M. Granet, préfet des Alpeâ-Mariti- mes, Mme Granet et M. Martin, son secrétaire particulier, ont été reçus sur les quais de la gare par M. le docteur Cavasse, maire de Vallauris. Remarqué : M. le contre-amiral An- toine, remplaçant l'amiral Gourdon, in- disposé légèrement ; docteur Cavasse, maire de Vallauris ; MM. Guiraud et Carbonel, adjoints ; Joullian, Durand, Ipert, Rouezon, Layet, conseillers muni- cipaux ; Gagnaire, conseiller d'arron- dissement ; Vors, président du syndi- cat d'Intérêt local ; Heindoux, com- missaire central, etc. L'honorable docteur Cavasse, tou- jours bien inspiré, a porté un toast à M. le préfet et à la manne. MM. Gra- net et le contre-amiral Antoine ont ré- pondu en termes fort aimables. Une magnifique gerbe defleursa été remise par M. Cavasse à Mme Granet, au départ du préfet. Journée charmante et qui a mis en évidence l'union si cordiale qui unit les autorités préfectorales, municipales et maritimes de la circonscription. Voici les' résultats des courses des embarcations de l'escadre : Première série (chaloupes). — 1er prix, Gantois ; 2e prix, Suint-Louis. Deuxième série (canots de 16 avirons) — ier prix, Bouvet; 2e prix, lêna~ Troisième série (baleinières). — ier prix, Saint-Louis; 2e prix, Marseillaise.. Quatrième série (baleinières). — 1er prix. Char!£i)i<?^ne; 2Q prix, Gaulois. MARSEILLE Les grèves. — La situation est tou- jours la même, et les pourparlers, en- gagés samedi, ont été interrompus hier dimanche. Les quais sont déserts. Le Danois, la H ire, la Nive et le Uy- tho assurent les services postaux et des passagers. Hier, la Nive et le Mytho ont levé l'ancre, le premier pour Àjaccio et le second pour Alger. Aujourd'hui on reprendra les pour- parlers et chacun désire ardemment que cette situation prennefin,car les pertes sont incalculables et créent d'irrépara- bles misères. Voir à la 4 m * page, le célèbre régénérateur des cheveux. Royal Windsor. S SPORTS LA COURSE DE COTE DU MONT VENTOUI D'une dépêche expédiée par un de nos omis, nous apprenons le vif suc- cès remporté à la course de cûle du Mont Ventoux, par noire concitoyen M. Inghibert. qui est arrivé le pre- mier i'u'3 motocyclettes, battant le second de luminutes. A cette belle épreuve, nos-conci- toyens Heurtord et Androu représen- taient l'Automobile-Clu!) de Cannes. Nos sincères félicitations ô M. In- ghibert à qui les contraventions pour excès de vitesse, ont au moins servi à quelque chose. Nous demandons, en raison de ce succès pour lequel nous avons for- mulé tous nos voeux, que les contra- ventions d'Inghibert soient rempla- cées par une simple semonce. Tout est bien qui finit bien. Société de Gymnastique et d'Instruction militaire l'Avenir Les membres du Conseil d administration de cette société se sont réunis, samedi soir, pour procéder à l'élaboration d'un nouveau reniement et à la révision des statuts. U a été décidé qu'une sortie générale de la Société aurait lieu prochainement. Les cours de gymnastique et instruction FEUILLETON DU LITTORAL PAUL DE GARROS LA LÉ! !)! » D'autve part, m'éloigner sans Alice, c'é- tait trop dur. » Mais en la décidant à me suivre, ne suis-je pas tombé dans un péril plus grand encore ? « D'abord, Alice n"est pas majeure ; et bien que ce petit enlèvement ait, comme ob- jectif, le meilleur des motifs, si M. de Val- déras veut être méchant, — ce qui n'aurait r.ien de surprenant, attendu qu'il doit être fort mal disposé à mon égard, — il peut nous susciter de graves ennuis. « fc sais bien qu'a l'âge où est Alice, le Code perd beaucoup de sa rigueur... N'im- porte, d'ailleurs : que M. de Valdéras use ou non de ses droits, ce sera un scandale, un gros scandale. (l Voilà une jeune fille compromise, qui passera aux yeux de tous pour ce qu'elle c'est pas... et c'est très triste d'en arriver là, auand on aurait pu si bien faire autrement. <t Ah ! oui, il eût été si simple d'obtenir au'on nous mariât à Saint-Geniez et de par- tir ensuite... Enfin, il paraît qu'il y avait ci un obstacle insurmontable... j'ai dû cc- ier... Puis, à tout prendre, je n'ai pas à me àaindre, car il n'y a pas à se le dissimuler, •'est un gros, gros sacrifice que me fait « Cela prouve qu au fond, maigre sa roideur. elle a confiance en moi et qu'elle l'aime... H s'agit maintenant de ne pa= militaire, recommenceront les lundi, mer- credi et vendredi soir, au siège social, bou levard de la Ferrage. Grand» Rtmist ]$ai% Cait son. Voir an- nonce t la quatrième pa?» ÉLÈVES DES ECOLES COMMUNALES PALMARÈS Ecole des Biles de la rue d'Oran TROISIÈME CLASSE PRKM1HKE DIVISION Professeur : Mlle Ollivier. Prix d'honneur : 1er prix, Tosello Cathe- rine, Lions Marie-Jeanne ; 2e, Ferrero Anna, Lefort Adèle. Morale : 1er prix, Tosello Catherine, Vigon [canne. Authman Juliette ; 2e, Ugo Margue- rite, Guillometti Bertholle. Langue Française: 1er prix. Vigon Jean- ne, Redon Noëlle ; 2e, DeNeys Hélène, Car- ras Jeanne. Froissart Berthe. Récitation : 1er prix. Authman Juliette, Deville Jeanne ; 2e, Lefort Adèle, Ghîdo Jean- ne, Bruoa Angele, Guillometti Bertholle. Lecture : 1er prix, Lions Marie-Jeanne, De- ville Jeanne, Ferrero Anna ; 2e, Peirano Fer- nande, Leone Elisa, Bruna Angele. Ecriture : ier prix, Tosello Catherine, Leone Elisa ; 2c, Tordo Marie, Trivero Jean- ne. Boéti Louise, pirras Jeanne. Calcul: ier prix, Lefort, DeNeys. U$ÎO; >e Tordo, Baroni, Chaînonx. 1 1er prix, Donté Reine, Marguerite. Di arguerite. Dessin : ier prix. Ferrero Madeleine, Donté ^eine, Tordo Marie ; 2e, Lefort Adèle, Nova- a Joséphine on Anna, ; 2e. Cas- i ^eine, Tordo Marie ; 2e, Lefort Adèle, Nova- a Joséphine. Travail manuel ; icr prix, Ferron Anna, Novara Joséphine. Trivero Jeanne ; 2e Cas sulo Adèle, Redon Noélie, Boeti Louis DEUXIÈME DIVISION Morale : Ta u la n ne Rosé, Laut.ml Marie- Louise, Lambert Germaine, Rolando Isabelle, Guillometti Paulc, Ghio Francia. Lecture : Tassard Jeanne, Crémieux Brigit- :e, Moro Rosé, Martel Félicie, Carrière Ma- ;hur|ne. Vigon Camille. Histoire et géographie : Gîetho, Sansoldi, Panizzi, Vigon, Cabrio. Ecriture : Rolando, Carrière Henriette, Mar- y Marguerite, Gietho Eugénie. Récitation : Isrurd Marie. Ramini Laurence, Chevalier Germaine, Lambert Germaine, Cam- pora Léonce. Calcul ; Moro Rosé, Tassard Jeanne, Ghio Francia. Pastorelli Anna, Ramini Florence, Carlavan Ernestine, Barrai Augusta. Leçon de choses : Taulanne Rosé, Carlivan Ernestine, (Cabrio M.-Louise, Crémieux Bri- gitte. Guillemctti Paulc, Rabini Philomerte, Chevalier Germaine, Condoyer Madeleine. Exercice de langage : isnard Marie. Martel Félicie. Barrai Augusta, Baldini Marguerite. Encouragement : Lorenzi Claudine ; Calsa- nilïa Antoinette, Gasnui Auguste, Bayard M.-Louise, Dalmasso Maria, Christine Mar- guerite. Bertrand Madeleine. Ugo Jeanne. J.-B. MALBBPINE, Dentiste 1S, rit* «l'Antlfc**, I" *t*aT*> Oanntt Ouv*rt ttuti i'annét UtpISnn d'boDacai et MicUMIr d'Or, Iipotitfo* <• Ljo» ta**. Têïifk,ut t M (i«tl) Renseignements Etat-Civil du 27 août 1904. Naissances. — Chauvet Victor-François- Antoine, boulevard du Cannet. ' Mariages. — Néant. Décès. —Néant. • • . PiihlirHtioiirt de mariage M du 2-S lOÛt 1904 : Entre : Roth David-Emamnuel, pharma- :ïen. et L'Homme Marie Victorincs. p. Folda Etienne-Paul, menuisier, et Costoli Antigone, s. p. Louis Victorïn, maçon, et Dany Fanie- Louise-Rosa, lingere. romper cette confiance... j'y parviendrai, jui, oui, j'y parviendrai... avec elle, je sau- rai accomplir des prodigues pour la récom- penser, pour qu'elle soit bien heureuse. » Tout en monologuant, Raymond venait de franchir la grille du jardinet inculte qui entourait la Ricarde, lorsqu'il aperçut sa domestique qui l'attendait sur le pas de la porte. Cel le-ci s'avança : — Monsieur, dit-elle, c'est une dépêche qu'on vient d'apporter pour vous à la mi- ute. Elle tendait le papier bleu. — Une dépêche ! Et de qui, bon Dieu ? je ne connais personne qui puisse... En même temps le jeune homme déchi- rait la bande qui fermait le télégramme et lisait : Vous prie instamment, pour affaire impor- tante qui TOUS concerne, de venir immédia- tement Marseille, où vous attends hôtel Louvre. » GASTON LAMAZE » — Gaston Lamaze ! répéta tout haut Ray- nond, qu'est ce que c'est cette plaisanterie? Il relut encore la signature et les deux ignés de texte pour bien s'assurer qu'il n'a- •ait pas rêvé ; puis d'un air complètement lésonenté : — Si je comprends un mot à tout ceci, re- irit-il, j'aime mieux être pendu! — Est-ce que Monsieur va être obligé de l'absenter? interrogea la bonne; parce que, lans ce cas il faudrait peut-être avancer le léjeuner. -- Partir! partir! c'est très joli, mais en- fin, je trouve le procédé bien bizarre mur- mura Raymond... Ah ! au fait pourquoi M. Lamaze m'aurait-il télégraphié s'il n y avait pas une nécessité quelconque ?... Evidem- ment, s'il me prie de venir à Marseille, ce n'est pas pour m'attirer dans un guet-apens, RUSSIE ET JAPON DERNIÈRES NOUVELLES DE LA MATINÉE Télégrammes de notre correspondant particulier Paris, le 29 Août, 8 h. \\2 du matin. ViC successeur du général Relier Le lieutenant général Nicolas Ivnnoff aété désigné pour succé- der au général Keller, et vient de prendre possession de son com- mandement. Le général Ivanolï est âgé de 53 ans. Il a fait preuve de courage et de valeur militaire, pendant la guerre Russo-Turque. Il a commandé l'artillerie de la forteresse de Cronstadt de 1889 à 1899. des prisonniers Japonais Trois cent vingt-quatre pri- sonniers japonais sont attendus prochainement a Ponza. A Port-Arthur La nouvelle donnée par l'Eve- ring Standard annonçant que Port-Artlmr serait tombé aux mains des Japonais est formelle- ment démentie. Au contraire,des dépêches pos- térieures qui paraissent dignes de foi, annoncent que les derniers assauts des Japonais ont été re- poussés avec de grosses pertes. La place bien pourvue de vivres et de munitions pourrait tenir enco- re plus de trois mois. ••.**, r*** « * • *•» •'jw 11ffMC* Fondis ALomittit en ISIS UM R «S, S riS AÏSÏ Sou. !,. contrôla d. lVSt .1 •',.." i. 1, J.ui.:i!'j l'ro'flncd.30, uParii, UITS IQSImmeuùlit. ii&&UUHV& PLACEMENT 8% GARANTIS r« ^facilitant oc oai dovfo HOT pour los •-T comme en ca* de décès: »U1 enfanta; fl pas s'fltjurcr tan» contulterltt Tarifs «mil IfancO- Sd3S.\23Vo, ASSURANCES VU POUR LES CHASSEURS Ceux de nos lecteurs qui sont des fidèles de Saint-Hubert, nous sauront gré de leur indiquer !e moyen de rendre leurs chaussures impermé- ables. Pour préscrverle cuir de l'action de l'eau, et de la neige et de l'humidité en général il suffit d'y appliquer, quand il est bien suc et môme un peu chaud, un mélange de 50 parties de graisse <le mouton fondue, do 41) par- ties d'huiles de lin et d'une partie de térébentine. Un autre moyen trùs simple de rendre les chaussures imperméables consiste à les plonger, pendant envi- ron une heure, dans de l'eau de savon concentrée. L'acide tannique, contenu dans le cuir, transforme l'eau de savon en acides gras qui empochent la pénétration de l'humidité dans la chaussure. mais bien parce que ma présence peut y être utile, à lui ou à moi. (( Oui ,ajouta-t~il après une minute de ré- .exion. j'irai... Voyons, il est onze heures! je partirai par le train de une heure... Victorinc vous pouvez préparer le déjeuner; je cours, en attendant jusqu'au bureau du télégraphe. Quelqu'un passait sur la route qui longeait 'enclos. Raymond se retourna. — Tiens c'est vous .Clavères! s'écria-t-il ; comment ça va ce matin, mon garçon ? . —Oui, c'est moi, monsieur, et vous allez drre, j'en suis sûr, que je traîne toute la jour- née sur les routes ? — Moi, pas du tout ; je sais bien que vos xupations consistent surtout dans la pré- paration du travail des autres et quelque- fois dans certaines démarches au dehors... — Non non, ne me faites pas honte, mon- sieur Raymond; ce n'est pas pour mon pa- tron que je me suis dérangé, j'ai été faire, par ici, une commission pour moi. —- Vous retourniez aux chantiers, mainte- nant? — Oui, ouï. — Bon nous ferons route ensemble jus- qu'à la poste... Mais vous avez l'air sou- cieux, mon brave Clavères; ça ne va donc pas, les amours f —• Ah ! monsieur, ça va moins que jamais, C'est un casse-tête qui me rendra fou ! — Allons allons, un peu de courage. Tout 'arrangera. — D'ailleurs, si çane s'arrangeait pas comme nous voulons, Claudie, In grand-mère de Madeleine. — Mais soyez tranquille, reprit Raymond, :out s'arrangera: vous finirez par avoir rai- son de toutes les mauvaises volontés, et vous serez heureux... je n'aurai qu'un regret, ce- lui de ne pouvoir assister à votre mariage. — Pourquoi ça, monsieur Raymond? — Parce que je quitte St-Geniez, mon ami je retourne à la Guadeloupe très prochaine- ment. Voyez-vous, je m'ennuie ici, tandis que Bulletin financier La rente 3 o|o, 98 fr tç ; Extérieure Espa gnole, 87 fr. 12 ; la rente russe, 3 010, 72 fr. 8ç ; Crédit Lyonnais, 1141 fr. ; Comp- toir National d'Escompte 1 MI fr. ; Chemins defer, de Lyon, 1325 fr. ; Nord, 1724 fr. ; Orléans, 1453 fr. ; Est, 900 fr. ; Ouest, 880 fr. Midi, 1154 lr. Dépèclesflela Huit LE DIRIGEABLE LEBAUDY Mouisson. —Au cours de nouveaux essûis, le ballon dirigeable Lebaudy n- 2 où se trouvaient le pilote, M. Juchmes, le mécanicien Rey, et un passager M. Disart, ayant atterri à cause du vent près du hangar, fut attaché a un arbre en attendant une accalmie, mais l'arbre fut brisé et le ballon s'éleva è une altitude de 500 mètres, se dirigeant vers Evreux. Le ballon aurait été retrouvé à Ser- quigny (Eure), engagé dans les ar- bres, mais l'enveloppe serait intacte. L'iXOENDIE DES BASSINS DE PÉTROLE D'HOBOKEN Bruxelles — L'incendie des bas- sins de pétrole d'Hoboken continue, mais le sinistre est localisé. On a retiré neuf cadavres complè- tement carbonisés. Les pertes s'élèvent ù plusieurs milliers de francs MORT D'UN JOCKEY Bagnères-de-Bigorre. — Le jockey Hostein, dans une chute aux courses s'est fait une fracture a la tête. Il est mort à l'hospice. SOMBRÉ DANS LE PORT Le brtek «Beaumanoir », chargé de 100 tonnes de charbon et d'agglo- mérés pour les torpilleurs de la dé- fense mobile, a sombre dans le bas- sin Charles X de l'arsenal, malgré les efforts des remorqueurs. Ce bâtiment appartenait a l'Etat. MUNITEHIE AU PALAIS DU SULTAN DE TURQUIE Conatantinople.— Acause du non paiement de leur solde, les gardes Albanais du Palais du Sultan se sont mutinés. Une véritable bataille a éclaté, entre les Albnnais et les trou- pes régulières. Il y a plusieurs morts et blessés, des deux côtés. A LA MÉMOIRE DE SPULLER Sombernon. — L'inauguration du monument élevé par souscription pu- blique, à la mémoirq d'Eugène Spul- Ier, a eu lieu hier matin. La cérémonie était présidée par M. Hugot, sénateur de la Côte-d'Or. Des discours ont été prononcés pnr MM. Hugot ; Boitteux, maire de Somber- non ; Hector Dépasse, Adrien Hé- brard, général André, Deluns-Mon taud, Jacques, Chaumié, Magnin, Henri Avenel et Biot. MM. Casimir- Périer et François Carnot s'étaient fait excuser. L'Atelier de constructions mécaniques et fonderie E. KEPETTO est transféré »o Riou. (Téléphone) 3874 là-bas, j'ai mes ocupations, mes habitudes, mes intérêts. Le contremaître regarda son interlocuteur en dessous d'un air futé qui signifiait : « Oh ! oh : voilà une bien grave détermination que rien ne fait prévoir? il a dû se passer des choses !... — Ah ! bien, monsieur Raymond, mur- mura-t-il enfin, en voilà une histoire! Je n'en suis pas encore revenu.. Comment, vous voulez partir, comme ça, tout de suite!... Nous autres qui espérons tant quevous ren- treriez bientôt dans la maison Davesne Bel- cour ! — Non, non ça, jamais, rectifia vivement le jeune homme. « Seulement, j'espérais, cette fois ne pas déguerpir ainsi que je l'ai fait il ya douze ans ! comme un voleur ! — Mais, dame, en effet, rien ne vous pres- se ! — Si, si, je suis décidé. Malheureusement, voici unedépêche qui m'apelle sur le champ à Marseille. Pourvu que je ne suis pas retenu là bas trop longtemps!... Car, désirant pro- fiter du premier départ pour les Antilles, je tiens à être en mesure de m'enbarquer sur la Sylphide. Clavères s'arrêta, cloué sur place par la stupeur, pâle., anéanti. — Vous embarquer sur la Sylphide/ ré- pliqua-t-jl d'une voix tremblante d'émotion, vous n'y songe, pas, Monsieur Raymond? — Pourquoi ? Elle ne sera pas prête à appareiler a l'époque fixée ? — Si, articula péniblement le contremaître elle sera prête... c'est-à-dire qu'elle sera prê- te sans l'être. — Je ne comprends pas. — Monsieur, il faudrait six mois et beau- coup d'argent pour remettre la Sylphide en état. Ce qu'on nous fait faire en ce moment après cette vieille carcasse pourrie n'est qu'un trompe l'oeil. Le bateau aura l'air d'a- voir été réparé. Hanqnes Recommandée» Comptoir National d'Eioompt* DI PARU Capital: lM.000.00-1 dfl francs, «aliêrement TtnM. 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Société d'Imprimeries et journaux do Littoral, Sucîcté Auouyroe autapi cal dt 250.000 francs, 24, rue Hoche, Cannes. « En réalité, il sera aussi malade qu'a- vant et ne sera pas capable de tenir la mer. — Mais, s'écria Raymond, il faut faire connaître cette situation à nui de droit mon ami : votre responsabilité serait trop gra- vement engagée. — Il y a six semaines, monsieur, que j'ai dénoncé le danger pour la première fois, que j'ai expliqué l'impossibilité de faire fai- re un nouveau voyage à la Sylphide. On me rit au nez, on ne me croit pas. — Mais, c'est une infamie ! On ne peut is laisser s'accomplir une imprudence pa- reille qui exposerait la vie d'une douzaine d'hommes, sans compter la valeur de la car- gaison, qui est peut-être toute la fortune d'un homme... A qui appartient la Sylphide, e savez-vous ? -— A un armateur américain, je crois. C'est lui qui exige, paraît-il, que son bateau parte au jour dit. — Oui. mais c'est M. Edouard Davesne qui, s'étant chargé de la réparation et du chargement, est responsable de tout. Je suis certain que s'il était au courant, lui, il s'op- poserait... — Il l'est, monsieur, il connaît la ques- tion ausfi bien que moi. — Et il persiste à se rendre complice de cette folie crïminele ? balbutia le jeune hom- me affreusement pâle. — Rien n'a pu le convaincre. Raymond n'écoutait plus ; il se revoyait une heure auparavant dans le cabinet de son cousin, annonçant qu'il allait prendre passage sur la Sylphide. Edouard hésitait une seconde ; puis, insouciant, presque jo- yeux, il approuvait : « Oui,oui, c'est conve- lu, comme tu voudras ! » « Non, oh! non, ce n'était pas possible, une telle lâcheté, unetelle hypocrisie!... Un homme à qui il avait tout sacrifié!... » Ravmond ne voulait pas admettre tant de perfidie.... Il se raccrochait à un espoir, cher- chait une excuse. (Asuivre)