CONSERVATOIRE NATIONAL DES ARTS ET METIERS INSTITUT NATIONAL DES TECHNIQUES DE LA DOCUMENTATION MEMOIRE pour obtenir le Titre professionnel "Chef de projet en ingénierie documentaire" INTD niveau I présenté et soutenu par Emmanuelle LEGRAND-MORVANT le 12 novembre 2007 La mise en ligne d’une photothèque d’entreprise sur un intranet : contraintes ergonomiques et usabilité Le cas de la photothèque de SFR Jury Cécile KATTNIG Axelle MONSOU Cycle supérieur Promotion XXXVII
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CONSERVATOIRE NATIONAL DES ARTS ET METIERS
INSTITUT NATIONAL DES TECHNIQUES DE LA DOCUMENTATION
MEMOIRE pour obtenir le
Titre professionnel "Chef de projet en ingénierie documentaire" INTD
niveau I
présenté et soutenu par
Emmanuelle LEGRAND-MORVANT
le 12 novembre 2007
La mise en ligne d’une photothèque d’entreprise sur un intranet : contraintes ergonomiques et
usabilité
Le cas de la photothèque de SFR
Jury Cécile KATTNIG Axelle MONSOU
Cycle supérieur Promotion XXXVII
2 La mise en ligne d’une photothèque sur un intranet d’entreprise :
contraintes ergonomiques et usabilité. - Le cas de la photothèque de SFR. Emmanuelle LEGRAND-MORVANT INTD 2006-2007
Remerciements
Je remercie Axelle MONSOU pour son enthousiasme, sa disponibilité et son soutien sans
faille pendant la rédaction de ce mémoire
Je remercie également Cécile KATTNIG pour ses conseils avisés.
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contraintes ergonomiques et usabilité. - Le cas de la photothèque de SFR. Emmanuelle LEGRAND-MORVANT INTD 2006-2007
Notice
La mise en ligne d’une photothèque sur un intranet doit répondre à des contraintes
ergonomiques afin d’optimiser son usabilité. Après avoir fait une brève description du rôle
des photothèques d’entreprise et des fonctions d’un intranet d’entreprise, ce mémoire
présente les différentes étapes de la mise en ligne d’un service en tenant compte des
critères de l’ergonomie et de l’usabilité. Un focus spécifique sur le rôle de la page d’accueil
en explique l’importance dans l’adoption du service par les utilisateurs. La dernière partie
présente le projet de mise en ligne de la photothèque de SFR sur l’intranet de l’entreprise et
conclut sur le poids des choix ergonomiques dans l’utilisation future d’un tel service.
Mots-clés :
En ligne – Entreprise – Ergonomie – Intranet - Page d’accueil – Photothèque - Usabilité
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• Communication : presse, actualité, photothèque, documentation, évènements
1.1.2 Outil de collaboration et de diffusion L’intranet d’entreprise permet de diffuser à moindre coût une information distribuée
instantanément à tous les collaborateurs. Il est utile pour publier des informations de
communication interne et disposer d’une base de documents de référence facilement
utilisables en grand nombre (8). Ainsi, le Ressources Humaines mettent à disposition des
salariés les documents administratifs internes à l’entreprise et en facilitent l’exploitation. Les
services comptables permettent d’éditer des bons de commande ou des factures. Les
services communication mettent à disposition les revues de presse et les informations
nécessaires à la bonne compréhension de l’activité de l’entreprise.
En outre, l’Intranet facilite le travail collaboratif en offrant des plateformes de travail et des
espaces d’échange de documents pour un groupe d’employés travaillant sur un secteur
précis. Il permet le décloisonnement entre les services et facilite la gestion de projet en
permettant de travailler de manière plus rapide et efficace.
1.1.3 Bénéfice pour une photothèque : amélioration de la visibilité et prise en compte des besoins des utilisateurs
L’objectif d’une photothèque sur un intranet est d’optimiser l’accès aux images et de le
rendre visible par le plus grand nombre. Il faut bien réfléchir aux outils de diffusion et aux
modes d’accès par des populations différentes et permettre à tous de trouver le plus
rapidement possible les documents recherchés. Les modes d’interrogation via l’interface
utilisateur doivent donc être simples. Il est nécessaire d’énoncer clairement l’utilité du
système d’information (services et contenu), de communiquer sur la structure de la base de
données (ordonnancement des informations), et d’expliciter les modes d’interrogation
(navigation et accès à l’information).
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La visibilité du fonds sera améliorée par la mise en place d’accès tenant compte de la
spécificité de chaque population d’usagers :
• accès thématique pour les comportements intuitifs et les besoins génériques
• accès scénarisés pour faire ressortir la démarche d’un auteur par des rubriques «
nos favoris » ou « nos coups de cœur »
• accès événementiel pour une période donnée en fonction d ‘événements précis de la
vie de l’entreprise. (2)
La meilleure visibilité du fonds ne peut se faire qu’avec un travail collectif dans le but de
proposer à l’usager final un service utile et fiable. Les contraintes ergonomiques
apparaissent dans la définition des modes d’accès et la garantie de la qualité. Chacun des
acteurs (documentaliste, gestionnaire, utilisateurs et titulaires des droits) doit pouvoir
préserver son espace dans la photothèque : espace de consultation, de gestion, d’acquisition
et de diffusion.
Une mise en ligne efficace et utile reprend donc les grands principes de diffusion sur le web
afin d’élargir le public, de valoriser le fonds et d’optimiser la diffusion. (7)
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- III - Principes ergonomiques
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1. Le dialogue homme/machine
L’étude de ce dialogue permet d’expliquer le comportement de l’utilisateur devant un
partenaire interactif non humain et les processus cognitifs de la communication. Les
conclusions des chercheurs montrent que certains processus qui rendent la communication
humaine efficace sont encore absents dans la communication homme/machine et ne
prennent notamment pas en compte la représentation des compétences techniques et
linguistiques de l’utilisateur.
L’objectif premier est l’adaptation la plus précise de l’homme à l’interface. Les recherches
consistent principalement à adapter les stratégies de dialogue en fonction des connaissances
des utilisateurs sur le domaine, avant et pendant le dialogue avec la machine. Il s’agit
d’identifier et d’acquérir un modèle utilisateur par la connaissance des erreurs et
méconnaissances afin de mieux le guider.
L’apport des ergonomes est important dans la compréhension et l’évaluation des effets des
technologies sur les plans cognitif et social. Les études du comportement des utilisateurs
permettent d’accéder à leurs réactions en termes de performance, de représentation et de
satisfaction. (11)
1.2 Optimiser l’interaction : les principes du feed-back L’utilisateur devrait toujours être informé des conséquences de ses actions. C’est un principe
fondamental en ergonomie des interfaces.
1.2.1 Représenter visuellement les actions invisibles Pour l’utilisateur, le domaine informatique est souvent opaque. Il ne sait pas comment le
système fonctionne et comment il réagit à ses demandes. Le rôle de l’ergonome est donc
d’associer aux traitements informatiques (tâches réalisées) un correspondant du côté de
l’utilisateur. On sélectionne parmi les traitements ceux dont l’effet intéresse l’utilisateur, par
exemple les états finaux. Il faut surtout l’informer que le processus est en cours car la
connaissance du résultat du traitement peut l’aider à atteindre son objectif.
1.2.2 Nature du traitement informatique Il est primordial que l’utilisateur ait une visibilité de l’effet du traitement. Certaines actions
ont une conséquence visible directement par l’utilisateur. Le feed-back est alors confondu
avec l’action effectuée par le système. Si la conséquence du traitement est visible, par
exemple une mise en page dans word, le feed-back est alors inutile.
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A l’inverse, le feed-back est important si les conséquences du traitement sont invisibles.
Dans le cas par exemple de l’enregistrement d’un document, l’action de l’utilisateur a une
conséquence invisible. Cette action ne suffit pas en elle-même pour informer l’utilisateur de
son efficacité. Il est nécessaire alors de faire apparaître un message spécifique qui
confirmera le bon déroulement de l’opération.
Il est nécessaire d’adapter l’importance du feed-back en tenant compte de la nature de
l’action de l’utilisateur. Si son action peut avoir des conséquences irréversibles (suppression
d’un fichier) alors, le traitement opéré est critique et nécessite un feed-back.
Il est possible pour l’utilisateur d’automatiser certains traitements. On doit alors également
lui fournir un moyen d’être informé de l’accomplissement de son action.
1.2.3 La transmission des informations Il est nécessaire d’informer l’utilisateur sur le déroulement, la nature et la durée des
traitements. Le feed-back se fait sous différentes formes : ouverture d’une fenêtre,
changement d’état d’une icône ou d’un élément visuel. Ces indicateurs visuels apparaissent
quelques secondes à l’écran. L’utilisateur peut choisir le type de feed-back qu’il souhaite
obtenir. Les préférences individuelles sont très importantes dans ce type d’interaction et
l’utilisateur doit posséder une grande liberté de choix d’affichage.
Dans le domaine de l’internet, le feed-back concerne plus particulièrement la notion de
temps. Il doit être disponible sur les actions passées, présentes et à venir. Par exemple, sur
l’envoi d’information, le chargement d’une page, la progression d’un téléchargement, ou les
indications sur la navigation (ce qui a été visité, où l’on se trouve dans le site…).
Cette information se fait par des modifications de couleur ou de taille de texte ou par des
indicateurs textuels.
Le principe du feed-back est de guider l’utilisateur à travers l’interface. Il doit être
contextuel, donc adapté à la situation de l’utilisateur et à son activité dans l’interface.
L’utilisateur peut alors contrôler le système et en obtenir les renseignements qu’il souhaite.
(14)
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2. Conception d’un site ergonomique
2.1 Une définition de l’ergonomie Ergonomie vient du grec « ergon » travail et « nomos » règles.
C’est une discipline scientifique qui étudie les processus d’adaptation du travail à l’homme.
La SELF (Société d’ergonomie de langue française) la définit comme « la mise en œuvre de
connaissances scientifiques relatives à l’homme et nécessaires pour concevoir des machines
et des dispositifs qui puissent être utilisés par le plus grand nombre avec le maximum de
confort, de sécurité et d’efficacité ».
L’ergonomie est la capacité à rendre facile l’accès à l’information, le niveau de recherche, la
transmission d’un message et de rendre pratique et agréable la réponse donnée aux
utilisateurs. L’objectif est donc de plaire et de servir la majorité (9).
2.2 Les étapes de la conception d’un site ergonomique
2.2.1 Identifier les objectifs Les objectifs d’un site peuvent être nombreux et variés :
• Partager l’information
• Collaborer
• Faire du commerce électronique
• Présenter des produits…
L’identification ou explication des objectifs, étape indispensable, rend plus facile la
planification de la présentation générale et l’organisation du site. Elle définit la nature des
informations qui seront mises à disposition. (13)
2.2.2 Identifier les utilisateurs Il s’agit ici d’identifier les utilisateurs potentiels et leur environnement matériel et d’accès au
web. Pour décrire ces utilisateurs, on fait appel aux enquêtes ou questionnaires afin de
connaître leur profil professionnel : emploi, fonction, responsabilité et leur matériel
informatique.
L’identification sert aussi à connaître les habitudes des utilisateurs : lecture des documents à
l’écran ou après impression, la fréquence de la navigation sur le site, les préférences
ergonomiques. Toutes ces informations seront ensuite utilisées par les concepteurs du site.
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Elles permettront d’assurer la compatibilité entre les tâches utilisateurs à réaliser et
l’organisation et la présentation du contenu du site. (13)
2.2.3 Identifier les besoins L’identification des besoins vise à faire correspondre les informations disponibles en ligne
avec les intérêts des utilisateurs. Plusieurs techniques existent pour définir les besoins et les
attentes : les forums group, les questionnaires, les exercices de construction de scénarios…
Ces techniques sont toujours pratiquées avec la participation active des utilisateurs
2.2.4 Organiser le contenu Une fois les objectifs et les utilisateurs identifiés, il convient d’organiser le contenu du site en
fonction des résultats obtenus. Les informations sont alors classées et hiérarchisées. Les
plus importantes doivent être directement accessibles à partir de la page d’accueil et
quelque soit l’endroit où se trouve l’utilisateur à l’intérieur du site. (13)
La page d’accueil se doit d’être efficace et compréhensible, c’est la vitrine du site. Elle
oriente et guide l’internaute vers l’ensemble des contenus.
Le graphisme et la typographie utilisés, en cohérence avec les objectifs du site aident
l’utilisateur dans sa navigation. Celle-ci doit être intuitive afin que l’utilisateur ait le moins
d’efforts possibles à faire pour se repérer et s’informer.
L’organisation du contenu se base sur la facilitation du repérage et de l’accès à l’information
(9).
Le contenu est mis en valeur part sa présentation. L’ergonomie d’un site peut donc
concerner plusieurs aspects qui touchent au confort de l’utilisateur :
• Confort visuel : police, graphisme, densité de l’information
• Confort manuel : diminution des manipulations, aide à la saisie
• Confort intellectuel : choix des intitulés de rubrique, navigation, rapidité de lecture.
Pour être vu, lu et compris, le contenu doit être classé en rubriques et sous rubriques et
tenir compte des temps de chargement qui doivent être le plus courts possible.
2.2.5 Respecter les critères ergonomiques Pour réaliser un site ergonomique et simple à utiliser, certains critères sont à respecter et à
prendre en compte dès la conception. (6)
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2.2.5.1 Le guidage
C’est l’ensemble des moyens mis en œuvre pour conseiller, informer, orienter et conduire
l’utilisateur lors des interactions avec l’ordinateur.
2.2.5.2 L’incitation
Lors de la mise en place des étapes de conception d’un site, certaines informations doivent
apparaître pour guider l’utilisateur dans son utilisation de l’interface :
• Le titre qui doit être concis, compréhensible et significatif
• Les aides à la navigation
• Les tables et index
• Les liens qui sont spécifiques et reflètent le contenu des pages sur lesquelles ils
pointent
• Le texte du lien qui est redondant avec le titre de la page qu’il fait apparaître.
• Le contenu du site
2.2.5.2.1 groupement-distinction entre les items
Ce groupement concerne l’organisation visuelle des informations les unes par rapport aux
autres. Sur une page web, on doit pouvoir organiser et distinguer les informations à une
place précise :
• Le logo
• La présentation du contenu (arborescence du site)
• Les en-têtes et pieds de page
L’utilisation de couleurs différentes permet de distinguer clairement les aires correspondant à
l’affichage d’informations spécifiques.
2.2.5.2.2 La lisibilité
Il s’agit des caractéristiques lexicales de présentation des informations à l’écran pouvant
entraver ou faciliter la lecture. Il convient donc de bien choisir la police de caractère, sa taille
et son style.
2.2.5.3 La charge de travail
Cette charge représente l’ensemble des éléments qui jouent un rôle dans la réduction de la
charge perceptive ou mnésique des utilisateurs et dans l’augmentation de l’efficacité du
dialogue.
2.2.5.3.1 La brièveté
On doit limiter autant que possible le travail de lecture, d’entrée de données et les étapes
par lesquelles doivent passer les utilisateurs. On utilise pour cela la concision et les actions
minimales en ne gardant que les actions nécessaires à l’atteinte du but ou à
l’accomplissement d’une tâche.
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2.2.5.3.2 La densité informationnelle
Elle concerne la charge de travail d’un point de vue perceptif et mnésique. Il s’agit d’éliminer
toute action superflue et qui peut distraire l’utilisateur. Le nombre des liens, par exemple, ne
doit pas être excessif.
2.2.5.4 Le contrôle explicite
Il s’agit de la prise en compte par le système des actions explicites des utilisateurs et le
contrôle qu’ils ont sur le traitement de leurs actions. Les critères du contrôle explicite sont :
• Les actions explicites, c’est à dire les relations entre le fonctionnement de
l’application et les actions des utilisateurs
• Le contrôle utilisateur : celui-ci doit toujours avoir la main et pouvoir ainsi contrôler
le déroulement des opérations. Il a ainsi la possibilité d’interrompre le traitement en
cours ou de retourner aux pages visitées précédemment dans une même session.
2.2.5.5 L’adaptabilité
Le système doit être capable de réagir selon le contexte et les besoins des utilisateurs
2.2.5.5.1 La flexibilité
Elle concerne les moyens mis à la disposition des utilisateurs pour personnaliser l’interface.
L’information doit être fractionnée en plusieurs pages mais qui sont liées entre elles.
2.2.5.5.2 Prise en compte de l’expérience de l’utilisateur
Il est impératif de respecter le niveau d’expérience de l’utilisateur. Pour ce faire, on doit
prendre en compte les différents objectifs et niveaux d’expertise et guider les novices pas à
pas.
2.2.5.6 La gestion des erreurs
On peut gérer les erreurs en permettant à l’utilisateur d’une part de les éviter ou de les
réduire et d’autre part de les corriger.
2.2.5.6.1 La protection contre les erreurs
Ce sont les moyens mis en œuvre pour détecter et prévenir les erreurs d’entrée de données
ou commandes ou bien les actions aux conséquences néfastes.
2.2.5.6.2 Qualité du message d’erreur
Il faut s’assurer de la pertinence, de la facilité et de l’exactitude des informations données à
l’utilisateur sur la nature des erreurs commises. Il faut lui fournir un message d’erreur qui lui
explique sa faute, utilise des termes aussi spécifiques que possible et rédigé dans un
vocabulaire neutre.
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2.2.5.6.3 Correction des erreurs
Elle se fait avec les moyens mis à la disposition de l’utilisateur pour lui permettre de corriger
le plus rapidement possible et le plus facilement possible ses erreurs.
2.2.5.7 Homogénéité et cohérence
Ce critère concerne la façon dont les choix de conception de l’interface sont conservés pour
des contextes identiques et sont différents pour des contextes différents. Il s’agit par
exemple, grâce aux feuilles de style ou aux tableaux de conserver pour une même catégorie
d’information un graphisme et une mise en page identiques sur toutes las pages du site. On
peut au contraire mettre en avant une information en la différenciant des autres par une
typographie différente.
2.2.5.8 Dénomination
Dans un site web, chaque terme utilisé doit avoir une légitimité. Il faut donc bien vérifier
l’adéquation entre l’objet ou l’information affiché ou entré et son référent. La signifiance des
codes est très importante notamment pour les icônes, les liens activables ou l’adresse URL
d’une page qui doivent tous être compréhensibles.
2.2.5.9 Compatibilité
Il s’agit de l’accord existant entre les caractéristiques des utilisateurs (mémoire, perceptions,
habitudes, compétences, âge…) et les tâches d’une part et d’autre part l’organisation des
entrées, des sorties et du dialogue d’une application données. (13)
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- IV - Usabilité : un service centré vers
l’utilisateur.
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1. Usabilité
1.1 Définition L’usabilité est définie par la norme ISO 9241 comme « le degré selon lequel un produit peut-
être utilisé par des utilisateurs identifiés pour atteindre des buts définis avec efficacité,
efficience et satisfaction dans un contexte d’utilisation spécifié ».
Elle est très proche de l’ergonomie mais recouvre cependant un champ plus large. On parle
aussi d’utilisabilité.
Les critères de l’usabilité sont :
• L’efficacité : grâce au produit, l’utilisateur peut atteindre son but
• L’efficience : il lui faut un effort moins important et moins long pour atteindre son
but
• La satisfaction : l’interaction doit toujours tenir compte du confort de l’utilisateur.
L’usabilité est l’adéquation entre l’activité et l’outil qui permet de dire si cet outil est utile. Si
le système ne respecte pas les critères d’usabilité, alors, il est inutile.
Le but est de faire en sorte que l’usager final soit au centre de l’information. C’est son
autonomie qui est la garante de l’usabilité du système. (6)
1.2 Jacob NIELSEN : l’évaluation heuristique
1.2.1 Définition L’évaluation heuristique est une technique empirique de résolution de problèmes qui tient
compte à chaque étape des résultats précédents et en déduit les éléments à adapter par la
suite. Elle consiste à juger si les principes de l’usabilité sont bien respectés dans chaque
partie d’une interface.
Jacob Nielsen donne trois stratégies à suivre pour y parvenir :
1- Reconnaître le système en concentrant l’attention sur les tâches les plus communes et importantes.
2- Se maintenir au courant des critères et recommandations ergonomiques qui composent le système.
3- effectuer un balayage critique du système et des connaissances ergonomiques disponibles. (21)
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1.2.2 Les 10 règles de Jacob NIELSEN L’usabilité possède selon J.Nielsen 4 attributs :
• L’apprentissage
• L’efficience
• La gestion des erreurs
• La satisfaction
En étudiant ces attributs, J. Nielsen a tiré 10 règles pour évaluer un site et son usabilité :
1- visibilité du statut du système : le système devrait toujours indiquer à l’utilisateur où il est et où il doit aller
2- Correspondance entre le système et le monde réel : le système doit se mettre au niveau de l’utilisateur et utiliser son langage pour que les informations apparaissent de manière naturelle et logique
3- Contrôle de l’utilisateur et liberté : le système devrait obéir aux actions de l’utilisateur et lui permettre des retours en arrière aisés. L’utilisateur doit également pouvoir personnaliser sa zone de travail
4- Cohérence et standard : l’utilisateur ne doit pas avoir à s’interroger. Les titres et en-têtes doivent donc être clairs et représentatifs du contenu.
5- Prévention contre les erreurs : le système doit prévoir les erreurs de l’utilisateur avec un message et des instructions claires pour les corriger.
6- Reconnaissance plutôt que mémorisation : l’utilisateur ne doit pas avoir à faire un effort de mémorisation trop important. C’est le système qui doit rendre ses actions visibles.
7- Flexibilité et efficience d’utilisation : si l’utilisateur effectue régulièrement la même opération, le système doit lui faire gagner du temps en lui permettant d’utiliser des raccourcis.
8- Design et esthétique minimaliste : les dialogues avec l’utilisateur ne doivent contenir que les informations pertinentes et nécessaires, en rapport avec ses demandes. S’il y a trop d’informations, la visibilité s’en trouve diminuée.
9- Fonctions d’aide : l’aide apportée à l’utilisateur doit l’être dans un langage ordinaire, clair et compréhensible.
10- Aide et documentation : toutes les informations doivent être faciles à trouver (21).
Selon Jacob Nielsen, cette technique d’évaluation heuristique permet d’identifier rapidement
les problèmes de conception d’un site.
Des tests effectués par un observateur professionnel mettent ces problèmes en évidence
mais sans forcément donner les clés pour les résoudre (20). Chaque concepteur doit ensuite
étudier les résultats de ces observations et en tenir compte pour améliorer l’usabilité de son
site.
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2. Le rôle de la page d’accueil dans l’usabilité d’un site
2.1 Définition La page d’accueil est le point d ‘entrée d’un site et recueille le plus grand nombre de visite.
C’est la page principale et la plus analysée par les utilisateurs. Elle donne accès aux autres
pages, présente l’information contenue dans le site et permet la navigation. Elle doit
représenter réellement l’ensemble du site. (18)
2.2 Objectifs et fonctions La page d’accueil a une fonction stratégique primordiale. Elle assure la pérennité et l’intérêt
d’un service en ligne (17)
L’entreprise doit y expliquer clairement ce qu’elle fait. Elle doit permettre de comprendre ce
qu’est le site et représente le niveau le plus élevé de son infrastructure. Elle ne comporte
que les fonctionnalités indispensables et constitue une approche la plus minimaliste possible.
En effet, chaque nouvelle fonctionnalité peut rendre le site plus difficile à aborder. Selon J.
Nielsen, il existe 3 règles de base pour une bonne page d’accueil :
• Dégager le chemin à l’utilisateur
• Rédiger clairement le contenu
• Répondre de façon directe et concise aux questions des utilisateurs.
La page d’accueil étant la plus consultée elle doit véhiculer l’image de l’entreprise, mettre en
évidence la valeur ajoutée du site et présenter clairement les produits et services fournis. J.
Nielsen la compare à une couverture de magazine, l’entrée d’un immeuble, ou une hôtesse
d’accueil. Les objectifs de la page d’accueil sont de faire connaître l’activité d’une entreprise
ou d’une organisation. Pour ce faire elle donne accès à toutes les informations importantes
(16). Elle permet de comprendre à quoi sert le service et comment il fonctionne. Il convient
donc de la rendre claire et précise et de bien y présenter les objectifs du site.
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2.3 Organisation de l’information
2.3.1 Le contenu La page d’accueil est la page référente du site et donne accès à ses principales informations.
Elle doit donc prendre en compte ce que l’utilisateur cherche en arrivant sur le site. Elle doit
permettre d’accéder aux informations les plus récentes et refléter par son contenu les mises
à jour de principales rubriques.
Pour donner envie à l’internaute d’aller plus loin, cette page doit appréhender au mieux les
buts et les tâches de l’utilisateur. Il faut donc savoir ce que l’utilisateur vient chercher pour
mettre en valeur les contenus les plus recherchés.
Dans ce but, l’écriture des contenus de la page d’accueil est une thématique centrale à
étudier. La page d’accueil n’est vue que comme un moyen d’accéder aux informations les
plus intéressantes, c’est un tremplin. Sa forme d’écriture la plus adaptée peut prendre
l’aspect d’une liste, de paragraphes ou de phrases courtes contenant des termes explicites.
(18)
L’accès sera d’autant plus facile que les titres seront précis et définiront bien l’utilité et la
nature du contenu qu’ils présentent.
2.3.2 Accessibilité La page d’accueil assure la bonne navigation dans le site. Elle doit respecter les principes
communs à tout le site et ainsi donner des repères. On peut également doubler cette
navigation sur des éléments précis comme des thématiques ou des cibles sur l’actualité.
2.3.3 Hiérarchiser l’information L’organisation de l’information dans la page d’accueil répond aux contraintes de l’ergonomie
visuelle et cognitive et suit les 3 lois fondamentales de la vision :
• La vision est instantanée
• La vision ordonne
• La vision regroupe et catégorise
Pour suivre ces trois règles et rendre la page ergonomique, il faut donc choisir la taille des
caractères en fonction de la valeur que l’on attribue au contenu et ainsi donner une
architecture lisible à l’information. (15)
La présentation de la page d’accueil suit les conventions en usage sur le web et permet de
capitaliser sur les apprentissages antérieurs des utilisateurs.
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On doit réfléchir à l’emplacement des différents éléments significatifs tels que le logo, le
descriptif du site (« base line »), les champs de recherche, ou les liens dits « utilitaires.
La répartition du contenu se fait selon son importance. Plus il est important, plus il est situé
en haut de page. L’espace supérieur (« above the fold ») est le plus vu et constitue donc un
espace clé. Les informations similaires doivent être regroupées ce qui aidera l’utilisateur en
lui donnant une logique de lecture. (18)
En effet, le regard de l’internaute suit un ordre particulier allant de la zone centrale
d’information aux zones latérales puis aux zones supérieures. On place donc la zone 1 (zone
centrale) les nouvelles récentes dont la mission est de tenir au courant. Dans la zone 2
(zone latérale) le répertoire hiérarchique du contenu et dans la zoner 3 (zone supérieure) les
éléments qui permettent d’accéder au moteur de recherche. (17)
Figure 3 et 4 : Une page écran … et les zones repérées en premier par l’œil humain (eye
tracking)
2.3.4 Lisibilité et design La page d’accueil doit attirer l’œil et être visuellement plus attractive qu’une page interne. Le
design sert l’usabilité en appuyant certains contenus, en mettant en valeur les groupes
d’information et en soulignant la hiérarchie des éléments par leur apparence. On utilise pour
cela le maximum de balises graphiques et de repères visuels en jouant sur les formes et les
couleurs. (17)
37 La mise en ligne d’une photothèque sur un intranet d’entreprise :
contraintes ergonomiques et usabilité. - Le cas de la photothèque de SFR. Emmanuelle LEGRAND-MORVANT INTD 2006-2007
3. Evaluer la qualité et l’usabilité d’un site
3.1 Qu’est-ce que la qualité ? Selon les utilisateurs, un site de qualité est un site « qui marche » qui fonctionne, qui est
toujours disponible et dont l’affichage est optimum.
Son contenu est accessible réellement et sans contraintes techniques. C’est un site pratique
et fonctionnel qui est « pensé pour » « orienté vers » les usagers. En l’occurrence les
utilisateurs et les contributeurs. C’est enfin un site agréable à regarder et harmonieux
graphiquement
L’utilisation de la sémiologie graphique c’est à dire des règles et les principes en matière
d’esthétique permettent d’approcher au plus près cette qualité. Le respect de ces principes
et la logique de leur application sont les fondements de la qualité d’un site. Appliqués à la
forme, ils servent l’efficacité, la cohérence et la pertinence du fonds. (12)
3.2 Les mesures de la qualité Les éléments constitutifs de la qualité se retrouvent dans les tests qui la mesurent. Il en
existe plusieurs sortes :
• Les tests utilisateurs : il s’agit d’exploration libre commentée et /ou d’exécution de
tâches représentatives des tâches réelles. On s’intéresse ici aux performances et aux
comportements des utilisateurs lors de l’interaction avec le site.
• Les questionnaires/entretiens : ils permettent le recueil de données subjectives
relatives aux attitudes, aux opinions et à la satisfaction des utilisateurs.
• Les méthodes d’inspection ergonomiques : elles regroupent un ensemble
d’approches faisant appel aux jugements d’évaluateurs.
• L’évaluation automatique : ce sont les outils techniques de vérification et d’aide à
l’évaluation.
• Les logs file : ou journal de bord de connexion. Ils ont conçus pour enregistrer un
certain nombre de paramètres relatifs à la fréquentation et au temps passé sur les
pages web lors de la connexion au serveur. Ils permettent d’identifier les pages les
plus visitées et les parcours empruntés pour y arriver. On y trouve aussi la
provenance des visiteurs, leur parcours et la page sur laquelle le plus grand nombre
s’est arrêté. (13)
La mesure de la qualité se fait donc avec des outils d’évaluation dont l’objectif est
d ‘analyser la pertinence de la démarche utilisateur et de hiérarchiser ses objectifs. Il faut
38 La mise en ligne d’une photothèque sur un intranet d’entreprise :
contraintes ergonomiques et usabilité. - Le cas de la photothèque de SFR. Emmanuelle LEGRAND-MORVANT INTD 2006-2007
pouvoir réunir des données qualitatives et quantitatives factuelles et déclaratives
comprenant les informations sur l’évaluation et leur signification.
La mesure de la qualité procède donc d’une démarche, d’un processus qui vise à être
toujours améliorée.
Dans cette démarche, l’avis des usagers et les résultats incontestables des tests utilisateurs
sont primordiaux.
La démarche qualité consiste à utiliser des principes génériques ET des outils particuliers
pour créer sa propre méthodologie. (12)
3.3 Les tests d’usabilité
3.3.1 Objectif des tests L’usabilité mesure jusqu’à quel point un système d’information est prêt à l’usage. Son
objectif est de rendre l’apprentissage, la mémorisation et l’utilisation aisés et satisfaire aux
besoins d’information. On atteint ces objectifs grâce aux tests d’usabilité (entretiens,
questionnaires ou observations)
Le but des tests est d’analyser :
• les tâches de l’utilisateur, de connaître ses stratégies de recherche et ses pré requis.
• L’usager pour définir ses capacités cognitives et son expérience
• L’environnement dans lequel le système va opérer.
Les tests doivent être soigneusement construits et effectués en laboratoire. Ils sont très
importants car ils permettent de mesurer la satisfaction d’un besoin d’information. Il est à
noter que ce n’est parce que l’usabilité d’un système est bonne que celui-ci sera utilisé.
Cependant, les défauts d’usabilité peuvent rapidement décourager les utilisateurs et
entraîner un non usage du système. (19)
Les tests répondent à :
� Des objectifs quantitatifs et qualitatifs : ils concernent les critères de réussite de la tâche,
le temps de réalisation, le nombre de clics nécessaires, le nombre d’erreur et leur nature et
la compréhension de la terminologie. On affecte une échelle d’acceptabilité à chacun de ces
critères et on définit ainsi le nombre d’erreur au delà duquel une tâche est considérée
comme trop complexe.
� Des objectifs d’usabilité : ils sont soit absolus auquel cas 90% des utilisateurs doivent
avoir réussi leur tâche en moins de 15 minutes. Soit relatifs, dans ce cas, 90% des
utilisateurs doivent réussir leur tâche plus rapidement que sur un autre site.
39 La mise en ligne d’une photothèque sur un intranet d’entreprise :
contraintes ergonomiques et usabilité. - Le cas de la photothèque de SFR. Emmanuelle LEGRAND-MORVANT INTD 2006-2007
3.3.2 Le test utilisateurs Les retours des utilisateurs sont les meilleurs tests d’évaluation car ils donnent une vision
très pragmatique d’un site. La difficulté pour le testeur est surtout psychologique : les
organisateurs des tests doivent rester objectifs et les panels doivent être représentatifs de la
cible visée.
Les contextes d’utilisation d’un système sont toujours différents : projet, interface, individus.
On doit adapter les tests à ces contextes pour ne pas en rigidifier la démarche. Après avoir
pris connaissance de l’interface et identifié les objectifs du projet, il faut compter 5 étapes
pour le bon déroulement des tests :
1- Identifier la cible utilisateur : il convient de se renseigner sur les caractéristiques des
utilisateurs car les éléments qui différencient le plus les tests sont leurs
particularités. Il faut référencer les usages expérimentés ou les communautés
d’utilisateurs. Dans le cas d’une entreprise, il est nécessaire de se renseigner sur sa
population : catégories socio professionnelle, âge, expérience…
2- Identifier les objectifs des utilisateurs : quelles sont leurs tâches et l’importance de
celles-ci et concevoir un plan qui établit les tâches à évaluer.
3- Recruter : l’échantillonnage se fait en fonction de l’analyse de la population cible et
des critères à évaluer. Concernant le nombre de participants au test, Nielsen et
Landauer avaient établi en 1993 que 5 utilisateurs permettaient de cerner 80% des
problèmes d’usabilité d’un système. Le nombre idéal est à définir par les
organisateurs qui peuvent également opter pour un nombre restreint d’utilisateurs
par petites étapes.
4- Préparer le plan en fonction des objectifs. Ce plan est fonction des objectifs
d’usabilité à atteindre
5- Préparer pré et post questionnaire : le pré questionnaire concerne le niveau
d’expertise des utilisateurs et leur expérience de l’application testée. Le post
questionnaire recueille des données plus globales sur la façon dont le test s’est
déroulé et le ressenti de chacun. (22)
Le plan du test offre une description détaillée des scénarios de navigation qui permettront
d’évaluer la tâche. Ce plan prévoit une période de recueil de descriptions subjectives de
l’expérience faite par l’utilisateur. Sa satisfaction est en effet une des composantes de
l’usabilité d’un système.
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contraintes ergonomiques et usabilité. - Le cas de la photothèque de SFR. Emmanuelle LEGRAND-MORVANT INTD 2006-2007
Le type de protocole de test est soit écrit, soit oral selon que l’on choisit de garder une
certaine distance avec l’utilisateur (écrit) ou que l’on souhaite donner une dimension
humaine à ces tests (oral). L’oral nécessite une grande rigueur car les utilisateurs peuvent
poser des questions dont les réponses données peuvent orienter les résultats.
Dans tous les cas la durée des tests ne doit pas dépasser une heure.
41 La mise en ligne d’une photothèque sur un intranet d’entreprise :
contraintes ergonomiques et usabilité. - Le cas de la photothèque de SFR. Emmanuelle LEGRAND-MORVANT INTD 2006-2007
- V - Vers un service en ligne
ergonomique : application et mise en ligne de la photothèque de
SFR
42 La mise en ligne d’une photothèque sur un intranet d’entreprise :
contraintes ergonomiques et usabilité. - Le cas de la photothèque de SFR. Emmanuelle LEGRAND-MORVANT INTD 2006-2007
1. La photothèque de SFR
1.1 – Historique et évolution La photothèque du Groupe SFR est actuellement intégrée à la Direction de la Communication
du Groupe.
Entre 1993, date de la création de la Société et 2001, les photos étaient archivées de
manière physique dans des armoires (annexe 1). Les photos n’étaient accessibles que par la
personne qui les gérait et les classait. Le patrimoine photographique et historique de
L’auteur présente dans cet article les différentes mesures de la qualité d’une interface en
ligne pour en améliorer l’ergonomie et s’appuie sur des cas concrets.
[13] CHRISTIEN BASTIEN J.M, LEULIER Corinne, SCAPIN Dominique L. Créer et maintenir
un service web. Pau, Cours INRIA 28 septembre- 2 octobre 1998 , Chap.5, L’ergonomie des
sites web, p.111-165, ISBN 1160-2376
Le chapitre 5 de cet ouvrage, entièrement consacré à l’ergonomie des sites web explique
précisément les différents points à respecter et à mettre en œuvre pour concevoir un site
ergonomique.
[14] Feed-back et rapport homme machine. In : Site Ergolab [en ligne], 1er Janvier 2003,
[consulté le 27 Août 2007].<http://www.ergolab.net/articles/feedback-ergonomie.html>
Cet article expose les principes d’un bon rapport homme/machine en expliquant ce dont a
besoin l’utilisateur pour bien comprendre une interface et l’importance des messages que le
système lui envoie.
PAGE D’ACCUEIL
[15] COHEN Joëlle. L’écran efficace Trois lois fondamentales de la perception visuelle.
Documentaliste-Sciences de l’Information, 2000,vol.37, N°3-4, p.192-198. ISBN 2-7462-
0896-2
L’auteur explique les lois qui régissent la vision et l’adaptation nécessaires de ces lois aux
conceptions d’interfaces afin de prendre en compte les processus d’identification, de
perception et de mémorisation de l’information.
65 La mise en ligne d’une photothèque sur un intranet d’entreprise :
contraintes ergonomiques et usabilité. - Le cas de la photothèque de SFR. Emmanuelle LEGRAND-MORVANT INTD 2006-2007
[16] NIELSEN Jacob, TAHIR Marie. L’art de la page d’accueil : 50 sites web passés au crible.
Paris, Eyrolles, 2002. 309 p. ISBN 2-212-11117-7
Jacob Nielsen est un incontournable sur le sujet de la page d’accueil . On trouve dans son
livre les points essentiels sur le rôle de la page d’accueil d’un site d’entreprise et les règles
ergonomiques à respecter.
[17] SIGNOLES Charlotte. Ergonomie : une page accueillante. Archimag, Mai 2002, N° 154,
p.154. ISSN 0769-0975
Cet article cible précisément les pages d’accueil des intranets des entreprises. Il démontre
leur importance et leur rôle primordial dans la conception d’un site.
[18] Ergonomie de la page d’accueil. In : Site Ergolab [en ligne], 28 juin 2004, [consulté le
27 Août 2007].<http://www.ergolab.net/articles/feedback-ergonomie.html>
Cet article explique le rôle de la page d’accueil. On y trouve des informations sur
l’accessibilité, le contenu et la présentation. Ainsi que quelques exemples de pages d’accueil.
USABILITE
[19] LE COADIC Yves F. Usages et usagers de l’information. Paris, ADBS Nathan, 1997.
Chap. 5, l’usabilité, p. 52-55. ISBN 2-09-190366-3
L’auteur explique comment remettre l’usager au cœur du système d’information en
considérant ses besoins comme primordiaux.
[20] VASCONI Diane. Usabilité d’un site web de bibliothèque : application aux écoles de
commerce. 2002.61 p. Mémoire DESS, INTD, 2002.
Une partie de ce mémoire concerne les méthodes d’évaluation d’un site
[21] Check list selon les 10 principes de Jacob Nielsen. In : site useit.com, 1993, [consulté le
27 Août 2007] . <http://tecfa.unige.ch/tecfa/teaching/LMRI41/PrincipesNielsen.html>
Cet article définit l’évaluation heuristique selon J.Nielsen et en donne les principaux éléments
qui constituent l’usabilité d’un site web.
[22] Recette de tests utilisateurs. In : Site Ergolab [en ligne], 3 Janvier 2004, [consulté le
27 Août 2007].<http://www.ergolab.net/articles/feedback-ergonomie.html>
Cet article présente de manière très concrète les différentes étapes à suivre pour mener des
tests d’utilisation d’interface, de la mise en place du test à son analyse.
66 La mise en ligne d’une photothèque sur un intranet d’entreprise :
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Annexes
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Annexe 1
Extrait du plan d’archivage de la photothèque
avant 2000
Classeur IDENTITE VISUELLE 6 *Onglet 6-1 Logos : SFR, CGRP, COFIRA, le 7, CEGETEL *Onglet 6-2 Mascotte CEGETEL en mouvement Classeur 6-1 Logos : SFR, CGRP, le 7, CEGETEL Classeur 6-2 Mascotte CEGETEL en volume Classeur CARTES DE COUVERTURE 7 + SNCF 8 *Onglet 7-1 Cartes de couverture fin 93 Cartes de couverture nationale 95-96 Cartes de couverture régionale 95-96 *Onglet 8-1 Photos SNCF Classeur 7-1 Carte de couverture fin 93 Carte de couverture nationale 95-96 Carte de couverture régionale 95-96 Classeur 8-1 Photos SNCF FIN DU CARTON ARCHIVECO N°4 Classeur EQUIPEMENTS 10 *Onglet 10-1 Antennes diverses *Onglet 10-2 Mobiles *Onglet 10-3 BTS Mobiles Classeur 10-1 Antennes diverses Classeur 10-2 Mobiles Classeur 10-3 BTS Mobiles
68 La mise en ligne d’une photothèque sur un intranet d’entreprise :
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Boîte archives Sites CEGETEL PARIS Acacia, Charléty, Galliéni-Bagnolet Boîte archives Fête du 11/06/98 Planches Contact + Négatifs Province Lyon (x2), Toulouse, Nantes, Aix Boîte archives Fête du 11/06/98 2ème tirage Classeur Fête CEGETEL du 11/06/98 Photos + Mails Classeur Photos Articles de Presse P.Glotin Classeur Photos CODIR Album Photos Conférence de presse CEGETEL NICE du 19/11/96 HOTEL PLAZA à NICE Pochette grise Photos rapport annuel 97 Enveloppe Photos Assemblée Générale Vivendi 15/05/98 Pochette bleue Photos CGE : J.M.Messier, lancement CEGETEL 98 Réunion des 5000 97 Comité exécutif de la CGE 97 Séminaire de Londres 97 Classeur Reportages Photo Entreprises Classeur Répertoire Photothèque CEGETEL FIN DU CARTON ARCHIVECO N°5 POCHETTES 3ème SPI Groupe CEGETEL Ile de Groix du 13 au 15/09/2002 SPI Ouest-France Port-Louis 27-28/03/1999 Tournoi de foot 2003 Tournoi de foot interne 2002 Bougival 06/06/2002 Qualifications de la Coupe de France CEGETEL Tournoi de foot 2001 Bougival (21/09/2001) Clairefontaine (13/10/2001) (x2) Challenge du Fair Play 25/06/2001 SPI CEGETEL 2001 7-8-9 septembre Ile de Groix (Morbihan) SPI Ouest-France 2001 (x2) UMTS 26/01/2001 Podiums 2001 SPI CEGETEL 22-23-24/09/2000 SPI CEGETEL 1999 + Galette Photos diverses SPI 1999 SPI 1999 SPI 1999 Bateaux autres que CEGETEL FIN DU CARTON ARCHIVECO N°6 Photos Sport : Red Star-St Etienne Stade de France 10/03/1999 Coupe du monde France Tournoi de foot DT-IDF 30-05/2000 Puteaux Evian Masters 1998 Rando Raid 1999 CHTI 1998 Partenariat CEGETEL Rando Raid Alpes Haute Provence Equipes non CEGETEL 25/04/1999
69 La mise en ligne d’une photothèque sur un intranet d’entreprise :
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Rando Raid SFR Alpes de Haute Provence 25/04/1999 (x3) Photos non identifiées Rando Raid SFR Paris 18/11/2000 Rando Raid SFR Jura 21/05/2001 Tournoi de Foot Direction Technique Ile de France 21/06/2001 Soirée lancement du 7 à Lyon 29/01/1998 Rendez-vous des 10000 jeunes 16/11/1998 Fête du net Mars 1999 CODOR Méribel 21-22-23/06/2000 Négatifs CEGETEL Paris 11/06/1998 CODOR du 24/02/ ? ? ? ? Photos VIVENDI (compagnie générale des eaux) 1998 RSS Réseau Santé Social –1er hôpital connecté à Mâcon SFR : Démonstrations portables Compétition de ski Val d’Isère TF Voile 1996 Rando Raid CEGETEL 21/05/2000 Le 7 de CEGETEL 01/02/1998 (inauguration) Philippe Germond Inauguration Tour Cèdre Les gens du net Exposition au Carrousel du Louvre SFR : Réunion (Antennes – Centre d’appels) Anniversaire des 10 ans Fête de la communication 11/12/1998 FIN DU CARTON ARCHIVECO N°7
70 La mise en ligne d’une photothèque sur un intranet d’entreprise :
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Annexe 2 Cahier des charges de la photothèque SFR
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