Diabète Prévention et traitements Dr. Ramón Gelabert
Aug 01, 2016
DiabèteDia
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DDDDDDDDDDDDrrrrrrrrrrrrr......... RRRRRRRRRRRR
aaaaaaaaaaaammmmmmmmmmmmmóóóóóóóóóóónnnnnnnnnnnn
GGGGGGGGGGGGeeeeeeeeeeeellllllllllaaaaaaaaaaaa
bbbbbbbbbbbbbeeeeeeeeeeeerrrrrrrrrrrrrttttttttttttt
Dr. R
amón
Gela
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Prévention et traitements
Dr. Ramón Gelabert
Vous souff rez du diabète ?
Le diabète est une des maladies les plus répandues
dans le monde. Deux cent cinquante millions
de personnes en sont atteintes, mais beaucoup
présentent la forme légère de la maladie sans le savoir.
Les conseils clairs, complets et précis du Dr. Ramón C.
Gelabert vous orienteront pour savoir si vous souff rez
de diabète et comment le prévenir. Et si vous vous savez
déjà atteint de cette maladie, vous découvrirez comment
la contrôler au moyen des méthodes les plus avancées et
de traitements scientifi ques et naturels.
Capa Diabetes_FRA.indd 1 29/10/13 09:41
6
10
32
DiabèteDéfinition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11Types de diabète . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11Causes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13Symptômes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16Analyse du sucre dans l’urine . . . . . . . . . . . . . . . 17Analyse de l’hémoglobine glycosylée . . . . . . . . . 19Autoanalyse du sucre dans le sang . . . . . . . . . . . 20Complications à court terme du diabète . . . . . . . 22Complications à long terme du diabète . . . . . . . . 23Diabète pendant la grossesse. . . . . . . . . . . . . . . . 24Comment prévenir et affronter le DM2 et ses complications . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26Pronostic et complications du diabète . . . . . . . . . 27Les pieds du diabétique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
DiétothérapieAlimentation des diabétiques. . . . . . . . . . . . . . . . 33Pyramide des aliments. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33Pyramide ovolactovégétarienne. . . . . . . . . . . . . . 34Aliments recommandés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37
Céréales et tubercules (groupe 1). . . . . . . . . . . 38Légumes (groupe 2) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40Fruits (groupe 3) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43Graisses et huiles (groupe 4) . . . . . . . . . . . . . . 46Légumes secs (groupe 5) . . . . . . . . . . . . . . . . . 48Fruits secs et graines (groupe 6) . . . . . . . . . . . . 50Produits laitiers (groupe 7). . . . . . . . . . . . . . . . 52
Aliments à réduire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54Fromages (groupe 8) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54Œufs (groupe 9). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56
Aliments à supprimer. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60Suppléments alimentaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61Fibres diététiques et GLP-1 . . . . . . . . . . . . . . . . . 62Plan de régime . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68Plan de régime de 2 000 kcal . . . . . . . . . . . . . . . 73Recettes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 88
Table
Traitements scientifiques et naturels
Il y offre une explication détaillée de la maladie, qui inclut sa défini-tion, les différents types de diabète, les causes, les symptômes, ainsi
que certaines complications possibles à court et à long terme.
7
106 PhytothérapieModes de préparation des tisanes. . . . . . . . . . . . 107Tisane hypoglycémiante I . . . . . . . . . . . . . . . . . . 108Tisane hypoglycémiante II . . . . . . . . . . . . . . . . . 108Tisane hypoglycémiante III . . . . . . . . . . . . . . . . 109Tisane hypoglycémiante IV. . . . . . . . . . . . . . . . . 109Tisane hypoglycémiante V . . . . . . . . . . . . . . . . . 110Tisane hypoglycémiante VI . . . . . . . . . . . . . . . . . 110Tisane hypoglycémiante VII . . . . . . . . . . . . . . . . 111Tisane hypoglycémiante VIII . . . . . . . . . . . . . . . . 111
PhysiothérapieExercice physique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 113
HydrothérapieTechnique hydrothérapique . . . . . . . . . . . . . . . . 117
MédicationAntidiabétiques oraux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119Choix des antidiabétiques oraux en cas de DM2 . . 120Association de l’insuline et des antidiabétiques oraux 122Types d’antidiabétiques oraux . . . . . . . . . . . . . . 122Insuline . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124Critères d’insulinisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124Zones d’injection de l’insuline . . . . . . . . . . . . . . 125Types d’insuline . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126Instruments pour administrer l’insuline. . . . . . . . 127Technique de l’injection d’insuline. . . . . . . . . . . 128Dose d’insuline . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130Protocoles d’insulinothérapie . . . . . . . . . . . . . . . 130Conservation de l’insuline . . . . . . . . . . . . . . . . . 131
Références bibliographiques . . . . . . . . . . . . . . . 132Abréviations et symboles utilisés . . . . . . . . . . . . 135Glossaire des termes médicaux . . . . . . . . . . . . . 136Index alphabétique général . . . . . . . . . . . . . . . . 139Maladies et symptômes mentionnés par ordre alphabétique . . . . . . . . . . 142
112116118
ArtichautCynara scolymus
L’ouvrage du Dr Ramon Gelabert oriente le lecteur au sujet de cette maladie de façon opportune, au travers de conseils clairs, complets et directs.
29
Diabète. Introduction
Comment se chausser :
• Chaussettes :
3 Tissus : coton, laine ou fil.
3 Couleur : claire, afin de faciliter le
repérage de blessures.
3Amples : elles ne doivent pas serrer
et avoir des coutures.
• Chaussures :
3Qui respirent et n’oppriment pas.
Les plus adéquates sont celles de cuir
sans couture à l’intérieur et avec des
lacets ou du velcro.
3 Contrôler les chaussures avant de les
chausser dans le but de détecter tout
élément étranger (pierre, sable…)
qui s’y serait introduit et pourrait
provoquer une lésion.
3 Changer de chaussures deux fois par
semaine pour éviter les pressions
aux mêmes endroits.
3 Pour acheter des chaussures les es-
sayer en fin d’après-midi, moment
où le pied est le plus enflé, ainsi on
peut mieux se rendre compte des
points où cela serre ou frotte.
L’adaptation à une nouvelle paire
de chaussures doit être lente, pour
éviter ainsi les blessures par frotte-
ment.
• Ne pas marcher pieds nus.
• À la plage et à la piscine avoir des
chaussures de caoutchouc.
• Éviter les sandales et les chaus-
sures ouvertes.
Attention !
Utiliser des chaussons pour le froid.
Eviter les radiateurs, les poêles, les
bouillotes…qui entrent en contact
avec la peau des pieds, on courrait
le risque de provoquer une brûlure.
Attention !
20
DIABÈTE. PRÉVENTION ET TRAITEMENTS
C’est une analyse qui requiert seulement
une lancette ou, mieux, un autopiqueur
et un petit appareil électronique (gluco-
mètre) pour mesurer la quantité de glu-
cose dans le sang (on peut l’acheter en
pharmacie ou dans des boutiques spécia-
lisées pour les appareils médicaux). Par sa
simplicité technique le diabétique peut
réaliser cette analyse par lui-même (auto-
analyse).1. Périodicité. Elle dépendra des indica-
tions du médecin qui contrôle le diabète.
En règle générale on peut appliquer le
critère suivant :
• DM1 : Dans le cas du DM1 le taux de
glucose dans le sang peut varier beau-
coup d’un jour à l’autre. La réalisation
de l’auto-analyse permet de quantifier
cette variabilité et d’ajuster les mesures
thérapeutiques (régime ou insuline).
La périodicité en cas de DM1 dépend
du type de traitement suivi avec l’insu-
line (voir INSULINE, p. 124).
3 Protocole intensif : Il y a un risque im-
portant d’hypoglycémie, c’est pour-
quoi il faut faire sept mesures de glu-
cose chaque jour :
u avant chacun des trois repas princi-
paux de la journée et avant l’injec-
tion d’insuline préalable à chaque
repas ;u deux heures après chacun des trois
repas principaux de la journée (avec
cette mesure on sait si le corps uti-
lise de manière adéquate le glucose
apporté par le repas) ;
u avant de se coucher et avant l’injec-
tion d’insuline (on détecte ainsi s’il
faut une action thérapeutique pour
maintenir le contrôle du glucose
sanguin pendant la nuit).
3 Protocole conventionnel : Il y a un
risque mineur d’hypoglycémie. Une
mesure par jour est suffisante, avant
le petit déjeuner, le déjeuner ou le
dîner en alternance.
• DM2 : Dans le cas du DM2, les varia-
tions du glucose dans le sang sont
moins fortes que dans le cas du DM1,
c’est pourquoi il n’est pas nécessaire
d’effectuer autant d’auto-analyses
quotidiennes. Il suffira d’en faire 1 à 3
par semaine avant le petit déjeuner, le
déjeuner ou le dîner en alternance.
2. Technique :
• Agiter les mains et frotter les doigts
pour faire couler le sang vers le bout
des doigts où s’effectue habituelle-
ment la ponction.
• Hygiène : se laver les mains.
• Préparation des instruments :
3Aiguille. Les aiguilles sont à usage
unique. Elles se trouvent dans un au-
topiqueur. Tourner le cadran de l’au-
topiqueur pour ajuster la profondeur
désirée (3 mm est à conseiller. Les
chiffres les plus bas indiquent une
faible profondeur, les plus hauts une
plus grande profondeur de la ponc-
tion).3 Bandelette réactive. Selon le type d’ap-
pareil de mesure il faut placer la ban-
delette dans l’appareil avant ou après
l’avoir imprégnée de sang. Avec les ap-
pareils les plus anciens on se piquait
AUTO-ANALYSE DU SUCRE SANGUIN
Les aiguilles sont à usageLes aiguilles sont à usage
unique. Elles se trouvent dans un au-unique. Elles se trouvent dans un au-
topiqueur. Tourner le cadran de l’au-topiqueur. Tourner le cadran de l’au-
topiqueur pour ajuster la profondeurtopiqueur pour ajuster la profondeur
désirée (3 mm est à conseiller. Lesdésirée (3 mm est à conseiller. Les
chiffres les plus bas indiquent unechiffres les plus bas indiquent une
21
Diabète. Introduction
d’abord pour tirer du sang, on impré-gnait la bandelette et on la plaçaitdans l’appareil pour la mesure. Avecles appareils plus modernes on doitplacer la bandelette dans l’appareilavant la piqûre.• Ponction :3Antisepsie : La zone où se fera laponction est frottée doucement avecune gaze imprégnée d’un antisep-tique (alcool, eau oxygénée…)3 Localisation : Généralement on piquesur la partie latérale de l’extrémité (àcôté des ongles) de l’un des doigts dela main.
3 Piqûre : Si on utilise simplement unelancette, piquer à l’endroit choisi. Sion utilise un autopiqueur, presser lebouton pour faire la piqûre.• Récolte du sang : 3Goutte de sang. Pour que l’analysesoit correcte, il faut un minimum desang, une goutte est suffisante.3 S’il ne sort pas de sang, il faut alors
presser le doigt en remontant depuisla racine jusqu’à l’extrémité. On peutaussi augmenter le flux sanguin enmettant le doigt dans de l’eau tièdeou en se lavant les mains avec del’eau et du savon et en les séchantensuite. Si on n’obtient toujours pasde sang, il faut alors répéter l’opéra-tion sur autre doigt.3 Imprégner de sang la bandelette ré-active. Une fois qu’on dispose d’unegoutte de sang, on la dépose sur lecoussinet situé à l’extrémité de la ban-delette réactive.
• Résultat : Au bout de quelques se-condes l’appareil montre la quantitéde glucose sanguin (glycémie). Les ap-pareils anciens l’expriment en mg/dl etles modernes en mmol/l (voir ABRÉVIA-TIONS ET SYMBOLES UTILISÉS, p. 135).
• L’auto-analyse du glucose sanguinpermet de détecter les hypoglycé-mies et permet de prévenir les hy-perglycémies.• Les bandelettes réactives et les lan-cettes peuvent s’obtenir en phar-macie ou dans les commerces spé-cialisés. Les appareils de mesure duglucose peuvent aussi s’acquérirdans des commerces distributeursd’électronique de consommation.
Attention !Couleur : claire, afin de faciliter leCouleur : claire, afin de faciliter le
En règle générale on peut appliquer leEn règle générale on peut appliquer le
critère suivant :critère suivant :Dans le cas du DM1 le taux deDans le cas du DM1 le taux de
glucose dans le sang peut varier beau-glucose dans le sang peut varier beau-
coup d’un jour à l’autre. La réalisationcoup d’un jour à l’autre. La réalisation
de l’auto-analyse permet de quantifierde l’auto-analyse permet de quantifier
cette variabilité et d’ajuster les mesurescette variabilité et d’ajuster les mesures
La périodicité en cas de DM1 dépendLa périodicité en cas de DM1 dépend
du type de traitement suivi avec l’insu-du type de traitement suivi avec l’insu-
Il y a un risque im-Il y a un risque im-
portant d’hypoglycémie, c’est pour-portant d’hypoglycémie, c’est pour-
quoi il faut faire sept mesures de glu-quoi il faut faire sept mesures de glu-
princi-princi-
paux de la journée et avant l’injec-paux de la journée et avant l’injec-
tion d’insuline préalable à chaquetion d’insuline préalable à chaque
deux heures après chacun des troisdeux heures après chacun des trois
principaux de la journée (avecprincipaux de la journée (avec
cette mesure on sait si le corps uti-cette mesure on sait si le corps uti-
lise de manière adéquate le glucoselise de manière adéquate le glucose
le petit déjeuner, le déjeuner ou lele petit déjeuner, le déjeuner ou le
dîner en alternance.dîner en alternance.
•• DM2 :DM2 :tions du glucose dans le sang sonttions du glucose dans le sang sont
moins fortes que dans le cas du DM1,moins fortes que dans le cas du DM1,
c’est pourquoi il n’est pas nécessairec’est pourquoi il n’est pas nécessaire
d’effectuer autant d’auto-analysesd’effectuer autant d’auto-analyses
quotidiennes. Il suffira d’en faire 1 à 3quotidiennes. Il suffira d’en faire 1 à 3
par semaine avant le petit déjeuner, lepar semaine avant le petit déjeuner, le
déjeuner ou le dîner en alternance.déjeuner ou le dîner en alternance.
2. Technique : 2. Technique :
•• Agiter les mains et frotter les doigtsAgiter les mains et frotter les doigts
pour faire couler le sang vers le boutpour faire couler le sang vers le bout
des doigts où s’effectue habituelle-des doigts où s’effectue habituelle-
ment la ponction.ment la ponction.
•• Hygiène : Hygiène :
•• Préparation des instruments :Préparation des instruments :
33Aiguille. Aiguille. unique. Elles se trouvent dans un au-unique. Elles se trouvent dans un au-
topiqueur. Tourner le cadran de l’au-topiqueur. Tourner le cadran de l’au-
topiqueur pour ajuster la profondeurtopiqueur pour ajuster la profondeur
désirée (3 mm est à conseiller. Lesdésirée (3 mm est à conseiller. Les
chiffres les plus bas indiquent unechiffres les plus bas indiquent une
GPS
10
Fiche clinique• Âge :
3DM1 (diabète de type 1 insu-
linodépendant). Il commence
habituellement dans l’enfan-
ce ou l’adolescence. 5 à 10%
des personnes diabétiques
souffrent de DM1.
3DM2 (diabète de type 2 non
insulinodépendant). Il affecte
généralement des personnes
de plus de 40 ans. 90 à 95%
des diabétiques de plus de 20
ans souffrent du type DM2.
• Sexe :
3DM1 : Il affecte autant les
hommes et les femmes.
3DM2 : Il est plus fréquent chez
les femmes.
• Génétique : Les personnes dont
les parents au premier souf-
frent du diabète sont plus sus-
ceptibles de le contracter.
• Facteurs de risque :
3Obésité et surpoids : Un in-
dice de masse corporelle
(IMC) supérieur à 27 (120%
du poids idéal) a été identi-
fié comme un facteur de
risque pour le diabétique.
3 Chez les femmes sujettes au
diabète il peut être déclenché
par la gestation.
• Fréquence :
3DM1 : Il affecte 0,2% de la
population mondiale.
3DM2 : Il affecte 3,6% de la
population mondiale, il at-
teint des chiffres de 10 à 15%
dans la population de plus de
65 ans et 20% parmi les plus
de 80 ans.
IntroductionLe diabète est une maladie connue depuis des
temps immémoriaux. Mais il est mentionné pour la
première fois au 1er siècle par le philosophe et méde-
cin grec, Arétée de Cappadoce, qui utilise le mot ‘dia-
betes’, qui signifie « passer à travers », car la maladie
fait éliminer de grandes quantités d’urine. Dans les
siècles suivants, on ne trouve dans les écrits médicaux
aucune référence à cette maladie, jusqu’à ce que, au
11e siècle, un des plus grands philosophes et médecins
du monde musulman, l’Ouzbèke Ibn Sina (980-1037),
connu dans le monde chrétien sous le nom d’Avicen-
ne, parle avec précision du diabète dans son célèbre
Al-Qanun fi al-Tibb (Le Canon de la médecine).
Cependant ce ne fut que vers le milieu du 19e
siècle que l’éminent Claude Bernard fit connaître
ses recherches sur le métabolisme des glucides. Ce-
la donna lieu à l’élaboration des premiers protocoles,
des normes pour le traitement diététique, fondées
sur la restriction des glucides et sur une faible valeur
calorique du régime alimentaire. À cette même
époque, l’influence de l’obésité et la vie sédentaire
deviendront patentes dans l’origine du diabète.
Les aliments que nous mangeons se transforment en
glucose nécessaire aux cellules de notre corps. Mais
comme le glucose ne peut pénétrer dans les cellules
sans l’aide de l’insuline, quand le pancréas ne produit
pas assez d’insuline un problème apparaît : le diabète.
DIABÈTE. PRÉVENTION ET TRAITEMENTS
peut mieux se rendre compte despeut mieux se rendre compte des
points où cela serre ou frotte.points où cela serre ou frotte.peut mieux se rendre compte despeut mieux se rendre compte des
points où cela serre ou frotte.points où cela serre ou frotte.
Facteurs de risque : Facteurs de risque :
surpoids :surpoids : Un in-Un in-
dice de masse corporelledice de masse corporelle
(IMC) supérieur à 27 (120%(IMC) supérieur à 27 (120%
du poids idéal) a été identi-du poids idéal) a été identi-
fié comme un facteur defié comme un facteur de
risque pour le diabétique.risque pour le diabétique.
Chez les femmes sujettes auChez les femmes sujettes au
diabète il peut être déclenchédiabète il peut être déclenché
gestation.gestation.
Il affecte Il affecte 0,2% de la0,2% de la
population mondiale.population mondiale.
Il affecte Il affecte 3,6% de la3,6% de la
population mondiale,population mondiale, il at-il at-
teint des chiffres de 10 à 15%teint des chiffres de 10 à 15%
dans la population de plus dedans la population de plus de
65 ans et 20% parmi les plus65 ans et 20% parmi les plus
3Antihypertenseurs (pour réduire la pres-
sion artérielle) : propranolol, diazoxide.
3 Immunosuppresseurs : cyclosporine
utilisée pour prévenir le rejet d’une greffe.
• Infection virale : une infection virale, qui
a pu se manifester il y a deux ans, peut dé-
truire les cellules bêta du pancréas produc-
trices d’insuline, ce qui peut déclencher
un DM1.
• Dommages causés au pancréas : Les
maladies suivantes peuvent déclencher un
diabète :
3Pancréatite : inflammation du pancréas.
3Fibrose kystique : maladie généralisée
pouvant affecter le pancréas.
3Hémochromatose : accumulation ex-
cessive de fer dans le corps, pouvant en-
dommager les cellules pancréatiques
productrices d’insuline.
3Ablation chirurgicale du pancréas :
elle déclenche un DM1.
• Altérations hormonales : le syndrome
de Cushing, où les glandes surrénales pro-
duisent un excès d’hormones stéroï-
diennes et l’acromégalie, où l’hypophyse
produit un excès d’hormones de croissan-
ce, s’opposent à l’action de l’insuline, ce
qui fait courir un risque de DM2.
SymptômesLe DM1 se présente habituellement avec
des symptômes très évidents, ce qui n’est pas
le cas du DM2.
Les symptômes décrits plus bas sont les
plus fréquents et sont habituellement ceux
avec lesquels commence un diabète (suite
p. 18) :
• Besoin plus fréquent d’uriner et en
grandes quantités (polyurie). Quand la
Quand se manifestent les symptômes suivants :
• besoin plus fréquent d’uriner associé à une soif plus importante,
• fatigue associée à une perte de poids,
• ou tous les symptômes à la fois.
Pour avoir la certitude qu’on souffre du diabète le médecin demandera une analy-
se de sang. Quand dans une analyse de routine le taux de sucre est:
• supérieur à 110 mg/dl (6 mmol/l) à jeun,
• supérieur à 140 mg/dl (7,8 mmol/l) n’importe quel moment.
QUAND CONSULTER UN MÉDECIN
POUR SAVOIR SI ON SOUFFRE DU DIABÈTE
Les symptômes du diabète les plus fréquents
sont une miction plus fréquente, une soif plus in-
tense, plus d’appétit, une faiblesse et de la fatigue,
une perte de poids… Chacun de ces symptômes
doit pousser à aller chez le médecin et à faire une
analyse de sang pour voir si la concentration de
sucre dans le sang est excessive.
16
DIABÈTE. PRÉVENTION ET TRAITEMENTS
L’auteur y donne évidem-ment aussi d’importantes recommandations sur les soins à apporter aux per-
sonnes qui souff rent du diabète.
28
DIABÈTE. PRÉVENTION ET TRAITEMENTS
Les pieds des diabétiques sont spécialementsensibles aux lésions dues à la neuropathie,c’est pourquoi ils doivent être examinéstous les jours avec un éclairage adéquat, enutilisant si nécessaire un miroir ou une lou-pe pour localiser une lésion même petite,puisqu’elle peut déboucher sur un ulcèreet une possible amputation (voir GLOSSAIRE
DES TERMES MÉDICAUX, p. 136). Logiquement, sion détecte une lésion sur les pieds, on doitconsulter un médecin au plus vite.Comment les laver :• Fréquence : tous les jours.
• Température de l’eau : tiède (37 °C).• Savon neutre.• Lavage : 3 Frotter sans gratter pour éviter les
lésions.3 Temps : ne jamais dépasser les 5 mi-
nutes pour éviter le ramollissementde la peau.• Séchage :
3Avec une serviette douce et de cou-leur claire, ce qui permet de mieux
voir s’il y a des lésions.3 Par petites touches, c’est-à-dire,sans frotter.Comment couper les ongles :
• Courts et droits : Les couper droits etau même niveau que le bout du doigt.Ne pas introduire d’objets pointus ouaffilés sur les côtés des ongles.
• Instruments : 3 Ciseaux à pointes arrondies pour nepas blesser.3 Lime de carton.
LES PIEDS DES DIABÉTIQUES
• Éviter d’avoir les pieds immergésplus de 10 minutes et sécherconsciencieusement les espacesentre les orteils. En effet, dans le cascontraire la peau se ramollit et faci-lite l’apparition de lésions.
• Ne jamais utiliser du talc : celui-cisèche excessivement la peau, cequi favorise l’apparition de lésions.
• Inspecter les pieds pour empêcherqu’il y ait des zones ramollies, deshématomes, des coupures, des du-rillons ou des crevasses.• Hydrater : après le lavage on ap-
plique une crème hydratante sur-tout là où cela frotte le plus (talonet plante).On ne doit pas mettre habituelle-ment de la crème hydratante entreles orteils, puisque cela facilite leramollissement de la peau et doncl’apparition de lésions.
Attention !
RÉVENTION ET TRAITEMENTS
RÉVENTION ET TRAITEMENTS
Les pieds des diabétiques sont spécialement
Les pieds des diabétiques sont spécialementsensibles aux lésions dues à la neuropathie,
sensibles aux lésions dues à la neuropathie,c’est pourquoi ils doivent être
c’est pourquoi ils doivent être avec un éclairage adéquat, en
avec un éclairage adéquat, enutilisant si nécessaire un miroir ou une lou-
utilisant si nécessaire un miroir ou une lou-pe pour localiser une lésion même petite,
pe pour localiser une lésion même petite,puisqu’elle peut déboucher sur un ulcère
puisqu’elle peut déboucher sur un ulcèreet une possible amputation (voir G
et une possible amputation (voir G, p. 136). Logiquement, si
, p. 136). Logiquement, sion détecte une lésion sur les pieds, on doit
on détecte une lésion sur les pieds, on doitconsulter un médecin au plus vite.
consulter un médecin au plus vite.
tous les jours.tous les jours.Température de l’eau : tiède (37 °C).
Température de l’eau : tiède (37 °C).
Frotter sans gratter pour éviter les
Frotter sans gratter pour éviter lesTemps : ne jamais dépasser les 5 mi-
Temps : ne jamais dépasser les 5 mi-nutes pour éviter le ramollissement
nutes pour éviter le ramollissement
LL
24
DIABÈTE. PRÉVENTION ET TRAITEMENTS
2 à 5% des grossesses s’accompagnent
d’un diabète gestationnel. Dans les pays
avec un système sanitaire développé, 5%
des grossesses des mères diabétiques se
terminent par la mort du nouveau-né
par rapport au 1,5% chez les mères non
diabétiques. Le taux de malformations
congénitales chez les nouveau-nés de
mères diabétiques (diabète prégesta-
tionnel) varie de 0 à 5% chez les femmes
sous contrôle médical durant la gesta-
tion, et atteint 10% chez les femmes
sans contrôle médical. Pour écarter une
suspicion de diabète gestationnel, on
réalise un test en laboratoire appelé
‘surcharge de glucose’ :
• Surcharge avec 50 g de glucose et dé-
termination de la glycémie une heure
après son ingestion (test de O’Sullivan) :
il est réalisé sur toutes les femmes en-
ceintes, sauf chez celles ayant un
risque faible (âge inférieur à 25 ans,
non obèses, sans antécédents fami-
liaux de diabète et n’appartenant pas
à un groupe ethnique ayant une pro-
pension au diabète). Ce test s’effectue
entre la 24e et la 28e semaine de gesta-
tion et se répète parfois entre la 32e et
la 34e semaine. Un taux de glucose
sanguin égal ou supérieur à 140 mg/dl
(7,8 mmol/l), indépendamment de
l’heure du jour et de celle du dernier
repas, est considéré comme un risque
de diabète gestationnel.
• Surcharge avec 100 g de glucose et dé-
terminations de la glycémie à jeun une
heure après, deux heures et trois
heures après son ingestion : elle est
réalisée chez les femmes enceintes
dont le test de O’Sullivan est positif
pour confirmer ou écarter le diagnostic
de diabète gestationnel. Il doit être
réalisé tôt le matin, après un jeûne de
8 à 14 heures. Deux valeurs, ou plus,
égales ou supérieures aux valeurs sui-
vantes sont considérées comme une in-
dication de diabète gestationnel :
DIABÈTE LORS DE LA GROSSESSE
* Il n’y a pas actuellement de critère uni-
forme ou de consensus au niveau inter-
national si bien que différentes formes
de diagnostic coexistent. Les plus accep-
tés internationalement sont ceux de :
** ADA: Association Américaine contre le
Diabète.***NDDG: Groupe National des Données sur
le Diabète des États-Unis.
Temps
Glycémie*en mg/dl (mmol/l)
ADA** NDDG***
À jeun
1 heure
2 heures
3 heures
95 (5,23)
180 (10)
155 (8,53)
140 (7,8)
105 (5,78)
190 (10,45)
165 (9,08)
145 (8)
Si une seule valeur dépassait les limites,
une intolérance au glucose lors de la
grossesse serait diagnostiquée et il fau-
drait répéter le test trois ou quatre se-
maines après.
Attention !
suspicion de diabète gestationnel, onsuspicion de diabète gestationnel, on
réalise un test en laboratoire appeléréalise un test en laboratoire appelé
28
DIABÈTE. PRÉVENTION ET TRAITEMENTS
Les pieds des diabétiques sont spécialement
sensibles aux lésions dues à la neuropathie,
c’est pourquoi ils doivent être examinés
tous les jours avec un éclairage adéquat, en
utilisant si nécessaire un miroir ou une lou-
pe pour localiser une lésion même petite,
puisqu’elle peut déboucher sur un ulcère
et une possible amputation (voir GLOSSAIRE
DES TERMES MÉDICAUX, p. 136). Logiquement, si
on détecte une lésion sur les pieds, on doit
consulter un médecin au plus vite.
Comment les laver :
• Fréquence : tous les jours.
• Température de l’eau : tiède (37 °C).
• Savon neutre.
• Lavage : 3 Frotter sans gratter pour éviter les
lésions.3 Temps : ne jamais dépasser les 5 mi-
nutes pour éviter le ramollissement
de la peau.
• Séchage : 3Avec une serviette douce et de cou-
leur claire, ce qui permet de mieux
voir s’il y a des lésions.
3 Par petites touches, c’est-à-dire,
sans frotter.
Comment couper les ongles :
• Courts et droits : Les couper droits et
au même niveau que le bout du doigt.
Ne pas introduire d’objets pointus ou
affilés sur les côtés des ongles.
• Instruments :
3 Ciseaux à pointes arrondies pour ne
pas blesser.
3 Lime de carton.
LES PIEDS DES DIABÉTIQUES
• Éviter d’avoir les pieds immergés
plus de 10 minutes et sécher
consciencieusement les espaces
entre les orteils. En effet, dans le cas
contraire la peau se ramollit et faci-
lite l’apparition de lésions.
• Ne jamais utiliser du talc : celui-ci
sèche excessivement la peau, ce
qui favorise l’apparition de lésions.
• Inspecter les pieds pour empêcher
qu’il y ait des zones ramollies, des
hématomes, des coupures, des du-
rillons ou des crevasses.
• Hydrater : après le lavage on ap-
plique une crème hydratante sur-
tout là où cela frotte le plus (talon
et plante).On ne doit pas mettre habituelle-
ment de la crème hydratante entre
les orteils, puisque cela facilite le
ramollissement de la peau et donc
l’apparition de lésions.
Attention !
nutes pour éviter le ramollissement
nutes pour éviter le ramollissement
Avec une serviette douce et de cou-
Avec une serviette douce et de cou-leur claire, ce qui permet de mieux
leur claire, ce qui permet de mieux
au même niveau que le bout du doigt.
au même niveau que le bout du doigt.Ne pas introduire d’objets pointus ou
Ne pas introduire d’objets pointus ouaffilés sur les côtés des ongles.
affilés sur les côtés des ongles.• Instruments : • Instruments : 33 Ciseaux à pointes arrondies pour ne
Ciseaux à pointes arrondies pour nepas blesser.pas blesser.33 Lime de carton.Lime de carton.
•• Ne jamais utiliser du talc
Ne jamais utiliser du talc : celui-ci: celui-cisèche excessivement la peau, ce
sèche excessivement la peau, cequi favorise l’apparition de lésions.
qui favorise l’apparition de lésions.• Inspecter les pieds pour empêcher
• Inspecter les pieds pour empêcher
Attention !Attention !
nutes pour éviter le ramollissement
nutes pour éviter le ramollissement
Avec une serviette douce et de cou-
Avec une serviette douce et de cou-leur claire, ce qui permet de mieux
leur claire, ce qui permet de mieux
mères diabétiques (diabète prégesta-mères diabétiques (diabète prégesta-
tionnel) varie de 0 à 5% chez les femmestionnel) varie de 0 à 5% chez les femmes
sous contrôle médical durant la gesta-sous contrôle médical durant la gesta-
tion, et atteint 10% chez les femmestion, et atteint 10% chez les femmes
sans contrôle médical. Pour écarter unesans contrôle médical. Pour écarter une
suspicion de diabète gestationnel, onsuspicion de diabète gestationnel, on* Il n’y a pas actuellement de critère uni-* Il n’y a pas actuellement de critère uni-
À jeunÀ jeun
1 heure1 heure
2 heures2 heures
3 heures3 heures
95 (5,23)95 (5,23)
180 (10)180 (10)
155 (8,53)155 (8,53)
140 (7,8)140 (7,8)
105 (5,78)105 (5,78)
190 (10,45)190 (10,45)
165 (9,08)165 (9,08)
145 (8)145 (8)suspicion de diabète gestationnel, onsuspicion de diabète gestationnel, on
réalise un test en laboratoire appeléréalise un test en laboratoire appelé * Il n’y a pas actuellement de critère uni-* Il n’y a pas actuellement de critère uni-3 heures3 heures 140 (7,8)140 (7,8)
Comment couper les ongles :Comment couper les ongles :
Courts et droits : Courts et droits : Les couper droits etLes couper droits et
au même niveau que le bout du doigt.au même niveau que le bout du doigt.
Ne pas introduire d’objets pointus ouNe pas introduire d’objets pointus ou
affilés sur les côtés des ongles.affilés sur les côtés des ongles.
• Instruments : • Instruments :
Ciseaux à pointes arrondies pour neCiseaux à pointes arrondies pour ne
pas blesser.pas blesser.
Lime de carton.Lime de carton.
Ne jamais utiliser du talc Ne jamais utiliser du talc : celui-ci: celui-ci
sèche excessivement la peau, cesèche excessivement la peau, ce
qui favorise l’apparition de lésions.qui favorise l’apparition de lésions.
• Inspecter les pieds pour empêcher• Inspecter les pieds pour empêcher
qu’il y ait des zones ramollies, desqu’il y ait des zones ramollies, des
hématomes, des coupures, des du-hématomes, des coupures, des du-
rillons ou des rillons ou des crevasses.crevasses.
Hydrater : Hydrater : après le lavage on ap-après le lavage on ap-
plique une crème hydratante sur-plique une crème hydratante sur-
tout là où cela frotte le plus (talontout là où cela frotte le plus (talon
et plante).et plante).On ne doit pas mettre habituelle-On ne doit pas mettre habituelle-
ment de la crème hydratante entrement de la crème hydratante entre
les orteils,les orteils, puisque cela facilite lepuisque cela facilite le
ramollissement de la peau et doncramollissement de la peau et donc
l’apparition de lésions.l’apparition de lésions.
Attention !Attention !
les concentrations élevées du glucose san-guin, ce qui affecte les nerfs sensitifs de la ré-tine qui se lèsent par manque d’oxygèneou de nutriments dû à des troubles vascu-laires.• Symptômes : Perte d’acuité visuelle etcécité.
Lésions du rein La lésion du rein ou néphropathie diabé-tique est actuellement la cause principale d’in-suffisance rénale terminale qui nécessitera unedialyse ou une greffe. Les personnes avec undiabète de plus de 20 ans d’évolution présen-tent un certain degré d’atteinte rénale. Trenteà 40% des personnes atteintes d’un DM1 et10% de celles qui ont un DM2 souffrent d’une
26
On a démontré que la pratique d’habitudes de vie saines évite l’apparition d’au
moins 35 à 60% des cas de DM21,2 et réduit ses complications.• Avoir un régime complet et équilibré (voir DIÉTOTHÉRAPIE, p. 32). 3Graisses : moins de 30% du total des calories journalières. Consommer des
graisses végétales polyinsaturées.3 Fibres : 15 g/1 000 kcal.3 Céréales complètes, végétaux et fruits.3 Produits laitiers écrémés.3Huiles végétales riches en acides gras monoinsaturés.• Contrôler le poids. Un poids adéquat facilite une utilisation plus efficace de l’in-
suline par l’organisme. Les personnes en surpoids (IMC supérieur à 25, voir enca-
dré INDICE DE MASSE CORPORELLE, p. 14) doivent réduire leur poids pour parvenir à un
poids normal (IMC entre 18,5 et 25).• Être physiquement actif tous les jours. Pratiquer un exercice physique modéré 30
minutes par jour : marcher, courir, nager, skier, jardiner… C’est la clé de la santé
des artères et du cœur. Marcher à un rythme modéré ou intense 30 minutes ou
plus par jour prévient le DM2.3 Pour mener à bien cet exercice on peut marcher
10 minutes à un rythme modéré ou intense immédiatement après chacun des re-
pas principaux de la journée.• Ne pas fumer.• Ne pas consommer d’alcool.• Éviter le stress. Pratiquer des exercices de relaxation si nécessaire.
COMMENT PRÉVENIR ET AFFRONTERLE DM2 ET SES COMPLICATIONS
Lésions de l’œil Les lésions oculaires dues au diabète sont la ré-tinopathie, les cataractes et le glaucome. 100%des personnes atteintes de DM1 et 60% de cellesatteintes de DM2 subiront un type de dommageoculaire au bout de 20 ans de diabète.Le diabète est la principale cause de cécitéchez les adultes de 20 à 74 ans. 20 à 30% descécités enregistrées sont imputables à la réti-nopathie diabétique, dont on estime qu’elleaffecte 40 à 50% des diabétiques. Le diabè-te présente un risque relatif de perte de vi-sion 20 fois supérieur à celui de la popula-tion non diabétique.• Cause : Dans la rétinopathie diabétique,les petits vaisseaux sanguins de la partie pos-térieure de l’œil (rétine) sont affectés par
DIABÈTE. PRÉVENTION ET TRAITEMENTS
Pour traiter le diabète, des traitements scientifi ques
existent, lesquels peuvent être appuyés par des trai-tements naturels, pour at-teindre ainsi de meilleurs
résultats.
Fruits particulièrement indiqués
an cas de diabète
• Airelles
3Bienfaits :
u Hypoglycémiantes :
Des études ex-
périmentales
démontrent
que la consom-
mation d’airelles
diminue la
concentration de
glucose dans le sang.17
u Prévention de la rétinopathie diabé-
tique : Les flavonoïdes de l’airelle (an-
thocyanosides) qui se trouvent dans le
fruit réduisent la fragilité des petits vais-
seaux sanguins18 et permettent d’éviter
la rétinopathie diabétique19 parce
qu’elles favorisent la régénération de la
couche vasculaire de la rétine.
u Augmentation de la concentration cel-
lulaire de vitamine C.
3Utilisation : 20 à 30 g de fruits frais, de
compote ou de confiture sans sucre ou
80 ml de jus.
• Momordique (Momordica charantia).
Fruit tropical et subtropical, connu aussi
sous le nom de margose ou
melon amer. Il est très
cultivé dans le Sud-Est
asiatique, en Chine, en Inde,
au Pakistan, en Indonésie, aux Philippines,
en Afrique et aux Caraïbes.
3Bienfaits : Le principe actif de la momor-
dique aux propriétés antidiabétiques est la
charantine et le polypeptide P.
u Charantine : hypoglycémiante plus
puissante que le tolbutamide, un médi-
cament antidiabétique oral.
u Polypeptide P : Il a une structure chi-
mique similaire à celle de l’insuline. Il
réduit le taux de sucre dans le sang
(hypoglycémiant) quand on l’injecte
aux personne atteintes de DM120 (voir
TYPES DE DIABÈTE, p. 11).
La prise orale de momordique a été effica-
ce chez les personnes atteintes de DM2.21,22
3 Utilisation :
u Consommer le fuit vert (avant qu’il ne
mûrisse).
u Jus frais ou extrait de fruit vert :
55 g/jour. Comme le jus a un goût
très amer, on peut le boire d’un seul
coup. C’est la manière la plus adéqua-
te pour le doser.
• Jus de fruit naturel : Ils sont très appro-
priés parce qu’ils apportent des vitamines
(A, B6 et C) et des sels minéraux, en plus
d’être rafraîchissants et d’avoir un goût ex-
quis.
45
Traitements scientifiques et naturels. Diétothérapie
Les personnes qui souffrent de diabète ou qui
risquent d'en souffrir tireront profit de la consom-
mation de fruits sous leur forme naturelle. En ef-
fet une étude récente indique que les jus de fruits
peuvent augmenter le risque de souffrir de dia -
bète, c'est pourquoi les jus de fruits naturels de-
vraient être accompagnés d'autres aliments pour
que la hausse du taux de sucre dans le sang pro-
voquée par le jus de fruits reste très modérée.
40
LÉGUMES : COMPOSITION PAR RATIONET POUR 100 G DE PORTION COMESTIBLE
pour 100 g de portion comestible
glucides
graisses
protéines
Énergie (kcal)
Macronutriments
0,8-8 g
0-1 g
0,2-3 g
10-30 kcal
5 g
0 g
1,5 g
25 kcal
par ration
Les légumes sont des aliments bénéfiquespour tous, car ils sont riches en vitamines,minéraux et fibres, et surtout ils sont idéalspour les diabétiques, particulièrement l’ail,l’artichaut, le cresson, l’oignon, la carotte…qui réduisent le sucre du sang.
bleau LÉGUMES : COMPOSITION PAR RATION
ET POUR 100 G DE PORTION COMESTIBLE).On doit prendre en compte qu’une rationde légumes est environ de 100 g (voir ta-bleau LÉGUMES : MESURE PAR RATION, p. 41).
• Échange de rations : Par exemple, uneration de tomate (1 tasse = 100 g = 3,5onces) peut s’échanger contre une rationd’oignons (1 tasse = 100 g = 3,5 onces)ou une ration de concombres (1 tasse =100 g = 3,5 onces). Bien que les tomates,
Légumes (groupe 2)Les légumes (voir PYRAMIDE DES ALIMENTS
POUR UN RÉGIME OVOLACTOVÉGÉTARIEN, p. 35)sont des sources riches en vitamines, minérauxet fibres.• Bienfaits : Les diabétiques peuvent
prendre toutes sortes de légumes. Ils ontun faible teneur en graisses et en calories etcontiennent des fibres solubles et inso-lubles, des polysaccharides (glucides com-plexes, idéals surtout en cas de diabète), desvitamines, des minéraux et des composésphytochimiques (particulièrement desantioxydants neutralisant les radicauxlibres qui sont des substances oxydantes,donc potentiellement nocives pour l’or-ganisme).
• Apport journalier recommandé : 5 à10 rations, pour un adulte ayant une acti-vité physique modérée. Le minimum re-commandé est de 5 rations et le maximumde 10 rations. Cependant, il est possible
qu’on puisse un jour prendre moinsde 5 rations, mais il ne faudrait
pas dépasser les 10 rations, aumaximum12 si l’activité est in-tense. Par exemple, le jour oùon prend plus de rations defruits, de céréales, de tuber-
cules ou de légumes secs, quicomme les légumes contiennent
une forte proportion de glucides, il fau-drait prendre moins de rations de légumeset vice versa.
• Rations : Une ration de n’importe quelaliment du groupe des légumes a 25 kcalet environ 5 g de glucides, 0 g de graisseset 2 g de protéines (voir ci-dessous le ta-
DIABÈTE. PRÉVENTION ET TRAITEMENTS
uu
L’élaboration des groupes d’aliments ayant une quantité de macronutriments similaire et un apport éner-
gétique équivalent oblige à :• grouper les céréales avec les tubercules (pommes de terre, patates douces…), bien qu’ils soient des lé-
gumes, puisque leur contenu en glucides est beaucoup plus élevé que celui du reste des légumes. C’est
pour cela qu’il est préférable de les grouper avec les céréales qui sont les aliments les plus riches en glu-
cides, ce qui permet d’élaborer des rations équivalentes en contenu énergétique;
• diviser les produits laitiers dans cette pyramide en deux groupes : le lait et les yaourts dans un groupe
et les fromages dans un autre groupe. Les yaourts sont très recommandables dans un régime ovolac-
tovégétarien, alors que les fromages affinés par leur contenu élevé en acides gras saturés ne doivent
pas être pris fréquemment. De plus les deux groupes ont des compositions en macronutriments et des
contenus en énergie différents.
PYRAMIDE DES ALIMENTSPOUR UN RÉGIME OVOLACTOVÉGÉTARIEN
35
Traitements scientifiques et naturels. DiétothérapieDR. RAMON C. GELABERT
Groupe 6Fruits secs et graines (0 à 3 rations)
Groupe 7 Produits laitiers (0 à 3 rations)
Groupe 5 Légumes secs (0 à 3 rations)
Groupe 3Fruits(5 à 8 rations)
Groupe 1Céréales et tubercules (6 à12 rations)
Groupe 9Œufs (0 à 1 ration)
Groupe 8Fromages (0 à 2 rations)
Groupe 4Graisses et huiles (4 à 7 rations)
Groupe 2Légumes (5 à 10 rations)
Fruits particulièrement indiqués
Fruits particulièrement indiqués
Légumes Légumes (groupe 2)(groupe 2)Les légumes (voir PLes légumes (voir PYRAMIDE DES ALIMENTSYRAMIDE DES ALIMENTSLes légumes (voir PLes légumes (voir PYRAMIDE DES ALIMENTSLes légumes (voir PLes légumes (voir P
POUR UN RÉGIME OVOLACTOVÉGÉTARIENPOUR UN RÉGIME OVOLACTOVÉGÉTARIEN, p. 35), p. 35)POUR UN RÉGIME OVOLACTOVÉGÉTARIENPOUR UN RÉGIME OVOLACTOVÉGÉTARIEN, p. 35)POUR UN RÉGIME OVOLACTOVÉGÉTARIENPOUR UN RÉGIME OVOLACTOVÉGÉTARIEN
sont des sources riches en vitamines, minérauxsont des sources riches en vitamines, minérauxet fibres.et fibres.
Bienfaits : Les diabétiques peuventBienfaits : Les diabétiques peuventprendre toutes sortes de légumes.prendre toutes sortes de légumes. Ils ontIls ontun faible teneur en graisses et en calories etun faible teneur en graisses et en calories etcontiennent des contiennent des fibresfibres solubles et inso-solubles et inso-lubles, des lubles, des polysaccharidespolysaccharides (glucides com-(glucides com-plexes, idéals surtout en cas de diabète), desplexes, idéals surtout en cas de diabète), desvitamines, des minéraux et des composésvitamines, des minéraux et des composésphytochimiques (particulièrement desphytochimiques (particulièrement desantioxydants neutralisant les radicauxantioxydants neutralisant les radicaux
33 Utilisation :Utilisation :Utilisation :Utilisation :
uu
antioxydants neutralisant les radicauxantioxydants neutralisant les radicauxlibres qui sont des substances oxydantes,libres qui sont des substances oxydantes,donc potentiellement nocives pour l’or-donc potentiellement nocives pour l’or-ganisme). ganisme). Apport journalier recommandé : 5 àApport journalier recommandé : 5 à10 rations10 rationsvité physique modérée. Le minimum re-vité physique modérée. Le minimum re-commandé est de 5 rations et le maximumcommandé est de 5 rations et le maximumde 10 rations. Cependant, il est possiblede 10 rations. Cependant, il est possible
qu’on puisse un jour prendre moinsqu’on puisse un jour prendre moinsqu’on puisse un jour prendre moinsqu’on puisse un jour prendre moins
POUR UN RÉGIME OVOLACTOVÉGÉTARIEN
POUR UN RÉGIME OVOLACTOVÉGÉTARIEN
32
Le diabète est une maladie pour laquelle le
contrôle du régime est la pierre angulaire du
traitement, au point que la cause et le déclenche-
ment du DM2 (diabète de type 2), sauf par prédis-
position familiale, sont dus fondamentalement au
surpoids et à l’obésité, qui se trouvent intimement
liés aux habitudes alimentaires incorrectes (alimenta-
tion riche en sucres, graisses et aliments industriels)
et aussi au manque d’exercice physique.
Une alimentation saine et équilibrée permet un
contrôle adéquat du taux de glucose sanguin, du poids
corporel, de la pression artérielle, du taux de cholesté-
rol et de triglycérides sanguins… tous liés au diabète.
Le régime des diabétiques ne consiste pas à manger
des aliments « diététiques » pour diabétiques ni à suivre
des régimes compliqués. L’alimentation doit inclure
une grande variété d’aliments, être complète, agréable
au palais et s’adapter aux besoins de chacun.
Les principes de base d’un régime pour diabétiques
sont en fait les mêmes qui sont recommandés à toute
personne qui désire suivre une alimentation saine. Le
régime en cas de diabète a les objectifs suivants :
• Assurer un équilibre nutritionnel pour favoriser
une croissance normale des enfants et des adoles-
cents.
• Maintenir le poids corporel dans les limites d’un
poids normal ou acceptable pour un âge donné.
• Parvenir à des taux de glucose sanguin les plus
proches possibles de la normale (normoglycémie)
pour éviter ainsi autant les chutes du taux (hypo-
glycémie) que ses hausses (hyperglycémie) bru-
tales.
• Modifier les mauvaises habitudes alimentaires (ex-
cès de graisse, manque de fibres, abus de restau-
ration rapide ou fast food, régime monotone
avec une consommation de seulement cer-
tains types d’aliments).
Diétothérapie
32
diminue ladiminue la
concentration deconcentration de
glucose dans le sang.glucose dans le sang.glucose dans le sang.glucose dans le sang.17 17
uu Prévention de la rétinopathie diabé-
Prévention de la rétinopathie diabé-
tique : tique : Les flavonoïdes de l’airelle (an-
Les flavonoïdes de l’airelle (an-
thocyanosides) qui se trouvent dans le
thocyanosides) qui se trouvent dans le
fruit réduisent la fragilité des petits vais-
fruit réduisent la fragilité des petits vais-
seaux sanguinsseaux sanguins1818 et permettent d’éviter
et permettent d’éviter
la rétinopathie diabétique
la rétinopathie diabétique
qu’elles favorisent la régénération de la
qu’elles favorisent la régénération de la
couche vasculaire de la rétine.
couche vasculaire de la rétine.
uu Augmentation de la concentration cel-
Augmentation de la concentration cel-
Prévention de la rétinopathie diabé-
Prévention de la rétinopathie diabé-
Les flavonoïdes de l’airelle (an-
Les flavonoïdes de l’airelle (an-
thocyanosides) qui se trouvent dans le
thocyanosides) qui se trouvent dans le
fruit réduisent la fragilité des petits vais-
fruit réduisent la fragilité des petits vais-
et permettent d’éviteret permettent d’éviter
la rétinopathie diabétique
la rétinopathie diabétique1919
qu’elles favorisent la régénération de la
qu’elles favorisent la régénération de la
couche vasculaire de la rétine.
couche vasculaire de la rétine.
Augmentation de la concentration cel-
Augmentation de la concentration cel-
Groupe 3Groupe 3Groupe 3Groupe 3Groupe 3Groupe 3FruitsFruitsFruitsFruitsFruitsFruits(5 à 8 rations)
(5 à 8 rations)
Céréales et tubercules (groupe 1)
Les céréales et les tubercules (voir PYRAMI-
DE DES ALIMENTS POUR UN RÉGIME OVOLACTO-
VÉGÉTARIEN, p. 35) sont la plus abondante
source alimentaire de glucides sous forme
d’amidon, le composant de base de l’alimen-
tation, et sont riches en fibres, composant
nécessaire pour le processus digestif.
• Bénéfices : Les céréales complètes sont
les plus recommandées pour le régime
des diabétiques. Étant riches en amidon
et en fibres elles facilitent le métabolisme
des glucides et l’action de l’insuline.11
Dans une étude publiée en 2004 et me-
née en Suisse, on a observé que les dia-
bétiques de type 2 qui mangent des
patates douces ont un meilleur contrôle
du glucose sanguin après les repas et à
long terme.12
• Apport journalier recommandé : 6 à
12 rations, pour un adulte ayant une acti-
vité physique modérée. Le minimum re-
commandé est de 6 rations et le maximum
de 12 rations. Cependant, il est possible de
prendre un jour moins de 6 rations, mais
il ne faut pas dépasser 12 rations, au maxi-
mum 14 si l’activité physique est intense.
Par exemple, le jour où l’on mange
plus de rations de légumes, de fruits
ou de légumes secs, qui comme
les céréales et les tubercules
contiennent une forte propor-
tion de glucides, il faudrait
prendre moins de rations de céréales et
de tubercules et vice versa.
• Rations : Une ration de n’importe quel
aliment du groupe des céréales et tuber-
cules a 80 kcal et environ 15 g de glucides,
1 à 3 g de graisses et 3 g de protéines (voir
ci-dessous le tableau CÉRÉALES ET TUBER-
CULES : COMPOSITION PAR RATION ET POUR
100 G DE PORTION COMESTIBLE).
On doit tenir compte du fait qu’une ration
de céréales dans cette pyramide ovolacto-
végétarienne contient environ 30 g (1 on-
ce) et une ration de tubercules 100 g (3,5
onces) (voir tableau CÉRÉALES ET TUBER-
CULES : MESURE PAR RATION, p. 39).
38
DIABÈTE. PRÉVENTION ET TRAITEMENTS
CÉRÉALES ET TUBERCULES : COMPOSITION PAR RATION
ET POUR 100 G DE PORTION COMESTIBLE
pour 100 g de portion comestible
céréalestubercules
glucides
graisses
protéines
Énergie (kcal)
Macronutriments
65-85 g
0,1-4 g
6-13 g
250-350 kcal
15-25 g
0,5-1 g
2 g
90-120 kcal
15 g
1-3 (1)* g
3 g
80 kcal
par ration
* Le chiffre (1) est le chiffre moyen utilisé pour le calcul du contenu en graisses par ration de céréales
et tubercules dans l’élaboration des régimes. C’est-à-dire 1g de graisses par ration de céréales et tu-
bercules.
Les céréales complètes sont un aliment de
base pour les humains, mais plus spéciale-
ment pour les diabétiques, car elles facilitent
l’action de l’insuline et en plus préviennent et
contrôlent le taux de glucose dans le sang.
L’alimentation est très im-portante pour prévenir et
contrôler le diabète. La pyra-mide alimentaire nous aide à
comprendre quels types de produits doivent être con-
sommés en priorité.
63
Traitements scientifiques et naturels. Diétothérapie
u Prévention duDM2 : La re-
cherche sur dessouris de labora-toire montre queles cellules bêta
du pancréas, pro-ductrices d’insuline,produisent non seulement plusd’insuline, comme le font beau-coup d’antidiabétiques oraux, maisaussi empêchent que beaucoup decellules bêta meurent40 et augmen-tent le développement de nou-velles cellules bêta.41 De plus, dansune étude sur des cellules du pan-créas humain, le GLP-1 a retardé lesdégâts causés par le diabète aupancréas et a allongé la vie des cel-lules bêta. Ce qui donne à penseraux experts que cela peut ouvrir lechemin à une possible guérison duDM2.
• Apport journalier recommandé : 25 à35 g de fibres, dont aumoins 7 g de fibressolubles et 28 gde fibres inso-lubles. Cettequantité s’obtienten consommant parexemple :3 5 fruits par jour, une as-
siette de salade fraîche, 3 tranches depain complet et une assiette de len-tilles, ou 3 2 cuillères à soupe de son de blé(fibres insolubles), une tasse de fèveset 2 oranges (fibres solubles et inso-lubles).
• Sources alimentaires et types de fibres :3 Les fibres solubles sont formées descomposants suivants : inuline, gommes,
pectine et muci-lages.u Sources ali-
mentaires : cé-réales (avoine,orge, maïs),légumes secs (fèves, pois chiches, ha-ricots, petits pois), fruits (pommes,poires, pêches, oranges), légumes(carottes, betterave)…
3 Les fibres insolubles contiennenthabituellement les composants sui-vants : cellulose, hémicellulose etlignine qui se trouvent dans tousles aliments d’origine végétale.u Sources alimentaires :
Les sources princi-pales sont le sondes graines de céréales, les fruits àcoquilles comestibles et les graines(pépins). Par exemple, 30 g de sonde blé contiennent 12 g de fibres.
u Effets secondaires de la consom-mation de fibres insolubles :- perte excessive de vitamines et
de minéraux par consommationde son en excès (plus de 50g/jour).
- crampes abdominales, troubleslégers, diarrhées et gaz : pour évi-ter ces légers troubles, la consom-mation de fibres insolubles doitêtre augmentée graduellement.être augmentée graduellement.être augmentée graduellement.
• Échange de rations : Les œufs ne peu-
vent s’échanger que sous des formes diffé-
rentes crues ou cuites. Cependant en
présentant une composition en macronu-
triments très similaires à celle d’une ration
du groupe des fromages et un apport
énergétique (kcal) identique, on peut
échanger une ration d’œufs contre une
de fromage, mais il faut prendre en comp-
te qu’il ne convient pas de dépasser la li-
mite de 3 rations d’œufs par semaine.
• Comment les diabétiques et ceux qui ne
tolèrent pas le glucose (prédiabète) doi-
vent-ils consommer les œufs :
3Consommer le blanc d’œuf puisque
c’est une source riche en protéines avec
un apport de graisses pratiquement nulle,
ce qui fait que le blanc d’œuf est idéal
comme source de protéines chez les per-
sonnes ayant des problèmes de dénutri-
tion ou une perte d’appétit, comme par
exemple les personnes âgées.
3Réduire la consommation d’œufs en-
tiers surtout du jaune d’œuf, puisqu’il
contient une forte proportion de graisses
saturées et de cholestérol.
3Supprimer les œufs au plat du régime
des diabétiques à cause de leur excès de
graisses saturées.
57
Traitements scientifiques et naturels. Diétothérapie
ŒUFS : MESURE PAR RATIONpoids approximatif
(cru)ration (90-110 kcal)
mesure usuelle
Œuf (cru, cuit)
1 œuf 65-70 g (2,3-2,5 onces)
Les fromages et les œufs sont des aliments dont les valeurs nutritionnelles sont très
similaires, c’est pourquoi ils peuvent s’échanger, mais il vaut mieux éviter de consom-
mer les deux aliments ensemble. Le blanc d’œuf sans le jaune est à conseiller par-
ce qu’il est riche en protéines et ne contient pratiquement pas de graisses.
Graisses et huiles (groupe 4)Les graisses insaturées (monoinsaturées et
polyinsaturées, voir tableau GRAISSES : MESURE
PAR RATION, p. 47) sont indispensables à la nu-trition humaine. Cependant, on conseille deréduire la consommation de graisses satu-rées, ce qui est expliqué dans le paragrapheAUTRES ALIMENTS À RÉDUIRE (p. 58).• Bienfaits : Les huiles de graines (tourne-
sol,23 pépins de raisin), de maïs et d’oliveriches en acides gras insaturés préviennentl’apparition du DM2.24 Une consommationmodérée de ces huiles permet un meilleurcontrôle du taux de glucose dans le sangchez les diabétiques.25
• Apport journalier recommandé : 4 à 7rations, pour un adulte ayant une activitéphysique modérée. Le minimum recom-mandé est de 4 rations et le maximum de
7. Cependant, il est possible que l’on prenne un jour moins de 4 rations, mais onne devrait pas dépasser les 7 rations, aumaximum 8 si l’activité physique est intense.
46
DIABÈTE. PRÉVENTION ET TRAITEMENTS
GRAISSES ET HUILES : COMPOSITION PAR RATIONET POUR 100 G DE PORTION COMESTIBLE
pour 100 g de portion comestible
glucides
graisses
protéines
Énergie (kcal)
Macronutriments
0-6 g
10-100 g
0-20 g
64-900 kcal
0 g
5 g
0 g
45 kcal
par ration
Notre organisme a besoin d’huiles et degraisses, mais celles-ci doivent provenir desvégétaux et non des animaux, c’est pour-quoi nous recommandons dans ce GUIDE
PRATIQUE DE LA SANTÉ les graisses des fruitssecs, l’huile d’olive et d’autres graines.
Fruits secs et graines (groupe 6)
Les fruits secs et les graines (voir PYRAMI-
DE DES ALIMENTS POUR UN RÉGIME OVOLACTO-
VÉGÉTARIEN, p. 35) apportent des graisses
végétales, des protéines, des vitamines et des
minéraux.
• Bienfaits : 3Fruits secs : Pour leur importante te-
neur en vitamines du groupe B, en
zinc, en magnésium, en calcium et en
acides gras polyinsaturés ils sont forte-
ment recommandés aux diabétiques
(voir SUPPLÉMENTS ALIMENTAIRES, p. 61).
3Graines : Riches en acides gras insaturés,
ils préviennent l’apparition du DM2.27
• Apport journalier recommandé : 0 à
3 rations, pour un adulte ayant une ac-
tivité physique modérée. Il n’est pas né-
cessaire de consommer des fruits secs et
des graines tous les jours, à la différence
des céréales et tubercules, légumes, fruits
et graisses. Il est conseillé de ne pas dé-
passer 3 rations, maximum 4 si l’activité
physique est intense, dans la même jour-
née.• Rations : Une ration de n’importe
quel aliment du groupe des fruits
secs et graines a environ 90 à
110 kcal et contient environ
1 à 2,5 g de glucides, 8 à
10 g de graisses et 2 à 3 g de
50 pour 100 g de portion comestible
glucides
graisses
protéines
Énergie (kcal)
Macronutriments
6-34 g
2-67 g
4-29 g
170-675 kcal
1-2,5 (2)* g
8-10 (9)* g
2-3 (2,5)* g
90-110 (100)** kcal
par ration
* Les chiffres entre parenthèses (2, 9 et 2,5) sont les chiffres moyens utilisés pour le calcul de la teneur en
glucides, en graisses et en protéines par ration de légumes secs dans l’élaboration des régimes, c’est-à-
dire, 2 g de glucides, 9 g de graisses et 2,5 g de protéines par ration de fruits secs et graines.
** Pour le calcul de la quantité de kcal dans l'élaboration des régimes on prendra le chiffre moyen de 100
kcal par ration de fruits secs et graines.
protéines (voir ci-dessous le tableau FRUITS
SECS ET GRAINES : COMPOSITION PAR RATION
ET POUR 100 G DE PORTION COMESTIBLE).
DIABÈTE. PRÉVENTION ET TRAITEMENTS
Les fruits secs et les graines sont très
agréables à manger et apportent à l’organis-
me des vitamines, des minéraux, des pro-
téines, du magnésium, du calcium et en plus
ils réduisent le taux de cholestérol ce qui est
d’un grand bénéfice pour les diabétiques.
FRUITS SECS ET GRAINES : COMPOSITION PAR RATION
ET POUR 100 G DE PORTION COMESTIBLE
7. Cependant, il est possible que l’on7. Cependant, il est possible que l’onprenne un jour moins de 4 rations, mais onprenne un jour moins de 4 rations, mais onne devrait pas dépasser les 7 rations, aune devrait pas dépasser les 7 rations, aumaximum 8 si l’activité physique est intense.maximum 8 si l’activité physique est intense.
COMPOSITION PAR RATIONCOMPOSITION PAR RATION
0 g0 g
5 g5 g
0 g0 g
45 kcal45 kcal
par rationpar ration
Notre organisme a besoin d’huiles et deNotre organisme a besoin d’huiles et degraisses, mais celles-ci doivent provenir desgraisses, mais celles-ci doivent provenir desvégétaux et non des animaux, c’est pour-végétaux et non des animaux, c’est pour-quoi nous recommandons dans ce Gquoi nous recommandons dans ce GUIDEUIDE
les graisses des fruitsles graisses des fruitssecs, l’huile d’olive et d’autres graines.secs, l’huile d’olive et d’autres graines.
passer 3 rations, maximum 4 si l’activitépasser 3 rations, maximum 4 si l’activité
physique est intense, dans la même jour-physique est intense, dans la même jour-
agréables à manger et apportent à l’organis-agréables à manger et apportent à l’organis-
63
Traitements scientifiques et naturels. Diétothérapie
u Prévention duDM2 : La re-
cherche sur dessouris de labora-toire montre queles cellules bêta
du pancréas, pro-ductrices d’insuline,produisent non seulement plusd’insuline, comme le font beau-coup d’antidiabétiques oraux, maisaussi empêchent que beaucoup decellules bêta meurent40 et augmen-tent le développement de nou-velles cellules bêta.41 De plus, dansune étude sur des cellules du pan-créas humain, le GLP-1 a retardé lesdégâts causés par le diabète aupancréas et a allongé la vie des cel-lules bêta. Ce qui donne à penseraux experts que cela peut ouvrir lechemin à une possible guérison duDM2.• Apport journalier recommandé : 25 à35 g de fibres, dont aumoins 7 g de fibressolubles et 28 g
de fibres inso-lubles. Cettequantité s’obtienten consommant parexemple :
3 5 fruits par jour, une as-siette de salade fraîche, 3 tranches depain complet et une assiette de len-tilles, ou 3 2 cuillères à soupe de son de blé(fibres insolubles), une tasse de fèveset 2 oranges (fibres solubles et inso-lubles).
• Sources alimentaires et types de fibres :3 Les fibres solubles sont formées descomposants suivants : inuline, gommes,
pectine et muci-lages.u Sources ali-
mentaires : cé-réales (avoine,orge, maïs),légumes secs (fèves, pois chiches, ha-ricots, petits pois), fruits (pommes,poires, pêches, oranges), légumes(carottes, betterave)…3 Les fibres insolubles contiennenthabituellement les composants sui-vants : cellulose, hémicellulose etlignine qui se trouvent dans tousles aliments d’origine végétale.u Sources alimentaires :Les sources princi-pales sont le son
des graines de céréales, les fruits àcoquilles comestibles et les graines(pépins). Par exemple, 30 g de sonde blé contiennent 12 g de fibres.u Effets secondaires de la consom-mation de fibres insolubles :- perte excessive de vitamines etde minéraux par consommationde son en excès (plus de 50g/jour).- crampes abdominales, troubleslégers, diarrhées et gaz : pour évi-ter ces légers troubles, la consom-mation de fibres insolubles doitêtre augmentée graduellement.
Énergie
90
60
150 kcal
Aliment
crêpes (voir recette, p. 88)
tortilla de maïs ou de blé (voir recette, p. 88-89)
oignon
sauce tomate
courgette
poivron vert
Gruyère
huile d’olivesel
yaourt + confiture de pêche
confiture de pêche sans sucre (voir recette, p. 89)
yaourt écrémé
lait de soja+ flocons de maïs
flocons de maïs sans sucre
lait de soja
Quantité
2 rations (2 tortillas = 60 g)1⁄4 ration (20 g)
1 ration (1⁄2 tasse = 125 g)1⁄2 ration (1⁄2 tasse = 50 g)1⁄2 ration (1⁄2 tasse = 50 g)
11⁄2 rations (11⁄2 tranche = 45 g)
1 ration (1 petite c. = 5 ml)
1⁄5 ration (2 c. = 30 g)
1 ration (3⁄4 tasse = 125 g)
21⁄2 rations (3⁄5 tasse = 75 g)
11⁄4 ration (11⁄4 tasse = 300 ml)
Groupe d’aliments
céréales et tubercules
légumes
légumes
légumes
légumes
fromages
graisses et huiles
fruits
produits laitiers
céréales et tubercules
légumes secs
Total petit déjeuner
DIMANCHE 1er JOUR (1 995 KCAL)PETIT DÉJEUNER
DIABÈTE. PRÉVENTION ET TRAITEMENTS
74
Macronutriments
glucides (45-65%)
graisses (20-35%)
protéines (10-20%)
Grammes
3055277
Total kcal/jour
VALEUR NUTRITIVE
RÉGIME DE 2 000 KCAL
COLLATION EN MILIEU DE MATINÉE*
Énergie
400
107
325
832 kcal
Quantité
1,5 ration (3⁄4 tasse = 180 ml)
3⁄4 ration (2 grands ou 3-4 petits)
Aliment
batido (jus+pulpe) de mangue, papaye, ananas,
banane, orange (voir recette, p. 91)
biscuits de blé complet
kcal1 220468307
1 995
% kcal
61%23%16%
100%
Groupe d’aliments
fruits
céréales et tubercules
Total collation
Il est recommandé de prendre les « batidos » avec la
pulpe des fruits. Une mangue d’environ 300 g contient as-
sez de provitamine A pour toute la journée. La banane est
riche en potassium, magnésium et vitamines du groupe B.
* Collation en milieu de matinée : elle se soustrait du petit déjeuner.
CCOLLATION EN MILIEU DE MATINÉEOLLATION EN MILIEU DE MATINÉE**
batido (jus+pulpe) de mangue, papaye, ananas,batido (jus+pulpe) de mangue, papaye, ananas,
71
Traitements scientifiques et naturels. Diétothérapie
Ces tableaux peuvent servir au diabétique pour contrôler son alimentation quotidienne
(voir tableau 1). Ils peuvent être photocopiés et portés dans le sac ou le portefeuille
s’il mange en dehors de la maison et ainsi il peut savoir combien de ration il peut
manger chaque jour (voir tableau 2). Le diabétique cochera une case correspondant
au nombre de rations de chaque groupe d’aliments de façon à pouvoir les addition-
ner et ainsi contrôler l’apport d’énergie et l’ingestion de macronutriments.
TABLEAUX RÉCAPITULATIFSDE L’ALIMENTATION QUOTIDIENNE DES DIABÉTIQUES
TABLEAU 2
* Chaque ration consommée est cochée dans le groupe d’aliments correspondant et à la fin de la jour-
née on additionne toutes les rations consommées de chaque groupe d’aliments.
** Le Total énergie/groupe d’aliments s’obtient en multipliant le nombre de rations de chaque groupe
d’aliments par le chiffre correspondant à l’énergie (kcal/ration). Exemple pour 5 rations de fruit : 5 x
60 = 300 kcal.*** Le Total énergie/jour (kcal) s’obtient en additionnant tous les chiffres trouvés dans le Total énergie/groupe
d’aliments.
TABLEAU 1
Groupesd’aliments
1. céréales et tubercules 2. légumes 3. fruits 4. graisses et huiles 5. légumes secs 6. fruits secs et graines 7. produits laitiers 8. fromages 9. œufs
rationNombre de rationsrecommandées(régime de 2 000 kcal)
énergie(kcal/ration) glucides
macronutriments (g)graisse protéines80
25
60
4510010095
100100
15 g5 g
15 g0 g
13 g2 g
12 g1 g1 g
1 g0 g0 g5 g2 g9 g
1,5 g7 g7 g
3 g1,5 g0 g0 g8 g
2,5 g8 g8 g8 g
6-125-105-84-70-30-30-30-20-1
Groupesd’aliments
1. céréales et tubercules (6-12)2. légumes (5-10)3. fruits (5-8)4. graisses et huiles (4-7)5. légumes secs (0-3)6. fruits secs et graines (0-3)7. produits laitiers (0-3)8. fromages (0-2)9. œufs (0-1)
Nombre de rations consommées*1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 totalkcal/
ration
80
25
60
45
100100
95
100100Total énergie/jour (kcal)***
Total énergiegroupe d’aliments**74
biscuits de blé completbiscuits de blé complet
Il est recommandé de prendre les « batidos » avec laIl est recommandé de prendre les « batidos » avec la
pulpe des fruits. Une mangue d’environ 300 g contient as-pulpe des fruits. Une mangue d’environ 300 g contient as-
sez de provitamine A pour toute la journée. La banane estsez de provitamine A pour toute la journée. La banane est
riche en potassium, magnésium et vitamines du groupe B.riche en potassium, magnésium et vitamines du groupe B.
** Collation en milieu de matinée : Collation en milieu de matinée : Collation en milieu de matinée : Collation en milieu de matinée : elle se soustrait du petit déjeuner.
elle se soustrait du petit déjeuner.elle se soustrait du petit déjeuner.elle se soustrait du petit déjeuner.
Il est recommandé de prendre les « batidos » avec laIl est recommandé de prendre les « batidos » avec la
pulpe des fruits. Une mangue d’environ 300 g contient as-pulpe des fruits. Une mangue d’environ 300 g contient as-
sez de provitamine A pour toute la journée. La banane estsez de provitamine A pour toute la journée. La banane est
riche en potassium, magnésium et vitamines du groupe B.riche en potassium, magnésium et vitamines du groupe B.
elle se soustrait du petit déjeuner.elle se soustrait du petit déjeuner.elle se soustrait du petit déjeuner.elle se soustrait du petit déjeuner.
ner et ainsi contrôler l’apport d’énergie et l’ingestion de macronutriments.
ner et ainsi contrôler l’apport d’énergie et l’ingestion de macronutriments.
TTABLEAUABLEAUTTABLEAUTT 22
* Chaque ration consommée est cochée dans le groupe d’aliments correspondant et à la fin de la jour-
* Chaque ration consommée est cochée dans le groupe d’aliments correspondant et à la fin de la jour-
née on additionne toutes les rations consommées de chaque groupe d’aliments.
née on additionne toutes les rations consommées de chaque groupe d’aliments.
** Le Total énergie/groupe d’aliments s’obtient en multipliant le nombre de rations de chaque groupe
** Le Total énergie/groupe d’aliments s’obtient en multipliant le nombre de rations de chaque groupe
d’aliments par le chiffre correspondant à l’énergie (kcal/ration). Exemple pour 5 rations de fruit : 5 x
d’aliments par le chiffre correspondant à l’énergie (kcal/ration). Exemple pour 5 rations de fruit : 5 x
60 = 300 kcal.60 = 300 kcal.*** Le Total énergie/jour (kcal) s’obtient en additionnant tous les chiffres trouvés dans le Total énergie/groupe
*** Le Total énergie/jour (kcal) s’obtient en additionnant tous les chiffres trouvés dans le Total énergie/groupe
d’aliments.d’aliments.
TTABLEAUABLEAUTTABLEAUTT 11
GroupesGroupesd’alimentsd’aliments
rationrationénergieénergie
(kcal/ration)(kcal/ration)macronutriments (g)macronutriments (g)
GroupesGroupesd’alimentsd’aliments
1. céréales et tubercules (6-12)1. céréales et tubercules (6-12)2. légumes (5-10)2. légumes (5-10)3. fruits (5-8)3. fruits (5-8)4. graisses et huiles (4-7)4. graisses et huiles (4-7)5. légumes secs (0-3)5. légumes secs (0-3)6. fruits secs et graines 6. fruits secs et graines (0-3)(0-3)7. produits laitiers (0-3)7. produits laitiers (0-3)8. fromages (0-2)8. fromages (0-2)9. œufs (0-1)9. œufs (0-1)
Nombre de rations consommées*Nombre de rations consommées*1 2 3 41 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
5 6 7 8 9 10 11 121 2 3 41 2 3 41 2 3 41 2 3 41 2 3 41 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
5 6 7 8 9 10 11 12
68
DIABÈTE. PRÉVENTION ET TRAITEMENTS
PLAN DE RÉGIME
1. Quantité d’énergie
à consommer par jour
La quantité d’énergie journalière que nous
dépensons est variable et elle résulte de l’addi-
tion de différents facteurs, les plus importants
étant l’âge, la stature, le poids et l’activité phy-
sique. Plus l’activité physique est importante,
plus il y a de consommation d’énergie, malgré
le fait que, après 40 ans, plus on avance en
âge, moins on consomme d’énergie.
Nous allons donner quelques exemples
indicatifs de calculs de la quantité d’énergie
(kcal) à consommer dans une perspective
de maintien du poids, ceci dans des limites
raisonnables (voir ci-dessous PLAN DE RÉGIME
SELON LA CONSOMMATION JOURNALIÈRE
D’ÉNERGIE). Si le diabétique est en surpoids,
il devra suivre un régime avec une quantité
de kilocalories inférieure à celle qui serait
nécessaire pour maintenir son poids, et au
contraire si la personne est trop maigre, elle
devra consommer une plus grande quantité
de kilocalories que celle qui correspondrait à
son âge, sa stature, son poids et son activité
physique.
PLAN DE RÉGIME SELON LA CONSOMMATION JOURNALIÈRE D’ÉNERGIE
Selon l’âge et le travail physique ou men-
tal que l’on accomplit, on a besoin d’une
plus ou moins grande quantité d’énergie,
c’est pourquoi il faut tenir compte de la
quantité d’énergie (kilocalories) que l’on
doit tirer chaque jour de son alimentation.
Groupes
d’aliments
céréales et tubercules
légumes
fruits
graisses et huiles
légumes secs
fruits secs et graines
produits laitiers
fromages
œufs
1 600 kcal/jour
enfants de 4-8 ans,
femmes, adultes
d’âge avancé
5-10 6-12 7-14
6-12
5-9
5-8
0-4
0-4
0-4
0-3
0-1
5-10
5-8
4-7
0-3
0-3
0-3
0-2
0-1
4-8
4-6
4-6
0-3
0-3
0-2
0-2
0-1
rations
2 200 kcal/jour
enfants de 8-12 ans,
adolescentes,
femmes actives,
hommes sédentaires
ou modérément actifs
2 800 kcal/jour
adolescents,
hommes actifs
De plus, l’ouvrage inclut un intéressant plan de régime et des recettes attracti-ves pour introduire des changements dans notre alimentation.
Plante Partie utilisée QuantitéArtichaut feuilles 20 g (5 c. à s.*)Cynara scolymusEucalyptus feuilles 30 g (7-8 c. à s.*)Eucalyptus globulusGinkgo feuilles 20 g (5 c. à s.*)Ginkgo biloba
Konjak rhizome 20 g (2 c. à s.*)Amorphophallus konjak
Tisane hypoglycémiante II• Indications : diabètes de types 1 et 2. • Composition :
• Décoction : 2 cuillères à soupe (20 g) pour 200 mld’eau. Faire bouillir pendant 5 minutes. Ajouter ensuite1 cuillère à soupe de levure de bière (Saccharomyces ce-revesiae) fraîche (5 g) ou une petite cuillère de levure debière sèche (5 g).
• Quantité : 3 tasses par jour à prendre une demi-heureavant les repas principaux. Boire abondamment à chaqueprise (au moins 1 à 2 verres).
108
* La quantité exacte est donnée en grammes (g) et la quantité approximative en cuillères à soupe (c. à s.).Feuilles et fleurs : 1 c. à s. = 4 g. Racines : 1 c. à s. = 10 g.
Tisane hypoglycémiante I• Indications : diabètes de types 1 et 2.• Composition :
• Décoction : 2 cuillères à soupe (20 g) pour 200 mld’eau. Faire bouillir pendant 5 minutes. Ajouter ensuite 1 cuillère à soupe de levure de bière (Saccharomyces cere-vesiae) fraîche (5 g) ou une petite cuillère de levure de bière sèche (5 g).
• Quantité : 3 tasses par jour à prendre une demi-heureavant les repas principaux. Boire abondamment à chaqueprise (au moins 1 à 2 verres).
Plante Partie utilisée QuantitéEucalyptus feuilles 10 g (2,5 c. à s.*)Eucalyptus globulus
Konjak rhizome 10 g (2 c. à s.*)Amorphophallus konjak
Myrtille feuilles 10 g (5 c. à s.*)Vaccinium myrtillus
ArtichautCynara scolymus
EucalyptusEucalyptus globulus
DIABÈTE. PRÉVENTION ET TRAITEMENTS
Quantité : Quantité : 3 tasses par jour à prendre une demi-heure3 tasses par jour à prendre une demi-heureavant les repas principaux. Boire abondamment à chaqueavant les repas principaux. Boire abondamment à chaqueprise (au moins 1 à 2 verres).prise (au moins 1 à 2 verres).106
L’ usage des plantes pour guérir ou prévenir des
troubles légers et même des maladies graves est
une pratique traditionnelle répandue dans le monde
entier depuis l’antiquité. Cependant, ces dernières
décennies, l’industrie pharmaceutique, de prestigieux
centres de recherche biomédicale et même l’Organi-
sation mondiale de la santé (OMS) ont investi de
nombreuses ressources, humaines et économiques,
dans la découverte et la recherche des propriétés
thérapeutiques de nouvelles plantes et aussi de beau-
coup de celles traditionnellement connues pour leurs
vertus thérapeutiques.56
L’usage des plantes médicinales est amplement re-
connu comme une méthode très efficace pour le
contrôle des taux élevés de sucre dans le sang (hy-
perglycémie) chez les diabétiques ; même dans le cas
où l’administration d’insuline ou d’antidiabétiques
oraux est requise, l’usage des plantes médicinales
améliore le niveau de la glycémie, ce qui permet de
réduire de façon significative les doses d’insuline et
de médicaments.Les plantes les plus efficaces dans le traitement et le
contrôle du diabète, les traditionnelles comme celles
qui ont été découvertes récemment, sont présen-
tées dans ce GUIDE PRATIQUE DE LA SANTÉ, où sont ex-
posées les combinaisons de plantes adéquates, la
manière pratique de les préparer à la maison et la
dose thérapeutique recommandée.
TisanesLes tisanes sont la façon la plus facile et la plus
connue de préparer les plantes médicinales. L’énorme
avantage des plantes médicinales est que leur do-
sage ne requiert pas une précision absolue. Ce-
pendant, dans le cas du diabète il est conseillé
de prendre les quantités (doses) indiquées
Phytothérapie
) fraîche (5 g) ou une petite cuillère de levure de ) fraîche (5 g) ou une petite cuillère de levure de
3 tasses par jour à prendre une demi-heure3 tasses par jour à prendre une demi-heureavant les repas principaux. Boire abondamment à chaqueavant les repas principaux. Boire abondamment à chaque
) fraîche (5 g) ou une petite cuillère de levure de ) fraîche (5 g) ou une petite cuillère de levure de
3 tasses par jour à prendre une demi-heure3 tasses par jour à prendre une demi-heureavant les repas principaux. Boire abondamment à chaqueavant les repas principaux. Boire abondamment à chaque
107
dans les tisanes présentées dans ce GUIDE PRA-TIQUE DE LA SANTÉ, puisque si, par exemple, onaugmente exagérément la quantité des plantes(plus du double de la dose indiquée), on courtle risque de diminuer tellement le sucre dansle sang que l’on peut provoquer occasionnel-lement une légère hypoglycémie non souhai-table.
Modes de préparation des tisanesLes tisanes, préparées en infusion ou endécoction, permettent d’extraire les principesactifs des plantes en les dissolvant dans l’eau.• Infusion : c’est une manière douce d’ob-tenir une tisane à partir des diverses par-ties des plantes, comme les feuilles, lesfleurs, les sommités (parties aériennes desplantes, qui sont habituellement les ra-meaux supérieurs avec ou sans fleurs ouboutons floraux), les tiges tendres…Le procédé est le suivant :1. La plante est placée dans un récipientavec un couvercle fermant correctement.Idéalement, une théière.2.De l’eau chaude est versée sur la plante(c’est ce qu’on appelle « infuser »). L’eaudoit être légèrement au-dessous du pointd’ébullition.3.Ensuite le récipient est couvert et laisséau repos 10 à 15 minutes.4.Enfin on sert le liquide dans une tasse.• Décoction : c’est une manière énergiqued’obtenir une tisane à partir des diversesparties de la plante, comme les racines,l’écorce, les rameaux, les baies…Le procédé est le suivant :
1. La plante est placée dans une casseroleou un ustensile permettant de fairebouillir.2.On verse dessus de l’eau froide et onfait chauffer le tout.3.Quand l’eau bout, on maintient l’ébulli-tion lente durant 5 à 15 minutes.4.Enfin, on sert le liquide dans une tasse.
Les plantes médicinales, jointes au traitementdiététique du diabète, peuvent réduire laconsommation médicamenteuse et même laremplacer dans certains cas. Grâce aux tisanes,on peut extraire une grande quantité de prin-cipes actifs sans changer leurs propriétés touten maintenant leur structure chimique.
Les tisanes sont la meilleure façon deconsommer les plantes médicinales. Ce-pendant, les personnes, qui pour causede travail, de voyage… n’ont pas la pos-sibilité de préparer une tisane, peuventbénéficier des plantes médicinales sousla forme de capsules, ou de gouttes.Les capsules ou les gouttes se vendenttoutes prêtes en pharmacie, paraphar-macie, herboristerie… Toutefois, les cap-sules indiquées sont celles quicontiennent les mêmes plantes médici-nales que celles des tisanes.
Attention !
Le reste du liquide se conserve dans unendroit frais pour les fois suivantes.En principe la tisane se boit toujourschaude.
Les tisanes sont ainsi un excellent moyen pour
réduire les taux de sucre dans le sang. L’auteur off re
ici une variété de tisanes et la façon de les préparer.
PlantePartie utilisée Quantité
Oignonbulbe
10 g (2-3 c. à s.*)
Allium cepa
Anis vertfruits
20 g (4-5 c. à s.*)
Pimpinella anisum
Fenouilfruits, racine 25 g (4-5 c. à s.*)
Foeniculum vulgare et feuilles
Tisane hypoglycémiante V
• Indications : diabètes de types 1 et 2 et diabète gestationnel.
• Composition :
• Décoction : 2 cuillères à soupe (15 g) pour 200 ml
d’eau (10 cuillérées ou 35 à 40 g/l). Faire bouillir pen-
dant 5 minutes.
• Quantité : 3 tasses par jour à prendre une demi-heure
avant les repas principaux. Boire abondamment à chaque
prise (au moins 1 à 2 verres).
PlantePartie utilisée Quantité
Coccinia indica feuilles10 g (2-3 c. à s.*)
Tisane hypoglycémiante VI
• Indications : diabètes de types 1 et 2. Coccinia indica a
montré selon diverses recherches une efficacité dans le trai-
tement du diabète de type 2.57,58 Son effet hypoglycémiant
est similaire à celui d’un médicament puissant comme le
chlorpropamide.59
• Composition :
• Infusion : 1 cuillérée à soupe (5 g) de plante sèche par
tasse (200 ml d’eau). Verser l’eau chaude et laisser reposer
dans un récipient couvert pendant 10 minutes.
• Quantité : 3 tasses par jour à prendre une demi-heure
avant les repas principaux. 110
Coccinia indica
Anis vert
Pimpinella anisum
* La quantité exacte est donnée en grammes (g) et la quantité
approximative en cuillères à soupe (c. à s.).
Feuilles et fleurs : 1 c. à s. = 4 g. Racines : 1 c. à s. = 10 g.
DIABÈTE. PRÉVENTION ET TRAITEMENTS
Coccinia indicaCoccinia indica
109
Tisane hypoglycémiante III
• Indications : diabètes de types 1 et 2.
• Composition :
• Décoction : 2 cuillères à soupe (20 g) pour 200 ml
d’eau (10 cuillérées ou 50 g/l). Faire bouillir pendant 5
minutes.
• Quantité : 3 tasses par jour à prendre une demi-heure
avant les repas principaux.
* La quantité exacte est donnée en grammes (g) et la quantité
approximative en cuillères à soupe (c. à s.).
Feuilles et fleurs : 1 c. à s. = 4 g. Racines : 1 c. à s. = 10 g.
** Voir GLOSSAIRE DES TERMES MÉDICAUX, p. 136-138.
Plante Partie utilisée Quantité
Airelle feuilles et baies 20 g (5 c. à s.*)
Vaccinium myrtillus (fruits)
Eucalyptus feuilles 20 g (5 c. à s.*)
Eucalyptus globulus
Harpagophyton racine 20 g (2 c. à s.*)
Harpagophytum procumbens
Noyer feuilles 10 g (2,5 c. à s.*)
Juglans regia
Sauge feuilles et sommités 10 g (2,5 c. à s.*)
Salvia officinalis florales** AirelleVaccinium myrtillus
FenouilFoeniculum vulgare
Tisane hypoglycémiante IV
• Indications : diabètes de types 1 et 2 et diabète gestationnel.
• Composition :
• Décoction : 2 cuillères à soupe (15 g) pour 200 ml d’eau
(10 cuillérées ou 35 à 40 g/l). Faire bouillir pendant 5 mi-
nutes.
• Quantité : 3 tasses par jour à prendre une demi-heure
avant les repas principaux. Boire abondamment à chaque
prise (au moins 1 à 2 verres).
Plante Partie utilisée Quantité
Oignon bulbe 10 g (2-3 c. à s.*)
Allium cepa
Konjak rhizome 25 g (2,5 c. à s.*)
Amorphophallus konjak
Fenouil fruits, racine 25 g (4-5 c. à s.*)
Foeniculum vulgare et feuilles
Traitements scientifiques et naturels. Phytothérapie
PlantePartie utilisée Quantité
PlantePartie utilisée Quantité
PlantePartie utilisée Quantité
PlantePartie utilisée Quantité
10 g (10 g (2-3 c. à s.*)2-3 c. à s.*)10 g (10 g (2-3 c. à s.*)10 g (10 g (
diabètes de types 1 et 2. diabètes de types 1 et 2. Coccinia indicaCoccinia indicaCoccinia indicaCoccinia indica aa
montré selon diverses recherches une efficacité dans le trai-
montré selon diverses recherches une efficacité dans le trai-
montré selon diverses recherches une efficacité dans le trai-
montré selon diverses recherches une efficacité dans le trai-
Son effet hypoglycémiantSon effet hypoglycémiantSon effet hypoglycémiantSon effet hypoglycémiant
est similaire à celui d’un médicament puissant comme le
est similaire à celui d’un médicament puissant comme le
est similaire à celui d’un médicament puissant comme le
est similaire à celui d’un médicament puissant comme le
* La quantité exacte est donnée en grammes (g) et la quantité
* La quantité exacte est donnée en grammes (g) et la quantité
approximative en cuillères à soupe (c. à s.). approximative en cuillères à soupe (c. à s.).
Feuilles et fleurs : 1 c. à s. = 4 g. Racines : 1 c. à s. = 10 g.
Feuilles et fleurs : 1 c. à s. = 4 g. Racines : 1 c. à s. = 10 g.
** Voir G** Voir GLOSSAIRE DES TERMES MÉDICAUXLOSSAIRE DES TERMES MÉDICAUX
** Voir G** Voir GLOSSAIRE DES TERMES MÉDICAUX** Voir G** Voir G
, p. 136-138., p. 136-138.LOSSAIRE DES TERMES MÉDICAUXLOSSAIRE DES TERMES MÉDICAUX, p. 136-138.LOSSAIRE DES TERMES MÉDICAUXLOSSAIRE DES TERMES MÉDICAUX
Foeniculum vulgare Foeniculum vulgare
Plante Partie utilisée QuantitéOignon bulbe 10 g (2-3 c. à s.*)Allium cepaAnis vert fruits 20 g (4-5 c. à s.*)Pimpinella anisumFenouil fruits, racine 25 g (4-5 c. à s.*)Foeniculum vulgare et feuilles
Tisane hypoglycémiante V• Indications : diabètes de types 1 et 2 et diabète gestationnel.• Composition :
• Décoction : 2 cuillères à soupe (15 g) pour 200 mld’eau (10 cuillérées ou 35 à 40 g/l). Faire bouillir pen-dant 5 minutes. • Quantité : 3 tasses par jour à prendre une demi-heureavant les repas principaux. Boire abondamment à chaqueprise (au moins 1 à 2 verres).
Plante Partie utilisée QuantitéCoccinia indica feuilles 10 g (2-3 c. à s.*)
Tisane hypoglycémiante VI• Indications : diabètes de types 1 et 2. Coccinia indica amontré selon diverses recherches une efficacité dans le trai-tement du diabète de type 2.57,58 Son effet hypoglycémiantest similaire à celui d’un médicament puissant comme lechlorpropamide.59
• Composition :
• Infusion : 1 cuillérée à soupe (5 g) de plante sèche par tasse (200 ml d’eau). Verser l’eau chaude et laisser reposerdans un récipient couvert pendant 10 minutes. • Quantité : 3 tasses par jour à prendre une demi-heureavant les repas principaux.
110
Coccinia indica
Anis vertPimpinella anisum
* La quantité exacte est donnée en grammes (g) et la quantité approximative en cuillères à soupe (c. à s.).Feuilles et fleurs : 1 c. à s. = 4 g. Racines : 1 c. à s. = 10 g.
DIABÈTE. PRÉVENTION ET TRAITEMENTS
100-180 (5,5-10)
180-300 (10-16,5)
Forte :1-2 h.:
football, tennis,
hockey, cyclisme,
natation, squash…
Modérée :
30 min.-1 h.:
tennis, natation, course,
golf, vélo
INGESTION SUPPLÉMENTAIRE DE GLUCIDES
ET EXERCICE PHYSIQUE
ou réduire seulement l’insuline qui a le
plus d’effet pendant l’exercice (voir
TYPES D’INSULINE, p. 126).
u Augmenter l’ingestion de glucides :
prendre habituellement un aliment
30 minutes avant de commencer
l’exercice (voir ci-dessus le tableau
INGESTION DE GLUCIDES SUPPLÉMEN-
TAIRES ET EXERCICE PHYSIQUE). Parfois,
selon l’intensité et la durée de l’exer-
cice, il peut être conseillé de prendre
un aliment toutes les 30 minutes du-
rant l’exercice.
u Programmer l’exercice, en évitant les
heures qui coïncident avec le pic maxi-
mum d’insuline.
u Contrôler la glycémie : il faut tou-
jours être attentif aux éventuels
symptômes d’une baisse légère de
sucre sanguin (hypoglycémie) : nau-
sées, hypotension, sensation de ma-
laise.- Exercice de faible intensité : si né-
cessaire, mesurer le taux de glucose
sanguin (glycémie) avant de com-
mencer l’exercice.
- Exercice d’intensité modérée : mesu-
rer le taux de glucose sanguin avant
de commencer l’exercice et à la fin
de celui-ci.
- Exercice de forte intensité : mesurer le
taux de glucose sanguin avant de
commencer l’exercice et à la fin de ce-
lui-ci. Parfois à cause de la durée ex-
cessive de l’exercice ou parce que son
intensité est exceptionnellement éle-
vée, il convient de contrôler la glycé-
mie durant l’exercice.
3Éviter d’injecter l’insuline dans les zones
les plus affectées par l’effort.
115
Intensité de l’exercice
(durée et type)
Faible : 1-2 h.: marcher.
Moins de 30 min. : footing,
vélo, tennis.
moins de 100 (5,5)
moins de 100 (5,5)
plus de 300 (16,5)
moins de 100 (5,5)
100-180 (5,5-10)
180-300 (10-16,5)
plus de 300 (16,5)
plus de 100 (5,5)
Glucose sanguin
mg/dl (mmol/l)
Ingestion de supplément de glucides
(30 minutes avant de commencer l’exercice)
10-15 g de glucides
(1 tranche de pain ou 1 fruit)
supplément ou collation non nécessaires
25-50 g de glucides
(1 tranche de pain et 1 ou 2 fruits)
25-35 g de glucides
(1 tranche de pain et 1 fruit)
supplément ou collation non nécessaires
ne pas faire d’exercice
50 g de glucides
(2 tranches de pain et 1 fruit, 1 verre
de jus de fruits, 1 verre de lait ou 1 yaourt)
25-50 g de glucides
(1 tranche de pain et 1 ou 2 fruits)
10-15 g de glucides
(1 tranche de pain ou 1 fruit)
ne pas faire d’exercice
Traitements scientifiques et naturels. Physiothérapie
L’exercice physique est un des piliers fondamen-
taux du traitement du diabète. Un exercice
adéquat et régulier réussira à diminuer les doses
d’insuline en cas de DM1 (diabetes mellitus de type
1, voir TYPES DE DIABÈTE, p. 11) et de DM2 (diabetes
mellitus de type 2) ; accompagné d’un régime adé-
quat, il peut même être suffisant pour contrôler le
diabète.L’activité physique est bonne pour la santé, que
l’on soit diabétique ou pas, mais en cas de diabète
l’exercice n’est plus une option : il fait partie du trai-
tement. Se maintenir actif aide à se sentir plus en
forme, et aussi plus heureux et optimiste. C’est in-
dispensable lorsque l’on est diabétique, surtout chez
les plus jeunes, parce qu’en constatant jour après
jour qu’il s’agit d’une maladie avec laquelle on doit
vivre jusqu’à la fin de sa vie, elle peut parfois ne pas
être acceptée, si bien qu’à la souffrance physique
propre à la maladie s’ajoute le découragement. Ce-
pendant le plus important est que l’exercice phy-
sique favorise le contrôle du taux de glucose sanguin
et la réduction du poids, ce qui est crucial pour le
diabétique.Certaines personnes croient faussement que
faire de l’exercice consiste simplement à faire du
vélo, nager ou aller au gymnase. Pas du tout, mon-
ter des escaliers, nettoyer la maison, faire des
courses, bêcher le jardin, tondre le gazon…sont
des activités parfaites pour le diabétique et en plus
utiles. Cependant, dans ce chapitre, nous vous in-
diquons la meilleure façon de profiter de l’exercice
pour un diabétique et les précautions concernant
l’alimentation ou la médication qu’il faut
prendre en faisant de l’exercice.
Physiothérapie
112NGESTION SUPPLÉMENTAIRE DE GLUCIDES
NGESTION SUPPLÉMENTAIRE DE GLUCIDES
ET EXERCICE PHYSIQUEET EXERCICE PHYSIQUE
Ingestion de supplément de glucides
Ingestion de supplément de glucides
(30 minutes avant de commencer l’exercice)
(30 minutes avant de commencer l’exercice)
10-15 g de glucides10-15 g de glucides
(1 tranche de pain ou 1 fruit)(1 tranche de pain ou 1 fruit)
supplément ou collation non nécessaires
supplément ou collation non nécessaires
25-50 g de glucides25-50 g de glucides
(1 tranche de pain et 1 ou 2 fruits)
(1 tranche de pain et 1 ou 2 fruits)
Traitements scientifiques et naturels. Physiothérapie
Traitements scientifiques et naturels. Physiothérapie
NGESTION SUPPLÉMENTAIRE DE GLUCIDES
NGESTION SUPPLÉMENTAIRE DE GLUCIDES
Traitements scientifiques et naturels. Physiothérapie
Traitements scientifiques et naturels. Physiothérapie
exercice physique est un des piliers fondamen-exercice physique est un des piliers fondamen-
taux du traitement du diabète. Un exercicetaux du traitement du diabète. Un exercice
adéquat et régulier réussira à diminuer les dosesadéquat et régulier réussira à diminuer les doses
de typede typediabetesdiabetes
de type 2) ; accompagné d’un régime adé-de type 2) ; accompagné d’un régime adé-
quat, il peut même être suffisant pour contrôler lequat, il peut même être suffisant pour contrôler le
L’activité physique est bonne pour la santé, queL’activité physique est bonne pour la santé, que
l’on soit diabétique ou pas, mais en cas de diabètel’on soit diabétique ou pas, mais en cas de diabète
l’exercice n’est plus une option : il fait partie du trai-l’exercice n’est plus une option : il fait partie du trai-
tement. Se maintenir actif aide à se sentir plus entement. Se maintenir actif aide à se sentir plus en
forme, et aussi plus heureux et optimiste. C’est in-forme, et aussi plus heureux et optimiste. C’est in-
dispensable lorsque l’on est diabétique, surtout chezdispensable lorsque l’on est diabétique, surtout chez
les plus jeunes, parce qu’en constatant jour aprèsles plus jeunes, parce qu’en constatant jour après
jour qu’il s’agit d’une maladie avec laquelle on doitjour qu’il s’agit d’une maladie avec laquelle on doit
vivre jusqu’à la fin de sa vie, elle peut parfois ne pasvivre jusqu’à la fin de sa vie, elle peut parfois ne pas
ouffrance physiqueouffrance physique
propre à la maladie s’ajoute le découragement. Ce-propre à la maladie s’ajoute le découragement. Ce-
pendant le plus important est que l’exercice phy-pendant le plus important est que l’exercice phy-
sique favorise le contrôle du taux de glucose sanguinsique favorise le contrôle du taux de glucose sanguin
et la réduction du poids, ce qui est crucial pour leet la réduction du poids, ce qui est crucial pour le
Certaines personnes croient faussement queCertaines personnes croient faussement que
faire de l’exercice consiste simplement à faire dufaire de l’exercice consiste simplement à faire du
vélo, nager ou aller au gymnase. Pas du tout, mon-vélo, nager ou aller au gymnase. Pas du tout, mon-
ter des escaliers, nettoyer la maison, faire dester des escaliers, nettoyer la maison, faire des
PhysiothérapiePhysiothérapie
3 faire de la gymnastique, de la nata-tion…une heure trois fois par semaineou tous les deux jours ;3courir 30 minutes trois fois par semaineou tous les deux jours, si on ne souffrepas de neuropathie diabétique.• Horaire :3 Il est préférable de pratiquer un sportdans des conditions de chaleur et d’hu-midité modérées. Lors des saisonschaudes ou sous des climats chauds évi-ter les heures où le soleil est le plus fort.3Pour pratiquer des sports ou des exercicesphysiques qui demandent une certaineintensité, il est conseillé de laisser passerau moins une heure après manger.
• Intensité :3Commencer par des étirements, demanière à préparer les muscles auxexercices les plus intenses et à prévenirles lésions musculaires. Terminer pardes exercices de flexibilité et de relaxa-tion.
3L’exercice doit se pratiquer jusqu’à at-teindre une légère fatigue, mais sansarriver à l’exténuation. La douleur mus-culaire est un signe d’alarme auquel ilfaut prêter attention : elle indique qu’ilfaut cesser l’exercice. 3Fréquence cardiaque (FC) : C’est unefaçon indirecte de mesurer l’intensitéque l’on doit imprimer à l’exercice phy-sique, en maintenant des marges de sé-curité, pour que ce ne soit pas unexercice exténuant, tout en restant forti-fiant. La FC se mesure en battementscardiaques par minute.u FC maximale : 75 % de 220 – âge [(220battements/minute – âge en années) x0,75]. Exemple, pour une personne de 50ans : (220 – 50) x 0,75 = 127 à 128 bat-tements/minute. Il est conseillé de s’arrêterou de modérer un exercice quand on dé-passe la FC maximale.
u FC minimale : 60 % de 220 – âge[(220 battements/minute – âge en an-nées) x 0,60]. Exemple, pour une per-sonne de 50 ans : (220 – 50) x 0,60 =102 battements/minute. Un exercicequi ne fait atteindre la FC minimale neremplit pas l’objectif de fortifier le corps.• Précautions :3Examiner les pieds à la fin de l’exer-cice, à la recherche de blessures, d’am-poules et d’infections. 3Éviter l’exercice physique si le diabèteest en décompensation, car celui-ci peutdétériorer encore plus la situation méta-bolique.
3Éviter l’hypoglycémie :u Diminuer la dose d’insuline oud’hypoglycémiants oraux : on peutréduire de 25 à 50 % l’insuline si onprévoit un exercice de forte intensité
114
Ceux qui souffrent de diabète doivent connaîtrele type d’exercices qu'ils doivent pratiquer. Dansce GUIDE PRATIQUE DE LA SANTÉ sont recomman-dés les exercices idéaux, en tenant toujourscompte du degré de la maladie. Par exemple,dans une neuropathie diabétique, on ne doit passoumettre les pieds à une pression excessive.
DIABÈTE. PRÉVENTION ET TRAITEMENTS
L’exercice physique est un autre des grands secrets pour prévenir et contrôler le diabète. Dans cette par-tie, l’auteur off re de précieux conseils pour l’intégrer dans notre vie quotidienne.
Techniques hydrothérapiques• Bain de tout le corps :3 Indications : pour les diabétiques quine supportent pas une activité soutenue,qui ne maintiennent pas constant leurpoids, et qui ont donc tendance au sur-poids. Le bain stimule la circulation san-guine, le tonus musculaire et a de plusun effet relaxant sur le système nerveux.3Modes d’application : submerger lecorps entier dans un jacuzzi ou une bai-gnoire d’hydromassages qui émet desjets d’eau sous haute pression, ce quipermet un massage de tout le corps.3Température : la température de l’eaudoit osciller entre 38 et 40 °C (100 et
104 °F) ou au maximum 41 °C (106 °F).Les jets d’eau peuvent être aussi alternés,d’abord chauds puis froids, ils peuventmême se faire deux fois de suite et finiravec un jet d’eau froide. 3Durée : l’application du bain chaud se-ra d’environ 30 minutes. Quand on al-terne les températures, l’applicationd’eau froide sera brève, entre 20 se-condes et 2 minutes.3Horaire : à n’importe quelle heure de lajournée, mais de préférence en milieude matinée ou d’après-midi.3Période : au minimum 10 jours, cepen-dant, il est conseillé de prolonger le bainjusqu’à 3 semaines.
117
Le traitement hydrothérapique stimule le système nerveux et améliore la circulation san-guine. L’eau a des pouvoirs préventifs et curatifs dans le traitement du diabète. Avec le baincomplet de tout le corps on peut diminuer considérablement le taux de sucre dans le sang.
L’hydrothérapie consiste en un traitement par l’eau
dans le but de revitaliser l’organisme et de main-
tenir une bonne santé. Une application correcte d’eau
produit une stimulation du système nerveux, améliore
la circulation sanguine, induit une réaction thermique
dans la peau, tonifie la musculature… Tout cela favo-
rise la restauration de l’organisme dans son entièreté.
Les traitements hydrothérapiques utilisés tradition-
nellement en cas de diabète consistent à alterner le
froid et le chaud appliqués sur l’abdomen au moyen
d’enveloppements, de compresses ou de douches.
Ces traitements s’appliquaient de manière empirique,
mais ils n’avaient jamais été validés par une recherche
scientifique fiable. Cependant, ces dernières années
une recherche a été menée qui fait apparaître des ré-
sultats surprenants. La revue The New England Journal
of Medecine,63 une des publications les plus presti-
gieuses dans le domaine de la médecine, a montré en
1999 que l’application de l’hydrothérapie chez les
personnes atteintes de DM2 améliorait notablement
leur qualité de vie et réduisait leur poids ; de plus,
l’hydrothérapie réussissait à réduire de 13% le taux de
sucre dans le sang et de 1% l’hémoglobine glycosylée
indépendamment du régime, de l’exercice ou de la
médication, qu’elles s’injectent de l’insuline ou
qu’elles prennent des antidiabétiques oraux. Les effets
bienfaisants de l’hydrothérapie étaient déjà quanti-
fiables 10 jours après le début de la cure hydrothéra-
pique.116
Hydrothérapie
L’hydrothérapie égale-
ment est une techni-
que importante pour
contrôler le diabète. Le
Dr Gelabert explique
comment en profi ter de
la meilleure façon.
Choix des antidiabétiques orauxen cas de DM2Le choix des antidiabétiques oraux d’unepersonne atteinte de DM2 demande un tempsd’essai, jusqu’à ce que le médecin vérifie quelantidiabétique, et à quelle dose, contrôle lemieux le taux de glucose dans le sang.Il existe plusieurs options, dont voici les pluscourantes :
• Première option : metformine3 Indication : c’est un médicament en gé-néral bien toléré et le seul qui a démon-tré une diminution du risque de mortalitécardiovasculaire chez les diabétiques ensurpoids.3Temps d’essai thérapeutique : siaprès une période de 2 à 3 mois lepourcentage d’hémoglobine glycosylée(HbA1c) (voir ANALYSE D’HÉMOGLOBINEGLYCOSYLÉE, p. 19) n’est pas inférieurou égal à 7% on doit alors passer à ladeuxième option.
• Deuxième option : 3Première alternative : metformine etune sulfonyluréeu Indication : cette combinaison estutile quand il y a défaillance de lamonothérapie par la metformine àdose maximale.u Effets secondaires : le grand inconvé-nient de cette combinaison est qu’elle
120
fait courir un plus grand risque d’hypo-glycémie. C’est pourquoi on peut uti-liser des combinaisons de petites dosespour éviter les effets secondaires dechacun de ces médicaments.3Deuxième alternative : metformineet une glytazoneu Indication : le plus grand avantage decette combinaison est qu’elle réduit lerisque d’hypoglycémie.
DIABÈTE. PRÉVENTION ET TRAITEMENTS
Glycémie
Glycémie à jeun
mmol/lmg/dl
mmol/lmg/dl
Glucemiapostprandiale***
HbA1c* (%) moins de 6%moins de 5,6moins de 100moins de 7,8moins de 140
moins de 6,5% moins de 7,5%4,5-6 moins de 7,8
80-110 moins de 1404,5-8 moins de 10
80-145 moins de 180
Normal(sans diabète) optimal acceptable**
OBJECTIFS DE CONTRÔLE DE LA GLYCÉMIE POUR LE DM2Contrôle de la glycémie (avec diabète)
* Voir ANALYSE DE L’HÉMOGLOBINE GLYCOSYLÉE (p. 19).** Dans le cas de valeurs de la HbA1c (hémoglobine glycosylée), de la glycémie à jeun ou de la glycémiepostprandiale supérieures à celles indiquées dans la colonne des valeurs acceptables, on considère quele contrôle du diabète est insuffisant et donc qu’il faut reconsidérer le plan thérapeutique en cours.
*** 1 à 2 heures après manger.
Quand les traitements naturels sont insuffisantspour contrôler le diabète de type 2, le médecindoit alors donner un conseil sur le type de médi-cation à prendre. Cependant, il faut tenir comptedu fait que tous les médicaments ont des contre-indications qui nuisent à l’organisme.
uu Effets secondaires : Effets secondaires : nient de cette combinaison est qu’ellenient de cette combinaison est qu’elle
Glycémie Glycémie Glycémie
Glycémie Glycémie à jeunà jeun
GlucemiaGlucemiapostprandiale***postprandiale***
HbAHbA
OOBJECTIFS DE CONTRÔLE DE LA GLYCÉMIE POUR LEBJECTIFS DE CONTRÔLE DE LA GLYCÉMIE POUR LE
* Voir A* Voir A** Dans le cas de valeurs de la HbA** Dans le cas de valeurs de la HbA
postprandiale supérieures à celles indiquées dans la colonne des valeurs acceptables, on considère que
postprandiale supérieures à celles indiquées dans la colonne des valeurs acceptables, on considère quele contrôle du diabète est insuffisant et donc qu’il faut reconsidérer le plan thérapeutique en cours.
le contrôle du diabète est insuffisant et donc qu’il faut reconsidérer le plan thérapeutique en cours.*** 1 à 2 heures après manger.*** 1 à 2 heures après manger.
119
dication (insuline ou antidiabétiques oraux) et
les modes d’administration, doit être indiqué
et contrôlé périodiquement par un médecin.
Le lecteur pourra observer que ce GUIDE
PRATIQUE DE LA SANTÉ est une aide extraordi-
nairement utile pour appliquer correctement
les indications du médecin.
Antidiabétiques oraux
Les médicaments réduisant par voie orale
le taux de glucose dans le sang s’appellent
des antidiabétiques ou hypoglycémiants
oraux. Ce sont des médicaments utilisés pour
traiter le DM2 (diabète de type 2) (voir TYPES
DE DIABÈTE, p. 11). En réalité le meilleur
hypoglycémiant connu est le binôme
régime-exercice, ainsi l’utilisation des mé-
dicaments doit toujours être secondaire.
Seuls ceux qui ne répondent pas correcte-
ment à un régime diététique et à un exer-
cice physique devront être traités avec des
médicaments.
Quand commencer les traitements
par des antidiabétiques oraux
Dans le DM2 la détérioration de la fonc-
tion des cellules bêta du pancréas, produc-
trices d’insuline, est constante, c’est pourquoi
il est nécessaire d’intensifier les traitements
dans le but de maintenir au moins des objec-
tifs acceptables de contrôle du taux de sucre
sanguin (voir tableau OBJECTIFS DE CONTRÔLE
DE LA GLYCÉMIE EN CAS DE DM2, p. 120).
Quand le régime et l’exercice se montrent
insuffisants pour atteindre ces objectifs, c’est
alors le moment pour le médecin de propo-
ser d’ajouter des antidiabétiques oraux ou
de l’insuline selon les cas.
Bien que ce GUIDE PRATIQUE DE LA SANTÉ recommande de suivre les traitements scientifiques et natu-
rels pour réduire au maximum la prise d’antidiabétiques, il faut reconnaître que certaines maladies,
comme le diabète, ont de plus besoin d’une médication contrôlée par les professionnels de santé.
Choix des antidiabétiques orauxChoix des antidiabétiques orauxen cas de DM2en cas de DM2Choix des antidiabétiques orauxChoix des antidiabétiques orauxen cas de DM2Choix des antidiabétiques orauxChoix des antidiabétiques oraux
Le choix des antidiabétiques oraux d’uneLe choix des antidiabétiques oraux d’unepersonne atteinte de DM2 demande un temps
personne atteinte de DM2 demande un tempsd’essai, jusqu’à ce que le médecin vérifie queld’essai, jusqu’à ce que le médecin vérifie quelantidiabétique, et à quelle dose, contrôle leantidiabétique, et à quelle dose, contrôle lemieux le taux de glucose dans le sang.mieux le taux de glucose dans le sang.Il existe plusieurs options, dont voici les plus
Il existe plusieurs options, dont voici les pluscourantes :courantes :•• Première option : metformine
Première option : metformine33 Indication :Indication :
néral bien toléré et le seul qui a démon-néral bien toléré et le seul qui a démon-tré une diminution du risque de mortalitétré une diminution du risque de mortalitécardiovasculaire chez les diabétiques encardiovasculaire chez les diabétiques ensurpoids.surpoids.
33Temps d’essai thérapeutique : Temps d’essai thérapeutique : après une période de 2 à 3 mois leaprès une période de 2 à 3 mois lepourcentage d’hémoglobine glycosyléepourcentage d’hémoglobine glycosylée(HbA(HbA1c1c) (voir A) (voir AGLYCOSYLÉEGLYCOSYLÉEou égal à 7% on doit alors passer à laou égal à 7% on doit alors passer à ladeuxième option.deuxième option.
•• Deuxième option : Deuxième option : 33Première alternative : metformine et
Première alternative : metformine etune sulfonyluréeune sulfonyluréeIndication : Indication : utile quand il y a défaillance de lautile quand il y a défaillance de lamonothérapie par la metformine àmonothérapie par la metformine àdose maximale.dose maximale.
DDIABÈTEIABÈTE. P. PRÉVENTION ET TRAITEMENTSRÉVENTION ET TRAITEMENTS
33Première alternative : metformine etPremière alternative : metformine etune sulfonyluréeune sulfonyluréeuu Indication : Indication :
utile quand il y a défaillance de lautile quand il y a défaillance de lamonothérapie par la metformine àmonothérapie par la metformine àdose maximale.dose maximale.
Le diabète n’est pas une maladie infectieuse,
comme par exemple une pneumonie ou une in-
fection urinaire, qui en prenant une dose d’antibio-
tiques se guérissent sans plus ; il ne nécessite pas non
plus une intervention chirurgicale qui après un court sé-
jour à l’hôpital et une convalescence postopératoire
plus ou moins prolongée se résoudra. Le diabète est
une maladie chronique qui peut être contrôlée de ma-
nière efficace mais qui ne guérit pas, et quand on doit
s’injecter de l’insuline comme dans le cas du DM1, c’est
pour la vie. Logiquement suivre un style de vie adé-
quat, c’est-à-dire, un régime sain, un programme
d’exercice régulier, l’usage de plantes médicinales…
en définitive suivre tous les conseils donnés dans ce
GUIDE PRATIQUE DE LA SANTÉ, permettra de réduire de
façon significative la quantité d’insuline qu’on devra
s’injecter, ou de réduire au maximum la nécessité de
prendre des antidiabétiques oraux.
La médication (antidiabétiques oraux et insuline)
ne guérit pas, c’est un traitement pour prévenir les
complications du diabète à court terme (hypoglycémie,
hyperglycémie...) et à long terme (rétinopathie, neuro-
pathie…). Pour atteindre cet objectif, il est nécessaire
d’avoir une information complète sur la médication à
prendre.Dans le cas du DM2 (diabète de type 2), mieux on
sait comment agissent ces antidiabétiques, quand il est
nécessaire d’y ajouter de l’insuline, etc., mieux le dia-
bète sera contrôlé. Dans le cas du DM1, il n’est pas seu-
lement nécessaire de connaître le type d’insuline utilisé,
de savoir comment elle agit, quand l’injecter, etc., mais
il est aussi très important d’apprendre la technique
pour se l’auto-injecter. Il est indispensable de
connaître les détails de la technique de l’injection
d’insuline que ce soit avec une seringue ou avec
un stylo… Toute l’information sera exposée de
façon claire et concise dans ce chapitre. Ce-
pendant, tout ce qui concerne la médica-
tion du diabète, c’est-à-dire, les doses
et les protocoles, les types de mé-
118
Médication
Enfi n, l’auteur explique l’importance de la médication dans les traitements pour le diabète, comme les antibiotiques oraux et l’insuline.
121
ÉVOLUTION DU DIABÈTE TYPE 2 (DM2)100
80
60
40
20
0-10
010-20
Prédiabète Diabète
1.Régime
et exercice
2. Antidiabétiques oraux (AO)
Monothérapie avec AO 2
AO AO et insuline
3.Insuline
Diagnosticde DM2
Échec du régime et de l’exerciceCommencer les antidiabétiques oraux (AO))
Échec des AOCommencer l’insuline
Fon
ctio
n d
es c
ellu
les
ß‚ (
%)
La personne atteinte de DM2 passe habi-tuellement par différentes phases :Prédiabète : Avant que le DM2 soit dia-gnostiqué, il y a d’abord une phase sanssymptômes apparents ou, s’ils existent, lapersonne ne les identifie pas comme dessignes de la maladie. Au cours de cette phase, la capacité de synthétiser l’insulinepar les cellules bêta du pancréas est suffi-sante pour répondre aux nécessités phy-siologiques, c’est pourquoi la personne neprésente aucun symptôme de diabète. Diabète : La capacité des cellules bêta dimi-nue progressivement jusqu’à ce qu’appa-raissent les symptômes propres au diabèteet donc son diagnostic. Le lapse de tempsentre le début du prédiabète et celui duDM2 proprement dit est très variable, maisil peut se situer aux alentours de 10 ans(voir ÉVALUATION DU RISQUE DE DIABÈTE, p. 11). 1. Régime et exercice : au début du DM2s’instaure un plan de régime et d’exer -cice pour contrôler le taux de sucre dansle sang.2. Antidiabétiques oraux (AO) : si les symp-tômes du diabète ne sont pas contrôléspar le régime et l’exercice, le médecinprescrit alors habituellement un traite-ment avec des antidiabétiques oraux.
3Monothérapie avec un AO : au débutdu diagnostic d’un DM2, un seul AOest souvent suffisant.3Deux AO : au bout d’un certain tempsil faut généralement une combinai-son de deux AO. 3AO et insuline : si on ne parvient pasà contrôler le taux de sucre dans lesang il faudra ajouter de l’insulineaux AO.
3. Insuline : si malgré tout le diabète n’esttoujours pas contrôlé, la solution seraun traitement à base d’insuline. Toute cette évolution est lente et dure ha-bituellement 10 à 20 ans depuis le débutdu diagnostic du diabète, selon l’efficacitédu contrôle de la glycémie.Cela montre combien il est important desuivre les conseils d’un plan thérapeu-tique (régime et exercice) adéquat, comme celui qui est exposé dans ce GUI-DE PRATIQUE DE LA SANTÉ, pour éviter la dé-térioration de la santé et le recoursd’une médication toujours plus éner-gique, ou au moins pour retarder le pluspossible ce dénouement et en tout casréduire les complications à court et longterme du diabète ou qu’elles soientmoins graves.
Temps approximatif (années)
Traitements scientifiques et naturels. Médication
-100
10-20
-100
10-20
Prédiabète DiabètePrédiabète DiabètePrédiabète Diabète
Fon
ctio
n d
es c
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les
ß‚ (
%)
Fon
ctio
n d
es c
ellu
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ß‚ (
%)
La personne atteinte de DM2 passe habi-La personne atteinte de DM2 passe habi-tuellement par différentes phases :tuellement par différentes phases :
Avant que le DM2 soit dia-Avant que le DM2 soit dia-gnostiqué, il y a d’abord une phase sans
gnostiqué, il y a d’abord une phase sanssymptômes apparents ou, s’ils existent, lasymptômes apparents ou, s’ils existent, lapersonne ne les identifie pas comme despersonne ne les identifie pas comme dessignes de la maladie. Au cours de cettesignes de la maladie. Au cours de cettephase, la capacité de synthétiser l’insulinephase, la capacité de synthétiser l’insulinepar les cellules bêta du pancréas est suffi-par les cellules bêta du pancréas est suffi-sante pour répondre aux nécessités phy-sante pour répondre aux nécessités phy-siologiques, c’est pourquoi la personne nesiologiques, c’est pourquoi la personne neprésente aucun symptôme de diabète. présente aucun symptôme de diabète.
La capacité des cellules bêta dimi-La capacité des cellules bêta dimi-nue progressivement jusqu’à ce qu’appa-
nue progressivement jusqu’à ce qu’appa-raissent les symptômes propres au diabèteraissent les symptômes propres au diabèteet donc son diagnostic. Le lapse de tempset donc son diagnostic. Le lapse de tempsentre le début du prédiabète et celui duentre le début du prédiabète et celui du
125
Traitements scientifiques et naturels. Médication
ZONES D’INJECTION DE L’INSULINE
Les zones préférables sont :
• les cuisses : zone antérieure et laté-
rale externe ;
• les fesses : zone externe et supé-
rieure ;
• l’abdomen : deux doigts au-dessous
du nombril et vers le haut jusqu’à
deux doigts au-dessous du bord des
côtes (laissant une zone libre autour
du nombril).
• dans la zone externe supérieure des
bras (sauf chez les enfants de moins
de 4 ans).
Il faut changer quotidiennement le
point d’injection, mais pas la zone, vu
que l’absorption d’un endroit à
l’autre est très variable. La zone d’ab-
sorption la plus rapide est l’abdomen,
puis la zone latérale du bras, la partie
antérieure des cuisses et enfin la zone
la plus lente est la zone fessière. C’est
pourquoi cette dernière serait la plus
recommandée pour l’injection d’insu-
line retard nocturne.
Le mieux est de se faire un plan où
une injection est séparée d’une autre
d’un centimètre de manière à ce qu’il
y ait plus d’un mois entre deux injec-
tions au même endroit.
Si l’insuline est injectée toujours au
même endroit, il peut se former des
petites bosses ou au contraire une
atrophie de la graisse, qui en plus
d’être inesthétiques peuvent altérer
l’absorption de l’insuline.
Attention !
entre le début du prédiabète et celui duentre le début du prédiabète et celui duDM2 proprement dit est très variable, maisDM2 proprement dit est très variable, maisil peut se situer aux alentours de 10 ansil peut se situer aux alentours de 10 ans
VALUATION DU RISQUE DE DIABÈTEVALUATION DU RISQUE DE DIABÈTE, p. 11). , p. 11).
au début du DM2au début du DM2s’instaure un plan de régime et d’exer s’instaure un plan de régime et d’exer --cice pour contrôler le taux de sucre danscice pour contrôler le taux de sucre dans
2. Antidiabétiques oraux (AO) : 2. Antidiabétiques oraux (AO) : si les symp-si les symp-tômes du diabète ne sont pas contrôlés
tômes du diabète ne sont pas contrôléspar le régime et l’exercice, le médecinpar le régime et l’exercice, le médecinprescrit alors habituellement un traite-prescrit alors habituellement un traite-ment avec des antidiabétiques oraux.ment avec des antidiabétiques oraux.
du contrôle de la glycémie.du contrôle de la glycémie.Cela montre combien il est important deCela montre combien il est important desuivre les conseils d’un plan thérapeu-suivre les conseils d’un plan thérapeu-tique (régime et exercice) adéquat,tique (régime et exercice) adéquat,comme celui qui est exposé dans ce Gcomme celui qui est exposé dans ce GDE PRATIQUE DE LA SANTÉDE PRATIQUE DE LA SANTÉ, pour éviter la dé-, pour éviter la dé-térioration de la santé et le recourstérioration de la santé et le recoursd’une médication toujours plus éner-d’une médication toujours plus éner-gique, ou au moins pour retarder le plusgique, ou au moins pour retarder le pluspossible ce dénouement et en tout caspossible ce dénouement et en tout casréduire les complications à court et longréduire les complications à court et longterme du diabète ou qu’elles soientterme du diabète ou qu’elles soientmoins graves.moins graves.
entre le début du prédiabète et celui duentre le début du prédiabète et celui duDM2 proprement dit est très variable, maisDM2 proprement dit est très variable, maisil peut se situer aux alentours de 10 ansil peut se situer aux alentours de 10 ans
VALUATION DU RISQUE DE DIABÈTEVALUATION DU RISQUE DE DIABÈTE
1. Régime et exercice : 1. Régime et exercice : au début du DM2au début du DM2s’instaure un plan de régime et d’exer s’instaure un plan de régime et d’exer cice pour contrôler le taux de sucre danscice pour contrôler le taux de sucre dans
2. Antidiabétiques oraux (AO) : 2. Antidiabétiques oraux (AO) :
tômes du diabète ne sont pas contrôléstômes du diabète ne sont pas contrôléspar le régime et l’exercice, le médecinpar le régime et l’exercice, le médecinprescrit alors habituellement un traite-prescrit alors habituellement un traite-ment avec des antidiabétiques oraux.ment avec des antidiabétiques oraux.
Les zones préférables sont :Les zones préférables sont :
zone antérieure et laté-zone antérieure et laté-
zone externe et supé-zone externe et supé-
deux doigts au-dessousdeux doigts au-dessous
du nombril et vers le haut jusqu’à
du nombril et vers le haut jusqu’à
deux doigts au-dessous du bord des
deux doigts au-dessous du bord des
côtes (laissant une zone libre autour
côtes (laissant une zone libre autour
• dans la zone externe supérieure des
• dans la zone externe supérieure des
bras (sauf chez les enfants de moins
bras (sauf chez les enfants de moins
Il faut changer quotidiennement le
Il faut changer quotidiennement le
point d’injection, mais pas la zone, vu
point d’injection, mais pas la zone, vu
que l’absorption d’un endroit à
que l’absorption d’un endroit à
l’autre est très variable. La zone d’ab-
l’autre est très variable. La zone d’ab-
sorption la plus rapide est l’abdomen,
sorption la plus rapide est l’abdomen,
puis la zone latérale du bras, la partie
puis la zone latérale du bras, la partie
la plus lente est la zone fessière. C’est
la plus lente est la zone fessière. C’est
pourquoi cette dernière serait la plus
pourquoi cette dernière serait la plus
recommandée pour l’injection d’insu-
recommandée pour l’injection d’insu-
line retard nocturne.line retard nocturne.
Le mieux est de se faire un plan où
Le mieux est de se faire un plan où
une injection est séparée d’une autre
une injection est séparée d’une autre
d’un centimètre de manière à ce qu’il
d’un centimètre de manière à ce qu’il
y ait plus d’un mois entre deux injec-
y ait plus d’un mois entre deux injec-
tions au même endroit.tions au même endroit.
Si l’insuline est injectée toujours au
Si l’insuline est injectée toujours au
même endroit, il peut se former des
même endroit, il peut se former des
petites bosses ou au contraire une
petites bosses ou au contraire une
atrophie de la graisse, qui en plus
atrophie de la graisse, qui en plus
d’être inesthétiques peuvent altérer
d’être inesthétiques peuvent altérer
l’absorption de l’insuline.l’absorption de l’insuline.
Attention ! Attention !
Doses d’insulineLes demandes d’insuline sont très va-
riables, selon le type de diabète, la vitesse
d’évolution, le degré de résistance à l’action
de l’insuline… Les doses le plus souvent sont
déterminées par essais et adaptations pro-
gressives. En général :
• pour le DM1 : 0,4 à 0,6 UI/kg/jour, 60%
avant le petit-déjeuner et 40% avant le
dîner. En moyenne, pour un individu d’en-
viron 70 kg (154,3 livres), on commence
avec 30 UI/jour (20 UI avant le petit-dé-
jeuner et 10 UI avant le dîner).
• pour le DM2 : 0,2 à 0,3 UI/kg/jour, 60%
avant le petit-déjeuner et 40% avant le
dîner.La dose s’ajuste jusqu’à parvenir à
maintenir le taux de glucose dans le sang
entre 70 et 126 mg/dl (entre 4 et 7
mmol/l). Quand la glycémie se trouve sur
plusieurs jours en dehors du souhaitable et
que ce n’est pas dû à des modifications de ré-
gime ou d’exercice, alors on doit ajuster la
dose d’insuline.
Les modifications des doses, qu’elles
soient une augmentation ou une diminution,
doivent être faites en douceur et lente-
ment : 1 à 2 UI chaque fois, en aucun cas
on ne doit dépasser les 3 UI et on ne doit
modifier qu’une seule dose d’insuline
par jour. En règle générale, on peut aug-
menter de 1 UI d’insuline par dépassement
de 50 mg/dl (2,75 mmol/l) de la glycémie
souhaitable avant les repas.
On tâchera de ne pas réaliser
des ajustements fondés sur
une seule mesure de glucose
sanguin. Pour vérifier si la mo-
dification de la dose a été ef-
ficace, il faut 2 à 3 jours d’observation avant
d’effectuer de nouveaux changements.
Il revient évidemment au médecin de
prescrire tout ce qui concerne les doses et la
fréquence des injections d’insuline.
Protocoles d’insulinothérapie
La sécrétion physiologique d’insuline se
fait de deux manières : de manière continue,
quand la personne n’a pas mangé dans les
heures qui ont immédiatement précédé (ba-
sale) et de manière aiguë quand il y a hyper-
glycémie (habituellement après l’ingestion).
L’insulinothérapie essaie d’imiter les modèles
physiologiques. Voici quelques exemples de
protocoles pouvant être suivis :
• Protocole conventionnel :
3Une dose :
u Dose unique d’insuline intermé-
diaire ou prolongée au cours du pe-
tit-déjeuner. Elle est utile chez les
personnes de plus de 65 ans qui
maintiennent une glycémie basale ac-
ceptable (140 mg/dl [7,8 mmol/l]),
mais qui n’ont pas un bon contrôle en
cours de journée.
u Dose unique d’insuline intermédiaire
ou prolongée avant de se coucher, chez
les diabétiques qui présentent une hy-
perglycémie basale (quand la personne
se lève le matin et n’a pas mangé dans
les heures qui ont immédiatement pré-
cédé) et qui n’est pas secondaire à une
hypoglycémie qui se produit durant la
nuit (hypoglycémie nocturne).
3Deux doses :
u Une dose matinale (avant le petit-dé-
jeuner) et une autre l’après-midi ou
la nuit (avant le goûter ou le dîner)
d’insuline intermédiaire. C’est le130
DIABÈTE. PRÉVENTION ET TRAITEMENTS
Le médecin déterminera toujours la
médication et la dose d’insuline que le
diabétique doit prendre pour parvenir à main-
tenir le taux désiré de glucose dans le sang. Le dia-
bète nécessite un contrôle quotidien du taux de glucose
qui ne doit pas dépasser la normale.
132
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vient dans la formation des cellules du sang et
des anticorps... La carence en acide ascorbique
produit le scorbut. Ses sources naturelles sont
les fruits et les légumes frais, particulièrement
les kiwis, les citrons, les oranges, les pample-
mousses...acide alpha-linolénique : C’est un acide gras
polyinsaturé (oméga-3). Sources alimentaires:
bourrache, légumes à feuilles vertes (chou, lai-
tue, valériane...), spiruline, céréales, noix, huiles
de lin, d’onagre, de courge, d’olive, de canola
ou colza et de soja.acide gamma-linolénique : C’est un acide gras
polyinsaturé (oméga-6). Sources alimentaires:
huile de primevère, huile de bourrache…acides gras : Ce sont les molécules qui compo-
sent les graisses. Ils sont classés en acides gras
saturés et insaturés. • acides gras saturés : Ils n’ont pas une seule
double liaison carbone-carbone dans leur
structure moléculaire. Toutes les liaisons qui
unissent les différents atomes sont saturées
avec des molécules d’hydrogène. Les acides
gras saturés sont majoritairement d’origine ani-
male et sont solides à température ambiante
(par ex., le beurre). Ils peuvent faire monter le
taux de cholestérol dans le sang quand ils sont
pris en quantité excessive.• acides gras monoinsaturés : Comme le dit
leur nom ils ont une liaison non saturée ; le
principal exemple est l’acide oléique (oméga-9),
que se trouve en grande quantité dans l’huile
d’olive. Les acides gras insaturés sont majoritai-
rement d’origine végétale et sont liquides à
température ambiante. Ils ne produisent pas de
cholestérol et ne font pas monter son taux dans
le sang.• acides gras polyinsaturés : Ils ont deux liai-
sons, ou plus, non saturées dans leur molécule.
Ils se trouvent principalement dans les graines.
Il y a deux types principaux, selon la position de
la première double liaison non saturée: 3 acides gras oméga-3 : l’acide docosahexa-noïque, l’acide eicosapentaénoïque et l’acidealpha-linolénique (ils se trouvent dans lesgraines de lin, les noix…) 3 acides gras oméga-6 : L’acide linoléique, l’a-
cide arachidonique, l’acide gamma-linoléni-que et autres (ils se trouvent dans les céréales,les huiles végétales...).
acide aminé : Les acides aminés sont les unités
structurales de base des protéines.acide aminé essentiel : Certains acides aminés
sont appelés essentiels, parce que l’organisme
humain n’est pas capable de les synthétiser par
lui-même, ce qui signifie qu’on doit les obtenir
par le régime alimentaire.amidon : Il constitue la principale source de glu-
cides digestibles du régime habituel. Il est com-
posé fondamentalement de glucose. Sources
alimentaires: céréales, légumes secs… L’amidon
venant des tubercules (pommes de terre, ma-
nioc…) s’appelle fécule.amputation : C’est la section et la séparation d’u-
ne extrémité du corps chirurgicalement. Cette
mesure chirurgicale est utilisée pour contrôler
la douleur ou un processus causé par une mala-
die dans l’extrémité affectée, par exemple une
gangrène.antidiabétiques oraux : Aussi appelés hypoglycé-
miants oraux. Ce sont des médicaments qui ré-
duisent le taux de glucose sanguin et qui s’utili-
sent pour traiter le DM2.Calories “vides” : On nomme calories “vides” les
calories provenant des aliments ayant très peu
d’apport nutritif, et rien de plus que leur valeur
énergétique. Exemples d’aliments avec des ca-
lories “vides” : les boissons alcoolisées, les rafraî-
chissements de type soda, les sucreries...cellules bêta : Cellules du pancréas qui produi-
sent l’insuline.cétoacidose : Complication aiguë grave du diabè-
te qui se caractérise par des taux élevés de corps
cétoniques dans le sang.cholestérol : C’est une graisse qui se trouve dans
les tissus corporels et dans le plasma sanguin
des vertébrés. Chez les humains l’excès de cho-
lestérol produit l’artériosclérose et est un im-
portant facteur de risque de maladies cardiovas-
culaires. Les aliments qui contiennent du cho-
lestérol sont exclusivement ceux d’origine ani-
male, surtout le jaune d’œuf, le foie, la cervelle
et les viandes rouges. Le cholestérol total est la
somme du « bon » cholestérol et du « mauvais »
cholestérol. Le « mauvais » cholestérol est pré-
sent dans les lipoprotéines de faible densité
(LDL, initiales de Low Density Lipoproteins) et est
connu comme le « mauvais » cholestérol parce
qu’il est le principal responsable de l’accumula-
tion de cholestérol et de l’obstruction des artè-
res. Le « bon » cholestérol est présent dans les li-
poprotéines de densité élevée (HDL, initiales de
136
Glossaire des termes médicaux
DIABÈTE. PRÉVENTION ET TRAITEMENTS
4. U4. UNITEDNITED KKINGDOMINGDOM
(1998). «Tight blood pressure control and risk of
(1998). «Tight blood pressure control and risk of
macrovascular and microvascular complications
macrovascular and microvascular complications(1998). «Tight blood pressure control and risk of
(1998). «Tight blood pressure control and risk of
macrovascular and microvascular complications
macrovascular and microvascular complications
C’est un acide grasC’est un acide gras
polyinsaturé (oméga-3). Sources alimentaires:
polyinsaturé (oméga-3). Sources alimentaires:
bourrache, légumes à feuilles vertes (chou, lai-
bourrache, légumes à feuilles vertes (chou, lai-
tue, valériane...), spiruline, céréales, noix, huiles
tue, valériane...), spiruline, céréales, noix, huiles
de lin, d’onagre, de courge, d’olive, de canola
de lin, d’onagre, de courge, d’olive, de canola
C’est un acide grasC’est un acide gras
polyinsaturé (oméga-6). Sources alimentaires:
polyinsaturé (oméga-6). Sources alimentaires:
huile de primevère, huile de bourrache…
huile de primevère, huile de bourrache…Ce sont les molécules qui compo-
Ce sont les molécules qui compo-
sent les graisses. Ils sont classés en acides gras
sent les graisses. Ils sont classés en acides gras
Ils n’ont pas une seuleIls n’ont pas une seule
double liaison carbone-carbone dans leur
double liaison carbone-carbone dans leur
structure moléculaire. Toutes les liaisons qui
structure moléculaire. Toutes les liaisons qui
unissent les différents atomes sont saturées
unissent les différents atomes sont saturées
avec des molécules d’hydrogène. Les acides
avec des molécules d’hydrogène. Les acides
gras saturés sont majoritairement d’origine ani-
gras saturés sont majoritairement d’origine ani-
139
Acide,- alpha-linolénique, 65, 136- ascorbique, voir Vitamine C
- gamma-linolénique, 65, 136
- gras, voir Acides grasAcides gras,
- insaturés, 46, 50, 136• monoinsaturés, 26, 136, 137
u oméga-9, 64, 136, 137• polyinsaturés, 50, 65, 136
u oméga-3, 64, 65, 136, 137u oméga-6, 64, 65, 136, 137
- saturés, 136Âge, 10, 12, 13,14, 24, 27, 32, 52, 68, 114, 131
Alcool, 5, 21, 22, 23, 26, 42, 60, 128, 136
Aliments carnés, 60Aliments recommandés, 6, 37
Aliments à réduire, 6, 54, 60
Aliments à supprimer, 6, 60
Analyses, - auto-analyse du sucre sanguin, 20
- de tolérance orale au glucose,
voir Surcharge orale de glucose
- hémoglobine glycosylée, 6,
19, 120- O’Sullivan, test de, 24, 137
- sucre dans l’urine, voir Glycosurie
- surcharge orale de glucose, 15,
138Antidiabétiques oraux, 7, 31, 63, 70,
106, 116, 118, 119, 120, 121, 122, 136
- biguanides, 123- glitazones, 124- inhibiteurs des alpha-
glucosidases, 124- méglitinides, 123- metformine, 120, 122, 123, 124
- sulfonylurées, 122, 123
Bandelette réactive, 17, 20, 21
Bêta, cellules, 11, 12, 13, 16, 63, 67, 119,
121, 122, 123, 124, 134, 136, 137
Bière,- levure de, 61, 108
Biguanides, voir Antidiabétiques oraux
Boissons,- alcoolisées, 42, 60, 136- sucrées, 42, 60- au cola, 60- malte, 39
Café, 37, 60Caféine, 60Cannelle,
voir Suppléments alimentaires
Carnitine, voir Suppléments alimentaires
Céréales,- amarante, 39- riz, 36, 39, 54, 58, 66, 67, 75, 79, 81, 84,
90, 95, 96
• complet, 39,• blanc, 39, 54, 58• soufflé, 39, 84
- avoine, 39, 63, 76, 78, 80, 82, 84, 86,
93, 94, 98, 102• « gachas », 39
- orge, 39, 61, 63, 93- seigle, 39, 78, 93- couscous, 39, 85, 103- épeautre, 39- maïs, 36, 39, 46, 47, 63, 67, 74, 84, 88,
93, 99, 100• flocons, 36, 39, 74, 93• farine, 39• tortilla, 39, 74, 84
- millet, 39, 66- quinoa, 39, 87, 105- sorgho, 39- blé,
• farine, 39, 58, 60, 80, 83, 84, 87, 88,
98, 100, 102• tortilla, 39, 74, 84, 88, 89
Céréales complètes, 22, 26, 38, 54,
66, 67, 138Céréales raffinées, 54, 58Cétoacidose, 13, 23, 67, 136, 137
Cholestérol, 5, 13, 32, 50, 52, 55, 56, 57,
58, 60, 62, 65, 67, 123, 136Créatinine, 27, 137
Diabète,- DM1, 10, 11, 12, 13, 14, 16, 18, 20,
23, 26, 27, 45, 65, 67, 112, 118, 122,
124, 130, 131, 137- DM2, 6, 7, 10, 11, 13, 14, 15, 16, 18, 20,
23, 26, 27, 32, 45, 46, 49, 50, 52, 60, 62,
63, 65, 67, 111, 112, 116, 118, 119, 120,
121, 123, 124, 126, 130, 131, 136, 137
- gestationnel, 13, 14, 15, 24, 109,
110, 137- insulinodépendant, 10, 137
- non insulinodépendant, 10, 137
Diétothérapie, 6, 26, 32, 137Douleur,
- abdominale, 23, 63- musculaire, 114
Édulcorants, 59, 89Exercice physique
- aérobique, 113- anaérobique, 113
Étirements, 114Ethnie, 14
Fatigue, 16, 18, 27, 114Fibres diététiques, 6, 42, 61, 62, 137
Flavonoïde, 45, 137Fructose, 43, 58, 89, 124, 138Fruits,
- séchés,• pruneau, 44, 86• datte, 78• figue sèche, 44
• oreillons d’abricots, 44, 102
• raisin sec, 44- frais,
• abricot, 44, 66, 77, 84, 102
• airelles, 45, 109• ananas, 44, 74, 77, 79, 81, 91, 104
• anone, 44, 78• avocat, 43, 66, 82, 84• banane, 44, 74, 79, 80, 82, 86, 91,
93, 99, 104• cerise, 34, 44, 66, 92• citron, 44, 60, 66, 75, 81, 82, 89, 90,
92, 93, 96, 97, 98, 99, 100, 136
• coing, 44• figue, 44• figue de Barbarie, 44• fraise, 44, 75, 79, 86, 91, 104
• framboise, 44, 66, 75, 91
• fruit de la passion, 44
• goyave, 44, 66, 77• kaki, 44• kiwi, 44, 66, 93, 136• mandarine, 44, 77, 89• mangue, 44, 66, 74, 77, 91
• melon, 44, 80• momordique, 45• mûre, 44• nèfle, 44• papaye, 44, 74, 77, 91• pastèque, 44, 81, 87• pêche, 44, 63, 74, 76, 79, 86, 89,
93, 104• prune, 44• raisin, 44, 137
Fruits secs,- amande, 51, 52, 66, 67, 76, 82, 85,
86, 93, 94, 99• lait d’, 51, 78, 94
- arachide, d’ voir cacahuète
- cacahuète, de 47, 51, 79, 85, 94
- châtaigne, de 51- noisette, de 51, 66, 67, 76, 86, 93
• lait de, 51- noix, 51, 65, 67, 78, 81, 93, 94, 136
- noix de cajou, 51, 66- pistache, 51, 77Fromages,
- affinés, 35, 53, 54, 55- frais, 55, 75, 76, 78, 80, 83, 85
Fumer, 26, 31
GLP-1, 6, 62, 63, 133Glucides raffinés, 54, 58, 60
Glycémie, - à jeun, voir Basale- aléatoire, 15- basale, 15, 127, 130, 131- surcharge orale de glucose,
voir Analyse
Index alphabétique général
Index alphabétique général
gras saturés sont majoritairement d’origine ani-
gras saturés sont majoritairement d’origine ani-
male et sont solides à température ambiante
male et sont solides à température ambiante
(par ex., le beurre). Ils peuvent faire monter le
(par ex., le beurre). Ils peuvent faire monter le
taux de cholestérol dans le sang quand ils sont
taux de cholestérol dans le sang quand ils sont
alories “vides” :alories “vides” : On nomme calories “vides” les
On nomme calories “vides” les
calories provenant des aliments ayant très peu
calories provenant des aliments ayant très peu
d’apport nutritif, et rien de plus que leur valeur
d’apport nutritif, et rien de plus que leur valeur
énergétique. Exemples d’aliments avec des ca-
énergétique. Exemples d’aliments avec des ca-
lories “vides” : les boissons alcoolisées, les rafraî-
lories “vides” : les boissons alcoolisées, les rafraî-
chissements de type soda, les sucreries...
chissements de type soda, les sucreries...cellules bêta :cellules bêta : Cellules du pancréas qui produi-
Cellules du pancréas qui produi-
gras saturés sont majoritairement d’origine ani-
gras saturés sont majoritairement d’origine ani-
male et sont solides à température ambiante
male et sont solides à température ambiante
(par ex., le beurre). Ils peuvent faire monter le
(par ex., le beurre). Ils peuvent faire monter le
taux de cholestérol dans le sang quand ils sont
taux de cholestérol dans le sang quand ils sont
36, 39, 46, 47, 63, 67, 74, 84, 88,36, 39, 46, 47, 63, 67, 74, 84, 88,
36, 39, 74, 9336, 39, 74, 93
39, 74, 8439, 74, 84
39, 87, 10539, 87, 105
39, 58, 60, 80, 83, 84, 87, 88,39, 58, 60, 80, 83, 84, 87, 88,
39, 74, 84, 88, 8939, 74, 84, 88, 89
Céréales complètes, Céréales complètes, 22, 26, 38, 54, 22, 26, 38, 54,
Céréales raffinées, Céréales raffinées, 54, 5854, 5813, 23, 67, 136, 13713, 23, 67, 136, 1375, 13, 32, 50, 52, 55, 56, 57,5, 13, 32, 50, 52, 55, 56, 57,
58, 60, 62, 65, 67, 123, 13658, 60, 62, 65, 67, 123, 136
10, 11, 12, 13, 14, 16, 18, 20,10, 11, 12, 13, 14, 16, 18, 20,
23, 26, 27, 45, 65, 67, 112, 118, 122,23, 26, 27, 45, 65, 67, 112, 118, 122,
124, 130, 131, 137124, 130, 131, 1376, 7, 10, 11, 13, 14, 15, 16, 18, 20, 6, 7, 10, 11, 13, 14, 15, 16, 18, 20,
23, 26, 27, 32, 45, 46, 49, 50, 52, 60, 62,23, 26, 27, 32, 45, 46, 49, 50, 52, 60, 62,
63, 65, 67, 111, 112, 116, 118, 119, 120, 63, 65, 67, 111, 112, 116, 118, 119, 120,
121, 123, 124, 126, 130, 131, 136, 137121, 123, 124, 126, 130, 131, 136, 137
- gestationnel, - gestationnel, 13, 14, 15, 24, 109, 13, 14, 15, 24, 109,
- insulinodépendant, - insulinodépendant, 10, 13710, 137
- non insulinodépendant, - non insulinodépendant, 10, 13710, 1376, 26, 32, 1376, 26, 32, 137
- abdominale, - abdominale, 23, 6323, 63114114
93, 99, 10493, 99, 104• cerise, • cerise, 34, 44, 66, 9234, 44, 66, 92• citron, • citron, 44, 60, 66, 75, 81, 82, 89, 90,44, 60, 66, 75, 81, 82, 89, 90,
92, 93, 96, 97, 98, 99, 100, 13692, 93, 96, 97, 98, 99, 100, 136
• coing, • coing, 4444• figue, • figue, 4444• figue de Barbarie, • figue de Barbarie, 4444• fraise, • fraise, 44, 75, 79, 86, 91, 10444, 75, 79, 86, 91, 104
• framboise, • framboise, 44, 66, 75, 9144, 66, 75, 91
• fruit de la passion, • fruit de la passion, 4444
• goyave, • goyave, 44, 66, 7744, 66, 77• kaki, • kaki, 4444• kiwi, • kiwi, 44, 66, 93, 13644, 66, 93, 136• mandarine, • mandarine, 44, 77, 8944, 77, 89• mangue, • mangue, 44, 66, 74, 77, 9144, 66, 74, 77, 91
• melon, • melon, 44, 8044, 80• momordique, • momordique, 4545• mûre, • mûre, 4444• nèfle, • nèfle, 4444• papaye, • papaye, 44, 74, 77, 9144, 74, 77, 91• pastèque, • pastèque, 44, 81, 8744, 81, 87• pêche, • pêche, 44, 63, 74, 76, 79, 86, 89,44, 63, 74, 76, 79, 86, 89,
93, 10493, 104• prune, • prune, 4444• raisin, • raisin, 44, 13744, 137
Fruits secs,Fruits secs,- amande, - amande, 51, 52, 66, 67, 76, 82, 85, 51, 52, 66, 67, 76, 82, 85,
86, 93, 94, 9986, 93, 94, 99• lait d’,• lait d’, 51, 78, 9451, 78, 94
- arachide, d’ voir - arachide, d’ voir cacahuètecacahuète
- cacahuète, de - cacahuète, de 47, 51, 79, 85, 9447, 51, 79, 85, 94
- châtaigne, de - châtaigne, de 5151- noisette, de - noisette, de 51, 66, 67, 76, 86, 9351, 66, 67, 76, 86, 93
• lait de, • lait de, 5151- noix, - noix, 51, 65, 67, 78, 81, 93, 94, 13651, 65, 67, 78, 81, 93, 94, 136
142
Cétoacidose, 13, 23, 67, 136, 137Créatinine, 27, 137Diabète,- DM1, 10, 11, 12, 13, 14, 16, 18, 20,23, 26, 27, 45, 65, 67, 112, 118, 122,124, 130, 131, 137- DM2, 6, 7, 10, 11, 13, 14, 15, 16, 18, 20, 23, 26, 27, 32, 45, 46, 49, 50, 52, 60, 62,63, 65, 67, 111, 112, 116, 118, 119, 120, 121, 123, 124, 126, 130, 131, 136, 137- gestationnel, 13, 14, 15, 24, 109, 110, 137
- insulinodépendant, 10, 137- non insulinodépendant, 10, 137Douleur- abdominale, 23, 63- musculaire, 114Fatigue, 16, 18, 27, 114
Glycosurie, 17, 18, 137Hyperglycémie, 21, 22, 23, 32, 106, 118,122, 123, 124, 130, 137Hypoglycémie, 17, 20, 21, 22, 32, 41, 42,45, 49, 60, 61, 62, 107, 108, 109, 110, 111,114, 115, 118, 119, 120, 122, 123, 124, 130, 136, 137Intolérance au glucose, voir PrédiabèteLésions des,
- nerfs, voir Polyneuropathie- reins, voir Néphropathie- yeux, voir RétinopathieNéphropathie, 26, 27, 137Obésité, 10, 13, 14, 32, 123, 124
Pieds, diabète, 6, 18, 25, 27, 28, 29, 31,52, 113, 114, 137Polydipsie, voir SymptômesPolyphagie, voir SymptômesPolyneuropathie, 25, 27Polyurie, voir SymptômesPrédiabète, 15, 57, 58, 113, 121, 138Protéinurie, 27, 138Rétinopathie, 26, 27, 45, 66, 113, 118, 138Stress, 23, 26, 124Syndrome de Cushing, 16Symptômes,- polydipsie, 18- polyphagie, 18- polyurie, 18
Tachycardie, 22
Maladies et symptômes mentionnés par ordre alphabétique
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