28" Année. — N° 11.612. — Saint André. LE NUMEPO « CENTIMES Samed- 30 Novembre 1912. LE LITTORAL ORGANE QUOTIDIEN DES STATIONS HIVERNALES JOURNAL POLITIQUE, LITTERAIRE ET MONDAIN DE CANNES ET DE L'ARRONDISSEMENT DE GRASSF ABOIS IMK1IENTA Cannas, Alpes-Maritimes & Basses-Alpes. Fr. Autres Départements > Etranger et Union Postale > SixXoii 15 1S a* UnAn aa a« lai • « l e 4 ««BuMima ROBACDY, Fondateur •eiaelnr •• Chef i ••touarel Administration «t Rédtotio<- - * ae H o c h e , SA, CAW1SBS — TÉLÉPHONE 6.35 La •••••Win H I IUM t«aB «ai r M t « . LM Mtm aea •ftrasMM ml ntaMe». U lltn* Annonces (7 1 col., 4*pagc).. O f. 2 5 Annonces légales [9 col. 4* p.) Of. 3 5 Annonces légales {3* p a g e ) . . . O f. 5 O U lien* Annonces (j # page). O f. S O Chronique locale., f fr. > Echos 2 fr. : Avis de Décès, de Messe et de Remerciements 1 fr. la ligne Paraissant à midi et donnant les dernières dépêches Les Calherinettes.— La chasse au ma- ri. — Les drames intimas. — Le droit de tuer. C'est le jour où mainte mutine Murmure en guise d'oraison : « O bonne sainte Catherine Permettez qu'un joli garçon Bientôt me iasse abandonner Les bons soins qu'à votre coiffure Jadis, j'aimais tant a donner.» C'est cette semaine que ces vers ont été chantés par bien, bien des jeunes filles dans les ateliers des grands cou- turiers et des modistes en vogue. L'antique fête, cette année, fut un véritable événement parisien. Les principaux ateliers avaient organisé des goûters monstres où ces demoisel- les sablèrent le Champagne tout com- me les clientes, oui, ma chère ! tandis que les catherinettes se voyaient coif- fées du légendaire bonnet, au milieu des rires et des danses. Au soir, les jeunes gens du commer- ce assiégeant les portes des entrepri- ses féministes. Et, à chaque sortie de midinettes, c'étaient des cris, des ri- res, des bravos et de phénoménales rondes. Plus d'une, peut-être, à cette fête do vieilles filles aura Irouvé l'a- moureux rêvé et si désiré. Pauvre Sainte Catherine, voilà son édifiant cortège : des femmes désuni- ses, plus ou moins ouvertement, de te fausser compagnie !... Ali ! les pau- vrettes, si elles savaient, ,si elles se doutaient de ce qu'est l'hyinénéc in- connu, qui les attire comme un ai- mant, elles ne seraient point si pres- sées de quitter ta bannière !... Mais laissez-moi vous dire, en un élan d'expansion, ô fleurs de Sainte- Catherine,que votre virginale situation est la plus belle de toutes! Le mariage, sachez-le bien, est la pire des peines. Les hommes ne se marient que lors- qu'ils ont des rhunialisiiii's à soigner, des chaussettes à repriser, des manies à flatter. Et vous perdez votre belle liberté des rêves d'amour et d'illu- sion, pour quoi ? Pour jouer le rôle effacé de garde-malade ou de premiè- re domestique. Oh ! restez donc ainsi quevous êtes, gentes Sainte-Catherine, et bien des hideurs du coeur humain que vous a- vez l'heureuse chance d'ignorer, pas- seront pour vous inaperçues. Vous quitterez la terre, heureuses d'y avoir vécu, toujours drapées dans votre ro- be de lys, immaculée de toute atteinte. Ne vous mariez jamais,croyez m'en, parce que "vous n'avez pas idée des tourments qui vous attendent... Mais pardon, je m'interromps, ar- rêté par "une question du plus haut in- térêt. Si, prenant à la lettre mes con- seils, aucune jeune file ne voulait fai- re d'infidélité à la sainte patronne, ce serait donc la fin du monde ? Et quel compte le Très Haut ne nie de- manderait-il pas pour avoir ainsi arrê- té le mouvement vital d'une de ses plus belles planètes ?... # * * En dehors de la fête de Sainte-Ca- therine, la semaine a plutôt été lugu- bre. Elle ne nous donne à déplorer ni méfaits de bande Bonnot, ni grande catastrophe financière, mais elle pré- sente un ensemble de drames intimes plus douloureux, plus angoissante les uns que les autres. Ici, ce sont deux vieilles filles, "venues à Paris pour fai- re sa conquête, — elles se croyaient, ô ironie ! descendantes de Louis XVII. — A bout dv iv--;iiiir<Ts elles compri- rent bientôt l'inutilité de leurs requê- tes ot, tout espoir envolé, s'asseyartt sur le'liiinc d'inH' de nos plus élégan- tes avenues, après avoir vu défiler de- vant leurs yeux usés de larmes, dans de superbes" qunninlos chevaux, huit oc que Paris rmnplr de };i'u> IX'iireux et riches, elles se tirèrent, l'une après l'autre, un coup de revolver dans la tète. Là, c'est une femme, poitrinaire jusqu'à la moelle des os, n'ayant plus que quelques jours de vie, qui tue son mari, un ignoble individu, un sans pitié qui, sans s'émouvoir de sa lamen- table détresse l'accablait de reproches et la rouait de coups. Enfin, c'est le plus terrifiant des drames connus, qui pose un problème que personne jusqu'à présent n'a osé résoudre, celui du droit que prend un individu sain de mettre fin aux atro- ces souffrances d'un être condamné parla maladie. M. Emile Béguery,ancien magistrat, qui fut attaché aux parquets de Grasse et de Nice, a tué sa femme, atteinte d'un mal incurable, parce que celle-ci souffrait trop... Depuis des jours et des nuits 1 , l'in- fortunée ne poussait qu'une plainte ininterrompue, répétant : « Je ne suis qu'une ruine, qu'un cadavre et je souffre horriblement... Achève-moi, achève-moi ! » Alors, un soir que les douleurs avaient paru à la martyre plus intolérables qu'à l'ordinaire, ce mari plus Spartiate que de raison, saisissant l'arme fatale, logea trois balles dans la temps de la loque hu- maine. A-t-il eu tort ? a-t-il eu raison ?... Sa belle-soeur le félicite de son ges- te en ces termes : — Vous avez bien agi... Je sais tout ce qu'elle a souffert,je sais tout ce que vous avez enduré, je vous admire et je vous aime ! Malgré ces belles paroles, M. Bé- guery a été mis à la disposition de la justice et passera en jugement tout comme un vulgaire criminel. Et c'est en envisageant l'acquitte- ment ou la condamnation que se pose la question dont je parlais tout à l'heure. A-t-on- le droit moral, sinon, légal de tuer par charité ? Le médecin qui, seul, peut être cer- tain que tout espoir est perdu ne s'ac- corde pas ce di'oil terrible, l'u mari, un parent peut-il se l'attribuer ? Ce n'est pas admissible, parce que, pour les coquins, il serait trop commode de .se débarrasser, dans certains cas,d'un malade gênant, en disant : — Le malheureux souffrait trop, il m'a supplié de mettre fin à son sup- plice, je l'ai tué par charité. Vous voyez où cela pourrait condui- re ? Et puis, que de gens, dans un mo- ment de crise aigûe, clament : « Que j'ai mal !... plutôt la mort que de souffrir encore un quart, d'heure !... et qui se guérissent parfaitement. En résumé, il faut devant l'extrême souffrance, se répéter : « Où il y a. de la vie, il y a de l'espoir » et escomp- ter un miracle de la science moderne, avant de recourir aux moyens primi- tifs de nos ancêtres qui, lorsqu'ils cro- yaient un malade à l'agonie, le met- taient, charitablement la tête en bas. DANIEL RICHE. LA POLITIQUE De notre correspondant particulier de Paris) La suppression des sous-préfets, les délibérations de la Commission séna- toriale sur la représentation propor- tionnelle, les nouvelles du théâtre de lu guerre balkanique cl même les com- plications qui pourraient en résidter ponv les grandes puissances, ont été moins commentées, <hrns les couloirs de la Chambre, que l'essai involontai- re de mobilisation générale à Arran- coUrl. On ctmnuil les juils: le receveur du bureau de postes de en petit chef-lieu •le emilini situé à l'extrême frontière île l'Est, reçoit un télégramme qu'il lit mal; mais cette dépêche est si impor- tante qu'il s'empresse, suivant des instructions fart précises, et sons cher- cher à savoir s'il s'est trompé, d'ou- vrir une enveloppe mystérieuse où il trouvera ce qui est son devoir. Au lieu d'ouvrir l'enveloppe concer- nant une mobilisation partielle, il. ou- vre le pli relatif à la mobilisation gé- nérale, c'est-à-dire celle qui fournit toutes précisions utiles en cas de dé- claration de guerre. Ce brave homme, brusquement ré- veillé, va réveiller à ison tour le briga- dier de gendarmerie : tambours de battre, tocsins de sonner, appels de re- tentir et dans la nuit froide et par tous ces petits villages, tout le monde de se dire : Ça y est ! c'est la guerre I Or, vous le savez, ce n'était pas la guerre; mais les braves gens et les gens braves — c'est la même chose pour les habitants du canton d'Arran- court — ne se demandent pas si la nouvelle est exacte; ils font quelques provisions et ils parlent, tous, ceux de la réserve et ceux de la territoriale, rejoindre leur poste de danger. Mais aussi, les plus jeunes, les plus vigoureux qui n'ont pas encore fait leur service militaire, les accompa- gnent, munis des fusils rie leur société de tir, et, avant le jour, ces petits groupes sont arrivés au point de con- centration. Ils sont tous enthousiastes et résolus. « Autant vaut-il que ce soit aujen/r- d'hui que demain ! » disent-ils. Certes, il ne faut pas s'étonner de cet élan et de cette foi patriotique; mais ce qu'il convient de retenir, c'est que cet essai de mobilisation involon- taire a admirablement réussi. Il n'est pas indispensable d'être un grand stratège pour savoir que la mo- bilisation aura une extrême importan- ce le jour où nous aurons à faire face à une attaque de nos voisins. Les conséquences de l'erreur du re- ceveur des postes d'Arrancourt, ont prouve que, sur un point déterminé, les npnniions s'étnirnl ilèmulèes dans les meilleures rondilions. Il n'y a aucune raison pour suppo- ser que les choses se passeraient au- trement ailleurs. XX. HOTEL DES ANGLAIS NOUVELLES DEPARTOUT Pari*. I,e fjt-mVjil (h- bii<;adr Ancclle, disponible, est placi', ;'L(LtttT du }o novembre 1912, dans la 2 e section (résrrvr) <lu cadre de l'état- major général de l'armée. — Un décret, paraissant, ce matin, à 1' «Officiel», affecte au service de l'adminis- tration des Beaux-Arts, l'ancien monastère de la Grande-Chartreuse. — Un service solennel, organisé par l'U- nion des Femmes de France, a été célébré, hier matin, à la mémoire de Mme Jacques Feuillet, morte le 24 août, à l'hôpital mili- taire de Meknès. — Le mauvais temps (pluie,neige et tem- pête), sévit un peu partout. Département!. Tarasccm. — Au kilomètre 766, entre Ta- rascon ft Srgonnaux, on a découvert le ca- davre broyé d'un soldat du 4 e génie. Béziers. — La fille soumise Morcno Josc- pha, a été assassinée la nuit dernière, par son compatriote Juan Bertrand. Monte-Carlo. •— Le célèbre explorateur Jean Dupuis, est mort hier, à Monaco, à 83 Mmttpellii Maivelle A/, de son impn - l'n - fille Etranger. Jierlin. — Un attentat aurait cU' commis, sur la voie ferrée, contre le prince impérial et la princesse Cécile. Quinze métrés de rails auraient été déboulonnés. — D'après I' « Allemagne du Nord », la pu- blication d'une note sur la situation euro- péenne, émanant du conseiller Hammann, amènerait une crise entre ce dernier et M. de Kidcrlen-Waechter. Londres. — Les suffragettes inaugurent le sabotage postal en jetant de la paraffine dans les u mougeottes » londoniennes. Bruxelles. — Hervé est décidément taxé d' fiindésîrabilité ». Après Rome qui l'expulse, le gouvernement belge a pris contre lui un arrêté d'expulsion, en prévision du meeting socialiste du 4 décembre prochain, à Pâtura- ge, où il avait été convié à prendre la parole Rome. — La Chambre des députés a re- poussé à l'unanimité, la démission des M. Barzilaï, député républicain. HOTEL DES PINS Jardin. — Service ipéciil de voitaiei pour 1» fttt. ~ A proximité de l'Edite Kn.ie. I411 ÉCHOS Nos HÔTES PRINCIERS. LL. AA. II. le duc de Saxe-Meinin- fien et la duchesse, née princesse Char- hille <]<>. Prusse, sont attendus à Can- nes, vers les premiers jours de la se- maine prochaine, et s'installeront en leur villa La Forêt, boulevard d'Ox- ford. ARRIVÉES. Mme Segond, villa La Corne d'Or, promenade <le la Croisclte. • * * * M. et Mme C. •Spillemackers, villa Gaynard, Square Brougham. * * * Mrs Stokes, 91, rue de Fréjus. *** M. et Mme Sueur, en leur villa de Mamlelieu. * * * M. et Mme Denis Bodden, en leur domaine du. Roc Fleuri, à Mandelieu. * * * Mlle de Treyttorens, villa Corbelle, rue de la Ferrage. * * * Comte et comtesse de la Ville, villa Les Epis d'Or, au Cannet. * # * M. et Mme Claret, villa Claude-Emi- lie, roule de Grasse. DE MONACO-MONTE-CARLO Aujourd'hui, samedi 30 Novembre, à 2 h. \, Salle du Théâtre, Concert. A 8 h. \, Salle du Théâtre, Concert sous la direction de M. Léon Jehin, avec le concours de M. Raoul Andraud, hauboïste. 1. Prométhée, ouverture, Beethoven; 2, Rêve d'Enfant, Schumann; 3. Mor- ceau de Concert, pour hautbois et or- chestre, Paladilhc (M. Raoul Andraud) 4. Scènes Pittoresques, suite d'orches- tre, Massenet; 5. L'Etoile du Nord, ouverture, Meyerbeer; 6. Entr'acte du Roi Manfred, Reinecke; 7. Rigodon de Dardanus, Rameau; 8. Marche des Fiançailles, de Lohengrin, Wagner. * * * Demain, dimanche 1" décembre 1912, à 2 heures \, Salle du Théâtre., Concert, sous la direction de M. Léon Jehin, avec le concours de M. Henry Wagemans, violoniste : 1. .Intel, ouverture, Weber; 2. An- dante de la Symphonie « La Surpri- se », Haydn; 3. Jocelyn, (suite d'or- chestre),"!!. Godard fscilisle : M. \\e- \moroMi ! l'iipi'H'no val- r>. l.o Uni d'Ys. om+'rlii- l'aulasia App;^siona!a. l Yi iM'delti); 4. «p. !.. ikhii iv, I. : -, I.. : pou r \ H 1I01 (Milislr : M n''ii;nlr pnii «S. lïap^ulii M. ,l<';inj<';H \\ a Liszt Golf de Monte-Carlo. — Tous les jours, les voitures automobiles partent le matin à 9 h. et à 9 h. | et, pendant la journée, assureront les transports entre le Chemin de fer à crémaillère de la Turbie et le Club-House. * * * Théâtre de Monte-Carlo. — Mardi 3 et Mercredi 4 Novembre 1912, à 8 h. \ du soir, Peau Neuve, comédie an 3 ac- tes, de M. E. Rey, avec le concours de MM. Pierre Maguier, Aimé Simon ; Mmes Rosny, Llice Valser, Alice Valrè- ne, etc. Kermesse Flamande, ballet en 1 ac- te de M. L. Garnie, avec le concours de M. Baglioni; Mmes Pavlowna, Seh- wetz, Giusiani, Meylach, etc. Louis Ganne. L'orchestre sous la direction de M. Louis Ganne. #** DEUXIEME CONCERT Après l'ouverture ù'Euryanthe, de Weber, M. Léon Jehin, au moment même où M. Paul Gilson, prix de Ro- me i>elge, vk'nt d'être nommé direc- teur du Conservatoire d'Anvers, a mis au répertoire des Concerts Classiques la Mer, esquisses symphoniques qui datent d'environ vingt, ans et dont les premières exécutions, à Paris, chez Colonne, remportèrent un immense succès. La Mer est, eji effet, une oeu- vre de haute envolée, d'une musicalité profonde, certes un peu sévère, mais d'une belle unité, et d'une puissante richesse d'instrumentation. Cette oeu- vre, en tous points remarquable, est le commentaire musical d'un excellent poème d'Eddy Levis, qui fut lu, pres- que récité, avec véhémence, par M. Victor Launay. Le programme comportait,en outre, la belle et limpide ouverture pour An- dromaque, de Camille Sainl-Saè'iis, la pittoresque et délicieuse Suite Lyrique de Grieg, et la magnifique ouverture du Tannhnuser, de Wagner. **# Bains de mer de Monaco (Plage de Larvotto). — L'Etablissement des Bains de Mer est ouvert tous les jours, de 7 heures à 13 heures, et de 15 heu- res à 19 heures. Leçons de natation; douches; mas- sage, etc. HOTEL METROPOLE MONTE-CARLO Grand restaurant à prix fixe et à la Carte. Galerie Charles III, en face le Casino. C.OIT DK SOLEIL. ---- S/ t/uelqu'un siinhle prédestiné à faire til'oiitii lu rrfomu rln Inrale, c'est bien M. Raymond l'onirutr. — Pourquoi ? — Ses initiales ne sont-elles pas ft. P. '> Régina Hôtel Bernascon de M froide. 60 lallei de bain. M. BIRHIICON. ical propriétaire Mot DANS LESJBALKANS LES NEGOCIATIONS DE PAIX SONT K\ BONNE VOLE On >i^n;ilo <lr i!<<n\r:iii.\ succès d66 Iîu'gaivs cl «lc> Serbie, répondant, les poiu'|jark'rs tutvo-bul^iircs M 1 poursui- vent ù Efiiiirlioskoui; mais on ignore encore si la paix sori ira <lr ces négo- ciations. Pour la crnlirim 1 i'oi>, on an- nonce qu'un armistice aurait été con- clu; hml'Tni-;. rv\\>: iwni\,»]]i» n'es 1 pas ntnfiniirO. I.a résistai!!'! 1 i.\\i:<l: i: :i:ipL<' [ouclie à ^;t fin. [.!•: r.oNn.iT ATSTIH» SKIUIK f.o ronllil an^li(i->cr!>r rrsle inipiié- lanf, \.v prnjrl (l'une conférence euro- péenne e>-l toujours sur le tapis.