AR – Dysfonctions de l'appareil respiratoire : Pneumopathie interstitielle diffuse 1/14 11/12/15 (10h-11h) LANDRIOT Fanny D1 CR: BOUACHBA Amine Appareil Respiratoire Pr GOMEZ Carine ; mail :[email protected]14 pages Dysfonctions de l'appareil respiratoire : Pneumopathie interstitielle diffuse Le but de ce cours est de voir les bases des pneumopathies interstitielles diffuses (PID). Il existe des centaines d'étiologies des PID. Mais elles ont toute un point commun : opacités infiltratives diffuses sur radio thoracique. Les PID peuvent être classées suivant : – leur caractère aigu ou chronique – leur cause qui sont connue ou inconnue A. Physiopathologie I. Anatomie Le lobule pulmonaire est l'unité fonctionnelle du poumon. Ceux sont des structures polyédriques qui font 2cm de diamètre. Les sacs alvéolaires assurent les échanges avec les capillaires sanguins. L'interstitium correspond aux : – cloisons conjonctives inter-lobulaires – cloisons conjonctives intra-lobulaires – tissu conjonctif sous pleural Plan A. Physiopathologie I. Anatomie II. Conséquences fonctionnelles des PID III.Risque évolutif des PID B. Présentation clinique C. Présentation en imagerie I. Radio II. Scanner D. Le diagnostic I. La PID aiguë II. La PID subaiguë, chronique III.Les éléments diagnostiques IV. Synthèse
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Dysfonctions de l'appareil respiratoire : Pneumopathie ... · – hypocapnie (au début ) ... hypertension pulmonaire (HTAP) ... – PID associée aux connectivites (sclérodermies,
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AR – Dysfonctions de l'appareil respiratoire : Pneumopathie interstitielle diffuse
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III. Les éléments diagnostiques
a) l’interrogatoire
Il y aura un contexte épidémiologique associé : Age et sexe
Origine ethnique
Il faut déterminer le caractère chronique ou aigu de la PID.
Il faut demander les ATCD et notamment :
– tabac
– toxicomanie
– immunodépression (greffes, VIH …)
– prises médicamenteuses (→ pneumotox)
– exposition professionnelle et domestique (vrai CV du patient...)
amiante, silice, béryllium, aluminium
Ag : d'animaux, bactériens, fongiques
– ATCD familiaux de PID
b) Les signes généraux
– fièvre
– perte de poids
– asthénie
c) les signes fonctionnels respiratoires
– Dyspnée au repos ou à l'effort
– Toux sèche
Ces 2 signes au-dessus restent généraux et ne vont donc pas aider au diagnostic.
À l'examen physique on peut observer :
– Hippocratisme digital
Il se remarque par un bombement de l'ongle
qu'on peut mettre en évidence en demandant au
patient de coller ses doigts l'un contre l'autre
comme représenté sur l'image adjacente.
(CR : L’Hippocratisme peut être congénital, n’oubliez pas de
demander à vos patients sa date d’apparition, si ils l’ont depuis 10 ans, pas besoin de les inquiéter avec
ça)
– Râles crépitants velcro à l'auscultation
Échelle de la dyspnée en 5 stades Stade 1 : effort physique important Stade 2 : marche en montée, à son propre pas Stade 3 : marche à plat avec une personne normale, du même âge Stade 4 : marche à plat à son propre pas Stade 5 : au moindre effort de la vie courant
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d) les signes fonctionnels extra-respiratoires
– syndrome sec oculaire ou buccal (sécheresse des yeux, de la bouche...)
– syndrome de Raynaud : trouble d'irrigation des doigts avec pâleur et
froideur des doigts
– Arthralgie
Ces signes peuvent orienter notre diagnostic, par exemple :
arthralgie + PID → évocateurs de Polyarthrite rhumatoïde
syndrome de Raynaud + PID → évocateurs de sclérodermie
syndrome sec + PID → évocateurs du syndrome de Goujerot Sjoren
– Lésions cutanéo-muqueuses : une diminution de l'ouverture buccale (lèvres pincées), une hyper
kératose palmaire (mains de mécaniciens), purpura → signes ++ d'une sclérodermie
– Adénopathies
e) Les données biologiques
f) Le lavage broncho-alvéolaire LBA
Ce lavage se fait grâce à la fibroscopie bronchique qui se fait sous anesthésie générale ou locale.
Il consiste à injecter du sérum physiologique puis à le réaspirer pour envoyer au labo dans le but de l'analyser.
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(* attention on ne peut pas injecter plus de 200mL)
Les caractéristiques du LBA ne sont pas à savoir pour cette année. Seules choses à retenir :
la composition normale du LBA : 80/90% de macrophages
Si c'est <80% on peut se dire qu'une autre population de cellules a pris le dessus
un fumeur possédera plus de cellules du fait que ses poumons sont enflammés :
≈ 150 millions de cellules chez un non-fumeur
≈ 250 millions de cellules chez un fumeur
la population cellulaire composant le LBA permet d'orienter le diagnostic