « pas efficace », dont 30 % estiment qu’elle n’est « pas efficace du tout ». Seuls 17 % répondent qu’elle est « plutôt efficace ». Ce bilan on ne peut moins flatteur est quasi identique que l’on soit propriétaire ou locataire. L’enquête Orpi/Ipsos a été menée du 1 au 5 septembre 2015 sur un échantillon de 1.061 personnes
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La revue de presse de la semaine du 28 septembre au 4 octobre 2015
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La revue de Presse KYLIA 1
LA REVUE DE PRESSE DE LA SEMAINE
Du 24 au 30 août 2015
LES ARTICLES DE LA SEMAINE - RESIDENTIEL
Immobilier : 83 % des Français jugent la
politique publique inefficace Le 28/09/2015
L’enquête Orpi/Ipsos sur les Français et le logement a été menée du 1 au 5 septembre 2015. - Shutterstock
Une récente étude Orpi/Ipsos sonde les Français en matière de politique publique du logement.
L’enquête dévoile aussi leurs réactions concernant neuf propositions portées par ce réseau
immobilier pour relancer le secteur.
Le constat est sans appel. Interrogés au sujet du degré d’efficacité de la politique menée par les
pouvoirs publics en France en matière de logement, les Français la jugent à 83 % « pas efficace »,
dont 30 % estiment qu’elle n’est « pas efficace du tout ». Seuls 17 % répondent qu’elle est « plutôt
efficace ». Ce bilan on ne peut moins flatteur est quasi identique que l’on soit propriétaire ou locataire.
L’enquête Orpi/Ipsos a été menée du 1 au 5 septembre 2015 sur un échantillon de 1.061 personnes
baisse de 0,2 %. La décélération des prix parisiens s’accentue mais elle demeure modérée. Sur un
an, les prix sont encore en diminution de 2,6 % (mai-juillet 2015 comparé à mai-juillet 2014). Reste
que les indicateurs avancés des notaires (projection de l’évolution des prix par l’analyse des
promesses de vente signées en juillet 2015, à échéance d’octobre) traduisent un retournement de la
tendance baissière. Les prix franchiraient à nouveau la barre des 8.000 euros le m2, à 8.090
euros/m2 en octobre, avant toutefois de s’infléchir à nouveau très légèrement en novembre à 8.060
euros le m2. Les notaires mettent ainsi en garde : « il serait prématuré de conclure à une inversion
durable de tendance concernant la variation des prix, les récentes évolutions étant encore irrégulières
et peu marquées. »
En petite et grande couronne, comme à Paris, le recul des prix des appartements anciens ralentit : -
2,4 % pour l’ensemble de l’Ile-de-France, sur un an, à fin juillet, à 5.270 euros le m2, en moyenne,
contre - 2,5 % sur un an, au 2e trimestre 2015. En trois mois, le prix des appartements a augmenté de
0,7 % et celui des maisons de 1,8 %. Mais là aussi, tempèrent les notaires, « la correction de la
saisonnalité (...) laisse persister une baisse de 0,2 % du prix des appartements et une progression de
0,4% pour les maisons en trois mois. » Au demeurant, « les avant-contrats prolongent ces évolutions
plutôt haussières pour l’automne 2015, au-delà de la traditionnelle hausse saisonnière en été. »
Côté activité, la reprise des ventes se poursuit. De mai à juillet 2015, 45.800 logements ont été
vendus en Ile-de-France, soit une progression de 23 % par rapport à la même période, il y a un an.
« La demande de logements s’est davantage portée sur les appartements que sur les maisons »,
précisent les notaires. Dans la période, les ventes d’appartements ont, en effet, crû de 27 % alors
qu’elles ont augmenté de 16 % pour les maisons. En revanche, modèrent-ils « les tous premiers
résultats pour le mois d’août viennent nuancer cette apparente reprise d’activité en Ile-de-France. »
Paris : les quartiers les moins chers ont quadruplé !
Pour peut-être mieux comprendre les évolutions actuelles des prix à Paris, les notaires ont scruté le
passé. En vingt ans, les prix de l’immobilier parisien ont flambé, passant d’un peu plus de 2.000 € le
m² en 1996 à plus de 8.000 € le m² en 2011 avant de diminuer légèrement depuis.
« Proportionnellement, relèvent les professionnels du notariat, les quartiers les plus populaires ont
davantage augmenté que les quartiers les plus huppés. Le quartier le moins cher voit son prix
quadrupler et le plus cher tripler ».
En 1996, détaillent-ils, il fallait débourser 2,6 fois plus dans le quartier le plus cher pour devenir
propriétaire que dans le quartier le moins cher. En 2001, l’écart atteint son maximum avec un prix 3,5
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fois plus élevé pour le quartier le plus cher toujours par rapport au moins cher. Mais l’écart s’est
ensuite réduit entre 2,2 et 2,5.
« Au final, concluent les notaires, il semble que dans les quartiers les plus chers, les prix ont atteint
une sorte de plafond et qu’ils ne peuvent pas s’y maintenir. A l’inverse, dans les quartiers les moins
chers, la pression des acheteurs cherchant à rejoindre la capitale empêche une diminution des prix :
le quartier le moins cher est resté à 6.000 € le m² depuis quatre ans. Le resserrement des prix se fait
donc par une diminution des prix des secteurs les plus coûteux ».
Source : LesEchos.fr
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Aides au logement des étudiants : où trouver des économies ?
Le 01/10/2015
Faut-il baisser les APL pour les étudiants ? (Crédits : Camille Stromboni)
Le gouvernement ne prévoit pas, a priori, de raboter les aides aux logements des étudiants en 2016.
Pourtant des propositions visant à les réduire émanent des parlementaires, de la Cour des comptes et
maintenant du think tank Terra Nova.
Faut-il réformer les aides personnelles aux logements dédiées aux étudiants ? Celles-ci coûtent un
peu plus de 1,6 milliard d'euros par an à l'Etat, sur un total d'un peu moins de 18 milliards d'euros
d'aides personnelles au logement (APL). Mais jouer sur les aides aux étudiants est un sujet
éminemment sensible, celles-ci jouant un rôle social qui n'est plus à démontrer.
C'est d'ailleurs certainement pour cela que le gouvernement a apparemment décidé d'exclure les
étudiants du rabotage des aides au logement annoncé ce mercredi dans le cadre de la présentation
du Budget 2016. En outre, s'il avait annoncé réduire au moins en partie les APL pour les étudiants,
l'exécutif aurait certainement fait face à des mouvements sociaux gênants à un an du lancement de la
campagne présidentielle.
Moduler en fonction des revenus ?
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Pourtant, un certain nombre d'experts (élus, hauts fonctionnaires, groupes de réflexion) ont déjà
réfléchi à différents moyens de réduire les soutiens financiers de l'Etat aux étudiants. Un rapport d'un
groupe parlementaire présidé par le député PS François Pupponi avait proposé en mai dernier de
mieux cibler les aides vers les étudiants qui en ont le plus besoin.
Les parlementaires proposaient de moduler les APL en fonction des revenus des parents et de
l'éloignement géographique, tout en intégrant une notion de rupture familiale. Car des enfants
étudiants issus de famille aisés peuvent jusqu'ici percevoir des APL puisqu'il ne leur est tout
simplement pas demandé de communiquer la situation financière de leurs parents.
Faire un choix entre APL et avantage fiscal
La proposition parlementaire allait donc plus loin que ce qui a finalement été acté dans le projet de loi
de finances 2016. De son côté, la Cour des comptes préconise un autre dispositif d'économies. Les
magistrats de la rue de Cambon souhaitent interdire le cumul de la perception d'une aide au logement
pour un étudiant et le bénéfice d'une demi-part fiscale supplémentaire pour ses parents. Une question
de justice fiscale. C'est aussi cette stratégie que propose le think tank Terra Nova, proche du parti
socialiste, dans une étude publiée mercredi et intitulée « faire du logement une stratégie
universitaire ».
L'APL plus intéressante
Selon Terra Nova, le choix final de l'étudiant et de ses parents ira le plus souvent vers l'APL car des
deux options proposées, elle est la plus intéressante : l'aide au logement s'élève en moyenne à 200
euros par mois, alors que le gain lié à une demi part fiscal est plafonné à 1500 euros par an, soit 125
euros par mois.
Un tel dispositif pourrait permettre de dégager 250 millions d'euros par an, selon Terra Nova. Ces
sommes pourraient être allouées pour moitié « au système de bourses pour les étudiants issus des
classes moyennes », propose Alain Weber, l'un des auteurs de l'étude de Terra Nova. Et pour l'autre
moitié, vers la construction de résidences sociales pour étudiants qui pourrait s'intégrer dans un plan
de construction de 100.000 nouvelles résidences sociales dédiées aux étudiants entre 2018 et 2022,
prône l'organisme dirigé par Thierry Pech.
Faire baisser les loyers ?
Du reste, si l'objectif voulu de ces mesures est de rendre le poids du logement dans le budget des
étudiants soutenable, pourquoi alors ne pas soutenir des dispositifs limitant la hausse des loyers, ou
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bien les réduisant ? Cette question est d'actualité puisque le débat sur l'extension de l'encadrement
des loyers à d'autres villes que Paris intramuros fait rage. Martine Aubry (PS) souhaite notamment
faire appliquer le dispositif dans sa ville de Lille.
Sur ce sujet, Terra Nova est l'un des rares organismes à encore soutenir la version initialement votée
en mars 2014 du dispositif encadrant les loyers dans la loi Alur, et qui a été détricoté en août dernier
par le gouvernement de Manuel Valls. Le think tank milite ainsi pour une extension du dispositif aux
28 grandes zones urbaines initialement déterminées. Et dont les premiers bénéficiaires seraient de
facto les étudiants.
Source : La Tribune.fr
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Comment calculer vos frais de notaire pour un achat immobilier
Le 01/10/2015
Lors d'un achat immobilier, l'acquéreur doit s'acquitter des frais de notaire. Voici comment
calculer ces frais et les astuces pour en limiter le montant.
Les frais de notaires recouvrent la rémunération des notaires et les taxes versées au Trésor public. (c)
Afp
En France, chaque vente d'un bien immobilier doit passer devant les notaires. L'enregistrement de la
transaction génère des frais et des taxes, qu'on regroupe sous le terme de "frais de notaire".
Challenges vous aide à calculer ces frais et vous dévoile quelques astuces pour les faire baisser.
Le principe des frais de notaire
La vente d'un bien immobilier entraîne des frais de notaire. Ces frais sont à la charge de l'acheteur,
comme le rappelle l'article 1593 du code civil. Ces frais regroupent la rémunération des notaires et les
taxes applicables à la transaction (voir plus bas). Le notaire est en effet le garant de la collecte de ces
droits pour le compte du Trésor public. Il veille également à l'enregistrement de la transaction au
cadastre et vérifie les droits du propriétaire sur son bien.
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Calculer ses frais de notaire
Si vous souhaitez simuler vos frais de notaire, il faut prendre en compte les frais suivants :
La rémunération du notaire (voir plus bas)
Les débours : ils correspondent à l'argent que le notaire doit payer à des tiers auxquels il fait
appel (comme le syndic de copropriété ou un géomètre-expert)
Les taxes versées au Trésor public (voir ci-dessous)
Tout compris, les frais de notaire représentent de 7 à 7,7% du prix de vente d'un bien ancien.
De nombreux simulateurs en ligne existent, en particulier celui du site officiel des notaires, qui calcule
les frais en fonction du type de bien immobilier concerné, du département et même du type d'emprunt.
Que touche vraiment le notaire ?
La rémunération du notaire ne représente qu'une petite partie (moins de 20%) de ce que l'on appelle
les frais de notaire. Sa rémunération se décompose en une partie fixe et une partie variable.
D'un côté, il y a les émoluments proportionnels, fixés par le décret du 8 mars 1978. Cette part
variable de la rémunération du notaire va dépendre du prix de vente, auquel s'applique un taux
dégressif. Le barème, modifié par le décret du 17 février 2011, est le suivant :
De 0 à 6.500 euros : le notaire touche 4% du prix de vente
De 6.501 euros à 17.000 euros : 1,65%
De 17.001 euros à 60.000 euros : 1,10%
Au-delà de 60.000 euros : 0,825%
Concrètement, sur un bien acheté 100.000 euros, le notaire percevra des émoluments proportionnels
de : (6.500 X 4%) + (10.500 X 1,65%) + (43.000 X 1,10%) + (40.000 euros X 0,825%) = 1.236,25
euros HT.
Il convient ensuite d'y ajouter une TVA à 20%, ce qui donne 1.483,5 euros, arrondis à 1.484 euros.
Soit dans cet exemple un peu moins de 1,5% du prix de vente. Proportionnellement, ces émoluments
diminuent donc avec le prix de vente. Par exemple, ils tombent à moins de 1% du prix de vente pour
un bien vendu plus de 200.000 euros.
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De l'autre côté, il y a les émoluments fixes. Ils sont eux aussi définis par le décret du 8 mars 1978. A
chaque acte correspond un certain nombre d'unités de valeur, dont la valeur est actuellement fixée à
3,90 euros HT (il faut y ajouter 20% de TVA). Par exemple, la demande des documents cadastraux
est tarifée à 3 unités de valeur, soit 11,70 euros HT.
Dans le cadre d'une vente d'un bien ancien sans emprunt et sans négociation via le notaire, ces
émoluments fixes et les différents débours (recherche des pièces administratives, appel à un
géomètre-expert, …) représentent environ 800 euros.
En outre, le notaire peut toucher des émoluments de négociation s'il avait reçu un mandat de vente
pour le bien en question ou des émoluments de transaction si le notaire avait mis en relation
l'acheteur et le vendeur.
Les taux de taxation par département
Les taxes versées vont dépendre de la nature du bien.
1. Taxes sur un logement ancien
L'acquéreur va devoir s'acquitter des droits d'enregistrement suivants :
Droits de mutation qui reviennent aux départements : de 3,8 à 4,5% du prix de vente (voir plus
bas)
Taxe communale : 1,20%
Frais d'assiette : 0,09% du prix de vente (ou 2,5% de la taxe départementale)
Soit, au total, de 5,09% à 5,79% du prix de vente.
La loi de finances 2014 a autorisé les départements à relever les droits de mutation à titre onéreux
(DMTO), qui comprennent la taxe sur la publicité foncière et les droits d'enregistrement, de 3,8 à 4,5%
du prix de vente. L'écrasante majorité des départements ont décidé de les faire passer à 4,5%.
Voici les départements qui sont restés à un taux de 3,5% :
Indre (36)
Isère (38)
Loire-Atlantique (44)
Mayenne (53)
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Morbihan (56)
Paris (75)
Yvelines (78)
Martinique (972)
Guyane (973)
Mayotte (976)
Les notaires tiennent à jour sur cette page une liste des départements ayant décidé ou non une
hausse du taux des droits de mutation depuis 2014.
2. Taxes dans le cadre de l'achat d'un logement neuf
Les logements qui n'ont jamais été habités ou qui sont vendus pour la première fois dans les 5 ans
suivant leur achèvement sont considérés comme neufs. Attention, cela ne s'applique qu'aux biens
achetés par un particulier à un promoteur en VEFA (vente en état futur d'achèvement). Les maisons
individuelles que les vendeurs ont fait construire ne sont pas concernées.
Un acheteur devra payer dans ce cas :
Une TVA de 20% sur le prix de vente
Une taxe de publicité foncière de 0,715%
Comment limiter les frais de notaire
1. Exclure les frais d'agence de la base taxable :
Les acheteurs qui sont passés par un professionnel de l'immobilier ont tout intérêt à s'acquitter des
frais d'agence en les mentionnant clairement sur le compromis de vente. Car les différentes taxes ne
s'appliquent qu'au prix de vente net du bien immobilier et à lui seul. Les acheteurs peuvent donc
déduire les frais d'agence de la base taxable. A la clé, plus de 1.000 euros de gagné pour un bien de
300.000 euros.
2. Acheter le mobilier à part :
Cette technique est moins connue mais elle repose sur le même principe. Comme pour les frais
d'agence, il s'agit de sortir une partie de la transaction de la base taxable. En effet, les frais de notaire
ne s'appliquent pas sur les meubles laissés par l'ancien propriétaire. Il suffit de mentionner
séparément dans le compromis de vente les achats de meubles meublants (cuisine équipée,
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électroménager, salle de bain, …). Attention toutefois à ne pas surestimer le prix de ces meubles. Si
le fisc conteste l'estimation des biens, il vous demandera les factures et le coefficient de vétusté que
vous avez appliqué. Il faut donc rester raisonnable (3 à 5% du prix au maximum).
Source : Challenges.fr
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Combien rapporte un appartement loué à Paris
Le 04/40/2015
INFOGRAPHIE - En s’appuyant sur les montants retenus pour l’encadrement des loyers, les
rendements bruts moyens s’étalent de 1,9% à 5,1% dans la capitale. Les petites surfaces et les
quartiers bon marché sont les plus rentables.
A Paris, les rendements locatifs bruts démarrent à un très faible 1,9% et peuvent se hisser jusqu’à un
respectable 5,1%. Ensuite, tout est question de fiscalité, de coût d’entretien et de charges de ces
propriété pour que chacun puisse déterminer son rendement net, souvent bien plus faible. Pour
obtenir ce résultat, le site Internet Paris Estimation s’est appuyé sur les prix d’achat des logements
(les tarifs calculés par les notaires sur les 12 derniers mois) rapporté au revenu que l’on peut en tirer
dans le cadre de l’encadrement des loyers: le «loyer de référence majoré» précisé pour chaque
quartier (la seule valeur retenue concerne les immeubles datant d’avant 1946, de loin les plus
courants dans la capitale).
Comme on pouvait s’y attendre, avec des loyers plafonnés ce sont les logements les moins chers qui
rapportent proportionnellement le plus. Par type de logement, les studios parisiens rapportent ainsi en
moyenne 3,8% brut quand les 4 pièces et plus doivent se contententer de 3%. La moyenne, quant à
elle, s’affiche à 3,3%.
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Piètres performances pour les beaux quartiers
Plus encore que la taille du logement, c’est sa situation qui va faire la différence. Ainsi, les quartiers
les plus recherchés et donc les plus coûteux affichent de piètres performances. C’est pourquoi la
lanterne rouge de ce classement est détenue par les grands logements (4 pièces et plus) du quartier
Notre-Dame (4e arrondissement). A l’inverse, le quartier de la Goutte d’or, dans le 18e
arrondissement, tire bien son épingle du jeu avec des studios qui y rapportent 5,1%, talonnés par les
petites surfaces du quartier de la Chapelle (18e) ou de celui d’Amérique (19e).
Globalement, le site Paris Estimation relève que le rendement baisse de 0.3% tous les 1000€/m²
environ et que c’est le nord-est parisien qui est le plus rentable. Il relève aussi quà budget équivalent,
certains quartiers se montrent bien plus intéressants que d’autres. Ainsi, à 7000€/m² mieux vaut
investir à Belleville ou Epinettes qu’à Charonne ou au Père-Lachaise. A 9000€/m² le secteur de la
place Vendôme ou de Madeleine s’annoncent plus alléchants que Necker ou Grenelle. Et à
11.000€/m², il vaudrait mieux opter pour l’école militaire que pour Saint-Paul.
Source : LeFigaro.fr
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LES ARTICLES DE LA SEMAINE - COMMERCE
Décorer sa salle Le 30/09/15
Une multitude de paramètres doivent être pris en compte quand on choisit de créer ou de refaire son
restaurant.
Pierre Canot revisite la brasserie traditionnelle, comme aux Grandes
Marches à Paris.
La décoration d'une salle de restaurant ne s'improvise pas. Elle doit être mûrement réfléchie par son
exploitant. La réflexion doit porter sur l'ensemble du restaurant, de l'assiette à la carte. Certes, le
restaurateur peut s'inspirer du style adopté par des confrères proposant le même type de prestation
que la sienne (pizzeria, american'diners, asiatique, etc.). En allant dans ce type d'endroit, le client y
trouvera une identité qui le rassure.
Mais en s'affranchissant des thématiques habituelles, le restaurateur réalisera un lieu qui
correspondra à sa propre identité. Le client découvrira alors une ambiance et un décor originaux.
Pour de nombreux étoilés, l'épure est de mise, pour s'apparenter à la cuisine du chef. Les nappages
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laissent la place à des plateaux de table en bois polis ou en pierre. Les arts de la table sont
concordance avec une vaisselle et des accessoires revisités.
Pour certains clients urbains, l'ambiance cosy des bistros chics et modernes reste un atout indéniable.
Pour d'autres, ce sera la convivialité dans les espaces de restauration rapide où le tabouret et la table
haute s'imposent.
Le décor peut aller de pair avec la géographie : le bord de mer avec ses terrasses et parasols, la
montagne avec l'esprit chalet et la chaleur du bois ou encore la campagne avec l'auberge plutôt
rustique agrémentée de son feu de bois. Naturellement, ces ambiances peuvent se recréer en ville,
mais le charme et le dépaysement ne seront pas toujours présents.
Le choix des couleurs doit s'harmoniser avec l'ambiance. Des couleurs vives pour des thématiques
toniques, joyeuses, et des couleurs douces pour une atmosphère plus zen. Les murs et plafonds
peuvent être recouverts de revêtements textiles spécifiques atténuant considérablement les nuisances
sonores.
Mais attention, le résultat n'est pas toujours à la hauteur : gare aux fautes de goût et aux erreurs
d'organisation. Il en faut peu pour ruiner tous ses efforts comme la couleur d'un nappage discordant
ou pire, le congélateur que l'on rajoute dans la salle parce que c'est pratique.
Pour Edmond Garnier (DCA-Designer à Marseille), "un restaurant ou une brasserie, c'est comme une
personne vivante : il respire, il consomme de l'énergie, il évacue de l'eau, des déchets… La rentabilité
d'un lieu passe par un design ergonomique. Le tout dans le respect absolu des règles de l'art -
sécurité et accessibilité - et en phase avec l'état d'esprit et le budget du client... Il faut du cachet, de la
charge émotive à l'intérieur pour faire rêver les hommes et femmes qui viennent passer un moment de
détente".
Le recours à des architectes décorateurs ou des designers qui maîtrisent les règles techniques peut
se révéler une option efficace. Ces professionnels ne proposent pas uniquement des idées dans l'air
du temps. Après plusieurs entretiens, études des lieux, du type de cuisine réalisée, ils vous offriront
des solutions adaptées à l'établissement. Ainsi, Pierre Canot revisite des brasseries traditionnelles en
les remettant au goût du jour. L'espace est redessiné, les éclairages modifiés sans pour autant perdre
'l'esprit brasserie'. Autre grand nom, Philippe Starck, modernise la décoration de restaurants d'hôtels
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prestigieux mais a aussi créé un style cantine pour Ma Cocotte, aux puces de Saint-Ouen. Maxime
Faure (Groupe Idoine) conçoit lui des espaces ludiques, contemporains et généralement très
lumineux.
Pour offrir à ses clients le petit plus qui fera la différence, le restaurateur a de nombreuses options à
sa disposition. Mais il ne doit surtout pas négliger le confort des clients et bien réfléchir à ce que son
organisation permette un service fluide.
Source : L’hotellerie-restauration.fr
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Peut-on céder un bail commercial à différents
preneurs successifs ? Le 01/10/2015
Bail commercial - article 11 de la loi du 30 avril 1951– Cassation cass 28 janvier 2005 – faillite du preneur – obligation solidaire – fin de bail – résolution unilatérale – cession de bail – preneurs successifs
La cession de bail est assimilable à une cession de créance, c’est-à-dire une opération par laquelle le « cédant » cède au « cessionnaire », les droits (et non les obligations) tirés du bail.
L'article I, alinéa 1er
de la loi du 30 avril 1951 sur les baux commerciaux, dispose qu'en cas de cession portant sur l'intégralité des droits du locataire principal, le cessionnaire devient le locataire direct du bailleur.
Lorsqu’un bail commercial est cédé à différents preneurs successifs, le cédant et les cessionnaires suivants sont tous tenus solidairement des dettes issues du bail initial. Ainsi, lorsque le dernier cessionnaire est en défaut de paiement, suite à une faillite, les cédants seront tenus solidairement aux arriérés de loyers courant jusqu’à la fin du bail initial, quelle que soit la façon par laquelle il est mis fin à celui-ci.
Source: .actualitesdroitbelge.be
La revue de Presse KYLIA 45
La mode "food truck" arrive dans les
restaurants scolaires
Le 01/10/2015
Après un test concluant réalisé dans 300 restaurants d'entreprise par Eurest, Scolarest, la marque de
restauration scolaire de Compass Group reprend l'idée et va proposer cette fois l'expérience
« foodtruck » dans les restaurants scolaires. Pendant une semaine au mois d'octobre, les jeunes
convives des établissements Scolarest verront leur restaurant relooké à la mode de rue où leur seront
proposées des recettes empreintes de saveurs du monde.
Source : L’hotellerie-restauration.fr
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Révolutionnez vos cartes et présentations de
menus
Le 02/10/2015
Pouvant être de véritables leviers de chiffre d'affaires, les supports de présentation de l'offre des
restaurants doivent parvenir à capter l'attention de leur clientèle et à la séduire.
La bistronomie, qui s'est totalement décomplexée des codes de la gastronomie, penche vers une
tendance où la carte n'a plus une place prépondérante au sein du service.
Outils de vente primordiaux pour le restaurateur, les cartes et menus boards méritent une réflexion et
un soin particulier pour leur élaboration.
C'est justement en séduisant le client, qu'un établissement de restauration peut le fidéliser. La carte,
doit ainsi lui réserver quelques surprises et susciter son intérêt pour faire fonctionner le bouche à
oreille, faire parler du restaurant et se démarquer de la concurrence.
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Les cartes disparaissent
Néanmoins, on observe qu'une véritable révolution est en marche en ce qui concerne la présentation
de l'offre produit au sein des restaurants. La bistronomie, qui s'est totalement décomplexée des codes
de la gastronomie, penche vers une tendance où la carte n'a plus une place prépondérante au
sein du service. Le produit est star et c'est lui qui est mis en valeur dans le restaurant. Dans
certains restaurants, on laisse même le choix au client de regarder les intitulés des plats au début du
repas, ou d'en garder la surprise. Les cartes disparaissent donc progressivement.
Présenter ses produits
De son côté, la vente au comptoir montre davantage ses produits : c'est parce que le client les voit
qu'il aura envie de les acheter. Les modèles traditionnels de menus boards disparaissent également
au profit de nouvelles enseignes, mixant les modes de distribution et présentant les plats autrement.
L'approche produit au sein de l'expérience client est donc complètement modifiée.
"La carte d'un restaurant, le menu board ou la PLV, après avoir été des instruments commerciaux sont
désormais des outils de communication et d'information indispensables auprès de consommateurs de
plus en plus attentifs aux produits", analyse Bernard Boutboul.
Dans cette nouvelle étude de la collection Boîte à Outils, Gira Conseil dresse les grands principes
de la présentation de l'offre produit. Quels sont les messages que le restaurateur doit faire passer au
client ? Quelle doit être la forme de la carte ou du menu board ? Comment être certain que les prix de
la carte correspondent aux attentes de la clientèle ? Toutes ces questions fréquentes trouvent
réponse dans ce cahier de tendances. Enfin, Gira Conseil met en lumière quelques astuces et
innovations de la carte, pour se démarquer de la concurrence, susciter l'envie chez le client et lui
procurer de l'émotion.
Source : L’hotellerie-restauration.fr
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A propos de Kylia
KYLIA, nouvel acteur du marché immobilier, est un réseau d’agences immobilières Nouvelle Génération : Le 1
er réseau immobilier à partager sa croissance avec l’ensemble de ses agents.
Kylia développe un modèle économique orienté « Agent » : Une entreprise construite par et pour ses agents immobiliers. Plus d’information sur le site Internet : http://www.kylia-immo.com Contact Presse : KYLIA Immobilier