Top Banner
M A 3 (GEII - S3) C-S UITES ET SÉRIES F. Morain-Nicolier [email protected] 2014 - 2015 / URCA - IUT Troyes 1/57
57

GEII - Ma3 - Suites et séries

Jun 30, 2015

Download

Documents

SUITES ET SÉRIES NUMÉRIQUES
VARIATION DES SUITES
CONVERGENCE DES SÉRIES NUMÉRIQUES
SÉRIES DE FONCTIONS
SÉRIES ENTIÈRES
Développement en séries entières
Welcome message from author
This document is posted to help you gain knowledge. Please leave a comment to let me know what you think about it! Share it to your friends and learn new things together.
Transcript
Page 1: GEII - Ma3 - Suites et séries

MA3 (GEII - S3)C - SUITES ET SÉRIES

F. Morain-Nicolier

[email protected]

2014 - 2015 / URCA - IUT Troyes

1 / 57

Page 2: GEII - Ma3 - Suites et séries

OUTLINE

1. INTRODUCTION

2. SUITES ET SÉRIES NUMÉRIQUES

3. VARIATION DES SUITES

4. CONVERGENCE DES SÉRIES NUMÉRIQUES

5. SÉRIES DE FONCTIONS

6. SÉRIES ENTIÈRES

2 / 57

Page 3: GEII - Ma3 - Suites et séries

1.1 EXEMPLES

DSF :

f (t) = a0 +∞

∑n=1

(an cos(nωt) + bn sin(nωt))

ou

f (t) =∞

∑n=−∞

cneinωt.

TZ :

X(z) =∞

∑n=−∞

fnz−n.

3 / 57

Page 4: GEII - Ma3 - Suites et séries

1.2 GÉNÉRALISATION

Dans chacun de ces exemples, une quantité

S(x) =∞

∑n=0

un(x)

est calculée.

PROBLÈME À RÉSOUDRE : La quantité S(x) existe-t-elle ?

I S(x) est-elle finie ? Convergence ?I La réponse dépend évidemment de la valeur de x.

4 / 57

Page 5: GEII - Ma3 - Suites et séries

1.3. OBJETS MATHÉMATIQUES EN JEU

Nous avons besoin de :

I suite (un) (signaux numériques, fonctions discrètes)I série {un} = ∑k un

I série de fonctions {un}(x) = ∑k un(x) (transformations) :

yk = {un}(k).

5 / 57

Page 6: GEII - Ma3 - Suites et séries

OUTLINE

1. INTRODUCTION

2. SUITES ET SÉRIES NUMÉRIQUES

3. VARIATION DES SUITES

4. CONVERGENCE DES SÉRIES NUMÉRIQUES

5. SÉRIES DE FONCTIONS

6. SÉRIES ENTIÈRES

6 / 57

Page 7: GEII - Ma3 - Suites et séries

2.1 SUITE NUMÉRIQUE

DÉFINITION On appelle suite numérique toute application deN sur R :

u : N→ R

I Rappel : N est l’ensemble des entiers naturels (ie. positifs)I un est le terme général de la suite, un = u(n)I une suite peut être considérée comme une liste ordonnée

de nombres réelsI Elle peut éventuellement être définie sur une partie de N

de la forme I = {n ∈N, n ≥ n0} où n0 est un entier donné.I quelques exemples : suite nulle, constante, arithmétique,

géométrique, par récurrence, . . .

7 / 57

Page 8: GEII - Ma3 - Suites et séries

2.1 SUITE NUMÉRIQUE

Que veut-on étudier sur les suites ?

Étant donné une suite (un)n∈N :

I Quelles sont ses variations ?I Que se passe-t’il lorsque n devient infiniment grand, ie.

limn→∞

un =?

⇒ étude de la convergence.

8 / 57

Page 9: GEII - Ma3 - Suites et séries

2.1 SUITE NUMÉRIQUE

QUESTION 1 1 - La suite de terme général un = (−1)n est

1. convergente2. divergente3. indéterminée

1. http://lc.cx/mpk9 / 57

Page 10: GEII - Ma3 - Suites et séries

2.2 SUITES GÉOMÉTRIQUESLa suite géométrique est l’outil privilégié pour l’étude dephénomène à croissance (ou décroissance) exponentielle(exemple : carbone 14, populations).

Définitions :

Soit r ∈ R un réel donné,

I la suite géométrique de raison r est définie par le termegénéral un = u0rn

I la suite arithmétique de raison r est définie par le termegénéral un = u0 + rn

I ce sont des suites récurrentes (ie. un+1 = f (un)).

Somme d’une suite géométrique (r 6= 1) :n

∑k=0

uk = u0 + . . . + un = u0(1 + r + . . . + rn) = u01− rn+1

1− r10 / 57

Page 11: GEII - Ma3 - Suites et séries

2.3 SÉRIE NUMÉRIQUEConsidérons des sommes infinies telles que :

1 +12+

14+

18+ . . . +

12n + . . .

ou1 +

12+

13+

14+ . . . +

1n+ . . .

I Ce sont des sommes d’un nombre infini de termesI Que valent ces sommes ?I On construit (Sn), la suite des sommes partielles de

(un)n∈N

(DÉFINITION) On appelle série {un}n∈N de terme général un,la limite de la suite (Sn)n∈N des sommes partiellesSn = ∑n

i=1 ui :∞

∑i=1

ui = limn→∞

Sn

11 / 57

Page 12: GEII - Ma3 - Suites et séries

2.3 SÉRIE NUMÉRIQUE

I La série de terme général un estI convergente si ∑∞

i=1 ui est finieI divergente si ∑∞

i=1 ui est infinie

12 / 57

Page 13: GEII - Ma3 - Suites et séries

2.3. SÉRIE NUMÉRIQUE

QUESTION 2 2 - La série {(−1)n} est

1. convergente2. divergente3. indéterminée

2. http://lc.cx/mpk13 / 57

Page 14: GEII - Ma3 - Suites et séries

2.3. SÉRIE NUMÉRIQUE

(REMARQUE) Il existe des série indéterminées (sommepartielle non finie mais différente de ∞).

(REMARQUE) Une série à termes positifs ne peut êtreindéterminée.

I Exemple : X = 1 + 12 +

14 +

18 + . . .

14 / 57

Page 15: GEII - Ma3 - Suites et séries

OUTLINE

1. INTRODUCTION

2. SUITES ET SÉRIES NUMÉRIQUES

3. VARIATION DES SUITES

4. CONVERGENCE DES SÉRIES NUMÉRIQUES

5. SÉRIES DE FONCTIONS

6. SÉRIES ENTIÈRES

15 / 57

Page 16: GEII - Ma3 - Suites et séries

3.1 VARIATIONS D’UNE SUITE : MONOTONIE

SUITE CROISSANTE Soit (un)n∈N une suite numérique. Elle estcroissante si pour tout entier naturel n :

un ≤ un+1

I Suite strictement croissante⇔ un < un+1

I Comment montrer qu’une suite est croissante ?

SUITE DÉCROISSANTE Soit (un)n∈N une suite numérique. Elleest décroissante si pour tout entier naturel n :

un ≥ un+1

SUITE MONOTONE C’est une suite croissant ou décroissante

16 / 57

Page 17: GEII - Ma3 - Suites et séries

3.2 VARIATIONS D’UNE SUITE :MAJORATION/MINORATION

(DÉFINITION) La suite (un)n∈N est majorée s’il existe un réelM tel que

un ≤ M, ∀n ∈N

M est alors un majorant de (un)n∈N.(DÉFINITION) La suite (un)n∈N est minorée s’il existe un réel m

tel queun ≥ m, ∀n ∈N

m est alors un minorant de (un)n∈N.(DÉFINITION) Un suite est bornée si et seulement si il existe un

réel A tel que|un| ≤ A.

17 / 57

Page 18: GEII - Ma3 - Suites et séries

3.3 VARIATIONS D’UNE SUITE :MAJORATION/MINORATION

I Remarques :I une suite croissante est minoréeI une suite décroissante est majorée

I Exemples

18 / 57

Page 19: GEII - Ma3 - Suites et séries

3.4 CONVERGENCE

(DÉFINITION) On dit que (un)n∈N est convergente silimn→∞ un existe et est fini.

Alors, le nombre l donné par

l = limn→∞

un

est un nombre réel appelé limite de la suite.

I une suite qui ne converge pas est divergente.I Il existe deux façon de diverger :

I soit limn→∞ un = ±∞I soit limn→∞ un n’existe pas.

I exemple : (un)n∈N avec un = an(a > 0).

19 / 57

Page 20: GEII - Ma3 - Suites et séries

3.5 OPÉRATIONS

Soient (un)n∈N et (vn)n∈N deux suites convergentes. Si l et l′

sont les limites respectives de (un)n∈N et (vn)n∈N, alors

1. La suite somme (un + vn)n∈N converge vers l + l′

2. Pour tout réel α, la suite (αun)n∈N converge vers αl3. La suite produit (unvn)n∈N converge vers ll′.

20 / 57

Page 21: GEII - Ma3 - Suites et séries

3.6 CRITÈRES DE CONVERGENCE

(Théorème fondamental)

I Toute suite décroissante et minorée est convergenteI Toute suite croissante et majorée est convergente.I exemple : (un)n∈N avec un = 1 + 1

n

Donc :

I Toute suite croissante non-majorée est divergente vers +∞I Toute suite décroissante non-minorée est divergente vers−∞

21 / 57

Page 22: GEII - Ma3 - Suites et séries

3.6 CRITÈRES DE CONVERGENCE : THÉORÈME DES

GENDARMES

Si (un)n∈N, (vn)n∈N et (wn)n∈N sont trois suites telles que

un ≤ vn ≤ wn, ∀n ∈N

etl = lim

n→∞un = lim

n→∞wn

alorslimn→∞

vn = l

I variantes utiles.

22 / 57

Page 23: GEII - Ma3 - Suites et séries

3.6 CRITÈRES DE CONVERGENCE : RELATIONS AVEC

LES FONCTIONS

I Soit (un)n∈N une suite numérique telle que un = f (n), alors

limn→∞

un = limx→∞

f (x).

- Soit (un)n∈N une suite numérique telle que un = g( 1n ),

alorslimn→∞

un = limx→0+

g(x).

I rappels sur les limites de fonction numériques : fractionsrationnelles, ex, ln(x) et xα.

23 / 57

Page 24: GEII - Ma3 - Suites et séries

OUTLINE

1. INTRODUCTION

2. SUITES ET SÉRIES NUMÉRIQUES

3. VARIATION DES SUITES

4. CONVERGENCE DES SÉRIES NUMÉRIQUES

5. SÉRIES DE FONCTIONS

6. SÉRIES ENTIÈRES

24 / 57

Page 25: GEII - Ma3 - Suites et séries

4.1 CONDITION NÉCESSAIRE DE CONVERGENCE

(THÉORÈME) Pour que la série {un}n∈N soit convergente, ilfaut que

limn→∞

un = 0.

(REMARQUE) Dans la pratique, on utilise souvent :

limn→∞

un 6= 0⇒ {un} diverge

I Exemple : la série {n2}.I Attention : la condition est nécessaire mais non

suffisante.

25 / 57

Page 26: GEII - Ma3 - Suites et séries

4.2 SCHÉMA D’ÉTUDE

(Théorèmes)

I Si (un) ne converge pas vers 0, {un} n’est pas convergente.I Si (un) ne converge pas vers 0 et un > 0 alors {un} diverge.

Schéma d’étude de ∑∞n=0 un

Étudier limn→∞ un. Deux cas possibles :

1. Si limn→∞ un = 0, chercher un critère de convergence selonle signe de un. La série peut converger, diverger ou êtreindéterminée.

2. Si limn→∞ un 6= 0 ou n’existe pas, alors la série diverge ouest indéterminée.

26 / 57

Page 27: GEII - Ma3 - Suites et séries

4.3 EXEMPLES FONDAMENTAUX

SÉRIE GÉOMÉTRIQUE : un = an, a ∈ R.

S =∞

∑n=0

an = 1 + a + a2 + . . . + an + ...

SÉRIE HARMONIQUE : un = 1n .

S =∞

∑n=0

1n= 1 +

12+

13+ ...

27 / 57

Page 28: GEII - Ma3 - Suites et séries

4.4 CRITÈRES DE CONVERGENCE

Ces critères ne donnent pas la somme de la série

(THÉORÈME) Si ∑∞n=0 ‖un‖ converge, alors ∑∞

n=0 un converge.

Les critères sont donc donnés pour des séries à termes positifs.

28 / 57

Page 29: GEII - Ma3 - Suites et séries

4.4 CRITÈRE DE D’ALEMBERT

Soit un ≥ 0, si limn→∞un+1

un= l, alors

I l < 1⇒ {un} convergeI l > 1⇒ {un} divergeI l = 1⇒ le critère ne permet pas de décider

Exemple :

I un = 1n!

29 / 57

Page 30: GEII - Ma3 - Suites et séries

4.4 CRITÈRE DE D’ALEMBERT

QUESTION 3 3 - La série { 1n} est

1. convergente2. divergente3. le critère de d’Alembert ne permet pas de décider

3. http://lc.cx/mpk30 / 57

Page 31: GEII - Ma3 - Suites et séries

4.4 CRITÈRE DE CAUCHY

Soit un ≥ 0, si limn→∞ n√

un = l, alors

I l < 1⇒ {un} convergeI l > 1⇒ {un} divergeI l = 1⇒ le critère ne permet pas de décider

31 / 57

Page 32: GEII - Ma3 - Suites et séries

4.4 CRITÈRE DE CAUCHY

QUESTION 4 4 - La série { n2n } est

1. convergente2. divergente3. le critère de Cauchy ne permet pas de décider

4. http://lc.cx/mpk32 / 57

Page 33: GEII - Ma3 - Suites et séries

4.4 CRITÈRE DE MAJORATION

Soient {un} et {vn}, avec un ≥ 0 et vn ≥ 0, telles que

0 ≤ un ≤ vn.

I Si {vn} converge, alors {un} convergeI Si {un} diverge, alors {vn} diverge

Exemple :

I un = 1n2

33 / 57

Page 34: GEII - Ma3 - Suites et séries

4.4 CRITÈRE DE MAJORATION (CONSÉQUENCE)

I Si il existe α > 1 tel que limn→∞ nαun < +∞ alors {un}converge.

I Si il existe 0 < α < 1 tel que limn→∞ nαun > 0 alors {un}diverge.

34 / 57

Page 35: GEII - Ma3 - Suites et séries

4.4 COMPARAISON À UNE INTÉGRALE GÉNÉRALISÉE

Si f (x) est une fonction continue, positive et décroissante sur[0, ∞[, alors S = ∑∞

n=0 f (n) et I =∫ ∞

0 f (x)dx ont le mêmecomportement.

(NOTE) La borne inférieure peut être changée (1 au lieu de0 par exemple).

(NOTE) On utilise souvent l’intégrale de référence

I =∫ ∞

a

1xα

dx

qui converge si α > 1 et diverge si α < 1.

Exemple : série de Riemann

35 / 57

Page 36: GEII - Ma3 - Suites et séries

OUTLINE

1. INTRODUCTION

2. SUITES ET SÉRIES NUMÉRIQUES

3. VARIATION DES SUITES

4. CONVERGENCE DES SÉRIES NUMÉRIQUES

5. SÉRIES DE FONCTIONS

6. SÉRIES ENTIÈRES

36 / 57

Page 37: GEII - Ma3 - Suites et séries

(PAUSE) : L’HYPOTHÈSE DE RIEMANN

FIGURE : Bernhard Riemann (1826–1866)

La fonction ζ (zêta) de Riemann est définie par

ζ(s) =∞

∑n=1

1ns

pour s complexe.

HYPOTHÈSE DE RIEMANN Les zéros non-triviaux de ζ sont surla droite des réels 1

2 .37 / 57

Page 38: GEII - Ma3 - Suites et séries

(PAUSE) : L’HYPOTHÈSE DE RIEMANN

FIGURE : Représentation du module de la fonction zêta de Riemann(Wikipedia)

38 / 57

Page 39: GEII - Ma3 - Suites et séries

(PAUSE) : L’HYPOTHÈSE DE RIEMANNI Prix Clay du millénaire : 1 million de dollars.I Hypothèse vérifiée pour dix mille milliards de zéros (1013).I La fonction permet de relier les nombres entiers et les

nombres premiers.

Euler a montré que :

ζ(s) = ∏p premier

11− p−s

I ζ est une série dont le terme général dépend de la variables

ζ(s) =∞

∑n=1

1ns

I C’est une série de fonctions : objet que nous allons étudier(en particulier les séries entières).

39 / 57

Page 40: GEII - Ma3 - Suites et séries

5.1 SÉRIES DE FONCTIONS

(DÉFINITION) Une série de fonctions est une série dont leterme général dépend d’une variable : un(x) parexemple.

I La somme (des termes) est donc également une fonction dex :

S(x) =∞

∑n=0

un(x)

Exemples :

I { xn

n } est une série entière.

I { cos(nx)n } est une série de Fourier.

40 / 57

Page 41: GEII - Ma3 - Suites et séries

5.2 DOMAINE DE CONVERGENCE

x étant considéré fixe, la série peut converger ou non.

(DÉFINITION) L’ensemble des x tels que S(x) existe est ledomaine de convergence D de la série

Exemple : {xn}

I Une nouvelle question : un(x) continue ?⇒ {un} continue ?

Exemple : {x2(1− x2)n}

I Plus généralement, quelles sont les propriétés de un(x)vérifiées également par {un(x)} et sous quelles conditions ?

I Il faut préciser la notion de convergence.

41 / 57

Page 42: GEII - Ma3 - Suites et séries

5.3 CONVERGENCE SIMPLE /UNIFORME /NORMALE

(RAPPEL) La série {un(x)} converge simplement si

limn→∞

Sn(x) = S(x)

⇔ ∀ε > 0, ∃n > N(x)⇒ |Sn(x)− S(x)| < ε.

(DÉFINITION) La série {un(x)} converge uniformément si N,dans la définition précédente, ne dépend pas de x.

C.U.⇒ C.S.

(DÉFINITION) La série {un(x)} converge normalement sur[a, b] s’il existe une série numérique {vn} à termespositifs, convergente, telle que :

|un(x)| < vn, ∀x ∈ [a, b]

C.N.⇒ C.U.⇒ C.S.42 / 57

Page 43: GEII - Ma3 - Suites et séries

5.4 CONVERGENCE ET CONTINUITÉ

Si un(x) est continue sur [a, b] et si {un(x)} C.U. sur [a, b], alorsS(x) = ∑∞

n=0 un(x) est continue sur [a, b].

43 / 57

Page 44: GEII - Ma3 - Suites et séries

5.4 CONVERGENCE ET INTÉGRATION

Il est possible d’intégrer terme à terme une série qui C.U. :∫S(x)dx = Cte +

∑n=0

(∫un(x)dx

).

44 / 57

Page 45: GEII - Ma3 - Suites et séries

5.4 CONVERGENCE ET DÉRIVATION

Il est possible de dériver terme à terme une série qui C.U. :

S′(x) =∞

∑n=0

u′n(x).

45 / 57

Page 46: GEII - Ma3 - Suites et séries

OUTLINE

1. INTRODUCTION

2. SUITES ET SÉRIES NUMÉRIQUES

3. VARIATION DES SUITES

4. CONVERGENCE DES SÉRIES NUMÉRIQUES

5. SÉRIES DE FONCTIONS

6. SÉRIES ENTIÈRES

46 / 57

Page 47: GEII - Ma3 - Suites et séries

5.1 DÉFINITION

Le terme général d’une série entière s’écrit un(x) = anxn où anest indépendant de x :

{un(x)} =∞

∑n=0

un(x) = a0 + a1x + a2x2 + . . . + anxn + . . .

47 / 57

Page 48: GEII - Ma3 - Suites et séries

6.2 APPLICATION : CONVERGENCE D’UNE TZ

La TZ d’un signal xn est

X(z) =∞

∑n=−∞

xnz−n.

Montrons que la région de convergence de X(z) est un anneau,en la décomposant en deux séries :

X(z) =−1

∑n=−∞

xnz−n

︸ ︷︷ ︸X1(z)

+∞

∑n=0

xnz−n

︸ ︷︷ ︸X2(z)

.

48 / 57

Page 49: GEII - Ma3 - Suites et séries

6.2 APPLICATION : CONVERGENCE D’UNE TZ

Ainsi une TZ converge si

0 ≤ Rx− < |z| < Rx+ ≤ ∞

TRANSIORMATIONIN/ 45

r R*- la limite

lim lr( & 1l 1/* = 4,-

série Xr(z) converge alors pour lzl >Rr_. Avec le changement de variable / = -k,peut montrer d'ure madère similaire que la série Xl (z) converge pour lzl (Â,+,R,a est la lirnite :

R,+ = 1/[ lim lx( -/)lt/t,- + -si, la série (2.1) converge en général dans un anneau du plan complexe des z donné

0 ( R,- ( lzl ( R,* ( +-i est illustré sur la figure 2. I . Les limites Rjr, et .R, + caractérisent le signal x ([ ).tt évident que si Àx- ) À,-} , la série (2.1) n'est pas convergente.

///l résiortr de convetzenî.e

(2.8)

(2.e)

(2.r 0)

Fig.2.l

4 ExempleSoit le signal :

x(&) = €(k)transformée en z est donnée par :

Xtzl- \1 7-k = ---_,-k=o l -z

pour lzl ) I

Ls ce cas, le calcul de la somme est simplifié par l'apparition d'une progression géo-rique complexe de raison z-r. En utilisant les retations (2.8) et (2.9), on trouve fa-ment que R).- = I et Rr1 = * æ.

5 ExempleSoit le signal :

x(k) = ak e@)

FIGURE : Domaine de convergence d’une TZ

49 / 57

Page 50: GEII - Ma3 - Suites et séries

6.3 RAYON DE CONVERGENCE

(THÉORÈME) Il existe un réelR ≥ 0, nommé rayon deconvergence, tel que la série {anxn} est absolumentet uniformément convergente pour |x| < R, etdivergente pour |x| > R.

(NOTE) Il est nécessaire d’étudier spécifiquement laconvergence en ±R

(CONSÉQUENCE) Si un(x) est continue ∀x et {un(x)} C.U.∀|x| < R, alors la série {un(x)} est continue pour|x| < R.

50 / 57

Page 51: GEII - Ma3 - Suites et séries

6.4 DÉTERMINATION DU RAYON DE CONVERGENCE

(Théorème) Pour x fixé,R est déterminé en appliquant le uncritère (d’Alembert ou Cauchy par exemple) à la série{|un(x)|}.

I Exemple : {xn}.I Exemple : { xn

nd!}.

51 / 57

Page 52: GEII - Ma3 - Suites et séries

6.5 DÉVELOPPEMENTS EN SÉRIES ENTIÈRES

Si une fonction f (x) peut s’écrire sous la formes

f (x) =∞

∑n=0

anxn = a0 + a1x + a2x2 + . . . + anxn + . . .

alors le terme de droite est le développement en série entièrede la fonction.

52 / 57

Page 53: GEII - Ma3 - Suites et séries

6.5 OPÉRATIONS SUR LES DSESomme et produit

Soient deux séries entières

f (x) =∞

∑n=0

anxn (Rf )

et

g(x) =∞

∑n=0

bnxn (Rg)

On montre que

f (x) + g(x) =∞

∑n=0

(an + bn)xn (R ≥ inf(Rf , Rg))

et

f (x)g(x) =∞

∑n=0

cnxn (R ≥ inf(Rf , Rg))

53 / 57

Page 54: GEII - Ma3 - Suites et séries

6.5 OPÉRATIONS SUR LES DSEDérivation et intégration

(THÉORÈME) Toute série est dérivable et intégrable terme àterme en conservant son rayon de convergence.

S(x) =∞

∑n=0

anxn (R)

⇒ S′(x) =∞

∑n=1

anxn−1 (R)

et

⇒∫

S(x)dx = C +∞

∑n=0

an

n + 1xn+1 (R)

I Exemple important : dérivation de { xn

n! }54 / 57

Page 55: GEII - Ma3 - Suites et séries

6.6 ÉQUATION D’ANALYSE : QUELS SONT LES COEFFS

D’UN D.S.E. ?

(DÉFINITION) Soit f (x) admettant un D.S.E. de rayon deconvergenceR. Il est donné par (D.S.E. deMacLaurin) :

f (x) = f (0)+f ′(0)

1!x+

f ′′(0)2!

x2 + . . . +f (n)(0)

n!xn + . . .

I DémonstrationI DSE usuels :

ex, sin(x), cos(x), (1 + x)α, ax, ln(1 + x), ln(1− x), ...

55 / 57

Page 56: GEII - Ma3 - Suites et séries

6.7. LIEN AVEC LES DÉVELOPPEMENTS LIMITÉSSi f est une fonction dérivable en a, le théorème de Taylorindique que

f (x) = f (a) +f ′(a)

1!(x− a) +

f (2)(a)2!

(x− a)2

+... +f (n)(a)

n!(x− a)n + Rn(x)

où Rn est un reste.

Le lien avec les DSE est évident, en posant a = 0 :

f (x) = f (0) +f ′(0)

1!x +

f (2)(0)2!

x2 + ... +f (n)(0)

n!xn + Rn(x)

Le DSE de f étant

f (x) = f (0) +f ′(0)

1!x +

f ′′(0)2!

x2 + . . . +f (n)(0)

n!xn + . . .

56 / 57

Page 57: GEII - Ma3 - Suites et séries

6.7. LIEN AVEC LES DÉVELOPPEMENTS LIMITÉS(THÉORÈME DE TAYLOR-YOUNG) Si f est une fonction

dérivable en a, le théorème de Taylor indique que

f (x) = f (a) +f ′(a)

1!(x− a) +

f (2)(a)2!

(x− a)2

+... +f (n)(a)

n!(x− a)n + Rn(x)

où Rn est un reste négligeable devant (x− a)n, c’est à dire

limx→a

Rn(x)(x− a)n = 0.

Ce qui est le cas si

Rn(x) =f (n+1)(0)(n + 1)!

(x− a)n+1 + ...

57 / 57