1 DOSSIER DE PRESSE
2
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
COMMUNIQUÉ DE PRESSE Page 2
L’EXPERIMENTARIUM Page 3
APRES MIDI « SPECIAL GOÛT »
Page 3
L’EXPERIMENTARIUM EN IMAGES
Page 4
PROGRAMME Pages 5 et 6
PORTRAITS DE CHERCHEURS Page 7 et 8
EN PRATIQUE Page 9
EXPERIMENTARIUM « SPECIAL GOÛT »
DES CHERCHEURS DEVOILENT LEUR ACTIVITES LORS D’UN APRÈS-‐MIDI GRAND PUBLIC
DIMANCHE 29 NOVEMBRE 2015
Initiative unique en Europe, l’Experimentarium permet au grand public et aux scolaires de rencontrer des chercheurs lors de d’ateliers-‐discussions de vingt minutes. C’est une occasion unique de découvrir la recherche « en train de se faire ». Ce programme, initié et porté par la Mission Culture Scientifique de l’université de Bourgogne, propose des rencontres sympathiques et conviviales avec des jeunes scientifiques. Autour d’expériences ou d’objets insolites, le chercheur raconte son quotidien, invite au questionnement et entraine le visiteur au cœur de sa recherche.
Dimanche 29 novembre 2015, le public est invité à un après-‐midi grand public « spécial goût » de l’Experimentarium au Centre des sciences du Goût et de l’Alimentation (CSGA). Parce que les sciences du goût rassemblent plusieurs disciplines, le public pourra rencontrer des chercheurs d’horizons divers (psychologie, neurosciences, sciences du goût, sciences de la vigne et du vin, éthologie, analyse sensorielle, etc.).
Alors venez déguster « L’Expé » sans modération !
ENTRÉE LIBRE ET
GRATUITE
À PARTIR DE 6 ANS
CENTRE DES SCIENCES DU GOÛT ET DE L’ALIMENTATION
9E BD JEANNE d’ARC DIJON
TRAM 1 : CHU-‐HÔPITAUX
http://experimentarium.u-‐bourgogne.fr
Organisation : Mission culture scientifique de l’Université de Bourgogne Coordination : coralie.biguzzi@u-‐bourgogne.fr
Tél. : 03 80 39 35 91• 06 75 60 68 68 Presse et media : juliette.brey-‐xambeu@u-‐bourgogne.fr • Tél. : 03 80 39 51 91
Mission culture scientifique
@ExpeDijon
@MissionCultureScientifique -‐ #MCSDijon
3
Inventé en 2001 à l’université de Bourgogne (uB),
l’Experimentarium est un modèle de partage, basé sur le récit de l’expérience du chercheur. Il est diffusé par la Mission Culture Scientifique de l’uB dans plusieurs pays. Pendant « l’Expé », des chercheurs de disciplines diverses présentent leur activité au cours d’ateliers-‐discussions de vingt minutes. Il ne s’agit pas de proposer des cours mais de créer un véritable dialogue entre les visiteurs et les chercheurs.
Depuis 2015, il « essaime » dans plusieurs régions françaises : Franche-‐Comté, Normandie et Provence Alpes Côte d’Azur. La Lorraine et la Guyane développent aussi leurs « Expé ». L’Experimentarium en Bourgogne, c’est chaque année :
• 30 journées par an (pour les scolaires ou le grand public) • Plus de 1 000 rencontres public-‐chercheurs !
C’est à ce jour : • 300 jeunes chercheurs ont présenté plus de 13 000 ateliers • 50 000 visiteurs qui ont rencontré les chercheurs à l’Experimentarium
L’Experimentarium bénéficie du soutien de la Ville de Dijon, du Grand Dijon, du Conseil Régional de Bourgogne, de l’université de Bourgogne et, depuis 2015, du commissariat général à l’investissement et de l’ANRU. Il est le seul Lauréat des Programmes d’Investissement d’Avenir, Culture Scientifique pour l’égalité des chances en Bourgogne.
http://experimentarium.u-‐bourgogne.fr/
UN APRÈS-‐MIDI « SPÉCIAL GOÛT »
Les « sciences du goût » ne concernent pas uniquement l’étude du sens du goût mais aussi de l’odorat. Elles rassemblent en fait plusieurs disciplines : sciences de l’alimentation, sciences de la vigne et du vin, éthologie, psychologie, neurosciences, analyse sensorielle, etc.
C’est cette diversité qui a guidé la préparation de cet après-‐midi de l’Experimentarium « spécial goût », en collaboration notamment avec le Centre des Sciences du Goût et de l’Alimentation, l’Association Eveil'O'Goût et l’Institut de a Vigne et du Vin.
L’équipe de l’Experimentarium vous a mitonné un programme « aux petits oignons », avec, à la carte :
• des rencontres avec des jeunes chercheurs de plusieurs disciplines, • des ateliers participatifs, • un parcours sensoriel où les plus jeunes pourront découvrir une recette-‐mystère, • une exposition, • pour les gourmets : une véritable expérience scientifique sur le goût du chocolat. Le 29 novembre, venez déguster « L’Expé » sans modération à Dijon !
À VOS AGENDAS ! une rencontre de tous les Experimentarium français aura lieu en mai 2016 en Franche-‐Comté. Les
scolaires et le grand public pourront ainsi rencontrer les chercheurs !
4
L’EXPERIMENTARIUM EN IMAGES
Plus de photos et vidéos :
http://experimentarium.u-‐bourgogne.fr/spip.php?rubrique7
5
DES RENCONTRES AVEC LES CHERCHEURS
« Les préférences alimentaires : une affaire d’atmosphère ? » avec CAROLE SESTER Commanderez-‐vous la même boisson dans un bar à l’ambiance traditionnelle et chaleureuse ou dans un bar futuriste aux reflets bleutés ? Choisit-‐on le même plat lors d’un déjeuner d’affaire ou d’un repas en amoureux ? En un mot, est-‐on complètement libre de ses choix alimentaires ? Pas si sûr ! Et si vous veniez vous accouder dans un « bar en immersion » pour en savoir plus ? Carole SESTER s’intéresse en effet à l’influence du contexte de consommation sur notre comportement alimentaire. Alors, brune ou blonde, cette bière ? SCIENCES DE L’ALIMENTATION
« Décrypte moi une odeur » avec Charlotte SINDING Comment notre cerveau décrypte les messages sensoriels qu’il reçoit ? Va-‐t-‐il décomposer les odeurs et les saveurs, ou bien les percevoir de façon globale ? Charlotte SINDING essaie de « comprendre ce que le cerveau comprend », et comment il a appris à interpréter les odeurs et saveurs. Peut-‐on « tromper » le cerveau pour réduire les sucres et les graisses dans notre alimentation ? À vous de le découvrir ! SCIENCES DU GOÛT
« Et si notre nez nous aidait à déchiffrer les émotions ? » avec Nicolas DOLLION Comment le bébé a appris à reconnaître si nous sommes en colère, joyeux ou tristes ? On imagine bien que la vue, par exemple, joue un rôle : on perçoit un sourire ou une grimace… Le but de Nicolas DOLLION est de savoir si notre odorat peut venir influencer notre vision quand on doit reconnaître une émotion sur un visage. Grâce à ses recherches, il saura peut-‐être si l’odorat participe à cet apprentissage, et résoudre cette énigme. PSYCHOLOGIE COGNITIVE
« Maître Bébé par l’odeur du lait alléché…» avec Camille GOUDET La maman et le bébé communiquent par des sourires, des mots doux, des câlins et…des odeurs. Parfois, la mère allaite son bébé avec du lait maternel. Ce lait a-‐t-‐il une odeur ? Cette odeur pourrait-‐elle être à l’origine du comportement de tétée du bébé ? Par ses recherches, Camille GOUDET espère trouver une odeur qui attirerait les bébés et les stimulerait à téter. Cela pourrait en effet aider les mamans lorsqu’elles ont des difficultés pour nourrir leur bébé au sein. Elle vous dira si c’est possible, ou si la solution peut nous passer sous le nez ! ETHOLOGIE
« Le mystère de la minéralité des vins » avec Heber RODRIGUES Les professionnels et les consommateurs utilisent beaucoup de mots et d’expressions pour décrire les sensations que l’on ressent quand on goûte un vin. Ces mots, parfois étranges (comme « pipi de chat » ou « poil mouillé »), éveillent la curiosité des chercheurs Depuis quelques années, un nouveau mot est apparu : la « minéralité ». Pour Heber RODRIGUES, « parler de minéralité aujourd’hui, c’est marcher à l’aveugle dans le brouillard ». Il cherche donc à comprendre pourquoi les amateurs de vin et les viticulteurs utilisent cette expression. Composé chimique ou fruit de l’imaginaire ? Venez tenter de percer le mystère de la minéralité du vin.
PSYCHOLOGIE SOCIALE ET ANALYSE SENSORIELLE
« Mieux sentir pour mieux manger » avec David JARRIAULT L’odorat nous aide à choisir quels aliments nous consommons et à réguler notre prise alimentaire. À l’inverse, la prise alimentaire modifie l’activité de notre système olfactif. David JARRIAULT étudie comment une alimentation trop grasse et trop sucrée dérègle les mécanismes de l’olfaction. Et si cela permettait de mieux comprendre le développement de l’obésité ? NEUROSCIENCES
6
« Un arbre pour lutter contre la malnutrition ? » avec Gaëlle ARVISENET À Madagascar et dans d’autre pays tropicaux pousse un arbre très riche en nutriments essentiels et vitamines, le moringa. Or, malgré leurs qualités nutritionnelles, les feuilles de cet arbre ne sont pas consommées, alors que certaines personnes très défavorisées souffrent de malnutrition. L’équipe de Gaëlle ARVISENET essaie de comprendre pourquoi, et surtout d’identifier les recettes préférées des enfants malgaches lorsqu’on cuisine le moringa de plusieurs façons différentes (avec du manioc, du sucre…). Un moyen, peut-‐être, de lutter contre la malnutrition. SCIENCES DU GOÛT
« Stop ou encore ? Les odeurs répondent » avec Nanette SCHNEIDER Pourquoi une odeur alléchante devient écœurante lorsqu’on a fini de manger ? Et plus précisément, est ce que certaines odeurs participent au phénomène de satiété ? Si oui, comment ? Nanette SCHNEIDER recherche quelles cellules du cerveau, et surtout quelles connexions entre elles pourraient expliquer le « rassasiement sensoriel spécifique », c’est-‐à-‐dire pourquoi nous dévorons notre gâteau au chocolat alors que nous n’avons plus faim pour le bœuf bourguignon. NEUROSCIENCES
UN PARCOURS SENSORIEL
POUR LES PLUS JEUNES (À PARTIR DE 6 ANS) ET LEURS PARENTS SUR LES TRACES DE LA RECETTE MYSTÈRE AVEC TES CINQ SENS
Animé par l’Association Eveil'O'Goût La vue, l’ouïe, l’odorat, le toucher, le goût…nos cinq sens participent à la dégustation. Oui mais déguster quoi ? Mystère ! Comme une petite abeille-‐détective, viens butiner dans les cinq petites alvéoles rigolotes créées spécialement pour toi, et pars sur les traces de cet aliment secret bien connu en Bourgogne. Dans ce petit cocon ludique et gourmand, plus rien n’existe que cette énigme à résoudre… et à goûter !
UNE VRAIE EXPÉRIENCE SCIENTIFIQUE
EXPÉRIENCE SENSORIELLE À PARTIR DE 12 ANS
Et si vous participiez à une expérience, menée par des chercheurs, et dont les résultats contribueront à une recherche scientifique ? Prêts ? Alors entrez dans une cabine de dégustation spécialement conçue pour la recherche… pour croquer du chocolat à pleines dents !
Donnez votre avis aux scientifiques de la plateforme ChemoSens sur le goût de différents chocolats. À la fin de l’expérience, Arnaud THOMAS, Mara GALMARINI, Anne-‐Laure LOISEAU, Sylvie CORDELLE et Lucie DUFAU vous en diront plus sur cette étude insolite.
Durée : 20 minutes. Nombre de places limitées.
DES ATELIERS
LES PRÉFÉRENCES ALIMENTAIRES DES BÉBÉS Venez rencontrer quatre chercheurs du Centre des Sciences du Goût et de l’Alimentation : Camille SCHWARTZ, Valérie FEYEN, Pauline BRUGAILLÈRES et Lauriane DEMONTEIL. Deux ateliers sont proposés : Jeu des saveurs ou Premiers petits pots. Partez à la découverte des préférences ou des aversions chez les bébés !
UNE EXPOSITION LE GOÛT DU VIN AU MICROSCOPE
Quels sont les instruments utilisés par les œnologues et à quoi servent-‐ils ? Les microbes « travaillent-‐ils » pour le goût des vins ? Venez le découvrir à la cafétéria, où une exposition a été spécialement conçue pour l’occasion avec Vanessa DAVID et l’Institut Universitaire de la Vigne et du Vin.
7
PORTRAIT DE CHERCHEUR
Parce que « la recherche en train de se faire », ce sont d’abord des chercheurs…
La perception des mélanges d’odorants
Charlotte SINDING est chercheuse en sciences du goût au Centre des Sciences du Goût et de l’Alimentation. Elle étudie comment notre cerveau décrypte les messages sensoriels qu’il reçoit. Elle se demande notamment s’il décompose les odeurs et les saveurs, ou bien s’il les perçoit de façon globale.
Charlotte SINDING © J. BERTHIER – MCS – uB
Décrypter le message des odeurs Dans notre environnement, les odeurs sont portées par des dizaines, voire des centaines de composants mélangés, appelés odorants. Ces mélanges peuvent être perçus soit de façon globale (synthétique), soit de façon dissociée (analytique). Dans le premier cas, le mélange est perçu comme une odeur unique différente de celle de ses composants. Par exemple le chocolat est constitué de 600 composants odorants, mais on est incapable d’en percevoir un seul. Nous percevons juste son odeur globale, l’odeur de chocolat. Dans le deuxième cas, il y a autant d’odeurs que de composants dans le mélange, comme dans un parfum, où l’on peut sentir à la fois l’odeur de bergamote, d’orange, de jasmin, etc.
Charlotte a effectué de premiers travaux de recherche dans lesquels elle étudiait un mélange d’odorants, appelé « accord » car il était perçu initialement de façon globale. Ce mélange était composé d’un odorant qui sentait la fraise et d’un odorant qui sentait le caramel, mais ensemble ces deux composants sentaient une nouvelle odeur, l’ananas. L’hypothèse de Charlotte était que, si un groupe d’individus a été régulièrement en contact avec les composants séparés du mélange, il percevrait plutôt le mélange de façon dissociée, et sentirait donc séparément la fraise et le caramel. À l’inverse, s’il était plus été en contact avec le mélange, il le percevrait alors de façon plus globale, en détectant l’odeur d’ananas.
Désormais, Charlotte essaie de mieux comprendre comment le cerveau a appris à interpréter les odeurs et saveurs que nous percevons quand nous mangeons des aliments. Il est intéressant d’en savoir plus dans ce domaine, car nos choix alimentaires viennent de notre manière d’interpréter ces stimuli sensoriels et de nos expériences antérieures.
Une des pistes de recherches futures de Charlotte sera d’étudier si l’on peut « tromper » le cerveau en ajoutant des arômes pour réduire les sucres et les graisses dans notre alimentation.
« La recherche en biologie, c’est un jeu d’énigmes qui vise à comprendre la vie. Comme le dit Jean Rostand, même quand on ne trouve rien, on renifle l’odeur de la vérité qui se cache. »
Les objectifs de Charlotte ! Comprendre comment notre cerveau décrypte les messages sensoriels qu’il reçoit ! Trouver les structures cérébrales impliquées dans la perception des mélanges d’odorants et des saveurs ! Étudier si l’on peut « tromper » le cerveau pour réduire les sucres et les graisses dans notre alimentation
8
PORTRAIT DE CHERCHEUR
Parce que « la recherche en train de se faire », ce sont d’abord des chercheurs…
Et si notre nez nous aidait à apprendre les émotions ?
Nicolas DOLLION est jeune chercheur en psychologie cognitive au CSGA* à Dijon. La psychologie cognitive est l’étude du fonctionnement du cerveau, plus précisément de la façon dont nous analysons et comprenons les choses. Nicolas s’intéresse à la reconnaissance des émotions d’un visage par le bébé de moins d’un an. L’une des questions centrales de Nicolas est de savoir si le bébé comprend différemment les émotions du visage selon l’odeur qu’on lui présente. Dans notre vie de tous les jours, notre cerveau utilise continuellement nos cinq sens en même temps. Ainsi, à chaque fois qu’on rencontre un objet, notre cerveau vient prendre des informations avec ces cinq sens et les garde en mémoire. La conséquence de tout ça, c’est que nos sens peuvent s’influencer les uns les autres. Par exemple, plus une boisson a une couleur rouge vif, plus on a l’impression qu’elle est sucrée : ici notre vue influence le goût. Le but de Nicolas est de savoir si, quand on doit reconnaître une émotion sur un visage (colère, joie, tristesse, etc.), notre odorat peut venir influencer notre vision. Et, si oui, est-‐ce que cette influence est présente très tôt dans la vie ? L’intérêt de ces questions est de comprendre comment notre cerveau a appris à reconnaître les émotions et de savoir si notre odorat a participé à cela. Pour répondre à ces questions, Nicolas fait des expériences avec des bébés de 3, 7 et 12 mois et aussi des adultes. Dans ses expériences, il présente aux bébés et aux adultes des visages qui expriment des émotions (la joie, la colère, la tristesse, la peur, le dégoût) ainsi que des odeurs (la fraise et le fromage). Nicolas vient voir si les odeurs influencent la capacité à reconnaître les émotions. Pour ce faire, il observe si les bébés et les adultes regardent différemment les visages et ont des comportements différents selon l’odeur qu’on leur présente.
Nicolas DOLLION © J. BERTHIER – MCS – uB
« Mon travail consiste à faire sourire les bébés et savoir ce qui se passe dans leur tête. »
Les objectifs de Nicolas ! Comprendre comment se développe notre capacité à reconnaître les émotions sur un visage. ! Mettre en avant que tous les sens contribuent à reconnaître des émotions, et en particulier l’odorat qui est bien souvent oublié par les scientifiques.
9
Organisation MISSION CULTURE SCIENTIFIQUE UNIVERSITÉ DE BOURGOGNE
Coordination coralie.biguzzi@u-‐bourgogne.fr
Tél. : 03 80 39 35 91 • 06 75 60 68 68
Presse et media juliette.brey-‐xambeu@u-‐bourgogne.fr
Tél. : 03 80 39 51 91