UNIVERSITE D’ANTANANARIVO ECOLE SUPERIEURE DES SCIENCES AGRONOMIQUES DEPARTEMENT INDUSTRIES AGRICOLES ET ALIMENTAIRES MEMOIRE DE FIN D’ETUDES En vue de l’obtention du diplôme d’Ingénieur des Sciences En vue de l’obtention du diplôme d’Ingénieur des Sciences En vue de l’obtention du diplôme d’Ingénieur des Sciences En vue de l’obtention du diplôme d’Ingénieur des Sciences Agronomiques Agronomiques Agronomiques Agronomiques Option Industries Agricoles et A Option Industries Agricoles et A Option Industries Agricoles et A Option Industries Agricoles et Alimentaires limentaires limentaires limentaires Présenté par : RAKOTONINDRAINY Rija RAKOTONINDRAINY Rija RAKOTONINDRAINY Rija RAKOTONINDRAINY Rija Promotion FENITRA Promotion FENITRA Promotion FENITRA Promotion FENITRA 1997 1997 1997 1997 - 2002 2002 2002 2002 Date de soutenance Date de soutenance Date de soutenance Date de soutenance : 22 Décembre 2004 22 Décembre 2004 22 Décembre 2004 22 Décembre 2004
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En vue de l’obtention du diplôme d’Ingénieur des Sciences ...
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UNIVERSITE D’ANTANANARIVO
ECOLE SUPERIEURE DES SCIENCES AGRONOMIQUES
DEPARTEMENT INDUSTRIES AGRICOLES ET ALIMENTAIRES
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES
En vue de l’obtention du diplôme d’Ingénieur des Sciences En vue de l’obtention du diplôme d’Ingénieur des Sciences En vue de l’obtention du diplôme d’Ingénieur des Sciences En vue de l’obtention du diplôme d’Ingénieur des Sciences AgronomiquesAgronomiquesAgronomiquesAgronomiques
Option Industries Agricoles et AOption Industries Agricoles et AOption Industries Agricoles et AOption Industries Agricoles et Alimentaireslimentaireslimentaireslimentaires
Il n’existe pas de maladie contagieuse pour l’abeille Malgache donc pas de soins vétérinaires.
8. Récolte et retrait de hausses
Conforme
9. Extraction, transfert Conforme Seuls le matériel est pris en compte.
10.Conditionnement intermédiaire
Conforme
11. Filtration Conforme
12. Stockage du miel Conforme Mais l’inexistence de régulateur thermique est à signaler
13. Hygiène du local et conditionnement
Non conforme L’hygiène est le point faible de l’exploitation
14. Hygiène du personnel
Etude pour la certification biologique du miel et projet de plan HACCP
Mémoire de fin d’études IAA-ESSA 43
(Suite tableau n°11)
Eléments étudiés Conformités Remarques
15. Norme de qualité relative au miel
Conforme (sous réserve d’autres résultats
d’analyse)
La teneur en eau du miel de Niaoulli et devrait être considérée comme telle
Le taux d’HMF pour les types de miel produit mérite des précisions par des analyses au laboratoire. Même remarque pour la qualité microbiologique du miel.
Pour résidu exogène cf la partie 2.2
Source : Auteur
En résumé, sur les 15 éléments analysés :
10 sont, d’après nos observations et diagnostics conformes au cahier des
charges pour la certification biologique du miel.
2, concernant principalement l’hygiène sont non conformes
1, s’agissant de la zone de butinage présente une ambiguïté, laquelle va
être fixé dans l’analyse de résidu de pesticide.
1, sur le soin vétérinaire, reste sans réponse car l’exploitation n’a pas
encore eu de telle intervention
1, sur la norme de qualité relative au miel, mérite des analyses
supplémentaires au laboratoire (Analyse physico-chimique, analyse
microbiologique).
2.2 Analyse de résidus de pesticides
2.2.1 Objectif de l’analyse :
Une analyse de résidu de pesticide a été effectuée au laboratoire
phytopharmacie de Nanisana. L‘objectif de l’analyse est d’avoir une confirmation sur
les dangers phytosanitaires de la zone de butinage des 5 sites étudiés, et par
conséquent, de répondre à l’une des exigences de l’obligation des résultats du
cahier des charges. Cette analyse permet de déceler d’éventuelles traces de
pesticide dans le miel. Si, on constate des résidus, on affirme la dangerosité de la
zone de butinage.
Etude pour la certification biologique du miel et projet de plan HACCP
Mémoire de fin d’études IAA-ESSA 44
Cette analyse permet aussi d’honorer les exigences européennes en
matière d’exportation de produit animal. Selon la directive européenne 96/23/CE è
Annexe I « Le miel est considéré comme une production d’origine animale et, à ce
titre, doit être soumise à une surveillance de résidus ». Les substances qu’il
convient d’y rechercher appartiennent à trois groupes de produits :
- Les substances vétérinaires interdites ;
- Les substances vétérinaires autorisées mais en excès par rapport aux
normes.
- Le contaminant de l’environnement comme les composés organochlorés
(pesticides) ou les métaux lourds (plomb ou cadmium).
Les deux premiers groupes, vu l’inexistence de maladie contagieuse pour
l’abeille malgache, ne sont pas nécessaires ; Il reste à déterminer l’existence de
résidus de contaminant de l’environnement.
Pour dire l’importance de cette analyse du point de vue certification ainsi
que du point de vue exportation de miel vers l’union européenne.
2.2.2 Caractéristiques des analyses
a-Type de pesticides
Le but de l’analyse a été de trouver 3 types de résidus dans les
échantillons de miel pris sur les 5 sites étudiés
Ces types de résidus appartiennent aux groupes des organophosphorés,
des organochlorés et des pyrethroides. Etant donné que les pesticides diffusés dans
le commerce sont innombrables, on a rétréci nos champs d’investigation par le
choix des principaux pesticides les plus utilisés dans la région de Manakara à
savoir :
Etude pour la certification biologique du miel et projet de plan HACCP
Mémoire de fin d’études IAA-ESSA 45
Tableau n°12 : Les insecticides les plus utilisés dans la région
3.4.6. Identification des points critiques pour la maîtrise
Une fois les dangers analysés, leur niveau d’apparition et les causes
identifiées, pour chaque danger, l’on procède à l’évaluation de chaque étape du
process pour savoir si c’est un CCP ou non.
Sont retenus comme CCP, les points, étapes opérationnelles ou
procédures où l’absence de maîtrise entraîne un risque inacceptable pour le
consommateur ou pour le produit. Une étape du process ne peut être un CCP que si
on peut introduire des mesures préventives, elle doit permettre la maîtrise du
danger identifié.
On s’aide alors de l’arbre de décision pour déterminer si l’étape considérée est critique ou non.
Exemple de CCP :
Etape 2 : Réception
Danger : Présence de couvain, fausse teigne sur le cadre de miel
Question1 : Des mesures de maîtrise sont-elles en place pour le danger considéré ?
OUI : La bonne pratique de l’apiculture permet d’éliminer la présence de
couvain dans les cadres de miel. La présence de fausse teigne est éliminée par un
entretien périodique du ruche.
Etude pour la certification biologique du miel et projet de plan HACCP
Mémoire de fin d’études IAA-ESSA 83
Question2 : Cette étape élimine-t-elle le danger ou en déduit-elle
l’occurrence à un niveau acceptable ?
OUI : Le rejet des cadres de miel trop infestés et l’amputation des rayons
présentant ces dangers éliminera ce danger.(CCP1)
Donc, l’étape réception est un point critique.
Les autres CCP sont présentés dans le diagramme de fabrication, ainsi
que sur le résumé du système HACCP (tableau n°19)
CCP 1 : Point où l’on maîtrise totalement le danger
CCP 2 : Point où l’on maîtrise partiellement les dangers
Graphe n° 6 : Arbre de décision pour l’identificati on des points critiques de
maîtrise
Question 1 : Des mesures de maîtrise sont-elles en place pour le danger considéré ?
Question 2 : Cette étape élimine-t-elle le danger ou en réduit-elle l’occurrence à un niveau acceptable ?
Question 3 :
Question 4 :
* : L’étape n’est pas un point critique. Passer à l’étape suivante.
OUI NON Modifier l’étape, le précédé ou le produit
La maîtrise de cette étape est-elle nécessaire pour la sécurité du produit ?
OUI
NON STOP*
NON OUI
Une contamination peut-elle intervenir, ou le
danger peut-il s’accroître, jusqu’à un niveau
acceptable ? NON STOP*
OUI Une étape ultérieure peut-elle éliminer le danger
ou en réduire la probabilité d’occurrence à un
niveau acceptable ?
OUI STOP* NON POINT CRITIQUE
Etude pour la certification biologique du miel et projet de plan HACCP
Mémoire de fin d’études IAA-ESSA 84
3.4.7. Etablissement des limites critiques
Pour chaque CCP identifié, il faut établir des limites critiques qui fixent la
maîtrise du danger considéré. Ces critères sont des valeurs cibles relatives aux
caractéristiques physique, chimique, microbiologique ou sensorielle du procédé
et/ou du produit comme :
� les normes
� les spécifications scientifiques et techniques sur la technologie et le contrôle
qualité (guide de Bonne Pratique de Fabrication, barème de stérilisation).
� les résultats d’évaluation qualitative pour les valeurs non quantifiables.
Le tableau qui suit donnera les limites critiques pour chaque CCP identifié
dans le miel pasteurisé.
Tableau n°18 : Les limites critiques
Points critiques Limites critiques Tri de lot de miel Pasteurisation/ chauffage Filtration Stockage Personnel Eaux Nettoyage et désinfection des locaux et
des équipements
• 18,5% d’eau dans miel, présence
de couvain dans les cadres de
miel
• 70°C / 6 mn (11)
• pore du filtre (0,8X0,8mm)
• présence visible de débris
d’insecte, matière extérieure telle
sable, métal, peinture, etc …
18,5% d’eau dans le miel
• Employé apte à manipuler les
aliments, sensibles et comprenant
les règles d’hygiène, Application
satisfaisante.
• Eau potable, chlore résiduel 1 à 2
ppm
• Nettoyage et désinfection appropriés.
Source : Auteur
Etude pour la certification biologique du miel et projet de plan HACCP
Mémoire de fin d’études IAA-ESSA 85
3.4.6. Etablissement des actions correctives
Les actions doivent être mises en place dès la perte ou l’absence de
maîtrise d’un CCP afin de restaurer les conditions normales de fonctionnement.
Elles définissent le devenir du produit non conforme (déclassement, retour,
traçabilité)
3.4.7. Etablissement d’un système de surveillance p our
chaque CCP
La surveillance est la mesure ou l’observation d’un CCP donné pour le bon
fonctionnement du process dans ses limites critiques. C’est une des parties les plus
importantes du système HACCP car elle permet de s’assurer que le produit est
fabriqué en toute sécurité jour après jour. L’équipe HACCP va définir un plan de
surveillance qui précise les moyens tirés de méthodes reconnues ou
recommandées pour vérifier le respect des limites critiques.(8)
3.4.8. Vérification des systèmes d’auto-contrôle
C’est une procédure développée par l’équipe HACCP pour réviser et
valider le programme HACCP. Il s’agit d’un audit du système d’auto-contrôle et de
l’examen des enregistrements.
Un audit annuel est réalisé par un auditeur externe.
L’organisation de la vérification et la formalisation des procédures
appartiennent à l’équipe HACCP (modalité, périodicité, activité). Toute activité de
vérification doit se terminer par l’établissement d’un rapport.
3.5. Gestion du système documentaire
Un système documentaire pratique et précis s’avère important pour
l’application du HACCP. L’ensemble de la documentation est en conformité avec
les dispositions de maîtrise documentaire existantes relatives à l’élaboration, la
validation, la diffusion, les mises à jour et les modifications du système Assurance
qualité.
Le système HACCP, pour le miel pasteurisé applicable à la Société LPM,
est résumé dans le tableau suivant.
IAA-ESSA
Tableau n°19 : Plan HACCP pour miel biologique pasteurisé
Points
critiques de
maîtrise
Danger(s) Mesure(s) de
maîtrise
Limite(s)
critique(s)
Méthode(s) de contrôle Mesure
corrective
Formulation
d’enregistrement quand Comment qui
Réception
CCP 1
Présence de
résidu du produit
de nettoyage
dans les bocaux Tri des bocaux
Odeur et couleur
perceptible du
produit de
nettoyage
A chaque lot de
bocaux En vérifiant
visuellement et par
l’odorat les
éventuelles traces
Par le responsable
du matériel de
conditionne-ment
Retour des bocaux
non-conformes pour
être rincés
Formulaire (1) contrôle des
bocaux à la réception et
mesure corrective Formulaire
(10). Ces deux formulaires
doivent être vérifiés chaque
jour par le responsable qualité
Taux d’humidité
supérieur à 18%
Sensibilisation sur
bonne conduite de
l’apiculture :récolte
des cadres de miel
quand taux
d’operculation sup.
à 90% +
appréciation du
taux d’humidité sur
les cadres de miel
par observation du
taux d’operculation
Taux d’humidité du
miel < 18%
A chaque lot de
miel
Par un
réfractomètre
Par le responsable
de contrôle qualité
ou celui qui
s’occupe de la
réception des
miels récoltés
Rectification du taux
d’humidité dans la
salle de
déshumidification
Formulaire(2) contrôle des
cadres de miel à l’étape tri du
lot de miel et les mesures
correctives
Formulaire(10).Ces
formulaires doivent-être
analysés chaque jour par le
responsable de qualité
Présence de
couvain, fausse
teigne
Tri des rayons de
miel apte à être
extraites
Infestation de la
majorité des
cadres
Sur chaque cadre Contrôle visuel Par le responsable
de tri
Rejet du cadre ou
amputation des
parties infestées
IAA-ESSA
(Suite tableau 19)
Points critiques
de maîtrise
Danger(s) Mesure(s) de
maîtrise(s)
Limite(s)
critique(s)
Méthode(s) de contrôle Mesure
corrective
Formulation
d’enregistrement Quand Comment Qui
Chauffage/
Pasteurisation
CCP 2
Présence de
microorganis-me
responsable de la
fermentation du
miel
Pasteurisation du
miel
Paramètres
opérationnels
(70°C/6mn)
A chaque
opération
Observation
des paramètres
opérationnels
Le responsable
du traitement
thermique
Aucune
Formulaire(3)
étalonnage
thermomètre, contrôle
traitement thermique,
taux d’HMF. Ce
formulaire doit être
vérifié journalièrement
par le responsable
qualité
Augmentation
anormale du taux
d’HMF
Traitement
thermique
inférieure à 70°c
Filtration
CCP 2
Présence de
débris d’insectes,
de sables, de
métal
Filtration avec
des filtres à
doubles tamis
Diamètres
des pores
des tamis
A chaque
opération
Vérification de
l’état des filtres
et de la bonne
pratique de
filtration
Le responsable
de contrôle
qualité
Retour du lot
de miel
présentant des
débris
grossiers
Formulaire(4) Rapport
sur l’état du filtre,
condition de filtration
et qualité du filtrat
avec mesures
correctives
formulaires(10).
Vérifiés
journalièrement par le
responsable qualité
IAA-ESSA
(suite tableau 19)
Points critiques
de maîtrise
Danger(s) Mesure de
maîtrise
Limite(s)
critique(s)
Méthode de contrôle Mesure
corrective
Formulation
d’enregistrement
Stockage
CCP 2
Présence d’insecte
mort(abeille,
mouche) dans le
miel
Installation de
dispositif anti-
insectes dans la
salle de stockage
Présence
visible
d’insectes
dans le miel
A chaque fois
qu’il est
nécessaire
Inspection de la
fermeture des
tonneaux de
stockage, de la
présence
d’insectes dans
les lots de miel +
Verification de la
fonctionnement
du dispositif anti-
mouche
Par le
responsable de
contrôle qualité
sinon le
personnel
s’occupant de la
partie
maturation-
stockage
Retour du miel
vers filtration
Formulaire(6) contrôle du
miel au stockage et
mesure corrective
Formulaire (10). Ces
formulaires sont vérifiés
quotidiennement par le
responsable qualité
Réhumidification Installation de
déshumidificateur
dans la salle de
stockage/maturatio
n
TH<18,5% A chaque lot
de miel et juste
avant
condition-
nement
Contrôle du miel
par un
refractomètre sur
chaque fût
Par le
responsable de
contrôle qualité
ou par le
responsable
stockage-
maturation
Traçabilité ou
traitement
téchnologi-que
pour rectifier
l’humidité
IAA-ESSA
Tableau n°20 : Plan HACCP relatif à l’hygiène
SYSTEME HACCP SUR L’HYGIENE
Points critiques
de maîtrise
Danger(s) Mesure de
maîtrise
Limite(s)
critique(s)
Méthode de contrôle Mesure
corrective
Formulation
d’enregistrement
Locaux et
équipements de
transformation
Contamination du
miel pendant le
process
(microorganismes,
insectes, autres)
Maintenance des
locaux et
l’équipement pour
être conforme aux
exigences des
normes engagées
Locaux et
équipements
conformes
En début de
campagne et
autant que
nécessaire
Inspection
détaillée des
installations
Par le
responsable de
contrôle qualité
Effectuer la
réparation
nécessaire avant
de commencer la
production
Formulaire(7) Rapport
d’inspection de
l’installation et des
locaux et
recommandations
Nettoyage et
désinfection des
locaux et des
équipements
Survie des germes
sur l’équipement et
les locaux
Application du
programme de
Nettoyage et
Desinfection
Nettoyage et
désinfection
appropriés
Chaque N+D
Chaque 1 à 3
mois
Visuelle
Analyse
microbiologique
Responsable
hygiène
Refaire nettoyage
et désinfection.
Revoir
programme de
N+D
Formulaire(11) contrôle
du N+D. Evaluer ce
formulaire et celui des
mesures correctives
une foi /jour.
Eaux
Contamination des
produits,
équipements et
locaux
Utilisation d’eau
potable du réseau de
la JIRAMA
Traitement de toute
eau non potable par
chloration (Sur’eau)
Eau potable
Chlore résiduel 1
à 2 ppm
Chaque 1 à 3
mois
Chaque
traitement
Analyse de l’eau
par papier chlore
ou appareil de
mesure du chlore
Responsable
hygiène
Signaler
problème à la
JIRAMA et faire
traiter eau
Refaire
traitement
Formulaire (12) de
contrôle du chlore
résiduel. Evaluer ce
formulaire et celui des
mesures correctives
Formulaire (10)
IAA-ESSA
PLAN HACCP SUR LA MAITRISE DE LA QUALITE HYGIENIQUE DU MIEL (SUITE)
Points
critiques de
maîtrise
Danger(s) Mesure(s)
de maîtrise
Limite(s)
critique(s)
Méthode de contrôle Mesure(s)
corrective(s)
Formulaires
d’enregistre
ment Quand Comment Qui
Personnel
Contamination du
miel pendant le
traitement
Visite médicale
à l’embauche
Employé
apte à
manipuler les
aliments
Au moins
une fois par
an
Visite médicale
d’embauche
Médecin agrée
par la Société
Ne pas embaucher
toute personne
inapte à manipuler
des aliments
Formulaire(8)
Visite médicale
d’embauche des
employés
Sensibilisation
du personnel
aux règles
d’hygiène,
session de 1h à
3h. Si possible
projection vidéo
Employés
sensibles et
comprenant
les règles
d’hygiène
A
l’embauche
et chaque 3
mois ou à
chaque
début de
campagne
Evaluation de
la formation
Responsable
qualité/hygiène
ou contrôleur de
la DSV
Resensibiliser et
ne pas autoriser
toute personne
incompétente à
manipuler les
produits
Rapport de
session de
formation avec
programme
participant et
remarques
Application des
règles d’hygiène
Application
satisfaisante
Chaque
jour
Vérification
visuelle de
l’hygiène
corporelle et
vestimentaire
Responsable
hygiène/HACCP
Rappeler règles
d’hygiène,
avertissement.
Sinon ne pas
autoriser à
manipuler le miel.
Formulaire(9) de
contrôle
d’hygiène du
personnel.ce
formulaire et
celui des
mesures
correctives(10)
Etude pour la certification biologique du miel et projet de plan HACCP
Mémoire de fin d’études IAA-ESSA
91
Graphe n° 7 : Plan de masse de la miellerie avec le s CCP
Etude pour la certification biologique du miel et projet de plan HACCP
Mémoire de fin d’études IAA-ESSA
92
Ce plan de masse démontre une répartition spatiale des CCP. Les différents postes
de travail sont repartis de manière à respecter la règle du « marche en avant », afin d’éviter
le problème de la contamination croisée ou cross-contamination. Les locaux sont bien
séparés par des cloisonnements et portes à fermeture automatique. Des dispositifs anti-
insectes sont disposés dans chaque local. Les sources d’eaux sont installées dans chaque
espace de travail et les évacuations des eaux usées sont assurées. Les murs sont lisses,
peints, imperméables et de couleur claire. Un bon éclairage est essentiel, particulièrement
pour les opérations de triage-inspection. Le jour naturel fournira la majeure partie de
l’éclairage normalement utilisé, ainsi, l’orientation de la miellerie sera d’Est-Ouest. Des
verreries disposées en longueur sont aménagées sur le toit pour assurer une bonne
éclairage pendant le jour. L’éclairage artificiel est orienté de telle sorte que chaque opération
soit convenablement éclairée et permet de compléter la lumière du jour. Une ventilation
mécanique installé sur le toit est nécessaire durant le mois d’été très chaud du sud-est pour
le confort du personnel. Le laboratoire de contrôle installé à l’intérieure du miellerie permet
de faire des contrôles qualité plus rapide,et une application plus éfficace du système
H.A.C.C.P.
Etude pour la certification biologique du miel et projet de plan HACCP
Mémoire de fin d’études IAA-ESSA
93
CONCLUSION PARTIELLE :
Le système HACCP est un outil indispensable pour l’assurance qualité.Dans ce
contexte de mondialisation, il est incontournable, en raison de son prestige au niveau
International. Le programme HACCP, sur le miel publié dans ce document est un système
au stade projet, fusionnant la réalité de l’exploitation et le modèle d’exploitation idéal.
Comme tout projet, son efficacité et les caractères des différents éléments du système ne
sont vérifiés que lors de sa mise en place proprement dite. Les indices utilisés dans le plan
comme PH = 2,3 n’est qu’une extrapolation des résultats d’analyse de miel venant de la
région de Tamatave. Les miels du Sud-Est de Madagascar n’ont pas encore subi d’analyse
de qualité approfondie. Le plan HACCP nécessite des formations et des investissements en
matériels et en personnels. La qualité coûte toujours cher au début, mais à terme, l’opérateur
va savourer les avantages du système : élargissement du marché, une gestion claire et plus
aisée de l’exploitation, amélioration de la production et du rendement.
Etude pour la certification biologique du miel et projet de plan HACCP
Mémoire de fin d’études IAA-ESSA
94
CONCLUSION GENERALE
Dans les années ‘20 à ‘40, le miel et la cire constituaient la troisième source de
revenus du pays. En 1929, on arrivait à une production de 38.000 tonnes de miel dont
25.000 tonnes pour l’exportation et 1000 Tonnes de cire. Par comparaison, la France
produit actuellement 30.000 Tonnes de miel par an pour 3000 professionnels, 100.000
amateurs et un total de 1.420.000 ruches. Les exportations malgaches de miel ont
progressivement diminué à cause des fraudes et se sont arrêtées définitivement en 1951. A
l’heure actuelle, seules quelques tonnes de cire sinon quelques dizaines de kilogramme de
miel sont exportées.
L’étude entreprise a pour objectif de relancer l’exportation de miel par son
intégration à un marché très prometteur de l’agriculture Biologique. Un marché très lucratif
avec 20 milliards US $ de ventes au détail pour l’an 2000 sur les pays de l’Europe
occidentale, aux Etats Unis et au Japon. Très prometteur avec un taux annuel de
progression de ventes se situant entre 5% et 40 % sur le moyen terme. Le but de l’étude a
été de confirmer l’hypothèse qu’une exploitation appartenant à la Société LPM pourrait gérer
une activité « BIO ». L’étude et diagnostic au sein de l’exploitation a révélé des matériels et
pratiques apicoles conformes au cahier de charges ; Les résultats d’analyse de résidus
d’insecticide au laboratoire phytopharmacie de Nanisana décèlent dans les échantillons
prises une quantité de 0,002 mg/kg de deltamethrine pour les 2 sites (Nosiala, Ambila)
d’implantation des ruches.
Une analyse cartographique à travers un logiciel SIG nommé ArcView confirme les
résultats d’analyse avec compromission de ces 2 zones dues à la superposition des
périmètres dangereux de surfaces cultivées et les zones de butinage. Quant au danger
relatif à l’émission de gaz d’échappement des voitures, il a été considéré comme faiblement
dangereux. Malgré la présence de résidus de pesticide, la société pourrait exploiter le label
« Agriculture biologique », puisque les moyens mises en œuvre dans la majorité des cas
suivent les prescriptions, puis, cette présence de pesticide à taux très faible est acceptée et
des zones à potentiel apicole sécurisé offre à l’exploitation une marge de manœuvre pour
l’implantation de ses sites d’élevage.
L’hygiène et le système HACCP ont été abordé, et indiqueront la marche à suivre
dans une assurance qualité exigée par le marché et par l’exploitation elle-même. La partie
concernant les problèmes technologiques comme le phénomène de cristallisation ainsi que
Etude pour la certification biologique du miel et projet de plan HACCP
Mémoire de fin d’études IAA-ESSA
95
les qualités physico-chimiques y afférents n’ont pas été soulevées dans cette publication.
Des études comme ce qui a été accomplie mériterait d’en consacrer une étude plus
approfondie. Les pays en développement produisent un grand choix de produits biologiques.
Il ne fait aucun doute que les marchés mondiaux des aliments et boissons bio continueront
d’offrir des possibilités d’exportation. Cependant, les opérateurs désireux d’accéder à ce
marché doivent relever trois défis principaux : la certification, le savoir-faire technique et la
SE = Surface de l’échantillon affiché par le chromatogramme (surface pic ) Sstd = Surface du standard
Pech = Poids de l’échantillon
Préférentiellement, on a injecté un échantillon extrait deux fois dans le CPG. Si le
résultat des 2 injections est supérieur à ± 2%, cela indiquerait une reproductibilité faible de
l’analyse, alors d’autres injections seront nécessaire jusqu’à ce que la marge prévue soit
atteinte.
4- Le taux de récupération :
Le taux de récupération est très important pour une analyse de résidu, elle permet de
savoir si ces résidus initialement présents dans l’échantillon peuvent être récupérés dans
leur majorité jusqu’à leur détection au CPG ; en d’autre terme, le taux de récupération
permet de savoir si la méthode utilisée est fiable ou non. Généralement, le taux de
récupération acceptable serait d’au moins 75%.
On fortifie l’échantillon par une solution standard et on compare les pics obtenus par
injections d’extrait fortifié des pics des standards de pesticide.
Le taux de récupération est obtenu par la formule suivante :
TR = taux de récupération
CE f = Concentration échantillon fortifié
C std = Concentration standard
5-Limite de détection : La limite de détection donnera une idée de la portée de l’analyse suivant la formule :
Sf min : surface du pic minimum décelable= 3 x bruit de fond (slope)
Cstd : Concentration du standard
V ech : Volume de l’échantillon extrait
Sf std : Surface du pic standard
P ech : poids du miel analysé
TR(%)= CE f / Cstd x 100
LD Sfmin x Cstd
Sf std x Pech x
4/Etude Expérimentale
TR : Taux de Récupération
Tout ce qui est en dessous de la limite de détection ne sera pas affiché par le chromatogramme.
6- Recherche et dosage de résidus OP/OC :
−−−− Chauffer un mélange de 100ml d’acetontrile et 25 ml d’eau −−−− Ajouter 25g d’échantillon −−−− Agiter énergiquement pendant 5 mn −−−− Laisser refroidir −−−− Filtrer sous vide Partage / Purification OP ( Fenitrothion, Chloropyr ifos, Methidathion ) −−−− Transvaser dans une ampoule à décanter de 250 ml et ajouter 10g de NaCl −−−− Agiter énergiquement pendant 1 mn et laisser décanter −−−− Récupérer la phase organique −−−− Filtrer les phases organiques sur sulfate de sodium −−−− Evaporer sous-vide à basse température à un volume inférieur à 1ml −−−− Finir l’évaporation à sec en tournant le ballon à la main −−−− Rincer le ballon par l’hexane pour atteindre 10 ml −−−− Filtrer les 10ml extraits sur florisil et à vide Partage / purification OC ( Lindane )
−−−− Eluer successivement la colonne par 5ml d’éther de pétrole puis l’extrait par 5 ml d’éther de pétrole, 5ml d’éluant 1 et 5 ml d’éluant 2
−−−− Evaporer juste à sec les éluats et les reprendre par 5 ml d’hexane −−−− Injecter en capture d’électrons Eluant 1 : Hexane 85%
Dichloromethane 15%
Eluant 2 : Hexane 50%
Dichloromethane 48,5%
Acétonitrile 1,5%
5/Etude Expérimentale
7-Recherche et dosage de résidus de pyrèthrinoïde : Extraction pyrèthrinoïde
−−−− Dans un erlen 1 L : prélever 25 g d’échantillon 10 g de celite
100 ml Hexane-Acetone 80 : 20
−−−− Agiter pendant 3 mn −−−− Filtrer sur büchner sur une éprouvette de 250 ml et laver avec 50 ml d’Hexane/
acétone 80 : 20 −−−− Evaporer à sec (40°C sous vide)
Purification pyrèthrinoïde
−−−− Puis ajouter 5 ml d’hexane −−−− Mettre le 5 ml d’extrait dans la colonne ( 15 g de fibre de verre, 2 cm de
Na2SO4, 40 ml hexane) −−−− Rincer le flacon avec 20 ml Hexane / Toluène 80 : 20 −−−− Verser dans la colonne −−−− Eluer avec 80 ml Hexane / Toluène 80 : 20 −−−− Récupérer les eluats −−−− Evaporer à sec ( Température = 40°C) −−−− Diluer dans 2ml Iso-Octane −−−− Injecter 2µl dans GC/ECD
6/Etude Expérimentale
Profil chromatographique des standard pour les 4 ty pes de pesticide OP/OC
(Fenitrothion,Methidathion,Chlorpyrifos,Lindane)
Les différents temps de rétention sont :
1 Lindane : 14mn
2 ChlorpyrifosEthyl : 21mn
3 Fenitrothion : 22mn
4 Methidathion : 28 mn
7/Etude Expérimentale
Profil chromatographique du standard de pyrèthrinoï de ( Deltamethrine )
Temps de rétention : Deltamethrine : 35 mn
8/Etude Expérimentale
Profil chromatographique pour taux de récuperation OC/OP
Taux de récupération des insecticides OP/OC calculé s selon la formule de la partie 4.
Taux de récupération Lindane : 83,6 %
Taux de récupération ChloropyrifosEthyl : 93,15 %
Taux de récupération Fenitrothion : 77,9 %
Taux de récupération Methidathion : 95,9 %
9/Etude Expérimentale
Profil chromatographique pour taux de récuperation deltamethrine :
Taux de récupération :
Deltamethrine : 85,37 %
10/Etude Expérimentale
Profils chromatographiques du site n : 1 représenta nt Ankazoharaka
Profil pour résidus OP/OC ( Lindane, Fenitrothion, Methidathon,ChloropyrifosEthyl)
Profil chromatographique pour Deltamethrine
11/Etude Expérimentale
Profils chromatographiques du site n °2 représentan t Nosiala
Profil pour résidus OP/OC ( Lindane, Fenitrothion, Methidathon,ChloropyrifosEthyl) Profil chromatographique pour Deltaméthrine Remarque : Présence de 0,0023 mg/kg de Deltaméthrine dans le miel
12/Etude Expérimentale
Profil chromatographique du site n°3 représentant A mbila
Profil pour résidus OP/OC ( Lindane, Fenitrothion, Methidathon,ChloropyrifosEthyl)
Profil chromatographique pour Deltaméthrine
13/Etude Expérimentale
Profil chromatographique du site n°4 représentant N amotrataky I
Profil pour résidus OP/OC ( Lindane, Fenitrothion, Methidathon,ChloropyrifosEthyl)
Profil chromatographique pour Deltaméthrine
14/Etude Expérimentale
Profil chromatographique du site n°5 représentant N amotrataky II
Profil pour résidus OP/OC ( Lindane, Fenitrothion, Methidathon,ChloropyrifosEthyl)
Profil chromatographique pour Deltaméthrine
15/Etude Expérimentale
Profil chromatographique du miel conditionné
Profil pour résidus OP/OC ( Lindane, Fenitrothion, Methidathon,ChloropyrifosEthyl)
Profil chromatographique pour Deltaméthrine
16/Etude Expérimentale
ANALYSE THEMATIQUE PAR S.I.G Définitions (7) : SIG : Le S.I.G est un ensemble organisé de matériels informatiques, de logiciels, de
données géographiques, et de personnel capable de saisir, stocker, mettre à jour, manipuler,
analyser et présenter toutes formes d’informations géographiques référencées (Pascal
FAVE). En d’autres termes, le SIG se compose d’éléments techniques, instrumentaux,
organisationnels et méthodologiques, complétés par des données spatiales et sémantiques.
Logiciel ArcView : Le logiciel ArcView est une programmation d’analyse géographique et
un élément principal du SIG, ArcView offre des outils d’analyse spatiale de cartographie
thématique, de création et d’éditions des données géographiques et tabulaires. Sa spécificité
réside essentiellement dans l’existence d’un langage de programmation qu lui est propre
(langage Avenue) permettant d’automatiser, de personnaliser et de développer ces tâches.
Avantages du SIG : Lorsque la somme d’informations dépasse la capacité humaine, lorsqu’il s’agit d’aménager
une zone, de gérer un service ; « les informations papiers » ne s’avèrent pas toujours faciles
à regrouper, organiser ou modifier. Par conséquent, une solution doit être élaborée pour une
gestion efficace des informations. Dans le cadre de notre étude, on se propose d’utiliser le
SIG, car c’est un outil souple, fournit un meilleur support visuel pour une prise de décision
future.
Méthodologie : Les phases d’acquisition des données ainsi que la gestion des données sont déjà exécutées
dans la base de données de la FTM (BD 200) comme les surfaces cultivées, rizières, cours
d’eau, route etc.(9) ; Les données relatives à l’exploitation comme les sites et les vents
dominants sont nouvellement inclus dans les données. On entre alors à la troisième phase
de l’organigramme qui est l’analyse des données. Cette analyse des données consiste à
recenser les éléments utiles à l’étude d’un thème (exemple les dangers de la carte n : 2). On
crée alors des thèmes relatifs à ces dangers comme les limites de dispersion des gaz
d’échappement sur la zone d’étude ou les rayons de butinage de l’abeille. On analyse les
corrélations et on représente enfin les données sous forme de carte.
17/Etude Expérimentale
Fonctionnalité du SIG
Collecte
Modélisation
Saisie
Ajout
Modification
Suppression
Traitement
Requête
Sortie et
Visualisation
BD
ACQUISITION
DES
DONNEES
GESTION
DES
DONNEES
ANALYSE
DES
DONNEES
PRESENTATION
DES
DONNEES
1/Annexes
ANNEXE I
CAHIER DES CHARGES POUR LA CERTIFICATION BIOLOGIQUE DU MIEL
• PREAMBULE 1) CADRE REGLEMENTAIRE C’est le cadre général de l’agriculture biologique : Le règlement (CEE) n°2092/91 modifié du 24 juin 199 1, en particulier, les 7e et 11e considérants, les articles 4 §7, art.5§4a, §8, art.7§6a, art.12, annexe IIIa, §9, annexe Ivc. 2) FONCTION DE L’APICULTURE La pratique de l’apiculture met en évidence deux fonctions :
- une fonction de production : miel et autres produits de la ruche, - une fonction de services gracieux, plus rarement payants, la pollinisation des
plantes sauvages et des plantes cultivées ; 3) PROJET DE L’APICULTURE BIOLOGIQUE C’est une pratique de l’apiculture qui a pour ambition :
- un impact positif maximum sur l’environnement - un impact négatif minimum sur les produits issus de l’apiculture.
4) REFERENCE A L’AGRICULTURE BIOLOGIQUE POUR LE MIEL ET LES AUTRES
PRODUITS DE LA RUCHE La référence à l’agriculture biologique pour le miel et les autres produits de la ruche implique que le producteur se soit engagé à respecter le présent cahier des charges et qu’il ait accepté de se soumettre au système de contrôle prévu par le règlement européen n°2092/91/CEE. 5) ZONE D’APPLICATION Ce droit à produire en utilisant la référence à l’agriculture biologique s’étend à l’ensemble du territoire français, aux conditions fixées par le présent cahier des charges, en respect du principe de continuité territoriale. I- CADRE ADMINISTRATIF DEFINISSANT L’UNITE DE PRODUCTION ORIGINE DE L’UNITE DE PRODUCTION – DEVELOPPEMENT - RECONVERSION 1) CADRE ADMINISTRATIF DEFINISSANT L’UNITE DE PRODUCTION Peut prétendre à l’utilisation de la référence à l’agriculture biologique pour le miel, aux conditions développées par le cahier des charges, toute unité de production, toute personne physique ou morale, qui en aura fait la demande, et qui respectera les dispositions du présent cahier des charges, et soit sa déclaration à la D.S.V, soit sa déclaration M.S.A. Cette déclaration fait foi de l’existence concrète de l’unité de production. Elle mentionne les emplacements :
2/Annexes
- des ruchers fixes, - transhumants d’hivernage - d’estive de production de miel, - de soins vétérinaires (rucher d’isolement)
Ce document de base permet au contrôleur d’établir les corrélations entre les volumes de miel produits, la nature de ces miels et le nombre de ruches. La déclaration à la Direction des Services Vétérinaires (DSV) permet l’attribution d’un numéro d’identification de l’unité de production et de ses ruchers. 2) L’UNITE DE PRODUCTION EST CONSTITUEE UNIQUEMENT DU CHEPTEL
DECLARE 3) ORIGINE DE L’UNITE DE PRODUCTION
a. Elle trouve son origine dans la multiplication d’un cheptel agricole biologique déjà existant, aux conditions développées ci-dessous.
b. Dans l’acquisition d’essaims ou de ruches qui auront été intégré à l’unité de production selon les règles ci-dessous définies.
4) LE DEVELOPPEMENT DU CHEPTEL APICOLE BIOLOGIQUE SE FAIT PAR :
a. Multiplication du cheptel apicole biologique pré-existant (essaimage naturel et artificiel, élevage de Reines)
b. L’acquisition à l’extérieur de l’unité de production de :
• Cheptel apicole biologique • Cheptel conventionnel : Essaims nus avec ou sans reines
� Essaims sur cadres � Ruches conventionnelles
La multiplication du cheptel apicole biologique doit être conforme aux dispositions du présent cahier des charges ci-dessous. L’acquisition d’un cheptel conventionnel doit passer par une phase de conversion définie ci-dessous. 5) LA PERIODE DE CONVERSION à partir de cheptel conventionnel
a. Pour les essaims nus. La durée de vie des abeilles au moment où elles arrivent sur l’exploitation (3 semaines)
b. Pour les essaims sur cadres. La durée de conversion est d’un an, à moins d’éliminer les bâtisses venant de l’extérieur de l’exploitation.
c. Pour les ruches conventionnelles. Durée de conversion est d’un an, à moins d’éliminer les bâtisses venant de l’extérieur de l’exploitation, avec obligation de mettre le matériel en conformité avec le présent cahier des charges.
d. Les ruches en convention devront être identifiées comme telles par un numéro individuel, pendant deux ans. lEs produits issus des ruches en convention ne peuvent bénéficier de la référence à l’agriculture biologique, et doivent pouvoir être identifiés dans les locaux de stockage ; ils doivent aussi apparaître dans les flux de miellerie.
e. Mais la durée de conversion devient nulle, si l’apiculteur change la totalité des bois de ruche, et les cires des colonies, afin de se conformer aux dispositions du présent cahier des charges.
3/Annexes
II- ZONES DE BUTINAGE – NOURRITURE DES ABEILLES 1) ZONE DE BUTINAGE
a. Afin de se conformer aux principes généraux de l’agriculture biologique, l’apiculteur doit en priorité disposer de ruches dans des zones en agriculture biologique ou sauvages. Il choisira l’emplacement de ses ruches de façon à éviter le butinage sur des cultures recevant des pesticides en cours de floraison. Les production issues de ces végétations pourront prétendre à la référence à l’agriculture biologique. Le contrôle de ce critère est notamment permis par la fourniture de carte IGN par ruchers, qui permettront l’efficacité de ce contrôle. Le contrôle porte au moins sur une aire de 1,5 km de rayon. Le contrôle peut éventuellement être renforcé par l’analyse mellissopalynologique des miels susceptibles d’être contaminés par ces flores.
b. Risques industriels et urbains. La Commission nationale des labels et des certifications de produits agricoles et alimentaires, section « agricole biologique » établira les critères de zonage afin de délimiter les zones « interdites ». La gestion de cette cartographie est assurée entre professionnels et organismes certificateurs à partir de toutes les informations disponibles et irréfutables, selon un mode précisé ultérieurement. La Commission nationale des labels et des certifications de produits agricoles et alimentaires, section « agriculture biologique » décidera des paramètres à appliquer pour qualifier les risques, les quantifier et fixer les critères des zones interdites. Les ruchers biologiques devront être éloignés d’au moins 3km de ces zones.
c. Pour pouvoir prétendre à la certification « agriculture biologique » ou « apiculture biologique », les productions de pollen, de propolis, de miel en rayons, de miel avec gelée royale, doivent être issues de flores sauvages ou de culture biologique, et répondre aux critères du point a).
2) NOURRISSEMENT Le cycle biologique des abeilles impose que la conduite apicole permette l’accumulation de réserves suffisantes pour la survie en hivernage. Le nourrissement au miel est la règle. Exceptionnellement, il peut être fait appel à un succédané de miel en cas de non disponibilité de miels de nourrissement offrant des garanties sanitaires suffisantes (non contamination par des spores de loque) issus de l’apiculture biologique. Ces succédanés peuvent être utilisés à raison de 7kg maximum de matière sèche par ruche, répartis sur deux hivers consécutifs. Pour les zones traditionnellement d’utiliser jusqu’à 10kg de MS avec accord de l’organisme certificateur. Les ruches rassemblées pour un meilleur hivernage en climat continental ou de montage peuvent utiliser jusqu’à 10kg de MS avec accord de l’organisme certificateur (60000 abeilles minimum par ruches rassemblée). III- RUCHES IDENTIFICATION – ENTRETIEN 1. Les ruches sont identifiés selon les règles en vigueur par un numéro D.S.V. 2. Les ruches séjournant dans le rucher d’isolement seront identifiées individuellement
par un numéro pendant deux ans. 3. Entretien. Seuls les produits autorisés par l’annexe II du règlement CEE n°2092/91
modifié peuvent être utilisés pour maîtriser l’envahissement des emplacements de ruches par les plantes sauvages ou cultivées dans ces ruchers. Les herbicides, débroussaillants de synthèse ou tout autre produit de synthèse sont donc interdits.
4/Annexes
IV- RUCHES HAUSSES – MATERIAUX CONSTITUTIFS – PROTECTION DIRES 1. Les ruches sont constituées de matériaux naturels ou neutres, vis à vis de
l’environnement et des produits issus de la ruche. La protection de ces matériaux doit être faite avec des moyens également neutres vis à vis de l’environnement et des produits de la ruche. Les protections à base de carbonyles, créosotes, et tout autre produit pouvant être à l’origine de contaminations de l’environnement ou des produits issus de la ruche, sont interdites. Le trempage des ruches et hausses en bois dans de la cire micro cristalline entre 135° et 150°C est a utorisée.
2. Les hausses destinées à recevoir les récoltes ne peuvent être protégées des rongeurs et parasites (teignes), que par les moyens propres à l’agriculture biologique : cf. règlement CEE n°2091/92, annexe II.7/20.
a. physique : chaleur, froid, lumière, courant d’air b. chimiques : ceux autorités en agriculture biologique (ex : souffre) c. biologiques : ceux autorités en agriculture biologique (ex : bacillus
thurengiensis) Tout produit issu de la chimie de synthèse est interdit, tels que le paradichlorobenzène, le dibromoéthylène.
3. Les cires utilisées en apiculture biologique ne peuvent provenir que d’unités de production biologique, et être exclusivement issues de la fonte d’opercules ou de cadres de hausses. Les unités de transformation des cires et de laminage devront garantir un façonnage tout à fait spécifique des cires et de laminage devront garantir un façonnage tout à fait spécifique des cires « biologiques » fournies aux apicultures biologiques. Dans l’éventualité d’une difficulté à satisfaire cette demande, des dérogations pourront être examinées par la Commission nationale des labels et des certifications de produits agricoles et alimentaires, section « agriculture biologique ».
1) PROPHYLAXIE La conduite apiculture biologique vise à un meilleur équilibre de la colonie, par la réduction des facteurs favorisant le développement des maladies. Parmi les moyens utilisables, figurent :
- le nettoyage et la désinfection du matériel (grattage décapage flamme, eau de javel, acide acétique, soude et potasse)
- la destruction du matériel contaminé, quand sa valeur économique ne justifie pas sa désinfection
- la disponibilité en quantité suffisante de miels et de pollens par un choix judicieux des emplacements, et de leur environnement
- le renouvellement régulier et fréquent des cires - la sélection de souches résistantes et le renouvellement régulier des reines (2
ans). • En cas d’apparition de maladies est créé un rucher de quarantaine, pour isoler les
ruches atteintes de loques américaines ou de tout autre maladie. Son effectif ne devra pas dépasser 20% de l’effectif moyen du cheptel calculé sur une moyenne de deux ans. Un carnet sanitaire à la disposition du contrôleur et de la DSV, enregistrant entrées, sorties, soins, assure le suivi de ce rucher. Ce rucher d’isolement est fixé et déclaré en tant que tel à la DSV. Les ruches traitées dans ce rucher d’isolement sortent temporairement du cheptel en production biologique, et suivent le principe de la conversion (1an). La production qui en serait issue sera extraite, stockée, identifiée clairement, et vendue dans le circuit conventionnel.
5/Annexes
2) SOINS VETERINAIRES Ils ne pourront être effectués que dans le rucher d’isolement, à l’exception du traitement de la varrose qui est étendu à tout le cheptel en cas de besoin. Ils seront conformes à la législation actuelle (AMM), ou utilisées selon les usages vétérinaires en vigueur. Lors de maladies légalement contagieuses la législation en vigueur s’applique sans réserve. a. En cas de loque américaine
- élimination des collines sévèrement atteintes - isolement des ruches curables, dans le rucher de quarantaine, - traitement et transvasement, - élimination des bâtisses et des cadres de hausse contaminés
b. Pour la lutte anti-varroa. EN vertu des principes de l’agriculture biologique et de l’engagement de l’apiculteur à exclure les moyens, tels que les médicaments reproduisant de manière synthétique les molécules naturelles, le producteur de miel peut réduire l’infection
- par des piégeages du parasite sur couvain (de mâles), - par l’utilisation des produits ayant obtenu une AMM (Autorisation de Mise sur le
Marché) et autorisés en agriculture biologique (liste positive en annexe), - et par toutes autres techniques, qui auraient été reconnues pur leur efficacité
relative à cette maladie. Cependant, par dérogation et en attente de la mise au point et de l’homologation de médicaments plus proches des matières simples autorisées en agriculture biologique, dont l’efficacité devra être en rapport avec le caractère virulent et dangereux de ce parasite, l’apiculteur utilise comme médicaments, ceux ayant obtenu une AMM. Un seul traitement annuel après récolte est autorisé. Encas de traitement avec des médicaments reproduisant de la matière synthétique les molécules naturelles, la commercialisation du miel en rayon est interdite avec la mention « agriculture biologique ».
c. Autres maladies • élimination des colonies faibles • isolement des ruches curables dans le rucher de quarantaine – traitement 9/20 VI- RECOLTE – EXTRACTION – CONDITIONNEMENT INTERMEDIAIRE – FILTRATION ENSEMENCEMENT – STOCKAGE DU MIEL ET DES AUTRES PRODUITS DE LA RUCHE Une récolte de miel 1 de gelée royale et/ou de tout autre produit de la ruche 1* dont les abeilles auraient péri d’intoxication ou de contamination par des polluants ne peut recevoir la référence à l’agriculture biologique. La destruction des colonies d’abeilles en tant que méthode de production/récolte est interdite. 1) RECOLTE ET RETRAIT DES HAUSSES L’usage des répulsifs chimiques est strictement interdit. Seules les techniques utilisant la fumée ou des combustibles organiques non polluants, ou tout autre procédé physique (brossage, secouage…), les trappes a abeilles et l’air soufflé sont autorisés. Pendant le transport du miel en hausses, il ne doit pas y avoir de contaminations. Sont interdits : le phénol, l’essence de mirbane, l’essence d’amande amère, la ficelle de sisal et tout autre produit de synthèse, ainsi que la récolte par destruction de colonie. 2) EXTRACTION, TRANSFERT La totalité du matériel de miellerie doit être constituée de matériaux aptes aux contacts des denrées alimentaires. La tôle nue, la fonte, la galvanisation sont strictement interdites,
6/Annexes
même recouvertes de cire ou de propolis. Sont interdits à l’emploi en miellerie : Tous systèmes non réglables susceptibles de provoquer l’échauffement de tout ou partie du miel extrait au dessus de 40°C. 3) LE CONDITIONNEMENT INTERMEDIAIRE Comme pour l’extraction, les transferts et le conditionnement du miel ne doivent pas participer à sa dégradation. Les matériaux constituant le matériel de conditionnementsubissent les mêmes contraintes de qualité que le matériel d’extraction. Il en est de même pour les contenants : seux, fûts… Le défigeages est autorisé à une température inférieure à 40°C, avec contrôle HMF. 4) FILTRATION, ENSEMENCEMENT et autres procédés technologiques utilisant des
moyens physiques sont autorisés dans les limites de prescription de température ci-dessus indiquées, et à la seule condition de ne pas dégrader le miel au-delà des valeurs limites ci-dessous définies.
5) STOCKAGE DU MIEL Recommandation d’une température stable pour le stockage de produits finis, dans des emballages à joints étanches, pour éviter la détérioration du miel au-delà des valeurs de référence. 6) POLLEN Séchage à température à 40°C. Pour son transfert et son conditionnement, le pollen réclame les mêmes matériaux que le miel. Le stockage du pollen est conseillé à des températures de 4 à 5°C. 7) GELEE ROYALE Pour la production de gelée royale il peut être employé des cellules artificielles en matériaux réutilisables. Les cellules et tous les ustensiles utilisés pour la production et la récolte de la gelée royale doivent être de qualité alimentaire. L’amorçage des cellules, avant le greffage des larves, doit se faire exclusivement avec de la gelée royale de l’apiculture biologique. Les opérations de récolte doivent être effectuées le jour même du retrait des barrettes des ruches, les barrettes prélevées étant conservées à l’abri de la lumière, du dessèchement et maintenues à une température inférieure à celle de la colonie. L’enlèvement des larves est obligatoire avant toute opération d’extraction. l’extraction peut être effectée à l’aide d’une spatule, une pompe à vide ou la force centrifuge. La gelée royale doit être filtrée au moment de la récolte et conditionnée dans des récipients de qualité alimentaire et de préférence en verre. La gelée royale récoltée doit immédiatement être entreposée au froid entre + 2°C et 5°C. VII- CARACTERISTIQUES ET HYGIENE DES LOCAUX D’EXTRACTION, DE CONDITIONNEMENT ET DE STOCKAGE DU MIEL ET DES AUTRES PRODUITS DE LA RUCHE 1) HYGIÈNE DES LOCAUX D’EXTRACTION ET CONDITIONNEMENT En conformité avec la réglementation générale en vigueur, et en se référant à l’annexe du présent cahier des charges. Cette mise en conformité devra être appliquée dans un délai de 3 ans maximum, après l’homologation du présent cahier des charges au Journal Officiel de la République Française.
7/Annexes
2) On veillera à n’utiliser que des matériaux ou des produits ne pouvant induire de pollution (des contaminations chimiques étant possibles avec les matériaux de construction ou d’isolation, les peintures ou les produits de traitement du bois et différents autres produits).
3) L’ENSEMBLE DES LOCAUX doit être étanche aux rongeurs. a. Seuls les pièges mécaniques sont autorisés dans la lutte contre ceux-ci b. Pour la désinsectisation, en plus des techniques de protection des cires ci-dessus
développées, la lutte contre les parasites ne peut être faite qu’avec des procédés physiques ou des pièges attractifs ou électriques
c. Désinfection, voir ci-dessus 4) REGULATION DE LA TEMPERATURE DE L’HUMIDITE Dans l’ensemble des locaux : salle d’extraction, conditionnement, étuve, stockage, des hausses pleines, une régulation de la température et de l’humidité est possible, mais avec seulement des moyens physiques, et dans la seule mesure où la régulation n’entraîne pas la détérioration des produits de la ruche au-delà des valeurs de référence (cf. norme de qualité du présent cahier des charges). 5) EXIGENCES PARTICULIERES A L’EXTRACTION DE LA GELEE ROYALE L’extraction de la gelée royale doit être effectuée dans un local répondant aux caractéristiques décrites aux paragraphes 1 à 4 du présent chapitre. Le local doit disposer de poste(s) de travail fonctionnel(s), d’une armoire frigorifique pour le stockage entre 2 et 5 °C, d’un point d’eau. les locaux, le matériel de récolte et d’extraction devant subir un nettoyage et une désinfection ne peuvent l’être qu’avec des produits autorisés en agriculture biologique conformément à l’arrêté du 10 novembre 1993, paru au J.O.R.F. du 30 novembre 1993 ou aux modifications à venir. Les produits sont à utiliser aux doses réglementaires ou, en l’absence de réglementation, aux doses préconisées par le fabricant. Les opérations portant sur la gelée royale doivent être distinctes dans le temps de toutes autres opérations et doivent être précédées et suivies d’un nettoyage complet du matériel et des installations ». Lorsque dans ces locaux, des produits non issus du mode de production biologique sont également transformés, conditionnés ou stockés :
- les locaux doivent disposer de lieux séparés pour le stockage des produits issus du mode de production biologique, avant et après les opérations,
- les opérations doivent être effectuées par séries complètes, séparées dans l’espace ou dans le temps d’opérations similaires concernant des produits non issus du mode de production biologique. Ces opérations doivent être réalisées après nettoyage complet de la chaîne de fabrication,
- si lesdites opérations ne sont pas effectuées fréquemment, elles doivent être annoncées à l’avance avec un délai fixé en accord avec l’organisme certificateur ;
- toutes les mesures doivent être prises pour assurer l’identification et la traçabilité des lots et pour éviter de mélanges avec des produits non issus du mode de production biologique.
8/Annexes
VIII- CONDITIONNEMENT – ETIQUETAGE DES MIELS ET DES AUTRES PRODUITS DE LA RUCHE 1) CONDITIONNEMENT Les mêmes critères appliqués à l’extraction s’appliquent au conditionnement en plus de la législation en vigueur. Toute mesure de séparation du miel de l’agriculture biologique doit être prise par l’opérateur au stade de la production, du conditionnement et de la distribution. Le conditionnement de la gelée royale doit s’effectuer avec du matériel préservant l’intégrité du produit. Si le recours à une doseuse est nécessaire, celle-ci doit être en matériaux de qualité alimentaire. Les flacons destinés à la vente de la gelée royale doivent être en verre fumé ou en verre rendu opaque afin de protéger le produit de la lumière. Les flacons doivent être parfaitement étanches. Lors de la vente au détail, chaque flacon doit être logé dans un emballage isotherme. Il est impératif de préserver la chaîne du froid tout au long des procédés de conditionnement, stockage, expédition et distribution de la gelée royale. 2) ETIQUETAGE Outre la simple application de la loi et du présent cahier des charges, l’étiquetage devra comporter pour les miels :
- l’origine florale pour les mono-floraux - l’appellation de formation végétale pour les multi-floraux (landes, garriques,
maquis, forêts, bocages, prairies, montage, haute montagne, culture), afin de bien qualifier le produit, et conformément à la réglementation (cf. indication du terme montage),
- la gelée royale issue de l’apiculture biologique doit être fraîche, sans avoir subi de modification de son état naturel, notamment ne pas avoir fait l’objet d’un traitement par congélation, surgélation, ou lyophilisation,. L’étiquetage doit préciser les recommandations de température de conservation.
Un mélange de miel et de gelée royale ne peut prétendre à la référence à l’agriculture biologique que si le miel et le gelée royale sont tous deux issus de l’apiculture biologique. Pour tous les produits de la ruche, l’étiquetage devra comporter le nom de l’organisme certificateur agréé ; pour les produits destinés à l’alimentation humaine, l’indication d’une date limite d’utilisation optimale (DLUO) et de précautions à prendre pour la conservation du produit. L’étiquetage peut aussi mentionner l’adresse et/ou le code postal de l’organisme certificateur, ainsi que le numéro d’agrément. IX- NORMES DE QUALITE RELATIVES AU MIEL ET AUX AUTRES PRODUITS DE LA RUCHE Tous les produits de la ruche devant bénéficier de la référence à l’agriculture biologique doivent répondre aux exigences de ce cahier des charges. 1- EXIGENCES SPECIFIQUES AU MIEL En plus des obligations de moyens, des obligations de résultats sont mises en place selon les critères suivants : TAUX D’UMF :
9/Annexes
- En vrac ou fûts le taux maximal admissible est de 10mg/kg. Le contrôle peut s’appliquer chez le producteur ou le conditionneur
- En pots, le taux maximal admissible est de 15 mg/kg et le contrôle peut s’appliquer jusqu’à la vente par le conditionneur.
Elle ne dépasse pas 18,5% à l’exception du miel de châtaignier (19%) et du miel de allume (22%). QUALITE BACTERIOLOGIQUE La présence de quelques micro-organismes, bactéries non pathogènes, ou levures diverses est seulement tolérée au stade d’individus isolés. RESIDUS EXOGENES La commission nationale des labels et des certifications de produits agricoles et alimentaires, section « agriculture biologique » établira annuellement au vu de l’évolution des connaissances techniques et scientifiques, les teneurs en résidus de pesticides tolérées sur les cires. 2- EXIGENCES SPECIFIQUES A LA GELEE ROYALE En plus des obligations de moyens décrites dans le présent cahier de charges, des obligations de résultat sont mises en place selon le plan d’analyses donné dans l’annexe « GELEE ROYALE »
- Composition analytique - Microbiologie, - Absence de résidus exogènes (pesticides et autres).
Une fois par an le producteur s’engage à laisser l’organisme certificateur procéder à des analyses quand ce dernier l’estime nécessaire et sur le (ou les) lot(s) de gelée royale de son choix : analyses physico-chimiques (composition analytique), microbiologiques, mélissopalynologiques, recherche de résidus exogènes pouvant provenir de traitements phytosanitaires sur les aires de butinage des abeilles et ou de contamination en cours de récolte et d’extraction, selon le plan d’analyses, l’organisme certificateur peut réaliser des examens complémentaires. Les gelées royales non conformes sur l’un des critères sont exclus du circuit de l’agriculture biologique. 3- EXIGENCES SPECIFIQUES AU POLLEN A l’exception du pollen congelé aussitôt après récolte et maintenu à 20 ; le pollen conservé à température de 4 à 5° doit avoir un taux d’humidité ne dépassant pas 5%. Le pollen doit être exempt de larves d’insectes et de micro-organismes pouvant l’altérer. X- PLAN DE CONTROLE DOCUMENTS A PRODUIRE AU MOMENT DU CONTROLE - plan de situation des emplacements de ruchers fixes ou transhumants, répertoriés sur des cartes IGN dont l’échelle sera en relation avec le parcellaire. Les cartes seront fournies avec la déclaration annuelle. Sur ces cartes sont également repérées les sources de risque de contaminations industriels ; une liste précise les natures de
10/Annexes
1) la colonie d'abeilles et la ruche qui la contient (corps, hausses, cadres) ne sont pas
contaminées par des germes pathogènes pour l'homme. Elles contiennent des germes
ubiquitaires de l'atmosphère et du sol. Par ailleurs, les germes pathogènes de l'abeille
sont très spécifiques de celle-ci, et ne peuvent en aucun cas provoquer des désordres
chez l'homme. En outre, les abeilles sont d'excellentes nettoyeuses, et en conditions
normales, elles réalisent une élimination permanente des germes et parasites, compatible
avec le développement de la colonie. La contamination du miel par des germes
pathogènes pour l'homme ne peut provenir que d'anomalies grossières au cours des
manipulations. Les derniers résultats d'analyse du Laboratoire de Pathologie des Petits
Ruminants et des Abeilles du C.N.E.V.A (L.P.P.R.A de Sophia Antipolis) sont concluants
sur ce dernier point.
Germes coliformes, 323 miels analysés :
− 307 miles : absence de germes − 8 miels : moins de 10 germes par gramme − 0 miel : de 10 à 25 germes par gramme − 7 miels : de 25 à 100 germes par gramme − 1 miel : de 100 à 1 000 germes par gramme − 0 miel : plus de 1 000 germes par gamme
Pour comparaison, les normes en matière de pâtisserie autorisent jusqu'à 1 000 germes
par gramme. Des constatations similaires peuvent être faites en ce qui concerne la flore
mésophile. Le miel constitue par ailleurs un milieu bactériostatiques défavorables à la
multiplication des bactéries (acidité, concentration en sucres).
2) Les différents éléments de la ruche n'étant pas porteurs de risques de contamination par des agents pathogènes pour l'homme, aucune restriction ne doit être apportée à leur présente dans les locaux d'extraction et/ou de conditionnement au moment de ces travaux 3) Le nettoyage des cadres après extraction du miel est réalisé par l'abeille elle-même à qui on les donne "à lécher". L'apiculture, pour lutter efficacement contre les maladies de l'abeille, doit renouveler régulièrement la cire de ses cadres. Ces mesures sont les seules qui permettent d'assurer la propreté des rayons. 4) L'humidité est très défavorable au miel et conduit rapidement à sa fermentation. Un miel récolté au bon moment a un taux d'humidité suffisamment bas pour éviter ces problèmes. Ceci est dû à la ventilation de la ruche que les abeilles effectuent pendant la maturation du nectar dans les alvéoles, et qui pour effet l'évaporation d'une partie de l'eau contenue dans le nectar. Il est impératif que les locaux soient conçus de telle sorte qu'il n'y ait pas de risque de "réhumidification" du miel pendant les manipulations d'extraction et de conditionnement, et donc qu'ils soient maintenus secs. 5) L'extraction du miel, sa décantation qui permet de retirer les débris de cire et les fragments d'insectes qui se trouvent inévitablement dans le miel après son extraction, sont des manipulations qui ne peuvent pas être effectuées si le miel se trouve à une température basse (problème de viscosité du produit). Elles sont même favorisées par un
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léger chauffage du miel n'excédant pas 40°C. on ne peut donc pas prévoir pour les locaux d'extraction et de conditionnement du miel des températures inférieures aux températures ambiantes. IMPLANTATION DES LOCAUX Les locaux d’extraction et/ou de conditionnement du miel ne doivent être implantés qu’en un lieu situé à l’abri d’odeurs fortes et nauséabondes, et de toute cause de pollution susceptible de nuire à l’hygiène des produits traités. USAGE DES LOCAUX Les locaux doivent être exclusivement réservés à des opérations portant sur des denrées alimentaires, ou sur des produits de la ruche non alimentaires (cire, propolis), ou sur les éléments de la ruche (réparation des cadres par exemple). Le travail portant sur d’autres produits de la ruche (pollen, gelée royale, cire) peut donc se faire dans ces locaux. Cependant :
✓Les opérations de triage du pollen ne peuvent avoir lieu simultanément aux opérations de travail du miel,
✓Les opérations ne portant pas sur des denrées alimentaires (préparation de cire ou des cadres par exemple), ne peuvent pas être effectuées simultanément aux opérations portant sur le miel. DIMENSIONS SEPARATIONS Les locaux d’extraction et/ou de conditionnement du miel doivent être de dimension suffisante pour que toutes les activités auxquelles ils sont destinés soient exercées dans des conditions d’hygiènes satisfaisantes. La disposition des postes de travail doit être telle que la circulation et le transport des produits soient facilités dans le local ou les locaux d’extraction et/ou de conditionnement, et que le nettoyage s’effectue sans difficultés. Les locaux d’extraction et/ou de conditionnement du miel ne doivent communiquer avec d’autres lieux ou locaux de l’établissement que par des portes assurant une bonne séparation, maintenues habituellement fermées. NATURE DES SOLS MURS PPLAFONDS Le sol, les murs et les cloisons doivent être revêtus de matériaux imperméables, imputrescibles et permettant un lavage efficace. Si des éléments juxtaposés sont utilisés, ils doivent être strictement jointifs. Les plafonds doivent être maintenus en bon état d’entretien. En raison de la nature des souillures (cire, propolis), et afin de faciliter le nettoyage avec des outils de type « racloir », les angles arrondis sont déconseillés, notamment aux raccordements entre les murs ou cloisons et le sol dans les locaux d’extraction. MATERIEL D’EXTRACTION ET DE CONDITINNEMENT Le matériel d’extraction et de conditionnement destiné à se trouver au contact du miel (extracteurs, bacs collecteurs, tuyaux, maturateurs…) doit être facile à nettoyer et conforme aux dispositions en vigueur en ce qui concerne les matériaux placés au contact des denrées alimentaires. EAUX, LAVAGES, EVACUATION DE L’EAU Le sol doit être maintenu dans un état de propreté satisfaisant en évitant un excès d’humidité qui pourrait être préjudiciable à la qualité du miel. Les opérations de
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nettoyage, lavage sont effectuées à l’aide des produits dont l’emploi est autorisé par la réglementation en vigueur en agriculture biologique ; il est pris toute disposition nécessaire pour qu’avant la mise en service du matériel d’extraction et de conditionnement, toute trace de produits nocif soit éliminée. Tout produit, même autorisé par la réglementation en vigueur, ayant une odeur forte et tenace ne doit pas être utilisée. L’écoulement des eaux de lavage des locaux et du matériel doit être assuré. AERATION, VENTILATION, DESHUMIDIFICATION Les conditions d’ambiance (température, hygrométrie), doivent être maintenues compatibles avec le respect de la qualité du miel, éventuellement par des moyens appropriés (isolation du local, ventilation, procédés de déshumidification …).Les ouvertures d’aération doivent permettre d’éviter l’intrusion des abeilles, des autres insectes et des rongeurs durant le travail du miel, grâce à des systèmes type « moustiquaire ». STOCKAGE Le miel doit être conservé en récipients dont le revêtement est conforme aux dispositions en vigueur en ce qui concerne les matériaux placés au contact des denrées alimentaires. HYGIENE DU PERSONNEL
a Les personnes appelées à manipuler le miel, tant au cours de son extraction que de son conditionnement, sont astreintes à la plus grande propreté corporelle et vestimentaire ; ces prescriptions sont placées sous la responsabilité de l’employeur.
b Dans les locaux d’extraction et/ou de conditionnement, il est interdit de fumer. c La manipulation des denrées alimentaires est interdite aux personnes susceptibles de les
contaminer, notamment celles qui sont atteinte d’infections cutanéo-muqueuses, respiratoires ou intestinales. Tout sujet atteint d’une telle affection constatée par examen clinique ou bactériologique doit être écarté des opérations d’extraction et de conditionnement ainsi que des locaux qui y sont destinés, jusqu’à guérison complète confirmer par attestation médicale.
d Des vestiaires doivent être prévus. e Cabinet d’aisance : dans le cas d’entreprises n’ayant pas d’employés permanents, les
cabinets d’aisance personnels de l’apiculteur peuvent suffire. Dans le cas d’entreprises ayants des employés permanents, de cabinets d’aisance ne communiquant pas avec les locaux visés au présent titre doivent être prévus, ainsi que des lavabos comportant une commande de fermeture du débit d’eau non manuelle, placés à proximité de ces cabinets. Une affiche recommandera aux utilisateurs le lavage des mains en sortant des lieux d’aisance.
f Un point d’eau comportant une commande de fermeture de débit d’eau non manuelle est prévu à proximité des postes de travail. Les différents lavabos sont pourvus de produits nécessaires au nettoyage des mains, ainsi que d’essuie-mains à usage unique ou d’appareils à air chaud en vue du séchage des mains.
g Toutefois dans les établissements en fonctionnement à la date de publication du document, les dispositions prescrites aux paragraphes e) et f) ne sont applicables que 8ans après cette date.
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LISTE DE PRODUITS UTILISES EN APICULTURE
Nourrissement :
- Miel de l’apiculture biologique, dont ceux hors normes, provenant de l’exploitation apicole biologique et éventuellement des sucres provenant des végétaux cultivés selon le mode de production biologique.
Protection des bois ruches : - Lasures* et peintures à base végétale, huiles et cires, végétales, animales et
minérales, pigments naturels et minéraux : aluminium, et sels minéraux non toxiques vis à vis de l’environnement et des produits de la ruche ; terres naturelles et calcinées.
- Le trempage dans la cire microcristalline entre 135° et 150°C. Protection de hausses et cires (contre la fausse teigne) :
- Souffre sous forme de mèche à brûles (dégagement de SO2), - Bacillus thuringiensis
Fabrication et laminage des cires : - Mouillants
Désinfection du matériel : - Acide acétique (nosémose) - Hypochlorite de soude ‘eau de javel)
Nettoyage du matériel - Lessive de soude - Lessive de potasse - Hypochlorite de soude
Soins curatifs : a En dehors du rucher hôpital :
- Stimulation par nourrissement, - Isopathie et homéopathie,
b Dans le rucher hôpital : • - L’ensemble des moyens utilisés conventionnellement, (puisque les produits de
ces ruches sortent du circuit de l’agriculture biologique).. Lutte anti-varroa (dans les conditions fixées au chapitre V, par paragraphe 2) point b) ) : Les produits ci-dessous sont utilisables si :
- Soit ils ont obtenu une A.M.M pour cet usage ; - Soit ils figurent dans un médicament vétérinaire destiné à des espèces animales
productrices d’aliments ; - Soit ils figurent dans une des annexes I, II ou III du règlement (CEE) n° 2377/90
modifié du conseil du 26 juin 1990 relatif aux limites maximales de résidus. - Extraits de végétaux ayant des vertus acaricides :
Récolte des hausses : - Fumée de végétaux et de combustibles non polluants.
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ANNEXE II
LEGISLATION POUR LE CONDITIONNEMENT ET L’EXPORTATIO N DU MIEL
DECRET N° 66-105 du 02 Mars 1966 relatif au CONDITI ONNEMENT DES MIELS A L’EXPORTATION Modifiant les dispositions du décret N° 65-712 du 3 Novembre 1965 relatif au conditionnement des miels à l’exportation.
DECRET N° 65-712 RELATIF AU CONDITIONNEMENT DES MIELS A L’EXPORTATIO N
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, CHEF DU GOUVERNEMENT Sur le rapport du Ministre d’Etat Chargé de l’agriculture, de l’Expansion Rurale et du Ravitaillement ; Vu la constitution ; Vu le décret N°60-486 du 8 décembre 1960 portant or ganisation du ministère de l’Agriculture et du Paysannat ; Vu le décret N°63-005 du 1 er Janvier 1963 fixant les attributions du Ministre de l’Agriculture et du Paysannat ; Vu le décret N°45-2433 du 17 octobre 1945 portant r éorganisation du conditionnement des produits à Madagascar ; Vu l’ordonnance N°60-129 du 3 octobre 1960 relative au régime des prix et à certaines modalités d’intervention en matière économique, modifié par l’ordonnance N°62-059 du 25 septembre 1962 ; Vu l’ordonnance N°60-130 du 3 octobre 1960 modifiée par l’ordonnance N°62-060 du 25 septembre 1962 et concernant la constatation, la poursuite et la répression des infractions à l’ordonnance N°60-129, modifié par l’ordonnance N °62-059 relative au régime des prix et à certaines modalités d’intervention en matière économique ; Vu l’ordonnance N°60-057 du 9 juillet 1960 sur la p olice sanitaire des animaux ; Vu le décret N°60-188 du 9 juillet 1960 établissant la nomenclature des maladies des animaux réputées contagieuses ; Vu le décret N°61-069 du 1 er février 1961 réglementant l’importation et l’exportation d’animaux et de produits d’origine animale et les textes subséquent ; Vu le décret N°61-288 du 1 er février 1961 portant organisation du Service de l’Elevage, de la pêche Maritime et des Industries Animales ; Vu le décret N°63-283 du 22 mai 1963 portant additi f au précédent et créant et organisant la Division d’Apiculture du Service de l’Elevage, de la pêche Maritime et des Industries Animales ; Vu le décret N°64-226 du 4 juin 1964 réglementant c ollecte du miel et sa préparation en vue de son exportation ; Sur proposition du Chef du Service de Contrôle du Conditionnement ; Vu l’avis favorable du Comité Consultatif du Conditionnement ; En Conseil des Ministres entendu.
Décrète : Article 1er.- Les miels originaires de Madagascar ne seront admis à l’exportation que s’ils sont conformes aux règles énoncées ci-après : TITRE I
DEFINITIONS ET QUALITES
Article 2.- La dénomination de « miel » s’applique exclusivement au produit naturel des abeilles « Apis mellifica ». Article 3.- Pour être exportables, les miels doivent :
15/Annexes
1- Etre purs, c’est-à-dire exempts de toute adjonction de produits tels que : glucose, saccharose, mélange, sirop, fécule, farine crue ou torréfiée, gélatine, matières minérales, etc … 2- Ne présenter dans un lot que des produits ayant sensiblement la même consistance, la même coloration, la même arôme et le même goût ; 3- Avoir une odeur franche, ne rappelant notamment ni celle de la fumée, ni celle du caramel et être exempts d’amertume prononcée à la dégustation ; 4- Ne pas renfermer de trace de zins décelables suivant les procédés courants d’analyse ; 5- Avoir une teneur en sucre réducteur d’au moins 68% exprimé en sucre interverti ; 6- Avoir une teneur en saccharose inférieur à 10% ; 7- Ne pas avoir une teneur en eau supérieure en aucun cas à 25% ; 8- Etre classés dans l’une des catégories et qualités précisées à l’article 5 du présent décret. Article 4.- Les procédés d’analyses des miels sont précisés par une annexe du présent décret. Article 5.- Il est créé deux catégories de miels répondant aux caractéristiques suivantes : Catégorie A : Miel blond n’ayant subi aucun traitement spécial (désodorisation, décoloration, etc.), ne renfermant aucun corps étranger (débris de cire, insectes, etc …). Catégorie B : Miel renfermant au maximum 0,25% de corps étrangers (débris de cire, insectes, etc …) comprenant deux types :
Type I : Miel blond Type II : Miel foncé, roux ou brun clair.
Article 6.- Sont seuls admis à l’exportation, les miels provenant des centres agréés par le Ministre Chargé de l’Agriculture, de l’Expansion Rurale et du Ravitaillement et extraits selon les procédés précisés au décret N°64-226 du 4 Juin 1964. TITRE II
EMBALLAGE Article 7.- 1°- Les emballages utilisés pour la conservation et l’expédition des miels doivent présenter toutes garanties de non toxicité, de propreté, de solidité et d’étanchéité. Ils doivent préalablement à leur usage être parfaitement nettoyés désodorisés et aseptisés. 2°- Sont seuls autorisés les emballages en tôle éta mée, vitrifiée ou revêtue d’enduit, satisfaisant aux conditions suivantes : a) – en ce qui concerne le tôle étamée, l’étain employé pour l’étamage ou la soudure doit contenir moins de 0,5% de plomb, ou moins de 1/10000 d’arsenic, ou plus de 97% d’étain dosé à l’état d’acide motastannique. Toutefois, est autorisé pour la soudure faite à l’extérieur des récipients, l’emploi d’alliage d’étain et de plomb, mais à la condition que la pénétration de l’alliage plombifère à l’intérieur des dits récipients sous forme de bavures ne soit qu’accidentelle et ne résulte pas du mode même de fabrication ; b) – en ce qui concerne la tôle vitrifiée, est interdit l’emploi d’émail à base de plomb incomplètement vitrifié ; c) – le revêtement intérieur, enduit en vernis, plastique ou non, ne doit contenir aucun élément toxique ; 3°- Sont également admis les emballages en tôle nue , à la condition que le miel soit préalablement emballé dans un sac en matière plastique à label alimentaire et parfaitement étanche ; 4°- Sont interdits tous les emballages susceptibles de céder une substance toxique ou non au produit emballé ainsi que ceux ayant contenu d’autres produits pouvant altérer l’odeur naturelle des miels tels que : pétrole, huile, alcool à brûler, acides, etc … Article 8.- Les emballages d’un même lot doivent être uniformes (mêmes caractéristiques, même contenance).
16/Annexes
TITRE III
MARQUAGE Article 9.- Chaque emballage doit porter sur au moins un des fonds, en lettre ou en chiffres de 5 cm de haut, 4 cm de large et 1 cm d’épaisseur, de façon apparente et indélébile les caractéristiques suivantes : a) – Sur une première ligne, la marque spéciale choisie par l’exportateur producteur, groupement de producteurs ou collectivités et éventuellement le numéro de série du lot. b) – Sur une deuxième ligne, l’abréviation « MAD » indiquant l’origine, suivi du numéro du centre d’extraction agréé. c) – Sur une troisième ligne, le mot « MIEL » suivi de la lettre A ou B selon la catégorie. d) – Sur une quatrième ligne, le poids brut et la tare séparée par un trait oblique. Exemple de marquage :
A B C D – 25 M A D / 4
MIEL B1 130/30
Article 10.- La marque spéciale, prévue à l’article précédent doit préalablement à tout usage, être soumis à l’agrément du Service du Conditionnement qui peut exiger la modification. Toutes marques et indications commerciales, apposées éventuellement sur les fûts, doivent être notifiées au Service du Conditionnement. Les appellations généralement employées par le commerce en vue de faire ressortir un caractère particulier (tels que surchoix, supérieur, etc …) ne peuvent figurer sur les récipients. TITRE IV CONTROLE Article 11.- L’exportateur doit demander, en principe, quinze jours au moins avant le début du chargement du navire, au Service du Conditionnement de procéder au contrôle des lots destinés à l’exportation. Tous fûts sur lesquels ont porté les opérations de vérification sont marqués par l’agent du Service de Contrôle du Conditionnement portant la date de vérification. ECHANTILLONNAGE Article 12.- 6) a)- La vérification porte sur 20% au moins des q uantités présentées en ce qui concerne le contrôle de la qualité. Le contrôle ur a toujours le droit, s’il le juge nécessaire, de procéder à l’inspection d’une plus g rande quantité du lot. Les emballages pour la vérification sont prélevés dans les différentes parties du lot et réunis par groupe de 10. Le dernier peut être inférieur à ce nombre. b)- L’échantillonnage est opéré comme suit : - Une prise d’essai de 150 grammes environ par emballage s’effectue au moyen de cannes creuses de prélèvement, immédiatement après agitation des emballages pendant trois minutes. - Pour un même lot, les différentes d’essai sont réunies et soigneusement mélangées, on en tire un échantillon moyen final de deux kilogrammes. Quelle que soit l’importance du lot soumis au contrôle, l’échantillon moyen final ne peut être inférieur à 2 kilogrammes. Article 13.- La mention « conforme » n’est apposé sur le bulletin de vérification qu’au vu du résultat satisfaisant des analyses. Mention en est portée sur le bulletin de vérification.
17/Annexes
La validité du contrôle est fixée à trois mois à compter du jour où l’autorisation d’exporter a été signifiée au Centre agréé, sous réserve que nulle altération ultérieure ne vienne déprécier la qualité du produit. Passé ce délai le lot à exporter doit subir un nouveau contrôle. Article 14.- Par dérogation aux dispositions prévues aux articles 11, 12, et 13 du présent titre, les colis individuels d’un poids maximum de trois kilogrammes expédiés par les particuliers, à l’exclusion des commerçants patentés ou exportateurs, ne sont pas soumis au contrôle du Conditionnement.
18/Annexes
TITRE V SANCTIONS Article 15.- Les sanctions prévues aux articles 13, 16 et 17 du décret du 17 Octobre 1945 sont applicables au présent décret. En particulier, l’interdiction d’exportation est prononcée pour tout lot dont la qualité est reconnue non conforme aux normes.
TITRE VI Article 16.- Sont et demeurent abrogées toutes dispositions antérieures relatives au conditionnement des miels à l’exportation et notamment à l’arrêté du 29 juin 1949 et le décret N°50-1394 du 2 novembre 1950. Article 17.- Le Ministre chargé de l’Agriculture, de l’Expansion Rurale et du Ravitaillement, le Ministre des Finances et du Commerce et le Ministre des Affaires Sociales sont chargés, chacun en ce qui concerne, de l’exécution du présent décret qui sera publié au Journal officiel de la République Malgache.
Tananarive, le 3 noveùbre 1965
P. le Président de la République,
Chef du Gouvernement et par délégation :
Le Vice-président du Gouvernement, Calvin TSIEBO.
Par le Président de la République, Chef du Gouvernement : Le Ministre d’Etat Chargé de l’Agriculture de l’Expansion Rurale et du Ravitaillement, Jacques RABEMANANJARA. Le Ministre des Finances
et du Commerce Le Ministre des Affaires Sociales Victor MIADANA. Calvin TSIEBO.
POUR AMPLIATION CONFORME Tananarive, le 11 Novembre 1965
P. LE SECRETAIRE GENERAL DU GOUVERNEMENT, LE CHEF DE LA 1ère DIVISION, Signé RALAIZANDRY Adrien.
19/Annexes
I TENEUR EN EAU Dosage par réfractométrie
Appareillage : Réfractomètre à main Pour obtenir une lecture correcte, il faut, ou bien amener le liquide à la température à laquelle l’instrument a été gradué, ou appliquer une correction à la lecture donnée par la table accompagnant chaque appareil. Soit n le nombre lu ; 100 – n donne le pourcentage approximatif d’eau. II DOSAGE DES SUCRES REDUCTEURS Appareillage et produits : - Balance de précision - Fiole jaugée de 200 cc - Solution de sous-acétate de plomb - Sulfate de sodium pulvérisé. Mode opératoire : Peser à la balance de précision 5 grammes environ d e miel dans une capsule et
transverser avec de l’eau distillée tiède dans une fiole jaugée de 200 cc.
Amener à un volume de 100 cc environ de déféquer avec 5 cc de sous-acétate de plomb. Laisser en contact un quart d’heure en agitant de temps en temps et ôter l’excès de sous-acétate de plomb par du sulfate de sodium en poudre. Agiter, compléter à 200 cc. Filtrer et doser les sucres réducteurs par la méthode de Fehling ou Bertrand. Ces sucres réducteurs seront exprimés en sucre interverti. Soit m, la quantité trouvée pour P gramme de miel (5 grammes environ) La quantité de sucres réducteurs pour 100 grammes est de :
MP100m =×
III DOSAGE DU SACCHAROSE Verser 50 cc exactement mesurés de la solution sucr ée déféquée pour les sucres réducteurs, dans une fiole à hydrolyse. Ajouter 4,5 cc d’acide chlorhydrique N. Placer sur la fiole le réfrigérant à reflux et chauffer à douce ébullition pendant une demi-heure ou mieux de bain-mairie. Refroidir rapidement, puis transvaser dans une fiole jaugée de 100 cc. Ajouter, filtrer si besoin est et faire le dosage par la même méthode que celle employée pour les sucres réducteurs. Soit m’ la quantité trouvée en sucre interverti. La quantité de sucres réducteurs totaux après hydrolyse, exprimée en sucre interverti, est de :
'MM
100'm =×
Sachant que : saccharose = sucre interverti x 0,95 La quantité de saccharose est :
(M’ – M) x 0,95 IV DOSAGE DES MATIERES ETRANGERES Peser à la balance de précision 10 grammes environ de miel que l’on dissout dans 100 cc d’eau. Filtrer sur une filtre à filtration rapide ou un creuset en verre fritté G3 tarés au préalable.
20/Annexes
Laver à fond à l’eau distillée. Sécher à l’étuve à 100° jusqu’à poids constant le creuset ou le filtre. Soient M le poids de miel et P le poids de matières étrangères :
M100P%étrangèresMatières ×=
V RECHERCHE DU SUCRE INTERVERTI (addition de saccharose) Réactifs : Réactif de FIEHE dit réactif résorcine-chlorhydrique : - Solution d’une partie de résorcine dans cent parties d’acide chlorhydrique concentré (D = 1,19). A conserver de la lumière. - Ether conservé sur sodium. (Doit être au préalable testé au réactif de FIEHE et ne donner aucun coloration). - Triturer 20 grs de miel dans 200 cc d’éther, après filtration laisser évaporer dans une capsule ou une soucoupe de porcelaine à la température ambiante. - Sur le résidu ainsi obtenu laisser tomber quelques gouttes de réactif de FIEHE. - Si le miel renferme du sucre interverti chimiquement, il se forme une coloration nettement rouge-cérise qui doit persister près de 24 heures pour être positive. VI RECHERCHE DE ZINC Réactifs : - Solution I : solution de mercurisulfocyanure d’ammonium : 30 grs de chlorure mercurique + 33 grs sulfocyanure d’ammonium + 100 cc d’eau. - Solution II : solution de chlorure de cobalt à 0,02% dans CIH environ 0,5N. Dans un tube à essai, verser quelques cc de miel, ajouter 1 cc de solution I et quelques gouttes de solution II. Si le miel renferme du zinc : il se forme un précipité bleu. VII RECHERCHE DU POLLEN Examen microscopique – Centrifuger une partie de miel diluée avec une partie d’eau.
Rechercher les grains de pollen qui doivent être présenté dans un miel naturel.
21/Annexes
ANNEXE III BASES JURIDIQUES SPECIFIQUES DE LA SURVEILLANCE DES RESIDUS POUR
LE MIEL(CEE) Le miel est considéré comme une production d’origine animale (Annexe I de la directive 96 / 23 / CE) et à ce titre doit être soumise à une surveillance des résidus. Les substances qu’il convient d’y rechercher appartiennent à 3 groupes de produits :
- Les substances vétérinaires interdites comme le chloramphénicol par exemple. - Les substances vétérinaires autorisées mais découvertes en excès par rapport
aux niveaux autorisés. Il s’agit concrètement pour le miel des antibiotiques et des insecticides.
- Ces contaminants de l’environnement comme les composés organochlorés ou organophosphorés (pesticides) ou les métaux lourds (plomb ou le Cadmium).
La décision 2000 / 159 / CE modifiée propose la liste provisoire des pays tiers qui ont soumis à la commission des garanties concernant le miel comme pour toutes les autres denrées animales. Dans le cas particulier du miel, cette décision est complétée par une disposition spécifique, la décision 2001 / 700 / CE ( JOL256. 25.9.2001, p. 14 – cf. Annexe n° 4) qui donne la liste des pays autorisés à exporter du miel vers l’UE en application de la décision 2000 / 159 / CE modifiée. Cette disposition devra être simplifiée à l’avenir. Une nouvelle liste est publiée à chaque nouvelle modification de la décision 2000 / 159 / CE en introduisant des changements pour les pays tiers exportant du miel.
22/Annexes
ANNEXE IV LEGISLATION MALGACHE SUR L’INSTALLATION DES RUCHES ET DES COLONIES 1- Prescriptions légales • Pas de déclaration obligatoire au service de l’élevage • Pas de restriction d’emplacement • Pas d’importation d’abeilles, ni produits de la ruche, ni matériel d’occasion, sauf dérogation. CIRCULAIRE N° 01/97 Min. EL/DGE/DRA L’introduction de reines abeilles étrangères expose le pays à l’irruption des maladies des abeilles réputées légalement contagieuses telles la nosémose, l’acariose, les loques et la varroase dont Madagascar est jusqu’ici indemne de par sa position insulaire. Compte tenu de l’existence d’importations non autorisées de reines abeilles et de certains produits apicoles (ruches, cire gaufrée, miels, etc …), il est rappelé au public et aux responsables techniques et administratifs aux frontières que de telles importations sont régies par les textes en vigueur, notamment la « Loi n° 91-008 relative à la vie des animaux ». Dans son titre II : De la préservation du patrimoine biologique national en son chapitre I : De la protection de la faune, en ses articles 33 et 34 qui stipulent : Article 33 : Sauf dérogation dans les cas et conditions prévus à l’article 34, l’importation des espèces animales non représentées à Madagascar est interdite. Sans préjudice des poursuites pénales qui pourront être exercées, les services vétérinaires officiels procèdent à l’abattage immédiat, à la confiscation ou à la destruction des animaux ou produits animaux frauduleusement introduits sur le territoire national. Article 34 : L’exportation des espèces animales menacées d’extinction et l’importation des espèces animales non représentées à Madagascar ne peuvent être autorisées qu’à titre de démonstration ou d’utilisation aux fins de recherches scientifiques. L’autorisation est accordée par décret pris en conseil des Ministres sur proposition du Ministre chargé de l’Elevage. En son chapitre II : De la protection du cheptel national. Article 36 : L’importation ou l’exportation des reproducteurs ou du matériel génétique, sous quelle forme que ce soit, est soumise à l’autorisation préalable des services. Les conditions d’obtention et de délivrance de l’autorisation susvisée sont déterminées par décret pris en conseil des Ministres. La non observation de ce cadre juridique expose les contrevenants aux sanctions prévues par le code pénal et le « loi sur la vie des animaux ».
Signé : ANDRIANASOLO
23/Annexes
ANNEXE VI LEGISLATION BRITANNIQUE SUR DES PESTICIDES AUTORISE S EN PRODUCTION BIOLOGIQUE
Plant Protection Products allowed under Soil Associ ation and UKROFS Standards for Organic Farming in t he UK
Product name Description, conditions SA
UKROFS
• I. Substances of crop or animal origin Rotenone (extracted from Derris spp., Lonchocarpus spp. & Terphrosia spp.)
Potassium permanganate Fungicide, bactericide; only in fruit trees, olive trees and vines x � Paraffin oil Insecticide, acaricide x �
Mineral oils Insecticide, fungicide. Only in fruit & olive trees, vines and tropical crops x �R
III. Substances in traps and/or dispensers Pyrethroids (only deltamethrin or lambdacyhalothrin)
Insecticide, in traps with attractants. Only against Batrocera oleae & Ceratitis capitata wied
x
�R
Metaldehyde Molluscicide, only in traps with repellent to higher animals x �R IV. Biological control agents Micro-organisms (bacteria, viruses & fungi) eg. Bacillus thuringensis, Granulosis virus, etc
Only products which are not genetically modified according to EU Directive 90/220/EEC
�
�
• Key� = “permitted” under organic standards. Any permitted pesticide can only be used where there is an actual threat to the crop, ie not preventatively .
• �R = “restricted” pesticide. Can only be used where need is recognised by a Certification Officer/Certifying body; permission given on a case by case basis
• by the SA. • x = not permitted
24/Annexes
• Notes
1. About 430 different pesticides (active ingredients) are permitted for use in non-organic farming in the UK, where they are the main form of
pest control. The long term, cumulative and cocktail effects of these products on the environment and health have not been established. 2. In organic farming, the main form of pest control is through cultural methods: good soil health for natural plant resistance, less intensive
production for physically stronger plants, rotation and appropriate sowing times, the maintenance of the habitats of natural predator species, resistant crop varieties, composting for disease control, and substances which prevent pest attack through physical means such as grease bands around tree trunks. A very small number of pesticide products (products which kill pests) are allowed as a second line of defence in cases where cultural methods are inadequate; they are shown in the table overleaf.
3. The table shows that in the UK only 4 pesticide products are allowed under the Soil Association standards for organic production, and 7 are allowed under the UKROFS standards (the basic UK standards for organic production). This excludes substances only used in traps or dispensers, where there is minimal risk to the environment and no possibility of residues in food, and micro-organisms for biological control. The use of copper is limited to 8kg/ha/year; and there is a maximum limit on the total level of copper in the soil: 50mg/kg or 110kg/ha.
4. One of the pesticides allowed in the UK in organic farming is of natural origin (rotenone); the remainder are synthetic and from traditional use in organic farming. Under the Soil Association standards the three synthetic substances allowed are: soft soap, sulphur and copper; rotenone and copper are only allowed under restricted circumstances on a case by case basis.
5. The synthetic products allowed in organic farming are simple chemical products, compared to the more complex substances typically used as pesticides in non-organic farming. Soft soap, paraffin oil, mineral oil, and rotenone, which is photo-sensitive, all break down quickly in the environment, and so should not be a threat to health or the wider environment. Most conventional products do not break down so quickly. Potassium and sulphur are also plant nutrients and are applied as fertilisers in non-organic farming.
6. Please note that this table only applies to organic production in the UK. Because of the different environmental conditions in different EU countries, other products are needed for specific pest problems in other countries and so at a European level the EC standards allow several other pesticide products to be used. Each country has their list of products for national use. Imported organic products may therefore have been produced with the use of products not listed in this table.
25/Annexes
ANNEXE VII INDEX PHYTOSANITAIRE DES 5 INSECTICIDES RECHERCHES ET LEGISLATION POUR
MADAGASCAR SUR LA RESTRICTION DE QUELQUES PRODUITS AGROPHARMACEUTIQUES
Délai d’attente : Classification OMS : Modérément dangereux, classe II DL 50 orale : 130 mg/kg Conditions d’emploi : - Dangereux pour les poissons - Emploi autorisé durant la floraison.
DURSBAN 4 E Fabricant : DowELANCO Représentant : COMACAT Matière(s) active(s) : Chlorpyrifos-éthyl Groupe chimique : Organophosphoré Formulation : Concentré émulsionnable contenant 480 g/L de matière active Mode d’action : Inhalation, contact et ingestion Recommandation d’emploi :
Cultures Ravageurs ou maladies Doses en p. c - Coton Spodoptera littoralis, Aphis gossypii 1,5 L/ha
- Riz Poux 0,75- 1 L/ha - Cultures maraîchères et
fruitières Diverses chenilles, cochenilles, pucerons 1 L/ha
- Tabac Héliothis sp 1,5 L/ha - Toutes cultures Traitement du sol 2,5 L/ha
Délai d’attente : Interdit 15 jours avant récolte Classification OMS : Modérément dangereux, classe II DL 50 orale : 163 mg/kg Conditions d’emploi : - Dangereux pour les abeilles Remarques : possède une action aphicide qu’il faut prendre en compte.
26/Annexes
LINDAFOR 20 Fabricant : RHONE-POULENC Représentant : S.E.P.C.M Matière(s) active(s) : Lindane Groupe chimique : Organochloré Formulation : Poudre mouillable contenant 200 g de Lindane par kg de P.C Mode d’action : Agit par contact, et ingestion et inhalation Recommandations d’emploi :
Cultures Ravageurs ou maladies Doses en p. c
- Traitement de semences
Ravageur du - Riz, blé, mais, haricot
- Blé - Maïs haricot
300 à 400 g/100 kg 250 g/100 kg
200 - 250 g/100 kg
- Traitement du sol Vers blancs sur canne 8 à 10kg/ha 8 à 10kg
Délai d’attente : l5 jours avant la récolte Classification OMS : Modérément dangereux, classe II DL 50 orale : 88 mg/kg Conditions d’emploi :
- Egalement utilisé comme poudre pour poudrage - Dangereux pour certains arthropodes auxiliaires, abeilles, poissons.
SUMITHION 50 EC Fabricant : SUMITOMO Chemical Company Représentant : PROCHIMAD Matière(s) active(s) : Fenitrothion Groupe chimique : Organophosphoré Formulation : Concentré émulsionnable à 500 g/L Mode d’action : Contact et ingestion Pouvoir pénétrant Recommandations d’emploi :
Cultures Ravageurs ou maladies Doses en p. c. - Riz Poux 1 L/ha
Délai d’attente : 15 jours avant récolte Classification OMS : Modérément dangereux, classe II DL 50 m.a orale : 503 mg/kg Conditions d’emploi :
- Ne pas utiliser sur les crucifères - Ne pas appliquer 10 jours avant et après une application d’herbicide à base de Propanyl. - Dangereux pour les poissons et les abeilles.
27/Annexes
ULTRACIDE 20 EC -40 EC Fabricant : CIBA-GEIGY Représentant : SACOA Matière(s) active(s) : Methidathion à 200 g/l et à 400 g/l Groupe chimique : Organophosphoré Formulation : Concentré émulsionnable Mode d’action: Insecticide, acaricide de contact, à large spectre d’action Recommandations d’emploi :
Cultures Ravageurs ou maladies Doses en p. c.
- Arbres fruitiers Pucerons, cochenilles, Chenilles, mouches de fruits
20 EC : 200 mL/100 L d’eau 40 EC : 100 mL/100 L d’eau
- Traitement interdit sur végétaux pendant la floraison. - Dangereux pour les abeilles et les poissons.
28/Annexes
MINISTERE D’ETAT A L’AGRICULTURE ARRETE N 0 6225/93
ET AU DEVELOPPEMENT RURAL portant suspension et restriction d’utilisation de quelques produits
agropharmaceutiques ________ LE MINISTRE D’ETAT A L’AGRICULTURE ET AU DEVELOPPEM ENT RURAL Vu la Constitution, Vu l’Ordonnance n0 62-072 du 29 Septembre 1962 portant codification des textes législatifs concernant la santé publique, Vue l’Ordonnance n0 86-013 du 17 Septembre 1986 relative à la législation phytosanitaire à Madagascar, ratifiée par la loi n0 86-017 du O3 Novembre 1986, Vu le Décret n0 86-310 du 26 Septembre 1986 relatif à l’application de l’Ordonnance n0 86-013 du 17 Septembre 1986, Vu le Décret n0 92-473 du 22 Avril 1992 portant réglementation des produits agropharmaceutiques, Vu le Décret n0 93-466 du 26 Août 1993 portant nomination du Premier Ministre chef du gouvernement, Vu le Décret n0 93-468 du 26 Août 1993 complété par le Décret n0 93-547 du 1er Octobre 1993 portant nomination des membres du gouvernement, modifié par le décret n0 93-629 du 13 Octobre 1993, Vu le Décïet n0 93-499 du 10 Septembre 1993 fixant les attributions du Ministre d’Etat àl’Agriculture et au Développement rural ainsi que l’organisation générale de son Ministère.
ARRETE: ARTICLE PREMIER. - En raison de leur haute toxicité et de l’importante bio-accumulatiOn de leurs résidus, sont suspendues la vente et l’utilisation des formulations de produits agropharmaceutiques, destinées à la protection des cultures, contenant l’une des matières actives ci-après désignées: - Chlordance - Dieldrine - Endrine - Aldicarbe - Aldrine - HCH (isomères beta et delta) - D.D.T. - Camphechlore (Toxaphène) appartenant toutes au groupe des organochlorés. ARTICLE 2. - Les utilisations en agriculture des formulations agropharmaceutiques contenant l’une dus matières actives suivantes, seule ou en association, - Lindane (isomère gamma de I’HCH) - Endosulfan - Heptachlore sont soumises à restrictions quant à leurs domaines d’emploi. ARTICLE 3. - Les directives se rapportant à l’application de l’article 2 feront l’objet d’une note ministérielle. ARTICLE 4. - Le présent arrêté sera enregistré, publié et communiqué partout où besoin sera.
Fait, à Antananarivo, le
Emmanuel RAKOTOVAHINY
29/Annexes
ANNEXE VIII EVALUATION DE LA TENEUR EN HYDROXYMETHYL FURFURAL ( H. M .F)
1. Objet : La présente méthode a cour objet d’évaluer la quantité d’ H. M .F 2. Principe : : Mesurer à une longueur d’onde déterminée de la coloration rouge due à l’action de l’ H. M .F sur l’ados barbiturique et la paratoluidlne. .3. Réactifs : .3.1- Eau distillée fraîchement bouillie ou de pureté équivalente. 3.2- Solution d’acide barbiturique : dans une fiole de 100 ml (4.1), dissoudre 500 mg d’acide barbiturique dans 70 mi d’eau distillée (3.1) au bain d’eau (4.2 ). Refroidir et compléter avec de l’eau (3.1) jusqu’au trait de jauge. 3.3- Réactif à la paratoluidine dans une fiole jaugée de 100 ml (4.1), dissoudre 10 g de paratoluidine dans 50 ml d’isopropanol (chauffer légèrement si nécessaire). Ajouter après refroidissement 10 ml d’acide acétique cristallisable, Compléter jusqu’au trait de jauge avec l’isopropanol. Conserver le réactif en flacon brun et au réfrigérateur. Ce réactif doit être renouvelé. journellement, car il brunit assez rondement. 4 - Appareillage 4.1- Fioles jaugées de 100 ml 4.2- Bain d’eau bouillante 4.3- Pipette de précision de 10ml 4.4- Pipette de précision de 1ml 4.5- Balance analytique 4.6- Vase cylindrique de 25ml 4.7- Fiole jaugée de 10ml 4.8- Tube à essai 4.9- Pipette de 2ml 4.10- Pipette de 5ml 4.11- Spectrophotomètre ou photocolorimètre à 550 mm avec cuve 10mm d’épaisseur. 13.5- Mode opératoire Peser à 0,01 gramme près 2 grammes de miel dans un vase, les dissoudre dans 4 à 5 ml d’eau. Transvaser la solution obtenue dans une fiole jaugée de 10 ml. Rincer le vase et compléter la fiole jusqu’au trait de jauge avec de l’eau. Verser dans un premier tube à essai 2 ml de solution de miel, 5 ml de réactif à la paratoluidine et 1 ml d’eau (témoin). Verser dans un tube à essai 2 ml de Solution de miel, 5 ml de réactif a la paratoluidine et 1 ml de solution d’acide barbiturique (essai). Agiter les 2 tubes à plusieurs reprises. Faire le zéro de l’appareil sur le témoin ; suivre l’extinction à 550 nm et noter le maximum D° qui, généralement. S’ obtient entre deux et quatre minutes. La préparation du tube essai ne doit pas dépasser deux minutes. 13.6- Expression des résultats Dans les conditions du mode opératoire, pour la longueur d’onde et l’épaisseur de cuve choisie, la teneur en H. M .F. exprimé en mg pour 1000 grammes de miel est donnée par la formule.
192 x Extinction (D°) Epaisseur de la cave (cm)
Le facteur 192 a été obtenu expérimentalement à partir d’ H. M .F pur.
30/Annexes
ANNEXE IX
NORME CODEX POUR LE MIEL Programme mixte F. A. O./O. M. sur les normes alime ntaires codex Alimentrus vol III
(CAC/Vol ed. 1) Codex STAN 12- 81
1- DESCRIPTION 11- Définition du miel Le miel est la substance sucrée produite par les abeilles mellifique à partir du nectar des fleurs ou des sécrétions prOvenant dos parties vivantes des plantes ou se trouvant sur elles, qu’elles butinent, transforment et combinent avec des matières spécifiques et emmagasinent dans les rayons de la ruche. 12 - Description Le miel consiste essentiellement en différents sucres, mais surtout en gLucose et fructose. Outre le glucose et le fructose, le miel contient des protéines, des acides aminés, des enzymes, des acides organiques, des matières minérales, du pollen et d’autres substances et peut renfermer du saccharose, du mélézitose et d’autres digosaccharides (y compris les dextrines) ainsi que des traces de champignons, d’algues, de levures et d’autres particules solides provenant de la récolte du miel. La couleur du miel peut aller d’une teinte presque incolore au brun sombre. En ce qui concerne la consistance, le miel peut être fluide, épais ou cristallisé (an partie ou en totalité). Sa saveur et son arôme varient, mais ils dérivent en général de la plante dont le miel provient. 13 - Autres définitions et désignations 131 - En fonction de l’origine Miel de nectar : qui provient principalement des nectaires des fleurs Miel de miellat : qui provient principalement des sécrétions de parties vivantes de plantes où se trouvant sur elles. Sa couleur va du brun clair ou verdâtre à une teinte presque noire.
132 - En fonction du mode de traitement Miel en rayons Miel centrifugé Miel pressé. 2- FACTEURS ESSENTIELS DE COMPOSITION ET DE QUALITE 21 – Critère de composition 211 - Teneur apparente on sucres réducteurs exprimée on sucre inverti : Miel do nectar désigné comme tel sur l’étiquette au min. 65% Miel de miellat et mélanges de miel do miellat et de miel do nectar …………………….au min. 50% 212- Teneur en eau au max. 21% Miels de bruyère (callune) au max. 23% 213- Teneur on saccharose apparent au max. 5% Miel de miellat et mélanges de miel dc. miellat et de miel de lavande et de Banksica menziesii au max. 10% 214- Teneur an matières insolubles dans l’eau au max. 0,1% Miel pressé au max.0,5% 215- Teneur on matières minérales (cendres) au max. 0,6% Miel de miellat et mélanges de miel de miellat et de miel do nectar au max. 1,0% 216- Acidité au max. 40 méq d’acide par 1000g 217- Indice diastasique et teneur ou hydroxyméthyl furfural (H. M .F ) Déterminés après traitement et mélange, indice diastasique (échelle de Gothe) au min. 8% sous réserve que la teneur on HMF soit au max 15mg/Kg
31/Annexes
22 – Interdictions spécifiques 221 - Le miel ne doit présenter aucun goût, arôme ou odeur inadmissible, communiqués par des matières étrangères au cours do son extraction ou de son emmagasinage. 222 - Le miel ne doit pas avoir commencé à fermenter ou à être effervescent. 223 - Le miel ne doit pes être chauffé au point que les enzymes naturelles qu’il contienne soient considérablement inactivées ou détruites (voir 2.1.7) 224 - L’acidité du miel ne doit par être changée de manière artificielle. ADDITIFS ALIMENTAIRES ET ADDITIONS Aucun autorise. 4-HYGIENE 41 - Il est recommandé que le produit couvert par la présente norme soit préparé en conformité dus sections appropriées des Principes généraux d’hygiène alimentaire recommandés par la commission du Codex Alimentarius (document CAC/RCP 1-1969, Rév.1). 42 - Dans toute la mesure du possible, le miel devrait être exempt de matières organiques et inorganiques étrangères à sa composition, par exemple moisissures, insectes, débris d’insectes, couvains ou grains de sables, quand il est vendu au détail ou utilisé dans un produit quelconque destiné à la consommation humaine. (voir 2.1.4.) 5-ETIQUETAGE 51 - Nom du produit 52 - Contenu net 53 – Nom et adresse (du fabricant, de l’emballeur, du distributeur, de l’importateur, de l’exportateur ou du vendeur de miel). 54 - Pays d’origine. 6- METHODES D’ANALYSE ET D’EHANTILLONNAGEfVVITHODES D’ANALYSE ET D’ECHANTILLONNAGE 61 - Détermination de la teneur on sucres réducteurs 62 - Détermination de la teneur en saccharose apparent 63 - Détermination de la teneur en eau 64 - Détermination gravimétrique de la teneur on matières insolubles dans l’eau 65 - Détermination de la teneur on matières minérales 66 - Détermination de l’acidité 67 - Détermination de l’indice diastasique 88 - Détermination photométrique de la teneur en H. M .F.
32/Annexes
ANNEXE X FICHE D’ENQUETE
FICHE D’ENQUETE N : 01
Date : Identification site : 1-Informateur : Nom : Age : Activité : Sexe : Domicile : Remarques : Niveau d’instruction : 2-Renseignements sur les plantes mellifères Nom des plantes Famille Critères
- Mois et fréquence de l’essaimage naturel - Existence de maladies : OUI NON si OUI laquelle : Traitement :
5-Renseignements sur les produits de la ruche : 5.1-Renseignements apicoles :
a) RUCHES : -Type de ruche utilisée :
¤ Dadant ¤ Langstroth ¤ Autres( à mentionner)
33/Annexes
- Matériaux de fabrication de la ruche Eléments de la ruche : Matériaux : Toiture Corps Nature du produit de protection : plancher - Nombre de ruches : - Distance entre chaque ruche :
- Distance du rucher par rapport à la maison d’habitation : - Nombre de voiture passant par la route le plus près :Très peu Peu Moyen - Autres danger à mentionner : - Dangerosité : Nulle Minime Grave Remarques : - Traitement des ruches avant le peuplement : - Distance des ruchers par rapport aux aires routiers ou aux sources de pollution
éventuelles :
- Méthodes pour entretien du rucher : - Matériels pour entretien rucher : - Matériels utilisés pour Nettoyage et désinfections des ruches :
Remarques : - Matériels ou produits utilisés contre rongeurs ou insectes :
b) PRODUITS DE LA RUCHE OBTENUE (à numéroter par ordre d’importance)
…Miel …propolis …cire
34/Annexes
FICHE D’ENQUÊTE N : 2
Renseignement sur la récolte : - Nature du combustible pour fumée : - Pendant récolte ; destruction du colonie ? OUI NON
-mois et fréquence de récolte/an : - moment de la récolte : matin midi après-midi
- Aspect qualité Couleur : Existence de pollen : visible ou non Viscosité : Degré de cristallisation : Impureté : Saveur : Remarques : - Quantité de miel / ruche /an : - Matériels utilisés pour récolte : couteau, seau, couteau à désoperculer, autres : - Méthode d’extraction du miel :
Pressage autres :
Remarques :
3.2 Renseignement sur le contrôle qualité :
- Nombre de contrôleur : - Méthodes de contrôle : - Fréquence du contrôle : - Matériels utilisés pour les contrôles : - Les paramètres à contrôler : Remarques :
4-Renseignements sur le traitement du miel :
type d’extracteur : -extracteur cage tangentielle -extracteur cage radiaire Matériel de filtration : Matériel pour maturation : Matériel et ustensiles pour conditionnement : Condition de stockage : Pour réchauffement miel ; réglable ? OUI (T<40°C) NON Matériels pour régulation de température et d’humidité OUI NON Si OUI préciser : Remarques :
Renseignement sur le personnel d’extraction conditionnement : Nombre du personnel pendant haute saison : Hygiène du personnel :
Etat de propreté des vêtements : Médiocre( ) Moyen ( ) Satisfaisant( ) Remarques : Etat de propreté corporelle : Médiocre( ) Moyen( ) Satisfaisant( ) Remarques : Nombre de personne fumant ou chiquant du tabac : Pdt W : En dehors du W : Existence de vestiaire : OUI NON Existence de lavabos : OUI NON