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MedLink Ports Lyon obtient le statut de “port maritime” en matière douanière Les directions régionales des Douanes de Marseille et de Lyon mettent en œuvre à compter de mi-avril une procédure fluvio-maritime (PFM) pour l’axe Rhône-Saône. L’objectif de cet outil conçu avec Lyon Terminal est de favoriser le report modal en faveur du fleuve. L’association MedLink Ports labellise en outre des chargeurs utili- sant la voie d’eau. Pour accélérer le développement du report modal en faveur du fluvial sur l’axe rhoda- nien, le port de Marseille, dans le cadre de l’association des ports maritimes et fluviaux MedLink Ports*, a fait appel à l’administra- tion des Douanes pour la mise en place de sa procédure fluvio-maritime (PFM) permettant de proposer une prestation en “door to door” à Lyon. Le souhait d’accorder au port de Lyon les atouts d’un “port maritime” était un vieux rêve des places portuaires marseillaise et lyonnaise réunies. Si elles y sont parvenues, c’est grâce au travail fourni par la direction des Douanes qui a accepté les procédures in- formatisées (le “sans papier”). Selon Patrice Vernet, directeur général des Douanes de Méditerranée, qui s’exprimait dans le cadre de la 31 e édition du salon SITL à Paris Nord Villepinte, le contrôle douanier peut s’ef- fectuer chez le réceptionnaire, s’il est cer- tifié OEA. Du coup, “Lyon devient un port maritime”, s’est félicitée à cette occasion Christine Cabau Woehrel. Pour la prési- dente du directoire du GPMM, la démarche illustre ainsi “la volonté de Marseille-Fos de travailler davantage avec son hinterland rhônalpin”. Elle se réjouit également que “les services de l’État se mobilisent sur l’optimi- sation de ce ruban bleu”. Pour François Mahé des Portes, pré- sident du directoire de MGI, l’atout impa- rable de la procédure fluvio-maritime, à laquelle AP+ a été associé, est de “communi- quer la bonne information au bon moment”. “Fixer sur le bassin rhodanien tous les traFiCs” Plus haut sur l’axe rhodanien, Pierre-Jean Grangette, président de Lyon Terminal, mise sur cette simplification des procédures doua- nières pour “fixer sur le bassin tous les trafics”. Quant à noël Comte, le président du Comité des Ports, il juge qu’il aura fallu “trois ans de pédago- gie pour considérer le fluvial comme un outil”. Après avoir jugé à propos de MedLink Ports que l’association est devenue “une marque”, il met en garde : “Le report modal présente des contraintes : la saturation de l’axe Rhône-Saône”. Et d’ajouter : “Le ruban bleu nous est offert. Il faut l’utiliser”. Pour mettre en valeur le report modal en faveur du fluvial sur l’axe rhodanien, le réseau MedLink Ports a “labellisé” mercredi 2 avril huit chargeurs utilisant la voie d’eau sur le Rhône et la Saône pour l’acheminement inté- rieur de leur flux conteneurisés. Ces entreprises (Adisseo, ATC, Carbone Savoie, CIAT, Ducerf, Seb, Salomon Amer Sports et Tecumseh) sont récompensées d’avoir recours au fluvial en se voyant attribuer des jours de stationnement gratuits dans les ports de Lyon et de Valence. L’association des ports maritimes et fluviaux a indiqué que d’autres chargeurs vont bénéficier de la même labellisation. Avec le retour de la confiance des chargeurs dans le port de Marseille-Fos et la progression du trafic fluvial sur le bassin Rhône-Saône, tout porte à croire que MedLinks Ports va s’inspirer de la dynamique insufflée sur l’axe Seine pour devenir le “Haropa” du Sud de la France. Reste encore à creuser le canal de fond de darse à Fos pour continuer à développer le trafic fluvial et à tenter d’obtenir auprès des manutentionnaires des “Container Service Charges” plus compé- titives. Pour Christine Cabau Woehrel, la réponse se trouve dans “la volumétrie crois- sante” du trafic. Vincent Calabrèse * MediaLink ports regroupe les ports maritimes de Marseille et de Sète et les ports fluviaux de l’axe Rhône-Saône Ferroviaire : Le rail peine à convaincre les chargeurs Armateurs de France : L’heure est aux décisions Iata : Les voyants repassent au vert dans le fret aérien Marseille-Fos : Deux investisseurs apportent des diversifications à Distriport Institutions/ Infrastructures “Huit premiers chargeurs utilisant le fluvial labellisés” Beka Imperial : Les atouts d’une double culture sur le Rhin Gefco : Doublement de taille d’ici 2020 Entreprises Parlement européen : Réactivation de la taxe carbone pour les avions International www.lantenne.com 69 ème année semaine 15 - avril 2014 ISSN 0395-8582 - CPPAP 0319T79480 International Transport Company Freight Forwarder - Project & Oil Field cargo - Deepwater and off shore project - Supply chain specialist - 4 PL dedicated Agencies in Nigeria (Lagos and Port Harcourt) 48 rue de l’Aubépine 92160 ANTONY Tél : + 33 1 55 59 07 70 Fax : + 33 1 49 84 06 54 mailto: [email protected] http://www.Transprojets.com EUROREGIE 12/2013 l’hebdo Noël Comte, Patrice Vernet, François Mahé des Portes, Chistine Cabau Woehrel et Pierre-Jean Grangette © Vincent calabrèse Marseille-Fos mesure ses performances L’édition 2014 du salon SITL a été l’occasion pour Via Marseille Fos (VMF), l’association qui assure la promotion de la place portuaire marseillaise, d’appor- ter des indicateurs de performance correspondant à l’amélioration de la compétitivi- té du port. Dans le domaine maritime, la productivité de la manutention verticale se situe entre 29 et 45 mouvements à l’heure, le nombre d’EVP traités quotidiennement s’élève à 2.945 unités. Sur le registre des performances terrestres, le temps de passage moyen des camions sur un terminal avant la délivrance du conteneur par le manu- tentionnaire au transporteur est de 25 minutes. Au plan ferroviaire, 100 % des trains ac- cèdent aux terminaux sans attente. Du côté de la marchandise, le temps de séjour moyen d’un conteneur sur un terminal à l’import est de 4,4 jours. À l’export, ce délai s’élève à 1,6 jour. Quant au temps moyen pour une déclaration, il est de 4,54 minutes.
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Hebdo sem15 2014

Mar 07, 2016

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Page 1: Hebdo sem15 2014

MedLink Ports

Lyon obtient le statut de “port maritime” en matière douanière

Les directions régionales des Douanes de Marseille et de Lyon mettent en œuvre à compter de mi-avril une procédure fluvio-maritime (PFM) pour l’axe Rhône-Saône. L’objectif de cet outil conçu avec Lyon Terminal est de favoriser le report modal en faveur du fleuve. L’association MedLink Ports labellise en outre des chargeurs utili-sant la voie d’eau.

Pour accélérer le développement du report modal en faveur du fluvial sur l’axe rhoda-nien, le port de Marseille, dans le cadre de l’association des ports maritimes et fluviaux MedLink Ports*, a fait appel à l’administra-tion des Douanes pour la mise en place de sa procédure fluvio-maritime (PFM) permettant de proposer une prestation en “door to door” à Lyon.

Le souhait d’accorder au port de Lyon les atouts d’un “port maritime” était un vieux rêve des places portuaires marseillaise et lyonnaise réunies. Si elles y sont parvenues, c’est grâce au travail fourni par la direction des Douanes qui a accepté les procédures in-formatisées (le “sans papier”). Selon Patrice Vernet, directeur général des Douanes de Méditerranée, qui s’exprimait dans le cadre de la 31e édition du salon SITL à Paris Nord Villepinte, le contrôle douanier peut s’ef-fectuer chez le réceptionnaire, s’il est cer-tifié OEA. Du coup, “Lyon devient un port maritime”, s’est félicitée à cette occasion Christine Cabau Woehrel. Pour la prési-dente du directoire du GPMM, la démarche illustre ainsi “la volonté de Marseille-Fos de travailler davantage avec son hinterland rhônalpin”. Elle se réjouit également que “les services de l’État se mobilisent sur l’optimi-sation de ce ruban bleu”.

Pour François Mahé des Portes, pré-sident du directoire de MGI, l’atout impa-rable de la procédure fluvio-maritime, à

laquelle AP+ a été associé, est de “communi-quer la bonne information au bon moment”.

“Fixer sur le bassin rhodanien tous les traFiCs”

Plus haut sur l’axe rhodanien, Pierre-Jean Grangette, président de Lyon Terminal, mise sur cette simplification des procédures doua-nières pour “fixer sur le bassin tous les trafics”. Quant à noël Comte, le président du Comité des Ports, il juge qu’il aura fallu “trois ans de pédago-gie pour considérer le fluvial comme un outil”. Après avoir jugé à propos de MedLink Ports que l’association est devenue “une marque”, il met en garde : “Le report modal présente des contraintes : la saturation de l’axe Rhône-Saône”. Et d’ajouter : “Le ruban bleu nous est offert. Il faut l’utiliser”.

Pour mettre en valeur le report modal en faveur du fluvial sur l’axe rhodanien, le réseau MedLink Ports a “labellisé” mercredi 2 avril huit chargeurs utilisant la voie d’eau sur le Rhône et la Saône pour l’acheminement inté-rieur de leur flux conteneurisés. Ces entreprises (Adisseo, ATC, Carbone Savoie, CIAT, Ducerf,

Seb, Salomon Amer Sports et Tecumseh) sont récompensées d’avoir recours au fluvial en se voyant attribuer des jours de stationnement gratuits dans les ports de Lyon et de Valence. L’association des ports maritimes et fluviaux a indiqué que d’autres chargeurs vont bénéficier de la même labellisation.

Avec le retour de la confiance des chargeurs dans le port de Marseille-Fos et la progression du trafic fluvial sur le bassin Rhône-Saône, tout porte à croire que MedLinks Ports va

s’inspirer de la dynamique insufflée sur l’axe Seine pour devenir le “Haropa” du Sud de la France. Reste encore à creuser le canal de fond de darse à Fos pour continuer à développer le trafic fluvial et à tenter

d’obtenir auprès des manutentionnaires des “Container Service Charges” plus compé-titives. Pour Christine Cabau Woehrel, la réponse se trouve dans “la volumétrie crois-sante” du trafic.

Vincent Calabrèse

* MediaLink ports regroupe les ports maritimes de Marseille et de Sète et les ports fluviaux de l’axe Rhône-Saône

Ferroviaire :Le rail peine à convaincre les chargeurs

Armateurs de France :L’heure est aux décisions

Iata :Les voyants repassent au vert dans le fret aérien

Marseille-Fos :Deux investisseurs apportent des diversifications à Distriport

Institutions/Infrastructures

“Huit premiers chargeurs utilisant

le fluvial labellisés”

Beka Imperial :Les atouts d’une double culture sur le Rhin

Gefco :Doublement de taille d’ici 2020

Entreprises

Parlement européen :Réactivation de la taxe carbone pour les avions

International

www.lantenne.com

69ème année semaine 15 - avril 2014 ISSN 0395-8582 - CPPAP 0319T79480

International Transport CompanyFreight Forwarder

- Project & Oil Field cargo- Deepwater and off shore project

- Supply chain specialist- 4 PL dedicated

Agencies in Nigeria (Lagos and Port Harcourt)

48 rue de l’Aubépine92160 ANTONY

Tél : + 33 1 55 59 07 70Fax : + 33 1 49 84 06 54

mailto:[email protected]

http://www.Transprojets.com

EUR

OR

EGIE

12/

2013

l’hebdo

Noël Comte, Patrice Vernet, François Mahé des Portes, Chistine Cabau Woehrel et Pierre-Jean Grangette

© Vincent calabrèse

Marseille-Fos mesure ses performancesL’édition 2014 du salon SITL a été l’occasion pour Via Marseille Fos (VMF),

l’association qui assure la promotion de la place portuaire marseillaise, d’appor-ter des indicateurs de performance correspondant à l’amélioration de la compétitivi-té du port. Dans le domaine maritime, la productivité de la manutention verticale se situe entre 29 et 45 mouvements à l’heure, le nombre d’EVP traités quotidiennement s’élève à 2.945 unités. Sur le registre des performances terrestres, le temps de passage moyen des camions sur un terminal avant la délivrance du conteneur par le manu- tentionnaire au transporteur est de 25 minutes. Au plan ferroviaire, 100 % des trains ac-cèdent aux terminaux sans attente. Du côté de la marchandise, le temps de séjour moyen d’un conteneur sur un terminal à l’import est de 4,4 jours. À l’export, ce délai s’élève à 1,6 jour. Quant au temps moyen pour une déclaration, il est de 4,54 minutes.

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2 - Semaine 15 - Avril 2014 - l’antenne Infrastructures/Institutions

Consacrée aux travaux menés sous l’égide du ministère des Transports en faveur de la re-lance du mode (L’Antenne du 17/02), la Journée européenne du fret ferroviaire s’est ouverte le 3 avril à Villepinte sur les ré-sultats du baromètre du cabinet Eurogroup dressant les attentes des chargeurs. Avec le concours de Réseau ferré de France, l’AUTF et ECR France, la cen-taine d’industriels, distributeurs et commissionnaires de transport interrogés distingue quatre fi-lières davantage consommatrices de fret ferroviaire : la métallurgie, l’automobile, les produits dange-reux et la chimie. Comparée aux résultats de l’an passé, la part des donneurs d’ordres insatis-faits recule de dix points mais demeure élevée (50 %). Les insa-tisfactions se cristallisent autour “du manque de visibilité de l’offre et du paysage ferroviaire français. Organisation et tarifs complexes, manque de transpa-rence, avenir incertain, illisibilité

de l’offre wagon isolé sont les principaux griefs exprimés”, dé-crypte Anne-Laure Noat d’Euro-group. Ainsi, 80 % dénoncent le manque d’adéquation de l’offre ferroviaire par rapport à leurs be-soins, et 60 % constatent ne pas être sollicités pour transporter leurs marchandises par rail. Tant pour le fer que la route, le baro-mètre relève une sensibilité des choix modaux par rapport au prix sous l’influence, notamment, des coûts de l’énergie. Dans le cas du rail par exemple, “une hausse de 5 à 10 % des tarifs entrainerait un report vers la route”.

Potentiel du rail-route

Globalement, les critères de choix en faveur ou contre le fret ferroviaire évoluent peu. Côté atouts, “le respect de l’environ-nement, la sécurité, l’intégrité des marchandises, et l’adaptation au fret transporté” sont mis en avant. Côté freins, “le respect des délais

(et donc la fiabilité, NDLR), le coût et la desserte des sites logis-tiques” sont critiqués. Au sein de l’offre ferroviaire, l’image du rail-

route est de loin la plus positive, la technique bénéficiant aux yeux des donneurs d’ordres le plus fort potentiel de croissance. Plus de la moitié parie ainsi sur un fort dé-veloppement du ferroutage du fait “de sa flexibi-lité, du respect de l’environne-ment et de son adaptation à un grand type de marchan-dises”. Ils ne sont plus que 20 % à miser en revanche sur une progression du transport ferro-viaire conventionnel en raison “de la saturation des routes, et de la possibilité de transporter des vo-lumes importants sur de longues distances. 97 % des chargeurs se-raient prêt à augmenter leur part de transport ferroviaire conven-tionnel à condition d’améliorer

la qualité de l’offre, optimiser l’attractivité des coûts, innover et développer de nouvelles lignes”.

En matière de compétitivité, un des leviers cités est “la mise en re-lation des entreprises ferroviaires

entre elles”. Le système f e r r o v i a i r e est-il prêt à simplifier son organisation pour permettre cette mutua-lisation ? Les

difficultés et parfois tensions entre les opérateurs ferroviaires de proximité et portuaires avec certaines entreprises ferroviaires historiques pour nouer des col-laborations montrent le chemin encore à parcourir pour la mettre en œuvre...

Érick deManGeon

Ferroviaire

Le rail peine à convaincre les chargeursOrganisée lors du SITL, la cinquième Journée européenne du fret ferroviaire confirme la prudence des chargeurs vis-à-vis du mode. Le rail-route conserve le plus fort potentiel de croissance et va dans le sens d’une plus grande mutualisation de l’offre ferroviaire entre ses acteurs...

Les chargeurs réclament une plus grande collaboration entre les opérateurs

“Une hausse des tarifs de 5 à 10 %

entrainerait un report vers la route”

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Marseille doit regagner sa place en Méditerranée

Marseille a perdu sa place de portnuméro un en Méditerranée, devancé par Algésiras. Un symbole du déclin du port phocéen ?

C’est officiel, Marseille a abandonné sa place de premier port méditerranéen au profit d’Algésiras. Avec 90,9 Mt, le port espagnol du détroit de Gibraltar devance désormais le GPMM et ses 80 Mt. Avant de céder au “bashing”, il convient d’analyser les raisons de cette chute. Or, il s’avère que cette évo-lution est surtout af-faire de positionnement historique.

Les deux situa-tions sont très diffé-rentes entre un port d’hinterland, Marseille, et un port de trans-bordement, Algésiras. Principale porte d’en-trée maritime des hydrocarbures en France, le premier a souffert de la tendance baissière en Europe et en particulier dans l’Hexagone.

Port d’hinterlandContre hub

Marseille est dans une dynamique de dé-veloppement du conteneur (réforme por-tuaire, ouverture de Fos 2XL, commercia-lisation des zones logistiques portuaires...) mais celui-ci est encore loin de compenser

la perte dans les vracs liquides, qui représentent toujours 62 % de son trafic global.

De son côté, le port d’Algésiras est un hub, qui réalise 65 % de son trafic (57,9 Mt) en transbordement. Sur ce point de croisement des routes maritimes Est-Ouest et Nord-Sud, le phénomène est plus tangible encore sur le seul trafic conteneurisé, même si en l’occurrence, ce sont les 24 Mt de vracs liquides (+ 5,9 %) qui

ont permis au port espa-gnol de franchir la barre des 90 Mt l’an dernier. Sur les 53,2 Mt de fret conteneurisé (4,34 mil-lions d’EVP) enre-gistrées à Algésiras, 93 % sont issus de cette activité de trans-bordement. Seulement 389.649 EVP (7 %) sont consacrés à l’import-export, dont 417 EVP à l’économie

espagnole, soit 0,009 %. À Marseille l’activité est presque exclusivement tournée vers la de-mande intérieure.

Au vu de ces éléments, on peut certes invoquer les tournants manqués, les erreurs stratégiques ou le manque de fiabilité chronique (et révolu ?) du port phocéen mais on voit surtout là les li-mites d’une telle comparaison entre deux sites aux vocations si opposées. Cela n’a pas empêché le port de Marseille de surfer pendant des années sur sa position de numéro un méditerranéen, mais il aurait eu tort de s’en priver.

Franck andrÉ

GPMM

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PMM

Page 3: Hebdo sem15 2014

l’antenne - Semaine 15 - Avril 2014 - 3

Quelle que soit la personne chargée des transports et de la mer au sein de la prochaine équipe gouvernementale, le vœu exprimé par raymond Vidil est “de poursuivre et d’accélérer” les dossiers engagés. Parmi les mesures urgentes figure l’autori-sation des gardes privés à bord des navires battant pavillon fran-çais. Défendant un examen rapide du projet de loi pour un vote avant l’été, Armateurs de France s’in-quiète des re-ports successifs dont souffre l’examen parlementaire du texte. En l’état, son dépôt est prévu en avril et son vote en juin. Le temps de publier ses décrets d’applica-tion, “l’autorisation d’embarquer des gardes privés n’interviendra au mieux qu’à l’automne”, dé-plore Raymond Vidil.

rÉForMe de la loi de 1992

Dans les textes d’applica-tion, le syndicat sera notam-ment vigilant sur trois points : “Tous les navires de commerce doivent bénéficier d’une pro-tection, le champ d’application géographique devra couvrir toutes les parties du globe visées

par la piraterie soit, à ce jour, l’Ouest de l’Afrique et l’océan Indien, et le choix du nombre des gardes privés armés doit relever d’une analyse de risques menée conjointement par l’armateur et la société de sécurité”.

Seconde mesure urgente, la réforme de la loi de 1992 sur la sécurité des a p p r o v i s i o n -nements éner-gétiques de la France. “Avec son extension aux produits raffinés, ce sont près de vingt na-vires qui pour-

raient être immatriculés sous pa-villon français, avec 300 emplois de navigants et de sédentaires à la clé. Sans, c’est la filière fran-çaise de transport de produits pétroliers qui est condamnée”. Un risque rappelé à l’heure où le dossier semble s’enliser depuis janvier en l’absence d’arbitrage des pouvoirs publics en dépit du feu vert donné par le Premier mi-nistre lors du Cimer de décembre 2013...

soutien aux Flottes Gnl

Sauf remise en cause par la nouvelle équipe gouverne-mentale, “l’État prépare un régime d’aides pour soutenir

la transition vers le GNL et l’équipement des ports en ins-tallations de stockage et de rac-cordement”, confie le président d’Armateurs de France. “C’est une bonne nouvelle mais il est clair qu’aujourd’hui, au regard des délais d’instruction et d’instal-lation, nous ne pourrons pas être prêts au 1er janvier 2015*”. Aussi, les armateurs français et d’autres en Europe dont les Britanniques sollicitent-ils l’aménagement du calendrier auprès des autorités nationales et européennes. Cet aménagement concernerait les compagnies “qui s’engagent à faire basculer une partie de leur flotte dès le 1er janvier 2015, et le reste sous un à deux ans”. Au-delà, Raymond Vidil appelle au maintien de la taxe au tonnage, et des exonérations des charges sociales, voire à les élargir aux

armements qui n’en bénéficient pas aujourd’hui. C’est le cas par exemple de Genavir et de la Comex spécialisés dans les secteurs océanographiques et d’exploration des grands fonds. Autres améliorations souhaitées, le régime sur les plus-values de cession lorsque celles-ci sont réinvesties dans des capacités de production, et la simplification des procédures sur les activités d’extraction de sables et granu-lats marins.

antiCiPer les besoins

S’agissant enfin des éner-gies marines renouvelables, le syndicat interpelle les pouvoirs publics et les industriels concer-nés. “Cette nouvelle filière offre des perspectives de croissance inespérées pour nos entreprises

mais les délais n’en finissent pas de s’allonger. Le danger est dans une telle incertitude que nous, opérateurs maritimes, restions au bord de la route car nous n’au-rons pas pu construire à temps les navires à haute valeur ajou-tée attendus pour l’installation et la maintenance des éoliennes offshores”. En conclusion, Armateurs de France adresse au nouveau gouvernement un mes-sage clair : “Nous n’avons plus besoin de rapports, missions, co-mités de réflexion... mais de dé-cisions” !

Érick deManGeon

* Date d’entrée en vigueur de l’an-nexe VI de la Convention internatio-nale Marpol imposant l’emploi d’un carburant à 0,1 % de soufre dans les zones Seca Manche, mer du Nord et Baltique

Armateurs de France

L’heure est aux décisionsAutorisation des gardes privés à bord des navires, réforme de la loi de 1992 sur les approvisionnements énergétiques, soutien aux flottes GNL... plusieurs dossiers sont sur la table du nouveau gouvernement. Les armateurs l’appellent à s’en saisir sans perdre de temps, et à intégrer la dimension maritime dans les industries d’avenir telles que les énergies marines renouvelables.

Lifting quinquennal pour le canal du NordJusqu’au 13 avril, la circulation fluviale entre l’Oise et l’Escaut est assurée exclusivement via le canal Saint-Quentin, le temps que Voies navigables de France achève les travaux de maintenance sur le canal du Nord. Un investissement de 3,2 millions d’euros.

Depuis le 17 mars, le canal du Nord est fermé à la navigation de Pont-l’Évêque dans l’Oise à Arleux dans le Nord. Jusqu’au 13 avril prochain, Voies navigables de France (VNF) réa-lise sur ce tronçon de 95 km d’impor-tants travaux de maintenance et de ré-paration de ses ouvrages. Organisée tous les cinq ans, cette intervention nécessite l’abaissement des niveaux d’eau et la mise à sec de certains biefs ou écluses. Cette année, ce chantier repré-sente un investissement de 3,2 millions d’euros dont 2 millions pour le versant

Oise, la présence d’une centaine d’agents VNF et près de 150 ouvriers d’entre-prises privées. Pendant toute la durée de ce chômage, une partie du trafic fluvial est reportée sur le canal de Saint-Quentin dont le gabarit est limité aux bateaux de 38,5 mètres (350 tonnes maximum). Aussi, le gestionnaire d’infrastructures fluviales a-t-il mobilisé ses équipes d’ex-ploitation pour y augmenter les horaires d’ouverture des écluses du lundi au di-manche, et ouvrir le tunnel de Riqueval le dimanche.

8.500 bateaux Par an

D’un gabarit de 600 à 1.000 tonnes, la canal du Nord relie les bassins de l’Oise et de l’Escaut. Il comprend dix-neuf écluses et deux souterrains ainsi que dix-sept sta-tions de pompage pour remonter l’eau de l’ouvrage. Chaque année, 8.500 bateaux fluviaux de commerce l’empruntent en moyenne pour un trafic de l’ordre de

2,7 millions de tonnes. Les opérations de remplissage du canal se dérouleront du 3 au 13 avril. Les ressources en eau seront apportées par l’eau stockée dans certains biefs, par des pompages dans l’Escaut

et l’Oise, et les apports naturels des af-fluents de la Somme qui se jettent dans le canal.

e. d.

Voies naViGables de France

Canal du Nord à Arleux dans le Nord

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“Nous n’avons plus besoin de

rapports, missions, comités de réflexion...

mais de décisions”

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Infrastructures/Institutions

Page 4: Hebdo sem15 2014

4 - Semaine 15 - Avril 2014 - l’antenne Infrastructures/Institutions

Le redressement du trafic aérien de fret par rapport à 2013 s’est confirmé en février. Selon les statistiques de l’Association internationale des transporteurs aériens (Iata), la progression a atteint 2,9 % comparé au même mois de l’année dernière, en termes de tonnes-kilomètres. Si l’on considère le trafic cumulé depuis le début de l’année, elle est de 3,6 %, après la croissance de 4,3 % du mois précédent. Bien que l’activité ait ralenti de 2,8 % entre janvier et fé-vrier 2014, l’Iata est optimiste : “Alors qu’on pourrait interpré-ter ces chiffres comme un revers, les indicateurs fondamentaux du fret aérien restent largement po-sitifs”. L’organisation profession-nelle y voit une “poursuite du renforcement du secteur entrepris au second semestre 2013”. Le taux de remplissage a cependant légèrement reculé, la contraction des volumes ayant dépassé celle des capacités.

les indiCateurs auPlus haut en euroPe

Pour tony tyler, le direc-teur général de l’Iata, ce début d’année est positif et marque

un grand pas en avant après la croissance de 1,4 % enregistrée sur l’ensemble de l’année 2013.

Pourtant, le patron de la fé-dération mondiale voit plusieurs freins au développement du fret aérien, des entreprises qui ne dé-localisent pas assez leurs moyens de production à son goût et “une hausse de 23 % des mesures pro-tectionnistes dans les vingt pre-mières économies du monde”.

Selon lui, “c’est en partie pour ces raisons que notre secteur ne connaît pas la croissance de 5 à 6 % que nous serions en droit d’espérer vu le

niveau actuel de la production domestique”. Pour autant, il trouve dans l’accord de Bali sur la libéralisation des échanges inter- nationaux, conclu par l’OMC en décembre dernier, un grand espoir de voir “revigorer le com-merce mondial”.

Comme le mois précédent, deux régions ont tiré la crois-sance des compagnies aé-riennes mondiales : le Moyen-Orient et l’Europe, alors que les deux autres marchés phare, l’Asie et l’Amérique du Nord, ont stagné ou décliné.

Les compagnies du Moyen-Orient ont connu une croissance

de leur activité fret de 11,9 %, comparé à février 2013, profi-tant à la fois des progrès des pays émergents et des économies de tête. La hausse de capacité a été inférieure à celle de la demande (+ 9,2 %). Les transporteurs euro- péens ont gagné 5,5 % de trafic, après la hausse de 5,8 % de jan-vier. “Les indicateurs commer-ciaux sont à leur plus haut depuis 2011 et les échanges augmentent fortement en Europe centrale et orientale”, analyse l’Iata. La ca-pacité disponible n’a augmenté que de 1,7 % sur la période, amé-liorant les taux de remplissage.

En Asie-Pacifique, les vo-lumes des opérateurs n’ont pas décollé en février (+ 0,1 %). L’Iata y voit une conséquence du Nouvel An lunaire (qui est tombé le 31 janvier) alors que les échanges régionaux sem-blent s’être améliorés. Ceci présage, selon l’association, une croissance du fret aérien à court terme avec un bémol : la menace de ralentissement de l’économie chinoise. Ici, l’offre a augmenté plus vite que la demande (+ 3,9 %). Les compagnies nord-américaines ont même vu leur activité fret

mensuelle régresser de 0,3 %. Mais des indicateurs écono-miques “proche de leur plus haut depuis trois ans” font attendre aux transporteurs un retour à la croissance. Là, les opérateurs ont pu adapter leurs capacités à la demande, avec une baisse de 1,9 %. Enfin, l’Amérique latine a connu une forte crois-sance de 6,1 % en février, tandis que le fret aérien africain recu-lait de 5,2 %, toujours affecté par la crise en Afrique du Sud.

Franck andrÉ

Iata

Les voyants repassent au vert dans le fret aérienLe fret aérien a continué de progresser en février, confirmant la bonne tendance entrevue fin 2013. Les compagnies européennes font partie des bons élèves et l’Iata se félicite d’un élan retrouvé.

Progression de l’intermodalité à l’aéroportRhônexpress, navettes aéroport, TGV, navettes ski… En 2013, 19,4 % des 8,5 millions de passagers de l’aéroport de Lyon-Saint-Exupéry ont rejoint cette plate-forme multimodale en transports en commun. Pour les responsables de l’aéroport, c’est “la conséquence d’un réseau qui gagne en densité”.

En 2013, près de 1,5 million de passa-gers ont choisi les transports en commun pour rejoindre l’aéroport de Lyon-Saint-Exupéry, soit + 7,7 % par rapport à 2012. Ce chiffre est en constante augmentation depuis 2004. Un voyageur sur cinq a emprunté Rhônexpress (13,3 %), un bus (5 %) ou un TGV (1,1 %). Mais près de 80 % des passagers prennent encore leur voiture ou le taxi.

Rhônexpress a transporté 1.170.000 passagers soit plus de 5 % par rapport à 2012. Cette liaison de tram relie l’aéroport à la gare de la Part-Dieu en une trentaine de minutes. La navette GoAirport envisagée dans un esprit low-cost fait grincer les dents du Sytral et du Département du Rhône mais elle ne

part pas de la gare de la Part-Dieu mais de la station de métro de Meyzieu ZI (terminus du tramway T3) et s’arrête au dépose-minute de l’aéroport près du Terminal 1 et elle ne fonctionne que sur réservation.

Les navettes ont accueilli 385.000 pas-sagers soit une augmentation de 7,6 % par rapport à 2012. L’aéroport est relié en navettes à sept villes importantes de la région et à plus de trente stations de ski. La navette de Grenoble représente 86 % de ce trafic. Avec un départ toutes les heures ou demi-heures en heure de pointe, sa fréquentation est en hausse de 6,8 %.

En 2014, la mise en place d’une liaison de bus régulière est organisée pour les communes de la Communauté de com-munes de l’Est lyonnais à la place du ser-vice à la demande. Les navettes ski ont enregistré une augmentation de 25,7 % de leur fréquentation. Cet hiver, l’offre s’est étoffée avec la desserte de la Maurienne.

Les TGV dans la belle gare de Calatrava ne se bousculent pas. Néanmoins, sa fréquentation progresse avec près de 620.000 passagers qui l’ont utilisée, soit + 8,1 % en 2013 par rapport à 2012. Cette croissance ne prend pas en compte la mise en place en avril dernier du nouveau

service à petits prix Ouigo qui a aussi contribué à augmenter la fréquentation du mode ferroviaire. Vingt-quatre villes sont desservies chaque jour depuis cette gare.

Lancé en 2012 par Aéroports de Lyon et l’Ademe, le PDIE permet une réduction de l’usage de la voiture des employés du site au profit des transports en commun, du covoiturage ou du vélo. En 2013, ce

sont 21 entreprises de la plate forme qui ont adhéré à la démarche. L’utilisation de la voiture individuelle est passée de 95 % en 2012 à 91 % en 2013. Cette année est envisagée la mise en place de vélos en libre-service à l’aéroport pour les déplace-ments intra-plateforme.

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“Encore trop de mesures

protectionnistes”

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Page 5: Hebdo sem15 2014

l’antenne - Semaine 15 - Avril 2014 - 5

Après s’être implanté à Santiga (au nord de Barcelone), puis à Rotterdam quelques années plus tard, c’est Fos-Distriport que le groupe GCA a choisi pour le stockage des produits industriels dangereux classés Seveso (“L’Antenne” du 2 avril 2014). Le groupe va construire un entrepôt de 34.000 m2.

“L’étude a été validée par la Dreal en janvier 2014. La commercialisation a déjà com-mencé. 13.000 m2 ont déjà été vendus”, explique Jean-Claude blanc, responsable de plate-forme du groupe CGA. Le projet du groupe à Fos, qui représente un investissement de 20 mil-lions d’euros, emploiera une c i n q u a n t a i n e d’emplois dont des conseillers à la sécurité. Les travaux, réalisés par la société ABCD, devraient être achevés en 2015. “Nous destinons cet équi-pement logistique à trois types de clients : les industriels français, des négociants et le secteur de la grande distribution”, précise

Jean-Claude Blanc, soulignant que l’entrepôt sera embranché fer.

Le groupe CGA, au travers de sa filiale spécialisée dans la lo-gistique automobile TEA, a déjà été retenu pour traiter le trafic Renault Nissan à Fos cette année (lire en première page).

un entrePôt diVisible en Petites Cellules

Autre investisseur ayant montré son intérêt pour Distriport, 6ème Sens Immobilier Entreprises. Selon Jacques Garces, le directeur associé de la société, l’entreprise lyonnaise spécialisée dans l’immobilier, qui

vient de se tour-ner vers le secteur de la logistique, a été attirée par Distriport en raison de sa proximité du

terminal de Fos, “par le dyna-misme de l’activité portuaire” et encouragée par “sa pacification”.

Son projet consiste à construire un entrepôt de 17.000 m2 de huit cellules de 1.500 à 2.500 m2.

“Nous proposons ces cellules à l’achat essentiellement mais aussi à la location. Notre cible ? Les transitaires”, indique Jacques Garces, soulignant que 6ème Sens Immobilier Entreprises devrait démarrer les travaux au premier trimestre 2015 pour les achever à la fin de l’année.

Jérôme Giraud, chef du département développement des projets et filières au GPMM, qui s’exprimait dans le cadre du salon SITL Europe, indique : “On nous avait reproché de ne pas ac-cueillir sur le site de transitaires. L’arrivée de nouveaux investis-seurs permet à Distriport d’enta-

mer un virage”. Et de rappeler que sur un million de m2, 500.000 m2 sont déjà développés sur la zone. Jérôme Giraud a rappelé le projet d’Idec sur l’ex-site de Lyondell-Basel en justifiant : “Le GPMM a voulu reconvertir ce site”.

Vincent Calabrèse

Marseille-Fos

Deux investisseurs apportent des diversifications à Distriport

Avec la signature des contrats avec le Groupe Charles André (CGA) et la société 6ème Sens, le Grand Port maritime de Marseille continue d’étoffer et surtout de diversifier son offre logistique sur la zone de Distriport. Les travaux devraient être terminés en 2015.

Infrastructures/Institutions

Tea

Première escale à Fos pour le nouveau trafic Renault-Nissan

Le “City of Oslo”, un roulier transporteur de voitures affrété par l’armateur grec Neptune Lines à Gram Car Carriers Private A.S., a fait escale lundi 7 mars en darse 3 du terminal de Fos en provenance du port marocain de Tanger Med.

Le navire a déchargé chez TEA, filiale du Groupe Charles André, 402 voitures de la marque Dacia (modèles Sandero, Lodgy et Dokker) à bord destinées au marché français.

Selon Corinne Bouquet, directeur de TEA, cette escale est la première de l’année pour un trafic qui représentera un total de 23.000 voitures construites dans l’usine Renault-Nissan de Tanger Med. Le logisticien automobile prévoit de recevoir à Fos un navire par semaine en 2014.

Le roulier, qui bat pavillon singapourien, affiche un tonnage de 4.700 tonneaux de port en lourd. Avant d’arriver à Fos, il avait fait une première escale à Malaga.

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GCA se lance dans les produits dangereux Seveso

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Jacques Garces, Jerôme Giraud et Jean-Claude Blanc

inauguration d’un navire à lyonCatherine Deneuve vient d’inaugurer, à Lyon,

sur les quais du Rhône, le “SS Catherine”, le der-nier-né de la flotte d’Uniworld Boutique River Cruise Collection, l’une des 24 compagnies de TTC (The Travel Corporation) détenu par la fa-mille sud-africaine Tollman. Ce bateau de luxe mesure 135 mètres de long, taille maximum sur le Rhône. Il compte 80 cabines et peut accueillir 160 passagers et 60 membres d’équipage.

Le Super Ship Catherine a été construit en dix-huit mois par les chantiers Gerlien Van Tiem. Une autre unité est en cours de finition dans les chantiers d’Amsterdam. Le “Maria Theresa” sera achevé en avril 2015. Le “S.S. Catherine” succède au “Royal”, qui a opéré sur le Rhône pen-dant huit ans et qui est aujourd’hui à Bordeaux. Il complète une flotte de douze navires de la

compagnie fluviale Uniworld qui sillonnent le Rhône, la Seine, la Garonne, le Rhin, le Danube, le Duro, le Pô et le Mékong. “Je suis persuadé que le “SS Catherine” continuera de représenter l’excellence dans le secteur de la croisière flu-viale. Il nous permettra d’augmenter notre capa-cité sur les itinéraires” Bourgogne et Provence et “Grand France”, explique Guy Young, prési-dent d’Uniworld.

Le “SS Catherine” devrait opérer 33 croisières sur le Rhône par saison, de mars à novembre, entre Chalon et Arles avec une clientèle améri-caine, australienne, canadienne et sud africaine. Le siège d’Uniworld est à Los Angeles, le siège Europe est en Suisse, à Rheinfelden.

Annick BéRoud

croisière

Le “SS Antoinette” a précédé son sistership “SS Catherine”

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6 - Semaine 15 - Avril 2014 - l’antenne Entreprises

Une excellente alchimie entre un profil d’entreprise familiale et l’adossement à un groupe : Beka Imperial affiche cet atout pour développer son offre le long du Rhin supérieur, son terrain de jeu principal à partir de son siège de Kehl, en Allemagne, en face de Strasbourg. Fondée en 1982 par Franz-Josef becker, le père de l’actuelle gérante, Monique hezel-reyntjens, la société a ouvert son capital par-tiellement à Imperial en 2006. Elle fait depuis partie de la division Shipping Group (60 mil-lions de tonnes par an) du puis-sant armateur, pour lequel cette opéra-tion a permis de renforcer sa présence sur le marché du vrac dans cette partie du Rhin. Beka, pour sa part, y a trouvé l’occa-sion d’élargir son champ d’in-tervention. “Par l’effet réseau, nous proposons également des offres sur le Danube et nous

avons accès aux partenaires du groupe pour le transport sur ca-boteur par exemple, ainsi que pour toutes sortes de services logistiques”, souligne Monique Hezel-Reyntjens.

La spécialité principale de Beka Imperial consiste en l’af-frètement de barges complètes, de la péniche Freycinet au bateau de 4.000 tonnes voire 6.000 tonnes, pour le vrac solide. Et plus particulièrement le vrac en lien avec l’alimentation ani-male : les céréales et les engrais représentent la plus grande partie

des 800.000 à 1 million de tonnes affré-tées chaque année, devant les sables et graviers. “Nous éten-dons égale-

ment notre activité aux trans-ports de colis de pièces finies, y compris des chaudières et des turbines”, indique Patrick reyntjens, le mari de Monique, associé à l’entreprise. Autre acti-

vité qui monte : la manutention et le stockage pour le compte de clients, industriels en particu-lier. “De façon générale, nous cherchons à investir une plus grande partie de la chaîne logis-tique”, résume Patrick Reyntjens.

liaisons

de ProxiMitÉ

L’affréteur fait valoir un autre intérêt de son profil de PME souple : la capacité à créer des liaisons de proximité entre le Rhin et ses affluents ou vers des débouchés maritimes qui ne se résument pas à Anvers et

Rotterdam. Ainsi, nombre de ses itinéraires relient au Nord de la France (Dunkerque), à la Moselle, au Main, au Neckar ou à l’Allemagne du Nord. De quoi répondre à des demandes aty-piques variées.

Christian robisChon

Beka Imperial

Les atouts d’une double culture sur le RhinL’affréteur Beka Imperial conjugue propriété familiale et appui sur un puissant groupe pour enrichir son offre à partir de sa spécialité principale en vrac solide.

Premiers pas en rhône-alpesAprès les régions Paca et Île-de-France, Barjane lance la commercialisation d’un nouveau projet en Rhône-Alpes sur le parc multimodal ISO 14 001 Lybertec. À Belleville-sur-Saône, la future plate-forme est livrable au deuxième trimestre 2016.

À 25 kilomètres au nord de Lyon à Belleville-sur-Saône, le nouveau projet de Barjane s’in-tègre au parc multimodal développé par le syndicat mixte Lybertec*. Sur une première tranche de 30 hectares d’un programme qui en comptera 175 à terme, le groupe s’est vu confier l’aménagement d’une parcelle de 13 hec-tares. “Ce terrain em-branché fer accueillera un bâtiment de 60.000 m2 divisible en dix cellules de 6.000 m2”, présente Julien Mongoin, direc-teur du développement. Une fois le permis de construire et les autorisa-tions d’exploiter obtenus, le démarrage du chantier est envisagé au second semestre 2015 pour une livraison du bâtiment au deuxième trimestre 2016. Traversant, il dis-posera d’une hauteur libre de 12 mètres et s’adressera aux logistiques de flux adossées

à deux cours de manœuvre pour poids lourds permettant de dissocier les réceptions des expéditions.

CertiFiCation iso 14 001

Du nom du syndicat mixte membre de l’As-sociation nationale pour la qualité environne-mentale et le développement durable des ter-ritoires d’activité (Palme), le parc Lybertec est situé à proximité de l’autoroute A6. Complétées

par un embranchement ferroviaire, sa desserte lui confère une zone de cha-landise étendue : régionale autour de Lyon, Saint-Étienne, Genève, Grenoble ou Clermont-Ferrand, na-tionale voire européenne. Certifiée ISO 14 001, la plate-forme proposera en outre une série de services de proximité. En sus de commerces et de la gare ferroviaire de Belleville-sur-Saône distante d’à peine 2 kilomètres, elle hébergera un pôle de vie avec lieux de restauration et crèche.

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* réunissant le département du Rhône, la CCI de Villefranche

et de Beaujolais, la Communauté de communes Beaujolais-Val de Saône, et la Communauté de com-munes Beaujolais-Vauxonne

barjane

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une nouvelle plateforme de 18.000 m2 à lorette

Le groupe Stef a récemment annoncé son implantation future sur le territoire de Saint-Étienne Métropole, à Lorette, sur une plateforme de 18.000 m2.

Dans le cadre d’une opé-ration économique réalisée par Saint-Étienne Métropole, Epora et la ville de Lorette, l’agglomération a offert la possibilité à l’entreprise Stef de créer un nouveau site logis-tique en froid positif sur une partie des tènements du sec-teur Adèle-Bourdon, ex-site Proplan-Mavilor, à Lorette. Cette opération de requalifica-tion de ce secteur participera à l’attractivité et au renouveau du territoire stéphanois.

La plateforme s’étendra sur 18.000 m2 et elle devrait représenter un potentiel d’em-plois de 200 personnes.

Le groupe Stef exerce et conjugue tous les métiers du transport, de la logistique et des systèmes d’information pour tous les flux sous tem-pérature contrôlée. Le groupe qui a réalisé 2,6 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2013 (+ 5,2 % par rapport à l’année précédente) emploie 14.500 salariés et est présent dans plusieurs pays européens et en Tunisie. Il dispose de 216 plateformes ou entrepôts (23 sites et 1.400 salariés en Rhône-Alpes) et de plus de 4.000 ensembles routiers dont la moitié est détenue en propre.

annick bÉroud

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“Céréales et engrais, principales activités de Beka imperial”

Barges affrétées par Beka Imperial et arrivant au siège de Kehl

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Julien Mongoin, directeur du développement chez Barjane

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Page 7: Hebdo sem15 2014

l’antenne - Semaine 15 - Avril 2014 - 7

Fin 2012, la reprise de 75 % de Gefco par les chemins de fer russes RZD au groupe PSA Peugeot Citroën a suscité de nombreuses questions. Un an et quelques mois plus tard, le prestataire lève le voile sur sa nouvelle stra-tégie qui vise à lui permettre de doubler de taille d’ici à 2020 avec un chiffre d’af-faires de huit milliards d’euros. Autour d’une offre logistique glo-bale au service de l’industrie, elle capitalise tout d’abord sur son ex-pertise dans l’automotive. Dans ce secteur, Gefco s’appuie sur sa col-laboration historique avec PSA et le contrat General Motor (GM) qui lui a confié pour sept ans, la ges-

tion et l’optimisation de sa chaîne logistique complète en Europe et en Russie. Démarré en avril 2013, ce contrat représente déjà 18 % de ses revenus en année pleine, et contribue à la diversification

de son porte-feuille auto- motive, un des axes de la stratégie de Gefco. Dans cette perspec-tive, la part

de PSA dans son chiffre d’affaires devrait passer de 50 % en 2013 à près de 30 % à l’horizon 2020, croissance des activités actuelles avec le chinois Dongfend com-pris. En parallèle, le prestataire entend poursuivre son dévelop-pement dans d’autres filières industrielles. Complémentaire,

l’extension du réseau inter- national est le second volet de cette stratégie.

CouVerture

internationale

Elle s’appuie tout d’abord sur de nouvelles synergies avec RZD en Russie et pays limitrophes à travers l’accès à son offre ferro-viaire et à sa base clients. Avec des ressources et une organisation déployées l’an passé, “Gefco ap-porte à RZD et à tous les importa-teurs et exportateurs de la région, une expertise dans la gestion des supply chains complexes et une présence dans 150 pays”, valo-rise Luc Nadal. Après la Croatie, le Mexique et les Émirats arabes unis en 2013, ce réseau devrait s’enrichir de nouvelles filiales en Ouzbékistan, Biélorussie, Iran, Irak, Vietnam, Corée du Sud et, “en Algérie très prochainement”, confie-t-il.

Ces développements seront menés par croissance organique et externe. Ciblées en priorité sur la logistique automotive, autour

des véhicules finis en particulier, et l’overseas, les acquisitions visent “des entreprises de 50 à 300 millions d’euros. Plusieurs dossiers sont d’ores et déjà à l’étude”.

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la rentabilitÉ

En 2013, Gefco a réalisé un chiffre d’affaires de quatre mil-liards d’euros en hausse de 11 % pour un résultat opérationnel cou-rant de 95,5 millions d’euros. Si ce dernier se contracte de 12 %

en raison des investissements liés au démarrage du contrat GM et en Russie, le bénéfice net bondit de 28 % à 55 M EUR. Foyer de pertes, l’activité groupage et messagerie en France fait actuel-lement l’objet d’un “Plan de per-formance” qui prévoit un retour à l’équilibre d’ici 2017 sans fer-meture d’agences. Pour 2014, le groupe se fixe pour objectifs un chiffre d’affaires de 4,5 milliards d’euros pour un résultat opéra-tionnel de plus de 120 millions.

Érick deManGeon

Gefco

Doublement de taille d’ici 2020Par la voix de son président Luc Nadal, Gefco a présenté sa stratégie le 27 mars à Paris pour les six prochaines années, axée sur la logistique industrielle. Elle se traduit par un doublement du chiffre d’affaires d’ici 2020 par croissance organique et externe. De nouvelles filiales à l’étranger dont en Algérie cette année sont annoncées.

la recherche de l’exemplarité écologique

Les Transports Chalot, transporteur installé au port de Strasbourg, actionnent tous les leviers pour réduire leurconsommation.

Président de la FNTR en Alsace, Michel Chalot s’efforce de donner le bon exemple. Son entreprise de transport routier poursuit depuis de longues années une politique de réduction des émissions de CO2 qui se veut la plus complète possible. Les résultats sont mesurés précisé-ment : “Notre consommation moyenne de car-burants est passée de 35,6 litres/100 km en 1996 à 31,9 litres en 2013, soit une baisse de 10 %”, relate-t-il. La signature de la charte CO2 des trans-porteurs routiers en 2010 a créé un effet accélérateur.

Mais ce sont bien sûr toutes les mesures concrètes d’investisse-ment, d’exploitation et de formation qui permettent l’amélioration du bilan. Les Transports Chalot passent cette année tout leur parc de 50 véhicules au minimum à l’Euro 4 et ils se fixent l’objectif d’at-teindre le seuil plancher de l’Euro 5 dans les trois ans, moyennant une enveloppe de 3,5 millions d’euros. Un autre effort matériel concerne l’achat d’huiles synthétiques pour les moteurs et engrenages.

À partir de l’outil Dynafleet développé par Volvo, l’entreprise passe tout au crible : la prise de force, la part roulée en mode économique, en roue libre, en mode garantissant d’utiliser le bon rapport de vitesse, ou à l’inverse la circulation en surrégime et au-dessus de la vitesse de réfé-rence de 85 km/h, etc. La géolocalisation permet

d’analyser les circuits pour éviter les kilomètres inutiles. “Nous voulons aussi réduire de 35 % les circulations à vide, nous en sommes à - 20 % en trois ans”, signale Michel Chalot. L’ensemble des données déclenche un rapport environne-mental qui convertit les résultats en quantité de CO2 et autres particules émises au kilomètre.

ForMationà l’ÉCoConduite

L’élément décisif reste la formation à l’éco-conduite. Plusieurs formateurs et moniteurs internes distillent les bonnes pratiques aux 65 chauffeurs. “L’objectif, c’est qu’on ne

conduise plus le nouveau camion comme le précé-dent”, expose le PDG.

Michel Chalot voit dans la réponse à ces défis envi-ronnementaux une adap-tation nécessaire de plus pour l’entreprise familiale strasbourgeoise à l’histoire riche. Née en 1928 comme négociante de charbon, elle a ajouté la fonction transports en 1954, a suivi l’évolution des sources d’énergie, s’est lancée un temps dans la grande dis-tance avant de se recentrer sur ses activités actuelles : la location de véhicules et

le transport à la demande. Elles sont assurées principalement par des citernes d’hydrocar-bures petits et gros porteurs ou par 10 plateaux- grues de 28 à 100 tonnes/mètre. L’entreprise de 77 salariés, dont deux apprentis, a réalisé l’an dernier 7,2 millions d’euros de chiffre d’affaires.

Christian robisChon

TransPorTs chaloT

Mexicana

la justice déclare la faillite

La compagnie aérienne Mexicana, en cessation d’activité depuis 2010, a été déclarée en faillite, faute de repreneur. Ses deux filiales ont connu le même sort.

Mexicana, l’une des plus anciennes compagnies aé-riennes d’Amérique latine, a été déclarée en faillite le 3 avril par un tribunal de Mexico. Fondée en 1921, la compagnie était à racheter sur le marché depuis près de quatre ans, mais aucun projet d’investissement n’a pu se concrétiser. Ont été également déclarées en faillite les filiales de Mexicana, Click et Link. Criblée de dette, Mexicana de Aviacion avait suspendu ses opérations en août 2010 et avait été mise à la vente sur le marché en décembre de la même année, une possibilité juridique au Mexique pour éviter la déclaration de faillite.

aPPel d’un syndiCat

Au moment de l’arrêt de ses activités, Mexicana avait des actifs d’un montant de 786 millions de dollars et une dette se montant à 864 mil-lions de dollars. Elle comptait une flotte de 110 avions opé-rant vers 22 pays, avec une moyenne de 22.000 passagers par jour. Elle comptait 8.500 employés. Le secrétaire géné-ral de l’organisation des tra-vailleurs de l’aviation (ASSA), Ricardo del Valle, a annoncé que son syndicat allait interje-ter appel de la décision de mise en faillite.

En février, les autorités judiciaires fédérales avaient annoncé qu’elles étaient à la recherche de l’ancien pro-priétaire de Mexicana, Gaston Azcarraga, soupçonné de fraude fiscale et d’avoir caché des informations sur la situa-tion financière réelle de la compagnie avant la cessation d’activités. Elles ont demandé l’aide d’Interpol car elles le soupçonnent d’avoir fui le Mexique.

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“Contrat General Motor, 18 % du chiffre d’affaires

en année pleine”

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Luc Nadal, président du directoire de Gefco

Michel Chalot, président de la FNTR en Alsace

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Page 8: Hebdo sem15 2014

8 - Semaine 15 - Avril 2014 - l’antenne International

Le Parlement européen vote la réactivation de la taxe carbone pour les avions dans l’UE. La taxe entrée en vigueur en 2012 avait été gelée pendant un an à compter du 30 avril 2013 pour permettre de parvenir à un accord international. Sa réacti-vation, votée jeudi 3 avril par

458 voix contre 120 et 20 abs-tentions, vise à faire pression sur

l’Organisation in-ternationale de l’aviation civile (OACI) afin d’ar-river à un accord mondial de réduc-tion de CO2 pour le secteur aérien. La taxe couvrira uni-

quement les vols intra-européens jusqu’en 2017, mais s’appliquera

à tous les vols en provenance ou à destination de l’UE après cette date.

La législation doit encore être approuvée par les États membres, et les compagnies aériennes vont faire pression pour les amener à “repenser leur position”, a pré-venu l’ELFAA, l’association des compagnies à bas coût. “Ce sont les voyageurs qui seuls supportent le coût de cette mesure pénali-sante qui n’a aucun impact positif

significatif pour l’environnement”, soutient l’ELFAA. L’association internationale du transport aérien (Iata) est également opposée à cette mesure.

L’OACI a décidé en octobre 2013 de se donner jusqu’à 2020 pour réguler les émissions de gaz à effet de serre de l’aviation. Les di-rigeants de l’UE ont préconisé de suspendre l’entrée en vigueur de la taxe carbone européenne jusqu’en 2020, ce que le Parlement a donc

refusé jeudi. “Le Parlement n’a pas pu accepter la demande du Conseil de suspendre le régime jusqu’en 2020. La prochaine as-semblée de l’OACI aura lieu en 2016, et si elle ne débouche pas sur un accord global, personne ne pourra justifier le maintien d’une telle exemption pendant quatre années supplémentaires”, a sou-tenu l’eurodéputé conservateur allemand Peter liese, en charge du dossier.

Parlement européen

Réactivation de la taxe carbone pour les avionsLe Parlement européen a voté jeudi 3 avril la réactivation de la taxe carbone imposée depuis 2012 pour tous les vols dans l’espace aérien de l’UE à la grande colère des compagnies, décidées à faire pression sur les États pour empêcher son application.

Iata et ELFAA opposées

à cette mesure

les travaux d’élargissement du canal au ralenti

Les travaux d’élargissement du canal de Panama, brièvement suspendus en début d’année en raison d’un conflit financier entre le gestionnaire de la voie et leconsortium chargé du chantier, avancent à 60 % de leur rythme normal, a annoncé mercredi 2 avril Jorge Quijano, administrateur du canal.

Les travaux d’élargissement du canal de Panama n’ont pas encore repris leur rythme op-timal. “À cet instant, nous sommes à 60 %” du rythme que devraient connaître les tra-vaux “pour ter-miner à temps” le chantier, dont l’inauguration est espérée en janvier 2016, a indiqué Jorge Quijano au Forum écono-mique mondial, qui se déroule à Panama.

traVaux susPendus du 5 au 20 FÉVrier

“Peu à peu l’activité reprend”, mais il manque encore “environ un mois” pour que les travaux re-trouvent le rythme d’avant la crise avec le consor-

tium Groupe unis pour le canal (GUPC), dirigé par l’espagnol Sacyr et chargé notamment de la pose de nouvelles écluses, plus grosse part du chantier. Jorge Quijano a également ajouté qu’il faudrait accélérer les travaux d’environ 10 % pour “pouvoir rattraper un peu du temps perdu”.

GUPC, également constitué de l’italienne Salini Impregilo, de la belge Jan de Nul et de la panaméenne Constructora Urbana, a suspendu ses travaux du 5 au 20 février, en conflit avec l’Autorité du canal de Panama (ACP) sur un sur-coût estimé à 1,6 milliard de dollars dû à des pro-

blèmes géo-l o g i q u e s , dont les deux parties se ren-voyaient la r e s p o n s a b i -lité. Après des semaines de négociations, un accord a été trouvé mi-mars pour fi-nancer la suite des travaux.

Inauguré en 1914, long de 80 km, le canal

de Panama voit passer environ 5 % du commerce maritime mondial. Les travaux en cours, estimés à plus de 5 milliards de dollars, visent à per-mettre le passage de navires dits post-panamax, transportant jusqu’à 12.000 conteneurs, soit plus du double de la charge actuellement autorisée à emprunter cette voie navigable dont la Chine et les États-Unis sont les principaux clients.

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le trafic affecté par un appel européen à éviter la Crimée

Eurocontrol ainsi que l’Agence européenne de la sécurité aérienne ont recommandé jeudi 3 avril aux compagnies aériennes d’éviter l’espace aérien de la Crimée.

Les autorités européennes de l’aviation ont recommandé jeudi 3 avril aux compagnies aériennes d’éviter l’espace aérien de la Crimée, que se disputent l’Ukraine et la Russie, les obligeant de fait à contourner la mer Noire. Ces détours n’affectent pas seulement les liaisons entre pays riverains de la mer Noire mais aussi des vols entre l’Europe, le Moyen-Orient et l’Asie, a expliqué un expert de l’aviation. Cette mesure fait suite à l’intention déclarée des autorités russes de prendre en mains le contrôle aérien de la Crimée depuis jeudi 3 avril à 6 heures.

des routes alternatiVes

Moscou a décrété le 21 mars dernier le rattachement de la Crimée, territoire ukrainien, à la Fédération de Russie, une annexion qui n’est pas reconnue par la communauté

internationale ni donc par l’Organisation internationale de l’aviation civile (OACI), qui dépend des Nations unies. Celle-ci a adressé mercredi 2 avril une lettre à ses 191 États membres soulignant le danger de voir deux organismes de contrôle aérien, un ukrainien et un russe, tenter de régu-ler les vols dans la région de Simferopol, capitale de la Crimée, et recommandant de mettre en place des routes alternatives.

En conséquence, l’Ukraine a demandé à Eurocontrol de refuser les plans de vol qui survolent la région de Simferopol, a expliqué cet or-ganisme chargé de la sécurité de la navigation en Europe. Les routes alternatives propo-sées par Eurocontrol sur son site internet longent le pour-tour de la mer Noire, la région de Simferopol occupant prati-quement tout le cœur de cette mer.

Les avertissements d’Eurocontrol, affichés sur son site dans la nuit du 2 au 3 avril, ont été repris par l’Agence européenne de la sécurité aé-rienne (AESA). Celle-ci à son tour a recommandé aux com-pagnies aériennes d’éviter l’espace aérien du territoire contesté.

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L’Otan a rouvert vendredi 7 avril l’espace aérien ko-sovar pour les survols d’avions civils, quinze ans après la fin du conflit serbo-kosovar (1998-99), permettant ainsi de “générer d’importantes économies” pour les compagnies. Depuis la fin du conflit au Kosovo, des vols civils au départ de l’aéroport de la capitale kosovare Pristina ont été réta-blis, mais l’espace aérien kosovar, sous contrôle de l’Otan, a été interdit pour les survols d’avions civils. Le contrôle du trafic aérien civil au-dessus du Kosovo a été confié à un prestataire hongrois mais reste sous contrôle de l’Otan. On estime que quelque 180.000 vols par an seront concernés par cette mesure.

Page 9: Hebdo sem15 2014

l’antenne - Semaine 15 - Avril 2014 - 11

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Page 14: Hebdo sem15 2014

14 - Semaine 15 - Avril 2014

Calais Accord entre la région et les dockers

Un accord a été trouvé vendredi 4 avril entre la région Nord-Pas-de-Calais et les dockers et grutiers du port de Calais qui avaient perturbé jeudi 3 avril le trafic de ferries pendant plusieurs heures. Le trafic maritime à Calais, premier port de ferries de France, avait été fortement perturbé par des dockers et grutiers mécon-tents du décharge-ment d’un bateau par une société privée. Le blocage, qui devait durer au moins vingt-quatre heures, avait débuté à minuit mais avait finalement cessé jeudi dans l’après-midi après l’annonce d’une table ronde vendredi à la Chambre de

commerce et d’industrie (CCI) de Calais. “On est content, la région a compris nos revendications”, s’est félicité Hervé Caux, secrétaire général CGT du port de Calais,

après la table ronde, à laquelle était présent un élu du Conseil régional. Les ou-vriers dockers et les grutiers de la CCI ont obtenu des garanties de la région, pro-priétaire du port depuis 2007, notamment l’as-surance qu’un

certain nombre d’entre eux fassent partie des équipes de déchargement en cas d’appels d’offres remportés par une en-treprise privée.

MouvementsMarquée par le réchauffement des

relations entre la Fédération natio-nale des transports routiers (FNTR) et l’Union des entreprises de transport et de logistique de France (TLF), la re-présentation syndicale évolue dans le transport routier, et s’accompagne de transferts d’adhérents entre organi-sations professionnelles. L’OTRE an-nonce ainsi la nomination de Patrice Phillodeau, à la tête des Transports Polono, Béziau, ID Olog et ex-président de TLF Ouest, au poste de président de sa délégation régionale Pays de Loire. De son côté, noël Vromman, président de STS Erob et ex-président de la com-mission Route de TLF a également re-joint l’OTRE, tandis que plusieurs trans-porteurs démissionnaires de la FNTR ont créé son union départementale dans les Alpes-Maritimes...

Thomas Rehder vient de prendre la présidence de l’European Community Shipowners Associations (ECSA). L’armateur allemand, qui dirige la compagnie hambourgeoise Carsten Rehder, succède à Juan Riva. Ce der-nier, qui dirige l’armement espagnol Flota Suardiaz, se trouvait à la pré-sidence de l’association européenne depuis 2011. Présenté à la commu-nauté maritime et portuaire française par Raymond Vidil, le président d’Armateurs de France, Thomas Rehder a décliné les trois mot-clés qui guideront sa mandature : l’environne-ment, la technologie et la finance.

Hervé Martel, le président du di-rectoire du Grand Port maritime du Havre, vient de prendre la présidence de l’Union des ports de France (UPF). Il a succédé à Jean-Claude Terrier, l’ex-directeur général du Grand Port mari-time de Marseille (GPMM), qui a cédé la place à Christine Cabau Woehrel.

Frets maritimes

Les vracs secs poursuivent leur reculLes prix des transports de vracs secs ont poursuivi leur déclin la semaine dernière

en raison d’une moindre demande, tandis que les frets pétroliers restaient orientés en légère baisse.

Indice phare du marché, le Baltic Dry Index (BDI), qui fournit une estimation moyenne des tarifs pratiqués sur 20 routes de transport en vrac de matières sèches (minerais, charbon, métaux, céréales, etc.), a fini vendredi 4 avril à 1.205 points, son niveau le plus faible depuis six semaines, contre 1.373 points une semaine auparavant.

Le Baltic Capesize Index (BCI), qui compile les tarifs de la catégorie de navires “Capesize”, forcés par leur taille imposante à naviguer au large des caps Horn et de Bonne-Espérance, a terminé la semaine à 2.306 points, son minimum en cinq semaines, contre 2.557 points le vendredi précédent. “Une autre semaine négative pour les gros navires, caractérisée par d’importantes baisses (des tarifs) dans l’Atlantique et une sta-bilité dans le Pacifique”, ont indiqué les experts du courtier maritime Fearnleys.

Le marché des Capesize dans l’Atlantique a notamment souffert “d’un manque de chargements en provenance d’Afrique et du Brésil”, ont précisé les analystes du courtier maritime Braemar Seascope.

Sur le marché des “Panamax”, ces navires dont les dimensions sont adaptées au passage du canal de Panama, les acteurs “assistent à une sévère baisse des tarifs par-tout, sans signe imminent de soutien ou de stabilisation du marché”, a-t-on signalé chez Fearnleys. La faiblesse actuelle de la demande chinoise de grains et de charbon serait à blâmer, d’après les analystes de Braemar Seascope.

Le Baltic Panamax Index (BPI), qui synthétise les tarifs pour quatre routes (la plupart pour les céréales) empruntées par des navires de la catégorie Panamax, a ainsi terminé à 822 points le 4 avril, son plus bas depuis dix mois, contre 978 points une semaine auparavant.

De leur côté, les tarifs des transports pétroliers ont légèrement reculé cette semaine, souffrant d’un excès d’offre selon les analystes du courtier Fearnleys. L’indice Baltic Dirty Tanker Index (BDTI), moyenne des taux pratiqués sur 17 routes de transport de pétrole brut, a fini à 696 points, contre 705 points la semaine précédente.

Le Baltic Clean Tanker Index (BCTI), moyenne des prix pratiqués sur six routes de produits pétroliers raffinés (essence, gaz liquéfié, fioul de chauffage, etc.), a terminé à 597 points le 4 avril, son plus bas niveau depuis six semaines, contre 614 points sept jours auparavant.

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L’Allemagne, la France, la Grande-Bretagne, l’Italie et les États-Unis se sont félicités le 7 avril de l’accord la levée an-noncée du blocage de quatre ports pétro-liers dans l’est de la Libye. Les autorités libyennes et d’ex-rebelles avaient conclu la veille cet accord sur la réouverture im-médiate du blocage des ports de Zwitina et d’al-Hariga, d’une capacité totale d’ex-portation de 210.000 barils par jour.

Les deux parties se sont par ailleurs ac-cordé un délai de deux à quatre semaines pour trouver un accord final permettant la levée du blocage des deux autres ports : Ras Lanouf (200.000 b/j) et al-Sedra (350.000 b/j). Ces ports sont bloqués depuis juillet par des hommes armés faisant partie des gardes des installations pétrolières, ce qui empêche toute exportation de brut.

Évoquant l’accord dans un com-muniqué conjoint, “les gouvernements

allemand, français, britannique, italien et américain” ont évoqué des “étapes im-portantes dans la résolution pacifique de ce dossier qui a causé tellement de dom-mages à l’économie et au peuple libyen”. “Nos gouvernements font appel à toutes les parties concernées pour appliquer l’accord dans son intégralité et le plus ra-pidement possible, conformément au ca-lendrier fixé”, ont-ils ajouté.

Un porte-parole du gouvernement libyen, ahmed Lamine, a assuré que les ports de Zwitina et al-Hariga étaient sous contrôle des autorités depuis dimanche. Mais sur le terrain, aucun changement n’était visible. Le blocage des ports pé-troliers a provoqué une chute de la pro-duction libyenne à 250.000 barils par jour, voire moins, contre près de 1,5 mil-lion de barils par jour en temps normal. Les gardes des installations pétrolières réclament le paiement de leurs salaires – suspendus depuis le début de leur mou-vement – et l’annulation de toutes les poursuites judiciaires à leur encontre.

L’accord prévoit également une en-quête sur des accusations de corruption dans la vente du brut libyen, les protesta-taires ayant dans un premier temps justi-fié le blocage des terminaux en accusant le gouvernement de corruption.

Libye : Les occidentaux pour l’ouverture rapide des ports pétroliers

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Innovation

Generix Group, GSE, Libner, DB Schenker, Scallog, Gaussin Manugistique et Smurfit Kappa, chacune dans leur ca-tégorie, ces sept entreprises composent le palmarès des Prix de l’innovation Transports, Logistique et Intralogistique 2014 décernés le 4 avril à Villepinte lors du SITL Europe. Très disputée, la ca-tégorie “Produit logistique” est rempor-tée par Generix Group pour sa solution de “Réalité augmentée en entrepôt”. Conçue avec Laster Technologie, cette première en logistique repose sur des lunettes connectées au WMS de l’en-trepôt pour faciliter les conditions de tra-vail et la productivité de ses opérateurs. Le prix “Installation ou site logistique” revient à GSE pour sa méthode “Fast Track”. Développée avec Goodman lors de l’aménagement de la plate-forme logistique de 100.000 m2 d’Amazon à Lauwin-Planque, cette méthode permet d’optimiser les délais à chaque étape de réalisation d’un bâtiment. Sous le signe de la logistique urbaine, la meilleure innovation “Environnementale, équipe-ment de transport & logistique” récom-pense Libner pour sa “Base intelligente logistique” (BIL). Moyen d’optimiser la livraison du dernier kilomètre, ce concept s’appuie sur un véhicule électrique propo-sant 800 kg de charge utile déposé par un camion porteur au plus près du centre-ville. De son côté, DB Schenker est primé dans la catégorie “Service transport et lo-gistique” pour sa solution “DB Schenker Beverages” qui s’adresse à la filière vini-cole. Elle associe des données scienti-fiques de conservation du vin, des outils de monitoring et un pilotage supply chain flexible afin d’assurer qu’aucune variation de température n’altérera les qualités gustatives du vin entre le chai et le verre du consommateur final.

Parmi les trois Prix intralogistiques, le trophée “Automatisation & mobilité en entrepôt” est décerné à Scallog pour son système de préparation de commandes automatisée nommé “Scallog System”. Gaussin Manugistique remporte le prix “Univers mobile” pour son véhicule léger et électrique baptisé “Automotive Trailer Mover” destiné aux déplacements des remorques et semi-remorques rou-tières dans les cours des plateformes logistiques. Septième et dernier lauréat, “l’Easy co-packing” de Smurfit Kappa pour la préparation de commandes et le conditionnement de box cartons dé-croche le trophée “Univers Fixe”.

AgendaLe Sial (Salon international des in-

dustries de l’alimentation) fêtera sa 50e édition du 19 au 23 octobre au Parc des expositions Paris-Nord Villepinte. Le plus grand salon de l’innovation et de l’industrie alimentaire, qui se tient tous les deux ans, se veut un carre-four mondial de l’innovation, entre les différentes éditions régionales organi-sées au Canada, au Brésil, à Shanghai, aux Philippines et aux Émirats arabes unis. Pour sa 50e édition, le Sial attend 150.000 visiteurs de 200 pays et plus de 6.000 exposants.